Revue lmd n°19 web

Magazine mensuel N°19 - Juillet 2015

www.lemondedesdattes-dz.com

Fourrages, plantes, graines, céréales, fruits et légumes

Tout avec un séchoir solaire

Prix : 300 DA / 3€

ISSN 2352-9881

Ammar Djennane.

Expert-consultant

«Il faut un comportement coopératif et d'alliance Etat/privé» Industrie des emballages en carton ondulé (I.E.C.O)

Adaptation et créativité aux besoins des clients Le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (C.N.C.C.)

Garant de la qualité des productions agricoles Algerian Tractors Company

UneN°19 nouvelle fonderie pour 1 - Juillet 2015 optimiser ses capacités

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N째19 - Juillet 2015

EDITO

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Ont collaboré à ce numéro B. Dadda, S. Kherrour, L. Serir, Alassane Morou, Michel Jahiel, Mourad Tayeb, Ryad Ben. Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub

pub.lemondedesdattes@gmail.com

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redact.lemondedesdattes@gmail.com

Contact direction

direct.lemondedesdattes@gmail.com

Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger.

16 004. Algérie

Des chiffres à perpétuer

U

n taux de croissance agricole moyen annuel de13%, une progression de plus de 88% de la valeur de la production agricole et une contribution de plus de 9,8% au PIB. Voilà des chiffres qui donnent espoir à cet important secteur de l’économie nationale en cette conjoncture de crise mondiale.

Un autre élément de taille est celui également fourni par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelkader Kadi, au siège de la FAO à Rome en juin dernier. «La couverture de nos besoins alimentaires par la production nationale se situe aujourd’hui à hauteur de 72%, et nos marchés sont abondamment approvisionnés en produits agricoles et alimentaires de base» -t-il soutenu dans son discours.

Ces éléments et d’autres attestent de la réelle possibilité de rendre l’agriculture comme une véritable locomotive de l’économie nationale dans le sens où les atouts sont forts et prometteurs. Les aides publiques sont la meilleure preuve d’aller de l’avant pour assurer la sécurité alimentaire des citoyens. Elles sont là pour encore accompagner et encourager des milliers d’Algériens, avec leur différent profil, qui ont choisi d’investir le travail de la terre nourricière.

L’industrie agro-alimentaire performante et génératrice de devises est elle aussi sollicitée pour soutenir le secteur agricole dont les produits peuvent aisément être mieux valorisées quand ils sont transformés ou intégrés.

La lueur d’espoir est encore plus grande quand on voit que des universitaires et des chercheurs s’ingénient à trouver des solutions nouvelles aux problèmes rencontrés par les différents intervenants dans l’immense et riche pays qu’est l’Algérie.

Les pôles universitaires et les centres de recherche ne demandent qu’à être écoutés et sollicités pour accompagner l’effort du développement rural dans toutes ses facettes.

Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction.

Abderrezak Benkhedda

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SOMMAIRE A l’ETRANGER

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Connexion Wi-Fi et autres services

Le premier Smart Palm à Dubai

Salon d’été au Canada

Un salon pour tous les goûts REPERES

7-8

Salon Food & Beverage Show

L’Algérie, invité d’honneur à Miami Préservation de l’environnement

70 000 dollars pour le prix Unesco-Sultan Qabus DANS LA PALMERAIE

9

Ben-Guecha (El-Oued)

Lazhar Zergui, 60 ans et plein d’énergie encore ZOOM

10-11

Pour le mois de mai 2015

Record planétaire de chaleur 8ème session du prix consacré au palmier

Le Khalifa international date palm award 2015 QUESTIONS-REPONSES

12-13

Ammar Djennane, agronome processing et expert-consultant

«Il faut un comportement coopé ratif et d’alliance Etat/privé» DOSSIER

14-15-17

Fourrages, plantes, graines, céréales, fruits et légumes

Tout avec un séchoir solaire VUE SUR L’ENTREPRISE

18-19

Industrie des emballages en carton ondulé (I.E.C.O)

Adaptation et créativité aux besoins des clients LES TECHNIQUES

21

Malgré l’existence de plusieurs espèces

Le palmier qui résiste le plus au froid DERIVES DE LA DATTE

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Accord Ametna et Sovimp

Exportations de dérivés de la datte vers l’Italie OPPORTUNITES Simples à concevoir et à façonner

Des petits palmiers en papier

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SOM M AIRE DESTINATION

24-25

Le destin de millions d’hommes en jeu

Les palmiers du Niger en danger de mort MALADIES DES PALMIERS

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Lutte contre Boufaroua et Myelois

Mobilisation de 88 millions de DA SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

28-29-30

Le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (C.N.C.C.)

Garant de la qualité des productions agricoles EQUIPEMENTS AGRICOLES

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Algerian Tractors Company (ATC)

Nouvelle fonderie pour optimiser ses capacités LOIS ET PROCEDURES

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Régions sahariennes et subsahariennes

Accession à la propriété foncière (APFA) LE PALMIER

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Besoins nutritifs du palmier

Une bonne croissance grâce au fumier PUBLICATIONS

36

L’eau en commun

De ressource naturelle à chose cosmopolitique HIER ET AUJOURD’HUI

37

Hausse de la taxe sur les palmiers

Une cause pour la bataille de Zaatcha TOUT EN SANTE

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Le stress est un facteur négatif

Soigner ses cheveux par l’alimentation A GOUTER

40-41

Léger et sans le gras

Tajine de poulet aux fèves et aux dattesu Avec une pâte d’azukis

Fondant de datte aux cajous caramélisées

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A L’ E T R A N G E R Connexion Wi-Fi et autres services

Le premier Smart Palm à Dubai Ph DR

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es gens dehors et dans les environs de Dubaï peuvent maintenant utiliser des palmiers

pour se connecter en ligne et recharger leurs téléphones. Le Smart Palm est une version hight-tech du dattier en cours de déploiement par D-Idea Media.

En plus d’une connexion Wi-Fi et le chargement de l’appareil, il fournit des informations locales, des directions, des sièges et de l’ombre.

Le premier Smart Palm a été installé dans le Zabeel Park de Dubaï en avril dernier et maintenant un second, situé sur la plage à proximité de la Burj Al Arab, a été ouvert le 11 juin 2015. Les arbres ont 6,5 m de haut et rappellent

les eTrees de Sologic. La forme du palmier dattier a été choisi comme un symbole de la durabilité, du fait qu’il a été historiquement récolté pour de la nourriture et des matériaux.

Les Smart Palms sont alimentés par 13,8 mètres carrés de panneaux photovoltaïques qui sont spécialement conçus pour épouser la forme des «feuilles». Selon D-Idea Media, les panneaux ont une efficacité de plus de 21 % et sont construits pour fournir toute la puissance nécessaire pour chaque Smart Palm.

Salon d’été au Canada

Un salon pour tous les goûts Ph DR

C

’est en 2000 qu’une équipe du Canada Français a pris la relève de l’organisation de cette exposition qui se tient depuis plus de 30 ans.

Le Salon, qui à travers les années a connu différentes appellations, porte désormais le nom de: Salon d’été SaintJean-sur-Richelieu …Un salon pour tous les goûts : Habitation, décoration,

services, loisirs, tourisme et produits du terroir.

Année après année, entre 6 500 et 8 500 visiteurs se rendent au Salon pour y découvrir les nouveautés, profiter des offres spéciales et faire des achats.

L’organisation du Salon d’été SaintJean-sur-Richelieu préconise une circulation à sens unique et différente chaque jour. La visibilité offerte par le Salon repose sur une vaste campagne publicitaire. 80 000 billets d’entrée gratuits disponibles dans plus de 134 points de distribution et plus de 110 exposants. Un billet en format électronique est disponible pour les exposants désirant le faire suivre à leur clientèle.

Du 24 au 27 juillet à Libramont (Belgique)

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Foire agricole, forestière et agroalimentaire

a Foire agricole, forestière et agroalimentaire de Libramont (Belgique) qui aura lieu du 24 au 27 juillet 2015 est une gigantesque exposition en plein air qui accueille chaque année plus de 200 000 visiteurs, 1800 exposants et marques sur un site de 300 000 m².

Elle est une vitrine exceptionnelle de la ruralité qu’elle aborde sous de nombreux aspects : le machinisme, l’élevage, la forêt, l’agroalimentaire, l’horticulture ou encore la recherche,

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Ph DR

l’éducation et la culture.

Sa gestion durable en fait une foire «verte». Recyclage, végétalisation du site et énergie renouvelable sont au centre des préoccupations.

Libramont a lieu tous les ans le dernier week-end de juillet. Elle est suivie une année sur deux de Demo Forest et tous les quatre ans de la Journée de l’Herbe.

REPERES Salon Food & Beverage Show (USA)

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L’Algérie, invité d’honneur à Miami

’Algérie participera officiellement en qualité de pays invité d’honneur à la 19ème édition du salon de l’agroalimentaire Food & Beverage Show qui aura lieu les 26 et 27 octobre 2015 à Miami (Etats Unis d’Amérique). En effet, cette manifestation est considérée comme une plateforme idéale pour des rencontres professionnelles dans le secteur agroindustriel. Aussi, les participants à ce salon bénéficieront dans le cadre du Fonds spécial de promotion des

exportations (FSPE) d’une prise en charge à hauteur de 80% relative aux frais de location de stand et d’acheminement des échantillons.

Par ailleurs, il est prévu en marge du salon l’organisation des rencontres de type B to B entre les hommes d’affaires algériens et leurs homologues américains ainsi que l’organisation de

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visites pour la délégation algérienne dans les grandes surfaces et ce, afin de leur permettre de connaitre et de situer le comportement et les besoins chez le consommateur américain.

Ecomondo 2015 en Italie

Les hommes d’affaires algériens sollicités Ph DR

A

l’occasion de la tenue du 19éme Salon international de la récupération de matière et d’énergie et du développement durable «Ecomondo 2015» du 03 au 06 novembre 2015 à Rimini en Italie et à l’effet de prendre part à ce salon, la Chambre algérienne de commerce et

d’industrie organise le déplacement d’une délégation d’hommes d’affaires algériens.Dans ce cadre, des visites et des rencontres d’affaires B2B seront organisées entre les hommes d’affaires algériens et ceux du bassin méditerranéen qui portent de l’intérêt à la gestion des déchets et des matières premières et la production d’énergie à partir de sources renouvelables touchant plus précisément ces domaines : collecte, traitement, recyclage et transport des déchets ; énergie et énergie renouvelable ; plastique et caoutchouc ; papier et carton ; bois ; transformation des métaux ; industrie pétrolière et gazière ; industrie alimentaire et agricole ; industrie chimique et pharmaceutique.

Agriculture, agro-industrie

Relations économiques Algérie-Kenya

Forum algéro-espagnol le 20 juillet

La CACI au service de la coopération

Ph DR

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es opérateurs économiques algériens sont informés qu’un Forum d’affaires algéro-espagnol sera organisé le 20 Juillet 2015 à Madrid (Espagne).

Le programme du forum prévoit la tenue d’une séance plénière suivie de panels de discussion et de rencontres B2B entre les hommes d’affaires algériens et leurs homologues espagnols activant dans les domaines suivants : agriculture et agro-industrie, énergie, infrastructure, BTPH et transport, ingénierie et services, tourisme.

D

ans le cadre du renforcement et de la promotion des relations algérokenyanes, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) porte à la connaissance des opérateurs économiques algériens qu’un service a été créé pour les relations économiques et commerciales bilatérales entre l’Algérie et le Kenya.

Les opérateurs économiques algériens souhaitant investir ou établir des partenariats d’affaires avec leurs homologues kenyans peuvent contacter la CACI afin de les mettre en contact avec le service kenyan pour la promotion des investissements et des partenariats étrangers.

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REPERES

Préservation de l›environnement

70 000 dollars pour le prix Unesco-Sultan Qabus Ce Prix sera attribué pour la 13eme fois, lors d’une cérémonie qui aura lieu durant le Forum mondial de la science à Budapest (Hongrie), qui se tiendra du 4 au 7novembre 2015.

ttribué tous les deux ans, ce prix consiste en un certificat et une récompense financière de 70,000 USD, don de Sa Majesté le Sultan Qabus Bin Said Al Said d’Oman. La date limite du dépôt des nominations

pour le Prix 2015 était clôturée le 15 juin 2015.

Le prix Unesco Sultan Qabus pour la préservation de l’environnement est destiné à récompenser des particuliers, groupes de particuliers, instituts ou organisations qui ont apporté, dans les domaines de l’aménagement et de la préservation de l’environnement...

Le prix Unesco Sultan Qabus pour la préservation de l’environnement est destiné à récompenser des particuliers, groupes de particuliers, instituts ou organisations qui ont apporté, dans les domaines de l’aménagement et de la préservation de l’environnement, une contribution éminente, conforme aux politiques, aux finalités et aux objectifs de l’Unesco, et correspondant aux programmes de l’Organisation dans ces domaines tels que les réserves de biosphère et les sites naturels du patrimoine mondial.

