Revue36 web

Magazine mensuel N°36 - Décembre 2016

www.lemondedesdattes.com Prix : 300 DA / 3€

ISSN 2352-9881

Mohamed Attia.

Inventeur pour les palmeraies

Pour pharmacie, cosmétique, chimie

L’alcool de déchets de dattes

«Des solutions pour un travail moins dur pour les jeunes» CNMA en 2016

Un taux de croissance de 3% Sur une baie naturelle

Palmiers de Torbay en Angleterre Groupe Inoxpa

Vaste gamme de machines

EDITO

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Fayrouz Kaidi, Abdelkader Touzi, Ryad Ben, Mourad Tayeb.

Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression MDS Service commercial H.Younsi Pour vos annonces adressez-vous à : ANEP 1, avenue Pasteur. Alger Tél : 021 71 16 64 021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 021 73 99 19 ou Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 23 70 79 22 Fax : +213 (0) 23 70 77 12 Contact pub

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L’eau déminéralisée pour le Sud

«L

es projets portant sur la réalisation de stations de déminéralisation de l’eau potable dans le Sud du pays, constituent un véritable acquis pour les populations de ces régions».

C’est en ces termes que s’est exprimée Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau et de l’environnement lors de sa visite fin décembre à Touggourt. Une manière d’affirmer la volonté inébranlable des pouvoirs publics à atteindre d’autres étapes du développement d’autres régions de l’Algérie.

D’ailleurs, selon Abdelkader Ouali, «ces projets ont été retenus en faveur de différentes wilayas du Sud, à l’instar de Ouargla, Illizi, Tamanrasset et Tindouf, dans le cadre d’un programme d’envergure visant à améliorer la qualité de l’eau distribuée à la population, selon les normes internationales».

C’est dans cet esprit qu’«une enveloppe de l’ordre de 600 millions DA a été allouée pour rénover le réseau et éliminer les points noirs » pour l’amélioration de l’approvisionnement de l’eau dans le Grand Touggourt. C’est là encore un bel exemple des efforts déployés pour améliorer la vie des citoyens dans les régions les plus reculées du vaste territoire national.

La mise en exploitation de la station de déminéralisation d’El-Hadeb dans la daïra d’Ouargla, alimentée à partir de trois forages albiens et offrant une capacité de traitement de 27.000 m3/jour d’eau potable, susceptibles de prendre en charge les besoins d’une population de 90.000 habitants, constitue un jalon supplémentaire dans la satisfaction des besoins des citoyens.

Par ailleurs, pas moins de 7 milliards DA est le coût global de la station de déminéralisation située à 70 km au Nord d’In Salah et dont les eaux traitées iront à l’approvisionnement des populations de la wilaya déléguée d’In-Salah et de la ville de Tamanrasset.

Abderrezak Benkhedda

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SOMMAIRE A l’ETRANGER

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Industrie agroalimentaire

Le salon CFIA en mars 5, 6 et 7 décembre 2016

Le 1er Agri expo d’Abidjan REPERES

7-8

Figue sèche et Deglet Nour

Attribution de l’IG Récolte de dattes

Un million de quintaux à Ouargla DANS LA PALMERAIE

9

Bordj Ben Azouz (Biskra)

Mosbah Achour Ziane, la voix de la raison ZOOM

10-11

Salon international des dattes (Sidab)

Biskra réitère la 2 ème édition CNMA en 2016

Un taux de croissance de 3% QUESTIONS-REPONSES

12-13

Mohamed Attia. Inventeur pour les palmeraies

«Des solutions pour un travail moins dur pour les jeunes» DOSSIER

14-15-16-17

Pour pharmacie, cosmétique, chimie

De l’alcool de déchets de dattes VUE SUR L’ENTREPRISE

19

Groupe Inoxpa

Vaste gamme de machines LES TECHNIQUES

21

Moyens de prévention à mobiliser

Un projet de surveillance pour 7 pays DERIVES DE LA DATTE Partenariat industriel

Une usine d’aliments pour bétail

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SOM M AIRE OPPORTUNITES

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Salon «ExpoFinances 2016»

Synergie pour le développement de la PME/PMI DESTINATION

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Sur une baie naturelle

Palmiers de Torbay en Angleterre MALADIES DES PALMIERS

27

Palmiers d’Europe

Des menaces venues d’ailleurs SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

28

Centre Nationale de l’Informatique et des Statistiques (CNIS)

Echanges extérieurs avec l’Afrique EQUIPEMENTS AGRICOLES

29

Sarl Teknomak Algérie

Solutions pour la semoule et farine LOIS ET PROCEDURES

31-32

Loi de Finances 2017

Les principales mesures fiscale LE PALMIER

33

La Cordyline «Torbay Dazzler»

Un palmier pas comme les autres PUBLICATIONS

34

Recyclage de déchets organiques en agriculturee

Effets agronomiques et environnementaux de leur épandage HIER ET AUJOURD’HUI

35

Architecture ancienne

Le palmier, symbole du ciel TOUT EN SANTE

36

Nouvelle direction pour la vie

L’âge, un don de la nature A GOÛTER

37

Leger et digest

Millet aux mandarines et dattes

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A L’ E T R A N G E R Industrie agroalimentaire

Le salon CFIA en mars

Ph DR

A

vec 1 450 exposants et 20 000 visiteurs, le Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA) à Rennes est

l’un des seuls proposant une telle offre en France et l’un des événements les plus importants d’Europe dédiés à l’agroalimentaire.

Le salon CFIA est un véritable levier pour le développement du secteur. Il réunit au cœur de la Bretagne, 1ère région agroalimentaire européenne, l’ensemble des professionnels de l’industrie agroalimentaires, autour d’une gamme complète de produits et services.

Au programme de ces trois jours (7,8 et 9 mars 2017): l’usine agroalimentaire du futur, qui aura cette année pour

thème «De l’usine temps réel à l’usine prédictive», une plateforme de job dating work in agro, l’Innovation Tour, pour découvrir les dernières tendances du secteur et bien évidemment les Trophées de l’innovation.

Une nouvelle animation, dédiée aux produits des exposants Ingrédients et PAI sera proposée en 2017. Son but : identifier les atouts d’un produit en le plaçant dans son univers d’usage, en associant l’utilisateur final, faire entrer la culinarité dans les process, développer les usages en cuisine d’un produit.

Restauration et l’hôtellerie

Le Sirha, un RDVmondial

T

ous les deux ans, durant cinq jours, Sirha est le point de ralliement de toutes les familles de la restauration et de l’hôtellerie.

Forte des 189 000 visiteurs reçus en 2015, l’édition 2017 annonce des milliers d’opportunités de trouver de nouveaux partenaires et conquérir de nouveaux marchés. Du 21 au 25 janvier 2017, se tiendra à Lyon (France) la prochaine édition.

Avec plus de 3 000 exposants et marques internationaux, 11 secteurs de produits alimentaires, équipements ou services pour les professionnels du Food Service, Sirha incarne le

5, 6 et 7 décembre 2016

Le 1er Agri expo d’Abidjan

L

e prmier salon de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire «Agri Expo» à Abidjan (Côte d’Ivoire) se tiendra les 5, 6 et 7 décembre 2016 à Abidjan sous le thème : «Pour une coopération SudSud évolutive et durable».

Cette manifestation a pour objectifs de présenter l’éventail des produits et services des différents participants.

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Ph DR

marché mondial de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation. C’est le seul salon à réunir une offre ultra complète qui répond à tous les besoins

de toutes les restaurations : rapide, gastronomique, collective hospitalière ou scolaire, hôtelière .

Symposium sur les systèmes alimentaires

Alimentation saine et nutrition améliorée

L

e Symposium international sur les systèmes alimentaires durables pour une alimentation saine et une nutrition améliorée a lieu au siège de la FAO, à Rome les 1-2 décembre 2016.

Le Symposium international a fourni une excellente plate-forme et l’occasion d’explorer les solutions politiques et programmatique pour façonner les systèmes alimentaires d’une manière qui fournissent des aliments pour une alimentation saine, en se concentrant sur les expériences et les défis nationaux concrets.

Ph DR

REPERES Figue sèche et Deglet Nour

Attribution de l’IG

L

es signes distinctifs de reconnaissance de la qualité du produit agricole en Indication Géographique ont été attribués à la «figue sèche de Béni Maouche» et à la «datte Deglet Nour de Tolga», selon un arrêté paru au journal officiel n° 72.

Ces signe distinctifs ont été obtenus selon les conditions fixées dans le cahier des charges des produits, souligne cet arrêté qui vient en application du décret exécutif de juillet 2013 fixant

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le système de qualité des produits agricoles ou d’origine agricole.Ainsi, l’indication géographique est attribuée au produit agricole «Figue sèche de Béni Maouche», demandée par l’Association des figuiculteurs de la commune de Béni Maouche.

Quant à la «Datte Deglet Nour de Tolga», l’indication géographique a été demandée par l’Association pour la valorisation et la protection de la dénomination de ce type de dattes.

Salon international SIEL

11 ème édition en janvier

Ph DR

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a 11 ème édition du Salon international des équipements et services pour l’hôtellerie, la

restauration et les collectivités (Siel), se tiendra du 16 au 19 janvier 2017 à l’esplanade de l’hôtel Hilton Alger,

Conférence débat de l’Anexal

avec des promesses quant au visitorat et aux exposants, confirmant son statut de rendez-vous incontournable pour tous les professionnels.

L’exposition regroupe des fabricants, des représentants et distributeurs de marques opérant dans tous les métiers concernés par la thématique du salon, qui souhaitent renforcer leur présence sur le marché algérien ou encore rencontrer de futurs partenaires.

