Andrei Corbet Nits - Sélection de travaux 2016-2021 by Andrei Corbet Nits

Andrei Corbet Nits Sélection de travaux 2016-2021

Sommaire

Curriculum vitae

2020-2021

Atelier Seine Skatepark a Anderlecht Parc urbain agricole de Zavelenberg

2019-2020

Entre infrastructure et paysage : la RN10 à Coignières (Yvelines) Du champ de tir au campus des mobilités. Aménagement du Hall A de l’Ifsttar sur le plateau de Satory, Versailles

2018-2019

Centre sportif a Asnières-sur-Seine Usine d’appareils d’éclairage à Tremblay-en-France

2017-2018

Immeuble-pont sur la Place de la Porte de Montreuil Halle des machines de spectacle de rue à l’Île Monsieur

2016-2017

Crématorium et columbarium à Garges-lès-Gonesse Résidence pour étudiants et chercheurs, campus de Saclay Mémoire de licence - Le palais pour tous

Projet échelle un

Eloignement et rencontre - arche en polystyrène Abri origami – structure pliée Séminaire de master Matière à penser - Tessellation déployable

3 5 7

9 15

21 27

33 37

41 45 48

49 50 51

Curriculum vitae Andrei Alexandru Corbet-Nits Citoyenneté Adresse Téléphone Courriel

Né le 24.09.1995 à Târgu Mureș, Roumanie Française, Roumaine 6 boulevard Copernic, appt. 80, 77420 Champs-sur-Marne +33 752 365 016 / +40 787 757 657 andreicorbet@gmail.com

Formation 2019-2021 2019 2017-2019 2014-2017

DSA d’architecte-urbaniste à l’École d’Architecture de la ville et des territoires Paris-Est : diplôme de spécialisation et d’approfondissement en architecture, mention « projet urbain » Diplôme d’État en Architecture, mention Très Bien, ÉAVT Paris-Est Master, formation Structure et architecture, ÉAVT-EPPT : double cursus intégrant des cours et séminaires de la filière Génie civil et construction de l’École des Ponts Paris-Tech à l’enseignement d’architecture de la filière Matières à penser de l’ÉAVT Licence en architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de la ville et des territoires de Marne la Vallée

Expérience professionnelle 2021 01-07 2020 09-12 2018 07-08 2016 07 2015 07

Assistant chef de projet, Atelier Parisien d’Urbanisme, Paris : étude urbaine autour de la Seine dans le Grand Paris, dans le cadre des Ateliers Seine Stage en agence d’architecture, urbanisme et paysage, Les Marneurs, Paris : concours de parc agricole urbain, DCE pour un skatepark associé à une recyclerie Stage en agence d’architecture, Manopera Solutions SRL, Cluj-Napoca, Roumanie : avant-projet de chapelle rurale, études de projet d’aménagement d’un ballroom, pièces pour dossier de permis de construire de laboratoire de pâtisserie avec logement de service. Stage en agence d’architecture, Chambre et Vibert Architectes, Chambéry : études de volumétrie et façades pour deux projets de concours de parkings-silos en centre-ville à Chambéry (esquisses, perspectives, maquette). Stage chantier (centre de recherche médicale en Roumanie, entreprise SC Concelex SRL)

Ecoles d’été 2020 08 2020 07

Participation à l’atelier d’architecture industrielle dans le cadre de l’école d’été organisée par l’Association Arché sur le Domaine Cantacuzino à Florești, Prahova, Roumanie Cours de spécialisation en maçonnerie, restauration de voûtes et techniques de peinture murale au Centre international de spécialisation à la réhabilitation du patrimoine bâti au Château Banffy, Bonțida, Roumanie

Compétences digitales CAO/DAO : Autocad, Rhinoceros, V-ray, Grasshopper (bon niveau), SketchUp (niveau moyen) SIG : QGiS, ArcMap (niveau moyen) Rendu et traitement d’image : V-ray, Adobe Photoshop, Adobe Illustrator (bon niveau) Traitement de texte et présentation : Adobe Indesign (bon niveau), Adobe Premiere Pro (niveau moyen), MS Word, Power Point (bon niveau), Excel (niveau moyen)

Compétences linguistiques Français Anglais

Roumain

Diplôme approfondi de langue française (DALF) niveau C1 (2013) Jurys de mémoires, diplômes de licence et master soutenus en français (2014-2020) TOEIC (examen de langue anglaise pour milieu professionnel) score 985/990 - niveau C1 (2018) Diplôme IELTS (Système d’évaluation en langue anglaise internationale) niveau C1 (2013) ESU Public Speaking Competition 2014 (concours international de discours en anglais) – 6e prix étape nationale, Roumanie ONLE 2013 (concours scolaire national de langue anglaise), Roumanie – 2e prix étape nationale Langue maternelle ; examen de Baccalauréat roumain soutenu en 2014

Photographie 2017-2019

Responsable photographie de maquettes (sessions photos et traitement d’images) au sein de l’association étudiante Archiflou - Photographie et Sérigraphie de l’École d’Architecture de Marne-laVallée 2013-présent Projet photographiques personnels (les ensembles de logement de Ricardo Bofill en Île-de-France, les villes nouvelles franciliennes, les paysages du département de Mureș en Roumanie, les grands ensembles postmodernes de Bucarest, etc.)

