Revue Le monde des Dattes N°14

Page 1

Magazine mensuel N°14 - Février 2015

www.lemondedesdattes-dz.com

Prix : 300 DA / 3€

A réel impact agro-alimentaire

ISSN 2352-9881

Entretien de Laala Maachi. Directeur des services agricoles (DSA) d’El Oued

Du bon sirop de datte «La quantité des dattes exportée s’avère très faible » Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE)

Un appui aux opérateurs économiques Oukil B. Commerce et Services

Large et variée gamme de produits ANDI

Mesures d’appui au secteur de l’agriculture



EDITO

Le challenge de l’export agricole

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro Yamin Mimouni, Faiza Ben Sayah, N. Dakhia, M.K. Bensalah, M. Romani, AM. Djoud, M. Belhamra, A. Chehma, H.F. Longo, Mourad Tayeb, Ryad Ben, Sara Djema. Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10

S

ans minimiser le mérite des produits industriels algériens de pouvoir se placer hors l’Algérie (secteurs public et privé confondus), il serait vraiment opportun aujourd’hui de focaliser les efforts sur l’export des produits agricoles. Certains produits, comme les dattes, les oranges et autres, ont déjà bonne réputation dans certains pays, notamment européens, alors que d’autres attendent une meilleure valorisation à condition de respecter le process de production suivant les standards internationaux. Le plus souvent et tout bêtement, des produits agricoles dont certains sont très recherchés, ont peu de chance d’avoir leur place sur les marchés étrangers à cause justement de non respect de ces standards. Pourtant, il suffit de suivre et d’appliquer les normes établies en la matière pour mériter une place bien en vue chez les consommateurs de plusieurs du monde, non seulement en Europe, mais aussi et surtout des les pays du Golfe et ceux de l’extrême Asie. Sans se voiler la face, des temps durs attendent l’économie algérienne et des atouts à portée de main sont susceptibles de donner un grand souffle, particulièrement sur le registre des exportations hors hydrocarbures.

Contact pub pub.lemondedesdattes@gmail.com

Contact rédaction redact.lemondedesdattes@gmail.com

Contact direction direct.lemondedesdattes@gmail.com

Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger. 16 004. Algérie

Partout dans les régions de l’Algérie, des cultures multiples et variées attendent juste un meilleur management dans la conduite des étapes de production, d’emballage et de stockage. La bonne volonté politique, les aides financières de soutien et les avantages fiscaux ne suffisent pas pour valoriser un produit agricole sur des étals à l’étranger lorsqu’on sait qu’une défaillance même minime sur la qualité de l’emballage, l’étiquetage ou des fois sur un détail futile, peut conduire carrément au refus du produit «produced in Algeria».

Abderrezak Benkhedda Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction. N°14 - Février 2015

3


SOMMAIRE A l’ETRANGER

6

Président déjà de la FAO

José Graziano da Silva, seul candidat MDD Expo du 31 mars au 01 avril 2015

Salon européen des marques de distributeurs REPERES

7-8

Londres du 22 au 25 mars 2015

Salon international de l’agroalimentaire Journée mondiale des zones humides

Célébration au lac de Réghaia DANS LA PALMERAIE

9

M’doukel (Batna)

Nasreddine Bahlouli, l’artisan d’un très beau jardin ZOOM

10-11

Des experts réunis à Rome

Conférence mondiale sur les pêches continentales ANSEJ de Tamanrasset

Des accords avec la DSA, la DFEP et l’ODEJ QUESTIONS-REPONSES

12-13

Laala Maachi. Directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya d’El Oued

«La quantité des dattes exportée s’avère très faible» DOSSIER

14-15-16-17

A réel impact agro-alimentaire

Du bon sirop de datte VUE SUR L’ENTREPRISE

18-19

Timac Agro Algérie

10 ans au service de la nutrition végétale et animale LES TECHNIQUES

20

Micropropagation par culture des tissus

Une solution à la multiplication des cultivars en déclin DERIVES DE LA DATTE

21

Pratiquée par les éleveurs locaux

Une gamme de sous produits à exploiter OPPORTUNITES Agence nationale du développement pour l’investissement (ANDI)

Mesures d’appui au secteur de l’agriculture

4

N°14 - Février 2015

23


SOM M AIRE DESTINATION

24-25

De l’antiquité jusqu’à aujourd’hui

Le vénéré palmier dattier en Egypte MALADIES DES PALMIERS

26-27

Maladies, ravageurs et mauvaises herbes

Des ennemis liés aux pratiques culturales SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT

28-29

Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE)

Un appui aux opérateurs économiques EQUIPEMENTS AGRICOLES

31

Oukil B. Commerce et Services

Large et variée gamme de produits LOIS ET PROCEDURES

32-33

Instruction de Monsieur le Premier Ministre n°00l du 19 avril 20l0

Distraction des terres agricoles pour la réalisation d’équipements publics LE PALMIER

35

La richesse variétale des dattes

65 cultivars recensés à Ouargla PUBLICATIONS

36

Apprendre à innover dans un monde incertain HIER ET AUJOURD’HUI

37

En Afrique du Nord et au Moyen-Orient

Le palmier dattier, la plante sans rival TOUT EN SANTE

39

Véritables alliés de la santé

Les étonnants atouts des fruits secs A GOUTER

40-41

Avec une sauce au miel

Canette de barbarie à la purée de coings et de dattes Avec du pain aux noix

Grilled cheese aux dattes

N°14 - Février 2015

5


A L’ E T R A N G ER

Président déjà de la FAO

José Graziano da Silva, seul candidat

J

Ph DR

osé Graziano da Silva, qui occupe actuellement le poste de directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sera le seul candidat au poste de chef de l’Organisation aux prochaines élections. Le 31 janvier, date limite de dépôt des candidatures, le seul Etat membre ayant présenté un candidat était le Brésil, qui a proposé José Graziano da Silva pour une réélection. L’élection au poste de Directeur

général pour un mandat de 4 ans qui débutera en août 2015 se tiendra lors de la 39ème Conférence de la FAO du 6 au 13 juin 2015, principal organe directeur de l’Organisation. Chaque état membre dispose d’une voix et le vote se tient à bulletin secret. L’élection se fait à la majorité des suffrages exprimés. M. Graziano da Silva a été élu pour la première fois en juin 2011. Les directeurs généraux ne peuvent exercer que deux mandats consécutifs.

MDD Expo du 31 mars au 01 avril 2015

Salon européen des marques de distributeurs

Ph DR

M

DD Expo est le rendezvous qui permet, du 31 Mars au 01 Avril 2015, de rassembler des fabricants venus du

monde entier pour rencontrer, initier des contacts de qualité, développer des produits nouveaux, de qualité, de terroirs, ou spécifiques en France ou à

l’international. En effet, sur 19. 000m2 d’exposition, tous les professionnels du secteur de la distribution française et internationale se réuniront pour présenter lors de cette édition un large éventail de produits de grande consommation, innovants et diversifiés représentant les secteurs d’activités suivants : crèmerie, épicerie/liquides, produits carnés/mer/traiteur, surgelés/ frais /ingrédients alimentaires et non alimentaires/ droguerie, hygiène, cosmétique...

CFIA à Rennes (France)

Les industries agroalimentaires à l’honneur

A

vec aujourd’hui plus de 16 000 visiteurs et 1300 exposants, le CFIA de Rennes qui se tiendra du 10 au 15 mars 2015 se veut l’événement de l’agroalimentaire ayant su suivre les évolutions des industries agroalimentaires (IAA) tout en conservant sa dimension humaine. En plus de sa convivialité, il offre un éventail unique de services et produits pour entreprendre, innover et développer les meilleurs atouts menant à la réussite des projets. Les exposants à la pointe de l’innovation sont répartis en trois catégories : Ingrédients & PAI, Equipements

6

N°14 - Février 2015

Ph DR

& Procédés, Emballages & Conditionnements. L’agroalimentaire, 1er secteur français, emploie 492 608 salariés. Le chiffre d’affaires de cette industrie dépasse 160 milliards d’euros. Défis : Être plus

compétitif dans un environnement concurrentiel, répondre mieux aux attentes des consommateurs, miser sur l’innovation et l’amélioration des procédés de fabrication pour être en phase avec les tendances du marché…


REPERES

Londres du 22 au 25 mars 2015

Salon international de l’agroalimentaire

D

ans le cadre de la mise en œuvre du programme officiel de la participation de l’Algérie aux manifestations économiques à l’étranger au titre de l’année 2015, le ministère du commerce organise la participation algérienne à la 36éme édition du Salon international de l’agroalimentaire de Londres (Grande

Bretagne) du 22 au 25 mars 2015. Le marché britannique des produits agroalimentaires est l’un des plus dynamiques au monde : 3émerang européen et 5émerang mondial, de ce fait environ 50% des produits agroalimentaires achetés au RoyaumeUni sont achetés. Ce marché est organisé en deux secteurs : la grande

distribution qui représente 93% du marché et la distribution spécialisée qui représente 7%.Cet évènement est considéré comme le salon leader du marché britannique qui attire tous les acteurs du secteur agroalimentaire : aliments ; spécialités culinaires régionales britanniques et irlandaises; fromage et produits laitiers; viandes et produits de la mer; confiserie; boulangerie; boissons, etc…. L’édition 2013 de ce salon (Salon biennal) a regroupé 1 125 exposants venant de 51 pays et 26 976 visiteurs ont été enregistrés.

Journée mondiale des zones humides

Célébration au lac de Réghaia

F

odil Feroukhi, secrétaire général du ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, a présidé, le 2 février 2015, au centre cynégétique de Réghaia sis au lac de Réghaia, Alger, la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale des zones humides. Placée cette année sous le thème «les zones humides pour notre avenir», cette journée a pour objectif principal la sensibilisation du grand public à la préservation de ces écosystèmes vitaux et fragiles et elle nous permet de nous pencher sur l’importance des zones humides dans notre vie quotidienne, ainsi que le rôle qu’elles jouent sur le plan, écologique, économique et social.

Ph DR

Comme chaque année, l’Algérie célèbre la Journée mondiale des zones humides, pour commémorer la signature de convention sur les zones humides le 02 février 1971 à Ramsar(Iran), à laquelle l’Algérie a adhéré en 1982.

1ère édition du SIDAB

Climat des affaires

Un salon international de la datte en mars

Facilitation de création des entreprises

L

a mise e n œuvre de la convention signée entre le Centre National du Registre de Commerce Ph DR (CNRC) et la Chambre nationale des notaires, en 2013, vient d’être lancée avec pour objectif l’amélioration du climat des affaires en Algérie, notamment la facilitation du processus de création d’entreprise qui constitue un levier important de la relance économique. Le texte de la convention porte essentiellement sur la facilitation des procédures afin de favoriser la création d’entreprise ainsi que l’utilisation de nouvelles technologies de l’information et de la communication pour optimiser le temps de

L

a 1èreédition du salon international de la datte (SIDAB) se tiendra du 21 au 24 mars 2015 à Biskra grâce à une collaboration entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) «Zibans» de la wilaya de Biskra. Le comité d’organisation du salon est composé de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), de la Chambre nationale de l’agriculture (CNA), de la wilaya de Biskra, CCI Ziban, la CAW Biskra et du Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA).

N°14 - Février 2015

7


REPERES

2 millions d’hectares irriguées en 2020

Installation du comité de pilotage Ph DR

L

es ministres des Ressources en eau (MRE), Hocine Necib, et de l’Agriculture et du développement rural (MADR), Abdelwahab Nouri, ont procédé le 1er février 2015 à l’installation officielle du comité national de

suivi du projet relatif à atteindre de 2 millions d’hectares irriguées à l’horizon 2020. Cet organe, qui sera composé des cadres et institutions des deux ministères, fait suite aux résolutions prises fin janvier 2015 par le président de la république, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, lors du conseil des ministres restreint consacré au développement des wilayas du sud et des hauts plateaux. Outre le développement des régions du sud du pays, l’objectif d’atteindre 2 millions d’hectares en terres irriguées permettra de diversifier la production agricole et de diminuer la facture d’importation. Le Bneder, en sa qualité d’établissement chargé de la réalisation des études de faisabilité technico-économique des périmètres de mise en valeur par la concession, est membre de ce comité. (APS)

Batimaghreb B2B meeting

Rencontres d’affaires fin mars l’hôtel Sofitel Alger. Salle Hamma. Il s’agit d’une rencontre professionnelle qui réunira sur deux jours l’ensemble des acteurs du BTP : fournisseurs, sociétés de construction, promoteurs immobiliers, architectes et bureaux d’études.

