#6 Claire Chesnier - L'aire des aurores

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Claire CHESNIER L’aire des aurores



« L’horizon est d’abord ce cadre - puis le cadre devient l’horizon changeant. » André du Bouchet, Une lampe dans la lumière aride


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Claire CHESNIER L’aire des aurores


EDITO

Evelyne & Jacques DERET Fondateurs d’ Art[ ]Collector et collectionneurs

Art[ ]Collector : des collectionneurs invitent un artiste. Art[ ]Collector poursuit depuis 2012 ses activités de soutien aux artistes français de l’art contemporain. Les artistes accompagnent maintenant ce mouvement et toujours plus de collectionneurs s’associent à notre démarche. Les institutions aussi nous encouragent. Et les journalistes et leurs médias relaient nos actions et valorisent ainsi le travail des artistes lauréats et la visibilité de leurs œuvres. Nous avons démarré le cycle 2014 par une carte blanche de nos collections à l’invitation du salon DDessin 14 en mars 2014. Nous avons concrétisé notre « coup de cœur » à l’association « Jeune création » en exposant en mai 2014 au Patio Opéra les travaux de photos et vidéos de Lucie et Simon et les dessins de Jérémy Delhomme. Nous allons aussi en août contribuer à la création d’une manifestation d’art contemporain en lien avec le festival d’art lyrique de Saint-Céré (Lot): du 2 au 17 août 2014, un évènement d’art plastique contemporain se tiendra à la Maison des Consuls avec Damien Marchal et Myriam El Haik sous forme d’expositions, installations et performances .

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Le site www.art-collector.fr et son facebook (5000 visiteurs) nous permettent aussi de relayer l’actualité des acteurs et artistes de l’art contemporain.


EDITO Notre programme Art[ ]Collector 2014 « des collectionneurs invitent un artiste » présente en septembre Claire Chesnier dans une exposition personnelle au Patio Opéra sous le commissariat de Léa Bismuth.. Claire Chesnier crée des formes géométriques qu’elle invente et réinvente en permanence. Elle fait apparaître une forme colorée, suspendue dans l’espace blanc de la feuille de papier. Elle la recouvre d’un voile où la fluidité de la couleur se marie à la porosité du papier, où la fluctuation et la force des encres se heurtent à une découpe stricte et définitive. Et la lumière vient à nous dans une propulsion et une vibration intense. Née en 1986, Claire Chesnier vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle a également suivi un post-diplôme et prépare un doctorat à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne en Arts et Sciences de l’Art. Lauréate du Prix agnès b. des Amis des Beaux-Arts de Paris, du Prix Yishu 8 de la Maison des Arts de Pékin et du Prix Talents Contemporains de la Fondation François Schneider (Fondation de France), ses œuvres ont déjà été présentées lors de nombreuses expositions personnelles et collectives et font parties de plusieurs collections publiques et privées. Le thème et le titre L’aire des aurores est représentatif de son parcours dans « l’abstraction vivante ». Elle est représentée par la galerie du jour agnès b., Paris.

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LES Collectionneurs

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886.3 40,5 x 32 cm , encre sur papier - 2012 Collection Jacques L. Deret


Je suis toujours en quête du renouveau, ou mieux du renouvellement de créations dans l’univers de l’abstraction géométrique, ou encore du re-constructivisme, ou du minimalisme revisité. Et je cherche à découvrir de nouveaux artistes lors de mes périples dans le monde,

