#5 Clément Bagot - Hors d'échelle

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Clément BAGOT “Hors d’échelle”



Clément Bagot “Hors d’échelle ”


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Page précédente : Micro Géo (détail) Encre et Letraset sur papier millimétré, 18 x 28 cm - 2008 Collection L. Meyer © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


EDITO Evelyne & Jacques DERET Fondateurs d’ Art[ ]Collector et collectionneurs

Art [ ] Collector : des collectionneurs invitent un artiste. Clément Bagot fait partie de la sélection 2013 d’ Art[ ]Collector qui présente son travail en novembre 2013 au Studio Patio Opéra. Art[ ]Collector poursuit sa route : en 2012, trois artistes avaient été sélectionnés par le comité de sélection d’ Art[ ]Collector qui réunit des personnalités reconnues du monde de l’art (collectionneurs, critiques, curateurs, directeurs d’institutions…) : Iris Levasseur, Jérémy Liron et Christine Barbe, deux artistes le sont en 2013 : Karine Rougier en septembre et Clément Bagot du 18 au 30 novembre 2013. Art[ ]Collector, soucieux de la promotion d’artistes français d’art contemporain, associe le temps d’un événement un artiste, ses collectionneurs et sa galerie. Les collectionneurs prêtent des œuvres emblématiques de l’artiste qu’ils ont achetées, tandis que l’artiste présente ses travaux récents au cours d’une exposition de dix jours. Différentes manifestations sont organisées à cette occasion : vernissage, visites, accueil de groupes… afin de toucher un large public. Un catalogue est spécialement édité pour l’événement. L’exposition se tient dans un lieu privatisé de 300 m², le temps de l’événement : le Studio et l’abri du Patio Art Opéra, dans le 9ème arrondissement à Paris. Les collectionneurs participent ainsi à la promotion d’artistes français et à la valorisation de leur travail. La mise en perspective du travail de l’artiste dans sa globalité et dans son évolution, ainsi que le soutien affiché de collectionneurs reconnus favorisent les acquisitions de nouveaux amateurs. Clément Bagot est représenté à Paris par la galerie Eric Dupont. Il a déjà participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives et fait aujourd’hui partie de plusieurs collections privées. Il a obtenu en 2012 le prix Yishu 8, dans le cadre d’une résidence à Pékin et le prix Drawing Now. Son œuvre protéiforme se compose de dessins, d’installations, de sculptures dont une sélection sera présentée lors de l’exposition qui lui est consacrée.

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LES Collectionneurs

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Texture 2000 Encre et Letraset sur papier, 160 x 200 cm - 2000-2001 Collection Michel et Dominique Buono

Texture 2000 (dĂŠtail)


Paradoxalement, jamais ce dessin de Clément Bagot n’aurait dû pouvoir trouver sa place sur nos murs...

LES Collectionneurs

Michel et Dominique Buono

Acquis en 2007 lors de la première exposition personnelle de Clément à l’association

