Revue LMD N°37

Magazine mensuel N°37 - Janvier 2017

www.lemondedesdattes.com Prix : 300 DA / 3€

ISSN 2352-9881

En substitut à la farine et au sucre

Biscuit à 100 % datte

Messaoud Kharfallah.

Gérant de Ziban Gold

Sarl El Hamiz Gro Alimentaire

Ecole supérieure des sciences de l’aliment et des industries agroalimentaires (ESSAIA)

«Les dérivés des dattes sont un créneau non exploité»

L’ambition de faire mieux

Préparation aux métiers d’avenir

E D I TO

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Salima Ben Mbarek, Iman Deboub, Mourad Tayeb, Ryad Ben..

Photographie (Ph LMD) Impression MDS Service commercial H.Younsi Pour vos annonces adressez-vous à : ANEP 1, avenue Pasteur. Alger Tél : 021 71 16 64 021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 021 73 99 19 ou Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 23 70 79 22 Fax : +213 (0) 23 70 77 12 Contact pub

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«U

n recensement de toutes les terres non exploitées est en cours. Ceux qui n’ont pas procédé à la mise en valeur des terres dont ils ont bénéficié seront déchus de leurs droits et les terres seront récupérées et attribuées à d’autres demandeurs conformément à la réglementation en vigueur», a lancé solennellement, devant le Conseil de la nation, le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.

Abdesselam Chelghoum a cité, par l’exemple des terres non exploitées dans la wilaya de Béchar, le cas de ce qui se passe sur tout le territoire national alors que l’Etat a aidé des milliers de citoyens à bénéficier de parcelles agricoles. A en juger par les 6,644 milliards de dinars alloués à quelque 9 000 exploitants, notamment par le Fonds national de développement agricole.

Il est vrai que ce montant a servi à de nombreuses réalisations dans cette wilaya du Sud comme réaliser des 4 200 puits, planter quelque 12 000 hectares d’arbres fruitiers, distribuer plus de 1 000 ruches d’abeilles, construire presque 400 structures pour l’élevage, 8 chambres froides d’une capacité de 4 800 mètres cubes.

Le Monde des Dattes

Infographie et mise en page ATH

Des terres à recenser

Résultat de l’aide de l’Etat aux agriculteurs de la wilaya de Béchar un bon appréciable en quinze ans (2001-20016) grâce au programme national de développement agricole. Un élargissement de la superficie de 6 339 à 22 000 ha, une augmentation de la valeur de la production de 8,8 milliards de DA à 14,9 milliards de DA soit dans les faits 1% de la valeur de la production nationale.

Un indice qui permet, malgré tout, permet de mesurer tous les efforts des pouvoirs publics en direction de cette wilaya du Sud du pays et qui dénote d’une attention particulière pour améliorer le développement de Béchar en général et l’agriculture en particulier.

Abderrezak Benkhedda

N°37 - Janvier 2017

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S O MM A I R E

A l’ETRANGER

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Salon Fruit Logistica

Le salon CFIA en mars Pénuries d’eau dans le monde

Une nouvelle bataille REPERES

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Salon international de l’agriculture

Agripro à Oran

Le Monde des Dattes

Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI)

La communication en entreprise en débat DANS LA PALMERAIE

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Tolga (Biskra)

Kamel et Youcef, l’aventure des palmiers ZOOM

10-11

Climat en janvier 2017

Températures planétaires élevées Production de dattes

80.940 quintaux à Khenchela QUESTIONS-REPONSES

12-13

Messaoud Kharfallah. Gérant de Ziban Gold

«Les dérivés des dattes sont un créneau non exploité» DOSSIER

14-15-16

En substitut à la farine et au sucre

Biscuit à 100 % datte VUE SUR L’ENTREPRISE

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Sarl El Hamiz Gro Alimentaire

L’ambition de faire mieux LES TECHNIQUES

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Systèmes modernes d’irrigation

70 % des ressources en eau épargnées DERIVES DE LA DATTE Aux vertus multiples

L’huile de datte en vedette

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SOM M AIRE

OPPORTUNITES

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Ecole supérieure des sciences de l’aliment et des industries agroalimentaire

Préparation aux métiers d’avenir DESTINATION

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En forêts tropicales humides

A la découverte du genre Pinanga MALADIES DES PALMIERS

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Climat défavorable

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Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros)

Une ambition nationale EQUIPEMENTS AGRICOLES

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Bifecta Algérie

Un leader de la construction des cuves LOIS ET PROCEDURES

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Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE)

L’aide précieuse aux opérateurs LE PALMIER

Le Monde des Dattes

Source d’attaques contre les palmiers SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

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Plantation des palmiers

En pots pour les maisons PUBLICATIONS

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Recyclage de déchets organiques en agriculture

Vache à lait, dix mythes de l’industrie laitière HIER ET AUJOURD’HUI

35

Célébrée par les Chrétiens

Le «Dimanche des palmes» TOUT EN SANTE

36

Prendre soin de votre santé

5 bonnes résolutions en 2017 A GOÛTER

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Avec de la crème maïzena

Galette des rois aux dattes

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L’E TR A N G E R

Salon Fruit Logistica

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Berlin au cœur du monde

Le Monde des Dattes

u 8 au 10 février 2017, se tient à Berlin le salon Fruit Logistica. Comme chaque édition, les branches de fruits frais dans le commerce ont l’occasion de cette exposition pour représenter leur gamme de services à travers la chaîne de valeur, de la culture à la caisse.

Avec plus de 70 000 visiteurs professionnels venus de 130 pays et 2.891 exposants originaires de 84 pays en 2016, Fruit Logistica demeure le plus grand événement mondial du

commerce des fruits et légumes frais. Il couvre tous les secteurs de cette filière et offre à ses acteurs une occasion de présenter l’ensemble de leurs produits et services liés au commerce des produits horticoles.

Le secteur bio en hausse sera également représenté par le biais des principaux produits biologiques importés : céréales, légumineuses, fruits et légumes frais, produits laitiers et autres produits transformés.

Salon international de l’agriculture (SIAL)

Un demi-siècle de présence

«L

’agriculture : une passion, des ambitions », c’est le thème de la 54e édition su Salon international de l’agriculture qui va se dérouler du 25 février au 5 mars 2017.

Depuis un demi-siècle, le Salon international de l’agriculture rassemble chaque année tous les acteurs du monde agricole. Il est l’événement agricole de référence, non seulement en France mais aussi à l’étranger. Éleveurs, producteurs, régions, organisations et syndicats professionnels, ministères et organismes publics ou instituts de

recherche : chacun contribue à présenter les différentes facettes du secteur agricole et agroalimentaire, de ses métiers, de ses évolutions et de ses perspectives.

Le salon est organisé autour de quatre univers : élevage et ses filières, les produits des régions de France, d’Outre-Mer et du monde, les cultures et filières végétales, jardin et potager , les services et métiers de l’agriculture. La prochaine édition du SIAL se tiendra du 24 février au 4 mars 2018 à Paris.

Pénuries d’eau dans le monde

Une nouvelle bataille

«L

es pénuries d’eau, qui se font de plus en plus fréquentes, font maintenant partie des principaux défis à relever pour parvenir à un développement durable. Ce défi est d’ailleurs appelé à s’intensifier alors que la population mondiale continue d’augmenter et que le changement climatique persiste», a averti M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. «La concurrence pour l’accès aux ressources en eau va s’intensifier lorsque la population mondiale dépassera les 9 milliards d’ici à 2050 - dans les pays en développement, des millions d’agriculteurs familiaux

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souffrent déjà du manque d’accès à l’eau douce, tandis que les conflits liés aux ressources en eau surpassent déjà ceux liés aux litiges fonciers dans certaines régions», a-t-il fait remarquer,

alors qu’il s’exprimait à l’occasion du Forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture qui se tient du 19 au 21 janvier, à Berlin.

Le monde contient 1400 millions de km cubes d’eau. Seulement 0,003 % de ce volume, soit près de 45 000 km cubes, correspondent aux «ressources en eau douce» qui peuvent être utilisées comme eau potable, à des fins hygiéniques, pour l’agriculture et pour l’industrie. Il n’est pourtant pas possible d’accéder à toute cette eau car lors des inondations saisonnières, une partie s’écoule et débouche dans des rivières isolées.

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E P E RE S

Salon international de l’agriculture

D

Agripro à Oran

u 25 au 28 janvier 2017 se tient au Centre de Conventions d’Oran le Salon international de l’agriculture (Agripro). Il est présenté, selon les organisateurs, comme le 1er rendezvous incontournable de tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux du monde agricole, avec 150 exposants, 3 500 professionnels du métier et 30 000 visiteurs attendus.

Dès sa première édition, le salon Agripro a pour ambition de devenir le rendez-vous incontournable de tous les acteurs régionaux et internationaux du monde agricole en leur offrant une tribune unique pour présenter leur produit, leur diversité et leur nouveauté dans une ville, Oran, une région, l’Oranie, portés par un dynamisme économique et social exemplaire.

Export vers le Brésil

Vaste projet pour Alger

Création d’agri parcs urbains

S

elon l’agence de presse arabo-brésilienne, reliée à la Chambre du commerce arabo-brésilienne, deux entreprises algériennes envisagent d’exporter leurs produits agroalimentaires vers le Brésil.

Il s’agit de «Mertrav», située à Bir El Djir (Oran), qui propose aux importateurs brésiliens des dattes,

de l’huile d’olive, du couscous, du poivre et plusieurs autres légumes.

Mertrav exporte déjà des pommes de terres vers la Tunisie et au Moyen-Orient.

De Khenchela, l’entreprise «Trésor de la Kahina» vise à exporter sur son huile d’olive vers le marché brésilien.

