Monaco Imprese n. 1

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2007 - N° 1

3€50

FRANÇAIS/ITALIEN

LA RIVISTA DEGLI IMPRENDITORI ITALIANI DEL PRINCIPATO LA REVUE DES ENTREPRENEURS ITALIENS DE LA PRINCIPAUTÉ

DE DE

MONACO MONACO

Le nouveau défi des entreprises du Bâtiment

La voix des entreprises italiennes

l’Economie italienne, un atout majeur



Monaco Imprese n째 1


Bureau Fernanda Casiraghi - Présidente Niccolò Caissotti di Chiusano - Vice Président Fabrizio Carbone - Secrétaire Général Carlo Brignone - Trésorier Conseil d’Administration Riccardo Arvati Lorena Baricalla Paolo Braschi Carlo Brignone Niccolò Caissotti di Chiusano Fabrizio Carbone Fernanda Casiraghi Michele Florentino José Giannotti Mario Pellegrini Edoardo Loewenthal Giuseppe Valenzano Menada Président Honoraire S.E. Mario Polverini, Ambassadeur d’Italie à Monaco Membres Honoraires Lia Riva Ferrarese S.E. René Novella, Secrétaire d’Etat de la Principauté de Monaco Directeur Administratif Diego Munafò Assistante de Direction Elena Biagini

Monaco Imprese n° 1


Sommaire

Filippo Maria Pandolfi.........................................................................................p. 48 Le dispositif de l’automne ne profite pas aux professions libérales de Monaco..........p. 50 Entretien avec M. Edoardo Loewenthal.................................................................p. 52 Un centre de conciliation international à Monaco...................................................p. 55 Le Traité de Rome a un demi siècle......................................................................p. 57 Timbres Monégasques - Philathélie thématique italienne........................................p. 60 Formulaire d’adhésion à l’AIIM.............................................................................p. 63

© Roy Hulsbergen-Fotolia

Qualité de la vie et travail de “Qualité”..................................................................p. 24 La Chambre de Développement Economique de Monaco.........................................p. 26 SEM Renè Novella, entretien avec l’histoire et le futur de Monaco...........................p. 29 Capitalia Luxembourg est une réalité historique et une certitude pour le futur..........p. 30 Green Energies..................................................................................................p. 32 Le nouveau défi des entreprises du bâtiment........................................................p. 34 A Monaco, l’économie italienne est un atout majeur...............................................p. 40 Giulio Andreotti, Sénateur et ex Président du Conseil.............................................p. 46

© Engeco

La voix des entreprises italiennes......................................................................... p. 5 Mario Polverini, Ambassadeur d’Italie.................................................................... p. 6 Association des Entrepreneurs Italiens de Monaco................................................. p. 9 Bati 2000.........................................................................................................p. 14 Associations italiennes à Monte-Carlo..................................................................p. 16 Comité des Italiens résidents à l’Etranger.............................................................p. 20 “L’Editoriale”......................................................................................................p. 23

Photos couverture : © Engeco / © Roy Hulsbergen-Fotolia / © Corsicarobase-Fotolia

Rédaction

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Comité de rédaction Fernanda CASIRAGHI (Présidente) Niccolo CAISSOTTI DI CHIUSANO (Vice-Président) Carlo BRIGNONE (Trésorier) Chef de la rédaction Fabrizio CARBONE (Secrétaire Général de l’AIIM)

Chargée de Clientèle Virginia AZRIA - Pauline CORNOU Service administratif & financier Leila SADNI

Studio Graphique

Cédric DUPONT - Francis NOIRHOMME

Direction

Imprimerie

Directeur Général & Directeur de la Publication Patrick ZIRAH

Graphic Service - Monaco

Journalistes

Maria BOLOGNA - Nelly NUSSBAUM

Diffusion en Kiosques

Administration

Sté. Presse Diffusion - Monaco

Dépôt légal à parution - Avril 2007 Monaco Imprese n° 1


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“Monaco Imprese”, la voix des entreprises italiennes Fernanda Casiraghi Présidente de l’AIIM

La Principauté de Monaco est assurément une réalité en plein développement et un carrefour géographique de diverses cultures avec 125 nationalités représentées sur un territoire de 2,5 km de longueur. Parmi celles-ci, l’italienne qui regroupe plus de 6000 résidents : ils représentent 20% de la population totale, sans compter les travailleurs frontaliers, au nombre d’environ 5000, qui rejoignent tous les jours les entreprises de Monaco. La communauté des italiens exerce en outre une grande influence sur l’économie monégasque : on estime qu’elle en contrôle environ 25% par les sociétés et entreprises  à  capitaux  majoritairement italiens. C’est pour apporter un service à cette communauté aussi importante que naît en Septembre 2003 l’AIIM, “L’association des Entrepreneurs Italiens a Montecarlo” :  une  association  dynamique  et en  constante  évolution,  composée d’entrepreneurs et de consultants qui ont démontré leur sérieux et qui sont en mesure de faire bénéficier ses adhérents de nombreux avantages et d’outils de qualité pour faciliter leurs rapports avec les organismes institutionnels monégasques. L’objectif de l’AIIM est de devenir le point de référence des très nombreuses petites  et  moyennes  entreprises  qui opèrent à Monaco, mais aussi de proposer un support opérationnel qualifié aux diverses  activités  commerciales  gérées par nos compatriotes. L’AIIM a également l’ambition de devenir un véritable trait d’union pour ces entrepreneurs étrangers qui recherchent des partenaires ou des opportunités pour s’installer avec succès en Principauté. Cette  année,  grâce  au  partenariat  mis en place avec Monaco Communication, nous  avons  décidé  d’offrir  un  service supplémentaire  à  nos  adhérents,  mais également à tous les opérateurs économiques, en créant la nouvelle revue trimestrielle “Monaco Imprese” qui, dans le respect de la dimension cosmopolite de Monaco, offrira aux lecteurs des articles rédigés en italien et en français. A travers ses communications et approfondissements, “Monaco Imprese” affrontera des secteurs spécifiques aux activités de l’Entrepreneur.

Fernanda Casiraghi - Présidente

Des  thèmes  intéressants  sont  actuellement  à  l’étude,  tels  que  le  shipping et  les  dynamiques  diverses  liées  à  la présence d’importantes sociétés d’armateurs à Monaco, mais seront également approfondis les services que les italiens offrent dans le secteur financier, dans les secteurs des assurances et du commerce. En  somme,  ce  sera  une  revue  qui,  de manière critique et formative, sera capable de susciter des réflexions et des approfondissements, en fournissant à tous un outil valable de confrontation. En conclusion, je souhaite que tant l’AIIM que “Monaco Imprese” puissent fournir ensemble ces informations qui sont apparues nécessaires au plus grand nombre et donner le juste soutien pour mieux s’intégrer et comprendre la réalité monégasque qui nous accueille de longue date.

L’AIIM e la sua Presidente, Donna Fernanda Casiraghi, presenta il trimestrale Monaco Imprese. Il  Principato  di  Monaco  :  sicuramente una realtà in pieno sviluppo e un crocevia geografico di diverse culture con ben 125 nazionalità rappresentate su una lunghezza di 2,5 km lineari. Tra queste piu’ di 6000 residenti sono italiani : rappresentano il 20% della popolazione totale, senza contare i cosiddetti frontalieri che, in un numero che si aggira intorno ai 5000 lavoratori, tutti i giorni raggiungono Montecarlo e le sue aziende. La comunità italiana ha inoltre un gran peso nell’economia monegasca: si stima infatti che sia controllata per il 25% da aziende ed imprese a capitale prevalentemente italiano.

Ed è proprio per dare un servizio a questa comunità così importante che nasce nel settembre 2003 l’AIIM, “L’Associazione degli Imprenditori Italiani del Principato di Monaco” : una associazione dinamica in evoluzione, costituita da imprenditori e consulenti di comprovata serietà, che sono in grado di offrire i propri associati numerosi vantaggi e validi strumenti di confronto  con  gli  organi  istituzionali monegaschi. L’obiettivo  dell’AIIM  è  di  diventare il punto di riferimento delle numerosissime piccole e medie imprese italiane che operano  a  Monaco  oltre  che  proporre un qualificato supporto operativo anche alle varie attività commerciali gestite dai connazionali. L’AIIM ha anche l’ambizione di voler diventare un vero trait-d’union per quegli imprenditori esteri che cerchino partners od occasioni per installarsi con successo a Monaco. Quest’anno, grazie al partenariato con la Monaco  Communication,  abbiamo  deciso di dare un ulteriore servizio ai nostri associati ma anche a tutti gli operatori economici  ideando  un  nuova  rivista trimestrale dalla pagina viva, “Monaco Imprese” che, nel rispetto della dimensione  cosmopolita  di  Monaco,  offrirà al lettore articoli redatti in italiano ed in francese. Attraverso i suoi servizi ed approfondimenti  “Monaco  Imprese”  affrontarà settori  specifici  alle  attività  imprenditoriali e già sono in preparazioni temi interessanti come lo shipping e le varie dinamiche legate alla presenza di grossi gruppi amatoriali a Monaco, così come verranno  approfonditi  i  servizi  che  da Monaco  gli  italiani  offrono  nel settore finanziario,  nelle  assicurazioni  e  nel commercio. Insomma arà una rivista che, in maniera critica e formativa, sarà capace di stimolare riflessioni e approfondimenti fornendo a tutti un valido strumento di confronto. Per  concludere  mi  auguro  che  sia l’AIIM che “Monaco Imprese” possano fornire insieme quelle informazioni che a molti è parsa una necessità e che diano il giusto supporto per meglio integrarsi e comprendere la realtà monegasca che da tempo ci ha accolto. Monaco Imprese n° 1


Mario Polverini, Ambassadeur d’Italie en Principauté de Monaco. Intervista di Maria Bologna

Excellence, les entreprises gérées ou créées par des entrepreneurs italiens sont nombreuses et diversifiées dans de nombreux secteurs : est-il possible d’évaluer l’incidence et le poids que les italiens représentent dans l’économie de la Principauté de Monaco ?

Nous  ne  disposons  pas  d'informations précises  sur  l’apport  que  la  présence italienne fournit à la Principauté ; tous s’accordent sur l’importance certaine  et  significative  qu’elle représente pour le développement économique,  mais  il  n’existe  pas de données statistiques. A ce propos nous élaborons un projet avec l’AIIM et avec le COM.IT.ES, actuellement  en  phase  d’étude,  qui pourrait  être  réalisé  par  le  biais d’une collaboration avec des étudiants  de  certaines  universités italiennes, dans les filières économiques et sociales, sous la forme de stages ou de thèses de licence “sponsorisées”.  Une  étude  socioéconomique  permettant  de  trouver les paramètres pour évaluer le poids économique de la présence italienne est susceptible de fournir des indications utiles pour mieux orienter l’activité institutionnelle de l’Ambassade, mais aussi les initiatives des associations italiennes qui opèrent en Principauté.

comporterait  une  perte  importante  de postes de travail qui affecterait lourdement les frontaliers italiens. L’expansion de ces entreprises ou dans certains cas, la délocalisation en Italie de leurs activités, à soutenir au moyen d’éventuelles incitations et autres facilités, outre à contribuer à la réalisation d’infrastructures logistiques, de production ou technologiques sur notre territoire, fournirait un soutien à l’occupation dans la zone du Ponant Ligure.

Monaco enregistre une densité de population élevée (16000 habitants au Km2). Cette situation empêche Mario Polverini, Ambassadeur d’Italie en Principauté de Monaco. l’installation de nouvelles Mario Polverini, Ambasciatore d’Italia nel Principato di Monaco. industries et obligera à Quels sont les outils que l’Etat brève échéance les entreprises Italien a prévu pour favoriser sur existantes à réaliser leur expansion le plan économique une synergie surtout à l’extérieur du territoire avec la Principauté de Monaco ? monégasque.Comment imaginezvous un tel développement ? Un  instrument  déjà  retenu,  qui  devra La future expansion, ou éventuelle délocalisation, à l’extérieur du territoire de la Principauté est une prospective nécessaire, non pas seulement en raison de la disponibilité limitée d’espaces ou pour des motifs d’incompatibilité environnementale, mais aussi en vue de la substitution des  implantations  industrielles  par  des entreprises technologiques, avec l’objectif de créer à Monaco, selon les souhaits du Prince Albert, un pôle scientifique international. L’expansion et/ou le transfert de telles entreprises vers d’autres pays

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représenter dans l’avenir un moyen permanent de dialogue et de consultation bilatérale,  est  l’institution  d’une  Commission  Mixte.  Sa  constitution  pourra être précédée de missions techniques des diverses administrations italiennes compétentes dans les différents secteurs qui auront été retenus dans le cadre de cette coopération bilatérale. Ceci permettra de procéder à l’organisation de tables rondes pour chacune des thématiques, avec le devoir de définir ainsi chacun des projets à soumettre à la Commision Mixte.

Quels sont les secteurs plus particulièrement concernés par ces collaborations bilatérales ?

Dans le cours des colloques que le Prince Albert II  a  eu  avec  le  Président  de  la République  et  avec  le  Président  du Conseil à l’occasion de sa visite en Italie au lendemain de son couronnement, ont été  évoqués  quelques-uns  des  secteurs prioritaires  sur  lesquels  la  coopération bilatérale doit être développée. En particulier, pour ce qui se rapporte au développement des infrastructures et à la modernisation des liens entre l’Italie et la Principauté, il a été fait référence  aux  transports  routiers, à la modernisation des lignes ferroviaires et également aux liaisons aériennes (hélicoptères); un autre secteur  évoqué  au  cours  de  ces colloques est celui de la recherche et de la coopération scientifique et, sur un plan plus large, de la coopération culturelle en général. Le sujet de l’implantation possible de structures  industrielles  monégasques en Italie a été évoqué, toujours au plan politique, mais en une autre occasion. La  tâche  de  l’Ambassade  et  de l’Administration  est  à  présent  de traduire  en  projets  opérationnels une telle impulsion des politiques.

Il y a donc, me semble-t-il, des actions qui sont engagées par l’Ambassade d’Italie à Monaco.

En  vue  de  développer  de  telles perspectives,  et  considérant  la nécessité d’une participation directe des responsables de la gestion du territoire,  l’Ambassade  a  proposé des rencontres entre les autorités de la Principauté et les administrateurs locaux des zones de proximité, en premier lieu la Ligurie et le Piémont, dans le cadre d’un projet de régionalisation de la coopération  italo-monégasque,  une  dimension qui apparaît par ailleurs cohérente avec l’extension de la Principauté et avec les intérêts prioritaires des régions limitrophes.

Est-ce dans ce cadre que s’inscrit la récente visite du Président de la Région de Ligurie Burlando ?

C'est  bien  dans  cette  perspective  que les rencontres entre les décideurs politiques -accompagnés  des  responsables techniques des divers secteurs examinés


- constituent un outil opérationnel important pour le démarrage de programmes concrets à réaliser au niveau local. En particulier, la décision de réunir des groupes de travail informels autour de thèmes spécifiques est une démarche susceptible de  produire  des  propositions  concrètes à soumettre à la Commission Mixte en cours de constitution. Celle-ci représentera pour l’avenir l’organisme institutionnel au sein duquel le développement de la coopération bilatérale entre les deux Pays sera examinée et décidée.

Vous remerciant de votre disponibilité, permettez-moi de vous poser une dernière question: quelle importance revêt en Principauté de Monaco une association d’entrepreneurs italiens telle que l’AIIM ?

L'Association des Entrepreneurs Italiens à Monaco représente la synthèse d’une réalité  particulièrement  visible  et  appréciée en Principauté, elle constitue un signe  important  d’affirmation  de  la présence  italienne  et  de  son  étroite intégration à la réalité productive, économique, financière et des entreprises du pays.

Mario Polverini, Ambasciatore d’Italia nel Principato di Monaco. Eccellenza, le aziende gestite o create da imprenditori italiani sono davvero molte e diversificate in tante settori: è possibile quantificare l’incidenza ed il peso economico che gli italiani hanno nell’economia del Principato di Monaco ?

Non abbiamo informazioni precise circa l’apporto che la presenza italiana fornisce al Principato ; tutti sono d’accordo che è di una certa importanza e di rilievo per  lo  sviluppo  economico  ma  non esistono  dati.  Su  questo  stiamo  avviando un progetto con l’AIIM e con il COM.IT.ES, attualmente in fase di studio, attuabile eventualmente anche attraverso la collaborazione di studenti di alcune università  italiane,  soprattutto  ad  indirizzo economico e sociale, sotto forma di stages o di tesi di laurea “sponsorizzate”. Uno studio socio-economico che permetta di trovare dei parametri che ci aiutino a valutare il peso economico della presenza italiana è suscettibile di fornire utili indicazioni per meglio indirizzare sia l’attività  istituzionale  dell’Ambasciata, sia le iniziative delle associazioni italiane che operano nel Principato.

Il Principato di Monaco ha una elevata densità abitativa (16000 abitanti Kmq) che, oltre ad impedire l’insediamento di nuove industrie, richiede in tempi ormai brevi che l’eventuale espansione di imprese esistenti avvenga soprattutto al di fuori del territorio di Monaco. Come può configurarsi un tale sviluppo ?

La futura espansione, o eventuale delocalizzazione, al di fuori del territorio del Principato  è  in  prospettiva  necessaria, non solo per la limitata disponibilità di spazi o per motivi d’incompatibilità ambientale, ma anche in vista della sostituzione di impianti industriali con imprese tecnologiche, con l’obiettivo di creare a Monaco, secondo gli auspici del Principe Alberto, un polo scientifico internazionale. L’espansione e/o il trasferimento di tali imprese in altri paesi comporterebbe una consistente perdita di posti di lavoro che si rifletterebbe pesantemente sui frontalieri italiani. L’espansione di tali imprese o in alcuni casi, la loro delocalizzazione in Italia di tali attivita’, da sostenere  eventualmente  con  incentivi ed agevolazioni, oltre a contribuire alla realizzazione di infrastrutture logistiche, produttive o tecnologiche sul nostro territorio, fornirebbe una possibile soluzione a tutela dei livelli occupazionali nell’area del Ponente Ligure.

Quali sono gli strumenti che lo Stato Italiano ha previsto per attivare sul piano economico una sinergia con il Principato di Monaco ?

Uno  strumento  già  individuato  e  che dovrà  in  prospettiva  rappresentare  un foro  permanente  di  dialogo  e  di  consultazione bilaterale è l’istituzione di una Commissione Mista. La sua costituzione potrà essere preceduta da alcune missioni tecniche  delle  diverse  amministrazioni italiane competenti per i diversi settori identificati  per  la  cooperazione  bilaterale. Ciò consentirà di procedere alla creazione di tavoli di lavoro per le singole tematiche, con il compito di definire quindi i singoli progetti da proporre alla Commissione Mista nei diversi settori di competenza.

Quali sono i settori maggiormente interessati da queste collaborazioni bilaterali ?

Nel  corso  dei  colloqui  del  Principe Alberto con il Presidente della Repubblica e con il Presidente del Consiglio in  occasione  della  sua  visita  in  Italia all’indomani  dell’incoronazione,  sono stati evocati alcuni settori prioritari su cui sviluppare la cooperazione bilaterale. In particolare per quanto si riferisce allo sviluppo  di  infrastrutture  e  ammodernamento dei collegamenti tra l’Italia ed

il Principato è stato fatto riferimento ai trasporti  stradali,  all’ammodernamento delle linee ferroviarie ed anche ai collegamenti aerei (elicotteri) ; un altro settore richiamato  nei  colloqui  è  quello  della ricerca e della cooperazione scientifica e, su un piano più ampio, della cooperazione culturale in generale. Il discorso della possibile localizzazione di strutture industriali monegasche in Italia è stato invece esaminato, sempre a livello politico, ma in diversa occasione. Compito dell’Ambasciata è dell’Amministrazione  è  ora  tradurre  in  progetti operativi tale impulso politico.

Ci sono quindi azioni che sono state avviate dall’Ambasciata d’Italia a Monaco immagino.

Allo scopo di sviluppare tali prospettive, ed in considerazione della necessità di una partecipazione diretta dei responsabili della gestione del territorio, l’Ambasciata ha proposto incontri tra le autorità del  Principato  ed  amministratori  locali delle aree di prossimità, in primo luogo della Liguria e del Piemonte, proprio in un  disegno  di  regionalizzazione  della cooperazione  italo-monegasca,  dimensione che appare peraltro coerente con la estensione del Principato e con gli interessi prevalenti delle regioni limitrofe.

E’ in questo quadro che la recente visita del Presidente della Regione Liguria Burlando si inserisce?

E’ proprio in questa prospettiva che gli incontri tra decisori politici - affiancati da i responsabili tecnici dei singoli settori esaminati - costituiscono un importante strumento operativo per l’avvio dei programmi concreti da realizzare a livello locale. In particolare, la decisione di procedere alla costituzione di gruppi informali di lavoro su temi specifici, è una modalità di procedere che potrà utilmente produrre delle proposte concrete da portare nella costituenda Commissione Mista che sarà in prospettiva la sede istituzionale in cui esaminare e decidere lo sviluppo della cooperazione bilaterale tra i due Paesi.

Nel ringraziarla della sua disponibilità le pongo ancora una ultima domanda: che importanza riveste nel Principato di Monaco una associazione d’imprenditori italiani a Monaco come l’AIIM ?

L’Associazione degli Imprenditori Italiani nel Principato di Monaco rappresenta la sintesi di una realtà particolarmente visibile ed apprezzata nel Principato e costituisce  un  importante  momento  di raccordo della presenza italiana e della sua  stretta  integrazione  con  la  realtà produttiva, imprenditoriale, economica e finanziaria del Paese.

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Association des Entrepreneurs Italiens de Monaco Bureau

• Fernanda Casiraghi - Présidente • Niccolò Caissotti di Chiusano

Vice Président • Fabrizio Carbone - Secrétaire Général • Carlo Brignone - Trésorier

Conseil d’Administration

• Riccardo Arvati - Architecte (Arc) • Lorena Baricalla - Chef d’Entreprise

Buts de l’Association • valoriser

la présence économique et culturelle italienne à Monaco auprès des autorités monégasques et italiennes ; • favoriser les échanges d’informations entre les entrepreneurs italiens et entre ces derniers et les pouvoirs publics des deux pays pour la promotion de leurs activités ; • développer les contacts et les relations d’affaires avec les entrepreneurs monégasques ; • organiser des manifestations et promouvoir des initiatives qui puissent garantir le développement des investissements italiens à Monaco. L’Association,  de  droit  monégasque,  a été créée conformément à la loi n.1072 du 27 Juin 1984 et à l’ordonnance n. 582 du 25 Septembre 1984.

Les Conventions Fédération  Patronale  :  l’AIIM  est membre correspondant. Des services de conseils et d’assistance en droit du travail et législation sociale, organisation de l’entreprise et formation professionnelle  pour  collaborateurs  et manager sont mis gratuitement à la disposition de tous les adhérents. Chambre  de  Développement  Economique : Par le biais de l’AIIM (adhérente à  la  CDE)  les  adhérents  peuvent  bénéficier d’informations commerciales et économiques  ciblées  ou  génériques  et avoir également la possibilité de participer à des évènements et des missions économiques programmées conjointement. Charges approuvées par l’assemblée du 14 mars 2007 pour la période triennale 2007-2010.

(Promo Art) • Paolo Braschi - Chef d’Entreprise (Moores Rowland) • Carlo Brignone - Président Délégué (Banque Monégasque de Gestion) • Niccolò Caissotti di Chiusano Chef d’Entreprise (Gémont) • Fabrizio Carbone - Conseiller Commercial (Profession Libérale) • Fernanda Casiraghi - Chef d’Entreprise (Engeco) • Michele Florentino - Chef d’Entreprise (Monte-Carlo Wine Festival) • José Giannotti - Assureur (Generali) • Mario Pellegrini - Chef d’Entreprise (Riviera Marine) • Edoardo Loewenthal - Administrateur Délégué (CMB) • Giuseppe Valenzano Menada Chef d’Entreprise (MV Shipping)

Président Honoraire

• S.E. Mario Polverini, Ambassadeur d’Italie à Monaco

Il semble parfois que l’histoire se répète. A l’origine de la création d’une association, il y a toujours une personne, animée de sentiments nobles, qui entraîne les autres autour de projets qui ont souvent marqué l’histoire. Dans le cas de la création de l’AIIM il ne nous est pas paru hasardeux d’établir la comparaison avec le “Club du Crocodile” où l’on rapporte que l’Europe a pris naissance sous la houlette du père du fédéralisme Altiero Spinelli, dont on commémore cette année le centenaire de la naissance. Spinelli avait coutume, en compagnie de quelques parlementaires, de se réunir dans un restaurant de Strasbourg à l’enseigne du “Crocodile”. Ces diverses rencontres furent à la base de la réforme institutionnelle de la CEE. De  même,  pour  les  idéaux  qui  ont motivé la création de l’AIIM il nous a

Membres Honoraires • Lia Riva Ferrarese • S.E. René Novella,

Secrétaire d’Etat de la Principauté de Monaco

Directeur Administratif : • Diego

Munafò

Assistant de Direction : • Elena

Biagini

Comment s’inscrire

Ceux  qui  souhaiteraient  s’inscrire  à l’association n’auront qu’à compléter le formulaire ci-annexé ou le télécharger sur le site www.aiim.asso.mc : la candidature sera soumise à l’approbation du Comité Directeur lors de sa prochaine réunion.

Les cotisations associatives pour l’année 2007 sont les suivantes :

• professions libérales 200,00 euros • entreprises individuelles et/ou sociétés de personnes - 350,00 euros • sociétés anonymes monégasques et sociétés à responsabilité limitée - 750,00 euros • membres correspondants 350,00 euros • membres bienfaiteurs (sans distinction de catégorie) à partir d’un minimum de 1500,00 euros

semblé  que  Mario  Piersigilli  alors Consul  Général  d’Italie  avait  joué  un rôle similaire, en étant le propulseur qui, au terme de longues réunions qui se tenaient dans un célèbre restaurant de Monte-Carlo, était parvenu à motiver un groupe d’entrepreneurs italiens à créer une association au service de ceux qui avaient investi, comme eux, leur futur à Monaco. C’est donc en Septembre 2003 que les signataires des statuts (Dott. Fabrizio Carbone, Dott. Carlo Brignone, Donna Fernanda  Casiraghi,  Cav.  Ferruccio Fiorucci), auxquels étaient réunis les membres fondateurs, parmi lesquels le très actif Niccolò Chiusano, furent à l’origine de “l’Association Des Entrepreneurs Italiens De La Principauté de Monaco”. L’AIIM était née. Monaco Imprese n° 1


Il  est  également  demandé  un  droit d’entrée de 250,00 euros pour les membres ordinaires et de 750,00 euros pour les  membres  bienfaiteurs.  Aucun  droit d’entrée  n’est  demandé  aux  membres correspondants.

