Magazine mensuel N°13 - Janvier 2015
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Prix : 300 DA / 3€
ISSN 2352-9881
Conservation des dattes grâce à l’énergie solaire
L’option inévitable de l’avenir
Belkhir Djebali, Gérant du domaine Daouia
«Le domaine est riche de 30 000 palmiers et 15 000 plants d’oliviers»
Projet jumelage algéro-européen
Un observatoire des filières agricoles et agroalimentaires
Introduits dès le VIIe siècle
Les palmiers dattiers à protéger en Mauritanie
EDITO
Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Farida Ghezzoul, Mourad Tayeb, Ryad Ben, Sara Djema Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub
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Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger. 16 004. Algérie
Une année difficile !
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a pluviométrie enregistre des taux faibles de précipitation en ce début 2015 et qui n’augure rien de bon pour l’agriculture notamment pour certains produits. Conjuguée avec la crise économique suite à la chute vertigineuse des cours du prix du pétrole, cette indication peut avoir un impact négatif sur les rendements des différents secteurs productifs. Dans ce sens, les fonds publics, injectés depuis une quinzaine d’années, dans l’agriculture risquent de ne plus produire les résultats escomptés. Il faut maintenant compter sur le sens managérial des gestionnaires pour optimiser l’exploitation des ressources de toute nature et atténuer les effets négatifs de la crise qui semble bien s’installer. Autre challenge qui attend le pays est celui de savoir créer des passerelles de communication et surtout de collaboration entre les différents intervenants pour des objectifs clairs et réalisables. Il faut en finir avec la langue de bois, le protocole et les méthodes procédurières qui n’ont plus raison d’être dans des moments aussi difficiles que ceux qu’on vit depuis quelques mois. Dame nature a ses caprices, mais l’homme doit agir en conséquence pour justement prendre conscience des multiples atouts qu’il possède et savoir en tirer le meilleur profit. Les expériences des autres pays du monde, grands et petits, peuvent servir pour apprendre comment rentabiliser les choses, souvent les plus insignifiantes pour nous. Les prix des légumes et des autres produits alimentaires suivent une hausse effrénée et rien ne semble en arrêter la tendance. Il est temps, pour tous, de bien gérer son budget en rationnalisant les dépenses et en dégageant des priorités. L’Algérie a vécu, ces dernières années, dans le faste et dans le gaspillage.
Abderrezak Benkhedda Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction. N°13 - Janvier 2015
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SOMMAIRE A l’ETRANGER
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Les forêts dans le monde
Mieux tirer parti des avantages Le SIRHA du 24 au 28 janvier
Incontournable rendez-vous mondial REPERES
7-8
Forum mondial de l’alimentation et l’agriculture
Abdelouahab Nouri à Berlin Marées noires
La côte algérienne très exposée Applications dans l’agriculture biologique
Le «green fertilizer» en expo au Bneder DANS LA PALMERAIE
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Daouia (El Oued)
Hamid Ait Ali rentabilise les oliviers face aux palmiers ZOOM
10-11
Projet jumelage algéro-européen
Un observatoire des filières agricoles et agroalimentaires Programme FOAD au CTIAA
Cérémonie de remise d’attestations CACI-CCI Ziban
Salon international de la datte à Biskra en Mars QUESTIONS-REPONSES
12-13
Belkhir Djebali, Gérant du domaine Daouia
«Le domaine est riche de 30 000 pal miers et 15 000 plants d’oliviers» DOSSIER
14-15-16-17
Conservation des dattes grâce à l’énergie solaire
L’option inévitable de l’avenir VUE SUR L’ENTREPRISE
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Activant depuis 1996
Profert pour le progrès de l’agriculture LES TECHNIQUES
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Pour être à la disposition en tout temps
Les dattes se conservent mieux au frigo DERIVES DE LA DATTE
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Sous produits du palmier
Un apport appréciable dans l’alimentation des ruminants OPPORTUNITES Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC)
Dispositif incitatif pour les projets d’investissement
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22-23
SOM M AIRE DESTINATION
24-25
Introduits entre le VIIe et le Xe siècle
Les palmiers dattiers à protéger en Mauritanie MALADIES DES PALMIERS
26-27
Les mycotoxines mal connues
Le risque sur les dattes mises en stockage SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT
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Le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA)
Un outil d’aide à la prise de décision EQUIPEMENTS AGRICOLES
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Sarl Agro Rayane
Satisfaire une demande variée et exigeante LOIS ET PROCEDURES
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Traitement des dossiers par les commissions de wilaya
Conversion du droit de jouissance en droit de concession LE PALMIER
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Production du palmier dattier
La rentabilité dépend de plusieurs facteurs PUBLICATIONS
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Désert ou paradis
Mise en place et pratique de la «permaculture Holzer» HIER ET AUJOURD’HUI
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De Adam à nos jours
Des croyances méconnues autour du palmier TOUT EN SANTE
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Assurer un bon équilibre du corps
L’intérêt nutritionnel et diététique des dattes A GOUTER
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Avec quelques dattes
Une succulente soupe Harira Avec une pâte d’amandes
Croquembouche aux dattes
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A L’ E T R A N G E R
Les forêts dans le monde
Mieux tirer parti des avantages
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ources d’emplois, d’énergie, d’aliments nutritifs et d’une large gamme d’autres biens, ainsi que de services écosystémiques, les forêts, mais aussi les systèmes agroforestiers et les arbres présents sur les exploitations, occupent une place cruciale dans les moyens d’existence des populations rurales à travers le monde. Elles peuvent jouer un rôle considérable dans l’instauration d’un développement durable et d’une économie plus «verte».
Or, ¬nous ne disposons pas des données qui permettraient d’établir clairement ces faits, des données qui sont indispensables pour étayer les politiques de gestion et d’utilisation des forêts et pour faire en sorte que les avantages découlant des forêts, à la fois sur le plan de la protection de l’environnement et sur le plan plus vaste des questions sociales, soient pris en compte dans le programme de développement pour l’après-2015.
Le SIRHA du 24 au 28 janvier
Incontournable rendez-vous mondial
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e salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de (SIRHA) s’est tenu du 24 au 28 janvier 2015 à Lyon (France) avec la participation de plusieurs exposants et marques. Depuis sa création il y a plus de 30 ans, le Sirha s’est donné pour mission d’éclairer l’avenir de la restauration et de l’hôtellerie mondiales, en fournissant à ses acteurs tous les moyens d’anticiper sur les transformations de leurs marchés. Le Sirha a toujours Ph DR
fait évoluer son offre pour mieux accompagner les professionnels de l’agroalimentaire vers le succès. C’est le seul salon international capable d’offrir une vision vraiment complète du marché de la restauration hors foyer (RHF), un espace d’affaires et d’échanges fertile, un accélérateur de succès pour les marques et leurs innovations, le plus vivant des observatoires culinaires, la scène mondiale où la tendance de la restauration naît en direct !
Centrales thermiques et les routes
Décès à la pollution atmosphérique
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elon l’OMS, 7 millions de personnes décèdent chaque année du fait des particules fines présentes dans l’air, principalement dues aux centrales thermiques et à la circulation automobile. Cela représente 1 décès prématuré toutes les 5 secondes environ (compteur). La pollution de l’air serait ainsi responsable de 2% des maladies
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cardiaques et pulmonaires. La pollution de l’air intérieur tue plus que la pollution atmosphérique extérieure.
La SAAC du 16 au 18 janvier
Des activités pour toute la famille !
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a Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation (SAAC) s’est tenue du 16 au 18 janvier au centre des foires du Québec (Canada). Le salon comprend une multitude d’activités reliées au secteur. Depuis 40 ans, la SAAC) est une rencontre incontournable du secteur agroalimentaire québécois. Il s’agit d’un projet réalisé par les étudiantes et les étudiants de la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’université Laval en étroite collaboration avec les principaux intervenants du milieu agroalimentaire.
REPERES
Forum mondial de l’alimentation et l’agriculture
Abdelouahab Nouri à Berlin
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e ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri, a pris part, au Forum mondial de l’alimentation et l’agriculture (GFFA), dont les travaux se sont déroulés du 15 au17 janvier
2015 à Berlin (Allemagne). Placé sous le thème: «Demande, croissante en denrées alimentaires, matières premières et énergie : opportunités pour l’agriculture et défi pour la sécurité alimentaire? ». Ce sommet des ministres de l’agriculture, qui en est à sa septième édition, a abordé des thématiques portant, notamment sur, le rôle de l’information satellitaire dans la sécurité alimentaire mondiale, le développement des zones rurales et les perspectives en matière
d’alimentation et d’énergie, la bio économie et son application dans les systèmes de certification, les implications de la bioénergie sur les changements climatiques et la sécurité alimentaire et la diversité agricole, la productivité, la gestion durable des ressources naturelles et l’adaptation aux changements climatiques. En marge des travaux de cette rencontre, Abdelouahab Nouri, a eu des entretiens avec son homologue allemand, Christian Schmidt.
Le SIEL à Alger du 13 au 15 janvier
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Un salon dédié aux professionnels
xclusivement réservé aux professionnels, la 9ème édition du Salon des Equipements et Services pour l’Hôtellerie, la Restauration et les Collectivités s’est tenue du 13 au 15 janvier au niveau de l’esplanade du Hilton à Alger sous le haut patronage de Madame la ministre du Tourisme et de l’Artisanat. C’est une rencontre qui regroupe les fabricants, les représentants et les distributeurs des marques opérant dans tous les métiers concernés par la thématique du salon et qui souhaitent renforcer leur présence sur le marché algérien ou encore
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rencontrer de futurs partenaires .Un marché quasiment vierge au regard des opportunités d’affaires qu’il offre comparativement à d’autres marchés traditionnels arrivés à saturation. Le SIEL conforte sa position “d’événement incontournable” dédié à un secteur économique en pleine croissance. Il marque la volonté d’accompagner la relance du secteur du tourisme et de l’hôtellerie promis à jouer les premiers rôles dans la stratégie de diversification des sources de revenus nationales, en favorisant l’émergence d’un marché structuré des équipementiers.
Mission économique à Colima (Mexique)
Les hommes d’affaires algériens attendus
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es opérateurs économiques algériens sont informés qu’une mission économique à Colima (Mexique) sera organisée les 11 et 12
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Février 2015 par l’Agence mexicaine de promotion des investissements et des affaires internationales «ProMexico» à l’occasion des journées
agroalimentaires de Colima.Dans ce cadre, une rencontre d’affaires algéromexicaine sera organisée entre les fournisseurs mexicains et les opérateurs algériens de : fruits (noix de coco, avocats, papayes, melons, pastèques, mangues, bananes, ananas, Bleuets, mûres, framboises et citrons), fruits et légumes congelés, tomate cerise, thon en conserve, farines de poisson, café organique, sel de mer, sauces à base de fruits, condiments naturels et plantes ornementales. Il convient de noter que des mesures de facilitation seront accordées aux opérateurs algériens participant à cet évènement. N°13 - Janvier 2015
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REPERES
Marées noires
La côte algérienne très exposée
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a côte algérienne est très exposée aux risques de marées noires et aux autres déversements de substances nocives ou potentiellement dangereuses,
sachant que 30 % du trafic maritime mondial passe par la Méditerranée et plus de 300 navires marchands longent nos côtes, soit un trafic pétrolier de 400 millions de tonnes/an. Prés de 80 millions de tonnes d’hydrocarbures transitent par les terminaux pétroliers algériens, où des pétroliers de gros tonnage de 300 000 tonnes sont approvisionnés. C’est pourquoi Madame Dalila Boudjemaa, ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement a procédé le 25 décembre 2014 à l’installation du Comité national Telbahr. Au cours des 10 dernières années, il y a eu au moins 15 cas de pollution accidentelles en mer, le long de nos côtes, y compris des pollutions opérationnelles dans les ports ou à proximité de ceux-ci. Fort heureusement, les cas de pollution signalés le long des côtes algériennes sont restés de faible amplitude et rapidement maitrisés avec les moyens disponibles.
