Magazine mensuel N°18 - Juin 2015
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Prix : 300 DA / 3€
ISSN 2352-9881
Avec de nouvelles technologies
Du jus de datte industriel algérien !
Mohammed Gouffi, Consultant-formateur
Patrimoine exceptionnel
Grâce à un investissement soutenu
«Les consommateurs des produits agricoles algériens sont attentifs à la qualité»
Urgence de la réhabilitation du Ksar Taghit
Hodna Lait dans cour 1 N°18 -la Juin 2015 des grands
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N째18 - Juin 2015
EDITO
La manne agricole ça existe !
Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Dilali Adiba Benahmed, Malika Amrani, Mélissa Azouaou, Amel Dami, Salem Benamara, Ryad Ben, Mourad Tayeb, Sara Djema. Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub pub.lemondedesdattes@gmail.com
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es recettes des hydrocarbures ont baissé de 7,8 milliards de dollars durant le premier trimestre 2015 et l’inflation a atteint 4,96% au mois de mai, a annoncé, le 25 mai dernier, le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Selon les estimations du gouvernement, les réserves de change ne dépasseront pas 38 milliards de dollars en 2019, avec un baril à 60 dollars et risquent de tomber à 9 milliards de dollars la même année, avec une moyenne de 50 dollars le baril. Ces indications un peu alarmantes ne laissent aucun doute que l’Algérie n’est pas en reste de ce qu’endurent de nombreux pays de par le monde. Elles ont le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités, mais aussi et surtout de secouer les esprits que les temps vont être durs, très durs peut-être…dans un proche avenir. C’est d’ailleurs pourquoi, il faut des actions volontaristes pour réorienter le pays vers le secteur agricole, véritable manne sûre et pérenne. De nombreuses potentialités existent pour optimiser les productions et surtout maitriser les process selon les normes internationales pour un maximum d’exportation des produits agricoles. Il y a également de véritables créneaux pour une industrie agro-alimentaire dynamique et capable de créer de la plus-value. A vrai dire, les Algériens doivent apprendre à vivre des produits de la terre, autre que les hydrocarbures. Même si ils ont vécu des décennies comptant essentiellement et dangereusement sur les recettes de la manne pétrolière, il est temps de voir les réalités bien en face. L’avenir des générations futures dépend, en grande partie, de ce qu’entreprendront les générations actuelles en termes de travail, d’investissement et de projets porteurs. Cela s’entend dans le secteur agricole bien évidemment.
Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction.
Abderrezak Benkhedda
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SOMMAIRE A l’ETRANGER
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Journée mondiale de la biodiversité
Urgence d’un développement durable Gaspillage alimentaire dans les villes
1.000 milliards de dollars par an REPERES
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Ministère de l’Agriculture et du développement rural
Abdelkader Kadi réunit les cadres Jardin d’Essai du Hamma
Salon des plantes aromatiques et médicinales DANS LA PALMERAIE
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Tindla El Berd (Ouargla)
Les frères Hassani gardiens de la terre des aïeux ZOOM
10-11
Etablissement de gastronomie algérienne
Dar Djeddi, le meilleur des menus traditionnels QUESTIONS-REPONSES
12-13
Mohammed Gouffi, Consultant-formateur
«Les consommateurs des produits agricoles algériens sont attentifs à la qualité» DOSSIER 14-15-17 Avec de nouvelles technologies
Du jus de datte industriel algérien ! VUE SUR L’ENTREPRISE
18-19
Grâce à un investissement soutenu
Hodna Lait dans la cour des grands LES TECHNIQUES
20-21
Troncs et feuilles de palmiers à huile
La plus grande centrale biomasse en Afrique Performances environnementales
Nombreux projets à enjeux écologiques DERIVES DE LA DATTE
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Noyaux de dattes et matières végétales
Les secrets et mystères du k’hol OPPORTUNITES Plan d’investissement public 2015-2019
Le marché de l’eau, secteur prioritaire
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SOM M AIRE DESTINATION
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Patrimoine exceptionnel
Urgence de la réhabilitation du Ksar Taghit MALADIES DES PALMIERS
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Même la science n’est pas épargnée
Le faux virus «colonat» des dattes SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT
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Institut technique des grandes cultures (ITCG)
Une mission à la hauteur des besoins alimentaires EQUIPEMENTS AGRICOLES
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El Karimia (Chlef)
Un jeune s’investit dans le matériel agricole LOIS ET PROCEDURES
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Immatriculation, modification et radiation
Du nouveau pour le registre du commerce LE PALMIER
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Variété du dattier
Les dattes précoces et tardives d’In Salah PUBLICATIONS
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Insectes ravageurs et maladies
Des arbres et arbustes d’Europe HIER ET AUJOURD’HUI
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Récits populaires sur fond d’histoire
Le palmier dans la tradition orale TOUT EN SANTE
38-39
Le crudivordisme, moteur de la santé
Bienfaits des jus de légumes et de fruits crus Une alimentation saine
6 conseils pour bien passer le Ramadhan A GOUTER
40-41
Facile à préparer et bon à déguster
Le gâteau «l’œil de chameau» C’est possible avec la confiture
Biscuits fondants à la pâte de dattes
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A L’ E T R A N G ER
Journée mondiale de la biodiversité
Urgence d’un développement durable Ph DR
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lus de 3 milliards d’individus dépendent de la biodiversité marine et côtière, tandis qu’1,6 milliard de personnes comptent sur les forêts et les produits forestiers non ligneux pour trouver leurs moyens de subsistance. La dégradation des habitats et la perte de biodiversité menacent
les moyens de subsistance de plus d’un milliard de personnes vivant sur des terres sèches et subhumides. Des stratégies pour protéger la biodiversité doivent ainsi être développées pour atteindre la réduction de la pauvreté et le développement durable. Le thème de cette année reflète
l’importance des efforts réalisés à tous les niveaux afin d’atteindre un ensemble d’objectifs de développement durable, dans le cadre du programme de développement des Nations Unies pour l’après-2015 et au vu de l’importance de la biodiversité pour le développement durable. L’avenir de l’humanité est étroitement lié à la diversité biologique, c’està-dire toutes les formes de vie sur Terre. La biodiversité est essentielle au développement durable et au bienêtre humain. Elle est cruciale pour la réduction de la pauvreté, en raison des produits de base qu’elle procure et des services rendus par les écosystèmes.
Gaspillage alimentaire dans les villes
1.000 milliards de dollars par an
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n gros, un tiers du volume de nourriture destiné à la consommation humaine dans le monde, soit environ 1,3 milliard de tonnes chaque année, est perdu ou gaspillé. Les pertes sont concentrées de plus en plus dans les villes où vit aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale, alors que d’ici 2050, les citadins représenteront plus des deux tiers des habitants de la planète. La FAO estime que plus de 40 % des tubercules, fruits et légumes sont perdus ou gaspillés, au même titre que
35 % du poisson, 30 % des céréales et 20 % des oléagineux, de la viande et des produits laitiers. Calculés sur la base des prix départ exploitation et des prix de détail, les gaspillages alimentaires totaux seraient de l’ordre de 1.000 milliards de dollars par an. Reconnaissant le défi croissant de nourrir les villes du monde et l’importance de marchés urbains efficaces, la FAO et l’Union mondiale des marchés de gros (WUWM) s’associent afin de promouvoir la durabilité et l’inclusivité dans le secteur, y compris par l’élaboration
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de meilleures pratiques en vue de la réduction du gaspillage alimentaire.
Le Cameroun abrite la 1ère édition
Salon international du machinisme agricole
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lus d’un millier de participants issus de plusieurs pays et organisations sont prévus lors
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d’un salon international du machinisme agricole (SIMAC) dont la première édition est annoncée pour juin 2015 à Yaoundé, d’après les dirigeants de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun, promotrice de l’événement. Sous le thème «révolution agricole : enjeux et défis d’une agriculture de seconde génération au Cameroun», le tout premier Salon international du machinisme agricole (SIMAC)
vise parmi ses objectifs principaux à impulser la modernisation de l’agriculture dans ce pays d’Afrique centrale. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque africaine de développement (BAD) et la coopération technique allemande (GiZ) sont citées parmi les partenaires internationaux annoncés.
REPERES
Ministère de l’Agriculture et du développement rural
Abdelkader Kadi réunit les cadres Ph DR
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e ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (MADR), Abdelkader Kadi, a présidé, le 25 mai au siège de son
département, une réunion de prise de contact à la suite du remaniement ministériel du 14 mai 2015. Cette réunion a vu la présence des directeurs centraux, des présidents des directoires des SGP PRPODA et SGDA, des directeurs généraux des offices, des instituts et centres nationaux, des directeurs des services agricoles et des conservateurs des forêts de wilayas ainsi que le DG du Bneder. L’occasion a été saisie pour écouter trois exposés :
le premier a porté sur l’état de mise en œuvre des programmes du Renouveau rural, présenté par M. Noual (DGF), le deuxième sur la consolidation des programmes de développement agricole, présenté par M. Lounis (DSASI) et le troisième sur le PRCHAT, présenté par M. Guezlane (DFRV). Les exposés ont été, à chaque fois, entrecoupés par des interventions Abdelkader Kadi pour émettre des orientations ou poser des questions aux différents intervenants.
Marchés du Ramadhan 2015
Les entreprises grandement sollicitées
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ne opération visant l’organisation de marchés spécifiques a été lancée fin mai par le ministère du Commerce et l’UGTA en coordination avec les ministères chargés de l’Agriculture, de l’Industrie, de la Pêche, de l’Artisanat ainsi qu’avec les industriels et les producteurs, . Cette organisation des marchés spécifiques vise essentiellement à assurer l’approvisionnement direct des citoyens en produits de large consommations et le renforcement du pouvoir d’achat des ménages sous le slogan «Marchés du Ramadhan 2015-Consommons algérien» pour la promotion de la production nationale. A cette occasion, les organisateurs de
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cette manifestation invitent l’ensemble des industriels et producteurs à contribuer massivement à la réussite de cette opération à travers un approvisionnement régulier de ces espaces spécifiques à des prix raisonnables. Cet acte de solidarité
entre les citoyens algériens constitue une autre occasion pour l’amélioration de l’effort et de la qualité du produit national, la mise en relation des différents opérateurs nationaux intervenant sur le marché et une rationalisation des importations.
Foire internationale d›Alger
Pour la «diversification économique» Ph DR
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e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inauguré la 48ème édition de la Foire internationale d’Alger qui s’est tenu du 26 mai au 1er juin au Palais des expositions (Alger).
Plus de 1.300 entreprises dont 742 étrangères représentant une trentaine de pays ont pris part à cette plus importante manifestation économique et commerciale annuelle. Tenue sous le thème de «la diversification économique pour une croissance durable», la FIA 2015 a accueilli six pays d’Europe, six d’Asie, quatre des Amériques, six du monde arabe et trois pays d’Afrique subsaharienne. Les pays arabes étaient représentés par la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Jordanie, la Syrie et la Palestine. L’Europe était, quant à elle, représentée par l’Allemagne, la France, l’Italie, le Portugal, la Turquie et la Pologne.
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REPERES
Jardin d’Essai du Hamma
Salon des plantes aromatiques et médicinales
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e salon national des plantes aromatiques, médicinales et à parfums, placée sous le thème : «Valorisation des plantes aromatiques et médicinales d’Algérie et développement durable des territoires», a été tenu du 20 au 22 mai 2015 au Jardin d’Essai du Hamma. Cette 2ème édition a été organisée sous le haut patronage du wali de la wilaya d’Alger en collaboration avec l’agence de communication Exodia Advertising. Les principaux objectifs de cet événement sont les suivants : •lEvaluation du potentiel floristique national. •lDispositions pour la préservation de l’intégrité génétique des espèces. •lRecherche scientifique et applications industrielles (industrie agro-alimentaire, cosmétologie, phytothérapie, etc.).
•lCréation de coopératives de production et/ou transformation dans le cadre des dispositifs de création d’emplois mis en place par l’Etat. •lDispositions pour l’organisation de la filière PAM (réglementation, marketing, communication, techniques de production, récolte, transformation et raffinage des huiles, normes/certification). •lSituation actuelle des PAM en Algérie : offre, demande, débouchés, structure du marché. •lDes conférences animées par des experts ainsi que des stands d’exposition permettront aux professionnels ainsi qu’au large public de s’informer et de se renseigner sur les réalités et les perspectives de la filière en Algérie.
INDICE Rencontre d’affaires Algérie-Egypte Dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux et le développement du partenariat entre l’Algérie et l’Egypte, une rencontre d’affaires a eu lieu le 02 Juin 2015 au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) à Alger. Cette rencontre a eu pour objectif d’examiner les
opportunités de partenariat entre les deux pays et offrira un espace de réseautage au profit des opérateurs économiques algériens et égyptiens activant dans les secteurs suivants : Agro-industrie, produits agricoles, habillements et textile, mobilier et industrie du bois, cosmétiques, détergents, électrotechnique et produits artisanaux.
