Magazine mensuel N°15 - Mars 2015
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Prix : 300 DA / 3€
ISSN 2352-9881
Messaoud Djari. Wali de Biskra
Conduite de l’irrigation des palmiers
Depuis le système d’irrigation «Aflaj»
«Montrer tout l’intérêt accordé par les hautes instances du pays à la filière datte»
La submersion ou le goutte à goutte
Les palmiers-dattiers d’aujourd’hui au sultanat d’Oman
EDITO
Gros enjeux ici et là Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Halima Bendaoud, Mohammed Baaziz, Ryad Ben, Mourad Tayeb, Sarah Djema, Malek Belguedj Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub pub.lemondedesdattes@gmail.com
L
a production annuelle moyenne de datte, toutes variétés confondues, est estimé à quelques 700 000 tonnes, soit environ 10 % de la production mondiale. Du coup, l’Algérie occupe le 6ème rang parmi les pays producteurs. Avec environ 40% du montant total des exportations agricoles, la datte est le premier produit agricole à voyager hors l’Algérie dans des pays qui demandent la qualité, mais de plus en plus, la quantité. C’est pourquoi le 1er salon international de la datte de Biskra (SIDAB), prévu du 21 au 24 mars 2015 à Tolga, se veut une opportunité pour valoriser encore plus ce produit dont les débouchés socio-économiques sont multiples et très prometteurs. Un salon dont l’objectif, selon les organisateurs que sont la wilaya de Biskra et autres partenaires, est d’unifier les démarches, d’établir une synergie entre les différents secteurs, de profiter des expériences et des compétences des uns et des autres avec pour finalité la promotion de la datte algérienne. Les enjeux sont trop grands pour laisser passer cette occasion et donc, il faut se pencher très sérieusement sur le devenir du secteur des dattes en Algérie. L’exportation doit explorer d’autres marchés porteurs, mais aussi et surtout il faudra trouver des partenariats pour rendre ce produit consommable sous d’autres formes : biscuits, boisson,… !
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Rien que dans l’industrie agroalimentaire, l’utilisation de ce produit doit inciter les investisseurs à chercher les formules adéquates pour mieux exploiter cette ressource inépuisable et en plus, à bon marché. Faut-il attendre que d’autres pays élaborent des produits à base de dattes et qu’on se verra alors les acheter en devises fortes ? Des chercheurs algériens ont trouvé pas mal d’astuces dans l’utilisation de la datte alors que les populations des 17 wilayas phoenicicoles du pays perpétuent, depuis des siècles, des recettes souvent mal connues et qui peuvent être remises au goût du jour.
Abderrezak Benkhedda
N°15 - Mars 2015
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SOMMAIRE A l’ETRANGER
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Journée internationale des forêts
Forêts-Climat-Changement, le tout le 21 mars Emirats arabes unis
Prix international Khalifa du palmier dattier REPERES
7-8
Salon international Club de Gourmets (Espagne)
Le FSPE finance les stands algériens L’administration contribue à la récupération
Tri de des déchets de papiers DANS LA PALMERAIE
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Djemla (El Oued)
Mohamed Laid Hamied, le sauveur des variétés de palmiers ZOOM
10-11
20 février 1976 - 20 février 2015
Le Bneder fête son 39ème anniversaire Une rencontre scientifique mondiale
Cap sur l’agriculture climato-intelligente 1ère conférence internationale en France
Histoire et cultures de l’alimentation en débat QUESTIONS-REPONSES
12-13
Messaoud Djari. Wali de Biskra
«Montrer tout l’intérêt accordé par les hautes instances du pays à la filière datte» DOSSIER 14-15-16-17 Tolga accueille des exposants nationaux et étrangers
1er salon international de la datte de Biskra VUE SUR L’ENTREPRISE
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Innovex Machines
La garantie pour tous les produits LES TECHNIQUES
20-21
Conduite de l’irrigation des palmiers
La submersion ou le goutte à goutte DERIVES DE LA DATTE
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Concours de produits dérivés
Des femmes récompensées à Biskra OPPORTUNITES Financement des investissements des exploitations agricoles
Bénéficiaires éligibles pour le crédit Ettahadi
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SOM M AIRE DESTINATION
24-25
Depuis le système d’irrigation «Aflaj»
Les palmiers-dattiers d’aujourd’hui au sultanat d’Oman MALADIES DES PALMIERS
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Les dégâts sont visibles
Le foreur des palmes ou Bougassass SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT
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Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique
Instrument d’intervention entre la rigueur et le changement EQUIPEMENTS AGRICOLES
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Agrogi
Des solutions effectives et rapides LOIS ET PROCEDURES
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Circulaire ministérielle n°291 du 21 mai 2014
Précisions du BNEDER concernant le crédit Ettahadi LE PALMIER
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Des parentés entre les palmiers
Les douze espèces genre Phoenix PUBLICATIONS
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Affichage environnemental
Produits alimentaires HIER ET AUJOURD’HUI
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Ile de Pâques
Des guerres à cause des palmiers? TOUT EN SANTE
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Elle se conserve au sec très longtemps
La pâte de datte pour tout le monde A GOUTER
40-41
Un peu délicat à préparer
De succulents ravioles de dattes Avec farine, œufs et noisette
Succulentes barres de dattes
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A L’ E T R A N G ER
Journée internationale des forêts
Forêts-Climat-Changement, le tout le 21 mars
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e thème de la Journée internationale des forêts pour 2015 est celui des Forêts-Climat- Changement, choisi délibérément pour mettre en évidence les corrélations entre les forêts et le changement climatique et rassembler les forces, au niveau mondial, pour
une action et un changement de plus grande envergure. L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars comme Journée internationale des forêts. Cette Journée célébrera tous les types de forêts et d’arbres hors forêt et augmentera la prise de conscience
sur leur importance. À l’occasion de chaque Journée internationale des forêts, les pays seront encouragés à entreprendre des efforts aux niveaux local, national et international afin d’organiser des activités impliquant les forêts et les arbres, telles que des campagnes de plantation d’arbres.
Journée mondiale de l’eau
Le 22 mars de chaque année
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a Journée mondiale de l’eau, dont l’objectif est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable des ressources en eau douce, se célèbre le 22 mars de chaque année. En 1992, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement
et le développement (CNUED) a recommandé qu’une journée internationale soit consacrée aux ressources en eau douce. Le 22 décembre 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies se conformait au chapitre 18 (protection des ressources en eau douce et de
leur qualité : application d’approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l’utilisation des ressources en eau) de l’Agenda 21 et adoptait la résolution A/RES/47/193 déclarant le 22 mars 1993 première Journée mondiale de l’eau. L’Assemblée générale invite les États à consacrer cette Journée, selon qu’il conviendra dans le contexte national, à des activités concrètes, par exemple en attirant l’attention du public par la publication et la diffusion de documentaires ou en organisant des conférences, tables rondes, séminaires ou expositions sur le thème de la conservation et de la mise en valeur des ressources en eau ou de l’application des recommandations d’Action 21.
Emirats arabes unis
Prix international Khalifa du palmier dattier Quelque 133 travaux et études de 16 pays ont participé pour l’obtention du Prix international Khalifa du palmier dattier 2015 organisé par les Emirats arabes unis. Selon les organisateurs de ce concours qui est à sa 7ème édition, les cinq catégories du concours sont : «meilleures recherches et études en matière de culture du palmier
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dattier et de production des dattes», «meilleurs producteurs», «meilleur projet de développement portant sur la restructuration du secteur du palmier», «meilleures techniques distinguées dans le domaine de la plantation des palmiers » et «meilleure personnalité en matière de culture du palmier dattier et de production des dattes». Avec 25 travaux présentés au concours,
l’Egypte est en tête des participants suivie par l’Arabie Saoudite (19 travaux) et l’Irak (17 travaux). Le prix international Khalifa du palmier dattier est la plus haute distinction du genre qui récompense les chercheurs et les experts internationaux pour leurs travaux de recherche sur l’amélioration et le développement de la culture du palmier dattier.
REPERES
Salon international Club de Gourmets (Espagne)
Le FSPE finance les stands algériens
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e Salon International Club de Gourmets, dans sa 29ème édition, aura lieu au Parc d’Expositions «Ifema» à Madrid du 13 au 16 avril. Club Gourmets est le
carrefour des professionnels et des producteurs des produits alimentaires et des boissons. Il constitue une grande opportunité pour les opérateurs économiques algériens activant dans
le secteur de l’agroalimentaire, qui souhaitent développer leur production et placer leurs produits sur le marché européen. Quelque 30 000 produits ont été exposés en 2014 dont 1 100 nouveaux produits et une affluence de 79 900 visiteurs. Ifema (1er palais des expositions de Madrid) de par sa renommée internationale et sa capacité d’accueil a permis à l’événement d’augmenter le nombre de visiteurs. La location des stands et l’acheminement des produits exposés seront pris en charge à hauteur de 80 % par le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE).
Un séminaire à la CACI
L’origine des marchandises en débat
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a Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organise, en collaboration avec la Direction générale des douanes, un séminaire sur les règles d’origine, le 17 mars 2015 à partir de 9h00 au niveau de son siège sis au Palais Consulaire, Place des Martyrs, Alger. Le séminaire vise pour objectif, d’une part, d’informer les intervenants dans le commerce extérieur sur la notion de l’origine des marchandises qui constitue la nationalité du produit et, d’autre part, de permettre aux opérateurs économiques de maitriser le niveau de perception des droits
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de douane et de favoriser l’accès des produits algériens sur les marchés étrangers.
Foire internationale de Sfax (Tunisie)
Les produits algériens attendus
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a 49ème édition de la Foire internationale de Sfax (Tunisie) aura lieu du 02 au 16 juin 2015. Cette manifestation est inscrite au programme officiel de la participation de l’Algérie aux foires et salons à
l’étranger au titre de l’année 2015. Les participants à cette foire bénéficieront dans le cadre du Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) d’une prise en charge à hauteur de 80% relative aux frais de location
de stand et d’acheminement des échantillons. Par ailleurs, il y a lieu de noter que la date butoir pour la remise des échantillons est fixée au plus tard le 30 avril 2015.
Wilayas du Sud et des Hauts Plateaux
Un million d’ha pour l’agriculture
U
n million d’hectares seront mis en valeur, durant le quinquennat 2015-2019, à travers les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux, accompagnés d’un renforcement de l’irrigation agricole et d’un intérêt particulier pour le développement des concessions agricoles au profit des jeune. Dans ce cadre, des wilayas déléguées, aux moyens renforcés
et aux compétences élargies, seront créées durant le semestre en cours, à travers les wilayas du Sud, pour rapprocher le service public des administrés. A rappeler que ces décisions ont été prises lors d’un conseil restreint tenu le 27 janvier 2015 sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, consacré au développement local de ces deux grandes régions du pays. N°15 - Mars 2015
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REPERES
GDSP et Timac Agro Algérie
Optimisation de la production céréalière
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e Groupe de développement des semences, plants & géniteurs (GDSPG) et la société Timac Agro Algérie, filiale du groupe Roullier, ont organisé, le 5 mars 2015 à l’hôtel Novotel de Constantine, une journée d’étude sur l’optimisation de
la production céréalière à travers la fertilisation. Le Bneder a été convié, à travers son Directeur Général, à prendre part à cette journée d’étude au cours de laquelle le Directeur Général de Timac Agro, M. Moncef Bourkouk, a annoncé officiellement la conclusion d’une convention entre les deux parties portant sur la formation des cadres de Timac Agro dans la prospection pédologique, mais surtout dans la prise en charge, par le laboratoire du Bneder, des analyses de sols et de l’eau pour le compte de
la société spécialisée dans la nutrition végétale et animale. La journée d’étude, dont l’ouverture des travaux a été prononcée par le directeur des services agricoles de la wilaya de Constantine, a été animée par M.M. Omar Zeghouane, directeur général de l’ITGC (Institut technique des grandes cultures) et Mustapha Berbère (directeur général du GDSPG). Durant cette journée, cinq interventions étaient au programme, celles de Timac Agro Algérie, de l’ITGC (station du Khroub), de l’INSID, de l’INPV et du CNCC. Enfin, avant la clôture des travaux, un débat riche et fructueux a été enclenché au sein de la salle où plusieurs avis et explications ont été échangés.