Applications dans l’agriculture biologique
Le «green fertilizer» en expo au Bneder
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e siège du Bneder situé à Bouchaoui (Alger) a accueilli, le 7 janvier 2015, un atelier de vulgarisation, dans le cadre de ses activités scientifiques et techniques, sur le «Green Fertilizer» et ses applications dans l’agriculture biologique organisé par la Sarl Fertiprotect. Cet atelier a connu une forte présence de la part de plusieurs acteurs du secteur de l’agriculture qui ont contribué à sa réussite à travers le débat qui a suivi les présentations. En effet, trois communications étaient au programme : • Celle de Vincent Hubert Bruno Georges, concepteur et fabricant du produit mais aussi directeur de CEVAD France, sur le thème : «Le Green Fertilize, le tout en un pour une agriculture biologique de demain». • Celle de Benjamin Peter William De Deycker, responsable du pôle commercial CEVAD France sur le thème : ‘’Expérience sur le terrain avec Green Fertilizer et les agriculteurs utilisateurs Belges’’. • Celle de Mustapha Bouhidel, gérant de Fertiprotect et importateur du produit pour l’Algérie sur le thème : «Homologation, commercialisation et perspectives pour une agriculture biologique en Algérie».
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FLASH Des Algériens à la foire de Khartoum
La Foire internationale de Khartoum organisée du 21 au 28 janvier 2015, inscrite au programme officiel de la participation de l’Algérie aux foires et salons à l’étranger au titre de l’année 2015, a offert aux exposants algériens l’occasion d’explorer les opportunités d’investissement et de placer leur gamme de produits sur le marché soudanais. Les participants à cette foire bénéficient dans le cadre du Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) d’une prise en charge à hauteur de 80% relative aux frais de location de stand et d’acheminement des échantillons.
INDICE L’extrême pauvreté à éliminer en 2015 Les efforts déployés par l’Algérie pour améliorer sa sécurité alimentaire, à travers les différents programmes mis en œuvre dans ce sens, ont eu des résultats encourageants. Il est à rappeler, dans ce cadre, que l’Algérie a été distinguée, en juin 2013, par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour avoir atteint, avant terme, le premier des objectifs du Millénaire pour le développement relatif à l’élimination de l’extrême pauvreté à l’horizon 2015.
DANS L A PAL M ERAIE
Daouia (El Oued)
Hamid Ait Ali rentabilise les oliviers face aux palmiers Sur la route de Touggourt, au km 10, se trouve la palmeraie Daouia qui compte quelque 30 000 palmiers dattiers, mais aussi et surtout 15 000 oliviers. Hamid Ait Ali fait presque tout le travail technique de par ses connaissances et son expérience acquises au fil des années dans l’oléiculture. Par Ryad Ben
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epuis quatre années, Hamid Ait Ali s’active pour entretenir et veiller sur quelque 15 000 oliviers plantés au côté de 30 000 palmiers dattiers au niveau de l’exploitation agricole Daouia située à El Oued, sur la route de Touggourt, au km 10, très précisément. A perte de vue, la palmeraie Daouia offre de majestueux palmiers dattiers qui cohabitent avec de jolis oliviers robustes et bien alignés. Un plaisir pour les yeux, mais également ce sont de précieuses ressources qui produisent des dattes et des olives. D’ailleurs, deux variétés étrangères (française et espagnole) d’oliviers sont maintenant intégrées avec les quatre locales (algériennes) et le tout semble donner satisfaction. «La
variété espagnole peut donner de 23 à 25 litres par kg, ce qu’on ne trouve pas dans les oliviers du nord du pays» précise Hamid. Rentré de France depuis une dizaine d’année, Hamid Ait Ali a été sollicité pour venir gérer les milliers d’oliviers qui se trouvent dans l’exploitation agricole Daouia. Ces jours-ci, il est occupé à opérer la coupe de 2 000 oliviers qui ont été délaissées quelque temps, même si il se fait aidé par des travailleurs saisonniers, Hamid fait presque tout le travail technique de par ses connaissances et son expérience acquises au fil des années.
à Hamid pour suivre olivier par olivier le développement de cet arbre notamment dans un environnement et un climat comme celui du sud du pays. «La floraison de l’olivier commence, généralement, au mois de mars. Après l’entretien, l’olivier peut être laissé les mois d’août-septembre jusqu’au mois de novembre période de cueillette des olives» rappelle Hamid avec humilité. Hamid Ait Ali va être présent à la fête des olives d’Akbou du 12 au 14 février 2014. R. B.
La technique de la coupe «Une fois la cueillette, l’olivier ne tolère pas des choses autour de lui même par terre, ni branches ni feuillage ni mauvaises herbes et c’est pourquoi il faut opérer un nettoyage systématique» indique Hamid. Mais c’est la coupe des oliviers qui demande une véritable maitrise dans le sens où la technique n’est pas donnée à tout le monde. On comprend pourquoi on a fait appel
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ZOOM
Projet jumelage algéro-européen
Un observatoire des filières agricoles et agroalimentaires L’Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires a pour rôle de produire des informations sur les prix et les marchés des filières agricoles et agroalimentaires. Il s’agit aussi de développer un outil de production et de diffusion de l’information et de fournir une aide à la décision des acteurs économiques, qu’ils soient publics ou privés.
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onsieur Fodil Feroukhi, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du développement rural, a présidé le séminaire de clôture du projet jumelage européen «Appui au ministère de l’Agriculture et du développement rural pour le développement de l’Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires, le 17 décembre 2014 au sein de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), sis à El Harrach. Ce jumelage a permis d’accélérer le
développement de l’Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires, projet mis en œuvre dans le cadre de la Politique de Renouveau Agricole et Rural. L’observatoire pourrait aussi développer des échanges avec des organes similaires appartenant aux autres pays riverains de la Méditerranée.
Répertoire des industries agro-alimentaires Pour rappel, ce projet de jumelage européen placé sous la houlette de
l’unité du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association et doté d’un financement de l’Union européenne, s’est déroulé de novembre 2012 à décembre 2014. Le projet a mobilisé plus de 450 journées d’expertise apportées par la France, partenaire leader associé à l’Italie, ainsi que l’Allemagne et la Pologne. Il a été l’occasion d’organiser 6 séminaires de formation pour 200 agents du ministère de l’Agriculture et du développement rural des chambres d’agriculture, des offices et des instituts techniques et 3 voyages d’études en Europe (France et Italie) auxquels ont participé 23 cadres algériens. Par ailleurs, l’Observatoire est hébergé par l’INRAA et il est le fruit d’un partenariat entre les services du ministère de l’Agriculture, l’INRAA, les instituts techniques et les offices par produit. Des premières publications ont été réalisées sur le commerce international, le suivi de campagne des principales productions agricoles, les prix de marché. Des références technico économiques des exploitations agricoles y sont également disponibles ainsi qu’un répertoire des industries agroalimentaires (IAA).
Programme FOAD au CTIAA
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Cérémonie de remise d’attestations
e Centre technique des industries agroalimentaires (CTIAA) basé à Boumerdes a organisé, le 14 janvier 2015, une cérémonie de clôture du programme FOAD (Formation à distance pour adultes sur des thématiques touchant au monde agroalimentaire) avec remise des attestations aux participants. Cette cérémonie, en présence du DG du CTIAA, Mustapha Khali, a vu la participation des représentants
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du bureau d’appui au programme UAP - DIVECO (programme de Diversification de l’économie algérienne, entrant dans le cadre global de l’accord de partenariat Algérie - UE), des représentants du bureau Pöhl Consulting (bureau allemand), du gestionnaire du programme et des représentants du ministère de l’Industrie et des mines. Ph DR
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CACI-CCI Ziban
Salon international de la datte à Biskra en Mars Le 8 janvier au siège de la CACI à Alger s’est déroulé un point de presse avec les médias pour l’annonce du lancement officiel de la 1èreédition du salon international de la datte de Biskra (SIDAB) prévue du 21 au 24 mars 2015 à Tolga. Par Sarah Djemaa
Quelques objectifs du SIDAB
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a Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) «Zibans» de la wilaya de Biskra organisent la 1èreédition du salon international de la datte (SIDAB) du 21 au 24 mars 2015. L’annonce a été faire, tour à tour, par Saadi Kadri, secrétaire général de la CACI, Rachid Sai, directeur de l’animation et du développement de l’entreprise à la CACI, Abldemadjid Khobzi, président de la CCI Ziban et Sadok Khelifi, directeur de la CCI Ziban en présence des journalistes. Cet évènement placé sous l’égide du wali de Biskra, Messaoud Djari, est destiné autant aux professionnels qu’au grand public et il se tiendra pendant quatre jours dans la localité de Tolga à
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35 km de la ville de Biskra. Le comité d’organisation de ce salon qui sera annuel est composé de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), de la Chambre nationale de l’agriculture (CNA), de la wilaya de Biskra, de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) Ziban, de la chambre d’agriculture de la wilaya de Biskra et du Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA). Le comité d’organisation a commencé à recevoir, d’ores et déjà, les demandes de participation de la part des partenaires nationaux et internationaux désirant être présents à ce salon.
•lOrganiser une concertation entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la datte notamment les producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels, banquiers, pouvoirs publics, dans le but de débattre des préoccupations des différents acteurs, d’identifier les contraintes rencontrées et préconiser les solutions nécessaires. •lOffrir aux producteurs de dattes l’opportunité de connaître des fournisseurs nationaux et étrangers d’équipements et matériels nouveaux dans le but de développer et d’améliorer leur productivité •lOffrir aux chercheurs et scientifiques nationaux et étrangers spécialisés dans le domaine de la datte, l’opportunité d’exposer les résultats de leurs travaux, d’échanger leurs connaissances et leurs expériences dans le but de disséminer le savoir et le savoir-faire. S. D.
Biskra, pôle phoenicicole La région de Biskra constitue incontestablement la région la plus propice, pour organiser un événement d’envergure dans le domaine de la datte, estiment les organisateurs, étant donné que c’est la première région algérienne de par : - La plantation de palmiers dattiers avec près de 5 000 000d’arbres - La superficie avec 46 000 hectares de palmiers dattiers - La production de dattes toutes variétés confondues de 220 000 tonnes, A noter que les partenaires média du Sidab sont jusqu’à maintenant Le Monde des Dattes (magazine) et Agroligne. N°13 - Janvier 2015
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Q U E S T I O N S - R EPONSES
Belkhir Djebali, Gérant du domaine Daouia
«Le domaine est riche de 30 000 pal A El Oued se trouve le domaine Daouia dont le propriétaire n’est autre que l’homme d’affaires Djilali Mehri. Cette exploitation agricole riche de 30 000 palmiers dattiers et de 15 000 oliviers bénéficie de ressources hydriques onstituées de 47 puits et de 10 forages. Dans cet entretien, Belkhir Djebali, gérant de la Sarl UTPA Daouia livre quelques détails sur les activités de cette importante entreprise de dattes et sa perception du marché de ce produit agricole.
Entretien réalisé par Mourad Tayeb
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Quelles sont les caractéristiques du domaine Daouia en tant que vaste et importante exploitation agricole ? Depuis sa création en 1985, le domaine Daouia couvre actuellement une superficie totale de 800 ha avec une superficie irriguée de 400 ha. Les sources hydriques sont constituées de 47 puits et de 10 forages en moyenne profondeur de 280 m avec un débit de 300 litres/litres.Pour les plantations, le domaine Daouia est riche de 30 000
palmiers dattiers et 15 000 plants d’oliviers, sans oublier l’élevage ovin avec quelque 2 000 têtes. La main d’œuvre étant de plus en plus rare, quelles sont les ressources humaines du domaine Daouia ? Pour la main d’œuvre, 300 personnes sont employés comme des travailleurs permanents en plus de 250 autres comme saisonniers. L’objectif étant d’arriver à planter 50 000 palmiers dattiers et 25 000 plants d’oliviers
QUEST IONS- REPONSES
miers et 15 000 plants d’oliviers» De quoi est constituée l’activité production proprement dite ? L’activité de production est constituée d’une unité de conditionnement de dattes d’une capacité de 1500 tonnes avec une ligne de pâtes de dattes d’une capacité de 360 kg/heure. Concernant l’huilerie, elle possède une capacité de 14 quintaux/heure sans oublier la chambre froide de 6 000 m3 en volume. Quelles sont les différentes activités du domaine Daouia et ses produits ? Le domaine Daouia a pour principale activité la production et exportation des dattes, mais également la production d’olives de table et l’huile d’olive extra vierge. La gamme de production du domaine Daouia est très variée comme les dattes Deglet Nour en branchette, Deglet Nour en coiffe de branchette, Deglet Nour molle (marchande), Deglet Nour demi molle (Standard), Deglet Nour sèche (Frezza), Degla Beida, Dattes Ghers, les pâtes de dattes, mais également l’huile d’olive extra Vierge. Quels sont les contraintes ou difficultés que rencontre le domaine Daouia dans son développement? Parmi les contraintes, on peut citer notamment le manque de main-
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d’œuvre qualifié dans les travaux agricoles, l’insuffisance du savoir-faire spécialisé dans le conditionnement des dattes, le manque de spécialistes en froid surtout pour les techniciens et les ingénieurs. On peut ajouter également le dérèglement climatique et ses impacts sur la qualité de datte. Selon vous, quelles sont les perspectives pour le secteur des dattes en Algérie pour les années à venir ?