INDICE A. G. de l’Union nationale des bureaux d’études agricoles L’Union nationale des bureaux d’études agricoles (UNBEA), présidée par Madame Zazia Selatnia, a tenue sa troisième assemblée générale ordinaire le 20 mai 2015 au siège du Bneder, à Bouchaoui (Alger). Tous les bureaux d’études agricoles ont été conviés à prendre part à cette assemblée générale. Plusieurs points ont été à l’ordre du jour de cette AGO,
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dont : • L’examen du bilan moral et financier. • Le renouvellement du bureau national de l’UNBEA. • L’examen des différentes contraintes et préoccupations des bureaux d’études agricoles. • L’élaboration d’un plan d’action de l’UNBEA pour l’année prochaine.
DANS L A PAL M ERAIE
Tindla El Berd (Ouargla)
Les frères Hassani gardiens de la terre des aïeux Les frères Hassani ont, chacun ses raisons, pour s’investir dans le travail de la terre dans cette palmeraie située à 70 km de Ouargla et à 50 km d’El Mghair. Le problème de la remontée des eaux phréatiques menace largement la salinisation des sols. Par Mourad Tayeb Ph LMD
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e voulant pas quitter ni abandonner la terre agricole pour laquelle leur père a consacré toute sa vie, les frères Hassani continuent à entretenir avec passion et courage une palmeraie riche aujourd’hui de quelque deux mille palmiers dattiers. A titre d’exemple, l’un des frères, en l’occurrence Abdelghani Hassani, aujourd’hui 40 ans, s’est consacré au travail agricole dans la palmeraie depuis qu’il a raté son baccalauréat. «Je n’ai pas pensé faire un autre métier tellement je voulais continuer le parcours de mon père qui, déjà dans les années 70-80, arrivait à écouler ses dattes même à l’étranger» raconte Abdelghani. Les autres frères ont eu, chacun ses raisons, pour s’investir dans le travail de la terre dans cette palmeraie située à Tindla el Berd et qui se trouve à 70 km de Ouargla et à 50 km d’El Mghair. Le plus jeune licencié en gestion s’occupe justement du management de l’exploitation agricole jusqu’au stade de la commercialisation des dattes. D’ailleurs, Deglet Nour, écoulé en vrac est mise sous emballage et proposée à la vente en trois choix. Il y a d’autres
variétés qui sont également produits et commercialisées comme Beida ou El Ghars. Mais les grands problèmes se situent sur un autre front difficile à maitriser.
La menace de la montée des eaux L’eau d’irrigation des palmiers dattiers est assurée grâce aux puits collectifs dont bénéficie l’exploitation agricole des frères Hassani, mais la montée des
eaux constituent une menace sur les agriculteurs de la région de Oued Righ en général. «Cette montée des eaux favorise le développement, à grande échelle, des mauvaises herbes qui sont un réel danger pour les palmiers et l’activité agricole toute entière» affirme Abdelghani. Il ajoute que «chaque 4 mois, il faut acheter pour 70 000 DA des produits de lutte conte ces herbes». Le problème de remontée des eaux phréatiques, du à l’inefficacité du système de drainage, menace largement la salinisation des sols et la dégradation de l’environnement local. «On est obligé d’acheter de la bonne terre pour renouveler le sol de la palmeraie qui a besoin grandement d’un apport nouveau sinon il s’appauvrit et donc, les palmiers risquent une mort graduelle» précise Abdelghani. Tout récemment, les frères Hassani prévoyaient la réhabilitation de16 ha de terre, mais devant le problème de la salinisation de l’eau et également de la raréfaction de la main d’œuvre, ils ont du faire halte malgré toute leur bonne volonté. M.T.
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ZOOM
Etablissement de gastronomie algérienne
Dar Djeddi, le meilleur des menus traditionnels Dar Djeddi est traiteur traditionnel agrée par le centre national du registre de commerce (CNRC). Son but est de faire connaitre la gastronomie traditionnelle algérienne. Ghouti et Yasmina Sellam font tout pour apporter satisfaction et plaisir aux clients. nombre minimal de place est de quatre (04). Il est possible d’être accueilli en plus grand nombre dans le jardin durant la belle saison. Les clients sont reçus dans le salon familial. La maison est dans un quartier résidentiel à Bouchaoui, sur la route de Cub des Pins. Le client sera assis à la mode algérienne. Il mangera dans des couverts issus de l’artisanat algérien. Le parking est sécurisé et peut contenir plusieurs voitures.
Des menus aux saveurs algériennes
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Les produits et ingrédients de Dar Djeddi ne sont jamais stockés ni congelés. Les achats se font spécialement pour votre réception.
Table préparée et décor intérieur de l’établissement Djeddi
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ar Djeddi emportera le palais des clients dans un nuage de saveurs orientales tout en respectant les règles diététiques d’une alimentation saine. Il surprend par les mets et plats des grands-mères. Cet établissement gastronomique fait voyager sa clientèle, à travers l’art culinaire, dans toutes les régions d’Algérie à des prix très convenables
Accueil dans un cadre familial Les prestations ne se font que sur commande. Un minimum d’une journée est nécessaire pour préparer votre repas ou votre dîner. Les commandes doivent se faire impérativement avant midi (12h). Dar Djeddi offre la possibilité d’être accueilli dans son espace convivial et familial, le client et ses invités. Dar Djeddi peut préparer la commande et peut la livrer chez le client ou sur le lieu de son choix. Les livraisons se font à des distances qui permettent de garder la fraicheur des préparations. Il y a également la possibilité et la liberté
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de composer soi-même le menu que le client compte offrir à ses invités. Des listes de plats et mets sont proposées, pour inspirer le client. Un représentant de Dar Djeddi peut se déplacer jusqu’au client pour le conseiller et arrêter les détails de sa réception.
Des groupes d’invités à l’honneur L’accueil est très personnalisé à Dar Djeddi. Il ne s’adresse qu’à des groupes en nombre réduit. La dégustation se fait dans le salon familial où le nombre de places disponibles est de douze (12). Le
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L’établissement offre un large éventail d’entrées chaudes et froides, des plats tous aussi étonnants les uns que les autres, des desserts et boissons uniques et enfin, des friandises raffinées.
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salades froides ou chaudes sont servies en quantité plus importante et ne sont débarrassées qu’à la fin du repas. Les convives y picorent pour patienter entre les plats. 2-Les soupes sont servies avec des boureks ou pain maison. 3-Les plats salés. 4-Les plats sucrés : Se consomment en petite quantité après la soupe ou après le plat salé. 5-Le dessert : Composé de pâtisseries orientales, entremets orientaux ou fruits de saison 6-Cafés et thés : Ces boissons sont proposées selon plusieurs recettes et parfums. 7-Des boissons fraiches traditionnelles accompagnent tout le repas.
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Hall du jardin de l’établissement Dar Djeddi
La carte de l’établissement Dar Djeddi est présentée en quatre catégories -Menu citadin. -Menu de la mer. -Menu de la montagne. -Menu du désert. Cette présentation est donnée pour faire connaître l’origine des plats. Les
Le chemin vers Dar Djeddi
Pour arriver à Dar Djeddi il suffit de prendre l’autoroute vers Zeralda, quand vous arrivez à la bretelle «Club des Pins et Bouchaoui », vous l’empruntez et vous allez vers Club des pins ; quand vous dépassez l’entrée de la forêt il ya un rond-point, faites le et revenez vers Alger. A deux cent mètres vous allez trouver une plaque à gauche vers Alger et une plaque à droite vers «Bouchaoui Centre», prenez par là et au bout de la route tournez à gauche et au deuxième passage piéton vous y êtes à Dar Djeddi.
clients peuvent faire un mélange pour la composition du menu qu’ils souhaitent déguster. Traditionnellement en Algérie le menu d’un repas festif est composé dans l’ordre, des éléments suivants : 1-Les kemia et salades : Les kemia sont des amuses bouche pris en apéritif ; les
Produits du terroir à l’honneur
Expo-vente le 13 juin
L’établissement Dar Djeddi a le plaisir d’informer le public qu’une expovente sera organisée le samedi 13 juin à partir de 10 heures 00 dans son jardin situé à Bouchaoui. En plus de Dr Djeddi qui exposera des produits du terroir, des artisans sont conviés à exposer leurs produits. L’établissement Dar Djeddi souhaite vous voir nombreux et merci de nous rendre visite.
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Q U E S T I O N S - R EPONSES
Mohammed Gouffi. Consultant-formateur
«Les consommateurs des produits agrico Mohammed Gouffi est consultantformateur, diplômé en marketing de l’université de Grenoble (France), certifié Formatex. Il assure, depuis des années, des formations au profit des dirigeants d’entreprises publiques et privées. Mohammed Gouffi est co-auteur avec Sara Gouffi du livre «Le marketing informationnel : L’étude de marché, outil de connaissance et d’aide à la décision» (Imprimerie Gherbi Alger-2013)
Entretien réalisé par Ryad Ben
Comment appréciez-vous, en termes marketing, le marché des dattes en Algérie ? Le marché de la datte est fortement segmenté en Algérie et, à ce titre, il doit faire l’objet de politique marketing différenciée et adaptée à chaque segment ciblé. L’offre se caractérise par la présentation du produit en vrac et conditionnée dans des emballages en carton de différentes contenances. Du point de vue de la demande, il est à noter les préférences du consommateur algérien pour la variété Deglet Nour et le caractère saisonnier de la consommation. Le pic de la consommation intervient durant le mois de Ramadhan. En termes de positionnement, la datte apparait comme un produit festif, cultuel et rattaché à un territoire, le Sud. Ces différents attributs de positionnement peuvent être utilisés pour développer des offres spécifiques. Quels sont les problèmes qui entravent un meilleur placement de cette ressource agricole sur les marchés internationaux?
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D’une manière générale, le placement de tout produit sur les marchés internationaux est le résultat d’une action complexe, planifiée et soutenue par des ressources financières destinées à la mise en œuvre d’opérations publicitaires et promotionnelles. S’agissant de produits pour l’alimentation humaine, les attributs de sécurité garantis par le respect des normes et réglementation sont déterminants pour accéder à des marchés fortement contrôlés par les pouvoirs publics de manière à éviter les problèmes sanitaires. Sur la base de ce qui précède, les problèmes du placement de ces ressources agricoles sont de plusieurs ordres et de nature endogène et exogène à l’entreprise. Dans sa phase de conception, l’exportation doit :
•lêtre la résultante d’un double diagnostic interne et interne, •lêtre appréhendée sous l’angle d’un choix stratégique de développement de l’entreprise. Dans sa phase de mise en œuvre, l’exportation doit être : •lsoutenue par des aménagements organisationnels (mise en place de la structure exportation) et de mise à niveau de la production, •lappuyée par des actions de prospection, publicitaires et de promotion. L’environnement de l’entreprise algérienne, et notamment l’attrait du marché local sont des éléments d’explication du peu d’engouement à aller à la recherche de marché extérieur. Dans l’immédiat, il est possible d’atténuer ces contraintes par des
Le placement de tout produit sur les marchés internationaux est le résultat d’une action complexe, planifiée et soutenue par des ressources financières destinées à la mise en œuvre d’opérations publicitaires et promotionnelles.
QUEST IONS- REPONSES
les algériens sont attentifs à la qualité» actions telles que : -le regroupement des différents producteurs pour la prospection des marchés extérieurs (cette mutualisation peut être étendue en amont à la production), -la collaboration avec des distributeurs en développant des marques de distributeurs. Les labels manquent, actuellement, aux produits agricoles algériens. Que faut-il faire selon vous ? Aujourd’hui, les consommateurs dans les pays de destination des produits agricoles algériens sont attentifs à la qualité de leur alimentation. La labellisation par référence à un territoire, à des conditions de fabrication constitue à la fois un moyen de valorisation des produits agricoles sur les marchés extérieur et un gage de qualité. Dans l’attente du développement d’un système de labellisation national, il y a lieu de s’orienter vers des systèmes de gestion qui permettent «d’identifier, d’évaluer et de maîtriser les dangers significatifs à l’égard de la sécurité des aliments », à l’exemple de la méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point). Comment l’Algérie, au travers notamment des produits agricoles, pourrait-elle atténuer les effets négatifs de la crise économique qui affecte pas mal de pays de par le monde ? Il faut savoir que le marché des produits agricoles à l’international est dynamique. Après une stagnation en 2012, les exportations mondiales des produits agricoles ont atteint en 2013 le montant de 1.745 milliards de dollars, soit une augmentation de 6%. Ces données sont révélatrices du potentiel de ce marché et laissent espérer des opportunités d’affaires à même de générer des revenus compensatoires des pertes engendrées par la dégradation des cours du pétrole, principale ressource en devises.