Tlemcen

FLASH

Ph DR

Les gagnants du prix Unesco Sultan Qabus.

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Dispositif contre les feux de forêt

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a forêt occupe le premier rang dans l’ouest du pays du point de vue de la superficie forestière et la troisième place au niveau national. Le taux de boisement est de 24%. Un dispositif réglementaire a été mis en place pour la prévention et lutte contre les feux de forêts de la campagne en cours, Dans ce contexte, des comités opérationnels de communes, daïra et de riverains ont été installés. Des permanences seront assurées au niveau des structures forestières et sous tutelle, également à la direction de la protection civile, les daïras et communes.

Les massifs les plus importants sont situés dans la daïra d’Aïn Tellout avec une superficie de 25.624 ha, Sebdou avec 24.608 ha, Béni Boussaïd avec 20.874 ha, Béni Snous avec 29.370 ha et Mansourah avec 8.926 ha selon un chef de service de la conservation.

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Partenariat entre Amentna et Sovimp Le siège de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI) a abrité le 17 juin 2015 une cérémonie à l’occasion de la signature d’un premier contrat de partenariat entre la Sarl Amentna (Biskra) et la Sarl Sovimp (Italie) pour la fourniture d’équipements de transformation de la datte et la production industrielle de dérivés de dattes et d’un deuxième contrat d’exportation vers l’Italie de dérivés de dattes.

Cet accord de partenariat est un des résultats du 1er Salon international de la Datte de Biskra (Sidab) qui s’était tenu en mars 2015 à Tolga.

Plusieurs personnalités étaient présentes à cette cérémonie, notamment le ministre du Commerce, le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, le Président de la CACI, le président du FCE, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, l’ambassadeur de la République Islamique de l’Iran en Algérie, le Président du Consortium des dattes, le PDG de la BADR Bank, ..

INDICE Aide à 49 exportateurs de dattes 49 exportateurs algériens ont bénéficié d’une aide de l’ordre de 187 millions de dinars, dans le cadre du dispositif de soutien. Ce qui a permis à la datte algérienne de pénétrer plusieurs marchés d’Asie au-delà de la participation des opérateurs locaux aux salons et foires à l’étranger et de l’organisation récente du Salon international de la datte.

DANS L A PAL M ERAIE

Ben-Guecha (El-Oued)

Lazhar Zergui, 60 ans et plein d’énergie encore A soixante ans, Lazhar Zergui continue avec beaucoup de passion à veiller sur ses deux palmeraies situées dans la commune de Ben-Guecha, à 120 km à l’est d’El-Oued. Il a fallu, pourtant, plus 22 ans d’efforts soutenus et beaucoup de sacrifices pour planter, irriguer et faire développer des centaines de palmiers.

Par Ryad Ben Ph LMD

L

azhar Zergui, a commencé l’activité d’agriculteur le 15 mai 1993 malgré qu’il eu été commerçant auparavant. Il n’a cessé de développer son activité au point d’avoir actuellement deux exploitations agricoles. La première contenant 1 700 palmiers et la seconde près de 500 palmiers, cela sans oublier quelque 4 000 oliviers même si des problèmes persistent pour avoir une bonne cueillette des olives.

«Après des voyages en Egypte et dans les pays du Golfe, je me suis rendu compte que tôt ou tard, c’est l’agriculture qui est une activité durable malgré que souvent il y a des pertes importantes» raconte Lazhar Zergui se souvenirs des années 90.

Aujourd’hui, malgré ses 60 ans, Lazhar Zergui continue avec beaucoup de passion à veiller sur ses deux palmeraies situées dans la commune de Ben-Guecha, à 120 km à l’est d’El-Oued. Au niveau de ses deux palmeraies, les plus importantes cueillettes de dattes concernent Deglet Nour, Ghers, Mech Degla, mais aussi quatre à cinq variétés de dattes qui sont

connues en Tunisie. Il faut signaler que Ben-Guecha est une des communes de la wilaya d’El Oued frontalières avec la Tunisie.

Satisfaction malgré les aléas

Lazhar Zergui est un agriculteur qui éprouve de la satisfaction pour les rendements de ses palmiers. «La production est bonne malgré les aléas de la nature, mais chaque année Allah apporte ses bienfaits» souligne-t-il. Il a fallu, pourtant, plus 22 ans d’efforts soutenus et beaucoup de sacrifices pour planter, irriguer et faire développer les

centaines de palmiers qui égayent la vue de ses exploitations agricoles.

La disponibilité de la main d’œuvre est une source de préoccupation parce que, de plus en plus, il devient difficile de trouver des employés qui veulent travailler dans les palmeraies. «C’est un peu dur d’avoir des travailleurs surtout dans les périodes d’entretien et de cueillette, mais je sais que c’est un problème qui concerne toutes les régions du pays» indique Lazhar.

Pourtant cela ne l’a pas dissuadé de planter des centaines d’oliviers et de les entretenir et ce n’est pas rien si Lazhar Zergui, aujourd’hui, se réjouit d’avoir 4 000 arbres. «Avec le temps, j’ai vu que l’agriculture doit être diversifiée et j’ai tenté l’expérience des oliviers même si les résultats ne sont pas encore bons, mais je pense que cela revient au manque de maitrise» note -t-il.

L’abondance des ressources hydriques est un élément qui a encouragé Lazhar Zergui et favorisé un bon développement de ses plantations puisque «l’agriculture sans eau est une grande aventure et les efforts humains peuvent partir en poussière avec toute la bonne volonté qu’on peut avoir» note-t-il.

R.B.

Ph LMD

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ZOOM

Pour le mois de mai 2015

Record planétaire de chaleur Une nouvelle fois, la température moyenne à la surface du Globe a atteint un record absolu depuis le début des relevés de température en 1880, avec 0,87 °C au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

C’est ce qu’indiquent les mesures centralisées par l’Agence américaine océanique et atmosphérique «NOAA».

Ph DR

D

erek Arndt, responsable du service chargé des relevés au niveau de la NOAA (Agence américaine océanique et atmosphérique), révèle que le mois de mai 2015 est médaille d’or de sa

catégorie. La température globale a en effet été supérieure de 0,87 °C +/- 0,007 à la moyenne du XXe siècle (14,8 °C).

Mai 2014 avait fait presque autant avec une différence plus faible de seulement 0,08 °C et juin 2014 était lui aussi

particulièrement chaud.

Ces chiffres et des cartes sont disponibles sur le site de la NOAA. Ils indiquent que cette différence de 0,87 °C est d’abord due aux températures de l’atmosphère (1,28 °C +/- 0,15, identique à l’écart de 2012) contre 0,72 +/- 0,03 pour l’océan (record absolu).

Tous mois confondus, les records mensuels de différences avec la moyenne du XXe siècle appartiennent aux mois de février et mars 2015 avec 0,89 °C. En eux-mêmes, ces pics ne sont cependant qu’indicatifs. C’est l’évolution globale, sur plusieurs décennies, qui mesure vraiment la tendance de fond du réchauffement.

Selon les relevés de la NOAA, l’année 2014 a atteint un record de chaleur pour les températures dites de surface, c’està-dire celles de l’atmosphère au niveau du sol et des couches superficielles de l’océan. Elle rejoint ainsi les autres « années record » 2005, 2010 et 2012.

Accord Italie-FAO

10 000 chercheurs mobilisés Ensemble, les trois institutions italiennes emploient plus de 10 000 scientifiques dans plus d’une centaine d’instituts de recherche.

L

a FAO et trois des principales institutions de recherche italiennes vont unir leurs efforts dans les domaines de l’alimentation, de l’environnement et de la technologie pour aider les pays en développement à renforcer leurs secteurs agricoles grâce à l’amélioration de la recherche et de l’information.

Ce nouveau partenariat portera principalement sur la recherche de pointe et le développement technologique pour faciliter aux pays en développement la gestion de leurs ressources naturelles de manière plus durable, promouvoir l’innovation dans l’agriculture et améliorer la qualité de l’alimentation avec des études sur les meilleures façons d’utiliser les cultures

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autochtones pour une nutrition saine. Il aidera également les pays en ajoutant de la valeur aux produits agricoles grâce à la fois à des techniques de transformation améliorées, à des

systèmes de certification et à des systèmes alimentaires plus inclusifs.

Cette nouvelle collaboration avec la FAO permettra aux pays de bénéficier de l’expertise du Conseil national de la recherche (Consiglio Nazionale delle Ricerche - CNR), du Conseil pour la recherche agricole et l’analyse de l’économie agraire (Consiglio per la ricerca in agricoltura e l’analisi dell’economia agraria - CRA) et de l’Agence nationale pour les nouvelles technologies, les énergies renouvelables et le développement économique durable (Agenzia Nazionale per le Nuove Tecnologie, l’Energia e lo Sviluppo economico sostenibile ENEA).

Z OOM

8ème session du prix consacré au palmier

Le Khalifa international date palm award 2015 Ph DR

La présentation des candidatures pour le Khalifa International Date Palm Award peut être faite du 02 juin au 31 octobre 2015 dans les catégories suivantes du prix: meilleure recherche, meilleurs producteurs, meilleures nouvelles techniques, meilleur projet de développement, personnalité éminente.

Ph DR

L

’enregistrement est maintenant ouvert pour la 8ème session du prix consacré au palmier dattier, le Khalifa International Date Palm Award. La présentation des candidatures peut être faite du 02 juin au 31 octobre 2015 dans les catégories suivantes du prix: meilleure recherche, meilleurs producteurs, meilleures nouvelles techniques, meilleur projet de développement, personnalité éminente.

Le Khalifa International Date Palm Award a été mis en place par les Émirats arabes unis comme une plateforme pour reconnaitre et récompenser les personnes et les institutions qui ont contribué de façon significative à ce domaine dans le monde.

Le prix met en valeur l’unicité du palmier dattier comme partie intégrante

de l’héritage et de la vie des pays producteurs de dattes. Il reconnait aussi la contribution faite par la science et les technologies modernes dans la propagation, la production, la protection, le traitement, l’emballage et la commercialisation de cet arbre unique.

Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial Au printemps 2015, deux oasis de palmiers dattiers ont rejoint le nombre croissant d’écosystèmes qui sont officiellement reconnus par la FAO pour leur importance en tant que dépositaires de ressources génétiques, de biodiversité et de patrimoine culturel.

Les oasis d’Al Aïn et de Liwa comptent maintenant parmi les systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), une initiative qui favorise la compréhension, la sensibilisation et la reconnaissance nationale et internationale des systèmes du patrimoine agricole.

Les palmiers dattiers sont essentiels pour les moyens d’existence des populations aux Émirats arabes unis et

autres pays du Proche-Orient.

Ils apportent la subsistance, des matériaux de construction, de l’ombre et une source de revenu. Depuis 1965, la FAO est fière d’aider à promouvoir les palmiers dattiers, tout en reconnaissant que les Émirats arabes unis sont au premier plan dans les efforts régionaux et internationaux pour la production durable les palmiers dattiers.

Ph DR

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Q U E S T I O N S - R EPONSES

Ammar Djennane, agronome processing et expert-consultant

«Il faut un comportement coopé L’Etat doit soutenir le développement des systèmes locaux par la création des conditions d’attrait et d’intégration des connaissances de production et de comportement coopératif et d’alliance Etat/privé pour une dynamique basée sur un intérêt commun.

Dans cet entretien, Ammar Djennane, ingénieur agronome processing et qualité agro parle, en qualité d’expertconsultant reconnu dans le domaine de la filière datte, des actions à engager dans ce domaine pour donner à ce produit agricole la place qu’il faut dans l’économie du pays.

Entretien réalisé par Mourad Tayeb

Quelle est actuellement la situation réelle du marché de la datte, notamment Deglet Nour ?

Le système marché/opérateurs est directement confronté à l’offre et à la demande où l’informel, le formel et le structuré -comme par exemple les organisations interprofessionnelles de la datte- se disputent le leadership de la Deglet Nour. La situation est devenue complexe, depuis quelques années, par l’activité stockage au frigo venue se greffer à l’interface des collecteurs de récolte-commerçants grossistes. Cela a perturbé le marché en créant une raréfaction de la datte «branchette» ne permettant plus aux exportateurs de se situer dans l’échelle de valeur de la filière datte et ils continuent à rechercher leur positionnement parmi les opérateurs.

Quelle est finalement la démarche pour valoriser d’autres variétés de dattes ?

Si la région de Tolga, dans la wilaya de Biskra, dispose d’un produit noble, qui est la branchette, ce produit extra

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n’existe en réalité que sur deux microzones : Sidi Gubelsi et Gharbia. Cette dernière quantitativement limitée n’intéresse l’export que pour le Ramadhan dans les pays musulmans et les fêtes chrétiennes pour l’Occident et d’ailleurs, son prix sur le local est plus attractif qu’à l’international.

Par contre, les plus importants en tonnage se trouvent être localisés dans les zones de Oued Righ à El-Oued et Ouargla, auxquels s’ajoutent d’autres variétés qui peuvent être traitées par réhydratation comme Tafezouine ou Ghars et H’mira provenant du Touat c’est-à-dire la région de Timimoune et Adrar.