Campagne 2014-2015
Lutte contre la mérione de Shaw
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es opérations de surveillance contre la mérione de Shaw se poursuivent au niveau de toutes les wilayas concernées pour déceler de nouvelles infestations de ce fléau. Actuellement, 20 wilayas ont signalé une reprise d’activité de ce rongeur sur une superficie de 44.946 ha, parmi lesquelles 16 wilayas ont entamé les opérations d’appâtage à savoir Tébessa, Batna, Oum El Bouaghi, M’sila, El Bayadh, Naâma, Tindouf, Adrar, Béchar, Tiaret, Mila, Constantine, Ain Defla, Chlef, Saïda et Khenchela. Les 04 wilayate restantes n’ont toujours pas démarré la campagne malgré
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la promulgation des arrêtés de lutte et la disponibilité du produit rodenticide. A ce jour, un cumul national de 14.088 haa été traité soit un taux de réalisation de 31,35% de la superficie totale infestée.
FLASH Remembrement et baux ruraux des terres agricoles Au même titre que l’inspection générale du ministère de l’Agriculture et du développement rural, de la direction générale des forêts (DGF), des différentes directions centrales, de la Chambre nationale d’agriculture, de
l’ONTA, le Bneder a été destinataire,le 14 février 2015, de projets de lois relatives au remembrement des terres agricoles et aux baux ruraux, pour examen, avis et éventuelles enrichissements.
INDICE Promotion de la connaissance de la foresterie Le bureau régional de l’organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé, le 23 février 2015, un atelier régional sur la promotion de l’éducation et de la connaissance de la foresterie au Proche Orient et l’Afrique du Nord, à l’hôtel Hilton à Alger. Cet atelier régional a pour objectifs de poursuivre
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l’élaboration des composantes du projet en particulier celles relatives au renforcement de l’éducation et de la connaissance de la foresterie dans la région, valider les résultats l’évaluation régional et identifier les prochaines étapes avec une proposition de calendrier
DANS L A PAL M ERAIE
Djemla (El Oued)
Mohamed Laid Hamied, le sauveur des variétés de palmiers
A dix km de la ville d’El Oued, plus exactement à Djemla, relevant de la commune de Oued Alenda, se trouve l’exploitation agricole de Mohamed Laid Hamied avec 1 000 palmiers. Son travail consiste à sauver les variétés de palmiers menacés de disparition en recourant à la culture in vitro. Par Mourad Tayeb
grande satisfaction quant à la qualité et la quantité de rendement de ses palmiers dattiers. «Je fais en sorte d’appliquer des techniques modernes avec le savoir perpétué par les anciens pour développer les variétés de dattes de telle sorte que l’Algérie préserve toujours la grande richesse variétale de la culture phoenicicole dont elle est l’unique détenteur» insiste Mohamed Laid Hamied.
Comportement des cultures
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epuis 1990, Mohamed Laid Hamied œuvre inlassablement en agriculteur, mais aussi et surtout en agronome pour développer les palmiers dans les zones arides. Sur une cinquantaine d’ha, son exploitation agricole située à dix km de la ville d’El Oued, plus exactement à Djemla, relevant de la commune de Oued Alenda. Avec 1 000 palmiers, Mohamed Laid Hamied consiste à sauver les variétés de palmiers menacés de disparition en recourant à la culture in vitro. «J’ai parcouru plusieurs régions phoenicicoles de l’Algérie comme Touat, Timimoun, Oued Righ, Zelfana et d’autres tout en pensant à aller également dans plusieurs wilaya comme Tamanrasset, Béchar ou Adrar pour ramener des variétés de palmiers» raconte-t-il avec modestie, mais beaucoup de fierté. Mohamed Laid dénombre 38 variétés de dattes qu’il récolte des ses différents palmiers comme Deglet Nour, Degla Beida, Ghars...etc et exprimer sa
A 47 ans, il ne se lasse pas d’observer «le type de comportent des cultures» notamment pour les maraichers qu’il développe dans son exploitation agricole, mais également les 1 000 oliviers qu’il a planté pourtant dans une zone aride et à climat sec. «Je préfère que les oliviers naissent ici pour voir comment ils s’adaptent dans un environnement différent par exemple des régions de la Kabylie» fait-il remarquer. D’ailleurs, Mohamed Laid Hamied est
arrivé jusqu’à maintenant à obtenir 7 variétés d’oliviers qu’il entretient avec beaucoup d’attention et de passion. «J’aime tout ce qui est plante et donc je m’investis avec mes connaissances scientifiques et l’écoute des gens expérimentés pour réussir mon travail sur cette terre bénite» note-t-il. Il insiste, chaque fois, pour que l’agriculture ne soit pas une pratique de survie, mais d’ambition pour que les produits agricoles algériens soient aux normes internationales et qu’ils se placent sur les marchés des pays étrangers. «Je ne comprends pas pourquoi, malgré toutes la richesse et la qualité des produits agricoles algériens, on reste incapable de les faire accepter par les pays demandeurs, occidentaux et autres. Le travail de la terre demande maintenant qu’on applique les sciences et qu’on suive les exigences du commerce extérieur» relève Mohamed Laid Hamied. M.T.
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ZOOM
20 février 1976 - 20 février 2015
Le Bneder fête son 39ème anniversaire Le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER) a célébré à sa façon, le 19 février 2015, le 39ème anniversaire de sa création (le 20 février 1976) à travers plusieurs activités.
Ph DR
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insi, la Direction Générale a offert un repas à l’ensemble des travailleurs, afin de marquer modestement, cette journée mémorable dans une ambiance de partage et de convivialité. Un repas auquel ont été invités quelques convives, en l’occurrence M.M. Abdelghafour Hocine, dernier président du conseil d’administration de l’EPE/Spa Bneder, Djouder Mohamed-Saïd, DG de l’EPE Spa
Bneder Mag
Bneder de septembre 1999 à janvier 2010, Rachedi Abdelkader, ex-directeur de la planification à la direction générale des forêts (DGF) sans oublier M. Bouchanène Boualem, DG de l’entreprise SIRAC, chargée du projet de l’aménagement et de l’agencement du siège de l’établissement. A cette occasion, la direction générale a honoré M. Belaïdi Kaci, fraichement retraité du Bneder, qui a reçu un cadeau offert par la Commission des oeuvres sociales,
qui est remerciée au passage pour son dynamisme et ses engagements vis-àvis des travailleurs. Pour leur part, M.M. Abdelghafour, Djouder et Rachedi ont été honorés pour leur carrière et pour tout ce qu’ils ont donné au secteur de l’agriculture et du développement rural. La direction générale a procédé également à la remise de décision de permanisation à huit travailleurs du siège et du Bureau de liaison Est, à savoir Mmes Madoui Karima, Kadi Fatiha, Yousfi Anissa, Tebbakh Hassina, Mlle Belloum Soraya (BLE) et M.M. Abbas Amine, Oulmane M. Hamza et Baïs Nazim, et des attestations aux personnels ayant suivi des cycles de formation de management des projets et de l’accréditation ISO 17025 pour le personnel du laboratoire d’analyses des sols et des eaux. En fin de journée, une partie de football, au niveau du stade du Bneder, a réuni deux équipes de l’établissement qui se sont données à fond pour assurer le spectacle et conclure cette journée mémorable dans une ambiance bon enfant. Un match qui s’est soldé, faut-il le préciser, par un nul équitable entre les deux équipes.
Parution du 4ème numéro
A
u menu de cette nouvelle édition de ‘’BNEDER MAG’’, un retour sur les principales activités de l’établissement où l’on retrouve des témoignages, contributions et divers événements illustrés sur les faits marquants du quatrième trimestre 2014. On peut parcourir essentiellement les sujets suivants : Zoom sur le projet relatif à l’étude de réhabilitation et d’extension du barrage vert, avec le témoignage de M. Rebaâi Mahmoud ingénieur-expert en aménagement forestier au BNEDER, et chef de projet, qui revient sur les différentes phases de l’étude en cours de réalisation par le BNEDER. Retour en photos avec les équipes du projet. Un aperçu sur les principaux événements durant le trimestre : Visite d’une délégation de l’ICNF du Portugal à Alger. Etude de faisabilité technico-économique de mise en valeur par la concession dans la wilaya de Khenchela. Atelier sur les aménagements forestiers à Rabat(Maroc).
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11ème édition du Festival du ¬lm Pastoralismes et Grands Espaces (France). Enfin, on y trouve aussi une pertinente contribution signée M. Haroun Mohamed Salem expert-consultant au BNEDER sur ‘’La détérioration de l’environnement des espaces naturels en Algérie’’.
Z OOM
Une rencontre scientifique mondiale
Cap sur l’agriculture climato-intelligente La 3ème conférence scientifique mondiale sur l’agriculture climato-intelligente (Third Global Science Conference on Climate-Smart Agriculture) a lieu à Montpellier (France) du 16 au 18 mars 2015.
Ph DR
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lors que la population mondiale devrait atteindre environ 9 milliards d’habitants d’ici 2050 et que les impacts du changement climatique sont d’ores et déjà sensibles, un triple défi doit être relevé : celui de la sécurité alimentaire, de l’adaptation au changement climatique et de sa limitation. Ce triple défi constitue les trois piliers de l’agriculture climato-intelligente (Climate-smart agriculture). Cette
approche a pour but d’encourager et d’accompagner les agriculteurs, les pays ainsi que les autres acteurs dans la mise en œuvre de politiques et mesures pour : •laugmenter de façon durable la productivité agricole et les revenus des agriculteurs afin d’atteindre les objectifs nationaux de sécurité alimentaire et de développement ; •lrenforcer la résilience et l’adaptation des systèmes agricoles et alimentaires
au changement climatique ; •latténuer les émissions de gaz à effet de serre et augmenter l’absorption du carbone. Cet événement majeur a pour objectif d’approfondir et d’actualiser les connaissances scientifiques sur l’ensemble des problématiques de l’agriculture climato-intelligente. Elle permettra de dresser un futur agenda de la recherche, d’éclairer les décideurs et de proposer des actions pour l’avenir. En amont de «Paris Climat 2015» (21ème conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique) qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre sur le site de Paris-Le Bourget, cette manifestation sera la première de deux évènements scientifiques internationaux majeurs organisés en France. Le second, «Our Common Future under Climate Change», traitera de tous les aspects du changement climatique et se tiendra à l’Unesco à Paris du 7 au 10 juillet 2015.
1ère conférence internationale en France
Histoire et cultures de l’alimentation en débat
L
’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA) organise les 26 et 27 mars 2015 à Tours (France) sa première conférence Internationale. Cette manifestation, destinée à devenir un rendez-vous annuel, s’inscrit dans le prolongement des actions que mène l’IEHCA depuis douze ans à travers sa politique éditoriale (Food & History,
collection Tables des Hommes), son soutien à la recherche (organisation de colloques ; aides aux jeunes chercheurs) et son travail de mise en réseau des chercheurs en Food Studies (Université d’Eté…). Cette conférence aura l’ambition d’accueillir des spécialistes du monde entier. Aucun thème spécifique n’a été retenu pour cette première édition
; toutes les propositions relevant des Food Studies seront examinées : ce symposium est par essence pluri- et transdisciplinaire et couvrira l’ensemble des périodes historiques. Tous les chercheurs sont les bienvenus (doctorants, post-doctorants, enseignants-chercheurs, chercheurs indépendants…).
