Lmd n°17 web by Le Monde des Dattes

Magazine mensuel N°17 - Mai 2015

www.lemondedesdattes-dz.com

Prix : 300 DA / 3€

ISSN 2352-9881

En finir avec la sélection manuelle

Un tri automatique des dattes

M’naouar Hamdi. Expert international en dattes

Avec ses 250 000 dattiers

Ses différents produits exportés

«Une grande partie de la production mondiale est dissipée»

Les palmeraies d’In Salah furent le grenier de l’Ahaggar

El Mostakbal Dattes partout le monde1 N°17 -dans Mai 2015

N째17 - Mai 2015

EDITO

Mobilisation de toutes les ressources

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro A. Blama, R. Gaceb-Terrak, Xavier Fetter, Malek Belguedj, Ahmed Boula, Mostefa Khelafi, A. Djeffal, H.E. Rais, M.C. Babahenini, Ryad Ben, Mourad Tayeb. Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub pub.lemondedesdattes@gmail.com

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e dollar en hausse, des cours de baril en baisse, des pays partenaires en crise financière, des conflits aux frontières, une population qui ne demande que de profiter au maximum des dividendes de la rente pétrolière. Tout cela donne le topo de la situation actuelle. L’Algérie qui n’a rien à envier aux grands Etats en termes de ressources naturelles, financières et humaines se retrouve confrontée malgré elle à des obstacles de croissance. En certains endroits, le pays a peut-être même des excédents -que seuls les spécialistes sont en mesure de quantifier-, mais cela ne suffit pourtant pas. Actuellement, le grand problème est celui de la manière de conduire tout cela pour optimiser la réalisation des objectifs tracés. En cela, l’urgence de mobiliser toutes les ressources disponibles est posée avec acuité vu que les temps sont durs. Les prévisions mondiales indiquent déjà des périodes difficiles, on le voit depuis des mois dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce… C’est pour cette raison et d’autres, recenser les moyens existants est l’une des meilleures manières pour continuer l’effort de développement et consolider les acquis. Dans le secteur comme celui de l’agriculture, les potentialités sont immenses et les efforts entrepris jusque là démontrent que tout est possible.

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Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger. 16 004. Algérie

Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction.

Une perte des énergies est constatée ça et là, au grand dommage du pays et des populations, parce que certains qui sont censés accomplir leur travail au plus bas des échelles diluent finalement la volonté d’avancer à grands pas.

Abderrezak Benkhedda

N°17 - Mai 2015

SOMMAIRE 6

A l’ETRANGER Alerte à la préservation des sols La production alimentaire menacée» REPERES

7-8

Evaluation de la consolidation des programmes

Le Renouveau agricole et rural en débat le 3 mai Effort supplémentaire du MADR

600 000 ha de forêts de plus DANS LA PALMERAIE

Guerrair El Harth (Tindouf)

Abderrezak Boughenama, l’héritage du père entre les mains ZOOM

10-11

Sur initiative de la FAO

Donner voix à des millions d’éleveurs Du 14 au 17 mai à la Safex

Le SIPSA, carrefour d’affaires international QUESTIONS-REPONSES

M’naouar Hamdi. Expert international en dattes

«Une grande partie de la production mondiale est dissipée» DOSSIER

14-15-16-17

En finir avec la sélection manuelle

Un tri automa tique des dattes VUE SUR L’ENTREPRISE

Ses différents produits exportés

El Mostakbal Dattes partout dans le monde LES TECHNIQUES

20-21

Rebuts de datte

Le bioéthanol comme énergie renouvelable DERIVES DE LA DATTE

Extrait de noyau de datte

Réparateur des peaux endommagées OPPORTUNITES Développement des énergies renouvelables

Nouveau programme national 2015 - 2030

N°17 - Mai 2015

SOM M AIRE DESTINATION

24-25

Avec ses 250 000 dattiers

Les palmeraies d’In Salah furent le grenier de l’Ahaggar MALADIES DES PALMIERS

Elles poussent dans le désert

Un remède de plantes contre le Bayoud SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

28-29-30-31

Facilitateur de l’exportation temporaire

Le Carnet ATA, passeport international des marchandises EQUIPEMENTS AGRICOLES

Sarl AMAG

Des produits certifiés aux nomes UE LOIS ET PROCEDURES

Avis aux opérateurs économiques

Contaminants tolérés dans les denrées alimentaires LE PALMIER

Présente à Oued Righ et au M’zab

La datte perle ou Timdjouhart PUBLICATIONS

Le livre des fruits

Plus de 500 variétés de fruits des plus courantes aux plus rares HIER ET AUJOURD’HUI

Symbole de victoire dans l’art antique

Les palmes dans les nécropoles gréco-romaines TOUT EN SANTE

Préconisé pour les diabétiques

Le café à noyaux de dattes bio A GOUTER

40-41

Léger et nutritif

Tadjine de veau aux dattes Avec beurre et miel

Bonbons de poires et dattes

N°17 - Mai 2015

A L’ E T R A N G ER

Alerte à la préservation des sols

La production alimentaire menacée Ph DR

es sols sains sont le fondement de la production alimentaire mondiale et devraient être au cœur des politiques officielles, selon M. Moujahed Achouri, Directeur de

la Division des terres et des eaux de la FAO, qui prenait la parole à Berlin à la troisième Semaine mondiale des sols. La Semaine mondiale des sols, célébrée le 20 avril, rassemble plus de 550 participants venus de 78 pays et travaillant sur la gestion durable des sols et la gouvernance des terres. «Les sols sont essentiels pour assurer la sécurité alimentaire et la nutrition et peuvent atténuer les impacts négatifs du changement climatique», a déclaré notamment M. Achouri, ajoutant que les pressions sur les ressources en sols atteignent des seuils critiques.

Tout en assurant 95 % de la production alimentaire, les sols abritent plus d’un quart de la biodiversité de la planète. En outre, ils sont une source importante de matières premières pour les produits pharmaceutiques et jouent un rôle essentiel dans le cycle du carbone, a rappelé M. Achouri. Et pourtant, le niveau de dégradation des sols -estimé à 33 % à l’échelle mondiale- est «alarmant». Il menace potentiellement la sécurité alimentaire et pourrait plonger un grand nombre de personnes dans le besoin, a-t-il ajouté.

Riches en protéines

Les grains de quinoa dans l’espace

Ph DR

xpo Milano 2015 dont l’ouverture des portes est prévu le 1er mai 2015, Samantha, qui est à bord de la station spatiale depuis quelques mois, a diffusé une vidéo: «Au menu aujourd’hui de la Station spatiale internationale: salade de quinoa et maquereau. Les repas représentent un moment très

important dans notre journée; c’est bien de s’asseoir à table tous les jours avec le monde entier.” A bord de la station spatiale internationale, Samantha Cristoforetti, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), pilote de l’aéronautique militaire et protagoniste de la deuxième mission de longue durée de l’Agence spatiale italienne (ASI), a choisi le quinoa comme «aliment bonus». Les premiers essais en serre ont indiqué que le quinoa a bien réagi à la culture hydroponique dans un environnement de production contrôlé. La croissance a été rapide et la production des graines a été bonne, ce qui rend le quinoa un aliment idéal pour l’espace. Riche en fibres et en

minéraux, il est aussi riche en protéines et apporte jusqu’à 14 g de protéines pour 100 g de quinoa. Il fournit une source importante de protéines, la plus élevée de tous les grains entiers, ses graines comestibles contiennent tous les acides aminés essentiels dont le corps a besoin. Riche en fibres, le quinoa est également une source importante de magnésium, de phosphore, de fer, ainsi que de vitamine E et de potassium. Ph DR

Récolte de mais en baisse

Risque de hausse des prix des aliments

a récolte de maïs en Afrique australe devrait reculer cette année de quelque 26 % par rapport au résultat exceptionnel de 2014, situation susceptible de déclencher des hausses de prix des aliments et de compromettre les acquis récents en matière de sécurité alimentaire, a averti la FAO.

Ph DR

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Pour 2015, les premières prévisions de production pour le maïs, aliment de base de toute la sous-région, s’établissent à environ 21,1 millions tonnes, soit quelque 15 pour cent de moins que la moyenne des cinq dernières années, fait remarquer la FAO.

REPERES

Evaluation de la consolidation des programmes Ph DR

Le Renouveau agricole et rural en débat le 3 mai e ministère de l’Agriculture et du développement Rural (MADR), a présider le 3 mai 2015 au niveau de son siège à Alger, la 22ème session d’évaluation de la consolidation des programmes du Renouveau agricole et rural. L’ouverture officielle des travaux a été donnée par Monsieur Abdelwahab Nouri, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural. Par ailleurs, la journée du 2 mai

2015, a été consacrée à la réunion des cadres dont l’ordre du jour portera sur l’évaluation de l’état d’avancement de la mise en œuvre des contrats de performance des renouveaux agricole et rural par wilaya. Des ateliers ont été organisés au niveau de la Direction Générale des Forêts (DGF) et des instituts techniques retenus pour abriter les travaux de ces ateliers.

Groupe Cevital

Production de semences de pomme de terre

e Groupe Cevital ambitionne de lancer un projet de production de semences de pommes de terre à El Hamiz, périphérie est d’Alger. Ce projet en cours d’agrément au niveau de l’Agence nationale de développement industriel (ANDI) permettra la production, la transformation et la commercialisation de la pomme de terre de consommation. La production escomptée comporte

les classes de semence G2, à partir de plantules suivant un processus de multiplication, puis les G3 et G4. Ce qui permettra à terme la substitution des 100 000 t/an d’importation de semences. Les objectifs visés par ce projet sont de 200 000 t/an dont 50% pour l’exportation vers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. L’étude de ce projet a mis en exergue la possibilité d’exportation dès la 4ème

Salon de l’agriculture de Barcelone (Espagne)

Les entreprises algériennes présentes

a production algérienne sera représentée au Salon de l’agriculture de Barcelone (Espagne), prévu du 18 au 20 mai 2015. Pour encourager les exportations hors hydrocarbures, le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) prendra en charge 80% des frais de location des stands, de transit, de transport et de manutention en Algérie et à l’étranger. Les entreprises publiques et privées algériennes espèrent ainsi faire valoir leurs produits.

Ph DR

année de production et l’enrichissement de l’outil de production nationale. Environ 17 000 emplois sont prévus.

Promotion de la production nationale

«Consommons algérien» e ministère du Commerce, A m a r a Benyounes, a organisé le 26 avril une journée d’information portant sur la thématique «Consommons algérien» au niveau de l’hôtel El Aurassi. Cette action de promotion et de valorisation du produit algérien sera généralisée a travers les Directions de commerce, au niveau de l’ensemble des wilayas durant la semaine du 26 avril au 03 mai 2015. A cette occasion, le ministre du Commerce a présidé les travaux d’une réunion qui a connu la participation du secrétaire général de l’union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les représentants des organisations patronales.

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REPERES

Effort supplémentaire du MADR

600 000 ha de forêts de plus

Ph DR

’Algérie compte 4,1 millions d’hectares de forêts alors que 600.000 hectares sont en voie d’y être intégrés, selon un recensement du ministère de l’Agriculture et du développement rural (MADR).

Depuis le recouvrement de l’indépendance, l’Algérie a lancé plusieurs programmes de reboisement dont celui du barrage vert. Elle a également ratifié plusieurs conventions internationales dont celles du commerce des espèces menacées d’extinction (1982), de Ramsar pour la protection des zones humines (1983), du changement climatique (1993), de la biodiversité (1995), de lutte contre la désertification (1996) et de protection des oiseaux migrateurs africains, européens et asiatiques. La direction générale des forêts (DGF) gère huit (8) parcs nationaux, quatre (4) réserves naturelles, trois (3) centres de chasse, un institut national de recherches forestières, une école nationale des forêts et deux centres de formation des agents forestiers.

