Revue LMD N°39 by Le Monde des Dattes

Magazine mensuel N°39 - Mars 2017

www.lemondedesdattes.com Prix : 300 DA / 3€

ISSN 2352-9881

Dispersion du charançon rouge

Un danger pour les palmiers Abderrezak Boughenama. Président de la chambre de l’agriculture de Tindouf

Méga-projet solaire photovoltaïque

Il peut vivre 3 siècles

«Des résultats satisfaisants grâce à l’Etat»

La plus grande au monde

Le palmier dattier des Canaries

E D I TO

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Ryad Ben, Mourad Tayeb. Infographie et mise en page ATH

Impression MDS Service commercial H.Younsi Pour vos annonces adressez-vous à : ANEP 1, avenue Pasteur. Alger Tél : 021 71 16 64 021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 021 73 99 19 ou Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 23 70 79 22 Fax : +213 (0) 23 70 77 12 Contact pub

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«T

ous les produits qui entreront désormais en Algérie seront soumis à une licence» a déclaré à Alger Abdelmadjid Tebboune, ministre du Commerce par intérim, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) et le Centre national du registre de commerce (CNRC). Il s’agit là d’une volonté de réorganiser le marché de l’importation qui semble souffrir de certaines anomalies et dont le but est de soutenir la production nationale toute en satisfaisant tous les besoins en termes de quantité. «Nous devons professionnaliser le marché à travers une meilleure organisation et l’amélioration de la qualité. Je ne peux concevoir qu’un seul opérateur puisse importer 30 différents produits allant du blé au rond à béton», a bien précisé Abdelmadjid Tebboune. D’ailleurs, les licences d’importation des produits de bases comme la semoule, le blé, l’huile, le sucre, le lait et les médicaments seront renouvelées automatiquement pour éviter toute rupture sur le marché. Aucun opérateur ne sera exclu des licences d’importation alors que tout ce qui est «conjoncturel» sera soumis à une autorisation limitée dans le temps à l’instar des viandes dont la licence est fixée à trois mois.

Le Monde des Dattes

Photographie (Ph LMD)

L’import sous la loupe

Dans ce marché d’import, Abdelmadjid Tebboune a jugé que les équipements énergétivores et non conformes aux normes de sécurité ou ne respectant pas la santé du consommateur seront interdits d’importation. Depuis le début de l’année 2016, l’importation des véhicules, du rond à béton et du ciment est soumise à des licences d’importation et le ministère du commerce a décidé récemment d’appliquer la même mesure à l’importation de bananes.

Abderrezak Benkhedda

N°39 - Mars 2017

S O MM A I R E

A l’ETRANGER

Carbone organique du sol

Conférence internationale à la FAO Journée internationale des forêts

Le bois comme énergie renouvelable REPERES

7-8

Salon Algérie de Marseille

120 exposants de produits algériens

Le Monde des Dattes

Lutte contre le criquet pèlerin

Un dispositif terrestre et aérien de surveillance DANS LA PALMERAIE

Zribet El Oued (Biskra)

Mohamed Loucif et la terre des ancêtres ZOOM

10-11

Agriculture et machinisme agricole

2ème rencontre algéro-française BADR Imtiaz

Nouveau service e-banking QUESTIONS-REPONSES

12-13

Abderrezak Boughenama. Président de la chambre de l’agriculture de Tindouf

«Des résultats satisfaisants grâce à l’Etat»

DOSSIER

14-15-17

Dispersion du charançon rouge

Un danger pour les palmiers VUE SUR L’ENTREPRISE

Mélange subtil du cacao Barry

Les meilleures saveurs de BARICAL LES TECHNIQUES

Méga-projet solaire photovoltaïque

La plus grande au monde

DERIVES DE LA DATTE Huile de noyau de datte

Bienfaits sur la peau

N°39- Mars 2017

SOM M AIRE

OPPORTUNITES

Auditorium des archives à Marseille

Débat sur les «Opportunités économiques en Algérie» DESTINATION

Il peut vivre 3 siècles

Le palmier dattier des Canaries MALADIES DES PALMIERS

Lutte contre le charançon rouge

28-29

Institut national de recherche forestière (INRF)

Accompagner les objectifs socioéconomiques EQUIPEMENTS AGRICOLES

Cipal Irrigal

Des solutions sur mesure LOIS ET PROCEDURES

Commerce extérieur

Ouverture pour l’importation des bananes LE PALMIER

Le Monde des Dattes

Le dispositif de veille réactivé SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

Rhapidophyllum hystrix

Un palmier pour les climats froids PUBLICATIONS

Agriculture et alimentation durables

Transformations agricoles et agroalimentaires HIER ET AUJOURD’HUI

Une origine millénaire

Tapis aux fibres de palmier TOUT EN SANTE

Un aliment aux multiples fonctions

Les bienfaits de la tomate A GOÛTER

Pour enfants et adultes

Truffes au chocolat et aux dattes

N°39 - Mars 2017

L’E TR A N G E R

Carbone organique du sol

Le Monde des Dattes

Conférence internationale à la FAO

lus de 450 participants originaires de 111 pays de toutes les régions du monde se sont regroupés à l’occasion de la Conférence internationale sur le carbone organique du sol, qui s’est tenue du 21 au 23 mars 2017 aux quartiers généraux de la FAO, à Rome. Ces derniers, scientifiques et praticiens travaillant dans des domaines similaires, se sont activement impliqués en présentant des résultats d’études démontrant les potentiels et les défis de la gestion du carbone organique du sol (COS) dans différents types de sol, tels que les tourbières, sols noirs, permafrost, prairies, zones d’élevage ou encore les sols arides. Ces restitutions se sont conclues par des discussions et le développement de messages clés. La communication

Ph DR

des résultats scientifiques, l’approfondissement de questions de recherche, l’identification des lacunes de connaissances et des défis rencontrés pour leur mise en place ont été alimentés en intégrant un ensemble varié d’acteurs dans un processus inclusif et d’échange. Cette rencontre a mis en lumière les

multiples avantages liés au maintien ou l’augmentation des stocks de COS, comme la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction de la pauvreté, l’adaptation et l’atténuation du changement climatique, ainsi que la réalisation de la neutralité dans la dégradation des terres et des objectifs du développement durable.

Journée internationale des forêts

Le bois comme énergie renouvelable Ph DR

n 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts.

Cette journée est l’occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts. Ce jour-là, les pays sont invités à engager des efforts aux niveaux local, national et international afin d’organiser des activités autour des forêts et des arbres, par exemple des campagnes de plantation d’arbres. Chaque année, la Journée est consacrée à un thème

particulier décidé par le Partenariat de collaboration sur les forêts. En 2017, le thème de la journée internationale sera les forêts et l’énergie. Une occasion de rappeler que le bois énergie est une source d’énergie renouvelable majeure pour la planète. La FAO estime que le bois fournit au monde environ 40% de l’approvisionnement global actuel en énergie renouvelable.

Céréales et des oléagineux

Repli des prix dans le monde

n mars 2017, les prix des produits agricoles augmentent de 5,9 % sur un an, une hausse moins vive qu’en février (+9,5 %). Hors fruits et légumes, ils diminuent de 0,6 % sur un mois et croissent de 7,2 % sur un an. Les prix des céréales se replient (−2,6 %). L’offre apparaît abondante et les conditions climatiques actuelles dans l’hémisphère Nord semblent favorables au développement des cultures en cours. Sur un an, les

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prix des céréales augmentent de 14,9 % après les points bas atteints début 2016. De même, les prix des oléagineux se replient sur le mois (−2,9 %) mais augmentent nettement sur un an (+14,7 %). La baisse sur le mois provient des prix du soja et de l’huile de palme dont l’offre est conséquente, et du recul simultané des prix des dérivés du pétrole qui rend moins attractif le biodiésel, issu notamment du colza. Ph DR

E P E RE S

Salon Algérie de Marseille

120 exposants de produits algériens

a Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) porte à la connaissance des opérateurs économiques algériens que la 2éme édition du Salon Algérie, organisée par le Meridional Groupe, se tiendra du 28 mars au 30 avril 2017 à Parc Chanot, Palais de la méditerranée, hall 2, Marseille (France). Ce salon dédié à la promotion du produit algérien sur le marché européen, se déroulera sur trois jours et verra la participation de 120 exposants sur une surface de 5000 m².

Ph DR

économiques algériennes et consacrée à la promotion de la destination Algérie.

Jordan Food Expo

Les entreprises algériennes présentes

L Ph DR

es entreprises algériennes sont informées que l’Algérie a été invitée à prendre part à la 3ème édition du Salon International «Jordan Food Expo » qui aura lieu à Amman

(Royaume hachémite de Jordanie) du 17 au 21 mai 2017. Ce salon couvre les secteurs de l’industrie alimentaire notamment la nourriture, l’eau et les boissons gazeuses, industrie de l’emballage, services de restauration, matières premières du secteur alimentaire…etc. A cet effet, les entreprises intéressées pour participer sont invitées à prendre contact avec les organisateurs .

Production nationale

Journée dédiée à l’exportation

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Le programme de ce salon prévoit également la tenue de 10 conférences dont une qui sera animée par des représentants d’institutions

Réalisation du pavillon Algérie

Appel à consultation

Ph DR

ans le cadre de la mise en œuvre du programme officiel de la participation de l’Algérie aux manifestations économiques à l’étranger au titre de l’année 2017, la Safex lance une consultation relative à la réalisation du pavillon Algérie.

Cette consultation concerne deux événements: Salon agroalimentaire Tuttofood qui se déroulera du 08 au 11 mai 2017 à Milan en Italie et la Foire internationale de Paris qui se tiendra du 27 avril au 08 mai 2017

e ministre du Commerce organise le 15 avril 2017, une journée dédiée à l’exportation au sein du Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, accompagné d’une exposition des potentialités de production nationale destinées à l’export. A cet effet, le président directeur général de la SAFEX, invite les intéressés à prendre part à cet important évènement et met à leur disposition, à titre gracieux, un espace d’exposition à leur convenance afin de mettre en valeur leurs produits lors de la visite du ministre et ses invités.