En 2016, le nombre des visiteurs a atteint 2 800 avec un intérêt plus que marqué pour les produits et services exposés.

Cellule d’écoute des exportations

Stratégie nationale à l`export Une année de travail

L

e centre de recherche et d’analyse économique (IFAW) organise une conférence débat avec pour thème : «Algérie : état des lieux, contraintes structurelles et éléments clefs d`une stratégie nationale à l`export» animé par Ali Bey Nasri, président de l`Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL).

Cette conférence débat se déroule le 15 décembre 2016 à l`auditorium de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.

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La Cellule d’écoute et de suivi des exportations est chargée d’entamer une réflexion sur les éléments-clés de la stratégie nationale des exportations hors hydrocarbures. Elle a pour mission l’élaboration d’une évaluation de la mise en œuvre des actions initiées en faveur des exportateurs et l’examen des actions à caractère intersectoriel mises à la charge des secteurs concernés.

Cette cellule, installée en janvier 2016, est composée de représentants du ministère du Commerce, de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), de la Société algérienne des foires et exportations (Safex) et de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal).

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REPERES

Récolte de dattes

Un million de quintaux à Ouargla

Une quantité d’au moins 1.049.891 quintaux de dattes a été récoltée jusqu’ici à travers la wilaya d’Ouargla, dans le cadre de l’actuelle campagne de cueillette, selon la direction locale des services agricoles (DSA).

C

ette récolte se répartit entre les variétés Deglet Nour (421.891 qx), Ghers (524.000 qx) et autres (104.000 qx), a-t-on précisé.

Selon les prévisions de la DSA, la production de dattes devrait dépasser cette année la récolte précédente, à considérer notamment l’entrée en phase de production de quelque 50.635 nouveaux palmiers, a-t-on estimé.

Le soutien de l’Etat aux agriculteurs pour l’extension des superficies dédiées à la phœniciculture, les actions de vulgarisation agricole menées par les cadres de la DSA et portant sur les voies et moyens d’accroissement des rendements et les opération de protection phytosanitaire des palmiers et de lutte contre le Boufaroua et le Myelois, contribuent à cette hausse attendue de la récolte, selon la même source.

L’an dernier, la wilaya d’Ouargla avait enregistré une production de dattes de l’ordre de 1.466.776 quintaux, dont 845.815 qx de variété supérieure

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Deglet-Nour, 526.198 qx de Ghers, et 94.763 qx d’autres variétés.

La superficie globale consacrée à la phœniciculture dans la wilaya d’Ouargla est de 23.842 hectares, avec un effectif de 2.614.363 palmiers, dont 2.131.705 palmiers productifs, selon la DSA..

FLASH Les formations à la CACI

La Direction de la formation de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) propose une offre globale de formation répondant à tous les besoins de formations à savoir diplômante, qualifiante, post-graduée et graduée.

Depuis 1991 la direction de la formation de la CACI s’est forgée une notoriété de premier plan et fait figure désormais de référence pour la formation. Les formations proposées sont assurées par une équipe pédagogique expérimentée couvrant toutes les spécialités. Ce ne sont pas uniquement des praticiens reconnus dans leur discipline, ils disposent également de toutes les aptitudes humaines et pédagogiques pour assurer la transmission de leur savoir.

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La variété Deglet Nour vient en tête des palmiers productifs (1.126.303 unités), suivie des variétés Ghers et dattes communes (869.625), et la Degla-Beida (135.777 palmiers), d’après les données de la DSA. (APS)

INDICE Le FSPE fête ses 30 ans

Afin d’encourager les entreprises publiques et privées à participer aux expositions à l’étranger, et donc contribuer à promouvoir les exportations hors hydrocarbures, le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) prend en charge 80% des frais de location des stands, de transit, de transport et de manutention en Algérie et à l’étranger, lors des manifestations économiques internationales.

Institué en 1996, le FSPE est destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs.

DANS L A PAL M ERAIE

Bordj Ben Azouz (Biskra)

Mosbah Achour Ziane, la voix de la raison Il a fallu des efforts considérables pour planter, irriguer et faire développer la centaine de palmiers qui donnent des dattes variées notamment Deglet Nour, Degla Beida, Ghars… mais, également surveiller les palmiers notamment face aux dangers des maladies et des changements climatiques.

Par Mourad Tayeb

L

es palmiers dattiers sont là imposants avec leur grandeur et leur feuillage comme partout où il y a des palmeraies et démontrent tout le travail entrepris dans la palmeraie de Mosbah Achour Ziane située à Bordj Ben Azouz dans la wilaya de Biskra. A vue d’œil, s’étale une parcelle de verdure grandiose dans une région où la nature n’est pas vraiment douce avec l’homme.

Il a fallu des efforts considérables pour planter, irriguer et faire développer la centaine de palmiers qui donnent des dattes variées notamment Deglet Nour, Degla Beida, Ghars… mais, également surveiller les palmiers une fois bien développés notamment face aux dangers des maladies et des changements climatiques.

Mosbah Achour Ziane considère que «la terre reste la meilleure activité garantissant la satisfaction des besoins

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de tous les jours surtout avec la crise économique actuelle et les différents programmes de soutien que les pouvoirs publics développent depuis notamment ces dernières années».

C’est avec cet état d’esprit qu’il n’a cessé, durant des années, d’améliorer les rendements de ses palmiers et de s’adapter aux réalités des besoins du marché algérien malgré les fluctuations du secteur phoenicicole.

L’eau et les travailleurs «Je me suis habitué à dégager mon énergie dans la palmeraie et je garde en mémoire les images de mes grand parents qui de bon matin aimaient faire quelque chose d’utile dans leurs palmeraies» se remémore Mosbah Achour Ziane.

La satisfaction est grande lors de

la cueillette des dattes puisque les rendements sont positifs notamment pour Deglet Nour qui reste la datte phare des variétés connues dans la région de Biskra. «Je ne me plains dès le moment où lorsqu’on fait un effort, la terre vous le rend bien» avoue, Mosbah Achour Ziane.

Le problème d’eau a toujours posé problème dans cette région où la nature de la terre a besoin de grandes quantités d’irrigation surtout quand on veut développer une grande surface agricole.

«La main d’œuvre est pour tout le monde une source de préoccupation parce que, de plus en plus, il devient très pénible de trouver des employés qui veulent bien travailler surtout en période de cueillette» constate Mosbah Achour Ziane.

M. T.

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ZOOM

Salon international des dattes (Sidab)

Biskra réitère la 2 ème édition

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La 2ème édition du Salon international des dattes (Sidab), qui se tiendra à l’école régionale des sports olympiques, est organisée par la chambre du commerce et d’industrie, CCI-Ziban, la Chambre algérienne du commerce et d’industrie et la Société algérienne des foires et exportations (Safex).

Cette manifestation, qui se tiendra à l’école régionale des sports olympiques, est organisée par la chambre du commerce et d’industrie, CCI-Ziban, la Chambre algérienne du commerce et d’industrie et la Société algérienne des foires et exportations (Safex).

Meilleures opportunités

220

participants sont attendus à la deuxième édition du Salon international des dattes, prévu du 17 au 20 décembre à Biskra, a indiqué Abdelmadjid Khobzi, membre du comité d’organisation.

Des producteurs de dattes et leurs dérivés, issus de l’ensemble des wilayas phúnicicoles, ainsi que des industriels nationaux et étrangers, fournissant divers engins et produits en rapport avec cette agriculture, prendront part à cette manifestation économique, a précisé la même source.

Des représentants de diverses ambassades étrangères en Algérie ont été également conviés à cette deuxième édition.

Outre une exposition des différentes qualités de dattes de leurs produits dérivés, ainsi que le matériel utilisé dans leur production, le salon verra a présentation de communications notamment sur les avantages accordés par l’Etat aux opérateurs désireux se lancer dans l’exportation de ce fruit et les voies d’accès aux marchés internationaux, a indiqué M. Khobzi.

Le salon se veut un «espace de promotion de la datte algérienne et de recherche des opportunités de développement de la filière agroalimentaire nationale», selon les organisateurs.

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L’objectif essentiel du salon est d’organiser une rencontre entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la datte notamment les producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels, banquiers, pouvoirs publics, dans le but d’exploiter les opportunités d’affaires et d’investissement dans le domaine de la datte, de susciter l’investissent dans la valorisation et la transformation de la datte, de promouvoir la production , le commerce et l’exportation de la datte algérienne.

Le Salon international de la datte de Biskra (Sidab) s’articule sur plusieurs volets : • Un volet Production: dédié à l’exposition des différentes variétés de dattes produites en Algérie.

• Un volet Équipements: permettant d’exposer les matériels, équipements, outillages, accessoires, les matières et produits nécessaires à la production de la datte , à l’entretien, à la protection et au développement du palmier dattier, à la cueillette de la datte, à son traitement, à sa transformation, à son conditionnement, etc… .

• Un volet Animation économique: sous forme de conférences traitant de divers thèmes à caractère économique et réglementaire.

• Un espace Rencontres d’affaires.

Z OOM

CNMA en 2016

Un taux de croissance de 3% La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a versé, en 2016, près de 7 milliards DA d’indemnisations, essentiellement d’assurances des risques agricoles (grêles, gelées, inondations), et plus de 20 milliards DA, durant les trois dernières années.

Ph DR

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a Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a enregistré, durant 2016, un taux de croissance de 3% de son chiffre d’affaires, a indiqué, jeudi à Batna, le directeur général Chérif Benhalylès.