Principaux rendez-vous 2006 :

Conférence “Certification de qualité : gérer le changement” (Hôtel Mirabeau). Conférencier : M. Migliorero - BICQ Monaco. •

•  Séminaire

Capitalia  “Nouveaux  produits financiers pour le développement” 15 mars (Hôtel Métropole) organisé en collaboration  avec  l’AIIM.  Conférencier : M. Gianfranco Imperatori. Rencontre avec l’IWBank “Le modèle IWBannk,  une  autre  façon  d’être  une banque” 16 mai (Hôtel Hermitage). Conférenciers  :  M.  Pasquale  Casale, Administrateur Délégué de la IWBank et M. Luca Stellato, responsable de l’enseignement et de la formation à IWBank •

• Rencontre avec la “CONFCOMMERCIO”

22 septembre (Hôtel Meridien). Conférencier  :  M.  Carlo  Sangalli, Président de la Confcommercio, Roma, Président  de  la  CCIAA  (Chambre  de commerce, d’industrie, de l’artisanat et de l’agriculture) de Milan, Président de l’Union  du  Commerce,  du  Tourisme, des  Services  et  des  Professions  de  la Province de Milan. • Mission Economique de la CDE à Turin

9-10 octobre. Dans le cadre des échanges  entre  la  Principauté  et  la  CCIAA

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de Turin, la CDE en collaboration avec l’AIIM a organisé une mission économique à Turin. A cette occasion, grâce au soutien de la “Soremartec Monaco”, il fût organisé à Alba la visite des établissements de la FERRERO. Pour la partie institutionnelle  l’Ambassadeur  Mario Polverini et le Maire de Monaco Georges Marsan  ont  accompagné  la  délégation des entrepreneurs italiens à Turin. • “Do

It In Monaco” 27-28 octobre 2007 (Auditorium Rainier III) Participation en collaboration avec l’AMI et le COM. IT.ES à la 1° édition de “Do it in Monaco”, Salon des investisseurs organisé par la JCEM de Monaco.

L’actualité et les prochains rendez-vous

•  14  mars  2007,  à  l’hôtel  “Meridien Beach  Plaza”,  Assemblée  Générale  de l’Association des Entrepreneurs Italiens de la Principauté de Monaco, suivie d’un Diner-débat sur le thème “Entreprises familiales, histoire et futur”. Le débat sera animé par le Professeur Corbetta  -  Pro  Rettore  Area  Graduate Università Bocconi et membre du Comité de Direction de l’université Bocconi - et par le Professeur Paolo Morosetti, enseignant Area Strategia SDA Bocconi et Président de la AIdAF •  14

avril  2007  La  province  de  Prato rencontre  la  Principauté  de  Monaco. Journée  consacrée  à  la  culture  et  aux domaines  d’excellence  de  la  zone  de Prato. Pour toutes informations contacter notre secrétariat.

En cours de programmation : •  Conférence

CDE/AIIM  “Les  normes du Développement Durable”, prévue en Octobre, avec la collaboration de BICQ Monaco, APAVE Monaco, SOCOTEC Monaco, Bureau Véritas • Collaboration

avec la CDE/Chambre de Commerce de Turin : organisation de la mission  économique  des  entrepreneurs piémontais en Principauté.

Associazione Imprenditori Italiani a Montecarlo Scopo dell’Associazione :

• valorizzare la presenza economica e culturale italiana a Monaco presso le autorità monegasche ed italiane ; • favorire gli scambi di informazioni tra imprenditori italiani e tra quest’ultimi e le autorità pubbliche dei due paesi per la promozione delle loro attività ; • sviluppare i contatti e le relazioni di affari con gli imprenditori monegaschi; • promuovere ed organizzare manifesta zioni ed iniziative che possano garanti re lo sviluppo degli investimenti italiani a Monaco.

L’Associazione, di diritto monegasco, è stata creata in base alla legge n.1072 del 27 Giugno 1984 e dall’ordinanza n. 582 del 25 Settembre 1984.

Da sinistra a destra : De Gauche à droite : Niccolò Caissotti di Chiusano, Alfonso Sisti, Prof. Corbetta, Diego Munafò


• Fabrizio Carbone - Libero professionista (Commercialista) • Fernanda Casiraghi - Imprenditore (Engeco) Michele Florentino- Imprenditore (Monte-Carlo Wine Festival) • José Giannotti - Assicuratore (Generali) • Mario Pellegrini- Imprenditore (Riviera Marine) • Edoardo Loewenthal - Manager (Compagnie Monégasque de Banque) • Giuseppe Valenzano Menada Imprenditore (MV Shipping)

Presidente Onorario • S.E.

Mario Polverini, Ambasciatore d’Italia in Monaco

Soci Onorari

• Lia Riva Ferrarese • S.E. Réné Novella,

Segretario di Stato del Principato di Monaco

Direttore Amministrativo : • Diego

Munafò

Assistente di direzione : • Elena Prof. Morosetti

Le Convenzioni Fédération  Patronale  :  l’AIIM  è  socio corrispondente. Per tutti gli associati sono disponibili servizi gratuiti di consulenza e assistenza in diritto del lavoro e legislazione sociale, organizzazione aziendale e formazione professionale per dipendenti e manager. Chambre  de  Développement  Economique : attraverso l’AIIM (associata CDE) possono  essere  offerte  agli  associati informazioni commerciali ed economiche mirate o generali nonché la possibilità di partecipare ad eventi e missioni economiche programmate congiuntamente. Cariche  approvate  dall’assemblea  del 14 marzo 2007 per il triennio 2007-2010.

Consiglio Direttivo

• Fernanda Casiraghi - Presidente • Niccolò Caissotti di Chiusano

Vice Presidente • Fabrizio Carbone - Segretario Generale • Carlo Brignone - Tesoriere

Consiglio di Amministrazione

• Riccardo Arvati - Architetto (Arc) • Lorena Baricalla - Imprenditrice

(Promo Art) • Paolo Braschi - Imprenditore (Moores Rowland) • Carlo Brignone - Manager (Banque Monégasque de Gestion) • Niccolò Caissotti di Chiusano Imprenditore (Gémont)

Biagini

Come iscriversi

Coloro che siano intenzionati ad iscriversi all’associazione non dovranno far altro che compilare il modulo qui riportato o scaricarlo  dal  sito  www.aiim.asso.mc  : la candidatura sarà sottoposta all’approvazione del Direttivo nella prima seduta utile.

Le quote associative per l’anno 2007 sono le seguenti :

• liberi professionisti Euro 200,00. • ditte individuali e/o società di persone Euro 350,00.

A volte sembra che la storia si ripeta. Quando  nascono  le  associazioni  c’è sempre una persona che, mossa da nobili sentimenti, coinvolge gli altri in progetti che spesso hanno segnato la storia. Nel caso della nascita dell’AIIM ci è sembrato non azzardato il paragone al  ‘Club  del  Coccodrillo’  fondato  dal padre del federalismo Altiero Spinelli, di cui ricorre quest’anno il centenario della nascita. Spinelli soleva ritrovarsi, inizialmente  con  pochi  parlamentari, all’interno di un ristorante a Strasburgo dal simpatico nome ‘Coccodrillo’, e il frutto dei vari incontri furono le basi della riforma istituzionale della CEE. Così dicevamo, per gli alti ideali da cui è stato spinta la creazione dell’AIIM ci è sembrato di vedere nella figura dell’al-

• società anonime monegasche e società a responsabilità limitata Euro 750,00 • soci corrispondenti - Euro 350,00 • soci benemeriti (senza distinzioni di categoria) da un minimo di Euro 1500,00

E’ inoltre prevista una quota d’ingresso di Euro 250,00 per i soci ordinari e di Euro 750,00 per i soci benemeriti. Non è invece prevista la quota d’ingresso per i soci corrispondenti.

Principali eventi 2006 • Conferenza

“Qualità organizzazione : gestire il cambiamento 31 Gennaio (Hotel Mirabeau) Relatore : Ing. Migliorero titolare della BICQ Monaco Convegno Capitalia “Nuovi prodotti finanziari per lo sviluppo” 15 marzo (Hotel Métropole) realizzato in collaborazione con l’AIIM. Relatore : Dott. Gianfranco Imperatori •

•  Incontro

con  l’IWBank  “Il  modello IWBannk, un altro modo di essere banca” 16 maggio (Hotel Hermitage). Relatori : Dott. Pasquale Casale, Amministratore Delegato della IBank ed il Dott. Luca Stellato, responsabile dell’Education & Training dell’IWBank • Incontro

con CONFCOMMERCIO 22 settembre (hotel Meridien). Relatore : Dott. Carlo Sangalli, Presidente della Confcommercio, Roma, Presidente della CCIAA (Camera di commercio industria artigianato e agricoltura) Milano, Presidente dell’Unione del Commercio del Turismo dei Servizi e delle Professioni della Provincia di Milano. •   Missione  economica  della  CDE  a Torino 9-10 ottobre. lora  Console  Generale  d’Italia  Mario Piersigilli il motore propulsore che, attraverso lunghe riunioni che avvenivano al tavolo di un noto ristorante di MonteCarlo, ha motivato un gruppo attivo di imprenditori italiani a creare una associazione dedicata a chi, come loro, avevano investito a Monaco il loro futuro. E’ dunque nel settembre 2003 che i firmatari dello statuto (Dott. Carlo Brignone, Dott. Fabrizio Carbone, Donna Fernanda  Casiraghi,  Cav.  Ferruccio Fiorucci),  insieme  ai  cosiddetti  soci fondatori, tra cui l’attivissimo Niccolò Chiusano, diedero origine alla “Associazione Degli Imprenditori Italiani Del Principato Di Monaco”, L’AIIM appunto. Monaco Imprese n° 1

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Nell’ambito dell’interscambio tra il Principato e la CCIAA di Torino la CDE in collaborazione con AIIM ha organizzato una missione economica a Torino. Inoltre in quell’occasione, grazie al sostegno di SOREMARTEC MONACO, è stata organizzata ad Alba la visita degli stabilimenti della FERRERO. Per la parte Istituzionale l’Ambasciatore Mario Polverini ed il Sindaco di Monaco Georges Marsan hanno accompagnato la delegazione degli imprenditori italiani a Torino. • “Do

It In Monaco” 27-28 ottobre (Auditorium Rainier III) Partecipazione congiunta con AMI e Com.it.es alla I edizione del “Do it in Monaco”, Salone degli investitori, organizzato dalla JCEM Monaco.

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Le news e prossimi appuntamenti

• 14 marzo 2007,presso l’hotel “Meridien

Beach Plaza”, riunione dell’Assemblea dell’Associazione degli Imprenditori Italiani del Principato di Monaco, seguita da una Cena Dibattito sul tema ‘Aziende Familiari storia e futuro’. Ad  animare  l’esposizione  il  Professor  Corbetta - Pro Rettore Area Graduate  Università  Bocconi  e  membro  del Comitato Rettorale dell’università della Bocconi  ed  il  prof.  Paolo  Morosetti, docente Area Strategia SDA Bocconi e Presidente della AIdAF

territorio pratese. Per tutte le informazioni contattare la nostra segreteria.

In programmazione

Conferenza CDE/AIIM “Les normes du Développement Durable”, prevista in ottobre, con la collaborazione di BICQ Monaco,  APAVE  Monaco,  SOCOTEC Monaco, Bureau Véritas. •

Collaborazione con la CDE/Camera di Commercio di Torino : l’organizzazione della missione economica degli imprenditori piemontesi nel Principato. •

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aprile 2007 La Provincia di Prato incontra il Principato di Monaco, giornata dedicata alla cultura e alle eccellenze del

Da sinistra a destra : De Gauche à droite : Fernanda Casiraghi, Fabrizio Carbone, Niccolò Caissotti di Chiusano


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BATI 2000 Constructeurs à Monaco depuis 1948. Qu’ est BATI 2000 ?

intervient également sur la restructuration d’appartements de luxe comme ceux de la résidence Silvacante à Cap d’Ail, actuellement en cours de rénovation. Bati 2000 œuvre également à la construction de neuf villas de luxe à Saint Jean Cap Ferrat et démarre les travaux d’extension de l’Ecole des Mines de Paris à Sophia Antipolis.

Bati 2000 est la filiale monégasque du Groupe Eiffage, le sixième plus important  groupe  européen  de  construction et de promotion immobilière. C’est en 2006 que Bati 2000 a rejoint la direction régionale  d’Eiffage  Construction  Côte d’Azur.

Sa Structure et son activité.

Bati 2000 et l’environnement.

Bati 2000 est également soucieuse de ses implications  environnementales  et  fait évoluer ses procédures pour acquérir d’ici la fin de l’année 2007 la triple certification ISO 9001, ISO 14000 et OSHAS.

Les projets.

A ce jour, Bati 2000 vient de livrer la restructuration du “Baretto” et de “l’Orange Verte”, deux des restaurants du Monte Carlo Bay, le dernier né de la SBM, et

© Photo : D.R. BATI 2000s

Forte de 90 salariés, ayant réalisé un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros en 2006, la SAM Bati 2000 est un acteur majeur de la construction en Principauté et dans sa zone d’influence. Cette entreprise au savoir-faire et à la compétence reconnus  par  la  profession,  intervient désormais sur des projets de grande ampleur sans que l’esprit de l’entreprise et le fort attachement à la Principauté n’en soient pour autant modifiés. Eiffage Construction Côte d’Azur disposait déjà de références prestigieuses en Principauté: Le Florestan, Le Gildo Pastor Center et le Monte Carlo Bay.

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BATI 2000 Costruttori a Monaco dal 1948 Cos’è BATI 2000 ?

Bati  2000  è  la  filiale  monegasca  del gruppo Eiffage, il sesto maggior gruppo europeo  di  costrizione  e  di  promozione immobiliare. Nel 2006 Bati 2000 ha raggruppato anche la direzione regionale Eiffage Construction Côte d’Azur.

La sua struttura e attività

© Photo : D.R. BATI 2000s

Con 90 dipendenti e un fatturato di 13 milioni di Euro nel 2006, la Bati 2000 Sam rappresenta uno degli attori maggiori nella costruzione in Principato di Monaco e nelle zone vicine. Questa impresa ha le

capacità  e  le  competenze  riconosciute, interviene su grandi progetti nello spirito dell’azienda e con tutto il sua dedizione al Principato. Eiffage Construction Côte d’Azur dispone già di referenza prestigiose in Principato come gli immobili Le Florestan, il ‘Gildo Pastor Center’ e il ‘Monte Carlo Bay’.

Bati 2000 e l’ambiente

Attenta al rispetto dell’ambiente la Bati 2000 entro l’anno 2007 si doterà di procedure conformi alle triple certificazioni ISO 9001, ISO 14000 et OSHAS.

I progetti

Attualmente Bati 2000 sta ristrutturando due locali il “Baretto” e “l’Orange Verte”, ristoranti di ultima generazioni commissionato dalla SBM nel Monte Carlo Bay così come sta partecipando ai lavori di ristrutturazione di alcuni appartamenti alla residenza Silvacante à Cap d’Ail. Bati 2000 è impegnata nella costruzione di alcune ville di categoria lusso a Saint Jean  Cap  Ferrat  e  partecipa  ai  lavori d’ampliamento de l’Ecole des Mines de Paris à Sophia Antipolis.

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Il existe à Monte-Carlo plusieurs Associations italiennes. Voyons lesquelles et quels sont leurs domaines d’intérêt.

Monaco-Italie

L’Association  Monaco-Italie  a  été créée en septembre 2002  sous  le  Haut Patronage de S.A.S. le Prince Rainier et de Carlo Azeglio Ciampi, alors Président de la République Italienne, dans le but principal de contribuer au développement des relations entre les deux pays.

Nous présentons dans ce numéro

Actuellement, elle poursuit son activité sous l’égide de S.A.S. le Prince Albert II et continue de proposer avec succès ses initiatives dans différents domaines. Après avoir signé en décembre 2003 un accord avec la Direction de l’Education Nationale, l’association offre à des lycéens monégasques sélectionnés, l’opportunité de perfectionner leur connaissance de la langue italienne, en fréquentant des cours de langue et de littérature auprès de “l’Università per Stranieri di Perugia” ou bien en préparant un Master à “l’Université Bocconi” de Milan. L’association Monaco-Italie, connue aussi sous son sigle AMI, a promu l’organisation de nombreux évènements culturels et sportifs, bien souvent à but caritatif. Parmi ceux-là, nous rappellons notamment la Soirée de Gala du 14 Octobre 2006 à la Salle des Etoiles du Sporting MonteCarlo, qui a permis de récolter 45.000€ de dons au profit de la “Fondazione Veronesi”, du “Fondo per l’Ambiente Italiano (FAI)” et de l’association monégasque “Jeune J’écoute”, et la conférence que M.Giulio Andreotti a tenu le 26 Février dernier à l’Hôtel Hermitage, au cours de laquelle il a présenté un de ses derniers livres: “1953 - fu legge truffa?”

Italie, la Società Dante Alighieri e

L’Association Monaco-Italie a par ailleurs signé, en Janvier 2007, une convention de partenariat avec l’Ambassade d’Italie à Monaco afin de réaliser pleinement ses activités. Celles-ci consistent notamment en l’organisation de conférences et présentations culturelles, de projections de films et documentaires, de présentations de spécialités gastronomiques italiennes et monégasques, ainsi que de dîners-débats en présence de personnalités internationales. MONACO-ITALIE “Le Victoria”, 13, Bd. Princesse Charlotte MC 98000 MONACO Tél. : +337.97.77.85.85 / Fax : +377.97.77.58.99 www.monacoitalie.it 16

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trois  parmi  les  associations actives en Principauté qui visent à   p r o m o u v o i r,   g r â c e   à   d e s conférences et à différentes autres initiatives,  la  culture  et  l’image de l’Italie : l’Association Monacol’Accademia Italiana della Cucina.

La Società Dante Alighieri

La  Società  Dante Alighieri  naît  en 1899 dans le but de s a u v e g a r d e r,   d é fendre  la  langue, la  culture  italienne  dans  le  monde, de perpétuer les solides liens culturels, spirituels entre les Italiens à l’étranger, leur mère patrie. Ses fondateurs, dédièrent l’Association à Dante Alighieri afin de souligner que c’est grâce au grand poète que l’unité linguistique de la Nation italienne, intervenue sur le plan politique seulement six siècles après, s’était accomplie. Sous la houlette de son deuxième Président, M. Pasquale Villari,  (1896-1901),  le  Comité  pour l’étranger de la “Dante” fit son entrée à Monaco en 1899. Depuis ce moment, la “Dante Alighieri” a assuré la promotion de livres et de publications, a organisé des cycles de conférences, des voyages culturels et des manifestations artistiques.

L’ Accademia Italiana della Cucina.

Entretien  avec  M. Federico  Wiemer, résident  à  Monaco depuis  1980,  chef d’entreprise à la retraite  et,  depuis  juin  2006,  chef  de délégation du siège à Monaco de l’Académie Italienne de la Cuisine. Qu’est-ce l’Accademia Italiana della Cucina ? • C'est une Institution Culturelle de la République  Italienne  qui  est  présente à Monaco depuis une dizaine d’années avec plus de 40 associés; on en dénombre environ 6500 dans le monde entier. Le but principal de l’Association est de sauvegarder la culture et la civilisation italiennes des arts de la table, de faciliter et promouvoir leur connaissance en Italie et à l’étranger, en soulignant le rôle de la tradition en tant que facteur dynamisant. Que proposez-vous à vos associés? • Outre la publication de livres et d'une revue  mensuelle,  nous  organisons  des “Dîners Oecuméniques à Thème” (selon notre appellation), dont les dates sont les mêmes pour tous les Pays du monde. Ces dîners sont ouverts au public et de nombreuses personnalités y participent souvent avec enthousiasme. Le prochain rendez-vous est fixé pour le 17 octobre. Il sera consacré aux ‘Produits du potager’ avec une attention particulière pour les produits bio.

Elle a notamment reçu il y a quelques semaines  le  Ministre  Pandolfi,  qui  a présenté  un  exposé  sur  les  “B.R.I.C”. Le Prof. Antonio Marzano, Président du CNEL, ancien Président de la Commission Bicamérale pour la réforme du bilan de l’Etat, Président de la VI Commission des Finances à la Chambre des Députés et Ministre des Activités Productives de 2001 à 2005, est aussi intervenu le 15 mars dernier, proposant le thème : “Europe: rêveurs ? Non, somnambules.”

D’autres initiatives? • Pour la deuxième année consécutives, en considération du succès obtenu par la première édition, nous avons décidé d’attribuer, en collaboration avec le COM. IT.ES, une bourse consistant en un voyage oeno-gastronomique dans la région d’Alba, en province de Cuneo, destinée au meilleur groupe d’étudiants du Lycée Hôtelier de Monaco qui se seront illustrés dans la préparation de plats typiquement italiens. Ce prix, dont la remise est prévue au cours du mois d’avril, constitue sans doute un moyen efficace pour inciter les étudiants à mieux connaître notre tradition culinaire et la culture italienne à laquelle elle se rattache.

SOCIETA’ DANTE ALIGHIERI Bd. de Suisse, 20 MC 98000 Monaco, Tél. +377 97 70 89 4

ACCADEMIA ITALIANA DELLA CUCINA, M. Wiemer, Chateau Perigord 2, MC 98000 Monaco. Tél.: +377 93 25 54 36


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La Monaco-Italie L’ a s s o c i a z i o n e Monaco-Italie è un centro di aggregazione  che  contribuisce  allo  sviluppo  delle  relazioni fra i due Paesi, venne creata nel settembre 2002 sotto l’Alto Patrocinio del Principe Rainier III e dell’allora Presidente della Repubblica Italiana Carlo  Azeglio  Ciampi.  Attualmente l’AMI prosegue la sua attività sotto l’egida del Principe Albert II continuando a proporre con successo varie iniziative. Dal 2003 la Monaco Italie, siglando un accordo con la Direzione dell’Educazione Nazionale di Monaco, eroga delle borse di studio a favore di selezionati studenti monegaschi del liceo per perfezionare la conoscenza della lingua italiana attraverso la frequentazione di corsi di lingua e letteratura italiana tenuti in particolare presso l’Università per Stranieri di Perugina o attraverso dei Master tenuti all’ Università Bocconi di Milano. La Monaco Italia, nota anche come AMI, ha organizzato numerosi eventi culturali e sportivi, alcuni dei quali con finalità benefiche. Tra questi da ricordare  quello  svoltosi  lo  scorso 14 ottobre presso la Salle des Etoiles dello Sporting d’été di Monte-Carlo ove, nel corso della Soirée di Gala, sono stati raccolti ben 45.000€ versati a favore della “Fondazione Veronesi”, del “Fondo per l’Ambiente Italiano (FAI)”  e  dell’Associazione Monegasca  “Jeune  J’écoute”  e  la conferenza di Giulio Andreotti che si è tenuta lo scorso 26 febbraio all’Hotel Hermitage ove ha presentato una delle sue ultime pubblicazioni “1953 - fu legge truffa ?” Inoltre l’AMI ha recentemente siglato un partenariato con l’Ambasciata Italiana a Monaco alfine di poter pienamente  svolgere  le  sue  attività che sono soprattutto presentazioni di particolarità  gastronomiche  italiane e monegasche, conferenze e presentazioni culturali, proiezione di film e documentari e cene dibattiti con personalità internazionali. MONACO-ITALIE “Le Victoria”, 13, Bd. Princesse Charlotte MC 98000 MONACO Tél : +337.97.77.85.85 / Fax : +377.97.77.58.99 www.monacoitalie.it 18

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Diverse sono le Associazioni Italiane a Montecarlo. Vediamo quali sono e di cosa trattano.

In  questo  numero  presentiamo tre  tra  le  associazioni  attive  in Principato di Monaco che promuovono attraverso conferenze e varie iniziative  la  cultura  e  l’immagine dell’Italia : l’Associazione MonacoItalie, la Società Dante Alighieri e l’Accademia Italiana della Cucina.