Innover est un critère de vente, se positionner et perdurer en est un autre. L’analyse de proximité nous amène à l’innovation et à la recherchedéveloppement et l’intégration du tissu local des institutions scientifiques, dont la proximité géographique permettrait aux réseaux locaux industriels de bénéficier de réseaux de connaissances par la relation directe facilitatrice (colloques/rencontres), constituerait le support de coordination, d’organisation et de formation en accompagnant le

système productif local.

Comment intégrer les sciences et les PME à l’agriculture au niveau régional ?

L’agriculture régionale, et à travers elle la datte, doit coexister comme gestionnaire de l’espace rural et devenir composante d’un réseau d’acteurs économiques fortement innovants dans la branche d’activité principale où la réciprocité et l’appartenance à un même milieu a créé, au fil des temps, une coopération entretenue par des contacts personnels, qu’il s’agirait de structurer pour permettre son évolution en tant que cadre institutionnel dans une dynamique entrepreneuriale, qui serait un levier pour la production et l’industrie (réseau humain) au standard de qualité, production et industrie. C’est ce que l’on appelle, de nos jours, la polarisation autour de la science où les PME peuvent établir des liens privilégiés avec les institutions de recherche et deviennent donc des atouts majeurs de production, de connaissance et d’attrait, au regard du standard international.

QUEST IONS- REPONSES

ratif et d’alliance Etat/privé» C’est la collaboration locale des institutions universitaires intégrées dans une synergie sur des territoires où un entrepreneuriat dynamique et réformateur peut assurer la durabilité croissance et une valeur ajoutée.

Qu’est-ce qui fait défaut dans l’utilisation des techniques et technologies modernes dans la filière datte ?

Ce qui fait défaut, ce sont les méthodes d’identification et de transfert des meilleures pratiques industrielles.

Celles-ci résident dans la contribution intelligente des technologies existantes à incorporer dans la chaîne produit pour répondre aux besoins de nouveaux clients. Pour cela, il faut introduire des méthodes qui assureraient le pilotage intégré des activités de production et assurer le service lié au cycle de vie du produit par l’ingénierie et la logistique. La datte est une activité qui ne nécessite pas de haute technologie et encore moins attendre un transfert de celle-ci.

Quels sont les avantages de la production dattière en Algérie ?

L’avantage de la production dattière algérienne réside dans la businessorganisation qui se résume dans le triptyque produit/production/ organisation. Dans ce sens, il faut garder la maîtrise des connaissances de production et créer des conditions de maîtrise de connaissances nouvelles en

Il faut également équiper les entreprises de service, publiques ou privées, en leur permettant le financement et la subvention pour l’acquisition des moyens à mettre en œuvre pour un suivi du marché (système de qualité, processing) afin d’assurer, au regard de la santé publique, les exigences normatives des marchés à l’export. innovant pour être plus compétitifs).

Il y a lieu également de mettre en synergie les acteurs agissant dans la filière pour une meilleure plus-value en Algérie. L’atout que possède le pays, c’est à travers les cultivars Deglet Nour et leur prédisposition aux traitements industriels.

Quel pourrait être justement l’intervention de l’Etat pour consolider et mieux développer cette filière agricole ?

Il faut mutualiser les moyens et savoirfaire, étudier le marché et mettre en place la logistique adéquate. L’Etat doit soutenir le développement des systèmes locaux par la création des conditions d’attrait et d’intégration des connaissances de production et de comportement coopératif et d’alliance Etat/privé pour une dynamique basée sur un intérêt commun. Pourquoi ne pas rechercher l’intégration géographique protégée et construite par les acteurs avec leurs compétences dans une cohésion territoriale et une optique relationnelle en vue d’une plus-value locale ?

Comment réussir une meilleure place à l’international ?

L’ouverture à l’international doit se faire par des démarches innovantes et adaptées où l’autocontrôle doit exister et maintenu pour accompagner la demande et la croissance à travers lesquels le marché consommateur joue un rôle crucial. Il n’y a rien à inventer pour la datte, seule la normalisation par des cahiers de charges où l’Etat doit jouer un grand rôle pour l’encadrement de l’entrepreneuriat par l’ingénierie de qualité dans un cadre régi par l’organisation et le cadre législatif.

Il faut également équiper les entreprises de service, publiques ou privées, en leur permettant le financement et la subvention pour l’acquisition des moyens à mettre en œuvre pour un suivi du marché (système de qualité, processing) afin d’assurer, au regard de la santé publique, les exigences normatives des marchés à l’export.

R.B.

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DOSSIER

Fourrages, plantes, graines, céréales, fruits et légumes

Tout avec un séchoir solaire

Une installation sous la forme d’un séchoir solaire qui peut servir de procédé de séchage de quelques produits agricoles tels que les dattes, la menthe, les tomates, etc. Il y a des avantages considérables dans cette technique de séchage puisque la source d’énergie est renouvelable dans un pays ensoleillé comme l’Algérie.

Par B. Dadda, S. Kherrour et L. Serir (*)

L

e séchage est un procédé d’extraction d’eau d’un solide, d’un semi-solide ou d’un liquide par évaporation. Cette opération nécessite une source de chaleur.

Plusieurs techniques sont possibles pour sécher et conserver les récoltes: le séchage sur champ au soleil, les cabines de déshydratation, l’ensilage pour les fourrages et le séchage en grange.

Contrairement aux combustibles fossiles à l’avenir incertain, le soleil est une source d’énergie gratuite et inépuisable. Le séchage en grange permet d’obtenir des produits de qualité constante, en grandes quantités et affranchit l’agriculteur des contraintes météorologiques, pour un coût de fonctionnement modique. Il offre de nouveaux débouchés aux produits.

Les utilisations sont multiples, il est possible d’y sécher fourrages, plantes aromatiques, graines, céréales, fruits et légumes.

La technique de séchage traditionnelle,

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qui est généralement réalisée sur sol, est la plus utilisée dans les pays en voix de développement pour préserver les denrées alimentaires, telles que les céréales, les légumes, la viande et le poisson, etc.

Dans cette méthode traditionnelle, le taux de séchage est contrôlé par des facteurs externes, tels que le rayonnement solaire, la température ambiante, la vitesse du vent et l’humidité relative, et des facteurs internes, tels que la teneur en eau initiale, le type des produits et la masse du produit par unité de surface d’exposition.

Des avantages considérables Il y a des avantages considérables dans cette technique de séchage puisque la source d’énergie est renouvelable. Quoi que, ça ne permet pas d’avoir une qualité convenablement bonne et reproductive du produit, principalement à cause des

limitations inhérentes dans le contrôle du processus de séchage et du fait que les produits sont exposés à l’air, la pluie, les insectes et le vent, ce qui cause des pertes énormes dans la qualité du produit.

Un grand nombre de travaux de recherche ont été réalisés sur les systèmes de séchage solaire direct, indirect et mixte, pour remplacer les systèmes traditionnels et améliorer leur rendement. On a fait une revue sur plusieurs séchoirs solaires, et a comparé leurs performances et applicabilité dans les milieux ruraux. La plupart des séchoirs solaires développés sont destinés aux produits spécifiques ou à une classe de produits, tels que piment, oignon, radis, gingembre, pomme, ananas, raisin, prune, longane qui sont souvent séchés en Asie.

La sélection d’un séchoir solaire pour sécher des produits spécifiques est déterminée par les qualités requises, les caractéristiques du produit et le facteur économique.

DOSSIER

Les séchoirs solaires sont classés généralement, selon le mode de chauffage ou le mode de leur fonctionnement en plusieurs catégories: • Les séchoirs solaires directs.

• Les séchoirs solaires indirects.

• Les séchoirs solaires hybrides.

• Les séchoirs solaires mixtes.

La sélection d’un séchoir représente un compromis entre le coût du séchoir, la qualité du produit, mesure de sécurité et commodité d’installation.

Dans l’évaluation d’un séchoir solaire, les paramètres généralement mesurés et reportés peuvent être catégorisés comme suit: Caractéristiques physiques du séchoir - Type, taille, forme.

- Capacité de séchage.

- Surface des tiroirs et leur nombre.

-lModalité de chargement et de déchargement.

Performances thermiques -lTemps de séchage/taux de séchage.

-lTempérature de l’air sécheur et l’humidité relative.

- Débit d’air.

- Efficacité du séchage.

Qualité du produit séché - Qualité sensationnelle (couleur, saveur, goût, texture, arome).

- Propriétés nutritive.

- Capacité de réhydratation.

Coût du séchoir et période d’amortissement Dans un premier temps, on s’est basé sur la qualité du produit, pour cela nous avons opté pour les séchoirs solaires indirects qui sont plus performants que les séchoirs directs, car ils présentent l’avantage de mieux préserver les caractéristiques de l’aliment à savoir; sa couleur, son aspect et sa valeur nutritive.

Ils sont donc particulièrement adaptés au séchage des produits alimentaire.

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séchoir sont : -lLes caractéristiques de l’air sécheur (température de l’air sécheur, taux d’humidité et d’écoulement de l’air).

-lLes variables dimensionnelles (épaisseur, longueur, hauteur ou diamètre du séchoir, configuration du séchoir).

Caractéristiques physiques du séchoir Ca concerne le type, le poids, les dimensions et le matériau du séchoir.

Même si le bois et le métal sont les matériaux souvent utilisés, le ciment et le mortier sont aussi utilisés. Le collecteur est souvent construit avec de l’aluminium, le fer ou l’acier galvanisé et peint avec de la peinture noire mate (non réfléchissante).

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Principe de fonctionnement Le séchoir indirect se compose de deux parties: un collecteur qui convertit le rayonnement solaire en chaleur et une chambre de séchage qui contient le produit. L’air chaud monte par convection naturelle jusqu’à la chambre de séchage. La durée de séchage est très variable selon les conditions climatiques.

Paramètres influençant les performances d’un séchoir

Les paramètres influençant considérablement les performances d’un

Avantages du séchoir indirect Le séchoir solaire indirect présente les avantages suivants :

• Le produit n’est pas exposé directement au soleil. Il conserve mieux sa couleur et sa valeur nutritionnelle (notamment les vitamines A et C).

• Possibilité de construire ce type de séchoirs localement, avec un coût réduit.

• Son fonctionnement n’exige pas une énergie électrique ou des combustibles fossiles

Etapes de la construction du séchoir Le capteur à air est constitué: • D’un caisson isolant comportant deux orifices de circulation d’air (entrée et sortie).

•lD’une tôle en aluminium noircie couvrant l’isolant • D’un vitrage couvrant le tout à quelques centimètres au dessus de la tôle.

Nous avons pris un capteur à eau d’un chauffe-eau solaire abandonné et nous l’avons transformé en un capteur à air en exploitant le caisson isolant de dimension (192 cm sur 96 cm) qui était récupérable. L’isolant utilisé dans ce caisson est de la laine de verre.

Ensuite, nous avons recouvert le caisson d’une tôle en aluminium et nous l’avons peint en noir mat pour absorber le maximum de rayons lumineux. Cette tôle représente l’absorbeur.

Nous avons enfin terminé avec le capteur par le montage des vitres et des joints.

Pour le vitrage, on utilise souvent le verre et autres vitrages commerciaux tels que Poly vinyle Fluoré, Ethylène Propylène Fluoré, Polyéthylène Terephtale, Polyester, Polyéthylène, Plexiglas. Nous avons utilisé du verre d’épaisseur de 4 mm en laissant 4 cm d’espace entre la vitre et la tôle. ../..

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INFOS PLUS

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DOSSIER

Fourrages, plantes, graines, céréales, fruits et légumes

Tout avec un séchoir solaire

La chambre de séchage

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C’est une armoire qui abrite les produits et qui sert à les sécher. Elle est construite en contre plaqué et elle est de hauteur de 100 cm, de largeur de 103 cm et de profondeur de 49 cm Cette chambre se termine par une cheminée servant à évacuer l’air humide extrait des aliments séchés. Les parois internes de la chambre sont peintes avec du goudron en liquide (flincote)

le maximum de rayonnement durant toutes les saisons de l’année selon le besoin en énergie qui dépend du produit que l’on veut sécher.

Performances

La chambre de séchage comporte trois tiroirs (claies) qui servent à porter le produit à sécher. Pour la fabrication des claies, il est souvent utilisé le fil en nylon ou l’acier. Pour notre cas, nous avons choisi l’acier galvanisé pour éviter la déformation en cas de températures élevées Ils sont de dimensions (94 cm sur 44 cm).

Le séchoir solaire est orienté plein Sud, avec une inclinaison de 30°, pour capter

Il y a d’autres aspects qui doivent être pris en considération par les utilisateurs et qui sont utiles dans l’évaluation des séchoirs solaires, à savoir : - Uniformité du séchage: Dans les séchoirs avec une longue chambre de séchage, l’air sécheur fait un trajet considérable avant de sortir de la chambre, et le produit près de la sortie se sèche plus lentement que celui qui se trouve près de l’entrée. Donc dans ce cas, on doit s’assurer de l’uniformité du séchage.