Premier Regard, il est, encore aujourd’hui, la seule pièce abstraite que nous possédons et avec laquelle nous vivons en permanence ! Bien qu’étant résolument attirés par des œuvres figuratives - et même « agressivement figuratives » -, il ne nous a fallu que quelques minutes pour ressentir le besoin de vivre avec ce dessin et prendre notre décision... une sorte de fébrilité bien caractéristique nous a indiqué, de façon presque irrationnelle, qu’il était « fait pour nous ». La singularité de ce choix nous amène cycliquement à tenter de démonter les mécanismes de notre passion de collectionneurs, notre logique habituelle ayant été profondément remise en cause par Texture 2000. Plusieurs facteurs, probablement, sont intervenus : l’apparence du dessin, sans doute, en premier lieu... ce que nous pouvons y projeter nous-mêmes, naturellement... mais aussi peut-être l’ébauche d’une connivence qui s’est ensuite développée avec Clément. Dans son apparence, le dessin de Clément n’est en réalité pas aussi abstrait que nous voulons bien le penser ; en le considérant dans son ensemble, c’est-à-dire avec un recul de quelques mètres, nous sommes confrontés à une sorte de paysage imaginaire, sans doute vu d’avion, avec collines, lacs, montagnes, vallées... plutôt inhospitalier, mais laissant deviner des traces d’occupation humaine aux structures d’une précision géométrique... D’autres interprétations s’imposent parfois : les masses noires, protéiformes, apparaissent comme des cellules proliférant sous l’objectif d’un microscope. Rien n’est plus figé, le dessin devient le siège d’une intense animation quasiment biologique. C’est d’ailleurs une impression de vie souterraine qui émerge dès que l’on s’approche pour une observation en détail. Dans cette structure très tellurique, différentes strates s’entremêlent : des vers, des racines prolifèrent et creusent passages, grottes, cavernes... tout cela au milieu des restes d’une civilisation emprisonnés dans la terre : radiateurs, lavabos, urinoirs, torpilles en fin de course, qui ont ébauché des galeries sans issue... ce monde fermente, évolue, se recycle ! Voilà donc comment, pour nous qui vivons dans un endroit sans fenêtre, le dessin de Clément est une ouverture – sur un monde souterrain, certes – qui nous entraîne dans des explorations toujours renouvelées et nous libère souvent de la tension engendrée par une peinture figurative omniprésente. Une œuvre essentielle, donc, à nos yeux !

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LES Collectionneurs

Photo J.F. Rocheboz

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Swan Bois, carton, plastique, plexiglas, 166 x 166 x 56 cm - 2012-2013 Collection Jacques L. Deret Š Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


LES Collectionneurs Jacques Deret Clément n’était pas encore dans ma collection lors des choix du Comité de Sélection Art[ ]Collector 2013. Je connaissais son travail mais j’ai pu en prendre plus ample connaissance lors d’une exposition à la galerie Eric Dupont et acquérir une œuvre qui sera prêtée pour son exposition personnelle Art[ ]Collector du mois de novembre 2013. Pourquoi cette œuvre justement ? Mon univers de prédilection en tant que collectionneur se réfère au constructivisme, à l’abstraction géométrique et à l’architecture. L’œuvre de Clément s’appelle « Swan », sa silhouette y est sûrement pour quelque chose ! Moi d’emblée je l’ai nommée

« Archi-structure avec cœur ». En effet, c’est une macro structure parfaitement architecturée dans l’espace : une « forme spatiale ». Son centre, en fait son cœur, est un micro-réseau, éclairé, qui pourrait piloter cette « archi-structure », ou même la faire vivre me semble-t-il, surtout la nuit. Cette pièce blanche et noire (encore un référent pour moi à l’abstraction) me semble bien refléter la démarche de l’artiste : chez Clément, qu’il travaille à plat ou en volume, les traits ou les lignes ne se ressemblent pas mais se rassemblent, et pas toujours là où on les attend ! Ses dessins me font voyager dans des réseaux denses, inconnus, surprenants. Ses « archi-structures » m’embarquent vers d’autres mondes : de l’infiniment petit, même microscopique, aux déploiements infiniment grands de cartes géographiques ou de réseaux multiples du ciel à la terre, ou même, à l’inverse des cieux à nos espaces terriens. C’est solide et puissant, c’est magique et magistral, c’est minuscule et grandiose. C’est de la poésie dans l’art !

