#2 Jérémy Liron - Le récit absent

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Jérémy LIRON “Le récit absent”



Jérémy LIRON “Le récit absent”

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Paysage n째109 huile sur toile, 123 x 123cm - 2011 Collection I. Gounod


EDITO Evelyne & Jacques DERET Fondateurs d' Art[ ]Collector et collectionneurs

Art [ ] Collector : des collectionneurs invitent un artiste. Nous avons eu l’idée de proposer une façon nouvelle de promouvoir des artistes français d’art contemporain en associant le temps d’un événement, un artiste, ses collectionneurs et sa galerie à une présentation de ses travaux. Les collectionneurs prêtent des œuvres qu’ils ont achetées, l’artiste présente ses travaux récents au cours d’une exposition de dix jours. L’exposition se tient dans un lieu privatisé de 300 m2, le temps de l’événement : le Studio, du Patio Art Opéra dans le 9ème arrondissement à Paris. Des manifestations sont organisées à cette occasion: vernissage, dîner, visites, débats… Un catalogue de l’évènement est édité. Cette initiative vise à promouvoir les artistes français ou travaillant en France et à valoriser leur travail grâce au soutien de leurs collectionneurs. Trois artistes ont été sélectionnés par le comité de sélection d’Art Collector qui réunit des personnalités reconnues du monde de l’art (collectionneurs, critiques, curateurs, directeurs d’institutions…) pour être présentés en 2012 : La première artiste a été Iris Levasseur en juin 2012. Le second est Jérémy Liron qui sera présenté au Studio du Patio-Opéra du 17 au 27 septembre. Et la troisième sera Christine Barbe du 12 au 22 novembre 2012. Jérémy Liron nous propose, dans ses toiles, des architectures contemporaines baignées de blancs lumineux ou ombragés, qui se détachent sur des bleus d’azur. Le construit le dispute au végétal, la nature au béton, le réalisme à l’abstrait. L’exécution à l’huile permet des nuances et des transparences qui créent en final une impression d’intemporalité, d’absence, de nostalgie. Il numérote ses tableaux comme s’ils appartenaient à une histoire, mais leur succession, dans les fragments qu’elle énumère, laisse l’impression d’un récit flottant, défait. Jérémy Liron est représentée à Paris par la galerie Isabelle Gounod. Il a bénéficié de nombreuses expositions en France principalement.

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LES COLLECTIONNEURS

Sans titre

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huile sur papier (diptyque), 52 x 84 cm - 2009 Collection Philippe Blanchon

Philippe Blanchon Il s’agit d’un diptyque et il s’agit d’une œuvre unique. Chacun de ses éléments a son autonomie et pourtant, réunis, ils semblent indissociables. Rien ne doit être gratuit en matière de peinture et si une œuvre « tient le mur », comme on disait autrefois, c’est que tout y fait sens et que le regard peut inlassablement y retourner : y retrouver un effet de surprise. Bien sûr nous changeons, la lumière varie ; mais ce n’est pas de cela dont il est question. Je vis avec ces deux gouaches de Jérémy Liron, je suis souvent face à cette œuvre qu’elles forment et j’y découvre à chaque regard autre chose. La surprise vient car si ce diptyque frappe d’abord par sa force synthétique cela ne s’arrête pas là. Ce bleu n’est pas qu’un aplat signifiant le ciel, ces blancs, ces gris ne sont pas que des façades ou encadrements de fenêtres ou cheminées. Les verts y jouent un rôle prépondérant sans nous renvoyer à la « nature ». Le dessin est sûr bien que gauchi. C’est exactement un lieu et, dans le même temps, c’est indéterminé. L’abstraction semble dominer mais non, la poésie de ce lieu nouveau, nous émeut. Ce n’est pas une simple synthèse, c’est plus que cela, c’est la mise en forme de la porosité de nos éléments constitutifs, des possibles de l’art. L’abstrait et le figuratif fusionnent, les traits, les traces, les aplats disent le monde et signifient simplement que nos singularités ne sont pas désespérantes car elles résonnent.


LES COLLECTIONNEURS Cinéma huile sur papier, 110 x 85cm - 2009 Collection Frédéric Morel

[05] Frédéric Morel Tout commence par un écran de cinéma. Un écran de cinéma en plein air, érigé comme un monument. Un écran comme une clef d’accès au travail de Jeremy Liron qui nous propose des arrêts sur l'image. Comme s'il s'agissait de photos volées ou de paysages aperçus fugitivement à travers la fenêtre d'un train. Jamais de présence humaine, mais des traces de vie évoquées par une confrontation entre architecture et végétation. L'authenticité du moment est renforcée par une maladresse voulue des cadrages. L'image sublime la réalité. À moins qu'il ne s'agisse d'un décor dans lequel il resterait à écrire le scénario… Il suffirait alors de se laisser porter par la puissance évocatrice et poétique de ces paysages. À chacun d'écrire son histoire. Tout devient possible. Le tragique peut côtoyer le fantastique. Le rêve peut se confondre avec l'illusion. À bien observer les peintures de Jérémy Liron, on peut très souvent y découvrir une petite tâche de lumière. Évocation spirituelle qui elle aussi témoigne de la vie ou tout simplement du bonheur contemplatif.