I

l est porté à la connaissance des opérateurs économiques algériens que la Sarl Antares Développement organise les «Rencontres Batimaghreb B2B meeting», entre fournisseurs, clients et prescripteurs du BTP, qui auront lieu les 24 et 25 mars 2015 à Ph DR

FLASH

INDICE

Races ovines et caprines en workshop à l’INRAA

Energies renouvelables et emploi des jeunes Ph DR

Ph DR

Dans le cadre de ses activités scientifique, l’INRAA organise un workshop sous le thème «Valorisation des races locales ovines et caprines à faibles effectifs», qui se déroulera les 2 et 3 mars 2015. Cette rencontre, qui verra la participation d’un panel de spécialistes et d’experts, sera l’occasion de débattre des caractéristiques des races locales ovines et caprines sous l’angle de la faiblesse de leurs effectifs. Le sujet est d’autant plus important que les races ovines et caprines locales présentent la particularité d’avoir beaucoup d’adaptation à son environnement et aux mutations qui se produisent dans le monde agropastoral.

8

N°14 - Février 2015

Le bureau de la Banque africaine de développement (BAD) à Alger, a organisé le 3 février 2015 à l’hôtel Sheraton Club des Pins, un atelier sur les énergies renouvelables et l’emploi des jeunes. Cet atelier a été consacré, entre autres, à la présentation de l’étude sur les énergies renouvelables et l’rmploi des jeunes par Mme Isabelle Schaefer, consultante, professeur à l’Université de Berlin (Allemagne) et du programme de création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage par Monsieur Rafaa Marouki, économiste agricole en chef, BAD, Abidjan (Côte d’Ivoire). Le Bneder convié à prendre part à cet atelier a été représenté par son Directeur Général, M. Salah-Bey Aboud.


DANS L A PAL M ERAIE

M’doukel (Batna)

Nasreddine Bahlouli,

l’artisan d’un très beau jardin A l’entrée même de la ville de M’doukel, venant de Barika, se trouve le merveilleux jardin de Nasreddine Bahlouli. Palmiers dattiers, oliviers, arbres fruitiers et même des chevaux forment la beauté de ce lieu paradisiaque. En 1914, alors sous domination française, M’doukel s’est vu attribuer le prix de la plus belle oasis d’Afrique du Nord. Par Ryad Ben

L

auréat du meilleur jardin au niveau de la wilaya de Batna, Nasreddine Bahlouli, 56 ans, père de cinq enfants a œuvré, depuis une quinzaine d’année, à enrichir et rendre encore plus beau une exploitation agricole située à l’entrée même de la ville de M’doukel, venant de Barika, toutes les deux dépendant de la wilaya de Batna. Quelque 700 palmiers dattiers forment la belle palmeraie aux côtés de 12 000 oliviers qui lui ont valu encore à Nasreddine Bahlouli le prix de la meilleure huile d’olive au niveau de la wilaya de Batna. «C’est la rencontre d’un vieux propriétaire de palmeraie de Tolga que l’idée de cultiver des palmiers dattiers m’est venue alors que j’ai rencontré cet homme que je n’oublierais jamais, malheureusement décédé aujourd’hui, entrain de distribuer des dattes» raconte Nasreddine Bahlouli.

Meilleure l’huile d’olive La palmeraie produit principalement la variété Deglet Nour, «mais également d’autres variétés comme Kentichi qui ne trouve aucun preneur au point où même à 10 DA le kilo personne n’en voudra» précise-t-il. «J’ai acheté le terrain il y a 15 ans

Ph DR

pour en faire une oasis qui honore l’Algérie. D’ailleurs, j’ai reçu la visite de grandes personnalités notamment des pays du Golfe comme Sultanat d’Oman, mais je veux rester modeste et passer d’agréables moments dans mon jardin» note Nasreddine Bahlouli avec beaucoup de fierté.

Une trentaine de chevaux Il a, dés le début de l’aménagement de son exploitation agricole, fait en sorte qu’elle soit moderne et accueillante. «J’ai bâti la clôture et j’ai imaginé chaque étape dans l’organisation de mon jardin pour le rendre beau pour moi-même et pour ceux qui viendront après moi» mentionne t-il. Pour preuve, il possède une trentaine de chevaux qu’il entretient avec

beaucoup d’attention et qui constituent pour lui une autre fierté dans sa vie quotidienne. Il faut préciser que Nasreddine Bahlouli, malgré qu’il habitait Alger n’a pas oublier la terre de ses aïeux et a toujours garder le contact pour ne pas être déraciné. «Même si Alger est une grande ville et j’ai tout le confort là-bas, mais je préfère ma ville natale qui me donne de la quiétude et de bons moments à passer» rappelle-t-il. Nasreddine Bahlouli espère que son exemple serve aux jeunes malgré les difficultés et assure que «l’agriculture restera toujours la source de richesse et de progrès pour les citoyens et les pays» insiste-t-il. R.B.

Ph LMD

N°14 - Février 2015

9


ZOOM

Des experts réunis à Rome

Conférence mondiale

sur les pêches continentales

Ph DR

Des experts internationaux se sont réunis fin janvier 2015 à Rome dans le cadre d’une conférence mondiale sur les pêches continentales. Ph DR

L

es pêches continentales - le réseau de lacs, rivières et cours d’eau qui alimentent en eau douce et en poissons des millions de personnes à travers le monde - méritent d’être mieux gérées afin de préserver leur contribution à une bonne nutrition et à l’économie, notamment dans les pays en développement. Les lacs et les rivières sont une source essentielle de protéines, d’oligoéléments, de vitamines et de graisses, en particulier dans les pays en développement où plus de 60 millions de personnes en tirent leurs moyens d’existence. Quelque 71 pays à faible revenu produisent actuellement près de 7 millions de tonnes par an, soit 80 pour cent des captures mondiales dans les eaux intérieures. Mais ces eaux sont souvent utilisées pour couvrir d’autres besoins humains, notamment la création d’énergie, le tourisme et il convient de citer aussi la concurrence pour l’eau douce. «Les pêches continentales constituent

10

N°14 - Février 2015

une source de nutrition et d’emplois précieuse mais souvent négligée dans le monde», selon M. Árni M. Mathiesen, Sous-Directeur général de la FAO responsable du Département des pêches et de l’aquaculture. Au plan mondial, quelque 70% des réserves d’eau douce disponibles sont actuellement utilisés pour l’agriculture. La pollution et la construction de barrages hydro-électriques et de canaux affectent de plus en plus la disponibilité et la qualité des eaux intérieures qui abritent divers types de poissons.

La coopération internationale est essentielle Les experts ayant participé à la réunion sont favorables à l’augmentation du nombre d’accords internationaux pour s’assurer que les ressources en eau douce sont utilisées de manière durable et intelligente, surtout à la lumière de la demande croissante de nourriture dans un monde qui comptera

neuf milliards en 2050. La plupart des activités de la pêche continentale étant à petite échelle, une grande partie n’est pas signalée et les données relatives à ce secteur sont incomplètes. De ce fait, la contribution de la pêche continentale aux décisions relatives à la gestion et au développement de l’eau est sousévaluée. D’ailleurs, la recherche suggère que les captures signalées dans les rivières ne représentent que 30 à 50 % du butin que les pêcheurs ramènent à la maison. Des données plus fournies et plus précises sur la contribution de la pêche continentale à la nutrition et à l’économie locale, ainsi que sur l’impact environnemental qu’elle subit du fait d’autres industries, permettraient aux décideurs de faire des choix plus stratégiques.

Ph DR

La conférence mondiale sur les pêches continentales a été organisée conjointement par la FAO et l’Université d’Etat du Michigan (EtatsUnis). Les deux institutions ont signé un protocole d’entente sur un nouveau partenariat visant à rehausser le profil international des pêches continentales.


Z OOM

ANSEJ de Tamanrasset

Des accords avec la DSA, la DFEP et l’ODEJ

Ph DR

Les conventions conclues portent essentiellement sur le développement des secteurs productifs et pourvoyeurs d’emploi, en se basant sur l’organisation de formations qualifiantes au profit des jeunes promoteurs investis particulièrement dans les activités industrielles et agricoles. sous serre translucide, l’aménagement de périmètres d’irrigation, l’aviculture et l’aquaculture. Du moins c’est ce qu’a indiqué, jeudi, le directeur local de l’Ansej, Messaoudi Messaoud, lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan de l’année 2014. Ph DR

D

ans le cadre de la concrétisation de sa nouvelle cartographie de projets adoptés en concertation avec les élus des 10 collectivités de la wilaya, l’Agence locale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) de Tamanrasset a procédé, récemment, à la signature de trois accords de coopération avec la direction des services agricoles (DSA), la direction de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) et l’Office des établissements de jeunes (Odej). Les conventions conclues portent essentiellement sur le développement des secteurs productifs et pourvoyeurs d’emploi, en se basant sur l’organisation des formations qualifiantes au profit des jeunes promoteurs investis particulièrement dans les activités industrielles et agricoles, dont la culture

La formation en vue Les créneaux liés à l’élevage de bovins et la culture maraîchère sont aussi prévus au terme de ces accords. “La DFEP s’est engagée à prendre en charge les jeunes sur le plan pédagogique, en mettant à leur disposition tous les moyens didactiques nécessaires pour une formation qualifiante d’une durée de 3 mois. Les stagiaires seront en

apprentissage des nouvelles techniques appliquées dans les domaines agricole et industriels. Des stages pratiques sont ainsi au programme de ces formations à l’effet de mettre l’entrepreneur au diapason des exigences du terrain après le lancement effectif de son projet”, ajoute M. Messaoudi. De son côté, le représentant de la DFEP de Tamanrasset, Kaddi Abdelkader, a fait savoir que la sortie de la première promotion d’agents en agriculture et d’aviculteurs est prévue pour la fin du mois en cours. Après la phase théorique de formation, les bénéficiaires ont entamé leur stage pratique au niveau des exploitations agricoles et des poulaillers. “Les activités financées seront ainsi adaptées à la nature spécifique de la région. Pour ce faire, les microentreprises, créées dans le cadre de ce dispositif seront mises à niveau et leurs gérants seront soumis à des stages appliqués”, souligne M. Kaddi. Source : In Liberté

Ph DR

N°14 - Février 2015

11


Q U E S T I O N S - R EPONSES

Laala Maachi. Directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya d’El Oued

«La quantité des dattes

Ph LMD

Une réticence marquée de la part des agriculteurs de la wilaya de pratiquer la culture des palmiers dattiers en raison de la mise en place d’autres cultures plus rentables notamment la pomme de terre, la tomate maraichère et même les céréales. Dans cet entretien, Laala Maachi, directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya d’El Oued nous livre quelques détails sur le secteur des dattes dans cette wilaya, les problèmes que rencontre cette philière agricole.