Le marché des produits agricoles à l’international est dynamique. Après une stagnation en 2012, les exportations mondiales des produits agricoles ont atteint en 2013 le montant de 1.745 milliards de dollars, soit une augmentation de 6%. Ces données sont révélatrices du potentiel de ce marché et laissent espérer des opportunités d’affaires à même de générer des revenus compensatoires des pertes engendrées par la dégradation des cours du pétrole, principale ressource en devises. Le plus difficile est d’atteindre cet objectif, car la concurrence est rude. Pour réussir ce challenge, il faut aussi une refonte tant en amont, par le choix des produits et des techniques culturales pour être compétitif financièrement et qualitativement, qu’en aval, par la mise en œuvre d’un marketing ambitieux pour rendre l’offre de produits algériens visible et attractive. Comment, dans la phase actuelle, accompagner les dirigeants et gérants des entreprises d’exportation des produits algériens ? L’aide à l’entreprise d’exportation passe d’abord par des actions de formation sur les thèmes en rapport avec les différentes fonctions de l’entreprise. Ces actions doivent à terme développer l’expertise managériale pour améliorer la performance de l’entreprise sur les marchés extérieurs. L’autre volet de l’accompagnement de l’entreprise est la mise à sa disposition d’information sur les marchés ciblés. La mise à disposition de l’entreprise des services d’un expert qui pourrait être sollicité à titre ponctuel. Enfin, l’organisation de mission économique d’entreprises pour prospecter les marchés. R. B.
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DOSSIER
Avec de nouvelles technologies
Du jus de datte industriel algérien ! L’Algérie ne dispose d’aucune technologie de transformation, à l’exception du conditionnement et de la production de la pâte «Ghars» à partir des dattes molles. Du coup, il est utile de se pencher sur sa transformation par l’acquisition de nouvelles technologies, notamment par l’obtention des jus à base de dattes. Dilali Adiba Benahmed, Malika Amrani, Mélissa Azouaou, Amel Dami et Salem Benamara (*)
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es dattes sont particulièrement riches en sucres et en éléments minéraux, notamment en K, Ca, et Mg nécessaire à la métabolisation des sucres avec une consommation de 2,5 kg /h/mois. Les fruits de dattes, y compris les variétés sèches, sont un véritable concentré de calories avec plus de 50% de sucres par rapport à la matière sèche. Compte tenu de sa richesse en sucre, les dattes communes peuvent remplacer le sucre blanc commercialisé et leur valorisation pourrait représenter une forte valeur ajoutée sur l’impact socioéconomique. La spiruline est une algue bleue, considérée parmi les ressources alimentaires non conventionnelles. Cette micro-algue, offre jusqu’à 70 % de protéines, de sels minéraux, des oligo-éléments et vitamines de plus grâce à ses qualités nutritionnelles exceptionnelles, sa facilité de culture, sa haute productivité et son faible coût de production par rapport aux autres produits aquacoles, a été proposée dans l’alimentation humaine comme
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supplément alimentaire par plusieurs scientifiques et nutritionnistes. De plus, pour rentrer dans le vif du sujet, aucun fruit (à notre connaissance) ne présente un tel avantage à savoir céder son sucre dans un liquide d’immersion tout en gonflant avec un Brix final d’environ 17% tel que préconisé par certains auteurs d’où les conséquences nous amènent à rechercher, les meilleurs moyens en vue de valoriser les deux variétés communes Mech-Degla et Ghars afin de mettre au point un jus naturel préparé à base de sirop de dattes et y enrichi par un extrait de spiruline.
Matériel végétal avec la spiruline Les deux variétés de dattes traitées et la spiruline utilisée durant cette étude sont présentées dans (Figure 1).
(a)
(b)
(c)
Figure 1 : Aspect général des dattes de la variété Ghars (a), de la variété Mech-Degla (b) et la spiruline en poudre (c).
La variété Mech-Degla (Figure 1. b) appartient à la catégorie de dattes sèches. Elle est achetée pendant la période s’étalant de fin mars à fin avril. Elle est originaire de Biskra. Cette variété est très reconnue par son abondance, sa richesse en sucres et par sa faible valeur marchande. La seconde variété Ghars appartient (Figure 1. a) à la catégorie de dattes molles et provient de la ville de Djelfa. Elle se consomme généralement dans les régions où elle est produite et ce, en raison des difficultés de sa conservation. En effet, elle ne peut pas être acheminée dans le reste du pays qu’après avoir subi une transformation industrielle pour obtenir, à titre d’exemple, la pâte de datte qui est utilisée à des fins culinaires. Les dattes sont stockées au réfrigérateur à 4°C jusqu’au moment de leur transformation et/ou de leurs analyses, dans le but de ralentir la respiration, les changements chimiques et physiologiques.
DOSSIER La spiruline dont on dispose est sous forme de poudre d’origine Burkina-Faso (figure 1. c). Cette poudre est conservée dans une boite fermée hermétiquement à l’abri de l’humidité. Sa richesse en éléments bioactifs et en substances nutritionnelles, lui confère un large potentiel d’utilisation, notamment dans l’alimentation comme un complément riche en protéines. Les propriétés nutritionnelles de la spiruline en font d’elle une source alimentaire qui mérite une attention particulière pour son développement dans notre pays.
Processus de fabrication du jus naturel Les sirops des deux variétés de dattes (Figure 2) ont été élaborés selon la méthode décrite par Al-Farsi, en suivant les étapes suivantes : -(1)l: Triage des dattes. -(2)l: Lavage, dénoyautage et découpage. -(3)l:lExtraction de sirops de dattes (rapport datte-eau de (1/1) dans un bain marie à 60°C pendant 3à 4h. -(4) : Filtration à travers papier Wattman N°4. -(5)l:lObtention d’un sirop de dattes clarifié.
Figure 2 : sirop avant concentration
Les sirops ainsi obtenus sont concentrés à 60°Brix à l’aide d’un lyophilisateur ce qui permet de conserver toutes les propriétés thérapeutiques et les valeurs nutritionnelles puis sont stockés à 04±2°C avant leur utilisation. Différents extraits à différentes concentrations (0,2%, 0,3% et 0,5%) de spiruline ont été préparés. L’extraction des substances nutritives et bioactives de la spiruline a été effectuée dans l’eau dans un bain marie à 65°C pendant 3à 4 h. L’extrait obtenu est filtré à travers papier Wattman N°4 puis conserver à 04°C.
Différentes formulations de jus Avant de présenter le processus de fabrication adopté pour préparer les différentes formulations des jus naturels (figure 03), nous avons élaboré plusieurs formulations des jus. Trois types de jus ont été préparés : -Jus sans arôme; -Jus avec arôme naturel (citron ou kiwi) -Jus de référence préparé selon l’unité de production des extraits de REGHAIA. Mettre le sirop concentré dans une fiole jaugée Ajouter le jus de citron ou le jus de kiwi (dans le cas des jus avec arôme) Ajuster avec l’extrait de spiruline (dans le cas des jus avec spiruline) Ajouter du zeste de citron naturel (dans le cas des jus avec arome de citron) Pasteurisation des jus à 70°C pendant 15 minutes Conservation au réfrigérateur à 4°C Figure 03: Processus de fabrication des jus naturels (jus avec ou sans arôme naturel).
Le choix des proportions des ingrédients de différentes formulations des jus élaborés est basé sur certains critères de
production qui sont les suivants : -Utilisation maximale de sirop de dattes, pour satisfaire l’un de nos objectifs qui est la substitution du sucre blanc et d’aboutir à un jus ayant un degré Brix compris entre 10 et 12(Codex Alimentarius, 2005) et un pH compris entre 3 et 4 (en utilisant le jus de citron ou le jus de kiwi comme agents d’acidification). -Aboutir à un jus riche en substances nutritives et bioactives (enrichissement en protéines et en polyphénols..). Durant notre fabrication, nous sommes arrivés à apercevoir les résultats suivants : 1-Les jus préparés à base de sirops de dattes des deux variétés avec l’extrait de spiruline à différentes concentrations mais sans jus de citron sont rejetés, car le pH de ces jus est plus au moins neutre rendant ainsi leur conservation difficile. N°18 - Juin 2015
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SOUS LE HAUT PATRONAGE DE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Le Monde des Dattes magazine a participé au Salon arts et métiers de la presse qui s’est tenu du 13 au 18 mai 2015 au Palais des expositions (Safex) - Pins maritimes. Alger.
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DOSSIER
Avec de nouvelles technologies
Du jus de datte industriel algérien ! valeurs varient entre 1.8 et 2.35 % (MS) de polyphénols totaux pour les variétés égyptiennes Siwi (sèche) et Amhat (molle) respectivement. Notamment la spiruline révèle des résultats d’extraction très significatifs. Raison pour laquelle nous avons proposé l’idée d’enrichir les jus par l’extrait de spiruline.
La meilleure formulation
Figure 4 : Aspect des cinq formulations dégustées.
2-Les jus préparés à base de sirops de dattes des deux variétés avec l’extrait de spiruline (0,5% et 0,3%) et le jus citron sont éliminés, car les deux jus présentant des caractéristiques organoleptiques inacceptables à cause de leur odeur désagréable issue de la spiruline. 05 Formulations de jus ont été choisies et dégustées (figure 4): -Formulation 1 : Jus à base de sirop Mech-Degla + 0.2% de Spiruline + jus naturel citron; -Formulation 2 : Jus à base de sirop Mech-Degla + jus naturel de kiwi; -Formulation 3 : Jus à base de sirop de la variété Ghars + jus naturel de kiwi; -Formulation 4 : Jus à base de sirop de la variété Ghars 0.2% de Spiruline+jus naturel de citron. -Formulation 5 : jus de référence (gout de citron).
Analyses sur les matières premières Les mêmes protocoles ont été utilisés pour la caractérisation physicochimique des matières premières (deux variétés de dattes +spiruline +sirops concentrés). Nous avons opté pour les analyses suivantes : le pH, la matière sèche, l’acidité titrable, la teneur en polyphénols, les protéines, les cendres et la teneur en éléments minéraux des différents sirops concentrés.
Nous remarquons d’après ces résultats, que le pH des deux variétés de dattes étudiées se situerait entre les valeurs 5.3 et 6.3 caractérisant ainsi les dattes de qualité moyenne (dattes communes). La poudre de spiruline utilisée, présente un pH légèrement inférieur à celui recommandé par les normes françaises se limite entre 7 et 9. Cette baisse serait due aux conditions de séchage non appropriées. Toute fois, il est à signaler que si la spiruline est séchée à une température assez élevée (60 à 65°C) et qu’elle est réhydratée, ses cellules s’éclatent, entraînant ainsi un abaissement du pH, parfois jusqu’à avoir la valeur 5. Le pH obtenu est d’autant plus bas que la spiruline est bien essorée. De même l’abaissement du pH serait dû essentiellement à l’acidité interne des cellules et/ou fait un appel à un début de fermentation. Il semblerait que les deux variétés de dattes étudiées présentent un taux en protéines inférieur à 3%. Aussi, il est à noter que la teneur en protéines de la spiruline doit être supérieure à 50% indiqué selon l’arrêté n°13 du (21/12/1979) de la norme française. Le taux des polyphénols totaux est élevé dans la variété Mech-Degla 1,8 % (MS) en comparaison avec la variété Ghars, qui présente un taux faible de 0.75 %(MS). Ces résultats sont en adéquation avec ceux de Khalil dont les
Les résultats des analyses physicochimiques et l’analyse sensorielle des 5 jus élaborés révèlent, que la formulation à base de sirop de la variété Ghars plus l’extrait de spiruline (0,2%) et le jus naturel de citron (Formulation F4) est choisie comme étant meilleure formulation. La formulation F4 est appréciée par les dégustateurs lors de l’analyse sensorielle par son gout acide qui pourrait être considéré comme étant dans les normes requises pour la commercialisation (Codex Alimentarius). La formulation F4 est jugée stable. L’absence de la flore microbienne des échantillons étuvés n’est qu’une affirmation des résultats de l’examen physico-chimique en particulier l’aspect physique (absence de bombage des bouteilles) et la légère variation du pH ne dépassant pas 0,5 unité. Ceci est attribué certainement à la qualité des matières premières (présence des substances bioactives tels que les polyphénols), l’efficacité du traitement thermique appliqué au jus de datte et au jus avant étuvage et aux bonnes conditions d’hygiène dans lesquelles le jus a été préparé et analysé. Le jus en question présente une bonne stabilité et des qualités physico-chimiques et microbiologiques supérieures qui sont conformes aux normes, ce qui pourrait constituer un atout majeur lors de la commercialisation. A la lumière de ces résultats, nous préconisons un approfondissement de la présente étude et en tenant compte d’autres facteurs qui pourraient contribuer ou contraindre la conservation des qualités organoleptiques (brunissement) ou nutritionnelles (dégradation des vitamines). (*) D.A.B., M. A ; M. A ; A. D. et S. B. Université de Tizi Ouzou et Boumerdès
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V U E S U R L’ E NT REPRISE
Grâce à un investissement soutenu
Hodna Lait dans la
Née en 1999, Hodna Lait n’a cessé d’investir dans les moyens matériels et humains ce qui lui a permis d’arriver aujourd’hui à conquérir le marché national et d’inscrire son nom dans la cour des grandes entreprises. Des dépôts sont actifs à Alger, Oran et Annaba. rée en fin de l’année 1999 par Smail Dilmi, en association avec deux autre actionnaires. Hodna Lait est une société a responsabilité limitée (Sarl), sise dans la zone industrielle du chef lieu de la wilaya de M’sila. Elle s’étale sur une superficie de six hectares dont quatre sont construits en ateliers de production en magasins de stockage de matières premières et emballages et le reste représente les chemins et passages utiles aux camions de transport, implantation des bâches de stockage d’eau brute, générateurs d’énergies et autre. Historiquement, l’entreprise a connu un début très timide en se contentant de produire du lait pasteurisé partiellement écrémé totalisant modestement 40 000 l /jour. Contre tout attente, certains facteurs encourageants sont apparus motivants ainsi les propriétaires à revoir les capacités de production en investissant encore d’avantage. Parmi ces facteurs, il y a lieu de citer principalement la bonne qualité du produit, sa forte demande et surtout le fait que l’entreprise soit l’unique dans la région. Ce dernier point reste le plus déterminant et il faut souligner que dans le passé, le lait était fourni par des entreprises du secteur étatique ou privé des wilaya voisines comme Sétif, Batna ou Bordj Bou Arreridj. Depuis, l’entreprise n’a cessé d’investir dans les moyens matériels et humains, ce qui lui a permis d’arriver aujourd’hui à conquérir le marché national et d’inscrire son nom dans la cour des grandes entreprises.