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EPERES

Lutte contre le criquet pèlerin

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Un dispositif terrestre et aérien de surveillance

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La surveillance et la lutte contre le criquet pèlerin se poursuit au niveau des wilayas d’Adrar, Béchar, Tindouf, Tamanrasset et Illizi par un dispositif composé de cinq équipes terrestres et deux équipes aériennes, appuyées par six unités de veille.

a situation acridienne demeure calme au niveau de toutes les wilayas couvertes par les prospections. En effet, les prospections réalisées sur 45.574 ha dont 32.214 ha par voie aérienne n’ont mis en évidence que de faibles présences acridiennes composées d’ailés matures au niveau des zones agricoles du sud d’Adrar et ce malgré la persistance des conditions écologiques, en général, favorables au développement des criquets. En Mauritanie, la situation acridienne est calme au niveau des zones prospectées du sud-ouest et du nord. Le dispositif de surveillance et de lutte est composé de trois équipes. Les pluies printanières enregistrées au niveau du Sahara

INDICE

FLASH

central pourraient permettre aux criquets dispersés de se reproduire au niveau des zones de reproduction du sud d’In Salah, sud d’Adrar et nord du Hoggar. Aussi, compte tenu de la recrudescence acridienne qui a caractérisé le centre et l’ouest de la Mauritanie durant la période automno-hivernale (octobre-décembre 2016), des groupes acridiens ayant échappé aux traitements, pourraient se diriger vers l’Algérie à partir du nord de ce pays durant la phase printanière 2017. Pour faire face à cette éventualité, le dispositif terrestre et aérien de surveillance et de lutte déployé actuellement subira quelques réaménagements par des éventuels renforcements.

Usage rationnel des pesticides

Gare au végétal suspect

Dans le cadre de l’appui technique des céréales, une journée de sensibilisation s’est tenue le 23 mars 2017 portant sur la lutte préventive contre les maladies cryptogamiques des céréales, organisée par la SRPV de Tlemcen, en collaboration avec la DSA, la CAW, la CCLS et Bayer, au niveau d’une exploitation agricole (EAC) de la wilaya de Tlemcen (Hannaya). Des démonstrations pratiques ont été réalisées sur l’identification des maladies cryptogamiques dominantes au niveau de la région, telles que la septoriose, l’oïdium, les rouilles et l’helminthosporiose ainsi que leurs effets néfastes sur les rendements et les moyens .

L’Institut national de la protection des végétaux (INPV), en collaboration avec la FAO, a organisé, le 22 mars 2017, un atelier régional d’information, de sensibilisation et de formation au niveau de la SRPV d’Oran. Cet atelier, qui entre dans le cadre de la surveillance et la vigilance contre l’introduction de la bactérie Xyelella fastidiosa en Algérie, a vu la participation de plusieurs acteurs du secteur agricole notamment les cadres de l’INPV, des SRPV du pôle Ouest ainsi que les autorités locales dans le but de les sensibiliser à la double vigilance quant à l’utilisation de matériel végétal sain et d’écarter tout végétal suspect.

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A NS LA PA L M E R A I E

Zribet El Oued (Biskra)

Mohamed Loucif et la terre des ancêtres A 70 km de Biskra, se trouve la localité de Zribet El Oued où active depuis des années Mohamed Loucif âgé de 75 ans. Presque un millier de palmiers dattiers sont là témoins d’un travail assidu et rempli de passion pour la terre des ancêtres. Par Mourad Tayeb

epuis quatre années, Mohamed Loucif s’active pour entretenir et veiller sur quelque 1 000 palmiers plantés au niveau de l’exploitation agricole située à Zrobit El Oued, à 70 km à l’est du chef lieu de la wilaya de Biskra. Agé de 75 ans, Mohamed Loucif fait presque tout le travail technique de par ses connaissances et son expérience acquises au fil des années dans le domaine de l’agriculture, mais aussi et surtout dans la phœniciculture. «Depuis mon jeune âge, j’aimais la terre et je participais avec beaucoup de joie dans les travaux qu’accomplissaient les membres de ma famille dans cette exploitation agricole» raconte fièrement Mohamed Loucif. A voir l’état des palmiers on peut comprendre tout le travail sérieux voué à cette activité et surtout la volonté de développer le métier d’agriculteur. Il a tout fait pour enrichir sa palmeraie par la plantation de nouveaux palmiers. L’exploitation agricole a grandi au fil des années puisqu’il est passait beaucoup de temps pour voir toute cette richesse phoenicicole. «Je suis fier de cette richesse et je

souhaite que les palmeraies de toutes l’Algérie préservent les variétés de palmiers que nous avons parce que c’est un héritage que nos ancêtres nous ont légués avec leur efforts et leur passion» insiste-t-il.

Satisfaction et déception Quant au rendement des palmiersdattiers, il affiche beaucoup de satisfaction en prenant en compte les aléas de la nature, mais chaque année il enregistre une quantité appréciable. «Avec la crise économique qui s’installe,

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Ph LMD

il faut penser à d’autres solutions pour écouler les dattes et les dérivés sont des produits excellents pour la nutrition et la rentabilité commerciale» fait remarquer Mohamed Loucif. Il a fallu des efforts considérables pour planter, irriguer et faire développer les palmiers qui donnent des dattes variées allant de la fameuse Deglet Nour aux autres types de ce produit agricole. Les espoirs de ce cultivateur sont d’enrichir sa palmeraie avec d’autres types d’arbres fruitiers et d’optimiser l’exploitation de sa parcelle agricole et de mieux commercialiser les différentes dattes que ses palmiers produiront dans l’avenir. Comme pratiquement tous les exploitants de palmiers, le problème se répète chaque année avec la main d’œuvre. «Il est pénible d’inciter des jeunes à faire la cueillette des dattes même en payant le transport aller-retour et le repas. Pire même en assurant ces deux incitations on n’est pas sûr de revoir le travailleur le lendemain» regrette Mohamed Loucif. M.T.

Ph LMD

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OOM

Agriculture et machinisme agricole

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2ème rencontre algéro-française La Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF) organise, le 21 et 22 mars 2017, la 2ème rencontre algéro-française de l’agriculture et du machinisme agricole, un rendez-vous incontournable afin de présenter les produits et services à des entreprises algériennes, coopératives agricoles publiques et privées, qui sont à la recherche des meilleurs produits et services. Ph DR

’agriculture en Algérie représente 10% du PIB et emploie 23% de la population. La production agricole a atteint 35 Mds $ en 2014 permettant de satisfaire les besoins du pays à hauteur de 72%. L’Etat algérien décidé à moderniser ce secteur névralgique, a mis les moyens nécessaires en lançant plusieurs projets dont la mise en valeur de 1 millions d’hectares dans les wilayas du Sud et des hauts plateaux afin de porter d’ici 2019 la surface des terres irrigables à 2 millions d’hectares par le renforcement de l’irrigation et le développement des concessions agricoles. Dans cette perspective, la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF) organise, le 21 et 22 mars 2017, la 2ème rencontre algéro-française de l’agriculture et du machinisme agricole, un rendez-vous incontournable afin de présenter les produits et services à des entreprises algériennes, coopératives agricoles publiques et privées, qui sont à la recherche des meilleurs produits et services. Les rencontres se déroulent avec 260 participants algériens en RDV B to B avec cahier des charges ciblé. Entreprises ciblées •lLes entreprises de fabrication de matériels d’irrigations. •lLes entreprises de fabrications d’équipements agricoles (traction, travail et entretien du sol, récoltes...). •lLes entreprises de manutention, stockages, transports et

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remorques. •lLes fabricants d’intrants, fertilisants, engrais, de nutritions végétales et de semences. •lLes bureaux d’études, organismes agricoles. •lLes entreprises d’horticultures et les fabricants de serres. •lLes entreprises spécialisées dans les équipements de conservation et conditionnement. des produits agricoles. •lLes écoles et instituts de formations dans le domaine agricole. •lLes solutions et technologies pour l’accroissement du rendement agricole. •lLes clusters. La première édition de cet événement s’était tenue sous l’appellation de «1ère Rencontre de l’agriculture, de l’élevage et des technologies associés», les 10 et 11 mai à l’hôtel Sheraton Alger. Elle avait ciblé les sociétés françaises spécialisées notamment dans la fabrication d’équipements d’Irrigation, de traitement des sols, dans les équipements de culture, récolte, la fabrication de conservation, conditionnement des produits agricoles, ainsi que les Instituts de formation dans les métiers agricoles, et les Bureaux d’études spécialisés dans les domaines agricoles, traitement des sols et gestion hydrique.

Z OOM

BADR Imtiaz

Nouveau service e-banking

Ph DR

a Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) a lancé à Alger son nouveau système informatique qui permet de rendre les services e-banking beaucoup plus performants avec notamment la possibilité d’effectuer plus de transactions en ligne et d’obtenir des services monétiques dans toutes les agences. Baptisé «Badr-imtiaz», ce nouveau système lancé au niveau de l’Agence BADRde Cheraga, comme agence pilote, permet aux clients de la banque d’effectuer leurs opérations et transactions bancaires à distance et en temps réel avec davantage de sécurité. Outre la possibilité pour les clients de faire leurs transactions au niveau de toutes les agences de la BADR, ce système permet de faire pratiquement toutes les opérations et transactions en ligne, a déclaré P-dg de la BADR M. Boualem Djebbar. La cérémonie de lancement de ce système s’est déroulée en présence du ministre des Finances Hadji Babaammi et du ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassam Boudiaf.