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LES Collectionneurs

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Texture couleur 2 Plume, encre et Letraset sur papier, 26 x 35 cm - 2007 Collection Gilles Fuchs


LES Collectionneurs

Gilles Fuchs L ‘UNIVERS MYSTERIEUX DE CLEMENT BAGOT J’ai rencontré Clément Bagot à l’occasion de l‘exposition qu’il réalisa en 2007 à la galerie Premier Regard. Il nous avait fait parvenir un dossier de ses dessins et des photos de ses sculptures. Ce monde insolite et unique nécessitait un regard plus approfondi et j’allais donc visiter son atelier. D’immenses dessins représentant des animaux-monstres étaient épinglés aux murs. Rien que leur réalisation était un tour de force et l’artiste avouait très simplement qu’il lui avait fallu plus d’un an pour achever certains d’entre eux. Une atmosphère spéciale dominait son atelier ; un monde intrigant fait de contrastes. Un travail méticuleux, presque obsessionnel, au service d’une imagination débordante. Le poids de ce travail ardu et prégnant, l’étrangeté de ces animaux terrifiants venaient se heurter par leur violence à la douceur et à la délicatesse du trait, à la sérénité de l’artiste. Comment Clément Bagot pouvait-il maîtriser toute cette énergie? Des plans de pays inexplorés, des grottes mystérieuses débouchant sur des mondes souterrains, sur les viscères d’un être qu’on ne connaissait pas encore. Chaque dessin dévoilait un monde inventé qui, pourtant, paraissait très réel. Selon sa propre imagination, on devenait un entomologiste découvrant des vies inconnues, un explorateur déchiffrant la carte d’une nouvelle Atlantide, un spéléologue… Les sculptures de Clément Bagot révélaient encore un autre monde ; un monde de technologie et de science : la recherche spatiale, des futures fusées qui nous feraient visiter l’univers, des vaisseaux sous-marins qui traverseraient les océans, des tours de contrôle « d’astéroïdes voisins ». Un monde qui fait rêver les enfants et émerveille les adultes : comment peut-on contenir tant d’imaginaire ? Clément Bagot serait- il un Jules Verne-peintre du XXIe siècle ? Et il ne nous a pas encore tout révélé, ses monochromes aux couleurs étincelantes nous ouvrent les yeux vers de nouvelles sensations.

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LES Collectionneurs

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Sans titre 8 Encre sur papier, 26 x 18 cm - 2011 Collection Jean-Luc Guérin © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Des formes mitochondriales baignées dans une sorte de tissu cellulaire me sont tout de suite venues à l’esprit, au premier regard posé sur un dessin noir de Clément Bagot : une sorte de représentation « scientifique » éloignée de prime abord de ma quête

LES Collectionneurs

Jean-Luc Guérin

de poésie dans l’art. La finesse et la complexité du trait me sont apparues ensuite, dénotant, à coup sûr, une indéniable prouesse technique ; l’émotion n’était toujours pas au rendez-vous… Elle est venue plus tard, quand j’ai voulu comprendre l’état mental de Clément lorsqu’il réalisait ses tracés : son esprit restait-il fixé sur la pointe de son crayon, guidant précisément sa main vers un but que, peut-être, il ne connaissait pas encore ou, au contraire, ses doigts s’en émancipaient-ils parfois, parcourant machinalement la surface du papier ? Je me suis ainsi plu à imaginer cette sorte de spiritualité alternant une attention extrême et un relâchement contemplatif, les douleurs dans le poignet prenant souvent le dessus, contraignant l’artiste à une sorte de longue ascèse pour aboutir l’œuvre en cours. Cette dimension temporelle, omniprésente dans les dessins de Clément, confère à son travail une singulière densité subtilement masquée par la délicatesse des formes.

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Photo J.F. Rocheboz

LE COMMISSAIRE

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Vue de l’exposition Entrée en Matière

Ovum - Bois, carton, tubes fluorescents, plexiglas, 165 x 175 x 70 cm - 2009-2010 Galerie Eric Dupont, 24 avril - 5 juin 2010