La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a enregistré, durant 2016, un taux de croissance de 3% de son chiffre d’affaires, a indiqué, jeudi à Batna, le directeur général Chérif Benhalylès. La crédibilité de la caisse et son attachement au versement dans les délais des indemnisations ont été derrière ce résultat positif souligné par le Conseil national des assurances, en dépit de la morosité du marché des assurances durant 2016, a indiqué ce même responsable, au cours d’une journée d’étude sur les nouveaux produits d’assurance organisée avec la chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Aurès.

Benhalybès qui a affirmé que la CNMA est en phase de développer de nouveaux produits d’assurances des risques industrielles, notamment de la filière agroalimentaire.

Nouveaux créneaux pour 2017 L’intervenant a inscrit la rencontre dans le cadre de ces activités de promotion de ces nouveaux produits en direction des opérateurs du secteur industrielle et a fait état de la signature d’un accord de coopération avec la CCI-Aurès. Pour 2017, la CNMA entend poursuivre son développement vers de nouveaux créneaux et la densification de son réseau d’agence qui compte actuellement 67 agences régionales et 420 autres locales, selon le directeur. La rencontre a réuni des cadres de la CNMA et de la CCI-Aurès ainsi que des opérateurs économiques de la wilaya et a porté sur les nouveaux produits CNMA et les incitations accordées aux opérateurs dans le cadre de l’accord signé avec la CCI-Aurès.

Cap sur la formation

Ph DR

La CNMA a versé, en 2016, près de 7 milliards DA d’indemnisations, essentiellement d’assurances des risques agricoles (grêles, gelées, inondations), et plus de 20 milliards DA, durant les trois dernières années, a ajouté

La caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) se lance dans la formation à la carte sur site. Le programme de formation élaboré conjointement avec l’Institut national de médecine vétérinaire (INMV), le Groupe Giplait, le Centre national de l’insémination artificielle et de l’amélioration génétique (CNIAAG), Timac Agro et l’Institut technique des élevages (ITELV), sera destiné aux éleveurs et agriculteurs et femmes rurales.

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Q U E S T I O N S - R EPONSES Mohamed Attia. Inventeur pour les palmeraies

«Des solutions pour un

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Il a, à son actif, la fabrication d’un type d’emballage pour les dattes à base de «cournaf» du palmier dattier. Il a exposé les dattes et ses innovations au salon de la datte de Biskra qui s’est tenu à Tolga à la mi-novembre de l’année 2015.

Le jeune Mohamed Attia, 20 ans, non seulement travaille dans l’agriculture des palmiers à Tolga, mais possède à son actif plusieurs innovations. Avec un niveau d’instruction de 4ème année moyenne, il ambitionne de faire d’autres innovations comme un système à distance pour commander les vannes à eau.

Il aime travailler la terre et voir se développer les palmiers dattiers et c’est justement pour rendre ce travail moins dur pour les jeunes qu’il dit réfléchir chaque fois à des solutions dans ce domaine.

Mohamed Attia souhaite que les autorités publiques l’aident à développer ses innovations en l’intégrant dans une entreprise ou un organisme qui peut prendre en charge ses projets.

Entretien réalisé par Ryad Ben

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En tant que jeune inventeur, vous avez déjà innové des solutions pour les palmeraies ?

Effectivement, j’ai innové un système de commande par téléphone mobile qui gère une pompe immergée qu’on utilise généralement dans l’irrigation des palmiers et de l’agriculture en général.

Je suis fier de cette innovation parce que les palmeraies sont grandes et ça demande beaucoup d’efforts et déplacements notamment en période de grande chaleur alors qu’actuellement la main d’œuvre manque énormément dans le secteur agricole.

J’ai également fabriqué un type d’emballage pour les dattes à base de «cournaf» du palmier dattier. Lors du salon de la datte de Biskra qui s’est tenu à Tolga à la mi-novembre 2015 et inauguré par Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, j’ai exposé les dattes, mais surtout

QUEST IONS- REPONSES

travail moins dur pour les jeunes» les prototypes de certaines de mes innovations C’est quoi en fait le projet que vous développer pour un nouveau système pour l’irrigation ?

C’est un système à distance pour commander les vannes à eau pour l’irrigation des palmeraies et des vergers. Grâce à la téléphonie mobile, il suffit juste de trouver une application qui permet justement de faire ce travail d’ouvrir et de fermer les sas contrôlant l’écoulement de l’eau pour les arbres.

D’ailleurs, à cette occasion, je souhaite que les autorités publiques m’aident à développer mes innovations en m’intégrant dans une entreprise ou un organisme qui peut prendre en charge mes idées d’innovation. Je suis disposé à suivre des formations et apprendre encore plus pour aller loin dans mes projets d’innovation.

Comment vous vous êtes lancés dans l’innovation alors qu’initialement vous travaillez dans les palmeraies ?

J’aime travailler la terre et voir se développer les palmiers dattiers et justement je réfléchis, chaque fois, à

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des solutions pour rendre le travail moins dur pour les jeunes.

C’est pourquoi, j’espère que les parties concernées font un effort pour m’écouter moi et tant d’autres jeunes qui veulent innover sur le territoire national alors que le monde avance et se développe grâce à la force de sa jeunesse et leurs idées.

Comment viennent d’innovation ?

vos

idées

Dans des moments perdus, je rassemble des éléments et j’en fais des miniatures pour engins et ça me donne beaucoup de plaisir.

Avec juste un niveau d’instruction de 4ème année moyenne, j’ai pu fabriquer des miniatures d’engins comme celui d’un petit Poclain et autres équipements.

R. B.

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DOSSIER

Pour pharmacie, cosmétique, chimie

De l’alcool de L’intérêt de produire de l’éthanol vient du fait que c’est une substance énergétique stratégique et son utilisation couvre un champ étendu d’activités industrielles : fabrication de spiritueux, d’intermédiaires chimiques (produits de beauté, parfums, cosmétiques, produits pharmaceutiques,.), de solvants, de détergents, de désinfectants, d’acides organiques, etc Par Fayrouz Kaidi et Abdelkader Touzi (*)

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L

es activités agricoles et agroindustrielles génèrent des quantités importantes de déchets qui constituent une nuisance certaine pour l’environnement et un gaspillage de matière organique utile. De nombreuses études ont démontré que ces déchets, riches en matière organique étaient des produits nobles et constituaient de nouvelles matières premières pour de nombreuses industries. Par ailleurs, leur valorisation par les procédés biotechnologiques représente une solution de choix dans la mesure où elle contribue à l’élimination de la pollution que subit l’environnement, permet de produire des substances à forte valeur ajoutée et contribue enfin au développement industriel et agricole du pays. A la lumière de tout cela, une attention particulière doit être accordée à une meilleure gestion des déchets organiques et en particulier les sousproduits provenant de l’agriculture ou des industries y afférentes.

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En Algérie, la phœniciculture constitue le pivot de l’agriculture saharienne avec une prédominance du palmier dattier d’environ 22 % de la superficie totale de plantations, le nombre du palmier dattier étant de 11,6 millions dont 8,8 millions en rapport.

Nouvelle génération de produits Cependant, des milliers de tonnes de dattes restent non utilisées et peuvent dépasser les 30 % de la production, soit environ 120.000 tonnes qui pourraient être valorisées (récupérées et transformées), d’après les statistiques du ministère de l’Agriculture où la production nationale a atteint 387.313 tonnes en 1998.

Par ailleurs, le secteur phoenicicole, malgré les richesses qu’il procure dans les zones désertiques très difficiles, accuse un retard technologique. En effet, dans le domaine de la technologie de la

datte et sa valorisation, les systèmes pratiqués sont restés archaïques.

Création de PME/PMI spécialisées Aujourd’hui, la bioconversion des sous-produits générés par la palmeraie et les industries de conditionnement des dattes : écarts de tri, dattes ratatinées, véreuses, dattes communes qui s’écoutent difficilement sur le marché, pourrait constituer un programme d’avenir pour le développement de l’agriculture saharienne.

Cependant, grâce aux procédés biotechnologiques, il serait possible de mettre sur le marché national une nouvelle génération de produits dont l’impact socio-économique est considérable. Cela permet également de créer de nombreuses PME/ PMI spécialisées génératrices de revenus supplémentaires tant pour les agriculteurs que pour les industriels.

DOSSIER

déchets de dattes moins permettre le coupage de l’essence (5 à 10 % d’éthanol).

En outre, l’intérêt de produire de l’éthanol vient du fait que c’est une substance énergétique stratégique et son utilisation couvre un champ étendu d’activités industrielles : fabrication de spiritueux, d’intermédiaires chimiques (produits de beauté, parfums, cosmétiques, produits pharmaceutiques,.), de solvants, de détergents, de désinfectants, d’acides organiques, etc.

Matière première disponible

Les déchets de dattes cristallisent jusqu’à 65 % de sucres fermentescibles et représentent par conséquent un substrat de choix pour la production de nombreuses substances à forte valeur ajoutée entre autre l’alcool éthylique, substance énergétique stratégique et base de nombreuses industries.

En outre, il est utile de signaler que malgré l’importance de son potentiel phoenicicole, l’Algérie ne dispose d’aucune industrie de transformation de la datte.

Il ne faut pas oublier que pour que cette industrie soit rentable, il est nécessaire de disposer d’un produit pouvant être obtenu en grande quantité et à un prix relativement bas et les dattes communes ainsi que les déchets répondent parfaitement à cette exigence.

Notre travail de recherche s’insère dans cette préoccupation et consiste à développer un procédé biotechnologique de production (par voie fermentaire) d’alcool éthylique.

Le dispositif expérimental semi-pilote étudié est constitué d’une cuve de fermentation d’une capacité de 500 litres munie de tous les instruments de contrôle du déroulement de la fermentation et d’une autre cuve pour la distillation.

qui ont développé des programmes industriels intégrés pour la production d’éthanol à partir de canne à sucre, de blé, de maïs,... l’Algérie, qui possède un potentiel considérable en déchets et sous-produits de dattes, pourrait lancer un pareil programme.