Entretien réalisé par Mourad Tayeb

12

N°14 - Février 2015

Quelle est la l’importance des ressources du secteur de la datte au niveau de la wilaya d’El Oued par rapport aux autres secteurs agricoles ? La phoeniciculture occupe une place importante dans la wilaya d’El Oued tout d’abord par l’importance du patrimoine évaluée à 3.8 millions de palmiers dattiers dont 3.6 millions sont productifs assurant ainsi un volume de production annuelle de l’ordre de 2.4 millions quintaux et d’autre part par les revenus qu’elle procure à plus de 50 % des ménages de la wilaya. Cette culture représente la spéculation la plus pratiquée par la population dans toutes les zones de la wilaya comme l’atteste la superficie consacrée à ce genre cultural estimée à 36 680 ha, soit 43% de la superficie agricole utile. Quels atouts possèdent les agriculteurs pour mieux gérer et assurer la croissance de leurs palmeraies ? On peut citer trois vecteurs importants concernant les atouts dont disposent les agriculteurs au niveau de la wilaya d’El Oued : -La wilaya dispose d’énormes potentialités en sol et en eau permettant ainsi de développer et

augmenter le potentiel phoenicicole de la wilaya à travers la création de nouvelles superficies (périmètres agricoles) ainsi que la mobilisation des eaux souterraines. Notons que la superficie agricole utilisée est estimée à 85 000 ha et la superficie agricole à exploiter, à l’avenir, est estimée à environ 63 000 ha pour irriguer tout cet espace. La wilaya exploite trois nappes souterraines (nappe phréatique, nappe du complexe terminal et nappe du continental intercalaire en plus du nombre important de forages et puits existant à travers le territoire de la wilaya. -Le programme du soutien de l’Etat pour cette filière. -Accompagnement technique : •lla vulgarisation et la sensibilisation des agriculteurs par nos services. •lEncadrement des instituts nationaux spécialisés en techniques agricoles notamment ITDAS, INRA et INPV. Quels sont les problèmes qui entravent le bon développement des ressources phoenicicoles dans la wilaya d’El Oued ? Parmi les contraintes majeures qui peuvent entraver le bon développent de la culture : 1-Contraintes liées à la production : •lManque de main d’œuvre. •lAbsence de mécanisation de cette filière. •lInsuffisance des unités de transformation de produit dans la wilaya. •lLa capacité de stockage sous froid de la wilaya reste insuffisante par rapport à la production agricole. •lLa quantité des dattes exportée s’avère très faible par rapport à la quantité obtenue chaque année. 2 -Contraintes liées au foncier : •lNature du foncier agricole : une partie des agriculteurs ne possèdent pas l’acte de propriété ou de concession. •lL’insuffisance d’aménagement des périmètres et les zones agricoles notamment l’électrification et les voies d’accès.


QUEST IONS- REPONSES

exportée s’avère très faible »

Ph LMD

3-Contraintes liées à la ressource hydrique : Difficulté d’obtention de l’autorisation pour la réalisation de nouveaux forages dans les zones potentielles afin de mobiliser la ressource hydrique souterraine. 4-Contraintes liées à l’agriculteur : Une réticence marquée de la part des agriculteurs de la wilaya de pratiquer cette culture, ces dernières années, en raison de la mise en place d’autres cultures plus rentables notamment la pomme de terre, la tomate maraichère et même les céréales. Quel est l’apport aujourd’hui des instituts de recherche, des investisseurs dans l’agroalimentaire et des formules de commercialisation pour donner encore plus d’élan à ce secteur ? 1-Les instituts techniques et des recherches : Une opération préventive de surveillance et de lutte contre le Boufaroua et le ver de dattes (Mylois) encadrée par l’institut national de la protection des végétaux (INPV), initié dans le cadre du fond national de développement agricole FNDA, s’inscrit dans une stratégie nationale visant à protéger le patrimoine phoenicicole des maladies et ravageurs nuisibles afin d’améliorer la production

en quantité et qualité. Des essais effectués par l’institut même a pour objectif essentiel de trouver une meilleure lutte contre les maladies et les ennemies des palmiers dattiers entre autre le ver de dattes qui constitue un véritable souci pour aussi bien que les producteurs que les exportateurs vis à vis de la qualité du produit . 2-Les investissements agroalimentaires : L’industrie agroalimentaire est effectivement un axe capital dans ce secteur. Elle intervient de manière positive dans le cadre de la transformation et le conditionnement des produits à savoir la fabrication de la farine de dattes, le miel de dattes et le vinaigre de dattes. Notons à ce titre, une unité de transformation est en cours de réalisation à Guemar. 3-La commercialisation : L’écoulement du produit se fait pratiquement à travers les marchés locaux où la grande part du produit est commercialisée. Des quantités du produit sont destinées à l‘exportation, mais jugées très faibles chaque année comparativement à la quantité récoltée.

•lExtension de la superficie phoenicicole à travers la création des nouvelles superficies cultivée dans le cadre notamment de l’APFA et la concession agricole •lDéveloppement de la filière en introduisant les techniques modernes telles que la mécanisation et la généralisation du système d’irrigation économiseur d’eau. •lAmélioration du potentiel existant de la wilaya en stockage sous froid. •lAdoption d’une politique de valorisation de ce produit beaucoup plus efficace pour la commercialisation du produit à travers l’organisation des marchés et l’encouragement de l’exportation. •lPromotion et consolidation des investissements dans l’agroalimentaire au titre de ce secteur à travers la réalisation d’infrastructures modernes notamment des unités de transformation. •lValorisation du produit par la mise en place d’un dispositif de labellisation des dattes notamment la variété Deglet nour. •lOrganisation de la profession.

Quelles sont les perspectives pour le secteur des dattes ?

M.T.

Les perspectives pour le secteur des dattes sont les suivantes : N°14 - Février 2015

13


DOSSIER

A réel impact agro-alimentaire

Du bon sirop de datte

En Algérie, il n’existe pas d’usines de transformation de dattes, permettant de valoriser l’importante diversité génétique (900 cultivars environ) du verger phoenicicole. Le sucre de canne et le sucre de betterave, font objet d’une grosse production industrielle, alors que le sirop de dattes commence à peine à être fabriqué industriellement bien qu’il soit depuis très longtemps confectionné à domicile pour la consommation familiale.

Ph LMD

Par Yamin Mimouni (*)

I

l y a quelques années, les pays producteurs de dattes, et en particulier l’Irak, commençaient à s’intéresser à la technologie de la datte. L’Algérie, a cependant pris beaucoup de retard dans ce domaine, malgré que toutes les conditions s’apprêtent à la valorisation des dattes communes en divers produits (vinaigre, l’alcool, levure boulangère, farine, confiture, jus, sirops de dattes ...etc.), pouvant contribuer à réduire la dépendance alimentaire envers l’étranger. Par des procédés biotechnologiques assez simples, il est possible de mettre sur le marché local et même national, une nouvelle génération de produits

14

N°14 - Février 2015

dont l’impact socio-économique est considérable, tant du point de vue de la création d’emplois que de la mise à la disposition des industriels et donc du consommateur, de substances stratégiques fortement demandées. La présente étude s’intéresse à la mise au point d’une technique d’élaboration de sirops à partir de quatre variétés de dattes, de consistance différente, répandues dans les régions, de Ouargla, de Touggourt et de Biskra (Deglet Nour, Ghars, Degla Beida et Mech Degla) récoltées au stade T’mar. L’objectif assigné au présent travail vise essentiellement, une comparaison de la qualité nutritionnelle de ces produits obtenus par diffusion à

50°C, 80°C et 900C pendant 24 heures suivie d’une condensation à 60°C, avec celles des sirops à haute teneur en fructose (HFCS), issus de l’amidonnerie et destinés aux obèses et aux diabétiques.

Avantages nutritionnels Les résultats montrent que les dattes de la variété ′′Ghars′′ sont plus aptes à produire du sirop par cette technique. Les sirops de dattes sont caractérisés sur le plan nutritionnel par comparaison avec les sirops à haute teneur en fructose ou High Fructose Corn Syrup ( HFCS) provenant de l’industrie de l’amidon et destinés aux obèses et aux diabétiques, utilisés dans la fabrication des boissons


DOSSIER

Ph DR

gazéifiées ou non, en confiserie, en pâtisserie. Du point de vue biochimique, la teneur en sucres est généralement liée à la consistance de la datte. On peut ainsi, distinguer trois catégories de dattes : - dattes « sèches » : fruit de consistance solide et dure. Elles contiennent plus de saccharose que de sucres réducteurs. - dattes « demi-molles » : fruit de texture élastique et visqueuse, contenant une proportion presque égale en sucres réducteurs et en saccharose. - dattes « molles » : fruits pâteux et visqueux dont la chaire manque de consistance. Elles sont pour la plupart riches en sucres réducteurs. Les sucres occupent environ 70 à 75 % du poids sec des dattes sans graine. Ces sucres sont de deux types : des sucres majeurs regroupant le saccharose, le glucose et le fructose et des sucres mineurs existant sous forme de traces (galactose, xylose...). De nombreuses analyses faites par différents auteurs et dans différents pays ont démontré que la datte contient trois sucres qui sont le saccharose, le glucose, et le fructose, ceci n’exclu pas la présence d’autres sucres.

concentré. Il peut être utilisé comme un édulcorant. Ce sirop est obtenu à l’état naturel, comme le sucre, de canne ou de betterave, d’amidon de blé, de pomme de terre, après des transformations plus ou moins importantes. Il peut être considéré comme un sucre inverti naturellement car il contient des proportions en glucose et fructose presque égales et une faible quantité de saccharose, qui peut être inverti en sucres simples lors de l’extraction sous l’effet thermique, et acidité du milieu. Le sirop de dattes est caractérisé par le goût sucré pur, grâce à la teneur de solides solubles élevée, par rapport à la matière première utilisée pour son élaboration. Le goût du sirop est similaire au goût de la datte utilisée.

Une qualité pendant deux années Parmi les propriétés du sirop de dattes, élaboré par des méthodes technologiques actuelles (extraction par diffusion),

sa couleur ambrée. Le sirop de dattes est un produit stable d’une couleur plus ou moins brune. Dans des flacons transparents, il peut prendre une couleur noir- rougeâtre. La densité de sirop de dattes est très élevée grâce au taux de solides solubles existant dans ce produit, ce caractère permet leur stockage pendant une longue durée. e sirop de dattes est un produit très visqueux, ceci est dû à la faible humidité. Cette propriété est importante pour préserver la qualité du produit durant deux ans et empêche la prolifération des microorganismes. L’humidité du sirop de dattes est égale à 25%, ce caractère le protège des risques d’altérations microbiennes. Cependant, le sirop de dattes est constitué de sucres simples (glucose, fructose) et/ou d’un diholoside (saccharose), par conséquent les modifications stéréochimiques ne peuvent pas avoir lieu. Le sirop de dattes est un sucre inverti naturellement, ce dernier est dépourvu des substances étrangères. La toxicité n’a donc pas lieu lors de la fabrication par le procédé préconisé (pressurage, extraction à haute et basse température).

Le procédé par pressurage Le principe de ce procédé repose sur la méthode par tassement. Cette dernière constituant un moyen de conservation des dattes molles, a pour avantage de récupérer un liquide sirupeux. Ce sous- produit présente l’aspect du miel d’abeilles. Il se caractérise par l’absence de trouble et ne nécessite donc pas de clarification chimique ou enzymatique. Le tassement des dattes s’effectue généralement dans des sacs en toile (Btana). .../...

Les dattes de qualité secondaire Le glucose et le fructose qui sont réducteurs proviennent de l’inversion du saccharose comme indiqué par la réaction suivante. L’invertase à un taux différents a été décelée en effet, dans un grand nombre de variétés de datte. Le sirop de dattes peut être fabriqué avec toutes les variétés de dattes de qualité secondaire préférentiellement. Le sirop de dattes est un produit naturel extrait des dattes. Il est liquide et très

Ph DR

N°14 - Février 2015

15


DOSSIER

A réel impact agro-alimentaire

Du bon sirop

.../...

augmenter sa concentration. L’inconvénient de cette technique réside dans le fait que le jus qui n’a pas toujours la même concentration. En plus, celleci est souvent faible, d’où risque de fermentation.