Dessin, graphisme, bande dessinée 2020-2021 2018 2011 2010-2011 2009

Participation aux appels à candidatures pour la réalisation de peintures murales pour les festivals de street art de Sibiu (SISAF) et Bacău (ZidArt), Roumanie Participation au concours d’affiches Czech Image de l’Ambassade de la République Tchèque en Roumanie Réalisation de l’affiche du salon de bande dessinée de Târgu Mureș, Roumanie Publication de l’album de bande dessinée Meşterii în vacanţă, version papier et digitale, édition indépendante puis dans la revue roumaine de jeunesse Atelier BD Prix du meilleur scénario au concours du salon de bande dessinée de Constanța, Roumanie

Ecriture 2020 2019-2020

2017

Participation au concours d’écriture Henry Jacques Le Même de la Société Française des Architectes Co-auteur de deux cahiers du DSA d’architecte-urbaniste de l’EAVT Paris-Est : « Du champ de tir au campus des mobilités – Aménagement du Hall A de l’Université Gustave Eiffel sur le plateau de Satory à Versailles » (avec Marine Bissinger et Bertrand Salaun) et « Entre infrastructure et paysage : la RN10 à Coignières » (avec Fanny Bel-Giess, Rose Hewins et Myriam Richter) Auteur de l’article « Sens et contresens dans l’usage de la matière en architecture », retenu pour la publication « Matières et structures » de l’ENSAVT, sous la direction de Marc Mimram et Jean-Aimé Shu

Monitorat 2017-2018

Monitorat Egalité des chances de la Fondation Culture & Diversité : soutien méthologique pour étudiants en architecture en difficulté scolaire à l’École d’Architecture de Marne-la-Vallée

2020-2021 Atelier Seine L’opportunité m’a été donnée de participer en qualité d’assistant chargé d’études pour la reprise de l’Atelier Seine de l’Apur. A la suite de la publication du Livre Blanc de 2019, en 2021 le périmètre d’étude de l’Atelier Seine s’est élargi au-delà des limites de Paris pour inclure l’ensemble des berges du fleuve traversant la Métropole du Grand Paris. Dans un premier temps, la mission consistait à élaborer un fond de plan / base de données représentant et rassemblant les problématiques et enjeux du fleuve (gouvernance, usages, mobilités, accessibilité, environnement, végétalisation des berges, logistique fluviale, projets prévus au court et moyen terme). L’objectif de ce travail était d’arriver à produire un plan support à l’échelle de la Métropole du Grand Paris pour accompagner l’APUR dans la poursuite des ateliers Seine et des études que l’APUR mène sur ce site. Les documents préparés serviront à la prise de décisions concernant la mise à jour des réglementations urbaines concernant le territoire traversé par le fleuve ; le Cahier des prescriptions architecturales, paysagères et environnementales des berges de la Seine dans Paris, qui remplacera à l’horizon 2022 le CPAP de 1999, en sera un. Les premiers plans de synthèse finalisés concernent des territoires dont les mutations et enjeux sont conséquents par la multitude des projets, l’ampleur des opérations en cours ou à l’étude, ainsi que leur intérêt actuel au regard de la nécessité de prises de décisions politiques. Il s’agit ici de Paris intra-muros avec ses nombreux projets de réhabilitation et transformation de sites patrimoniaux remarquables, de la confluence de la Marne et de la Seine avec les ZAC d’Ivry, de Bercy et de Charenton ayant différents niveaux de définition, ainsi que du secteur compris entre Saint-Ouen et l’écluse du canal de Saint-Denis, impacté par le projet olympique, le nouveau métro et la densification en général. Ce travail impliquait des nombreux allers-retours entre recherche, recueil, sélection, systématisation et représentation de données issues de sources très diverses et nécessitant une harmonisation graphique afin d’établir une base SIG exploitable, à la fois pour produire les pièces graphiques nécessaires à l’Atelier Seine (cartes thématiques et cartes de synthèse), mais aussi pour être compatible avec les autres études en cours et à venir de l’Apur.

Extrait de la carte de l’accessibilité aux quais de la Seine dans Paris intra-muros. Sont localisés ici les escaliers, ascenseurs, et rampes (adaptées, adaptables et inadaptées aux personnes à mobilité réduite).

Port des Célestins Square Barye Port Henri IV

Bassin de l’Arsenal Place Mazas

Port de la Rapée

N BH S de ua sQ

Port de Bercy-Aval

Gare d’Austerlitz

Parc de Bercy

Port d’Austerlitz Hotel logistique Magasins Généraux

Port de Bercy-Amont ZAC Bercy-Charenton

Port de la Gare

Port de Tolbiac ZAC Charenton-Bercy

h Ec

en TZ

Jardin des Grands Moulins

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Port National

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Barges & Berges sur Seine

ZAC Bruneseau

Ponts Nelson Mandela

en TZ

Projet Urban Ivry

ZAC Ivry Confluence

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Extrait du plan de synthèse des berges de la Seine dans Paris à l’horizon 2030. L’ensemble des informations présentes sur cette carte sont renseignées en SIG permettant leur exploitation a toutes les échelles de projet, ainsi que leur confrontation. Figurent ici les projets urbains et de transports, les fonctions portuaires, la répartition spatiale des bateaux selon l’usage, les accès aux quais, les activités sportives et de loisirs, ainsi que les discontinuités dans les cheminements piétons.

Skatepark d’Anderlecht En qualité de paysagiste mandataire, l’agence Les Marneurs est responsable de l’aménagement de la partie accessible au public du centre de recyclage d’Anderlecht à Bruxelles, conçu par l’agence 51N4E. La proposition d’associer un skatepark à un système de noues collectrices des eaux pluviales de la recyclerie afin de créer une forme de « coulée verte » sportive en serpentin a permis aux Marneurs d’emporter le concours organisé par la maitrise d’ouvrage Bruxelles Propreté. Ma contribution principale pour ce projet concerne l’affinage des plans de nivellement (aspect déterminant pour assurer à la fois l’écoulement naturel des eaux sur un site relativement plat et empêcher leur débordement sur les aires dédiées au skate), l’élaboration des pièces graphiques en phases PRO et DCE, la conception d’éléments de mobilier urbain, ainsi que la réalisation d’un dossier de stratégies de réemploi des matériaux disponibles sur site.

LIMITE PARCELLE

STOP

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RECYPARK

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PLATEFORME STREET

SIT

PARVIS D'ENTREE PUBLIC SKATABLE lle be ou /p e in nta Fo

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LineEnd-piece, Element sculptural / signe du parc h 2.2m

LIMITE PARCELLE

Transfo.