La Società Dante Alighieri La Società Dante Alighieri nasce nel 1899 con il compito di tutelare e diffondere la lingua e la cultura italiane nel mondo e di mantenere vivi e saldi i legami culturali e spirituali tra i connazionali all’estero e la madre patria. I fondatori intitolarono l’Associazione a Dante Alighieri per confermare che in quel nome si era compiuta l’unità linguistica della Nazione, riconosciuta poi politicamente sei secoli dopo. Sotto la guida del secondo Presidente, Pasquale Villari, (1896-1901), il Comitato estero della “Dante” giunse a Montecarlo nel 1899. Da allora la “Dante Alighieri” ha promosso libri e pubblicazioni, organizzato cicli di conferenze, escursioni culturali e manifestazioni artistiche e musicali. In particolare recentemente è stato invitato il ministro Pandolfi che ha parlato dei B.R.I.C. mentre il Prof. Antonio Marzano Presidente CNEL, ex Presidente della Commissione Bicamerale per la riforma del bilancio dello Stato e Presidente della VI  Commissione Finanze della Camera dei Deputati. Ministro delle Attività produttive dal 2001-2005 è intervenuto lo scorso 15 marzo affrontando il tema : Europa: sognatori, no sonnambuli. SOCIETA’ DANTE ALIGHIERI Bd. de Suisse, 20 MC 98000 Principato di Monaco, Tél. : +377 97 70 89 4

L’ Accademia Italiana della Cucina. Parliamo con Federico Wiemer, residente a Monaco dal 1980, Imprenditore ora in pensione e, dal giugno 2006, capo delegazione della sede di Montecarlo dell’Accademia Italiana della Cucina. Che cos’è l’Accademia Italiana della Cucina ? • E’ una Istituzione Culturale della Repubblica Italiana che da circa 10 anni è presente a Montecarlo con piu’ di 40 associati e circa 6500 in tutto il Mondo Lo scopo principale dell’Accademia è quello di salvaguardare la cultura e la civiltà della tavola italiana, promuoverne e favorirne la conoscenza sia in Italia e che all’estero, sottolineando la forza della tradizione intesa come elemento dinamico. Che cosa proponete ai vostri associati ? • Oltre ad un certo numero di libri ed una rivista mensile, organizziamo le  cosidette  “Cene  Ecumeniche  a Tema”, le cui date che coincidono per tutte le sedi del mondo,sono aperte al pubblico e generalmente vi partecipano con entusiasmo diverse personalità. La prossima cena è prevista il 17 ottobre e sarà dedicata ai ‘Prodotti dell’orto’ con particolare attenzione al biologico. E altre iniziative ? •  Per  il  secondo  anno  consecutivo, visto il riscontro avuto con la prima edizione, abbiamo deciso di erogare, in collaborazione con il COM.IT.ES, una borsa di studio consistente in un viaggio  enogastronomico  nell’albese (detto per la zona geografica di Alba(CN) ndr) e destinata al miglior gruppo di studenti del Lycée Hôtelier dì Monaco che si distingueranno nella preparazione di piatti tipicamente italiani. La premiazione, prevista nel mese di aprile, rappresenta senza dubbio un buon sistema per spingere gli studenti a conoscere le tradizioni dei nostri piatti e la cultura italiana a cui fanno riferimento. ACCADEMIA ITALIANA DELLA CUCINA, Signor Wiemer, Chateau Perigord 2, MC 98000 Principato di Monaco, Tél. : +377 93 25 54 36


Wall Street Institute Une obligation de résultats :

Wall Street Institute

Wall  Street  Institute  l’a  bien compris  :  Avec  son  taux  de réussite de 97%. Wall  Street  Institute  garantit par contrat les résultats de ses stagiaires : soit ils réussissent, soit ils sont remboursés. La seule condition est que le stagiaire suive le rythme minimum  convenu  en  début  de formation. Sa  méthode  originale  a  été conçue pour des personnes qui travaillent,  disposant  de  peu de temps libre et très exigeants sur les résultats. Alliant rigueur, flexibilité et un suivi pédagogique hors pair, elle vise à vous faire apprendre l’anglais comme vous  avez  appris  votre  langue maternelle, c’est à dire de manière naturelle et définitive… Deux tests préalables permettent de valider le niveau. Il en existe 17, chacun variant entre 36 et 40 heures. Pour  les  entreprises :  Après une  évaluation  des  besoins, nous  proposons  la  prise  en charges  de  l’intégralité  de  la gestion  des  espaces  langues de  5  à  2000  personnes  dans l’entreprise. Langues Du Monde, Langues du Monde propose des formations  linguistiques,  prodiguées par des professeurs de langue maternelle, qui s’adressent à tous : aux enfants (dans le  cadre  d’un  club  enfants), aux  adolescents  et  étudiants (dans  des  groupes  de soutien scolaires). De l’initiation à la langue Business, Langues du Monde offre des formules individuelles ou en mini groupe dans toutes les langues Européennes  et/ou  Langues  dites “Rares”, telles que le Russe, le Chinois ou le Japonais… Langue  du  Monde  propose également des formations bureautiques prodiguées par des ingénieurs  rendant  désormais l’informatique  et  l’internet accésible à tous.

Obbligo di risultato : Per Wall Street Institute il concetto é ben chiaro : il tasso di riuscita é del 97%. Wall Street Institute garantisce tramite  contratto  il  risultato dei suoi studenti. In caso contrario saranno rimborsati. Unica  condizione  é  che  lo studente  rispetti  il  ritmo  di frequenza negoziato all’inizio della formazione. Il suo metodo originale é stato concepito  per  persone  attive che dispongono di poco tempo libero  e  con  importanti  esigenze di risultato. Con rigore , flessibilità  ed  eccellente  seguito  pedagogico  vi  porterà ad  apprendere  l’inglese  nello stesso modo con il quale avete  appreso  la  vosta  lingua  madre.  In  modo  naturale e definitivo…. Due test sono previsti per valutare il livello di partenza. In tutto vi sono 17 livelli che variano dalle 36 alle 40 ore. Per le imprese : dopo aver valutato le esigenze ci faremo carico della totale gestione della formazione linguistica da 5 a 2000 persone in azienda. Langues Du Monde, Langues  du  Monde  propone delle  formazioni  linguistiche, svolte  da  professori  madrelingua, che si rivolgono : ai bambini (nel club bimbi), ad adolescenti e studenti ( individualmente o in gruppo) e agli adulti e le imprese (in gruppi di lavoro sulle tecniche di comunicazione con linguaggio tecnico professionale). Dai primi passi al business, Langues du Monde propone soluzioni individuali o in mini gruppi per tutte le lingue europee et le piu’ “rare” come il russo, il cinese o il giapponese… langues du monde vi propone anche delle formazioni office realizzate da ingenieri in grado di rendere accessibile a tutti l’informatica e internet.

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Le COM.IT.ES Comité des Italiens résidents à l’Etranger.

Organismes  de  droit  public,  les Com.It.Es, “Comitati degli Italiani residenti all’estero”, ont été institués en 1985. Ce sont les organismes représentatifs de la collectivité italienne qui réside en dehors du territoire national. Les membres du COMITES sont élus directement par les Italiens résidant à l’étranger. Ils opèrent auprès de chaque circonscription consulaire où résident au moins 3.000  ressortissants  italiens, ou  bien  auprès  de  l’Ambassade dans les Pays où il n’existe pas de consulats.

• Organes et membres

Les organes du COMITES sont l’Assemblée Plénière, qui doit se réunir au moins une fois tous les quatre mois, et l’Exécutif (composé d’un nombre de membres non supérieur au quart des membres du Comité). A Monaco, l’Exécutif du Com.It.Es, élu en  2004,  en  poste  jusqu’à  2009  se compose de : Président : Niccolò Caissotti di Chiusano Vice-Président : Fabrizio Carbone Sécretaire : Federico Limiti Trésorier : Giuseppe Spinetta Le  Comites  de  Monaco  joue  un  rôle important  au  sein  de  la  vie sociale et culturelle de la communauté, en collaboration avec l’autorité consulaire, les organismes, les associations et les comités qui opèrent dans la circonscription. Quatre Commissions de Travail ont été nommées et affectées chacune à un secteur de compétence: affaires sociales, culture et sport, activités économiques, événementiel. Les membres élus, obligatoirement de nationalité italienne, sont au nombre de  12  pour  les  Communautés  jusqu’à 100.000 ressortissants et tous les membres du COMITES restent en poste pour 5 ans et sont rééligibles.

• Tâches et Fonctions

Avant tout le COMITES, en collaboration avec l’autorité consulaire et les organismes, associations et comités agissant dans la circonscription, se fait promoteur 20

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d’initiatives adaptées dans les domaines liées à la vie sociale et culturelle, à l’assistance sociale et scolaire, à la formation professionnelle, aux activités récréatives, sport  et  loisirs  de  la  communauté  italienne résidente dans la circonscription. Il exprime aussi ses avis, propositions et suggestions à propos des activités entreprises par l’autorité consulaire en faveur de la communauté. Le COMITES a une fonction consultative qui se concrétise dans la formulation d’avis motivés et obligatoires sur les demandes d’allocation formulées par les associations italiennes d’assistance qui opèrent dans la circonscription consulaire. Le  COMITES  doit  constamment  coopérer avec l’autorité consulaire pour la sauvegarde des droits et des intérêts des citoyens  émigrés,  dans  le  respect  des normes prévues par la législation locale et des normes du droit international et communautaire. Le comité est tenu aussi de signaler à l’autorité consulaire les éventuelles  violations  des  Conventions et des normes internationales concernant les travailleurs italiens. Pour  l’accomplissement  de  ses  tâches, le  COMITES,  qui  peut  se  doter  d’un règlement  interne  autonome,  pourvoit directement  aux  dépenses  nécessaires pour ses activités, grâce aussi aux contributions annuelles allouées à ces fins par

le Ministère des Affaires Etrangères. Le travail accompli par les membres dans le cadre du COMITES ne donne droit à aucune rémunération. Le remboursement des frais de voyage est cependant accordé dans les cas prévus par la circulaire ministérielle n. 4 - lettre D-8 du 14.3.1988. Un projet de loi est actuellement en cours d’examen  au  Parlement  pour  mieux définir  les  tâches  et  les  fonctions  des Comites,  qualifiés  comme  “organismes de représentation démocratique des Italiens dans leurs rapports avec les Représentations diplomatiques et consulaires qui, en accord avec ces dernières, peuvent établir des relations avec les Autorités et les Institutions locales, pour toutes les questions qui n’ont pas trait aux relations entre les Etats”.

Il COM.IT.ES Comitato degli Italiani residenti all’estero. • Organi e membri

Organi del COMITES sono l’Assemblea Plenaria,  che  deve  riunirsi  almeno  una volta ogni quattro mesi, e l’Esecutivo (formato da un numero di membri non superiore ad un quarto dei suoi componenti).


Enti di diritto pubblico i Com. It.Es, Comitato degli Italiani residenti all’estero, sono stati istituiti nel 1985 e sono gli Organi rappresentativi della collettività italiana che risiede al di fuori del Paese. I membri del COMITES sono eletti direttamente dagli italiani residenti all’estero ed operano presso ciascuna circoscrizione consolare ove risiedono almeno 3.000 cittadini italiani, ovvero presso la Rappresentanza diplomatica se nel Paese non vi sono Uffici consolari. A Monaco l’Esecutivo del Com.It.Es eletto nel 2004 ed in carica fino al 2009 è così composto: Presidente : Niccolò Caissotti di Chiusano Vice Presidente : Fabrizio Carbone Segretario : Federico Limiti Tesoriere : Giuseppe Spinetta Il Comites di Monaco svolge un ruolo importante nell’ambito della vita sociale e  culturale  della  comunità,  in  collaborazione con l’Autorità consolare, enti, associazioni e comitati operanti nell’ambito  della  circoscrizione.  Sono  state

inoltre, nominate apposite Commissioni di Lavoro, che, nel caso specifico, sono suddivise in quattro ambiti e cioè: affari sociali, cultura e sport, attività economiche, eventi. I membri eletti, che devono avere cittadinananza italiana, sono 12 per le Comunità fino a 100.000 connazionali e tutti i membri del COMITES restano in carica per 5 anni e sono rieleggibili.

• Compiti e Funzioni

In primo luogo il COMITES, in collaborazione con l’autorità consolare ed Enti, Associazioni  e  comitati  operanti  nella circoscrizione, promuove idonee iniziative nelle materie attinenti alla vita sociale e culturale, all’assistenza sociale e scolastica, alla formazione professionale, alla ricreazione, allo sport e al tempo libero della  comunità  italiana  residente  nella circoscrizione.  Esso,  inoltre,  esprime pareri,  proposte  e  suggerimenti  sulle iniziative che l’autorità consolare intraprende in favore della comunità. Il COMITES svolge funzioni consultive che si concretizzano nel formulare pareri motivati  ed  obbligatori  sulle  richieste di  contributo  avanzate  da  associazioni assistenziali  italiane  operanti  nella  circoscrizione consolare. Il  COMITES  deve  costantemente  cooperare  con  l’autorità  consolare  nella tutela  dei  diritti  e  degli  interessi  dei

cittadini  emigrati,  nel  rispetto  delle norme previste dall’ordinamento locale e delle norme del diritto internazionale e comunitario. Il Comitato è tenuto inoltre a segnalare all’autorità consolare le eventuali violazioni delle Convenzioni e delle norme internazionali inerenti ai lavoratori italiani. Per l’attuazione dei compiti previsti, il COMITES, che può dotarsi di autonomo regolamento  interno,  provvede  direttamente alle spese necessarie per le proprie attività, anche grazie ai contributi annuali appositamente stanziati dal Ministero degli Affari Esteri. L’attività svolta da tutti i membri nell’ambito del COMITES non dà diritto a compensi remunerativi. Sono però previsti i rimborsi delle spese di viaggio nei casi stabiliti dalla circolare ministeriale n. 4 - lettera D-8 del 14.3.1988. E’ in corso di esame presso il Parlamento un disegno di legge che definisce meglio compiti e funzioni dei Comites, qualificati come “organo di rappresentanza democratica degli italiani nei rapporti con le Rappresentanze diplomatico-consolari che, d’intesa con esse, può istituire relazioni con le Autorità e le Istituzioni locali, per tutte le questioni che non attengono ai rapporti fra gli Stati”.

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L’EDITORIALE, trimestriel d’actualité En compagnie de Monsieur Mauro et Madame Liana Marabini, antiquaires et éditeurs de la revue, nous en découvrons les caractéristiques et quelques détails

Monsieur Marabini, quand et comment est né l’Editoriale ?

L’idée est née il y a quatre ans. Mon épouse et moi, depuis toujours fascinés par l’élégance, les services et le climat accueillant que nous offrent ces lieux, nous avions la volonté de donner la parole aux activités et initiatives qui contribuent à valoriser la communauté italienne, si nombreuse à Monte Carlo. Ainsi, au moyen de notre groupe éditorial, Liamar Media World, nous avons imaginé de créer un périodique de qualité, qui traite principalement de culture, d’art et de société.

A qui s’adresse votre périodique ?

En premier lieu, il est destiné aux italiens qui vivent et travaillent en Principauté de Monaco. En outre, nous croyons que les professionnels de la communication se doivent de témoigner d’une image de Monte Carlo qui s’éloigne de la vieille et stéréotypée “capitale” mondaine, tout luxe, tourisme et Casino. Aujourd’hui, les italiens qui ont choisi Monaco, travaillent et produisent activement. Les avantages sont très nombreux, à commencer par le niveau des  services  offerts  par  l’Administration publique et les avantages fiscaux. Mais, aussi, la sécurité et la qualité de la vie sont des caractéristiques motivantes pour y venir en vacances ou simplement y  vivre.  Entrepreneurs,  constructeurs, commerçants,  activités  d’import-export et banques: la vie de mes compatriotes à Monte Carlo est concentrée sur quelques kilomètres carrés mais elle est riche d’opportunités. Notre périodique veut diffuser également leur voix.

Madame Marabini, outre à vous occuper de votre précieuse librairie (“Scripta Manent” ndr) vous êtes aussi co-créateur et Rédacteur en Chef de “L’Editoriale” : est-il possible que les deux activités s’influencent réciproquement ?

Certainement, mais dans un sens positif. En particulier pour ce qui concerne le périodique vous pourrez noter comment l’aspect culturel au sens le plus large du terme en est le thème conducteur: compte rendus et reportages sur ce qui se déroule à Monaco, approfondissements, histoire 22

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Commence à répondre à nos questions  le  Directeur  du  périodique “l’Editoriale”,  M.  Mauro  Marabini, de Bologne, diplômé en Sciences Politiques. En plus de s’enorgueillir  d’une  tradition  de  gestionnaire d’Hôtels de Luxe, Mauro Marabini a été pendant huit années Directeur Editorial du prestigieux bimestriel “Fédéralisme et Liberté” et auteur en 1998 de “Le guide de la Principauté de Monaco pour les italiens” dont nous retrouverons prochainement la seconde édition rénovée.

et réflexions s’intègrent bien dans un discours d’information. De plus, le périodique est également un outil pour donner de la visibilité à des écrivains ou des artistes qui présentent leurs oeuvres à Monte Carlo. L’intérêt est grand et les lecteurs sont très nombreux : pour cette raison nous imprimons directement à Monaco 3000 copies: pour des évènements particuliers, GP ou Ste Dévote par exemple, les demandes augmentent à hauteur de 5000 copies, distribuées aussi en Italie et sur la Côte d’Azur.

aux artistes qui proposeront des oeuvres d’intérêt. L’Editoriale apportera son concours en accordant à ces mêmes évènements la juste attention. D’autre part, en notre qualité même de collectionneurs et d’antiquaires nous ne pouvions pas nous dispenser d’offrir une contribution réelle à cette belle Principauté qui nous accueille et qui, en même temps, nous rend fiers d’être italiens.

L’EDITORIALE, trimestrale di attualità Con i signori Mauro e Liana Marabini, antiquari ed editori della rivista ne scopriamo i dettagli e qualche curiosità

Pour terminer, voulez-vous nous parler de votre prochain projet ?

Volontiers. D’ici la fin Mai la librairie ‘Scripta Manent’ se transfèrera Rue du Portier: actuellement les travaux sont encore en cours. La philosophie qui guide ce nouveau siège est celle de l’open space: ce seront bien 300 m2 qui seront aménagés en librairie mais qui permettront aussi d’accueillir jusqu’à 120 personnes pour des conférences ou séminaires d’un intérêt particulier.

Non pas seulement une librairie de livres antiques mais aussi un lieu d’agrégation…

Exact. Ce sera un centre de référence à la disposition de l’art et de la culture mais qui permettra aussi d’organiser des évènements en soutien de l’activité de nos compatriotes. Une espèce de centre culturel mais aussi un lieu de dialogue et d’échanges, ouvert à ces associations et

M. Mauro Marabini


Dott. Marabini, quando e come nasce l’Editoriale ?

L’idea è nata 4 anni fa. In realtà mia moglie ed io, da sempre affascinati dall’eleganza e dall’accogliente  clima  e  servizi  che questi luoghi offrono, avevamo la volontà di dare voce a quelle attività  e  iniziative  che  contribuivano a valorizzare la numerosa comunità italiana presente a Monte-Carlo. Così, attraverso il nostro gruppo editoriale, Liamar Media World, abbiamo pensato di creare un periodico di qualità, che parlasse soprattutto di cultura, arte e società. Inizia a rispondere alle domande il Direttore del periodico ‘l’Editoriale’, il dott. Mauro Marabini, bolognese, laureato in Scienze Politiche. Oltre a vantare una tradizione nella gestione di Hotel di Lusso, Mauro Marabini è stato per 8 anni  Direttore  Editoriale del prestigioso bimestrale ‘Federalismo  e  Libertà’ ed autore  nel  1998  de ‘La guida del Principato di Monaco per gli italiani’ che prossimamente  ritroveremo rinnovata nella sua seconda edizione.

A chi è indirizzato il vostro periodico ?

In primo luogo è dedicato agli italiani  che  nel  Principato  di Monaco ci vivono e ci lavorano. Inoltre crediamo sia compito di chi  fa  comunicazione  testimoniare una immagine di MonteCarlo che si discosti da quella vecchia e stereotipata “capitale” mondana,  tutto  lusso,  turismo e Casinò. Oggi gli italiani che hanno scelto Monaco lavorano e producono attivamente. Tanti sono i vantaggi a cominciare dal livello dei servizi offerti dall’organizzazione  pubblica  dell’amministrazione ed i vantaggi fiscali. Ma anche la sicurezza e la qualità della vita sono caratteristiche attraenti anche per venirci in  vacanza  o  semplicemente viverci.  Imprenditori,  costruttori, commercianti, attività di trading e banche: la vita dei connazionali a Monte-Carlo è davvero condensata  in  pochi  chilometri quadrati ma ricca di opportunità. Ed il nostro periodico vuole diffondere anche la loro voce.

Signora Marabini, oltre ad occuparsi della sua preziosa libreria (“Scripta Manent” ndr) è anche coideatore e Capo Redattore de “L’Editoriale” : è possibile che le due attività si influenzino reciprocamente ?

Sicuramente ma in senso positivo. Specificamente per ciò che concerne il periodico si può notare come l’aspetto culturale inteso a piu’ ampio raggio sia il tema conduttore : resoconti e reportage su quanto accade a Monaco, approfondimenti, storia  e  riflessioni  si  integrano bene in un discorso di informazione. Inoltre il periodico è anche un mezzo per dare visibilità a scrittori od artisti che presentano a MonteCarlo le loro opere. L’interesse ed i lettori sono tanti comunque: per questo stampiamo, direttamente a Monaco, 3000 copie : per eventi particolari, GP o St. Devote per esempio,  aumentano  le  richieste a 5000 copie distribuite anche in Italia e sulla Costa Azzurra.

Per terminare ci vuole parlare del suo prossimo progetto ?

Volentieri.  Entro  fine  maggio  la  libreria “Scripta Manent” si trasferirà in Rue du Portier: attualmente ci sono ancora i lavori  in  quanto  la  filosofia  che sottende alla nuova sede è quella dell’open  space.  Saranno  ben 300 mq di spazi allestiti a libreria ma che permetteranno anche di accogliere fino a 120 persone in caso di conferenze o convegni di particolare interesse.

Non solo libreria di testi antichi quindi ma luogo di aggregazione…

Esatto. Sarà un centro di riferimento a disposizione dell’arte e della cultura ma che permetterà di organizzare eventi a sostegno dell’attività  dei  connazionali. Una  specie  di  centro  culturale ma anche luogo di dialogo e di scambio,  aperto  a quelle  associazioni e agli artisti che proporranno opere interessanti. L’Editoriale darà poi il suo contributo dando agli stessi eventi la giusta attenzione. Del resto come collezionisti ed antiquari non potevamo esimerci nel dare un reale contributo  a  questo  bel  Principato che ci ospita e che, nello stesso tempo, ci rende orgogliosi di essere italiani. Monaco Imprese n° 1

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Qualité de la vie et travail de “Qualité” Représentant à Monaco du BICQ, M. Mauro Migliorero, ingénieur turinois né en 1959, lauréat de l’Ecole Polytechnique de Turin, marié et père de trois filles, a choisi depuis 1996 de vivre et de travailler à Monte Carlo.

Pourquoi précisément Monte Carlo ? Parce que pour moi, dans la vie courante comme dans le travail, la “Qualité” est depuis toujours un point de référence et une philosophie de vie. Il n’est pas facile de conjuguer les deux choses, mais depuis que je suis établi à Monaco je jouis de la qualité de la vie en travaillant avec efficacité. Je fournis à toutes les sociétés et entreprises qui en font la demande un service lié à la qualité, à l’environnement et à l’éthique, par la délivrance des Certifications ISO 9001- ISO 1400 1- SA 8000 ou par des études clés en mains pour l’organisation et la standardisation aux normes spécifiques. En outre, considérant la position géographique stratégique de la Principauté et la proximité de l’aéroport

de Nice, je peux aisément opérer aussi sur le marché international en me déplaçant sans aucune difficulté.

Vous avez parlé de “Qualité dans le travail” : à quoi vous référezvous ? C’est un concept intuitif mais pas toujours  évident.  Je  m’explique  :  depuis 1985 je m’occupe de Systèmes de Qualité dans les entreprises et de Certifications ISO.  Toutes  ces  années  d’expérience, m’ont  convaincu  qu’une  quelconque structure, si elle est organisée selon des standards normatifs spécifiques, peut obtenir des résultats évidents en termes de valeur ajoutée, en raison de la qualité des services ou des produits offerts qui seront meilleurs que d’autres.

Vous avez rencontré de nombreux concurrents dans vos activités, a Monte Carlo ? Bien, à vrai dire je crois avoir été le premier à proposer a Monaco la “Qualité comme un service” ayant déjà travaillé beaucoup en Italie sur ce sujet. Ceci m’a permis, par exemple, de participer activement avec l’AQM, Association Qualité Monaco, à l’étude de la Charte d’Excellence pour les établissements hôteliers et de la restauration de Monaco. Mais pas seulement.

La nouvelle politique environnementale du Prince Albert II a-t-elle eu des répercussions positives sur votre travail ? Oui, assurément. Le Prince Albert a  justement  fait  croître  l’attention  sur des sujets tels que le “Développement Durable”.  De  nombreuses  entreprises accueillent favorablement l’invitation à faire  de  Monaco  un  Etat  modèle,  en commençant à se structurer de manière systématique au moyen de l’application pratique des Normes dénommées ISO. Cependant, il manque encore aujourd’hui, au niveau mondial, une culture et une formation précise sur ce que comportent ces opérations. Notre travail doit également servir à créer et développer une nouvelle culture pour une qualité de vie plus élevée, soit dans une perspective d’amélioration des produits/services offerts aux personnes des diverses structures, qu’elles soient des entreprises privées et/ou publiques, soit pour une amélioration de type environnemental. Notre engagement et notre travail d’aujourd’hui doivent servir à nous tous, mais surtout aux générations futures.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

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M. Mauro Migliorero

Je signalerais, parmi les divers projets en cours, un projet très intéressant finalisé tous ces derniers jours en partenariat avec le Bureau Veritas, que j’ai développé à travers l’AIIM et en collaboration avec la Chambre de Développement Economique. Il s’agit d’une journée d’information sur les outils et la méthodologie pour une  gestion globale du “développement durable” au niveau de  l’entreprise.  J’invite  tous  les  chefs d’entreprises à y participer.


Quelle est votre devise ? Elle est de Louis Pasteur “Le changement favorise seulement les esprits prepares a l’accepter”. Il me semble que plus que jamais le changement est une nécessité pour affronter les nouveaux défis du marché international. La tendance de chercher à obtenir les certifications propres à son secteur d’appartenance existe déjà et deviendra de plus en plus une règle imposée, tant par le marché que par la nécessité de s’opposer aux effets dommageables des activités de l’homme sur l’environnement de notre planète. Le BICQ, fort de l’expérience et des compétences acquises  au  cours  des  années par plus de 50 de ses consultants aux niveaux national et international, est en mesure de développer et/ou de coordonner des services nouveaux  et  stratégiques, destinés à offrir des solutions pour une indiscutable amélioration de la compétitivité. La satisfaction a toujours  été  notre  philosphie de base. Les secteurs d’intervention du BICQ sont : l’industrie,  le  commerce, les services, la construction, le tourisme, les administrations publiques.

Qualità della vita e lavoro di ‘Qualità’ Titolare dello Studio BICQ l’Ing. Mauro Migliorero, torinese del ‘59 ,laureato al Politecnico di Torino, è felicemente sposato con tre figlie e dal 1996 ha scelto Montecarlo per vivere e lavorare. Perché proprio Monaco ?