Au Palais de la culture du les 9 et mai

Salon talents et emploi, en plus de l’étudiant

e Salon Talents et Emploi se tient les 09 et 10 mai 2015 au Palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba à Alger. Organisé conjointement par The Graduate, Agence Conseil en communication & marketing RH, et Emploitic.com, site leader du recrutement sur internent, ce salon esta cette année à son, désormais traditionnel, rendez-vous, dans sa 11ème édition et pour la 5ème année consécutive. Talents et Emploi, qui table cette année sur quelque 10 000 visiteurs sur les deux jours du salon, eu égard à son plan média, plus renforcé, connaît déjà la confirmation de participation de nombre de grandes entreprises dont Axa Assurance, Société Générale

Ph DR

Algérie et Novo Nordisk, Spigraph Algérie, Biopharm pour ne citer que celles-ci. Durant la même période et au même lieu, est également organisé la deuxième édition du Salon de l’étudiant algérien, baptisé The Graduate Fair. Il est destiné aussi bien à ceux en quête d’une toute première formation que ceux désirant parfaire leur cursus en vue d’une mobilité à l’internationale, en passant par ceux optant carrément

FLASH Nouvelles liaisons entre l’Algérie et la Belgique L’Algérie et la Belgique sont davantage encore connectées depuis le mois d’avril. La compagnie aérienne Jetairfly relie l’aéroport de Charleroi aux aéroports de Tlemcen et de Constantine, une fois par semaine depuis le 8 avril 2015. Les billets peuvent être obtenus à partir de 49,99 € pour un aller simple, et de 144,98 € pour un aller/retour. Cette compagnie belge opère déjà des liaisons aériennes entre Charleroi et Alger, Oran et Bejaïa.

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pour une reconversion de leur carrière professionnelle. Pour ceux aspirant à des diplômes à l’international tout en poursuivant leurs formations en Algérie, ceci est désormais possible grâce à la forte participation au Salon de l’Etudiant Algérien des différents acteurs de la formation étrangers établis en Algérie, mais également des Ecoles algériennes de niveau international.

INDICE Un taux de croissance agricole de 11%

Le secteur de l’agriculture en Algérie réalise un taux de croissance annuel de plus de 11%, grâce au programme quinquennal 2010-2014, un fait qui a porté sa contribution au Produit national brut(PNB) à 5,9%. Parallèlement, la valeur globale de la production nationale est actuellement estimée à 2 000 milliards et 700 millions DA équivalant à 35 milliards de dollars.

DANS L A PAL M ERAIE

Guerrair El Harth (Tindouf)

Abderrezak Boughenama, l’héritage du père entre les mains Située dans le périmètre agricole de Guerrair El Harth, l’exploitation entretenue par Abderrezak Boughenama se veut comme un exemple des efforts des agriculteurs algériens dans cette partie du Sud du pays, en l’occurrence Tindouf. Par Mourad Tayeb (Envoyé spécial)

rès d’un millier de beaux palmiers dattiers sont visibles au niveau de l’exploitation entretenue par Abderrezak Boughenama, âgé de 41 ans et qui a su préserver l’héritage de son défunt père. Un père qui, en 1989, a bénéficié des aides de l’Etat dans le cadre de la mise en valeur des terres et de l’accession à la propriété foncière agricole (APFA) pour rendre ce lieu vivable et surtout productif de plusieurs variétés de dattes. Un exemple des efforts des agriculteurs algériens dans cette partie du Sud du pays, en l’occurrence Tindouf. «Depuis mon adolescence j’ai aidé mon père dans les travaux de mise en valeur de notre terrain agricole et malgré mes études universitaires je n’ai pas regretté d’être agriculteur» confie Abderrezak Boughenama. Située dans le périmètre agricole de Guerrair El Harth (Tindouf), la palmeraie produit, actuellement, des variétés comme H’mira, Fegous, Tin Nacer, Ghars ou Takerboucht. Elle produit également tout ce qui est agriculture intercalaire comme les légumes.

«C’est le climat et aussi l’adaptation au sol qui détermine que telle ou telle variété de datte réussit dans un environnement ou pas. Mais il y a également la passion, la patience et l’effort de l’être humain pour faire aboutir des plantations agricoles et voir les fruits des palmiers et autres » ajoute-t-il. L’approvisionnement en eau ne se pose pas pour cette palmeraie puisque

cette ressource naturelle et vitale provient d’un forage, «mais le coût de l’électricité, la rareté de la main d’œuvre, le casse-tête du stockage sont quelques soucis pour un agriculteur confronté à un environnement naturel difficile» fait remarquer Abderrezak Boughenama.

Coût d’électricité, main d’œuvre rare Il s’en tient pourtant aux efforts consentis par les pouvoirs publics pour accompagner les agriculteurs et les encourager à ne pas baisser les bras malgré certaines difficultés. Abderrezak Boughenama occupe actuellement le poste de président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Tindouf. Il espère toutefois que «les jeunes notamment de la wilaya de Tindouf, surtout ceux ayant fait des études, de ne pas abandonner les terres agricoles parce que l’avenir appartient à ce secteur dans les prochaines années à venir». M.R.

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ZOOM

Sur initiative de la FAO

Donner voix à des millions d’éleveurs Une nouvelle initiative inscrit les problèmes des éleveurs dans le dialogue mondial. Sept réunions régionales avec des réseaux d’éleveurs se déroulent jusqu’en octobre 2015 pour développer l’initiative. Ph DR

es millions d’éleveurs pastoraux pourront compter sur un nouveau pôle de connaissances en ligne qui leur permettra de faire entendre leur voix dans les débats internationaux de politique et à partager de précieuses informations visant à améliorer leurs moyens de subsistance

agricoles. La Plateforme des connaissances pastorales -lancée aujourd’hui par la FAO, l’Union européenne, l’Allemagne et d’autres partenaires- permettra aux éleveurs nomades de se mettre en réseau et de discuter de thèmes comme les innovations agricoles ou les réglementations foncières et de trouver des solutions communes à des enjeux communs. «Les éleveurs produisent de la nourriture dans les environnements les plus rudes du globe. Et pourtant, leurs préoccupations ne sont guère entendues par la communauté internationale», déclare Helena Semedo, Directrice générale adjointe de la FAO. «Ce pôle

est une plateforme primordiale pour les aider à projeter leur voix, à partager leur savoir et à infléchir les débats de politique». La plateforme offre également une base de données de recherche sur le pastoralisme qui ne cesse de se développer, des contacts pour un réseau mondial de représentants pastoraux et des forums de discussion destinés aux réseaux d’éleveurs et les institutions partenaires. Elle comporte en outre un mécanisme permettant aux communautés pastorales de nommer et de choisir des représentants aux forums mondiaux tels que le Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

Changement climatique

Impact dramatique sur la vie des gens La 21ème Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) sera présidée par la France à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. «nous ne pouvons pas présenter la facture aux agriculteurs familiaux, aux éleveurs et aux agro-éleveurs des pays en développement», a-t-il souligné.Bien que l’augmentation des revenus ruraux dans les pays en développement soit une priorité, les pays riches doivent également aborder le problème de leurs déchets alimentaires, a dit M. Graziano da Silva rappelant que les consommateurs de ces pays gaspillent chaque année quelque 222 millions de tonnes de nourriture, presque autant que la production alimentaire nette de l’Afrique subsaharienne.

Ph DR

«E

n 2015, nous devons transformer l’engagement politique en actions et en résultats», a préconisé le Directeur général de la FAO se référant à l’agenda diplomatique de 2015 qui comprend un éventail d’objectifs de développement durable ainsi que la 21ème Conférence

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des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) que présidera la France à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. L’adaptation et l’atténuation face aux tendances du changement climatique constituent un intérêt collectif, mais

Ph DR

Z OOM

Du 14 au 17 mai à la Safex

Le SIPSA, carrefour d’affaires international

Le SIPSA, est le 1er rendez-vous méditerranéen des professionnels de l’élevage et l’agro équipement. Le salon se tient du 14 au 17 mai prochains au Palais des expositions des Pins Maritimes Safex à Alger. our cette 15ème édition le salon Sipsa-Agrofood est une offre complète de toutes les filières de l’agriculture et de l’élevage présentée par 580 exposants dont plus de 360 sociétés d’origine étrangère de 30 pays, venant cultiver leur business et réaliser de bonnes affaires et 25 000 visiteurs professionnels. Une vitrine performante et innovante de technologies de l’agriculture et de l’élevage vous attend. Le Sipsa c’est aussi un programme de conférences et de colloques de haut niveau pendant les 4 jours du salon (Salle de conférences- hall I, près du hall S - la Saoura et la salle de conférences Ali Maachi). Cette 15ème édition du Sipsa-Agrofood « Elevage, agroalimentaire, et agro équipement » revient cette année avec une exposition sur d’autres Halls.

ll«Hall A» dédié à la filière lait, irrigation, gestion et l’économie de l’eau, phytosanitaires, traitements des eaux, semences, fruits et légumes, énergies renouvelables, pavillon France, pavillon Turquie et pavillon Chine. ll«Hall S» dédié aux produits et matériels vétérinaires, nutrition et produits d’hygiène -« Hall U-N » dédié à l’équipement et bâtiments d’élevage, pavillon France, pavillon Turquie et pavillon Chine ll« Hall C1» abritera l’agro-alimentaire avec une dégustation des produits de terroir ll«Parc animalier» consacré à l’exposition d’animaux et présentations animales, ferme laitière.

De l’Ethiopie à l’Italie

Confiture de figues de Barbarie en vente

Des pots de confiture de figues de Barbarie produits en Ethiopie grâce à un partenariat entre la FAO et les magasins d’alimentation Eataly sont désormais disponibles sur les étagères de cette enseigne à Rome.

José Graziano da Silva (à gauche) et Lapo Pistelli, vice-ministre italien des Affaires étrangères, examinent des pots de confiture de la coopérative de femmes éthiopiennes

nsemble, la FAO et Eataly ont prêté main-forte à la coopérative des femmes de la région de Tigray en Ethiopie pour la production de plus de 1 500 kg de confiture de figues de Barbarie. Particularité de

cette production: elle est totalement conforme aux normes de sécurité alimentaire aussi bien éthiopiennes qu’européennes. Quelque 4 000 pots de confiture sont actuellement proposés à la vente au détail par Eataly à Rome. Ces pots de confiture sont un exemple frappant du rôle important que de tels partenariats créatifs peuvent jouer pour autonomiser les agriculteurs familiaux et faciliter leur accès aux marchés mondiaux. «Nous sommes ici pour reconnaître le rôle des agriculteurs familiaux et surtout le rôle des femmes qui sont des acteurs essentiels pour atteindre la sécurité alimentaire en Afrique», a déclaré M. Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, lors

d’un événement spécial organisé chez Eataly pour fêter le succès du partenariat FAO-Eataly, également soutenu par l’Agence italienne de coopération au développement. «La FAO est reconnaissante à Eataly qui offre à ce produit la possibilité d’être distribué comme produit gastronomique ici en Europe», a ajouté M. Graziano da Silva . FAO et Eataly ont joint leurs efforts en 2013 pour aider les agriculteurs familiaux dans le monde entier à stimuler leur production et trouver des moyens pour atteindre de nouveaux clients étrangers. Le travail avec la coopérative des femmes éthiopiennes est un exemple de cette collaboration. N°17 - Mai 2015

INFOS PLUS

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QUEST IONS- REPONSES

M’naouar Hamdi. Expert international en dattes

«Une grande partie de la production mondiale est dissipée» Comment apprécier-vous, aujourd’hui, le secteur des dattes dans les pays producteurs ? Le secteur des dattes est sous valorisé. La production mondiale a dépassé les 7 millions de tonnes. Par contre les exportations ne représentent que 10% de cette production. Une grande partie de cette production mondiale (plus que 25%) est dissipée en pure perte. La valorisation des écarts de la datte est une issue à forte valeur ajoutée, qui n’est pas investiguée comme il se doit. Qu’en est-il justement de la situation de la datte pour en Tunisie ? Pour la première fois, la production des dattes en Tunisie vient de dépasser la barre de 200.000 tonnes en 2014. La Tunisie a la particularité d’exporter plus que la moitié de sa production, ce qui la place en premier ordre comme premier pays exportateur en termes de valeur.