Clément Bagot, hors d’échelle À première vue, les œuvres de Clément Bagot s’offrent à voir dans un trouble formel qu’excède l’évidente complexité de leur composition. Tout y apparaît de l’ordre d’une élaboration savante et d’une densité proliférante en vue de brouiller le regard, lui faire perdre ses repères et l’inviter à l’expérience d’une appréhension inédite du monde. De mondes imaginaires - faudrait-il dire - parce que rien chez lui ne semble adossé à quoi que ce soit du réel. Si peu du moins, quelques rares ponctuations identifiables mises à part. Curieusement, cette dimension abstraite est rattrapée visuellement parce que le regard qui s’attarde est lentement renvoyé à la conscience de choses vues ou simplement rêvées, concrètes et nommables. Telle sculpture nous rappelle au souvenir émerveillé des premières stations spatiales ou des projections utopiques de la science-fiction ; tel dessin à la découverte stupéfaite des mystères de la vie comme on peut les contempler les yeux rivés à un microscope. L’art de Clément Bagot procède ainsi de l’idée de révélation et du soin de mettre à jour quelque chose de celle d’un secret sans qu’il soit possible d’en préciser jamais la teneur.


LE COMMISSAIRE Qu’elles soient en deux ou en trois dimensions, ses œuvres répondent à des cahiers de charge somme toute similaires, aussi bien peu les différencie fondamentalement. Il dit d’ailleurs lui-même que ses sculptures ne sont autres que le prolongement de ses dessins, leur expression dans l’espace et on le pense bien ainsi. Ce qui les rassemble d’abord et avant tout, c’est une question d’échelle, cette mesure coextensive à toute considération architecturale – on sait combien l’artiste y est sensible. Non seulement le bâti mais aussi le corps, à ce point même que l’on pourrait dire que le premier trouve son écho dans les sculptures tandis que les dessins en appellent à une organicité propre au second. Dans les deux cas, ce qui qualifie le travail, c’est que, tout y est « hors d’échelle » et le fruit d’une éprouvante dépense physique. Paradoxalement, les œuvres de Clément Bagot offrent aussi à voir à première vue les qualités d’une esthétique élémentaire qui renvoient à une pratique de l’art singulière et immédiatement familière. Les jeux de construction et les lacis graphiques dont procèdent respectivement ses sculptures et ses dessins appartiennent à des protocoles de travail primaires, sinon primordiaux, qui constituent les termes d’un apprentissage de l’art. Il y va ici des notions de structure, de montage, d’assemblage à l’aide d’éléments aussi basiques que des tasseaux, des profilés, des mètres dépliants, des équerres, etc. ; il y va là des notions d’écriture, d’inscription, de répétition de figures faites à la plume, au rotring, à l’encre, etc. Bref, il y va ici et là de l’élaboration d’un langage plastique, personnel, que fondent tout à la fois la matière, le trait et la lumière. Parce qu’ils relèvent d’un fonds commun à toute histoire, qu’elle soit naturelle ou artificielle, ces trois termes confèrent au travail de Clément Bagot cette qualité supérieure d’une universalité. On ne s’étonnera pas alors que la réception de son travail dépasse tout entendement discursif et qu’il se trouve, à leur propre surprise, des regards qui s’y font prendre. Dans cette façon de proposer tout simplement à l’autre les images de mondes « innommables » – pour user d’un qualificatif cher à Samuel Beckett -, Clément Bagot lui offre la possibilité d’une échappatoire. D’une sortie du rang. « Hors d’échelle », avons-nous dit. Non pas dans la marge mais dans une autre dimension, ni la quatrième, ni la cinquième ou je ne sais la quantième, mais en un temps autre et dans un espace autre. Le monde nous accapare, il nous presse, il nous enferme par trop pour ne pas se laisser porter, emporter, ici et maintenant, par ces constructions et ces compositions, aussi mentales et empiriques qu’elles soient. De leur expérience, le seul risque est d’y gagner l’inconnu d’une liberté et d’un vertige. Philippe Piguet, Commissaire de l’exposition

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Photo J.F. Rocheboz

LA galerie

[16] Vue de l’exposition Partir d’un point et aller le plus loin possible Galerie Eric Dupont, 30 mars - 11 mai 2013

Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ?

Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré, et l’infini où il est englouti. Blaise Pascal Les Pensées


LA galerie

Clément Bagot m’a été présenté par Gilles Fuchs. Tous deux m’avaient convié chez notre encadreur, où ils cherchaient les cadres adéquats pour quelques dessins de l’artiste que Gilles avait acquis. Ce fut une découverte. Les dessins de petit format que le collectionneur avait choisis ne laissaient aucun doute sur leur qualité. Gilles a ce qu’on appelle un œil, et une fois de plus il le prouvait : avec quelques personnes de bonne volonté, il avait présidé à l’organisation de la première exposition de l’artiste dans un lieu innovant, l’association

Premier Regard. Ces dessins me surprirent par leur excellence, mais surtout par leur diversité. Clément Bagot ne se copie pas. Il n’appartient pas à cette génération qui fabrique des logos ou se complaît à la reproduction du même : il invente. Cette évidence, je l’ai constatée lorsque j’ai visité son atelier. Là est, en quelque sorte, le « ventre » de l’artiste : des dessins, bien sûr, mais aussi des maquettes et deux gigantesques sculptures : Aéronef et Arche. Il ne s’agissait plus ici de quelques feuilles noircies avec précaution, mais d’un univers composé de plusieurs mondes. Des mondes graphiques et des mondes en volumes. Tout comme ses dessins sont peuplés de traits, de points, de cellules ou de rhizomes, ses sculptures le sont de compartiments, d’alvéoles, d’unités architecturales ou de créatures et objets fantastiques. Ici l’esprit et la main sont conjointement à l’œuvre. Le travail de Clément Bagot n’est pas le fruit d’une idée qui trouverait une forme, mais celui d’un chemin sensible et intuitif qui s’élabore lentement, et dont le résultat va bien au-delà d’une simple idée originelle. Tant il semble vrai que l’art ne se fasse pas avec des idées, mais avec de l’inspiration – et beaucoup d’ouvrage ! Celui de Clément Bagot résulte d’une infinité de gestes, d’une pensée en mouvement et non préalable, que seul l’épuisement du corps interrompt ; l’œuvre, peu à peu, se construit par la répétition inlassable de traits, dont la singularité et l’accumulation finissent par créer une image que l’œil s’approprie et que la pensée discute. Certains dessins nécessitent plusieurs années pour s’accomplir. Le Temps est constitutif de la matière de ce travail, plus encore qu’il ne l’est pour tout autre artiste, car c’est le sujet lui-même, et ses perspectives, qui naissent et se génèrent mutuellement au fil des gestes, comme un sablier dont chaque particule serait déploiement de la précédente. De même que, selon Leibnitz, il n’existe pas deux brins d’herbe semblables, chez Bagot chaque trait diffère de tous les autres en dépit d’une impression de répétition, laquelle est en vérité une forme d’improvisation continue et homogène. Car il est écrit : « Celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer*». Eric Dupont Paris, le 28 août 2013. * Saint-Augustin

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Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Archipel Bois, carton, plexiglas, plastique, résine, 48 x 110 x 28 cm - 2006 Collection de l’artiste © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


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Archipel (détail)

Exposition “HORS D’ÉCHELLE”


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

Photo Thierry Sauvage

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Dessin réticulaire 1 Encre et Letraset sur papier, 160 x 300 cm - 2012-2013 Collection de l’artiste © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Dessin réticulaire 1 (détail)


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Diodeum Encre noire sur calque fluo vert, 21,2 x 30 cm - 2012 Collection particulière © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Thalos Encre noire sur calque fluo orange, 20 x 30 cm - 2012 Collection particulière © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Encre blanche 3 Encre blanche sur papier noir, 19,5 x 28 cm - 2012 Collection Zavala-Haag Paris © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Fluxcélm Encre sépia sur papier, 23 x 31 cm - 2011 Collection Zavala-Haag Paris © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Mezocélm Encre sépia sur papier, 17 x 25 cm - 2011 Collection Ariane de Courcel © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Grephöm Encre sur papier, 30,5 x 23 cm - 2013 Collection de l’artiste © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