C
Ateliers, capacités et production L’unité comporte 04 ateliers de production qui fonctionnent en régime continu avec 03 équipes de 08 heures.
Ph DR
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• Atelier 01: - Date d’entrée en production octobre 1999. - Première extension fin année 2000. - Deuxième extension fin 2008. - Production de lait pasteurisé, L’ben et Raïb en coussin plastique de 01 litre. - Capacité 220 0000litre/jour, effectif 80 personnes. • Atelier 02: - Date d’entrée en production septembre2004. - Première extension février 2005. - Deuxième extension juin 2007. - Troisième extension juillet 2010. - Production de produits lacto- fermentés (PLF) et desserts lactés : 1. Conditionnement en pot thermoformé : yaourt aromatisé ferme, yaourt brassé aromatisé et fruité, crème dessert et flan au caramel de nappage. 2. Conditionnement en bouteilles (1l) : yaourt à boire aromatisé et fruité, L’ben et Raib. - Capacité 200 000 litres/jours, effectif 240 personnes. • Atelier 03: - Date d’entrée en production février 2010. - Production de produits lacto-fermentés (PLF), fromage frais et dessert lacté en pot. - Capacité 95 000litres, effectif 60 personnes. • Atelier 04: - Date d’entrée en production août 2010. - Production du yaourt à boire aromatisé et fruité, L’ben, Raib et lait en bouteille. - Capacité 200 000 litres/jour, effectif 30 personnes.
V U E SUR L’ENT REPRISE
cour des grands Ph DR
Avec une consommation qui classe l’Algérie au premier rang au Maghreb, il est supposé que l’Algérien bénéficie le plus de protéines d’origine animale dans cette région du monde arabe. fin de répondre toujours mieux aux attentes des consommateurs, Hodna Lait innove au quotidien pour proposer toute une gamme de produits laitiers adaptée aux besoins de chacun. Dessert : Une gamme variée de desserts lactés, onctueux, consistants ou légers comme un nuage. Les crèmes et flans de Hodna Lait réservent aux consommateurs de grands moments de douceurs. Diététique : Que ce soit pour limiter la consommation de sucre ou pour améliorer le processus de digestion, Hodna Lait offre une gamme variées de produits et de saveurs pour le plus grand bien être. L’ben et Raïb : Les laits fermentés conservent les propriétés nutritionnelles de leur produit d’origine : la richesse en protéines et la teneur exceptionnelle en calcium du lait. Eléments indispensables d’une alimentation équilibrée, ils contribuent largement à la couverture des besoins nutritionnels de l’organisme. Adaptés à tous les âges de la vie, ils s’intègrent dans les régimes du nourrisson de quelques mois aux personnes du troisième âge en passant par les adolescents et les femmes enceintes. Hodna Lait à mis tout son savoir faire dans la préparation du L’ben et Raïb. Ils sont un accompagnement parfait pour nos délicieux plats traditionnels. A boire : Les laits fermentés conservent les propriétés nutritionnelles de leur produit d’origine: la richesse en protéines et la teneur exceptionnelle en calcium du lait. Eléments indispensables d’une alimentation équilibrée, ils contribuent largement à la couverture des besoins nutritionnels de l’organisme. Adaptés à tous les âges de la vie, ils s’intègrent dans les régimes du nourrisson de quelques mois aux personnes du troisième âge en passant par les adolescents et les femmes enceintes. Hodna Lait à mis tout son savoir faire dans la préparation du L’ben et Raïb. Ils sont un accompagnement parfait pour nos délicieux plats traditionnels.
A
Fromages frais : De consistance crémeuse et enrichi de crème fraiche il se décline sous sa forme nature, aromatisée ou avec une purée de fruits. El Bayada plait aux parents pour ses valeurs nutritives et ravit les enfants pour son gout unique. Parfait pour le gouter comme au dessert, El Bayada permet de faire le plein de calcium (et de vitamine D), avec un côté ludique, des couleurs, des fruits gourmands et des portions réduites, bien adaptées aux enfants. Aromatisé : Le plus classique de tous. Son chiffre fétiche est le 3 : 3 marques, 3 emballages, 3 contenances différents et 12 aromes pour le plus grands plaisir des petits et des grands. Avec une texture à la fois douce et ferme et ses aromes au gout naturel, les yaourts aromatisés de Hodna Lait transportent les consommateurs de plaisir. Brassé : Aromatisés ou fruités, à la texture velouté. Les yaourts brassés de Hodna Lait offrent aux consommateurs un tourbillon de saveurs au travers de plusieurs déclinaisons gourmandes. Ph DR
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L E S T E C H N I QUES
Troncs et feuilles de palmiers à huile
La plus grande centrale biomasse en Afrique
Si tout se déroule comme prévu, la Cote d’ivoire sera dotée en 2015 de la plus grande centrale africaine de production électrique à partir de biomasse. Le projet de la société ivoirienne Biokala permettra de produire de l’électricité à partir de troncs et de feuilles de palmiers à huile. Ph LMD
e projet, porté par une filiale de Sifca (Biokala), a été enregistré début mars 2014 comme répondant au mécanisme de développement propre des Nations
L
Unies. Baptisé Biovea, ce projet prévoit la construction et l’exploitation d’une centrale de 42 MW à Aboisso, à une centaine de kilometres à l’Est d’Abidjan. Le site utilisera les troncs de palmiers (ainsi que les feuilles) récupérés dans le cadre des activités des plantations villageoises et industrielles d’huile de palme pilotée par une autre filiale de Sifca, Palmci. Lorsque les palmiers sont trop grands, ils deviennent inexploitables et sont donc coupés. Ces déchets verts n’étaient jusqu’à présent pas valorisés. Porteur de cet ambitieux projet, l’Ivoirien David Billon n’aura pas de difficultés à trouver son combustible : des troncs et des feuilles de palmier. En effet, sa famille est l’actionnaire de référence de Sifca, premier producteur d’huile de palme en Afrique de l’Ouest. Mais pour concrétiser cette idée simple, il a néanmoins fallu surmonter beaucoup d’obstacles : de l’organisation de l’alimentation en végétaux de la centrale de manière continue, à la négociation des prix d’achat de l’électricité par le concessionnaire du réseau, sans oublier le montage du tour de table composé de Sifca, Bouygues et EDF.
Biomasse Plus de 300 000 tonnes de biomasse seront ainsi utilisées par Biokala pour produire environ 288 GWh d’électricité qui
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seront injectés dans le réseau national. L’exploitation doit commencer au cours du 4ème trimestre 2015, avec 21MW installés. 21 autre MW seront installés deux ans plus tard. « Le projet avance bien, souligne David Billon, qui porte le projet. Les études techniques sont en cours et les financiers se pressent. » Le projet doit coûter une quarantaine de millions d’euros. Biokala ambitionne de poursuivre l’aventure ailleurs en Côte d’Ivoire et même dans d’autres pays africains, où les centrales électriques à partir de biomasse restent rares. Seul le Kenya en compterait une à ce jour.
Le MDP, c’est quoi ? Créé dans le cadre du Protocole de Kyoto, le Mécanisme de développement propre (MDP) fonctionne sur le principe suivant : les pays industrialisés payent (en achetant des crédits carbone) pour des projets qui réduisent ou évitent des émissions de gaz à effet de serre dans des nations moins riches. Les pays receveurs (dans le cas de Biokala, la Côte d’Ivoire) bénéficient gratuitement de technologies avancées permettant la mise en place d’installations plus efficaces. Dans le projet Biovea, le partenaire international de Biokala est le suisse MercuriaEnergy Trading.
L ES T ECHNIQUES
Performances environnementales
Nombreux projets à enjeux écologiques
Ph DR
L’Algérie avait annoncé, en 2011, la création d’ici à 2030 d’un parc solaire de 20 000 MW.De Rabat à Nairobi, de Yaoundé à Durban, l’Afrique commence à prendre la mesure des enjeux écologiques. En témoignent de nombreux projets en cours.
L
es initiatives liées au développement durable, à la préservation de l’environnement et à la lutte contre le réchauffement climatique se multiplient sur le continent. Impulsés par les États, la société civile ou le secteur privé, avec le soutien financier ou technique des ONG et des bailleurs de fonds, des projets voient le jour dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, de la gestion des eaux et forêts, dans le retraitement des déchets ou la protection des écosystèmes. Premier de la classe en 2012, selon le classement annuel des performances environnementales établi par l’université américaine Yale, le Gabon se positionne comme l’un des pionniers de l’économie verte. Décidé à protéger le bassin du Congo, le pays a transformé 11 % de son territoire en parcs nationaux. À l’instar des Comores et de la Mauritanie, il s’est aussi lancé dans la chasse aux sacs plastique, ouverte depuis 2006 au Rwanda, en Afrique du Sud et au Kenya.
méthane fermenté, recyclant ainsi ce gaz vingt fois plus polluant que le CO2, tandis que l’ile Maurice s’est lancée dans le retraitement de la bagasse de son industrie sucrière. D’autres pays, comme la Tanzanie, le Malawi, l’Ouganda et l’Éthiopie, ont fait le choix de la biomasse. Enfin, moins onéreux mais tout aussi essentiels, d’importants programmes de reboisement ont été lancés pour lutter contre la désertification au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie. (Source : www.jeuneafrique.com) Ph DR
L’énergie éolienne avance Nairobi avait annoncé, en juin 2014, la création d’une ferme éolienne de 300 MW, qui couvrira 20 % des besoins électriques du pays à l’horizon 2014, pour un investissement de 585 millions d’euros. Mais le premier producteur éolien du continent devrait rester le Maroc, avec une capacité de production de 2 200 MW attendue pour 2020, complétée par 2 000 MW d’origine solaire. L’Algérie a choisi la même source d’énergie en annonçant, en 2011, la création d’ici à 2030 d’un parc solaire de 20 000 MW, tout comme le Cameroun pour la réalisation de deux unités de 35 MW chacune. Yaoundé, avec le Gabon et le Congo, va aussi mettre un terme au torchage pour valoriser son gaz. Toujours au niveau énergétique, l’Afrique du Sud a ouvert en 2007 la première centrale électrique africaine à base de N°18 - Juin 2015
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D E R I V E S D E LA DAT T E
Noyaux de dattes et matières végétales
Les secrets et mystères du k’hol
Fard de couleur sombre qui s’applique sur les paupières, les cils, les sourcils, utilisé à l’origine par les Orientaux. Son usage demeure de nos jours et notamment durant le mois du Ramadhan. Pour l’application du khôl, la femme coquette effectue un merveilleux ballet de gestes. Elle introduit le «merwad», fin bâtonnet en bois lisse, dans le flacon de khôl puis le fait tourner deux ou trois fois. Après, elle le retire pour le glisser lentement, dans un mouvement gracieux entre ses paupières mi-closes.