La production mondiale a dépassé les 7 millions de tonnes. Par contre les exportations ne représentent que 10% de cette production. Rendre la valorisation des dattes (produits dérivés des dattes) une industrie à part entière. Dans cet entretien M’naouar Hamdi, MBA, expert international en dattes et manager de Challenge en Tunisie (bureau d’études, de conseil et d’assistance. Management de la qualité et de la sécurité des denrées alimentaires) donne un éclairage sur le secteur des dattes au plan international.

Quels sont les problèmes actuels que rencontre la phœniciculture en Tunisie? Les principaux problèmes de la filière dattes en Tunisie sont à l’amont, la limitation des sources d’eau et la dominance de la monoculture de la variété Deglet Nour. Les conditions climatiques influencent énormément la qualité du fruit à l’approche de la maturité. Par ailleurs, le problème d’infestation reste de loin l’handicap

majeur devant les exigences des marchés extérieurs. En tant qu’expert que fautil entreprendre pour que le marché des dattes dans le monde arabe et dans le monde soit plus dynamique? Pour cela, il faut communiquer sur les bienfaits de la datte, qui est une vraie mine pour les pays producteurs. Premièrement, il faut des actions de marketing. Deuxièment, maitriser l’amont comme les bonnes pratiques culturales (Global GAP) et cultures biologiques, la lutte contre les maladies du palmier dattier et l’infestation. Troisièmement, au niveau industriel: Mettre à niveau les usines de conditionnement de dattes et implanter les démarches qualité et sécurité des denrées alimentaires (ISO, BRC, IFS …) Sur le plan alimentaire, quel management faut-il pour rendre la consommation des dattes plus intéressante pour les consommateurs ? Plusieurs actions peuvent être entreprises. A titre d’exemple, mieux communiquer sur les bienfaits de la dattes; mieux emballer le produit; pénétrer les grandes surfaces et ne pas se limiter aux marchés traditionnels; rendre la valorisation des dattes (produits dérivés des dattes) une industrie à part entière comme pour d’autres produits alimentaires. R.B.

Entretien réalisé par Mourad Tayeb

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DOSSIER

En finir avec la sélection manuelle

Un tri automa

Dans la région de Biskra située au sud est de l’Algérie, et connue par sa production des dattes, plusieurs usines souffrent du problème de la sélection manuelle des dattes, qui est très lente, marquée de son imprécision, et son coût élevé, ce qui influe sur la qualité du produit final. Les dattes sont collectées chaque automne des palmeraies et transférées vers les usines pour leur tri et emballage afin de les préparer à la vente dans le marché local ou leur exportation vers l’Europe. Par A. Djeffal, H.E. Rais et M.C. Babahenini (*)

a sélection des dattes, une fois automatisée, peut contribuer efficacement dans l’amélioration de leur production en augmentant la vitesse de leur préparation et la qualité du produit final fourni au con sommateur. L’objectif de ce travail est d’automatiser cette tache en se basant sur un système d’imagerie numérique utilisant la classification supervisée. Une étude minutieuse en se basant sur des recherches menés par des centres de recherche en agronomie de la région, et avec la collaboration des concernés dans les usines et des agronomes, nous a permis de déterminer les caractéristiques visuelles les plus importantes des dattes qui peuvent être utilisées pour leur classification. Dans le système proposé, les caractéristiques visuelles d’une datte sont extraites de son image en utilisant les techniques de segmentation connues. Ces caractéristiques sont enregistrées dans une matrice avec leurs classes correspondantes afin de les utiliser pour

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apprendre un modèle de décision qui pourra guider la sélection des nouvelles images. L’apprentissage est effectué par la méthode SVM, introduite au début des années 90 par Vladimir Vapnik et qui connaît jusqu’à nous jours un très grand succès dans la reconnaissance des formes. Elle repose sur une théorie solide d’apprentissage statistique qui vise à trouver des hyperplans séparant les données dans un espace approprié des caractéristiques. Ce papier présente une contribution pour l’optimisation du processus de sélection des dattes. Dans la littérature, uniquement des solutions purement mécaniques basées sur le poids des dattes sont proposées en Emirats et Arabie Saoudite, dont les résultats sont très faibles. Des solutions proposées par Compac pour le tri d’autres produits tel que les pommes, les pommes de terres, les tomates… sont basées la couleur, le volume et les taches donnés par l’utilisateur. Le système proposé

utilise l’apprentissage automatique des qualités à partir des échantillons choisis par un expert pour construire des modèles de décision. Les résultats en termes de taux de reconnaissance sont satisfaisants en les comparants aux taux obtenus dans d’autres applications de classification d’images.

Schéma du système de tri Le système que nous proposons se base sur les éléments suivants «Fig. 1,»: -Un convoyeur qui permet de faire défiler les dattes sous une caméra numérique. -Une caméra numérique qui prend les images des dattes et les envoie vers l’ordinateur. -Un ordinateur qui reçoit les images, les analyse et prend la décision pour commander un système d’aiguillage, -Un système d’aiguillage à la fin du convoyeur permettant son orientation vers une destination selon la décision prise par l’ordinateur.

DOSSIER

tique des dattes

Fig. 1. Schéma général du système.

La partie convoyeur, caméra et système d’aiguillage n’est pas traitée en détail dans ce travail et elle peut être l’objet de nouvelles recherches, autant plus, plusieurs systèmes similaires existent en industrie et peuvent être utilisés. Dans ce travail, on s’intéresse, plus, au problème de classification des dattes et l’apprentissage, c’est-à-dire depuis l’entrée de l’image au logiciel sur l’ordinateur jusqu’à trouver une décision par ce logiciel sur l’ordinateur. En effet e logiciel est composé de deux parties : partie d’apprentissage et partie de sélection (d’utilisation). L’étape d’extraction des caractéristiques est commune entre les deux parties : Le système proposé capture l’image d’une datte pour l’utiliser, selon le cas, dans l’un des deux modes : apprentissage ou classification. En mode apprentissage, le logiciel reçoit les images d’une classe donnée l’une après l’autre, chaque image est traitée

Fig. 2. Etapes du logiciel

et ses caractéristiques essentielles sont extraites «Fig. 2,» et stockées dans une table de vecteurs avec le libellé de la classe. Une fois l’acquisition des images de toutes les classes terminée, le logiciel utilise la méthode SVM pour trouver un modèle de décision qui permette de bien distinguer les types les uns des autres et enregistre ce modèle pour l’utiliser lors de la sélection. En mode sélection, les caractéristiques de l’image en question sont extraites puis exposées au modèle utilisé pour déterminer son type. Le type détecté est utilisé pour commander le système d’aiguillage afin d’orienter la datte vers la bonne direction c’est-à-dire la classer dans la bonne dans la bonne classe. On commence, dans la phase d’apprentissage, par le traitement des images, l’extraction de leurs caractéristiques, puis l’enregistrement de ces caractéristiques avec les classes correspondantes dans une base de données. Dans ce travail, nous avons utilisé des images de dattes prises dans une usine de la région. Les images sont converties en niveaux de gris et filtrées pour éliminer les bruits éventuels dus à l’environnement d’acquisition. Une simple reconnaissance de forme est réalisée dans le but de reconnaître la datte et la distinguer de l’arrière-plan. Une fois la datte

localisée les différentes caractéristiques sont calculées. En se basant sur des recherches de l’INRAA et selon la norme CEE-ONU DDP-08 concernant la commercialisation et le contrôle de la qualité commerciale des dattes entières et des interviews avec des concernés du domaine (agriculteurs, agronomes) de la région de Biskra, nous avons pu conclure que les caractéristiques les plus importantes qui permettent de distinguer le type d’une datte d’un autre sont : 1. Le calibre : représenté par le volume, la largeur et la longueur de la datte. On calcule premièrement le centre de gravité de la datte dans l’image et ses deux axes longitudinal et transversal, puis on calcule sa longueur et largeur mesurées en nombre de pixels puis on calcule son volume en nombre de pixels constituant la datte, 2. La couleur : représentée par la couleur moyenne des pixels de la datte, 3. L’homogénéité de la datte: représenté par le pourcentage des tâches calculé à base du nombre de pixels s’écartant plus de deux écarts type de la couleur moyenne. Les informations extraites représentent un vecteur de caractéristiques de la datte «Fig. 3,».

Fig. 3. Extraction des vecteurs de caractéristiques

Support vector machines (SVM) Parmi les méthodes à noyaux, inspirées de la théorie statistique de l’apprentissage deVladimir Vapnik, les SVM constituent la forme la plus connue. SVM est une méthode de classification binaire par apprentissage supervisé, son but est de trouver un classificateur qui sépare les données d’apprentissage et maximiser la distance entre deux classes. ../.. N°17 - Mai 2015

DOSSIER

En finir avec la sélection manuelle

Un tri automa ../..

Fig. 4. Exemple de marge maximale

Dans un espace de n attributs (dimensions) des données, le séparateur recherché est appelé hyperplan. Dans le schéma de la «Fig. 4,», on détermine un hyperplan qui sépare les deux ensembles de points (données). Les points les plus proches, qui seuls sont utilisés pour la détermination de l’hyperplan, sont appelés vecteurs de support. Il est évident qu’il existe une multitude d’hyperplans valides mais la propriété remarquable des SVM est que cet hyperplan doit être le plus loin possible des vecteurs supports. Le choix doit, donc, maximiser la «marge» entre l’hyperplan et les exemples d’apprentissage. Ce qui représente un problème de programmation quadratique convexe à contraintes linéaires et qui peut être résolu en introduisant les multiplicateurs de Lagrange. A. Cas non linéairement séparable : Souvent, les données d’apprentissage ne sont pas linéairement séparables «Fig. 5,» c’est-à dire qu’un hyperplan séparateur n’existe pas. Dans ce cas la méthode SVM fait recours à un changement d’espace pour aller à un nouvel espace où les données son linéairement séparables :

B. SVM multiclasses La méthode SVM qu’on a vu jusqu’à maintenant ne concerne que le cas biclasses. Dans le cas où les données appartiennent à plusieurs classes (>2), deux solutions sont principalement utilisées: Une contre reste (1vsR): On calcule pour chaque classe un hyperplan la séparant des autres. Lors de la phase de sélection, on prend la classe maximisant la fonction de décision· Une contre une (1vs1): On calcule pour chaque classe les hyperplans la séparant de chaque autre classe. Dans la phase de sélection, on prend la classe qui maximise le nombre d’appartenances par rapport aux autres classes «Fig. 1,». Dans notre cas de classification d’images nous nous sommes basé sur les travaux de Gidudu et all qui ont comparé les deux méthodes. Leurs résultats montrent que les deux méthodes ne présentent pas une différence significative concernant la précision, cependant la méthode Une contre reste est plus rapide. Dans ce travail, la méthode une-contre- reste est utilisée et une étude ultérieure vérifiera la plus adaptée au cas des images des dattes.

Apprentissage et sélection La méthode SVM travaille sur la base des caractéristiques et essaye de trouver un modèle de décision. L’algorithme SVM utilisé ici SMO (Sequential Minimal Optimization) exige que la base utilisée soit normalisée entre -1 et +1, pour cela, il est nécessaire de convertir les valeurs de tous les vecteurs dans l’intervalle [-1, +1]. On calcule alors le maximum

Fig. 5. Changement d’espace dans le cas non linéairement séparable

N°17 - Mai 2015

et le minimum de chaque attribut pour les enregistrer et les utiliser dans la phase de sélection. Le module SVM génère alors une fonction de décision pour chaque classe à partir de la base des caractéristiques normalisées. Dans la méthode une contre reste utilisée, on prend pour chaque classe la table normalisée et on met les valeurs de cette classe à +1 et toutes les autres à -1puis on appelle le module SVM pour générer les paramètres de décision pour cette classe. Les paramètres générés par SVM pour chaque classe sont : les ai différents de 0, les bi et les vecteurs des caractéristiques normalisés correspondants aux ai différents de 0, c’est-à-dire les vecteurs supports. Le modèle de décision global obtenu contient en plus des paramètres des classes: les maximums et les minimums des cinq caractéristiques, le noyau utilisé, les paramètres du noyau et les libellés des classes. Dans la phase de sélection, on prend une image en entrée et on extrait ses caractéristiques de la même manière que lors de l’apprentissage, puis on applique, selon la méthode une contre reste, pour chaque classe du modèle la fonction de décision qui donne une valeur réelle : la datte appartient à la classe qui maximise la fonction de décision.

