3. Le traitement pour les pincipaux troubles sociaux
L’approche la plus efficace d'améliorer l’integration des individus dans les groupes sociaux ,de les faire sortir du monde virtuel qu’il ont crées, est la prise en charge par les thérapies de groupes. Comme l’a illustré Ibn Khaldoun:
Les gens sont créés pour vivre dans la société, et plus particulièrement dans les communautés. Sans interagir avec d'autres personnes, l’être humain n’est pas fait pour vivre seul. La communauté l’est utile. Pour ses bienfaits, il doit également contribuer à la communauté. Par conséquent, une communauté est essentielle pour l'homme. Elle l’aide à s'organiser, elle lui apporte soutien et protection, et l'améne à prendre des responsabilités et à développer des compétences. La communauté exige également que les individus s'engagent dans ce sens. Pour en bénéficier, l'individu doit contribuer à sa prospérité, sa défense et son développement. Pour le traitement des troubles sociaux Il est recomendé donc d’avoir des espaces d’interaction entre les usagers, ou il peuvent admettre l’utilité de la vie en groupe, retrouver le monde originel qu’ils ont quittés. D’apres Ibsen (1867), la meilleure aproche pour luter contre la dépression et pour ameliorer l’intégration des individus dans la vie sociale est de crée des activités d’improvisation, des espaces de thérapie de groupe et des activités d’échange dans un millieu naturel.
La vie associative D’après Ferrand-Bechmann (2014) Le bénévolat est l'engagement libre de personnes qui agissent pour d'autres ou pour un intérêt collectif, dans une structure débordant celle de la simple entraide familiale ou amicale. S’inscrire dans une association permet non seulement d’aider les autres et de se sentir utile mais aussi de rester en activité et de garder contact avec la société pour ne pas sombrer dans la dépression et l’isolement social. La vie associative permet la réintégration des cyberdépendants dans la société.
Figure 42 : L’impact de la vie associative sur les cyberdépendants (Illustration de l’auteur) 48