LIMITE PARCELLE

R PA

QUAI FERNAND DEMETS

Projet

Espace public et Ska

Espace public comprenan

PLAN GENER Maîtrise d'ouvrage

Agence régionale pour la propreté « Bru Avenue de Broqueville 12, 1150 Bruxelle Projet suivi par Alexis Choteau +32 479 30 47 23 / +32 2 778 09 50 alexis.choteau@arp-gan.be

Maîtrise d'oeuvre

CANAL DE CHARLEROI

SARL - Les Marneurs Architectes - Urbanistes - Paysagistes Co-auteur mandataire 24 Rue Léon Frot 75011 Paris France Projet suivi par Geoffrey Clamour +33 6 76 09 42 35 contact@lesmarneurs.fr Concrete Flow Constructeur de skatepark Consultant technique skate Rue du Prétoire 17 Bruxelles 1070, Belgique 0496/534397 concreteflow@gmail.com

Modifications

Remise du dossier de consultation des en

Notes :

Extrait du plan général détaillé du projet. Une partie du skatepark est couverte et jouxte le centre de recyclage, les deux étant situées sous une large toiture agricole en structure bois lamellé-collé récupérée, réhabilitée et remontée sur ce site. Depuis le haut de la plateforme couverte commence le circuit de skate qui traverse l’espace public végétalisé. Une demande de la maitrise d’ouvrage stipulait un pourcentage de surface végétale contiguë à respecter sur la parcelle, d’où la solution des « tunnels » sous les bosses du parcours de skate assurant l’écoulement des eaux et la continuité biologique.

Phase DCE

Recypark_Espace public / Skatepark

Espace public comprenant un skatepark couvert et une aire végétalisée intégré au Recypark d'Anderlecht Janne Saario

Marc Hymans

Concrete Flow

Agence régionale pour la propreté "Bruxelles-Propreté"

Architectes-Urbanistes-Paysagistes Co-auteur mandataire ---

SARL - Les Marneurs,

Constructeur de skatepark Consultant technique skate ---

Consultant technique sur les bétons

220

Landscape Architect Msc Co-auteur

Maîtrise d'oeuvre

Maîtrise d'ouvrage

0 R20

st1

cage nergalto ou polystyrène explansé ou matériau issu de filière réemploi Association de skateurs bruxellois

SKATEBOARDERS ASBL

dalle béton 12/15cm (epaisseur visible 10cm) couche de réglage sable stabilisé 10cm couche de mise en forme/massif drainant 20/80 20cm

120 dalle béton 12/15cm couche de réglage sable stabilisé 10cm

+22.70

Format ISO FULL BLEED A3 (297.00 X 420.00 Dessiné par Les Marneurs MM)

Date 06/11/2020

191

Indice 01

Plans Architectes

fondation plus grande a prevoir ?

+21.60

Echelle 1:20

murêt de soutenement fondation béton couche de réglage

Position

N° 1.D

bêche de fondation 30x30cm

Recypark_Espace public / Skatepark

Phase PRO

couche de forme/massif drainant 20/80

Projet

décallage tranchée réseaux

Titre Coupes sur transition végétale entre parvis ouvert et espace public/skatepark (partie abritée)

156,1

mur de soutenement béton prefabriqué

Chaque portion du skatepark fait l’objet d’un dessin en coupe dans le carnet de détails du DCE. Ces planches ont bénéficié des apports de consultants en construction béton et de constructeurs expérimentés d’ouvrages de ce type.

pace public / Skatepark

Maîtrise d'ouvrage

Agence régionale pour la propreté "Bruxelles-Propreté"

n skatepark couvert et une aire végétalisée echt

Maîtrise d'oeuvre

SARL - Les Marneurs,

Concrete Flow

Janne Saario

Marc Hymans

Architectes-Urbanistes-Paysagistes Co-auteur mandataire ---

Projet

Constructeur de skatepark Consultant technique skate ---

Landscape Architect Msc Co-auteur

SKATEBOARDERS ASBL Association de skateurs bruxellois

Consultant technique sur les bétons

portail battant à cloture renforcee avec barres de tension (type Betafence)

Recypark_Espace public / Skatepark

Titre Coupe sur virage du snake-run n°1

Position

N° 2.B-2

Indice 01

Date 06/11/2020

Phase PRO

Plans Architectes

Format ISO FULL BLEED A3 (297.00 X 420.00 Dessiné par Les Marneurs MM)

300

110

435

325

340

Echelle 1:20

Extrait de la coupe du parvis d’accès skatepark. Le vocabulaire « urbain-industriel »/ Skatepark des aménagements (utilisation du Recypark_Espace public Agence régionale pour la propretéau "Bruxelles-Propreté" public / Skatepark Projet

Maîtrise d'ouvrage

béton, clôture et portail en maille de chaine) fait référence à la fois à l’écriture architecturale de la recyclerie dessinée par l’agence 51N4E et à l’imaginaire iconographique du skate.

k couvert et une aire végétalisée

Maîtrise d'oeuvre

SARL - Les Marneurs,

Architectes-Urbanistes-Paysagistes Co-auteur mandataire ---

Janne Saario

Landscape Architect Msc Co-auteur

Concrete Flow

Constructeur de skatepark Consultant technique skate ---

Marc Hymans

Consultant technique sur les bétons

SKATEBOARDERS ASBL Association de skateurs bruxellois

Titre Parvis d'entrée de l'espace public

Position

N° 1.A

Indice 01

Date 01/07/2020

Phase PRO

Plans Architectes

Format ISO FULL BLEED A3 (297.00 X 420.00 Dessiné par Les Marneurs MM)

Echelle 1:50

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Parc urbain agricole à Zavelenberg Le sujet de ce concours lancé par Bruxelles Environnement est la création d’un parc naturel productif et d’une ferme avec espaces d’accueil sur le site de l’enclave agricole de Zavelenberg. Sur le site utilisé actuellement comme pâture, le programme prévoit la diversification des activités agricoles (agroforesterie, maraîchage, fruiticulture), la création de nouveaux cheminements de promenade et la construction d’un bâtiment agricole à faible impact environnemental et à vocation de recevoir ponctuellement du public. Pour la proposition de l’équipe formée autour des agences d’architecture, urbanisme et paysage Les Marneurs et Fabriques, j’ai notamment contribué à l’élaboration des plans d’ensemble ainsi qu’à la trame des cheminements accompagnés d’un traitement hydrologique et paysager.