LES COLLECTIONNEURS

Arnaud Maïsetti & Nathalie Langlais Arnaud Maîsetti : Deux tableaux en regard : quand on les place tous deux aux murs, c’est en fonction de la lumière de la pièce, de l’équilibre des forces qui vont les animer — en face, il y a les bibliothèques, cela suffit pour occuper l’espace, alors il n’y aura que cela, ici, nos livres et les tableaux. Ce qui habite une image, c’est le regard qu’on pose sur elle. Evidemment, il y a cette énigme — j’y pense. En regard, la possibilité que ces tableaux, seules images accrochées aux murs de notre appartement, portent en secret quelque chose de nos vies,

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comme ils reçoivent la lumière de cette pièce, elle-même chambre d’écho : pièce invisible qui nous raconte. Le récit que les tableaux portent : ces deux tableaux dans leur singularité absolue offrent une vue du monde — à eux seuls, ils seraient capables de présenter la possibilité de ce réel : des immeubles hauts, tant de vies à l’intérieur, non pas cachés, mais en devenir. En regard, (je fais ce rêve), les tableaux échangent leurs forces — à droite, à gauche, allongent leurs ombres jusqu’à l’autre, c’est nous aussi. Quand il faut partir, quitter l’appartement, ce qu’ils portent encore en eux de cette vie qui a eu lieu devant eux, il faut le taire, cela leur appartient, comme le devenir des vies qu’ils renferment. Dans ces immeubles hauts, des vies futures. Nathalie Langlais : De l’appartement du troisième étage nous dominons la ville basse. De la petite chambre nous surplombons ses toits. Ce diptyque, c’est deux fenêtres de plus ouvertes sur le grand mur blanc qui s’offre à lui. Chaque jour il faut s’assurer que ce monde extérieur pensé et offert par un autre est toujours là, immobile et rassurant. Veiller sur lui avant de s’y projeter. Lucarnes figées, similaires et pourtant. Prendre parti pour l’un ou l’autre semble inévitable – préférer les tons bleus ou rosés, les disposer de face ou accolés. Faire partie du monde qu’ils proposent, s’y raconter une histoire est inéluctable – qu’il s’agisse d’une ville à parcourir, bardée d’immeubles, de rues et de rencontres, ou d’étendues immenses et solitaires. Selon l’envie, le soleil se couche, la nuit va naître ou le jour débuter. Si différents en apparence, si nécessaires et évidents pourtant. Une certitude commune s’impose : ne pas les séparer. Alors, ils resteront ici tant que ce mur les accueillera. Et l’on continue de passer, de vérifier leur présence et leur veille l’un pour l’autre.


LES COLLECTIONNEURS

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Sans titre huile sur papier (diptyque), 52x82cm - 2010 Collection Arnaud Ma誰setti & Nathalie Langlais


LES COLLECTIONNEURS

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Paysage n°100 huile sur toile, 123 x 123cm - 2011 Collection privée


LES COLLECTIONNEURS

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Paysage n°46 huile sur toile, 123 x 123cm - 2007 Collection privée


LE CRITIQUE

Sans titre (arbre) huile sur papier 60cm x 80cm - 2011

[ 10 ] Apprendre à regarder par la fenêtre La peinture de Jérémy Liron est déterminée depuis plusieurs années par le choix d’un format : un module carré de 123 x 123 cm qui inscrit les œuvres dans une suite et induit une manière spécifique de les regarder. L’artiste cherche à nous faire voir la peinture comme on voit le monde à travers une vitre. D’ailleurs, il place une feuille de plexiglas devant ses toiles afin de créer une distance par rapport au sujet et de le rejeter derrière une sorte de fenêtre. Dans certaines compositions de grande taille, le module de référence est repris plusieurs fois pour constituer une grille définie par les proportions unificatrices de la série des Paysages. Simplement distinguées par un numéro, les œuvres sont à la fois toutes différentes, composées et construites selon des règles propres, mais elles sont également enchâssées les unes dans les autres et entretiennent des relations mutuelles qui sont révélées lors d’un accrochage rythmé et serré. La succession des images produit un effet cinématographique de travelling et bouleverse ainsi la lecture plus resserrée d’un tableau isolé. Jérémy Liron est fasciné par l’architecture périurbaine, par les édifices en béton construits dans l’esprit moderniste dans la lignée du Corbusier, par les façades aveugles ou les séries de balcons alignés qui font l’identité des paysages que l’on traverse mais devant lesquels on ne s’arrête pas, que l’on oublie et dont nous ne gardons que des traces pauvres et lacunaires en mémoire. L’architecture n’est pas envisagée comme un motif en soi ; elle est constamment inscrite dans un environnement naturel ou urbain. L’artiste insiste sur le fait que ses peintures ne sont pas des « architectures » mais des « paysages », c'est-à-dire des morceaux de territoire attrapés par le regard à un moment


dans le défilement du paysage que l’on peut par exemple observer depuis la fenêtre d’un train.

