Magazine mensuel N°22 - Octobre 2015
www.lemondedesdattes-dz.com
Prix : 300 DA / 3€
ISSN 2352-9881
84% des cultures pour les humains
Les 7 fruits et légumes «amis» des abeilles
Laala Boukhalfa, commissaire du salon international des fruits et légumes «Siafel»
«L’agriculture est la seule alternative pour se substituer aux hydrocarbures»
Formations naturelles de forêts
Les palmiers de la vallée de Mai aux Seychelles
Pour les besoins de l’Algérie et de l’étranger
Aurès solaire pourles 1 photovoltaiques
N°22 - Octobre 2015
2
N째22 - Octobre 2015
EDITO
Un intérêt crucial
Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Directeur des Relations extérieures : Mohamed Ladjadj Ont collaboré à ce numéro Si Bennasseur Alaoui, Mourad Tayeb, Ryad Ben Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub pub.lemondedesdattes@gmail.com
L
a Journée nationale de vulgarisation agricole (JNVA), programmé pour le 1er octobre 2015, constitue une opportunité pour faire connaître et vulgariser les réalisations dans le cadre du développement du secteur. Elle coïncide avec le lancement de la campagne agricole qui, cette année, revêt un intérêt crucial pour les pouvoirs publics confrontés à une crise qui ne dit pas encore son nom. Dans ce contexte, la place qui doit revenir à la filière fruits et légumes en matière de contribution de la sécurité alimentaire de l’Algérie n’est plus à démontrer. Tant bien que le consommateur ne se plaint plus comme, durant les années précédentes, de la rareté de tel ou tel produit agricole. Mais il est vrai incontestablement qu’il se plaindra durant les mois à venir de la cherté de certains produits vu que le pouvoir d’achat vit, au fil des mois, une érosion inimaginable à cause de la dévaluation du dinar. L’agriculture est la seule alternative qui peut se substituer aux hydrocarbures avancent les spécialistes depuis des années. Aujourd’hui, la réalité est bien là et tous les efforts devront être faits pour faire sortir l’Algérie de sa dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures.
Contact rédaction redact.lemondedesdattes@gmail.com
Contact direction direct.lemondedesdattes@gmail.com
Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger. 16 004. Algérie
Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction.
Pour certains, ce sont des moments d’or pour faire basculer le pays dans une autre dimension où seul le travail et le mérite aura droit de cité. Comme partout ailleurs, notamment dans les pays développés ou émergents, la plus-value vient du volume et de la qualité des efforts fournis.
Abderrezak Benkhedda
N°22 - Octobre 2015
3
SOMMAIRE A l’ETRANGER
6
Du 6 au 7 Octobre au Bahreïn
1er Sommet annuel mondial des employeurs REPERES
7-8
Salon International de la Pêche et de l’Aquaculture
Contribution à la diversification de l’économie nationale Pratique de l’audit en entreprise
Quel impact sur la performance ? DANS LA PALMERAIE
9
Ouled Sidi Brahim (Bous Saâda)
Le jardin paradisiaque des frères Ferroudj ZOOM
10-11
Objectifs mondiaux 2030
La faim et l’agriculture en priorité Campagne de cueillette de la saison 2015
Près de 570.000 quintaux de dattes Ghardaïa QUESTIONS-REPONSES
12-13
Laala Boukhalfa, commissaire du salon international des fruits et légumes «Siafel»
«L’agriculture est la seule alternative pour se substituer aux hydrocarbures» DOSSIER 14-15-17 84% des cultures pour les humains
Les 7 fruits et légumes «amis » des abeilles VUE SUR L’ENTREPRISE
19
Pour les besoins de l’Algérie et de l’étranger
Aurès solaire pour les photovoltaiques
LES TECHNIQUES Cueillette lors de la saison de maturation Eviter les pertes aux attaques extérieures DERIVES DE LA DATTE
21
22
Des procédés des vieux temps
Du vinaigre de dattes fait maison OPPORTUNITES Convention sur la diversité biologique 2011-2020
Mise en œuvre en Algérie du plan stratégique
4
N°22 - Octobre 2015
23
SOM M AIRE DESTINATION
24-25
Formations naturelles de forêts
Les palmiers de la vallée de Mai aux Seychelles MALADIES DES PALMIERS
27
Prévention contre les tueurs de palmier
Une glue à base d’huiles végétales SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT
28-29-30
Choix de la technique et du système
Conseils pratiques pour un projet d’irrigation EQUIPEMENTS AGRICOLES
31
Qualité d’usinage moderne
Les grandes ambitions de l’UFMATP LOIS ET PROCEDURES
33
Conditions et modalités de mise en œuvre
Garantie des biens et des services LE PALMIER
35
Esthétique ou préventif
Tailler en ananas ou en marguerite PUBLICATIONS
36
Les Moutons
HIER ET AUJOURD’HUI
37
Séchée et baignée dans l’huile
La feuille du palmier comme support d’écriture TOUT EN SANTE
39
Originaire du sud-est des États-Unis
Le palmier nain et ses vertus thérapeutiques A GOUTER
40-41
Avec bulbe de fenouil et filaments de safran
Avec bulbe de fenouil et filaments de safran Avec pomme, orange et vanille