Perché  per  me,  nella  vita  come  nel lavoro, la ‘Qualità’ è da sempre un punto di  riferimento  ed  una  filosofia  di  vita. Non è facile coniugare le due cose ma da quando sono a Monaco mi godo la qualità della vita lavorando con profitto. Fornisco a tutte le società ed aziende che ne facciano richiesta un servizio legato alla qualità, all’ambiente ed all’etica attraverso  Certificazioni  ISO  9001  -  ISO 1400 1- SA 8000 o studi chiavi in mano di organizzazione e standardizzazione a lle normative specifiche. Inoltre vista la posizione geografica strategica del Principato  e  la  vicinanza  dell’aeroporto  di Nizza posso agevolmente operare anche sul mercato internazionale muovendovi senza alcuna difficoltà.

Ha parlato di “Qualità nel lavoro”: a cosa si riferisce ?

E’ un concetto intuitivo ma non sempre evidente.  Mi  spiego  meglio.  Dal  1985 mi occupo di Sistemi Qualità di aziende e Certificazioni I SO. Ed i tanti anni di esperienza mi hanno sempre più convinto che una qualunque struttura, se organizzata  secondo  degli  standard  normativi specifici, possa ottenere dei risultati evidenti in termini di valore aggiunto rispetto alla qualità dei servizi o dei prodotti offerti migliori rispetto ad altri.

esse aziende private e/o pubbliche che un miglioramento di tipo ambientale. Il nostro impegno, il ns lavoro di oggi deve servire per tutti noi ma soprattutto per le generazioni future.

Quali progetti per i prossimi mesi ?

Segnalerei, tra i vari progetti in corso, un progetto finalizzato proprio in questi giorni molto interessante che ho promosso in partenariato con Bureau Veritas attraverso l’AIIM ed in collaborazione con la Chambre de Developpement Economique di Monaco. Si tratta di una giornata di informazione sugli strumenti e le metodologie per gestire globalmente lo ‘sviluppo sostenibile’ a livello aziendale. Invito tutti gli imprenditori a parteciparvi, sarà sicuramente un momento anche di valido confronto.

Qual è il vostro motto ?

Ha trovato molti concorrenti con la sua attività a Monaco ?

Beh, a dire il vero credo di essere stato il primo a portare a Monaco la ‘Qualità come servizio’ avendo già lavorato molto in Italia su tale argomento. Questo mi ha permesso, per esempio, di partecipare attivamente con AQM Associazione Qualità Monaco allo studio della Carta del’Eccellenza per le strutture alberghiere e di ristorazione di Monaco. Ma non solo.

Rispetto alla nuova politica eticoambientale del Principe Albert II ci sono state ripercussioni positive nel suo lavoro ?

Direi proprio di si. In realtà, il Principe Alberto  ha  giustamente  fatto  crescere l’attenzione su argomenti come lo ‘Sviluppo Sostenibile’ altrimenti detto ‘Developpement  Durable’,  molte  aziende stanno accogliendo favorevolmente l’invito a creare in Montecarlo uno Stato Modello iniziando a strutturarsi in modo sistematico  anche  attraverso  l’applicazione pratica delle cosiddette Normative ISO. Manca oggi tuttavia a livello mondiale, ancora una cultura ed una formazione precisa di cosa queste operazioni comportino. Il nostro lavoro deve anche servire, in effetti , a creare e sviluppare una nuova cultura per una qualità di vita più elevata sia da un punto di vista di miglioramento dei prodotti / servizi offerti alle persone dalle varie strutture siano

E’ di Louis Pasteur “Il Cambiamento Favorisce Solo Le Menti Preparate Ad Accettarlo”. E mi sembra che mai come oggi il cambiamento sia una necessità per affrontare le nuove sfide del mercato internazionale. Infatti la tendenza è nel cercare di ottenere certificazioni relative al proprio settore di appartenenza e questo sarà sempre di più una regola imposta dal mercato e dalla necessita’ di contrastare gli effetti dannosi delle attivita’ umane sull’ambiente del nostro pianeta. La BICQ, forte dell’esperienza maturata e delle competenze acquisite negli anni dagli oltre 50 nostri consulenti a livello nazionale e internazionale, è in grado di sviluppare e/o coordinare nuovi e strategici servizi, volti a offrire indubbi vantaggi competitivi all’azienda la cui piena soddisfazione e’ sempre stata la nostra filosofia di base. I  settori  di  intervento  BICQ  sono  : industria,  commercio, servizi, costruzioni, turismo, pubblica amministrazione.

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La Chambre de Développement Economique de Monaco C’est un organisme de droit privé qui fonctionne sur un modèle plutôt anglosaxon, avec un mode d’adhésion volontaire de la part de l’entreprise. Organisme fédérateur de l’économie de la Principauté, créateur de synergies et de réseaux, son Comité Directeur est constitué d’entrepreneurs, de représentants du Gouvernement et d’organisations professionnelles : les décisions prises sont donc le fruit d’un consensus entre tous les acteurs économiques de la place.

Franck Biancheri, Président de la CDE. Franck Biancheri, Presidente della CDE.

Aujourd’hui  présidée  par  M.  Franck Biancheri, la CDE a pour missions principales la promotion de l’image et de l’économie de Monaco, le soutien logistique aux  entreprises  de  la  Principauté  dans leurs  actions  de  développement,  la recherche d’investisseurs étrangers et leur accompagnement  dans  la  cadre  d’une installation en Principauté, et enfin, la représentation de la communauté économique monégasque auprès des pouvoirs publics locaux. En poursuivant sa mission, la CDE a élargi, année après année, l’éventail de ses  actions  :  missions  économiques, rencontres  de  délégations  étrangères, conférences, soutiens de manifestations en Principauté, représentations officielles de Monaco au sein d’organismes internationaux - notamment à la Chambre de Commerce Internationale (ICC)-, participations à des salons professionnels, constitution d’un solide réseau à travers le monde, création de publications mettant en avant l’économie monégasque, formalités internationales,… autant de services proposés par la CDE à ses membres et futurs membres. A ce jour, et loin des 50 adhérents de la première année, plus de 350 entreprises sont déjà membres de la Chambre, des 26

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La CDE a été créée il y a un peu plus  de  7  ans  dans  le  but  de promouvoir l’économie de Monaco. Elle est née d’un besoin réel des entrepreneurs et des organismes professionnels de la place, avec le soutien du Gouvernement Princier. sociétés de toutes tailles et de tous secteurs d’activités présents en Principauté. Ces membres constituent une des forces importantes de la Chambre de Développement Economique et donnent parfois lieu à des projets communs : ceux menés par la CDE avec l’Association des Entrepreneurs Italiens de la Principauté de Monaco (AIIM) qui a adhéré dès sa création, à la CDE, en sont une illustration. Leur dernier exemple de collaboration date des 9 et 10 octobre derniers, avec l’organisation d’une Mission Economique d’entreprises à Turin, le “Poumon économique du Piémont”. Record pour la CDE en mission, ce sont 84 personnes qui ont fait le déplacement depuis Monaco et 34 entreprises de la Principauté qui ont participé  aux  rendez-vous  d’affaires  à Turin avec les entreprises piémontaises.

Après cette collaboration réussie, un autre projet est déjà à l’ordre du jour, il est prévu pour le mois d’octobre prochain. Il s’agit d’une Conférence sur la Gestion de la Durabilité (en langue française), sujet d’actualité à Monaco et dans le monde entier, qui intéressera à coup sûr nombre d’entrepreneurs de la Principauté.

Le Calendrier 2007 de la CDE :

Organisation&Soutien de Manifestations Locales : • Conférence CDE & I.O.D : Intervention de Me Monty Raphael (29 mars, Grill de l’hôtel de Paris) sur : “Monaco Business and professional sector, the threat from OECD/ GAFI/ FATF”, • Soutien des Monaco Celebrity Lunches d’Azur Productions (Version anglaise : 22 juin, 5 oct. et 30 nov. / Version française : 30 mars, 29 juin, 9 nov., Salon Bellevue, Café de Paris), • Ambassador’s Lunches République Tchèque (13 avril), Thaïlande et Algérie (premier semestre). • Séminaire UCP 600 (4 Mai) • Déjeuner-Conférence sur les risques

pays en 2007 (François David, Président de la COFACE, juin) • Conférence sur le Management de la Durabilité (18 octobre) Missions économiques : • Mission Retour Turin et mission Retour Turquie (printemps), et mission retour Slovénie (automne), • Mission Grèce (octobre) Salons Professionnels : • Foire Internationale de la bijouterie joaillerie de Vicenza (Italie, 12/17 mai

Accueil de la Délégation monégasque par le Maire de la ville de Alba.Accoglienza della delegazione moegasca da parte del Sindaco della città di Alba. (Da sinistra a destra : De g. à droite : S.E. M. Franck Biancheri, M. Briano Olivares, Administrateur délégué de Soremartec Fontvieille - Groupe Ferrero, le maire de Alba M. Rossetto, S.E. M. Mario Polverini, M. Michel Pastor, et M. Georges Marsan).

Une délégation conduite par S.E.M. Mario Polverini, Ambassadeur d’Italie en Principauté de Monaco, M. Georges Marsan, Maire de Monaco et M. Jean Castellini, Conseiller au Cabinet de S.A.S. le Prince Albert II. Dans le cadre de cette mission, l’AIIM avait prévu avec son membre la SOREMARTEC,  une  visite  de  l’usine Ferrero à Alba pour toute la délégation, une exclusivité intéressante de visite. Une action à suivre avec l’organisation de la mission économique retour d’entrepreneurs  piémontais  en  Principauté, courant 2007.

et 15-19 sept.).

Commissions de travail sectorielles 2007 : “Cosmétiques”, “Prod’ et Post-Prod’” ICC : • Congrès Mondial des Chambres de Commerce à Istanbul (Turquie - 4-6 juillet), • Conseil Mondial de l’ICC (Paris, 29-30 nov.) Opérations Investissement & Promotion : • Japon (Tokyo, dans le cadre d’une visite

officielle de S.A.S. le Prince Souverain au Japon, 22-24 avril) • Allemagne (Stuttgart et Munich, en collaboration avec l’Ambassade de Monaco à Berlin, 18-20 juin), • Angleterre (Participation à l’inauguration de la Maison de Monaco à Londres, septembre) • Suisse (septembre), • Inde (dernier trimestre) • Soutien du 2è “Do it in Monaco -

Investment Forum” de la JCE (22 novembre, Monaco)


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La Chambre de Développement Economique de Monaco (CDE) Nata come organismo di diritto privato ispirato al modello anglosassone, attraverso i vari associati, svolge un ruolo di promotore e creatore d’energia e di risorse attraverso il suo comitato Direttivo, costituito da imprenditori, rappresentanti del Governi e di organismi professionali. Decisioni collettive dunque alla base di un consenso condiviso tra i vari attori economici locali.

Attività del CDE nel 2007 :

La CDE ha già compiuto poco piu’ di 7 anni ed ancora oggi persegue l’obiettivo di promuovere l’economia di del Principato di Monaco. Come l’AIIM è nata da un progetto squisitamente italiano concepito dagli imprenditori italiani, così piu’ in generale la CDE, con il sostegno del governo monegasco, cerca di rispondere ai bisogni reali delle imprese e degli organismi professionali.

Organizzazione e sostegno di manifestazioni Locali : • Conferenza CDE & I.O.D : Intervento di Me Monty Raphael (29 Marzo, Grill de l’hôtel de Paris) su : “Monaco Business and professional sector, the threat from OECD/ GAFI/ FATF”, • Sostegno ai Monaco Celebrity Lunches d’Azur Productions (Versione inglese : 22 giugno, 5 ottobre et 30 novembre/ Versione francese : 30 marzo, 29 giugno, 9 novembre, Salon Bellevue, Café de Paris), • Ambassador’s Lunches Repubblica Ceca (13 aprile), Tailandia e Algeria (primo semestre). • Seminario UCP 600 (4 Maggio) • Colazione-Conferenza su i rischi paese nel 2007 (François David, Presidente della COFACE, giugno) • Conferenza sulla Gestione Sviluppo Sostenibile (18 ottobre)

Missione economica : • Missione di ritorno Torino e ritorno Turchia (primavera), e missione ritorno Slovenia (autunno), • Missione Grecia (ottobre) Salone Professionnale : • Fiera Internazionale della gioielleria di Vicenza (Italia, 12/17 maggio et 15-19 settembre).

Attualmente, con il suo presidente Franck Biancheri, la CDE continua ad organizzare missioni che hanno con obiettivo la promozione dell’immagine e dell’economia di Monaco. Sostiene logisticamente le imprese del Principato nelle loro azioni legate allo sviluppo, la ricerca di investitori esteri e l’assistenza all’istallazione a Monaco fino alla rappresentanza della comunità economica monegasca presso le autorità pubbliche locali. Anno dopo anno la CDE ha ampliato le sue azioni: missioni economiche, incontri di delegazioni  estere,  conferenze,  sostegno a manifestazioni in Principato di Monaco, rappresentazioni ufficiale di Monaco presso gli organi internazionali come la Camera  di  Commercio  Internazionale (ICC) e molti altri servizi. Dai 50 aderenti agli attuali piu di 350, con società di vario tipo e con diversi settori d’attività.  I  membri  costituiscono  una delle forze importanti della CDE e porta, a volte, alla creazione di progetti comuni come quello realizzato in collaborazione con l’Associazione degli Imprenditori Italiani AIIM). Un esempio di questo partenariato  è  la  Missione  Economica realizzata lo scorso 9 e 10 ottobre a Torino ‘Polmone economico del Piemonte’. Con un numero record di aderenti la CDE e dell’AIIM ben 84 imprenditori e ben 34 28

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L’assemblée générale 2006 de l’AEIM, dans les locaux de la CDE. La tribune était composée, de gauche à droite, autour de Mme Fernanda Casiraghi, Présidente, de M. Carlo Brignone, Trésorier, M. Fabrizio Carbone, Secrétaire Général et M. Niccolò Caissotti di Chiusano, Vice-Président de l’AEIM. Alcune immagini dei locali della CDE ove nel 2006 si è svolta l’assemblea generale dell’AIIM. Nella foto in basso alcuni membri del direttivo composto da destra a sinistra il Vice Presidente Niccolò Caissoti di Chiusano, la Presidente Fernanda Casiraghi, il Segretario Generale Fabrizio Carbone ed il Tesoriere Carlo Brignone.

imprese monegasche hanno partecipato a questi incontri d’affari con altrettante aziende piemontese. La folta delegazione di personalità vedeva  tra  i  partecipanti  l’Ambasciatore d’Italia a Montecarlo il Ministro Mario Polverini, il Sindaco di Monaco George Marsan e il Consigliere del Gabinetto del Principe Albert II. Nel corso di questa missione è stata organizzato una interessante visita all’azienda Ferrero ad Alba (CN), presente sul mercato monegasco con la Soremartec . Nel  2007  seguirà  infatti  per  reciprocità la visita di imprenditori piemontesi a Montecarlo. Inoltre una ulteriore progetto in comune con la AIIM è in previsione per il prossimo ottobre: si tratta infatti di una “conferenza sulla gestione dello sviluppo sostenibile”, argomento di grande attualità a Monaco e nel mondo intero che sicuramente interesserà un gran numero di imprenditori del Principato.

Commissioni di lavoro di settore 2007 : “Cosmétiques”, “Prod’ et Post-Prod’”ICC : • Congresso Mondiale delle Camere di Commercio a Istanbul (Turchia - 4-6 luglio), • Conseil Mondial de l’ICC (Parigi, 29-30 novembre) Operazioni ed operazioni d’investimento e promozione • Giappone (Tokyo, nell’ambito dela visita

ufficiale del Principe Albert II in Giappone, 22-24 aprile) • Germania (Stuttgart et Munich, in collaborazione con l’Ambasciata di Monaco a Berlino, 18-20 giugno), • Inghilterra (Participazione all’inauguratione de la Maison de Monaco e Londra, settembre) • Svizzera (settembre), • India (ultimo trimestre) • Sostegno alla Seconda Edizione del

Do it in Monaco - Investment Forum organizzato dalla JCE (22 novembre, Monaco)


SEM René Novella,

entretien avec l’histoire et le futur de Monaco. Et les professions libérales ?

Depuis toujours SEM René Novella, ex Ambassadeur de Monaco à Rome, est la mémoire historique de la Principauté. J’ai tenu à le rencontrer pour qu’il me raconte quelques anecdotes liées aux Italiens qui ont vécu dans la Principauté…

Dites-moi, Excellence: quelle est la part d’ “italianité” de Monaco ?

• Historiquement une grande part de Monaco appartient aux Italiens. Outre qu’une tradition c’est un fait: le lien qui unit les deux pays a évolué au cours du temps, laissant par exemple une trace importante sur les noms, aujourd’hui monégasques, qui sont en réalité d’origine italienne.

Voulez-vous m’en donner quelques exemples ?

• Certainement ! Si nous évoquons la famille je vous citerais l’un de mes ancêtres au nom connu... Il s’appelait Cantone et a été, avec son frère, le constructeur et le concepteur de la Chapelle du Palais et de la Miséricorde. Il était d’origine italienne, de Gênes plus précisément. Vers la fin du 18ème et avec la révolution française, la dernière voyelle tomba et le nom devint alors Canton : le même sort fut réservé à  d’autres  familles  d’origine  italienne telles que Medecino ou Pastore.

Dans l’un de vos livres vous  avez raconté  l’histoire  du  Rocher  et son  évolution: dans le commerce et dans l’artisanat, les Italiens étaient en nombre significatif… ?

• C'est vrai. Pensez que dans les années 20 le Rocher avait une vie à lui : celui qui  y  habitait,  bénéficiait  de  tous  les services. Chaque vendredi il y avait le marché de poissons avec ses morues et stockfish vendus par des pêcheurs dont la plupart étaient italiens. Il y avait également  14  magasins  d’alimentation et, mis à part deux d’entre eux, ils étaient tous tenus par des Italiens, tout comme les 7 cordonniers.

C’était l’époque de la grande émigration italienne…

• On estime qu'en cette période et avant les guerres on dénombrait environ 12.000 Italiens et à peine plus de 8000 Français. Le plus grand nombre d’entre eux, étaient des petits commerçants, des artisans et des ouvriers, mais surtout des maçons qui au fil du temps ont donné vie à  une  tradition  de  constructeurs  et d’architectes civils.

• Il y a eu des changements après 1970 quand la loi sur les retraites des médecins fut introduite. Jusqu’alors, les cabinets médicaux se transmettaient par tradition, et, bien quatre d’entre eux appartenaient depuis leur origine à des médecins italiens tels que Lamuraglia, Riva, Giribaldi. Avec la nouvelle législation la succession, de  droit  ne  fut  plus  acceptée.

Dans le livre d’or des Italiens à l’étranger on cite un Italien que nous pouvons qualifier de génial et qui m’a beaucoup intrigué : il s’agit de : Pietro Ceresa, inventeur ? • C'était le grand père de mon épouse, une personne incroyable, l’Italien classique avec le sens des affaires qui breveta de nombreuses inventions dont certaines sont  encore  actuelles  aujourd’hui  à travers le monde… Effectivement  c’est  un  personnage  génial et nous en reparlerons dans notre prochain numéro.

SEM René Novella,

a colloquio con la storia ed il futuro di Monaco. Da sempre memoria storica del Principato di Monaco, SEM René Novella , ex Ambasciatore di Monaco a Roma, ho voluto incontrarlo per farmi raccontare qualche aneddoto legato agli italiani che hanno vissuto in Principato…

Mi dica Eccellenza: quanta italianità appartiene a Monaco ?

• Storicamente molto di Monaco appartiene agli italiani. E’ un fatto oltre che una tradizione : il legame tra i due paesi è evoluto nel tempo. Una traccia importante  lasciata  ad  esempio  nei  cognomi che, oggi monegaschi, siano in realtà di origine italiana.

Mi vuol fare qualche esempio ?

• Certamente ! Se restiamo in famiglia le cito un mio antenato dal cognome noto... Si chiamava Cantone ed è stato, insieme a suo fratello, il costruttore ed ideatore della Cappella della Misericordia e del Palazzo. Di chiare origini italiane, di Genova per la precisione. Poi verso la fine del 1700 e con la rivoluzione francese cadde l’ultima vocale ed il cognome rimase tronco Canton: stessa sorte per altre famiglie d’origine italiana come Medecino o Pastore.

In un suo libro ha raccontato la storia della Rocca e come  si è evoluta  : nel commercio e nell’artigianato gli italiani erano in numero significativo…

• Verissimo. Pensi che negli anni ’20 la Rocca aveva una vita a sè : chi ci abitava aveva ogni genere di servizio. Ogni venerdí c’era il mercato del pesce con i suoi merluzzi e stoccafissi venduti da pescatori, per la maggioranza italiani. C’erano poi 14 negozi di alimentari e, a parte un paio, erano tutti gestiti da italiani, compresi i 7 calzolai.

Erano quelli i tempi della grande emigrazione italiana…

• E si stima infatti che in quel periodo e prima delle guerre ci fossero residenti circa 12000 italiani e poco piu’ di 8000 francesi. Erano in gran numero dei piccoli commercianti, artigiani e tantissimi operai. Ma soprattutto muratori che, con il tempo hanno dato vita ad una tradizione di costruttori ed architetti civili.

E per le libere professioni ?

• Ci sono stati dei cambiamenti dopo il 1970 quando fu introdotta la legge sulla pensione dei medici. Fino ad allora gli  ambulatori  medici  si  trasmettevano per tradizione e ben 4 appartenevano in origine a medici italiani come Lamuraglia, Riva, Giribaldi. Con la nuova legislazione non fu piu’ accettata la successione per diritto.

Nel libro d’oro degli italiani all’estero, è citato un italiano che possiamo dire geniale e che mi incuriosisce molto : trattasi di Pietro Ceresa, inventore. • Era nonno di mia moglie, una persona incredibile,  il  classico  italiano  con  il fiuto degli affari che brevettò molte cose alcune ancora in uso adesso in tutto il mondo… Effettivamente  è  un  personaggio  geniale e di lui ne parleremo nel prossimo numero.

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Capitalia Luxembourg est une réalité historique et une certitude pour le futur. Nous en parlons avec Federico Limiti, Directeur de la filiale de Monaco.

Federico  Limiti  vit  à  Monte Carlo depuis 2000; il est d’origine romaine, marié et père de trois enfants. Directeur depuis 2003  de  CAPITALIA  Luxembourg  S.A.  Filiale  de  MonteCarlo, il est aussi le Secrétaire du  COM.IT.ES  et  membre  de l’AIIM. A Monaco, vous êtes arrivé pour le travail et non par choix personnel : comment vous êtes-vous intégré dans la réalité monégasque ?

Je dirais très bien. Il est inutile de dire que la qualité de la vie et la sécurité sont à la base de ma satisfaction et de celle de ma famille. Je me considère également satisfait du point de vue professionnel.

Qui sont les clients de la filiale de Monte-Carlo de Capitalia Luxembourg ?

Quels services offrez-vous ?

Capitalia  Luxembourg  est  spécialisée dans  des  activités  internationales  de Corporate Finance, Wealth Management et Private Banking du Groupe. Au 31 décembre 2006, simplement pour donner quelques  chiffres,  le  Groupe  Bancaire Capitalia a dégagé un résultat net égal à 1,162 milliards d’euros.

Quels sont vos projets pour le futur ?

Ils sont nombreux, mais plus particulièrement, je peux vous annoncer par anticipation que  Capitalia  Luxembourg  réalise  un plan de croissance ambitieux qui se reflètera dans de nouveaux produits et conduira également à un développement important dans les services offerts à la clientèle. Nous nous savons compétitifs sur la place internationale, mais nous voulons surtout assurer aux clients de notre filiale des services toujours plus élevés dans toutes les activités.

Comment conduisez-vous la promotion de votre image à Monte-Carlo ?

L’année dernière, nous avons tenu avec notre Président, M. Gianfranco Imperatori, un séminaire en collaboration avec l’AIIM sur le thème. “Nouveaux produits financiers pour le développement”. Nous avons accordé récemment un important soutien au Com.it.es pour l’organisation de sa Fête de Noël.

Et dans le monde…

Ce  n’est  pas  un  mystère  que  Capitalia Luxembourg est le principal sponsor de  Mascalzone  Latino-Capitalia  Team. C’est un des onze challengers qui, dés avril 2007, disputera les phases finales des sélections  pour  la  32ème  édition  de l’America’s Cup, la Louis Vuitton Cup qui se déroulera à Valence.

Nous avons une clientèle très sélectionnée  et  représentative  des  résidents  de Monaco et des italiens. Il y a toujours une sorte de fidélité à la banque et dans notre cas, c’est désormais une tradition.

Dans quel sens, une tradition ?

Je  suis  très  fier  de  diriger  une banque qui bénéficie d’une enseigne historique “Banco di Roma” apparue sur la place monégasque avec l’ouverture d’une succursale en 1943. Ce fut un choix stratégique, considérant, qu’à cette époque l’économie et la finance de la Principauté étaient  en  train  d’acquérir  un important développement. Au fil du temps l’activité de la Banca di Roma a évolué jusqu’à ce qu’elle acquiert une dimension  importante  qui  a  justifié sa restructuration en 2000 dans sa forme actuelle de Filiale de notre Siège du Luxembourg, avec de nouveaux bureaux ouverts sous l’enseigne ‘Banca di Roma International’.

Puis encore un changement d’enseigne mais non de stratégie…

Oui, actuellement Capitalia Luxembourg est la nouvelle dénomination de la Banque, contrôlée entièrement par le groupe bancaire Capitalia. 30

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M. Federico Limiti


Capitalia Luxemburg è una realtà storica ed una certezza nel futuro. Ne parliamo con Federico Limiti, Direttore della filiale di Monaco. Federico Limiti, vive a Montecarlo dal 2000. E’ di origine romana, sposato e padre di tre figli dal 2003 è Direttore della CAPITALIA Luxembourg  S.A.  Filiale  di  Monte-Carlo, oltre che essere Segretario del COM.IT.ES e socio nella AIIM. A Monaco ci è arrivato per lavoro e non per scelta : come si è integrato nella realtà monegasca ?

Molto bene direi. Inutile dire che la qualità della vita e la sicurezza sono alla base della mia soddisfazione e della mia famiglia. E mi ritengo soddisfatto anche dal punto di vista professionale.