Journée d’information à la CACI

Cap sur le marché sud africain

La chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organise en partenariat avec l’ambassade de la république d’Afrique du Sud en Algérie, une journée d’information sur les opportunités d’affaires en Afrique du Sud, le 30 janvier 2017 à 09h00 à son siège sis au Palais consulaire, Place des MartyrsAlger. Comptant pour prés de 27%

du PIB de l’Afrique sub-saharienne, 60% de celui de l’Afrique australe et abritant plus de 75% des plus grandes sociétés d’Afrique, l’Afrique du Sud est la 2éme plus grande économie du continent. Ce pays affiche une visible volonté visant à développer la coopération économique avec l’Algérie dans plusieurs secteurs stratégiques.

Le Monde des Dattes

2 entreprises à l’avant-garde

Le siège du Bneder a abrité, le 26 janvier 2017, une séance de travail en présence de Baâziz Noureddine, conservateur des forêts de la wilaya d’Alger, sur le projet de création d’agri parcs urbains.

Un projet qui s’insère dans un vaste programme mis en place par la wilaya d’Alger et s’inscrit dans la perspective de développement durable des territoires. Il vise la préservation des terres agricoles de l’urbanisation incontrôlée, la valorisation du cadre écologique et paysager dans son ensemble et de pérenniser les milieux agricoles situés dans des espaces urbanisés.

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EPERES

Chambre algérienne de commerce et d›industrie (CACI)

La communication en entreprise en débat

Le Monde des Dattes

Le séminaire-atelier vise à expliquer aux cadres l’importance de communiquer de nos jours à tous les niveaux. Un gouvernement, une entreprise ainsi qu’une toute autre entité doivent impérativement apprendre à communiquer.

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n séminaire-atelier sous le thème «La communication en entreprise : pourquoi l’entreprise doit-elle communiquer? » sera organisé les 10 et 11 janvier, à l’Ecole supérieure

algérienne des affaires (ESAA) aux Pins maritimes à Alger.

Selon la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), «ce séminaire-atelier vise à expliquer aux cadres l’importance de communiquer de nos jours à tous les niveaux». «Il s’agit pour les collaborateurs des différents paliers de comprendre les objectifs de l’entreprise et d’être finalement associés à la démarche de la direction. Ce genre de communication renforce l’esprit d’appartenance pour ces différents collaborateurs et les cadres en bénéficient énormément».

«La communication est toute aussi importante notamment avec le développement des TIC qui offre plus de choix à tous.

Un gouvernement, une entreprise ainsi qu’une toute autre entité doivent impérativement apprendre à communiquer avec l’opinion publique afin d’éviter les incompréhensions

INDICE

FLASH Images satellite de la vallée du M’Zab

La scène Alsat-2B prise le 27 janvier 2017 sur la région du M’Zab, montre les spécificités de cette vallée, située à 600 Km de la capitale. Elle est marquée par la présence des 05 Ksours visibles sur les images Alsat-2B. Il s’agit des Ksours de Ghardaïa, Melika, Beni Isguen, Bounoura et El Atteuf.

Impact de la LF sur l’entreprise

La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organise, sous le haut patronage des ministres du Commerce et des Finances, le 3 Janvier à l’hôtel El Aurassi, une journée d’information sur «La loi de finances pour 2017 et son impact sur l’entreprise».

«Cette journée, dont l’objectif vise à informer les opérateurs économiques sur les principales mesures et nouvelles dispositions introduites par la loi de Finances pour 2017, sera animée par de hauts responsables des administrations centrales des impôts et des douanes».

Accessible sur youtube

La chaine TV de l’ANDI L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) a le plaisir d’annoncer le lancement officiel de sa chaine TV sur la plate forme vidéo youtube, regroupant un ensemble de vidéos ayant trait à la promotion de l’Algérie en matière d’investissement et aux activités de l’Agence.

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A NS LA PA L M E R A I E

Tolga (Biskra)

Kamel et Youcef, l’aventure des palmiers

Natifs de Lakhdaria dans la wilaya de Bouira, Youcef Kara et Kamel Zeghad n’ont pas hésité à travailler la terre dans une autre région de l’Algérie pour développer une palmeraie dont ils sont fiers aujourd’hui et qui constitue un bel exemple de réussite pour d’autres Algériens. .Par Ryad Ben

pour réussir la réalisation de notre palmeraie, des fois même juste avec des mots gentils comme Allah y’âwenkoum (Allah vous aide)» note Kamel Zeghad.

De Lakhdaria à Tolga L’attente de voir pousser les palmiers sachant qu’il faut 7 à 10 ans pour que les arbres donnent leurs fruits a été la période la plus cruciale et la plus difficile.

Le Monde des Dattes

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epuis une quinzaine, Youcef Kara et Kamel Zeghad, natifs de Lakhdaria, wilaya de Bouira, ont pris la décision de l’aventure non pas d’un voyage, mais d’un choix difficile. Aller tous les deux à Tolga, dans la wilaya de Biskra, pour développer une palmeraie sur un terrain agricole nu. Tout au début il s’agissait de planter 150 palmiers dont le résultat de la cueillette de datte est magnifique puisqu’il s’agit de Deglet Nour, 1er choix.

«Il fallait beaucoup de courage et de sacrifice pour aller travailler la terre dans une région chaude et difficile comme celle qui se trouve à Tolga» témoigne avec beaucoup de modestie Youcef Kara.

Les deux associés ont été dissuadés certes par certains, mais ont reçu en même temps des encouragements de la part des gens de Tolga qui les ont incité à aller de l’avant et s’établir pour se lancer dans le secteur phoenicicole.

«Nous remercions les gens de Tolga et autres qui nous ont aidé et conseillé

«Les gens nous disaient il faut beaucoup de patience et de courage pour voir les dattes des jeunes palmiers et grâce à Allah nous avons reçu la bonne récompense avec des récoltes généreuses et surtout une qualité excellente concernant Deglet Nour» raconte Youcef Kara.

Au fil des années, l’amour du palmier est devenu plus fort et les exigences aussi de l’attention qu’il faut accordé à la palmeraie se sont accentuées prenant encore plus l’énergie et le temps des deux aventuriers.

«Nous avons opéré en 2016 une deuxième opération de plantation de palmiers que nous espérons qu’elle sera une réussite dans les années à venir par l’abondance et la qualité de leurs dattes» indique Kamel Zeghad.

Aujourd’hui, Youcef Kara et Kamel Zeghad sont fiers de posséder une palmeraie témoin de leurs efforts et sacrifices durant une quinzaine d’années et qui constitue sans nul doute un bel exemple de réussite pour d’autres Algériens.

R. B.

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OOM

Climat en janvier 2017

Températures planétaires élevées

Les températures planétaires de janvier 2017, tout juste publiées par les équipes scientifiques qui surveillent le climat terrestre, sont assez curieuses. D’abord, elles sont bien élevées.

Le Monde des Dattes

A

vec 0,92°C au dessus d’une moyenne climatologique calculée sur la période 1951/1980, janvier 2017 est au dessus de janvier 2015, et au troisième rang des mois de janvier depuis le début de la série des relevés thermométriques planétaires. La carte de ces températures (exprimées en écart à la moyenne climatologique) montre un globe presque partout au dessus de cette moyenne sauf quelques exceptions. Surtout un vaste disque centré sur la Méditerranée où elles sont inférieures, ainsi qu’une zone continentale et océanique centrée sur la côte nord-ouest des Etats-Unis et du Canada.

Du coup, la décennie en cours poursuit sans faiblir la série du réchauffement climatique observé depuis plus d’un siècle. Et surtout celle qui dure depuis le milieu des années 1970 et qui n’a aucune autre explication plausible que l’intensification de l’effet de serre planétaire par nos émissions de gaz à effet de serre.

Glaces en recul Le climat planétaire de ce début d’année 2017 montre un autre trait frappant. Celui d’un spectaculaire recul d’une partie de la cryosphère terrestre, la banquise. Ou plus exactement les banquises, celles de l’Arctique et de l’Antarctique.

Pour l’Arctique, les glaciologues sont désormais habitués, depuis son observation quotidienne par satellites depuis 1979, à enregistrer une tendance nette à la diminution de sa surface.

En revanche, la banquise de l’Antarctique ne montrait nulle tendance à se rétracter, avec même des phases de croissance ces dernières années. L’année 2016 a montré une rupture nette, dont il est beaucoup trop tôt pour dire s’il s’agit d’une fluctuation naturelle déconnectée du réchauffement planétaire où une conséquence de ce dernier.

Mystère dans le Pacifique Il y a toutefois quelque chose de curieux dans la carte des températures de janvier 2017. Si l’on compare cette carte avec celle de janvier 2016, nettement plus chaude avec un écart de 1,13°C au dessus de la moyenne, il apparaît que la cause de cette différence notable se situe essentiellement dans le Pacifique tropical où l’on distingue une longue « langue » rouge, signe d’un El Niño particulièrement intense (attention, il faut fortement corriger son impression visuelle des rapports de surface entre les zones tropicales et les hautes latitudes, la représentation cartographique choisie surdimensionne ces dernières).

Où est donc le «curieux» de l’affaire ? En ce que le très fort El Niño de 2015 et 2016 n’a pas donné suite comme souvent

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mais pas systématiquement, à une Niña toute aussi forte, un phénomène responsable d’un coup de froid sur l’indicateur de température planétaire.

Pour l’instant, l’oscillation ENSO ne se conduit pas selon la métaphore souvent utilisée par les océanographes pour l’expliquer : celle d’une balançoire. Après le très vigoureux El Niño des deux dernières années, on s’attendait plutôt à une forte Niña. Or, pour l’instant, le Pacifique est dans des conditions dites «neutres», ni l’un ni l’autre. Mais surtout, les prévisions des océanographes sont non seulement plus en faveur d’une poursuite de cette neutralité mais la seconde option qu’elles privilégient n’est pas une Niña mais un Niño.

Z OOM

Production de dattes

80.940 quintaux à Khenchela

La wilaya de Khenchela a enregistré au titre de la saison agricole 2016-2017 une production de 80.940 quintaux de dattes, selon la direction des services agricoles (DSA).