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Q U E S T I O N S - R EPONSES
Messaoud Djari. Wali de Biskra
«Montrer tout l’intérêt accordé par les Quels sont les objectifs de l’organisation de la première édition du salon internationale de la datte de Biskra (SIDAB 2015) sous votre égide ?
Sous l’impulsion du premier responsable de la wilaya, se tient du 21 au 24 mars 2015 à Tolga, la première édition du Salon international de la datte de Biskra (SIDAB) qui se veut un évènement à perpétuer dans le temps. Dans cet entretien, Messaoud Djari, wali de Biskra livres les détails des préparatifs du SIDAB, les objectifs visés et autres informations utiles sur d’autres activités sur le territoire de Biskra. Lors de son installation en septembre 2010, le wali avait demandé à la société civile, aux élus et à toutes les forces soucieuses du bien-être du citoyen de cette wilaya, «d’être à ses côtés pour hisser la wilaya de Biskra au rang qui est le sien.» Entretien réalisé par Ryad Ben
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N°15 - Mars 2015
D’abord, faire connaître le potentiel phoenicicole algérien dans sa dimension variétale, organoleptique, socio-économique et culturelle. Mais le plus important est de montrer tout l’intérêt accordé par les hautes instances du pays à cette filière agricole d’importance capitale sur le plan écologique (aptitude de l’espèce au milieu aride, économique) (source de devises) et sociale (stabilité des populations). A cela, il faut rajouter d’autres objectifs comme renforcer l’exportation de la datte algérienne dans sa diversité, promouvoir l’attractivité de ce produit à l’échelle internationale (à l’état frais et transformé) et prospecter le marché sud-est asiatique du marché mondial pour le placement de la datte algérienne et offrir des opportunités de partenariats éventuels en matière d’échanges commerciaux. Dans cette optique, il y’a lieu de rappeler, la participation, d’une délégation algérienne à la 14ème édition du salon international «Interfood-Indonésia 2014» qui s’est tenu du 12 au 15 novembre 2014 à Jakarta, capitale de l’Indonésie. Cette participation active a, surtout pour but, pour les producteurs de s’organiser en consortium de dattes pour redéfinir la politique commerciale de ce produit, réajuster
et structurer le marché des dattes, le labéliser pour la préparation des conditions nécessaires pour conquérir le marché mondial. Et par conséquent, le Sidab constitue une opportunité pour nous à saisir pour renforcer l’économie nationale à travers la promotion de l’exportation de ce produit et en même temps la création d’emplois durables pour les jeunes via la création de micro-entreprises de transformation, de conservation et des unités connexes (mécanisation, emballage….). Quels moyens humains et matériels ont été mobilisés, par vos soins, pour assurer la bonne réussite de cet événement de portée internationale ? Cette manifestation à laquelle nous accordons un intérêt particulier nous a conduit à mobiliser toutes les forces vives impliquées directement ou indirectement dans cette filière. A commencer par l’équipe de la wilaya, le secteur co-organisateur (chambre de commerce et de l’industrie), l’agriculture secteur producteur, les agriculteurs, les artisans, les exportateurs ainsi que les institutions d’appui scientifique et technique (CRSTRA, ITDAS, INRAA, CEDARS, université….). Outre l’espace d’exposition du produit et des sous-produits en l’état et/ou transformés, cette rencontre sera couverte par une grande animation scientifique chapeautée par le Centre de recherche scientifique et technique sur les
Faire connaître le potentiel phoenicicole algérien dans sa dimension variétale, organoleptique, socioéconomique et culturelle. Mais le plus important est de montrer tout l’intérêt accordé par les hautes instances du pays à cette filière agricole d’importance capitale sur le plan écologique (aptitude de l’espèce au milieu aride, économique) (source de devises) et sociale (stabilité des populations).
QUEST IONS- REPONSES
hautes instances du pays à la filière datte» régions arides (CRSTRA) «Omar El Barnaoui», ayant une division de recherche dédiée à la phoeniciculture. Le volet scientifique couvre à la fois des conférences/débats, des tables rondes ainsi que des expositions thématiques de produits de la recherche sous différentes formes. Comment les agriculteurs du palmier dattier, les organisations professionnelles et les opérateurs économiques ont-ils pris la louable initiative d’organiser un salon internationale de la datte à Biskra? A l’annonce de cette manifestation, l’ensemble des partenaires ont accueilli favorablement cette louable initiative dans l’espoir d’atteindre les objectifs ciblés. Quels sont les problèmes rencontrés lors des préparatifs de cet important événement? La wilaya de Biskra a pris toutes les dispositions nécessaires pour la réussite de cet important événement. En outre, le capital expérience dont dispose la wilaya de Biskra dans ce domaine lui permet l’organisation de cette manifestation dans de bonnes conditions. Quelles sont les perspectives des projets de développement à Biskra notamment dans le domaine agricole ? Biskra constitue déjà un pôle de savoir avec l’université et les institutions de
Indicateurs
recherche (CRSTRA, INRAA, ITDAS, INPV…), avec une synergie entre la formation (tous niveau confondu) et la recherche scientifique. Cette dynamique agricole comme ont en témoigne les spécimens à exposer lors de ce la tenue de ce salon. La sécurité alimentaire étant une priorité nationale, la wilaya est appelée à poursuivre son développement sur tout son territoire en intégrant de plus en plus les défis écologiques : (diversifications des cultures, lutte biologique, économie de l’eau à la parcelle...). Les autorités de la wilaya de Biskra
Nbre
Nbre Total de palmiers dattiers.
ont engagé un vaste programme de développement et d’extension des surfaces agricoles irriguées. Ces initiatives ont connu un net accroissement, les surfaces agricoles ont été accrues de plus de 21.509 hectares. Les aides consenties par l’Etat à travers les différents fonds (FSDRS, FDRMVTC, FNDIA, FNDR) ont permis essentiellement l’amélioration des indicatifs socio-économiques. A titre illustratif, il a été enregistré à fin 2014 pour certains indicateurs et filières, ce qui suit :
Existants 1999
Existants 2014
2.474.455
4.249.300
Production dattiers
Qx
990.013
3.214.400
Production
Qx
637.000
5.746.159
Production ovine
Nbre
646.623
1.005.000
Production cameline
Nbre
2.217
5.000
Oeufs
Nbre
61.347.000
24.636.000
Production
Qx
80.270
209.860
Culture fourragère
Qx
270.300
605.970
Culture maraîchère
Qx
1.951.910
7.600.800 N°15 - Mars 2015
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DOSSIER
Tolga accueille des exposants nationaux et étrangers
1er salon international La région de Biskra constitue incontestablement la région la plus propice pour organiser un événement d’envergure dans le domaine de la datte. Le 1er salon international de la datte de Biskra (SIDAB) est programmé du 21 au 24 mars 2015.
Ph LMD
L
a culture du palmier dattier en Algérie occupe une superficie d’environ 160 000 hectares comportant près de 18 millions de palmiers et repartis sur 17 wilayas du sud de l’atlas saharien. La production annuelle moyenne de dattes, toutes variétés confondues, tourne autour de 700 000 tonnes ce qui la classe au 6e rang mondial, soit environ 10 % de la production mondiale qui est dominée par l’Egypte, l’Arabie Saoudite, l’Iran, les Emirats Arabes Unies et le Pakistan. Le palmier dattier constitue un pivot de l’écosystème oasien des régions sahariennes et présahariennes de l’Algérie. La datte occupe une place importante tant dans l’alimentation humaine et animale dans les régions citées que parmi les productions arboricoles au niveau national ainsi que dans le volume des exportations
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N°15 - Mars 2015
agricoles algériennes. La datte constitue le premier poste d’exportation dans les produits agricoles avec environ 40% du montant total des exportations agricoles. Ces quelques indicateurs montrent l’importance de se pencher sur la production et la commercialisation de la datte algérienne et de lui consacrer un événement qui vise notamment à mieux faire connaitre ce produit, à le promouvoir, à renforcer les relations entre les différents agents économiques et acteurs institutionnels, à accroître son potentiel de production et d’exportation, à confronter l’expertise algérienne avec celle originaire d’autres pays.
Première région phoenicicole d’Algérie Biskra est la première région algérienne
dans : -La plantation de palmiers dattiers avec près de 5 000 000 d’arbres. -La superficie avec 46 000 hectares de palmiers dattiers. La production de dattes toutes variétés confondues de 220 000 tonnes, Il est vrai que plusieurs initiatives avaient été prises par divers organisateurs pour organiser des manifestations consacrées à la datte : journée de la datte, salon de la datte et du tourisme oasien,…etc. Le 1er salon international de la datte de Biskra (SIDAB) a pour objectif d’unifier ces démarches, d’établir une synergie entre les différents secteurs, de profiter des expériences et des compétences des uns et des autres avec pour finalité la promotion de la datte algérienne et le développement de la région de Biskra. (Source : CACI-CCI Zibans)
DOSSIER
de la datte de Biskra
Ph LMD
Les objectifs du SIDAB 2015 : •lOrganiser une concertation entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la datte notamment les producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels, banquiers, pouvoirs publics, dans le but de débattre des préoccupations des différents acteurs, d’identifier les contraintes rencontrées et préconiser les solutions nécessaires. •lOffrir aux producteurs de dattes l’opportunité de connaître des fournisseurs nationaux et étrangers d’équipements et matériels nouveaux dans le but de développer et d’améliorer leur productivité •lOffrir aux chercheurs et scientifiques nationaux et étrangers spécialisés dans le domaine de la datte, l’opportunité d’exposer les résultats de leurs travaux, d’échanger leurs connaissances et leurs expériences dans le but de disséminer le savoir et le savoir-faire. •lInciter les industriels et transformateurs de produits agricoles à investir dans le domaine de la transformation de la datte et de ses sous-produits dans le but de contribuer à la diversification et à la valorisation de la production nationale. •lInciter les industriels nationaux à investir dans la production locale d’équipements et de matériels en rapport avec la production, la cueillette, le conditionnement, le stockage et la distribution de la datte
•lPromouvoir de nouvelles relations commerciales entre les différents opérateurs nationaux et étrangers intervenant dans le domaine de la datte •lPromouvoir l’exportation de la datte algérienne et rechercher de nouveaux clients et de nouveaux marchés
Contenu du Salon : Le Salon international de la datte de Biskra s’articulera sur (3) trois volets : -Un volet production : dédié à la production et à la commercialisation de la datte -Un volet équipements : permettant d’exposer les matériels, équipements, outillages, accessoires, les matières et produits nécessaires au travail de la
datte, à l’entretien, la protection et le développement du palmier dattier, à la cueillette de la datte, à son traitement, à sa transformation, à son conditionnement, etc ... -Un volet scientifique : permettant de faire le point sur l’état de la recherche scientifique dans le domaine de la datte et d’offrir une occasion d’échanges de connaissances et d’expériences entre les experts et scientifiques nationaux et étrangers. -Il peut être retenu un quatrième volet qui serait un volet consacré à des activités culturelles telles qu’une animation folklorique, etc … Ces différents volets se traduiront en terme de contenu par : -Un espace d’exposition regroupant les producteurs, les exportateurs de datte et de ses dérivés ainsi que les différents prestataires de service (banques, assurances, instituts et écoles de recherche, …) -Un espace d’exposition réservé aux matériels, équipements et autres matières présentés par des fabricants nationaux et étrangers -Un espace consacré à la tenue des conférences scientifiques ainsi qu’à des conférences thématiques à caractère économique -Un espace de rencontres B to B. -Un concours du meilleur grimpeur -De même, des visites sur des sites de traitement de la datte et de palmeraies peuvent être organisées. (Source : CACI-CCI Zibans)
Ph LMD
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DOSSIER
Classée 7ème mondialement
10% de la production vient de l’Algérie Au plan mondial, l’Algérie se classe à la 7ème position en termes de production derrière l’Egypte (1er producteur mondial), l’Iran, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Irak et le Pakistan. L’Algérie produit environ 10% de la production mondiale des dattes.