Exposition “HORS D’ÉCHELLE”

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Sans- titre Encre blanche sur papier noir, 29,7 x 42 cm - 2013 Collection de l’artiste © Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris


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Exposition “HORS D’ÉCHELLE”


Exposition “HORS D’ÉCHELLES”

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Vlogzuck city Encre sur papier millimétré, 38 x 55 cm - 2006 Collection Gilles Fuchs


Photo Philibert Tapissier

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BIOGRAPHIE, Parcours, Publications


BIOGRAPHIE, Parcours, Publications

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Né le 7 janvier 1972 à Paris. Vit et travaille à Montreuil Formation 1990-1992 Etudes et Diplôme de stylisme de mode au Studio Berçot, Paris. 1993-1995 Styliste au département Accessoires chez Jean-Paul Gaultier, Paris. Résidences et Prix 2012 Prix Drawing Now, Paris. Lauréat du Prix Yishu 8, résidence à Pékin. 2008 Sculpture Space, Utica city, New York. 2007-2008 Musée de l’Hospice St-Roch, Issoudun. 2005-2006 Association La Source, La Guéroulde. Expositions personnelles 2013 Hors d’échelle, Prix Art[ ]Collector, Patio Art Opéra, Paris. Partir d’un point et aller le plus loin possible, Galerie Eric Dupont, Paris. 2012 Matières grises, Yishu 8, House for the arts, Pékin. 2011 Traversée d’espace, Espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains. 2010 Entrée en matière, Galerie Eric Dupont, Paris. Mise en place, Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette. 2007 Binôme, Musée de l’Hospice St-Roch, Issoudun. Galerie Premier Regard, Paris. 2001 Hors contours, Espace Armand Gatti, Montreuil. 2000 Sur papier, Centre Culturel de Mareuil-le-Port. 1998 L’imprimerie, Paris. 1996 Usine Ephémère, Paris. Expositions de groupe 2012 Rien comme quelque chose se produit quelque part, Domaine de Saint-Ser. Microwave 8, Galerie Josée Bienvenue, New York. 2011 Behind - Clément Bagot et Raphaël Zarka, La Graineterie, Houilles. Des paysages, des figures, Château de Saint-Ouen, Saint-Ouen. 2010 Architectures en lignes, Musée de Sérignan. Science et Fiction, aventures croisées, Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris. Arpentages, Collection 3, Fondation Claudine et Jean-Marc Salomon, Alex. 2009 La source au Palais de Tokyo, Palais de Tokyo, Paris. Ligne à ligne, Galerie Nationale d’Indonésie, Djakarta. À Fleur de peau II - Le dessin à l’épreuve, Galerie Eric Dupont, Paris. 2008 Biennale « Atmosphères », Laniscat. 2007 Seed Project installation, Winkelman Gallery, Chelsea, New York. Pirogi Show, Pocket Utopia Gallery, Brooklyn, New York. Koeur, Paysage minuscule, APPAC, Montreuil. 2006 Dessin, Galerie Artegalore, Paris. Artificialia lll, Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent. La Source, La Guéroulde.


2009 2008

La Source, Domaine de Villarceaux. Artificialia, Musée de Bar-le-Duc. Naturalia, Fondation des Arts Graphiques, Hôtel de Rothschild, Paris. The incredible lightness of being, black&white Gallery, Brooklyn, New York. Espace la Manufacture, Paris Mon animal familier, Galerie Duhesme, Paris. Catalogues Dessin, Collection Florence et Daniel Guerlain. Collection 3 Peinture et dessin, Fondation Salomon pour l’art contemporain, Alex. Dessin, Collection Florence et Daniel Guerlain. Binôme, Clément Bagot Emmanuel Falque. Musée de l’Hospice St-Roch, Issoudun. Ligne à Ligne, Centre Culturel Français de Jakarta, 2009. Catalogue Collection Florence et Daniel Guerlain « Dessin» 2008.