LE CRITIQUE

et avec un point de vue particuliers. Les peintures de Jérémy Liron sont des arrêts sur image choisis Il impose ainsi au regardeur d’adopter une position face au sujet impossible à tenir dans le réel : il nous confronte à une découpe dans le visible, choisie dans un continuum temporel et dans un champ spatial plus large. Ses œuvres focalisent notre attention sur des situations urbaines que nous ne voyons pas nécessairement ou qui sont absorbées par le flot d’images qui viennent à nous lors de nos déplacements. Les architectures se détachent le plus souvent sur un ciel bleu homogène parfaitement dégagé et sont parasitées ou au contraire habillées par une végétation touffue et verdoyante. Le fragment de géographie découpé par la peinture doit devenir un objet de contemplation et un support pour rêver, divaguer, se perdre dans ses pensées. Le paysage est une notion avant tout artistique : l’art assure le transfert de l’observation du territoire à la focalisation sur un détail qui peut faire paysage. La peinture contient un pouvoir d’attraction et peut avoir des incidences sur celui qui la reçoit. Pouvoir actif devant l’œuvre accrochée dans un musée, dans une galerie ou dans un appartement ; observée occasionnellement ou quotidiennement. Mais l’entraînement demeure intense bien après le contact avec le tableau, lorsque l’image ressurgit de manière étonnante dans notre rapport au monde. Les trous de mémoire qui banalisent notre appréhension de l’environnement urbain, et dont nous n’avions pas conscience, peuvent tout à coup être réparés par le retour brutal de points de vue élaborés par l’artiste dans sa peinture. Jérémy Liron a d’ailleurs consacré un texte au phénomène « d’artialisation », qui fait que notre culture picturale et notre fréquentation des œuvres peut avoir une incidence sur notre perception du réel. Ce jeu complexe et instinctif, entre la construction picturale qui amène à mieux voir notre monde puis la relation au monde orientée par la mémoire de l’art, est à la fois stimulant et dangereux. Contempler notre environnement par le prisme de la culture artistique permet de révéler ce qu’on ne voyait plus, mais risque également d’emprisonner le regard en systématisant la grille de lecture. Récemment, Jérémy Liron a légèrement infléchi son travail en laissant certaines parties de ses peintures vierges. Des triangles blancs percent la peinture et perturbent la lecture de l’image. Ces parasites sont les pièces manquantes d’un puzzle que le spectateur est invité à reconstruire ou à prolonger et pourraient être perçues comme les failles de la mémoire. Le point de vue de la peinture qui permet d’échapper au flux continuel de l’existence peut subir des déficiences et des lacunes mises en scènes par l’artiste avec ses formes blanches flottantes à la surface de la toile. Les « paysages » de Liron s’interrompent souvent avant la limite du châssis. La représentation ne recouvre pas totalement le support et des coulures ou des zones libres la prolongent jusqu’aux marges. Les bords de la fenêtre ne sont pas parfaitement nets. Et même si les structures architecturales sont souvent solidement ancrées, les volumes parfaitement dessinées dans une atmosphère transparente et d’une grande clarté, la nature globale de l’image est précaire, à peine fixée par la peinture, et susceptible de retomber dans une continuité narrative plus banale. Gwilherm Perthuis, historien de l'art, commissaire d'exposition et critique d'art,

fondateur et rédacteur en chef de la revue Hippocampe.

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LA GALERIE

Dans le silence d’une nuit de décembre 2004… je découvre sur l’écran des images de toiles de Jérémy Liron, jeune étudiant aux Beaux-Arts de Paris. Scènes du quotidien, cuisines, salle de bains, une série de cages d’escaliers en plongée. Ces lieux sont habités, une femme, un jeune homme affalé dans un fauteuil nous regarde je découvrirai lors de notre première rencontre qu’il s’agit d’un autoportrait. Je distingue des mots, des phrases au bas de ces scènes d ’« intérieur-nuit », mais aucune fenêtre, aucune échappée dans ces « paysages » intimistes parfois cernés par de petits carreaux noirs qui m’évoquent les perforations de la pellicule d’un film. Les lignes sont molles, les perspectives aléatoires, les tons sourds. Jérémy Liron peint alors des portraits du quotidien. Juin 2005, première rencontre à l’atelier Jean-Marc Bustamante, le jeune homme est silencieux. Au mur, deux œuvres, format carré. Sur la droite un volume. Au centre de la première toile un immeuble flanqué au milieu de nulle part, un ciel bleu délavé, des coulures ; tout ruisselle dans ce paysage, le ciel, les parois de cet

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immeuble des années 50.

« Je vois ces immeubles comme des cathédrales, me dit-il, c’est cette verticale qui créée le paysage

». La seconde toile est un paysage « abstrait », une sorte de buisson sombre, impénétrable, l’artiste a tracé une ligne saccadée, un trait noir sérigraphié, geste dans le paysage, et là, à droite, sortant du mur un volume, tel une ponctuation, un arrêt sur image. Moment de sidération devant ce travail, une évidence que je ne m’explique pas encore ; il me semble

Photo : P. Besacier/Hôtel des Arts, Toulon

deviner, reconnaître des « territoires », une écriture picturale déjà présente, une peinture du doute, une sensation d’aveuglement à force de voir. Je pense à la lumière des films de Mankiewicz, de Murnau, au film de Wenders « Au fil du temps », à Kantor, Pérec, au « Pierrot le fou » de Godard et à Duras, forcément… Je viens d’ouvrir la galerie, ne sait comment lui proposer de travailler ensemble, je lui explique le petit espace, la petite rue, nous ne sommes même pas à Paris… Je viens du théâtre, du cinéma… de l’image certes, mais les « débuts » de la galeriste sont bien récents… « Je débute moi

aussi »…et nous programmons la première exposition de Jérémy Liron « Landscapes » en janvier 2006…