Tests et résultats A. Données utilisées Pour tester notre système, nous avons pris des images d’une usine de la région de Biskra qui travaille sur six qualités différentes de dattes. Dans la table 1, sont présentées les classes utilisées pour les tests ainsi que le nombre d’échantillons et un exemple avec les valeurs du vecteur de caractéristiques extraits : B. Choix des paramètres Le premier paramètre à choisir est le noyau utilisé. Selon la plupart des références notamment le noyau Gaussien est celui le plus précis. Dans ce travail c’est le noyau utilisé, d’autres études seront menées pour comparer les différents noyaux dans le cas des images des dates.

DOSSIER

tique des dattes 98.85%. Pour les nouveaux exemples qui n’appartiennent (34.06, 15, 1571, 4.77,106) Standard 107 pas à la base d’apprentissage la (29.15, 13, 1320, 7.21,110) Fraza 2 matrice de confusion suivante montre les Petit fruit 44 (24.19, 12, 867, 6.8,156) standard résultats obtenus sur dix images de chacune Petit fruit (21.59, 11.18, 684,10.95, 95) 40 des six qualités déjà Fraza citées : (28.35, 13, 1135, 19.11,80) Taché 30 Le tableau montre que dans la plupart des Boufarwa 40 (32.56, 16.12, 1537, 7.89,112) cas le taux est de 80 à 100%. Les cas de mis en classifications Ces paramètres sont choisis d’une façon remarquées (5 pour Boufarwa et 7 pour empirique après plusieurs essais sur les Fraza) sont dus à la grande ressemblance échantillons de la table 1. Le résultat de entre les deux classes. Ces résultats ces essais est que les paramètres C et s sont promoteurs en les comparants qui donnent les meilleurs résultats sont aux résultats obtenus par la sélection C=100 et s=0.5. Après l’apprentissage manuelle qui sont pratiquement faibles du modèle on l’a testé sur les mêmes et très lents.Dans ce papier, une méthode exemples utilisés par l’apprentissage de sélection automatique du fruit de le taux de reconnaissance était de dattes est proposée, elle se base sur la Classe

Nbre exemple

Images

Fraza

Exemple image vecteur (Lng, Lrg,Vol, Coul, Homog)

Petit Sr

Petit Fr

Boufarwa

classification de leurs images par la méthode support vector machine. On a premièrement étudié les dattes et leurs caractéristiques visuelles qui peuvent être utilisées pour leur identification en se basant sur des recherches dans ce sujet. On a ensuite implémenté le module SVM et choisis d’une façon empirique ses bons paramètres. Le système proposé peut améliorer le processus de sélection dans les usines de conditionnement des dattes. Dans la suite de ce travail, nous essayerons d’utiliser les images des différentes faces d’une datte pour construire son vecteur de caractéristiques plus précis ainsi que d’autres mesures tel que le poids. Nous essayerons aussi de comparer les deux méthodes 1v1 et 1vRde la méthode SVM et étudier l’utilisation d’autres noyaux. Enfin, Le système peut être utilisé aussi pour le tri d’autres fruits tel que les pommes, les oranges,...etc. (*) A. Djeffal, H.E. Rais et M.C. Babahenini Université Mohamed Khider-Biskra,

Taché

Standard

Fraza

Petit Sr

Petit Fr

Boufarwa

Taché

Standard

Table 2: Table de confusion des résultats obtenus

N°17 - Mai 2015

INFOS PLUS

N째17 - Mai 2015

V U E SUR L’ENT REPRISE

Ses différents produits exportés

El Mostakbal Dattes partout dans le monde L’entreprise El Mostakbal, spécialisé dans la production, le conditionnement et l’exportation des dattes, a été créée en 2012. Elle a réussi à exporter ses produits à de nombreux pays du monde tels que la France, les Etats-Unis, la Grèce, la Libye, la Russie, la Turquie, le Maroc ou l’Azerbaidjan.

fin de survivre et reconstruire la région désertique, l’homme du Sahara a trouvé un style agricole appelé «El Ghot» pour planter des palmiers et rechercher de l’eau. Ce style caractérise le Sud-est de l’Algérie et surtout la région de Oued Souf. L’agriculteur dans cette région construit «El Ghot» en creusant le sable et en le soulevant sur son dos ou bien à dos d’âne . «El Ghot» est compté parmi le patrimoine mondial par la FAO. L’entreprise El Mostakbal qui emploie quelque 200 ouvriers est située dans la zone Al Djadida dans la commune de Guemar, wilaya d’El Oued. Les structures d’El Mostakbal s’étendent sur 5400 m2 en trois zones séparées. Elmostakbal Dattes a réussi à transmettre ses produits à de nombreux pays du monde tels que la France, les EtasUnis, la Grèce, la Libye, la Russie, la Turquie, le Maroc ou l’Azerbaidjan.

lignes (triage et calibrage des dattes) avec une capacité de chaque ligne qui varie entre 500 et 700 Kg/h. llZone d’étuvage : La zone d’étuvage est composée d’un bassin de trempage des dattes sèches (capacité de 5 tonnes/ cycle), d’une installation de lavage des dattes avec une capacité varié de 1700 à 2000 Kg/h, d’un laveur de bac capacité variant de 1000 à 1300 caisses/cycle et d’un tunnel de correction d’humidité avec une capacité de 5 tonnes/ cycle. llZone de conditionnement et de mise en boite : Deux lignes de conditionnement en barquette avec une capacité de: 700 Kg / h, (conçus pour le conditionnement des raviers et boites de 125 g à 5 kg.) en plus d’une ligne de patte de dattes (capacité de 360 à 420 Kg / h). Toutes les parties en contact avec le produit sont exécutées en inox alimentaire. llZone de stockage du produit fini : El Mostakbal est dotée d’une infrastructure de stockage sous froid comprenant 10 chambres, avec une capacité de stockage de 3 000 tonnes produit fini. Les capacités frigorifiques totales installées s’élèvent à 3500 m2 (en surface) et à 12000 m3 (en volume).

Process de production 1.lRéception et traitement: Les dattes réceptionnées seront classées en trois catégories selon le calibre, le taux d’infestation et la texture. Les dattes conforme au cahier de charge qualité passe directement au traitement. 2.lTriage: Cette opération assure l’homogénéité des lots au niveau de la texture, calibre, couleur etc. En plus elle assure l’élimination des dattes infestées. 3.lLavage et hydratation: Après le triage, une opération de lavage des dattes est nécessaire pour l’enlèvement du sable et de la poussière avant l’hydratation qui assure un taux d’humidité correct. 4.lMise en boite: Selon les besoins des clients, l’entreprise met à leur disposition une large gamme d’emballages divisionnaires adaptés aux exigences des clients. 5.lCommercialisation: Le service commercial de l’unité essaye de répondre le maximum aux clients pour assurer un bon rapport prix / qualité.

Etapes techniques llZone de réception des dattes : La zone de réception contient les chambres de traitement (capacité de 20 tonnes / jour), 10 chambres froides pour stockage de matières premières (capacité 6.000 tonnes), une salle de triage équipée de deux N°17 - Mai 2015

L E S T E C H N I QUES

Rebuts de datte

Le bioéthanol comme

Depuis la crise pétrolière de l’année 1970, les biocarburants ont devenu une solution réaliste au problème de la dépendance aux ressources pétrolières. Aussi, ils peuvent être utilisés en mélange avec les carburants traditionnels ce qui permettait de réduire l’émission de gaz à effet de serre et enfin protéger l’environnement. )*( Par Ahmed Boula et Mostefa Khelafi

l existe plusieurs sources d’énergies renouvelables comme la biomasse végétale qui consomme du CO2 par photosynthèse. Son utilisation permet d’éviter l’émission de pourcentage important de CO2. Le palmier dattier constitue l’armature de l’écosystème oasien des régions sahariennes et présahariennes et la structure de sa base agronomique. En Algérie, le nombre du palmier dattier dépasse les 17 millions avec une production qui atteint 700.000 tonnes de dattes. Selon l‘organisation (FAO) il ressort que chaque production agricole donne une moyenne de 25% de déchets annuellement. Par ailleurs la région d’Adrar produit 90.730.000 tonnes des dattes communes pour l’année 2014 (D.S.A., Adrar, 2014). Ces dattes communes restent de faible valeur commerciale et sont destinées à l’autoconsommation et l’alimentation animale ou à l’échange sous forme de troc vers le Mali et le Niger. Les dattes de part leur grande richesse en sucres, elle constitue un substrat de fermentation anaérobie pour la production de nouvelle génération d’énergie tel que le bioéthanol. Le but de ce travail est : • Valorisation de déchets de dattes et des dattes communes par des procédés biotechnologiques • Production d’une substance à haute valeur ajoutée. • Création d’emploi; • La sauvegarde du patrimoine phœnicicole. • Protection de l’environnement. Le bioéthanol C2H5OH, est obtenue de manière classique par la fermentation du glucose extrait de matières sucrières (betterave, canne à sucre) ou encore par hydrolyse de matière amylacées (blé, orge, mais).

Matériel végétale Les dattes utilisés dans les expérimentations qui vont être suivre proviennent des rebuts de dattes «H’Chef» résultant du séchage du fruit avant la maturation et kaciene qui est un fruit sèche résultant de mal pollinisation, à de petite taille.

)Photo.1: Substrat de fermentation (Rebuts de dattes

Matériel biologique Le micro-organisme utilisé est la levure boulangère Saccharomyces cervisiae industriel. Saccharomyces cerevisiae est une cellule sphérique, ovoïde ou allongée de taille très variable « 3-10μmx4-14μm ».

Protocole expérimental de la fermentation alcoolique 1-Préparation du moût de dattes • Lavage des dattes ; • L’imbibition par l’eau chaude (90°c à 95°c) ; • Dénoyautage afin de séparer les noyaux de la pulpe broyée ; • Dilution; • Le pH du moût est ajusté entre 4.3 et 4.7. Après l’ensemencement, le moût est transféré dans un fermenteur de 1.5 litres muni de tous les accessoires rempli au 2/3 de son volume et plongé dans un bain-marie où la

Matière première

Sucre

Ethanol (litre par tonne)

Canne a sucre

Saccharose 13 %

Betterave

18%

116

Mais

Amidon

375

Rebuts de dattes

65%

280

Tableau.1: Rendement en bioéthanol pour différent substrats

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L ES T ECHNIQUES

énergie renouvelable température est maintenue à 30 ± 2°C. La fermentation est conduite en anaérobiose pendant 72 heures. Toutefois, la fermentation est favorisée par une agitation due au mouvement des bulles de CO2 dégagé.