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Jacques Deret

en Europe et en France. Claire Chesnier est de ceux-là. Depuis plus de cinq ans, Claire Chesnier s’adonne à cette peinture abstraite et méditative que j’aime. Dès 2012 dans l’exposition « Jeune Création » au Cent-Quatre à Paris, puis à l’Escaut à Bruxelles ou encore au Cloître des Billettes à Paris en avril 2013 et puis dans la Galerie du jour-agnès b., je retrouve ses formes magiques et rigoureuses à la fois, et la superbe, somptueuse fluidité de ses couleurs. Trois éléments formels et créatifs m’intéressent dans son travail : 1° - Si Vera Molnar que j’aime beaucoup, mélange à volonté des formes géométriques « classiques », Claire Chesnier invente elle, de nouvelles formes géométriques en tension et cependant rigoureuses. Formes en grande ouverture dans le cadre car des grands formats l’attirent semble-t-il !!! Les lignes graphiques de la forme géométrique composée s’inscrivent à mon sens dans des sortes de protocoles judicieux et raisonnés. 2° - Kees Wisser que j’aime beaucoup aussi, fait vibrer les pigments des couleurs de ses séries de formes légèrement déséquilibrées, Claire Chesnier veloute la couleur de ses encres qui vibrent sur le papier. C’est un velouté de peau, un voile qui magnifie l’éclat de ses mélanges monochromatiques. 3° - Enfin l’ensemble pictural est tout à la fois tonique, fragile et poétique. Elle embrasse à bras le corps, dans d’immenses gestes de brossage, son œuvre qui dégage puissance et sérénité. Pour finir ce panorama actuel de Claire Chesnier, qui je suis convaincu va brillamment évoluer, je dirai que son travail de peinture abstraite dégage de la grâce et de l’élégance. Il est unique et reconnaissable et je le qualifierai « d’abstraction vivante ».

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957.6 27,5 x 22,4 cm , encre sur papier - 2012 Collection Bernard et Marie-Christine Guibert


La majestueuse limpidité des encres de Claire Chesnier Nous avons découvert le travail de Claire Chesnier en 2012 au 57ème Salon de Montrouge,

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Bernard et Marie-Christine Guibert

dans la section BLANK GENERATION. Ce fut l’évidence… L’évidence éprouvée, renouvelée puis recherchée avec des œuvres qui représentent ou concrétisent parfaitement notre relation à l’œuvre d’art. Stendhal parlait de la cristallisation amoureuse. Peut-être en est-il de même avec certaines expressions artistiques ? L’évidence par exemple ressentie devant les peintures de Rothko : arrêt sur image, silence … Les encres de Claire Chesnier paraissent immédiatement lisibles, simple tache d’encre écoulée sur la feuille, mais leur forme exécutée avec une grande maîtrise technique ne tolère aucun repentir. L’élaboration par strates accentue à certains endroits du support-papier la transparence de l’eau ou la matité de l’encre. Cette opposition se joue parfois de notre regard qui croit voir un bloc ou un réceptacle. Les encres sont agitées de courants, nervures, sillons, monochromie enrichie de subtils coloris, œuvres rayonnantes et captivantes. Ni bulles fragiles, ni nuages éthérés mais constructions puissantes et rigoureuses. Ce jour-là nous avons aussi fait la connaissance de Claire. De cette première rencontre et de toutes celles qui suivirent nous est restée l’image d’une artiste d’une grande rigueur et d’une grande délicatesse. Nous rentrions cette année-là d’un voyage au Japon. Les encres de Claire prolongeaient l’expérience de la perfection éprouvée lors de ce séjour. Par leurs coloris, leur densité formelle, leur profondeur, espaces ouverts à l’imaginaire, les encres de Claire Chesnier se lisent comme un haïku, instantané d’une éternelle perfection… Dans notre maison, une pièce leur est consacrée où elles côtoient de vieux kimonos de soie, lourds et majestueux, et des céramiques japonisantes. Chaque jour nous avons la joie de noyer notre regard dans une encre bleue… Salutations au Mont Fuji... Bonheur absolu…

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CXVIII 150 x 114 cm, encre sur papier - 2011 Collection agnès b. - Photo Laura Morsch


Claire Chesnier la belle, l’hypersensible… Sans la connaître encore, j’étais au jury des amis des Beaux-arts. Ayant été un peu « élevée » par mon cher Jean Fournier, chez qui j’avais été stagiaire pendant dix huit mois, j’ai tout de

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agnès b.

suite pensé à lui et au plaisir que lui aurait procuré le travail de Claire. Lui qui m’a fait aimer et comprendre l’art abstrait contemporain aurait été, je pense très sensible à son travail. Il me semble que Claire a ouvert une nouvelle porte dans le couloir de l’art abstrait (une image de cinéma). La délicatesse de l’encre qui abreuve le papier en partant de lignes droites, quant à moi me bouleverse.