Ces services seront accessibles dans les quelques mois à venir pour tous les clients de la BADRdont le nombre dépasse les 3 millions, a expliqué M. Djebbar. Le même responsable a souligné aussi que «Badr-imtiaz» est «un grand pas» vers la dématérialisation totale des transactions bancaires et traduit la volonté des pouvoirs publics d’adapter le système bancaire national aux standards internationaux.

Le Monde des Dattes

Outre la possibilité pour les clients de faire leurs transactions au niveau de toutes les agences de la BADR, le nouveau système e-banking permet de faire pratiquement toutes les opérations et transactions en ligne.

Plus de 3 millions de clients Interrogé par ailleurs sur le service du e-paiement, M. Djebbar qui est également président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) a indiqué qu’environ 28.000 opérations de e-paiement ont été effectuées depuis le lancement de ce service en octobre dernier. Le ministre des Finances a relevé pour sa part l’importance des campagnes de sensibilisation pour vulgariser ce nouveau système auprès des clients de la banque. Il a également mis l’accent sur le renforcement de la formation dans le domaine des technologies numériques car il s’agit, souligne-t-il, d’un instrument incontournable dans le processus de modernisation et la numérisation des systèmes financiers. M. Babaammi a appelé dans ce sens à la création d’une entreprise spécialisée dans les services bancaires et financiers avec pour but de capitaliser les compétences nationales et réduire ainsi la facture d’importation des technologies informatiques dédiées au secteur financier.

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NFO P L U S

Le Monde des Dattes

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Q UE S TI O N S - R E P O N S E S Abderrezak Boughenama. Président de la chambre de l’agriculture de Tindouf

«Des résultats satisfaisants grâce à l’Etat»

Agriculture de son état, Abderrezak Boughenama est tout le temps actif pour améliorer les rendements de son exploitation agricole et en même temps pour se déplacer afin de rencontrer les autres agricultures et parler de la situation agricole au niveau de Tindouf. Le programme national de développement agricole (PNDA), lancé en 2000, a contribué à donner espoir aux agriculteurs qui se sont investis pour justement produire plus et mieux. Dans cet entretien, Abderrezak Boughenama président de la chambre d’agriculture de la wilaya de Tindouf nous donne quelques indications intéressantes sur ce secteur dans cette partie désertique de l’Algérie. Entretien réalisé par Ryad Ben

Comment pouvez-vous qualifier la situation de l’agriculture au niveau de la wilaya de Tindouf ? Le programme national de développement agricole (PNDA), lancé en 2000, a contribué, d’une manière générale, à donner espoir aux agriculteurs qui se sont investis pour justement produire plus et mieux. Ils ont bénéficié de nombreux avantages et c’est ce qu’il leur a permis d’élargir les surfaces cultivées et de réaliser de meilleures récoltes. Des résultats satisfaisants grâce à l’Etat ont été ainsi obtenus au fil des

dernières années et les agriculteurs sont aujourd’hui mobilisés pour atteindre d’autres objectifs. En dépit de la pluviométrie faible à Tindouf, le secteur agricole a pu, progresser d’année en année avec notamment la technique de goutte à goutte. Ainsi, des légumes sont produites pour les besoins du marché local et les agriculteurs tentent chaque fois de faire réussir de nouvelles cultures au niveau de leur exploitation agricole.

Comment les agriculteurs ont réussi le pari de développer phœniciculture ? Des sessions de sensibilisation et de vulgarisation sur les techniques de développement du palmier dattier ont accompagné les agriculteurs avec notamment la sélection de variétés de palmiers adaptées aux spécificités naturelles de la région de Tindouf.

Le Monde des Dattes

Soutenus par des moyens importants des pouvoirs publics, le secteur phoenicicole s’est beaucoup développé ces dernières années en dépit de la nouveauté de l’expérience de planter des palmiers dattiers dans les régions de la wilaya de Tindouf. Ainsi, plus de 50 % de la surface agricole exploitée de la wilaya est consacré phoenicicole dont les palmiers productifs offrent un rendement moyen de plus de 20 quintaux à l’hectare. Des palmeraies sont aujourd’hui visibles produisant différents genres de dattes qui sont précoces comme H’mira, Tinasser, El-Hartane,

Les projets de plantation ont débuté sur des centaines d’ha et ont permis d’arriver à développer des palmeraies vivables et productives. Quel a été le dispositif de lutte contre les maladies ? Les équipes de l’institut national de la protection des végétaux (INPV) ont mis en place des opérations préventives de surveillance et de lutte contre Boufaroua et autres maladies des palmiers dattiers. Le dispositif initié à Tindouf s’inscrit dans une stratégie nationale visant à protéger le patrimoine phoenicicole des maladies et ravageurs nuisibles afin d’améliorer la production en quantité et qualité. R.B.

Comment se porte actuellement le secteur phoenicicole ?

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OSSIER

Dispersion du charançon rouge

Un danger pour les palmiers

Le Monde des Dattes

Une consultation scientifique et réunion internationale de haut niveau s’est tenue à Rome du 29 au 31 mars 2017 sur la dispersion du charançon rouge du palmier. Cet insecte nuisible a un impact socioéconomique important sur l’exploitation des palmiers dattiers et sur les moyens de subsistance des agriculteurs des zones touchées.

Ph DR

e charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus) est l’un des principaux ravageurs envahissants dans le monde; il s’agit de l’organisme nuisible le plus destructeur s’attaquant à une quarantaine d’espèces de palmiers à travers la planète. Détecté dans la région du golfe Persique au milieu des années 1980, il s’est considérablement diffusé vers l’ouest au cours des trois dernières décennies et on le trouve dans pratiquement tous les pays de la région Proche-Orient et Afrique du Nord. Il s’est même propagé dans certains pays d’Europe méridionale du bassin méditerranéen et dans quelques pays d’Amérique centrale et des Caraïbes. Le charançon rouge des palmiers a un impact socioéconomique important sur l’exploitation des palmiers dattiers et sur les moyens de subsistance des agriculteurs des zones touchées. Au fil des années, la FAO a apporté une assistance technique visant à

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améliorer la coopération et le partage des connaissances entre les pays de la région Proche-Orient et Afrique du Nord et à renforcer les capacités nationales de gestion du charançon rouge des palmiers afin d’en réduire et d’en prévenir la propagation. Plusieurs projets ont été mis en œuvre par l’Organisation en vue d’aider des pays à lutter contre le charançon rouge des palmiers, ainsi que des missions d’appui technique, des formations et d’autres activités de renforcement des capacités spécifiques.

Réunion internationale à Rome La consultation scientifique et réunion internationale de haut niveau tenue à Rome du 29 au 31 mars 2017 sur la dispersion du charançon rouge du palmier est organisée conjointement avec le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) en vue de répondre à la préoccupation exprimée par un certain

nombre de membres de la région Proche-Orient et Afrique du Nord eu égard au risque accru d’infestation des palmiers par le charançon rouge dans leur pays, ainsi qu’à leur demande d’appui adressée à la FAO, afin que l’Organisation les aide à faire face à ce ravageur. Une consultation scientifique réunira des représentants des autorités de réglementation -organisations nationales de protection des végétaux (ONPV) - des experts des pays touchés, des scientifiques internationaux, des concepteurs de technologies utilisées dans la lutte contre le charançon rouge des palmiers et d’autres parties prenantes afin d’examiner les problèmes en rapport avec la gestion du charançon rouge des palmiers et l’enrayement de sa propagation, et en vue de mettre en commun leur expérience, leurs connaissances et des technologies novatrices de lutte contre ce ravageur.

DOSSIER

Ph DR

organisée immédiatement après la consultation scientifique pour que les décideurs puissent examiner la proposition de programme et de stratégie multidisciplinaires et multirégionaux de lutte efficace contre le charançon rouge des palmiers,

expriment la volonté politique qui s’impose en faveur de l’exécution du programme, s’engagent et annoncent leur intention d’y contribuer, au nom de leur gouvernement.

Ecosystèmes spontanés

epuis une décennie, le Maghreb voit arriver à ses portes deux ravageurs qui menacent d’éradication les piliers de son agriculture, le palmier et l’olivier. Il s’agit du coléoptère palmivore Rhynchophorus ferrugineus et de la bactérie tueuse des oliviers, Xylella fastidiosa. Dans le même temps la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) et l’UMA (Union du Maghreb arabe) ont engagé une initiative de lutte coordonnée, qui va faire l’objet d’une reconduction à la fin de mars 2017au siège de l’organisation à Rome. Un réel problème de coordination entre les deux rives de la Méditerranée existe par ailleurs. L’intervention à Rome du CIHEAM (Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes) va apparemment dans le sens d’une coordination élargie. Ce Centre de Recherches possède en effet un réseau euroméditerranéen solide, avec 4 implantations, à Bari (Italie), Chania (Crète), Montpellier (France) et Zaragoza (Italie). Il est certain que l’échec généralisé des politiques de lutte en Europe n’en fait pas un modèle particulièrement attractif (à l’exception de l’Espagne où le ravageur des palmiers a été éradiqué dans l’archipel des Canaries). L’analyse des raisons de cet échec pourrait toutefois présenter un réel intérêt, au moins pour éviter de répéter les mêmes erreurs. D’importants investissements ont par ailleurs été faits dans la recherche en Europe (notamment en Italie et en Espagne en pointe dans ce domaine), ainsi qu’à un niveau plus large, avec le Projet Européen Coordonné Palm Protect. Parmi les avancées que pourrait permettre l’élargissement des collaborations, il faut aussi signaler le problème que pose un autre ravageur, le papillon Paysandisia archon. Pour info, ce papillon palmivore, qui attaque préférentiellement les populations de

Chamaerops humilis sur la rive nord, prépare aussi la voie à la diversification des cibles du charançon rouge. Or il s’avère que les chamaeropaies sont omniprésentes au Maghreb où elles constituent des écosystèmes spontanés d’une grande importance écologique. Cette dimension écologique concerne aussi les écosystèmes fragiles des oasis traditionnelles des régions sahariennes dans un contexte de réchauffement climatique.