Alcool (%)

25 20

2. Distillation Après 72heures de fermentation on prend le vin qu’il faut distiller pour pouvoir extraire l’éthanol et mesurer le degré d’alcool. Pour obtenir de l’éthanol plus concentré il faudra redistiller le mélange. La température de distillation est de l’ordre de 780C. Techniques analytiques -Détermination de la teneur en sucre : (méthode de Dubois) La méthode de Dubois permet de déterminer le taux de sucre en utilisant le phénol et l’acide sulfurique concentré. En présence de ces réactifs; les sucre donnent une couleur jaune crème; dont l’intensité est proportionnelle à la concentration des sucres totaux la D.O est déterminée par spectrophotomètre à 490nm. -Le dosage de l’alcool : Le dosage de l’alcool au cours de la fermentation est effectué par aérométrie. La méthode consiste à distiller le jus alcoolisé puis à mesurer le degré du distillat à l’aide d’un alcoomètre (gradué de 0 à 100°) à la température ambiante. Après 72 heures de fermentation des moûts, une importante dégradation du sucre est révélée, cette transformation était active durant les premières 48 heures surtout entre 24h et 48 heures par contre la production d’alcool augmente durant les dernières 48 heures de la fermentation ; Ce résultat est en accord avec celui reporté par ELOKAIDI (1987) qui a évoqué un temps de fermentation entre (36 et 72 heures). L’évolution du degré d’alcool durant la fermentation montre que la cinétique de la production d’alcool est proportionnelle au taux de sucre contenu dans les dattes. Voir les figures (1 ; 2).

15 10 5 0 00

temps (heures)

Fig. 2 : L’évolution de la production d’alcool pendant la fermentation

Photo.2 : Mesure de degré alcoolique du bioéthanol

Sucre %

16 Photo.3: Test d’inflammabilité de bioéthanol

14 12 10 8 6 4 2 0 00 Sucre totaux

Sucre réduxteurS

Fermentation (heures)

accharose

Fig. 1 : L’évolution du taux de sucre pendant la fermentation

L’application de procédé biotechnologique permet la valorisation et l’exploitation efficace et rentable de la biomasse riche en sucre ; dans notre cas les dattes communes et les déchets de dattes de la wilaya d’Adrar sont choisis comme substrat pour la fermentation alcoolique. Selon l’étude réalisée au niveau du laboratoire, nous avons constaté que la réactivation de la levure sur milieu saccharose est une étape important avant l’inoculation de la levure et aussi sa pré-culture. Les résultats de ces essais nous encouragent à compléter notre recherche sur la fermentation et de réaliser une installation semi-pilote de production d’éthanol dans le futur proche A. B. et M. K. Unité de recherche en énergies renouvelables en )*( milieu saharien (URER/MS) Adrar Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). 01.000. Algérie

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D E R I V E S D E LA DAT T E

Extrait de noyau de datte

Réparateur des peaux endommagées L’extrait de noyaux de datte contient un complexe de 7 composants qui agissent en synergie pour réparer les dommages du temps auxquels les peaux matures fragilisées sont plus sensibles. Il a également une fonction protectrice, en augmentant les défenses naturelles de la peau contre le stress oxydatif. - Isoflavones : anti âge - Acide ursolique : régénérant -lPolicosanols : alcools gras qui renforcent le ciment lipidique et la barrière de la peau, - Tocotriénol : anti oxydant - Vitamine A : anti oxydant Ce complexe permet de stimuler la production du collagène 1, collagène majoritaire du derme et responsable de la souplesse et la fermeté de la peau.

Ph DR

Action L’extrait de noyau de datte est utilisé dans la crème intense pour réparer les mécanismes endommagés des peaux matures fragilisées. Origine Il est obtenu par une 1ère extraction de l’huile de noyaux, puis une 2ème extraction de la fraction insaponifiable de l’huile de noyaux. Efficacité cosmétique Il contient un complexe de 7 composants qui agissent en synergie pour réparer les dommages du temps auxquels les peaux matures fragilisées sont plus sensibles. - Phytostérols : action protectrice - Phytostéroides : compensateurs du déclin hormonal

Ph DR

Il permet également de réparer les dommages causés aux cellules par le stress oxydatif (interne lié au vieillissement et externe lié au rayonnement solaire, à la pollution et à la cigarette). Il a également une fonction protectrice, en augmentant les défenses naturelles de la peau contre le stress oxydatif. (Source : www.ekia-cosmetiques.com)

Sous le haut patronage de Madame Dalila Boudjemaa, ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, le ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement annonce l’organisation « Du prix national pour la protection de l’environnement pour l’année 2015 » Sous le slogan : « Notre environnement… Notre avenir !!! » Ce prix sera décerné aux lauréats à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin 2015

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OPPORT UNIT ES

Développement des énergies renouvelables

Nouveau programme national 2015 - 2030 Conformément à la règlementation en vigueur, la réalisation du programme est ouverte aux investisseurs du secteur public et privé nationaux et étrangers. Un mécanisme d’encouragement basé sur les tarifs d’achat garantis est mis en place par la réglementation.

la faveur du programme de développement des énergies renouvelables 2011-2030 adopté par le gouvernement en février 2011, les énergies renouvelables se placent au cœur des politiques énergétique et économique menées par l’Algérie. Ce programme a connu une première phase consacrée à la réalisation de projets pilotes et de tests des différentes technologies disponibles, durant laquelle des éléments pertinents concernant les évolutions technologiques des filières considérées sont apparus sur la scène énergétique et ont conduit à la révision de ce programme. Parmi ces éléments nouveaux, il convient de citer : mlune meilleure connaissance du potentiel national en énergies renouvelables, notamment pour le solaire et l’éolien, suite aux études engagées ; mlla baisse des coûts des filières photovoltaïque et éolienne qui s’affirment de plus en plus sur le marché pour constituer des filières viables à considérer ; mlles coûts encore élevés de la filière CSP (solaire thermique) induisant une croissance très lente du développement de ce marché à travers le monde ; mlle parachèvement d’une réglementation nationale cohérente et attractive en direction des investisseurs. La révision de ce programme porte ainsi, sur le développement du photovoltaïque et de l’éolien à grande échelle, sur l’introduction des filières de la biomasse (valorisation des déchets), de la cogénération et de la géothermie, et également sur le report, à 2021, du développement du solaire thermique (CSP). La consistance du programme en énergie renouvelables à réaliser pour les besoins du marché national sur la période 2015-2030 est de 22 000 MW, dont plus de 4500 MW seront réalisés d’ici 2020. La réalisation du programme permettra d’atteindre à l’horizon 2030 une part de renouvelables de près de 27% dans le bilan national de production d’électricité. Le volume de gaz naturel épargné par les 22 000 MW en renouvelables, atteindra environ 300 milliards de m3, soit

un volume équivalant à 8 fois la consommation nationale de l’année 2014. La mise en œuvre de ce programme bénéficie de l’apport substantiel et multiforme de l’Etat qui intervient notamment à travers le Fonds National des Energies Renouvelables et Cogénération (FNERC), alimenté par un prélèvement de 1% de la redevance pétrolière. Un mécanisme d’encouragement basé sur les tarifs d’achat garantis est mis en place par la réglementation. Ainsi, le producteur d’énergie renouvelable bénéficie de tarifs d’achat qui sont garantis pour une durée de 20 ans pour les installations en photovoltaïque et en éolien. Les filières ne bénéficiant pas des tarifs d’achat garantis seront financées par le FNERC à hauteur de 50% à 90% du cout d’investissement selon la technologie et la filière retenues.

Les retombées de ce programme seront très significatives en termes de création d’emplois, d’industrialisation, de développement technologique et d’acquisition de savoirfaire, contribuant ainsi à la croissance et à la modernisation économique du pays ainsi qu’à la préservation de l’environnement. (www : portail.cder.dz)

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D E S T I N AT I O N

Avec ses 250 000 dattiers

Les palmeraies d’In Salah Avec ses 250 000 dattiers, le Tidikelt fut longtemps le grenier de l’Ahaggar, mais la seule palmeraie importante est celle d’In Salah. Actuellement, les palmeraies de cette région souffrent d’une détérioration due aux changements socio-économiques Par A. Blama et R. Gaceb-Terrak (*)

n Salah est une des oasis du sudest de l’Algérie. Capitale de la région du Tidikelt, In Salah a été considérée auparavant comme le district le plus important du Touat. Elle se caractérise par la diversité de sa production en dattes. Elle constituait l’un des marchés commerciaux les plus importants, notamment dans les échanges de dattes entre les pays du littoral africain grâce aux caravaniers. In-Salah a joué un rôle actif aussi bien antique que moderne dans les échanges commerciaux. Elle présente ainsi un riche patrimoine dans les différents domaines de la vie essentiellement basé sur la culture du palmier dattier Phoenix dactylifera L. Actuellement, les palmeraies de cette région souffrent d’une détérioration due aux changements socioéconomiques. Ces changements ont entrainé une diminution dans la cinétique de commercialisation de la datte, d’où la nécessité d’un soutien efficace pour la réhabilitation de ces oasis qui souffrent de plusieurs problèmes dont les maladies telles que le Bayoud, l’araignée rouge et autres. Les jardins des oasis et les palmeraies d’In Salah se développent sensiblement suivant le méridien; on en avait conclu que les lignes de «Feggaguir», qui les alimentent en eau, étaient également dirigées Nord Sud. et que,

N°17 - Mai 2015

par conséquent, les eaux de cette région venaient du Nord et appartenaient au régime hydrologique de l’Oued Seggueur et des fleuves sahariens du Sud-Oranais. Or, les lignes de «Feggaguir» sont orthogonalement Ph DR placées par rapport au sens général du développement des plantations c’est-à dire Est Ouest., - et l’on sait d’autre part que le Tadmait est une vaste cuvette synclinale dont le bord mérdional est relativement très relevé vers le Sud. On ne peut donc admettre, pour cette partie du moins, l’origine septentrionale des eaux du Tidikelt. Les palmiers sont quelque fois disposés en allées régulières mais le plus souvent on les plante sons ordre. La fécondation des palmiers se fait manuellement, en mars et avril. Les dattes commence à mûrir en juillet, on les laisse sécher sur l’arbre jusqu’au mois d’octobre puis on coupe les régimes.

(pays du sud) conduisaient les marchands nomades vers les marchés du grain du pays Sonray (lacs de la région de Goundam, Tombouctou, Gao, Ansongo), pays Djerma (Filingué, Tillabéry, Ayorou) et pays Haoussa (Tahoua) d’une manière symétrique à une « descente », d’une part, des produits de l’élevage (essentiellement du bétail sur pied) et d’autre part, des productions sahariennes ramenées de Taoudenni (sel) et des oasis (dattes, tabac), qui correspondait à une «montée» du grain (riz, petit mil et même gros mil). Au XIXe siècle, les commerçants du Touat et du Tidikelt participaient au commerce transsaharien sur l’axe Touat-Adrar des Ifoghas et aussi sur l’axe Touat-Taoudenni prolongé parfois jusqu’à Tombouctou (échange à Taoudenni de dattes, tabac, sucre, thé contre du sel transporté ensuite et revendu à Tombouctou).. La première grave épidémie des palmiers a eu lieu à Sillafen en

Le troc trans-saharien Depuis l’antiquité le troc trans-saharien (datte, mil, sel, blé, produits d’élevage) est le sujet des ventes entre le Nord et le Sud/ l’Est et l’Ouest. Les dattes d’In Salah ont une valeur commerciale dans le marché. Elles sont parmi les articles d’exportation les plus usuels, sur l’Ahgar, Le Mouydir, l’Adrar, Ouargla, El Goléa. Les caravanes soudanaises

Ph DR

DEST INAT ION

furent le grenier de l’Ahaggar

1900. Foggaret Ezzoua étant un lieu de passage et une étape forcée des caravanes venant du Tafilalet et des pèlerins qui se rendent à la Mecque, il ne parait pas invraisemblable d’admettre qu’une caravane ait pu apporter du Maroc des bois infectés. En 1910 une grave maladie se déclara qui le détruisit à peu près tous. A Foggara Kebira, les premiers cas en 1914 et jusqu’en 1922, les atteintes se présentèrent isolées.