Devant la chute des prix de pétrole ces derniers mois, l’Etat doit diversifier l’économe et encourager les exportations hors les hydrocarbures y compris les dattes pour réduire, autant que possible la dépendance de l’économie nationale aux hydrocarbures. M.T.
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DOSSIER
Conservation des dattes grâce à l’énergie solaire
L’option inévitable de l’avenir
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L’objectif de ce travail est de proposer une solution technologique solaire de conservation frigorifique des produits agroalimentaires notamment les dattes. C’est la première fois qu’une telle étude s’effectue à l’université de Biskra dans le but de diminuer la forte consommation d’électricité qui demeure un problème nationale. Par Kamel Benlouanas (*)
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achant que l’Algérie est un grand champ solaire, nous préconisons d’avoir beaucoup d’études et d’essais de plusieurs prototypes notamment sur la réfrigération solaire. Notre réflexion s’axe toujours pour le bien être de l’homme que ce soit dans la vie active ou passive, certainement plus on développe les équipements convoités par l’homme plus on tend à intégrer les énergies renouvelables comme source motrice. Les deux premiers chapitres ont permis d’aboutir à la sélection des techniques de sorption comme technologies potentielles pour une éventuelle installation de chambre de conservation frigorifique des dattes dans la région de Biskra. Par la suite, nous avons développé une étude comparative technico-économique pour un bahut frigorifique entre un système de réfrigération classique (compression mécanique) et de réfrigération solaire à adsorption. Notre intervention consiste à promouvoir
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la faisabilité d’un bahut frigorifique de conservation des dattes par adsorption solaire de 115 m³. A l’issu de l’étude bibliographique, nous avons sélectionné le modèle de réfrigération compact de Liu et Wang (2004). Ce choix se résume à un refroidisseur (Chiller), utilisant le couple silicagel-eau, présentant le deuxième prototype du refroidisseur à adsorption à eau glacée de seconde génération. Le silicagel est un adsorbant capable d’atteindre des températures de refroidissement de l’ordre de 0°C (chambre froide positive) qui est économique et disponible. Ce modèle est un ensemble compact intégrant deux évaporateurs, deux adsorbants, deux générateurs d’eau chaude et un kit d’accessoires. Ce dernier est caractérisé par une température d’évaporation de 7 °C, une température d’eau glacée de 9.8 °C, un COP de 0.369 et une puissance frigorifique de 5.93 kW. La température d’eau froide est de 25°C et la température d’eau chaude est d’environ 80 °C.
L’isolation de notre local frigorifique est assurée par le polystyrène expansé, matériau économique, fortement commercialisé qui a prouvé son efficience dans le monde professionnel du froid. Enfin, ayant un penchant pour l’élaboration d’un réfrigérateur solaire à adsorption, nous concéderons le présent mémoire comme support de base pour une prochaine étude technique détaillée d’un prototype à installer dans la région de Biskra avec des partenaires nationaux et étrangers. Nous concéderons que les réfrigérateurs solaires à adsorption seront très avantageux pour la conservation des produits cueillis des plantations des agriculteurs locaux. Nous pensons également que le système à énergie classique tend vers un avenir constamment coûteux (consommation électrique perpétuelle temporellement) et un système régénérable à énergie renouvelable affluant vers une ère économiquement gracieuse et très prometteuse.
DOSSIER
Les énergies renouvelables sont une alternative inéluctable pour toute l’humanité, d’où notre adhérence à cette réalité en essayant d’orienter une
réflexion conceptuelle dans ce sens pour illustrer des solutions pilotes à caractère d’énergie non polluante pour nos activités professionnelles spécialement
dans le créneau de la conservation des dattes à amortissement économique et à moindre coût.
Conditions du bahut de conservation frigorifique Destination de chambre : La destination du bahut frigorifique ainsi que les conditions de conservation sont affichées dans le tableau suivant :
Chambre
Destination
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Température (°C)
Humidité relative (%)
Durée de stockage
86
8
04 mois
Dattes+
Selon Meunier la meilleure température de conservation des dattes pour une durée de 04 mois est la température optimum de conservation de +8 °C ; Aussi l’humidité adéquate de
Chambre
conservation des dattes dans une chambre froide est 68% pour conserver les qualités nutritives d’alimentation saine.
Dimenssion des chambres longueur (m)L
Dimenssion des portes argeur (m)L Hauteur (m)
Hauteur (m)
argeur (m)
01
8.5
5.0
3.70
2.20
1.50
SAS
5.03
.0
3.70
2.40
2.00
Plan de la chambre froide
Matériaux d’isolation
La production du froid à énergie mécanique est onéreuse, afin d’éviter ces surcoûts on est dans l’obligation de faire face en supprimant la perte du froid due aux flux frigorifiques d’où la nécessité de bien isoler les parois des locaux refroidis pour empêcher la chaleur de pénétrer à travers ces parois ; il est donc indispensable de préserver le froid produit en utilisant un mauvais conducteur de la chaleur, dit: isolant. Le rôle de l’isolation : Elle limite le flux thermique en provenance du milieu et elle évite la pénétration de l’eau en provenance de l’extérieur. L’isolation thermique est confuse et très
variée ; Selon les matériaux utilisés et les affectations des pièces à isoler ce qui génère une économie énergétique résultant de l’isolation thermique dans le moyen terme. De nouvelles normes sont apparues ces dernières années pour rénover l’isolation et ainsi consommer moins d’énergie. L’isolation thermique garantit trois principales diligences dans une construction ; en premier lieu exhorter le confort en supprimant les effets de paroi froide l’hiver et de paroi chaude l’été, deuxièmement simplifier les consommations d’énergie pour le chauffage et / ou la climatisation (froid)
et en dernier rendre l’habitat plus écologique en affaiblissant les rejets de pollutions liées à l’air des restes de combustibles. Selon Les spécialistes du bâtiment les études récentes les pertes de chaleur sont réparties comme suit ; les plus importantes sur la toiture (≈ 30 %), les murs (≈ 25 %), l’air renouvelé (≈ 20 %), les vitres (≈ 13 %) et les sols (≈ 7 %). L’isolation permet également de contrecarrer l’effet des ponts thermiques responsables de 5% des pertes calorifiques dans un logement. .../...
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DOSSIER Description de système -Fonctionnement de la paire de la Silicagel-eau Le Silicagel est rudement catalogué en deux types, le silicagel à micropores et le silicagel à macropores. Le silicagel à humidité élevée à macro-pores a une plus grande capacité d’adsorption que celui du micropore et le silicagel à humidité faible à micropores a une plus grande capacité d’adsorption que celui du macro. Ainsi le silicagel à macro-pores est utilisé généralement comme déshydratant dans les processus ouvre-cycles, qui sont en contact direct à la pression atmosphérique et le silicagel à micropores convient pour être utiliser dans un cycle fermé au système de réfrigération secondaire de pression atmosphérique. La figure1 démontre la capacité d’adsorption de différents types de silicagel et l’image du silicagel micropores dans la forme transparente de granule utilisée dans ce système, qui est du fabricant. -Adsorbant Afin d’augmenter le transfert de chaleur et de masse sur les adsorbants, l’aileron plat de l’échangeur de chaleur est utilisé dans ce système. Entre deux feuilles de voie d’eau, il y a deux feuilles pour
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insérer l’adsorbant de silicagel. Les ailerons du rectangle dans les deux canaux sont perforés pour réaliser commodément le transfert de la chaleur et de la masse. Entre deux couches de canal de silicagel, le canal de transfert de masse est aménagé dedans. La grille de fil (maille 50) est employée pour isoler le silicagel du canal réfrigérant. Elle agit toujours en tant que canal de transfert de masse pour l’eau réfrigérante. La figure 2 montre le schéma de principe de l’unité de transfert de la chaleur et de la masse et l’image du vrai adsorbant. Neuf unités
de transfert de la chaleur et de la masse sont formées en tant qu’un adsorbant. Les dimensions de l’adsorbant sont de 780 mm x 252 mm x 370 mm et la surface de transfert de chaleur global sont de 34.05 m² (superficie globale équivalente d’aileron). Le silicagel de micropore est choisi pour ce système et le diamètre moyen est de 0.5 à 1 mm.Quatre courts segments (chacun environ 50 mm de longueur) de l’adsorbant sont laissés non remplis pour agir en tant que canal supplémentaire de transfert de masse et là sont environ 26.4 kg de silicagel sont contenus dans un adsorbant.
Fig. 2. Schéma de principe d’unité de transfert de la chaleur et de la masse et image de l’adsorbant [Liu et Wang (2004)].
DOSSIER Condenseur et évaporateur Le condenseur et l’évaporateur sont également munis d’aileron plat pour les échangeurs de chaleur. Leur configuration est de même modèle sauf que la gaze de fil est employée entre la voie d’eau et le canal de vapeur dans l’évaporateur. Dans le condenseur, la vapeur d’eau désorbé du lit adsorbant et condensé par l’eau froide d’une tour de refroidissement. L’évaporateur est particulièrement conçu pour accélérer l’évaporation de l’eau. Le canal de vapeur d’eau (réfrigérant) se compose de cinq feuilles de gaze de fil 200, grille fixée au mur adjacent de la voie d’eau glacée suivant les indications de la figure 3.
Fig. 3. Diagramme de l’unité de transfert de la chaleur et de la masse de condenseur et d’évaporateur [Liu et Wang (2004)].
La gaze de fil agit en tant que mèche pour que l’eau reste en contact avec les
ailettes pour s’évaporer. Le condenseur et l’évaporateur se composent de 18 unités de transfert de la chaleur et de la masse, respectivement et la surface de transfert de chaleur globale est de 4.975 m² (la surface équivalente d’aileron). Les dimensions sont comme suit 760 mm x 128 mm x 100 mm.
prometteuse Des expériences sont effectuées sur un réfrigérateur continu d’adsorption avec la conception originale, dans laquelle l’adsorbant, l’évaporateur et le condenseur sont enfermés dans une coquille pour former une unité, deux unités qui forment un compact réfrigérateur d’adsorption. La chose la plus prometteuse est qu’aucune valve de vide n’est nécessaire. Les résultats démontrent que ce nouveau prototype est très approprié pour utiliser la source de chaleur de basse température s’étendant de 70 à 85 °C. Par l’analyse des données expérimentales, les conclusions peuvent être tirées comme suit : les possibilités de transfert de chaleur ont été considérablement augmentées en employant des échangeurs de chaleur à ailerons plats comme adsorbant, condenseur et évaporateur. Le processus
de récupération de masse a été suggérée pour améliorer la performance et le petit réservoir d’eau glacée principalement utilisé pour le processus de récupération de masse, a de la capacité de stocker le refroidissement pendant le processus d’adsorption, ainsi le système pourrai sans interruption assurer le refroidissement pendant la récupération de chaleur et le processus de récupération de masse. Le réfrigérateur (silicagelde 26.4 kg dans chaque adsorbant) peut assurer la capacité de refroidissement s’étendant 2 à 7.3 kilowatts et un coefficient de performance de 0.2 à 0.42 e accord avec les différentes températures d’évaporation. les résultats d’essai du deuxième prototype ont démontré que la performance a été fortement améliorée. Le deuxième réfrigérateur avec la température de source de chaleur étant 80.6 °C ont la même que le premier réfrigérateur avec la température de source de chaleur étant 85 °C. Avec les conditions de travail semblables dans les tableaux 7 et 8, le coefficient de performance a été fortement amélioré, ce qui a démontré que le problème existant dans le premier prototype a été résolu avec succès. (*) K.B. Université de Biskra. Faculté des sciences et de la technologie. Année 2009
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INFOS PLUS
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V U E SUR L’ENT REPRISE
Activant depuis 1996
Profert pour le progrès de l’agriculture Profert, dont le siège se trouve à Béjaia, est une société qui a débuté ses activités en février 1996. L’ambition de la société est de participer activement au développement de l’agriculture algérienne, aussi bien sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif.
l’importation. Profert participe activement à ce challenge, à ce bel objectif. Elle investit massivement dans la formation des équipes. Elle investit dans les moyens de production pour apporter des réponses spécifiques aux besoins de l’agriculture, besoins auxquels les produits importés ne peuvent pas toujours répondre. Elle entretient une forte proximité avec les agriculteurs. Profert participe au transfert du savoir, à l’élévation de leur niveau technique et de leurs exigences. Elle vit en contact quotidien avec les agriculteurs leaders de toutes les régions d’Algérie.