(APS)

Le Monde des Dattes

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ette quantité a été récoltée sur 115.000 palmiers dattiers des 126.758 palmiers répartis sur la zone saharienne de Babar et subsaharienne de Chechar, situés sur une surface de 785 hectares, a précisé Ahmed Hemzaoui, chef du service organisation de la production et d’appui technique à la DSA.La production de dattes n’avait pas dépassé en 2008 les 11.040 quintaux sur une superficie agricole de 65 hectares totalisant 11.500 palmiers dattiers,

selon le même responsable.

Plus de 52.000 quintaux de dattes récoltés au titre de la saison agricole actuelle représentent une qualité destinée à la trituration appelé El Ghers de meilleure qualité, notamment celles réalisées dans les oasis de Siar et d’El Oueldja dans la commune de Chechar, où le rendement moyen de cette production a atteint 87 quintaux par palmier, a-t-il fait remarquer.

La région Sud de la wilaya de Khenchela réalise également une autre qualité de dattes connue à l’échelle nationale sous le nom Deglet Nour dont la production a atteint pendant la même saison 22.780 quintaux en plus d’autres types, en l’occurrence les dattes El Ghers et Degla Beida, a ajouté la même source.

Ce genre de cultures est soutenu par l’Etat, a-t-on indiqué, estimant que le soutien par hectare d’une oasis est estimé à 200.000 DA englobant l’irrigation qui se fait à travers le système du goutte à goutte, ainsi que l’octroi des plants de palmiers, soit entre 100 et 140 plants par hectare, a-t-on signalé à la direction des services agricoles.

Exportation de dattes d’Ouargla

L

Le complexe bientôt en service

e complexe de conditionnement et d’exportation de dattes d’Ouargla entrera en service au mois de février prochain. Ce complexe privé, dont les travaux de réalisation ont atteint 95% d’avancement, contribuera au renforcement des capacités économiques nationales a indiqué le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, en marge d’une inspection du chantier de ce projet. D’une capacité de production de 4.000 tonnes/ an, cette structure industrielle permettra aux agriculteurs d’y écouler leurs récoltes de dattes et d’assurer des revenus en devises à la faveur de l’exportation de produits bio sans traitement chimique, selon les explications fournies.

Le promoteur du projet, Bazine Belkacem, a, de son côté, indiqué que des contrats

ont été signés au dernier trimestre de 2016 avec des opérateurs économiques étrangers (USA et Allemagne), en prévision de l’exportation de quantités de dattes de variétés diverses (Degla-Beïda, Ghers et autres), utilisées comme matières premières dans certaines industries biochimiques.

Le projet, d’un coût de 200 millions DA et occupant une superficie de 4.800 m2, dont 3.000 m2 bâtis, au niveau de la zones d’activités de la commune d’Ouargla, générera à son entrée en service 200 emplois pour la main d’oeuvre ordinaire et 10 autres pour l’encadrement (ingénieurs notamment), a fait savoir M.Bazine.

(APS)

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Q UE S T I O N S - R E P O N S E S Messaoud Kharfallah. Gérant de Ziban Gold

Le Monde des Dattes

«Les dérivés des dattes

Ph LMD

Messaoud Kharfallah est gérant de la compagnie Ziban Gold à Biskra.

Depuis des années, il défend comme tant d’autres une meilleure façon de promouvoir une ressource nationale agricole que l’Algérie est fière d’avoir en l’occurrence les dattes.

Un des acteurs actifs du consortium d’exportation et de valorisation des dattes algériennes (CEVDA) lancé en mars 2015 à Tamanrasset entre plusieurs wilayas phœnicicoles, Messaoud Kharfallah œuvre au sein de cette structure pour consolider les acquis et réaliser d’autres progrès dans le secteur phoenicicole.

Dans cet entretien, Messaoud Kharfallah, nous livre ses impressions sur l’avenir qui attend le secteur des dattes, mais également le défi de bien s’organiser afin d’affronter les marchés internationaux.

Entretien réalisé par Mourad Tayeb

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En tant que manager, comment le secteur des dattes est-il actuellement prometteur pour les entreprises algériennes ?

Aujourd’hui, il existe plusieurs raisons pour dire que le secteur des dattes est prometteur.

D’abord, la situation économique du pays qui favorise plus fortement la production agricole en vue d’exporter certains produits générateurs de rentrée de devises et notamment les dattes. D’où les efforts louables des pouvoirs publics en vue de soutenir encore plus les opérateurs qui activent dans ce domaine.

Ensuite, les acteurs du secteur phœnicicoles sont plus actifs pour se réorganiser et trouver des solutions pratiques comme le consortium d’exportation et de valorisation des dattes algériennes (CEVDA) lancé en mars 2015 à Tamanrasset entre plusieurs wilayas.

Il y a, bien entendu, l’avenir des producteurs et leurs palmeraies si des progrès ne sont pas réalisés et des solutions appliquées aux entraves qui entravent l’optimisation de la production et l’export notamment.

Quels types d’assistance et d’aide les pouvoirs publics accompagnent les opérateurs privés qui se sont investis dans ce secteur?

Les différents programmes agricoles initiés depuis une quinzaine d’années sont là pour illustrer l’aide des pouvoirs publics en direction des producteurs agricoles d’une manière générale. Et si l’on devait préciser le secteur phoenicicole, sans nul doute il y a l’augmentation par dizaine de milliers du nombre des palmiers et donc l’extension des surfaces des palmeraies au niveau des différentes wilayas productrices de dattes.

QUEST IONS- REPONSES

sont un créneau non exploité» L’octroi des terrains agricoles, les aides et facilités accordées par des établissements comme la BADR et la CNMA, les mécanismes offerts par les structures du ministère du Commerce et d’autres sont toutes louables pour développer encore plus le secteur phoenicicole et permettre aux différents opérateurs privés de mieux progresser.

Par tout dans le monde, il n’y a pas de secret pour dire que la meilleure façon de réussir l’export est de mieux s’organiser.

C’est dans cet état d’esprit qu’existe le consortium d’exportation et de valorisation des dattes algériennes (CEVDA) lancé en mars 2015 à Tamanrasset entre plusieurs wilayas phœnicicoles grâce à une réunion des présidents de plusieurs coopératives de dattes et officiellement créée par acte notarié lors de l’organisation du 1er salon international des dattes (SIDAB) de Biskra en présence du ministre de l’Agriculture et du développement local de l’époque.

C’est pour cela que le consortium apparait aujourd’hui comme le moyen le plus efficace au niveau

Pourquoi la valeur export des dattes algériennes reste faible ?

La filière dattes est une filière stratégique pour l’Etat. Donc, tout doit être fait pour justement pour conseiller, promouvoir et accompagner les opérateurs qui activent dans le domaine phoenicicole pour trouver toutes les solutions à même de rendre cette filière génératrice de recettes importantes à l’exemple de notre voisin la Tunisie.

Il est vraiment impensable que l’Algérie est un des grands producteurs de dattes au monde alors que les rentrées sont faibles lorsqu’il s’agit de la valeur export.

Aujourd’hui, de grands pays notamment de la l’Asie comme l’Indonésie, la Malaisie ou la Chine sont demandeurs des variétés des dattes algériennes autre que Deglet Nour. Donc, actuellement les chances d’export deviennent plus intéressantes et plus importantes en termes de quantités et de recettes en devises.

L’avenir du secteur des dattes favorise à réfléchir aux dérivés des dattes. Comment voyez-vous cette perspective?

Il est tout à fait vrai que les dérivés des dattes sont un créneau non encore bien exploité. Il s’agit là d’un dossier qui mérité que les pouvoirs publics étudient dans le détail avec les différents opérateurs économiques pour dynamiser une industrie agroalimentaire à l’état primaire actuellement.

Non seulement cela permettra d’alimenter un marché national méconnaissant les valeurs nutritives des produits des dérivés de datte comme le Robb, la confiture, le jus de datte …etc, mais aussi et surtout d’intéresser des pays où les consommateurs sont attentifs aux produits naturelles et les dattes offre cette opportunité en or.

La diversification de la production nationale doit en principe inciter à réfléchir sur le lancement d’une telle industrie qui va valoriser les autres variétés de dattes, créer de l’emploi direct et indirect au niveau local, mais surtout donner une maitrise presque totale de ce type d’industrie puisque les intrants se trouvent ici en Algérie.

Le Monde des Dattes

Comment ces opérateurs doiventils mieux faire pour réussir l’export?

international pour la promotion de cette ressource naturelle dont est dotée l’Algérie et permettre ainsi de diversifier les recettes en devises tant essentielles pour l’économie du pays.

M. T.

Ph LMD

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OSSIER

En substitut à la farine et au sucre

Biscuit à 100 % datte

Cette étude a permis de mettre en évidence la valorisation de la datte sèche Mech-Degla par sa transformation et son utilisation dans la confection des biscuits à base de farine de datte avec remplacement totale ou partiel de la farine de blé et du sucre.

Le Monde des Dattes

Par Salima Ben Mbarek et Iman Deboub

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ans l’ancien monde, l’Irak a été le principal pays dans le développement des produits de dattes. L’Afrique du nord a contribué à ce développement bien que l’utilisation principale ait été l’amélioration de la qualité de la datte d’exportation pour les pays du Maghreb et de quelques utilisations industrielles des dattes de mauvaise qualité en Libye et en Egypte.

Au cours des dix dernières années, l’Arabie Saoudite a élargi le champ de la recherche sur les dattes.

L’Irak avait installé depuis une vingtaine d’années des usines de sucre liquide, de sirop de datte, des fabriques d’alcool, de vinaigre, de levures, confiture de dattes, pâte de dattes, farine de dattes (dattes en poudre) pour être utilisée dans l’industrie des pâtes alimentaires, pâtisserie, l’alimentation des bébés, la production de caramel à partir du jus de dattes, les biscuits de dattes etc.

Au Maroc, les déchets dattiers qui représentent en moyenne 20% de la production et les noyaux de dattes consommées par les ménages sont

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utilisés comme aliment concentré pour le bétail. Depuis quelques années, certains agriculteurs ont commencé à produire à partir des restes de régimes de dattes une sorte de tourteau pour le cheptel en utilisant des broyeurs mécaniques.