Le Monde des Dattes

Des débats techniques seront consacrés à l’efficacité et à la hiérarchisation des options visant la gestion durable du ravageur, y compris les approches de suivi et de surveillance, les possibilités de coopération et d’échange d’informations, les pratiques de lutte intégrée contre les ravageurs et d’éradication, les approches novatrices, les systèmes d’information, les mesures phytosanitaires et le renforcement des capacités. La consultation scientifique devrait aboutir à la mise au point d’un programme et d’une stratégie multidisciplinaires et multirégionaux bien définis de gestion du charançon rouge des palmiers et de lutte contre sa propagation, en vue de son approbation par les décideurs. Une réunion de haut niveau sera

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OSSIER

Palmiers d’ornement et palmiers agricoles Le partenariat avec le CIHEAM a permis de faire un lien entre les deux rives de la Méditerranée, avec la participation de chercheurs italiens et espagnols. Leur intervention a mis en évidence la différence de perspectives, avec d’un côté les palmiers ornementaux et de l’autre des productions à caractère agricole. des auteurs des recherches mentionnées dans les préconisations mises en ligne par la FAO ne sont pas venus à Rome. Un autre point faible dans cette réunion, l’absence de prise en compte du papillon palmivore, Paysandisia archon, dont notre expérience européenne montre pourtant l’importance. Pour mémoire, la FAO a organisé depuis 2012 une dizaine de réunions au Maghreb, suite à l’arrivée du ravageur des palmiers, le charançon rouge. La réunion de Rome avait pour objectif de faire le point sur les stratégies de lutte menées depuis plusieurs décennies, en Europe, en Orient et au Moyen-Orient, et d’élaborer des propositions «au plus haut niveau» pour la région dite NEPPO dans la terminologie de l’Organisation. La consultation s’est déroulée en trois temps: 1) la présentation des objectifs de la réunion, 2) un bilan de la lutte dans les différentes régions touchées par le ravageur, 3) l’élaboration d’une stratégie cadre de lutte intégrée.

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et effort visant à confronter les deux approches est à mettre à l’actif de la FAO, dont l’action porte seulement sur les seules productions à caractère alimentaire. En ce qui concerne la rive européenne de la Méditerranée, il est apparu que la recherche demeure toujours très active et innovante. Il est toutefois regrettable que l’échec actuel des politiques de lutte n’ait pas fait l’objet d’une analyse plus approfondie. Pour résumer, l’Europe n’a pas choisi la Stratégie de Lutte Intégrée. Elle a opté pour une sorte de catalogue à la carte, offrant le choix entre trois stratégies de compromis entre lutte biologique et lutte chimique. La stratégie de piégeage massif a ainsi été négligée. Au niveau du Moyen et Proche Orient, l’infestation est beaucoup plus ancienne: elle remonte aux années 1980. Outre le palmier dattier, elle concerne aussi le cocotier. La Stratégie de Lutte Intégrée a été adoptée très tôt, avec un accent très fort mis sur le piégeage, comme moyen de détection précoce et aussi comme technique de lutte avec le piégeage massif. La détection en général est au cœur des stratégies en cours dans ces régions, où les pertes sont importantes, mais apparemment bien moindres qu’en Europe.

Ces différences relèvent pour une part de la forte susceptibilité du palmier Phoenix canariensis à l’infestation. Ce n’est pas cependant une explication suffisante, car les îles Canaries ont réussi à éradiquer le ravageur. La question du transfert du ravageur vers d’autres espèces de palmiers demeure par ailleurs préoccupante: la FAO recense ainsi désormais 40 espèces de palmiers infestés par le ravageur. Plusieurs intervenant sont présenté un état des lieux relatif aux recherches en cours, au cours des séances officielles et à l’occasion de séances parallèles. Leurs communications ont fortement contribué à amender le programme initial de la consultation. Le temps très court attribué aux interventions des chercheurs ne leur a toutefois pas permis de vraiment développer leurs présentations, ni d’échanger avec le public. Le bio-contrôle est plus particulièrement apparu comme le parent pauvre de ce congrès. Il faut noter par ailleurs que plusieurs

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S UR L’ E N T R E P R I S E

Mélange subtil du cacao Barry

Les meilleures saveurs de BARICAL

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«B

ARICAL vous invite à rentrer dans un nouveau monde de saveurs» est la formule magique de l’entreprise pour faire découvrir à ses clients les différents produits qu’elle propose. Cacao Barry sélectionne des fèves de cacao avec soin afin de créer des gammes d’origine et d’origine rare, composées des chocolats de couverture les plus fins. C’est grâce à ce mélange subtil et raffiné que Cacao Barry partage sa passion et son expertise avec des experts en chocolat du monde entier. BARICAL est spécialisé dans l’importation et la distribution des produits Barry, destines au professionnels (hôtellerie, pâtisseries, restaurateurs, fabricants de glaces….).

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BARICAL est une entreprise basé à Chéraga (Alger) spécialisée dans la distribution de chocolat cacao Barry. Elle propose à ses clients les chocolats de couverture, les produits à base de fruits, la décoration pâtisserie et les produits de service.

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L’entreprise BARICAL propose à ses clients les chocolats de couverture, les produits à base de fruits, la décoration pâtisserie et les produits de service.

Chocolat à plusieurs usages Le cacao est cultivé principalement en Afrique de l’Ouest, en Amérique Latine et en Asie. Le cacao est la poudre obtenue après torréfaction et broyage de l’amande des fèves de cacao fermentées produites par le cacaoyer. Le chocolat est produit à partir de la fève du cacaoyer.les fèves sont torréfiées afin d’augmenter leur arôme, cuites et broyées. Les grains de cacao sont transformés en pâte liquide, le beurre de cacao est alors séparé Les étapes précédentes ont permis d’obtenir une masse de cacao à laquelle on va ajouter différents ingrédients suivant le chocolat que l’on désire. Des aromes fruités de Tanzanie, en passant par le parfum rare du Venezuela, du gout épicé de Cuba, de la saveur généreuse de Saint Domingue, de la note réglisse du Mexique, et l’intense parfum du Ghana et enfin la note de cannelle de la Papouasie. BARICAL qui est une entreprise basé à Chéraga spécialisée dans la distribution de chocolat cacao Barry possède un point de vente situé à la Coopérative El Amal à Said Hamdine (Alger). N°39 - Mars 2017

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E S TE C H N I Q U E S

Méga-projet solaire photovoltaïque

La plus grande au monde

L’Algérie s’apprête à lancer l’appel d’offres pour la réalisation du méga-projet solaire photovoltaïque de 4.025 MW soit la plus grande au monde dépassant celle du Maroc installée à d’Ouarzazate.

n effet, le ministère de l’Energie compte lancer l’appel d’offres relatif au méga projet solaire photovoltaïque dès fin mars, a indiqué à Washington le PDG de la compagnie de l’engineering, de l’électricité et du gaz (CEEG), Mohamed Arkab. S’exprimant en marge du forum Powering Africa Summit, le dirigeant de GEEC a indiqué à l’agence Algérie Presse Service (APS) que cet appel d’offres à investisseurs qui s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables sera «lancé à la fin du mois de mars ou début du mois d’avril». Le projet, scindé en trois lots de 1.350 MW chacun, comprend deux parties, énergétique et industrielle, et prévoit la construction de plusieurs centrales dans les Hauts plateaux et le suddu pays où le potentiel solaire est important. Les centrales solaires seront implantées dans plusieurs wilayas comme Bechar, El Oued, Ouargla, Biskra, Djelfa et Msila, a fait savoir Arkab, en indiquant que la capacité moyenne par centrale dépassera les 100 MW. Pour la partie industrielle du projet, GEEC prévoit la construction d’une ou plusieurs usines de fabrication d’équipements et composants de centrales photovoltaïques. L’objectif étant d’asseoir une base industrielle dans le domaine du photovoltaïque, a expliqué M. Arkab, dont la compagnie a été chargée par le ministère de l’Energie de préparer l’appel d’offres. L’entrée en service de cet ambitieux projet va aider à réduire sensiblement la consommation du gaz, utilisé dans la production d’électricité en Algérie. Les centrales solaires vont fonctionner le jour en alternance avec les centrales à gaz et permettre ainsi une importante économie d’énergie. «A la Sonelgaz, nous sommes en train de travailler pour réduire la consommation de gaz, en privilégiant également les centrales à cycle combiné», a-t-il indiqué. Pour la partie énergétique, le projet d’appel d’offres, présenté lors d’une table ronde sur les énergies renouvelables en

Afrique, prévoit la création de plusieurs sociétés chargées du financement, l’EPC, la mise en service des centrales solaires ainsi que la commercialisation de l’électricité produite.