Une équipe multidisciplinaire
P
rofert est une société algérienne dont l’activité principale est la fourniture d’intrants à l’agriculture. La société a débuté ses activités en février 1996. Son siège social est à Bejaia et ses unités de production et dépôts sont situés à Bejaia, Amizour, et Mostaganem. Les activités de la société ont démarré avec l’importation d’engrais en sacs. De nombreuses autres activités sont venues par la suite s’ajouter aux engrais pour former une gamme homogène d’intrants agricoles et structurer un ensemble de solutions dont jouissent aujourd’hui bon nombre d’agriculteurs algériens. L’ambition de la société est de participer activement au développement de l’agriculture algérienne, aussi bien sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif. La société Profert est certifiée ISO 9001 par le bureau Veritas. Les pouvoirs publics algériens consentent des efforts financiers considérables pour développer l’agriculture algérienne, améliorer l’offre de produits agricoles et réduire notre dépendance à l’égard de
L’équipe de développement de Profert, basée au siège de la société, est composée d’une quinzaine d’ingénieurs agronomes spécialisés par gamme de produits. Ils participent à structurer des solutions de plus en plus performantes et de plus en plus novatrices. Cette équipe met aujourd’hui à la disposition des agriculteurs les solutions de demain. Profert met en avant un slogan : «Nous aimons ce que nous faisons et nous aimons le faire.» La gamme de Profert se compose des
engrais (solides et solubles) et de la nutrition : produits phytosanitaires, semences, matériels et outillages agricoles, irrigation et hygiène publique. Pour la a culture, Profert propose des produits pour les céréales, pomme de terre, arbres fruitiers (à pépins, à noyaux et agrumes), maraichage, tomates, melon-pastèque, piment vert et vigne. Dans le cadre du développement des nouvelles formules engrais solides et de nouveaux produits dans différentes gammes, Profert a participé activement au salon national sur les équipements et produits pour l’agriculture, l’élevage et le froid qui s’est tenu dans la wilaya de Ain Defla du 29 septembre au 1 octobre 2014. De même, Profert était présente au 3 ème salon international des grandes cultures «Céréal Expo» organisé à Sétif du 8 au 10 octobre 2013. La société Profert a participé, pour la première fois, à une exposition à l’étranger (Tunisie) du 09 au 15 juin 2014.
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L E S T E C H N I QUES
Pour être à la disposition en tout temps
Les dattes se conservent mieux au frigo
Les dattes fraiches doivent obligatoirement être conservées au réfrigérateur dans un contenant hermétique. Quant aux dattes sèches, elles se conservent de nombreux mois (jusqu’à 1 an), bien emballées et à l’abri de la lumière et de l’humidité. • Pour les garder toute une semaine, vous pouvez les mettre au frigo. Pensez alors à les sortir au moins 30 min avant de les consommer, le temps pour elles de récupérer leur moelleux et leur goût. Idéalement, achetez-les en petite quantité et dégustez-les dans un délai assez court. • Une fois à maturité, la datte fraîche devient plus fragile et délicate à transporter. • En revanche, les dattes sèches voyagent bien et se gardent beaucoup plus longtemps. Alors, n’hésitez pas à les emmener au travail, à l’école ou en balade.
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elon l’utilisation qu’on souhaite en faire, on achète des dattes plus ou moins sèches. La proportion d’humidité qu’elles contiennent se vérifie en appuyant délicatement sur l’une des dattes du paquet. Lorsqu’elles sont très dures, il faudra envisager de les réhydrater avant de les consommer. Vue, odorat et goût : les sens sont sollicités pour choisir une datte. Dans la pratique, choisissez aussi vos dattes en fonction du sort que vous leur réservez : à grignoter au goûter, à l’apéritif, pour les gâteaux, et même dans vos préparations salées ! Et pour les palais les plus fins, choisissez de préférence des dattes fraîches, à la saveur plus subtile. Il est possible de tremper les dattes séchées dans l’eau pendant quelques heures pour les réhydrater avant de les manger.
Trouver le bon produit Préférez les dattes bien formées, moelleuses et odorantes. Lorsqu’elle est toute fraîche, la datte se présente en grappes, et ses fruits sont drapés d’un léger voile blanc. Choisissez des dattes ornées d’une belle couleur ambrée et surtout, sans taches. La dégustation d’une datte fraîche aux saveurs suaves se révèle une expérience à part. • Conservez vos dattes fraîches quelques jours à l’air libre et à température ambiante, sous un linge propre ou une cloche grillagée.
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Fraîches ou sèches Les dattes fraiches doivent obligatoirement être conservées au réfrigérateur dans un contenant hermétique. Les dattes sèches se conservent de nombreux mois (jusqu’à 1 an), bien emballées et à l’abri de la lumière et de l’humidité. • Les dattes fraîches sont le plus souvent commercialisées sous forme de branches. • Les dattes séchées sont essentiellement vendues en vrac ou conditionnées dans des barquettes ou des boîtes à l’abri de l’air et de l’humidité. (Source :www.lesfruitsetlegumesfrais.com)
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DERIVES DES DAT T ES
Sous produits du palmier
Un apport appréciable dans l’alimentation des ruminants
La diversification des ressources alimentaires pour le bétail et leur développement constitue la meilleure action à entreprendre pour améliorer les productions animales en viande et surtout en lait.
D
ans cette optique, la valorisation des produits et sous produits du palmier dattier (phoenix dactylifera.L) est intéressante à développer et à moderniser car elle constitue un appoint non négligeable aux fourrages (luzerne, orge,…).
15 palmes par an. C’est le sous-produit le plus ligno-cellulosique chimique est comparable à celle de la paille.
Mode d’utilisation des sous produits dans l’alimentation animale
Les sous-produits du palmier Chaque concentré à base de rebuts de dattes doit être obligatoirement dattier Les rebuts de dattes sont les écarts de tri des dattes. Ils se caractérisent par de faibles valeurs marchandes et impropres à la consommation humaine. Ils représentent 15 à 30% de la production dattière selon les campagnes. Les pédicelles de dattes : Sous-produits ligno-cellulosiques, récupérés après la récolte des dattes, ils pourraient être utilisées dans l’alimentation des ruminants. Un kilogramme de datte donne environ 2 à 4 % de pédicelles. Les palmes sèches : Un palmier dattier donne en moyenne
complémenté par une source protéique adaptée. L’incorporation des rebuts de dattes dans un aliment concentré destiné aux agneaux et ce, jusqu’à 50% a permis un gain moyen quotidien (GMQ) appréciable et un indice de consommation acceptable. Pour les palmes sèches et les pédicelles, il est nécessaire d’ajouter à ces deux sous-produits une source protéique et énergétique facilement fermentescible. Les rebuts de dattes constituent un bon complément pour les fourrages verts notamment les légumineuses (luzerne). Les noyaux de dattes, après broyage contribuent à l’amélioration de la pulpe en matière grasse et en azote.
Boyage des rebuts de dattes et hachage des palmes
Utiliser une complémentation adaptée et raisonnée en choisissant les espèces animales valorisant ces produits et procéder aux différents traitements chimiques et physiques. (*) Institut technique de développement de l’agronomie saharienne (ITDAS). Biskra.
Composition chimique et valeurs nutritive
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O P P O RT U N I TES
Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC)
Dispositif incitatif pour les Une exonération est portée à dix années pour les activités réalisées dans les régions du sud pour l’IRG et la TAP. Des opérations de contrôle sont menées par les services de la CNAC durant tout le parcours de création de la micro-entreprise. Les avantages consentis par le dispositif : Des aides et avantages sont accordés en phases réalisation et de l’exploitation de la micro-entreprise : Phase réalisation : a) Des aides financières : • Un crédit bancaire bonifié à 100%; • Un prêt sans intérêt ou prêt non rémunéré appelé « PNR » qui varie en fonction du montant global de l’investissement; • En plus de ce prêt, vous pouvez bénéficier d’un PNR supplémentaire en cas de nécessité :
L
es projets d’investissements peuvent être réalisés par les promoteurs âgés de 30 à 50 ans éligibles au dispositif de soutien à la création d’activités, soit par la création de nouvelles micro-entreprises ou par leur extension : -L’investissement en création : C’est la réalisation, entièrement nouvelle, d’une entité économique (entreprise, unité, atelier, etc.) donnant lieu à une activité de production de biens ou de services. -L’investissement en extension : Il s’agit du développement des moyens de production en vue d’augmenter la productivité et le chiffre d’affaires. Seules les activités de production de biens et de services sont éligibles. Les activités commerciales (revente en l’état) sont exclues. Il s’agit des activités suivantes : . Activités de commerce de gros et de détail. . Activités d’importation et d’exportation. Le montant maximum de l’investissement est fixé à dix (10) millions de dinars. Le mode de financement est triangulaire et se présente selon 2 niveaux : Niveau 01 : seuil d’investissement inférieur ou égal à cinq (05) millions de dinars : • Un apport personnel de 1% ; • Un prêt non rémunéré de la CNAC de 29% ; Niveau 02 : seuil d’investissement supérieur à cinq (05) millions de dinars et inférieur ou égal à dix (10) millions de dinars: • Un apport personnel de 2% ; • Un prêt non rémunéré de la CNAC de 28% ; Le montant des crédits bancaires représente 70% du coût global du projet quelque soit le seuil de l’investissement.