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Y
eux avivés par le khol, yeux chargés de khol. Le khol est un collyre aromatique qui noircit les paupières supérieures et inférieures. Les ingrédients utilisés diffèrent selon les préparateurs, mais certains s’accordent sur l’utilisation des noyaux de dattes ajoutés à d’autres matières minérales ou végétales. Fard de couleur sombre qui s’applique sur les paupières, les cils, les sourcils, utilisé à l’origine par les Orientaux. La modernité s’en est accommodée. Symbole de la beauté orientale, il demeure donc le meilleur des produits de beauté. Le khôl est toujours utilisé par les femmes d’hier et d’aujourd’hui. Le khôl en poudre existe depuis l’époque des Egyptiens qui excellaient dans la fabrication des fards. Il a, ensuite, été repris par les Arabes et les Berbères. À l’époque de nos grands-mères, c’était un atout majeur de séduction. Lorsqu’elle sortait voilée, les gens ne pouvaient apercevoir de la femme que ses yeux bordés de khôl. Un proverbe arabe dit que «l’œil est un arc dont les flèches atteignent toujours leur cible». Comment dès lors nier le soupçon de coquetterie, de beauté et de mystère qu’un simple trait de khôl, sur ou sous la paupière, peut ajouter à une personne ! Quand la femme met du khôl, elle aspire toujours à ce qu’on la compare à la gazelle aux grands yeux bordés de noir.
Retour durant le Ramadhan ! Durant le mois Ramadan, les femmes aiment revenir au khôl traditionnel. Outre son utilisation dans le maquillage, le khôl est considéré depuis toujours comme ayant des vertus médicinales. Les gens l’utilisaient contre les méfaits du climat chaud et sec sur les yeux. Et, les gens du désert, hommes et femmes, l’appliquaient sur leurs yeux pour les protéger des réfractions de la lumière émises par le sable.
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Le khôl fait également référence de médicament pour prévenir des maladies oculaires. Les ophtalmologues conviennent que c’est un anti-infectieux. D’autant plus que l’avis médical n’interdit pas son utilisation, mais conseille de ne pas partager le «merwad» parce qu’il peut véhiculer des infections oculaires. Toutefois, on sait que les femmes l’appliquent dans certaines occasions aux nouveau-nés. Selon leurs dires, le khôl est antimicrobien et cicatrisant. Ainsi, elles l’appliquent sur le moignon du cordon ombilical du bébé et sur ses yeux et sourcils afin que ces derniers soient bien fournis. Parmi ses autres vertus non prouvées, il favorise la coagulation sanguine et stimule la digestion. Potion magique aux multiples vertus et symbole de la beauté orientale, le khôl demeure, à ce titre, le roi des produits de beauté de la femme ! (Source : www.algerie-dz.com)
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OPPORT UNIT ES
Plan d’investissement public 2015-2019
Le marché de l’eau, secteur prioritaire Le plan quinquennal 2015-2019, prévoit de consacrer un montant total de près de 18 Mds de dollars US (1.500 milliards de dinars) au secteur de l’eau et de l’assainissement.
L
a maîtrise d’ouvrage des projets d’équipement des grands périmètres d’irrigation (GPI) était assurée pendant les années 70 et 80, par l’administration centrale du département ministériel chargé de l’hydraulique. En 1987, l’administration centrale s’est désengagée de la gestion directe en créant l’Agence nationale de réalisation et de gestion des infrastructures hydrauliques pour l’irrigation et le drainage (AGID) dont l’une des missions consiste à assurer la maîtrise d’ouvrage des projets d’irrigation à impact régional et ce, jusqu’a 2005. A partir de 2005 à ce jour, la maîtrise d’ouvrage des projets d’équipement des grands périmètres d’irrigation se fait par l’Office national de l’irrigation et du drainage(ONID), nouvel organisme crée à partir de la transformation de l’AGID et l’intégration des cinq OPI régionaux. Par ailleurs, la maîtrise d’ouvrage des projets d’équipement des moyens et petits périmètres d’irrigation (ou PMH) est assurée par les services déconcentrés chargés de l’hydraulique agricole, c’est-à-dire la Direction des ressources en eau des wilayas (DREW), le Haut Commissariat du développement de la steppe (HCDS), le Commissariat de développement agricole des régions sahariennes (CDARS), .... Ph DR
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Il existait deux catégories d’OPI : -Les OPI à compétence régionale au nombre de 05 (El Tarf, Mitidja, Chlef Habra et Sig Oued R’igh), placés sous la tutelle du ministre chargé de l’hydraulique agricole, gèrent 154.000 ha(2005). -Les OPI à compétence locale au nombre de 04 (Bechar, M’sila, Bouira et Tlemcen), placés sous la tutelle des walis, gèrent 17.300 ha. A partir de 2005 à ce jour, la gestion des grands périmètres relevant de la compétence des OPI régionaux est confiée à l’office national de l’irrigation et de drainage (ONID). En second, il y a la gestion et exploitation des infrastructures de PMH : Les infrastructures de petite et moyenne irrigation s’étendent sur une superficie de 1.000.000 ha (2012), sont gérées quelque fois par l’administration en liaison avec les usagers ou par les usagers regroupés en association d’irrigants et dans la plus part des cas individuellement par les usagers Dans le plan quinquennal 2015-2019, il est prévu, entre autres projets à réaliser, la construction de 26 barrages, de 29 grands périmètres d’irrigation de 180 000 ha, de 1.250 kms de réseau d’assainissement et de plus de 60 stations d’épuration et lagunes. Ph DR
Enfin, les agriculteurs soutenus financièrement par le FNRDA réalisent des investissements d’irrigation au niveau de leurs exploitations et ce, dans un but d’intensification de la production agricole (mobilisation de l’eau par forages ou puits et réseaux d’irrigation internes à la parcelle).
Gestion et exploitation des infrastructures d’irrigation En premier, il y a la gestion et exploitation des grands périmètres d’irrigation (GPI) dont la superficie équipée est de l’ordre de 230.000 ha : Jusqu’à 2005, les périmètres irrigués ont été gérés par des offices des périmètres d’irrigation (OPI) ayant un statut d’EPIC et dont les ressources financières proviennent des ventes d’eau. N°18 - Juin 2015
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D E S T I N AT I O N
Patrimoine exceptionnel
Urgence de la réhab Redonner au Ksourien un espace où il exprime toute la beauté de sa vision du monde, créer les conditions pour que ce patrimoine exceptionnel puisse transmettre ses enseignements et ses richesses aux populations d’aujourd’hui, telle est la mission que s’est donnée la Fondation des Espaces Ksouriens. Taghit est une commune de la wilaya de Béchar située à 93 km au sud-est du chef lieu.
Urbanisme, fruit situation privilégiée
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Y
ounès Maïza et Tarek Benmohamed sont architectes. Ils ont créé la Fondation des Espaces Ksouriens, ces villages en terre situés dans les oasis du Sud de l’Algérie. Taghit se situe au sud-ouest de l’Algérie, dans la vallée de la Saoura. Son espace territorial se compose de trois ensembles naturels morphologiquement différents, le reg, plateau rocailleux, l’erg occidental, vaste étendue de dunes de sable, et une dépression qui traverse longitudinalement cet ensemble, séparant l’erg du reg.. Ancien village fortifié, le ksar de Taghit est bâti sur la pointe de l’éperon rocheux qui tombe à pic sur l’oued Zousfana. Les habitations en architecture de terre y sont groupées dans un enchevêtrement paraissant à première vue inextricable, au milieu duquel la mosquée dresse son minaret. On pénètre dans le ksar par une unique porte qui s’ouvre dans sa partie haute, nous entraînant dans un dédale de ruelles qui se faufilent entre les maisons, montant, descendant, changeant brusquement de direction
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selon les caprices du sol et le génie des bâtisseurs. Certains passages sont entièrement couverts ; il y règne souvent une obscurité garante de l’intimité des lieux. Un espace un peu plus large dénommé Rahba, lieu d’expression, de fête et de réunion, sert d’élément régulateur du ksar et du groupement humain. Le ksar donne une impression de densité et d’unité par le regroupement, confortée par l’existence d’un rempart. Ph DR
d’une
Ces ksour de la Saoura, jusqu’à ceux du Touât et du Gourara, produisent une espèce de fascination, de la séduction exercée sur le simple touriste à l’intérêt passionné de l’anthropologue, de la quête de l’historien à l’enquête du géographe arpentant les espaces solitaires de l’erg occidental, des investigations du sociologue qui scrute une société pétrie par l’eau et le sable, à l’architecte perplexe devant l’harmonie d’un habitat ocre sorti de terre et tranchant sur le vert de la palmeraie. Cet urbanisme est le fruit d’une situation privilégiée. Autrefois, les oasis de la Saoura, du Gourara et du Touat étaient situées sur les voies de communication transsahariennes qui structuraient le territoire, qu’elles soient commerciales comme les pistes caravanières du sel et de l’or vers l’Afrique, ou bien celles des confréries religieuses reliant l’Afrique du nord à la Mecque. L’échange des biens et des idées a suscité une culture unifiée sur toutes les oasis sahariennes. Les techniques d’irrigation et des foggaras,
DEST INAT ION
ilitation du Ksar Taghit Ph DR
les techniques de construction, les langues, l’écriture et les coutumes témoignent d’un art de bâtir et de vivre tout en cohérence avec le milieu oasien. Les signes en sont de nos jours toujours visibles et vérifiables. Si la valeur et la nécessité de sauvegarder ce patrimoine, à la fois conquête sur le désert, adaptation remarquable à l’environnement et
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foyer culturel et de pouvoir, sont unanimes, la population locale ne semble malheureusement pas partager l’émerveillement que suscitent chez ces témoins les ksour et leurs palmeraies. Inconscience de jouir d’un privilège, évolution des habitudes et des aspirations ou simple usure du temps ? Redonner au ksourien un espace
où il exprime toute la beauté de sa vision du monde, créer les conditions pour que ce patrimoine exceptionnel puisse transmettre ses enseignements et ses richesses aux populations d’aujourd’hui, telle est la mission que s’est donnée la Fondation des Espaces Ksouriens.
Younes Maïza n’est plus ! C’était le 23 septembre 2014. Younes Maïza, l’architectemilitant, a quitté brusquement ce bas monde pour rejoindre le Grand Miséricordieux.
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e défunt, connu pour ses compétences, ses nombreuses qualités humaines et ses travaux dans le domaine de l’architecture algérienne, a eu à accompagner le BNEDER dans plusieurs projets, notamment en matière d’évaluation de la ressource humaine et de management des projets, souvent à titre gracieux et amical. En 2001 Benoît Dargent et Michèle Cotten sont invités
par le directeur de l’Ecole d’Architecture d’Oran à une semaine d’étude sur la politique de Réhabilitation du Patrimoine en Algérie. Ils y rencontrent Younès Maïza et Tarek Benmohamed, architectes-fondateurs de la Fondation des Espaces Ksouriens. Depuis, ils partagent une même passion pour un art de bâtir ajusté à l’homme.
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M AL ADIES DES PAL M IERS
Même la science n’est pas épargnée
Le faux virus «colonat» des dattes Les dattes ne contiennent aucun virus susceptible de provoquer une maladie imaginaire nommée «colonat ». Cette maladie imaginaire n’existe donc pas et il n’y avait aucun risque à consommer des dattes.
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’été 2014 en France, avait circulé sur le web une information relative à la soi-disant contamination de dattes. Ces dattes seraient responsables d’une soit disant maladie nommée «colonat». Cette maladie imaginaire n’existe donc pas et il n’y avait aucun risque à consommer des dattes, bien au contraire.
Rien avoir avec une maladie
La propagation de ce message d’alerte est telle que le terme «colonat » a fait son apparition parmi les requêtes Google les plus populaires le 3 juillet 2014. Les dattes ne contiennent aucun virus susceptible de provoquer une maladie imaginaire nommée «colonat »! Pourtant, ce virus n’a jamais existé et aucune alerte de ce
Le terme «colonat» existe bien mais il n’a aucun lien avec une maladie. Le Larousse définit le colonat comme un «état de colon» et comme un synonyme de métayage, c’est-à-dire un « contrat par lequel le propriétaire ou l’usufruitier d’un bien rural le donne à bail pour une durée déterminée (9 ans) à un preneur qui s’engage à le cultiver contre partage des fruits et des pertes». Rien à voir avec une éventuelle maladie… Selon Le Petit Robert, le colonat est tout simplement la «condition du colon romain ou médiéval», «l’état du colon». Il est donc question du temps des colonies et non pas du côlon et du gros intestin... Si la source de la rumeur n’avait pu être identifiée, le site hoaxbuster spécialisé dans les canulars sur Internet, avait jugé qu’un amalgame avec le coronavirus pourrait être à l’origine de l’apparition de ce faux virus «colonat ». Il existe bien une maladie qui avait inquiété les professionnels de santé mais c’était en 2013. Le coronavirus pourrait passer de la fiente de chauve-souris aux dattes puis des dattes aux dromadaires et/ou à l’homme. Une petite recherche sur Google montre que ce faux virus n’existe tout simplement pas, puisque les sites scientifiques les plus crédibles et ceux dédiés aux santé et médecine ne le mentionnent pas.
type n’a été donnée. Aucune mention du «colonat» n’était faite sur le site du ministère de la Santé ou de l’Agriculture en France, il en va de même sur les sites dédiés en Algérie, au Maroc ou en Tunisie.