Ph DR

Le principal inconvénient de cette technique est son faible rendement, variant de 10 à 15% du poids des dattes. Néanmoins, ce procédé est le moyen le plus efficace pour conserver les dattes à la température ambiante (20 à 35°C) pendant quelques années. -Procédé par trempage dans de l’eau, à basse température Les dattes sont mises à tremper dans de l’eau tiède pendant plusieurs heures. L’extrait résultant, après filtration et élimination des fibres et des noyaux, est mis au chauffage de nouveau sur un feu doux, pour faire évaporer l’eau et

-Carbonatation Elle se fait par addition de charbon actif aux jus chaulé, pour précipiter la chaux sous forme de carbonate de calcium (CaCO3) selon la réaction suivante : CaO + CO2 = CaCO3. La filtration de jus trouble a pour but

Ph DR

de séparer le carbonate de calcium du produit manufacturé. -Concentration La concentration initiale du jus (25 ° Brix) consiste en l’évaporation de l’eau jusqu’à obtention du degré Brix recherché. Cette dernière est aussi une technique de stabilisation puisqu’elle permet la diminution de l’activité de l’eau (aw) et par conséquent un ralentissement ou même une inhibition du développement microbien. Le produit obtenu par cette méthode est d’une couleur ambrée, celle ci est due à un ensemble de phénomènes chimiques faisant partie du brunissement non enzymatique (réaction de Maillard), caramélisation, oxydation par Fe et Cu... etc. - Réaction de Maillard Cette réaction intervient aussi bien au cours du traitement thermique, qu’au pendant la période de conservation. Elle englobe l’ensemble des réactions découlant d’un chauffage entre aldéhyde ou cétone (glucides) et une fonction amine (protides). Elle fait apparaître des polymères bruns (mélanoidines) et des produits de scission volatils et odorants.

Ph DR

16

-Procédé par trempage dans de l’eau, à haute température Cette méthode est la plus utilisée, particulièrement en Irak. Il s’agit d’un procédé d’extraction par chauffage à 90°C. Ce dernier permet une extraction plus poussée. Après la filtration de l’extrait, le jus obtenu referme des impuretés qui sont séparées de la solution de sucre par «carbonatation» (EL-OGAIDI, 2000). Cette opération se fait en deux étapes : - Chaulage Le chaulage se fait par l’addition de chaux sous forme d’oxyde de calcium (CaO) à la solution sucrée, ce qui conduit à l’élévation du pHdu jus de dattes. Pour éviter l’hydrolyse des sucres par les acides existant dans le jus de dattes, il est préconisé une quantité de 1% d’oxyde de calcium (V/P) par rapport au poids total des dattes. L’addition de chaux permet aussi de précipiter les impuretés facilement éliminables par filtration.

N°14 - Février 2015


DOSSIER

de datte Elle a des effets favorables dans certaines préparations : couleur et arômes (croûte du pain, biscuit...etc). Mais elle peut également présenter des effets défavorables : assombrissement, odeurs, saveurs indésirables et perte de la valeur nutritive (complexe sucre-lysine) (MULTON, 1992). - Caramélisation Le caramel est obtenu par chauffage en milieu acideet peu hydraté. Il s’agit d’une dégradation thermique qui concerne tous les sucres ; parmi ceux-ci, les petites molécules (glucose, fructose...) présentent une grande sensibilité. - Oxydation La fonction aldéhydique des oses est susceptible d’être oxydée, les aldoses vont donc se comporter comme des réducteurs et en particulier, ils vont pouvoir réduire des sels métalliques. Cette oxydation conduit à la formation d’une fonction acide sur le carbone 1. - Réversion Elle correspond à la formation de diholosides en faible quantité. Elle est, observée dans des produits à forte concentration initial en oses dont deux principaux sont les suivants : α-Dglucopyranosyl (1-2) D-glucopyranose et α-Dglucopyranosyl (1-3) D-glucopyranose. -Cristallisation Le fructose est très soluble dans l’eau,

Ph DR

sa cristallisation en milieu aqueux est donc très difficile par rapport à celle du glucose. L’accroissement de la solubilité du fructose dans une solution qui contient du glucose, empêche en partie la cristallisation de ce dernier

Absorption fructose

intestinale

lorsqu’ils traversent la paroi intestinale pour entrer dans la circulation sanguine. Cela a pour conséquence que le fructose possède un indice glycémique plus bas que le glucose, qui lui, fait monter la glycémie instantanément

du L’intérêt de la présente étude paraît

Le fructose est absorbé au niveau de l’intestin grêle par transport actif mais indépendamment du sodium, contrairement aux autres monosaccharides. Ensuite, il va dans la circulation sanguine, en tant que fructose (et non pas comme glucose) n’influençant pas ainsi la glycémie. Le fructose doit attendre d’être envoyé au foie pour être métabolisé, alors que la majorité des autres sucres sont déjà décomposés

double : élaboration d’un sirop à base de dattes par une technique relativement simple et ces produits peuvent avoir des nombreux débouchés. Ils peuvent être consommés en l’état comme substitut des HFCS et des édulcorants diététiques (fructose, sorbitol, aspartame...). De même qu’ils peuvent être utilisés comme ingrédients en confiserie, en pâtisserie, dans la fabrication des boissons « light » (hypocalorifiques et hypoglycémiques).... (*) Y.M. Université de Ouargla.2009.

Ph LMD

N°14 - Février 2015

17


V U E S U R L’ E NT REPRISE

Timac Agro Algérie

10 ans au service de la nutrition végétale et animale

Créée en 2005, Timac Agro Algérie, de part sa gamme d’engrais riche, adaptés aux sols algériens et aux besoins des exploitants, se présente comme spécialiste dans la nutrition végétale et animale, et possède une grande expertise dans la conduite des cultures et l’assistance technique.

F

iliale du Groupe Roullier, appartenant à l’Agrofourniture, le métier historique, Timac Agro Algérie, met à la disposition de ses clients des produits répondant aux plus hautes normes internationales de qualité et de sécurité. Avec une équipe de 33 technicocommerciaux répartis sur tout le territoire national, en partenariat avec la distribution agricole, Timac Agro Algérie apporte son conseil et son suivi aux agriculteurs, pour améliorer leurs performances, optimiser leurs rendements, et ainsi répondre aux besoins de chaque exploitant. Timac Agro Algérie, par son appartenance, s’approvisionne des usines du Groupe, situés à travers l’Europe à savoir : la France, l’Espagne et l’Italie. Timac Agro Algérie propose une large gamme de produits adaptés à chacun des besoins : Biostimulants foliaires et racinaires, biostimulants prophylactiques, engrais hydrosolubles-Fertirrigation, engrais minéraux et matières premières. Ces produits permettent une approche optimisée et adaptée aux exigences particulières d’une agriculture productive et durable. Timac Agro Algérie propose également une gamme de produits adaptée à la

18

N°14 - Février 2015

nutrition animale comme les blocs minéraux à lécher.

Sécurité, qualité et environnement Grâce à une politique d’investissement d’envergure et une maîtrise optimale des savoir-faire techniques, les unités industrielles du Groupe auquel nous appartenons ont atteint un fort niveau de compétitivité dans le respect du triptypique Sécurité/ Qualité / Environnement. 1-Qualité «Démarche globale de maîtrise de la qualité» •lOptimisation de la qualité des produits grâce à un outil industriel performant. •lDémarche de certification des sites industriels. • Système de traçabilité des produits (origine et contrôle des matières premières, process de fabrication, démarche commerciale et livraisons). •lEchantillons prélevés quotidiennement sur les sites industriels en vue de contrôles et d’analyse en laboratoire. 2-Sécurité «Volonté de conduire les activités industrielles dans la sécurité»

Sécurité des Hommes • Diminution des accidents de travail. • Adhésion à une charte sécurité. •lFormation et sensibilisation à la prévention des collaborateurs. Risk Management • Mise en place de processus de maîtrise et prévention des risques industriels. • Identification des risques. •lDiminution du nombre de sinistres via la prévention. •lDiminution du montant des dommages via la protection. • Diminutions du coût des risques. Développement Durable •lVente de produits basés sur une «agriculture raisonnée». • Croissance dans la sécurité tant sur le plan humain que financier. 3-Environnement «Des usines respectueuses de l’environnement» • Entretient et pureté permanente des installations. extérieur général •lAspect irréprochable. • Conformité réglementaire. • Communication interne et externe sur les performances environnementales. •lRéduction des consommations énergétiques et utilisations d’énergies renouvelables (chaudières bois).


V U E SUR L’ENT REPRISE

Recherche et développement chez Timac Agro

Véritable synergie entre le terrain Une véritable synergie entre le terrain et la Recherche et développement (R&D) pour répondre au mieux aux besoins du client.

n tant que filiale du Groupe Roullier, Timac Agro Algérie bénéficie de l’expertise de 400 chercheurs et ingénieurs en innovation afin de répondre au mieux aux enjeux internationaux comme locaux. Faisant de la R&D une de ses priorités, le Groupe Roullier est un des seuls acteurs de la nutrition végétale et animale à posséder ses propres laboratoires : • Le CRIAS (Centre de Recherche International en Agro Sciences) basé à Dinard, en Bretagne (France), spécialisé dans la conception de fertilisants adaptés aux cultures de

E

régions tempérées et dans la recherche de nouvelles applications issues d’algues marines. • Le CERA (Centre d’Etudes et de Recherches Appliquées), basé à Dinard, en Bretagne (France), spécialisé dans le développement de nouveaux procédés de fabrication permettant une adaptation constante de l’outil industriel aux besoins des clients. • Le CIPAV (Centre d’Investigation en Production Animale et Végétale) basé à Pampelune (Espagne), travaillant sur l’application des fertilisants aux sols calcaires et aux cultures méditerranéennes et tropicales.

Le futur Centre Mondial de R&D à Saint-Malo, en Bretagne (France), renforce cette recherche constante de l’innovation. Prévu pour début 2015, ce centre permettra la création de nouvelles gammes de produits répondant toujours plus aux attentes des clients. • Une surface de 8 000 m² • 5 laboratoires de haute technologie • La plus grande serre expérimentale d’Europe Dans le monde entier des partenariats universitaires sont également mis en place afin d’être toujours à la pointe des nouvelles technologies en agronomie.

Le Groupe Roullier Spécialiste de la nutrition végétale, animale et humaine Depuis 55 ans, le Groupe Roullier emprunte les chemins les plus novateurs et ambitieux pour répondre aux défis alimentaires mondiaux. Spécialiste de la nutrition végétale, animale et humaine, il développe avec force ses activités dans le monde en s’appuyant sur une structure solide, dynamique et entreprenante. Ses acquisitions à l’international lui assurent la maîtrise de l’ensemble des étapes de son processus industriel et commercial. Ses chiffres clés : • 3.1 Milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé en 2013 • Une présence dans 46 pays avec 77 unités de production

• 7000 collaborateurs dont 66 % à l’international • 400 chercheurs et ingénieurs en innovation La nutrition végétale et animale : le métier fondateur du Groupe • 2.2 Milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé en 2013 • Une présence dans 42 pays avec 49 unités de production • 4900 collaborateurs L’ensemble des sociétés en nutrition végétale et animale bénéficient du travail constant de Recherche et Développement mené par le Groupe, permettant d’offrir aux clients des produits toujours plus innovants et respectueux de l’environnement.

N°14 - Février 2015

19


L E S T E C H N I QUES

Micropropagation par culture des tissus

Une solution à la multiplication des cultivars en déclin

La multiplication végétative du palmier dattier par le nombre réduit de rejets que procure chaque individu adulte constitue jusqu’à présent pour cette espèce, la méthode de propagation la plus sûre pour la conservation des qualités fruitières des variétés sélectionnées. Les avantages de la 2ème technique La deuxième technique, organogenèse directe, utilise des cellules meristématiques et des basses concentrations en hormones de croissance dans les milieux de culture. Les bourgeons axillaires, les bouts des racines ou les bourgeons floraux peuvent également être employés. L’avantage de cette technique est qu’il évite la formation de la cal en produisant des plantules directement, qui sont conformes et non susceptibles à des mutations. D’autre part, comparativement à l’embryogenèse somatique, un petit nombre de plantules est produit car beaucoup ne survivent pas l’étape de l’enracinement. L’organogenèse est lente et chère par rapport à l’embryogenèse somatique.