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Prêt Non Rémunéré (PNR-VA) : Le « PNR VA » constitue une supplémentaire aide sous forme de prêt non rémunéré supplémentaire, d’un montant de cinq cent mille dinars (500.000 DA), remboursable, en vue de l’acquisition de véhicule atelier pour l’exercice des activités citées ci après : • Plomberie ; • Électricité bâtiment ; • Chauffage ; • Climatisation ; • Vitrerie ; • Peinture bâtiment ; • Mécanique automobile. Ce prêt est accordé si nécessaire exclusivement accordé, si nécessaire, aux chômeurs promoteurs diplômés du système de formation professionnelle. Modalité d’octroi : L’octroi du « PNR véhicule atelier » est conditionné par l’établissement d’un document dénommé « Notification d’octroi du PNR VA». Modalité de remboursement : Le remboursement du « PNRVA » est cumulé dans les échéances de remboursement du Prêt Non Rémunéré classique, (échéance PNR classique + échéance « PNR VA » = échéance unique). Prêt Non Rémunéré (PNR-LO) : Le «PNR LO » est une aide supplémentaire accordée aux promoteurs sous forme de Prêt Non Rémunéré supplémentaire, d’un montant de cinq cent mille dinars (500.000 DA), pour la prise en charge du loyer d’un local destiné à la création d’activité de production de biens et de services, à l’exclusion des activités non sédentaires. Ce «PNR LO» est accordé, si nécessaire, aux chômeurs promoteurs qui veulent exercer une activité sédentaire. Conditions et modalités d’octroi : • Une demande d’octroi de PNR-LO, signée par le promoteur ; • Document (CNAC-Notaire), faisant mention de la durée de deux (02) années de location minimum, pour le montant de 500 000 DA. Il est établie dès réception de la notification d’accord bancaire. • Établissement d’une « notification d’octroi du PNR-LO » ;
OPPORT UNIT ES
projets d’investissements •La signature par le promoteur du cahier des charges relatif au « PNR-LO ». Le remboursement du « PNR-LO » est cumulé dans les échéances de remboursement du Prêt Non Rémunéré, destiné à l’achat des équipements et matériels. Prêt Non Rémunéré (PNR-CG) : Le « PNR Cabinet Groupé » est une aide accordée, si nécessaire, aux diplômés de l’enseignement supérieur sous forme de prêt non rémunéré supplémentaire, d’un montant qui ne saurait dépasser un (01) million de dinars, pour la prise en charge du loyer du local destiné à la création de cabinet groupés. Les domaines d’activité concernés par un cabinet groupé : • Médical. • Auxiliaires de justice ; • Expertise comptable ; • Commissariat aux comptes ; • Comptables agrées ; • Bureaux d’études et de suivi relevant des secteurs du BTPH. Conditions et modalités d’octroi • Une demande d’octroi de « PNR-CG », signée par les promoteurs ; • Document (CNAC-notaire) faisant mention de la durée de deux (02) années minimum, pour le montant de la location. Il est établi dès réception de la notification d’accord bancaire; • Une visite de confirmation d’adresse du cabinet groupé, (PV de visite du contrôleur) ; • Établissement d’une notification unique d’octroi du « PNRCG » dans laquelle apparait l’ensemble des promoteurs ; • La signature du cahier des charges relatif au « PNR-CG », par chaque promoteur. Le remboursement du « PNR-CG» est cumulé dans les échéances de remboursement du Prêt Non Rémunéré destiné à l’achat des équipements et matériels. Ces trois prêts non rémunérés supplémentaires ne sont pas cumulatifs et sont accordés exclusivement pour la phase de création d’activité. b) Des avantages fiscaux : . Au titre de la réalisation • Exemption du droit de mutation à titre onéreux au taux de 5% pour les acquisitions immobilières destinées à la création d’activités industrielles ; •lExonération des droits d’enregistrements des actes
constitutifs de la société ; • Application d’un taux réduit de droits de douane de 5% pour les biens d’équipements importés et destinés à la réalisation de l’investissement ; • Exonération de la TVA pour : -Les acquisitions des biens d’équipements entrant, directement, dans la réalisation de l’investissement de création ou d’extension ; -Les acquisitions de véhicules de tourisme lorsqu’ils constituent l’outil principal de l’activité ; -Certaines opérations inhérentes à la réalisation de l’investissement portant sur l’agencement et l’aménagement du local. Au titre de l’exploitation • Exonération pour une période de trois (03) années de l’IRG, IBS et TAP pour les activités réalisées dans les régions autres que le sud et les zones à promouvoir. -Cette exonération est portée à six (06) années pour les activités réalisées dans les zones à promouvoir.
- Cette exonération est portée à dix (10) années pour les activités réalisées dans les régions du sud uniquement pour l’IRG et la TAP. • Exonération pour une période de trois (03) années de la taxe foncière (TF) pour les activités réalisées dans les régions autres que le sud et les zones à promouvoir. - Cette exonération est portée à six (06) années pour les activités réalisées dans les zones à promouvoir ; - Cette exonération est portée à dix (10) années pour les activités réalisées dans les régions du sud. À l’issue de la période d’exonération, le promoteur bénéficie d’un abattement d’imposition comme suit : Fiscalisation progressive. Instauration d’une période de trois (03) années durant laquelle la micro entreprise évoluera graduellement vers une fiscalisation totale à l’issue de la période d’exonération. • 1ère année d’imposition : un abattement de 70% ; • 2ème année d’imposition: un abattement de 50% ; • 3ème année d’imposition: un abattement de 25%. Des opérations de contrôle sont menées par les services de la CNAC durant tout le parcours de création de la microentreprise.
Les conditions d’admissibilité • Être âgé de trente (30) à cinquante (50) ans; • Être de Nationalité Algérienne; • Ne pas occuper un emploi rémunéré ou exercer une activité pour propre compte au moment du dépôt du dossier; • Être inscrit auprès des services de l’Agence Nationale de l’Emploi ANEM comme demandeur d’emploi; • Jouir d’une qualification professionnelle et/ou posséder un savoir-faire en rapport avec l’activité projetée; • Disposer de capacités financières pour contribuer au financement de son projet; • Ne pas avoir déjà bénéficié d’une mesure d’aide de l’Etat au titre de la création d’activité : ANSEJ, ANGEM, ANDI, FNDRA….etc. N°13 - Janvier 2015
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D E S T I N AT I O N
Introduits entre le VIIe et le Xe siècle
Les palmiers dattiers à
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L
a production de dattes s’élève en année normale à plus 23 000 tonnes, situant la Mauritanie au 13ème rang des pays producteurs. Cette production est caractérisée par la prédominance de variétés de qualités moyenne à médiocre. Par ailleurs, la production nationale fluctue énormément d’une année à l’autre en raison des conditions climatiques, du profil variétal et de la qualité des soins apportés La palmeraie mauritanienne est soumise à deux types de contraintes : – les contraintes d’ordre biotique : maladies et ravageurs ; – les contraintes d’ordre abiotique : ensablement, salinisation de terre et vieillissement de plantation. La persistance des contraintes a entraîné la disparition de certains cultivars d’intérêt contribuant ainsi à l’appauvrissement du pool génétique de la zone.
Le palmier dattier a été introduit en Mauritanie entre le VIIe et le Xe siècle après J.-C. La palmeraie est composée d’environ 1,87 millions de palmiers répartis sur les 218 oasis répertoriées. Ces oasis, qui couvre tune superficie estimée à environ 12 000 ha, sont réparties dans les régions: de l’Adrar, du Tagant, de Assaba et des deux Hodhs avec une densité respective de 171, 354, 504, et 150 palmiers Contraintes biotiques par ha. Les principales maladies endémiques
Par Mohamed Kneyta et Sylvie Doulbeau (*)
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sévissant en Mauritanie sont : – la maladie du dépérissement noir de palmes causé par Thiovlavis paradoxa ; – la maladie de Faroun blanc dont l’agent causal n’est pas encore identifiée. En plus des ces maladies endémiques, une nouvelle maladie, appelée le Bayoud, a été détectée. C’est une fusariose vasculaire du palmier
dattier causée par un champignon microscopique habitant le sol : fusarium oxysporumf. sp. Albedinis Bayoud. Parmi les différents ravageurs qui s’attaquent aux palmiers dattiers et à leur production, on trouve : – la cochenille blanche, Parlatoria blanchardi TARG, qui appartient à la famille des diaspididae (homoptères). C’est la plus fréquemment rencontrée ; – l’acariose de la datte, acarien tetranyque oligonychus afrisianticus McGregor. C’est un acarien de petite taille qui mesure environ 0,4 mm. Il est appelé : Taka.
Contraintes abiotiques Plusieurs contraintes abiotiques touchent les dattiers mauritaniens : -L’ensablement Le vent, associé au sable, provoque parfois la coupure des oueds et, par la suite, expose les palmiers aux effets des eaux de ruissellement au moment de leur écoulement. -Le vieillissement des plantations Environ 50 % de la palmeraie mauritanienne ont dépassé l’âge de 70 ans.Face à ces multiples contraintes, l’État mauritanien a procédé à l’élaboration de plusieurs programmes pour sauvegarder le patrimoine phœnicicole national. Les deux projets principaux concernent le développement durable des oasis et la protection du palmier dattier.
DEST INAT ION
protéger en Mauritanie
partie charnue des fruits. Développement des oasis et maladies. Pour cela, cinq mâles dans cinq Le second projet est celui du palmier protection du palmier Ce projet vise à atténuer l’exode rural des habitants des oasis : d’une part, en les incitant à s’organiser en associations de gestion participative des oasis (AGPOS) et, d’autre part, en leur finançant des activités génératrices de revenus (AGR). D’autres types d’aides leur sont proposés tels que l’investissement dans la construction de routes, de digues, de diguettes pour la rétention des eaux des ruissellent à des fins d’alimentation de la nappe phréatique. Les principales missions de ce projet sont : – d’établir le diagnostic de l’état sanitaire des palmiers par l’établissement d’une carte des foyers de différentes maladies et la proposition des méthodes adéquates de lutte ; – de mener un programme d’amélioration génétique par croisements contrôlés. Pour ce faire, on procédera : – à la caractérisation des variétés mauritaniennes ; – à la sélection de variétés bonnes productrices et résistantes aux maladies ; – au lancement d’un programme restauration et de rajeunissement de la palmeraie mauritanienne par la multiplication in vitro de variétés bonnes productrices et résistantes aux
dattier initié en 2002 avec le soutien des fonds d’appui au développement de l’enseignement supérieur (Fades), permettant ainsi la mise en place des infrastructures de base pour la recherche à savoir une station de recherche équipée de laboratoires. Ainsi, en 2007, le laboratoire phytobiotechnologie d’Atar a commencé ses activités qui se répartissent en différents axes : – l’établissement d’une carte des différents foyers des maladies ; – l’amélioration génétique par croisements contrôlés ; – la caractérisation morphologique des variétés mauritaniennes ; – la mise en route de la culture Plusieurs missions de prospection sur le terrain ont été effectuées par l’équipe du laboratoire. Elles avaient pour objectif le prélèvement d’échantillons de palmiers présentant des symptômes maladifs, en vue de leur analyse ultérieure au laboratoire afin d’isoler leurs agents causaux (plus 125 sites de prélèvements)
Amélioration génétique par croisements contrôlés Ce programme vise à identifier les bons géniteurs mâles qui agissent favorablement, à la fois sur la précocité de la maturation et sur la formation, pour un pourcentage important, de la
localités différentes de l’Adrar (Chinquitti, Teyarett, Tweizeguett, Seguelil, Ksair Tochanne), à raison d’un mâle par localité, ainsi que neuf variétés femelles réparties sur trois localités (Teyarett, Toueiweguett, Ksair Torchane) à raison de trois variétés par localité, ont été retenus. Les épillets des inflorescences des géniteurs sont soigneusement séchés au laboratoire puis repérés. C’est une étape clé de la pollinisation contrôlée. Les moyens humains et matériels mis en œuvre par le gouvernement mauritanien pour développer le secteur phœnicicole en Mauritanie soulignent l’importance socio-économique que revêt le palmier dattier. Les missions sur le terrain et les analyses effectuées au laboratoire d’Atar permettent l’étude de différents axes de recherche importants en particulier le diagnostic de l’état sanitaire de la palmeraie mauritanienne ainsi que l’amélioration génétique par croisements contrôlés. Elles permettent d’aborder différents aspects des contraintes biotiques (maladies, insectes) et abiotiques (ensablement, vieillissement des plantations) tout en incluant des projets de développement durable autour de la vie oasienne (actions participatives et actions génératrices de revenus). (*) IRD-France. 2008
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M A L A D I E S D ES PAL M IERS
Les mycotoxines mal connues
Le risque sur les dat
Les mycotoxines sont très résistantes et ne peuvent être réduites ni par la cuisson, ni par d’autres procédés quelconques, ce qui implique que les denrées alimentaires infestés doivent être détruites. Par Farida Ghezzoul (*)
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n peut estimer à 200 nombres des espèces fongique toxinogenèses connues. En fait, une dizaine d’espèces seulement appartenant pour la plupart aux genres : Aspergillus, Penicilliumet Fusariumont une importance sanitaire par ce que sont des contaminants très fréquents et par ce qu’elles élaborent les mycotoxines les plus dangereuses. Les moisissures toxinogènes les plus dangereuses sont souvent xerotolerantes (à l’exception de fusarium); elles peuvent se développer sur les substrats pauvres en eau comme les fruits secs, les grains, les tourteaux d’oléagineux, les épices et les viandes desséchées . Les mycotoxines sont des molécules toxiques et potentiellement cancérigènes issues du métabolisme secondaire de certaines espèces des moisissures. Ce sont les substances élaborées par des champignons, dont la toxicité ne s’exerce pas sur la plante hôte, mais sur les consommateurs. Connus par des mycotoxicoses et les mycotoxines connus jusqu’à présent atteint 100 toxines élaborés par 200 espèces des champignons; on site des principaux types
des mycotoxines : Aflatoxines, Zearlenone, Ochratoxines, Trichothecin. Les limites maximales sont fixées à 8μg/Kg pour l’aflatoxines B1 et 15μg/Kg pour les aflatoxines totales. En ce qui concerne les ochratoxines, les teneurs maximales sont fixées à 5μ g/Kg pour les céréales brutes destinées à être triées avant l’utilisation pour l’alimentation humaine et une teneur de 3μ g/Kg pour les céréales et leur produits dérivés utilisés. En fin la seule possibilité d’éviter la formation des mycotoxines consiste à empêcher la croissance des champignons.