Lauréate du prix agnès b. et représentée par la galerie du jour depuis 2012, Claire Chesnier fut le déclencheur d’un retour à la peinture dans notre espace, traversé par des artistes tel que Jean Fournier, découvreur et défenseur de la peinture abstraite. Le travail de Claire, exposé pour la première fois à l’occasion d’une exposition personnelle

Fragments d’une déposition, pose d’emblée des bases solides d’une pensée de la peinture : ces œuvres, dont la forte présence subjugue, démontrent une grande maturité et une qualité technique étonnante. Cette aisance, lui permet ainsi d’aborder les grandes problématiques de la peinture abstraite, qui entrent en résonance avec l’histoire de l’abstraction américaine, dite post-painterly, mais également avec celle de la tradition des estampes japonaises. Si ces références existent, elles sont assumées et ne voilent jamais ses propres œuvres. L’artiste met aussi en place les éléments nécessaires au laisser aller, mais également à une confiance contrôlée de la matière. Dans ce dosage entre précision et grande liberté de composition, Claire évolue à la manière d’un musicien : chaque peinture est une note qui répond à un rythme précis, dont les couleurs profondes aspirent le spectateur.

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Vue de l’exposition Et la peinture… ? galerie du jour agnès b., 2014, Paris - Photo Laura Morsch


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CCLXXX 139 x 133 cm , encre sur papier - 2013 Collection privĂŠe - Photo Laura Morsch


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CCLXXII 137 x 132,5 cm , encre sur papier - 2013 Collection FRAC Auvergne - Photo Laura Morsch


LE COMMISSAIRE

L’aire des aurores « L’aurore tire une fumée de brume au-dessus des rivières et des lacs. C’est un voile qui s’interpose entre le soleil qui se hisse et son reflet qui se répand dans la région de l’air qui l’entoure. C’est sa propre chaleur qui en rend impossible la vision à l’instant de sa naissance. Nous ne connaissons jamais ce qui commence à son début. Toute cause en nous est récapitulée et fictive. Nous ne connaissons jamais ce qui finit à l’instant de sa fin véritable. Tout adieu est un mot dont on veut croire qu’il conclut. Or il ne débute et il n’achève rien. » Pascal Quignard, Les ombres errantes

Claire Chesnier s’installe là, dans l’aire des aurores dont parle Pascal Quignard, un endroit qui n’a pas de nom, pas de géographie stable, rien pour dire précisément ce qui le justifie, sur aucune carte ni dans aucun monde. Ce lieu est insondable ; lieu lisière, lieu d’ombre, lieu de brume, d’immatérielle présence. Précisément, c’est à cet endroit sans limite qu’elle décide de s’établir, afin de dresser des formes puissantes qui toutes finiront par contenir en leur sein l’indistinction fondatrice, le non-temps, celui qui crée un pont entre passé et présent, souvenir-fantôme et fuite en avant. Les formes s’affirment comme pour exprimer une puissance, une fausse puissance sans doute, celle qui croit pouvoir attraper l’aurore, le jour qui pointe après la nuit. Mais, à l’intérieur, quelque part dans la forme d’apparence massive, se cache une parcelle d’aurore, un léger voile qui se dépose malgré tout. L’apparition est fugace, et l’œil qui la regarde se doit d’être prudent, car elle n’est pas forcément visible ou reconnaissable. Tout peut se passer en une seconde : la paupière éblouie s’ouvre sur quelque chose qu’elle ne verra jamais de la même manière deux fois de suite, comme lorsque le matin nous ouvrons les yeux pour découvrir un monde qui ne pourra, en aucun cas, être le même que celui que nous avons connu. On ne peut voir les peintures de Claire Chesnier deux fois de la même manière, comme elle ne peut reproduire deux fois le même geste, vivre deux fois le même instant. L’instant des aurores, l’instant de l’aurore. À cet instant précis, il est bien question d’un brouillard vaporeux à la surface duquel fusionnent deux instants qui ne peuvent pas se rencontrer : le crépuscule et l’aube. Cette aube, Rimbaud dit l’avoir un jour embrassée dans la pureté d’un baiser d’été, sortant d’une nuit de sauvagerie obscure et profonde. Car l’aube a bien un corps, une chair que l’on peut tenter d’étreindre : un « immense corps », écrit encore Rimbaud. L’immense corps est bien difficile à embrasser de ses deux bras. C’est pourquoi, chaque peinture est une tentative d’enlacement. Claire Chesnier peint de grands formats,