Transformation artisanale et industrielle en Algérie Les dattes constituent une source importante pour l’alimentation de la trésorerie et le financement des activités agricoles entrant dans le plan national du développement des palmeraies.

Aux USA, dans les années 50 et le début des années 60, on peut observer un intérêt fortement accru pour le développement de produits de dattes, particulièrement aux Etats-Unis. La raison devant élargir la base de vente de la récolte des dattes et améliorer les standards de qualité des dattes de table en utilisant les fruits de faible valeur marchande pour des produits dérivés.

Les initiatives ont été assurément également inspirées et aidées par

une industrie alimentaire préparée, fortement naissante aux Etats-Unis.

La transformation traditionnelle des dattes est très prisée et pratiquée par la population locale, l’expansion de cette activité artisanale contribuerait à la stimulation des nouveaux marchés, et par voie de conséquences l’extension du secteur du palmier dattier. La connaissance des caractéristiques des variétés existantes pour envisager une meilleure valorisation.

De nombreux produits sont élaborés à base de dattes pour différentes utilisations: pour alimentation (gâteaux, miel, farine, jus confiture...), la pharmacopée (soins divers), les cosmétiques: fard, masques, k’hol pour les yeux...). Ces produits qui remontent à l’antiquité, sont toujours sauvegardés, développés et améliorés.

Malgré les nombreux travaux de recherche sur la transformation de la datte et des coproduits du palmier, dans l’état actuel des choses il n’y a dans notre pays aucune unité de transformation industrielle en production.

DOSSIER

Tous les travaux ont été réalisés précédemment dans quelques universités algériennes structures de recherche à travers l’Algérie et qui rentrent dans le cadre de la transformation et valorisation des dattes non commercialisables ou de faible valeur marchande comme matière première pour la production d’autres produits à forte valeur ajoutée.

Nous en citerons quelques-uns comme la production de vinaigre, le jus de dattes, confiture, levure,

Les processus de la fabrication de farine de datte passent par le nettoyage à sec, le dénoyautage puis le séchage à 70°C jusqu’au une humidité de 5 %. En suit on effectue un broyage et un tamisage.

Ainsi, on obtient trois produits : farine, semoule blanche et semoule vêtues.

Partie expérimentale

Farine de datte

Les rendements en pulpe et en farine trouvés étaient comme suit: -Rendement en pulpe fraiche: 72,33%.

Ce résultat correspond aux rendements trouvés et qui sont respectivement, 81%, 79.45% et 82.45%.

-Rendement en farine: 62,33%. Ce résultat est proche du rendement en farine de Mech Degla trouvé, 73.10% mais beaucoup plus élevé que celui de 54.53%. Ceci peut s’expliquer par la qualité des dattes ou leur teneur en pulpe. Plus la teneur en pulpe est élevée plus les rendements en pulpe fraiche, sèche et farine sont élevés.

Ces rendements importants sont avantageux pour la transformation artisanale ou industrielle de ces dattes.

-Pourcentage de noyaux : on constate que la partie non comestible (noyaux) représente 15.13% par rapport à

La variété des dattes utilisée dans notre étude est Mech-Degla. Cette matière première provienne de la région de Biskra et les Aurès. Le choix de cette variété est justifié par les critères suivants : -Sa qualité gustative, son abondance au niveau nationale et sa facilité de conservation -Date sèche ayant une valeur technologique importante (une faible teneur en eau qui est inférieure à 20 %).

-produit disponible et faible valeur marchande.

Préparation de la farine de datte Les dattes subissent tout d’abord un triage manuel pour séparer les dattes infestées, Hchaf et les éventuels débris végétaux, ensuite elles sont dénoyautées manuellement.

Les échantillons sont triés manuellement afin d’éliminer des résidus végétaux, et de brosser à sec les dattes pour éliminer les poussières. Ensuite, les dattes sont concassées et dénoyautées et séchées à l’air libre. ../..

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Les farines de dattes peuvent elles produites uniquement à partir des variétés sèches ou susceptibles de l’être après dessiccation jusqu’au taux d’une humidité de 5%.

Ces farines ou semoules peuvent être consommées telles quelles ou servir à la fabrication des biscuits, pains et gâteaux. Les variétés algériennes qui convenaient mieux pour la production de la farine et de semoules sont principalement Mech Degla et Degla Beida.

celui trouvé 31% ce qui influe sur les rendements en farine. En réalité, cette partie n’est pas perdue puisque les noyaux, ayant une grande valeur fourragère, sont utilisés en alimentation animale.

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D OSSIER a toujours existé et a principalement provenu des initiatives privées à caractère localisé.

Cette étude nous a permis de mettre en évidence une variabilité intéressante à la valorisation de datte sèche variété Mech-Degla par leur transformation en farine, et cette dernière est utilisée dans la confection des biscuits à base de farine de datte avec remplacement totale ou partiel de la farine de blé et du sucre.

Le broyage doit se faire à froid afin d’éviter une prise en masse de la farine qui est très Hygroscopique. Le broyeur utilisé pour les dattes est un broyeur traditionnel par l’utilisation de broyeurs à meule.

Le tamisage a été effectué à la maison à l’aide des tamis dont le diamètre des mailles est de 1.15 mm et ceci à l’abri de toute humidité pour éviter que la farine ne prenne en masse à cause de l’hygroscopicité.

Nous avons étudié quatre modèles de biscuit chacun est préparé en différents types des pourcentages de farine de datte comme suit: Type 1: biscuits avec 100% de farine de datte remplacement totale de la farine de blé et le sucre.

Type 2: biscuits avec 50% de farine de datte en remplaçant la farine de blé et remplacement totale de sucre.

Type 3: biscuits avec 30% de farine de datte en remplaçant la farine de blé et le sucre selon le gout.

Un tas d’opportunités Fabrication des biscuits Nous avons utilisé la farine de Mech Degla pour remplacer partiellement ou intégralement la farine à base de blé et de sucre blanc.

En Algérie, il n’existe pas vraiment des opportunités pour le développement de la transformation des dattes et même de bien générer de nouveaux produits dérivés et varier la consommation qui

Après le test de dégustation et les analyses statistiques que nous avons réalisés pour les quatre modèles des biscuits avec trois pourcentages différents de farine de datte (100%, 50% et 30%), nous remarquons une bonne acceptabilité de nos biscuits par les dégustateurs et que les deux modèles: Sablés et le Maâmoul à base de 30% et 50% de farine de datte sont les plus appréciés avec des taux remarquables atteignant plus de 70%.

Enfin, à partir de cette étude et d’autres tests qui nous essayerons réalisés dans ce sens et pour améliorer et compléter nos résultats nous proposons: -L’augmentation du lot de la population à déguster.

-Etudier une variété originaire de la région d’El Oued, exemple Degla Beida.

-Elargir l’incorporation de ces farines dans le domaine de la pâtisserie, biscuiterie, boulangerie, et laiterie, puis que des essais sont déjà réalisés.

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Broyage et tamisage

(*) S. B.M. et I. D. Université Hamma Lakhdar- El Oued (Master 2014/2015).

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V UE

S UR L’ E N T R E P R I S E

Sarl El Hamiz Gro Alimentaire

L’ambition de faire mieux

Redouane Mabed, directeur général, a le souci d’offrir au consommateur algérien, un produit de haute qualité, fabriqué suivant des normes internationales, avec un outil de production et un processus qui tient compte de la qualité et du prix.

Chaîne de production Zima a le souci d’offrir au consommateur algérien, un produit de haute qualité, fabriqué suivant des normes internationales, avec un outil de production et un processus qui tient compte de la qualité et du prix.

La gamme de production est composée de 4 modèles à savoir : llLe pack de 1 litre base. llLe pack de 1 litre square. llLe pack de 20 cl base. llLe pack de 20 cl slim.

Compétences novatrices La gestion de l’entreprise est assurée par Redouane Mabed, directeur général, aux compétences novatrices et ouvertes sur le progrès, gère avec une équipe dynamique et motivée les activités de l’entreprise.

La direction commerciale et marketing qui permet la commercialisation et l’optimisation de la mise sur le marché des produits Zima en fonction du besoin réel du consommateur.

La direction finance et comptabilité qui est au service de la bonne santé financière de l’entreprise Le secrétariat qui permet d’être à l’écoute de tous les intervenants (autant des employés internes que des clients).

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L

’usine de production de jus Zima est une unité d’un ensemble plus important, la Sarl El Hamiz Gro Alimentaire, dédié à l’agroalimentaire d’une manière générale.

Opérateur économique récent, mais très actif dans l’industrie de l’agroalimentaire en Algérie, Zima, l’unité de boissons sise à Ouled Brahim à Hammadi dans la wilaya de Boumerdes , produit des boissons aux fruits avec différents goûts et formats.

Le laboratoire est un maillon clé d’une chaîne cohérente qui permet, suivant un processus rigoureux de proposer au consommateur final, un produit d’une haute qualité nutritionnelle avec des goûts authentiques et variés.

Distribution Zima dispose d’un réseau de distribution directe constitué d’une flotte moderne, qui sillonne l’ensemble du territoire national.

Un réseau de distribution exclusive, constitué de ses partenaires exclusifs dans chaque wilaya. Un réseau de distribution intensive destiné aux collectivités.

Les boissons Zima sont disponibles sur plusieurs wilayas d’Algérie, prochainement au niveau des 48 wilayas.

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E S TEC H N I Q U E S

Systèmes modernes d’irrigation

70 % des ressources en eau épargnées

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L’adoption des systèmes modernes d’irrigation agricole épargnent 70 % des ressources en eau, ont affirmé fin 2016 à Ghriss (Mascara) des spécialistes participant à une journée d’étude sur «l’économie de l’eau en agriculture».

L

e directeur de l’agence du bassin hydrographique oranais Chott Chergui, Boukari Nacer, a indiqué que les tests effectués sur le terrain ont prouvé que l’utilisation des techniques modernes, dont l’irrigation par goutte à goutte, peuvent réduire de 70 % les besoins en eau pour l’irrigation et donner une production quantitative et qualitative.