E
n Algérie, selon les statistiques récentes disponibles, occupe une superficie évaluée à près de 164 000 hectares pour un nombre de palmiers estimé à plus de 18 millions d’unités et une production de dattes, toutes variétés confondues, de près de 790.000 tonnes par an. Les régions phoenicicoles se situent généralement au sud de l’atlas saharien et couvrent 17 wilayas (en réalité 16 wilayas seulement car la wilaya de M’sila a perdu son potentiel phoenicicole). La wilaya de Biskra est la première région phoenicicole avec 25. 6% de la superficie totale, 23,1 % du nombre total de palmiers dattiers, 37% de la production nationale de dattes. Elle est suivie par la wilaya d’El Oued avec respectivement 22%, 20,5% et 25,6%. Ces deux wilayas totalisent à elles seules
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62,6% de la production nationale des dattes. Les variétés de dattes sont nombreuses mais seules quelques-unes ont une importance commerciale.
Les principales variétés • Deglet nour, qui est probablement la datte la plus réputée au monde • Ghars • Deglet degla ou garbaï • Tafezouine En dehors de deglet nour qui est classée comme une datte fine, les dattes sont classées en dattes molles (ghars et analogues) et dattes séches (degla beïda et analogues). La répartition des palmiers par variété se présente comme suit : • Deglet nour : 7 000 000
• Ghars et analogues : 2 700 000 • Degla beïda et analogues : 8 300 000 La production par variété de dattes est variable selon les années. Elles se situent à près de : • 300 000 tonnes pour deglet nour • 110 000 tonnes pour ghers et analogues • 220 000 tonnes pour Degla beïda et analogues En termes d’exportation, le volume de dattes exportées est variable selon les années et se situe aux environs de 12 000 tonnes par an. La datte deglet nour est exportée vers plus de 35 pays. Au plan mondial, l’Algérie se classe à la 7ème position en terme de production derrière l’Egypte (1er producteur mondial), l’Iran, l’Arabie Saoudite, les EAU, l’Irak et le Pakistan. L’Algérie produit environ 10% de la production mondiale des dattes.
DOSSIER Liste des produits et services admis au SIDAB l La datte en tant que produit l Les dérivés de la datte l Les équipements et machines agricoles : nacelles élévatrices, tracteurs,... l Les équipements et systèmes d’irrigation l Les équipements système d’enfumage et de traitement de la datte l Les équipements de la transformation de la datte et de ses dérivés l Les chaines de tri et de conditionnement l L’outillage, l Les échelles l L’emballage carton l L’emballage verre l L’emballage plastique l Les équipements de stockage l Le film plastique l Les produits phytosanitaires et antiparasitaires l Les produits chimiques de traitement de la datte et du palmier l Les Banques l Les compagnies d’assurance l Le transport l Les écoles d’agronomie l Les instituts de recherche. Ph LMD
PROGRAMME D’ANIMATION ÉCONOMIQUE DU SIDAB 1ère journée :
-Inauguration officielle du salon par messieurs les ministres du Commerce et de l’Agriculture et du Développement Rural. Visite des stands. -Conférence de presse. -Programme particulier de visite pour les ministres. -Diner gala. -Remise de trophées pour le meilleur producteur jeune, le meilleur exportateur et le meilleur prospecteur de nouveaux marchés à l’étranger.
2ème journée :
-Conférences scientifiques. -Conférence thématique sur la labellisation de la datte Deglet Nour.
3ème journée :
-Poursuite des conférences scientifiques. -Poursuite des conférences thématiques sur : la place de l’Algérie dans le marché mondial de la datte. -Concours du meilleur grimpeur. -Visite de la palmeraie. -Visite touristique.
4ème journée : Poursuite des conférences thématiques. -Conférence sur le soutien de l’Etat à l’exportation de la datte. -Conférence sur la revalorisation de la datte. -Programme d’animation culturelle. -Remise des diplômes aux exposants, conférenciers, invités. -Clôture du salon.
Fiche technique du SIDAB Désignation : Salon international de la datte de Biskra (SIDAB). Type de salon : professionnel et grand public. Edition : 1èreédition. Fréquence/ Périodicité : annuelle. Date du salon : 21 au 24 mars 2015 Lieu du salon : Tolga, Biskra. Durée du salon : 04 jours. Propriétaire : Chambre d’industrie et de Commerce (CCI) Zibans. Organisateurs : Chambre de commerce et d’industrie des Zibans, Chambre algérienne de commerce et d’industrie.
Comité d’organisation du salon : La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), la Chambre nationale de l’agriculture (CNA), la Wilaya de Biskra, la CCI Ziban, la CAW Biskra, le CRSTRA. Supervision : Le wali de Biskra Partenaires média du salon : Le Monde des Dattes (magazine), Agroligne (magazine), Afrique agriculture (magazine).
www.sidab.dz (Source : CACI-CCI Zibans)
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INFOS PLUS
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V U E SUR L’ENT REPRISE
Innovex Machines
La garantie pour tous les produits Tous les produits Innovex sont garantis une année à compter du moment d’achat. Durant la période la garantie couvre tout défaut ou vice de fabrication, un certificat sera fourni par l’entreprise avec des clauses explicatives des conditions.
gamme variée de consommables pour machines industrielles d’emballage par référence et suivant les besoins de sa clientèle afin de la servir et garantir le bon fonctionnement du processus d’emballage. La gamme de consommables est résumée en : Ph DR
L
’entreprise Innovex Machines est spécialisée dans le secteur d’importation et de la revente de machines d’emballage de marque Innovex. Dans ce cadre d’activité, elle s’occupe d’importer une large gamme de machines industrielles d’emballage telles que les machines cercleuses, les palettiseuses et les scotcheuses ainsi que leurs consommables qui correspondent aux normes internationales pour répondre favorablement aux besoins de certains utilisateurs dans différentes filières de l’industrie nationale.
d’activité des clients en tenant compte de leurs exigences et de la spécificité de ses produits. Par la même occasion, les clients sont informés que tous les produits Innovex sont garantis une année à compter du moment d’achat.
Garantie et Service après vente -La Garantie : Les machines Innovex sont garanties une année à compter de la date d’achat, durant cette période la garantie couvre tout défaut ou vice de fabrication, un certificat sera fourni par l’entreprise avec des clauses explicatives des conditions. -Service après vente : l’entretien de garantie permettant de contacter directement les services concernés afin d’assurer l’entretien de manière efficace de tous vos machines de marque innovex, la disponibilité de pièces de rechange est garantie par l’entreprise.
Consommable des machines Les services ont, par conséquent, pu acquérir l’expérience et la compétence pour pouvoir servir les clients en qualité et quantité à la demande croissante du marché national. Le service commercial de la sarl Innovex est disposé à répondre pour toute question ou information complémentaire sur les gammes présentées ainsi que de proposer des solutions adéquates au secteur
llSachets spéciaux en différentes dimensions pour la série de machines sous-vide et imprimés sur commande. llCellophane pour les machines plastifieuse ainsi que la fardeleuse. llFilm étirable de banderolage de palettes. llFeuillards conçu Pour la cercleuse de carton. llFilm de pelliculage en plusieurs formats, mat et brillants pour les machines de pelliculage. llColle pour la série de machines relieuses. llBarquettes en plastique alimentaire pour la machine thermoformeuse sousvide ainsi que l’operculeuse.
L’entreprise Innovex met à la disposition de sa clientèle une
Ph DR
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L E S T E C H N I QUES
Conduite de l’irrigation des palmiers
La submersion ou
Les besoins en eau des cultures sont liés de près aux conditions climatiques (évapotranspiration potentielle élevée au Sahara), mais aussi à la biologie de la plante, à sa place dans l’étagement des cultures de la palmeraie et à la nature du sol. Par Halima Bendaoud (*)
Ph LMD
L
e palmier dattier est une plante xérophytique qui est souvent associée au concept du désert. Cependant si cet arbre est adapté aux climats chauds et secs des régions arides et semi arides chaudes du globe, on peut constater qu’il est toujours localisé dans les zones possédant des ressources hydrauliques importantes pouvant subvenir à ses besoins et pallier ainsi aux précipitation faibles et parfois nulles de ces endroits. Le palmier dattier peut donc se développer parfaitement dans ces atmosphères sèches, pourvu qu’il puisse satisfaire ses besoins en eau au niveau des racines; ceci est illustré par le vieil adage populaire «le palmier dattier vit les pieds dans l’eau et la tête au soleil»
Impact de l’irrigation sur les palmiers dattiers Pour un arrosage donné par submersion des planches et pour une plantation de 121 pieds/ha (9 mètres entre lignes et entre palmiers) avance un débit de 0,66 l/s, soit 21 000 /ha/an El Arfiane en Algérie. Ce volume est supérieur à celui mesuré dans la station de phoeniciculture d’Indio (Californie) où les palmeraies irriguées par submersion des planches, consomment 15 000 m3/ha/an. Dans la région d’Adrar, avec des eaux saumâtres (3à 4 g/l), le volume utilisé s’est élevé à 35000m3/ha/an et un cycle de 8 jour sa été adopté. Le taux moyen de 0,8 l/s/ha, avec une eau dosant 7 gr de sel par litre est considéré comme convenable et il apparaît souhaitable d’utiliser 1 l/s/ha en été et 0,6 l/sha en hiver. Selon le même auteur, les besoins en Egypte sont estimés à 0,7 l/s/ha, soit environ 22 300m3/ha/an. Par ailleurs, les travaux réalisés à Malba (Tozeur) en Tunisie dès 1964 jusqu’en 1970 par le CRUESI montrent que les besoins en eau du palmier dattier sont faibles en décembrejanvier, et augmentent pour atteindre leur maximum au cours des mois de l’été (juillet-août-septembre).
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Le taux moyen a été de 23 647 m3/ha, soit 0,9 l/h/ha pour la variété Deglet Nour, les besoins nets ne sont que de 15 714 m3/ha. Le rythme des irrigations doit être, d’après ces travaux, pour la Deglet Nour adulte, de 6 à 7jours en juilletaoût-septembre, de 10jours en avril-mai-juin-octobre, de 12 jours en février et novembre et de 15 à 21 jours en décembrejanvier. Cependant, pour les variétés dites communes, ils avancent le chiffre de 0,5 l/s/ha. Existe-t-il véritablement des différences aussi grandes des besoins suivant les variétés ? Ce problème reste à étudier. Dans la pratique, l’irrigation des palmeraies ne tient pas compte du stade de développement biologique et physiologique des palmiers et par conséquent de la variation des besoins durant l’année. II en résulte que des quantités standards et des rythmes d’irrigation fixes sont adoptés pour toute l’année, entrainant donc des pertes d’eau considérables De plus, au point de vue production de dattes, certains chercheurs ont calculé qu’il fallait 1 m3 d’eau pour obtenir 1 kg de dattes. Cependant, le chiffre 25000m3/ha/an, admis le plus fréquemment, donne une consommation d’eau de près de 4 m3 par kg de dattes. Pour l’ensemble des palmeraies de l’Oued Righ, cette quantité nécessaire à l‘élaboration d’un kilogramme de dattes s’élève à 6 ou 7 m3. II est évident que dans les différents cas, une proportion importante de l’eau est destinée à la lutte contre le salant. La qualité de l’eau d’irrigation semble avoir un effet direct sur la croissance des fruits et sur leur poids. D’après Girard à El Arfiane, avec une eau contenant de 9 à 16 gr de sel par litre, il y a réussite sur le plan physiologique, puisque les palmiers poussent, notamment les variétés
L ES T ECHNIQUES
le goutte à goutte communes, tout en ayant une vigueur presque normale. Cependant, les fruits sont très petits, 4 gr en moyenne et leur croissance très longue. Par ailleurs, en dehors de la technique d’irrigation par submersion, une technique récente a été essayée. II s’agit de l’irrigation goute à goutte. Elle permet une économie d’eau incontestable. Cependant, cette technique suscite beaucoup d’interrogations, à savoir : -En irriguant par goutte à goutte, on supprime les cultures sous-jacentes, à part les arbres fruitiers, ce qui s’oppose à la conception du phoeniciculteur qui se base sur l’auto -suffisance dans la parcelle, et donc sur les différentes cultures (fourragère, maraîchère et fruitière). -Quel comportement aura le système racinaire du palmier dattier avec une irrigation par goutte à goutte? L’hypothèse selon laquelle on obtiendrait un système racinaire en forme de bulbe pose le problème de la fixation de l’arbre face aux vents.