Coupe et plan de principe d’un chemin agricole de type belvédère. Le projet se sert systématiquement de dispositifs paysagers tels que les noues pour résoudre plusieurs problèmes simultanément : récupération du surplus d’eaux pluviales, mise à distance, apport d’ombrage pour les promeneurs et création de limite d’exploitation agricole par la végétation. Les nivellements sont faits de façon à préserver un équilibre local entre déblais et remblais, en minimisant les mouvements de terre et l’altération du sol végétal.

arbre de haut jet haie vive espèces hygrophiles

vue sur la vallée

arbuste + clôture haie vive petits fruits

prairie mésophile - pâturage extensif

gestion exploitant

3à4m abords en fauche tardive / zone refuge

2,5 m chemin en concassé issu du réemploi

gestion BE

2à3m dépression humide irrigation et milieu hôte

2m haie vive - espèce indigène zone refuge

prairie mésophile - pâturage extensif / poules

gestion exploitant

Perspective d’un accès au parc

Plan-masse du projet. La disposition des cheminements répond à la fois aux trajets des futurs exploitants, des habitants du quartier et des visiteurs occasionnels, tout en structurant les rigoles drainant le site. Si l’aménagement proposé réhabilite des traces historiques disparus, la trajectoire des nouveaux chemins tire profit du relief et des éléments naturels conservés tels que les zones humides et bois afin de proposer soit des vues pittoresques à l’échelle du site, soit lointaines, cadrant des repères urbains bruxellois.

2019-2020 Entre infrastructure et paysage : la RN10 à Coignières (Yvelines) Située à l’extrémité sud-ouest de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, Coignières est une petite ville devenue un important bassin d’emplois, traversée par deux infrastructures : la Route nationale 10 (RN10) et une voie ferrée qui accueille la ligne N du transilien. Si elles relient la commune à l’ensemble du territoire régional et l’ancrent résolument dans l’agglomération parisienne, elles sont également perçues comme une source de nuisances. Les infrastructures sont difficiles à traverser et constituent ainsi des coupures physiques. Caractérisé par l’implantation d’édifices de zones d’activité, le paysage de bord de route est jugé peu qualitatif par les habitants ainsi que par les élus locaux. Ceuxci désirent mettre en valeur les atouts spécifiques de la ville et notamment sa position stratégique aux portes du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Cette intention de développer la vie locale de la commune s’accompagne d’un projet d’écoquartier dans le secteur gare qui constitue la zone commerciale la plus vieillissante de la ville. Cependant, les élus jugent nécessaire de mener en amont un travail d’intégration des infrastructures au sein de la ville afin de réduire leurs nuisances. La présente étude commandée au DSA d’architecte-urbaniste traite ainsi de trois objectifs. Il s’agit tout d’abord de faciliter la traversée de la RN10 de manière à reconnecter les deux fragments de la ville, puis d’envisager la requalification des abords de la RN10 et anticiper l’obsolescence des zones commerciales et enfin d’offrir des conditions de développement pour accueillir le futur écoquartier de la gare. La stratégie que nous proposons pour la requalification de la RN10 vise à élargir le regard et se servir des potentialités du lieu pour trouver des solutions plus adaptées au contexte local. La vision holistique permet d’apporter des mesures dont l’impact dépasse l’emprise de la route nationale et dont l’ensemble de la commune peut bénéficier. Ainsi, le projet vise à inscrire Coignières dans son territoire environnant et à montrer qu’il est important de considérer la RN10 non pas comme un objet étanche à son environnement, mais comme un élément appartenant à un système. Les propositions concernant le maillage de voies locales et l’intégration du paysage dans la ville visent à transformer ce système dans son ensemble et à créer des conditions agréables pour la vie locale.

Coignières aujourd’hui : contrastes et interférences entre l’ambiance routière autour de la RN et celle rurale d’au-delà.

ZA Pariwest

Carrefour de Malmedonne

Vers Paris

Vallée de la Mauldre Carrefour des Fontaines

Bois de la Kabiline

Gare de la Verrière

Centre historique

Route nationale 10

Étang du Val Favry

ZI des Marais

Vers Rambouillet

Rigole Royale

Vallée de l’Yvette

Plan de synthèse des interventions proposées : requalification des principales voies locales, aménagement des traversées paysagères et adaptation de la RN10 et des principaux carrefours au profit des modes doux et du confort des habitants.

La parcelle du centre commercial Auchan et le parking de la gare, un endroit clé dans la transversale paysagère au court et moyen terme reliant les vallées de la Mauldre et de l’Yvette

A présent, les parkings du centre commercial Auchan et de la gare occupent une emprise aussi importante en termes de surface que d’emplacement au sein de la commune. Un parking silo avec commerces au RDC devient l’extension du magasin Auchan, tandis qu’une structure similaire est prévue près de la gare. L’espace libéré bénéficie d’un traitement à dominante végétale orienté vers le confort et le plaisir des piétons et cyclistes entre gare et centre-ville ou entre les deux vallées.

État existant : un parking en surface étendu et peu qualifié

État projeté : offrir un sol poreux, désimperméabilisé, support d’espaces ouverts et de traversées dans la commune.

Un adressage urbain amélioré : depuis la RN10 et le centre ancien, une nouvelle façade pour les habitants

Retrouver des qualités d’usages grâce à la libération du sol : un lieu de passage quotidien, faisant porte de l’écoquartier

Concilier qualités urbaines et nécessités économiques : une visibilité et une accessibilité renforcée depuis la RN10

Transformation du profil de la RN10 au long terme - exemples de séquences

Centre historique, état existant : la voie, surélevée par rapport au niveau du trottoir et des édifices, accentue les nuisances et le sentiment de danger dans le secteur.

Centre historique, état projeté : la voie est abaissée et le terre-plein central permet une traversée agréable, en deux temps. Les piétons et les cycles retrouvent leur place le long de la RN10.

Zone d’activités PariWest, état existant : la structure existante de la route bénéficie d’une voie latérale sud et d’une voie latérale nord discontinue.

Zone d’activités PariWest, état projeté : les voies latérales sont conservées et requalifiées grâce à leur mise en sens unique. Le prolongement de la latérale nord permet une desserte optimisée des commerces.