- Nécessité d’un espace plat: Dans certains endroits, spécialement dans les Ph DR

terrains montagneux, il est difficile de trouver une plate forme pour installer le séchoir - Nécessité de techniciens et opérateurs qualifiés: Ceci peut être très important dans certains cas (tel que: solaire – biomasse, séchoir hybride), où le contrôle et le fonctionnement du système de séchage peut exiger quelques expertises.

- Facilité de construction nécessite une grande importance dans les villages éloignés.

- Sécurité.

Le séchage des aliments améliore leur durée de vie et minimise les pertes durant le stockage, et diminue leur coût de transport. Dans le but de bien maîtriser les techniques de séchage, nous avons procédé à la réalisation d’un séchoir solaire et dans le but d’avoir les critiques sur cette réalisation et de connaître les modifications et les corrections qu’il faut apporter à cette réalisation, nous avons choisi de présenter ce travaille modeste.

Après une comparaison des différents types de séchoirs solaires, nous avons opté pour le séchoir solaire indirect, vu les avantages qu’il présente et essentiellement sa caractéristique de conserver la qualité du produit séché telles que sa couleur, saveur et sa valeur nutritionnelle (notamment les vitamines A et C). (*) B. D., S. K. et L. S. Unité de recherche appliquée en énergie renouvelable de Ghardaïa B.P. 88, Garet Etaam.

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V U E S U R L’ E NT REPRISE

Industrie des emballages en carton ondulé (I.E.C.O)

Adaptation et créativité aux besoins des clients

La Sarl I.E.C.O est une société spécialisée dans la conception et la réalisation d’emballage en carton assurant une recherche permanente sur les matériaux et produits nouveaux ainsi que la création de tous types d’emballage.

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S

a mission principale est d’apporter à sa clientèle un produit fini, résistant a toutes les contraintes et avec une extrême rapidité d’exécution, réalisé par un personnel hautement qualifié munis d’une longue expérience et sachant manier un équipement moderne et un matériel adapté a toutes les exigences.

L’unité est équipée d’un dispositif d’aspiration de déchets, qui sont déchiquetés et mis en ballots avant d’être expédiés vers les entreprises spécialisées dans la récupération et le recyclage de carton et papier ou exportés.

La livraison sur site du produit fini est la règle générale.

Pour cela, l’entreprise I.E.C.O par l’intermédiaire de sa filiale «Transports des 5B» dispose d’une flotte de véhicules utilitaires spécialement aménagés et constituée de gros et moyens porteurs pour répondre à toute sollicitation du client.

Employant à la date d’entrée en production 73 ouvriers, les effectifs de la société I.E.C.O., ont significativement évolué jusqu’à atteindre le nombre de 374 (toutes catégories confondues).

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Cette montée en cadence s’explique par la politique de l’entreprise visant à concrétiser un ambitieux programme d’investissement, parallèlement à la recherche continuelle d’une efficacité économique et compétitivité par la réduction des coûts de production et une meilleure capacité organisationnelle.

Deux unités de technologie moderne L’entreprise IECO dispose d’un service commercial qualifié qui, en collaboration avec un service d’infographie veillent à

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satisfaire tous les besoins et attentes, notamment : • La réalisation et la conception des maquettes.

• La réalisation de la fonction communication des produits.

• Assurer le bon cheminement de la relation commerciale entre l’entreprise et sa clientèle.

Avec deux unités de production dotées d’équipement de technologie moderne l’entreprise est en mesure de satisfaire pleinement les exigences de modernité et de performance.

Enfin, l’entreprise I.E.C.O, a participé de manière active au programme d’intégration de la gestion environnementale profitable (GEP). Ce programme réalisé dans le cadre de la coopération algéro-allemande, a permis à notre entreprise d’acquérir de nouvelles méthodes managériales basées sur une gestion efficiente de la société, qui intègre l’efficacité économique et la préservation de l’environnement.

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L’entreprise I.E.C.O., a commencé son activité en ciblant le marché local et s’est développée de façon croissante.

La flexibilité et l’adaptabilité de l’outil de production de I.E.C.O., lui permettent aisément de satisfaire les commandes à spécifications techniques et commerciales différentes. Il faudrait dire, que cet avantage technologique concurrentiel confère à la société une marge de manœuvre commerciale importante.

Le large éventail de secteurs utilisateurs d’emballages en carton ondulé, ouvre de larges perspectives de développement de l’entreprise à moyen et long terme et constitue une opportunité que I.E.C.O., a pu saisir à temps.

Les clients utilisateurs des emballages en carton sont innombrables et appartiennent à des secteurs d’activité variés, dont entre autre : • la céramique • la biscuiterie • la chocolaterie • l’agroalimentaire • la chaussure & l’habillement • la chimie & la pharmacie • les cosmétiques & la parfumerie • le plastique • l’ameublement • l’électroménager • l’agriculture

V U E SUR L’ENT REPRISE

L’attrait de l’emballage dans le commerce

L

’attrait du consommateur se fait par l’emballage. En conséquence la qualité revêt une importance capitale d’où en découle l’appellation de l’emballage de vendeur silencieux.

La principale préoccupation pour le marketing est le coût et la qualité. De ce fait, pour renforcer la qualité, l’entreprise I.E.C.O., a jugé qu’il était essentiel d’investir dans un laboratoire.

de ses produits et de ses performances commerciales, autrement dit se mettre continuellement à niveau sur le plan managérial, humain, technologique et commercial.

C’est pourquoi, répondant aux règles d’éligibilité du programme de mise à niveau, piloté par le ministre de l’Industrie, I.E.C.O, après avoir bénéficié d’un DSG (Diagnostic stratégique gGlobal) et d’un PMN (Plan de mise à niveau), par un bureau d’expertise, a obtenu l’accord et la validation par le Comité National avant de s’engager dans la réalisation concrète du programme.

La devise de I.E.C.O. Ph DR

Perspectives de développement La libéralisation de l’activité économique et commerciale, pour la mise en place de la zone de libre échange avec l’UE, l’accession du pays à l’OMC, font que la recherche des marchés devient une condition de survie pour I.E.C.O. Dans ce contexte, I.E.C.O, a amélioré ses méthodes d’approches du marché et développe de nouvelles stratégies de fidélisation de la clientèle.

Il est certain que l’exportation ne constitue pas, du moins pour le moment, une priorité dans la stratégie de développement de I.E.C.O. Même si l’entreprise n’éprouve pas aujourd’hui, le besoin de pénétrer les marchés extérieurs, il n’en demeure pas moins que l’internationalisation de son activité ne doit pas être perdue de vue.

Elle demeure un objectif à atteindre dans sa politique de développement stratégique pour plusieurs raisons.

L’entreprise I.E.C.O, est appelée désormais à évoluer dans un environnement de plus en plus ouvert et concurrentiel et ne peut compter, pour réussir, que sur la capacité compétitive

Offrir sans cesse de nouveaux avantages aux utilisateurs de ses produits est l’objectif premier de I.E.C.O. .

L’un de ses points forts : capable de proposer des solutions avant même que l’utilisateur n’ait pu localiser exactement l’origine de son problème et ceci grâce au savoir faire de ses cadres dont l’engagement, la créativité, et la fiabilité

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garantissent un niveau de qualité extrêmement élevé des produits I.E.C.O..

L’analyse et l’amélioration systématique du processus permet en outre de proposer sur le marché des produits affichant un très bon rapport qualité/prix.

Longue histoire depuis les années 70

I

ndustrie des emballages en carton ondulé (I.E.C.O.) créée en 1996, est le fruit d’une expérience de trois décennies dans le domaine du cartonnage.

La société des emballages Ph DR S.I.F.E.C, créée dans les années 70 avait pour vocation première la fabrication des emballages en carton ondulé, vierges ou imprimés, à partir de plaques de carton qu’elle achetait auprès d’onduleurs.

Au début des années 80, alors que l’entreprise et la ville de Blida grandissaient et s’épanouissaient, le siège de l’usine a été transféré au lieu dit, Berge de l’Oued Sidi El-Kebir, ce

qui a permis une extension de l’unité et l’acquisition d’un train onduleur, équipement qui mit fin à notre dépendance vis à vis de nos fournisseurs de plaques ; une ère nouvelle s’ouvrit alors devant la société.

Devant l’impossibilité d’envisager une nouvelle extension de la société S.I.F.E.C., en raison d’un manque d’espace, les dirigeants ont décidé de créer en 1996 une seconde entreprise, toujours dans le même créneau; il s’agit de la société I.E.C.O, localisée – zone industrielle – site 2, OuledYaich à Blida. La société qui s’étend sur une superficie de 20 000 m² (entrepôts compris), dispose d’équipements de production modernes lui permettant de développer une large gamme d’emballages avec impression de haute qualité.

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INFOS PLUS

‫بوفـروة النخيـل‬

)‫ (التنبيه الثاين‬2015 ‫ جـوان‬16

Boufaroua du palmier dattier 16 juin 2015 (2ème avis)

Les températures enregistrées durant cette période (3235°C) ont été favorables à l’apparition des premiers foyers de boufaroua au niveau des palmeraies de Ouargla et El Goléa.

A cet effet, les phoeniciculteurs possédant des palmiers au stade réceptif vis-à-vis de l’attaque de boufaroua (grossissement des fruits), doivent rester vigilants en surveillant de près les régimes de dattes et intervenir dès l’apparition des premiers foyers.

Pour plus d’informations, veuillez vous rapprocher des services phytosanitaires régionaux.

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‫) اىل‬35‫م‬° - ‫م‬32°( ‫لقد أدت درجات الحرارة املسجلة خالل هذه الفرتة‬ ‫ظهور اإلصابات األوىل بالبوفروة (عنكبوت النخيل) عىل مستوى بساتني‬ .‫النخيل لورقلة و املذيعة‬ ‫لذا ننصح الفالحني الذين يتواجد عندهم النخيل يف طور قابل لإلصابة‬ ‫بالوفروة (تضخم التامر) بتشديد املراقبة من أجل التدخل بجرد ظهور‬ .‫اإلصابات األوىل‬ ‫للمزيد من املعلومات يرجى التقرب من مصالح حامية الناباتات القريبة‬ .‫منكم‬

L ES T ECHNIQUES

Malgré l’existence de plusieurs espèces

Le palmier qui résiste le plus au froid Même si il demande beaucoup de soleil, mais la variété de palmier qui résiste le mieux au froid est le phoenix dactylifera. La datte sort de son enveloppe au printemps, devient verte de juillet à août, jaunit en septembre et prend sa couleur dorée d’octobre à novembre.

Plantation du dattier

Pour planter un arbre dattier, il faut énormément de soleil et un sol humide en permanence. Certains dattiers craignent les températures inférieures à 10 °C qui s’avèrent rédhibitoires.

La plantation d’un dattier n’est donc pas possible pour tout le monde. Toutefois, la variété de palmier qui résiste le mieux au froid est le phoenix dactylifera.

Arrosage

Un arrosage du dattier suffisant et régulier permet une croissance rapide. Il faut être attentif aux besoins en eau du palmier dattier et les combler dès que nécessaire. Il est en tout cas indispensable de conserver une certaine fraîcheur au sol.

Entretien et taille

L

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L’entretien du dattier se limite à la taille et à des arrosages suffisants pour que le fruit dattier puisse prospérer. C’est au mois d’avril que la taille du dattier s’effectue. Elle concerne les feuilles fanées ou déchirées par le vent qui doivent être totalement supprimées lorsque le dattier est adulte.

En revanche, la taille d’un jeune dattier ne concerne que la pointe des feuilles jaunes ou abîmées. Un paillage peut par ailleurs aider à protéger son pied contre le gel. Un palmier dattier en pot doit être rentré pour passer la saison froide à l’abri. Dans d’excellentes conditions, un dattier peut vivre pendant 100 ans !

e palmier dattier vit selon l’adage populaire «les pieds dans l’eau et la tête au soleil». Pouvant atteindre de 15 à 30 m de haut, il constitue la strate arborée et permet d’ombrager les arbres fruitiers et les potagers placés sous sa dominance.

Le tronc du dattier, cylindrique, porte le stipe (emboîtement de graines foliaires coriaces) et se termine par une couronne de palmes. Les feuilles sont pennées, fines et longues de 4 à 7 mètres. La fleur dattier est une grande grappe vaporeuse.

Le fruit du dattier, la datte, sort de son enveloppe au printemps, devient verte de juillet à août, jaunit en septembre et prend sa couleur dorée (signe qu’elle est mûre) d’octobre à novembre.

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Pollinisation

La pollinisation se fait par le vent. On compte un palmier mâle pour cent pieds femelles, ce qui explique que l’on ait recours à la pollinisation artificielle. Les dattiers mâles fleurissent en 3 à 5 ans et les femelles en 6 à 10 ans.