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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT
Institut technique des grandes cultures (ITCG)
Une mission à la hauteur A vocation scientifique et technique, l’Institut technique des grandes cultures (ITGC) est chargé du développement de la filière des grandes cultures, afin de répondre aux besoins alimentaires du pays et aux nouveaux défis révélés par les crises alimentaires et les risques climatiques. Ph DR
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’Institut technique des grandes cultures (ITGC) est un établissement public à caractère administratif (Epa), placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et du développement rural (MADR). Monsieur Omar Zaghouane est le DG de l’ITCG. Les domaines d’intervention sont multiples.
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Crée en 1974, le laboratoire de technologie est agrée selon le grade II relatif à l’article 14 du journal officiel n°91-191 du 01 octobre 1991. Il tient une place importante au sein de l’institut puisqu’il assure le contrôle de la qualité du matériel végétal provenant des différents programmes menés par le département.
Etude de milieu
Irrigation d’appoint des céréales
Le développement des grandes cultures passe par la connaissance du milieu socio-technico-économique dans lequel évoluent les exploitations, à travers la réalisation d’études menées dans le cadre des activités de l’ITGC et de la coopération internationale ainsi que l’élaboration de référentiel technique consolidée dans les fiches techniques valorisées.
L’irrigation d’appoint consiste à apporter un complément d’eau nécessaire au développement de la culture durant un ou plusieurs stades phénologiques. L’eau est apportée en quantité suffisante pour palier aux déficits pluviométriques temporaires. Les programmes d’expérimentation de l’irrigation d’appoint menés au niveau des fermes expérimentales de l’ITGC ont porté principalement sur l’effet de l’apport d’irrigation d’appoint sur l’amélioration de la productivité des céréales à travers la détermination de la période d’irrigation et la quantité d’eau favorable à l’amélioration de la productivité des céréales.
Maintenance et homologation variétale L’amélioration de la productivité des céréales nécessite une gamme variétale performante, diversifiée et adaptées aux conditions du pays. A cet effet, depuis l’adoption de la loi relative à l’instruction du catalogue officiel des variétés et des espèces cultivées en Algérie (la loi n° 05-03 du 09 Février 2005), l’évolution de la gamme variétale a connu un dynamisme particulier. Soit un nombre total de 124 variétés de céréales autorisées à la production et à la commercialisation. Des micros tests et macro tests sur la qualité technologique sont effectués en vue d’apprécier la valeur d’utilisation du matériel végétal se situant à différentes étapes de sélection. Le laboratoire de technologie utilise pour la réalisation des analyses physiques, chimiques biochimiques, technologiques et les tests sur produits finis, les normes algériennes, suivies des normes françaises, des normes internationales et enfin de méthodes selon certains auteurs.
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Vulgarisation de masse En complément aux actions de vulgarisation rapprochée qui se sont concrétisées à travers des regroupements, par notamment l’organisation des journées techniques d’information et de démonstration, des supports audiovisuels sous forme de spots et d’émissions ont été réalisés en collaboration avec l’INVA.
Vulgarisation rapprochée Il s’agit d’un suivi personnalisé des multiplicateurs de semences intégrés dans le réseau de production de semences de l’ITGC. Cet appui s’est caractérisé par des visites et des conseils liés aux techniques de conduite des parcelles de multiplication de semences (isolement, épuration, etc.).
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des besoins alimentaires L’Institut technique des grandes cultures (ITGC) mène, dans le cadre des différentes missions qui lui sont dévolues, plusieurs activités. Ph DR
Matériel végétal à hautes performances:
partager ses compétences et son expérience du monde agricole, afin de développer les rendements des grandes cultures. Pour le partenariat international, les objectifs assignés se présentent comme suit: • Élaboration et mise en œuvre d’un programme de recherche /développement pour l`amélioration de la production nationale des grandes cultures. • Appui au transfert de technologie en milieu producteur. • Formation et perfectionnement de l’encadrement technique et scientifique pour une meilleure maîtrise des technologies. • Échange de l’information et de la documentation. • Appui logistique et renforcement des moyens d’intervention pour une meilleure efficacité sur le terrain. • Utilisation rationnelle des ressources naturelles.
L’ITGC veille sur la production de semences, en quantité et en qualité, des générations de pré-base et de base des variétés des espèces des grandes cultures, sélectionnées par l’ITGC.
Mise au point de référentiels techniques :
L’lTGC est chargé de rassembler, expérimenter et identifier les techniques susceptibles d’améliorer la productivité des espèces des grandes cultures en relation avec les conditions agro-climatiques. Sur la base de ces résultats, Il est chargé de recommander toute technique appropriée et toute action pour augmenter les rendements et atténuer les pertes et l’impact des risques agro-climatiques.
Appui au développement: L’ITGC doit informer les agriculteurs des technologies performantes développées par l’ITGC, encadrer et appuyer les producteurs agricoles, afin d’améliorer leurs productions et de maîtriser les techniques nouvelles. Cette mission d’appui technique est assurée par les moyens de vulgarisation et de diffusion.
Etude et la programmation:
L’ITGC a pour mission l’étude et l’identification des caractéristiques socio-économiques de l’environnement et du milieu des grandes cultures, afin de programmer les actions de développement.
Partenariat national et international En tant qu’institution de recherche-développement, l’’Institut technique des grandes cultures (ITCG) entreprend des relations de collaboration et/ou de partenariat avec des organismes nationaux et internationaux : Il a été signataire de plusieurs conventions avec différents acteurs dans le territoire algérien. Et compte tenu de son expérience en tant qu’institution technique œuvrant dans le domaine des grandes cultures, l’ITGC est parfois interpellé par d’autres opérateurs économiques nationaux ou par des représentations en Algérie des firmes étrangères pour
Organisation de l’ITGC Pour la réalisation de ses missions et l’exécution de ses programmes d’activités, l’institut est organisé en structures centralisées (05 départements) et décentralisées (09 fermes) qui sont sous l’autorité du Directeur Général, assisté du Secrétaire Général:
Des fermes de démonstration et de production de semences (FDPS) Les FDPS sont chargées de l’exécution des essais expérimentaux, en matière d’obtention variétale, d’agrotechnie et du transfert en milieu producteur des techniques et des normes de production des grandes cultures ainsi que de l’encadrement des fermes pilotes et des producteurs de semences.
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E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES
El Karimia (Chlef)
Un jeune s’investit dans le matériel agricole Amar Ramdane, un jeune de 32 ans a installé une petite unité de fabrication et de montage de matériel agricole située à El Karimia à 3 km de Chlef. Aujourd’hui, il veut développer son unité, mais à condition de bénéficier d’un terrain plus grand pour s’investir. Par Sarah Djema
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mar Ramdane s’est investi dans une unité de montage de pièces agricoles comme le matériel aratoire, les pièces de rechange ou les citernes. Monté grâce à un apport financier propre, l’atelier s’étale sur une superficie 200 m2, mais le terrain est en location auprès d’un particulier. «Les demandes des agriculteurs sont souvent des pièces qu’ils n’arrivent pas à trouver ou bien qu’ils veulent adapter à leurs besoins propres et j’essaye justement de répondre à leurs vœux» précise le jeune Amar Ramdane. Cette petite unité, située à El Karimia à 3 km de Chlef, fait travailler six employés permanents et six à huit autres en plus lorsque des commandes importantes parviennent, notamment durant les périodes où l’activité agricole est intense et exige plus de matériel ou de pièces de rechange. C’est pourquoi, aujourd’hui, Amar Ramdane est à la recherche d’un terrain plus grand, condition nécessaire pour abriter un atelier qui peut produire d’autres engins et matériel à usage agricole. «J’ai calculé qu’il me faut un terrain de 500 m2 qui existe en réalité et j’ai introduit plusieurs demandes au
niveau des autorités locales pour en bénéficier, mais j’attends toujours une réponse favorable» raconte Amar Ramdane.
Un parcours de courage Ce jeune algérien veut faire dans le montage des tracteurs, des chalets et des cabines sahariennes si jamais il bénéficie du terrain en question pour lequel d’ailleurs, il compte solliciter les banques afin d’avoir un crédit
dans le cadre des différentes formules d’investissement prévues par la réglementation en vigueur. «Une fois qu’on me donne le terrain que j’ai déjà choisi pour installer mon unité de montage, je peux faire engager jusqu’à 40 travailleurs et donc contribuer à résoudre un peu le chômage qui touche des jeunes de la région» promet Amar Ramdane sur un ton très sérieux. Il espère que ses demandes auprès des autorités locales soient bien étudiées et prises en compte parce qu’il veut ainsi donner la chance à d’autres jeunes comme lui pour apprendre certaines techniques et pourquoi pas un jour ils pourront créer à leur tour des ateliers de montage de matériel agricole au niveau de la wilaya de Chlef ou d’autres wilayas du pays. Le parcours de Amar Ramdane est parsemé de courage et de persévérance. Il a fait de nombreux petits boulots, mais il a notamment travaillé au sein d’une société chinoise, PECPO, de montage d’équipements et de camions. Avant cela, il était employé dans une carrière à Chlef. S.D.