Exemples de reconfiguration et création de carrefours sur la RN10 au long terme

Carrefour des Fontaines, état existant : un carrefour catalyseur de congestion dans la commune, peu soucieux du confort d’usage pour les modes doux

Carrefour des Fontaines, état projeté : une géométrie simplifiée et rééquilibrée, au profit de tous les usagers de la ville

Secteur Forum Gibet, état existant : la section la plus large de la RN10, composée de deux voies latérales peu qualifiées

Secteur Forum Gibet, état projeté : le nouveau carrefour offre une meilleure desserte commerciale et rend possible le passage des voies latérales à sens unique

Du champ de tir au campus des mobilités : Aménagement du Hall A de l’Ifsttar sur le plateau de Satory Après un siècle et demi d’usage militaire, des institutions de recherche dédiées à la mobilité s’installent sur le plateau de Satory à Versailles, profitant de l’infrastructure disponible, notamment des pistes d’essais pour véhicules. C’est dans ce contexte que l’Ifsttar a aménagé en 1999 des laboratoires de recherche sur le Hall A, un ancien polygone de tir pour artillerie lourde situé au milieu des pistes. Aujourd’hui, avec la création de la ZAC Satory-Ouest visant à convertir le plateau en quartier urbain, l’Ifsttar, désormais intégré à l’Université Gustave Eiffel, envisage de transformer le Hall A en campus des mobilités du futur. Un ample programme de laboratoires de recherche, salles d’enseignement et espaces dédiés à la communication et à la vie de quartier doit être construit d’ici 2030. Le DSA d’architecte-urbaniste est mandaté pour proposer un cadre spatial permettant de valoriser la recherche et le développement dans le nouveau quartier, prenant en compte un contexte bâti particulier, afin de donner forme à ce cluster des mobilités innovantes. Cette étude implique des questionnements trans-scalaires dont l’impact se juge à l’échelle de la future ZAC, du quartier, de l’îlot et enfin du projet architectural proprement dit. Elle demande un positionnement dans le débat sur la nécessité de préservation d’un héritage identitaire en contraste avec un ordre général prévu pour le futur quartier, mais aussi sur le rapport entre confidentialité scientifique et ouverture au public. Enfin, le désenclavement de la parcelle et la démilitarisation du site obligent de fondamentalement revoir la relation au futur quartier. Les enjeux sont abordés dans un premier temps à travers cinq scenarii contrastés servant de base de discussion avec les commanditaires. Le choix se porte sur un dispositif mettant en valeur les vestiges militaires dans un jardin dense à l’intérieur de l’enceinte du Hall A, entouré de constructions soulignant le tracé des anciens murs. Le plan proposé rend possible la flexibilité spatiale nécessaire pour articuler recherche de pointe et urbanité.

Élévation sud du projet : façade sur la voie expérimentale et l’ancien polygone de tir

Élévation nord du projet : façade sur le futur parc des pistes

Relevé du Hall A dans son état actuel. Plan et élévations en rabattement.

Plan du RDC du projet. En bleu, le mur d’enceinte et les édifices existants conservés.

Le Hall A vu depuis le parc des pistes. Le jardin intérieur est percevable à travers les ouvertures dans le mur.

Le jardin des vestiges, encadré par la double ligne des murs de pierre et des nouveaux laboratoires en arrière-plan.

La rue intérieure, qui dessert les plateformes de recherche, longe le mur nordique de l’enceinte

Vue depuis le parvis de la traversée du Hall A entre l’École des Mines et le RIE-parking au nord du parc

2018-2019 Centre sportif à Asnières-sur-Seine Le quartier des Courtilles à Asnières-sur-Seine est en pleine mutation. Le parc immobilier des années 19601970 est graduellement remplacé par des opérations plus denses et compactes et qui favorisent la mixité sociale. La transformation du quartier se déroule simultanément aux travaux à l’échelle métropolitaine de diversification du réseau public de transport. Une nouvelle ligne du Grand Paris Express desservant la gare de métro actuelle, ainsi que la prolongation de la ligne de tramway plus loin en banlieue, constituent les prémisses de la création d’un pôle d’intérêt métropolitain plus important que ce qu’il est aujourd’hui. Le complexe sportif à projeter fera partie de ce futur pôle dynamique du Grand Paris avec une piscine, une patinoire de compétitions, gymnase, pôle d’escalade, terrains de sports de raquette, salle de fitness et commerces. La parcelle du projet est confrontée à des voisinages variés sur chacune de ses faces. Au Nord, un grand équipement sportif d’intérêt local (piscine et gymnase) ; à l’Est, un large boulevard à 4 voies, doublé par des contre-allées, et bordé d’alignements d’arbres et pistes cyclables; au Sud, une allée étroite, puis un parking privé ; enfin, à l’Ouest une allée/parc linéaire en limite d’une longue barre et ses jardins privés. De cette situation découlent les intentions suivantes : - Préserver, voire agrandir la promenade plantée afin de la transformer en jardin appropriable par les habitants. La restructuration du site est l’occasion de redistribuer les masses bâties afin de rendre cohérent un fragment urbain riche en potentiel mais étouffé par les interventions parasites au fil du temps (morcellement parcellaire conduisant à une surabondance de clôtures). - Créer une interface attractive du programme du côté de l’axe routier. Rehausser la contre-allée afin de pouvoir créer un parvis au nouvel programme sportif s’avère nécessaire afin de désenclaver la parcelle du projet censé avoir un rayonnement métropolitain. - Séparer le résidentiel du programme sportif – en vue d’assurer le confort des résidents à venir, les immeubles de logement seront situés en profondeur de parcelle, protégés des nuisances sonores de la route par la végétation du nouveau jardin.

Maquette d’un fragment du centre sportif

Maquette d’insertion dans le tissu urbain

Coupe-perspective d’un fragment de trame du centre sportif, montrant la structure de l’enveloppe

Coupe longitudinale dans le centre sportif et une tour d’habitation

Coupe transversale dans patinoire et terrains pour sports de raquette

Plan RDC du projet

Maquette du centre sportif

La patinoire au RDC, les terrains de badminton au R+1 et les tours d’habitation avec terrain de jeu au premier plan.