Sonatrach actionnaire important Le capital social de chaque entreprise sera réparti conformément à la réglementation régissant l’investissement étranger qui accorde une prise de participation de 51% à l’investisseur national et 49% au partenaire étranger. Sonatrach participera au projet énergétique par une prise de participation de 40% dans chaque société de projet, alors que Sonelgaz et les entreprises publiques et privées nationales prendront 11%. Il est précisé également que le taux de participation maximal au capital de chacune des sociétés de projet est limité à 6% pour les entreprises privées algériennes. Le groupe Sonatrach gagnerait à participer à ce projet qui lui permettrait de récupérer des volumes importants de gaz destinés à la production de l’électricité en les réorientant vers l’exportation, a-t-on expliqué. Par ailleurs, les besoins d’endettement du projet énergétique doivent être assurés par un financement sans recours, basé sur la seule rentabilité d’un projet, selon les détails du projet d’appel d’offres. Le financement de chaque projet de centrale solaire sera assuré à 30% par les fonds propres des actionnaires et à 70% par emprunt bancaire. La répartition du capital dans les co-entreprises industrielles chargées de la fabrication des équipements destinés aux centrales solaires, se fera également conformément aux règles régissant l’investissement étranger. Le ministère de l’Industrie et des Mines désignera les entreprises nationales publiques et privées devant s’associer avec Sonelgaz et Enie dans ces projets. Le taux de participation des sociétés privées nationales au capital social des usines sera arrêté en coordination avec le ministère de l’Industrie et des Mines. N°39 - Mars 2017

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D E RI V E S

D E L A D AT T E

Huile de noyau de datte

Bienfaits sur la peau

L’huile de noyau de dattes, présente la particularité de ne pas laisser de film sur la peau après son application. Cet avantage est plutôt d’ordre esthétique que biologique. La multitude de nutriments que renferme l’huile de noyau de dattes, en font une huile à haut pouvoir cicatrisant et nourrissant pour la peau.

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e palmier dattier est considéré comme étant un arbre sacré par les religions monothéistes, et par les tribus vivantes dans les régions arides d’Afrique du nord et du moyen orient. Cette sacralisation est à juste titre. Car celui-ci renferme mille et une vertus. Et les bédouins du désert l’ont compris très tôt. Son fruit, la datte est utilisée depuis des millénaires pour soigner toute sorte de maux. Et plusieurs ethnies sont encore aujourd’hui dépendantes de cet arbre pour assurer leur subsistance. Mais ce que vous ne savez peut être pas, c’est que le noyau de dattes sert à la fabrication de café, mais aussi d’huile. La multitude de nutriments que renferme l’huile de noyau de dattes, en font une huile à haut pouvoir cicatrisant et nourrissant pour la peau. L’huile de noyau de dattes, présente la particularité de ne pas laisser de film sur la peau après son application. Cet avantage est plutôt d’ordre esthétique que biologique.

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Dans la mesure où la brillance de la peau n’est pas amplifiée, cette huile peut être appliquée sur le visage sans lui donner une apparence grasse. En plus de la peau, l’huile de noyau de datte, permet de nourrir le cheveu en profondeur. Elle est très appréciée pour ses propriétés anti cassantes, et préserve la couleur naturelle du cheveu. Vous pouvez vous en servir pour appliquer un bain d’huile sur votre chevelure, si celle-ci présente des pointes fourchues et ternes.

O P P O RTU N I T E S Auditorium des archives à Marseille

Débat sur les «Opportunités économiques en Algérie»

Mme Ouahiba Bahloul directrice des relations internationales de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie mettra en avant «L’investissement en Algérie: Atouts et perspectives» et M. Rafik Belhadj Amara, délégué de la zone sud de la France de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI France) témoignera de «l’investissement des entreprises françaises en Algérie».

e Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône et le Consulat général d’Algérie organisent une conférence sur les «Opportunités économiques en Algérie» le 29 mars 2017 de 10 à 13h au sein de l’auditorium des archives départementales à Marseille (France). Mme Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et M. Boudjemaa Rouibah, consul général d’Algérie à Marseille invitent les entreprises à venir découvrir les atouts de l’Algérie. Trois intervenants présenteront l’Algérie et ses capacités à nouer des partenariats technologiques et commerciaux. Il s’agit du professeur Raouf Boucekkine, Directeur de l’IMéRA (Institut d’études avancées, exploratoire méditerranéen de l’interdisciplinarité), le professeur des universités GREQAM et AMSE et membre senior de l’Institut universitaire de France (IUF) parlera de la «Résilience de l’économie algérienne face au choc externe persistant».

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Mme Sihem Mokrani, directrice de la promotion aux échanges économiques à la Direction générale des relations économiques et de la coopération internationale (DGRECI) du ministère des affaires étrangères à Alger présentera «La diplomatie économique au service du développement de l’Algérie et outil de diversification de son économie». Enfin, Mme Ouahiba Bahloul directrice des relations internationales de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie mettra en avant «L’investissement en Algérie : Atouts et perspectives» et M. Rafik Belhadj Amara, délégué de la zone sud de la France de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI France) témoignera de «l’investissement des entreprises françaises en Algérie». Ces présentations seront suivies d’un échange avec les intervenants sous forme de débat. Rencontre avec les intervenants autour d’un cocktail déjeunatoire.

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D E S TI N AT I O N Il peut vivre 3 siècles

Le palmier dattier des Canaries

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Il s’agit d’une espèce de grande longévité : certains spécimen peuvent vivre jusqu’à deux, voire trois siècles. Le palmier (Phoenix canariensis Hort.Ex Chab) est classé comme phréatophyte pour sa capacité à dépendre des eaux souterraines et sa tolérance temporelle de ses racines aux sols détrempés.

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e palmier-dattier des Canaries (Phoenix canariensis Hort.Ex Chab.) est, sans aucun doute, par son élégance et sa beauté une des plantes canariennes les plus connues universellement. Il a toujours constitué un élément caractéristique et distinctif du paysage canarien, faisant partie de son identité. Son port est haut et d’une grande beauté, solitaire (sans pousses autour), très apprécié comme plante ornementale, il peut atteindre dans certains cas une hauteur supérieure à 30 mètres grâce à son tronc long et stylisé, toujours unique. Lors de la croissance, le tronc du jeune palmier est formé à la base de feuilles appelées «tajalague» o «talajague» qui en arrivant à maturité deviennent un cylindre de 1 mètre de diamètre nommé stipe (tronc du palmier). Lorsque la plante est adulte, le stipe porte sur toute sa superficie les cicatrices laissées par les «tajalague». Ces cicatrices forment une succession ininterrompue de losanges étirés sur le stipe, à l’exception de la zone terminale du stipe qui porte la base des vieilles feuilles persistantes et les feuilles vertes. Les feuilles vertes détermineront la grosseur définitive du N°39- Mars 2017

tronc, connue aux Canaries comme la tête du palmier.

Beaucoup de feuilles Ainsi le tronc se termine par un toupet où se trouve insérées les feuilles vertes, l’espace libre entre les bases des feuilles est couvert par un enchevêtrement de fibres réticulaires de couleur marron appelé «jarropon». Le toupet ou couronne du palmier constitue une masse verte, imbriquée, de forme sphéroïdale. Il est composé d’un grand nombre de feuilles pennées (plus de 200), vertes foncées et arquées suivant un plan vertical. Les feuilles peuvent atteindre 6 mètres de long. Chaque feuille est composée de 150-200 folioles droites et flexibles, disposées de chaque côté du rachis -pirguan- et qui sur la partie la plus proche de la base de la feuille se sont transformés jusqu’à se convertir en robuste feuilles-épines (acantophiles). Celles-ci forment un enchevêtrement épineux qui entoure et protège le toupet, et qui passe, avec le temps, de la couleur verte à des tonalités jaunes. Le palmier des Canaries est une espèce dioïque, c’est à dire qu’il

n’existe aucun exemplaire qui possède à la fois fleurs mâles et fleurs femelles. On peut donc différencier les exemplaires mâles des femelles. Les fleurs apparaissent différenciées s’il s’agit de l’un ou de l’autre sexe. Dans les deux cas l’inflorescence est ramifiée et de couleur jaune-rosâtre et protégée d’une spathe coriace de 70-80 x 15-20 centimètres, largement ailée et squameuse. Dans le cas de l’inflorescence masculine, le spadice est long de 6070 cm et le pédoncule aplani doté de nombreuses branches simples forme une masse ovale densément peuplée de fleurs blanchâtres. Le spadice femelle flexible est de couleur jaunâtre, il peut atteindre jusqu’à 1,6 à 2 mètres de long portant sur les deux tiers de sa longueur de nombreuses branches simples porteuses d’une grande quantité de fleurs de corolle globulaire dotées d’un calice insignifiant.

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DEST INAT ION

flexibilité elles peuvent facilement se fixer sur le substrat sur lequel pousse le palmier et s’ancrer sur les sols les plus instables des fonds de barranco (vallée étroite et profonde).

Grande longévité

Le fruit (connu comme “tamara”) est ovale-elliptique, se regroupe en nombre à l’apex du spatice. A la maturité, il prend une couleur jaune-rosâtre, lisse à l’extérieur, de 2 cm de long et 1,5 cm de large approximativement. Le fruit possède un péricarpe fin et la pulpe intérieure en est très réduite. La graine (cuesco) est ovale-elliptique, de superficie couleur cendre et de 14 à 16 mm x 9 à 10 mm de taille. Sa section transversale est parfaitement circulaire avec une rainure plus étroite et profonde sur sa face dorsale. L’embryon est situé plus au moins sur la face ventral, sans marque apparente à l’extérieur et avec un n=18 (nombre aploïde de chromosomes). Sa floraison est principalement printanière. L’appareil radiculaire est étendu et ne possède pas de racines principales mais des milliers de racines fibreuses. Ces fines racines n’augmentent pas de diamètre avec le temps contrairement à celles des arbres. Elles s’étendent très loin tout autour du palmier lui permettant de profiter des nappes d’eau souterraine. Aussi les racines ont la capacité de survivre à de courtes périodes d’inondation quand le sol se trouve détrempé. Grâce à leur longueur et leur