Poêlée de dattes à la Menara
N°22 - Octobre 2015
5
A L’ E T R A N G ER Du 6 au 7 Octobre au Bahreïn
1er Sommet annuel mondial des employeurs
L
e premier sommet annuel des hommes d’affaires se tiendra du 6 au 7 Octobre 2015 au Bahreïn, organisé par l’Organisation internationale des employeurs (OIE) en collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie de Bahreïn (BCCI) et sous le patronage du prince Cheikh Salman Bin Hamad Al Khalifa. Le sommet réunira les personnalités des plus grandes entreprises du monde, les organisations et institutions internationales et les associations patronales afin d’explorer les centres d’intérêts clés des entreprises, la mobilité de la main-d’œuvre à travers
Ph DR
les frontières, les droits de l’homme au sein des entreprises, la promotion de l’inclusion et la diversité, le rôle
du secteur financier, ainsi que d’autres sujets. Le Prince du Bahreïn, Cheikh Salman Bin Hamada Al Khailfa, le directeur général du Bureau international du travail (BIT), le directeur général de l’Organisation internationale des migrations (OIM), le vicesecrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et le directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) seront parmi les intervenants de cet événement qui sera clôturé par la signature sur la déclaration du Bahreïn.
Les 16 et 17 novembre au Sultanat d’Oman
3ème Forum des opportunités d’affaires
L
a 3e édition du forum sur les opportunités d’affaires au Sultanat d’Oman, organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Oman se déroulera du 16 au 17 novembre 2015 au Centre international des exhibitions à Mascate (Sultanat d’Oman). Ce forum aura pour objectif l’exploration de nouveaux horizons de partenariat et la prospection des opportunités d’investissement et d’affaires entre les hommes d’affaires du monde entier à travers la plateforme qu’il offre permettant l’échange d’expériences et des informations sur le marché international dans tous les secteurs d’activités. Ph DR
Congrès forestier mondial
Un potentiel immense pour l’avenir
Ph DR
L
es forêts du monde doivent être reconnues comme «bien plus que des arbres»: telle est l’une des principales recommandations du XIVe Congrès forestier mondial qui
6
N°22 - Octobre 2015
s’est tenu du 7 au 11 Septembre 2015 à Durban, en Afrique du Sud. Les forêts détiennent un potentiel immense pour jouer un rôle décisif dans la lutte contre la faim, l’amélioration des moyens d’existence et la lutte contre le changement climatique, ont souligné les participants au Congrès. Le plus grand rassemblement mondial sur les forêts de cette décennie a exposé sa vision des forêts et de la foresterie pour 2050, vision consignée dans la Déclaration de Durban adoptée
après une semaine de débats. La déclaration de Durban préconise toute une gamme de mesures pour réaliser la vision décrite cidessus, notamment de nouveaux investissements dans l’éducation forestière, la communication, la recherche et la création d’emplois, surtout pour les jeunes. Elle souligne également que de nouveaux partenariats sont nécessaires entre la forêt, l’agriculture, la finance, l’énergie, l’eau et d’autres secteurs, ainsi qu’un engagement fort aux côtés des peuples autochtones et des communautés locales.
REPERES Salon International de la Pêche et de l’Aquaculture
Contribution à la diversification de l’économie nationale
L Ph DR
a chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture (CAPA), à Oran du 1er au 4 octobre 2015, la 6ème édition du salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA) 2015. Cette manifestation sera placée sous le thème « Pour une contribution effective des filières de la pêche et de l’aquaculture à la diversification de l’économie nationale ». Fort des éditions précédentes, organisées
Du 1 au 3 octobre 2015 à Tlemcen
Salon international des fruits et légumes «Siafel»
chaque deux ans depuis 2003, SIPA 2015 se distinguera par une participation exceptionnelle, tant au niveau des exposants que parmi les professionnels, en qualité et en nombre, toute filière confondue. Primauté de cette édition, le SIPA 2015 accueillera pour la première fois un «pays invité d’honneur». Il s’agit en l’occurrence de la République de Corée. Une participation qui promet de belles surprises hautes en couleurs.
Energies renouvelables
Un workshop au CDER en octobre
L
e Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) organise, dans le cadre du projet Reelccop, le «2nd Workshop on renewable electricity generation». La manifestation aura lieu le 27 octobre 2015 au niveau de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES/CDER) à Bou-Ismail dans la wilaya de Tipaza. Le Workshop est ouvert aux spécialistes dans le domaine de la production distribuée de l’électricité à partir des énergies renouvelables (renewable rlectricity generation : the distributed approach).