Usine d’appareils d’éclairage à Tremblay-en-France Situé dans la future ZAC Aérolians Paris sur une parcelle agricole le long de la RD40 à Tremblay-en-France, le projet consiste à créer un ensemble industriel destiné à la fabrication d’appareils d’éclairage, qui comprend une usine de fabrication, un magasin de stockage automatisé de type Jungheinrich, un centre de développement technique, un siège social et un showroom. Nous avons opté pour une organisation du programme en trois volumes (usine de production et prototypage ; stockage ; siège avec showroom) disposés en bandes parallèles à la future avenue en bordure Sud de la parcelle, avec un parvis et le siège du côté du futur quartier, le bâtiment de stockage (haut de 30m) près de la voie rapide pour faire « signal » et l’usine au milieu, reliée par deux passerelles aux précédents. L’ensemble est compact et permet une éventuelle extension de l’usine. Afin de réduire l’impact au sol du projet, nous avons cherché à minimiser les déplacements de terre et l’imperméabilisation du sol naturel. Pour cela, à l’exception des places pour visiteurs, l’ensemble du stationnement automobile se situe sur le toit de l’usine, et aucun bâtiment n’a de sous-sol. La conséquence de cette stratégie est une inversion du schéma de circulation traditionnel, et détermine, en coupe, le principe d’organisation spatiale de l’usine : entre les deux halles de production, une bande « espace servant » contenant locaux pour ouvriers au RDC, circulations vers le siège et le stockage plus bureaux et salles de repos à l’usage du personnel de l’industrie au R+1, et équipement technique au-dessus du corridor d’accès au parking, en toiture. La spécificité de chaque bâtiment nous a conduit vers des solutions structurelles distinctes. Le siège est une ossature acier assemblée sur place, le stockage en système Jungheinrich est entièrement préfabriqué par modules correspondant au rayonnage et qui reprennent aussi bien les charges de la marchandise que les charges climatiques appliquées à l’enveloppe. En revanche, le parking en toiture nous a orienté vers une ossature préfabriquée en béton armé (précontraint dans le cas des poutres de grande portée) pour le bâtiment de l’usine.

Axonométrie de l’ensemble

Coupe transversale

Elévation Ouest

Elévation Nord

Elévation Sud

Plan R+3 (fragment)

Plan R+2

Plan R+1

Plan RDC

Détail de façade Sud de l’usine, coupe et élévation 30

Coupe-perspective d’un fragment d’une demi-trame de l’usine

Maquette-coupe transversale du projet ech. 1/100e

Perspective extérieure depuis la route départementale

Perspective intérieure dans l’usine de production

2017-2018 Immeuble-pont sur la Place de la Porte de Montreuil Parmi les axes de développement métropolitain de la région parisienne, la requalification des portes d’entrée historiques de Paris s’avère nécessaire afin de retisser le lien entre la capitale et la banlieue, fortement impacté par la présence du Boulevard Périphérique. La requalification de la Porte de Montreuil en place du Grand Paris à travers la construction d’un immeuble-pont sert d’hypothèse à ce projet. Le programme proposé est un hôtel type B&B et une salle festive. Le dispositif n’a pas pour objet d’occuper la totalité de la surface du vide central de la place (100 mètres de diamètre environ) mais de créer un espace qui mette en scène le dessus et le dessous, le flux des voitures et les vues lointaines. Notre réponse est un hôtel qui est partiellement superposé à une place publique couvrant la salle festive et qui franchit le Périphérique. Organisé autour d’un atrium longitudinal, il s’ouvre aux deux villes et offre des vues sur le couloir urbain de l’autoroute au Nord et au Sud. La structure est composée de noyaux béton contenant les circulations verticales qui soutiennent, un étage sur deux, des poutres Vierendeel en acier de la hauteur d’un étage. Les autres étages, en revanche, sont des plateaux libres, dont les façades vitrées se placent en retrait du plan des poutres échelle. Ces poutres soutiennent à leur tour la structure secondaire en acier sur laquelle sont posés (ou suspendus) les plateaux habitables. La variation de la largeur de l’intervalle entre montants des poutres, issue de la variation de l’effort tranchant, détermine l’emplacement des chambres d’hôtel en fonction de leur taille (chambres plus grandes à mi-portée, à l’endroit de l’effort tranchant plus réduit).

Plan masse

Perspective depuis le Boulevard Périphérique regardant vers le Sud

Perspective depuis le coté parisien de la Porte de Montreuil

Elévation Nord

Coupe à travers la salle festive

Coupe transversale dans l’hôtel au-dessus du Périphérique

Acrotère sur montants acier Bardage tôle laquée

Garde-corps maillage inox Plancher chauffant hydraulique Plancher collaborant

Dalles céramiques sur plots PVC Collecteur d’eau pluviale tôle pliée

Faux-plafond plaques de plâtre Porte-fenêtre double vitrage menuiserie aluminium Simple vitrage ouvrant à l’anglaise

L’espace tampon des chambres des étages libres de structure est limité à l’épaisseur de la structure en façade des niveaux voisins.

Poutre Vierendeel – membrure supérieure Faux-plafond accoustique en caillebotis

Les chambres aménagées dans les poutres-échelle ont une loggia servant d’espace tampon du coté intérieur de la structure.

Poutre Vierendeel – membrure inférieure

Suspente acier

Poutre alvéolaire Plafond phonique tôle perforée

Coupe et élévation narrative, fragment de façade Nord éch.1/25e

Elévation de façade et fragment de coupe correspondante 36

Halle des machines de spectacle de rue à l’île Monsieur Le thème proposé était de projeter, sur une parcelle triangulaire entre les berges de la Seine, une ligne de tramway et la grande pelouse de l’Île Monsieur à Sèvres, un ensemble dédié aux machines de spectacle de rue. Celui-ci devait regrouper halles d’assemblages et exposition, salle de conférence, restaurant, locaux administratifs et techniques, mais aussi un parvis couvert. Notre proposition réunit sous une seule couverture la totalité des 8000m2 du projet, en regroupant les différents éléments de programme dans deux blocs à l’intérieur d’une grande halle dont l’enveloppe se prolonge au-dessus du parvis. Celle-ci est percée au niveau d’un plan d’eau préservé et intégré comme élément paysager au parvis. Le travail sur la transparence et la filtration de la lumière est un des thèmes principaux de la solution proposée. Des lattes fines de bois accrochées à des cadres forment une enveloppe visuelle, uniforme mais rythmée, qui constitue une protection solaire dont l’opacité varie en fonction de l’angle de vue. Un motif similaire de bardage se retrouve en sous-face du plafond de la halle, uniformisant l’espace et créant aussi des jeux de lumière avec les surfaces en polycarbonate nervuré transparent de la toiture.