LA GALERIE

Les toiles de Jérémy sont encadrées, recouvertes d’un plexiglas, une vitre entre l’œuvre et notre corps, qui s’y reflète, une fenêtre derrière laquelle l’artiste nous met en scène, nous renvoie à notre silence. Devant un paysage de la série « Les balnéaires » - ces paysages méditerranéens de son enfance - il n’est pas question ici de se remémorer les senteurs des étés, la chaleur, les sons. Jérémy provoque, convoque notre regard devant la surface de cette image qui se décompose en traits de pinceaux, en aplats, en coulures, et nous contraint à déchiffrer sa peinture comme une page d’écriture. Car il s’agit aussi de cela, d’écriture. Chaque toile est une fiction muette me confiait-t-il. Or, dans ces paysages sans silhouettes, dans cette absence si présente, nous sommes les seuls protagonistes d’un scénario qui se crée dans le « hors-champ ». Je pense à cette petite bâtisse sculpture de plâtre blanc réalisée par Jérémy Liron, intitulée « L’invention

Morel » titre du roman d’Adolfo Bioy-Casares… Les habitants se croisent chaque jour et reprennent à chaque fois le même échange, en boucle, jusqu’à ce que de jour en jour, ils s’effacent, s’évanouissent à force de répétition. Restent les lieux où…, reste une sculpture. En écrivant ces lignes je comprends aujourd’hui pourquoi lors d’un trajet Lyon-Paris en camionnette, transportant une dizaine de « Paysages », alors que notre conversation voyageait autour de Godard, Duras, Antonioni, Dylan, je proposai à Jérémy une lecture à la galerie de l’un de ses premiers ouvrages « Le livre l’immeuble le tableau » (éditions Publie.net, 2008). C’était une façon de rompre le silence des toiles, de donner ainsi un corps sonore à sa peinture, lui qui ne cesse d’écrire. Alors lire, dire à voix haute tous les silences, tous les sous-titres, comme une voix off à ce film

« La Mancha » qu’il a réalisé, comme dans l’urgence de saisir dans un travelling le paysage qui n’a de cesse de s’évanouir. Une lecture à deux voix, celle de l’artiste, celle de la galeriste, une rencontre au fil des mots, de ses fenêtre sur « paysages » qui ne cessent de me surprendre, et des silences, encore… Isabelle Gounod, galeriste - Juillet 2012

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EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°101 huile sur toile sous plexiglas, 123 x 123cm - 2011


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°102 huile sur toile sous plexiglas, 123 x 123cm - 2011


[ 16 ] EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°97 huile sur toile, sous plexiglas, polyptyque de 4 toiles de 123 x 123cm, format total 246 x 246cm - 2011


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°106 huile sur toile, 123 x 123cm - 2012


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°107 huile sur toile, 123 x 123cm - 2012


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°108 huile sur toile, 123 x 123cm - 2012


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°98 huile sur toile, 123 x 123cm - 2011


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°111 huile sur toile, 123 x 123cm - 2012


EXPOSITION “LE RÉCIT ABSENT”

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Paysage n°113 huile sur toile, 123 x 123cm - 2012


MÉDIAS

LE JOURNAL DES ARTS

Julie PORTIER

BÉTON POÉTIQUE

Édition Février 2011 Comment qualifier le travail de Jérémy Liron sans convier l’intuition qu’il se démarque dans le grand retour à la peinture qui s’observe aujourd’hui chez les jeunes artistes ? Jérémy Liron peint des architectures modernistes, le plus souvent des immeubles, presque toujours entourés de verdure. La répétition du sujet pourrait suggérer une filiation du côté de la photographie documentaire des Becher. Mais il n’y a aucune ambition d’archiviste dans cet apparent répertoire où la cité radieuse et la villa Noailles figurent à titre d’exception parmi des architectures anonymes, banales tours d’habitations dont certaines sont de pures inventions comme cette barre d’immeuble accueillant une fresque de Fernand Léger (paysage n°67). Aucune revendication sociale n’est donc à déduire du motif, qui est extrait de sa réalité par l’effacement de tout indice contextuel, y compris de la présence humaine. En se détachant sur un ciel bleu immuable qui occupe en couche épaisse la partie supérieure des toiles de Liron, ces emblèmes en béton armé d’un urbanisme décrié accèdent singulièrement à l’intemporalité. Purs sujets de peinture, ces architectures, dessinées à main levée dans une perspective tronquée, sont baignées d’une lumière qui semble n’être que prétexte à l’élaboration de blancs lumineux et ombragés où se traduit, avec certitude, la paternité de Matisse. Cet éclairage surnaturel laisse dans l’ombre les premiers plans arborés tantôt

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figurés par une masse sombre et informe, presque inquiétante - une interprétation romantique qui ferait oublier que cette nature est une construction humaine autant que celle qui occupe le second plan. Pour qualifier la peinture de Jérémy Liron, le plus juste serait encore de parler de paysages – c’est avec cette littéralité que ses titres les désignent - , qui héritent de cette ambivalence, notable chez les Flamands du XVIIe siècle, entre relevé méthodique et interprétation chimérique. Il est à ce titre éclairant de préciser que ces paysages (qui ont vu naitre sa génération), l’artiste les a aperçu défilant par la fenêtre d’un train au cours de voyages réguliers. Ces immeubles surgissant des arbres sont des souvenirs ensuite photographiés, un arrêt sur image. Ainsi Gilles Altieri, directeur de l’Hôtel des Arts et fin connaisseur de peinture, pointe-il l’empreinte de l’image cinématographique chez cette génération qui amorce le renouveau du médium en s’inscrivant dans une longue tradition de peinture. Et c’est le cas de Jérémy Liron qui, dans l’embrasure d’une fenêtre ou l’ombre d’un soubassement, multiplie les citations de la peinture abstraite de Piet Mondrian à Sean Scully. Ici la touche est précise, là elle s’abandonne dans la surface violemment brossée, plus loin elle laisse des coulures maîtrisées. Toutes les leçons de la peinture moderne semblent ici mises à profit dans ces compositions, qui manient savamment les contrastes et les tensions contenues par une saisissante harmonie.