Eau d’irrigation des palmeraies Du fait de l’extrême faiblesse des précipitations en zones phoenicicoles, l’eau nécessaire à la végétation des plantes est fournie à partir des ressources superficielles (cours l’eau, oueds, crues....) et souterraines (sources résurgentes, nappes phréatique, nappes profondes....) . Peu de palmeraies peuvent se prévaloir d’un système d’irrigation organisé rationnellement, apportant une eau de qualité et en suffisance pour l’épanouissement des végétaux. D’après Toutain, on effet, on constate le plus souvent: -Une insuffisance chronique de l’eau ou son exploitation irrationnelle, néfaste toutes deux à une production agricole convenable; -Une mauvaise répartition de l’eau sur le terrain et dans le temps, entrainant un gaspillage et des effets dépressifs sur la végétation;
Ph DR
-Une eau chargée en sels, plus ou moins nocifs, dont l’utilisation mal conduite provoque des dégradations sur les sols et les plantes.
Ressource palmeraies
hydrauliques
alimentant
les
Les palmeraies peuvent être irriguées à partir de cours d’eau, à l’aide de ressources hydrauliques du sous-sol (nappe de faibles profondeurs ou de grandes profondeurs, nappes artésiennes etc.), parfois l’eau peut être recueillie à partir des galeries filtrantes (Foggara ou Khettara). Les principales ressources hydrauliques utilisées en Algérie, ce sont: -Les grands forages artésiens ou non: création de palmeraies entièrement nouvelles, sur des espaces auparavant désertiques. -Les puits et petits forages: les puits sont utilisés traditionnellement là où existaient des nappes aquifères peu profondes. Les systèmes de puisage vont de l’antique balancier à la pompe électrique. Ces palmeraies sont installées dans des vallées d’oued. -Les foggaras ou Khettara: les foggaras sont des galeries drainantes pratiquées dans des nappes aquifères superficielles. Leur installation est très ancienne. Elles exigent que les palmeraies soient installées sur le flanc d’une dépression. Ph LMD
(*) H. B. Université de Ouargla. 2012
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D E R I V E S D E LA DAT T E
Concours de produits dérivés
Des femmes récompensées à Biskra L’objectif du projet est de valoriser les activités secondaires de transformation des dattes et d’encourager les jeunes femmes rurales à lancer de microprojets dans leur milieu familial. Ph DR
L
es lauréates d’un concours organisé dans le cadre du projet de valorisation des produits dérivés des dattes, initié par l’association nationale «Femme et développement rural», ont été récompensées, le 31 janvier 2015, au cours d’une cérémonie organisée à Biskra. Le premier prix du tressage de paniers a été décroché par Messaouda Chitour, de la commune de Sidi Khaled, celui de la confiture de dattes est revenu à Zoulikha Chaâbi, de Laghrouss tandis que le prix des pâtisseries traditionnelles à base de dattes a été remporté par Hadjer Saïgh, de Bordj Benazouz.
Placé sous l’égide du ministère de la Jeunesse, le projet de valorisation des produits dérivés des dattes a été mené de janvier à décembre 2014, a indiqué Baya Zitoun, présidente de l’association «Femme et développement rural», précisant que le projet a porté sur l’organisation de stages de formation dans les activités de tressage de paniers, de préparation de confiture de dattes et de pâtisseries traditionnelles au profit de 73 candidates et candidats. L’objectif du projet est de valoriser les activités secondaires de transformation des dattes et d’encourager les jeunes femmes rurales à lancer de microprojets dans leur milieu familial, a souligné Mme Zitoun. De son côté, Rabah Boukabous, représentant du ministère de la jeunesse, a invité, à cette occasion, l’association organisatrice du concours à envisager de mener ce «projet pilote à impact socio-économique» dans d’autres wilayas du pays. La cérémonie qui a vu la présence de cadres et d’élus locaux, a donné lieu à la distribution de cadeaux (microordinateurs, matériels de préparation de pâtisserie) ainsi que d’attestations aux participantes. Une exposition des produits réalisés par les bénéficiaires de ce stage a été organisée en marge de la cérémonie. (A.P.S.)
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OPPORT UNIT ES
Financement des investissements des exploitations agricoles
Bénéficiaires éligibles pour le crédit Ettahadi
La relance de l’économie agricole suppose la mise en place de mesures de facilitation et de simplification nécessaires pour la réussite de cette opération dont l’impact ne peut être que positif. •lLes propriétaires de terres agricoles de statut privé et les concessionnaires de nouvelles exploitations agricoles et/ou d’élevages relevant du domaine privé de l’Etat; •lLes locataires de terres de statut privé disposant d’actes notariés de location et de biens susceptibles d’être soumis à hypothèque; •lLes bénéficiaires de la loi n 83-18 du 13 août 1983 relative à l’accession à la propriété foncière agricole (APFA), sous réserve qu’ils aient obtenu la levée de la condition résolutoire justifiant la réalisation de la mise en valeur des terres attribuées; •lLes concessionnaires bénéficiaires des terres agricoles du domaine privé de l’Etat dans le cadre de la loi 10-03 du 15 aout 2010 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat à titre individuel ou collectif; •lLes concessionnaires bénéficiaires des terres agricoles au titre de la circulaire interministérielle n°108 du 23 février 2011 portant création d’exploitations agricoles et d’élevage; •lLes concessionnaires des périmètres de mise en valeur réalisés par la Générale des Concessions agricoles (GCA) disposant de titres de concession; •lLes agriculteurs et les éleveurs à titre individuel ou
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organisée en coopérative ou groupement d’intérêt commun agricole; •lLes entreprises économiques intervenant dans les activités de production agricoles, de valorisation, de transformation et d’exportations de produits agricoles et agroalimentaires; •lLes Fermes pilotes. Procédures de validation du projet d’investissement: •lL’exploitantagricole, candidat au crédit, présente son projet au directeur des services agricoles de la wilaya (DSA) qui procède à la validation du projet sur la base des éléments suivants: •lLa présentation d’un dossier comprenant les documents ci-après : -Un acte de propriété ou un acte de concession, publié à la conservation foncière; -Une carte d’agriculteur; -Une étude élaborée par le BNEDER ou par un bureau d’études «agréé» par ce dernier. •lL’éligibilité des actions du projet au crédit «ETTAHADDI», telles que fixées par la convention conclue entre le MADR et le BADR; •lLa pertinence du projet pour le développement des filières agricoles et d’élevages dans la région considérée sur la base des conclusions de l’étude élaborée. L’instruction du dossier ne doit pas excéder 10 jours à compter de la date de dépôt. Tout dossier qui répond aux critères ci-dessus énumérés emporte le visa du DSA et est remis à l’intéressé afin de le déposer auprès de la BADR en vue du financement de son projet. Tout rejet doit être motivé par le DSA et notifié aux exploitants agricoles concernés dans les 10 jours qui suivent le dépôt du dossier d’investissement. Au regard de l’importance que revêt cette opération qui vise le développement de l’investissement agricole, je vous demande de prendre toutes les mesures nécessaire pour vulgariser les dispositions de la présente note et de veiller à assurer en relation avec la profession et l’interprofession, toute la diligence requise pour l’examen des dossiers des candidats au crédit «Ettahadi». N°15 - Mars 2015
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D E S T I N AT I O N
Depuis le système d’irrigation «Aflaj»
Les palmiers-dattiers On dénombre environ huit millions de dattiers en Oman. Dans les palmeraies, le palmier-dattier (phoenix dactylifera) produit jusqu’à 120 kg de dattes, exportées ou consommées sur place. Il y a environ 5 000 ans, les premières oasis cultivées apparaissent. Par Sara Djema
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utre le pétrole, la richesse d’Oman est le palmier dattier ou Phoenix dactylifera : 8 millions d’arbres ! Cet arbre majestueux fait toute l’élégance et la fraîcheur des oasis et laisse sous son ombre la place à d’autres cultures. Oman, avec ses 1700 km de côtes, les fjords de sa Péninsule du Musandam qui verrouille le détroit d’Ormuz, les dunes de sables de Wahibah, accueille des oueds plantés de palmiers dattiers. La route côtière qui s’étend de Mascate à Sour, important port situé sur la corne de la péninsule arabique, traverse des mangroves, refuge des oiseaux migrateurs, ainsi que de
3 000 réseaux d’irrigation «Aflaj» Environ 3 000 réseaux d’irrigation «Aflaj» conduisent l’eau des sources souterraines, par gravité, sur des kilomètres, pour alimenter l’agriculture et les peuplements permanents. Ce système d’irrigation, fruit de l’expérience des anciens Omanais, permet d’envoyer l’eau dans toutes les directions souhaitées. C’est ainsi que montagnes et déserts, transformés en oasis, accueillent la culture d’arbres, de céréales, de fruits et de légumes dans les endroits les plus arides. Cinq de ces systèmes sont également inscrits
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nombreux oueds plantés de palmiersdattiers géants, ressource agricole très importante à Oman. A la saison des pluies, les eaux de ces rivières, à sec le reste de l’année, se gonflent en un clin d’œil et remplissent, en une semaine, puits et nappes phréatiques, grâce à un ingénieux système de barrages répartis sur le territoire. Mais la récolte de dattes ne s’obtient pas sans surveillance : un seul arbre pompe environ 500 litres d’eau par jour. Ce qui nécessite une bonne irrigation. Le palmier dattier a toujours existait grâce au système d’irrigation appelé au sultanat d’Oman : «Falaj» ou «Aflaj».
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au patrimoine mondial de l’Unesco. Ils ne sont pas sans rappeler les qanats du désert iranien. Parce qu’elle délivre de l’eau en permanence, la technique d’irrigation utilisée sur le piémont des montagnes d’Oman, le «Falaj», impose à ses utilisateurs un partage temporel de la ressource. Chaque irrigant possède un nombre variable de parts d’eau de 30 minutes. En l’absence de montre, les utilisateurs de «Falaj» ont utilisé des cadrans solaires pour calculer ces parts d’eau. Cet outil est encore employé dans de nombreuses oasis d’Oman, dont celle d’Adam, qui est gérée de manière traditionnelle. Au sein de sa palmeraie, l’eau n’est pas répartie de façon spatiale. Chaque irrigant peut, au moment où il la récupère, utiliser sa part sur la parcelle de son choix. Ce mode de répartition contraste avec celui en vigueur en Arabie du sudouest, où l’eau alimente les champs les uns à la suite des autres, d’amont en aval. La gestion temporelle des parts pose des contraintes techniques – l’eau doit parfois se déplacer sur une grande distance pour passer d’une parcelle à la suivante –, mais a pour avantage d’offrir une plus grande souplesse dans la culture des plantes annuelles. Elle apparaît également très bien adaptée au palmier dattier, un arbre fondamental pour l’écologie des oasis.