Perspective extérieure de la structure, regard depuis le bord de Seine

Perspective intérieure regardant vers la zone d’assemblage

Plan RDC

Complexe de toiture : bac acier et plaques polycarbonate nervuré transparent en alternance sur charpente métallique. Toiture ajourée au niveau de l’étang.

Enveloppe visuelle : bardage en lattes de bois en façades et plafond suspendu, filtrant la lumière et offrant une perception changeante par des jeux de transparence.

Structure de la halle : charpente acier. Façades Est et Ouest sous forme de plaques rigides, plancher sous-tendu par cables

Deux corps autonomes à ossature bois abritant les fonctions

Axonométrie éclatée montrant le rapport entre enveloppe, volume et structure 39

Fragment de coupe et élévation de façade correspondante 40

2016-2017 Crématorium et columbarium à Garges-lès-Gonesse Le programme de ce projet est divisé en deux ensembles bâtis : le crématorium avec les espaces cérémoniaux, sur une plateforme au sommet du terrain, et les columbariums sous la forme de larges terrasses encastrées dans la pente. Cette implantation tire parti du paysage du site (une vaste pâture entre un ruisseau et une cité), en y conservant le dégagement visuel. Le plan du crématorium s’organise autour de la salle de cérémonie, centrale à la fois du point de vue programmatique et spatial. Pour marquer le caractère solennel de la cérémonie et le passage à un autre monde, elle est séparée du reste du bâtiment par une cour étroite parée de céramique opalescente, mais néanmoins reliée par des couloirs vitrés. La lanterne assure une entrée de lumière zénithale homogène au-dessus du lieu de procession. Les columbariums prennent la forme de terrasses sur le paysage dans lesquelles des cloitres sont creusés, reliés par des passages et éclairés par des ouvertures aléatoires dans le plancher caissonné. La galerie en façade vers la vallée est rythmée par une résille fine, proportionnelle en dimmensions à celle du crématorium. Une pyramide percée d’un oculus couvre le croisement de l’axe des cloitres avec celui qui ressort en surface pour rejoindre le crématorium. Des niches sont prévues dans les murs des pièces souterraines pour disposer les urnes.

Vue du niveau bas d’un colombarium

Perspective de la salle de cérémonies au centre du crematorium

Plan et organisation spatiale du crématorium Espaces de procession : 1. Porche d’accès 2. Hall d’entrée 3. Salle d’attente 4. Salle de cérémonie 5. Salle de réception des urnes 6. Salle de protocole

Traitement du défunt : 7. Parking corbillards 8. Salle frigorifique 9. Salle de crémation Autres: 10. Locaux administratifs 11. WC 12. Stockage d’urnes 13. Dépôt de couronnes

Coupe Nord-Sud du crématorium

Coupe Est-Ouest du crématorium

Fragment de coupe transversale à travers le site

Coupe au niveau de l’axe transversal d’un columbarium

Résidence pour étudiants et chercheurs, campus de Saclay Dans le cadre de ce projet, chaque équipe de deux étudiants devait proposer un site dans la région parisienne sur lequel élaborer un ensemble de 100 à 200 logements. Le travail était abordé à plusieurs échelles simultanément (le détail, le logement, la forme urbaine) et à travers le prisme de la matérialité et d’un choix de références. Sur un terrain inoccupé entre l’ancienne partie du campus de Saclay et la zone des nouveaux centres de recherche en plein chantier, nous avons opté pour une conception inspirée des palais fortifiés de l’antiquité, notamment le Palais de Nabuchodonosor à Babylone et celui de Dioclétien à Split: en réponse à un extérieur rude, créer un simulacre d’espace urbain (succession de cours et passages) fermé par une enceinte. Cependant, cette enceinte se concrétise sous la forme d’une coursive périmétrale, entièrement vitrée coté rue, desservant des studios et des collocations pour 2 personnes. Les lames verticales en béton à fonction de brises soleils génèrent un rythme aléatoire en façade. Les façades donnant sur les quatre cours d’accès, réalisées en béton matricé, ont l’aspect d’une multitude de bandes sinueuses imparfaitement superposées et percées régulièrement par des fenêtres pleine hauteur. Ce caractère vibré fait écho à l’idée d’une prolongation de l’espace public à l’intérieur de l’ilot. Les cours suivantes, par où l’on accède aux espaces partagés et aux paliers desservant les logements plus grands (appartements pour familles et collocations pour 4), sont végétalisées et entourées de façades en béton lisse teinté en masse. Les logements entre cours sont traversants, avec les chambres coté cours végétalisées et les séjours orientés vers les cours semi-publiques d’accès.

Maquette d’un fragment de bâtiment ech. 1/20e

Plan masse

Évolution morphologique à partir des références

Plan RDC

Plan R+1

Coupe-élévation de l’intérieur de l’îlot

Elévation Nord

Fragment de coupe transversale à travers un corps de batiment en limite d’ îlot et fragment d’élévation coté cour d’accès