Facteurs influençant sur la maycotoxinogenèse Il s’agit de l’ensemble des éléments ou des organismes vivants qui sous l’effet des conditions favorables à leur développement, utiliseront les fruites comme source nutritif et les devenirs ainsi à leur détérioration. Les conditions favorisants la toxinogénisité fongique seront très compliqués que celles favorisent la croissance surtout ceux qui sont liés à la température et l’humidité. Parmi les facteurs les plus importants, on signale à ceux qui sont liées à la pasouche fongique et les autres extrinsèques qui dépendent aux conditions environnementales et le milieu de stockage.
Facteurs intrinsèques (biotique) -Souches fongiques D’abord, et d’après Le Bars, pas toutes les souches d’une même espèce possèdent la propriété toxinogène, donc les conditions permettant la toxinogenèse sont plus étroites que
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M AL ADIES DES PAL M IERS
tes mises en stockage Lutte contre les moisissures mycotoxinogenes Lutte préventive En se basant sur les recommandations du codex alimentaires, la lutte consiste à réduire l’infection fongique et la contamination de fruit par les mycotoxines avant et après la récolte .Elle consiste à: -Utiliser des variétés résistantes aux attaques des insectes, à l’infection fongique et au développement microbien. - Irriguer dans la mesure du possible afin de lutter contre les températures élevées et la sécheresse. - Nettoyer des fruites fraîchement récoltées. - Utiliser des moyens de transport exempts de moisissures visibles et de toute matière étrangère. - Utiliser des conteneurs couverts ou étanches ou des bâches. - Eviter la pénétration d’insectes, d’oiseaux durant le transport. - Entreposer à la température plus basse possible en fonction des conditions ambiantes. - Contrôler visuellement les dattes pour éliminer toute source de moisissures(ANONYME, 2003).
Lutte curative par la détoxification celles autorisant la croissance fongique ; d’autre part, une même toxine peut-être élaborée par différentes espèces, et une même espèce produit plusieurs mycotoxines. La fréquence des souches toxinogène dépend de l’espèce fongique considérée de la même espèce et parfois de la région et substrat d’origine. -Insectes Les insectes considérés comme vecteurs des spores des moisissures, dont elles les dérivés à l’intérieur des fruites à travers les blessures et les fissures. Les insectes sont considérés comme un agent biologique plus important qui influx sur la toxinogénisité des espèces fongique.
Facteurs extrinsèques -Température La température optimale de croissance des moisissures est en générale voisine de toxinogenèse tout en demeurant légèrement inférieure. L’aflatoxinogenése est favorisé par des températures comprises entre (25-37C°). Alors que celle des ochratoxines est optimale à 28C°, mais réduite à 15C°. La plus souvent à la température absolue pour la croissance des champignons très approche à celle qui favorise la production des toxines. L’optimum de développement se situe dans la plupart des cas entre 20-40C° (A.flavus: 35C°). -Activité de l’eau La teneur en eau de substrat représente l’une des facteurs physiques le plus important, car elle conditionne l’action des autres facteurs sur la toxinogenèse. Elle favorise également la croissance des moisissures et active la production des métabolites toxiques
D’après Quillien, il est très difficile de décontaminer une récolte gravement infectée. Cependant, plusieurs méthodes ont été recherchées pour dégrader in situ les mycotoxines et en particulier les aflatoxines dans les produits alimentaires. -Méthodes physiques : Le triage des dattes contaminées, le lavage par l’eau ou du carbonate de sodium peut réduire la concentration des toxines. L’inactivation thermique à haute température, l’inactivation par les rayons ultraviolets, les rayons X ou micro-ondes et l’extraction au moyen des solvants organiques ont également été utilisées. -Méthodes chimiques : Une variété d’agents chimiques tels que les acides, les bases, les agents oxydants (peroxyde d’hydrogène, Ozone), les agents chlorés du formaldéhyde sont utilisés pour dégrader ou bio transformer les mycotoxines et particulièrement les aflatoxines. Les aluminosilicates de sodium, de calcium hydraté, ainsi que le phyllosilicates dérivés dezéolithes naturelles possèdent une grande affinité in vitro et in vivo pour l’aflatoxine 81. -Méthodes microbiologiques : Certaines souches de bactéries lactiques, et des propionibactéries possèdent des structures pariétales capables de se lier aux mycotoxines. Ainsi, Flavobactérium aurantiacum peut fixer l’aflatoxine 8 et la rendre inactive. Des travaux de recherches ont nouvellement développé des classes de ligands naturels de mycotoxines. Ainsi les glucosamines issues de la partie externe des parois de la levure de Saccharomycètes cerevisae sont capables de se lier in vitro à certaines mycotoxines. (*) F.G. Université de Ouargla. 2010
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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT
Le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA)
Un outil d’aide à la prise de décision
Le CRSTRA s’attèle à développer des connaissances scientifiques et des outils d’aide à la décision devant soutenir un développement durable des régions arides et/ou menacées de sècheresse et de désertification. Ph DR
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onformément à ses missions, le CRSTRA s’attèle à développer des connaissances scientifiques et des outils d’aide à la décision devant soutenir un développement durable des régions arides et/ou menacées de sècheresse et de désertification (espaces sahariens et steppiques couvrant plus de deux millions de km²
soit 4/5 du territoire national). L’immensité des territoires, la diversité des écosystèmes (oasis, parcours steppiques et sahariens, zones humides, milieu dunaire, …), leurs atouts (patrimoine matériel et immatériel) mais surtout leur vulnérabilité face aux risques d’origine naturelle et/ou anthropique (sécheresse, désertification, ensablement, salinisation des périmètres irrigués, crues et inondations, pollution, réduction de la biodiversité,…) imposent une prise en charge des problématiques de recherche par priorité thématique et spatiale. A cet effet, l’observation et le suivi continu de ces milieux d’un point de vue physique, biologique et socio-économique à travers un réseau d’observation et de transfert soutenu par de l’expérimentation, proprement-dit, constituent les outils privilégiés du Centre sur la question de l’eau, de l’agriculture saharienne, des risques potentiels en rapport avec le climat ou encore des programmes et des politiques de développement.
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Aussi s’impose la mise en place d’un réseau de partenariat avec les différents secteurs tant à l’échelle nationale que locale pour l’accompagnement et l’assistance scientifique et technique souhaitable à travers : •lMontage de projets en commun émanant des réalités du terrain. •lElaboration d’outils d’aide à la décision (normes, référentiels, prototypes, cartes, modèles de gestions, etc….). •lFormation et encadrement •lSensibilisation et transfert de message d’alerte en vue d’une prévention par rapport aux risques et aux défis à relever. •lLa vulgarisation des résultats de la recherche potentiellement transférables. •lAnalyse et amendement de dossiers relatifs aux différents volets de développement socio-économique •letc…
Missions du CRSTRA Le centre est chargé de : •lRéaliser les programmes de recherche scientifique et technique sur les régions arides et/ou menacées de sécheresse ou de désertification ; •lEntreprendre et/ou participer à toute recherche à caractère pluridisciplinaire relative aux régions arides ; •lConstituer une base de données scientifiques et techniques sur les régions arides et d’en assurer le traitement, la conservation et la diffusion ; •lParticiper à toute recherche sur la compréhension et la lutte contre la vulnérabilité humaine aux changements environnementaux.
S E RV I CE D’ACCOM PAGNEM ENT
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Le CRSTRA est chargé de développer des recherches scientifiques et techniques et de tenir une veille écologique à travers l’observation continue et la constitution d’une base de données scientifique et technique au niveau des territoires arides et semi arides (les régions sahariennes et steppiques) qui couvrent plus de 2 millions de km2 soit plus de 85%du territoire national. Après un diagnostic approfondi de la situation de la recherche au niveau du CRSTRA, de son impact et effet sur le développement de ces régions, eu égard aux multiples et complexes missions qui lui sont assignées d’une part et compte tenu à la fois de l’immensité, de la diversité, des potentialités et de la vulnérabilité des écosystèmes arides d’autre part, il était nécessaire, voire impératif d’élaborer une stratégie de recherche propre au CRSTRA devant prendre en charge les problématiques par priorité thématique et spatiale de ces milieux. C’est par rapport à la volonté politique exprimée et pour un développement durable des régions arides que nous avons saisi l’opportunité d’une évaluation, par un groupe d’experts afin d’assurer la mise en adéquation de nos activités par rapport à cet objectif majeur. C’est ainsi qu’ont étaient arrêtés des axes d’orientations prioritaires stratégiques en avril 2006. Ainsi qu’une esquisse d’un plan de développement du centre avec un ancrage physique de l’institution au niveau des territoires concernés à travers un réseau d’observatoires et de transfert.
Les axes d’orientation stratégique A partir d’une analyse objective de la situation et de l’identification des problématiques sectorielles, territoriales, socio-économiques et scientifiques, le groupe de réflexion a
identifié cinq axes majeurs : 1.Optimisation de l’exploitation des ressources hydriques 2.Agriculture saharienne 3.La steppe et la désertification 4.Climat / milieu aspects socio- économiques 5.Aspects socio-économiques Activités : •Exécution de programmes nationaux de recherche pour le développement des régions arides dans les domaines : •lDe l’environnement ; •lDes risques majeurs ; •lDe l’aménagement du territoire ; •lDes ressources hydriques ; •lDe l’agriculture, développement rural et développement socioéconomique ; •lDes énergies renouvelables. •lDes études spécifiques d’expertise et d’engineering ; •lDes cours accélérés dans les domaines d’intérêt du CRSTRA; •lL’organisation de séminaires, d’ateliers et d’autres rencontres scientifiques liées à ses missions ; •lLa veille écologique et technologique en régions arides. •lL’édition scientifique : •lRevue internationale : « Journal Algérien des Régions Arides » ; •lOuvrages scientifiques ; •lFilms et vidéos scientifiques ; •lProceedings ; •lThèses et mémoires de doctorat, de magistère, d’ingénieur, et de DES; •lDocuments cartographiques ; •lFiches techniques.
Quel est le statut du CRSTRA ? Le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides ‘’Omar EL-Bernaoui’’ (C.R.S.T.R.A.) est un établissement public à caractère scientifique et technique (E.P.S.T.). Créé par décret n° 91-478 du 14 décembre 1991, modifié et complété par le décret n°03-458 du 01 décembre 2003 et régi par le décret exécutif n° 11-396 du
24 novembre 2011 fixant le statut-type de l’établissement public à caractère scientifique et technologique. Ce centre qui est doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, est placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
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E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES
Sarl Agro Rayane
Satisfaire une demande variée et exigeante Agrochimie, équipement agricole, apiculture et semences sont les domaines où intervient la sarl Agro Rayane située à Zéralda. Les efforts de Messaoud Bouazza, directeur général de la sarl Agro Rayane est de satisfaire la demande et les différents besoins des clients. Par Sarah Djemaa
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vec un capital social de 10 0000 DA et un effectif de plus d’une quarantaine d’employés, la sarl Agro Rayane dont le siège sociale est à Zéralda, à l’ouest d’Alger, active pour répondre aux différents besoins des clients. Agrochimie, équipement agricole, apiculture et semences sont les domaines où intervient la sarl Agro Rayane dont le directeur général, Messaoud Bouazza, veille pour être à l’écoute des agriculteurs et autres utilisateurs des différents produits que son entreprise propose. «Nous ne cessons de prospecter le marché pour en savoir plus sur ce qui manque et surtout rester à l’écoute des clients quand ils demandent tel ou tel produit» précise le DG de Agro Rayane.Cette nouvelle entreprise dans le domaine agricole propose une riche variété de matériel comme les tracteurs agricole à main, les tondeuses à gazon, les débroussailleuses, les foreuses et autres. La Sarl Agro Rayane propose également des moteurs d’eau, des groupes électrogènes, des pulvérisateurs (1 litre, 2, 5, 8, 11, 12 et 16 litres), des pulvérisateurs électriques, des lances pistolet (avec ou sans bouchon), des pompes brumisateurs et des alvéoles. Les prestations de l’entreprise sont assurées par une équipe dynamique et qui déploie tous les efforts nécessaires pour répondre aux sollicitations des clients. L’écoute reste l’élément primordial pour accompagner les agriculteurs dans la recherche des solutions à leurs problèmes multiples
et fréquents. C’est pour cette raison que la Sarl Agro Rayane mise sur une identification détaillée et structurée des besoins et attentes des clients
afin de répondre autant que possible, dans le temps et dans l’espace, à leurs demandes. S.D.