Le directeur des ressources en eau de la wilaya a cité l’expérience menée par un promoteur de l’exploitation Tidjani Larbi, dans la commune de Ghriss, qui utilise 3.000 mètres cubes d’eau pour irriguer un hectare de céréales, au lieu de 10.000 m3 en méthodes conventionnelles utilisées auparavant, et devant réduire la quantité pour atteindre 2000 m3/ ha.

La chef du département recherche à l’agence précitée, Mokhtaria Soussi, a indiqué, pour sa part, qu’une baisse a été relevée dans les nappes phréatiques de la wilaya de Mascara ces dix dernières années en raison de la sécheresse et le recours des agriculteurs aux eaux souterraines, recommandant une exploitation rationnelle de ces nappes en irrigation.

Elle a ajouté que l’étude menée entre 2012 et 2016 a fait ressortir une «stabilité proportionnelle» du niveau de la nappe phréatique dans la plaine de Ghriss, la plus importante dans la wilaya de Mascara avec des réserves de 25 millions m3, et ce à la faveur de la pluviométrie relevée ces dernières années.

Cependant, a-t-elle insisté, cette amélioration n’exclut pas la nécessité d’une exploitation rationnelle des eaux même étant disponibles.

Techniques d’économie d’eau Le wali, Salah El Affani, a indiqué, lors de cette rencontre, que la wilaya de Mascara accuse actuellement un déficit de 27 millions m3 au niveau des barrages à cause de la faible

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pluviométrie dans les six derniers mois, d’où le recours à l’utilisation des techniques économisant l’eau en irrigation.

La wilaya, a-t-il ajouté, a formé, dans le cadre du programme d’extension de l’utilisation de ces techniques, 1.200 agriculteurs et leurs fils et a déployé de grands efforts pour veiller à leur organisation et d’ assurer une exploitation des eaux usées traitées au niveau des STEP.

«Ces efforts ont commencé à donner leurs fruits dans de vastes zones et ce par l’amélioration de la quantité et la qualité de la production agricole», a-t-il souligné à ce propos.

Le directeur des ressources en eau de la wilaya a indiqué que l’Etat a débloqué de grandes sommes pour les projets d’irrigation, soit une valeur de plus de 40 milliards DA destinés, entre autres, à la réhabilitation du périmètre irrigué de la plaine de Hebra et de Sig, la réalisation du périmètre irrigué de la plaine de Ghriss, du barrage de Oued Taht et de trois oueds.

Cette rencontre a été organisée par l’agence du bassin hydrographique oranais Chott Chergui en étroite coordination avec la direction des ressources en eau, en présence d’agriculteurs, de techniciens en vulgarisation agricole et de cadres de l’hydraulique.

(Radio Algérie)

D E RI V E S

D E L A D AT T E

Aux vertus multiples

L’huile de datte en vedette L’huile de datte est connue pour ses vertus anticancéreuses, anti-virales, anti-microbiennes, et anti-inflammatoires. Son toucher est très agréable, sans film gras. Elle est restructurante et permet une bonne hydratation de la peau.

L

• Idéal pour les peaux mixtes, grasses, à imperfections.

• Convient aux peaux dévitalisées, fatiguées.

• Hydrate et nourrit les cheveux.

• Répare les pointes sèches et cassantes.

• Fabrication artisanale.

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e nom botanique est Balanites roxburghii. Un sérum idéal pour les peaux mixtes à imperfections.

Le dattier du désert encore appelé savonnier au Tchad, ou sump au Sénégal, est un arbre du appartenant aux Balanites cultivé en Afrique tropicale dans la région du Sahel.

Il connaît différents usages alimentaires et médicinaux.

C’est un arbre qui permet de lutter contre la désertification en permettant le développement du sillage de ses racine à d’autres plantes grâce à son ombre.

L’huile de datte est connue pour ses vertus anti-cancéreuses, anti-virales, anti-microbiennes, et anti-inflammatoires. Son toucher est très agréable, sans film gras. Elle est restructurante et permet une bonne hydratation de la peau.

• Issue du commerce équitable et agriculture biologique.

• Un sérum qui se caractérise par son toucher sec et soyeux.

• Nourrissant et hydratant.

• Assouplissant sans graisser la peau.

• Revitalise les peaux sèches.

• Anti-microbiens et antiseptique.

• Antioxydante et émollient.

Crèmes et onguents En usage cosmétique, l’huile de balanite est considérée comme une huile sèche. Sa faible viscosité lui confère un pouvoir de pénétration élevé. Appliquée pure sur la peau elle est rapidement absorbée sans laisser de film gras.

Sa richesse en acides gras mono et polyinsaturés, et notamment en acide linoléique, confère à l’huile de dattier du désert des propriétés anti-oxydantes particulièrement efficaces pour prévenir le vieillissement cutané et la formation des rides.

Antiseptique, cicatrisante, nourrissante et réparatrice, l’huile de dattier du désert favorise la régénération des tissus, réduit les rides, renforce l’élasticité de la peau et prévient son vieillissement. Elle est très efficace sur les peaux sèches et abimées ainsi que sur les cheveux secs et cassants.

L’huile de dattier du désert s’utilise pure ou additionnée de quelques gouttes d’huiles essentielles. Elle peut aussi servir de base à la fabrication de crèmes ou d’onguents. (www.apoldine.com)

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O P P O RTU N I T E S Salon «ExpoFinances 2016»

Ecole supérieure des sciences de l’aliment et des industries agroalimentaire (ESSAIA) L’ESSAIA, (ex EPSNV Alger), forme aux métiers des sciences de l’aliment et des industries agroalimentaires. Son implantation au sein de la Mitidja, lui assure des liens privilégiés avec les industries agro-alimentaires partenaires sur le plan non seulement régional mais national.

• Principaux modules enseignés en spécialité

Microbiologie et toxicologie alimentaire – Gestion et connaissance de l’entreprise – Management de la qualité et de la sécurité des aliments -Stratégie de maitrise du risque dans les procédés alimentaires – HACCP -Communication/ Marketing

• Objectifs et valeurs

L’ESSAIA, lieu de transmission de savoir par définition, est également un espace d’échange et de partage, cultivant la curiosité, l’ouverture et l’adaptation de ses étudiants à leur futur environnement socioprofessionnel.

L’ESSAIA, veille à nourrir l’esprit créatif, en développant leur capacité d’adaptation à de nouvelles situations au travers d’enseignements spécifiques, ateliers et élaborations de solutions innovantes. L’ESSAIA, encourage la culture entrepreneuriale de ses étudiants au travers des séances de création de projets, de challenges, de concours et compétitions …

• Employabilité et débouchés

Le secteur de l’agroalimentaire comptant plus de 17 000 entreprises référencées en Algérie, offre des opportunités de recrutement dans les : – Industries Agroalimentaires:

(Laboratoires de contrôle qualité, Service de gestion de la qualité, Recherche et développement, Production, Achat de matières premières… ) – Centres de recherche – Laboratoires de contrôle et de répression des fraudes.

Mot de la directrice

Passion du savoir, rigueur et excellence «L’ESSAIA est une jeune école dynamique qui a pour mission de préparer des éléments performants, dotés de bases scientifiques et techniques, possédant les qualités et compétences requises à la poursuite de leurs études dans les meilleures écoles nationales supérieures du domaine des sciences de la nature et de la vie. (..) L’ESSAIA d’Alger offre un environnement convivial et stimulant, favorisant l’apprentissage et l’épanouissement personnel de nos étudiants au travers non seulement de projets d’initiative personnel mais également des nombreuses activités extra-académiques (manifestations scientifiques, culturelles et sportives) organisées tout au long de l’année universitaire».

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écemment créée, l’ESSAIA offre un environnement convivial et dynamique de formation, doté des différentes infrastructures d’enseignements et de formations (laboratoires, bibliothèque, salles multimédia…) nécessaires au développement et à l’épanouissement scientifique de ses étudiants.

L’ESSAIA, dispense une formation équilibrée entre cours, travaux dirigés et pratiques qui associe enseignements scientifiques, technologiques en sciences humaines et sociales, favorisant la polyvalence et la pluridisciplinarité du futur diplômé qui est ainsi formé à la conduite de projet, au management et au travail en équipe.

Une immersion professionnelle progressive, au travers des trois stages pratiques réalisés tout au long du cursus, permettant de préparation l’intégration du futur diplômé dans le monde de l’entreprise et de l’industrie.

Pr. Ben Mahdi Meriem Hind Directrice de l’ESSAIA

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D E S TI NAT I O N En forêts tropicales humides

A la découverte du genre Pinanga

Le genre Pinanga est un genre très vaste qui comprend plus de 130 espèces exclusivement présentes en Asie, depuis le Sud de la Chine jusqu’à la Nouvelle Guinée, en passant par l’Inde, l’Indonésie, les Philippines et l’ensemble des pays d’Asie du Sud Est. Il s’agit d’espèces essentiellement issues de forêts tropicales humides que l’on retrouve plutôt sous couvert forestier. )*( Par Olivier Reilhes

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es caractéristiques principales du genre sont des stipes annelés, un manchon foliaire proéminent et souvent très coloré, et des palmes entières ou légèrement découpées, aux larges folioles échancrées présentant parfois de magnifiques marbrures brunes ou rouges. À noter enfin que les inflorescences se développent souvent au sein de spathes et présentent parfois des rachillae et/ou des fruits également très colorés. Bref, tout pour faire de magnifiques espèces et donc le bonheur de nombreux amateurs de palmiers.

Les Pinanga présentent une incroyable diversité de formes et de couleurs qui en font un genre absolument passionnant.

Du fait de leurs dimensions modestes, ils conviennent pour la plupart à la culture dans les jardins des particuliers, à condition bien sûr de leur offrir de quoi leur rappeler le plus possible leur milieu d’origine : de l’ombre, de la chaleur et de l’humidité !!

Dans tous les cas, les sols devront être riches, bien drainés et amendés avec parcimonie. Par contre, l’heureux propriétaire de Pinanga à la Réunion devra être tout particulièrement attentif

aux invasions de divers ravageurs.