Ph LMD

C

ependant, cette méthode de multiplication traditionnelle, fort lente, reste d’une portée très limitée pour répondre aux besoins d’une demande toujours accrue pour étendre les palmeraies existantes ou en créer de nouvelles. L’utilisation des outils de biotechnologies plus particulièrement les techniques de la culture des tissus : l’organogenèse et l’embryogenèse somatique pour la multiplication de quelques cultivars en déclin (ne présentent pas des rejets) et jugés utiles par leur qualité organoleptique élevée ou son aptitude à occuper des espaces oasiens menacés par le Bayoud. Deux techniques de culture de tissu sont employées. La première est l’embryogenèse somatique qui implique la production des plantules issues des embryons provenant des cellules somatiques (non reproductives). Le développement de cette technique pour le palmier dattier a été rapporté à Tisserat (1981). Dans cette technique, des cellules dérivées sont cultivées dans un milieu contenant des régulateurs de croissance pour produire une masse des cellules désorganisées appelées le cal. Plus tard, le milieu de culture est modifié pour induire des embryons sur ce cal. Les principaux avantages de cette méthode sont qu’il produit des structures bipolaires en apparence capables à germer, en évitant les phases distinctes d’induction de pousse et de racine. La production continue est possible pour produire un grand nombre de plantule avec un coût relativement bas. L’inconvénient principal est que les doses élevées d’hormone dans le milieu rendent les plantules enclines à la mutation qui produit des variations somaclonales, et qui ne sont manifestés qu’après quelques années de plantation en champ. Cependant, ces variations somaclonales produites par l’embryogenèse somatique, représentent une diversité génétique induite qui peut avoir des traits génétiques souhaitables dans la multiplication moléculaire.

20

N°14 - Février 2015

Ph LMD

La recherche liée à la culture de tissu étudie également la culture des protoplastes pour produire les cals et les radiations pour induire des mutations in vitro pour créer des variantes génétiques d’intérêts ce qui alors peuvent être multipliées (Source : Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides)


DERIVES DES DAT T ES

Pratiquée par les éleveurs locaux

Une gamme de sous produits à exploiter

L’utilisation des sous produits du palmier dattier dans l’alimentation du bétail est, depuis longtemps, pratiqué par les éleveurs locaux d’une façon traditionnelle. Par A. Chehma et HF. Longo

L

es sous-produits les plus utilisés sont, principalement, les déchets de dattes, puis viennent, à un degré moindre, les pédicelles de dattes et les palmes sèches. Dans ce cas, il est procédé à l’estimation du tonnage des sous produits du palmier dattier.

En sachant que la production algérienne de dattes est estimée à 270 000 tonnes par an, on peut estimer le tonnage des pédicelles de dattes comme suit : 270 000 * 01.84 % = 4968 tonnes soit : 510 m3 tonnes de pédicelles/an.

Ph LMD

Les rebuts de dattes Ph LMD

Les palmes sèches En se basant sur le fait que : - une foliole pèse en moyenne 5 g, - une palme comporte en moyenne 180 folioles, - un palmier dattier donne moyennement 15 palmes par an, - On dénombre vers 10 millions de palmiers dattiers en Algérie. On peut estimer le tonnage de la partie consommable des palmes sèches de la façon suivante : 05 * 180 = 900g; soit 0.9 kg / palme 0.9 * 15 = 13.5 kg / palmier / an 13.5 * 10 000 000 = 135 000 000 kg. soit : 135 10 m3 tonnes de palmes sèches / an.

Ph LMD

Les pédicelles de dattes De la même façon et en se basant sur le fait que : - un épillet (pédicelle) porte en moyenne 35 dattes, - une datte pèse en moyenne 7 g; donc un pédicelle porte 7 * 35 = 245g - un pédicelle pèse en moyenne 4.5 g; - le poids du pédicelle de 4.5 par rapport au poids de dattes qu’il porte, de 245g, représente 1.84 % de pédicelles pour un kg de dattes.

Les rebuts de dattes ou écarts de tri de dattes représentent les fruits du palmier dattier non consommables par l’être humain et qui sont destinés, traditionnellement, à l’alimentation du bétail. Ils sont composés par une grande gamme de catégories, représentés principalement par: - H’chef : dattes déshydratées - Sich : dattes non fécondées. Ces deux catégories de rebuts de dattes représentent la gamme la plus importante de point de vue tonnage, et qui sont liées directement, au manque d’eau d’irrigation pour le H’chef et à la mauvaise qualité ou l’indisponibilité du «Dokkar» (pollen) pour le Sich. Selon les informations qu’on a pu récoltées, il ressort que les écarts de tri représentent une moyenne de 25 % de la production dattière annuelle. En se basant sur la production de 270 000 tonnes / an, on peut estimer le tonnage annuel de rebuts de dattes comme suit : 270 000 * 25 % = 67500 soit : 67,5 10 m3 tonnes de rebuts de dattes / an. A la lumière de ces résultats estimatifs obtenus, nous constatons que ces sous produits sont disponibles avec un tonnage très appréciable, justifiant une étude de leur valeur alimentaire, en vue de leur utilisation rationnelle dans l’alimentation du bétail. A partir des résultats obtenus à travers notre étude de la valeur alimentaire des sous-produits du palmier dattier chez les ovins, il ressort que : De point de vue t onnage, ces sous-produits sont disponibles en quantités appréciables, permettant leur intégration dans l’alimentation du bétail local. Les résultats de la valeur alimentaire obtenus, classent les sous-produits du palmier dattier en 2 catégories; les rebuts de dattes comme aliments concentrés énergétiques, et les palmes sèches et pédicelles comme aliment grossier, comparable à la paille ou à un foin de mauvaise qualité. Toutefois, il faut noter que ces sous produits, étant pauvre en azote, leur utilisation nécessite une complémentation ou un traitement azoté. A. C. et H.F. L.

N°14 - Février 2015

21


INFOS PLUS

22

N°14 - Février 2015


OPPORT UNIT ES

Agence nationale du développement pour l’investissement (ANDI)

Mesures d’appui au secteur de l’agriculture Les trois piliers de la politique de Renouveau agricole et rural, voulue comme instrument pour la concrétisation de la souveraineté alimentaire, se décline en trois volets complémentaires.

C

es trois piliers sont le renouveau agricole, le renouveau rural et le renforcement des capacités humaines et de l’appui technique aux producteurs. Dans ce cadre, l’Agence nationale du développement pour l’investissement (ANDI) assure l’accueil, le conseil et l’accompagnement des investisseurs au niveau de ses structures centrales et régionales.

•lSont exemptées des droits de douane, à l’importation, les semences destinées à la production des produits agro alimentaires.; •lExonération de la TVA des loyers versés dans le cadre des contrats de crédits bail portant sur les matériels agricoles produits en Algérie; •lMise à disposition du secteur de l’agriculture des ressources financières nécessaires à son développement (200 milliards/an) ; •lDéfinition et mise en oeuvre des mesures requises en vue de la remise à niveau des entreprises publiques intervenant dans la production de matériels et d’équipements destinés à l’agriculture, y compris pour l’irrigation ; •lExonération de la TVA des moissonneuses batteuses fabriquées en Algérie ; •lSoumission au taux réduit de la TVA de 7% : o Insecticides, fongicides, nématicides et herbicides destinés à l’agriculture, o Films plastiques agricoles;

Exonération des taxes Ph LMD

•lCréation d’un crédit sans intérêts « R’fig » au bénéfice des exploitations agricoles et des éleveurs ; •lMise en place d’une subvention des coûts d’acquisition et de reproduction des semences et des plants et institution d’un soutien des prix d’acquisition des engrais de 20 % ; •lInstitution d’un soutien public des prix des matériels agricoles et d’irrigation économisant l’eau entre 25% à 45% plus le leasing ; •lAlignement des prix locaux des céréales livrées aux CCLS sur les marchés mondiaux (4 500 DA/q blé dur, 3 500 DA/q tendre et 2 500 DA/ orge ; •lRelèvement des prix des légumes secs payés par ces coopératives (lentilles : 2 600 DA/q pois chiche : 3 000 DA/q) ; •lSoutien au développement de la production et de la collecte de lait (12 DA/I produit et livré à une laiterie conventionnée. L’octroi d’une prime d’intégration au transformateur : de 2 à 4 DA/ I et 5 DA pour le collecteur) ; •lSoutien à la production de viande (Ovine, caprine, aviculture, équine, cameline. •lSoutien renforcé à certaines productions arboricoles (oléiculture, phoeniciculture (dattes), arboriculture fruitière) ;

•lExonération de la taxe sur les transactions de véhicules automobiles neufs, les tracteurs à usage exclusivement agricole ainsi que les autres matériels roulant non soumis à l’immatriculation. •lCréation de nouvelles exploitations agricoles en augmentant, entre autres actions, la surface de la concession agricole avec l’application des abattements sur la redevance de concession, arrêtés pour l’investissement dans les petites et moyennes entreprises (PME).

Ph LMD

N°14 - Février 2015

23


D E S T I N AT I O N

De l’antiquité jusqu’à aujourd’hui

Le vénéré palmier

Déjà présent dans l’antique Mésopotamie, c’est à partir de l’Egypte ancienne que le palmier est véritablement documenté. Les Égyptiens semblent avoir connu deux espèces de palmiers, Phoenix dactylifera, le dattier du monde oriental et Hyphaene thebaica, le palmier doum des oasis du sud, lequel poussait alors peut-être jusque dans le delta du Nil. témoignent sa présence dans les vestiges archéologiques et sa place dans la mythologie et les rituels de la royauté. Dans l’ancienne Égypte, le palmier dattier croissait sur les bords du Nil en abondance. La palme servait à différents usages et particulièrement utilisé comme calendrier, chaque pousse apparaissant précisément chaque mois de 30 jours. Le nombre 8 régi par le dieu Thot était Ph DR particulièrement Le palmier Doum. Deir el-Medineh (tombe de Pachedou TT3) important pour la civilisation e palmier-dattier n’est de l’Égypte Antique, les anciens vraisemblablement pas un Égyptiens se servaient de ce nombre palmier égyptien autochtone. Son introduction en Egypte est issu de l’ordre cosmique en rapport toutefois très ancienne, comme en avec l’Ogdoade. Ainsi, en multipliant

L

Ph DR

24

N°14 - Février 2015

8 par 45 on obtient 360 qui équivaut à la symbolique d’un cercle dont la forme circulaire est en corrélation avec la forme du Soleil et de la Lune, mais aussi avec la notion de cycle. Lorsque la Palme atteignait 3,60 m ou 8 petites coudées égyptiennes de 45 cm, les anciens Égyptiens arrachaient les pousses de la palme et à la place de la pousse, ils taillaient une encoche, afin que cette palme devenue instrument de mesures soit plus maniable pour les mesures des mouvements lunaires.

La palme comme calendrier Cette graduation naturelle permettait entre autres aux femmes égyptiennes de gérer leurs menstruations. La parèdre de Thoth, Seshat la déesse de l’astronomie, de l’architecture et des mathématiques est représentée sur le temple de Louxor, tenant un bâton de palmier entaillé pour marquer le passage du temps et des événements. La palme de Sheshat est entaillée par 120 encoches qui correspondaient à chaque jour d’une des 3 saisons égyptiennes, ainsi il fallait 3 palmes de 8 petites coudées pour mesurer une année nilotique du Calendrier de l’Égypte antique. Le nombre 3 étant aussi un nombre sacré, il s’explique par la multiplication de 8 petites coudées, qui correspondent aux 24 heures d’une journée. Ainsi, la palme avait divers usages pour diverses mesures. Le palmier faisait l’objet d’usages rituels en étroite relation avec les croyances funéraires de la civilisation égyptienne. Les listes d’offrandes mentionnent ainsi les dattes et les palmes posées sur les sarcophages ou sur la poitrine de la momie et portées en procession lors des cérémonies funéraires. Le palmier est par ailleurs fréquemment figuré dans les sépultures. Le palmier doum est par exemple représenté bordant des champs destinés à alimenter le mort ou permettant à ce dernier de se désaltérer dans la nécropole.