A noter qu’il n’existe pas de méthode sûre pour distinguer une graine mâle d’une graine femelle. Le palmier dattier est aussi appelé plus simplement dattier.

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D E R I V E S D E LA DAT T E

Accord Ametna et Sovimp

Exportations de dérivés de la datte vers l’Italie Ph LMD

La production de sucre de datte liquide, de miel et de jus à base de datte, de la confiture de datte, voire de vinaigre de table, alcool médical et farine de datte est lancée en Algérie. L’Italie va en bénéficier grâce à un parteneriat entre Ametna et Sovimp.

U

ne unité de transformation des dattes et production de dérivés dattiers sera opérationnelle d’ici six mois dans le cadre d’un partenariat entre la société algérienne Sarl Ametna et la société italienne Sovimp. Une production de dérivés qui pourra être exportée vers l’Italie, un contrat en ce sens a été également entériné pour une durée de 5 ans.

Implantée dans la zone industrielle de Biskra, sur une superficie globale de 5 000 m², cette unité disposera d’un effectif de 54 employés en première phase. Une usine qui devra produire 600 kg /heure de dattes, soit 3 000 tonnes de dattes par an, avec une capacité de production annuelle de 1 700 tonnes de sucre liquide.

D’autres dérivés de la datte (vinaigre de table, alcool médical et farine de datte), voire du yaourt devront être produits dans une deuxième phase, indiquera le gérant de la société algérienne, Salaheddine Chadli. D’un coût de 2 millions d’euros, essentiellement autofinancé par la Sarl Ametna, cette usine dont le bâti a été déjà réalisé sera en fait opérationnelle dès la mise en place des équipements et des technologies auprès du partenaire italien.

A cette fin, un contrat de partenariat entre les deux sociétés, discuté depuis deux ans, a été conclu en juin dernier, au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), en présence de représentants de la chambre de commerce et d’industrie des Zibans-Biskra, du consortium pour l’exportation et la valorisation de dattes, des ambassadeurs d’Italie et d’Iran et du ministre du

chiffre d’affaires de 2 millions d’euros et une capacité de production de 1 000 kg/h selon son directeur des ventes, Michele Bergamasco, la conclusion de ce partenariat est bénéfique, génératrice de forte valeur ajoutée pour l’Algérie.

Valoriser les dattes de 2 ème et 3 ème choix Ainsi, l’Algérie pourra booster le développement d’une niche d’activité assez peu valorisée, la transformation des dattes de second et troisième choix, des dattes non commercialisables et des déchets de dattes fortement bradées localement, à des fins industrielles, de consommation domestique et médicale. Soit, permettre à l’Algérie de pénétrer avec force un marché mondial de la transformation jusque-là dominé, voire monopolisé par l’Iran et la Chine.

(In Le Soir d’Algérie)

Commerce, Amara Benyounès.

Au-delà du transfert de savoir-faire italien, la société italienne Sovimp étant spécialisée dans la transformation de la datte et disposant d’une dizaine d’unités en Iran avec un

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Ph LMD

OPPORT UNIT ES

Simples à concevoir et à façonner

Des petits palmiers en papier Pour faire ces beaux palmiers commencez par dessiner le modèle, ensuite reportez le patron sur votre papier. C’est bien à faire durant les vacances pour embellir des tables ou passer du temps avec les enfants.

Il y a lieu de rester dans le papier et après quelques pérégrinations, il faut s’attaquer à une horde de palmiers en papier.

Pour faire ces beaux palmiers commencez par dessiner le modèle, ensuite reportez le patron sur votre papier, découpez et marquez les plis intérieurs de votre papier (avec le dos du cutter), ensuite collez ! Découpez pour chaque arbre 4 grandes et 2 petites feuilles.

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ls sont tellement simples à faire et c’est si joli ! Tracez le modèle et ensuite découpez et pliez selon les traits c’est facile.

Ensuite, le problème était le suivant : les petites bannières c’est bien mignon mais il faut les poser/coller/glisser.

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Collez une grande feuille de chaque côté du tronc et les deux petites sur le dessus.

(Source : www.helene-jourdain.fr)

Carte kirigami

»J’aime la nature et les palmiers« Ph DR

Carte entièrement faite à la main par la technique du papier découpé dite du kirigami qui consiste à découpé le papier au cutter et ensuite à faire apparaitre des motifs par l’art du pliage.

La carte kirigami «J’aime la nature et les palmiers» représente 2 palmiers côte à côte qui apparaissent à la verticale au centre de la carte lors de l’ouverture de celleci. La découpe des palmiers laisse apparaitre d’un coté la couleur de la couverture.

La carte est de couleur verte et la couverture de couleur bleu ciel avec dessus un arbre découpé dans un autre papier et recollé sur la couverture.

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D E S T I N AT I O N

Le destin de millions d’hommes en jeu

Les palmiers du Niger

D’ici 2050, près de 70% des palmeraies traditionnelles actuellement menacées auront disparu.

Il faut un minimum de 25 ans pour qu’une jeune palmeraie commence à créer son effet à partir duquel tout devient possible en matière de lutte contre la désertification.

Par Alassane Morou et Michel Jahiel Ph DR

Lac Tchad (régions du Damagaram et du Manga). L‘implantation du palmier dattier remonterait à 1913. Environ 400 cuvettes représentant près de 20 000 hectares sont réparties sur un territoire de 4 500 km. On estime le peuplement existant à 350 000 palmiers dont plus ou moins 60% sont improductifs.

Dans ces zones occupées par des «pseudo-phoeniciculteurs», la datte n’a jamais été considérée autrement que comme un produit de cueillette.

Elles bénéficient d’atouts intéressants : un niveau phréatique variant de 1 à 4 mètres dans les cuvettes, sols riches.

L

a péjoration climatique, dont le processus remonte à 1958 pour la zone saharo-sahélienne, a accentué un déclin régulier et inéluctable, connu depuis des siècles. L’absence ou l’insuffisance d’actions au temps opportun au niveau palmeraies menacées, de l’Océan atlantique au Tchad, a contribué à l’avancée du désert, à l’exode rurale et à la régression de la production dattière. Le Niger qui n’a pas échappé à cette règle, doit annuellement importer 5 000 tonnes de dattes et faire face à d’important problèmes de ses populations oasiennes les plus touchées (Munier 1980, Lenormand 1985 & 1987).

Dans la situation actuelle, il serait vain de s’acharner sur les zones devenues quasiment abiotiques. De nombreuses palmeraies, «récupérables» en 1960, ne le sont plus maintenant, d’où la sagesse de les abandonner au profit de celles encore «réhabilitables», où tous les moyens d’action devront être mis en œuvre.

De nombreuses zones refuge existent au Niger, comme un peu partout au Sahel, et vers elles que doivent au plus vite les premiers replis stratégiques des oasis. C’est à partir de ce type de réorganisation de l’espace phoenicicole,

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plus au sud des zones traditionnelles, que pourra véritablement maîtriser les mécanismes engendrant la désertification. Lenormand estime que d’ici 2050, 70% des palmeraies traditionnelles actuellement menacées auront disparu.

Bien que numériquement plus faible qu’au Tcahd et qu‘en Mauritanie, le potentiel phoenicicole du Niger occupe une place importante dans la chaîne des oasis saharo-sahéliennes.

Trois zones sont à discerner :

Les zones dites «marginales» :

Elles sont situées principalement à l’ouest et au sud-ouest du Niger (certaines terrasses du fleuve, les bordures des dallols ou des koris importants, les cuvettes isolées ou les bas-fonds à nappe phréatique proche). Ce sont généralement des zones vierges de palmiers dattiers agronomiquement plus ou moins propices à la phoeniciculture. Leurs potentialités suscitent l’intérêt, mais elles ne sont pas encore exploitées. (*) A. M. et M. J.

Les zones dites «traditionnelles» : elles sont situées dans la partie nord/

nord-est du pays (climat saharien). La culture du palmier-dattier (Phoenix dactylifera L.) y est pratiquée depuis le XIlème siècle.

Des études laissent apparaître une dégradation du milieu, le plus souvent irréversible. Cette zone se caractérise en général par : -10 mètres, -une phoeniciculture bien maîtrisée par les paysans oasiens, -une bonne qualité dattière.

Les zones des cuvettes : Elles sont situées au sud-est du Niger en bordure de la frontière du Nigeria, de Zinder au

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DEST INAT ION

en danger de mort Les dattes furent introduites dans la région de Maïné Soroa vers 1910 par des caravaniers venus du Nord (Bilma, Libye) pour faire des échanges commerciaux.

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Au Niger, les zones sahariennes et pré-sahariennes où le palmier dattier est cultivé depuis plusieurs siècles se trouvent dans les oasis du Djado, du Kawar, de l’Agram au Nord-est, et les vallées de l’Aïr (Centre-nord).

La zone sahélienne comprenant les cuvettes Damagaram et du Manga: sud de la Région de Zinder, l’Ouest de la Région de Diffa La variété la plus appréciée lors des

cérémonies est la datte claire d’Algérie, variété Tergal Puisque les dattes du Nord Niger (Kawar, Djado, Dagram) sont plus commercialisées dans l’Est du pays.

Dans le Manga et du Damagaram, les dattes n’ont pas de noms et la consommation de dattes sèche domine fortement celle de dattes fraîches. La particularité de la zone du Manga et du Dagaram est que les palmiers ont deux

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cycles de floraison (10% des palmiers).

Mais il y alieu de noter la faible compétitivité des dattes du Manga par rapport à celles en provenance d’autres régions du Niger et d’autres pays.

Les dattes furent introduites dans la région de Maïné Soroa vers 1910 par des caravaniers venus du Nord (Bilma, Libye) pour faire des échanges commerciaux.

(Source : www.condiv.dk)

Un aliment de base pour les populations La consommation de dattes au Niger se situe à 1 kg / hab. / an, avec beaucoup de sous estimation pour une population de palmiers dattiers estimée à 700.000 pieds.

Les dépenses liées à l’importation de dattes représentent environ 2% des importations agricoles totales du Niger avec 20 000 tonnes de dattes importées (26,5 milliards de Franc CFA) dont plus de 90% proviennent d’Algérie. L’exportation des dattes nigériennes se situent à 15 000 tonnes (500.000.000 Franc CFA) vu que la qualité est, dans l’ensemble moyenne, médiocre.

La production actuelle est très en dessous de son potentiel réel puisque sur 37,4 palmiers par producteurs,

seulement 19,7 sont récoltés (53 %).

Pour les coûts de production, elles se situeraient autour de 17.000 Franc CFA/ exploitation / an, les frais de main-d’œuvre représentant plus de 50% du total. Le revenu brut moyen tiré de l’exploitation du palmier dattier se situerait autour de 80.000 Francs CFA/ Exploitant / an.

Le revenu moyen tiré de l’exploitation phoenicicole se situerait en 2001 en troisième position des cultures de jardin des cuvettes, derrière le maïs (87.000 Francs CFA) et le manioc (85.400 Francs CFA).

Les pratiques phoenicicoles au Niger restent rudimentaires et la maitrise de production n’est pas tellement

recherchée. Malgré le nombre important de pieds mâles, il ya une faible rationalisation économique de la parcelle, mais également un manque de main-d’œuvre comme aussi de la concurrence avec d’autres activités. Aux prédateurs, s’ajoute la faible maitrise du séchage (saison pluvieuse) ainsi que du conditionnement et du stockage (1520 % de pertes). Les plus importantes pertes sont dues à un séchage et à un tri insuffisant comme aussi l’utilisation des sacs plastiques peu adaptés à la conservation de longue durée. En somme, la datte au Niger reste plutôt un produit de cueillette et non pas une spéculation économique.

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INFOS PLUS

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M AL ADIES DES PAL M IERS

Lutte contre Boufaroua et Myelois

Mobilisation de 88 millions de DA L’Institut national de protection des végétaux (INPV), en sous-traitance avec les micros entreprises locales de jeunes créées dans le cadre des programmes du plan national de développement de l’agriculture (PNDA), mèneront l’opération de la lutte préventive contre Boufaroua et Myelois.

Ph LMD

U

ne enveloppe de plus de 88 millions DA a été allouée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour la lutte préventive contre le Boufaroua et Myelois dans les wilayas productrices de dattes, selon les services agricoles (DSA) de Ghardaïa.

Cette opération de surveillance préventive et de lutte contre ces parasites du palmier, au titre de la campagne 2015, touchera prés de quatre millions de palmiers dattiers des wilayas d’Adrar, Bechar, Biskra, El-Bayadh, El-Oued, Khenchela, Ghardaïa, Illizi, Ouargla, Tamanrasset et Tindouf, a précisé M. Ali Bendjoudi.

Le financement de cette opération a été puisé du Fonds de promotion zoo-sanitaire et de protection phytosanitaire (FZPP), a-t-il expliqué, ajoutant que le traitement contre ces parasites destructeurs de la production de dattes sera confié aux services de l’Institut national de protection des végétaux (INPV), en sous-traitance avec les micros entreprises locales de jeunes créées dans le cadre des programmes du plan national de développement de l’agriculture (PNDA).