Chi sono i clienti della Capitalia Luxemburg della filiale di Monte-Carlo ?

Abbiamo  una  clientela  molto selezionata e rappresentativa di residenti a Monaco ed italiani. Del resto c’è sempre una sorta di fidelizzazione alla banca e nel nostro caso è oramai una tradizione.

In che senso tradizione ?

Sono  molto  orgoglioso  nel dirigere  una  banca  che  con una storica insegna ‘Banco di Roma’ comparve sulla piazza monegasca con l’apertura di una  succursale  già  nel  1943. E  fu  strategico  visto  che  in quel  momento  l’economia  e finanza  del  Principato  stavano assumendo una importanza sempre maggiore. Con il tempo l’attività del Banco di Roma si è evoluta fino ad assumere dimensioni maggiori tanto che si è passati alla forma attuale

di Filiale della nostra Sede di Lussemburgo nel 2000, con i nuovi uffici aperti come “Banca di Roma International”.

Poi ancora un cambio di insegna ma non di strategia…

Si,  attualmente  è  Capitalia Luxembourg  il  nuovo  nome della Banca che è controllata interamente dal gruppo bancario Capitalia.

Che servizi offrite ?

Capitalia  Luxembourg  è  specializzata nelle attività internazionali di Corporate Finance, Wealth Management e Private Banking  del  Gruppo.  Al  31 dicembre 2006, solo per dare qualche dato, il Gruppo Bancario Capitalia ha registrato un utile netto pari a 1,162 miliardi di euro.

Quali sono i progetti per il futuro ?

Molti ma in particolare posso anticiparvi che la Capitalia Luxemburg sta realizzando un piano di crescita ambizioso che si rifletterà in nuovi prodotti ed in uno sviluppo importante dei servizi offerti alla clientela: sappiamo  essere  competitivi sulla piazza internazionale ma soprattutto vogliamo assicurare ai clienti della nostra filiale standard sempre piu’ elevati in tutte le attività.

Come promuovete la vostra immagine a Monte-Carlo ?

Innanzi  tutto  l’anno  scorso abbiamo promosso con il nostro  Presidente,  Cav.  Lav. Gianfranco Imperatori, un convegno  in  collaborazione  con l’AIIM dal tema “Nuovi prodotti finanziari per lo sviluppo”. E recentemente un grosso sostegno  l’abbiamo  riservato per realizzare la Festa di Natale del Com.it.es. E nel mondo… Non  è  un  mistero  che  la Capitalia Luxemburg è main sponsor di Mascalzone LatinoCapitalia Team, uno degli undici challenger che, a partire dall’aprile 2007, disputeranno le fasi finali delle selezioni per la 32ma edizione dell’America’s Cup, la Louis Vuitton Cup che si svolgerà a Valencia nel 2007. Monaco Imprese n° 1

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Green Energies, une société de consultation stratégique d’entreprise appliquée aux secteurs de l’énergie, l’environnement et des changements climatiques.

Les problèmes causés par les gaz à effet de serre introduis dans l’atmosphère ont  conduit  à  l’approbation  du  Protocole de Kyoto. L’accroissement du prix du pétrole dû à la demande croissante d’énergie et les obligations résultantes du Protocole ont déterminé le développement des énergies renouvelables en créant des nouvelles opportunités d’investissement. Green Energies est une société  de  consultation  stratégique  d’entreprise  appliquée  aux  secteurs de  l’énergie,  l’environnement  et  des  changements climatiques. Il offre des services intégrés aux propres clients avec un network international de  collaborations  avec des  experts  et  consultants en vigueur dans des domaines spécifiques.

ficacité  énergétique  par  l’emploi  de moyens tels que l’achat d’energie verte, l’installation de panneaux solaires, mais également par la réalisation de projets de compensation des emissions nocives, associée à une campagne de cummunication. (par exemple projets de conservation ou accroissement du patrimoine forestier ou projets d’installations à énergie renouvelable de petites dimensions dans les pays en voie de développement).

La missione è realizzata attraverso  la  ricerca, l’analisi  e  lo  sviluppo di  progetti  per  la  produzione di Energia Verde. Operiamo fornendo consulenza  per  la  realizzazione di nuovi progetti da fonti rinnovabili (Eolico,  Fotovoltaico, Idroelettrico, Biomassa, Biogas), o per l’acquisizione di impianti già esistenti,  ad  investitori interessati  ad  entrare in  un  settore  divenuto molto  redditizio  con bassi rischi operativi.

La mission est réalisée à travers la recherche, l’analyse et le développement de projets pour la production d’Énergie Verte.  Nous  opérons en  fournissant une consultation  pour  la  réalisation  de  nouveaux projets  de  sources  renouvelables  (éolienne, photovoltaïque,  hydroélectrique, biomasse, biogaz)  ou  pour  l’acquisition  d’installations déjà  existantes,  pour investisseurs  intéressés à entrer dans un secteur devenu  rentable  avec des  risques  opérationnels moindres. Le “Protocole de Kyoto” : “Green  Energies”  développe  des  projets “CDM/JI”  susceptibles d’être  retenus  pour  le “Carbon Finance”. Cela signifie que leur réalisation permet d’obtenir l’octroi de “crédit d’emission” que l’on peut revendre sur le marché. Green Marketing : nous proposons aux entreprises  clients  de  réduire  l’impact environnemental  provoqué  par  leur l’activité.  Ceci en ayant recours à l’ef32

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delle energie rinnovabili, creando nuove opportunità di investimento Green Energies è una società di consulenza  aziendale  strategica  applicata  ai settori dell’energia, dell’ambiente e dei cambiamenti climatici, ed offre servizi integrati ai propri investitori grazie ad un network internazionale di collaborazioni con esperti e consulenti operanti in specifici ambiti.

Protocollo  di  Kyoto  : Green Energies sviluppa  progetti  “CDM/JI”, eleggibili per la Carbon Finance, cioè la cui realizzazione  permetta  di ottenere la concessione di“crediti di emissione” da vendere sul mercato.

I problemi causati dai gas ad effetto serra immessi nell’atmosfera hanno condotto all’approvazione del Protocollo di Kyoto. L’incremento del prezzo del petrolio dovuto alla crescente domanda di energia, la crisi energetica europea causata dalla dipendenza  dall’estero  negli  approvvigionamenti, e gli obblighi risultanti dal Protocollo hanno determinato lo sviluppo

Green  Marketing  : proponiamo  alle  imprese  clienti  di  ridurre l’impatto  ambientale provocato  dall’attività attraverso  l’efficienza energetica, l’acquisto di energia verde e l’installazione di pannelli solari ma  anche  la  realizzazione di progetti di compensazione delle emissioni nocive, associata ad una campagna di comunicazione. Ad esempio realizzando progetti di conservazione o  incremento  del  patrimonio  forestale nazionale/estero oppure sponsorizzando progetti  di  piccoli  impianti  ad  energia rinnovabile nei paesi in via di sviluppo


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Le nouveau défi des entreprises du bâtiment, entre innovation et modernisation, le poids de la présence italienne. Entretien avec Charles-André Benedetti, président de la Chambre Patronale du Bâtiment

Charles-André  Benedetti,  président de la Chambre Patronale du Bâtiment, répond à nos questions :

Quand les adhérents s’adressentils à vous ? Pouvez-vous me citer un exemple ?

Il  peut  arriver  qu’une  entrepriseo u  une  société  de  construction,  qui s’est  toujours  consacrée  à  des investissements et projets privés, veuille participer à des appels  d’offres  publics: du  moment  que  pour être  retenu  ou  même consulté il faut appartenir La Chambre Patronale du Batiment, à  une  certaine  catégorie en abrégé CPB, a été fondée il ya 63 nous assistons l’adhérent ans et est adhérente de la Fédaradans  la  constitution  de tion Patronale Monégasque, à laquelson  dossier,  en  veillant le est associée l’AIIM en qualité de membre correspondant. à  l'application  correcte des coefficients. Celui-ci L’action de la CPB suit un peu les est ensuite transmis à la traces  de  son  homonyme  italien Commission  technique le Syndicat des Constructeurs : la qui l’examine. défense des intérêts de la corpora-

En quoi consiste la procédure et comment est-on classé ?

tion avec une action particulière sur le  développement  des  secteurs économique,  social  et  commercial de la catégorie.

En quatrième position dans les sta-

auxquelles tous les constructeurs et les entreprises  sont  soumis,  considérant l’aspect  géologique  et  géographique de  la  zone,  de  même  que  du  point de  vue  paysager,  sont  complexes  et continuellement actualisées. On peut dire que l’influence de la clientèle italienne se manifeste davantage sur des détails d’aménagement intérieur que sur des règles générales. Par exemple, les murs étaient auparavant revêtus de tissu tendu et la moquette au sol était de règle : à présent le tissu a bilier, la construction et les travaux disparu et les sols sont en publics à concurrence de 8,78% sur marbre ou en céramique. un total de € 10.983,78 (- 0,04% Un autre aspect est la par rapport à 2004) et emploie envihauteur  sous  plafond, ron 8,12% de l’effectif salarié (données du 1er Octobre 2006) sur un qui  à  Monaco  est  de total de 41825. 270 cm, soit 20 cm de plus que  dans  les  intérieurs A la Chambre Patronale du Bâtiment équivalents en France. sont adhérentes 226 entreprises du secteur, sociétés de constructions et artisans qui ont leur siège social à Monaco : organisme consulté par le Gouvernement et par l’Administration publique, la CPB défend depuis toujours les intérêts des entreprises du bâtiment et s’impose comme interlocuteur privilégié des pouvoirs publics.

La procédure est éta-blie tistiques de l’année 2005 relatives selon  un  schéma  bien au chiffre d’affaires des entreprises défini.  Aux  entreprises privées, ce secteur regroupe l’immoqui en font la demande, il est adressé par  l’admi nistration  un formulaire partir d’un minimum de 50.000 € jusqu’à qui  sert  essentiellement  à connaître la un  budget  illimité  (le  "classement"  est tipologie de la société et son importance subdivisé en 10 tranches). en terme économique. Les renseignements demandés sont : Combien existe-t-il d' entreprises 1. chiffre d’affaires réalisé au cours des dont la propriété ou l’actionnariat 3 derniers exercices est majoritairement italien ? 2. nationalité des propriétaires et/ou des actionnaires A titre indicatifs sur l’ensemble de nos 3. effectif salarié adhérents, 34 peuvent être considérées 4. surface des bureaux à majorité italienne, les SAM étant bien 5. renseignements administratifs entendu exclues. Le  Dossier  est  ensuite  soumis  à  une Commission technique à laquelle participe la CPB qui veille à la correcte application des coefficients. Puis, sur la base des données fournies, il est statué sur la conformité aux critères de sélection et, si le dossier répond aux exigences, il est classé parmi les 10 catégories existantes. De la sorte, l’adhérent pourra  participer  selon  son  classement, à  des  projets  d’importance  croissante,  à 34

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Les entreprises de construction italiennes ont-elles eu une influence sur le style des constructions ou ont-elles simplement du s’adapter aux standards imposés ?

Monaco  est  classé  en  zone  sismique de  risque  moyen  et  les  constructions respectent depuis plus de 50 ans les normes  antisismiques.  Ainsi  les  règles

Pour les constructeurs, les clients italiens se distinguent-ils des autres acheteurs?

Certainement : la clientèle italienne est très exigeante en comparaison avec  celle  d’autres   nationalités.  Il  est possible cependant de la distinguer en deux catégories principales. I. La première est composée d’un certain nombre d’italiens qui viennent à MonteCarlo  essentiellement  en  touristes  et plusieurs fois par an : dans ce cas ils recherchent de petits appartements qu’ils prennent souvent en location. II. A la deuxième on peut intégrer les italiens qui vivent de manière constante à Monaco: ils travaillent pour la majeure partie  d’entre  eux  et  généralement recherchent  des  appartements  plus spacieux, mais sans suivre les standards réclamés par les américains. Les secteurs habités majoritairement par les italiens sont le secteur du Larvotto/St. Roman et celui de la Condamine, où les coûts, notamment des loyers, sont moyennement modérés.


Jamais comme aujourd’hui les entreprises de construction ont été engagées dans les opérations de réorganisation et de restructuration sur l'ensemble du territoire de la Principauté de Monaco : à quoi peut être attribuée cette nouvelle impulsion ?

Effectivement  cela  fait  partie  d’une série d’opérations qui concernent tant une nouvelle classification des quartiers de  Monaco  que  la  récupération  et  le développement  concomitant  de  zones utilisées diversement jusqu’alors. Dans  le  cas  spécifique,  prenons  les surfaces autrefois utilisées par la SNCF : les terrains libérés des voies ferroviaires (qui désormais sont souterraines ndr) sont désormais occupés par de gros chantiers. Cette zone sera destinée à de nouveaux immeubles à usage d’habitation (il s’agit principalement de bâtiments domaniaux à  l’intention  des  monégasques)  mais aussi à la réalisation, (livraison prévue en 2010), d’un nouveau lycée technique qui pourra accueillir jusqu’à 600 élèves.

Mais il y a aussi la requalification du Quartier de Saint-Roman.

En  réalité  c’est  une  opération  assez complexe : on parle de préservation dans

la  mesure  où  ont  été  individualisées un certain nombre de villas qui seront protégées par la loi au titre du patrimoine culturel. Il y a également de gros travaux d’urbanisation comme ceux en cours entre l’Annonciade et le Château Périgord où sera édifié un immeuble de 6 étages et un espace pour 130 places de parking. Enfin la reconversion du Vallon de St. Roman qui intéressera un ensemble de villas et groupes de maisons mal intégrées dans le secteur et qui devront être reprises dans un plan d’urbanisme plus cohérent avec le paysage urbain environnant.

Sans oublier également les travaux au Quartier du Jardin Exotique avec le nouvel hôpital de MonacoCentre Hospitalier Princesse Grace.

Le quartier du Jardin Exotique demeure, avec  le  Rocher,  parmi  les  lieux  les plus  emblématiques  et  significatifs  du paysage de la Principauté de Monaco. L’ambition est d’une part la préservation des divers espaces verts et panoramiques que  ces  sites  offrent  et  d’autre  part, la  revalorisation  du  territoire  par  la réalisation d’infrastructures routières et de nouvelles unités d’habitation. Pour  le  nouvel  hôpital,  dans  un  délai maximum de 10 ans, il sera partiellement

détruit  et  reconstruit  en  trois  phases : en 2008 commenceront les travaux de façade de l’hôpital actuel et ensuite à partir de 2011 deux nouveaux ensembles remp laceront  progressivement  ceux existant. Il offrira sur 65000m2 environ le même nombre de lits, soit 482 exactement mais avec des espaces gérés selon les exigences et les typologies requises par les services. Le coût global de l’opération se situera entre 250 et 300 millions d’euros.

Un cas à part : Fontvieille

On parle ici de la ZAC Saint-Antoine, importante  zone  ouest  de  Monaco limitrophe de Cap d’Ail. De cette zone qui  s’étale  sur  23000m 2   une  bonne moitié sera occupée par d’autres édifices domaniaux  et  zones  commerciales.  Le reste sera destiné à des écoles, espaces publics et zones vertes de même qu’à une importante surface de parkings, la date d’achèvement est prévue pour 2011. L’ é l é m e n t   l e   p l u s   i m p o r t a n t   e s t l’aménagement d’une voie d’accès pour entrer et sortir de Monaco directement sur  la  Basse  Corniche.  Ceci  permettra enfin, à compter de l’été prochain, une circulation des véhicules plus facile et surtout plus fluide aux heures de pointe.

Da sinistra a destra : De Gauche à droite : Mme Fissore, M. Benedetti - Président de la Chambre Patronale, M. Proust - Ministre d’État, M. Lorenzi, M. Valerie - Président du Conseil National.

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A propos de viabilité : quel est l’état d’avancement de la voie dénommée Dorsale ? On évoque de grands changements d'ici l’été 2008.

En effet l’échéance est commune à la plupart des travaux en cours: la quasi totalité des logements domaniaux seront disponibles (on parle au total de plus de 800 logements dont 500 seront livrés en fin d’année) et la voie dénommée Dorsale sera finalement ouverte. Il s’agit d’un gros projet qui permettra aux automobilistes d’entrer à Monaco à la hauteur du MonteCarlo Country Club pour traverser ensuite toute  la  Principauté  en  empruntant  le tunnel Rainier III et rejoindre la Moyenne Corniche. L’ensemble réalisé sous forme de tunnel et de voie souterraine.

publiques et privées avec de nombreux jardins et zones commerciales  :  en  tout ce seront 275000 m2 qui intègreront  également  la réalisation d’un nouveau Musée  National  installé à  l’intérieur  d’un  édifice d’une  surface  d’environ 2 0 0 0 0 m 2,   t o t a l e m e n t innovant dans sa structure et  son  architecture,  qui servira selon les souhaits du  Prince  Albert  II  à renforcer l’image d’une Principauté  tournée  vers le progrès.

vigiliamo  sull’applicazione  corretta  dei coefficienti che successivamente vengono attribuiti all’interno della Commissione tecnica che esamina le richieste.

In cosa consiste la procedura e come si viene classificati?

Di  fatto,  secondo  un  iter  ben  stabilito ed alle aziende che ne fanno richiesta, viene  inviato  dall’amministrazione  un formulario  che  essenzialmente  serve  a comprendere la tipologia della società e la sua importanza in termini economici. I dati richiesti sono : 1. fatturato realizzato negli ultimi 3 anni 2. nazionalità dei proprietari e/o azionisti 3. numero dipendenti 4. superficie uffici 5. dati amministrativi

Parlons à présent de la réalisation du nouveau Yacht Club de Monaco. Un projet futuriste confié à l’architecte Sir Norman Foster qui a imaginé un édifice de 5 étages à faible impact énergétique et doté d’aménagements d’avant-garde biocompatibles. Il accueillera le siège du Yacht Club, le nouveau Musée Naval, le centre nautique mais aussi une piscine, des terrasses panoramiques, des clubs, bars et restaurants, le tout conçu pour impressionner le touriste qui arrive par mer. L’ensemble devra être achevé en 2012... Ajoutons  aussi  la  modernisation  du port, déjà en cours, pour aboutir enfin à l’extension en mer avec le projet du Portier.  Un  projet  pharaonique,  style Dubai, mais qui veut être un exemple de construction  intégrée,  non  destructrice, qui  respecte  le  milieu  marin  et  qui s’harmonise avec le paysage environnant. Douze hectares seront conquis sur la mer dans cette zone du Portier, comprise entre l’entrée du tunnel et le Grimaldi Forum. La plateforme flottante ou îlot accueillera des  habitations,  écoles,  infrastructures 36

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La nuova sfida delle “imprese del cemento”, tra innovazione e rinnovamento, le peso della presenza italiana Incontro con Charles-André Benedetti, presidente della Chambre Patronale du Batiment Risponde alle domande Charles-André Benedetti,  presidente  della  Chambre Patronale du Batiment

Quand’è che gli associati si rivolgono a voi ? Può farmi un esempio concreto ? Bene, può capitare che una imprese o azienda  edile,  da  sempre  dedicata  ad investimenti  e  progetti  privati,  voglia partecipare agli appalti pubblici : siccome per essere accettati o consultati bisogna appartenere  ad  una  certa  categoria affianchiamo  l’associato  nella  corretta compilazione delle pratiche e parimenti

Il Dossier viene poi sottomesso ad una Commissione  tecnica  congiunta  a  cui la CPB partecipa e vigila sulla corretta applicazione di coefficienti. Poi, in base ai dati forniti, si determina se conforme ai  criteri  di  selezione  e,  se  risponde ai  requisiti,  viene  classificata  tra  10 le  categorie  esistenti.  In  questo  modo l’associato potrà partecipare, a seconda del suo posizionamento, a progetti che partono da un minimo di 50.000 € a budget illimitati (il ‘classement’ è appunto suddiviso in 10 trances).

Quante sono le aziende la cui proprietà o azionariato è prevalentemente italiana ?

Indicativamente  sul  totale  dei  nostri associati ben 34 possono considerarsi a maggioranza italiana, ovviamente escluse le SAM.

Le aziende di costruttori italiani hanno influito sullo stile delle costruzioni o semplicemente hanno dovuto adeguarsi agli standard imposti ?

Monaco è zona classificata mediamente sismica e le costruzioni che hanno piu’ di 50 hanno già allora rispettavano le norme antisismiche. Quindi le regole a cui tutti i costruttori e le imprese fanno riferimento sottoposte sono, visto l’aspetto geologico e geografico dell’area, molto complesse ed in continuo aggiornamento anche dal punto di vista paesaggistico.


Se  vogliamo  l’influenza  della  clientela italiana si vede per alcuni dettagli relativi agli interni piu’ che sulle regole generali. Ad esempio una volta ai muri veniva applicata la stoffa e la moquette era la regola sul pavimento: ora le stoffe non ci sono piu’ e i pavimenti sono in marmo o ceramica. Altra cosa è l’altezza delle stanze, che a Monaco è di 270 cm, 20 cm in piu’delle equivalenti ambienti francesi

E questo per i costruttori : i clienti italiani hanno qualche particolare che li distingue dagli altri acquirenti ?

Sicuramente  :  la  clientela  italiana  è molto esigente rispetto a quella di altre nazionalità. E’ possibile però distinguerla principalmente in due categorie. I. La prima consiste in un certo numero di  italiani  che  vengono  a  Monte-Carlo principalmente per turismo e piu’ volte l’anno : in questo caso ricercano piccoli appartamenti e spesso affittano. II.  Alla  seconda  si  possono  assimilare gli  italiani  che  vivono  stabilmente  a Monaco : lavorano per la maggioranza di loro e generalmente tendono ad avere appartamenti piu’ ampi, non certo secondo gli standard richiesti gli americani. Le zone abitate maggiormente dagli italiani sono la zona del Larvotto/St. Romain e quella della Condamine, dove i costi, soprattutto degli affitti, sono mediamente moderati.

La Chambre Patronale du Bâtiment, per brevità CPB, è stata creata 63 anni fa ed può elencarsi tra i membri attivi della Federazione Patronale Monegasque, a cui è associata l’AIIM in qualità di membro corrispondente.

del 8,78 % sul totale di € 10.983.78 (0,04% in meno rispetto al 2004) ed impiega circa 8,12% come lavoratori (dati al 1° ottobre 2006) sul totale complessivo di 41825 unità.

L’azione della CPB segue un pò l’equivalente italiano del Sindacato dei Costruttori : difende gli interessi della corporazione con particolare  riferimento  allo  sviluppo  nel settore economico, sociale e commerciale della categoria.

Alla Chambre Patronale de Batiment sono associate  ben  226  le  imprese  edili,  società di costruzioni ed artigiani che hanno la  sede  sociale  a  Monte-Carlo  :  organo consultato dal Governo e dall’amministrazione pubblica la CPB difende da sempre gli interessi delle imprese edili e si pone come interlocutore privilegiato nei confronti dell’amministrazione pubblica.

Al 4° posto nelle statistiche del 2005 relative al fatturato delle imprese private il settore di riferimento raggruppa immobiliare, costruzione e lavori pubblici per un valore

Mai come ora le imprese di costruzioni sono coinvolte nell’operazione di riorganizzazione e ristrutturazione dell’intera area del Principato di Monaco : a cosa è dovuto questo nuovo impulso ?

Effettivamente  fa  parte  di  una  serie  di operazioni che riguardano sia una nuova classificazione dei quartieri di Monaco sia il recupero e relativo sviluppo di zone prima diversamente impiegate. Nel caso specifico prendiamo le aree una volta destinate alla SNCF: i terreni liberati dalla linea ferroviaria (che ora prosegue sotterranea ndr) hanno liberato terreni ora occupati da grossi cantieri.

L’area  sarà  destinata  a  nuovi  immobili  a destinazione civile (sono soprattutto opere demaniali  destinate  a  monegaschi)  oltre che alla creazione, con consegna prevista 2010, di un nuovo liceo tecnico che potrà accogliere fino a 600 allievi.

E poi c’è la riclassificazione del Quartiere di di St.Romain In  realtà  è  una  operazione  abbastanza complessa : si parla di preservazione in quanto sono state individuate un certo numero di villette che saranno protette per legge come patrimonio culturale.

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La  cosa  piu’  importante  è  che  sarà finalmente accessibile una via di accesso di entrata ed uscita da Monaco direttamente sulla Basse Corniche. Questo permetterà, a partire dalla prossima estate, una circolazione  delle  autovetture  migliore  e piu’ scorrevole soprattutto nelle ore di punta.

A proposito di viabilità: a che punto siamo con la cosiddetta dorsale ? Si parla di grandi cambiamenti nell’estate del 2008.

© Engeco

In effetti la scadenza coincide un pò per tutti i lavori in corso: quasi tutti gli alloggi demaniali  saranno  resi  disponibili  (si parla in tutto di piu’ di 800 alloggi di cui 500 saranno già disponibili a fine anno) e la via cosiddetta Dorsale sarà finalmente accessibile. Si tratta di un grosso progetto che  permetterà  agli  automobilisti  di entrare a Monaco all’altezza del MonteCarlo Country Club per poi attraversare tutto  il  Principato  fino  ad  attraversare il  tunnel  Rainier  III  e  raggiungere  la Moyenne Corniche. Il tutto sarà possibile attraverso tunnel e vie sotterranee.

Per non dimenticare anche i lavori del Quartiere del Jardin Exotique con il nuovo ospedale di Monaco, le Centre Hospitalier Princesse Grace.

Il quartiere del Jardin Exotique rimane, insieme  alla  Roche,  tra  le  figure piu’  emblematiche  e  significative  del paesaggio  del  Principato  di  Monaco. L’ambizione è da una parte preservare i vari spazi verdi e panoramici che i vari siti offrono,  dall’altro  una  rivalorizzazione dell’area anche attraverso infrastrutture stradali e nuove unità abitative. Per il nuovo ospedale in linea di massima nel  giro  di  10  anni  sarà  parzialmente distrutto e ricostruito in tre fasi: nel 2008 inizieranno i lavori di fronte all’ospedale attuale e successivamente a partire dal 2011 gli altri due complessi lentamente sostituiranno quello precedente. 38

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Offrirà su 65000 mq all’incirca gli stessi numeri di letti, 482 per l’esattezza ma con  spazi  gestiti  secondo  esigenze e tipologie diverse di reparto. Il costo dell’intera operazione si aggira tra i 250 e 300 milioni di euro.