MÉDIAS

PARIS MATCH JÉRÉMY LIRON

Édition Janvier 2011 Avec un style des plus singuliers, Jérémy Liron nous livre dans sa peinture une vision contemporaine des paysages urbains tout aussi envoutante que surprenante. La toile semble être en mouvement, posséder une âme et dégager toute son énergie dans une maîtrise parfaite de la couleur. En se confrontant à la réalité de notre environnement quotidien, il offre une traduction sensible et sophistiquée de l’espace et de l’architecture. S’il utilise la photographie comme source initiale à mes œuvres, il laisse sa main d’artiste en faire une interprétation personnelle qui possède cette particularité de modeler le temps et de l’inviter, voire le forcer, à refuser l’immobilité.

LE REVENU

Myriam SIMON

ARTISTE DU MOIS

Édition Mai 2012 Jeune agrégé en arts plastiques, Jérémy Liron enseigne dans un collège lyonnais et travaille à son œuvre en même temps. Ses toiles font déjà se tourner les regards. Il vient d’ailleurs d’être choisi par un collectif Art[ ]Collector, qui réunit des collectionneurs particuliers, dont le but est de faire connaître de jeunes artistes. Son œuvre se compose de dessins, études et surtout d’une série de tableaux « Landscape(s) », tous de même format (123x123cm), commencée à la fin de l’année 2004. La dernière toile date d’il y a quelques jours à peine et porte le numéro 112. Il a choisi la série, pour l’unité de thème et de format. Mais il se laisse la liberté de varier les points de vue et les couleurs. « Je travaille sur le sentiment

de présence, explique Jérémy Liron. On a tous des moments où le regard s’arrête sur des choses. On oublie le reste et on retient une image qui vient à nous. » Il photographie, au sens propre comme au sens figuré, des constructions très dessinées, souvent de style moderniste. Car elles incarnent une utopie. Elles composent le sujet principal de ses tableaux, sans aucune intension sociologique. Même si le ciel est bleu et si quelques arbres et arbustes viennent couper la rectitude des lignes. Il y a une sensation de vide, de mélancolie urbaine. Des zones blanches, ponctuent ces toiles, comme si on retirait une partie de l’histoire des bâtiments dont on imagine qu’ils ont connu des joies et des peines. Une peinture résolument contemporaine, qu’il préfère exécuter à l’huile pour la qualité des nuances et des transparences et pour les temps de pause qu’elle nécessite, explique cet admirateur de Rembrandt. Dernière particularité, le boîtier en plexiglas dans lequel est placé le tableau. il tient le spectateur à distance, comme Jérémy Liron l’était à ses débuts lorsqu’il découvrait les paysages depuis les trains de banlieue. Chaque tableau est une station, un arrêt, une progression dans son travail.

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MÉDIAS

ART ABSOLUMENT

A l e x a n d r a F AU

JÉRÉMY LIRON OU LE RÉEL RÉINVENTÉ

Édition Septembre 2010 Inspirées de prises de vue photographiques au travers de la vitre d’un train de banlieue, les peintures de Jérémy Liron tentent de fixer une présence dans le mouvement même de son échappée. Ses œuvres ouvrent sur l’illusion de l’espace perceptif sans pour autant renoncer à la matérialité de la peinture. Elles concilient en effet une synthèse troublante entre la fenêtre ouverte sur le réel et les effets de surfaces « lourdement décoratives, puissamment coloriées et cernées d’un trait brutal » dont parlait le peintre nabi Maurice Denis. Cette fenêtre ouverte sur le monde, que certains artistes tels Henri Matisse (Porte-fenêtre à Collioure, 1914) puis Marcel Duchamp (Fresh Widow, 1920-1964) ont volontiers obturée, se voit ici rouverte sur une architecture moderniste. Le choix n’est pas innocent. Dans certains tableaux, la masse informe du végétal semble gangrener le bâti, anticipant ainsi le devenir de la pensée moderniste. Placés derrière un écran en plexiglas, les paysages peints à l’huile appartiennent désormais à l’espace fictionnel. L’artiste se dessaisit ainsi du réel pour mieux s’approprier un état intermédiaire et transitoire. Les œuvres grands formats semblent engluées dans un temps figé tandis que les petits tableaux, semblables à des études préparatoires, reflètent la vivacité de l’exécution instantanée. Or, le présent dont l’artiste tente de rendre compte n’est ni l’instant pur, ni la durée mais l’intervalle de temps. Marqué par le tableau