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à sa taille, à la taille de ce que ses bras peuvent saisir d’un seul geste. Et, à chaque peinture recommencée, une nouvelle aube est surprise dans sa fragilité grave ou souriante.


est impossible de mettre des mots : certaines nappes viennent d’une épaisseur non quantifiable, pendant que d’autres couches, comme des pointes, des sirènes, se dirigent vers la rétine du

LE COMMISSAIRE

Les couleurs utilisées s’accouplent et finissent par créer des couches colorées sur lesquelles il

regardeur et essaient de l’appeler à pénétrer leurs profondeurs. Dans bien des peintures, il y a des charmes et des maléfices insoupçonnés. Ces forces qui montent ou descendent sont de ces sortilèges : là, la profondeur d’un bleu nuit s’abat, tombe brutalement comme un rideau de nuit ; alors que tout à côté, la luminosité d’un jaune orangé est progressivement parasitée par un rouge grimpant par traînées ascendantes. Certaines peintures ont quelque chose de toxique, ce sont des eaux polluées par quelques produits chimiques phosphorescents, quelques alluvions modernes. Les teintes sont troubles. Certains violets sont violacés. Certains verts sont verdâtres. Les aurores ne sont pas toujours de doux paysages. Elles peuvent aussi porter en elles les terreurs de l’enfance et de la nuit passée. Rien ne serait possible sans la pâleur de la page blanche qui tout à l’heure boira l’encre à n’en plus pouvoir, comme un alcoolique boit jusqu’à la dernière goutte. La feuille attend d’être recouverte en son centre. Et les bords aux arrêtes toujours différentes restent blancs, vierges, comme l’écrin accueillant une concentration de vie. La page blanche boit les encres multiples mêlées à l’eau transparente ; l’eau ouvre l’espace de cette feuille, et, par dilution, les encres font voir leurs parures changeantes. Les matières antagonistes entrent en dialogue : eau, encre, papier réalisent une exploration inédite, révèlent une visibilité en mouvement. Les formes qui sont ici en notre présence sont tout sauf géométriques : elles auraient plutôt la structure de cristaux fragmentés, comme si elles faisaient toutes partie d’un grand tout qui, lui seul, parviendrait — par la mise en présence de tous les fragments — à circonscrire l’aire des aurores. Gilles Deleuze, à propos du cinéma et à la suite de Bergson, apporte le concept d’ « image-cristal », une image comme un cristal de temps, lieu d’adéquation entre l’actuel et le virtuel, entre la perception de notre action au présent et le surgissement intempestif d’une étoffe de mémoire venant parasiter l’immédiateté de ce qui est, ici et maintenant. Le travail de Claire Chesnier est ainsi cristallin : son geste, actuel, est constamment en train de laisser une trace ; trace qui porte en elle le fruit d’un agissement au présent, mais qui rassemble aussi les nappes obscures de la couleur, et enfin anticipe sur l’avenir des aurores qui ne manqueront pas de voir le jour. Ce que l’on voit dans ces peintures, c’est le voile du temps, le dépôt d’une matière profonde, dont la force est d’être à la fois un horizon et une immensité. Commissariat et texte : Léa Bismuth

critique d’art (membre de l’AICA) et commissaire d’exposition

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Exposition “l’aire des aurores”