Caso a parte Fontvielle.

Infatti.  Qui  si  parla  della  ZAC  Saint Antoine, importante zona ovest di Monaco che confina con Cap d’Ail. Ebbene in quella zona su 23000 mq una buona metà sarà occupata da altri edifici demaniali e zone commerciali. Il resto sarà dedicata a scuole, spazi pubblici ed aree verdi, oltre ad un grossa area di parcheggio con data fine cantiere prevista per 2011.

© Engeco

Ci sono poi grossi lavori di urbanizzazione come  quelli  in  corso  tra  l’Annonciade e  Chateau  Perigord  ove  sorgerà  un immobile di 6 piani e spazio parcheggio per 130 posti. Infine la riconversione del Vallone  di  St.  Romain  che  interesserà un’insieme di ville e gruppi di case mal posizionate  rispetto  l’insieme  e  che dovranno  essere  riprese  in  un  quadro urbanistico piu’ coerente con il paesaggio urbano circostante.

Per non parlare poi della realizzazione del nuovo Yacht Club di Monaco. Un progetto futuristico affidato all’architetto Sir Norman Foster che ha immaginato un edificio di 5 piani a basso impatto energetico e con impianti d’avanguardia che siano biocompatibili. Oltre ad essere sede dello Yacht Club, ospiterà il nuovo Museo Navale, il centro nautico ma anche una piscina, terrazze panoramiche, circoli, bar e ristoranti, tutto per impressionare il turista che arriva da mare. Il progetto dovrà concludersi nel 2012…

E aggiungiamo anche la modernizzazione del porto, già in corso, per arrivare infine all’estensione in mare con il progetto del Portier. Un progetto faraonico, stile Dubai, ma che vuole essere esempio di costruzione  integrata,  non  distruttiva, che rispetti l’ambiente marino e che si armonizzi con il  paesaggio  circostante.  Dodici  etta ri saranno strappati al mare nella  zona detta  appunto  del  Portier, compresa tra l’imbocco del tunnel e il Grimaldi Forum, il  Centro  Culturale  e  dei  Congressi. La  piattaforma  galleggiante  o  isolotto ospiterà abitazioni, scuole, infrastrutture pubbliche e private con tanto di giardini e  zone  commerciali  :  in  tutto  saranno 275000  mq  che  ospiteranno  anche la  costruzione  di  un  nuovo  Museo Nazionale  allestito  all’interno  di  un edificio di superficie equivalente a circa 20 mila mq, totalmente innovativo nella struttura  nell’architettuta’,  che  servirà, secondo gli auspici del Principe Albert II a rafforzare l’immagine di un Principato votato al progresso.


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A Monaco, l’économie italienne est un atout majeur !

Monaco possède une densité de population unique du monde (34 000 habitants dont  seulement  un  septième  a  le  privilège d’être citoyen monégasque), et la plus  cosmopolite  du  monde  avec  125 nationalités  représentées  dont  les  plus importantes : Française, Italienne, Britannique, Nord Américaines, Belge, Suisse, Allemande... Le français est la seule langue officielle et reste dominante, mais l’italien et l’anglais sont aussi communément compris et parlés. Selon l’origine des locuteurs, le français, l’italien et l’anglais servent de langues véhiculaires. Il faut dire qu’une partie de l’économie monégasque repose sur de la main-d’œuvre migrante, provenant surtout de France et d’Italie : quelque 10 000 “frontaliers”, dont une moitié d’Italiens, viennent travailler chaque jour à Monaco. Bref, la principauté de Monaco est internationale, tant au plan linguistique  qu’ethnique.  L’expression de  “cosmopolitisme  urbain”  renvoie  à un système urbain complexe, ouvert sur le monde et associant différents groupes communautaires.  Une  cité  cosmopolite offre un paysage social et culturel varié, introduisant une façon différente de vivre et d’appréhender la ville. Mais, nous allons, ici, nous intéresser principalement à la communauté italienne et l’économie qu’elle génère.

Depuis plusieurs décennies, l’installation des Italiens à Monaco connaît un essor considérable.

Depuis  l’établissement  des  statistiques monégasques en 1982, on constate une nette progression des ressortissants italiens installés en Principauté. En 1982, on recensait un total de 4 757 Italiens soit 16,47 % de la population. Dès 2000 le nombre était déjà passé à 6 410 soit 20,02 %. A part la population française qui était de 31,95 %, les Italiens représentaient la plus forte densité d’étrangers. Et depuis cette date, elle n’a cessé d’augmenter. Si la population monégasque est composée de beaucoup d’italiens, généralement très riches, c’est en raison d’un système fiscal avantageux ; de nombreuses entreprises italiennes se sont également installées dans la principauté pour les mêmes raisons. 40

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L’histoire  de  la  Principauté  de Monaco est étroitement liée avec celle de l’Italie. Voilà déjà plus de 700 ans que la Famille Grimaldi, originaire de Gênes, a pris les rênes de la Principauté. Surmontant les vicissitudes de l’Histoire et les périodes  sombres,  notamment celles de dominations étrangères, la  Principauté,  sous  la  conduite avisée de ses Princes, a su, au cours  des  siècles,  affirmer  son identité et préserver son indépendance. Avec une superficie de 200 hectares dont près de 40 ont été gagnés sur la mer au cours des 20 dernières années, la Principauté est le second état indépendant le plus petit au monde après le Vatican. Enclavée dans le territoire français et proche de l’Italie, la Principauté est un pays où l’on dénombre 17 établissements bancaires de droits monégasques et 28 de droit étranger dont 4 à capital 100% ou majoritairement italien, 70 guichets, 3 bureaux de représentation et 20 sociétés de gestion. Le secteur bancaire constitue une partie prépondérante de l’activité économique de la Principauté et attire de nombreux étrangers. On répertorie d’ailleurs quelques 340 000 comptes en banque, soit dix pour un habitant. La Principauté possède une économie diversifiée. De par sa superficie et ses spécificités fiscales, les secteurs des services et des industries à forte valeur ajoutée y sont majoritairement représentés.

Mais où logent-ils ?

Les  statistiques  ne  démontrent  pas  le nombre  de  logements  occupés  par  les Italiens,  pourtant  ils  sont  d’excellents clients  pour  les  agences  immobilières. Les logements disponibles se font rares et onéreux, aussi depuis ces dernières années, 2/5 des acheteurs sont italiens, soit déjà en location ou en instance d’installation. Une clientèle qui semblent avoir plus de moyens !

Pourtant un très petit pourcentage seulement  bénéficie  d’aides  au  logement. On compte actuellement près de 25 000 étrangers résidant dans la principauté et parlant des langues très diverses.

Un trafic téléphonique intense

Les communications téléphoniques partant de Monaco vers le monde entier induisent un trafic téléphonique important. Mais sur 34 millions de minutes (grâce aux 33 888 lignes analogiques et numériques), échangées avec l’étranger (hors France), on note 29 % consacrées aux échanges avec l’Italie. Pour ce faire, il a été nécessaire au gouvernement monégasque de repenser l’ensemble des réseaux. Et c’est sans compter les 17 153 minutes générées par la téléphonie mobile, dont la destination est difficilement identifiable.

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Une population cosmopolite

L’enseignement culturel très prisé par les jeunes italiens

Signalons d’abord que les programmes monégasques  sont  identiques  à  ceux dispensés dans l’enseignement français. Cependant, ils s’en écartent un peu, car ils comprennent l’étude de l’histoire, des institutions de la principauté de Monaco, ainsi que de la langue monégasque. En  effet,  afin  d’éviter  l’extinction du  monégasque,  les  écoles  primaires et  secondaires  sont  maintenant  tenues d’enseigner cette langue ; elle peut être choisie  comme  option  facultative  au baccalauréat.  Si  les  enfants  italiens sont répartis dans les différents établissements  scolaires,  tant  publics  (1139 étrangers  pour  1002  monégasques  et


Un service de santé haut de gamme.

Séjour  à  l’hôpital  rime  souvent  avec nourriture  peu  alléchante,  horaires  de repas inadaptés, intrusions intempestives dans les chambres à toutes heures… donc mauvais souvenirs !… Mais le passage dans un service hospitalier monégasque aide facilement a changer d’avis sur l’hôpital. En effet, l’hospitalisation monégasque offre aux patients un service et un confort dignes des établissements hôteliers. Que ce soit pour les cancers, les maladies cardio-thoracique, le service d’hémodialyse ou autres thérapies, les hôpitaux monégasques sont à la pointe de la technologie et possèdent des spécialistes reconnus dans le monde entier. Les italiens n’échappent pas à la règle et fréquentent les services de santé sans modération. En 2005, on note 1 523 entrées d’italiens dans les hôpitaux du service public, et 159 dans le privé.

Les structures d’accueil pour les tous petits

31 enfants italiens de 2 mois à 3 ans bénéficient d’un accueil dans l’ensemble des sept crèches monégasques. Des structures tout à fait confortables et parfaitement  sécurisées. La fréquentation dans les garderies est difficilement  identifiable. Les  enfants  ne  font que passer et les nationalités ne sont pas répertoriées. Mais il est certain que les parents italiens  usent  de  ces structures  plusieurs heures  par  semaine lorsqu’ils  n’emploient pas une baby-sitter.

Les transports et le trafic automobile

Sans véritables statistiques, il est difficile de connaître  exactement l’impact  des  italiens sur les transports et le trafic automobile. Mais au vu de la pénétration italienne dans la Principauté, il est aisé de comprendre que leur incidence sur le réseau ferroviaire, sur les trafics aériens ou automobiles et l’occupation des parkings est importante, contribuant ainsi au chiffre d’affaires des entreprises liées à la circulation en tout genre.

Commerces et économie en tout genre

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Les Italiens expatriés à Monaco sont relativement aisés et dépensiers. Aussi, il est facile d’imaginer leur apport à l’économie de la Principauté. Outre leur contribution  au  développement  industriel en tant qu’investisseurs ou chefs d’entreprise, les achats dans les commerces et restaurants sont des points importants qui  mériteraient  d’être  plus  profondément examinés. Les emplois salariés sont également un apport de main-d’œuvre non négligeable, 3 465 hommes et 2 152 femmes sont employés à Monaco dans le secteur privé soit 13.94 % de la masse salariale. Un chiffre relativement stable depuis plusieurs années.

Quand aux maisons de retraite, qui sont également très réputées, on compte 18 italiens  contre  33  monégasques  et  62 français soit 15.13 %. En ce qui concerne la Fondation Hector Otto, haut de gamme, la fréquentation italienne est de 16 pensionnaires sur un total de 153. Par contre peu de ressortissants reçoivent des aides sociales. Ils peuvent bénéficier des assurances de leur pays si des accords ont été conclu. Et l’allocation chômage n’est versée qu’à 3 d’entre eux.

Quant à la fréquentation hôtelière, elle est de 145 022 nuitées de ressortissants italiens sur un total de 802 714 chambres louées dans l’année. En ce qui concerne les produits d’importation, l’Italie est la mieux placée. Avec 159 686 152 euros, elle se place au premier rang des expor-

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2359 français) que privés (419 étrangers pour 200 monégasques et 706 français), c’est dans l’Académie de Danse que l’on dénombre le plus important pourcentage d’italiens. Sur quarante six élèves de 13 à 24 ans, on compte 19 jeunes italiens contre 1 monégasque et 4 français. On répertorie également une excellente fréquentation des italiens dans l’Académie de Musique Rainier III et, même s’ils sont un peu moins à fréquenter l’Ecole municipale d’arts plastiques, les italiens ne font pas mentir leur réputation d’artiste complet.

tateurs étrangers pour un pourcentage de 21,87, bien avant l’Espagne pour 2,56 % ou le Portugal avec seulement 0.33%. La France n’étant pas répertoriée, l’Italie est également au premier rang des exportations venant de la Principauté et ce, pour 116 115 829 euros soit 20,34%. En  conclusion  et  au  vu  des  chiffres générés par l’activité de la population italienne en Principauté, on ne peut que constater l’amplitude de son impact sur l’économie en général. C’est bien évidemment  le  groupe  communautaire le plus actif de part son importance et sa  participation  à  la  vie  monégasque. Parfaitement  intégrée,  cette  population fait maintenant partie du paysage et bénéficient de plus en plus des avantages accordés  aux  monégasques.  Est-ce  par la proximité du pays ou par les années d’histoire commune qui ont lié les deux patries ? Toujours est-il que rien ne semble endiguer l’installation des italiens en Principauté.

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Una popolazione cosmopolita Monaco ha una densità di popolazione unica al mondo (34 000 abitanti, di cui soltanto un settimo hanno il privilegio di essere cittadini monegaschi), e la popolazione più cosmopolita del globo con 125 nazionalità rappresentate, le più importanti delle quali sono : francese, italiana, britannica,  nordamericana,  belga,  svizzera, tedesca... Il francese è la sola lingua ufficiale e resta predominante, ma anche l’italiano e l’inglese sono comunemente capiti e parlati. Secondo l’origine di chi parla, il francese, l’italiano e l’inglese servono da lingue di comunicazione. C’è da notare che una parte del’economia monegasca si basa su manodopera pendolare, in provenienza soprattutto dalla Francia e dall’Italia : circa 10 000 “frontalieri”, metà dei quali italiani, vengono al lavoro ogni giorno a Monaco. Insomma, il principato di Monaco è internazionale, sia sul piano linguistico che etnico. L’espressione “cosmopolitismo urbano” rimanda ad un sistema urbano complesso, aperto sul mondo e composto di diversi gruppi comunitari. Una città cosmopolita offre un paesaggio sociale e culturale diversificato, che introduce un modo diverso di vivere e concepire il tessuto urbano. Ma  ci  interesseremo,  in  questa  sede, principalmente alla comunità italiana ed all’economia da essa generata.

Da diversi decenni, l’insediamento degli italiani a Monaco registra un considerevole sviluppo.

Dalla creazione delle statistiche monegasche  nel  1982,  si  constata  una  netta progressione dei cittadini italiani stabiliti nel principato. Nel 1982, si recensiva un totale de 4 757 italiani, cioè il 16,47 % della  popolazione.  Già  nel  2000  questo numero era passato a 6 410, pari al 20,02 %. A parte la popolazione francese, che era del 31,95 %, gli italiani rappresentavano la più forte densità di stranieri. E da allora, non hanno smesso di aumentare. Monaco accoglie tanti italiani, generalmente molto ricchi, a causa di un sistema fiscale vantaggioso ; numerose aziende italiane si sono stabilite nel principato per le stesse ragioni.

Ma dove abitano ?

Le statistiche non precisano il numero di alloggi occupati da italiani, anche se essi rappresentano un’ottima clientela per le agenzie immobiliari. Gli alloggi disponibili sono diventati rari ed onerosi, dunque in questi ultimi anni, due acquirenti su cinque sono italiani, che già occupano 42

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La storia del Principato di Monaco è strettamente legata con quella italiana. Sono passati più di 700 anni da quando la Famiglia Grimaldi, originaria di Genova, ha preso in mano le redini del Principato. Superando le vicissitudini della Storia ed i periodi oscuri, in particolare quello delle dominazioni straniere, il Principato, sotto l’accorta guida dei suoi Principi, ha saputo, nel corso  dei  secoli,  affermare  la propria  identità  e  salvaguardare la propria indipendenza. Con una superficie di 200 ettari, quasi 40 dei quali sono stati conquistati sul mare nel corso degli ultimi 20 anni, il Principato è il secondo nella lista dei più piccoli stati indipendenti del mondo, dopo il Vaticano. Incastonato nel territorio francese e vicino all’Italia, Monaco resta iun pueseche annovera 17 istituti bancari di diritto monegasco e 28 stranieri  tra  cui  4  con  capitale al  100%  o  maggioritariamente italiano,  70  sportelli, 3 uffici di rappresentanza e 20 società di gestione. Il settore bancario rappresenta una parte preponderante dell’attività economica del principato e attira numerosi stranieri. Si contano d’altronde circa 340 000 conti  bancari,  cioè  dieci  per abitante. Il principato vanta però un’economia diversificata. In ragione della sua superficie e delle sue specificità fiscali, i settori dei servizi e delle industrie a forte valore aggiunto sono maggioritariamente rappresentati. un alloggio in affitto o che sono in corso di insediamento. Una clientela che sembra avere più mezzi ! Eppure soltanto una piccola percentuale è beneficiaria di aiuti statali per l’alloggio. Si contano attualmente circa 25 000 stranieri residenti nel Principato, che parlano lingue molto diverse tra loro.

Un traffico telefonico intenso

Le  comunicazioni  telefoniche  in  partenza da Monaco verso il mondo intero danno  luogo  ad  un  traffico  telefonico considerevole.  Ma  su  34  milioni  di minuti di comunicazione (grazie a 33 888 linee analogiche e digitali), scambiati con l’estero (Francia escusa), si nota un 29 % da ascrivere agli scambi con l’Italia. Per consentire questi scambi, il governo monegasco ha dovuto riconcepire l’insieme dei suoi impianti. Senza considerare i 17 153 minuti generati dalla telefonia mobile, la cui destinazione è difficilmente identificabile.

Un insegnamento molto apprezzato dai giovani italiani

Segnaliamo innanzitutto che i programmi monegaschi sono identici a quelli applicati nelle scuole francesi. Tuttavia, se ne distaccano un pò, perchè comportano lo

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A Monaco, l’economia italiana è un fattore essenziale !

studio della storia e delle istituzoni del principato di Monaco, nonchè della lingua monegasca. Infatti, per evitare l’estinzione del monegasco, le scuole elementari e secondarie sono tenute ora ad insegnare la lingua nazionale, che può anche essere scelta come materia facoltativa all’esame di maturità. I ragazzi italiani sono suddivisi nei diversi istituti scolastici, sia pubblici (1139 stranieri a fronte di 1002 monegaschi e 2359 francesi) che privati (419 stranieri contro 200 monegaschi e 706 francesi), ma la più forte percentuale di italiani si ritrova all’Accademia di Danza. Su 46 allievi da 13 a 24 anni, si contano 19 giovani italiani contro 1 monegasco e 4 francesi. Si riscontra anche un’eccellente affluenza di italiani all’Accademia di musica Rainier III e, anche se sono un pò meno numerosi a frequentare la Scuola municipale di arti plastiche, gli italiani non smentiscono così la loro fama di artisti completi.

Un servizio sanitario di alto livello

Soggiorno all’ospedale significa spesso cibo poco appetitoso, orari dei pasti inadeguati, intrusioni intempestive nelle camere a qualsiasi ora… dunque brutti ricordi !… Ma il passaggio in una struttura ospedaliera monegasca aiuta a cambiare opinione sull’ospedale. In effetti, il ricovero a Monaco offre ai pazienti un servizio ed un confort degni di un albergo. Che sia nei servizi oncologici, per le affezioni cardio-toraciche, il servizio di emodialisi o altre terapie, gli ospedali monegaschi sono tecnologicamente avanzati e annoverano degli specialisti riconosciuti nel mondo intero. Gli italiani non sfuggono alla regola e sono in molti a frequentare questi servizi.


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Quanto alle case di riposo, che godono anch’esse ottima reputazione, vi si contano 18 italiani contro 33 monegaschi e 62 francesi, pari al 15.13 %. Per quanto riguarda  la  Fondation  Hector  Otto,  di alto livello, la presenza italiana rappresenta 16 pensionanti su un totale di 153. Tuttavia pochi cittadini italiani ricevono degli aiuti dai servizi sociali. Possono beneficiare di assicurazioni del loro paese se esistono degli accordi in merito. E il contributo di disoccupazione è versato soltanto a tre di loro.

Le strutture d’accoglienza per i più piccoli

31 bambini italiani fra i 2 mesi ed i 3 anni sono accolti in totale nei sette nidi monegaschi. Si tratta di strutture assolutamente confortevoli e perfettamente sicure. La frequenza nei dopo-scuola è difficilmente quantificabile. I bambini vi passano solo qualche ora e le nazionalità non sono repertoriate. Ma è certo che i genitori italiani utilizzano queste strutture diverse ore per settmana, quando non fanno ricorso ad una baby-sitter.

E’ facile dunque immaginare il loro apporto all’economia del principato. Oltre al  loro  contributo  allo  sviluppo  industriale come investitori o capi d’azienda, gli acquisti negli esercizi commerciali e ristoranti sono elementi importanti che meriterebbero di essere esaminati più in profondità. Gli impieghi come dipendenti rappresentano ugualmente un apporto di manodopera non trascurabile : 3 465 uomini e 2 152 donne sono impiegati a Monaco nel settore privato, cioè il 13.94 % della massa salariale. Una cifra relativamente stabile da diversi anni.

In conclusione e considerando le cifre generate dall’attività della popolazione italiana nel principato, è impossibile non constatare la valenza del suo impatto in tutti i settori dell’economia. E’ con tutta evidenza il gruppo comunitario più attivo, per importanza e partecipazione alla vita monegasca. Perfettamente integrata,  questa  popolazione  fa  ormai  parte del panorama economico, ed usufruisce sempre di più dei vantaggi concessi ai monegaschi. Il motivo va ricercato nella prossimità geografica o negli anni di storia comune tra le due nazioni ?

Quanto  all’occupazione  degi  alberghi, è di 145 022 pernottamenti di cittadini italiani su un totale di 802 714 camere occupate durante l’anno. Per quanto riguarda i prodotti d’importazione, l’Italia è al primo posto. Con 159 686 152 euro, si colloca in prima fila tra gli esportatori stranieri, con una percentuale del 21,87, distanziando la Spagna col 2,56 %, o il Portgallo con soltanto lo 0.33%. La Francia non è repertoriata. L’Italia è anche al primo posto per le esportazioni provenienti dal principato, con 116 115 829 euro, pari al 20,34%.

Sta di fatto che niente sembra arrestare il flusso degli italiani nel principato.

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Per il 2005, si registrano 1 523 ricoveri di italiani negli ospedali del servizio pubblico e 159 nel privato.

Nelly Nussbaum

In mancanza di vere e proprie statistiche, è difficile quantificare esattamente l’impatto degli italiani sui trasporti ed il traffico  automobilistico.  Ma  considerando la penetrazione italiana nel principato, è facile dedurre che la loro incidenza sulla rete ferroviaria, sul traffico aereo o automobilistico e l’occupazione dei parcheggi è considerevole, contribuendo così al fatturato delle aziende legate a tutti i generi di circolazione.

Commercio ed economia in generale

Gli italiani espatriati a Monaco sono relativamente agiati e disposti a spendere. 44

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I trasporti ed il traffico automobilistico


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Giulio Andreottti, Sénateur et ex Président du Conseil Doté d’une grande intelligence et orateur de qualité, Giulio Andreotti, avec un style qui n’appartient qu’à lui, a présenté son dernier livre, recueil de ses mémoires, intitulé “ 1953 : fu legge truffa?”. A l’ouverture de la Conférence, le Sénateur a tenu à souligner comment, alors qu’il était sous-secrétaire à la Présidence du Conseil, et avait à peine plus de quarante ans, il consignait et annotait chaque évènement sur ses agendas “Ainsi que m’avait suggéré de le faire mon ami Leo Longanesi’. Et grâce à ce témoin, il nous offre un excellent croquis des vicissitudes et des tournants  historiques  qui  ont  marqué l’Italie en 1953. Ce fut certainement une année charnière dans l’Italie de l’aprèsguerre.  Le  Pays,  éprouvé  et  profondément affecté par les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, se lançait avec ferveur dans la reconstruction de l’économie alors que la politique vivait de grands changements. La réforme électorale de 1953, voulue avec insistance par le Parti Social Démocrate, fut dénommée par les adversaires politiques de gauche “Legge truffa” puisqu’elle ne fut soutenue que par les seuls votes de la majorité. En réalité, selon le sénateur Andreotti il est un fait que la Dc, en cette période, ne paraissait plus en situation de renouveler l’extraordinaire succès qu’elle avait enregistré en obtenant la majorité absolue le 18 Avril 1948. C’est alors qu’apparurent les prémices d’un débat parlementaire

Le Sénateur et ex Président du Conseil Giulio Andreotti a présenté dans la salle “Belle Epoque” de l’Hôtel Hermitage son dernier livre intitulé: “1953 : fu legge truffa ?”. Giulio  Andreotti,  homme politique  italien  parmi les  plus célèbres, naquit à Rome le 14  janvier  1919.  Actuellement Sénateur à vie, il a été à  sept  reprises  Président du Conseil (la première fois en 1972), huit fois Ministre de la Défense, cinq fois Ministre des Affaires Etrangères, deux fois Ministre des Finances, du Budget et de l’Industrie, une fois Ministre du Trésor et une fois Ministre de l’Intérieur. Il siège au Parlement depuis 1946.. très difficile : la loi ne fut finalement approuvée par la Chambre que le 21 janvier 1953 et par le Sénat le 29 mars. Une situation pas très différente des évènements politiques actuels. De la même manière s’ensuivirent  des  mois  d’affrontements violents, de rixes physiques et verbales, de votes de confiance battus en brèche par l’obstructionnisme communiste qui y faisait opposition, de défections significatives même au sein du bloc centriste. Puis, finalement, on procéda au vote. Le 7 juin les monarchistes confirmèrent les pronostics en obtenant 6,9% (en 1948 ils n’avaient enregistré que 2,8%). La Dc et ses alliés obtinrent 49,8%, frôlant ainsi  la  victoire,  mais s’écroulant par rapport à 1948 quand elle avait obtenu 60%. Ce fut alors que le Président du Conseil De Gasperi donna sa démission: l’ère du centrisme prenait fin tandis que  l’Italie  s’abandonnait à l’ivresse, fruit d’un miracle économique tant attendu. Aujourd’hui et plus que jamais  elle  aurait  été l’une des très nombreuses réformes électorales mais “cette” loi en parti-

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culier fut approuvée au cours des années convulsives  qui  ont  marqué  la  longue transition vers la Seconde République, si tourmentée par ses querelles internes. Alors on pouvait parler, selon Andreotti, de “Faiblesse Stable”, avec un système politique tout à reconsidérer. Nous étions dans les années 50 et depuis plus d’un demi siècle s’est écoulé : “Aujourd’hui soutient le Sénateur - le système n’est en réalité plus mis en discussion: on poursuit plutôt des politiques personnelles”. Au  cours  de  ces  années,  conclut  Andreotti  négligeant  de  commenter  la situation politique actuelle en Italie, la stratégie fut de mettre la politique étrangère au centre des convergences et du débat politique. C’est en ces temps que se placent l’élection de Tito - qui ouvrit la voie à la “question de Trieste” - la Guerre Froide et la période de “dégel” que la mort de Staline semblait avoir favorisé. La  stratégie  d’aujourd’hui,  par  contre, consiste à bâtir et à renforcer l’Europe et ses  valeurs,  retenus  comme  modèle politique de référence. A la conférence, organisée par l’Association Monaco Italie, assistaient, parmi un public nombreux et attentif, d’éminentes personnalités  telles  que  SEM  Henry Fissore, le Secrétaire d’Etat René Novella, l’Ambassadeur Mario Polverini, le Président du Comites Niccolò Chiusano et  pour  l’Association  Monaco-Italie Enrico Braggiotti.