Fonds de promotion zoo-sanitaire et de protection phytosanitaire

Selon le même responsable, les services de l’INPV sont également chargés du suivi et du contrôle de l’opération à travers l’ensemble des wilayas concernées par cette campagne.

Considéré comme un moteur du développement économique et social local de type oasien, par ses multiples fonctions, le palmier dattier (phoénix dactylifera), qui compte en Algérie

prés de 20 millions palmiers, dont plus de 11 millions productifs, fournit un réservoir génétique important évalué à plus d’un millier de variétés, dont les plus répandues sont Deglet Nour , El-Ghars, Degla Beida, Timjouhert, Bent Kbala et autres.

Ph LMD

Pour faire face à titre préventif contre une éventuelle infestation de ces parasites destructeurs de la production phoenicicole, la wilaya de Ghardaïa va traiter quelque 340.000 palmiers dattiers.

Le plus grand nombre de palmiers dattiers à traiter est circonscris dans les wilayas d’El-Oued et Biskra avec 1,2 millions de palmiers chacune, suivi de celle d’Ouargla avec 620.000 palmiers productifs.

(Source : www.sudhorizons.dz)

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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT

Le Centre National de Contrôle et de Certification des semences et plants

Garant de la qualité des productions agricoles

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Au fil des années, le CNCC a évolué dans un environnement en perpétuelle mutation où la prise en charge des productions de semences et plants est passée de l’Etat vers le secteur privé.

L

e développement de la production des semences et plants constitue l’un des axes prioritaire pour renforcer les capacités nationales de production et d’amélioration de la qualité des semences et plants dans le cadre de la politique de renouveau agricole et rural visant la sécurité alimentaire nationale,.

En effet, le volume et la qualité des productions agricoles dépendent de l’utilisation de variétés adaptées et performantes ainsi que de l’emploi des semences et plants de qualité éprouvée au plan physique, physiologique et sanitaire.

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Jusqu’en 1992, la réglementation relative aux semences et plants ne se limitait qu’à des instructions ponctuelles édictées par le ministère de l’Agriculture et les activités de contrôle de la qualité des semences et plants étaient partiellement assurées par les instituts techniques chacun pour les espèces qui le concernent. Ces derniers jouaient un double rôle de juge et partie en contrôlant eux-mêmes leurs propres productions. Contrairement aux règles universellement admises séparant les activités de production de celles du contrôle et de la certification. Par ailleurs, la dispersion des activités de contrôle et de certification a favorisé la dilution des responsabilités dans ce domaine important qui exige l’unité, la cohérence et la rigueur.

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En outre, les équipements disponibles étaient incomplets et peu performants limitant les possibilités d’investigations et d’analyses pour la vérification de tous les paramètres de la qualité et ce avec toutes les implications négatives qu’ils engendraient sur la production, sur le revenu du producteur et par conséquent sur l’économie nationale.

Dispersion des activités de contrôle C’est ainsi que le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants par abréviation C.N.C.C., a été créé par décret exécutif n°92-133 du 28 mars 1992. Il a pour missions principales d’assurer le contrôle et la certification des semences et plants et la gestion du catalogue officiel des variétés. Il assure également l’appui technique des établissements producteurs de semences.

Depuis sa création, le CNCC a œuvré pour l’organisation de la filière semences et plants de sorte à harmoniser le contrôle de leur qualité, de moraliser et de normaliser les activités de leur production et de leur commercialisation ainsi que pour la mise en place d’un dispositif d’homologation des variétés pour aboutir au catalogue officiel des variétés.

Actuellement le rôle de l’Etat consiste à assurer le contrôle de la qualité physique et sanitaire des semences et plants par le biais du CNCC, structure dotée de la mission de puissance publique, autonome et indépendante des producteurs et des utilisateurs.

Pour ce faire, à sa création et jusqu’en 2008 le CNCC disposait d’un siège sis à Alger, de deux (02) antennes régionales sises à Sidi bel Abbes et Constantine ainsi que des représentants au niveau local par des chefs de zone activant en qualité d’agents contrôleurs.

Depuis 2008 à ce jour, pour mener à bien ses activités, le CNCC s’est doté d’un laboratoire central répondant aux normes internationales, de quatre (04) laboratoires régionaux (Tiaret, Sidi Bel Abbes, Sétif et El Khroub) ainsi que d’agents contrôleurs dans les 48 wilayas regroupées au sein de 26 zones.

S E RV I CE D’ACCOM PAGNEM ENT

Minutieux travail du laboratoire phytosanitaire Le laboratoire phytosanitaire est le laboratoire national de référence pour la certification phytosanitaire du matériel végétal de propagation. Crée en 1998 au sein du laboratoire central, il représente une entité d’appui technique et scientifique pour les départements techniques du CNCC. Son objectif prioritaire est de garantir la qualité phytosanitaire des produits commercialisés pour protéger son utilisateur.

L

a certification phytosanitaire consiste à déceler la présence des organismes pathogènes transmissibles par le matériel végétal de propagation (semences et plants) et de les identifier pour vérifier la conformité en fonction des normes fixées dans la réglementation en vigueur.

Les activités du laboratoire phytosanitaire sont en évolution permanente pour améliorer les méthodes d’analyses et augmenter ainsi la fiabilité et la rapidité des résultats. Les procédures de détection utilisées en laboratoire reposent sur les méthodes officielles préconisées par les organismes internationaux en l’occurrence ISTA, ISHI et OEPP. Ph DR

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procédures rigoureuses préconisés par les l’OEPP : analyses virologiques, bactériologie, virologiques et nématologiques.

Evaluation de la résistance des nouvelles variétés aux bio agresseurs :

Le laboratoire phytosanitaire a travers ces trois services teste la résistance de nouvelles variétés végétales aux bioagresseurs (virus, bactéries, champignons et némathodes) aux champs et en laboratoires dans le cadre des essais de la DHS et VAT pour garantir leur niveau de performance aux utilisateurs avant leur inscription au catalogue officiel.

Les activités de recherche :

Le laboratoire phytosanitaire conduit des travaux de recherche en collaboration avec des partenaires scientifiques Nationaux (ENSA, USTHB) et étrangers ( IAM de Bari, INRA d’Angers, INRA de Rennes et ANSES) dans le cadre de thèses ou bien dans le cadre de l’identification et de la caractérisation des agents pathogènes associés au matériel végétal de propagation.

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Le laboratoire phytosanitaire comprend 4 laboratoires qui prennent en charge le contrôle de la qualité phytosanitaire du matériel végétal de multiplication :

1-Contrôle sanitaire des cultures maraîchères

- Contrôle des plants de pomme de terre pré base et base.

- Contrôle des lots de semences en (pré-culture)

2- Contrôle sanitaire des cultures pérennes

Le laboratoire phytosanitaire a pour mission principale de vérifier la qualité phytosanitaire du matériel végétal de propagation. Ce matériel est contrôlé vis-à-vis des maladies phytopathogènes (bactéries, virus, champignons) transmises par semences et/ou par le matériel végétal aux différentes étapes de la chaîne de multiplication pour l’obtention d’un plant de qualité. Les tests sont appliqués systématiquement pour matériel de départ (initial) et de pré base et par sondage pour le matériel végétal de catégorie base et certifiés. Les échantillons prélevés sont analysés en laboratoire à l’aide de

Des analyses virologique (tests ELISA ) et bactériologique sont réalisées dans le cadre de l’accompagnement du programme de production de semences de pré-prébase de l’ITCMI et l’INRA de Tiaret ( vitro-plants et plants de pomme de terre ).

Tout au long de l’année Le laboratoire phytosanitaire accueille également le personnel des établissements producteurs de semences de pré-base notamment l’INRA de Tiaret pour la réalisation des analyses virologique (tests ELISA ) dans le cadre de leur autocontrôle.

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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT

Le Centre National de Contrôle et de Certification des semences et plants

Délicate mission du laboratoire physique

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1. Réception des échantillons

Pour qu’un échantillon soumis soit admis au laboratoire d’analyse, il faut qu’il soit conforme aux critères d’admission. Le technicien responsable de la réception vérifie les échantillons soumis au laboratoire d’analyse et les documents correspondants à savoir : •lLa demande d’analyse pour la semence de (campagne, stock de sécurité et d’importation).

•lCertificat d’agréage provisoire pour la semence de campagne •lBulletin d’analyse pour la semence triée •lDéclaration d’intention pour la semence ordinaire •lPoids de l’échantillon et son emballage •lNom de l’échantillonneur au niveau des établissements producteurs.

Après enregistrement des informations sur la base de données, un numéro(ou code) d’analyse est attribué pour chaque échantillon admis au laboratoire.

Pour chaque échantillon, une fiche de paillasse est remplie avec un numéro d’analyse et les informations suivantes (espèce, variété, catégorie, le numéro de lot, le code de wilaya et la date de réception)

2. Préparer des échantillons de travail :

Pour une bonne évaluation de la qualité physicophysiologique d’un lot de semence concerné par le contrôle, le technicien prépare des échantillons du travail en respectant l’instruction de préparation des échantillons et les règles de l’ISTA Chapitre échantillonnage L’échantillonnage se réalise par une bonne homogénéisation et une division successive des échantillons soumis à l’aide d’un diviseur à rifle afin d’obtenir des échantillons du travail de 120 g.

Pendant l’opération d’échantillonnage, tout échantillon contenant des insectes sera refusé, et un courrier explicatif est établi et transmit à l’établissement demandeur d’analyse.

3. Etiquettes officielles

Pour les lots des semences conformes aux normes de certification (pureté spécifique et de faculté germinative), le technicien remet aux établissements demandeurs d’analyses, des bulletins d’agréages définitifs (CAD) avec un bordereau d’envois et des étiquettes officielles selon la catégorie,

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Pour la semence en stock, triée et d’importation, des bulletins d’agréages définitifs ou des bulletins d’analyses sont remis aux établissements demandeurs.

4. Classement et conservation des échantillons

A la fin des analyses, Les trois sous-échantillons sont classés et Stockés séparément dans une chambre froide à une température ne pouvant affectant leurs compositions : •lReliquats des échantillons soumis au laboratoire après préparation des échantillons de travail •lEchantillons de 120g obtenus après analyses de pureté spécifique et germination, (semences pures et fractions de matières inertes et mélanges spécifiques).

•lEchantillons 380g obtenus après analyse de dénombrement avec les fractions de mélanges spécifiques et les échantillons de 120g portant le même N° d’analyse du même échantillon soumis.

Le stockage des échantillons se fait et selon : •lLe type campagne (campagne(C), triée (T), ordinaire(O), stock de sécurité(S) et d’importation(I) •lle N°d’analyses, •là 10°C et 50 à 55% humidité

5. Essai inter-laboratoire

Dans le cadre des essais de comparaisons inter laboratoires, des échantillons de travail, sont préparé pour le compte des laboratoires régionaux du CNCC, Sétif et El Khroub à l’Est et Tiaret et Sidi Bel Abbes à l’Ouest.

6. Incinération des échantillons

A la fin de chaque campagne (environ 10 mois de conservation), les échantillons conservés seront incinérés et un procès verbal est établi, signé par les responsables du laboratoire et le chef de département administratif et finance (DAF).

E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES

Algerian Tractors Company (ATC)

Une nouvelle fonderie pour optimiser ses capacités

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L’usine Algerian Tractors Company (ATC) qui fabrique à Constantine des tracteurs agricoles de marque Massey-Fergusson, sera prochainement dotée d’une nouvelle fonderie pour optimiser ses capacités de production, a indiqué Abdelaziz Bendjama, président-directeur général de l’Entreprise de tracteurs agricoles (ETRAG), partenaire de l’ATC.

L

a nouvelle fonderie permettra à cette usine, née en 2012 d’un partenariat entre l’ETRAG, l’entreprise algérienne de distribution de matériels agricoles (PMAT) et le groupe américain AGCO MasseyFerguson, de porter ses capacités de production, aujourd’hui de 2.500 tracteurs/an, à 8.000 machines annuellement, a précisé le 24 juin 2015 à l’APS. M. Bendjama.

Un investissement de 30 millions d’euros sera consenti pour la réalisation

de ce projet au titre d’un montage financier devant mettre à contribution l’ETRAG, Massey-Ferguson et une entreprise spécialisée dans la fonderie non encore désignée, a encore fait savoir le même responsable.

Il a ajouté que trois (03) concepteurs de fonderies de «renommée internationale ont déjà postulé pour participer à ce «projet d’importance capitale pour l’avenir de cette usine-mixte».

L’opération de mise à niveau de la fonderie en service, dont le rendement

s’est avéré en-dessous des objectifs tracés, a été abandonnée au profit de la réalisation d’une nouvelle fonderie, a également indiqué M. Bendjama, rappelant qu’un budget de 1,06 milliard de dinars avait été alloué pour l’opération de mise à niveau.

L’ATC de Constantine, créée selon la règle 51-49 % relative à l’investissement étranger, fabrique trois (3) types de tracteurs de marque Massey-Fergusson.