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inachevé Les Passants d’Honoré Daumier, Jérémy Liron tente de retranscrire à sa manière la captation du réel dans son mouvement. Dans cette œuvre, datée de 1860, un mouvement est impulsé aux corps à peine ébauchés. La modulation des bruns et des bistres de la palette accentue le va-et-vient de la foule. Dans la peinture de Jérémy Liron, l’effet transitoire s’exprime à travers les motifs esquissés rapidement, les dégoulinures venues maculer la toile laissée en réserve. La surface du tableau n’ignore donc pas les aléas de la gestuelle. Ce sont même parfois les défauts d’encrages de ses impressions numériques qui le guident dans le choix de sa palette. Pour autant, sa démarche laisse transparaître une grande rigueur. Depuis 2004, chaque peinture de paysage est scrupuleusement numérotée. Le chiffre ne permet pas de situer l’œuvre dans le temps mais de contribuer davantage à l’anonymat du site indexé par l’artiste. Ses images rappellent également la précision des photographies du couple allemand Bernd et Hilla Bécher dont il reprend les procédés d’égalisation par la lumière. Ses architectures se détachent depuis quelques années sur des cieux d’un bleu azuréen venus faire oublier la tristesse de ces banlieues délaissées. Dans son œuvre, Jérémy Liron cherche à conjuguer plusieurs gestes en peinture. Il mêle tout à la fois l’objectivité et le réalisme photographique au flux informel de la couleur.


Stéphanie PIODA

MÉDIAS

BEAUX ARTS MAGAZINE JÉRÉMY LIRON, DANS LA SOLITUDE

Édition Mai 2010 Dans la lignée d’un Peter Doig, le jeune Jérémy Liron a commencé sa série de paysages urbains en 2004, aux Beaux-Arts de Paris. Il les numérote comme s’ils participaient d’une narration précise, instaurant un jeu entre le paysage et les bâtiments, entre la nature esquissée et la trace de l’homme, en gros plans ou vus de loin. Les édifices imposent leur présence comme le triomphe de la modernité. On y respire et s’étouffe en même temps. A la lisière de la ville et des champs, les immeubles de Liron sont peints comme des masses opaques, rafraîchies par quelques buissons. Le terme phare de « solitude » donne à lire ces vues comme des états de la conscience.

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Paysage n°54 huile sur toile, 123 x 123cm - 2007 Collection Frédéric Morel

QUOTIDIEN DE L'ART

Roxana AZIMI

DES COLLECTIONNEURS DE PLUS EN PLUS ACTIFS

Édition 18 Avril 2012 Les Parisiens Evelyne et Jacques Deret viennent de lancer pour leur part le projet Art[ ]Collector.

“Ce n’est pas un prix, ni un club de collectionneurs. L’idée est de permettre à des artistes jeunes de bénéficier d’un événement, d’une exposition où pendant dix jours, l’artiste présente son travail le plus récent, cautionné par cinq à sept œuvres anciennes issues de collections privées. Ce qu’on veut, c’est créer des moments de rencontres, de discussions autour des artistes” précise Jacques Deret.


BIOGRAPHIE, PARCOURS, PUBLICATIONS

Photo : Julie Clément, 2012

[28] Né en 1980 à Marseille, France. www.lironjeremy.com

Vit et travaille à Lyon.

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES 2012 L’inquiétude, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Le récit absent, Art[ ]Collector, Studio le Patio, Paris. 2011 Jérémy Liron, Hôtel des Arts, Centre Méditerranéen d’Art, Toulon. 2010 12 peintures, Galerie 5 - Angers. Dans la solitude, Galerie Isabelle Gounod, Paris. 2009 Lyon/Béthune, Centre d'Art Lab-Labanque, Béthune. Jérémy Liron, Espace d’art L’adagio, Thionville. et comment cet impalpable de l'espace se loge en nous comme nous logeons en lui, Zan Gallery, Sèvres. 2008 Suite, Galerie Isabelle Gounod, et lecture publique Le livre, l’immeuble, le tableau Paris. Hôtel de la mer, Galerie Isabelle Gounod, Boulogne-Billancourt. La majeure partie du temps à inventer les souvenirs exacts de ce qui ne cesse continuellement de nous échapper, Orangerie du Château de La Louvière, Montluçon. 2006 Landscape(s), Galerie Isabelle Gounod, Boulogne-Billancourt. 2005 Le quotidien transfiguré, Galerie Leroy-Terquem, Paris. EXPOSITIONS COLLECTIVES 2012 Pavillon, Galerie Domi Nostrae, Lyon. Maisons folles, parcours dans 15 maisons particulières, Ronchin. Parce que la carte est plus importante que le territoire 3,