Giulio Andreottti, Senatore et ex Presidente del Consiglio Di  grande  intelligenza  e  raffinato  parlatore, Giulio Andreotti, con il suo stile inconfondibile, ha presentato l’ultimo libro, tratto dalle sue memorie, dal titolo “1953 : fu legge truffa ?” Il Senatore, in apertura della Conferenza ci ha tenuto a sottolineare come allora , poco piu’ che quarantenne sottosegretario alla Presidenza del Consiglio, ogni evento fosse annotato sui suoi diari “Così come mi aveva suggerito di fare l’amico Leo Longanesi”. E grazie a questa testimonianza il suo è un  eccellente  spaccato  sulle  vicende  e Le Sénateur Andreotti


le svolte storiche avvenute in Italia nel 1953, anno certamente chiave nell’Italia del Dopoguerra. Il Paese, provato e segnato profondamente dalle conseguenze della Seconda Guerra Mondiale, si buttava infatti con fervore nella ricostruzione economica mentre la politica attraversava profondi cambiamenti. E quella riforma elettorale del 1953, voluta con insistenza dal Partito Socialdemocratico, fu bollata dagli avversari politici di sinistra come “Legge Truffa” giacchè sostenuta con i soli voti della maggioranza. In realtà, secondo il senatore Andreotti è un fatto che la Dc, in quella fase, non sembrava più in grado di ripetere lo straordinario successo di maggioranza assoluta conquistata nel 18 aprile 1948. Erano infatti queste le premesse del durissimo dibattito parlamentare : la legge infatti fu approvata soltanto il 21 gennaio 1953 dalla Camera e il 29 marzo dal Senato. Non tanto diversamente dalle vicende politiche attuali anche allora seguirono mesi di scontri accesi, di risse fisiche e verbali, di voti di fiducia contrapposti all’ostruzionismo comunista, di significative defezioni anche all’interno del blocco centrista. Poi, finalmente, si andò al voto. Il 7 giugno i monarchici confermarono i pronostici arrivando al 6,9% (nel 1948 si erano fermati al 2,8%). La Dc e i suoi alleati raggiunsero il 49,8%, sfiorando per un soffio la vittoria, ma crollando rispetto

Il Senatore ed ex Presidente del Consiglio Giulio Andreotti ha presentato presso la Sala “Belle Epoque” dell’Hotel Hermitage il suo ultimo libro dal titolo: “ 1953: fu legge truffa?”. Giulio Andreotti, uomo politico italiano fra i più conosciuti, nasce a Roma il 14 gennaio 1919. Attualmente Senatore a vita, è’ stato per ben sette volte Presidente del Consiglio (la prima nel 1972), otto volte Ministro della Difesa, cinque volte Ministro degli Esteri, due volte delle Finanze, del Bilancio e dell’Industria, una volta Ministro del Tesoro e una Ministro dell’Interno, sempre in Parlamento dal 1946 ad oggi. al 1948 quando avevano ottenuto il 60%. Fu allora che il Presidente del Consiglio De Gasperi si dimise, la stagione del centrismo finì mentre l’Italia si abbandonava all’ebbrezza di un miracolo economico così tanto atteso. Oggi piu’ che mai sarebbe stata una delle tante leggi elettorali ma in particolare ‘quella’ legge fu varata nei convulsi

anni della lunga transizione alla Seconda Repubblica, così travagliata per le sue intrinseche  divisioni  interne.  Allora si poteva parlare, secondo Andreotti, di ‘Stabile Debolezza’ o meglio di faiblesse stable, con un sistema politico ancora tutto da discutere. Correvano gli anni’50 ed è passato più di mezzo secolo : “Oggi - sostiene ancora il Senatore - in realtà il sistema non è piu’ messo in discussione, semmai ci sono politiche piu’ personali”. In quegli anni, conclude Andreotti tralasciando di commentare l’attuale situazione politica in Italia, la strategia fu di mettere la politica estera al centro delle convergenze e delle forze politiche. Erano quelli i tempi legati alle elezioni di Tito - che diede il via alla “questione triestina” - e la fase di “disgelo” che la morte di Stalin sembrava aver favorito, nella cosiddetta Guerra Fredda, i primi segni di distensione. Ad oggi, è costruire e rafforzare come modello politico di riferimento l’Europa ed i suoi valori. Alla  conferenza,  organizzata  dall’Associazione Monaco Italie, hanno assistito, oltre ad un attento e folto pubblico, eminenti personalità come SEM Henry Fissore,  il  Segretario  di  Stato  Renè Novella,  l’Ambasciatore  Mario  Polverini, il Presidente del Comites Niccolò Chiusano e per l’Associazione MonacoItalie Enrico Braggiotti.

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Filippo Maria Pandolfi Ministre italien et ancien membre de la Commission Delors de l’Union Européenne de 1985 à 1995 en qualité de commissaire.

En présentant un tableau d’ensemble détaillé, le Ministre Filippo Maria Pandolfi a commenté devant un public attentif la mise à jour du rapport diffusé en 2003 par la Goldman Sachs. Les B.R.I.C., c’est à dire le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, sont les pays émergents qui, selon le rapport Goldman susmentionné dépasseront rapidement le Japon et l’Occident en termes de développement économique et commercial. D’ici 2050, seuls les EtatsUnis et le Japon pourront enregistrer un niveau de leurs économies supérieur à celui des B.R.I.C. Parmi ces quatre pays, l’Inde, pays démocratique de langue anglaise, à laquelle de nombreuses sociétés se sont adressées pour décentraliser leurs personnels spécialisés, en particulier dans le secteur technologique, est certainement en pole position. En revanche, le marché russe, trop bureaucratique selon Pandolfi, offre de faibles possibilités aux entreprises du secteur des ressources naturelles et énergétiques, tandis que le grand marché boursier intérieur de la Chine est fermé à la majorité des investisseurs étrangers en raison aussi, selon les Anglais, toujours pragmatiques,  d’une  stabilité  politique jugée peu fiable. De plus il faut noter, en  Chine  et  en  Inde,  la  prédominance des industries anufacturières. Filippo Maria Pandolfi - Ministre italien et ancien membre de la Commission Delors de l’Union Européenne de 1985 à 1995 en qualité de commissaire - invité le 24 Janvier dernier de la Società Dante Alighieri, a tenu une conférence à la Salle des Variétés sur le thème “Les nouveaux protagonistes de l’économie mondiale: les B.R.I.C., vers une ascension irrésistible ?”. Qui  sont  les  plus  performants,  en terme  de  marché,  parmi  les  pays émergents ? La réponse : les pays regroupés sous le sigleBRIC, c’est à dire le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Le Ministre italien Filippo Maria Pandolfi nous illustre leurs caractéristiques.

La  lanterne  rouge  est  le  Brésil.  Au cours de ces dernières années, ce pays a enregistré un faible produit intérieur brut et une hausse de l’inflation, mais récemment son économie se stabilise et la plupart des obstacles historiques qui s’opposaient à sa réussite disparaissent progressivement. 48

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Ce qui, selon la revue Business Week, pourra permettre au Brésil de devenir un incubateur intéressant pour les start-up. Pour le Ministre Pandolfi, la prochaine étape est l’adhésion de la Russie à la WTO (World Trade Organization) et, pour tous ces pays, la possibilité d’adhérer au FMI (Fonds Monétaire International) et à la Banque Mondiale est une garantie de leur faculté d’adaptation aux marchés. Enfin, conclut Pandolfi, il est souhaitable qu’entre la Chine, l’Inde et le Japon s’établisse une sorte d’entente régionale, une zone économique qui serait la base fondamentale pour réaliser l’équilibre géopolitique et économique du bloc asiatique.

Filippo Maria Pandolfi, Ministro italiano e, in seno alla Commissione Delors dell’Unione Europea, dal 1985 al 1995 Che cosa c’è di più performante dei mercati d’emergenti? La risposta è i paesi BRIC e cioè il Brasile, la Russia, l’India e la Cina. Ad illustrare le loro caratteristiche il Ministro italiano Filippo Maria Pandolfi. Attraverso una panoramica approfondita il Ministro Filippo Maria Pandolfi ha presentato ad un attento pubblico l’aggiornamento del rapporto che la Goldman Sachs ha diffuso nel 2003. I B.R.I.C., cioè il Brasile, la Russia, l’India e la Cina sono i paesi emergenti che secondo il suddetto rapporto Goldman presto sorpasseranno il Giappone e l’ovest nello sviluppo economico e commerciale e che, entro il 2050, soltanto gli Stati Uniti ed il Giappone potrebbero avere economie più grandi del B.R.I.C.

In pole position tra i quattro paesi sicuramente  l’India,  paese  democratico di lingua inglese, a cui molte aziende si sono indirizzate per decentrare il persona le  specializzato,  cosiddetto  outsourcing, soprattutto in ambito tecnologico. Il mercato russo invece, troppo burocratico secondo Pandolfi, offre poche possibilità nelle aziende del settore risorse naturali ed energia, mentre il grande mercato azionario domestico della Cina è chiuso alla maggior parte dei investitori stranieri anche per il limite che i pragmatici inglesi indicano  nella  debole  affidabilità  della stabilità politica. Inoltre da notare inoltre che sia la Cina che l’India dominano le industrie manifatturiere. Filippo Maria Pandolfi, Ministro italiano  e,  in  seno  alla  Commissione Delors dell’Unione Europea, dal 1985 al 1995, ex Commissario in carica. Invitato lo scorso 24 gennaio dalla Società  Dante  Alighieri  ha  tenuto, presso la Salle de Varieté, una conferenza dal titolo ‘I nuovi protagonisti dell’economia mondiale : i B.R.I.C., una irresistibile ascesa ?”. Che cosa c’è di più performante dei mercati d’emergenti ? La risposta è i paesi BRIC e cioè il Brasile, la Russia, l’India e la Cina. Ad illustrare le loro caratteristiche il Ministro italiano Filippo Maria Pandolfi.

Fanalino di coda il Brasile: negli ultimi anni ha avuto un minor prodotto interno lordo e un’inflazione più alta ma recentemente  l’economia  del  Brasile  si  sta stabilizzando e molti degli impedimenti storici per il successo economico stanno sparendo e questo, anche secondo la rivista Business Week, potrà permettere al Brasile  di  diventare  un’incubatrice  interessante per le start-up. Per il Ministro Pandolfi prossimo step è l’adesione della Russia al WTO (World Trade Organization) e per tutti il fatto che possano aderire al FMI (Fondo Monetario Internazionale) e alla Banca Mondiale è garanzia che questi sistemi si adeguino ai mercati. Infine,  conclude  Pandolfi,  auspicabile che tra Cina India e Giappone si strutturi una sorta di intesa regionale, un’Area Economica Regionale, base fondamentale per costituire l’equilibrio geopolitica e geoeconomico dell’aria asiatica.


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Fisc italien : le dispositif de l’automne ne profite pas aux professions libérales de Monaco Nous connaissions déjà les problématiques liées à l’émission de factures libellées à l’ordre d’entreprises italiennes, en d’autres termes à la difficulté, rencontrée par ces dernières, de déduire en comptabilité les “frais et autres charges découlant d’opérations  réalisées  entre  entreprises résidentes en Italie et entreprises domiciliées fiscalement dans des états ou des territoires  n’appartenant  pas  à  l’Union Européenne et bénéficiant de régimes fiscaux privilégiés” (Texte Unique consacré à l’Impôt sur le Revenu). Nous savions également qu’il existait et qu’il existe encore aujourd’hui la possibilité d’échapper à l’application  de  cette  disposition  anti-élusive, sous réserve que le contribuable italien fasse la preuve que “les entreprises étrangères développent avant tout une activité commerciale effective, ou bien que les opérations déclarées répondent à un intérêt économique effectif et qu’elles aient été réellement exécutées”. Au  moyen  du  rectificatif  à  la  Loi  de Finances  2007,  l’actuelle  majorité  de centre gauche, à quelques mois de son installation, a donné un nouveau tour de vis aux dispositions déjà drastiques dans ce domaine. Cherchons donc à comprendre quels sont les changements intervenus à partir du mois d’Octobre 2006, date d’entrée en vigueur de ces mesures (décret loi du 2/10/06 n 262). Ces nouvelles mesures concernent également les charges relatives aux prestations des professions libérales, domiciliées dans des pays ou territoires répertoriés dans la “Liste Noire”  (décret  ministériel  du  23 Janvier 2002) - dont la Principauté de Monaco fait hélas partie. Pour ce qui concerne  les  entités  économiques  qui  réalisent  moins  de  25%  de  leur  chiffre d’affaires à l’extérieur de ses frontières - qui ne peuvent plus être déduites par le contribuable italien, à moins qu’il ne soit en mesure de fournir à l’administration fiscale la preuve susmentionnée, en ayant également recours, à titre conservatoire, au rescrit (“ruling”). Dans la formulation originale, ne considérant que les entreprises commerciales, la disposition ne faisait pas expressément référence aux professions libérales, générant donc diverses interprétations, et ainsi des incertitudes sur son applicabilité. 50

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A compter du 2 Octobre 2006, il n’y a plus aucun doute à cet égard, mais il convient toutefois d’apporter quelques précisions importantes sur le champ d’application de cette règle. Pour le fisc italien, la définition de “professions  libérales”  recouvre  non  seulement  les  personnes  appartenant  aux professions  dites  “règlementées”,  mais également celles qui agissent à titre professionnel dans la pratique d’arts et dans toutes professions, en d’autres termes, les “travailleurs indépendants”. Par contre, pour ce qui concerne les personnes  qui  bénéficient  des  prestations professionnelles, les dispositions se réfèrent aux “entreprises résidentes”. Il est important de savoir que cette dénomination doit être retenue dans son sens le plus large. Elle vise celui ou celle qui exerce à titre professionnel une activité économique conduite dans le but de produire ou d’échanger des biens et des services, et inclut donc les établissements stables en  Italie  d’entreprises  non  résidentes. En effet, bien que l’établissement stable ne soit pas un sujet résident, il génère un chiffre d’affaires (taxé en Italie) tout comme l’entreprise résidente: il est donc assujetti à la disposition anti-élusive que l’on vient d’évoquer. Dans le cas contraire, il s’établirait une discrimination entre entreprises  résidentes  et  établissements stables d’entreprises non résidentes qui pourraient déduire les charges dérivant d’opérations  réalisées avec les Pays de la  “Liste  Noire”,  voir  avec  les “entreprises mères”, sans activer les procédures prévues. Comme nous l’avons déjà mis en évidence, la disposition anti-élusive ne s’applique pas lorsque le contribuable italien fournit  la  preuve  que  “les  entreprises étrangères développent une activité commerciale effective, ou bien que les opérations déclarées répondent à un intérêt économique réel et que celles-ci ont été concrètement accomplies”. Eu égard à la première condition, la référence à la réalité de l’activité commerciale signifie que la prestation doit être liée à une activité, non occasionnelle, ancrée dans le pays au moyen, par exemple, d’une structure fixe (bureaux, personnels, etc…). Par contre, en ce qui concerne la deuxième condition, la “preuve” porte sur la justification

des motifs qui ont entraîné la décision d’avoir recours aux prestations fournies précisément par ces professionnels résidant à l’étranger. L’évaluation de l’intérêt effectif de l’entreprise cliente doit être en rapport tant avec la qualité de l’opération qu’avec  l’importance  de  la  rémunération versée, par exemple, la spécificité, l’unicité et/ou l’intérêt économique de la prestation en relation avec des exigences particulières  liées  au  marché  ou  à  la situation  patrimoniale  de  l’entreprise. Enfin,  la  troisième  condition  est  facilement  démontrable  par  la  production  de  la  documentation  afférente  au travail demandé et au paiement du prix correspondant.

Fisco italiano : la manovra di autunno non porta buoni frutti ai professionisti monegaschi Eravamo già al corrente delle problematiche legate all’emissione di fatture ad aziende italiane vale a dire dell’indeducibilità - o meglio delle difficoltà a dedurre in contabilità - delle “spese e degli altri componenti negativi di reddito derivanti da  operazioni  intercorse  tra  imprese residenti ed imprese domiciliate fiscalmente in Stati o territori non appartenenti all’Unione  Europea  e  aventi  regimi fiscali privilegiati” (Testo Unico delle Imposte sui Redditi). Sapevamo anche che esisteva, e che esiste tuttora, la possibilità di disapplicare la citata disposizione antielusiva, qualora il contribuente italiano dimostri che “le imprese estere svolgono prevalentemente un’attività commerciale effettiva, ovvero che le operazioni poste in essere rispondono a un effettivo interesse economico e che le stesse hanno avuto concreta esecuzione”. Con il cosiddetto “collegato” alla finanziaria 2007, l’attuale maggioranza di centrosinistra, a pochi mesi dal suo insediamento, ha dato un ulteriore giro di vite alle già drastiche disposizioni in materia. Cerchiamo quindi di capire cosa cambia a partire dal mese di ottobre 2006, data di entrata in vigore del provvedimento (decreto legge del 2/10/06 n. 262).


E’ presto detto. Anche le spese relative alle prestazioni dei liberi professionisti domiciliati in Paesi o territori indicati nella  “Black  list”  (decreto  ministeriale 23 gennaio 2002) - di cui il Principato di Monaco fa purtroppo parte, limitatamente alle realtà economiche che realizzano meno del 25% del fatturato fuori dai suoi confini - non possono più essere dedotte dal  contribuente  italiano,  a  meno  che questi fornisca all’agenzia delle Entrate la prova di cui sopra, anche ricorrendo, in via preventiva, alla procedura d’interpello (“ruling”). Nell’originaria  formulazione,  parlando solo  d’imprese  commerciali,  la  norma non  faceva  espresso  riferimento  ai professionisti, generando interpretazioni diverse e quindi incertezze sull’applicabilità. Dal 2 ottobre 2006, non c’è più alcun  dubbio  al  riguardo,  ma  occorre tuttavia fare alcune importanti precisazioni sul campo di applicazione del provvedimento. Per il Fisco italiano, nella definizione di professionisti, rientrano non solo i soggetti appartenenti alle proffesioni cosiddette “regolamentate”, ma tutti coloro che agiscono professionalmente nell’esercizio di arti e professioni, in altre parole, i cosidetti “lavoratori autonomi”.

Per quanto attiene invece i soggetti che ricevono le prestazioni professionali, le disposizioni si riferiscono alle “imprese residenti”. E’ importante sapere che la predetta  espressione  va  intesa  nel  significato più generale. Essa comprende chiunque  eserciti  professionalmente un’attività economica organizzata al fine della produzione o dello scambio di beni e servizi, ed include pertanto le stabili organizzazioni italiane di imprese non residenti. Infatti, sebbene la stabile organizzazione non sia un soggetto residente, essa produce reddito (tassato in Italia) come l’impresa residente, e resta pertano assoggettata alla disposizione antielusiva in esame. Diversamente, si determinerebbe una discriminazione tra società residenti e stabili organizzazioni italiane di imprese  non  residenti,  che  potrebbero dedurre le spese derivanti da operazioni intercorse con i Paesi della Black list, vedi  con  le  “imprese  madri”,  senza  attivare le previste procedure. Come già evidenziato, la disposizione antielusiva  non  si  applica  quando  il contribuente  italiano  fornisce  la  prova che “le imprese estere svolgono un’attività commerciale effettiva, ovvero che le operazioni poste in essere rispondono ad un effettivo interesse economico e che le stesse hanno avuto concreta esecuzione”.

In relazione alla prima condizione, il riferimento alla effettività dell’attività commerciale significa che la prestazione deve essere connessa a un’attività, non estemporanea, ma radicata nel paese mediante, per esempio, una struttura fissa (uffici, personale, ecc.). Per quanto attiene invece alla seconda condizione, la “prova” porta a valorizzare i motivi a fronte della decisione di avvalersi delle prestazioni rese da quei determinati soggetti esteroresidenti. La valutazione dell’effettivo interesse  dell’impresa  acquirente  deve avere riguardo sia alla bontà dell’operazione che alla entità del compenso corrisposto, per esempio, la specificità, unicità e/o convenienza economica della prestazione in riferimento a particolari esigenze di mercato o situazioni patrimoniali della azienda. Infine, la terza condizione è facilmente dimostrabile con la produzione della documentazione relativa al lavoro richiesto e al pagamento del prezzo. Fabrizio Carbone

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Entretien avec M. Edoardo Loewenthal, 43 ans, Administrateur Délégué de la Compagnie Monégasque de Banque (CMB) depuis Janvier 2006

Que pourriez-vous suggérer aux entrepreneurs qui envisagent de s’installer à Monaco pour entreprendre une nouvelle activité ?

La Compagnie Monégasque de Banque (CMB) est née en 1976, principalement sur l’initiative de la “Banca Commerciale Italiana”. Actuellement c’est Mediobanca qui détient 100% de ses actions : quelle est l’influence italienne sur les stratégies et sur le développement de la CMB à Monaco ?

• Il n'existe aucun lien entre les stratégies du Groupe Mediobanca en Italie et le développement de la CMB à Monaco. En fait, Mediobanca, en tant qu’actionnaire, par définition n’a aucune responsabilité  opérationnelle dans la gestion et dans les stratégies de la CMB, d’autant plus que nous avons des statuts de droit monégasque.

La CMB a conclu un accord visant l’achat des activités de “private banking” du groupe ABN AMRO à Monaco. Pouvez-vous nous confirmer que cette transaction a déjà eu lieu ? Dans ce cas, quelles seront ses conséquences en termes de gestion ?

• L'opération s’est bien déroulée comme prévu et l’accord a été finalisé les premiers jours de décembre. Au point de vue de la gestion, CMB a donc acquis plus d’une centaine de millions d’euros de portefeuille actif, ce qui lui a permis de consolider sa position parmi les banques leaders du marché monégasque, en augmentant sa clientèle d’environ 1000 clients. Cette transaction entre dans son plan de développement et dans sa stratégie de croissance, tant au plan local qu’à l’étranger, surtout en Europe du Nord.

Quelle est actuellement votre stratégie commerciale en direction des entreprises ?

• La CMB est surtout spécialisé dans le “Private Banking”. Ceci n’exclut pas toutefois que l’activité de “Corporate” soit partie intégrante des nos activités principales. Grâce à notre expérience, un cer52

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tain nombre d’entrepreneurs ont requis nos services et nous leur offrons une assistance complète, juridique et administrative, pour accompagner l’installation de leurs activités à Monaco.

La Compagnie Monégasque de Banque et le Grimaldi Forum Monaco viennent de renouveler pour 2007 leur accord de partenariat …

• Pour la troisième année consécutive, la Compagnie Monégasque de Banque a renouvelé l’accord de partenariat et de soutien aux actions et aux manifestations, tant  professionnelles  que  culturelles, du Grimaldi Forum Monaco. La CMB est notamment le partenaire officiel de l’évènement phare de cet été, l’Exposition “Les années Grace Kelly”, qui se déroulera du 12 juillet au 9 septembre 2007. Encore une fois, le Grimaldi Forum va contribuer au rayonnement international de l’image de la Principauté de Monaco, soit comme foyer de culture soit en tant que destination d’accueil privilégié pour les évènements professionnels.

• Il ne faudra pas manquer de suivre attentivement l'évolution du nouveau système de taxation prévu à Monaco pour attirer le “Private Equity”. Il serait du reste en harmonie avec les ambitions du Prince Albert II, qui veut faire de la Principauté une des places financières les plus  importantes  au  monde. Le “Capital Venture” pourrait représenter  un  autre  support précieux  pour  les  entreprises, qui ont l’intention d’opérer à Monaco  dans  les  domaines de la recherche et des nouvelles technologies. Il ne faut pas oublier non plus le secteur immobilier, un marché sérieux et dynamique  à  Monaco,  même s’il propose souvent des produits  inaccessibles  pour  des clients ordinaires. Ce n’est pas par hasard que la CMB a créé un concept innovateur de fonds immobilier, permettant même à ceux qui ne disposent que de petits capitaux d’accéder à une gamme diversifiée de produits.

Edoardo Loewenthal, 43 anni, ci accoglie nella sede centrale della Compagnie Monégasque de Banque (CMB) dove, da Gennaio 2006, ricopre il ruolo d’Administrateur Delegato La Compagnie Monégasque de Banque (CMB) venne creata nel 1976 soprattutto su iniziativa della “Banca Commerciale Italiana” ed attualmente Mediobanca detiene il 100% dell’azionariato : c’è una diretta influenza italiana nelle strategie e sullo sviluppo della stessa CMB a Monaco ?

• Non esiste alcun legame tra le strategie del  Gruppo  Mediobanca  in  Italia  e  lo sviluppo della CMB a Monaco.


La CMB ha concluso un accordo circa l’acquisizione delle attività di Private Banking del gruppo ABN AMRO Bank di Monaco. Ci può confermare che l’accordo è già stato perfezionato ? In caso affermativo, quali sono le conseguenze che la suddetta operazione comporterà in termini di gestione ?