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Il s’agit d’une espèce de grande longévité : certains spécimen peuvent vivre jusqu’à deux, voire trois siècles. Le palmier est classé comme phréatophyte pour sa capacité à dépendre des eaux souterraines et sa tolérance temporelle de ses racines aux sols détrempés. Cette espèce possède une grande amplitude écologique qui lui permet de vivre dans des conditions d’environnement très différentes. Aujourd’hui il croît de façon naturelle sur toutes les îles formant des populations isolées plus ou moins denses selon le lieu. Cependant, à la Gomera, le palmier abonde à un tel point qu’il représente par définition le paysage de l’île. Il préfère la “mediania” (étage moyen de végétation) basse, entre 200 et 400 mètres d’altitude mais occasionnellement peut vivre dans les barrancos jusqu’au niveau de la mer, il peut également se développer vers les sommets dans les vallées thermiques à 1000 mètres d’altitude. Cette distribution écologique s’explique également par le fait du potentiel et des usages que les habitants des îles ont pu trouver dans cette espèce végétale. Aux canaries,

de même que toutes les autres espèces qui composent le bois thermophile canarien, le palmier et les palmeraies ont souffert depuis la conquête, d’une dure extermination afin d’occuper les terres les plus fertiles qui étaient destinées à l’agriculture. Toutefois, les nouveaux colons des îles ont su comprendre la valeur de cette espèce : ils ont appris à utiliser chacune des différentes partie du palmier, suivant probablement les techniques déjà connues des aborigènes. Ainsi le palmier s’est converti en un excellent complément de l’économie de subsistance et, est à l’origine d’une industrie rurale liée à ses produits variés, apportant à la population ilienne un bien, qui au fil du temps s’ hérite et se loue. Depuis la vannerie traditionnelle jusqu’à l’utilisation fourragère. Les mille utilisations des palmiers ont permit à beaucoup d’entre eux d’être respectés sinon cultivés. L’utilité du Phoenix canariensis dans un monde rural, décousu et ouvert aux diverses cultures, a intégré le palmier comme élément déterminant du paysage de l’île. (source : www.mieldepalma.com/le-palmierdes-canaries/?lang=fr)

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M A LA DI ES

D E S PA L M I E R S

Lutte contre le charançon rouge

Le dispositif de veille réactivé Afin qu’ils prennent conscience du danger qui guette le patrimoine phoenicicole, des journées de sensibilisation ont été organisées à l’Ouest de l’Algérie dans le cadre de la réactivation du dispositif de surveillance et de vigilance contre l’introduction du charançon rouge du palmier.

n prévision de réactivation imminente du dispositif de veille et dans l’objectif de renforcer la vigilance contre l’introduction du charançon rouge Rhynchophorus ferrugineus (non signalé en Algérie) et suite à la toute récente signalisation de cet insecte coléoptère dans la région de Nador au Maroc, la DPVCT en collaboration avec la SRPV de Tlemcen et la Direction des services agricole de cette même wilaya ont organisé le 28 mars 2017 une journée de sensibilisation sur le charançon rouge du palmier au niveau du Parc national de Tlemcen (Plateau de Lalla Setti). Cette journée a regroupé les cadres des différentes institutions impliquées dans ce dispositif de veille en l’occurrence les Douanes, la Gendarmerie, la Sureté nationale, les Forêt (IPF), les pépiniéristes, les IPW, les universitaires et les SRPV de l’Ouest afin qu’ils prennent conscience du danger

qui guette le patrimoine phoenicicole, mais également de s’informer de la règlementation phytosanitaire en vigueur pour s’impliquer davantage dans le dispositif mis en place aux frontière. Par ailleurs et toujours dans le cadre de la réactivation du dispositif de surveillance et de vigilance contre l’introduction du charançon rouge du palmier, au titre de la campagne 2016/2017, une journée de sensibilisation a été animée au niveau de la SRPV de Mostaganem, le 27 mars 2017, au profit des pépiniéristes, des autorités locales et des différents cadres relevant du secteur de l’agriculture (DSA, CAW, IPF, forestiers) des wilayas de Mostaganem et Relizane dans le but de les sensibiliser à la double vigilance quant à l’utilisation de matériel végétal sain et d’écarter tout végétal suspect.

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Attaque par Khamedj Appel à la vigilance

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Le Khamedj ou pourriture des inflorescences est une maladie fongique qui peut être à l’origine de dommages importants sur la production des palmiers dattiers. En plus des conditions climatiques favorables aux premières contaminations, le stade phénologique sensible (émergence et ouverture des spathes), est atteint par les variétés précoces des palmiers dattier. A cet effet, les phoeniciculteurs et en particulier ceux dont les palmiers ont déjà subi des attaques de cette maladie au cours des campagnes précédentes, sont appelés à surveiller attentivement leurs palmeraies et de traiter, dès apparition des premières taches, par l’utilisation d’un fongicide approprié et homologué à cet usage.

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S E RV I C E

D ’ A C C O M PA GNEM ENT

Institut national de recherche forestière (INRF)

Accompagner les objectifs socioéconomiques

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L’Institut national de recherche forestière (INRF) basé à Cheraga (Alger) a créé et équipé 13 stations régionales de recherche implantées dans les principaux écosystèmes forestiers, steppiques et sahariens: Djelfa, Jijel, Tizi Ouzou, Sétif, Tamanrasset, Ténès, Médéa, Telagh, Ain Skhouna, Tlemcen, El Kala et Baraki.

es objectifs socioéconomiques des recherches en cours prennent en compte les grandes orientations du plan d’action forestier à court, moyen et long termes élaboré par le Plan national de développement agricole (PNDA) du ministère de l’Agriculture et du développement Rural. Les actions prioritaires prévues comprennent : •lle reboisement de production et Ph DR de protection, •lla mise en valeur intégrée des terres de montagne et le développement rural, •lla réalisation d’aménagements forestiers et de gestion sylvicole, •lla protection du patrimoine forestier et la veille permanente sur la santé des forêts; •lla régénération des nappes alfatières; •lla lutte contre la désertification (protection contre l’ensablement des périmètres agricoles et des infrastructures des zones steppiques et sahariennes); •lla protection de la flore et de la faune dans le cadre de la valorisation de la biodiversité. Les programmes de recherche visent à développer les connaissances et savoir-faire dans les domaines suivants: •lla croissance, la production et la sylviculture des arbres et des peuplements forestiers, steppiques et sahariens; la technologie du bois et la valorisation des dérivés et sousproduits forestiers et para-forestiers; la Protection des forêts contre les incendies; •ll’écologie et le fonctionnement des écosystèmes forestiers, steppiques et sahariens; •ll’amélioration génétique des espèces forestières, steppiques et sahariennes; l’utilisation et la conservation de la biodiversité, la biologie et la physiologie du développement ; les biotechnologies forestières ;

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•lle reboisement; l’amélioration des techniques de reboisement et de production de plants ; la culture des essences à croissance rapide; •lL’entomologie et la pathologie forestières; •lla faune sauvage et l’aménagement cynégétique; •ll’érosion hydrique et la mise en valeur intégrée des Terres de Montagne; •ll’érosion éolienne et la désertification des milieux arides et semi-arides.

Stations de recherche Au niveau spatial, l’institut est organisé en stations de recherche et en stations expérimentales. Celles ci sont des entités de recherche scientifiques pluridisciplinaires, exerçant sous le contrôle, la coordination et le suivi des unités de recherche dont l’activité est dominante. Chaque station a pour objet: •lL’organisation, l’exécution et la diffusion des travaux nécessaires à l’amélioration et au développement de la discipline dont elle a la charge. •lLa constitution, le suivi et la conservation de la documentation et des publications ; •lL’établissement de rapports semestriel et annuel, •lL’établissement d’un programme annuel qu’elle soumet au chef du département concerné;

SERVICE D’ACCOM PAGNEM ENT

Unité de recherche en foresterie

•lDivision de recherche en écologie et biodiversité. •lDivision de recherche en santé des forêts. •lDivision de recherche en sylviculture.

Unité de recherche en biotechnologie forestière et reboisement

•lDivision de recherche en génétique et biotechnologie. •lDivision reboisement.

Unité de recherche en érosion Eolienne et hydrique •lDivision érosion hydrique. •lDivision érosion éolienne.

Département de l’administration et des finances •lService des ressources humaines. •lService des finances. •lService des moyens généraux.

Département programmation, formation et communication •lService programmation et communication. •lService formation et relations extérieures. •lService biométrie et informatique.

Relations avec les secteurs scientifiques et socio économiques

•lAppui scientifique et technique au secteur des forêts (expertise, dossiers techniques, suivi de forêts pilotes et de

placettes d’essai...). •lCollaboration avec les entreprises du secteur des forêts : modernisation des techniques de production des plants forestiers, choix des espèces de reboisement et autres techniques. •lConventions de collaboration scientifique avec le secteur universitaire : USTHB, INA, Instituts agronomiques de Blida, Djelfa, Tizi Ouzou, Mascara, Chlef, l’Université de Constantine. •lConventions de collaboration scientifique avec le secteur de la recherche scientifique : CNTS, CDER, CRSTRA, CDER, ANRH

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La station centrale peut disposer d’un ou plusieurs laboratoires, des arboreta, des placettes d’essais et des forêts expérimentales. Elle effectue aussi des travaux relevant des autres disciplines en relation avec la ou les stations concernées. Ces travaux de recherche sont menés conformément au programme arrêté par l’institut et approuvé par le ministère de l’agriculture et du développement rural et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ces stations de recherche sont réparties entre les unités. Ph DR Les stations de recherches sont opérationnelles et réparties selon un découpage biogéographique. Conformément aux textes fixant les missions de l’I.N.R.F, les domaines de recherches ont été ventilés en 03 unités de recherche, ces unités de recherche comportent des divisions, des équipes de recherche et les moyens de recherche appropriés.

Relations avec les institutions internationales

De 1988 à 1992 des projets de coopération scientifique bilatérale ont été établis avec deux principaux partenaires : •lL’INRA France/Département forêt. •lL’UCL Louvain La Neuve (Belgique)/ unité des eaux et forêts •lDes concertations sont en cours pour la relance de la coopération scientifique avec les deux partenaires susmentionnés.