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d’aujourd’hui au sultanat d’Oman Les fruits entassés laissent couler un «miel de datte», remplaçant autrefois occasionnellement l’huile bouillante dans les forts assiégés ! Les dattes assuraient aussi la subsistance des plus pauvres, le noyau réduit en poudre et torréfié servant de «café».
Dattes et minuscule tasse de café
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Comme les populations autochtones de toute la péninsule arabique, les Omanais sont, pour la plupart, de souche arabe. Ils sont les descendants des tribus bédouines, dont une partie était nomade, vivant de l’élevage des chameaux. L’autre partie, sédentaire, vivait de la pêche des poissons et des perles, de la culture des palmiersdattiers et des légumes, ainsi que des échanges maritimes internationaux. Le nom Oman proviendrait de tribus arabes originaires d’une région du Yémen appelée Ouman et qui émigrèrent sur son territoire. Il y a environ 5 000 ans, les premières oasis cultivées apparaissent dans le piémont occidental de la chaîne montagneuse du Hadjar, région qui se partage de nos jours entre le Sultanat d’Oman et l’Emirat d’Abu Dhabi. Oman est probablement le fabuleux pays de Magan, mentionné dans des tablettes sumériennes de la même époque. C’est le moment où les contacts s’intensifient avec la Mésopotamie, qui possède des gisements d’étain mais manque de cuivre pour fabriquer le bronze.
sur le sable, en sortant des barastis, ces huttes des campements du désert, recouvertes de feuilles de palmiers. Si en pleine production un palmier peut fournir plus de 100 kg de fruits, c’est par des soins continus : élagage des palmes jaunies (photo ci-dessus), pollinisation manuelle des inflorescences (les palmiers sont dioïques, soit mâles, soit femelles, mais on ne plante pas assez d’arbres mâles pour que le vent fasse seul le travail) et, pour les variétés les plus recherchées, surveillance des grappes de fruits (maladies, pourriture, insectes...), ce qui nécessite d’escalader régulièrement les troncs (ou stipes)... et c’est haut... pour enlever les fruits abimés ! La récolte se fait d’août à octobre avec toutes les variantes de qualités, les plus médiocres servant de fourrage pour le bétail.
Aujourd’hui encore, on accueille le visiteur en lui offrant des dattes et une minuscule tasse de «vrai» café ! Au Sultanat d’Oman, non seulement la culture du palmier-dattier perdure depuis des siècles, mais elle tend à devenir de plus en plus performante. Des travaux effectués par la recherche agricole permettent aux fermiers de protéger leurs récoltes et d’améliorer leur production, qualitativement et quantitativement. Ainsi, le laboratoire de clonage de Balaha, qui s’intéresse notamment à la culture des dattiers, a distribué en 2003 plus de 22 000 plants de palmiersdattiers afin de relancer la production nationale de dattes. Dans les palmeraies, le palmierdattier (phoenix dactylifera) produit jusqu’à 120 kg de dattes, exportées ou consommées sur place. La variété la plus fréquente est de couleur brun rouge. Les fruits sont assez petits et fondants sans être trop sucrés. On conserve les dattes sous forme entière ou, comme autrefois, en tas agglomérés, d’où s’écoule du suc, appelé miel de dattes. S. D.
Des huttes de feuilles de palmiers Les dunes de sables de Wahibah accueillent des safaris en voitures tout terrain, pour le plus grand plaisir des touristes et des locaux en mal d’émotion. Mais elles sont surtout le lieu de vie d’une faune à découvrir Ph DR
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M AL ADIES DES PAL M IERS
Les dégâts sont visibles
Le foreur des palmes ou Bougassass Le foreur des palmes ou Bougassass est originaire de l’Afrique tropicale où il vit sur le caféier. Ce foreur des palmiers, qui a été signalé à Biskra (Bordj Ben Azzouz/Tolga), à Oued Souf et à Ouargla, attaque les feuilles (djerids) du palmier dattier et les cisaille. Par Sarah Djema
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es dégâts sont observés sur Deglet Nour en raison de sa prédominance. Par contre dans la région de Touggourt ce ravageur de la Degla Beida attaque les feuilles (djerids) du palmier dattier et les cisaille comme son nom vernaculaire l’indique. Le foreur des palmes ou Bougassass (Apate monachus) est originaire de l’Afrique tropicale où il vit sur le caféier. Apate monachus Fab. est un coléoptère appartenant à la famille des bostrychidae. C’est une espèce xylophage, répandue dans toute l’Afrique tropicale, le Moyen Orient et dans le bassin méditerranéen, notamment en Algérie, en Libye, et en Tunisie. Ce foreur des palmiers a été signalé à Biskra (Bordj Ben Azzouz/Tolga), à Oued Souf et à Ouargla (Oued Righ). Il s’attaque à divers essences ligneuses et fréquemment au palmier dattier.
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La larve passe l’hiver à l’extrémité d’une galerie pour donner l’adulte au printemps et ces coléoptères apparaissent pendant le mois de mars et avril pour attaquer les palmes vertes voisines en y creusant des galeries pour s’alimenter d’abord puis se reproduire. L’insecte peut forer plusieurs galeries pendant la période printanière et estivale.
Des larves destructrices
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Les dégâts de l’Apate monachus passaient autrefois inaperçus mais commencent actuellement à avoir de l’ampleur surtout dans les régions du sud-est algérien . Le stade ultime des dégâts peut entraver la vie normale du palmier, par diminution de la photosynthèse au niveau des palmes attaquées, provoquant ainsi un déséquilibre physiologique qui aboutit un affaiblissement général de l’arbre. Espèce de grande taille, l’adulte est de 10 à 20 mm de long, la forme du corps est cylindrique, de couleur entièrement noir ou brun très foncé. Le mâle étant plus court et plus robuste que la femelle, il a un front ponctué, velu avec des élytres brillants couverts de gros points. La femelle a un front sillonné sur la ligne médiane. Les larves de cet insecte mesurent 2 cm de long et sont de couleur blanche tachetées de roux.
Les larves créent des dégâts visibles dans les feuilles ou le stipe avant une atteinte fatale et manifeste de la frondaison. Plus on examine souvent et attentivement ses palmiers, plus tôt on peut détecter des symptômes et intervenir rapidement. Les foreurs des palmiers sont des insectes qu’il est obligatoire de rechercher et de détruire. Un périmètre de lutte est délimité où ne pourront intervenir que des professionnels formés et agréés. Les palmiers infestés doivent être assainis mécaniquement ou abattus et tous les tissus infestés broyés. Tous les palmiers dans un rayon de 100 mètres autour d’un palmier infesté ou d’un piège ayant capturé devront être traités préventivement. Le traitement des palmiers demande savoir-faire et moyens techniques spécifiques. Seuls des professionnels habilités peuvent intervenir. Après un examen minutieux des palmiers, notamment pour déterminer le degré d’attaque, ceux-ci pourront appliquer un traitement qui peut sauver le palmier ou devront le détruire si sa survie semble compromise. S. D.
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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT
Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET)
Instrument d’intervention Par ses missions et ses objectifs, l’organisation de l’ANVREDET s’inscrit dans le mouvement des réformes engagées, notamment la composition de son Conseil d’Administration où siègent les représentants des Sociétés de Gestion des Participations (SGP), de la petite et moyenne entreprise (PME-PMI) et des Chambres de l’agriculture, du commerce et de l’industrie.
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ar rapport aux mutations que traverse le pays, en termes de transition vers l’économie de marché, l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) se place comme l’instrument national permettant d’absorber les tensions entretenues entre la rigueur et la stabilité d’une part, et le changement, condition de survie, d’autre part. Pour son fonctionnement l’ANVREDET fait appel, en nombre réduit, au personnel d’encadrement et de maîtrise tout en s’appuyant sur les outils et méthodes modernes de gestion offerts par les technologies de l’information (Plan de Développement Informatique Evolutif : PDIE). Pour la définition des actions, les départements sont assistés par des Comités Technologiques Spécialisés (CTS) Le PDIE permet à l’ANVREDET de se déployer de façon virtuelle par le biais de son réseau de personnes ressources et expertes que sont notamment les délégués localisés auprès des grands pôles d’activités. Les délégués sont chargés de l’animation locale des observatoires et des réseaux de diffusion technologiques. Les missions : •lIdentifier et sélectionner les résultats de la recherche à valoriser. •lPromouvoir les systèmes et méthodes de valorisation. •lOrganisation de la veille technologique par la mise en place des observatoires et des réseaux de diffusion de la technologie.
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•lDévelopper et promouvoir la coopération et les échanges entre le secteur de la recherche et les secteurs utilisateurs. •lRenforcer les compétences nationales. •lSoutien et accompagnement des idées innovantes. Les objectifs : •lRenforcer les liens entre le secteur de la recherche scientifique et l’industrie. •lCréer une dynamique au sein de l’économie nationale permettant l’émergence d’entreprises innovantes. •lDévelopper une culture d’innovation au sein des entreprises nationales afin que celle-ci tende à devenir la première source de croissance et d’amélioration de la productivité par l’appropriation des technologies émergentes. •lCréation d’emplois. Les métiers : •lSoutien et accompagnement des idées innovantes et porteuses jusqu’à la mise en place de l’entreprise. •lIdentification et sélection des innovations et leur promotion. •lAssister les innovateurs dans la prise en charge des prestations relatives à : •lLa protection de la propriété intellectuelle. •lLa réalisation de prototype. •lLe plan d’affaire. •lLe partenariat et le montage financier. •lInterface d’échange entre la recherche et les secteurs en matière de demande et d’offre en innovation. Champs d’intervention : Les projets de recherche initiés par les laboratoires universitaires agréés et les centres de recherche, s’inscrivent dans les Programmes Nationaux de Recherche (PNR). Ils sont répartis dans huit (8) grands domaines : •lAgriculture et Agro alimentaire •lEnvironnement et Ressource en Eau. •lIndustrie- Energie- Mines •lMatériaux •lHabitat- Construction- Urbanisme •lSanté •lTechnologie de l’Information et de la Communication (TIC) •lEducation- Economie- Droit- Société.