DEST INAT ION

dattier en Egypte Arbre nourricier des vivants, le palmier était en effet supposé nourrir les âmes des défunts dans leur voyage vers l’audelà. On voit aussi le défunt prosterné, en train de boire de l’eau au pied d’un palmier avec pour commentaire : «Prendre corps comme le palmier doum pour boire l’eau dans la nécropole». Parfois même le palmier prend une forme humaine et de ses deux mains qui émergent du feuillage, il tend des nourritures et une cruche emplie d’eau. On trouve encore dans les sépultures de petites maquettes appelées «maisons des âmes», lesquelles représentent une maison avec son jardin planté de palmiers. Ces offrandes et ces représentations concernaient les rituels privés comme le rituel royal. Les Rois d’Egypte avaient ainsi fait dresser auprès de leurs tombes des simulacres de palmiers, des colonnes dites “palmiformes” car leur chapiteau s’orne de palmes.

Ph DR

D’après certains chercheurs c’est de l’Egypte que les techniques culturales du dattier gagnèrent la Libye puis se propagèrent d’abord vers les

autres pays du Maghreb comme la Tunisie, l’Algérie et le Sud marocain et arrivèrent ensuite dans l’Adrar mauritanien.

3 millions de palmiers affectés en 2011

Un appareil détecteur des charançons rouges Un dispositif qui détecte les charançons rouges du palmier, des parasites qui détruisent les palmiers au Moyen-Orient et en l’Afrique du Nord, pourrait aider les agriculteurs à protéger leurs cultures. D’après sont inventeur Ahmed Amin, cet appareil, connu par le ministre égyptien de la Défense, fonctionne comme un détecteur métaux. Il est programmé avec la signature moléculaire d’un ADN de charançon et identifie une correspondance lorsqu’il est dirigé vers une partie infecté d’un tronc, en mettant des ondes de choc électroniques. En détectant la partie infecté, l’appareil aide à minimiser la quantité de pesticide appliqué. L’appareil a remporté, au début de l’année 2011, le deuxième prix du Khalifa International Date Palm Award dans la catégorie de la «meilleure nouvelle technique». Il a été approuvé par le gouvernement égyptien, bien qu’aucune décision n’ait été prise quant aux financements. Les petits insectes rouges creusent les troncs des palmiers et les dévorent de l’intérieur, si bien que les infestations, également appelés sida des palmiers-dattiers, passent généralement inaperçues jusqu’à ce que les charançons aient vidé tout l’intérieur du tronc. Les arbres s’effondrent

alors sous leur propre poids où ils sont renversés par le vent. Il a affecté un quart des 12 millions de palmiers en Egypte. Les agriculteurs s’appuyaient autrefois sur les symptômes physiologiques qui apparaissent lors des dernières étapes. Aujourd’hui, grâce à ce dispositif, il est possible de sauver l’arbre avant qu’il ne soit trop tard. Gamal Hegazy, expert du contrôle biologique du charançon l’Arab Organization For Agricultural Development, était moins optimiste quant ce dispositif. Après avoir détecté le charançon grâce cet appareil, nous pouvons éliminer les insectes, mais leurs corps restent à l’intérieur du tronc de l’arbre. Cet appareil détectera donc également les insectes morts. Il a cependant ajouté qu’il s’agissait d’une première étape vitale vers un appareil qui pourrait à la fois détecter et éliminer ces parasites. Il existe un autre appareil expérimental qui associe ces deux fonctions; il est prometteur mais requiert que des recherches supplémentaires soient menées. (Source : www.scidev.net)

N°14 - Février 2015

25


M A L A D I E S D ES PAL M IERS

Maladies, ravageurs et mauvaises herbes

Des ennemis liés aux

Différentes maladies, ravageurs et mauvaises herbes guettent le palmier dattier. La variabilité des ennemis et des maladies dans les palmeraies des différents bassins phoenicicoles est fortement lié au mode de conduite et au respect des pratiques culturales. Par N. Dakhia, M.K. Bensalah, M. Romani, AM. Djoud et M .Belhamra (*)

Ph LMD

A

u niveau mondial, les ennemis de la culture du palmier dattier sont nombreux et diversifiés. On compte : 17 maladies causées par 22 espèces d’agents pathogènes, 58 ravageurs dont 43 insectes représentés par 51espèces, 5 acariens représentés par 11 espèces et 9 nématodes représentés par 11 espèces, et plus de 16 herbes concurrentes. Ce qui s’explique par la nature particulière de cette espèce botanique et de ses exigences climatiques qui font de l’environnement oasien un milieu particulier, caractérisé par la présence de maladies et ravageurs acclimatés à ce biotope. Dans les palmeraies enquêtées, la pyrale des dattes est rencontrée exclusivement sur dattes mais peut se trouver sur d’autres plantes hôtes. A l’heure actuelle, cette pyrale est considérée comme un danger permanent pour la phoeniciculture algérienne. Les dégâts peuvent atteindre 10 à 20 % de la production. Le Boufaroua est aussi considéré comme l’un des principaux ennemis du palmier dattier. Au cours de la campagne 1981, les dommages ont été estimés entre 30% et 70%. Les pertes peuvent cependant atteindre parfois la totalité de la récolte. Les dégâts sont plus importants dans les bassins où la variété Deglet Nour prédomine: cas des Ziban. La variabilité des ennemis et des maladies dans les palmeraies des différents bassins phoenicicoles est fortement lié au mode de conduite et au respect des pratiques culturales. De même la structure des palmeraies (mono culture ou polyculture) favorise aussi l’installation et la multiplication des différents ennemis.

du patrimoine phoenicicole du Maroc et une partie des palmeraies algériennes limitrophes. L’étude confirme, encore une fois, que la Deglet Nour est le cultivar le plus sensible aux maladies, aux attaques par les ravageurs. Parmi lesquels, les plus redoutables actuellement, au plan économique, sont la pyrale des dattes (Ectomyelois ceratoniae) et le Boufaroua (Oligonychus afrasiasticus) quelque soit le bassin phoenicicole. Le deuxième groupe de cultivars sensibles est représenté par Mech Degla, Oum kentichi, Bouhlas, Degla beida, les dattes sèches en général et à maturation tardive. Les dégâts de la pyrale débutent sur le palmier et se poursuivent dans les stocks. Les cultivars à maturation précoce (cultivars dits variétés communes) n’en sont pas affectés. Le cultivar Ghars constitue la proie privilégiée de la Cochenille blanche (Parlatoria blanchardi). Les dégâts sont plus importants dans les palmeraies mal entretenues. Quant aux maladies, généralement fongiques, elles apparaissent à la suite d’une mauvaise irrigation/drainage et/ou d’un défaut d’entretien provoquant la prolifération de mauvaises herbes envahissantes tels que le Diss, le N’jem.. dans les Ziban et Phragmites à Oued Righ

Deglet Nour est le cultivar le plus sensible Déjà dans les années 1970, Deget Nour a fait l’objet d’une grande attaque par la maladie du Bayoudh causée par Fusarium oxysporum ayant ravagé la quasi-totalité

26

N°14 - Février 2015

Ph LMD


M AL ADIES DES PAL M IERS

pratiques culturales Importance phoenicicole

des

maladies

par

bassin des dattes et du palmier dattier. Les maladies fongiques sont plutôt localisées.

L’impact des maladies et ennemies du palmier dattier est approché par bassin phoenicicole comme indiqué dans les graphes suivants: Au Ziban : C’est surtout la pyrale de la datte et le Boufaroua qui sévissent compromettant en conséquence la valeur commerciale de la Deglet Nour. La cochenille blanche quant à elle, se charge du cultivar Ghars.Bouguessasqui vient de faire apparition, peut vite se répandre. Par ailleurs les mauvaises herbes les plus redoutables sont le N’jem et le Diss altérant l’aspect général des palmeraies en plus du refuge qu’elles offrent aux ennemies et ravageurs

Au Souf : C’est le Boufaroua qui fait le plus de dégâts sur les dattes, suivi de la pyrale, Bouguessas et la Cochenille Blanche leur emboite le pas. Il ya tous les éléments pour la dévalorisation de la datte et la dégénérescence du patrimoine phoenicicole. Le N’jem constitue la mauvaise, la plus envahissante. Par ailleurs les maladies fongiques sont plus importantes qu’au Ziban. A Oued Righ et Ouargla : La situation s’avère plus critique; les maladies tant affectant les dattes que le palmier sont trés importantes. Les mauvaises herbes sont plutôt omniprésentes

Figure 19 : Importance des impacts par bassin phoenicicole: a) Ziban; b) Souf; c) Oued Righ

Figure 20 : Importance des maladies et ennemies par Bassin phoenicicole

(*)N. D., M.K. B., M. R., AM. D. et M. B. CRDSTRA-Biskra

N°14 - Février 2015

27


S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT

Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE)

Un appui aux

Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE) est un espace intermédiaire qui constitue d’une part un soutien technique au profit des administrations chargées du contrôle de la qualité et de la sécurité des produits et, d’autre part un appui aux opérateurs économiques.

Ph DR

L

e CACQE est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère du commerce. Il a été crée par décret exécutif n° 89-147 du 08 août 1989 modifié et complété par le décret exécutif n° 03-318 du 30 septembre 2003. Le centre est dirigé par un directeur général assisté par un secrétaire général et des directeurs. Il est doté de directions, de laboratoires, d’un conseil d’orientation qui délibère sur toutes les questions liées aux activités du centre et, d’une Commission scientifique et technique (CST) qui donne son avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires à caractère scientifique et technique ayant trait à la qualité des biens et services, les plans annuels et pluriannuels de recherches scientifiques et techniques ainsi que les demandes d’autorisation d’ouverture des laboratoires d’analyse de la qualité et les demandes d’autorisation préalables à la fabrication et à l’importation des produits toxiques ou présentant un risque particulier.

Les différentes missions du CACQE Le CACQE a pour mission principale la protection de la santé, de la sécurité et des intérêts matériels et moraux du consommateur. Les principales activités du centre peuvent être regroupées dans trois volets essentiels:

-Le contrôle analytique : Le CACQE compte actuellement 20 laboratoires opérationnels répartis sur tout le territoire national .le contrôle analytique effectué par ses laboratoires concerne les divers produits de consommation mis sur le marché aussi bien les produits importés que ceux produits localement. Ainsi le nombre moyen d’échantillons traités annuellement est d’environ 14.000. Ce nombre est appelé à évoluer constamment avec la réception des nouveaux projets de laboratoires en cours de réalisation. Il est à rappeler, dans ce sens que le nombre de laboratoires qui sera réceptionné à l’horizon 2014 s’élèvera à plus de 48. Avec l’acquisition de nombreux équipements scientifiques et techniques de laboratoires et la formation du personnel aux techniques instrumentales d’analyse ; le centre effectue et prend en charge des analyses qui couvrent les domaines suivants : • Le contrôle des produits agro alimentaires ; •lLe contrôle des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ; • Le contrôle des produits industriels. -La promotion de la qualité : Dans le cadre de la promotion de la qualité, le CACQE est chargé de développer des activités d’assistance au profit des opérateurs économiques et assister les entreprises dans la mise en œuvre des programmes de promotion de la qualité. -L’information et la sensibilisation : En matière d’information et de sensibilisation, le CACQE est chargé de la diffusion et de la vulgarisation des textes relatifs à la qualité en direction des consommateurs et des professionnels par le biais de différents supports de communication tels que l’organisation de journées d’études et séminaires, site internet, campagnes de sensibilisation, production de dépliants et autres affiches.

Ph DR

28

N°14 - Février 2015


S E RV I C E D’ACCOM PAGNEM ENT

opérateurs économiques

Ph DR

Ph DR

Organisation des structures du CACQE

N°14 - Février 2015

29


INFOS PLUS

30

N°14 - Février 2015


E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES

Oukil B. Commerce et Services

Large et variée gamme de produits

L’entreprise Oukil B. Commerce et Services basée à Aller est spécialisée dans la vente de matériel agricoles et autres équipements notamment dans l’alimentation. Les écrémeuses pour l’industrie de l’alimentation, les silos et les tracteurs sont quelques produits proposés aux clients. Par Sara Djema

U

ne large et variée gamme de produits que propose l’entreprise Oukil B. Commerce et Services tels que les tracteurs agricoles, les voitures et l’équipement pour la production des produits de l’alimentation, les écrémeuses pour l’industrie de l’alimentation, les silos, les chaînes de production des produits, les casseroles inox, les semi-remorques à bords, les semi-porteurs pour les plateaux basculants, les citernes auto à carburant, les transformateurs, l’équipement pour l’industrie de pétrole et de gaz et autres. L’Eurl Oukil B. Commerce et Services propose ainsi à ses clients différents produits dans le souci de satisfaire une demande de plus en plus exigeante

en rapport avec des besoins adaptés à l’environnement algérien. L’entreprise n’a cessé de se positionner comme un partenaire incontournable dans le monde agricole tout au long des années et elle déploie tous les moyens nécessaires pour y arriver. Grâce au dévouement de son équipe et à la conjugaison d’efforts soutenus, l’Eurl Oukil B. Commerce et Services tente de répondre aux attentes d’une population rurale toujours à la recherche de solutions en l’aidant à opter pour un type de matériel correspondant à leur demande.