L’évolution pour certaines variétés se fait en dix à vingt jours. Mais on constate une différence très nette dans la résistance des différentes variétés de palmier. Par exemple la variété Tigaza meurt en Ph DR huit jours. Ce sont les dattes les plus sucrées qui sont les plus fragiles et qui peuvent de quinze jours à un mois mourir comme les variétés suivantes : Cheddakh, Attekkar, Ourglia, Afqiali, Tinqor Messaoudi, Temleh, Azraz, Tedman. D’autres variétés résistent beaucoup plus longtemps de deux à trois ans comme Tin Naceur, Tin dekkan, Elghars, Deglet el aoud, Ahartan, Makhlouf. Ph DR

Depuis les années cinquante, la majorité des «Foggara» d’In Salah connaissaient un tarissement à cause l’exode rural ver des secteurs comme les hydrocarbures, les travaux publiques…etc. Beaucoup des palmeraies sont à l’abandon à

Ph DR

cause des champs pétrolerie et gaziers découverts soit à In Salah, ou bien dans d’autres régions sahariennes, telle que Hassi Messaoud. Les anciennes palmeraies ont été affectés par les sels et un degré de salinité décroisant est enregistré du nord est de la région (273 m d’altitude) au sud ouest (256 m d’altitude), ce qui démontre que la salinisation des sols est provoquée par l’action anthropique. Une réhabilitation de palmiers dans le programme de développement de l’agriculture a été entamée visant notamment l’extension de la superficie agricole utile avec notamment la promulgation de la loi 83-18 du 13/08/1983 relatif à l’accession à la propriété foncière agricole (APFA). Le palmier dattier, phœnix dactylifera L., reste la culture par excellence des régions chaudes et sèches comme le Sahara. Le palmier a été partout accueilli comme un bienfait divin. Au tronc puisant, à taille gigantesque, il est l’ornement des oasis. Ses fruits délicieux, véritable manne céleste, aident à supporter les tourments de la faim. Son tronc, ses branches, ses feuilles…tout en cet arbre offre des avantages d’une utilité incontestable. (*) A. B. (INRAA) et R. G-T. (USTHB). 2014

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M AL ADIES DES PAL M IERS

Elles poussent dans le désert

Un remède de plantes contre le Bayoud

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Certaines plantes vénéneuses du désert du Sahara s’avèrent efficaces dans l’anéantissement d’un champignon qui ravage les palmiers dattiers au Maroc et en Algérie, ravivant ainsi l’espoir d’une solution à ce problème centenaire.

ne équipe de chercheurs algériens estime que quatre plantes sont efficaces contre le champignon responsable de la maladie du Bayoud. Ce champignon, qui se propage principalement par le contact entre les racines, ne peut être combattu pour l’instant qu’en isolant les palmiers saints de ceux qui sont affectés. Cette maladie a été qualifiée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de «fléau pour l’agriculture du Sahara». Cette équipe de l’Université de Béchar a testé des extraits de plantes qui poussent dans le désert du Sahara et qui sont utilisées par les populations du Sud-Ouest de l’Algérie comme traitement traditionnel contre les champignons. Ces plantes ont réussi à freiner la croissance du Fusarium oxysporumforma specialis albedinis (Foa), l’agent de la maladie du Bayoud. Conduite par Abdelkrim Cheriti, directeur du Laboratoire de phytochimie et de synthèse organique de l’Université de Béchar, l’équipe a annoncé les résultats de son étude il y a un mois (11 novembre 2011), lors d’une conférence de presse. Cheriti a relevé que la plupart des plantes du désert produisent des substances qui les aident à s’adapter à leur environnement et à se prémunir contre les maladies. «Notre idée consistait à utiliser ces métabolites, prélevés sur les plantes qui poussent dans le même environnement que les palmiers dattiers, et qui sont capables de résister au Bayoud, pour développer un traitement efficace adapté aux palmiers dattiers», a-t-il expliqué. Un essai sur le terrain a démarré en octobre au Sud-Ouest de l’Algérie. Ses résultats devraient être connus dans trois ans. «Le Bayoud nuit gravement à la production des dattes en Algérie et en Afrique du Nord et a pratiquement décimé une partie des meilleures souches de l’arbre qui produit

des dattes de haute qualité», annonce Ben Aichi Bachir, professeur d’économie à l’Université de Biskra. Il a ajouté que «si le nouveau traitement naturel est validé après un essai à grande échelle, il pourrait améliorer la production des dattes dans la région, tout en réduisant les coûts de production». La nouvelle approche de la lutte contre la maladie serait moins chère que les approches actuelles, conclut-il. Mais Nadia Bouguedoura, Directrice du laboratoire de recherche sur les zones arides à l’USTHB Houari Boumediene en Algérie, rappelle que toutes les approches nouvelles de la lutte contre la maladie du Bayoud sont encore à la phase préliminaire. Pour elle, ce traitement constitue «une étape cruciale dans la recherche d’une solution définitive à cette maladie », mais elle ajoute que le traitement doit encore être testé sur le terrain et ses résultats doivent être confirmés». «En attendant sa validation, le contrôle génétique par la reproduction des espèces résistantes à la maladie du Bayoud reste le seul moyen efficace de (lutter contre la maladie)», conclut-elle. Selon la FAO, les Etats arabes sont les principaux producteurs et exportateurs de dattes. Environ 70 pourcent des 120 millions de palmiers dattiers se trouvent dans le monde arabe et la valeur de leur production annuelle s’élève à plus de US$ 1 milliard. Elle affirme que « la maladie se propage inexorablement vers l’Est » et « va certainement poser de graves problèmes humains, sociaux et économiques aux autres zones de production de dattes dans le monde ». (Source : www.scidev.net. 201)

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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT

Facilitateur de l’exportation temporaire

Le Carnet ATA, passeport En 2014 en Algérie, 54 carnets ATA ont été émis (contre 48 en 2013) alors que dans le même temps l’Allemagne en émettait environ 130 par jour (près de 29.000 sur l’année) et la France 65 (près de 15.000 sur l’année). L’acronyme ATA est une combinaison du français et de l’anglais des phrases «Admission temporaire / Temporary Admission». Par Xavier Fetter (*) Ph DR

a chaîne internationale de garantie des Carnets ATA offre aux 74 pays qui en sont aujourd’hui membres l’avantageuse possibilité de simplifier entre eux les exportations et importations temporaires de marchandises, matériels, échantillons, etc., tout en en réduisant le coût. Véritable alternative aux déclarations douanières nationales, le Carnet ATA permet à un pays membre d’admettre, non seulement, des carnets ATA étrangers sur son territoire en toute sécurité mais également, d’émettre des carnets ATA à des entreprises nationales qui doivent se rendre à l’étranger avec leur matériel. Dans de nombreux pays, on note une différence significative entre le nombre de Carnets ATA étrangers acceptés sur le territoire national et le nombre de Carnets ATA nationaux utilisés à l’étranger.

1-Objectif Il est utile de rappeler à tous les acteurs économiques concernés, entreprises, transitaires, douanes, chambres régionales, que les piliers fondamentaux du système ATA sont la simplification et la sécurité des procédures ainsi que l’allègement des coûts. Les Carnets ATA offrent à la communauté internationale une solution douanière alternative en cohérence avec son temps. Le Carnet ATA est une réponse fiable et économique aux crises sécuritaires et financières auxquelles nous sommes confrontés, tout en garantissant aux administrations

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douanières leurs revenus fiscaux en cas de réclamation.

2-Rôle d’ICC WCF et coopération internationale Le rôle d’ICC WCF est d’offrir aux chambres de commerce, aux entreprises et aux administrations douanières la coopération du réseau international pour leur permettre de tirer pleinement profit des avantages du Carnet ATA.

3-Responsabilités conjointes d’ICC WCF et des organismes garants ATA Avant l’entrée en vigueur de la Convention ATA, en 1963, l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) réfléchissait à la mise en place d’une solution permettant de couvrir l’admission temporaire de marchandises en franchise de droits et taxes. Elle en a conclu qu’un système viable devait s’appuyer sur des organismes tiers de confiance (les organisations nationales garantes) afin de permettre aux douanes de continuer à se concentrer sur la facilitation des échanges et le contrôle des marchandises. C’est ainsi que l’administration de la chaîne de garantie internationale des Carnets ATA a été confiée à la Fédération Mondiale des Chambres de la Chambre de Commerce Internationale (ICC WCF). La chaîne ATA compte aujourd’hui 74 membres (bientôt 75) qui émettent annuellement une moyenne de 175.000 Carnets couvrant 25 milliards de dollars de marchandises. Chaque pays est

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international des marchandises représenté par une seule organisation nationale garante, appartenant, pour l’essentiel, au réseau des chambres de commerce.

4-Partenariat organisation nationale garante / Douanes

Les administrations douanières et les chambres de commerce ont une mission commune qui consiste à faciliter les échanges internationaux. Pour ce faire, elles doivent développer des partenariats étroits et veiller à la promotion de la facilitation des échanges tout en sauvegardant les intérêts de chacun : économies nationales, entreprises et autres entités qui s’engagent à l’international, douanes, et chambres de commerce.

5-Comment optimiser l’utilisation des Carnets ATA Pour que le système ATA soit pleinement attractif, il faut que les organismes garants qui sont, actuellement, points uniques d’émission dans leur pays déploient leur activité sur les pôles économiques nationaux majeurs afin de rendre le Carnet ATA plus accessible en réduisant les délais et les coûts de déplacement.

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nécessaires à l’exercice du métier ou de la profession d’une personne qui se rend dans un autre pays pour y accomplir un travail déterminé. Est exclu le matériel devant être utilisé pour la fabrication industrielle, le conditionnement de marchandises ou, à moins qu’il ne s’agisse d’outillage à main, l’exploitation de ressources naturelles, la construction, la réparation ou l’entretien d’immeubles, l’exécution de travaux de terrassement ou de travaux similaires. - l’Annexe B.3 relative aux échantillons commerciaux, pouvant inclure également les conteneurs, palettes, emballages et autres marchandises importés dans le cadre d’une opération commerciale. En 2014, 53% des carnets français ont couvert du matériel professionnel, 18% des échantillons commerciaux et 17% des marchandises destinées aux foires et expositions.

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6-Bénéficiaires du Carnet ATA Les carnets ATA couvrent les trois grandes catégories de marchandises qui font l’objet du commerce international : les marchandises destinées aux foires expositions, le matériel professionnel et les échantillons commerciaux. Ces différents types de marchandises sont couverts par des Conventions internationales sur l’admission temporaire régies par l’Organisation Mondiale des Douanes. Dans un souci de faciliter encore davantage l’utilisation des Carnets ATA, l’OMD a regroupé toutes les Conventions sous un seul instrument, la Convention d’Istanbul. Ces différentes Annexes couvrent les opérations ATA, à savoir : - l’Annexe B.1 relative aux marchandises destinées à être présentées ou utilisées à une exposition, une foire, un congrès ou une manifestation similaire, englobant autant les structures de stand que les échantillons de produits ; - l’Annexe B.2 relative au matériel professionnel, concernant le matériel de presse, de radiodiffusion et de télévision ; le matériel cinématographique ; ainsi que les autres matériels

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Facilitateur de l’exportation temporaire

Le Carnet ATA, passeport 7-Coût d’un Carnet ATA

Au-delà des coûts modiques de l’imprimé lui-même (liasse papier d’une dizaine de feuillets A4) et d’une contribution ATA prélevée par l’organisme émetteur, le coût majeur du Carnet est lié à la prime de cautionnement calculée au prorata de la valeur HT des marchandises figurant sur la liste générale dudit carnet. Les tarifs varient d’un pays à l’autre car ils sont établis, notamment, en fonction du nombre de Carnets émis et des réclamations auxquelles ils donnent lieu. Généralement, la solution du Carnet ATA est économiquement largement plus avantageuse que les procédures nationales. En effet, par mutualisation du risque, les chambres de commerce sont capables de négocier des tarifs préférentiels et de les redistribuer à leurs exportateurs. Un volume de 15.000 carnets annuels couvrant près d’un milliard d’euros a permis à la France, sur la durée, de pouvoir proposer à ses exportateurs des primes de cautionnement d’environ 0,6% sur la valeur HT des marchandises, rendant ainsi la formule ATA dix fois moins chère que les procédures nationales classiques.