Relations internationales

L’INRF est membre de réseaux de recherche internationaux : •lUIFRO, Union internationale des instituts de recherche forestière. •lCIHEAM (Formation et recherche) •lUniversité de Padoue (Italie) Réseau Forestier Méditerranéen •lOADA (ceinture verte de l’Afrique du nord) •lSylva Méditerranea (FAO) sur la foresterie L’institut national de recherche forestière (INRF) est un établissement public à caractère scientifique et technologique (décret exécutif n°04-420 du 20/12/2004 modifiant le décret de création n° 81-348 du 12 décembre 1981. N°39 - Mars 2017

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E Q UI P E M E N T S A G R I C O L ES Cipal Irrigal

Des solutions sur mesure

Le système d’irrigation par aspersion répond parfaitement aux exigences les plus élevées de l’industrie et conçu selon les récoltes agricoles. Cipal Irrigal propose des solutions sur mesure aux différents acteurs agricoles tout en minimisant les coûts du projet.

i p a l Irrigal est

spécialisée dans la production des tubes aluminium de différents diamètres à base de lingot provenant uniquement des fournisseurs homologués destinés pour le système d’irrigation par aspersion. Un système d’irrigation qui consiste a acheminé l’eau à la plante sous forme de pulvérisation par de fines gouttelettes grâce à un réseau de distribution sous pression. Le système d’irrigation par aspersion répond parfaitement aux exigences les plus élevées de l’industrie et conçu selon les récoltes agricoles. Ce système d’irrigation se caractérise par sa légèreté, son étanchéité, sa facilité de mise en œuvre et du transport. Il est très résistant à la corrosion, et à une durée de vie illimitée. Aussi le calcaire présent dans l’eau n’adhère pas à l’aluminium ce qui écarte tout dépôt dans les tubes cela assure un bon déroulement de système d’arrosage. Cipal Irrigal propose des solutions sur mesure aux différents acteurs agricoles tout en minimisant les coûts du projet. Elle met au service des ses clients différents produits : •lTube d’irrigation par aspersion en aluminium. •lAccessoires et joints des tubes d’irrigation. •lPivots en aluminium. •lSerre agricole en aluminium. •lMembrane des retenues collinaires et réserves d’eau.

Irrigal emploie de 100 à 250 employés et progresse chaque fois pour offrir de nouveaux produits recherchés et adaptés au marché algérien. Elle propose aux acteurs agricoles des produits pouvant régler certains problèmes rencontrés dans la conduite de la production ou affectant les résultats de leurs efforts. Les avantages sont reconnus réduisant ainsi les coûts souvent élevés dont se plaignent les producteurs agricoles. Cipal Irrigal est spécialisée dans la production des tubes aluminium provenant uniquement des fournisseurs homologués destinés pour le système d’irrigation par aspersion. C’est un garantie suffisante pour octroyer aux pivots, serres et autres produits une activité sécurisée et garantie respectant parfaitement les normes en la matière. Pour preuve, le calcaire présent dans l’eau n’adhère pas à l’aluminium ce qui écarte tout dépôt dans les tubes et conduit à assurer une opération d’arrosage dans des conditions idéales et souhaitées.

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Avantages reconnus Créée juste en 2011 et basée à la zone industrielle de Khemiss El Khechna dans la wilaya de Boumerdes, Cipal

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OIS ET PROCEDURES

Commerce extérieur

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Ouverture pour l’importation des bananes

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En application des dispositions de l’article 9 du décret exécutif n° 15-306 du 24 Safar 1437 correspondant au 06 décembre 2015 fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licences d’importation ou d’exportation de produits et marchandises, il est ouvert, à compter du 11 mars 2017 à 8 h 00 jusqu’au 14 mars 2017 à 17 h 00, à l’importation un contingent quantitatif de 90 000 tonnes de «banane» relevant de la sous position tarifaire 0803.90.10.00 « - -Autre», réparti en deux tranches de 45 000 tonnes chacune couvrant les deux premiers trimestres de l’année 2017. Tout opérateur économique, remplissant les conditions exigées par la législation en vigueur et répondant aux critères fixés par le cahier des charges, ci-rattaché, peut introduire une demande de licence d’importation de banane fraîche, dont le contingent est ouvert, en déposant auprès de la Direction du Commerce de wilaya territorialement compétente, le cahier de charges et le formulaire dument renseignés à télécharger sur le site web du ministère du Commerce «www.commerce.gov. dz » .

Cette demande doit être accompagnée des documents suivants : - Une copie du Registre du Commerce, - Une facture Proforma indiquant le produit, la quantité, la valeur et l’origine du produit, - Un Extrait de rôle apuré, - Une attestation de mise à jour avec la CNAS et / ou CASNOS, - Une (01) copie de la Carte d’Identification Fiscale. - Un questionnaire d’identification de l’opérateur économique à renseigner (Téléchargeable sur le site web sus indiqué). - Les documents exigés par le cahier des charges (Bilans fiscaux des cinq dernières années, les documents justifiant les capacités et les moyens de stockage sous forme de titres de propriété ou de location, les investissements de production et de logistique fruitière dûment justifiés par les titres au nom de la société). Le dossier complet doit être déposé au niveau des Directions du Commerce de Wilayas territorialement compétentes.

Ministère du Commerce Cité Zerhouni Mokhtar .El-Mohammadia. (Ex. les Bannaniers). Alger Tél : (+213) 021 89 00 74/85 Fax : (+213) 021 89 00 34 Email: contact@commerce.gov.dz

N°39- Mars 2017

E PA LM I E R

Rhapidophyllum hystrix

Un palmier pour les climats froids

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on content de résister à des températures très basses (jusqu’à -20°C), il peut de surcroît se développer à l’ombre. Il a besoin de beaucoup d’eau en toute situation. Sa survie à l’état naturel semble menacée mais ce palmier, de plus en plus diffusé, devrait connaître un succès grandissant dans les pays froids. Sous-bois humide, parfois en terrain inondé (comme beaucoup d’espèces de palmiers dans le sud-est des Etats-Unis). Il est répandu, quoique rare, dans les états de Floride, Géorgie, Mississipi et Caroline du Nord. Très court, jusqu’à 1 mètre de hauteur seulement et 20cm de diamètre, le stipe produit des rejets avec l’âge. Il est recouvert de plusieurs couches de fibres entrelacées et d’épines très pointues de couleur marron foncé, qui persistent plusieurs années après la chute des feuilles. Environ 15 feuilles palmées, de 1 à 1m20 de large , profondément divisées en quelques 25 segments de couleur vert brillant sur le dessus et blanchâtre dessous. Elles font penser aux feuilles des Trachycarpus. Les inflorescences de ce palmier sont très courtes et semblent presque atrophiées. De fait, les fruits que réussissent à produire les sujets femelles n’atteignent que rarement le sol, coincés dans les fibres et les épines au coeur du palmier. Les fruits marrons, d’1 cm de diamètre, sont couverts d’une pruine aisément détachable et contiennent une graine de couleur crème, très dure.

Rarement cultivé par les pépiniéristes Les graines, même fraîches, germent difficilement au bout de 6 mois à 2 ans ! C’est pourquoi le Rhapidophyllum hystrix est si rarement cultivé par les pépiniéristes. Les jeunes plantes se développent assez rapidement, les

premières feuilles divisées accompagnant habituellement les premières épines au bout de 3 à 4 ans. Beau palmier à croissance très lente et à stipe (tronc) unique le plus souvent sous sa forme juvénile qui devient cespiteux avec l’âge. Feuilles palmées coriaces vert foncé. Le stipe est recouvert de fibres et d’aiguilles, d’où son nom. Le palmier le plus résistant au froid Ph DR jusqu’à moins 20 degrés. Le genre Rhapidophyllum hystrix ne comprend qu’une espèce, hystrix, originaire du Sud-Est des États-Unis et introduite en Europe en 1801. Ce palmier, au stipe court, recouvert d’aiguilles, ne dépasse pas 1,50 à l’âge adulte. Feuillage persistant, vert brillant dessus, blanchâtre dessous. Feuilles palmées de 1 m de large divisées en 25 segments. Fleurs orangées en courtes inflorescences, au début de l’été. Fruits marron, pruineux. Ce palmier cespiteux donne de nouvelles tiges. Pousse en plein air, dans des sols suffisamment humides, dans toutes les régions. Peut se développer à l’ombre. En région froide, exposition au soleil, car il lui faut de la chaleur pour se développer. Culture en pot en régions très froides avec hivernage dans une véranda.

Le Monde des Dattes

Ce remarquable palmier est probablement le seul à pouvoir être cultivé partout en Europe et plus particulièrement en France où toutes les jeunes plantes introduites poussent sans encombre.

(www.france-palmier.com)

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P UB LI C AT I O N S Transformations agricoles et agroalimentaires Entre écologie et capitalisme

Le Monde des Dattes

Auteur : Gilles Allaire, Benoît Daviron. Editeur : Quae. 2017 À l’heure des robots et du numérique, la terre (habitat, agriculture, paysage, planète) et la nourriture (du corps et de l’âme) sont parmi les préoccupations majeures dans les espaces médiatiques et politiques. Le pétrole et l’abondance qui l’a accompagné nous avaient fait oublier qu’elles sont au fondement des sociétés humaines. La «crise alimentaire» de 2008, qui a secoué plusieurs continents, a rappelé aux gouvernements l’enjeu de la sécurité alimentaire. Après des décennies d’excédents, de baisse du prix des produits agricoles de base, la question de la valeur de la terre et de l’agriculture est de retour. La question de la santé et celle des droits humains prennent une place élargie tant dans les politiques publiques et dans la production de normes alimentaires. Des mouvements sociaux transnationaux s’emparent de la question de l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation, et de celle de la «bonne vie». Pour contribuer à cette réflexion sur l’avenir de la terre et de la nourriture, cet ouvrage étudie la socialisation de l’agriculture, c’est-à-dire sa prise en charge tant par les politiques agricoles (essentiellement nationales) que par l’organisation des marchés dans un cadre national et international. Il le fait en prenant un large recul et mobilise trois temporalités.