La production d’éthanol à partir des déchets de dattes constitue une solution intéressante sur le plan économique, cet alcool peut remplacer avantageusement celui obtenu par voie chimique à partir des produits pétroliers et peut remplacer le pétrole léger comme carburant ou au

Enfin, il est utile de signaler, selon la Régie des Alcools, que notre pays importe entre 30.000 et 50.000 hectolitres d’alcool éthylique par an afin de couvrir ses différents besoins.

En considérant les conditions climatiques, la disponibilité de la matière première, la spécificité de l’activité, les exigences technologiques et la demande nationale en alcool, un programme expérimental au niveau du laboratoire et à l’échelle pilote a été entrepris et les résultats obtenus ont démontré la faisabilité du procédé aussi bien sur le plan technique qu’économique.

Production d’éthanol A l’instar d’autres pays comme le Brésil, le Canada, les Etats Unies,.

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DOSSIER

Pour pharmacie, cosmétique, chimie

De l’alcool de ../..

La production de l’éthanol à partir de déchets de dattes comprend les étapes suivantes : llLavage des dattes, llImbibition à l’eau chaude 85 °C (extraction), llDénoyautage qui sépare les noyaux de la pulpe qui est broyée et transformée en moût qui est envoyé à son tour en fermentation, llAjout d’eau de dilution, d’acide et de levure, llDistillation.

Le diagramme, représenté dans la figure 1, présente différentes étapes de fabrication de l’éthanol.

Matériels végétal et biologique llMatériel

végétal : Le substrat utilisé pour la production d’alcool est constitué des déchets de dattes et de certaines variétés de dattes communes.

Fermentation alcoolique La fermentation alcoolique consiste à transformer les sucres fermentescibles en anaérobiose par des levures en alcool et gaz carbonique avec dégagement de calories selon la réaction suivante : Sucres + Levures ==> Ethanol + CO2+ Energie Les souches de Saccharomyces tolèrent généralement de fortes concentrations en éthanol mais par contre sont sensibles à l’effet glucose. Il faut noter également que ces souches ont la particularité de sédimenter dans le milieu en fin de fermentation. Ce phénomène de floculation est un élément favorable pour la séparation des levures.

Lors de la fermentation alcoolique, on peut observer llun dégagement de gaz carbonique; llune augmentation de la température, du milieu;

llune

augmentation du volume, du à l’augmentation de la température et au gaz carbonique qui s’échappe.

Préparation du moût de fermentation Le moût de fermentation ne doit pas excéder une concentration en sucres supérieure à 300 g/l. Par ailleurs, le milieu doit être supplémenté par des sels minéraux (sels ammoniacaux) et autres facteurs de croissance pour assurer un métabolisme optimal pour les levures.

La concentration initiale en sucres fermentescibles est très importante car elle conditionne le taux d’alcool en fin de fermentation.

Avant d’entreprendre la fermentation, il y a lieu de préparer une préculture pour ensemencer la culture.

L’inoculum est obtenu en ensemençant le jus de dattes stérilisé par autoclavage à 110 °C pendant 20 mn par la souche Saccharomyces uvarumou cerevisiae.

La fermentation est conduite dans le fermenteur rempli au 2/3 de sa capacité (conditions d’asphyxie). Le milieu de culture est enrichi avec du phosphate d’ammonium (2,5 g/l).

Fig. 1: Diagramme de fabrication de l’éthanol llMatériel

biologique : La levure Saccharomyces uvarum et/ou Cerevisiae sont utilisées pour la production d’alcool. Ces souches sont isolées localement.

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llune accentuation de la couleur; llun

changement d’odeur et de saveur, au début le liquide est sucré et à mesure de la fermentation, il devient de plus en plus alcoolisé et acide; llune diminution de la densité due à la transformation des sucres en alcool;

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DOSSIER

déchets de dattes Le pH du milieu est ajusté entre 4,2 et 4,5. La température est maintenue à 30 ± 2 °C. La fermentation est conduite en anaérobiose pendant 72 heures.

A la fin de la fermentation, nous serons en présence d’un vin de dattes qu’il faut distiller pour pouvoir extraire l’éthanol. La température de distillation est de l’ordre de 78 °C. La rectification de l’alcool brut (flegme) nécessite une deuxième distillation.

Techniques analytiques Au fur et à mesure du déroulement de la Ph DR fermentation, on effectue une série de prélèvements (toutes les deux ou quatre heures) pour effectuer des analyses physico-chimiques. Le volume prélevé est centrifugé pour récupérer les levures sur lesquelles sera déterminé la matière sèche et le surnageant sera utilisé pour la détermination des taux de sucres résiduels, le taux d’alcool et la mesure du pH. Le temps de génération et le taux de croissance sont déterminés graphiquement à partir de la courbe de croissance.

Le patrimoine phoenicicole algérien a subi un préjudice certain, il a été le plus souvent délaissé pour d’autres activités plus lucratives. Il serait actuellement intéressant que les recherches se focalisent sur des utilisations autres que la consommation traditionnelle des dattes.

Dans cette optique, la mise en œuvre d’une industrie de transformation de dattes de qualité commerciale médiocre et de déchets de dattes par des procédés biotechnologiques assez simples répondrait parfaitement aux besoins socio-économiques du pays.

PME/PMI, permettrait de résorber le chômage, d’améliorer le niveau de vie et de contribuer à l’augmentation des revenus des agriculteurs. A terme, il y aura satisfaction des besoins nationaux en alcool. Enfin, la dépendance économique du pays vis à vis de l’étranger sera réduite. (*) F. K. et A. T. Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) Alger.

Des investisseurs pour le Sud Les déchets de dattes constituent un substrat de choix pour la mise au point de substances à forte valeur ajoutée, entre autres l’alcool éthylique et la mise au point d’un procédé de fabrication d’alcool permettra sans nul doute une meilleure maîtrise du procédé industriel.

En outre, vu la faisabilité et la simplicité de mise en œuvre d’une telle industrie, les régions phœnicicoles devraient attirer beaucoup d’investisseurs, ces derniers pourraient tirer d’énormes profits et contribuer en même temps au développement de l’économie nationale.

Par ailleurs, le développement de ces

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V U E SUR L’ENT REPRISE

Groupe Inoxpa

Vaste gamme de machines

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Inoxpa est une entreprise qui s’adapte continuellement aux besoins de ses clients. Outre son très vaste gamme de machines pour l’industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique, elle peut concevoir des produits sur mesure. Inoxpa Algérie est basée dans la zone d’activité de Dar El Beida (Alger).

À

l’heure actuelle, le groupe Inoxpa est leader en pompes et composants dans son segment de marché dans la région méditerranéenne et jouit déjà d’une présence importante dans les pays en voie de développement.

Inoxpa est un grand groupe commercial qui siège à Banyoles, en Espagne, et qui jouit d’une grande renommée héritée d’un riche passé. Spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de composants en acier inoxydable (notamment de pompes, agitateurs, mélangeurs et vannes), le groupe assure également la gestion de processus et de services axés sur cinq secteurs industriels, et plus précisément les secteurs alimentaire, cosmétique, pharmaceutique, vinicole et, dans une moindre mesure, oléicole.

Sa vocation pour l’innovation et les progrès constants lui ont permis d’intégrer le marché global, sans perdre en qualité de produit ni en proximité du client. Grâce à cette internationalisation, 75 % de ces ventes consolidées sont conclues à l’étranger.

Alimentaire, laitier et pharma Chez Inoxpa, les choses sont claires, tous les éléments et de façon générale tout ce qui englobe le développement technologique n’est autre qu’un moyen d’offrir le meilleur

service possible aux clients. Skids de mélange, skids CIP, systèmes de récupération de produit, pasteurisateurs, collecteurs, l’automatisation des processus, des pompes, agitateurs, mélangeurs, vannes, et accessoires.

Inoxpa se centre sur l’axe de synergie suivant : nous disposons de l’expérience, de la technologie, des composants et de l’ingénierie.

Cet ensemble de connaissances nous permet d’affirmer notre capacité à vous proposer des solutions globales, intégrées et supportées par un excellent groupe de professionnels, capables d’analyser les besoins et objectifs du client et de proposer bien plus qu’un produit : une solution sur mesure parfaitement élaborée, étudiée et testée.

De la conception jusqu’à la mise en place des lignes de production dans ses installations, les équipes de professionnels experts offriront aux clients les meilleures garanties pendant tout le processus de fabrication et d’installation.

Inoxpa est une entreprise qui s’adapte continuellement aux besoins de ses clients. Outre son très vaste gamme de machines pour l’industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique, elle peut concevoir des produits sur mesure et travailler conjointement avec le client, afin de trouver la meilleure solution à chaque application.

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L ES T ECHNIQUES

Moyens de prévention à mobiliser

Un projet de surveillance pour 7 pays

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L’Institut national de la protection des végétaux (INPV) a abrité, le 15 décembre 2016, le workshop national sur la vigilance et la surveillance contre l’introduction de Xylella fastidiosa en Algérie organisé par le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche en collaboration avec la représentation FAO en Algérie.

U

n projet destiné pour sept (7) pays de la région MENA, dont l’Algérie, a été lancé officiellement à Alger, avec pour but de prévenir contre la Xylella fastidiosa, une bactérie signalée ces dernières années au sud de l’Europe et qui est responsable du déclin rapide de l’olivier.

Ce projet d’assistance technique couvrant l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Palestine, l’Egypte, la Libye et le Liban, tend notamment à renforcer les moyens de prévention contre cette maladie apparue en Italie en 2013 puis en Espagne en 2016.