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Vue de l’exposition Fragments d’une déposition galerie du jour agnès b., 2012, Paris - Photo Laura Morsch


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Exposition “l’aire des aurores”


Exposition “l’aire des aurores”

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CCXXXI 145 x 131 cm, encre sur papier - 2013


Exposition “l’aire des aurores”

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CCXCI 151,5 x 133 cm, encre sur papier - 2014


Exposition “l’aire des aurores”

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CCLXXXVII 141,5 x 132 cm, encre sur papier - 2014


Exposition “l’aire des aurores”

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CCLXXXVIII 147 x 132,5 cm, encre sur papier - 2014


Exposition “l’aire des aurores”

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CCLXXXIX 139,5 x 132,5 cm, encre sur papier - 2014


Exposition “l’aire des aurores”

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CCLXXV 153 x 136,5 cm, encre sur papier - 2013


Exposition “l’aire des aurores”

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Vue de l’exposition Résonance Yishu 8 Maison des Arts, 2013, Pékin - Photo Yge Gou


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Exposition “l’aire des aurores”


Exposition “l’aire des aurores”

« Peser de tout son poids sur le mot le plus faible jusqu’à ce qu’il éclate et livre son ciel » André du Bouchet, Air

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Photo Yge Gou

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Exposition “l’aire des aurores”


BIOGRAPHIE

Née en 1986 à Clermont-Ferrand Vit et travaille à Paris

EXPOSITIONS PERSONNELLES 2014 L’aire des aurores, Patio Art Opéra, Paris 2013 Résonance, Yishu 8, Maison des Arts de Pékin Docks Art Fair, c/o galerie Leonardo Agosti, Pavillon 8, Lyon 2012 Fragments d’une déposition, galerie du jour agnès b., Paris Fragments d’une déposition, galerie agnès b., Marseille Parcours Saint-Germain, agnès b., Paris Re-veiling, T-gallery, Bratislava EXPOSITIONS COLLECTIVES 2014 Avec et sans peinture, Mac/Val, Vitry-sur-Seine Et la peinture ?, galerie du jour agnès b., Paris Talents Contemporains, Fondation François Schneider, Wattwiller Drawing Now, c/o galerie agnès b., Carreau du Temple, Paris Biennale du dessin des Beaux-Arts de Paris, Cité des Arts, Paris D Dessin, c/o Evelyne & Jacques Deret, Atelier Richelieu, Paris Collection Gilles Balmet, ESAD, Grenoble & le VOG, Fontaine 2013 The Drawer, galerie du jour agnès b., Paris Bruissements, galerie Isabelle Gounod, Paris Sur la mauvaise pente, galerie de Roussan, Paris Art Osaka, c/o Institut français, Granvia-Osaka Ce que le sonore fait au visuel, Château de Servières, Marseille Last dance, galerie Gourvennec Ogor, Marseille La rime et la raison, L’Escaut, Bruxelles Art Paris Art Fair, c/o galerie Leonardo Agosti, Grand Palais, Paris Fondation, galerie Leonardo Agosti, Sète La dispute de l’âme et du corps, Cloître des Billettes, Paris Filiations, Espace de l’Art Concret, Château de Mouans 2012 Jeune Création, Le CentQuatre, Paris Prix International de Peinture, galerie Jean Collet, Vitry Décalage, Espace Commines, Paris The CCNOA Collective Collection, Le Moins Un, Paris Ready for fatality?, c/o Institut français, Note on, Berlin Athématique, Espace Brochage Express, Paris Blank Generation, Salon de Montrouge, le Beffroi, Montrouge Biennale de la Jeune Création, La Graineterie, Houilles Figures du sommeil, galerie Jean Collet, Vitry 2011

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Prix International de Peinture, galerie Jean Collet, Vitry Comme elle vient, Rosenblum Collection & Friends, Paris Prix des Amis des Beaux-Arts de Paris, galerie gauche, Beaux-Arts, Paris Prix International de Peinture J.-M. Mourlot, galerie Jeu de Paume, Marseille