S E RV I C E D’ACCOM PAGNEM ENT
entre la rigueur et le changement Accompagnement pour les brevets d’invention L’ANVREDET assure un accompagnement en matière de demande, de suivi et de gestion de brevets d’invention. Les porteurs de projets et les managers de jeunes entreprises innovantes sont généralement peu formés aux aspects liés à la propriété intellectuelle : l’ANVREDET leur fournit des conseils dans ce domaine par le biais de ses consultants et experts juridiques. Lorsqu’une innovation est validée et jugée valorisable par les comités technologiques spécialisés concernés, l’Agence accompagne les inventeurs dans le processus de protection de leur innovation. Ce processus consiste essentiellement en : 1. aide à la recherche d’antériorité,
2. aide à la rédaction du mémoire descriptif de l’innovation selon la forme adéquate, 3. aide dans les démarches auprès de l’INAPI, 4. aide dans les démarches en vue de l’extension de la protection à l’Etranger, 5. suivi du maintien en vigueur du brevet. Cet accompagnement peut comporter un soutien financier partiel dans la demande de brevets et des charges d’annuités inhérentes. En direction des Entreprises, l’Agence assure une veille technologique en étant à l’écoute des innovations, par domaine et par produit, à travers le monde. Elle peut également fournir des prestations de conseil et de gestion
Message de la Directrice générale
Le Pr. Djamila Halliche, D.G. de l’ANVREDET
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a nouvelle donne mondiale fait la part belle à l’innovation et à la recherche scientifique en tant que facteurs essentiels de compétitivité et de développement économique et social des Etats. Dans ce nouveau contexte de concurrence de plus en plus acharnée à laquelle se livrent les économies, la mise en place de politiques de développement privilégiant l’innovation et la créativité est plus que jamais un impératif pour les pouvoirs publics s’ils veulent asseoir une économie compétitive et durable. Partout dans le monde, les Etats s’efforcent à améliorer les performances scientifiques et technologiques des organismes de recherche et les processus de valorisation afin d’accélérer le transfert et la transformation du savoir qui en résulte en de nouveaux procédés, en nouveaux produits, en nouvelles formes d’organisation qui seront à même de créer de la valeur ajoutée et des emplois compétitifs. L’Algérie qui investit massivement dans la recherche scientifique ces dernières années recèle un potentiel scientifique et créatif non négligeable. Les différentes
études menées dans ce sens le prouvent. Néanmoins, faute d’une politique appropriée de valorisation de la recherche et de transfert technologique permettant de canaliser les résultats de ces activités vers la sphère socioéconomique a fait que leur impact sur cette dernière est resté relativement peu probant. Pour remédier à cet état de fait, et conscients de la nécessité de s’adapter aux changements qu’impose le nouvel environnement mondial, les pouvoirs publics, guidés par le MESRS, ont entrepris plusieurs réformes d’ordre légales, institutionnelles et organisationnelles. Cela a donné lieu, entre autres, à la création en 1998 de l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique (ANVREDET) par le décret exécutif N° 98-1 3 7 du 06 Moharrem 1419 correspondant au 03 mai 1998. Cet organisme s’est vu assigner justement la mission de prendre en charge cette préoccupation qui est d’être une passerelle entre le monde socio-économique et celui de la recherche scientifique, et par là de mobiliser au mieux les savoirs en faveur de la croissance économique et de l’amélioration du cadre et de la qualité de vie. Pour mener à bien cette stratégie, l’ANVREDET a mis en place tout un processus de valorisation permettant aux chercheurs et inventeurs de protéger et de transférer leurs résultats vers les entreprises du tissu industriel. Aussi, et grâce à son programme d’appui et de soutien, les entrepreneurs ont l’opportunité d’exploiter leurs idées innovantes par des startups créées à cet effet et répondant à une priorité nationale. Par ailleurs, soucieuse de mettre en œuvre tous les moyens visant à améliorer l’état de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans notre pays, l’ANVREDET contribue activement dans la sensibilisation des jeunes algériens à l’esprit de l’innovation et de l’entrepreneuriat par le biais de l’organisation de séminaires, de concours, d’ateliers de coaching, etc. N°15 - Mars 2015
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L OIS ET PROCEDURES
Circulaire ministérielle n°291 du 21 mai 2014
Précisions du BNEDER concernant le crédit Ettahadi La circulaire ministérielle n°291 du 21 mai 2014 de Monsieur le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, a modifié la procédure de validation des projets d’investissements nécessaires au bénéfice des avantages retenus dans le dispositif d’octroi du crédit «Ettahadi». En effet, la circulaire en question a désigné le directeur des services agricoles de la wilaya comme responsable chargé de la validation des études portant sur les projets d’investissement en modification de l’avenant à la convention MADR-BADR portant sur le crédit Ettahadi, qui avait désigné pour ce faire, les Directeurs de wilaya de l’ONTA. La note de monsieur le Secrétaire Général du MADR, du 7 décembre 2014, est venue pour, d’une part rappeler les bénéficiaires éligibles au crédit «Ettahadi» et d’autre part, de préciser les procédures de validation des projets pour l’ensemble des candidats éligibles à ce crédit. A ce titre, l’exploitant agricole, candidat au crédit, présente son projet au Directeur des Services agricoles de la wilaya (DSA) qui procède à la validation du projet sur la base des éléments suivants : •La présentation d’un dossier comprenant les documents ciaprès : - Un acte de propriété ou un acte de concession, publié à la conservation foncière ; - Une carte d’agriculteur ; - Une étude élaborée par le BNEDR ou par un Bureau d’Etudes «agréé» par ce dernier. • L’éligibilité des actions du projet au crédit «Ettahadi», telles que fixées par la convention conclue entre le MADR et le BADR ; • La pertinence du projet pour le développement des filières agricoles et d’élevages dans la région considérée sur la base des conclusions de l’étude élaborée.
Concernant ce volet bien précis, la Direction Générale du BNEDER tient à apporter les précisions suivantes : 1.Le BNEDER n’a pas pour mission d’agréer des bureaux d’études, mais de les qualifier et de les intégrer dans son réseau dans le cadre du dispositif relatif à la CIM n°108 du 23/02/2011 portant création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, dans son segment réalisation des études à titre gratuit pour les bénéficiaires possédant des parcelles de moins de 10 hectares. 2.Le BNEDER ne peut porter la moindre responsabilité sur des études qu’il n’a pas réalisé ou qu’il n’a pas validée lorsqu’il s’agit d’études pris en charge par l’un des bureaux d’études qui lui sont affiliés. 3.Les études en question portent sur la faisabilité technicoéconomique du projet de création d’une nouvelle exploitation agricole, réalisée selon des termes de référence élaborés par le BNEDER et validés par le MADR en 2011. 4.La mission de la DSA est d’examiner et de valider le projet, c’est-à-dire le dossier d’investissement comprenant l’étude et non pas cette dernière qui a déjà fait l’objet de validation, sauf en cas de nécessité afin de réadapter ledit projet par rapport au développement des filières agricoles et d’élevages dans la région ou par rapport à certaines exigences de la banque. 5.Le BNEDER ne peut assister à toutes les réunions organisées par les différents DSA, à travers le territoire national, du fait que les effectifs d’encadrement sont déjà mobilisés sur d’autres projets et dans la prise en charge du portefeuille d’études inscrit à l’indicatif du contrat-programme avec le BNEDER. 6.Toutefois, le BNEDER est disposé à assister les DSA en cas de besoin, et ce en réexaminant les études nécessitant un réaménagement par rapport aux exigences portées au point 5.
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L E PAL M IER
Des parentés entre les palmiers
Les douze espèces genre Phoenix
Le nombre de palmiers dattiers dans la rive méditerranéenne sud est variable d’un pays à l’autre. Il est plus élevé en Algérie où la composition variétale est restreinte (45 % du cultivar Deglet Nour). Par Mohammed Baaziz (*)
L
e palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est une monocotylédone pérenne de l’ordre des palmales, famille des palmacées. Les limites extrêmes de la culture du palmier dattier s’étendent entre le 10ème degré de latitude nord (Somalie) et le 39ème degré (Elche en Espagne ou Turkménistan). Les zones les plus favorables sont comprises entre le 24ème et le 34ème degré de latitude nord (pays du Maghreb, Iraq..). Quelques surfaces de culture existent dans l’hémisphère sud (Australie, Amérique du sud,…). Le palmier dattier est une espèce thermophile. Sa végétation s’arrête à partir de 10°C (zéro de végétation). L’intensité maximale de végétation est atteinte à des températures de 30-40°C. La période de
maturation des fruits correspond aux mois les plus chauds de l’année. Le nombre de palmiers dattiers dans la rive méditerranéenne sud est variable d’un pays à l’autre. Il est plus élevé en Algérie où la composition variétale est restreinte (45 % du cultivar Deglet Nour). Le genre Phoenix comprend 12 espèces qui montrent des parentés pouvant être démontrées par interfertilité. Plusieurs hybrides ont été obtenus pour les croisements P. dactylifera (palmier dattier) x P. sylvestris (palmier à sucre), P. dactylifera (palmier dattier) x P. canariensis (palmier des canaries) et P. dactylifera (palmier dattier) x P. reclinata (palmier nain).
Les 12 espèces Phoenix Espèce
Nom commun
Distribution
Phoenix Dactylifera L.
Palmier dattier
Méditerranée, Asie
Phoenix Canariensis
Palmiers des Canaries
Iles Canaries
Phoenix Rectilina
Palmier nain
Afrique tropicale, Asie (Yémen)
Phoenix Sylvestris
Palmier à sucre
Inde, Pakistan
Phoenix Atlantica
-
Afrique occidentale, îles des Canaries
Phoenix Humilis
-
Inde, Chine
Phoenix Hanceana
-
Chine, Thaïlande
Phoenix Robelinic
-
Inde, Thaïlande
Phoenix Farinifera
-
Inde
Phoenix Rupicola
-
Inde
Phoenix Acaulis
Palmier nain
Inde
Phoenix Paludosa
Palmier Juliana
Thaïlande, Bengale
Des hybrides naturels peuvent être formés par les croisements suivants: -P. dactylifera (Palmier dattier) x P. canariensis (Palmier des Canaries). -P. dactylifera (Palmier dattier) x P. reclinata (Palmier nain). -P. dactylifera (Palmier dattier) x P. sylvestris (Palmier à sucre). Le développement de la phoeniciculture dépend de la levée de plusieurs contraintes d’ordre abiotique et biotique et dont les principales sont : - La sécheresse, la salinité et la désertification. - Les maladies dévastatrices, comme le Bayoud. (*) M. B. Faculté des Sciences, Marrakech, Maroc.
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P U B L I C AT I O NS
Affichage environnemental Produits alimentaires Auteur : Collectif. Editions Afnor. 2013.
Manuel de lutte raisonnée contre les nuisibles en milieu industriel Auteur : Pierre Falgayrac. Editions Lexitis. 2014
Ce recueil accompagne les entreprises soucieuses de prendre part à l’expérimentation de l’affichage environnemental des produits mise en place par les pouvoirs publics. Il inclut les normes donnant les principes généraux relatifs aux marquages déclarations environnementaux, ainsi que les guides de bonnes pratiques concernant l’affichage environnemental des produits de grande consommation et des produits alimentaires. Les 5 normes phares : •BP X30-323-15 (octobre 2012) : Principes généraux pour l’affichage environnemental des produits de grande consommation - Partie 15 : méthodologie d’évaluation des impacts environnementaux des produits alimentaires •BP X30-323-0 (juin 2011) : Principes généraux pour l’affichage environnemental des produits de grande consommation - Partie 0 : principes généraux et cadre méthodologique •NF EN ISO 14020 (février 2002) : Étiquettes et déclarations environnementales - Principes généraux •NF EN ISO 14021 (octobre 2001) : Marquages et déclarations environnementaux - Autodéclarations environnementales (Étiquetage de type II) •NF EN ISO 14024 (mai 2001) : Marquage et déclarations environnementaux - Étiquetage environnemental de type I - Principes et méthodes
Ouvrage de référence unique en France, ce manuel expose ? en 17 chapitres et plus de 470 pages très richement illustrées ? les fondamentaux de la lutte contre les nuisibles en milieu industriel : •Les connaissances essentielles indispensables sur les principaux rongeurs et arthropodes dits «nuisibles», afin d’optimiser les stratégies de lutte. •Les différents aménagements et mesures de prévention et de préservation. •Un inventaire des produits et matériels de lutte disponibles. •Les différentes techniques de lutte, dans une logique de développement durable. •Des indications et préconisations pour mettre en oeuvre des plans de lutte raisonnée. •Une synthèse de la réglementation applicable en vigueur. Il a pour ambition de constituer un guide pratique pour tous ceux qui ont à faire avec les rongeurs et insectes urbains dits nuisibles, qu’ils soient applicateurs, prestataires 3D, clients, utilisateurs finaux ou prescripteurs et qui se soucient autant que faire se peut de la préservation de l’environnement, même en ville, ce qui signifie parfois une rupture franche avec les méthodes traditionnelles de dératisation et désinsectisation. Cette démarche est en phase avec la future norme AFNOR PR NF EN 16636 «Services de gestion des nuisibles - Exigences et compétences». Elle peut aussi s’inscrire dans une politique globale de Développement Durable d’Entreprise (DDE), ou de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) et permet de satisfaire à des standards ou référentiels environnementaux (SIGMA, Thesaurus-RSE...).