8- Quelques chiffres concernant les carnets ATA français émis à destination de l’Algérie En 2014, 582 Carnets ATA français ont été émis à destination de l’Algérie. Ils ont permis aux titulaires français de réaliser près de 1.500 opérations douanières en Algérie !

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offrent à leurs ressortissants une véritable valeur ajoutée en termes de conseil, accompagnement, vérification des documents, simplification, couverture du risque fiscal, tarifs, etc. Cela ne signifie pas que les titulaires de carnets ATA sont exonérés de devoir se conformer aux règles douanières ; chaque feuillet détaché du Carnet par les douanes comporte les mêmes attributs juridiques qu’une déclaration douanière nationale et attribue à l’exportateur non seulement des droits mais également des devoirs.

10-Sécurité du système ATA

Le Système ATA n’est pas nouveau puisqu’il a fêté, en 2013, son cinquantième anniversaire. Depuis sa création, toutes les mesures ont été prises pour qu’il fonctionne sans défaillance. Les titulaires de Carnets ATA doivent s’engager à respecter les règles de fonctionnement du Système, notamment, celle de réexporter leur marchandise dans les délais impartis par les douanes et dans la durée de validité de leur Carnet.

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9- Chaîne de garantie internationale

Quand bien même la philosophie du système ATA est d’alléger et de simplifier les procédures douanières, le Carnet ATA n’est pas une zone de non-droit, ni un alibi à la fraude. Au contraire, il devient, une fois visé par les douanes du pays de départ, un document douanier authentique supposant des exportateurs qu’ils répondent pleinement de leurs obligations douanières. En délivrant des carnets ATA, les organismes émetteurs

11-Mécanismes de garantie

La chaîne ATA garantit aux administrations douanières des pays membres le paiement des droits et taxes en cas de réclamation liée à une anomalie dans l’utilisation ou la régularisation d’un Carnet ATA. Cette garantie porte sur 110% des sommes normalement applicables (les 10% supplémentaires pouvant inclure des amendes éventuelles et/ou des intérêts moratoires). Chaque organisme garant a pour obligation de se prémunir

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international des marchandises Ph LMD

contre tout risque de défaillance de paiement de ses titulaires. Ces systèmes de protection nationaux sont soutenus par un certain nombre de mécanismes mis en place au niveau international par la Fédération Mondiale des Chambres.

12- En cas de litige

Il suffit à l’administration douanière concernée, pendant un an à compter de la fin de la validité du Carnet ATA, de formuler une réclamation auprès de l’organisation nationale garante de son propre pays. Cette dernière dispose alors de 6 mois pour fournir la preuve de la réexportation des marchandises. Au terme de ces six mois, elle doit acquitter le montant des droits et taxes réclamés par la douane tout en bénéficiant de trois mois supplémentaires pour fournir la preuve de l’apurement du Carnet. Au-delà de ces neuf mois, les sommes sont définitivement acquises aux douanes réclamantes. Reste à la charge des organismes garants de recouvrer auprès des titulaires de Carnets les sommes qu’elles ont avancées pour leur compte.

13- Pourquoi le Carnet ATA ne couvre pas tous les pays Pour entrer dans le club ATA, le pays doit, en premier lieu, ratifier la Convention sur l’admission temporaire des marchandises. Il doit ensuite nommer une organisation nationale garante qui devra obtenir son affiliation à la Fédération Mondiale des Chambres d’ICC (ICC WCF). Cette affiliation s’accompagne d’un certain nombre d’obligations attestant de la capacité de l’organisme garant à assumer ses responsabilités administratives et financières. La ratification des Conventions prend du temps tout autant que la mise en oeuvre effective du Système ATA. Néanmoins, au fil de ses 50 ans d’existence, le Carnet ATA

s’est déployé de quelques pays européens à l’ensemble des continents pour fonctionner, aujourd’hui, dans 74 pays, les derniers entrants étant en 2014 Madagascar en avril et Bahreïn en juin. Cette année, sont attendus l’Indonésie, le Brésil et l’Arabie saoudite.

14- Promotion du Carnet ATA par ICC WCF

Il s’agit pour les pays phares du système ATA, sous l’égide d’ICC WCF de promouvoir encore davantage cette solution auprès des états non encore adhérents, et de l’inscrire toujours plus dans la modernité par le biais notamment la dématérialisation des procédures. Le développement de la chaîne ATA dans ce sens rendra assurément encore plus attractive cette facilitation douanière. La présente communication a été présentée à l’occasion du 1er Salon international de la Datte «SIDAB» tenu du 21 au 24 mars 2015 à Tolga (Biskra) avec le concours de la Fédération mondiale des chambres de la chambre de commerce internationale (ICC WCF) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie Paris Île-de-France en collaboration avec la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la CCI- Zibans (Biskra). (*) X.F. Responsable ATA. Département des facilitations du Commerce extérieur. DG Adjointe-Action internationales et européennes. CCI Paris Ile de France.

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E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES

Sarl AMAG

Des produits certifiés aux nomes UE La société AMAG, crée en 2012, a pour mission la commercialisation et la distribution du matériel agricole tout en assurant le service après vente auprès de ses clients. Tous le matériel agricole en vente est certifié conforme aux normes de l’Union européenne.

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Les produits commercialisés

produits pour l’agriculture, avec ses poudreuses, raffinées et mises à jour aux nouvelles exigences du marché, atomiseurs trainés et portés, les groupes de désherbage, les élévateurs hydrauliques, l’épandeur et beaucoup d’autres produits qui représentent la gamme complète OMA.

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L O I S E T P R O CEDURES

Avis aux opérateurs économiques

Contaminants tolérés dans les denrées alimentaires Le ministère du Commerce porte à la connaissance de l’ensemble des opérateurs économiques que le décret exécutif n° 14-366 du 15 décembre 2014 qui fixe les conditions et les modalités applicables en matière de contaminants tolérés dans les denrées alimentaires a été promulgué et ce, en application des dispositions de l’article 5 de la loi n° 09-03 du 25 février 2009 relative à la protection du consommateur et de la répression des fraudes. 6. La possibilité d’appliquer les limites maximales de résidus pour les denrées alimentaires transformées et / ou composées, par celles admises scientifiquement et consacrées par la pratique internationale, lorsque cellesci ne sont pas fixées; 7. La possibilité de soumettre certaines denrées alimentaires contaminées à un traitement avant leur mise à la consommation, par un procédé scientifiquement et techniquement admis, qui réduit le niveau de contamination et qui ne doit pas altérer la qualité intrinsèque des denrées ou induire d’autres résidus nocifs ; 8. L’obligation d’utiliser les méthodes de traitement issues des normes algériennes ou, à défaut, des normes admises au plan international; Ce nouveau dispositif réglementaire a pour objet de fixer les conditions et les modalités applicables en matière de contaminants tolérés dans les denrées alimentaires. Il s’applique aux denrées alimentaires destinées à l’alimentation humaine et prévoit les principales dispositions ci-après:

9. L’interdiction de stocker les denrées alimentaires contaminées soumises à un traitement avec celles destinées, à la consommation humaine directe ou à une utilisation comme ingrédient alimentaire, qu’après leur traitement;

1. La définition des concepts utilisés;

10. L’interdiction de traiter, par des procédés chimiques les denrées alimentaires contenant des mycotoxines;

2. La définition des contaminants à l’exception des toxines microbiennes, comme la toxine botulinique et l’entérotoxine staphylocoque et des micro-organismes qui sont fixées par une réglementation spécifique; 3. L’interdiction de mise à la consommation des denrées alimentaires contenant des résidus de contaminants dépassant les limites maximales tolérées; 4. La possibilité d’employer des auxiliaires technologiques dans la fabrication des denrées alimentaires à condition que les limites maximales de résidus de ces auxiliaires ne dépassent pas les limites maximales tolérées; 5. L’application des limites maximales de résidus des contaminants à la partie comestible des denrées alimentaires concernées;

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11. L’obligation de l’obéissance, en l’absence d’une indication claire précisant que la denrée alimentaire est destinée à la transformation, aux limites maximales des résidus de contaminants fixées pour les denrées destinées à la consommation en l’état; 12. La prohibition de la présence de toute substance interdite dans les denrées alimentaires. Pour toute informations complémentaires ayant trait aux conditions de mise en œuvre de ce nouveau dispositif réglementaire, les opérateurs économiques sont invités à se rapprocher du ministère du Commerce, des directions régionales du commerce (09) ou des directions de wilayas du commerce (48). Ministère du Commerce

L E PAL M IER

Présente à Oued Righ et au M’zab

La datte perle ou Timdjouhart Fréquente dans la région de Oued Righ et celle du M’zab, la variété Timdjouhart est une datte attrayante par ses belles couleurs vives. A maturité complète, elle vire au noir tout en gardant sa brillance. Par Malek Bekguedj

Caractéristiques du cultivar Nom vernaculaire : Timdjouhart. Sens du nom : Ressemblant à une perle. Importance et répartition : Fréquent dans Oued Righ et le M’zab. Date de maturité : Octobre. cm à la base, 9/0,5 cm sur sa partie médiane et 10/0,5 cm à son extrémité. Ces épines sont également disposées deux par deux.

Date de récolte : Octobre. Utilisation de la datte : Fraîche et conservée. Mode de conservation : Ecrasée et pilée.

Caractéristiques morphologiques des organes de fructification

Appréciation : Bonne datte. Commercialisation : Faible.

La datte C’est une datte attrayante par ses belles couleurs vives, rouge au stade «b’ser», ambrée et translucide au stade «rotab», stade où la datte est généralement consommée. A maturité complète, elle vire au noir tout en gardant sa brillance. Sa forme est subcylindrique, d’un poids moyen de 12 g et aux dimensions moyennes à grandes 5/2,5 cm. Elle a un poids de 5 g et est de petite taille, 3/1,5 cm en moyenne. L’épicarpe est lisse, très brillant, adhérant et se plisse sous l’effet du ramollissement. Le mésocarpe est charnu, de couleur mielleuse, de consistance molle et de texture fibreuse. La datte Timdjouhart à un arôme caractéristique.

Caractéristiques morphologiques des organes végétatifs Le stipe

Stipe au diamètre généralement fin, de forme cylindrique, peu élancé et portant beaucoup de lif.

Les palmes Elles sont peu nombreuses sur ce cultivar, 70 unités en moyenne, d’une couleur vert clair et dépassant les 400 cm. Leur courbure est modérée. Le nombre de folioles est de l’ordre de 162, groupées par groupes de deux. Elles sont longues à la base de la palme de 57/1,2 cm et très longues en son milieu et à son extrémité, respectivement de 63/1 cm et 68/1,2 cm. La partie de la palme occupée par les épines est longue de 100 cm en moyenne et porte 38 courtes épines de 7,5/0,5

Le noyau Noyau de couleur blanchâtre, sans rides dont le poids est de l’ordre de 2,5/0,8 cm et pesant environ 1,5 g. Sa rainure ventrale est profonde, en forme de V. Le micropyle est situé au centre du noyau.

Caractéristiques chimiques Teneur en eau (%)

Acidité g/kg MF

Pectine (%) MS

TSS (%)

Sucres réducteurs (%) MS

Saccharose (%) MS

Sucres totaux (%) MS

Sucres eau

13,87

1,80

3,40

6,40

59,80

5,76

65,90

4,80

(*) Document 3D. ISBN n° ISSN 112-3478

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P U B L I C AT I O NS

Le livre des fruits

Plus de 500 variétés de fruits des plus courantes aux plus rares Auteur : Bob Flowerdew. Editions Nathan.1997. Le Livre des fruits offre toutes les informations sur la culture, la récolte et la cuisine d’une centaine d’espèces différentes de fruit. On découvre ainsi les particularités de variétés très courantes parmi les fruits du verger comme les pommes, les poires, les prunes, les pêches, les cerises ; parmi les baies et les petits fruits comme les fraises, les framboises, les mûres ou les raisins ; mais aussi parmi les fruits du potager (tomates, poivrons, melons...). On ne cesse de s’étonner des vertus nutritives des diverses noix et noisettes. Et on se plonge avec délice dans les détails sur la saveur des fruits tropicaux et subtropicaux tels les ananas, les avocats ou les mangues, dont certaines variétés sont cultivables en climat tempéré. Les techniques essentielles à maîtriser pour aménager un jardin fruitier sont présentées : culture en pleine terre, en serre ou en bac, entretien, multiplication, taille et palissage, traitement des parasites et des maladies mais aussi les façons de récolter et de stocker les fruits. Pour chaque espèce, une recette est également proposée.