• Si, l’operazione come previsto è andata a buon fine con la chiusura della transazione ad inizio dicembre. Dal punto di vista gestionale la CMB ha così acquisito piu’ di un centinaio di milioni euro di portafoglio  attivo  e  ciò  ha permesso  di  consolidare  la posizione tra le banche leader del mercato monegasco, aumentando  la  clientela  di circa 1000 clienti. Questo comunque rientra in un piano di sviluppo e strategia di crescita in atto sia sul piano locale sia all’estero, soprattutto in Nord Europa.

Qual’è attualmente la vostra strategia commerciale nei confronti delle imprese ?

• In realtà la CMB è specializzata  soprattutto  nel  Private  Banking.  Questo  però non significa che l’attività di Corporate non sia parte integrante  dalle  notre  attività principali. Forti della nostra esperienza abbiamo un certo numero di imprenditori che si sono rivolti a noi ed a loro offriamo una completa assistenza  giuridica  e  amministrativa per poter installare la loro attività a Monaco.

accordo  di  partnership  e  di sostegno ai eventi e manifestazioni, sia professionali che culturali,  organizzati  dal Grimaldi Forum. Questo  anno  la  CMB  è partner ufficiale dell’evento principale  dell’estate,  la Mostra  “Gli  Anni  Grace Kelly” - Dal 12 Luglio al 9 settembre 2007 Gli eventi organizzati dal Grimaldi Forum contribuiscono a migliorare l’immagine del Principato di Monaco - terra di cultura e d’accoglienza per gli eventi professionali - nel mondo.

Quali suggerimenti potrebbe dare ad un imprenditore italiano che volesse intraprendere a Monaco una nuova attività ?

•  Sicuramente  sarà  importante seguire con attenzione l’evoluzione  che  avrà  il nuovo sistema di tassazione previsto a Monaco per attrarre il Private Equity. Del resto è coerente con la nuova linea politica del Principe Albert II che vuole fare di Monaco uno  dei  maggiori  centri  finanziari mondiali. Il Capital Venture potrebbe di fatto essere un ulteriore strumento di supporto alle imprese che a Monaco vogliono sviluppare in progetti di ricerca e e nuove  tecnologia.  Altro  punto interessante da tener presente è il mercato immobiliare che  a  Monaco  rappresenta un mercato serio e dinamico ma spesso inaccessibile. Non è un caso infatti che la CMB ha  creato  appunto  un  fondo  immobiliare,  innovativo nella sua formulazione, che permette di accedere ad un portafoglio  diversificato  anche con piccoli capitali.

Beefbar Né  d’une  maman  anglosaxonne  et  d’un  papa italien  (prés  de  Turin), Ricardo Giraudi a d’abord  suivi  à  Londres un cursus “Haute école de commerce”. Il a donc de façon naturelle participé au développement  des  activités  de négoce  de  Giraudi  International. Cette entreprise hautement performante dans le commerce de gros de viande sur le marché mondial, se diversifie  aujourd’hui  en s’attaquant avec succès au poisson frais.

© Jean-Michel Sordello - Jean-François Romero / Photographes Associés

Di fatto Mediobanca, in quanto  azionista,  per  definizione non ha nessuna responsabilità operativa sulla gestione e sulle strategie della CMB, tanto piu’  che  operiamo  con  uno statuto di diritto monegasco.

Les changements au sein de l’entreprise sont également dans le plaisir des sens avec la création de restaurants ou l’on peut déguster les excellents produits de la société. Mais, Ricardo Giraudi n’arrête pas là son désir de réalisation et nous pourrons prochainement assister à l’ouverture d’une boutique avenue Princesse Grâce. Ricardo s’accorde à dire qu’appartenir à la communauté italienne de Monaco est d’autant plus intéressant que celle-ci bien qu’ayant une grande solidarité et une philosophie clanique n’est pas avare d’ouverture internationale.

Ancora una volta la CMB è tra i partner ufficiali del Grimaldi Forum…

• Per il terzo anno consecutivo, la  Compagnie  Monégasque de  Banque  ed  il  Grimaldi Forum  hanno  concluso  un Monaco Imprese n° 1

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Un centre de conciliation international à Monaco. Les raisons d’un choix. Un  article,  publié  par  le  prestigieux hebdomadaire britannique The Economist le 3 février dernier, a fait le point sur l’essor de la médiation, grâce auquel aux Etats Unis entre 70 et 80 pour cent des controverses débouchent désormais sur un accord à l’amiable entre les parties, à  l’aide  d’un  expert  conciliateur,  sans devoir  être  soumises  à  l’examen  d’un Tribunal. Au moins 1500 grandes études légales,  toutes  de  niveau  international, disposent au sein de leur effectif d’une im portante  équipe  de  “mediators”,  ayant reçu  une  formation  professionnelle auprès  des  différents  Centres,  parmi lesquels on signale notamment CPR de New York et Bridge Mediation de San Diego.  Les  grandes  multinationales américaines ont presque toutes décidé de tenter systématiquement, au préalable, la voie de l’accord en conciliation avec les parties adverses, si celles-ci se déclarent disponibles. Parmi ces Big Companies l’article  cite  notamment  Time  Warner, UPS, General Electric, The Prudential et Coca-Cola. Oregon, Californie, Texas et Floride sont parmi les Etats qui imposent l’obligation  légale  d’une  tentative préalable de conciliation. Le temps nécessaire pour résoudre une controverse grâce à l’intervention d’un “mediator” peut aller de quelques heures à  une  ou  deux  semaines,  avec  une économie évidente de temps et d’argent. Il est bien connu que pour les hommes d’affaires,  non  seulement  américains, “time is money”. Même les avocats ont bien compris l’enjeu et se sont adaptés, pour ne pas risquer de perdre des clients qui pourraient  délaisser  les  études  légales n’assurant  pas  ce  type  de  service.  En réalité, l’avocat qui assure aussi la tâche de conseil en conciliation ne perd pas d’argent. Cette solution est, pour lui aussi, préférable  à  un  long  procès,  d’autant plus lorsque l’issue en est incertaine. En effet,  non  seulement  il  encaissera  ses honoraires pour le travail accompli, mais en plus le règlement interviendra en très peu de temps, plutôt qu’au terme d’une longue bataille. Pendant le temps qu’il lui faudrait pour traiter un unique procès, l’avocat  pourra  mener  à  bonne  fin  un nombre  considérable  de  procédures  de conciliation. De plus, le client sera bien content de payer son avocat, quand celui-ci l’aura

La conciliation extra judiciaire des controverses est un des principaux instruments des procédures dénommées ADR (Alternative Dispute Resolutions), au moyen desquelles on essaie depuis plusieurs années de trouver un remède à la lenteur et au coût, absolument exorbitant dans certains Pays, des procédure judiciaires ordinaires. Aux Etats Unis et dans les Pays anglo-saxons en général, c’est la mediation qui s’est désormais considérablement imposée. aidé  à  conclure  un  bon  accord  extra judiciaire, au lieu de lui faire subir un véritable parcours du combattant devant les tribunaux. Le recours au procès sera donc réservé uniquement  aux  cas  pour  lesquels  la tentative  de  conciliation  a  échoué,  ou bien à l’éventualité où la conciliation ne serait pas admise par la loi (dans presque tous  les  domaines  du  droit  civil  et commercial, cependant, si les parties en présence jouissent de leurs droits pleins et entiers, le risque d’une telle exclusion n’existe pas). On  pourra  opposer  que,  surtout  dans le  domaine  du  droit  commercial international, l’arbitrage est une forme déjà  bien  présente  de  “ADR”.  Mais  i l faut observer que dans le monde entier l’arbitrage subit depuis quelque temps un trend négatif, comme le souligne aussi l’article de l’ Economist. L’arbitrage en effet n’est pas seulement très coûteux, mais il est devenu trop lent, puisqu’il demande en moyenne un an et demi, soit   une  durée  excessive  pour  les hommes d’affaires.  De  plus,  le  rédacteur  de l’article fait remarquer, en des termes très directs,  qu’un  des  défauts  majeurs  de l’arbitrage est le risque non négligeable de  corruption,  en  considération  des enjeux financiers souvent très élevés. Ce  risque  est  par  contre  tout  à  fait inexistant dans le cas de la conciliation, vu que la tâche du “mediator” est simplement de  créer  les  meilleures  conditions pour que les parties puissent entamer un dialogue et chercher ensemble une solution acceptable pour tous.

Il  pourra  tout  au  plus  suggérer  aux parties une hypothèse de solution, sans les  engager  à  l’adopter.  La  procédure de  conciliation  ne  peut  en  aucun  cas réserver de mauvaises surprises, parce que l’accord ne dépend que des parties en présence, comme pour un quelconque contrat. Il apparaît donc qu’il serait intéressant pour la Principauté, en sa qualité de place d’affaires internationale, où se trouvent réunis sur un petit espace, entre autres, les  représentants  de  l’élite  bancaire, financière, des assurances et du commerce, en provenance de Pays qui appartiennent aux secteurs géographiques et culturels les plus divers, et donc à des systèmes juridiques très différents entre eux, de se doter d’un propre Centre de conciliation. La  conciliation  des  controverses  peut représenter une excellente méthode pour garantir  la  rapidité,  l’efficacité  et  la discrétion dans la solution de problèmes de nature légale. Monaco, en tant que carrefour privilégié de  civilisations  et  de  cultures,  dans un  cadre  particulièrement  propice  à  la discrétion, pourrait se proposer à juste titre, soit comme Centre pour la solution de controverses entre entreprises et sujets résidant  en  Principauté,  soit  comme Centre international de conciliation, où les  particuliers  et  les  entreprises  non résidents  pourraient  trouver  profitable, mais aussi agréable, de solutionner un litige  concernant  leurs  affaires,  faisant recours  aux  services  de  professionnels spécifiquement autorisés et capables de travailler au plus haut niveau de qualité dans un milieu multilingue.

UN CENTRO DI CONCILIAZIONE INTERNAZIONALE A MONACO. I MOTIVI DI UNA SCELTA Un  recente  articolo  del  prestigioso settimanale  britannico  The  Economist del 3 febbraio scorso ha fatto il punto sullo sviluppo della “mediation”, in base al quale ormai negli Stati Uniti tra il 70 e l’80 per cento delle cause vengono risolte amichevolmente tra le parti, con l’ausilio di un conciliatore esperto, e quindi non giungono più all’esame di una Corte. Monaco Imprese n° 1

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Almeno  1500  grandi  studi legali,  ovvi amente  tutti  di  caratura  internazionale, hanno al loro interno una nutrita schiera di mediators, formati professionalmente nei vari Centri, tra cui si segnalano il CPR di New York e Bridge Mediation di San Diego. Quasi tutte le multinazionali americane  hanno  deciso  di  tentare preventivamente un accordo conciliativo con la controparte, se questa si dichiara d’accordo. Tra queste Big Companies l’articolo cita espressamente Time Warner, UPS,  General  Electric,  the  Prudential e la Coca-Cola. Tra gli Stati che hanno inserito nel loro sistema legale l’obbligo del tentativo preventivo di conciliazione si annoverano Oregon, California, Texas e Florida. La rapidità di soluzione della controversia grazie ai buoni uffici di un mediator va da poche ore a una-due settimane, con un risparmio di tempo e denaro che è facile immaginare.  Per  gli  uomini  d’affari, non solo americani, è noto che time is money. Gli stessi avvocati hanno capito l’antifona e  si  sono  adeguati,  anche  al  fine  di non perdere clienti, i quali potrebbero decidere di non rivolgersi più a strutture legali che non pratichino questo tipo di servizio. In realtà, l’avvocato che svolge il compito di consulente in conciliazione non perde denaro, rispetto ad una lunga causa,  oltretutto  dall’esisto  incerto. Infatti,  non  solo  gli  verrà  corrisposta la sua parcella per il lavoro svolto, ma questa arriverà anche in tempi brevissimi e non dopo anni di battaglie. Pertanto, nello stesso arco di tempo di una singola causa, l’avvocato potrà condurre in porto un numero ingente di conciliazioni.

La conciliazione stragiudiziale delle controversie è uno dei principali strumenti  delle  cosiddette  ADR (Alternative Dispute Resolutions), con cui da anni si sta cercando di porre un rimedio alla lentezza ed ai costi, in certi Paesi assolutamente esorbitanti, dei processi giudiziari ordinari. In America ed in genere nei Paesi anglosassoni la mediation ha raggiunto ormai un grande sviluppo. Inoltre,  e  qui  l’articolista  inglese  non si perita di cercare giri di parole, tra i mancati appeals dell’arbitrato si annida pure  il  rischio,  non  indifferente,  di corruzione, date le poste in gioco, spesso elevatissime. Questo  rischio  è  invece  del  tutto inesistente nel caso della conciliazione, in quanto compito del mediator è unicamente quello di mettere le parti nelle condizioni migliori  per  poter  dialogare  e  cercare insieme una soluzione condivisibile. Al massimo, egli potrà suggerire alle parti una soluzione, comunque non vincolante, per cui la procedura conciliativa non può assolutamente riservare cattive sorprese, dato che l’accordo è un atto di competenza esclusiva delle parti, alla stregua di un qualsivoglia contratto.

Appare  dunque  interessante  per  il Principato dotarsi di un proprio Centro di conciliazione, nella sua veste di piazza d’affari  internazionale,  ove  tra  l’altro sono  presenti  in  uno  spazio  ristretto, rappresentanti  dell’élite  bancaria, finanziaria, assicurativa e commerciale, provenienti  da  una  variegata  serie  di Paesi appartenenti alle aree geografiche e culturali più diversificate, e quindi a sistemi giuridici molto diversi tra loro. La  conciliazione  delle  controversie può  dunque  rappresentare  un  metodo eccellente  per  garantire  rapidità, efficienza e segretezza alla soluzione dei problemi di natura legale. Monaco  può  dunque  a  giusto  titolo proporsi, nella sua veste privilegiata di incrocio  di  civiltà  e  di  culture,  in un  quadro  particolarmente  adatto  alla riservatezza,  sia  come  Centro  per  la soluzione di controversie tra imprese e soggetti residenti nel Principato, sia come Centro di conciliazione internazionale, dove cittadini ed imprese non residenti, possano trovare conveniente, oltre che piacevole, dirimere una lite riguardante i  propri  affari,  godendo  dei  servizi  di professionisti all’uopo abilitati, e capaci di destreggiarsi a livelli di eccellenza in un ambiente multilingue. Fabrizio Carbone

Inoltre,  il  cliente  sarà  ben  lieto  di  pagare  il  proprio  legale,  che  lo  ha aiutato a raggiungere un buon accordo stragiudiziale, invece di farlo sottoporre ad  una  vera  e  propria  via  crucis processuale. Quest’ultima strada verrà dunque riservata unicamente ai casi in cui  il  tentativo  si  riveli  improduttivo, o  addirittura  la  conciliazione  non  sia ammessa per legge (in realtà in quasi tutti i campi del diritto civile e commerciale, in presenza di diritti pienamente disponibili dalle parti, il rischio di tale esclusione non esiste). Si  potrà  obiettare  che,  specialmente nel  diritto  commerciale  internazionale, l’arbitrato è una forma ben consolidata di ADR. Il fatto è che nel mondo intero l’arbitrato sta da tempo soffrendo di un trend  negativo,  che  lo  stesso  articolo del  The  Economist  non  manca  di mettere  in  luce.  Non  solo  l’arbitrato è  estremamente  costoso,  ma  anche  è diventato notevolmente lungo, in media almeno un anno e mezzo di tempo, il che per i businessmen è una durata eccessiva. 56

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Fabrizio Carbone


Le Traité de Rome a un demi siècle : retraçons son histoire. De l’intégration européenne au 50ème anniversaire du Traité de Rome : l’occasion d’une nouvelle relance?

Nous  étions  à  la  fin  des  années  40 et l’Europe, profondément marquée par les deux conflits mondiaux, se trouvait géographiquement  mais  surtout  politiquement face à deux réalités opposées entre  elles,  l’envahissante  domination soviétique à contenir à l’est et l’Occident proaméricain à l’ouest. Pour affronter cette situation, la Belgique, le Danemark, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays Bas, la Norvège, la Grande Bretagne et la Suède signèrent le 5 Mai 1949 et ratifièrent le 3 Août 1949 le Traité de Londres, connu sous le nom de “Statuts du Conseil de l’Europe”, qui a ensuite donné naissance au Tribunal européen des droits de l’homme de Strasbourg.

L’intuition de Robert Schuman et de Jean Monnet. Une année après le Traité de Londres, le ministre français d’alors, Robert Schuman, avec l’aide de Jean Monnet, expert en économie et homme politique français, fut l’auteur de la célèbre déclaration faite à Paris le 9 Mai 1950. Il y affirmait la nécessité de “placer l’ensemble de la production française et allemande de charbon et d’acier sous la tutelle d’une Haute Autorité commune, dans le cadre d’une organisation à laquelle les autres Pays Européens puissent adhérer”.

européen et s’ensuivirent de nombreuses réunions auxquelles participèrent ministres et experts.

Robert Schuman

Pour la première fois, les six états membres de cette institution renonçaient, bien que dans un domaine limité, à une partie de leur souveraineté en faveur de la Communauté. La volonté d’intégration se poursuivait même,  si  peu  de  temps  après, elle  fut marquée par l’échec de la Communauté Européenne de Défense (CED), en 1954. Avec la Conférence de Messine, en Juin 1955, on chercha à relancer le processus

Puis au début de l’année 1956 fut institué le comité chargé de préparer un rapport sur la création d’un marché commun européen : la rencontre se tint à Bruxelles sous la présidence de P.H. Spaak, alors ministre belge des Affaires étrangères. En avril de la même année le comité  présenta  un  ensemble de deux projets qui correspondaient aux deux options choisies par les Etats : la création d’un marché commun généralisé  et  l’institution  d’une  communauté de l’énergie atomique. Ce fut finalement l’aboutissement : le premier projet institua la Communauté Economique Européenne C.E.E.  et  le  second  la  Communauté Européenne de l’Energie Atomique, plus communément appelée EURATOM. Et nous arrivons à présent à Rome avec la signature en mars 1957 de ces projets qui furent officiellement identifiés dans le célèbre “Traité de Rome”.

Peu de temps après furent jetées les bases de l’intégration économique de l’Europe, à partir d’un noyau de six états. L’idée était de confier à une Autorité Internationale la production industrielle du charbon et de l’acier considérant que l’exercice d’un  contrôle  commun  aurait  mis  un terme aux guerres. Le  “plan  de  Schuman”  conduisit  à  la création de la Communauté Européenne du charbon et de l’acier (CECA) à travers le Traité de Paris qui fut signé le 18 avril 1951 par les six membres fondateurs : la Belgique, la République Fédérale d’Allemagne, le Luxembourg, la France, l’Italie et les Pays Bas. Avec la constitution de la Communauté Européenne  du  Charbon  et  de  l’Acier (CECA)  entrée  en  fonction  en  Juillet 1952, l’Europe supranationale marqua sa première grande réalisation.

© Theo Heinze

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I Trattati di Roma hanno mezzo secolo: ripercorriamo la storia DALL’INTEGRAZIONE EUROPEA ALL’ANNIVERSARIO DEI 50 ANNI DEI TRATTATI DI ROMA : SARA’ L’OCCASIONE DI UN NUOVO RILANCIO ? Eravamo alla fine degli anni ‘40 e l’Europa, segnata profondamente dai due conflitti mondiali, si trovava geograficamente ma soprattutto politicamente in mezzo a due realtà opposte tra loro, l’invadente dominio sovietico da contenere ad est ed l’Occidente filoamericano da subire ad ovest. Per far fronte a questa situazione, Belgio, Danimarca, Francia, Irlanda, Italia, Lussemburgo, Paesi Bassi, Norvegia, Gran Bretagna e Svezia firmarono il 5 maggio del 1949 e ratificarono il 3 agosto 1949 il Trattato di Londra conosciuto come lo Statuto del Consiglio d’Europa, trasformatosi in seguito nel Tribunale europeo dei diritti dell’uomo di Strasburgo.

L’intuizione Robert Schuman e Jean Monnet . Dopo un anno dal Trattato di Londra l’allora  ministro  francese,  Robert  Schuman,

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con  l’aiuto  di  Jean  Monnet  consulente economico  e  uomo  politico  francese,  fu autore della famosa dichiarazione resa a Parigi  il  9  maggio  1950  in  cui  affermò che era necessario “mettere l’intera produzione francese e tedesca del carbone e dell’acciaio  sotto  una  comune  Alta Autorità, nel quadro di un’organizzazione alla quale possono aderire gli altri Paesi Europei”. Di li a poco si crearono le basi dell’integrazione economica dell’Europa a partire da un nucleo di sei stati. L’idea era di porre sotto un’Autorità Internazionale la produzione industriale del carbone e dell’acciaio col principio che un controllo comune avrebbe messo fine alle guerre. Il “piano di Schuman” portò quindi alla creazione  della  Comunità  europea  del carbone e dell’acciaio (CECA) attraverso il Trattato di Parigi del 18 aprile 1951 firmato dai sei membri fondatori Belgio, Repubblica  Federale  Tedesca,  Lussemburgo, Francia, Italia e Paesi Bassi. Con  la  costituzione  della  Comunità europea  del  carbone  e  dell’acciaio (CECA) entrata in funzione nel luglio 1952, l’Europa sopranazionale segnò la sua prima grande realizzazione. Per la prima volta, i sei Stati membri di tale istituzione rinunciavano, anche se in un settore limitato, ad una parte della loro sovranità a favore della Comunità.

La  volontà  di  integrazione  proseguiva anche se poco dopo fu segnata dal fallimento della Comunità europea di difesa (CED) nel 1954 : si cercò ,con la Conferenza di Messina del giugno del 1955, di rilanciare il processo europeo e da qui seguirono numerose riunioni cui partecipavano ministri o esperti. Poi all’inizio del 1956 fu istituito un comitato preparatorio incaricato di predisporre una relazione sulla creazione di un mercato comune europeo : l’incontro si tenne a Bruxelles sotto la presidenza di P.H. Spaak, ministro degli Affari esteri belga dell’epoca. Nell’aprile dello stesso anno il comitato presentò un insieme di due progetti che corrispondevano alle due opzioni scelte dagli Stati: la creazione di un  mercato  comune  generalizzato  e  la istituzione di una comunità dell’energia atomica. E finalmente ci siamo: il primo istituì la Comunità economica europea C.E.E e il secondo la Comunità europea dell’energia atomica, più comunemente denominata Euratom. E siamo arrivati a Roma con la firma nel marzo 1957 dei suddetti progetti che furono comunemente identificati nei famosi “Trattati di Roma”. dall’integrazione europea all’anniversario dei 50 anni dei Trattati di Roma : sara’ l’occasione di un nuovo rilancio ?

© Pedro Ferreira


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Timbres monégasques Philathélie thématique italienne

PARMIGIANINO - 3,60 € (Code 03476) 500ème anniversaire du Parmigianino, peintre de Parme, reconnu par ses pairs pour ses innovations picturales. Inclassable, il apporte une poésie et une lumière spécifique dans la Renaissance italienne.

BULLE PAPALE DE 1247 - 7,50 F Portrait du Pape commémorant les 750 ans de la Bulle Papale, signée par le Pape Innocent IV qui crée le 6 décembre la première paroisse dédiée à Saint Nicolas. Illustration : équipe Teamote Gravure : Martin Morck Format du timbre : 40 x 52 mm vertical Impression : Taille-douce 3 couleurs

(Emission le 8 août 2003) Dessin : Irio-Ottavio Fantini Gravure : Claude Jumelet Impression : Taille-douce 6 couleurs Format du timbre : 40 x 52 mm vertical Feuille de 6 timbres-poste avec enluminures

CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE DINO BUZZATI 0,55 € (Code 06234) “Le désert des Tartares” n’est qu’un des romans de cet auteur italien qui, déjà de son vivant, appartenait à la littérature enseignée dans les écoles. L’écriture simple recouvre des idées et une réflexion élevée qui mêle le passé et le présent pour construire l’avenir. (Emission le 17 Juillet 2006 - FDC petit format) Dessin : Irio-Ottavio Fantini Impression : Héliogravure Format du timbre : 40 x 30 mm horizontal Feuille de 10 timbres-poste avec enluminures

VISITE DE S.A.S. LE PRINCE ALBERT II A S.S. LE PAPE BENOIT XVI - 1,70 € (Code 07154) La Principauté, Etat concordataire où la religion catholique est religion d’Etat, a une relation forte avec le Vatican. S.A.S. le Prince Albert II a effectué une visite officielle auprès de S.S. le Pape Benoît XVI, avant même la fin de l’année 2005, pour maintenir et accroître une relation particulière importante, réaffirmée par l’accréditation d’un Nonce en Principauté au cours de l’année 2006. 550ème ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE LEONARD DE VINCI (1452-1519) - 0,76 € (Code 02218) Léonard de Vinci a marqué son époque par sa peinture, ses études, et ses découvertes technologiques. Son imagination créatrice est, encore aujourd’hui, d’avant-garde. (Emission le 21 mars 2002) Dessin : Irio-Ottavio Fantini Gravure : Claude Jumelet Impression : Héliogravure Format du timbre : 40 x 30 mm horizontal Feuille de 10 timbres-poste avec enluminures

(Emission le 1er décembre 2006 - FDC petit format) Dessin : Teamote Impression : Héliogravure Format du timbre : 52 x 40 mm horizontal Feuille de 6 timbres-poste avec enluminures

ENZO FERRARI - 7,00 F Timbre-poste commémorant le 100ème anniversaire de la naissance de Enzo Ferrari. Un an après le 50ème anniversaire de la Société Ferrari, ce timbre de Monaco est le premier comportant la signature fétiche du “Commendatore” dont les relations avec la Principauté ont toujours été chaleureuses.

Dessin : Michel Verrando Impression : Offset Format du timbre : 40 x 40 mm Feuille de 8 timbres-poste avec enluminures.

BLOC BOTTICELLI Reprise avec mention spéciale “ITVF 1998” du timbre “BOTTICELLI” ayant remporté le 3ème Challenge du “plus beau timbre du monde”. L’émission de ce bloc a permis d’annoncer que Monaco a également remporté la 4ème Coupe du Monde des timbres-poste, et pour la première fois le doublé. Gravure : Pierre Albuisson Impression : Taille-douce monochrome Format du timbre : 48 x 76 vertical Format du bloc : 115 x 110 mm horizontal comportant une vignette avec le portrait du peintre. 60

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