«L’introduction de la bactérie est désastreuse pour les oliveraies» a mis en garde le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf notant que les plants importés peuvent être vecteurs de cette maladie.

Pour le moment, aucun cas de la maladie de la Xylella fastidiosa n’a été signalé en Algérie.

Après l’apparition de cette maladie en Italie, l’Algérie avait interdit en 2015 l’importation des plantes hôtes de cette bactérie à partir de l’Italie, mais a levé cette mesure en 2016 mais pour les plantes produites dans des zones non affectées et certifiées par les autorités phytosanitaires compétentes.

Lutte coûteuse et compliquée Xylella fastidiosa est une bactérie qui s’installe sur les canaux conducteurs de la sève des arbres affectés empêchant cette matière vitale de circuler, causant ainsi l’asphyxie et la mort le l’olivier.

Affectant plus de 300 espèces de plantes hôtes, elle ravagé 200.000 ha d’oliveraies en 2015 en Italie contre 6.000 en 2013, relève Zahira Djoudi, inspectrice principale phytosanitaire au laboratoire de la bactériologie de l’Institut national de protection des végétaux (INPV).

Selon M. Assaf, les moyens de lutte sont très compliqués et coûteux, expliquant que l’urgence consiste aujourd’hui «en premier lieu à informer sur cette bactérie et deuxièmement, voir et débattre le programme de travail et les moyens de mise en œuvre de ce mécanisme de lutte dans le cadre du projet régional».

Pour sa part, le directeur de la protection des végétaux au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, M. Khaled Moumene a affirmé que le projet est venu au moment opportun pour contrer cette maladie.

L’atelier de lancement a eu aussi pour but de sensibiliser les différentes institutions de la nécessité d’une lutte rigoureuse contre les dégâts qui peuvent être occasionnés par la Xylella fastidiosa.

Ce programme d’assistance technique prévoit plusieurs actions dont la formation, le monitoring, l’élaboration de listes des plantes hôtes et insectes vecteurs ainsi que la sensibilisation et la communication.

La formation au profit des formateurs algériens se fera du 18 au 23 décembre par des experts internationaux et qui portera sur le diagnostic d’une éventuelle contamination des plants.

(APS)

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OPPORT UNIT ES

Salon «ExpoFinances 2016»

Synergie pour le développement de la PME-PMI

Le salon «ExpoFinances» constitue le pôle d’attraction à même de créer la synergie indispensable pour l’évolution et le développement de la PME/PMI algérienne. Le ministère des Finances accompagne techniquement ce salon depuis sa création en 2010.

S

ous le haut patronage de le Président de la République, du salon «ExpoFinances 2016» du 21 au 27 décembre 2016 au niveau du pavillon central - Zone A - SAFEX Alger.

Salon composant la foire de la production nationale et spécialement dédié aux banques, assurances et entreprises productrices de services financiers, il constitue le point nodal de l’ensemble de l’exposition.

Il constitue le pôle d’attraction à même de créer la synergie indispensable pour l’évolution et le développement de la PME/PMI algérienne et réunit tous les acteurs économiques producteurs de bien et de services.

Intervenant dans une conjoncture économique particulière, le Salon «Expofinances» marquera, avec la participation des concernés, une mobilisation et une présence indispensable de proximité, d’encadrements, de propositions et de débats pour proposer des solutions et surtout participer, à travers les exposants et les animations qui ne manqueront de s’y tenir, à l’adhésion de l’ensemble des opérateurs du secteur des finances aux décisions gouvernementales relatives aux mesures préconisées pour soutenir l’investissement, améliorer et diversifier la production nationale pour la substituer aux importations et relancer ainsi les exportations hors hydrocarbures.

L’avènement d’un ministère de l’économie numérique

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interpelle pour envisager ensemble les changements inhérents et surtout favoriser l’éclosion du nouvel état d’esprit qui doit assurer sa réussite.

La Safex, soucieuse d’impacter et servir de vitrine aux nouvelles décisions gouvernementales au volet économique, élargit la participation à l’ensemble des opérateurs publics et privés actuellement côtés ou postulants à l’entrée en bourse, aux sociétés de services créatrices de richesse, aux entreprises et organismes productifs, aux chambres de commerce, aux organisations patronales, aux bureaux d’études et de conseil en finances et assurances, aux caisses d’assurances et aux universitaires pour faire du salon «Expofinances» , en plus d’un salon institutionnel, une réelle plate-forme de communication et de vulgarisation des nouvelles mesures économiques.

Le ministère des Finances accompagne techniquement le Salon «Expofinances» depuis sa création en 2010 et encadre les différentes animations qui se tiennent à chaque session.

Par ailleurs, les ministères du Commerce, de l’Industrie, les organisations patronales et syndicales accompagnent la Safex dans la préparation et le déroulement de «Expofinances» pour l’animation par la tenue de riches débats autour de la thématique relative à l’investissement productif et la mobilisation de l’épargne, l’économie numérique et le rôle des banques.

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DEST INAT ION

Sur une baie naturelle

Palmiers de Torbay en Angleterre En raison de la douceur du climat, on trouve des «palmiers» (Cordyline australis) sur la côte de Torbay. C’est une baie située à proximité du comté de Devon exposée à l’est, à l’extrémité ouest de la Lyme Bay. Elle se trouve entre les villes d’Exeter et de Plymouth, dans le sud-ouest de l’Angleterre.

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C

e sont les Victoriens qui auraient baptisée Torbay, «Riviera anglaise», en référence à la Côte d’Azur, que les Anglais appellent «Riviera».

La baie jouit d’un climat doux et ensoleillé, et des plantes subtropicales - dont le célèbre palmier de Torbayajoutent encore à l’atmosphère méditerranéenne.

Les villes de la région sont depuis toujours tournées vers la mer, et les fronts de mer bourdonnent toujours d’activité, le va-et-vient des bateaux de commerce, de pêche et de plaisance est incessant.

Les trois villes de la Riviera anglaise, Torquay, Paignton et Brixham encadrent une baie naturelle et abritée qui piège le soleil et arbore de nombreuses plages sous pavillon bleu Pas trop loin, à Saint. Ives, il y a également des palmiers.

Torbay est une baie située à proximité du comté de Devon exposée à l’est, à l’extrémité ouest de la Lyme Bay. Elle se trouve entre les villes d’Exeter et de Plymouth, dans le sud-ouest de l’Angleterre.

L’extrémité nord de la baie est appelée Hope’s Nose (Nez de l’Espoir), et le sud Berry Head (Tête de baie). On trouve à

Torbay de belles plages à Oddicombe et Babbacombe, qui expliquent l’attrait exercé par le borough sur les touristes britanniques. Elle est d’ailleurs surnommée la Riviera anglaise par les autorités touristiques.

Attrait sur les touristes En raison de la douceur du climat, on trouve des «palmiers» (Cordyline australis) sur la côte de Torbay.

Torbay est une ville britannique, située dans l’autorité unitaire de Torbay et la nation d’Angleterre.

La ville s’étend sur 62,9 km² et compte 134 300 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 2 135,8 habitants par km² sur la ville.

Située à 21 mètres d’altitude, la ville de Torbay a pour coordonnées géographiques en latitude: 50° 27’ 8’’ nord et en longitude: 3° 33’ 25’’ ouest.

Torbay s’est séparé du Devon le 1er avril 1998, et jouit d’une forme d’autonomie (il est un «unitary authority»). Torbay comme quartier administratif a été créé en 1968 par fusion des 3 boroughs de Torquay (au nord de la baie), Paignton (au centre) et Brixham (au sud), qui sont les villes principales de Torbay.

C’est au sud de Torbay, à Brixham, que débarqua, à l’automne 1688, Guillaume d’Orange (le futur Guillaume III d’Angleterre), à la tête de la plus puissante armée d’invasion qu’eût connu l’Angleterre. C’était le début de la Glorieuse Révolution qui allait conduire à l’éviction de Jacques II du trône d’Angleterre.

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M A L ADIES DES PAL M IERS

Palmiers d’Europe

Des menaces venues d’ailleurs

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Suite à des introductions de nouvelles essences depuis l’Amérique du sud, le lépidoptère est réapparut chez des pépiniéristes, invasion qui a rapidement progressé dans le sud de la France, présent aussi dans les palmeraies du sud de l’Espagne, en Italie et un cas répertorié en Angleterre.

D

epuis 2001, certaines espèces de palmiers du sud de la France dépérissent car ils sont sujets à la chenille de Paysandisia archon, un lépidoptère qui déjà avait été malencontreusement introduit depuis l’Argentine dans les années 1919 que l’on croyait éradiqué après le gel de 1929 qui avait sévit sur la Côte d’Azur.

Mais en 2001, suite à des introductions de nouvelles essences depuis l’Amérique du sud, il est réapparut chez des pépiniéristes varois (Hyères), invasion qui a rapidement progressé dans le sud de la France (2002 présente dans l’Hérault), présent aussi dans les palmeraies du sud de l’Espagne, en Italie et un cas répertorié à ce jour en Angleterre (avril 2005).

Les espèces qui à travers le monde pourraient être sujettes aux attaques du Paysandisia archon : Butia yatay, Chamaerops humulis, Latania, Livistona chinensis, Livistona decipiens, Livistona saribus, Phoenix canariensis, Phoenix dactylifera, Phoenix reclinata, Sabal, Trachycarpus fortuneiplus connu sous le nom de Chamaerops excelsa, Trithrinax campestris et Washingtonia filifera La femelle pond à la base des pétioles foliaires et les larves se nourrissent tranquillement en creusant des galeries dans le stipe.