Périodiques 2013 Bonnet Frédéric, « Paroles d’artiste, Clément Bagot », Le Journal des Arts, 26 avril - 9 mai. « Les précieux réticules», Le Quotidien de l’Art, n° 359,15 avril. « Clément Bagot », Le Monde, 14-15 avril. « Interview, Drawing Now, le dessin contemporain tient salon au Carrousel du Louvre », AMA newsletter 97, 11 avril. Peyrard Sophie, « Traits de caractère », A nous Paris !, 8-14 avril. Verhaeghe Julien, « Clément Bagot, un élargissement de la perception », Contemporanéités, 5 avril. Piguet Philippe, « L’atelier de Clément Bagot », L’œil, 656, avril. « Art Collector entame sa deuxième année de programmation », AMA, 22 février. 2012 « Le marché du dessin : un bilan mitigé ? », Art Media Agency, 05 avril. « Clément Bagot reçoit le Prix Drawing Now », Connaissance des arts, 29 mars. « Le dessin tient salons », Libération Next, 29 mars. « Des paysages, des figures Carte blanche à Olivier Masmonteil », Arts Magazine, 17 janvier. 2011 « Le dessin touche à l’intime », Diptyk, avril. « Des paysages, des figures Carte blanche à Olivier Masmonteil », Art absolument, mars-avril. 2010 « Clément Bagot », Figaroscope, 5 mai. 2009 Art, « À fleur de peau II : Le dessin à l’épreuve », Télérama Sortir, # 3081. Arts Magazine, n°35, juin. 2007 « Petit cabinet de l’étrange », blablabl’art, 9 février. Dessin, Etapes graphiques, mars 2005 Le Journal du Dimanche, octobre. Collections publiques Donation de la Collection de dessins Florence et Daniel Guerlain, 2012, collection du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou/ Centre de création industrielle. Galerie Eric Dupont 138, rue du Temple, 75003 Paris T + (33) 1 44 54 04 14 www.eric-dupont.com info@eric-dupont.com

BIOGRAPHIE, Parcours, Publications

2005 2003 1999 1997 2010

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Direction et conception éditoriale

Evelyne et Jacques DERET

Conception graphique

Antonin BONNET / Happyfactoryparis.com

Reproduction des œuvres

J.F. Rogeboz

© Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris

Impression

L’agence Modeste - modeste@lagencemodeste.com

Art[ ]Collector

www.art-collector.fr

Contacts presse

Virginie Burnet-Bogaty - Agence L’art en plus - 8, rue de Belloy - 75116 Paris

Mail : v.burnet@lartenplus.com - Web : www.lartenplus.com

Galerie Eric Dupont

Web : www.eric-dupont.com

Cet ouvrage a été publié par Art[ ]Collector à l’occasion de l’exposition consacrée en novembre 2013 à Clément Bagot. Elle s’est tenue au Studio le Patio à Paris et était organisée par Art[ ]Collector.

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Remerciements : Aux collectionneurs qui ont confié leurs œuvres pour l’exposition Aux membres du comité de parrainage qui ont accompagné la création et la mise en œuvre d’Art[ ]Collector Aux membres du comité de sélection d’Art[ ]Collector qui ont participé à la sélection des artistes retenus pour 2013 À tous les partenaires qui soutiennent la manifestation À la galerie Eric Dupont A Philippe Piguet À Valérie Saas-Lovichi, directrice du Patio-Opéra

Cet ouvrage a été imprimé en France par l’agence Modeste (Le Mans) pour le compte de JD&Com (45, rue Paul Déroulède - 92270 Bois-Colombes) en octobre 2013 Dépôt légal : octobre 2013 - Imprimé en France



www.art-collector.fr

ISBN : 979-10-92037-03-6 Prix net : 15,00 â‚Ź


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