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L O I S E T P R O CEDURES
Immatriculation, modification et radiation
Du nouveau pour le Décret exécutif n° 15-111 du 14 Rajab 1436 correspondant au 3 mai 2015 fixant les modalités d’immatriculation, de modification et de radiation au registre du commerce. 1er Chapitre : Dispositions générales Article 1er. - En application des dispositions de l’article 5 de la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 août 2004, modifiée et complétée susvisée, le présent décret a pour objet de fixer les modalités d’immatriculation, de modification et de radiation au registre du commerce. Art. 2. - L’inscription au registre du commerce est effectuée auprès de l’antenne locale du centre national du registre du commerce territorialement compétente. L’inscription au registre du commerce comprend toute immatriculation, modification ou radiation. L’inscription s’opère à la diligence de la personne concernée ou de son représentant légal. Art. 3. - Conformément aux dispositions de l’article 5 bis de la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 août 2004, modifiée et complétée, susvisée, l’inscription au registre du commerce et la transmission des documents y afférents, peuvent être effectuées par voie électronique, selon les procédés techniques de signature et de certification électronique. L’extrait du registre du commerce peut être délivré sous format électronique. Art.4.- Est astreinte à l’immatriculation au registre du commerce, toute personne physique ou morale assujettie conformément à la législation en vigueur. Chapitre 2 : De l’immatriculation au registre du commerce Art. 5. - L’immatriculation au registre du commerce a un caractère personnel. L’assujetti à l’immatriculation ne peut obtenir qu’un numéro unique d’immatriculation principale au registre du commerce, qui demeure inchangé jusqu’à sa radiation. L’immatriculation secondaire est effectuée par référence à l’immatriculation principale. Art. 6. - Au sens des dispositions de l’article 5 ci-dessus, sont considérées comme: a) immatriculation principalela première immatriculation au registre du commerce, effectuée par tout assujetti exerçant une activité soumise à inscription au registre du commerce ; b) immatriculation secondaire: toute immatriculation portant sur les activités secondaires, exercées par toute personne physique ou morale, représentant le prolongement de l’activité principale et/ou l’exercice d’autres activités commerciales établies dans le ressort territorial de la wilaya de l’établissement principal et/ou d’autres wilayas. Art. 7. - L’immatriculation au registre du commerce de toute personne physique est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le
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centre national du registre de commerce. La demande est accompagnée d’un justificatif du local apte à recevoir une activité commerciale par la présentation d’un titre de propriété, d’un bail de location ou de concession d’un terrain d’assiette devant abriter l’activité commerciale, ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public. Art. 8. - L’immatriculation au registre du commerce de toute personne physique exerçant une activité commerciale non sédentaire, est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce accompagnée d’une copie de la décision d’affectation d’un emplacement au niveau d’un site aménagé à cet effet délivrée par la collectivité locale pour les activités commerciales exercées en étal ou la copie de la carte d’immatriculation du véhicule utilisé dans le cadre du commerce non sédentaire et le justificatif de la résidence habituelle. Art. 9. - L’immatriculation au registre du commerce de toute personne morale est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnés des documents suivants: - un (1) exemplaire des statuts portant création de la société ou une copie du texte de création lorsqu’il s’agit d’un établissement public à caractère industriel et commercial ; - la copie de l’avis d’insertion des statuts de la société au bulletin officiel des annonces légales (BOAL) ; - le justificatif d’un local apte à recevoir une activité commerciale par la présentation d’un titre de propriété, d’un bail de location ou de concession d’un terrain d’assiette devant abriter l’activité commerciale, ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public. Art. 10. - L’immatriculation au registre du commerce des succursales, agences, représentations commerciales ou de tout autre établissement relevant d’une société commerciale installée à l’étranger est effectuée conformément à la réglementation en vigueur, sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnés des documents suivants: - le justificatif d’un local apte à recevoir une activité commerciale par la présentation d’un titre de propriété, d’un bail de location ou de concession d’un terrain d’assiette devant abriter l’activité commerciale, ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public; - un (1) exemplaire des statuts portant création de la
L OIS ET PROCEDURES
registre du commerce société mère authentifiés par les services consulaires algériens et traduits, le cas échéant, en langue arabe ; - la copie du procès-verbal de la décision prévoyant l’ouverture de l’établissement en Algérie, authentifié par les services consulaires étrangers établis en Algérie et traduit, le cas échéant, en langue arabe. Art. 11. - L’immatriculation au registre du commerce pour le locataire-gérant, personne physique ou morale, est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre du commerce, accompagnés des documents suivants: - un (1) exemplaire des statuts pour le locataire-gérant personne morale; - la copie de l’acte notarié portant location-gérance du fonds de commerce; - la copie de l’avis d’insertion de l’acte notarié portant location-gérance au bulletin officiel des annonces légales (BOAL) ; - la copie de l’extrait du registre du commerce du propriétaire du fonds de commerce, revêtue de la mention de mise en location-gérance du fonds de commerce ainsi que du nom, prénom(s) et de l’adresse du domicile du locataire-gérant. Art. 12. - L’immatriculation au registre du commerce des activités secondaires est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce ainsi que la copie du titre de propriété ou du bail de location ou du titre de concession justifiant l’existence d’un local apte à recevoir une activité commerciale ou d’un terrain devant abriter l’activité secondaire ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public. Art. 13.Outre les documents requis pour l’immatriculation au registre du commerce pour les commerçants et les locataires-gérants personnes physiques, prévues par les articles 7 et Il ci-dessus, il est exigé des assujettis de nationalité étrangère une copie de la carte de résident. Chapitre 3 : De la modification du registre de commerce Art. 14. - La modification du registre du commerce consiste, selon le cas, en des ajouts, des rectifications ou des suppressions des mentions portées au registre du commerce ou de renouvellement de la durée de validité, le cas échéant. Art. 15. - La modification du registre du commerce pour la personne physique, est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnés des documents suivants: - l’original de l’extrait du registre du commerce; - le justificatif d’un local apte à recevoir une activité commerciale par la présentation d’un titre de propriété, d’un bail de location ou de concession d’un terrain d’assiette devant abriter l’activité commerciale lorsque
la modification porte sur le transfert du local principal, ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public. Art. 16. - La modification du registre du commerce pour la personne morale, est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnées des documents suivants: - l’original de l’extrait du registre du commerce; - un (1) exemplaire des statuts modifiés; - la copie de l’avis d’insertion des mentions modifiées des statuts au bulletin officiel des annonces légales (BOAL) ; - le justificatif d’un local apte à recevoir une activité commerciale par la présentation d’un titre de propriété, d’un bail de location ou de concession d’un terrain d’assiette devant abriter l’activité commerciale lorsque la modification porte sur le transfert du siège social, ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public. Art. 17. - La modification au titre du loueur de fonds de commerce est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnés des documents suivants: - la copie de l’acte notarié portant location-gérance du fonds de commerce; - la copie de l’avis d’insertion de l’acte notarié portant location-gérance au bulletin officiel des annonces légales (BOAL). Art. 18. - Conformément à la législation en vigueur, la continuation de l’exploitation de l’activité en cas de décès de la personne physique immatriculée au registre du commerce est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnés des documents suivants: - l’original de l’extrait du registre du commerce; - la frédha ; - la procuration notariée donnée par les héritiers au profit de la personne chargée de poursuivre l’exploitation du fonds de commerce du de cujus. Art. 19. - Le dossier requis pour l’établissement du duplicata de l’extrait du registre du commerce en cas de perte, de vol ou de détérioration, comporte les pièces suivantes: - la demande signée et établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce; - la déclaration de perte ou de vol de l’extrait du registre du commerce, le cas échéant. Chapitre 4 : De la radiation de l’immatriculation au registre de commerce Art. 20. - La radiation de l’immatriculation au registre du commerce doit être effectuée dans les cas suivants: ../..
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Immatriculation, modification et radiation
Du nouveau pour le registre du commerce ../..
Décret exécutif n° 15-111 du 14 Rajab 1436 correspondant au 3 mai 2015 fixant les modalités d’immatriculation, de modification et de radiation au registre du commerce. 1er Chapitre : Dispositions générales Article 1er. - En application des dispositions de l’article 5 de la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 août 2004, modifiée et ../.. complétée susvisée, le présent décret a pour objet de fixer les modalités d’immatriculation, de modification et de radiation au registre du commerce. Art. 2. - L’inscription au registre du commerce est effectuée auprès de l’antenne locale du centre national du registre du commerce territorialement compétente. L’inscription au registre du commerce comprend toute immatriculation, modification ou radiation. L’inscription s’opère à la diligence de la personne concernée ou de son représentant légal. Art. 3. - Conformément aux dispositions de l’article 5 bis de la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 août 2004, modifiée et complétée, susvisée, l’inscription au registre du commerce et la transmission des documents y afférents, peuvent être effectuées par voie électronique, selon les procédés techniques de signature et de certification électronique. L’extrait du registre du commerce peut être délivré sous format électronique. Art.4.- Est astreinte à l’immatriculation au registre du commerce, toute personne physique ou morale assujettie conformément à la législation en vigueur. Chapitre 2 : De l’immatriculation au registre du commerce Art. 5. - L’immatriculation au registre du commerce a un caractère personnel. L’assujetti à l’immatriculation ne peut obtenir qu’un numéro unique d’immatriculation principale au registre du commerce, qui demeure inchangé jusqu’à sa radiation. L’immatriculation secondaire est effectuée par référence à l’immatriculation principale. Art. 6. - Au sens des dispositions de l’article 5 ci-dessus, sont considérées comme: a) immatriculation principalela première immatriculation au registre du commerce, effectuée par tout assujetti exerçant une activité soumise à inscription au registre du commerce ; b) immatriculation secondaire: toute immatriculation portant sur les activités secondaires, exercées par toute personne physique ou morale, représentant le prolongement de l’activité principale et/ou l’exercice d’autres activités commerciales établies dans le ressort territorial de la wilaya de l’établissement principal et/ou d’autres wilayas.
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Art. 7. - L’immatriculation au registre du commerce de toute personne physique est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce. La demande est accompagnée d’un justificatif du local apte à recevoir une activité commerciale par la présentation d’un titre de propriété, d’un bail de location ou de concession d’un terrain d’assiette devant abriter l’activité commerciale, ou tout acte ou décision d’affectation délivré par un organisme public. Art. 8. - L’immatriculation au registre du commerce de toute personne physique exerçant une activité commerciale non sédentaire, est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce accompagnée d’une copie de la décision d’affectation d’un emplacement au niveau d’un site aménagé à cet effet délivrée par la collectivité locale pour les activités commerciales exercées en étal ou la copie de la carte d’immatriculation du véhicule utilisé dans le cadre du commerce non sédentaire et le justificatif de la résidence habituelle. Art. 9. - L’immatriculation au registre du commerce de toute personne morale est effectuée sur la base d’une demande signée, établie sur des formulaires fournis par le centre national du registre de commerce, accompagnés des documents suivants: - un (1) exemplaire des statuts portant création de la société ou une copie du texte de création lorsqu’il s’agit d’un établissement public à caractère industriel et commercial ;
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Variété du dattier
Les dattes précoces et tardives d’In Salah
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Des dattes précoces comme Cheddakh ou Agaz et des dattes tardives comme Tinacer, Ahartan ouTakerbucht, caractérisent de nombreux cultivars dans la région d’In Salah située dans la wilaya de Tamanrasset. Par A. Blama et R. Gaceb-Terrak (*)
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es palmiers sont quelque fois disposés en allées régulières mais le plus souvent on les plante sans ordre. La fécondation des palmiers se fait manuellement pendant les mois de mars et avril. Les dattes commencent à mûrir en juillet et elles sèchent sur l’arbre jusqu’au mois d’octobre, pendant lequel s’effectue la cueillette des régimes. Ph LMD
Origine du nom : Le nom donné à certains cultivars de palmier qu’on retrouve dans la région d’In Salah est basé sur la couleur et la forme du fruit.
Rendement moyen : 20 quintaux / ha soit 20 kg / pied. Commune In Salah
Superficie Superficie délimitée (ha) attribuée (ha) 17 838
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Superficie mise en culture (ha) 4 317
Réhabilitation des palmeraies Un programme de développement de l’agriculture vise l’extension de la superficie agricole utile depuis notammenloi 83-18 du 13/08/1983 relative à l’accession à la propriété foncière agricole (APFA).
Principaux cultivars: Tinacer, Takarbucht, Agaz, Tgaza, Ferrana et Bamakhluf, Aicha Kaddour, Ahartan.
Deux types de fruits : Les dattes précoces et tardives caractérisent de nombreux cultivars de la région d’In Salah: • Type précoce : exemple de Cheddakh, Agaz... • Type tardif : exemple de Tgaza, Dgal, Fkih Ali, Tizizaou, Tinacer, Ahartan, Takerbucht.
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(*) A. B. (INRAA) et R. G-T. (USTHB). 2014
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Insectes ravageurs et maladies Des arbres et arbustes d’Europe
Auteur : Milan Zubrik, Andrej Kunca, György Csoka Edition : N.A.P. Une équipe internationale d’experts dans le domaine de la protection de la forêt a travaillé conjointement pour réaliser cet exceptionnel livre sur les insectes ravageurs. La compréhension est facilitée par la simplicité d’utilisation du livre. Les insectes ravageurs et les maladies des arbres sont présentés en suivant l’ordre des espèces d’arbres concernés. Le nom latin et le nom vernaculaire accompagnent une description de leur cycle de vie, de l’importance de leur impact ainsi que des informations sur leur répartition. Ce livre sur les maladies des arbres d’Europe et les insectes ravageurs est illustré par une sélection unique de photos. Plus de 4 300 photos illustrent les 1100 espèces d’insectes ravageurs décrites et les maladies des arbres et arbustes d’Europe. Véritable puits d’informations, cet ouvrage regroupe une quantité remarquable d’informations indispensables aux spécialistes, professionnels ou étudiants dans la gestion des forêts ou des Espaces Verts.
Le lait, ami ou ennemi ? Auteurs : Nathalie et Jean-Marie Delecroix ; Edition: Médicis-Albin Michel. 2008 Présentés comme indispensables à la santé des os, les laitages cachent une réalité moins glorieuse. Aujourd’hui de nombreux médecins et nutritionnistes sont d’accord pour dire que l’abus de lait peut favoriser les maladies cardiovasculaires, diabète, cancer de la prostate, des ovaires, et qu’ils sont l’une des causes principales du développement des allergies et d’un certain nombre de maladies chez les enfants (zone ORL entre autres). La composition du lait n’est pas seule en cause, sa qualité aussi laisse à désirer : ses multiples transformations, les traitements subis par les vaches, leur nourriture, dénaturent encore cet aliment. En s’appuyant sur les découvertes scientifiques les plus récentes et sur de nombreuses observations cliniques, Nathalie et Jean-Marie Delecroix ont su faire la part des choses et présenter le contexte des produits laitiers de façon claire. S’ils recommandent de consommer des produits laitiers de bonne qualité de temps en temps, ils nous proposent de modifier notre alimentation afin de substituer dans nos recettes familières les produits laitiers par d’autres produits. Nous découvrirons ainsi les alternatives végétales comme les «laits» de riz, de soja, d’amande... sans oublier les «yaourts» végétaux, le tofu, les margarines ou les crèmes végétales pour concocter des plats délicieux ; autant d’ingrédients, exempts de cholestérol, légers et digestes pour tous. Ce livre pratique offre une alternative nutritionnelle naturelle pour limiter la consommation de lait et vivre en bonne santé. Un guide pratique à mettre entre toutes les mains.
Le dromadaire pédagogique Auteurs : Launois M., Laveissière G., Faye B., Kriska M. A. Edition : Cirad. 2002 Cette compilation pédagogique des connaissances scientifiques, techniques et praticiennes sur le dromadaire dans tous ses états prend la forme d’un livre cédéromisé, le compilivre. Pour cette occasion, le vétérinaire, l’éleveur traditionnel et les méharistes ont su mettre en partage leurs savoirs pour aller vers celui qui ne sait pas encore, autour des trois verres de thé. C’est ainsi qu’ont été formulés 300 grains de savoirs regroupés par des liens en 46 thèmes, illustrés par 57 dessins et 5 cartes, et répartis sur un itinéraire de papier de plus de 12 mètres, entièrement dédié au dromadaire en situation de vie ordinaire et extraordinaire.
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HIER ET AUJOURD’HUI
Récits populaires sur fond d’histoire
Le palmier dans la tradition orale Ph DR
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Ce sont par des récits populaires reposant sur un fond plus ou moins altéré de vérité ou du moins prétendu historique, que se sont transmises les origines et l’histoire du palmier. Cet arbre bienfaisant des pays musulmans.