Construire des politiques alimentaires urbaines Concepts et démarches

Auteur(s) : Caroline Brand, Nicolas Bricas, Julie Debru. Editeur : Quae. 2017 Porté par les industries agroalimentaires, le système alimentaire dominant actuellement n’est pas durable. Les études et les expertises se multiplient pour en montrer les limites en termes d’usage des ressources, de distanciation, de santé, d’équité, d’emploi etc... Face à ces constats, des acteurs publics ou privés se mobilisent et l’on voit émerger des initiatives où les «gouvernements urbains» apparaissent comme de plus en plus actifs et puissants. Ecrit par un collectif de chercheurs, cet ouvrage décrit les cadres conceptuels existants pour une démarche d’analyse des politiques alimentaires urbaines, au croisement des concepts de système alimentaire et de ville durable. Il constitue une base de travail pour identifier des questions de recherche, en relation avec les initiatives des gouvernements locaux urbains, au Nord et au Sud.

Nos forêts en danger Auteur : Alain-Claude Rameau. Editeur : Atlande. 2017 Critique sans concession de la gestion des domaines forestiers français, soumis aux échéances du court-terme et aux contraintes de rentabilité, au détriment de la protection des espèces. Pour l’auteur, il s’agit de réenchanter la forêt, de faire comprendre que, pour durer, c’est l’industrie qui devrait s’adapter aux besoins de la forêt, et non l’inverse. Respecter la forêt, ce n’est pas économiser le papier mais apprendre à la gérer intelligemment. La France est le poumon forestier de l’Europe, sa responsabilité en la matière est grande, notamment pour fixer de bonnes pratiques alors que certains labels sont ambigus. Une approche pédagogique des enjeux de la forêt, cruciaux au regard du changement climatique, pour tout citoyen soucieux de développement durable.

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H IER

ET AUJOURD’HUI

Une origine millénaire

Tapis aux fibres de palmier

Encore à ce jour dans les régions sud d’Hespérie à la porte du Sahara on utilise «aggersil» qui est un tapis tissé avec des fibres de palmier, il est aussi rudimentaire qu’un chapeau de paille ou un pétase et ne sert qu’au confort des foyers. Aggersil est emblématique des pays berbères, on le retrouve partout au Sahara, au Mali et en Mauritanie. d’un tel art, ce qui fait de lui un art d’Hespérie, un héritage local.

Le dernier témoignage

es origines du tapis d’art atlante remontent à l’ère paléolithique si on se réfère bien sur à la recherche de Bruno Barbatti qui fait remonter cet art à l’époque des premiers peuples libyens. Il s’agit bien sur de la plus vieille culture au monde, nous faisons bien sur référence à l’Atlantide qui renvoi à l’époque pré-berbère (pré-capsienne). Son origine est antérieur aux Berbères (Troglodytes) qui ne sont venu que très tardivement en Hespérie, d’ailleurs ces peuples libyques venu d’Ethiopie via le Tchad ne sont pas coutumier du froids, les tapis sensé tenir chaud ne font pas partie de leur culture. Encore à ce jour dans les régions sud d’Hespérie à la porte du Sahara on utilise « aggersil » qui est un tapis tissé avec des fibres de palmier, il est Ph DR aussi rudimentaire qu’un chapeau de paille ou un pétase et ne sert qu’au confort des foyers. Aggersil est emblématique des pays berbères, on le retrouve partout au Sahara, au Mali et en Mauritanie. Alors que le tapis dont nous parlons est nommé «tazerbeyt», il est en laine, tien chaud et porte des couleurs chaleureuses et tout une symbologie complexe typique des Atlantes. Si il s’agissait d’un art berbère il serait présent partout en Libye, hors ni le Tchad, ni l’Ethiopie dans son ensemble ne dispose

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Depuis des siècles, les tapis sont fabriqués selon les mêmes traditions, sur les mêmes types de métiers à tisser. Les différents modèles et ornements ont tous une origine symbolique en rapport avec la religion, les croyances et l’imaginaire de la culture atlante. Ils se sont transmis à travers les générations de mère en fille. Les authentiques tapis atlantes sont des pièces uniques fabriquées à la main pour l’usage domestique et dans la plus pure tradition. Les débuts du tapis atlantes, son origine et la signification de ses motifs remonte à très loin. Il ne descend pas des tapis d’Orient de l’ère islamique mais la similitude de la technique du nouage et de certains motifs indique des racines communes, qui remontent probablement au néolithique d’Asie Mineure. A l’écart des grandes civilisations de l’Antiquité et loin des échanges culturels de la Route de la Soie, le tapis atlante a gardé son originalité dans les régions montagneuses de l’Atlas et les plaines atlantiques. Quand on rapproche les motifs du tapis Ph DR atlante des signes de l’art pariétal et des artefacts des premières cultures de l’homme, on y retrouve les mêmes principes dans l’emploi des signes et des formes et on y découvre d’étonnantes ressemblances ou correspondances, même avec les phénomènes du paléolithique supérieur de l’Europe, du néolithique d’Orient et du bassin méditerranéen. Ainsi, le tapis atlante peut peut-être être considéré comme le dernier témoignage de ce monde archaïque. (www.marocatlantis.org)

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T O UT

EN S A N T E

Un aliment aux multiples fonctions

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Les bienfaits de la tomate

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En plus de nous apporter de l’énergie et de la vitalité, la consommation de tomate peut nous aider à améliorer notre santé cardiaque car elle permet de faire baisser le taux de mauvais cholestérol, et de prévenir le durcissement des veines et des artères.

a tomate contribue à réduire le risque d’accidents vasculaires cérébraux, en plus de prévenir les maladies cardiovasculaires. De nombreuses études réalisées sur la tomate ont montré que sa consommation fréquente réduit significativement le mauvais cholestérol, empêchant ainsi les artères de durcir.

Contre le cancer

La tomate est un aliment riche en lycopène, une substance qui peut prévenir certains types de cancer, notamment les cancers du côlon, du sein et de la prostate. Ses avantages sont tellement importants par rapport à cette maladie que certaines personnes atteintes de l’un de ces cancers ont réagi très favorablement à la consommation fréquente de cet aliment. La tomate possède également des propriétés antivieillissement, et réduit chez les femmes les risques de souffrir l’ostéoropose.

Contre le diabète

De nombreux experts en nutrition et diabète s’accordent à dire que la consommation de tomates en quantités suffisantes pourrait modifier le comportement biochimique d’une personne, affirmant ainsi que les tomates peuvent éliminer chimiquement le diabète, ce qui pourrait bénéficier à de nombreuses personnes à travers le monde, étant donné que le diabète est une maladie de plus en plus fréquente.

Un renfort pour le système immunitaire Cet aliment nous fournit une bonne quantité de vitamine C, qui est très importante pour renforcer les fonctions du système immunitaire. En mangeant des tomates, vous ressentez beaucoup plus d’énergie et de vitalité ; un autre avantage important de la

tomate est qu’elle peut vous aider à perdre du poids. En effet, il est prouvé que la tomate possède la propriété de brûler les graisses dans le corps. Pour ces raisons, elle devrait toujours être présente dans l’alimentation quotidienne de toute la famille.

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En plus des bénéfices déjà énumérés, il en existe beaucoup d’autres que nous ne devons pas omettre. Pour le moment, nous devrions savoir que la tomate est bonne pour : •laméliorer la vue ; •laméliorer la santé intestinale ; •laméliorer et contrôler l’hypertension ; •lprendre soin de la peau, des dents et des cheveux ; •lrenforcer les os ; •lprévenir les infections des voies urinaires. Ce super-aliment est vraiment très utile dans l’alimentation de toute la famille, car il est très bénéfique à la santé du corps, et il peut être consommé dans d’innombrables plats, aussi bien en soupe que dans les pâtes ou les salades, mais également cuit ou cru. On peut également en faire des jus purs ou avec vos fruits préférés. (www.amelioretasante.com)

G O UTE R

Truffes au chocolat et aux dattes Ingrédients :

• Environ 40 dattes dénoyautées (600 gr). • 100 gr. de chocolat (le mieux sera 70% cacao, le chocolat au lait est pour les enfants). • 1 poignée de noisettes. • 1 poignée d’amandes. • Zeste et jus d’1 grosse orange. • 1 cuillère à soupe de poudre de cacao. • 2 cuillères à café de cannelle. • 1 cuillère à café de vanille. • Une pincée de sel. • Chocolat noir et blanc pour la décoration, sinon du cacao en poudre.

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1. Préchauffer le four à 175 ° C. et faites griller sans bruler les noisettes et les amandes pendant 10 minutes jusqu’à coloration dorée. pour retirez du four. 2. Frottez les noisettes dans un torchant propre pour retirez la peau. 3. Broyez ensuite les noisettes et les amandes selon votre gout, mais pas en gros morceaux 4. Dans un blinder, mixez les dattes dénoyautées et le jus d’orange pour avoir une pate bien molle. 5. Ajouter tous les ingrédients, a part le chocolat noir. 6. Dans un bain-marie, faites fondre le chocolat et ajoutez au mélange, et incorporez le soigneusement. 7. Placez le mélange jour dans le réfrigérateur pendant quelques heures ou jusqu’au lendemain ( j’ai du mettre au congélateur pour aller plus rapide). 8. Utilisez une cuillère à café, et vos paumes pour faire des boules de truffes parfaites 9. Dressez les sur une grille. 10. Faites fondre le chocolat pour la décoration au bain marie, et versez par dessus les truffes, et laissez sécher. 11. Pour encore plus, j’ai fait fondre le chocolat blanc, que j’ai mis dans un cône en papier, et j’ai dessiné ces traits.

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Préparation :

(www.amourdecuisine.fr)

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