Son dépistage en octobre 2001, a mis au jour la présence d’un second papillon qui s’attaque aussi aux palmiers : «la

pyrale pseudarenipses insularum», qui n’a jusqu’à présent attaqué qu’une seule espèce.

Le charançon rouge Depuis septembre 2009, en Provence, Alpes, Côte d’Azur, Corse et Languedoc-Roussillon, Phoenix canariensis, Phoenix dactylifera et Washingtonia filifera sont aussi menacés de disparition depuis l’apparition d’un coléoptère, le charançon rouge des Palmiers Rhynchophorus ferrugineus qui effectue ses pontes au coeur du palmier où se développent ses larves.

En France, sur l’ensemble du territoire national, la lutte a été rendue obligatoire (surveillance et lutte) par arrêté du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt du 21 juillet 2010 modifié, dans l’annexe figure les conditions dans lesquelles les traitements des palmiers doivent être réalisés.

Publication du protocole d’intervention au bulletin officiel du ministère chargé de l’agriculture n° 34 du 27 août 2010, qui a pour objectif de préciser les conditions de mise en œuvre des interventions sur les palmiers infestés en vue de l’éradication du charançon rouge du palmier. (www. nature.jardin.free.fr)

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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT

Centre nationale de l’informatique et des statistiques (CNIS)

Echanges extérieurs avec l’Afrique

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En matière d’exportations, la Tunisie est le premier partenaire de l’Algérie durant l’année 2015 avec un volume de 843 millions de dollars US, soit près de 40%, alors que le Maroc quant à lui, occupe la deuxième place avec une part moyenne de 29,53% dans les exportations algériennes à destination de ce pays.

A

l’occasion de la tenue, il y a quelques jours, du forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger, la direction générale des douanes, à travers le centre nationale de l’informatique et des statistiques (CNIS), a présenté des données intéressantes sur les échanges extérieurs de l’Algérie avec les pays d’Afrique, mais qui demeurent très faibles par rapport aux ambitions affichées par les pouvoirs publics.

L’examen des résultats des échanges extérieurs pour les années 2014-2015 et les dix premiers mois de l’année 2016, fait apparaitre les tendances suivantes :

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Pour l’année 2015 : llLes importations algériennes ont atteint le montant de près de 1,54 milliards de dollars US en 2015 contre 1,76 MD USD en 2014, soit une diminution de 12,63%. llLes exportations Algériennes ont enregistré une diminution appréciable de 40,44% en passant de 3,57 MD USD en 2014 à 2,13 MD USD en 2015. llLa balance commerciale s’est traduite par un excédent

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pour l’Algérie de l’ordre de 591 millions de dollars en 2015 contre un excédent de 1,81 MD USD en 2014.

Pour les dix premiers mois de l’année 2016 : llLes importations algériennes ont atteint le montant de près de 1,194 MD USD, contre un montant de 1,193 MD USD des exportations durant les dix premiers mois de l’année 2016. llLa balance commerciale s’est traduite par un déficit pour l’Algérie de près d’un million de dollars US en cours de la même période 2016.

L’import de l’Egypte Par groupes d’utilisation, et en matière d’importations, le groupe des demi-produits occupe le premier rang avec 574 millions de dollars US, soit près de 37,37% des importations de l’Algérie en provenance des pays d’Afrique durant l’année 2015, alors qu’en matière d’exportations, 94,68% sont constitués par des hydrocarbures avec une valeur absolue de 2,01 milliards de dollars US en 2015.

Les résultats par pays partenaires, l’Egypte occupe la première place en matière d’importations algériennes en 2015 avec un volume de 488 millions de dollars US, soit une part moyenne de 31,77% du volume global des importations en provenance de ces pays et une évolution en baisse de près de 15,20% par rapport à l’année 2014,suivi de la Tunisie avec une part de 29,75%, l’Afrique du Sud et le Maroc avec des parts respectives de 12 et 14%.

En matière d’exportations, la Tunisie est le premier partenaire de l’Algérie durant l’année 2015 avec un volume de 843 millions de dollars US, soit près de 40%, alors que le Maroc quant à lui, occupe la deuxième place avec une part moyenne de 29,53% dans les exportations algériennes à destination de ce pays, suivi à un degré moindre par l’Egypte et la Mauritanie avec des parts respectives de 23,23% et de 2,68%.

E Q UIPEM ENT S AGRICOL ES

Sarl Teknomak Algérie

Solutions pour la semoule et farine Equipements, pièces de rechange, accessoires de meunerie : semoulerie, minoterie, aliments de bétails. Ce sont là les vecteurs que fournit la sarl Teknomak Algérie basée à Dar El Beida (Alger).

L

’entreprise mère turque, GençDeğirmen, a été fondée en 1990. Aujourd’hui, sur un terrain de 30.000 mètres carrés, elle offre des solutions sur les lieux de production de la farine et de la semoule avec son personnel expérimenté qui approchent leur travail avec respect. Grâce à son réseau de franchises dans le monde entier, elle transmet le miracle de la main-d’œuvre à 42 pays du monde.

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L’entreprise avance sur son chemin guidé par des certains objectifs et des stratégies pour grandir sa place dans le marché mondial. Elle contribue dans le futur du secteur.

Standards de qualité Ph DR

L’entreprise utilise efficacement la technologie dans toutes les étapes de la production : à l’unité de peinture fournissant la peinture rapide des machines sans défauts, à l’atelier de production de bois pour fabriquer les pièces de bois et aux entrepôts modernes de matériel constitués pour la réserve des pièces de rechange. Via technologie, la main-d’œuvre touche plus en plus de gens.

Equipements, pièces de rechange, accessoires de meunerie : semoulerie, minoterie, aliments de bétails. Ce sont là les vecteurs que fournit la sarl Teknomak basée à Dar El Beida (Alger)., qui représente en Algérie la turque GençDeğirmen.

L’entreprise GençDeğirmen prend sa motivation de la satisfaction du client soit à la conception soit au service après-vente. llTravaille pour rendre le meilleur service en développant sans cesse le système de qualité. llSe rafraîchit suivant les innovations et le dynamisme du monde ; llApprécie l’éducation, la technologie et les ressources humaines llMaintient la force de compétition en fournissant de lieux de production efficace et de bon qualité conforme aux normes intentionnelles.

Plus de 300 projets La mission de GençDeğirmen de devenir une entreprise qui attribue de la valeur à ses clients, une entreprise qui grandit avec eux, qui se développe en conservant la satisfaction du client, au courant de ses responsabilités, attaché aux valeurs morales, qui réussit à établir des liens forts avec son personnel et une entreprise qui maximise la production de haute qualité. L’expérience de GençDeğirmen la rend une puissance offrant des solutions clé à chaque étape de la production à partir de la conception jusqu’à l’assemblage.

Tout en sentant la fierté de livrer sans défauts et à l’heure plus de 300 projets dont elle était responsable jusqu’à maintenant, elle continue à produire de nouveaux projets avec son département de R & D.

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L OIS ET PROCEDURES

Loi de Finances 2017

Les principales mesures fiscales

La loi de finances 2017, signée par le président de la république Abdelaziz Bouteflika, prévoit une hausse de certains impôts et taxes pour contrebalancer la baisse des recettes pétrolières.

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Mesures relatives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Le taux de la TVA passe de 7% à 9% pour le taux réduit, et de 17% à 19% pour le taux normal.

Cette modification des taux «reste sans impact direct» sur les prix de dizaines de produits tels le pain, semoules, farines panifiables, lait, médicaments, sucre, huile à base de soja, fruits et légumes à l’exclusion de ceux importés et ceux commercialisés par des redevables de la TVA (les vendeurs d’étalage dans les marchés et les petits commerçants ne sont pas considérés redevables de la TVA), précise dans une note.la Direction générale des impôts (DGI).

Les autres produits et services exonérés par la TVA sont, entre autres, les moissonneuses-batteuses fabriquées en Algérie et le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre, les contrats d’assurances de personnes et les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels.

Selon la DGI, l’ensemble des biens et services exonérés de la TVA «ne seront pas concernés par l’augmentation des prix du fait de la taxe».

Quant aux produits non exonérés par la TVA, l’impact sur le prix est de 2%: A titre d’exemple, un paquet de 500 grammes de pâtes alimentaires de 50 DA passera à 51 DA, tandis qu’un flacon de liquides vaisselles de 120 DA passera à 122,40 DA. Par ailleurs, la fourniture d’accès à internet précédemment soumise à la TVA au taux réduit sera assujettie, à compter du 1er janvier 2017, à cette taxe au taux normal de 19%, alors que l’accès à internet fixe (tel que l’ADSL) demeure exonéré de la TVA jusqu’au 31 décembre 2020.

Le BUPRO (mélange butane propane), précédemment exonéré de la TVA, est à compter du 1er janvier 2017 soumis au taux réduit de 9% de la TVA sachant que c’est un produit qui n’est pas destiné aux ménages.

Taxe Intérieure de Consommation (TIC) Les tarifs de la TIC applicable à certains produits sont augmentés comme suit :

- pour les tabacs: le montant de la TIC passe pour le tabac brun de 1.040 DA à 1240 DA/Kg, le tabac blond de 1.260 à 1.760 DA/Kg, les cigares de 1.470 DA à 2.470/Kg. Le taux proportionnel reste maintenu à 10% pour chaque paquet de cigarettes.

Selon la DGI, l’augmentation de la TIC ne concerne que les cigarettes et les cigares et se traduira par une augmentation de prix pour les cigarettes entre 5 DA et 20 DA, TVA comprise.