En effet, ces espèces s’avèrent très sensibles aux attaques d’insectes, et notamment du petit charançon (Eugnoristus monachus) dont les larves raffolent des bourgeons en y creusant des galeries, ce qui peut entrainer la mort du palmier en quelques jours. Le meilleur moyen d’éviter le pire est, surtout chez les jeunes sujets, d’être particulièrement vigilant à toute piqure d’insectes (souvent située à la base des pétioles) et de dégager régulièrement les anciennes bases foliaires pour une inspection approfondie et un traitement insecticide de contact dès les premiers signes d’attaque.

Deux groupes de Pinanga Schématiquement, les Pinanga peuvent être répartis en deux groupes.

Le premier est composé d’espèces de petites tailles, généralement cespiteuses et très inféodées à un milieu ombragé humide. C’est dans ce groupe que l’on retrouvera les espèces les plus courantes en culture : Pinanga

coronata, Pinanga dicksonii, Pinanga scortechinii, …

Le deuxième groupe est composé d’espèces plus robustes, le plus souvent solitaires, et pouvant supporter, au moins à l’âge adulte, des conditions de mi-ombre voire de plein soleil.

On retrouvera dans ce groupe des espèces emblématiques, absolument magnifiques, aux manchons foliaires souvent très colorés, mais malheureusement excessivement rares en culture. Tout d’abord, Pinanga caesia, au stipe fin, discrètement annelé, surmonté d’un superbe manchon brun rougeâtre et d’une gracieuse couronne de palmes pennées vert tendre ; Et puis des espèces assez proches, toutes originaires des Philippines, et toujours caractérisées par un manchon foliaire et des inflorescences étonnamment colorées : Pinanga copelandii, Pinanga maculata, Pinanga negrosensis, Pinanga speciosa et l’une des plus grandes d’entre elles, Pinanga insignis. (*) O. R. (www.palmeraie-union.com)

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M A LA DI ES

D E S PA L M I E R S

Climat défavorable

Source d’attaques contre les palmiers

Pourriture du bourgeon

Plusieurs champignons provoquent la pourriture du bourgeon parmi eux : Chalara et Thielaviopsis. Ils attaquent le méristème c’est à dire la zone où les nouvelles palmes se forment. Souvent la maladie part d’une blessure. Les attaques surviennent souvent après l’hiver surtout s’il a été froid et humide. Des que les températures augmentent un peu, les champignons attaquent. Les nouvelles palmes présentent des déformations et sont parfois comme déchiquetées ce qui peut faire penser en un premier temps à une attaque parasitaire et peut être trompeur. Si aucun traitement n’est appliqué rapidement, le palmier risque de mourir. Il sera alors nécessaire de le brûler. Les autres champignons qui attaquent les palmiers peuvent provoquer la mort de la feuille la plus jeune, qui sèche systématiquement. Pour le traitement, il est nécessaire de supprimer et de brûler la partie atteinte puis de traiter avec un fongicide adapté (Cherokee par exemple). Des pulvérisations de bouillie bordelaise ou de souffre en préventif peuvent aider.

Fusariose

Cette maladie cryptogamique est causée par Fusarium oxysporum un champignon fort virulent qui se transmet par plusieurs vecteurs dont le sol et l’eau mais aussi par les outils de taille. La fusariose est très souvent associée à une autre maladie nommée ‘pourriture rose’ (champignons appartenant au genre Phytophtora) qui, elle-même, attaque les sujets affaiblis par certains parasites.

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Les palmiers sont généralement robustes et peu sensibles aux maladies. Toutefois, si les conditions de culture ne leur conviennent pas ou qu’ils sont fragilisés par des parasites ou un climat défavorable, certaines maladies peuvent les atteindre.

Des rayures brun foncé apparaissent à la base du rachis. Les palmes se dessèchent de manière asymétrique. Seulement d’un côté par exemple. Le palmier prend alors une curieuse allure, séché d’un côté et bien vert de l’autre... En cas d’attaque virulente le palmier peut mourir.

Quant au traitement, la fusariose est très difficile à traiter une fois en place c’est pourquoi la prévention est le meilleur moyen de l’éviter. Un sol lourd, constamment humide sera un des déclencheurs de la maladie. Dès la plantation, ajoutez du sable et des graviers au fond du trou afin d’assurer un bon drainage et faites des apports de compost à la terre pour l’alléger. En prévention la désinfection des outils de taille s’impose pour ne pas transmettre la maladie de plante en plante. Des pulvérisations de bouillie bordelaise sont préconisées en préventif.

Phytophthora

Redoutable et célèbre champignon, le genre Phytophthora se décline en de nombreuses espèces. Il s’agit ici le plus couramment de Phytophthora palmivora, le bien nommé, mais d’autres espèces peuvent aussi s’attaquer aux palmiers.

Le feuillage se dessèche et devient très cassant. Le bourgeon central meurt.

Pour le traitement, la prévention est primordiale. Plantez votre palmier en sol très drainé et faites attention aux excès d’eau au niveau des racines. Faites des pulvérisations de bouillie bordelaise en automne tous les 15 jours. (www.aujardin.info)

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S E RV I C E

D ’ A C C O M PA GNEM ENT

Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros)

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Echanges extérieurs avec l’Afrique

La réalisation des infrastructures de commerce de gros des fruits & légumes, sur l’ensemble du territoire national, forme une ambition à hauteur des enjeux de demain. L’approche adoptée, pour la sélection des emplacements des projets, a permis de retenir huit 8 sites pour des projets.

L

’avènement de Magros a permis de rompre avec les pratiques antérieures de planification trop décentralisée des équipements du commerce d’envergure, qui se faisaient souvent avec assez d’approximations, et selon une vision réduite au contexte local, de ses initiateurs.

Sa conception privilégie, au contraire, la vision stratégique du territoire dans son ensemble, et repose sur un constat étudié et partagé de la situation du secteur de la distribution des fruits et légumes, dans sa composante principale, qui est les marchés de gros.

La prise en compte des demandes de la consommation de plus en plus croissante et des défis et opportunités du développement durable sont des enjeux de positionnement des marchés de gros dans leur territoire.

Le plan de développement (2013-2016 ) considère, à juste titre, ces enjeux pour définir, de manière précise et pragmatique, les projections infrastructurelles de commerce de gros des fruits et légumes, de la société Magros, à réaliser jusqu’en 2016, en combinant l’impératif de l’aménagement du territoire. C’est-à-dire le rétablissement de l’équité et de l’équilibre durable entre les régions de notre territoire et l’impératif lié aux exigences de la pratique du commerce de gros des fruits et légumes et de l’économie contemporaine.

Choix des emplacements Dans la recherche des meilleurs emplacements géographiques pour ses futurs marchés de gros de fruits et légumes, Magros a adopté une démarche reposant sur les quatre lignes directrices qui structurent le schéma national

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d’aménagement du territoire (SNAT), à savoir ; • La durabilité du territoire, • Le rééquilibrage territorial • L’attractivité et la compétitivité des territoires, • L’équité territoriale.

Les principaux critères pour le choix des sites ; • Equilibre régional • Bassins de production • Bassins de consommation • Taille de l’assiette • Nature juridique du terrain • Accessibilité • Géomorphologie du terrain • Proximité des grands axes routiers et ferroviaires • Disponibilité de l’énergie et de l’eau • Éloignement des sources de pollution et de danger • Éloignement des agglomérations L’approche adoptée, pour la sélection des emplacements des projets, a permis de retenir huit 8 sites pour des projets de marchés de gros de fruits et légumes, qui seront réalisés sur une surface totale de 91 hectares, sur une superficie globale de 174 ha, qui accueillera, aussi, les extensions futures.

Les projets présentent, chacun, une taille critique, non seulement en termes de surfaces, d’investissements, de création d’emplois, etc. mais, aussi, sur des plans plus qualitatifs, qui les font émerger à l’échelle régionale ou nationale.

Leurs dimensionnements tiennent compte des règles prudentielles à observer dans la planification et l’investissement dans ce genre d’infrastructures.

S ERVICE D’ACCOM PAGNEM ENT

bénéficieront du rayonnement de ces espaces commerciaux régionaux. Ce plan permettra de développer une capacité supplémentaire d’environ 36 millions de quintaux/an en volume de flux de marchandises, correspondant à 27 % de la production nationale en fruits et légumes qui s’élève à près de 130 millions de quintaux, selon les statistiques agricoles de 2011.

Les projets Magros sont des projets de marchés de gros modernes répondant aux normes internationales actuellement en vigueur.

Margos en chiffre L’entreprise publique économique (Epe), la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros), au capital social de 250 000 000 DA, a été créée le 20 juin 2011, suivant la mise en œuvre de la résolution n° 04/111 du 03 mars 2011.

Avec comme objet social est la réalisation et la gestion des marchés de gros, le portefeuille de Magros est composé à ce jour de : • 3 filiales régionales : Magros Est, Magros Ouest, et Magros Ouest.

• 2 sous filiales ; l’Eurl EGMG Tlemcen et la Spa EMAGFEL Attatba, transférées à Magros suivant la résolution n° 09/127/08/2012 du Conseil des Participations de l’Etat Son programme d’investissement à l’horizon 2016, à travers les chiffres, se présente, comme suit : • Nombre de projet de marché de gros de fruits et légumes : 8 projets.

• Superficies totales des terrains disponibles : 174 hectares.

• Superficies à aménager à l’échéance 2016 : 91 hectares.

• Capacité totale développée : 3 millions de tonnes/an.

• Nombre de wilaya couvertes : 38 wilayas (34 millions d’habitants).

• Nombre d’emplois permanents à créer : 20 000 à 24 000 emplois.

Le Monde des Dattes

A ce titre, la taille définie pour chacun des projets retenus, à réaliser à l’horizon 2016, doit être considérée avec une stratégie de phasage des extensions futures, en fonction des besoins qui s’exprimeront, sur le long terme.