BIOGRAPHIE PRIX – RESIDENCES 2013 Prix Art Collector Prix & Résidence Yishu 8, Maison des Arts de Pékin 2012-2014 Résidence Point Ephémère, Paris 2012 Prix Talents Contemporains, Fondation François Schneider 2011 Prix agnès b. des Amis des Beaux-Arts de Paris 2009-2012 Allocation de Recherche, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne COLLECTIONS Collection agnès b., Paris Collection Fondation François Schneider, Fondation de France, Wattwiller Collection Ville de Vitry-sur-Seine, dépôt au MACVAL Collection Yishu 8, Maison des Arts de Pékin Collection FRAC Auvergne Collection Art Collector, Paris The CCNOA Collective Collection, Bruxelles PUBLICATIONS 2014 Mathieu François du Bertrand, « Claire Chesnier, la fille du feu », Le Magazine des Arts n°9 Avec et sans peinture, Ed. Mac/Val, Vitry Ce que le sonore fait au visuel, Ed. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Collection Gilles Balmet, Ed. Fage/Ed. ESAD, Grenoble 2013 Philippe Piguet, « Claire Chesnier, la peinture fluide », L’Oeil n°660 The Drawer n°5, revue de dessin contemporain, Les Presses du réel, Paris Matthew Hassell, « Constructing liquid veils : an interview with Claire Chesnier », New York Art Magazine «Geometry shapes artist’s works», China Daily 2012 Roven n°8, revue critique de dessin contemporain, Les Presses du réel, Paris Fragments d’une déposition, Paris, Ed. Item, Ed. galerie du jour agnès b., Paris Statement Archive 003 – Claire Chesnier, Ed. Shelter Press, Paris-Bruxelles Blank Generation, Salon de Montrouge, Ed. Particules, Paris. Figures du sommeil, Ed. galerie Jean Collet, Vitry-sur-Seine Biennale de la Jeune Création, Ed. la Graineterie, Houilles Diplômés 2011, Ed. ENSBA, Paris 2011 Comme elle vient, Ed. Les Amis des Beaux-Arts de Paris FORMATION 2009-2015 Doctorat Arts et Science de l’Art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 2012 Post-diplôme, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris 2011 DNSAP, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris 2009 DNAP, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris Master II Arts et Sciences de l’Art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

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Direction et conception éditoriale

Evelyne et Jacques DERET

Conception graphique

Antonin BONNET / Happyfactoryparis.com

Reproduction des œuvres

Laura Morsch, Yge Gou © galerie du jour agnès b., Paris

© Claire Chesnier, 2014

Impression

Fabrikant - frederic@fabrikant.fr

Art[ ]Collector

www.art-collector.fr

Contacts presse

Virginie Burnet-Bogaty - Agence L’art en plus - 8, rue de Belloy - 75116 Paris

Mail : v.burnet@lartenplus.com - Web : www.lartenplus.com

galerie du jour agnès b.

Web : www.galeriedujour.com

Cet ouvrage a été publié par Art[ ]Collector à l’occasion de l’exposition consacrée en septembre 2014 à Claire Chesnier. Elle s’est tenue au Studio le Patio à Paris et était organisée par Art[ ]Collector.

Remerciements : Aux collectionneurs qui ont confié leurs œuvres pour l’exposition Aux membres du comité de parrainage qui ont accompagné la création et la mise en œuvre d’Art[ ]Collector Aux membres du comité de sélection d’Art[ ]Collector qui ont participé à la sélection des artistes retenus pour 2014 À tous les partenaires qui soutiennent la manifestation À la galerie du jour agnès b. À Valérie Saas-Lovichi, directrice du Patio-Opéra

Cet ouvrage a été imprimé en France par l’agence Modeste (Le Mans) pour le compte de JD&Com (45, rue Paul Déroulède - 92270 Bois-Colombes) en juin 2014 Dépôt légal : juin 2014 - Imprimé en France

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www.art-collector.fr

ISBN : 979-10-92037-05-0 Prix net : 15,00 â‚Ź


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