Gestion de l’eau

Approche territoriale et institutionnelle Alexandre Brun, Frédéric Lasserre. Edition Presse de l’université du Québec. 2011 La gestion de l’eau par bassin versant est désormais le pivot des politiques de l’eau en Amérique du Nord et en Europe. L’objectif est de faciliter la négociation entre les acteurs locaux à l’échelle du bassin, afin de limiter les problèmes d’eau et les conflits d’usages en particulier entre amont et aval. L’enjeu n’est pas mince puisque l’attractivité des territoires est subordonnée à la disponibilité en eau potable ou encore à la réduction du risque d’inondation. Autrement dit, c’est la pérennité du système «eau-territoire» qui est menacée car la surexploitation de la ressource et l’aménagement irrationnel de l’espace ont provoqué une crise de l’eau sans précédent. La mise en œuvre de la gestion de l’eau par bassin est cependant chaotique et soulève des interrogations. Ce livre, principalement destiné aux étudiants, présente l’intérêt et les limites de ce « modèle » de gestion. Il offre un aperçu de la complexité de l’architecture institutionnelle des politiques territoriales de l’eau nord américaine et européenne.

Huiles essentielles Je ne sais pas utiliser

Auteur : Danièle Festy Edition le Duc S. 2012. Le guide de référence pour découvrir les huiles essentielles. L’aromathérapie a d’immenses pouvoirs pour soigner les maux quotidiens. Mais il est parfois intimidant de s’y mettre... Quelle huile essentielle acheter en premier ? Comment la choisir ? la conserver ? Qu’est-ce que j’en fais ? Ce guide s’adresse aux nouveaux adeptes, à tous ceux qui veulent découvrir l’aromathérapie pas à pas. Dans ce livre, on découvrira : les 5 conseils pour bien choisir une huile essentielle ; les 12 huiles essentielles indispensables (et lesquelles acheter en premier) ; comment les utiliser (bain aromatique, massage, diffusion, cuisine...) ; à chaque profil (bébé, enfant, ado, adulte, femme enceinte/allaitante, sportif, en voyage...), les problèmes les plus courants et les solutions aroma express : pas de formule complexe à faire préparer en pharmacie, juste un réflexe simple à adopter ! Des explications claires et complètes pour découvrir les huiles essentielles, des solutions aroma très simples pour s’initier en douceur...

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HIER ET AUJOURD’HUI

Symbole de victoire dans l’art antique

Les palmes dans les nécropoles gréco-romaines Sur des stèles découvertes dans des sites de Tunisie et d’Algérie, Saturne est lui aussi entouré de palmiers et d’animaux. S’agit-il de syncrétisme ou plus simplement de la représentation du caractère oriental d’un lieu ou d’une divinité ? Ph DR

e palmier est rare en Grèce et en Italie. S’il peut pousser dans ces climats, il ne produit pas de fruits comestibles. Il ne faut donc pas s’étonner qu’il occupe une place réduite dans l’art et dans les témoignages. Le palmier est toutefois présent de longue date dans les parties méridionales et orientales de la Grèce, notamment en Crète et en Asie Mineure, où l’espèce Phoenix theophrasti est autochtone. A l’époque hellénistique, la civilisation grecque se développe en direction de l’Egypte et de l’Orient. L’empire romain s’étend de même sur l’ensemble du bassin méditerranéen. Ces contacts expliquent vraisemblablement que les deux grandes valeurs égyptiennes du palmier, insigne royal et emblème mortuaire, se retrouvent dans la Grèce antique et à Rome. Les palmes figurent ainsi sur les vases ou dans les nécropoles gréco-romaines lors des processions funéraires. Elles sont plus largement représentées encore dans l’art antique, comme symbole de victoire, couronnant les vainqueurs des jeux et des guerres. Pausanias nous apprend enfin que le célèbre chapiteau corinthien aurait été originellement une colonne de bronze en forme de palmier, une probable allusion aux colonnes palmiformes des temples égyptiens. Le palmier est aussi présent dans des scènes de la mythologie gréco-romaine, ce qui peut paraître plus surprenant. Le nom grec du palmier, Phœnix, ne suffit pas à expliquer par son association au soleil, la place occupée par le palmier dans l’iconographie et l’histoire d’Apollon. L’hymne à Apollon nous apprend ainsi que « lorsque Latone, la déesse qui préside aux enfantements arrive à Délos, elle éprouve les

plus vives douleurs ; près d’accoucher, elle entoure de ses bras un palmier». Apollon est par ailleurs représenté avec Latone devant le palmier sacré de Délos, ainsi qu’avec Dionysos devant le palmier sacré de Delphes. Sur des stèles découvertes dans des sites de Tunisie et d’Algérie, Saturne est lui aussi entouré de palmiers et d’animaux. S’agit-il de syncrétisme ou plus simplement de la représentation du caractère oriental d’un lieu ou d’une divinité ? La figuration de Tyché, une déesse orientale de l’époque gréco-romaine portant le rameau de palmier et la gerbe d’épis, pose la même question. Ces deux aspects apparaissent en fait indissolublement liés à l’irruption du christianisme dans le monde antique.

Attribut de martyrs Les représentations des martyrs chrétiens adoptent alors les dimensions emblématiques païennes des palmes comme attribut des martyrs de la nouvelle foi. Elles signifient à la fois la mort du saint et sa récompense céleste. Leur sens véritable vase révéler plus tardivement, avec la diffusion d’une riche iconographie religieuse où la palme marque l’origine orientale des premiers disciples du Christ. Il ressort avec encore plus d’évidence des mises en scènes populaires de la fête de Pâques, lorsque le Christ est accueilli à Jérusalem avec des palmes au titre de «Roi» messianique des Juifs. L’introduction du palmier va par la suite pérenniser ces représentations. (Source : www.listephoenix.com)

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TOUT EN SANT E

Préconisé pour les diabétiques

Le café à noyaux de dattes bio Conseillé pour les diabétiques, le café à noyaux de dattes bio est à utiliser pendant le petitdéjeuner comme succédant de café pour régulariser le taux d’insuline dans le corps.

Ph LMD

e café à noyaux de dattes bio est un excellent succédant de café, très riche en minéraux (= 5g/100g), soit 60% de l’apport journalier recommandé (AJR) en minéraux. Il est également riche en fibres solubles et insolubles à une teneur de 3,26g/100g soit 13% de l’apport journalier recommandé (AJR) en fibres. Les fibres insolubles jouent un rôle important dans la régularité intestinale et la prévention de la constipation. Les fibres solubles interviennent dans la réduction du taux de cholestérol ainsi que la régulation du taux de glucose et l’insuline dans le corps humain avec cœur de dattes bio (substitut de café).

Caractéristiques: ll100 % de noyaux de dattes bio torréfiés llNoyaux de dattes torréfiés et moulus dans un moulin à café llA conserver à l’abri de la chaleur et de l’humidité llVerser 50 ml d’eau bouillante sur 2 cuillères à soupe de café d’orge, laisser infuser 5 min et tamiser. Conseillé pour les diabétiques, à utiliser pendant le petitdéjeuner comme succédant de café pour régulariser le taux d’insuline dans le corps. Pour un diabète avancée, il est recommandé de boire un verre le matin et un l’après midi

N°17 - Mai 2015

A GOUTER

Léger et nutritif

Tadjine de veau aux dattes

Préparation : 1. Préchauffer le four à 210°. 2. Peler et nettoyer les légumes, les couper en tranches, petits tronçons ou quartiers. 3. Émincer l’oignon. 4. Déposer la viande dans un plat à tajine en silicone 5. Ajouter les légumes et l’huile puis les dattes. 6. Verser l’eau puis saupoudrer le raz-el-hanout. 7. Couvrir et enfourner 40 min. (Source : www.chezvanda.com)

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Ingrédients

• 2 carottes es de terre • 200 g de pomm • 1 navet • 1 fenouil • 1 oignon rouge orceaux veau coupé en m • 400 g de filet de d’huile d’olive • 2 cuillère à café • 8 dattes d’eau • 1 verre et demi t e de raz-el-hanou • 1 cuillère à soup • Sel (facultatif)

Avec sauce à l›orange et aux abricots secs

Blancs de poulet farcis aux dattes fraiches Préparation : 1. Couper les abricots en petits morceaux et les laisser tremper 30 min dans le jus d’orange. 2. Dans le bol d’un robot hacher l’oignon, l’ail et les dattes. Ajouter le ras el hanout du sel et du poivre. 3. Fendre les filets de poulet dans l’épaisseur. Les farcir avec la préparation aux dattes. 4. Fermer les blancs en les maintenant avec un pic en bois ou en les ficelant (la 2ème solution est la plus sûre pour ne pas que la farce s’échappe). 5. Dans une poêle faire chauffer le beurre puis y ajouter les blancs de poulet. Cuire à feu doux et à couvert pendant 10 minutes en les retournant régulièrement. Ça caramélise un peu, c’est normal ! Saler et réserver au chaud. 6. Verser le mélange jus d’orange/abricots dans la poêle et laisser réduire un peu en grattant avec une spatule en bois. 7. Servir en tranches épaisses avec la sauce.

(Source : www.ptitchef.com)

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Ingrédients

ez épais (env.300 gr). • 2 blancs de poulet ass es dénoyautées. • 150 g de dattes fraîch • 1 oignon. • 1 gousse d’ail. ras el hanout. • 1 cuillère à café de . • 50 g d’abricots secs s. ge an • le jus de 3 or • 20 g de beurre. • sel et poivre

A GOUT ER

Avec beurre et miel

Bonbons de poires et dattes Étapes 1. Dans une poêle, faites revenir 2 poires coupées en dés avec 20 gr de beurre, 10 minutes. Hors du feu, ajoutez 2 cuillères à soupe de miel et 10 dattes dénoyautées et coupées en dés. 2. Préchauffez le four à th 6 (180°). 3. Coupez 5 feuilles de brick en 4, répartissez les fruits dans les quarts de feuille, roulez chacune pour envelopper la farce, nouez les extrémités avec de la ficelle pour donner la forme d’un bonbon. 4. Déposez les bonbons dans un plat à four, badigeonnez-les de beurre fondu, enfournez pour 5 min. 5. Otez les ficelles et servez.

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Ingrédients

en dés. • 2 poires coupées . re • 20 gr de beur e de miel. • 2 cuillères à soup utées. • 10 dattes dénoya k. ic br • 5 feuilles de

Des feuilles de dioul

Papilottes de dattes fourrées à la crème

Étapes 1. Pour confectionner la crème d’amandes, prendre un saladier le beurre mou avec le sucre. 2. Joindre l’œuf entier ainsi que la poudre d’amandes et remuer. 3. Préchauffer le four à 200°. Pendant ce temps, ouvrir les dattes dans le sens de la longueur et les dénoyauter, les farcir à l’aide d’une poche à douille de crème d’amandes. 4. Couper les feuilles de dioul en 4 et les badigeonner au pinceau de beurre fondu. 5. Disposer dans chaque morceau de feuille de dioul une datte fourrée. 6. Passer les au four. Les papilottes doivent prendre une couleur dorée et servir.

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Ingrédients oul (feuilles de pâte). 12 feuilles de di

• s. • 350 gr de datte . re ur be de • 45 gr d’amandes. re ud po de • 50 gr • 1 œuf. re mou. • 50 gr de beur e semoule. • 50 gr de sucr

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