La définition de la dimension à donner aux futurs marchés de gros, cas par cas, s’articulent autour de 4 paramètres essentiels, qui sont ; • Le niveau des volumes des productions agricoles du périmètre d’implantation du projet (zone d’influence), • La spécificité et la saisonnalité de certaines cultures pratiquées dans la région du projet, • La démographie de la zone d’influence du projet, • L’existence de marchés de gros de F&L dans la zone, leurs importances et leurs perspectives.

Marchés de gros modernes répondant aux standards internationaux • Voiries et parkings : 60%.

• Bâtiments commerciaux : 25%.

• Bâtiments annexes : 10%.

• Espaces verts : 05%.

Avec la réalisation de ces investissements, additionnés aux deux (02) autres marchés de gros appartenant à Magros, Emagel Spa Attatba et Eurl EGMG Tlemcen, c’est au total 38 wilayas, comptant 34,22 millions d’habitants, qui

Son objectif social intégré aussi : • Le lancement de toute étude se reportant à son objet.

•La réalisation des programmes de mise à niveau des marchés de gros existants.

• La mise à disposition des pouvoirs publics de tout élément d’évaluation des politiques de commercialisation de gros des fruits et légumes.

• Le lancement des études relatives aux circuits de distribution des produits

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E Q UI P EM E N T S A G R I C OL ES Bifecta Algérie

Un leader de la construction des cuves

Le Monde des Dattes

Depuis sa création, Bifecta continue sa progression avec l’ambition de figurer parmi les premiers constructeurs de cuverie en acier inoxydable. Les technologies les plus modernes et les plus performantes sont là pour permettre d’avoir un bon positionnement dans le rapport qualité/prix.

B

ifecta Algérie est une société de chaudronnerie en inox spécialisée dans la fabrication de cuves et silos de stockage ainsi que les citernes routières. Elle est certifiée ISO 9001 - 2008 et spécialisée dans la construction de : - Cuves de stockage ou de process, sur pieds, sur jupe ou sur radier, isolées ou non isolées équipées ou non de systèmes d’agitation pendulaire, sur virole ou sur fond avec une capacité utile de stockage 500 litres, 250.000 litres en usine.

- Citernes routières circulaires ou ovales isolées ou non isolées à l’atmosphère ou sans pression - Cuves réfrigérées allant du simple thermoplongeur pour 50 et 100 litres jusqu’à 10 000 litres (à partir de 2 000 litres), les cuves réfrigérées sont équipées de systèmes de nettoyage en place.

Bifecta participe aux salons et expositions qui sont organisés tant en Algérie qu’à l’étranger.

En 2006, il y a eu conclusion d’un partenariat technologique et commerciale avec la société française ETA pour la fabrication de cuves et citernes routières en acier inoxydable.

En 2005, conclusion d’un partenariat avec la société canadienne Bedard pour la fabrication de citernes en aluminium pour le transport de produits pulvérulents.

En 2003, il y a eu création de la société Prodinox (Algérie), la société Bifecta Libye (SATMIC) et la société Bifecta Europe en France

Un long parcours C’est en 2008 que s’est produite l’entrée en production de l’usine Bifecta Algérie à Oran.

En novembre 2007, création de la société Bifecta Algérie et au mois de mars 2007, il y a eu signature d’un accord de partenariat avec la société nationale de transport routier (SNTR).

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En 2002, Bifecta obtient la certification ISO 9001-2000 par TUV-Allemagne.

C’est en 1986 que la société Bifecta a été créée par Mohamed Lamine Kaouache, docteur- ingénieur en génie industriel de l’université de Clermont- Ferrand (France).

Depuis sa création, Bifecta continue sa progression avec l’ambition de figurer parmi les premiers constructeurs de cuverie en acier inoxydable. Les technologies les plus modernes et les plus performantes sont là pour permettre d’avoir un bon positionnement dans le rapport qualité/prix.

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OIS ET PROCEDURES

Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE)

L’aide précieuse aux opérateurs

Par le biais du Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE), l’aide de l’Etat est octroyée à toute entreprise résidente productrice de biens ou services. Elle l’est également à tout commerçant régulièrement inscrit au registre de commerce œuvrant dans le domaine de l’exportation.

l’utilisation de techniques modernes d’information et de communication 7- De la création de labels, de la protection à l’étranger des produits destinés à l’exportation, ainsi que pour le financement de médailles et de décorations attribuées annuellement aux primo-exportateurs et de récompenses de travaux universitaires ayant contribué à l’amélioration ou à la création de produits destinés à l’exportation.

8- De la mise en œuvre de programmes de formation aux métiers de l’exportation.

La recevabilité des dossiers est conditionnée par l’enregistrement des demandes selon les fiches de dépôt (www.mincommerce.gov.dz) disponibles au niveau du ministère du Commerce (à remplir par l’entreprise) et également par la présentation de justificatifs originaux qui soient lisibles.

Il est utile de noter que le paiement effectif de la subvention accordée est effectué à posteriori, après présentation des pièces justifiant les dépenses engagées.

Concernant la décision d’octroi assortie du taux d’aide accordé ou de refus de l’aide, elle est notifiée à l’entreprise dans un délai de 60 jours à compter de la date de dépôt de la demande.

Les dossiers doivent être introduits dans un délai maximum de 180 jours, après la réalisation de l’opération d’exportation. Dans le cas des dattes les dossiers doivent être introduits au plus tard le 31 décembre pour les opérations projetées durant la période allant du 1er octobre d’une année au 30 septembre de l’année suivante.

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Le montant de l’aide accordée est fixé par le ministre du Commerce selon des pourcentages déterminés à l’avance, en fonction des ressources disponibles. Destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans leurs actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs, le FSPE a été institué par la loi de finances pour 1996.

Pour cela, le FSPE offre plusieurs avantages destinés à motiver et à accompagner les opérateurs algériens dans leur déploiement au niveau international.

Il s’agit, comme il est bien précisé dans les dispositions du texte instituant le FSPE (*), des les cas suivants : 1- Des participations aux foires, expositions et salons spécialisés à l’étranger ainsi qu’à la participation des entreprises aux forums techniques internationaux.

2-Du transport international à l’exportation des produits périssables ou à destination éloignée.

3- Des charges liées à l’étude des marchés extérieurs, à l’information des exportateurs et à l’étude pour l’amélioration de la qualité des produits et services destinés à l’exportation.

4- De l’élaboration du diagnostic «export» et la création de cellules «export» internes: 5- Des coûts de prospection des marchés extérieurs supportés par les exportateurs, ainsi qu’au titre de l’aide à l’implantation initiale d’entités commerciales sur les marchés étrangers: 6- De l’édition et de la diffusion de supports promotionnels de produits et services destinés à l’exportation et à

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NFO S P L U S

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E PA LM I E R

Plantation des palmiers

En pots pour les maisons Les palmiers d’extérieur sont des plantes assez fragiles que l’on cultive fréquemment en pot sur une terrasse ou un balcon afin de pouvoir les rentrer pendant l’hiver.

Pour jeune palmier • Les jeunes palmiers quels qu’ils soient poussent facilement dans un substrat riche en tourbe (50 à 60 %). Celle-ci retient

bien les éléments minéraux et neutralise l’excès de calcaire contenu souvent dans l’eau du robinet.

• Ajoutez un matériau drainant comme du sable grossier (25 %).

Bon à savoir : le sable fournit les silicates indispensables à la constitution de la feuille de palmier. Il devra donc être rajouté à la tourbe ou au terreau du mélange ou être présent dans la composition de la terre de jardin que vous utilisez.

• Complétez avec de l’argile (25 %) qui se dessèche moins vite que la tourbe, augmente le poids du pot et fertilise. À noter : des terreaux du commerce destinés aux agrumes peuvent correspondre à cette composition.

Pour un palmier d’âge moyen Au fur et à mesure que le palmier grossit, profitez de chaque rempotage pour augmenter la proportion d’argile du mélange standard : • un tiers de tourbe (ou fibre de coco) ; • un tiers d’argile (glaise) ; • un tiers de sable grossier de rivière.

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es palmiers des sous-bois tropicaux dits «d’intérieur» apprécient l’ambiance douce et constante des maisons avec une bonne humidité ambiante.

Comment planter un palmier en pot ou le rempoter pour qu’il pousse dans les meilleures conditions ?

Choisissez un pot un peu plus grand et profond que le précédent, avec une hauteur plus grande que la largeur. Évitez de passer brusquement d’un petit pot à un très grand pot. En ce qui concerne la matière, choisissez parmi les options suivantes : • Les pots en matière plastique sont légers et retiennent mieux l’humidité que la terre cuite, ce qui permet d’arroser moins souvent. Cependant le terreau chauffe plus vite. Dans ce cas, préférez une couleur claire qui emmagasine moins la chaleur.

• Les pots en terre cuite rafraîchissent le substrat lors de l’évaporation grâce à leur porosité. Le poids plus élevé que celui d’un pot en plastique donne plus de stabilité à la plante lorsqu’elle est jeune. Cependant la terre a l’inconvénient de s’assécher plus vite qu’avec le pot en plastique. Le dépotage est plus délicat car les racines se collent aux parois et le pot ne peut être cassé pour libérer les racines qui sortent par le trou de drainage.

• Finalement, chez les grands sujets dépassant 1,80 m de hauteur, les bacs en bois ou en résine sont les plus appropriés, surtout s’il faut les déplacer.

Pour palmier âgé Chez de gros sujets qui restent longtemps dans leur bac, ajoutez de l’engrais organique riche en azote type sang desséché, corne broyée, etc., à raison de 2 cuillerées à soupe pour 5 litres de substrat. Évitez de surdoser le substrat en fertilisants et évitez d’arroser avec de l’engrais tant que la plante n’émet pas de nouvelles feuilles. (www.jardinage.ooreka.fr)

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P UB LI C AT I O N S Vache à lait, dix mythes de l’industrie laitière Auteur: Elise Desaulniers. Edition : La plage. 2017.

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L’industrie laitière, l’un des secteurs d’activité agricole les plus importants en France, jouit depuis toujours d’une perception positive.