Les domaines d’Agro Rayane
l Agriculture : machines et matériel. l Import-export des produits, équipements et matériels et produits liés au domaine de l’agriculture, leurs pièces
détachées et accessoires. l Applicateurs phytosanitaires l Produits phytosanitaires et engrais (gros) l Apiculture : matériel et fournitures
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L OIS ET PROCEDURES
Traitement des dossiers par les commissions de wilaya
Conversion du droit de jouissance en droit de concession Objet : Traitement des dossiers de conversion du droit de jouissance en droit de concession par les commissions de wilaya. Référence : Décret exécutif n° 10.326 du 23 décembre 2010, fixant les modalités de mise en œuvre du droit de concession pour l’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. Le décret exécutif n°10-326 du 23 décembre 2010 fixant les modalités de mise en œuvre du droit de concession pour l’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat pris en application de la loi n010-03 du 15 aout 2010 a prévu en son article 6 la mise en place d’une commission présidée par monsieur le wali pour traiter les dossiers dont l’instruction nécessite des informations complémentaires ou mérite une vérification des documents ou des faits déclarés. Dans ce cadre, certains walis s’interrogent sur le mode de traitement et comment assurer la prise en charge des dossiers qui présentent des situations particulières ou conflictuelles. Dans cette perspective et afin de mettre en place un dispositif uniforme de prise en charge desdits dossiers, un groupe de travail interministériel composé des cadres du ministère de l’intérieur et des collectivités locales, du ministère de la Justice, du ministère des Finances et du ministère de l’Agriculture et du développement rural a été mis en place. Après examen conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, et partant du recensement effectué par les directions de wilaya de l’ONTA des cas rencontrés sur le terrain, le groupe de travail interministériel a abouti aux recommandations suivantes qu’il y a lieu de mettre en œuvre rapidement dans le double objectif: - d’une part, d’assainir définitivement des situations qui portent préjudice à l’exploitation rationnelle des terres et au patrimoine foncier en général; -et d’autre part d’assurer une sécurisation foncière durable aux exploitants des terres agricoles.
1. Cession du droit de jouissance :
Parmi les dossiers présentés aux commissions de wilaya, figurent ceux dont les exploitants initiaux ont procédé à la cession de leurs droits de jouissance : - soit par acte notarié établi dans le cadre de la l’instruction interministérielle n°07 du 15/07/2002, mais non publié à la conservation foncière ; - soit par acte sous seing privé. Les dossiers en question devront être régularisés par le confortement de l’acquéreur sous condition que ce dernier réponde aux conditions fixées par la loi 87.19 du 08.12.1987 et la loi 10.03 du 15 août 2010 et exploite réellement la terre : dans ce cadre, il faudra procéder à l’annulation de l’acte administratif de l’exploitant cédant. Dans le cas où les personnes concernées ont introduit des actions en justice, et que le jugement ait été ou non prononcé, le traitement de ces dossiers se poursuivra au niveau des juridictions compétentes.
2. Cas concernés par les manquements aux obligations des exploitants des terres sur lesquelles sont érigées des constructions illicites.
Le traitement de cette catégorie de cas s’opérera selon que la construction en cause ait ou non un lien avec l’exploitation agricole. - Constructions utiles à l’exploitation: Régularisation, après vérification sur le terrain, que les constructions ne nuisent pas à la viabilité de l’exploitation - Constructions n’avant aucun lien avec l’exploitation, édifiées par le ou les exploitants : Déchéance du ou des contrevenants et poursuites judiciaires. - Constructions édifiées par des tiers (étrangers à l’exploitation) : Si la complicité du ou des exploitants est prouvée, déchéance de ces derniers, suivie de poursuites judiciaires, pou détournement de la vocation agricole.
3. Pour les dossiers entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire ministérielle n°838 du 24/11/1996 relative aux attributions de terres agricoles au profit des moudjahidines et ayants droits.
Deux situations ont été recensées; il s’agit: - de la situation où les personnes concernées ne disposent pas d’arrêtés d’attribution mais figurent sur les procès verbaux des commissions de wilaya. Dans ce cas, il sera procédé au confortement de l’exploitant à condition que ce dernier réponde aux conditions fixées par la loi 87.19 et/ou 10.03 et exploite réellement la terre. - de la situation où les personnes concernées disposent d’arrêtés d’attribution mais n’exploitent aucune terre. Dans ce cas, le dossier de l’intéressé sera rejeté.
4. Dossiers concernés par la non concordance entre l’acte administratif et le plan de délimitation et de bornage (superficie supérieure à 1/20).
Il s’agira de conforter l’exploitant et de procéder par la suite à la mise à jour des plans de délimitation et de bornage des exploitations par les services du cadastre. Afin de poursuivre l’établissement des actes de concession et procéder à l’achèvement de l’opération de conversion du droit de jouissance en droit de concession, pour laquelle la loi n°1003 du 15 août 2010 a fixé des délais, et éviter ainsi de nouvelles situations conflictuelles, nous invitons madame et messieurs les walis à faire procéder à l’examen rapide des dossiers en question par les Commissions de wilaya et de prendre toutes les dispositions nécessaires en la matière.
Instruction ministérielle n°654 du 11 septembre 2012
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L E PAL M IER
Production du palmier dattier
Le rendement dépend de plusieurs facteurs La production unitaire du palmier dattier est très variable. Elle varie, en effet, sous l’influence de nombreux facteurs : cultivar, âge des plantes, climat, sol, conditions d’exploitation, état phytosanitaire.
L
e palmier dattier, que le Coran sacre cite dans nombreux versets, est très anciennement cultive par les Babyloniens dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate, 4000 ans avant Jésus Christ. On observe aussi pour certains cultivars une alternance plus ou moins prononcées ; le cultivar ghars d’Algérie est particulièrement sujet à ce phénomène, et aucune pratique effectuée, taille sévère des palmes, limitation du nombre de régimes, réduction des irrigation…, n’a permis de décaler le cycle de production. Le dattier atteint son développement normal vers la deuxième année, sa production se maintient pendant de nombreuses années, puis elle décroît. La chaleur influe sur la production, celle-ci est d’autant plus élevée que les facteurs thermiques se rapprochent des conditions idéales. En zone marginale de culture, le dattier a en général une production plus faible. En tablant sur les statistiques de production et les déclarations ou évaluations du nombre de dattiers exploités, les rendements unitaires moyens mondiaux s’établiraient de 20 kg. Dans certains pays où la culture du dattier est menée industriellement, aux U. S. A. notamment, ou dans les pays où les conditions d’exploitation sont favorables, les rendements sont élevés. Dans les palmeraies californiennes, les rendements unitaires de 100 kg et parfois davantage étaient couramment observés. En Egypte, la production unitaire moyennes est de 60 kg.
Valeur alimentaire inestimable Dans les palmeraies industrielles de l’Oued Rhir (sud algérien), les rendements pour les trois principaux cultivars : Deglet Nour, ghars, Degla Beida, vont de 50 à 75 kg de dattes. En se basant sur la valeur énergique de la datte commune,
qui peut être considérée comme base de l’alimentation de nombreuses populations vivant dans les zones arides, semiarides, et chaudes de l’Ancien Monde et sur le rendement unitaire moyen, la valeur alimentaire de la récolte d’un hectare de palmeraies s’établit à 9.360.000 calories, ce qui correspond à celle d’une récolte de céréales de 25 à 28 quintaux.
En culture industrielle, cette valeur alimentaire peut s’évaluer à 26.000.000 de calories, soit l’équivalent de celle de 80 quintaux de céréales. Les dattes sont surtout connues comme fruit dessert, mais elles peuvent servir de base à la confection de nombreux produits alimentaires. Cette utilisation représente donc un avenir des plus intéressent pour fournir un appoint à l’alimentation des populations des pays en voiede développement. Le palmier dattier est cultivé comme arbre fruitier dans les régions chaudes arides et semi-arides du globe. Bien qu’originaire de pays chauds et humides, cet arbre peut s’adapter à de nombreuses conditions, grâce à sa grande variabilité. Ainsi, sa culture, ou phoeniciculture, est pratiquée en zones marginales soit par tradition, soit en raison de conditions historiques ou économiques particulières. (Source : www.ingdz.com)
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P U B L I C AT I O N S
Désert ou paradis
Mise en place et pratique de la «permaculture Holzer» Auteur : Sepp Holzer. Editions Imagine un colibri. 2014 L’auteur complète et prolonge ainsi les enseignements de son précédent livre « La permaculture de Sepp Holzer « en approfondissant notamment la création d’étangs de pisciculture et de paysages aquatiques. Il apporte également de nouveaux éléments clefs sur la culture des légumes sur butte, des céréales, des fruitiers, la conduite de l’élevage de volailles, etc. En bon pédagogue, il nous enseigne aussi comment intégrer ces nouvelles pratiques sur notre terre en nous permettant de mieux appréhender le fonctionnement écologique des paysages. Car c’est à cette seule condition que l’on peut cultiver en bonne intelligence avec la nature. Le thème de l’eau est au cœur de ce livre. Sepp Holzer montre, avec les exemples concrets de ses actions remarquables menées notamment en Espagne et au Portugal, comment transformer des étendues dévastées par la sécheresse et les parasites en paysages aquatiques luxuriants et durables permettant à nouveau le développement d’une agriculture et d’une économie locales, là où il ne pleut parfois que 400 mm d’eau dans l’année !
Le livre noir de l’agriculture Auteur : Isabelle Saporta. Editions : J’ai lu. 2013
Malgré son coût, notre agriculture ne respecte ni le pacte social qui la lie aux paysans, ni le pacte environnemental qui la lie aux générations futures, ni même le pacte de santé publique qui la lie à chacun de nous. Les ressources d’eau sont gaspillées et nous ingurgitons chaque jour notre dose de pesticides. Après deux années d’enquête, Isabelle Saporta montre l’absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cours d’eau pollué aux cancers environnementaux provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l’antibiorésistance. Malgré tout, il est encore possible de revenir à plus de raison. Certains travaillent d’arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan, il suffit de les écouter !
Le sol, la terre et les champs Pour retrouver une agriculture sainee
Auteurs : Claude Bourguignon et Lydia Bourguignon Editions : Sang de la terre. 2008 L’agriculture aujourd’hui est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol considéré comme un support inerte l’agronomie n’a pas su développer une agriculture durable, elle s’enlise dans les OGM qui rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers ainsi que dans les agro-carburants qui provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles. S’appuyant sur les expériences réussies d’autre forme d’agriculture dite biologique et sur les dernières recherches en microbiologie du sol, Claude et Lydia Bourguignon proposent dans ce livre une nouvelle voie pour l’agriculture du XXIe siècle. L’agrologie, sciences de l’agriculture écologique, est fondée sur une perception fine des relations complexes qui unissent le sol, les microbes, les plantes, les animaux et l’homme. Elle développe l’usage de nouvelles espèces déjà sélectionnées par la nature pour leur aptitude à restructurer les sols, à récupérer les engrais lessivés par les pluies, à pousser sur des sols pauvres ou arides.