Mémoire de licence Le palais pour tous

Le logement collectif monumental en France et en Roumanie 1980-1990 L’architecture postmoderne, présentée au grand public à la Biennale de Venise de 1980, marque cette décennie qui coïncide avec l’avènement de la société postindustrielle dans les pays de l’Europe occidentale, en cherchant souvent à compenser les défauts de la production d’après-guerre à travers des réalisations dont la grandeur semble parfois démesurée par rapport au programme contenu. Le cas le plus éloquent de ce point de vue est l’immeuble de logements collectifs monumental. Le continent est divisé depuis la Deuxième Guerre Mondiale par une barrière à la fois physique et socioculturelle, opposant les démocraties à l’Ouest et les dictatures communistes à l’Est. En dépit des oppositions entre les deux mondes séparés par le Rideau de Fer, on ne peut s’empêcher de remarquer des parallèles entre des réalisations urbaines et architecturales dans l’intervalle 1980-1990, notamment des ensembles urbains monumentaux de facture classique où le logement collectif représente le programme principal. Je propose de comparer deux projets urbains représentatifs de ce phénomène : l’un en France démocratique, le quartier Antigone à Montpellier et l’autre en Roumanie communiste : Calea Victoriei Socialismului, aujourd’hui Bulevardul Unirii, à Bucarest. Pour chacun, un immeuble représentatif exemplifie l’ensemble : Place du Nombre d’Or pour le premier, Bloc 3F (Bd. Unirii nr.61) pour le deuxième. La comparaison se construit sur l’analyse des similitudes et différences du contexte dans lequel ces projets sont apparus, de leur rôle stratégique du point de vue du commanditaire, ainsi que de leur parti pris urbain et architectural. La recherche prend appui sur des publications d’époque et d’aujourd’hui. Les points de vues appartiennent à des architectes et urbanistes, impliqués dans les projets ou observateurs critiques, mais aussi à des sociologues ou géographes. Des ouvrages théoriques sur le postmodernisme et la monumentalité architecturale complètent la bibliographie en vue d’articuler les cas étudiés au contexte global.

Projet échelle un Eloignement et rencontre - arche en polystyrène (septembre 2018) Dans le cadre d’un workshop de la filière Génie Civile et Construction de l’Ecole des Ponts, des groupes de 5 étudiants ont étudié, puis construit des structures en arche. Notre équipe a fait le choix d’une structure composée de quatre demi-arches en porte-à-faux ayant deux bases et deux sommets communs, auxquels on a superposé une arche brisée. Un tirant reliant les deux sommets intermédiaires empêchait le renversement des demi-arches, rendant ainsi l’ensemble stable. Le dessin général de l’arche et des claveaux en particulier a été calculé afin de soumettre l’arche a un chargement uniforme, la forme du funiculaire devenant ainsi un cosinus hyperbolique toujours compris à l’intérieur de la section. Apres définition de la géométrie a suivi l’étape de rationalisation de la découpe des plaques de polystyrène extrudé (taille 2 x 60 x 125 cm). Au total, 33 plaques ont été utilisées pour le projet.

P3 P2

P1 T

Abri origami - structure pliée (avril 2017) Des équipes mixtes d’étudiants de l’EAVT et de l’EPPT ont été amenées à concevoir des abris dont la rigidité structurelle est donnée par le pli, à l’instar des origamis. Des maquettes papier et carton ont servi de prototype à l’objet final réalisé en plaques de polystyrène extrudé épaisseur 2cm, papier kraft et adhésif. Notre équipe a opté pour une forme partant d’un pli ponctuel et générant une surface courbe continue, l’axe de pliage si situant sur l’axe vertical central d’une feuille format panoramique. Le passage de la maquette au matériau épais a demandé l’introduction d’une charnière courbe, ainsi qu’enlever la matière à l’endroit du risque de fissuration maximal. Notre enjeu était de trouver une forme fluide et autostable.

Plan de calepinage des plaques de polystyrène extrudé

Plan des renforcements en papier kraft (face intérieure)

charnière

Plan des renforcements en papier kraft (face extérieure)

Séminaire de master Matière à penser - Tessellation déployable La particularité du séminaire du master Matière à penser de l’EAVT est que son objectif n’est pas la rédaction d’un mémoire, mais la construction d’un pavillon issu des recherches et expérimentations effectuées par les étudiants. Le séminaire se déroule en 3 étapes : une première approche expérimentale par maquettes et modélisations pour un pavillon hypothétique ; la rédaction d’un article scientifique ; la construction d’un pavillon expérimental échelle 1 – cette dernière étape étant un travail de groupe. Les groupes sont formés autour des auteurs des articles choisis par les enseignants comme points de départ pour la réalisation des pavillons. Lucas Christiaens et moi-même sommes les auteurs d’un article en deux parties : la première portant sur l’approximation des surfaces à double courbure par des pavages polygonaux réguliers et la deuxième, écrite par L. Christiaens, qui étudie le déploiement des surfaces pliées selon un pavage périodique. L’enjeu de l’article était d’expliquer la possibilité de créer des surfaces à géométrie complexe composées d’éléments simples et qui puissent être deployables, en suggérant la réalisation d’un dôme fait de modules simples qui change de volume tout en variant l’apport de lumière naturelle. Notre article a été retenu pour la réalisation d’un pavillon. Nous avons étudié ensuite la faisabilité d’un dôme de Lobel déployable (Alain Lobel étant un architecte français ayant effectué des recherches dans les années 1990 les surfaces à double courbure approximées uniquement à l’aide d’un pavage de triangles équilatéraux). Nous avons conclu que c’est théoriquement possible à condition d’adapter la forme des étoiles de déploiement (figures se repliant sur elles-mêmes décrites par le mathématicien Ron Resch) en fonction de l’angle entre plaques voisines en état ferme. Cependant, du au limites de temps et de budget, nous avons opté pour la réalisation d’une nappe suspendue qui exemplifie les principes étudiés. Les dernières études ont porté sur les détails d’assemblage et la mécanique de déploiement du pavillon, en s’appuyant largement sur l’usage des outils paramétriques. Un livret de communication a également été produit afin de garder la mémoire du projet après démontage du pavillon.

Collage allégorique représentant le pavillon

Maquettes d’étude réalisées lors du démarrage du séminaire

Maquette démonstrative et modélisation paramétrique des principes de génération d’une polysurface selon les règles établies par Alain Lobel. Ces images sont extraites de l’article scientifique rédigé lors de la deuxième étape du séminaire.

Maquettes de l’association d’une polysurface de Lobel à base carrée et du module étoile de Resch

Etude paramétrique de la cinétique du déploiement

Photomontage d’insertion dans l’espace prévu pour la réalisation du pavillon

Le pavillon final : vues d’ensemble en état fermé/ouvert et détails d’assemblage

Dessin, peinture, graphisme, image de synthèse

Photographie