Structure des aliments et effets nutritionnels Auteur : cordonné par A. Fardet, I. Souchon et D. Dupont. Editions Quae. 2013 Cet ouvrage présente un état de l’art sur l’influence des caractéristiques physiques et physicochimiques de la matrice alimentaire sur son devenir digestif et métabolique. Les auteurs y analysent les effets sur la santé des nutriments en considérant à la fois les macronutriments, les micronutriments et les fibres. Il ne s’agit plus d’envisager la nutrition selon une seule perspective quantitative mais aussi selon une perspective qualitative impliquant des notions d’interaction des nutriments dans la matrice, de bioaccessibilité enzymatique et de biodisponibilité digestive.
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HIER ET AUJOURD’HUI
Ile de Pâques
Des guerres à cause des palmiers? Pour transporter les statues jusqu’au littoral, les habitants de l’île de Pâques avaient dû tronçonner tous les palmiers pour en faire des rondins. Plus d’arbres donc, moins de nourriture, entraînant ainsi les clans de l’île dans des guerres fratricides et fatales. les statues jusqu’au littoral, les habitants de l’île avaient dû tronçonner tous les palmiers pour en faire des rondins. Plus d’arbres donc, moins de nourriture, entraînant ainsi les clans de l’île dans des guerres fratricides et fatales. Mais une nouvelle théorie fondée sur l’observation des statues verticales installées sur le littoral et celles abandonnées sur le chemin entre les carrières et les plages a vu le jour récemment : les Moaï auraient, comme le dit la légende orale, littéralement «marché» jusqu’à leur destination finale. Un déplacement vertical qui remettrait en cause la déforestation de l’île et donc la disparition des habitants de l’île... (Source : www.lemonde.fr)
Le sort des habitants.. ! Ph DR
La surexploitation des richesses naturelles conduisit l’île au désastre.
C
’est une île du bout du monde. Une île mystérieuse, située à 4 000 kilomètres des côtes chiliennes et de Tahiti, dont la civilisation disparue n’a laissé pour seul héritage que quelques centaines d’imposantes statues en basalte, les géants énigmatiques et fascinants Moaï, ainsi que plusieurs légendes orales. L’île de Pâques -Rapa Nui- captive aussi bien les navigateurs que les archéologues. Tous veulent fouler ce bout de terre inaccessible, et enfin comprendre pourquoi et comment s’est éteinte une civilisation capable d’ériger des statues hautes de plus de 6 mètres et pesant près de 10 tonnes. De nombreuses théories ont été avancées : la plus probable jusqu’à aujourd’hui s’appuyait sur des expériences faites il y a une dizaine d’années montrant que pour transporter
Qu’est-il arrivé aux créateurs des célèbres statues (moaï) du Pacifique ? Au XVIe siècle, alors qu’elle était encore inconnue des Européens, l’île aurait abrité plus de 15 000 personnes. Deux siècles plus tard, la population avait été divisée par six. En cause, la disparition du Paschalococos disperta, l’espèce de palmier indigène de l’île de Pâques. La population aurait coupé l’ensemble des plantes entre 1650 et 1722 pour se nourrir des cœurs de palmiers. Selon d’autres études récentes, c’est la présence du rat polynésien, arrivé avec les premiers hommes, qui aurait généré cette déforestation incontrôlable. Faute de bois, il est impossible de construire de bateaux de pêche, de bâtir de nouvelles statues et même de se nourrir correctement... Plus tard, des Péruviens venus capturé des esclaves transmirent des maladies inconnues aux derniers habitants. A la fin du XIXe siècle, on ne comptait plus que quelques dizaines de Pascuans. (Source : www.linternaute.com)
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TOUT EN SANT E
Elle se conserve au sec très longtemps
La pâte de datte pour tout le monde Très peu connu, et pas du tout utilisé dans le monde occidental, la pâte de datte cumule les avantages. C’est un produit qu’il est aisé de se procurer en magasins. Très bon marché, la pâte de datte se présente sous forme de briques sous cellophane, dans une boite en carton. Le carton, même, ouvert se conserve au sec très longtemps.
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•lDe tous les aliments connus, il est de très loin celui qui possède le meilleur rapport Qualité/Prix. •lLa valeur nutritionnelle de la pâte de datte est d’autant plus grande que la datte sèche contient très peu d’eau. (20%) •lLa pâte de datte possède un haut pouvoir sucrant et pourrait entrer dans la composition de nombreuses recettes de pâtisseries, confitures, compotes. A nos cuisinières, cuisiniers de nous concocter de bonnes petites recettes. Personne n’a songé à ce jour à l’intégrer dans la cuisine occidentale.
•lMa recette de compote de datte, pour mon «4 heure»: 1/3 de pâte de datte, 2/3 d’eau, rien d’autre. Passer au mixer. Délicieux, à boire en une seule fois. Une nourriture coupe faim et qui tient au corps. •lCela pourrait être l’aliment 100 pour 100 bio et 100 pour 100 énergétique du sportif, sans autre additif. Il suffit de trouver la bonne formule pour que cela plaise au goût. •lLa pâte de datte est exempte de noyaux. Pas de noyaux de datte dans la pâte de datte.
•lLa pâte de datte se conserve de très longue période en dehors du frigo, au sec, à température ambiante. Elle est quasiment imputrescible. •lC’est vraiment très facile de s’en procurer: la plupart des magasins turcs, arméniens, libanais, arabes, israéliens en propose. •lLa datte est un fruit naturellement bio: pas d’engrais et pas de pesticide dans les palmeraies. Pas non plus d’OGM. C’est garanti d’origine. •lLa datte est le fruit du soleil et de la lumière.
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•lLa datte fraîche, telle qu’elle est quand elle arrive à maturité, est un fruit fragile et délicat à transporter. La datte sèche est plus fortement déshydratée, elle contient environ 20 % d’eau, contre 70 % pour la datte fraîche. Sa valeur énergétique est de 287 kcal par 100 grammes. Elle est très riche en sucres (glucose, fructose et saccharose). Elle contient également des vitamines (B2, B3, B5 et B6) et une faible quantité de vitamine C, des sels minéraux (potassium et calcium). Elle est également riche en chrome (faisant passer l’envie de sucre), ainsi qu’en fibres. •lRemplacez le sucre par de la pâte de datte. Ph DR
(Source : www.les-vegetaliseurs.com)
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A GOUTER
Un peu délicat à préparer
De succulents ravioles de dattes Étapes :
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Ingrédients
Pour la pâte : . • 250 g de farine • 2 œufs. lait. • 2 cuillères de . re ur be • 20 gr de l. se de ée • 1 pinc cre semoule. • 1 pincée de su • sucre glace. d’arachide • 3/4 de d’huile : Pour la farce s tte da de • 200 g te d’orange confi ce or éc • 50 g d’
Préparez la pâte à ravioles : mettez la farine dans une terrine. Creusez un puits au centre, ajoutez les œufs, le beurre à peine fondu, le lait, le sel et le sucre. Mélangez tous les ingrédients de la pâte, pétrissez quelques instants pour la rendre homogène. Laissez reposer 20 min dans un endroit frais. Pendant ce temps, dénoyautez les dattes. Hachez-les et mélangez-les à l’écorce d’orange également hachée. Abaissez la pâte au rouleau en une couche très mince et formez des disques de 5 cm de diamètre, à l’aide d’un verre ou bien d’une roulette à pâtisserie. Garnissez chaque disque d’une cuillerée de farce. Refermez chacun en forme de demi-lune, en soudant les bords avec vos doigts mouillés. Faites chauffer l’huile dans une bassine à friture. Plongez-y les ravioles. Retirez-les quand elles sont dorées des deux côtés et égouttez sur du papier absorbant. Saupoudrez de sucre glace et servez dans un compotier.
Des amandes et de la cannelle
Salade d’oranges aux dattes Étapes : -Dans une petite casserole, faites bouillir 20 cl d’eau avec le sucre pendant 5 min, puis éteignez le feu et laissez tiédir. -Pelez les oranges à vif et coupez-les en fines rondelles en éliminant les pépins. Coupez les dattes en deux dans la longueur et ôtez les noyaux. Recoupez les demi-dattes en lanières. -Faites griller quelques secondes les amandes à sec dans une poêle pour qu’elles dorent. -Disposez les tranches d’orange et les dattes dans un plat creux assez grand pour qu’elles ne s’empilent pas trop. Ajoutez la cannelle au sirop de sucre tiède, mélangez bien, et -Versez en filet sur les fruits. Placez au moins 1 h au frais. -Au moment de servir, décorez la salade avec les amandes grillées. )Source : www.cuisineetvinsdefrance.com(
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Ingrédients
s (maltaises de • 1 kg d’orange préférence). s. • 6 grosses datte s effilées. • 75 g d’amande • 50 g de sucre. nnelle. • 1 pincée de ca
A GOUT ER
Avec farine, œufs et noisette
Succulentes barres de dattes Par Malek Belguedj
Préparation • Bien mélanger tous les ingrédients • Utiliser un moule bien beurré. • Ne pas dépasser le temps nécessaire pour la cuisson. • Faire cuire à 170°C durant 25 à 30 minutes. • Couper en barres et rouler dans du sucre en poudre. • Bien garder dans un récipient hermétique et laisser refroidir.
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Ingrédients
vure chimique • Une pincée de le e carbonate de soud • Une pincée de bi l • Une pincée de se rément pa sé • 3 œufs battus e • 1 tasse de sucr • 1 tasse de farine tte • 1-1/4 tasse noise oupées ou hachées) (c s • 1 tasse de datte
Très bon et léger à consommer
Tajine de poulet à la courge et aux dattes Ingrédients
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Préparation :
coupé en • 1 gros poulet 8 morceaux. effilées. upe d’amandes so à es èr ill cu 2 • és. • 2 oignons hach oulu. fé de cumin m ca à e èr ill cu 5 1, • coriandre. fé de graines de ca à e èr ill cu 1 • oulue. café cannelle m • 3/4 cuillère à . l pressées • 2 gousses d’ai ngembre frais. gi -2 rondelles de fran. • 1 sachet de sa . • sel et poivre de poulet. es) de bouillon ss ta (2 l m 0 50 • lée, coupée es) de courge pe ss ta (3 gr 0 75 • rnut) ubbard ou Butte en morceaux (H upées en co s ée ut s dénoya tte da s se os gr 6 • deux. ange en ruban. • zeste d’une or e. coriandre fraîch • 1 bouquet de
Faire dorer les amandes à sec dans une poêle antiadhésive, réserver. Faire chauffer un peu d’huile dans un faitout et y faire revenir les oignons environ 5 minutes en remuant. Ajouter le cumin, les graines de coriandre préalablement pilées, la cannelle et l’ail. Laisser cuire une minute puis ajouter le poulet, le gingembre et le safran, saler et poivrer. Recouvrir avec le bouillon de poulet et cuire au four à couvert pendant 1 heure. Ajouter la courge, les dattes et le zeste d’orange, continuer la cuisson à couvert pendant environ 20-25 minutes. Retirer le gingembre et servir sur un lit de couscous, arroser de jus de cuisson et garnir de coriandre fraîche ciselée et d’amandes grillées.
)Source : www.ptitchef.com(
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