2010 2009

2008

2007

2006

BIOGRAPHIE, PARCOURS, PUBLICATIONS

2011

Le pays où le ciel est toujours bleu, Orléans, Commissariat Valentine Meyer et Véronique Ribordy. Parce que la carte est plus importante que le territoire 2, Fondation Louis Moret, Martigny, Suisse. Commissariat Valentine Meyer et Véronique Ribordy. Drawing Now 2012, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Les territoires, Galerie de l’école d’art, Vigneux-sur-Seine. Parce que la carte est plus importante que le territoire, (curatrices : Véronique Ribordy et Valentine Meyer), Galerie Immanence, Paris. 1999/2011, Regards sur la collection du Conseil Général du Var, Hôtel des Arts, Toulon. Save the date, soirée privée SJ Berwin/10 ans, 10 artistes (commissariat : zigzag com), Cour vitrée des Beaux-Arts, Paris. Vedute, Galerie Michel Descours et URDLA, Lyon. dessins / 3 / desseins, galerie Isabelle Gounod, Paris Tragique du paysage, Galerie Eric Mircher, Paris. Drawing Now, Carrousel du Louvre, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Une chambre à soi, Centre Culturel Le Polaris, Com. F. Lonardoni, Corbas. Offrez l’Art de demain, récolte 2010, Centre international estampe & livre ; Villeurbanne. Slick, Esplanade du Musée d’Art Moderne, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Salon du dessin contemporain, Carrousel du Louvre, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Parcours et détours, Urban Gallery, Marseille. Exposition prix Jean Chevalier, Galerie Houg - Lyon. Docks Art Fair, Solo show, Galerie Isabelle Gounod, Lyon. Salon International du Livre et de l’Estampe, Grand Palais, Paris. erre(s), IUFM, Chaumont. Notre combat, Forum Meyrin, Genève, Suisse. SxS dans R, réseau Artskool, commissaire A. Pasternak, La Générale en Manufacture-Sèvres. Tracés, Galerie Isabelle Gounod, Paris. 5 ans d’effervescence, Collection Shakers, Fonds d’art moderne et contemporain, Espace Boris Vian, Montluçon. Exposition de Noël, Le Magasin, Centre national d’art contemporain, Musée des Beaux-Arts, Grenoble. Show Off, Galerie Isabelle Gounod, Paris. Invité d’Honneur de l’exposition / Acquisitions de la CCI Marseille-Provence, Grand Hall du Palais de la Bourse, Marseille. Biennale de Bourges « Panorama jeune création », Bourges. Atelier XIV, commissaire Guillaume Garouste, La Source, La Guéroulde. Construisons l’avenir, Fondation Cari, Carros. Participation à la projection « De votre fenêtre », Centre d’art La Ferme du Buisson, La piscine, Marne-la Vallée. Docks Art Fair, 1ère édition, Galerie Isabelle Gounod, Lyon. Urbanité, Centre d'art Aponia, Villiers-sur-Marne. Flipbooks, votre pouce fait son cinéma, Cordel – Maison des Jeunes et de la Culture, Rennes Festival ici et demain, Lanscape(s), Mairie de Paris , Galerie Crous Beaux-Arts, Paris Découvertes, 52ème Salon de Montrouge. Papiers d’atelier, Galerie Isabelle Gounod, Boulogne-Billancourt. Novembre à Vitry, Galerie Municipale, Vitry-sur-Seine. Grd. Prx. St-Grégoire, Centre de la Forge, Saint-Grégoire. Première Vue - 5ème édition, exposition coll., Commissaire Michel Nuridsany, Passage de Retz, Paris. La Grande Vie, Ensba, Paris. L'éphémère, le fugitif, le multiple, 51ème Salon de Montrouge.

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BIOGRAPHIE, PARCOURS, PUBLICATIONS

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ECRITS

L’être & le passage, éditions La Termitière, 2012 En l’image le monde, éditions La Termitière, 2011 Chaque œuvre cherche après ce qui la fonde, éditions Publie.net, 2010 L’humble usage des objets, éditions Nuit Myrtide, 2009 Le livre l’immeuble le tableau, éditions Publie.net, 2008 A collaboré par de nombreux articles à la revue Semaines (éditions Analogues) de 2006 à 2009 CATALOGUES / LIVRES D’ARTISTE Le récit absent, textes de Gwilhem Pertuis et Isabelle Gounod, éditions Art Collector, 2012 Faire-monde & papillons, texte d’Armand Dupuy, éditions Centrifuges, 2011 Jérémy Liron, textes de G. Altieri, P. Blanchon et P. Watt, éditions Hôtel des Arts, 2011 12 peintures, entretient avec Philippe Agostini, Journal Particules éditions Monografik, 2012 Lyon-Béthune, texte d’Armand Dupuy, éditions Nuit Myrtide, 2010 Lyon-Béthune Semaine 49.09, textes d’Arnaud Maïsetti et Philippe Blanchon, éditions Analogues, 2010 La Mancha, texte d’Arnaud Maïsetti, éditions Nuit Myrtide, 2009 La majeure partie du temps à inventer les souvenirs exacts de ce qui ne cesse de nous échapper, textes de Philippe Dagen et Philippe Blanchon, éditions Shakers, 2008 Minuscules, flipbook, éditions flblb, 2007 Landscape(s), texte de Philippe Blanchon, 2007 BIBLIOGRAPHIE/DIFFUSION 2012 L'inquiétude, communiqué de presse, Léa Bismuth. Artiste du mois, magazine Le Revenu, Myriam Simon. En l’image la monde, CCP, Philippe Blanchon. La carte des artistes, plus ou moins proche du territoire, Le Temps, Elisabeth Chardon. Ce bruissement continu, poezibao, Florence Trocmé. Armand Dupuy et Jérémy Liron, faire-monde&papillons, libr-critique, Fabrice Thumerel. 2011 Stupeur des paysages urbains, Azart, Gérard Gamand. Quatre artistes lyonnais ouvrent leurs chambres au Polaris, Le Progrès, Fabien Giacomelli. Immeubles, maisons et HLM, 100 idées déco. Jérémy Liron, peintre en bâtiments, architectures à vivre. Jérémy Liron, Azart, échos d’expositions. Jérémy Liron, Elle, quand les idées se bousculent. Jérémy Liron : L’exposition du jour, Les Petites affiches, BGF. Jérémy Liron, Pratique des arts Jérémy Liron à Toulon, Objectif méditerranée Jérémy Liron, peintre en bâtiments, Miroir de l’art, Jacques Desage. Jérémy Liron, César, Maud Verburgh Jérémy Liron, Paris Match. Jérémy Liron, Le quotidien du médecin, D.R. Quand la matière prend la ligne de fuite, La Marseillaise, Jean-François Sicurani. Jérémy Liron, Résidences immobilier côte d’azur & provence. Jérémy Liron, peintre en bâtiments, La veillée des chaumières, Hélène Arsanger Jérémy Liron, peintre en bâtiments, Métropole, Amandine Roussel. Jérémy Liron, peintre en bâtiments, revue AMC (Architecture Mouvement Continuité), Le Moniteur. Jérémy Liron, Connaissance des Arts. Jérémy Liron, Sortir Marseille Provence. Jérémy Liron, Culture mag, Matthieu Falcone.