Chacun son budget Ayant fait leur preuve pour leur qualité, les produits l’Eurl Oukil B. Commerce et Services ont fait preuve d’une haute résistance et ont donnés les meilleurs résultats sur le terrain en plus de prix raisonnables qui conviennent au budget de chaque client. L’entreprise s’approvisionne chez les meilleurs fournisseurs pour être toujours à la hauteur des attentes. C’est pourquoi, elle reste fidèle à ses fournisseurs et à ses clients en

faisant évoluer sa gamme de produits pour mieux répondre aux besoins, de plus en plus, ressentis dans le secteur agricole notamment. l’Eurl Oukil B. Commerce et Services offre un large éventail de choix en termes de rapport qualité/prix et de rapidité de mise à disposition. S. D.

N°14 - Février 2015

31


L O I S E T P R O C EDURES

Instruction de Monsieur le Premier Ministre N°00l du 19 avril 20l0

Distraction des terres agricoles pour la Dans le cadre de l’application des instructions ci-dessus citées en référence, la présente instruction interministérielle a pour objet de définir la procédure de traitement de la totalité des demandes de distraction des terres agricoles déposées au niveau des comités de la wilaya pour la réalisation d’infrastructures publiques. A ce titre, il convient de rappeler que les instruments d’aménagement et d’urbanisme en vigueur doivent constituer la base de référence pour l’identification des sites appropriés pour l’implantation cohérente des projets envisagés. Par ailleurs, le recours à des assiettes foncières à vocation agricole ne peut être envisagé que lorsque toute autre option de choix de terrain non agricole n’est pas possible, en raison de son indisponibilité. Aussi, la préservation impérative du foncier agricole implique, en cas de son affectation pour la construction, une conception de projet la plus économe en matière d’emprise à distraire. En l’absence de disponibilités foncières au sein des secteurs urbanisables délimités par les instruments d’urbanisme en vigueur d’une part et dans l’impossibilité de dé localiser les projets au niveau d’autres communes d’autre part, le recours aux terrains agricoles, situés en dehors des secteurs urbanisables pourrait être, a titre exceptionnel, envisagé. Dans ces conditions, il s’agira d’orienter les distractions des assiettes foncières vers les terres agricoles de faible ou moyenne potentialités; les terres à haute potentialités nécessitant un exposé des motifs détaillé et particulier.

Choix de l’assiette foncière: Sur la base de la demande formulée par le secteur concerné, une commission de wilaya de choix de terrain, procède à l’identification de l’assiette foncière destinée à l’implantation du projet. La parcelle à distraire doit être choisie en tenant compte notamment: . de la viabilité économique de l’exploitation ; . de la proximité immédiate de secteurs urbanisables ; . d’une optimisation de son occupation par une construction en hauteur et en évitant par conséquent tout espace excédentaire ; . des conditions de constructibilité et de viabilités du site en matière d’accessibilité et de réalisation des réseaux divers. Le choix du site est sanctionné par un Procès Verbal signé par les membres de la commission du choix du terrain.

Le traitement de la demande: La demande de distraction d’une parcelle de terre agricole fait l’objet d’un examen par une commission de wilaya instituée à cet effet. La commission de wilaya: est composée du: - Wali ou son représentant, président; - Directeur des services agricoles; - Directeur de l’urbanisme et de la construction; -Directeur des domaines; - Directeur du secteur initiateur du projet.

32

N°14 - Février 2015

Le dossier de demande de distraction de l’assiette foncière: Dans la mesure où l’assiette foncière présélectionnée est constructible, la commission de wilaya dresse un dossier constitué: . de la demande motivée du secteur concerné; . d’un extrait et d’une copie de l’arrêté du plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) approuvé; . de la décision d’inscription du projet; . des références ou normes relatives à la consistance de la superficie de l’assiette nécessaire au projet; . du PV de la commission du choix de terrain ; . du plan de délimitation de la parcelle; . du rapport d’évaluation domaniale pour l’indemnisation des exploitants. . . . L’exposé des motifs du recours aux terres agricoles à potentialité bonne ou élevée. Le dossier ci-dessus est transmis par la wilaya au ministère de l’agriculture et du développement rural. Dans le respect des dispositions de l’instruction du Premier ministre, la Commission locale doit apporter les avis et recommandations pertinents quant à la recevabilité de la demande.

La prise de possession du terrain sollicité : La prise de possession des terrains situés en dehors du secteur urbanisable s’effectue suite à la notification par Monsieur le Premier Ministre de la décision du Comité Interministériel aux walis concernés. Tels sont les éléments qui doivent déson11ais guider la mise en œuvre du processus de distraction des terres agricoles pour la réalisation des projets publics de développement. Il est attendu de Madame et Messieurs les walis le traitement de la totalité des demandes de distraction destinées à la réalisation d’infrastructures publiques au plus tard le 31 Mars 2011. Vous voudrez bien prendre toutes les dispositions nécessaires pour agir afin d’assurer une protection maximale des terres agricoles qui constituent une composante fondamentale dans la sécurité alimentaire.


L OIS ET PROCEDURES

réalisation d’équipements publics Commission technique locale chargée de statuer sur les demandes de distraction de terres agricoles pour les besoins incompressibles liés à la réalisation des projets publics de développement. Procès verbal du………………….. Wilaya de : ……………………….…. Daïra : ………………………….......... Commune : …………………….……. Intitulé du Projet :……………………. 1- Informations sur la terre: .Nature juridique de la terre: ........................................................................................ .Relevant de l’exploitation agricole: ............................................................................ . Superficie de l’exploitation:........................................................................................ . En sec : ....................................................................................................................... . En irrigué:.................................................................................................................... . Nombre d’exploitants: ................................................................................................ . Situation vis-à-vis des instruments d’urbanisme :....................................................... . N° et date de l’arrêté d’approbation du PDAU : ......................................................... . Potentialité: Faible - Moyenne - Bonne - Elevée (Joindre l’inventaire des biens superficiaires de l’exploitation). 2- Informations sur le projet: . Auteur de la demande:............................................................................................... . Bénéficiaire: ............................................................................................................. . Le projet:................................................................................................................... . N° et date de la décision d’individualisation du projet : .......................................... . Découle-t-il de la carte de déploiement élaborée par le département ministériel concerné joindre les références) : .................... . Superficie totale du projet:......................................................................................... . Dont superficie bâtie :................................................................................................ 3- Traitement de la demande: . Le projet peut-il être localisé dans le secteur d’urbanisation du PDAU de la commune: sinon pourquoi? ...................................................................................................................................................................................................... . Le projet peut-il être délocalisé vers les secteurs d’urbanisation des PDAU des autres communes de la wilaya: sinon pourquoi?, . Exposé des motifs du recours à la localisation du projet sur une terre agricole à potentialité bonne ou élevée: ...................................................................................................................................................................................................... . Joindre le plan de délimitation et de bornage de la parcelle. . Joindre le plan de délimitation et de bornage de l’exploitation agricole actualisé. . Joindre le rapport d’évaluation domaniale pour l’indemnisation des exploitants.

Avis de la commission Signature des représentants : . Wali ou son représentant, président; . Directeur des services agricoles; . Directeur de l’urbanisme et de la construction; . Directeur des domaines; . Directeur du secteur initiateur du projet.

N°14 - Février 2015

33


INFOS PLUS

34

N°14 - Février 2015


L E PAL M IER

La richesse variétale des dattes

65 cultivars recensés à Ouargla La wilaya de Ouargla détient 15 % du nombre total avec 25 750 76 palmiers dattiers occupant plus de 21 000 hectares. Les inventaires réalisés à travers la wilaya montrent une richesse variétale qui dépasse 65 cultivars recensés. Par Faiza Ben Sayah

Ph LMD

L

es oasis de Ouargla font partie des grands sous ensembles du bas Sahara, limitée au nord par les oasis de l’Oued Rhir, à l’ouest par les oasis de M’zab et au nord-est par les oasis du Souf. On estime à 18 millions le nombre actuel de palmiers dattiers en Algérie s’étalant sur une superficie de 170 000 hectares. Ouargla détient 15 % du nombre total avec 25 750 76 palmiers dattiers occupant plus de 21 000 hectares. Selon la direction des services agricoles de wilaya ; la wilaya de Ouargla dont la surface agricole utile (SAU) atteint les 25000 ha possède un patrimoine phoenicicole composé de 20 060 174 palmier productifs.

(DSA Ouargla, 2015). Les deux tiers (2/3) du patrimoine phoenicicole de la wilaya sont localisés dans les anciennes palmeraies. Les inventaires réalisés à travers la wilaya montrent une richesse variétale qui dépasse 65 cultivars recensés.

Importante production 2013/2014 Pour la saison agricole 2013-2014 la wilaya a enregistré une production de 1 296 268 quintaux, dont 696 697 de quintaux Deglet Nour suivie des dattes Ghars et autres «dattes molles» avec une production de 531 945 quintaux et dattes blanches (Degla Baïdha) qui totaliseront 67 702 de quintaux

Ph LMD

Dans cette extraordinaire diversité, la variété Deglet Nour demeure quantitativement la plus importante dans cette région, la variété Ghars venant en deuxième position. Les dattes de la variété Tanslit, Litim et Tafezwine sont d’une importance économique secondaire devant les variétés Ghars et Deglet Nour. On peut citer quelques variétés de la région de Ouargla comme Deglet Nour, Ghars, Degla Baïdha, , Mizit, Tanslit, Litim, Tafezwine, Ali w Rached, Bent Qbala, Abdel Azzaz, Ammari, Bayd Hmaam, Takarmust, Timjuhart, Tinisin, Wargliya ou Hamraya, …. F. B. S. Commissariat au développement de l’agriculture dans les régions saharienne- CDARS d’Ouargla. BP 613 route de Ghardaïa -Ouargla

Ph LMD

N°14 - Février 2015

35


P U B L I C AT I O NS

Apprendre à innover dans un monde incertain

Auteur : E. Coudel, H. Devautour, C.T. Soulard, G. Faure et B. Hubert Edition Quae 2012 L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques... Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants. Parallèlement, ces modèles dominants fondés sur la production de masse à moindre coût continuent à s’étendre, avec les promesses d’un futur basé sur les technologies vertes. Ces évolutions posent des questions. Quel type de développement durable les sociétés veulent-elles ? Comment choisir les innovations qui leur permettront d’y parvenir ? Quels rôles peuvent jouer la recherche et les politiques publiques pour favoriser l’émergence de ces innovations ?

Flores protectrices pour la conservation des aliments Auteur : M.Zagorec, S. Christieans Edition Quae 2013 Alternative innovante à l’utilisation de conservateurs dits « chimiques «, la bioconservation ou biopréservation fait appel à des micro-organismes, appelés encore cultures protectrices, ou à leurs métabolites naturels. Comme toute autre méthode de conservation, elle permet de maîtriser la croissance de flores pathogènes ou d’altération, tout en préservant les qualités organoleptiques et nutritionnelles du produit. La fermentation est l’une des plus anciennes applications de la bioconservation. Aujourd’hui, la potentialité des cultures protectrices ne concerne plus seulement les produits fermentés mais devient prometteuse pour différentes denrées transformées ou fraîches. Pourtant, en Europe, les applications industrielles restent limitées en raison de l’absence d’une définition claire du statut légal des flores protectrices, d’un manque de connaissances de l’impact sur l’évolution de l’écologie microbienne et des mécanismes impliqués, et de recul sur la réelle efficacité de ces flores.