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HIER ET AUJOURD’HUI
De Adam à nos jours
Des croyances méconnues autour du palmier
Un jour, au paradis terrestre, Adam se coupe les ongles et, par respect pour la Création, il les enfouit dans le sable (ce que continuent à faire les musulmans). Alors, avec le soleil et l’eau, de ces matières vivantes naît un nouvel arbre: le palmier. Adam le vit plein de grappes de dattes qu’il nomma DegletNour, doigts de lumière. La datte doit son nom à «doigt», dactyl, dans notre monde occidental. )*( Par Faiza Ben Sayeh
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e palmier est l’emblème des Iles Fidji et le sceau végétal de Cuba. Très peu de pays ont adopté les arbres dans leurs drapeaux. A part le Canada et le Liban, Madagascar a aussi utilisé l’arbre des voyageurs, le ravelana. Dans la mythologie grecque Léto, fille de Phoébé et de Coeos, conçut de Zeus deux grands dieux archers, Apollon et Artémis. L’histoire raconte que Léto, enceinte, traversa de nombreux pays. Aucun ne voulant la recevoir sur ses terres. C’est sur une île flottante donc pas une terre que Léto met au monde ses deux enfants ( Apollon et Artémis), accrochée à un palmier. Si les Chrétiens fêtent, aujourd’hui, la fête des Rameaux avec des branches de buis pour célébrer l’entrée de Jésus dans Jérusalem, il ne faut pas oublier que le buis était absent de la Palestine et que là-bas, la foule massée à cette occasion, portait des palmes, les véritables rameaux de la tradition. Le palmier est l’arbre dédié au signe de la Balance dans la tradition. Dans les pays africains il représente l’année; en effet, chaque mois, une feuille pousse le long du tronc; on peut ainsi le considérer comme un véritable calendrier naturel. Le manque d’eau dans les pays du soleil provoque un véritable culte pour le palmier et en Mésopotamie, il était autrefois le principal pourvoyeur de nourriture et d’objets utiles: on disait qu’il se prêtait à trois cent soixante cinq usages! Dans le Sahara, on accroche des chiffons colorés à son tronc, ce sont des ex-voto offerts par les passants à la puissance de l’arbre, à ce qu’il apporte au voyageur: l’eau, l’ombre, la fraîcheur, choses de grande valeur. Le palmier a servi de décor sur plusieurs monnaies anciennes et de nos jours, les palmes académiques ont pour symbole le palmier. L’iconographie chrétienne l’a largement utilisé comme attribut des martyrs. Lorsque l’un d’entre eux est représenté il porte obligatoirement la palme. La chasse au rhinocéros ou à l’éléphant est pratiquée encore de nos jours, malgré les interdictions. Un palmier d’Amérique du Sud pourrait sauver ces pauvres animaux. Le Tagua produit en effet une vingtaine de kilogrammes «d’ivoire végétal»; il s’agit d’un suc qui ressemble à s’y méprendre à de l’ivoire après avoir durci. Porter une datte sur soi en Afrique du Nord protège des
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maléfices, un peu à la manière des glands dans notre vieille France. Il y a aussi là-bas un très beau proverbe à méditer «ne sois pas comme l’âne qui porte sur son dos des dattes que d’autres mangeront!». En Chine, on dit que si le ciel nous jette une datte, il faut ouvrir la bouche. A Bali (Indonésie), le gouvernement, soucieux de conserver l’aspect naturel de la côte, a décidé qu’aucune construction ne se fera au bord de l’eau si elle est plus haute qu’un palmier ! Un bel exemple à suivre sur le littoral européen. (Source : www.boitedependore.com)
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TOUT EN SANT E
Assurer un bon équilibre du corps
L’intérêt nutritionnel et diététique des dattes La teneur en glucides (sucres) de la datte sèche atteint 64 à 69 % c’est-à-dire 3 à 5 fois ce que l’on trouve dans les fruits frais. Cette teneur est comparable à celle des autres fruits séchés du marché (60 à 65 % pour l’abricot, la banane, la poire ou la pomme séchés, 66 % pour le raisin sec).
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ous un assez faible volume, les dattes fournissent un apport énergétique appréciable. En consommant une petite portion de 50 g net de dattes (soit 6 à 8 fruits, selon leur grosseur) on reçoit déjà près de 150 kcalories, provenant presque exclusivement (à plus de 96 % !) des glucides.
Une bonne «recharge» énergétique Les dattes sont donc l’aliment de choix pour le travail musculaire (les glucides sont les carburants du muscle), et ceci d’autant plus qu’elles fournissent également des vitamines du groupe B (nécessaire au métabolisme glucidique). Ce sont des fruits à conseiller pour la pratique sportive, notamment de longue durée (comme la randonnée à pied ou à vélo, les courses en montagne, le ski de fond, etc.), et chaque fois qu’on doit faire des efforts physiques importants ou prolongés. Prises en collation ou intégrées dans un dessert, les dattes, grâce à leur richesse en glucides, peuvent aussi contribuer au bon équilibre de l’apport énergétique journalier. En effet, les lipides occupent souvent
trop de place dans l’alimentation (ils représentent près de 40 % de l’apport énergétique total, alors qu’il serait préférable de ne pas dépasser 30 à 35 %), et cela au détriment de glucides, auxquels on donne généralement une place insuffisante (ils ne représentent le plus souvent que 42 à 45 % de l’apport énergétique total, au lieu des 50 à 55 % conseillés).
Un complément minéral de choix C’est aussi grâce à leur apport élevé en minéraux que les dattes participent au bon équilibre alimentaire. Elles sont particulièrement riches en potassium, ce qui est intéressant pour les sportifs (dont les besoins sont augmentés), et les personnes âgées (qui n’en trouvent pas toujours assez dans leur alimentation). Leur teneur en magnésium et en fer est appréciable, puisqu’une portion de 50 g de datte permet de couvrir près de 10 % de l’AJR* : or, ces minéraux ne sont pas toujours présents en quantité suffisante dans l’alimentation. Enfin, elles contribuent aussi, bien que dans une mesure moindre, à la couverture des besoins en calcium, en zinc, en cuivre et en manganèse.
Des fibres efficaces
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Les dattes permettent enfin de renforcer très efficacement l’apport en fibres, souvent déficitaires aujourd’hui dans les repas. Une portion de 50 g de dattes en fournit plus de 3,5 g, ce qui représente pratiquement 12 à 15 % de la quantité préconisée pour la journée. Les fibres des dattes, essentiellement insolubles, sont très efficaces pour lutter contre la tendance à la paresse intestinale. Elles sont en général très bien tolérées, surtout lorsqu’on consomme les variétés de dattes les plus moelleuses. (Source : www.bienfaits-datte.blogspot.com)
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A GOUTER
Avec quelques dattes
Une succulente soupe Harira
Préparation •La veille, faites tremper les pois chiches et les lentilles. Dans une grande casserole, versez l’huile d’olive et faites-y revenir l’agneau haché avec le céleri et l’oignon pendant 7 ou 8 minutes. •Ajoutez les tomates en dés et la pâte de tomate, puis l’ail et le gingembre ainsi que les pois chiches et les lentilles. Versez l’eau et assaisonnez. Laissez cuire pendant 45 min. •Versez alors le jus de tomate et ajoutez le cube de bouillon, le safran et le persil. Faites cuire pendant 20 min, puis ajoutez les vermicelles et la coriandre. Faites cuire de nouveau jusqu’à ce que les pâtes soient prêtes et assaisonnez de nouveau. Servez et arrosez de citron. Consommez avec les dattes.
Astuce
On peut jouer sur la consistance en ajoutant plus de bouillon ou de tomates en dés. Cette soupe délicieuse est populaire au moment de la rupture du jeûne dans les pays du Maghreb. )Source : www.cuisineaz.com(
Dattes, pruneaux, noix
Un plat de fruits déguisés
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Ingrédients
is chiches. • 250 ml de po illes. • 250 ml de lent haché. au • 500 g d’agne hachées. ri • 5 tiges de céle . és ch • 2 oignons ha ates mate ou de tom to de • 1 l de purée en dés. te de tomate. • 250 ml de pâ l hachées. • 3 gousses d’ai re. embre en poud • 15 ml de ging • 2 l d’eau. de tomate. • 500 ml de jus de bœuf. n d’agneau ou llo ui bo de be • 1 cu . • 2 g de safran rsil haché. pe de l m • 125 rmicelles. • 125 ml de ve . riandre hachée • 125 ml de co • 4 citrons. • 20 dattes. d’olive. • 60 ml d’huile goût. • sel, poivre au
Préparation
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Ingrédients
dénoyautés. • 10 pruneaux • 10 dattes. • 10 noix. re d’amandes. • 100 g de poud e glace. • 100 g de sucr upe d’eau. • 1 cuillère à so lle. essence de vani • 10 gouttes d’
Pâte d’amandes : Tu mélanges dans un bol le sucre glace, la poudre d’amandes et l’essence de vanille. Tu ajoutes l’eau jusqu’à ce que tu obtiennes une pâte épaisse. Les fruits secs : 1. Tu fends les pruneaux et les dattes dans le sens de la longueur et tu casses si nécessaire les noix délicatement pour garder des cerneaux entiers. 2. Tu fourres les pruneaux et les dattes avec une cuillère à café de pâte d’amandes. Pour les noix tu formes des boules de pâte d’amandes que tu mets entre deux cerneaux de noix. 3. Tu ranges tous les fruits déguisés dans des caissettes en papier avant de les servir.
Astuce
Si tu es pressé tu peux acheter dans le commerce de la pâte d’amandes toute prête. (Source : www.cuisineaz.com)
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A GOUT ER
Avec une pâte d’amandes
Croquembouche aux dattes Étapes
- Pour la pâte à choux, portez doucement à ébullition eau, lait, sel, sucre et beurre. Hors du feu, versez la farine d’un coup. Mélangez et remettez sur le feu. La pâte va se dessécher et se détacher des bords. Hors du feu, ajoutez les œufs trois par trois en fouettant. Préchauffez le four (th. 7: 220°). Couvrez une plaque de papier siliconé, collé aux 4 coins avec un peu de pâte. Dressez les choux à l’aide d’une poche (douille de 0 1 cm). Saupoudrez les de sucre glace. Enfournez 15 mn, baissez le thermostat à 6 et laissez encore 15 mn. - Pour la crème pâtissière, faites bouillir le lait avec la vanille fendue en 2. Dans une jatte, fouettez 2 mn jaunes et sucre. Mélangez-y la farine puis versez dessus le lait bouillant en fouettant. Remettez sur le feu en remuant. Laissez bouillir une minute. Pendant que la crème refroidit, préparez la pâte d’amandes en mélangeant sucre glace, poudre d’amandes, blanc d’œuf et colorant (quelques gouttes). Quand elle est bien homogène, farcissez-en les dattes que vous aurez dénoyautées en les fendant d’un côté. Remplissez une poche (douille lisse 0 3 mm) de crème pâtissière froide. Prenez un chou, retournez-le et enfoncez-y la pointe de la douille. Pressez la poche pour remplir le chou. Quand il est plein, la crème ressort. Enlevez cet excédent de crème. Pour enrober les choux et les dattes, le caramel doit être au grand cassé. Cet état se constate en prélevant de temps en temps du caramel en cours de cuisson: laissez-le tomber dans un bol d’eau. S’il forme une plaque cassante, le caramel est à point. Sur une fourchette ou un pic en métal (pour brochette) tordu, embrochez choux puis dattes. Passez-les dans le caramel pour bien les enrober. Laissez-les s’égoutter sur une grille. L’état du caramel changeant sans cesse, faites-le plutôt en trois fois. Ou davantage. Posez le moule à croquembouche (ou un cône en carton souple) sur un marbre. Huilez le tout. Assemblez une première rangée de choux avec un peu de caramel. Montez une seconde rangée de choux caramélisés. Alternez ensuite choux et dattes selon votre goût. Démoulez le croquembouche et posez-le sur son plat de présentation. Décorez le de perles en argent et de fils de caramel: trempez une fourchette dans du caramel et laissez-le couler en fils sur la pièce montée. Renouvelez l’opération autant que nécessaire.
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Ingrédients
choux: Pour la pâte à s par de lait, mélangé et u ea • 375 g d’ l5g beurre 5 g de se moitié 165 g de rine 8 à udre 210 g de fa de sucre en po g), du ids total de 375 9 œufs (d’un po sucre glace. pâtissière : Pour la crème nille 6 2 gousse de va • 1/2 l de lait 1/ en poudre 150 g de sucre jaunes d’œufs 40 g de farine. fourrées : Pour les dattes 200 g de des en poudre • 200 g d’aman rant vert anc d’œuf colo sucre glace 1 bl 20 dattes. el : Pour le caram d’eau et cre 3 x 2 c. à s. su de g 0 • 3 x 20 s de citron. quelques goutte
(Source : www.cuisineetvinsdefrance.com) Ph DR
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CONTACT S UT IL ES
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