Mais la prépondérance du lait dans notre alimentation et notre attachement aux produits laitiers n’auraient rien de naturel ; ils seraient plutôt le résultat de grosses campagnes de communication et de lobbying. Serions-nous les vaches à lait de l’industrie ?

Elise Desaulniers précise, raconte, dénonce. Elle souligne que le lait que nous buvons n’est pas celui que nous pensons boire, et encore moins celui que nous buvions il y a quarante ans.

Elle enquête sur le lobby du lait en France qui finance directement la recherche publique et notamment l’Inra, elle s’interroge à propos des allergies provoquées par nos «amis pour la vie», à propos du bien-être des vaches laitières et révèle la difficulté pour les jeunes fermiers d’accéder à la production commerciale.

Systèmes agroalimentaires en transition Auteur: Pasquale Lubello, Alain Falque, Leïla Temri, Collectif Quae. Edition: Quae. 2017.

Vers quel état futur, le système agroalimentaire actuel pourrait-il ou devrait-il se diriger ?

Par quel chemin, cette transition pourrait-elle ou devrait-elle s’opérer ? Telles sont quelquesunes des questions abordées dans cet ouvrage sur la transition des systèmes agricoles et alimentaires présents vers des systèmes soutenables. Par transition, les auteurs entendent le passage - et les modalités du passage - de ces systèmes, de leur état insatisfaisant actuel vers leur état souhaitable futur. Cette question de la transition des systèmes agroalimentaires est déclinée sous l’angle de vue des diverses disciplines en sciences sociales (gestion, économie, sociologie, anthropologie et philosophie) appliquées à différents objets (agriculture, alimentation, filières).

Le poulain, de la naissance à 3 ans Auteur : Collectif Les Haras nationaux (IFCE). Editeur : Les Haras nationaux. 2017.

Propriétaire d’une jument, vous avez le projet de vous lancer dans l’aventure de «faire un poulain» pour la première fois ? Cet ouvrage se veut un outil résolument opérationnel pour répondre à vos questions sur le suivi du poulain depuis sa naissance jusqu’à ses 3 ans.

Abordant les questions techniques avec des notions scientifiquement fondées mais formulées de façon accessible, il couvre l’ensemble des domaines concernés : la croissance du poulain depuis la naissance, son alimentation, les soins à prodiguer dès le poulinage et tout au long de son développement, et bien sûr les moments clés comme le sevrage, mais aussi la manipulation avec les fondamentaux du comportement et de l’éducation. Le fil de ce guide pratique emmène ainsi l’éleveur amateur jusqu’à l’âge du débourrage où le poulain, devenu grand, franchit une nouvelle étape.

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H IER

ET AUJOURD’HUI

Célébrée par les Chrétiens

Le «Dimanche des palmes» Le dimanche des Rameaux est dans le calendrier liturgique chrétien le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l’entrée dans la semaine sainte.

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l commémore deux événements : d’une part, l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage narrée par les quatre Évangiles ; d’autre part, la Passion du Christ et sa mort sur la croix.

Son nom liturgique est le «Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur» dans l’actuelle forme ordinaire du rite romain depuis les réformes qui ont suivi le concile Vatican II ; avant cette réforme et dans la forme tridentine du rite romain et après la réforme de Jean XXIII il s’appelait «Deuxième dimanche de la Passion ou dimanche des Rameaux», le premier dimanche de la Passion étant le dimanche précédent et ces deux dimanches formant le «Temps de la Passion», inclus dans le Carême.

L’expression «Pâques fleuries» a souvent désigné ce jour de manière poétique. Il est aussi connu sous le nom de «Dimanche des palmes» dans le sud de la France. Le terme «Dimanche des palmes» est également présent dans un acte de mariage de 1692 d’un village meusien (Registre E Dépôt 514(6) de la paroisse de Viéville).

Le Monde des Dattes

Il entre à Jérusalem sur cette monture et se manifeste publiquement comme le messie que les juifs attendaient.

C’est une monture modeste comme l’avait annoncé le prophète pour montrer le caractère humble et pacifique de son règne. Une foule nombreuse venue à Jérusalem pour la fête l’accueille en déposant des vêtements sur son chemin et en agitant des branches coupées aux arbres, ou rameaux Dès le IXe siècle, l’Église accomplit dans son rituel du jour la bénédiction des rameaux et la procession des fidèles, issue de la liturgie de Jérusalem.

Rameaux et procession Le dimanche des Rameaux rappelle l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. Dans la tradition juive, les rameaux de palmier et le mot Hosanna évoquent la fête juive des récoltes Souccot mentionnée dans le livre du Lévitique. Les Évangiles canoniques racontent qu’à proximité de la fête de la Pâque juive, Jésus décide de faire une entrée solennelle à Jérusalem. Jésus organise son entrée en envoyant deux disciples chercher à Bethphagé un ânon (selon saint Matthieu, Jésus précise que l’ânon se trouve avec sa mère l’ânesse, précision qui ne se retrouve pas dans les évangiles selon saint Marc et saint Luc).

Les rameaux verdoyants, signes de vitalité, sont déposés sur les tombes au cimetière ou accrochés aux crucifix dans les maisons. L’hymne Gloria, laus et honor est chanté pendant la procession des rameaux. La tradition chrétienne aujourd’hui veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste d’adoration et de confiance envers le Crucifié.

Dans les traditions réformées, le Dimanche des Rameaux est lié à la confirmation des catéchumènes. (www.fr.wikipedia.org)

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T O UT

EN S A N T E

Prendre soin de votre santé

5 bonnes résolutions en 2017

Cinq résolutions pour 2017 qui vous aideront à atteindre un équilibre parfait entre santé physique et santé morale pour atteindre une bonne longévité.

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Faire le point sur vos forces

Connaître ses forces, c’est agir sur sa santé mentale. En les listant, vous prendrez conscience de celles à acquérir.

Cette démarche personnelle réaliste vous aidera à changer vos habitudes pour atteindre vos objectifs. Temps et persévérance seront nécessaires, mais vous atteindrez une estime de vous-même bénéfique.

Inscrivez-vous à une nouvelle activité, même très simple.

Elle vous obligera à bouger et vous aidera à mieux vous connaître. Optez pour une activité physique et consacrez-y au moins 30 minutes à chaque fois pour vous obliger à vous dépasser. Le sport est excellent pour la gestion du stress, la qualité et la quantité de sommeil.

Prendre soin de vos dents

La santé de la bouche se répercutant sur la santé de notre corps, mieux vaut en prendre soin. Utilisez les bonnes techniques de brossage et faites attention à vos gencives.

Une bonne hygiène bucco-dentaire vous évitera bien des maladies et aura une bonne répercussion sur votre santé en général.

Arrêter de fumer

Résolution classique de début d’année, décidez fermement de mettre fin à votre tabagisme en 2017. Essayez d’abandonner certains réflexes comme la cigarette à la fin des repas ou à la pause au travail, et créez de nouveaux rituels, de nouvelles habitudes : buvez un grand verre d’eau, croquez dans une pomme, partez faire un footing !

Lutter contre le stress

Le stress a un impact sur notre santé dans la mesure où il constitue une réponse de notre organisme aux agressions subies. La première alarme se lit à travers le rythme cardiaque ou la tension artérielle. Notre réaction est la résistance. L’hormone du plaisir, la dopamine prend alors le relais, suivi de l’endomorphine, l’hormone du bienêtre. Notre corps alors se détend, voire se repose. Mais, si toutefois la situation de stress perdure, nous entrons dans une phase d’épuisement. Notre système immunitaire s’en trouve alors affecté ainsi que notre sommeil. Cerise sur le gâteau, le stress génère des anti-radicaux responsables du vieillissement ! Solution : lever vite le pied, prendre du temps pour soi, méditer...

Veiller à votre alimentation

Une seule devise : bien manger pour bien vieillir !

Privilégiez les produits frais, riches en oméga 3 comme le saumon, la sardine, le hareng ou la truite à consommer au moins deux fois par semaine. Une alimentation variée diminue les risques de maladies. Les protéines contribuent à notre système immunitaire, les fibres à notre transit, le calcium à nos dents, nos muscles et nos os, la vitamine b12 à notre système nerveux... N’oubliez pas les antioxydants, les vitamines AEC, présents dans les légumes, fruits et gra ines. (www.estrieplus.com)

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G O UTE R

Avec de la crème maïzena

Galette des rois aux dattes Ingrédients :

• 2 rouleaux de pâte feuilletée.

• 150 gr de dattes.

• 4 cuillères à soupe de fleur d’oranger.

• 25 cl de lait.

• 2 jaunes d’œufs.

• 50 gr de sucre.

• 20 gr de maïzena.

• 20 gr de beurre.

Ph DR

1-Couper les dattes en dés, les faire macérer pendant 30 mn dans la fleur d’oranger et 4 cuillères à soupe d’eau. Mixer l’ensemble.

2-Faire chauffer le lait sans le faire bouillir. Travailler 1 jaune en le fouettant au batteur avec le sucre. Incorporer la maïzena puis délayer avec le lait chaud.

3-Reverser la crème dans la casserole et laisser épaissir à feu doux sans cesser de remuer. Hors du feu, incorporer le beurre, puis lorsque la crème a refroidi, les dattes.

4-Poser un disque de pâte sur la plaque du four en gardant le papier sulfurisé. Étaler la crème aux dattes en laissant une marge de 2 cm sur les bords. Glisser la fève dans la crème.

5-Humidifier le bord de la pâte et poser le second disque de pâte, à l’aide des dents d’une fourchette appuyer pour souder les deux pâtes ensemble. A l’aide d’une fourchette ou d’un couteau décorer le dessus de la galette puis badigeonner-la de jaune d’œuf.

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Préparation :

6-Cuire au four préchauffé à 220° 10 mn puis baisser la température à 180° et poursuivre la cuisson encore 20 mn. Faire glisser la galette sur une grille à pâtisserie et laisser refroidir. (www.lesfoodies.com)

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