- pour les véhicules de cylindrée (excédant les 2000 cm3 dont les véhicules tous terrains) et les bananes fraîches, le taux de la TIC est passé de 20% à 30%. Le taux de 30% de la TIC est élargi aux scooters de mer (jet-ski) et aux Quad.

- Les tarifs de la TIC applicable au café (sous toutes les formes) restent inchangés.

- pour les bières: Le montant de la TIC passe de 3.610 DA/ hectolitre à 3.971 DA/hectolitre (soit 10% d’augmentation), Une augmentation de 10% est prévue pour le droit de circulation applicable sur les vins et les alcools contenus dans les boissons alcoolisées.

Néanmoins, ce droit de circulation demeure inchangé pour les alcools utilisés dans la fabrication des produits de parfumerie et de toilette et ceux utilisés dans la fabrication des produits ayant un caractère exclusivement médicamenteux et impropres à la consommation de bouche, ainsi que ceux utilisés dans la fabrication des vinaigres.

Taxe sur les produits pétroliers (TPP) La taxe sur les produits pétroliers a été relevée pour les carburants d’un (1) dinar pour le gasoil, et de 3 dinars pour les trois catégories d’essence (normal, super et sans plomb).

Ainsi, l’impact fiscal (TPP et TVA) se présente comme suit : -Pour le gasoil, les prix à la pompe passeront de 18,76 à 20,23 DA/ litre, d’où une incidence fiscale de 1,47 DA. - pour les trois catégories d’essence (normal, super et sans plomb), les prix à la pompe passeront donc de 28,45 à 32,47 DA/l pour l’essence normal, de 31,42 à 35,49 DA/l pour l’essence super et de 31,02 à 35,08 DA/l pour l’essence sans plomb. D’où une incidence fiscale de 4 DA. Taxe applicable aux chargements prépayés de téléphonie mobile Le taux de la taxe applicable aux chargements prépayés a été relevé de 5 à 7%.

-5- Institution d’une taxe spécifique sur les contrats de production ou de diffusion de publicité pour les produits non fabriqués localement :

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L O I S E T P R O C EDURES

Loi de Finances 2017

Les principales mesures fiscales

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-7-Timbre de renouvellement de la carte d’identité suite à une déclaration de perte ou de détérioration : La délivrance de la carte nationale d’identité biométrique électronique n’est pas soumise à un droit du timbre. Mais le renouvellement de ladite carte suite à une perte, détérioration ou vol, donne lieu au paiement d’un droit de timbre de 1.000 DA.

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Les contrats portant sur la réalisation ou la diffusion de publicité sur tout produit non fabriqué localement, sont soumis à une taxe spécifique de 10% assise sur le montant global du contrat.

A ce titre, les entreprises de production de publicité sont tenues, à compter du 1er janvier 2017, de prélever 10% sur le chiffre d’affaires réalisé dans des contrats se rapportant à des produits non fabriqués localement.

Les entreprises de diffusion (entreprises audiovisuelles, la presse, entreprises de diffusion spécialisées, afficheurs) sont tenues à compter du 1er janvier 2017, de prélever 10% sur le chiffre d’affaires réalisé dans des contrats de diffusion se rapportant à des produits non fabriqués localement.

Timbre des passeports Les droits de timbre applicables respectivement au passeport biométrique ordinaire délivré en Algérie ou au profit des membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, ainsi que les passeports d’urgence, «demeurent inchangés quel que soit le nombre de pages».

Néanmoins, il est institué un droit de timbre spécifique à la «Procédure accélérée» de délivrance des passeports: Les citoyens ayant opté pour la procédure accélérée, c’est-à-dire la délivrance du passeport dans un délai maximum de 5 jours, seront soumis à un droit spécifique dont les tarifs sont fixés comme suit : -25.000 DA pour le livret de 28 pages délivré dans un délai n’excédant 5 jours à la demande du citoyen.

-60.000 DA pour le livret de 48 pages délivré dans un délai n’excédant 5 jours à la demande du citoyen.

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Fiscalité immobilière -Assujettissement à l’impôt sur le revenu global (IRG), des plusvalues de cession à titre onéreux des immeubles bâtis et non bâtis: Les plus-values issues de la cession à titre onéreux d’immeubles bâtis ou non bâtis sont soumises à l’impôt sur le revenu global au taux de 5%, libératoire d’impôt.

La plus-value imposable est constituée par la différence positive entre le prix de cession du bien et le prix d’acquisition ou la valeur de création par le cédant.

Mais ne sont pas soumises à l’IRG dans cette catégorie de revenu les plus-values : - réalisées à l’occasion de la cession d’un bien immobilier dépendant d’une succession, pour les besoins de la liquidation d’une indivision successorale.

-réalisées lors de la cession d’un immeuble par le crédit-preneur ou le crédit-bailleur dans un contrat de crédit-bail.

-portant cessions des biens immeubles bâtis ou non bâtis détenus plus de dix ans.

Fiscalité des revenus fonciers des propriétés bâties et non bâties louées -Les revenus fonciers issus des propriétés bâties et non bâties louées sont fixés comme suit : .7%, libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant de la location des habitations à usage collectif. .10% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant de la location des habitations à usage individuel. .15% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel.

Ce taux est également applicable, lorsque la location est faite à des sociétés, même si le local est à usage d’habitation.

L E PAL M IER

La Cordyline «Torbay Dazzler»

Un palmier pas comme les autres La Cordyline «Torbay Dazzler» peut être installée au centre d’un massif, en petit arbre d’alignement, comme brise-vent, ou en isolé. Elle apprécie particulièrement les climats atlantiques et méditerranéens.

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a Cordyline australis «Torbay Dazzler» est une plante semi-rustique, d’allure très exotique, idéale pour un jardin de bord de mer. Elle forme avec le temps une sorte de petit palmier composé d’un tronc, parfois divisé, surmonté de très longues feuilles striées de jaune crème et de vert, réunies en touffes Ph DR denses. La floraison estivale, sous forme de longs panaches blanc-crème, est agréablement odorante et reste longtemps décorative sur la plante. Cette cordyline apportera au jardin une touche vraiment très originale. C’est aussi une superbe plante de véranda ou d’orangerie.

La Cordyline australe est une plante vivace arborescente de la famille des agavacées endémique de Nouvelle-Zélande.

Dans la nature, cette plante atteint 20 m de hauteur et forme un tronc robuste qui se ramifie en nombreuses branches à têtes feuillées pouvant atteindre 1 m de long. La cordyline est présente dans des habitats très diversifiés, comme les lisières des forêts, les berges de rivières et les zones dégagés, tout particulièrement à proximité des marécages.

peut être installé au centre d’un massif, en petit arbre d’alignement, comme brise-vent, ou en isolé. Elle apprécie particulièrement les climats atlantiques et méditerranéens et peut survivre à des températures de -7°C. Ailleurs, elle se cultive en grand pot qui passera de la terrasse à la véranda en hiver. En pot, il est nécessaire de veiller aux arrosages et à la fertilisation.

Cette plante remarquable, tout comme les bananiers, les protées, les cannas, les Grevillea, les bambous, les miscanthus géants ou le ricin, donnera un aspect véritablement exotique aux jardins et terrasses.

Feuillage panaché La variété Torbay Dazzler s’en distingue par une taille réduite, une croissance lente et un feuillage joliment panaché. La plante présente un port en rosette feuillée à l’état juvénile (pendant plusieurs années), puis elle forme un petit arbre à tronc unique et à branches garnies de touffes feuillés.

Cette variété atteindra 2 à 3 m de hauteur, pour une envergure de 1 m. Ses feuilles, persistantes, sont longues et étroites, mesurant jusqu’à 90 cm de longueur, en forme d’épée, pointues, légèrement arquées pour les plus âgées.

Elles présentent de nombreuses nervures parallèles et sont striées de jaune pâle et de vert. La floraison a lieu en été, sur les plantes adultes.

Chaque branche peut se ramifier dès lors qu’elle a produit une tige florale. Les petites fleurs blanc-crème, mellifères et délicatement parfumées, sont portées par de grandes panicules denses mesurant de 1 m 20 à 1 m 60 de longueur.

Le fruit, une baie blanche et arrondie, est très apprécié des oiseaux. Sur les plantes âgées, l’écorce du tronc, gris pâle à gris foncé, d’aspect liégeux et fissuré est spongieuse au toucher.

Résistante au vent et aux embruns, c’est une bonne plante pour le bord de mer. La Cordyline ‘Torbay Dazzler’

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P U B L I C AT I O N S

Recyclage de déchets organiques en agriculture Effets agronomiques et environnementaux de leur épandage Auteur: Sabine Houot, Marie-Noëlle Pons, Marilys Pradel, Anaïs Tibi. Edition : Quae. 2016

La fertilisation organique des cultures et des prairies est historiquement basée sur l’épandage des déjections animales. Au cours du XXe siècle, les engrais minéraux sont venus compléter voire supplanter cette pratique. Plus récent, l’emploi en agriculture de matières provenant de diverses filières de traitement des déchets domestiques et industriels (eaux usées, ordures ménagères, effluents industriels...) répond à des enjeux forts tels que l’amélioration du recyclage des déchets, le renchérissement des coûts de l’énergie nécessaire à la fabrication des engrais minéraux de synthèse, la raréfaction des ressources minières (notamment le phosphore) et la dégradation des taux de matière organique des sols.

Les sols Intégrer leur multifonctionnalité pour une gestion durable Auteur : Camille Guellier, Claire Chenu, Jurgis Sapijanskas, Antonio Bispo, Hélène Soubelet.

Edition: Quae. 2016.

015, année internationale des sols, a attiré l’attention sur le rôle crucial et la vulnérabilité de cette ressource, véritable épiderme de la Terre, à la fois produit du vivant et support de toute vie terrestre.