2010

COLLECTIONS Collections privées Collection Shakers Collection CCI de Marseille – Provence Fondation Colas

BIOGRAPHIE, PARCOURS, PUBLICATIONS

Jérémy Liron, peintre en bâtiments, Var Mag. La peinture selon Jérémy Liron, La Strada, M.S. Suites en paysages, Zibeline, Marie Godfrin-guidicelli. Façades en béton et ciel azur de Liron, L'Estampille/L'Objet d'art, Marie-Jo Vidalinc. Jérémy Liron, peintre en bâtiments, Burda style tendance mode. Jérémy Liron à l'Hôtel des Arts, Les Lettres et les Arts, Niklaus Manuel Güdel. Béton poétique, Le Journal des Arts, Julie Portier. Jérémy Liron, peintre en bâtiments, Maison Côté Sud, C.G. Jérémy Liron, Hôtel des Arts de Toulon, Atout Var, bulletin n°107 actualité artistique et culturelle inspection académique académie de Nice. Jérémy Liron, peintre en bâtiments, Nice Matin, M-Pi. Jérémy Liron, Art Absolument, brèves. Les paysages urbains de Jérémy Liron, Var Matin, Jacqueline Cnobloch Gestes de peinture, Arlette art Jérémy Liron, peintre en bâtiments, L’Agora des Arts, C.R. Les jeudis de l'architecture, France Culture, François Chaslin. Jérémy Liron ou le réel réinventé, Art Absolument, Alexandra Fau. Chaque œuvre cherche après ce qui la fonde, Babelio, Bigretoun Chaque œuvre cherche après ce qui la fonde, Publie.net, Arnaud Maïsetti De la lithographie..., Le Progres, Danielle Devinaz. Architecture déserte, Tissage en filigrane, Ana Vittet. Dans la solitude, Almanart. Dans la solitude, Contretemps (carnets), Arnaud Maïsetti. Journal de la culture/Le tour des galeries, Arte, Journal, Jérôme Cassou. À découvrir dans les galeries, Arts Magazine. Jérémy Liron, l’humble usage des objets, Le Permanent, Stéphane Lecomte Du côté des galeries, Stéphanie Pioda, Beaux Arts Magazine. Jérémy Liron, dans la solitude, Beaux Arts Magazine. Je n’aime les débris qu’au large (en long et de travers), Appeau vert, Philippe Agostini Liron, 2010, Espace Holbein. Jérémy Liron chez Isabelle Gounod, Claire Combelle. Jérémy Liron, dans la solitude, ParisArt. Jérémy Liron, Art Absolument.. Liron, Ouest-France. Un vendredi soir sur la terre, Bua'bloc, Olivier Tacheau. 12 peintures, Galerie 5, Lucie Plessis. Jérémy Liron reçoit parmi ses œuvres, L'Avenir de l'Artois, D. C. Au Lab-Labanque Amalgamix et Jérémy Liron : paysages de crise…, Identité(s).

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Direction et conception éditoriale Evelyne et Jacques DERET Conception graphique Antonin BONNET / Happyfactoryparis.com Reproduction des œuvres, PHOTOS L’auteur (P. 1, 2, 7, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23), Galerie Isabelle Gounod (P. 8, 9, 14, 15) et Hôtel des Arts (P. 4, 5, 12) Impression L’agence Modeste - modeste@lagencemodeste.com Art[ ]Collector www.art-collector.fr Contacts presse Virginie Burnet-Bogaty et Laurence Herbin - Agence L'art en plus- 105 rue de la Pompe, 75116 Paris Mail : v.burnet@lartenplus.com et l.herbin@lartenplus.com - Web : www.lartenplus.com

Galerie Isabelle Gounod www.galerie-gounod.com - contact@galerie-gounod.fr Cet ouvrage a été publié par Art[ ]Collector à l’occasion de l’exposition consacrée en septembre 2012 à Jérémy Liron. Elle s’est tenue au Studio le Patio à Paris et était organisée par Art[ ]Collector.

[ 32 ] Remerciements : Aux collectionneurs qui ont confié leurs œuvres pour l’exposition Aux membres du comité de parrainage qui ont accompagné la création et la mise en œuvre d’Art[ ]Collector Aux membres du comité de sélection d’Art[ ]Collector qui ont participé à la sélection des artistes retenus pour 2012 À tous les partenaires qui soutiennent la manifestation À la galerie Isabelle Gounod : www.galerie-gounod.com - contact@galerie-gounod.fr À Valérie Saas-Lovichi, directrice du Patio- Opéra



www.art-collector.fr


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