(APS)

Les produits ETRAG appelés «compagnon fidèle» Les produits de l’ETRAG sont Cirta C 6807, appelé «un compagnon fidèle», qui est un tracteur sobre alliant robustesse, performance, simplicité et originalité. Il est équipé d’une direction hydrostatique qui le rend maniable dans les champs et sur les routes. En plus de Cirta, il y a les tracteurs agricoles type 100 CV CX 100, appelée «la force durable», qui permettent aux agriculteurs d’accomplir une multitude de travaux agricoles.

L’ETRAG a conclu un partenariat industriel et commercial avec AGCO Massey Ferguson (USA), leader mondial dans la fabrication du machinisme agricole, par la création en date du 16 août 2012 d’une joint-venture (société mixte) dénommée Algerian Tractors Compagny (ATC). Cette société par actions (spa) comprend la partie algérienne avec 51% dont ETRAG 36% / PMAT 15% et le partenaire étranger AGCO 49 %.

Algerian Tractors Company a pour mission la fabrication des tracteurs agricoles Massey Ferguson qui sont MF 440 Xtra 4 RM (82 CV, MF 425 2 ET 4 RM (55 CV) et MF 7150 4 RM (150 CV) ainsi que le montage du tracteur d’ETRAG C 6807 2 RM (68CV).

Les tracteurs fabriqués par ETRAG sont distribués par l’entreprise publique économique PMAT à travers son réseau de distribution qui comprend l’unité Est sise sur la route de Batna (Constantine), l’unité Ouest situé à Dar El Beida (Oran) et l’unité Sud sise sur la route de Biskra (Boussaâda).

Les activités de l’ETRAG comprennent la branche construction métallique et l’usinage des pièces qui assurent la production des composants nécessaires aux tracteurs agricoles.

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39ème session de la conférence de la FAO (Rome 6-13 juin 2015)

Allocution de Monsieur Abdelkader Kadi, ministre de l’Agriculture et du Développement rural Il se traduit par des actions de désenclavement systématique des régions et des zones les plus reculées du pays, d’électrification de l’ensemble des territoires ruraux, ainsi que par une couverture sanitaire généralisée et gratuite et l’accès des populations rurales à l’eau potable, à un habitat décent et à la scolarisation.

La petite agriculture, principale source de revenu des populations rurales, fait l’objet d’une attention particulière qui se traduit, notamment, par la sécurisation foncière des agriculteurs et l’accès à l’eau, au crédit bonifié et aux intrants, particulièrement les semences sélectionnées, les engrais et les produits phytosanitaires dont l’utilisation est fortement encouragée par les pouvoirs publics.

Cette expérience nous a permis d’enregistrer des résultats

Mesdames et Messieurs, Honorable assistance, Le défi que nous venons d’évoquer a pour principal théâtre le monde rural où vivent, dans le plus grand dénuement et dans des conditions souvent extrêmes, des centaines de millions de personnes.

C’est pourquoi, nous voulons souligner la pertinence du choix du thème de cette 39ème Conférence et relever avec satisfaction l’intérêt soutenu que continue d’accorder la FAO à cette partie très vulnérable de la population mondiale.

C’est pourquoi, nous voulons également nous inscrire pleinement dans cette démarche et plaider, aux côtés de la FAO, en faveur d’une réponse plus exigeante et plus équitable à ce défi, une réponse qui soit en mesure d’aider ces femmes et ces hommes à rompre avec cette insupportable fatalité et à se forger un autre destin.

La réhabilitation et le développement durable de la petite agriculture familiale et de l’agriculture de subsistance constituent un axe stratégique de cette réponse et la FAO a eu le mérite, ces dernières années, d’encourager cette option et d’œuvrer à la promotion de l’autonomie économique des communautés rurales les plus fragiles.

Mesdames et Messieurs, Honorable assistance, Le développement, sans exclusive, équilibré et harmonieux des territoires ruraux constitue un axe majeur de la politique de Renouveau agricole et rural que nous mettons en œuvre sous la conduite de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika.

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probants, qui se sont traduits par un taux de croissance agricole moyen annuel de13%, une progression de plus de 88% de la valeur de la production agricole et une contribution de plus de 9,8% au PIB. La couverture de nos besoins alimentaires par la production nationale se situe aujourd’hui à hauteur de 72%, et nos marchés sont abondamment approvisionnés en produits agricoles et alimentaires de base.

Je ne saurais terminer cette brève présentation sans souligner enfin l’importance cruciale que nous accordons à la généralisation de l’assurance sociale auprès des petits agriculteurs, à l’amélioration de leur productivité et à la sécurisation de leur emploi.

L OIS ET PROCEDURES

Régions sahariennes et subsahariennes

Accession à la propriété foncière (APFA) La loi vise l’attribution des terres appartenant à l’Etat à des candidats qui s’engagent à les mettre en valeur dans un délai de 5 ans. Les propriétaires peuvent dans le cadre des lois de finances bénéficiés d’exonération de taxes, droit et redevance sur les biens d’équipements et fournitures nécessaires à la mise en œuvre de leur programme.

A côté de la concession, il est admis une Accession à la Propriété Foncière Agricole « A.P.F.A » pour les terres mises en valeur par les bénéficiaires dans les régions sahariennes et subsahariennes ainsi que les terres non affectées relevant du domaine privé de l’Etat. La loi 8318 du 13 août 1983 est une loi qui confirme l’ouverture de l’économie : •Elle exprime la liberté des transactions foncières dans la limite des superficies fixées par les textes portant révolution agraire.

•Elle ouvre la possibilité d’accession à la propriété foncière par le biais de la mise en valeur des terres du domaine national situées dans les zones sahariennes, à des particuliers au dinar symbolique ces dispositions sont toujours en vigueur et confortées par la loi d’orientation agricole de 2008.

Il est à rappeler que cette loi vise l’attribution des terres appartenant à l’Etat à des candidats qui s’engagent à les mettre en valeur dans un délai de 5 ans.

Les propriétaires peuvent dans le cadre des lois de finances

bénéficiés d’exonération de taxes, droit et redevance sur les biens d’équipements et fournitures nécessaires à la mise en œuvre de leur programme.

Les propriétaires peuvent bénéficier sur leurs demandes de concours remboursables sous forme de crédits destinés au financement du programme de la mise en valeur.

Les terres acquises au titre de la mise en valeur dans les conditions fixées par la loi, ne peuvent faire objet de mutation qu’à la levée de la condition résolutoire qui est prévue par la loi.

La mise en œuvre de cette loi a été accompagnée par un certain dispositif réglementaire pour son application, à savoir : -Le décret n° 83-724 du 10-12-1983 fixant les modalités d’application de la loi 83-18 du 13-08-1983 relatif à l’accession à la propriété foncière agricole.

- La circulaire interministériel n° 435–SM du 18-04-1984 relative à l’accession à la propriété foncière agricole par la mise en valeur.

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L E PAL M IER

Besoins nutritifs du palmier

Une bonne croissance grâce au fumier Ph LMD

Ph LMD

La production du palmier dattier ne dépend pas uniquement de l’alimentation en eau. L’azote est l’un des facteurs les plus importants de la croissance et du rendement. On note la synergie de la combinaison d’un apport azoté et de l’irrigation.

R

ien ne remplace la fumure organique et les cultures fixatrices d’azote sous¬-jacentes, que ce soit au profit de la croissance ou de la production du dattier. (Se reporter à la fiche technique sur la fertilisation, en annexe 4.) Dans la plupart des palmeraies, on n’utilise qu’une fumure organique : fumier de ferme ou domestique, compost, déjections diverses et culture de légumineuses fixatrices d’azote - luzerne, trèfle d’Alexandrie. Dans les grandes plantations commerciales de palmiers dattiers, on broie sur place les débris de taille et les palmes sèches.

Incorporés au sol, ils ont un rôle d’amendement organique.

La fumure organique est enfouie par labour, sur toute la surface de la plantation ou seulement dans les planches ou cuvettes d’irrigation.

G. Toutain rapporte les essais effectués en Tunisie en 1985. Pour un palmier produisant 90 kilos de dattes, il faut apporter 175 kilos de fumier, ce qui couvre l’ensemble des besoins du palmier. L’application se fait en trois fois : juste après la récolte (reprise végétative intense et formation des nouvelles inflorescences) à la fécondation (formation des fruits) ; au début de l’été (croissance des fruits).G. Toutain préconise des apports modulés en fonction de l’âge du palmier.

Les engrais et la multiplication Jusqu’à 6 ans, la fumure minérale nécessaire chaque année, à fractionner en apports tous les trois mois, représente 200 grammes d’azote pur par palmier. La fumure organique est apportée en trois fois : un tiers après la récolte, un tiers à la fécondation, un tiers au début de l’été.

Pour des plantations plus âgées, la combinaison d’apports en

fumure organique et en fumure minérale azotée s’effectue aussi en trois fois : - juste après la récolte, fumure enfouie par labour profond ou, mieux, par tranchées au niveau du profil du sol occupé par les racines nutritives - une tranchée pour deux palmiers, par rotation annuelle ou bisannuelle ; -juste avant la pollinisation ou à la nouaison, fumure minérale azotée complémentaire; Ph RH

- lorsque les dattes ont dépassé la moitié de leur taille définitive, fumure minérale complémentaire.

Dans les cas de sols pauvres, ou de palmiers très producteurs, les quantités peuvent être augmentées en proportion.

Le palmier va produire pendant plus d’un siècle. Il est donc important et nécessaire de bien choisir le rejet, ou «djebar» qui formera l’arbre. Les rejets constitueront la plantation et conditionneront sa réussite et sa rentabilité.

(Source : www.ingdz.net)

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P U B L I C AT I O NS

L’eau en commun

De ressource naturelle à chose cosmopolitique Auteurs : Sylvie Paquerot, Frédéric Julien, Gabriel Blouin Genest. Edition : Presses de l’Université du Québec.

Des risques de guerres de l’eau à la perspective de pénuries, la situation de cette « ressource vitale » ne laisse personne indifférent. Toutefois, si les problèmes de l’eau font largement consensus auprès des États et des organisations internationales, il en est tout autrement des décisions et des actions nécessaires pour résoudre ces problèmes. Qu’est-ce qui peut expliquer une telle attitude de la part des États qui, par ailleurs, collaborent régulièrement à la gouvernance mondiale dans d’autres domaines (commerce, finance, santé, etc.), et prennent des décisions au nom de la « communauté internationale» ?

En tenant pour acquis cette situation de crise, les auteurs s’interrogent ici sur les conditions d’une mise en commun, à la fois des problèmes de l’eau et des réponses à leur apporter à l’échelle mondiale, que devrait logiquement générer la reconnaissance de cette crise mondiale. C’est d’une mise en commun de l’eau, dont il est question.

Manger sain pour 3 fois rien Auteur : Claude et Emmanuelle Aubert. Edition : Terre vivante. 2009 Manger sain pour trois fois rien, c’est possible en faisant preuve de bon sens et d’imagination. Ce livre présente 60 ingrédients pour préparer des plats savoureux, bons pour la santé, de saison et peu coûteux, même en bio !

C’est aussi l’occasion de (re)découvrir 150 recettes - souvent inspirées de traditions culinaires du monde entier - avec des plats complets à moins de 1 € par personne, comme la pissaladière, les harengs à la crème fraîche ou les pizzoccheris italiens. Ou encore des soupes et des entrées à moins de 0,60 €, comme la soupe de pois chiches tunisienne, le potage au concombre, la salade de chou aux pommes ou la salade de riz aux noix. De quoi composer des menus bio et équilibrés.

Le verger gourmand Auteur : Jean-Pierre Coffe. Edition : Plon. 2007 Qu’y a-t-il de plus simple que de planter un arbre fruitier dans son jardin ? Et de plus agréable que de manger ses propres fruits ? Une fois encore, après nous avoir fait visiter son Potager Plaisir et découvrir ses Fleurs Bonheur, Jean-Pierre Coffe nous convie à la promenade dans son Verger Gourmand. Avec son enthousiasme contagieux, sa verve et son bon sens habituels, Jean-Pierre Coffe nous guide dans toutes les étapes de la plantation, de la culture et de l’entretien d’arbres et arbustes qui, grâce à ses conseils, remercieront très vite l’amateur par de belles et bonnes récoltes.

Des gestes techniques clairement détaillés, des variétés choisies avec soin parmi les plus sûres et les plus fidèles, des trucs et des astuces pour mieux faire prospérer son verger - voilà un nouveau livre de référence, richement illustré, et indispensable pour le débutant comme pour le jardinier averti. Mais que serait un livre sur les fruits sans recettes gourmandes ? Jean-Pierre Coffe dévoile ici ses secrets de cuisine, pour que la pleine saveur des fruits mûrs se prolonge toute l’année.