Hygiène des aliments Auteur : collectif Edition Afnor 2013

L’hygiène des aliments englobe celle du personnel, des locaux mais concerne aussi les matières premières, les conditions de manipulation, le stockage, le transport. Le sujet est vaste, complexe et les enjeux conséquents ! Ce recueil mis à jour propose Les normes sur le système de management de la sécurité des denrées alimentaires (ISO 22000), sur l’hygiène du matériel agroalimentaire, les guides de bonnes pratiques hygiéniques. Les normes sur le programme prérequis pour la sécurité des aliments. Les outils de maîtrise sanitaire tels que la méthode HACCP, la détermination de la durée de vie des produits ou la réalisation de tests de croissance microbiologique. Un glossaire technique ainsi que les textes réglementaires composant «le paquet hygiène».

36

N°14 - Février 2015


HIER ET AUJOURD’HUI

En Afrique du Nord et au Moyen-Orient

Le palmier dattier, la plante sans rival

Le palmier dattier est bien la plante sans rival, parce que les sociétés du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, de la préhistoire à nos jours, l’ont ainsi façonné et le façonnent ainsi, clef de voûte des agroécosystèmes oasiens qui sont dans ces régions presque toujours des palmeraies. Ce dialogue imaginaire traduit l’importance du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) dans la société mésopotamienne. Cette primauté était et reste analogue dans l’ensemble des régions arides du Proche- et du Moyen-Orient et en Afrique du Nord. On ne rappellera pas les emplois innombrables du dattier. Cette polyvalence est finalement classique et vaut sans doute pour de nombreuses plantes dominantes d’un agrosystème. Cependant, dans les environnements arides de l’Ancien Monde, il y avait peu de candidats rivaux à cette position centrale. L’omniprésence du palmier dattier dans les milieux oasiens (qu’on peut légitimement confondre avec les « palmeraies ») tient à son adéquation écologique aux environnements où l’homme l’a placé et à sa fonction de clef de voûte des agroécosystèmes ainsi créés.

Ph LMD

D

ans la Mésopotamie ancienne, un genre littéraire répandu fit dialoguer des entités rivales au sein de débats dans lesquels chacune présentait ses atouts. Ainsi se disputèrent l’araire et la houe, l’hiver et l’été, le poisson et l’oiseau, le cuivre et l’argent. Les végétaux ne furent pas en reste, le plus connu étant sans doute le Débat entre le palmier dattier et le tamaris, rédigé en sumérien vers la fin du IIIe millénaire avant notre ère dans une région qui correspond au sud de l’Irak actuel. Dans ce dernier, le palmier vante ses mérites et sa suprématie en concluant par ces mots : « Qu’est-ce qui [ne vient pas] de moi dans la maison du roi ? Le roi mange sur une table (qui vient de moi) ; [la reine boit] dans un gobelet (qui vient de) moi ; le guerrier (mange) dans une gamelle qui vient de moi ; le cuisinier prend la farine [d’une maie] (qui vient de) moi ; je suis donc le tisserand qui fait les cordes, [et le tailleur] qui habille l’ouvrier. [Je fournis les instruments du service] du dieu ; je suis donc le grand exorciste qui fertilise la demeure du dieu. Je suis le héros sans rival. Je te suis supérieur, je te surpasse six fois, [je te domine] sept fois… l’orphelin, la veuve mangent, sans se priver de mes dattes. » (Cocquerillat 1968 : 30-31)

Ph LMD

Le palmier dattier a donc pu sembler à juste titre être l’arbre providentiel. Sa polyvalence est en partie la cause de sa position dominante, mais elle en est surtout sa conséquence : c’est une plante que l’homme a su exploiter jusqu’au bout, même si « la plante utile, comme l’animal domestique, n’est pas entre les mains de l’Homme un outil rigide dont il peut se servir à sa guise » (Haudricourt et Hédin 1943 : 21). Les sociétés humaines l’ayant ainsi façonné, lui ayant ainsi conféré cette position si particulière, le palmier dattier est inévitablement devenu une espèce emblématique. Plante nourricière de première importance et élément structurant dans les palmeraies, il marque les esprits et fait les paysages. (Source : ethnoecologie.revues.org)

N°14 - Février 2015

37


INFOS PLUS

38

N°14 - Février 2015


TOUT EN SANT E

Véritables alliés de la santé

Les étonnants atouts des fruits secs

Ph DR

Sources de vitamines et de minéraux, les fruits secs sont les alliés de notre santé. Ils n’ont pas tous les mêmes bienfaits. Par exemple, les abricots secs, par leur richesse en potassium et faiblesse en sodium, aideraient à contrôler la pression artérielle. Les raisins secs contre l’ostéoporose

Les pruneaux contre la constipation

Les raisins secs ont une teneur élevée en bore (2,2 mg/100 g), un oligo-élément qui favoriserait la santé des os. Manger des raisins secs pourrait, selon certaines études, prévenir l’ostéoporose. Il serait recommandé de consommer quotidiennement de 1 à 2 mg par jour. L’idéal étant 3mg pour limiter au maximum les risques. Pour atteindre facilement son quota, on ajoute une poignée de raisins secs à son yaourt et on y ajoute des noix de pécan, un autre fruit sec riche en bore. Appréciés des sportifs pour leur concentration en glucose et fructose, les raisins secs permettraient également d’améliorer ses performances sportives, plus que toute autre boisson énergétique.

Plus forts que les dattes, les pruneaux constituent le fruit sec anti constipation. Ses fibres et son sorbitol exercent une action laxative, qui soulage le transit intestinal. L’idéal, on en mange le matin au petit-déjeuner.

Ph DR

Les abricots secs contre l’hypertension Une alimentation carencée en potassium et trop importante en sodium est un facteur de risque d’hypertension artérielle, elle-même liée à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Les abricots secs, par leur richesse en potassium et faiblesse en sodium, aideraient à contrôler la pression artérielle. Les abricots secs pourraient aussi protéger la vue selon certaines études. Ils contiennent en effet du bêta-carotène, un antioxydant précurseur de la vitamine A, reconnu pour améliorer la vision.

Les dattes contre les coups de fatigue Vous êtes fatiguée ? Plutôt que de vous jeter sur une barre chocolatée riche en sucre rapide, craquez pour quelques dattes. 6 à 8 dattes apportent 150 calories. Bien pour combler les fringales et apporter l’énergie dont on a besoin.

Les figues sèches contre l’anémie Les personnes carencées en fer, caractéristique de l’anémie, peuvent se rabattre sur les figues sèches. Quatre figues sèches apportent un quart des besoins journaliers recommandés en fer.

Les noix contre le cholestérol Les noix et autres fruits à coques (pistaches, amandes, noisettes…) auraient une action bénéfique contre le mauvais cholestérol. Des chercheurs américains ont découvert qu’une consommation quotidienne moyenne de 67 grammes (une poignée), dans le cadre d’une alimentation équilibrée, pourrait réduire le taux de cholestérol. (Source : www.topsante.com)

N°14 - Février 2015

39


A GOUTER

Avec une sauce au miel

Canette de barbarie à la purée de coings et de dattes Préparation 1-Préchauffez le four th. (210°C). 2-Dans une cocotte, portez à ébullition le bouillon de volaille et l’aneth. Faites pocher les canettes 5 min dans ce mélange puis égouttez-les. 3-Préparez la sauce au miel : 4-Ecrasez les graines de coriandre et les grains de poivre, ajoutez l’origan et le miel en remuant. 5-Enduisez les canettes d’huile, disposez les dans un plat à four et faites les cuire pendant 10 min environ. 6-Nappez-les de la sauce au miel et remettez-les au four pendant 20 min. 7-Sortez-les du four, recouvrez-les d’un papier aluminium et laissez les reposer 20 min. 8-Pendant ce temps, portez à ébullition une casserole d’eau et faites cuire les dattes 10 min. Egouttez-les et mixez-les avec le gingembre et la menthe. Salez et poivrez. Réservez. 9-Pelez les navets et faites les cuire pendant 15 min dans de l’eau bouillante salée puis égouttez-les. 10-Détachez les filets des canettes et tenez-les au chaud. 11-Faites revenir les navets avec le beurre. 12-Préparez la purée de coing : 13-Pelez la pomme et détaillez-la en dés. Faites la cuire 10 min dans une casserole à couvert, ajoutez la confiture de coings, le safran, salez et poivrez.

Ph DR

Ingrédients

barie : 2 • canette de Bar • navet : 6 laille : 3 l • bouillon de vo : 2 c. à soupe • huile d’olive cl • vinaigre : 10 g • beurre : 20 3 c. à soupe • aneth ciselé : moulin • sel, poivre du au miel : e uc • Pour la sa 500 g • miel liquide : upe andre : 2 c. à so ri co • graine de e up so à re : 2 c. • grain de poiv : 3 c. à soupe é ch • origan sé

14-Avant de servir, déglacez le jus de cuisson avec le vinaigre en grattant avec une spatule. 15-Découpez les filets de canette en tranches et disposez les sur des assiettes chaudes, ajoutez les navets, la purée de dattes et la purée de coings, entourez de sauce et servez aussitôt.

Ingrédients

ttes : Pour la purée de da • datte : 400 g : 20 g • gingembre confit feuilles 10 : he • menthe fraîc lin ou m •sel, poivre du ings : Pour la purée de co ith : 1 sm ny • pomme gran : 2 c. à soupe gs in co • confiture de • safran : 3 pistils • sel, poivre

Ph DR

)Source : www.cuisineaz.com(

40

N°14 - Février 2015


A GOUT ER

Avec du pain aux noix

Grilled cheese aux dattes Préparation 1-Beurrer généreusement les quatre tranches de pain d’un seul côté. 2-Garnir deux d’entre elles de dattes et de fromage et terminer avec un filet de miel. 3-Refermer avec les autres tranches et faire chauffer à feu doux dans une poêle ou au four à 350 °F pendant 15 minutes. 4-Couper les grilled cheese en quatre. Ph DR

Ingrédients

upe de beurre • 2 cuillères à so in aux noix • 4 tranches pa en 2 s dénoyautées • 4 grosses datte é de miel • 2 cuillères à th ovolone râpé • 2 tasses de pr

Astuce - Prendre de la margarine plutôt que du beurre pour une version sans lactose - Essayer avec un fromage de riz. )Source : www.cuisineetvinsdefrance.com(

Lait, banane et vanille

Quinoa sucré aux dattes et aux pistaches

Préparation 1- Rincer le quinoa à l’eau froide afin d’éliminer les impuretés. 2-Réunir dans une casserole le quinoa, le lait, la banane, la gousse de vanille et le sucre semoule. 3-Faire cuire à feu doux pendant 20 minutes. 4-Laisser refroidir. Ph DR

Ingrédients

anc l) de quinoa bl • 1 tasse (250 m ml) de lait • 2 tasses (500 ée en rondelles • 1 banane, coup attée lle, fendue et gr • 1 gousses vani oule m ml) de sucre se • 1/3 tasse (80 ml) de dattes, • 1/2 tasse (125 coupées en deux dénoyautées et s écalées ml) de pistache • 1/3 tasse (80

5-Transférer la préparation dans des bols individuels, parsemer de dattes et de pistaches. 6-Ajouter une noisette de crème fraîche. )Source :www.canalvie.com(

N°14 - Février 2015

41


C O N TA C T S U T IL ES

42

N°14 - Février 2015



C O N TA C T S U T IL ES

44

N°14 - Février 2015


Pour vos annonces : on i t a c i l b u p e ins La premièr entre vos ma e est

à la datt t n e m le ia c é iée sp

déd

Pour toute réservation d’espace publicitaire sur le magazine Le Monde des Dattes, adressez vos commandes à : Tél : :+ 213 (0) 2146 20 50 Fax :+ 213 (0) 21 46 13 10 Email : pub.lemondedesdattes@gmail.com Siège : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 (en bas du cimetière) Kouba Alger

www.lemondedesdattes-dz.com





Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.