Essentiels à notre alimentation, les sols nous fournissent fibres, matériaux et énergie, ils portent nos infrastructures, ils contribuent au cycle de l’eau et à la qualité de l’air.

Formidable réservoir de biodiversité, ils abritent environ un quart des espèces vivantes décrites à ce jour. À l’échelle globale, ils jouent un rôle majeur dans la régulation du climat et stockent, dans les seuls 30 premiers centimètres, l’équivalent de 90 années des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Alors que leur disponibilité et leur bon fonctionnement sont couramment considérés comme acquis, ils font l’objet de pressions de plus en plus fortes : demandes croissantes et antagonistes en logements, infrastructures, nourriture, matières premières, énergie et espaces de nature.

Les certificats d’économie des produits phytopharmaceutiques Contexte et mise en place Auteur: Maud Blanck, Christian Huyghe. Edition: La France agricole. 2016 Les CEPP, qu’est-ce que c’est ?

D’ici 2021, le ministère de l’Agriculture (français) délivrera des certificats d’économie des produits phytopharmaceutiques aux entreprises qui proposent une gamme de services et de conseils permettant aux agriculteurs de réduire de 20% la quantité de produits phytopharmaceutiques utilisée par rapport à son niveau moyen de la période 2011-2015.

Grâce à ces actions vertueuses, proposées par tous les acteurs de la Recherche & Développement agricole et qualifiées par une commission indépendante, les activités des distributeurs et du conseil agricole vont soutenir les efforts des agriculteurs pour la réduction de l’usage et de l’impact des produits phytopharmaceutiques, en favorisant les pratiques nouvelles, faciles à mettre en œuvre et favorables au bilan économique.

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HIER ET AUJOURD’HUI

Architecture ancienne

Le palmier, symbole du ciel

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La colonne palmiforme, en forme de palmier, est très répandue dans l’architecture de l’ancienne Egypte. Son chapiteau s’orne de 9 grandes palmes, légèrement recourbées vers l’extérieur dans leur partie haute. soient souvent très sobres. La différence entre une colonne et un pilier est qu’une colonne a un fût cylindrique, alors que le pilier a un fût quadrangulaire (de section carrée ou rectangulaire).

Le pilier osiriaque

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’Egypte a été la première civilisation à développer ce qu’on appelle des ordres, c’est-à-dire une façon déterminée de réaliser et de décorer l’ensemble d’une colonne en fonction d’un certain nombre de règles.

Une colonne est formée de quatre parties essentielles : la base, socle sur lequel repose la colonne ; le fût, ou corps cylindrique de la colonne ; le chapiteau, ou partie supérieure de la colonne ; l’abaque, sorte de tablette sur laquelle repose ce que soutient la colonne.

Un ordre consiste à appliquer à cet ensemble des formes et un décor fixés par des règles.

On compte dans l’Egypte antique 7 ordres : hathorique, papyriforme, lotiforme, palmiforme, protodorique, en piquet de tente et composite.

La colonne palmiforme, en forme de palmier, est très répandue. Son chapiteau s’orne de 9 grandes palmes, légèrement recourbées vers l’extérieur dans leur partie haute. Le fût de la colonne, toujours lisse, représente bien sûr le tronc du palmier, mais celui-ci n’est pas figuré. Elle apparaît dès l’ancien empire. Le palmier est un symbole du ciel qui porte le soleil.

Les mêmes principes et règles peuvent s’appliquer aux piliers, bien que ceux-ci

Dans le domaine des piliers s’ajoute un type qui n’existe pas pour les colonnes: le pilier osiriaque, dont le fût est composé ou est plaqué d’une représentation d’Osiris en semi-ronde-bosse.

Les colonnes ont une fonction architecturale : celle de porter les parties supérieures, comme les plafonds ou les étages.

L’avantage d’une colonne par rapport à un mur de soutien, c’est qu’elle n’entrave pas la circulation à l’intérieur d’un bâtiment. Sa mise en place nécessite la prise en compte des poussées exercées par les parties hautes supportées ; si les colonnes égyptiennes sont aussi massives et impressionnantes par leurs dimensions, c’est entre autres parce que les plafonds étaient pour l’essentiel formés d’énormes blocs monolithes (formés d’une seule pierre) dont il fallait pouvoir supporter le poids et amortir les poussées.

Enfin, si les colonnes s’inspirent le plus souvent de la nature dans leur forme et leur ornementation, c’est qu’elles correspondent avant tout à une symbolique des végétaux ; et sans doute aussi qu’elles transposent dans la pierre des éléments qui étaient aux époques les plus anciennes réalisés en matières végétales (troncs d’arbres, gerbes de végétaux, piquets de bois, etc.).

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TO U T E N S A NT E

Nouvelle direction pour la vie

L’âge, un don de la nature À partir de 55 ans, le bilan médical est nécessaire pour prendre une nouvelle direction dans sa vie. Ce bilan permet de connaître les précautions à prendre, les traitements à suivre et les régimes alimentaires à respecter et les activités adaptées à ses conditions physiques.

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lutôt que de désespérer face à la vieillesse, prenons-la donc de court. Un terme très tendance ces dernières années - qui s’applique à plein de domaines et notamment en santé publique - est «empowerment». Ce mot anglo-saxon n’a pas vraiment d’équivalent en français («autonomisation», «capacitation»), mais il signifie reprendre notre pouvoir d’action, notre capacité à agir et à réfléchir, pour influencer notre environnement et notre vie.

Il semble en effet qu’être acteur de son destin a des effets positifs sur la santé, alors qu’au contraire, le fait de subir les choses – et notamment la maladie -, en ayant l’impression de n’avoir aucun pouvoir dessus, est plutôt pathogène.

de connaître les précautions à prendre, les traitements à suivre et les régimes alimentaires à respecter et les activités adaptées à ses conditions physiques.

La relaxation

Le repos et la détente sont indispensables pour le bien-être des seniors. Le yoga est fortement recommandé car cette pratique offre également la relaxation mentale. Le spa est aussi un lieu de détente exceptionnelle.

Le fauteuil de massage

Avec le fauteuil de massage relaxant, les personnes âgées bénéficieront de tous les bienfaits des massages. De plus, ils n’auront besoin de solliciter le service d’un professionnel.

En ayant ce type de fauteuil dans sa maison, le sénior peut s’octroyer un massage dès que le besoin se fait ressentir.

Exercices physiques adaptés

Le sport favorise la bonne respiration et il renforce les os. Il fortifie les muscles tout en contribuant à la diminution des

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Terminé, donc, d’«éduquer les patients » comme on disait il n’y a pas encore si longtemps : désormais, on parle d’«empowerment des patients». Et c’est d’autant plus vrai après 50 ans, quand le corps risque de commencer à faire des caprices de santé (cholestérol en hausse, tension qui joue aux montagnes russes, douleurs articulaires...)

L’âge est un don de la nature et être une personne âgée offre beaucoup d’avantages. On dispose assez de temps et de moyens pour se relaxer et se faire plaisir avec des activités reposantes ou divertissantes. C’est aussi l’occasion de prendre en main sa santé qui devient plus fragile à l’entrée du troisième âge. Voici quelques conseils de bien-être utiles pour le senior.

Bilan de santé

À partir de 55 ans, le bilan médical est nécessaire pour prendre une nouvelle direction dans sa vie. Ce bilan permet

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risques de maladies cardiovasculaires.

Faire des activités physiques favorise la socialisation des retraités. Avec le sport adapté à leur âge, les seniors allient loisir et bien-être. Toutefois, les sports destinés aux retraités doivent être moins intenses. Il faut aussi leur donner un temps de récupération plus long. Parmi les activités avantageuses pour le troisième âge, il y a la marche, le vélo, l’aquagym, le Tai-chi et des loisirs comme la pétanque. Le tir à l’arc permet de maintenir l’adresse et la précision.

A GOUT ER

Leger et digest

Millet aux mandarines et dattes Ingrédients :

• 150 gr de millet.

• 35 cl de jus d’orange.

• 1/2 litre d’eau.

• 4 grosses dattes dénoyautées et hachées grossièrement.

• Des mandarines au sirop.

• 1 bâton de cannelle quelques gousses de cardamome.

• 1 pincée de sel.

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Préparation : 1-Faire griller le millet dans une poêle sèche en remuant constamment, pendant 3-4 minutes. Le mettre dans un bol et remplir le bol d’eau froide. Frotter un peu les grains avec les mains puis rincer le millet sous l’eau froide dans un tamis.

2-Mettre le millet dans une casserole avec l’eau, le jus d’orange, les dattes, la cannelle, la cardamome et le sel. Amener à petite ébullition.

3-Couvrir et cuire à feu très doux pendant une quarantaine de minutes ou jusqu’à ce que tout le liquide soit absorbé, en remuant de temps en temps. Il peut s’avérer nécessaire d’ajouter du liquide.

4-Ajouter les mandarines, remuer et servir.

Tout en préparation maison

Yaourt, nectarine, dattes Ingrédients :

• 1 litre de lait.

• 1 pot de yaourt.

• 2 nectarines.

• Des dattes.

• 1 pot de yaourt rempli de lait en poudre.

• Du sucre

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Préparation : 1-Coupez les nectarines et les dattes en morceaux petits ou grands selon vos goûts.

2-Mélangez le lait avec le lait en poudre et le yaourt.

3-Sucrez selon vos envies.

4-Versez ce mélange dans un bol en verre.

5-Mettez un peu d’eau dans une cocotte et faites chauffez.

6-Hors feu mettez le bol en verre au fond de la cocotte.

7- Fermez.

8-Laissez fermenter 24 h.

)www.lesfoodies.com(

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