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HIER ET AUJOURD’HUI

Hausse de la taxe sur les palmiers

Une cause pour la bataille de Zaatcha Ph DR

La bataille de Zaatcha oppose, du 16 juillet au 26 novembre 1849, les troupes françaises du général Émile Herbillon aux troupes algériennes du Cheikh Bouziane prétextant la hausse de la taxe sur les palmier-dattiers

C

eux-ci durent déplacer plus de 7 000 hommes afin d’enlever ce ksar fortifié et âprement défendu. À cette époque, l’émir Abd El-Kader s’est rendu aux forces françaises en 1847 et le bey de Constantine, Ahmed Bey, réfugié dans le massif de l’Aurès depuis 1837, en 1848.

Cependant, cela n’a pas totalement mis fin aux révoltes.

En mai 1849, le cheikh Bouziane, prétextant la hausse de la taxe sur les palmier-dattiers, harangue les populations.

Il affirme avoir reçu un message divin lui commandant de chasser les nouveaux occupants.

Après une tentative d’enlèvement de Bouziane par un lieutenant des affaires arabes, le prédicateur proclame la guerre sainte.

Le 2e régiment étranger d’infanterie, en tournée de police entre Batna et Sétif est envoyé vers Zaatcha. Le colonel Carbuccia arrive avec ses légionnaires ainsi que le 3e bataillon d’Afrique le 16 juillet devant le ksar.

secours aux assiégés qui font désormais figure de héros.

Le 8 novembre, le colonel Canrobert arrive avec deux bataillons de zouaves. Le 12, arrive le 8e bataillon de chasseurs à pied, ce qui porte la garnison des assiégeants à 7 000 hommes.

Le 24 novembre, les assiégés, profitant de l’effet de surprise assuré lors de la relève de la garde, effectuent une sortie.

Les combattants berbères et les femmes du ksar se ruent dans les tranchées à l’arme blanche. Les chasseurs à pied, renforcés par les tirailleurs du commandant Bourbaki les repoussent dans un sanglant corps à corps.

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Une oasis de murets Il est immédiatement attaqué et peine à repousser ses adversaires. Il décide de les poursuivre dans le village. Mais l’oasis se révèle un dédale de murets et Zaatcha, entourée d’une muraille crénelée et d’un fossé rempli d’eau leur barre la route. Il demande alors des renforts.

Le 7 octobre, le général Herbillon arrive devant l’oasis avec un corps expéditionnaire de 4 000 hommes et du matériel de siège.

Appuyé par l’artillerie, le 2e Étranger enlève alors un groupe de maisons au nord de la palmeraie, mais ne parvient pas à progresser plus loin.

Les troupes françaises construisent alors des ouvrages de siège afin de percer une brèche dans les murs du ksar. Le 20 octobre, les sapeurs donnent l’assaut, appuyés et suivis par les légionnaires et le 43e régiment d’infanterie de ligne. C’est l’échec, les assaillants sont repoussés par des défenseurs bien protégés et subissent de lourdes pertes.

Pendant ce temps, les troupes françaises repoussent sans cesse des colonnes de secours indigènes venues porter

Dans la nuit du 25 au 26 novembre, trois brèches sont ouvertes dans la muraille et le fossé est partiellement comblé. À sept heures du matin, trois colonnes de 300 hommes chacune, aux ordres des colonels Canrobert, Barral et Lourmel, donnent l’assaut simultanément pendant que les tirailleurs du commandant Bourbaki font diversion.

Un massacre est alors perpétré par l’Armée d’Afrique, dont le but, au-delà de la vengeance, fut de décourager toutes tentatives de révoltes à venir. «Les bulletins militaires insistèrent sur l’effet que produisit, dans toutes les oasis du désert, la nouvelle de la destruction de Zaatcha, bientôt répandue de proche en proche avec toute l’horreur de ces détails» écrit Alfred Nettement.

(Source : www.fr.wikipedia.org)

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INFOS PLUS

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TOUT EN SANT E

Le stress est un facteur négatif

Soigner ses cheveux par l’alimentation D’ordinaire, on met l’accent sur les produits d’application externe pour obtenir une chevelure saine et resplendissante. En fait, l’alimentation joue un rôle important dans le soin des cheveux.

En révisant le contenu de notre assiette, on peut mettre toutes les chances de notre côté, même si parfois le grisonnement ou la perte de cheveux restent inévitables.

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L

a kératine est un des constituants principaux du cheveu et sa synthèse se fait à partir de protéines, avec l’aide du soufre et du zinc. Des cheveux en santé ont également besoin de fer pour oxygéner leurs racines ainsi que de vitamines B pour les follicules pileux. Les lentilles et le jaune d’œuf sont à la fois riches en protéines, vitamines B, fer, soufre et zinc.

Pour avoir des os et des cheveux en santé, il importe de fournir quotidiennement une bonne quantité de minéraux à l’organisme, que l’on retrouve principalement dans les aliments suivants, surtout les légumes et les germinations : • Légumes verts, feuillus et colorés.

• Germinations.

• Fruits sucrés : pommes, melons, pêches, poires, kakis, dattes et bananes.

• Céréales entières.

• Amandes, noix du brésil et noix de coco.

• Tisanes d’ortie, de prêle (riche en silice), d’avoine, de trèfle rouge ou de plantain.

• Vinaigre de cidre de pommes.

Une consommation régulière de ces aliments apaisera le système nerveux, notamment grâce au calcium et au magnésium, et assurera un apport suffisant en fer.

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-Protéines : soya, haricots, amandes, pistaches, viandes (thon, poulet, bœuf), fromage -Vitamine B : levure alimentaire, céréales, noix, champignons, chou-fleur, viandes -Fer : germe de blé, pistaches, cacao, légumes verts feuillus, foie, boudin, lapin, bœuf -Zinc : graines de citrouille, noisettes, germe de blé, huîtres, fruits de mer, viande -Soufre : noisettes, céréales, riz brun, pois, brocoli, crevettes, poulet, bœuf, agneau…

Contrecarrer le stress avec les minéraux Le stress accélère les processus d’acidification de l’organisme, qui compense en utilisant les minéraux pour neutraliser l’acidité. Il nous arrive de devoir puiser dans nos réserves minérales pour compenser les effets du stress ou des aliments raffinés, dépouillés de leur richesse minérale. Le stress et ses conséquences affectent donc significativement l’état de nos cheveux.

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Les gras saturés favorisent l’accumulation de toxines sous le cuir chevelu et peuvent ultimement nuire à la circulation locale, favoriser l’apparition de pellicules ou provoquer des démangeaisons. Gare aux pâtisseries, aux charcuteries et à la friture !

Les plantes médicinales, intégrées à la nourriture ou prises en supplément sous forme de tisanes, de capsules ou de teintures, par exemple, peuvent contribuer à la santé capillaire.

Le fenugrec, anabolisant, encourage la repousse des cheveux. La réglisse entretient la santé des cheveux et stimule le système endocrinien, ce qui est utile en cas de perte de cheveux causée par l’hypothyroïdie. Tous deux ont des saveurs agréables et s’utilisent dans l’alimentation. Les causes de la perte des cheveux sont légion, ce qui explique l’impossibilité d’une solution magique convenant à tout le monde.

(Source : www.mangersantebio.org)

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A GOUTER

Léger et sans le gras

Tajine de poulet aux fèves et aux dattes

Préparation : 1-Faire revenir et dorer le poulet, enlever le gras rendu par la peau.

2- Oter la peau des morceaux de poulet et réserver.

3-Dans la même cocotte avec les sucs du poulet, faire revenir les oignons et ail émincés.

4- Remettre le poulet.

5-Ajouter les citrons confits coupés en 2, le jus de citron, les épices, sel, poivre.

6-Ajouter un verre d’eau, mélanger bien, couvrir et cuire environ 1 heure.

Pendant la cuisson cuire les fèves dans l’eau bouillante et les égoutter, les ajouter 10 mn avant la fin de cuisson des morceaux de poulet avec les dattes.

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Ingrédients é en morceaux.

up • 1 poulet co ves. fè e d • 700 g s. n o • 2 oign ’ail.

• 2 gousses d nfits.

• 2 citrons co . trons jaunes • Jus de 2 ci lère à • dattes. épices, 1 cuil 4 et re b em • ging ue. café de chaq . re iv o p • sel et

Avec de la pâte feuilletée

Galette de roi aux dattes Préparation : 1-Couper les dattes en dés, les faire macérer pendant 30 mn dans la fleur d’oranger et 4 cuillères à soupe d’eau. Mixer l’ensemble.

2-Faire chauffer le lait sans le faire bouillir.

3-Travailler 1 jaune en le fouettant au batteur avec le sucre.

4-Incorporer la maïzena puis délayer avec le lait chaud.

5-Reverser la crème dans la casserole et laisser épaissir à feu doux sans cesser de remuer.

6-Hors du feu, incorporer le beurre, puis lorsque la crème a refroidi, les dattes.

7-Poser un disque de pâte sur la plaque du four en gardant le papier sulfurisé. Etaler la crème aux dattes en laissant une marge de 2 cm sur les bords. Glisser la fève dans la crème.

8 -Humidifier le bord de la pate et poser le second disque de pâte, à l’aide des dents d’une fourchette appuyer pour souder les deux pâtes ensemble.

9 -Décorer à l’aide d’une fourchette ou d’un couteau le dessus de la galette puis badigeonner-la de jaune d’œuf.

10 - Cuire au four préchauffé à 220° 10 mn puis baisser la température à 180° et poursuivre la cuisson encore 20 mn. Faire glisser la galette sur une grille à pâtisserie et laisser refroidir.

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Ingrédients s) (8 personne pâte feuilletée.

de • 2 rouleaux attes.

• 150 gr de d r d’oranger. soupe de fleu à s re lè il cu •2 .

• 25 cl de lait ufs.

• 2 jaunes d’œ e. cr • 50 gr de su na. ze aï • 20 gr de m e. rr eu • 20 gr de b

(Source : www.lesfoodies.com)

A GOUT ER

Avec une pâte d’azukis

Fondant de datte aux cajous caramélisées Préparation

1-Dénoyauter les dattes et les broyer au robot, ajouter la pâte d’azuki et le tofu. Mixer pendant 1 min.

2-Dans un saladier, mélanger les deux œufs avec le sucre, puis ajouter le mélange datte/azuki, puis les épices (cannelle et gingembre) et le sel et l’huile.

3-Ajouter la farine progressivement. Bien mélanger afin d’obtenir une pâte homogène.

4-Verser dans un moule rectangulaire (16 cm x 24 cm) au fond amovible (ou pas nécessairement), il n’y aura normalement pas beaucoup de hauteur.

5-Enfourner à four chaud th6 (180°) pendant 25 min.

6-Laisser refroidir 15 min avant de démouler et le laisser refroidir encore 15 min sur une grille. Le couper en deux dans le sens de la largeur.

7-Hacher grossièrement les noix de cajou et les faire revenir dans une poêle anti-adhésive à sec. Une fois que les pépites de cajou commence à brunir, ajouter le sirop de glucose ou le miel choisi et laisser caraméliser 1 à 2 min, pas plus.

8-Etaler sur une partie du gâteau les noix de cajou caramélisé dès réalisation et recouvrir de l’autre partie du gâteau en le tassant bien.

9-Déguster lorsque le gâteau est complètement refroidi.

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s)

(8 personne

Ingrédients s, te 100 g de dat

• âte d’azuki, • 150 g de p fu, • 200 g de to , • 2 œufs cre, • 2 cas de su rine, fa e d • 100 g nelle, à café de can re lè il • 1/2 cu embre, • 1/2 de ging sel, • 1 pincée de de tournesol, e il u ’h d • 1 cas ature, ix de cajou n e miel • 50 g de no glucose ou d e d p ro si e d • 1 cas

Digestes et faciles à préparer

Des sablés aux dattes Préparation

1-Dans un saladier, travaillez le beurre, le sucre et l’extrait de vanille.

2-Ajoutez l’œuf puis la farine et la levure en plusieurs fois.

3-Etalez la moitié de cette pâte dans un moule en tassant bien.

4-Formez une boule avec l’autre moitié, couvrez et laissez 30min au réfrigérateur.

5-Mettre les dattes, le sucre roux, le cacao et le beurre en supplément dans une casserole.

6-Ajoutez 250ml d’eau et laisser bouillir 12 à 15min en remuant jusqu’à évaporation complète du liquide.

7-Laissez refroidir puis recouvrez le fond sablé avec cette préparation.

8-Par dessus, émiettez la pâte réservée au frais.

9-Faites cuire 30min à 180°C jusqu’à ce que le sablé soit légèrement doré et croustillant.

10-Laissez refroidir puis saupoudrez de sucre glace. Découpez en petits carrés.

(Source:www.lesfoodies.com)

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Ingrédients molli.

25g beurre ra

•1 ille.

• 50g sucre. extrait de van fé ca à re lè • 1cuil • 1 œuf. ique.

• 250g farine. fé levure chim ca à re lè il • 11cu et s dénoyautées • 175g datte t hachées. grossièremen roux. soupe sucre • 1cuillère à oudre. en fé cacao p ca à re lè il • 1cu • 10g beurre. .

• Sucre glace N°19 - Juillet 2015

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