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a légende a été de tout temps et chez tous les peuples, une des formes les plus séduisantes sous laquelle la masse ignorante de l’antiquité, et même celle de nos jours, a accepté l’explication de faits que la science où l’histoire n’ont pu éclaircir. Il nous faudra aujourd’hui puiser à la seule source qui nous soit offerte, celle de la tradition orale, rarement écrite et plus ou moins fidèlement rapportée par les générations successives. C’est par là seulement que nous pourrons obtenir souvent l’explication de certaines croyances ou coutumes se rattachant au palmier et à sa légende. Ph DR
Est-il besoin ici de refaire l’éloge de cet arbre qui constitue une des principales productions de la zone saharienne et dont on retire des avantages réellement appréciables. Le Sahara n’est-il pas son domaine, ses dunes, ses eaux et son climat brulant lui donnent-ils pas sa vie ? Il est le splendide ornement des régions désertiques. C’est l’arbre de prédilection et de salut .Aussi bien nous lui devons-nous cet hommage que, plus délicat encore, M. A. Rambaud lui rendit en consacrant son éloge dans les lignes suivantes : «C’est aussi de l’or, dit-il dans un ouvrage que rapporte à l’Afrique l’exportation des dattes, pareilles à des doigts de lumière d’une saveur si exquise que les anciens croyaient retrouver en elle ce fabuleux lotus, délicieux au point de
faire oublier la patrie, filles diaphanes du soleil qui murissent la bas bien loin dans le Sud, sous le panache des hauts palmiers, dans les racines plongent dans la fraicheur des sources et dont les têtes s’épanouissent dans le feu du désert» L’auteur d’un ouvrage d’histoire naturelle, le cheikh très érudit Kamel Eddine du Caire, a donné dans son ouvrage «De la vie des animaux et végétaux» une courte description du palmier et il exprime en quelques ligne, aussi bien le sentiment du simple fellah égyptien que celui du saharien Ph DR
sédentaire ou nomade de l’Algérie Dans les traditions islamiques d’El-Bokhari, Abdallah Ibn Omar rapporte que du temps de prophète Mohamed (QSSL), la mosquée était bâtie en briques crues, le plafond était fait de branches de palmiers et les colonnes de troncs de palmiers, Abou Bakr n’y change rien». Il n’est pas rare, aujourd’hui, de trouver dans maints ksar ou zaouia du sud algérien des mosquées d’aspect très modeste dont la construction est entièrement faite de «toub»(brique d’argile et de foin) et le plafonnage et les colonnes intérieures en troncs et branches de palmiers. (www.steppe.doomby.com)
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TO U T E N S A N T E
Le crudivordisme, moteur de la santé
Bienfaits des jus de légumes et de fruits crus Norman Wardhaugh Walker (4 Janvier 1886 - 6 Juin 1985), de nationalité britannique, né à Gênes en Italie, devenu citoyen américain en 1918, a été l’un des tous premiers à s’intéresser à la consommation de jus de légumes et de fruits crus comme un moteur de la santé. Ph DR
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orman Wardhaugh Walker était convaincu que la consommation de légumes crus et jus de fruits frais, permettait : llde guérir de certaines affections, llde se maintenir en bonne santé llet d’augmenter significativement la longévité humaine. Cette conviction, il l’a transformé en action en consacrant une partie de sa vie à la rédaction d’ouvrages sur les relations entre consommation de fruits et légumes et santé. On peut considérer Norman Walker comme le précurseur du crudivordisme car il soutient que les aliments que nous choisissons pour nous nourrir doivent être de préférence crus et non transformés car la cuisson dégrade les aliments et notamment les enzymes qui y sont contenus. Pour lui, les aliments dont nous devons nous nourrir sont les légumes et fruits, les noix et amandes diverses et les graines. Combler les carences alimentaires Le livre, rédigé dans sa première édition en 1936, est divisé en 6 parties. La première partie traite du corps humain, de ses carences, de la composition des fruits et légumes et de la manière dont ils peuvent venir à bout de ces carences. Norman Walker y explique la raison pour laquelle, en complément de la consommation de fruits et légumes entier (il a d’ailleurs écrit un ouvrage consacré aux salades), il faut aussi consommer des légumes et fruits sous forme de jus : du fait notamment de l’absence de digestion, lourdement consommateur en énergie, une partie de la nourriture ingérée étant détournée de son objectif nutritionnel afin d’être employé comme combustible. Il distingue l’action sur le corps des jus de fruits et celle des jus de légumes. Les jus de fruits sont pour lui « les nettoyeurs de l’organisme humain » qui vont fournir au corps, les sucres nécessaires. Les jus de légumes renferment les minéraux, les sels, les enzymes et les vitamines nécessaires au corps
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humain, absents des aliments cuits et transformés. Extraits à froid pour ne pas les dénaturer Norman Walker insiste sur les conditions d’extraction du jus car elles peuvent le dénaturer. Seul le pressage des jus au moyen d’une presse hydraulique tournant à faible vitesse pour ne pas chauffer les composants du fruit ou du légume permet d’extraire un jus qui aura conservé toutes ses qualités nutritives. Cette réflexion aboutira à la création du premier extracteur de jus élaboré par Norman Walker, le «Norwalk». Pour lui, les pesticides sont enfermés dans les fibres non consommées. Des recettes pour différentes maladies Après avoir détaillé les « recettes des différents jus de légumes, Norman Walker consacre une partie entière de ce livre (troisième partie) aux « indications thérapeutiques des jus frais et crus de légumes et de fruits ». Près de 90 recettes de jus y sont présentées avec les quantités adéquates. Ici, ce sont essentiellement des jus de légumes que l’auteur dévoile. Il présente ensuite (quatrième partie) un tableau des fruits et légumes avec leurs différentes composantes : nutriments, vitamines, phosphore, magnésium… Norman Walker expose ensuite dans une cinquième partie les différentes maladies et préconise pour chacune d’entre elles une ou plusieurs formules de jus (celles qu’il a exposées plus haut). Pour chaque maladie, plusieurs formules sont possibles. Les formules carottes-betteraves-concombre et carottesépinards reviennent fréquemment. La dernière et sixième partie est consacrée à des réflexions générales portant sur le système endocrinien ou sur les dangers du lait. (Source : www.vitaality.fr)
TOUT EN SANT E
Une alimentation saine
6 conseils pour bien passer le Ramadhan La rupture du jeûne ne doit pas être synonyme de repas trop copieux. Non seulement un repas abondant perturberait l’organisme, mais en plus cela pourrait favoriser les troubles du sommeil.
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1-L’importance de bien s’hydrater L’hydratation doit être le mot d’ordre de cette période de Ramadhan. Dès la rupture du jeûne, les usagers doivent boire en grande quantité. Chacun ne doit également pas oublier de s’hydrater juste avant la reprise du jeûne.
4-Se prémunir du soleil Il est conseillé d’éviter le soleil et la chaleur durant le mois du Ramadhan. Chacun doit privilégier les pièces fraîches à l’intérieur et l’ombre à l’extérieur pour ne pas s’affaiblir trop rapidement.
2-Une alimentation saine Il vaut mieux privilégier une alimentation saine lors de la rupture du jeûne et ne pas se jeter sur les pâtisseries et sucreries qui, même en grande quantité, ne combleront pas la faim et perturberont l’organisme. Avant de repartir pour une journée de jeûne, il est recommandé de consommer des fruits pour l’apport en vitamines et surtout des sucres lents tels que de la semoule et des céréales pour tenir tout au long de la journée.
5-Les personnes à risque Les patients atteints de diabète sont invités à suivre régulièrement leur taux de glycémie, à s’hydrater en abondance et à fuir les sucreries pour réduire les risques sanitaires liés à cette période de jeûne. Les personnes fragiles souhaitant faire le Ramadhan, à savoir les femmes enceintes, les personnes âgées ou encore les patients atteints d’hypertension ou d’asthme, sont appelées à consulter leur médecin traitant dès le moindre signe anormal. Pour une plus grande sécurité, il est recommandé de se rendre chez son médecin avant et après le Ramadhan.
3- Le bon rythme à suivre Même si le Ramadhan s’étend du lever au coucher du soleil, les usagers doivent essayer de faire trois repas au cours de la journée : le premier avant le lever du jour, le second à la rupture du jeûne et le troisième quelques heures (compter 2 ou 3 heures) après. Si cela est possible, une sieste peut s’imposer en début d’après-midi. La période estivale invite même davantage les usagers à s’initier à cette pratique afin de leur permettre de reprendre des forces pour le reste de la journée.
6-Peu ou pas de sport Même si la période du Ramadhan n’a aucune conséquence majeure sur la santé des usagers, il est important de réduire au maximum les efforts physiques. Les sportifs doivent notamment faire très attention à ne pas se surpasser durant le mois du Ramadhan. (Source : www.topsante.com)
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A GOUTER
Facile à préparer et bon à déguster
Le gâteau «l’œil de chameau» Un gâteau qui ressemble beaucoup au gâteau l’amande. D’ailleurs le façonnage se fait de la même façon, il suffit juste de les rouler sur un peigne neuf pour obtenir ce modèle strié.
Préparation : -Mélanger dans un saladier ou le bol d’un robot, la farine, le sel et le beurre. - Mouiller avec l’eau et éventuellement un peu de fleur d’oranger jusqu’à obtenir une pâte homogène. -Travailler rapidement et réserver au frais sous papier film 1 heure environ. -Préparer, pendant ce temps, la farce en mélangeant tous les ingrédients mouillés avec les œufs et la fleur d’oranger. -Former des boudins de 2 cm de diamètre et de 10 cm de long. -Etendre la pâte le plus finement possible ou bien la passer à la machine à pâte au n° 6. -Découper des bandes de 10 cm de côté. -Déposer au bord de chaque bande un boudin de farce.
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Pour la pâte: e (3 bols). • 3 mesures de farin • 1 pincée de sel. l). beurre fondu (1 bo • 500 grammes de es de bé ère à soupe bom • 1 dizaine de cuill n. sucre glace enviro la pâte er ill va tra ur • eau po pas entuellement mais • un peu de fleur év upe) trop (1 cuillère à so Pour la farce: es. des finement moulu • 3 mesures d’aman e cristallisé. • 1 mesure de sucr n le besoin. • 2 ou 3 œufs selo er la oranger pour mouill • un peu de fleur d’ être s pa it (la farce ne do farce mais pas trop liquide). Pour la déco: non émondées. • amandes entières • miel.
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-Rouler la pâte en boudin. -Découper la pâte à l’aide d’un couteau. -Passer le rouleau de pâte sur un grand peigne en plastique neuf afin d’obtenir des stries. -Joindre les 2 extrémités et les coller avec du blanc d’œuf. -Déposer au centre une amande. -Recommencer jusqu’à é puisement de la pâte et de la farce. -Enfourner à 160 ° 10 à 15 mn.
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Les gâteaux doivent être à peine dorés dessous et il faut les tremper dans le miel. A servir. (Source : lesucresale-doumsouhaib.com)
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A GOUT ER
C’est possible avec la confiture
Biscuits fondants à la pâte de dattes Étapes
1-Dans un saladier verser la farine, le sel, le sucre et le beurre mou commencer à sabler votre pâte, ajouter l’œuf et ramasser votre pâte. (Vous pouvez ajouter 1 à 2 cuillère à soupe d’eau pour vous aider). 2-Mettre la pâte dans un film et la laisser reposer au frais pendant 30 mn 3-Au bout de 30 mn sortez la pâte et laissez-là à température ambiante pendant environ 30 mn 4-Étaler la pâte sur environ 1,5 cm couper des bandes de 10 cm, puis former un sillon à l’aide de votre doigt. (Ou former des boudins puis creuser le sillon avec votre doigt). 5-Répartissez la pâte de dattes tout le long et enfournez (four chaud) à 180°c pendant 30 mn (il faut que la pâte soit bien dorée)
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dients
Ingré s) ou 6-A la sortie du four couper des tranches tous les 3 cm et laisser sur le Pâte de dattes (Gher choix. plateau confiture au déco glace pour la 7-Attention dans les premières minutes la pâte est encore molle et on Du sucre e sucrée : ne peut pas prendre les gâteaux sinon ils casseraient. Il faut attendre au Pâte brisé rine • 370 g de fa moins 30 mn. cre • 100 g de su petits 8-Saupoudrer de sucre glace une fois refroidis. rre mou (en eu b e d g 0 0 •2 morceaux) (Source : www.ilparaitquecbon.fr) • 1 œuf sel • 1 pincée de
Recette traditionnelle peu connue
Salade de fruits aux dattes au melon
Étapes 1-Videz le melon dont vous conservez le jus. 2-Remplissez le melon évidé avec les dattes, couvrez-les du jus de melon. 3-Remuez et mettez au frais. 4-Les dattes seront moelleuses et auront pris la saveur du melon. Ph DR
Ingrédients
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• Dattes séchée • Melon
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