Forum international «Mal wa Aamal Tunisie»
Ph DR
e 2ème salon international des fruits et légumes «Siafel» se tient du 01 au 03 octobre 2015 au Palais des expositions Ali Ferrah à Tlemcen sous le thème : «La sécurité alimentaire, enjeu pour les filières fruits et légumes». Ce salon est une vitrine des différentes techniques innovantes dans le secteur de l’agriculture, de la transformation des produits, d’inputs et d’équipements spécialisés. Il est adressé aux exploitants agricoles, producteurs de fruits et légumes, négociants, distributeurs, coopératives et importateurs. Laala Boukhalfa est le commissaire du 2ème Salon international des fruits et légumes «Siafel».
L
Rencontre fin octobre
L
a 3eme édition du Forum international « Mal wa Aamal Tunisie 2015» aura lieu le 29 octobre 2015 à Gammarth à Tunis. Cet évènement aura pour objectif de renforcer la coopération économique et les relations de partenariat entre les hommes d’affaires venant des pays du Maghreb, d’Europe, des Pays du Golfe et du Moyen Orient en leur proposant un ensemble de projets dans les deux secteurs public et privé. Le Forum prévoit aussi la tenue des rencontres d’affaires dans les domaines d’activité suivants : industrie, énergie, promotion immobilière, services financiers, technologie de l’information. N°22 - Octobre 2015
7
REPERES
Pratique de l’audit en entreprise
Quel impact sur la performance ? Ph DR
L
a Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise, les 05 et 06 Octobre 2015 à partir de 08h30, un séminaireatelier sur la : «Pratique de l’audit en entreprise : Quel impact sur la performance ?» à l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA)
Mohammadia (Iins maritimes) à Alger. La fonction audit est devenue inéluctable dans un environnement en continuelle turbulence où la gestion des risques constitue un défi majeur du management et occupe une place importante dans les préoccupations des entreprises. Par souci d’assurer
une croissance pérenne, les entreprises doivent maitriser les risques internes et externes qui peuvent menacer leur développement et croissance, et ne doivent donc s’en dessaisir de l’audit, ne serait-ce que partiellement, sans perdre la maîtrise de cet élément clé de leur survie. L’audit revêt ainsi un aspect stratégique d’alerte et d’anticipation des risques. A l’issue de ce séminaire , les bénéficiaires auront acquis les bases de l’audit et doivent être capables de maîtriser toute la démarche d’audit, de conduire des missions d’audit, d’identifier les causes de nonconformité, d’analyser et de proposer des actions d’amélioration et de manager les audits.
FLASH Un atelier Algérie-OMC en novembre Dans le cadre du processus d’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le ministère du Commerce organise au mois de novembre, en collaboration avec le secrétariat de l’OMC, un atelier national sur les accords relatifs aux mesures sanitaires et phytosanitaires et aux obstacles techniques au commerce. Cet atelier est destiné aux parlementaires, aux opérateurs économiques, à la société civile et aux fonctionnaires
en charge des négociations d’accession de l’Algérie à l’OMC, ainsi qu’aux administrations nationales chargées de la mise en œuvre de l’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce. L’animation de cet atelier sera assurée par Madame Gretchen Stanton, Conseillère principale à la division de l’agriculture et des produits de base du secrétariat de l’OMC.
INDICE 3ème Forum germano africain de l’infrastructure
L’association économique germano-africaine (AfrikaVerein) organise, avec le concours de la chambre de commerce et d’Industrie de Munich/Haute-Bavière, le 3ème Forum germano-africain de l’infrastructure, qui aura lieu les 3 et 4 novembre 2015, à Munich (Allemagne).
8
N°22 - Octobre 2015
Ce forum est consacré exclusivement aux opérateurs économiques activant dans les secteurs du transport, de la logistique ainsi que de la gestion de l’eau et des déchets. Ce forum sera réparti en deux ateliers principaux. Le premier aura pour thème «urbanisation et développement urbain» et le second s’intitulera «financement de projets d’infrastructures». Il convient de signaler que l’édition de cette année consacrera des points de rencontres sectoriels afin de permettre aux opérateurs d’interagir et discuter des points essentiels portant sur la création de joint-venture, de partenariat ou d’investissement.
DANS L A PAL M ERAIE
Ouled Sidi Brahim (Bous Saâda)
Le jardin paradisiaque des frères Ferroudj L’exploitation agricole des frères Ferroudj qui se trouve à 10 km de la ville de Bou Saâda et de 50 km du chef lieu de la wilaya de M’sila s’étend sur une superficie de 300 ha. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal n’avait pas raté l’occasion de faire une visite à ce jardin paradisiaque. Ph LMD
Q
uelque 80 150 arbres composés de 65 000 oliviers, 15 000 arbres fruitiers et 150 palmiers dattiers de Deglet Nour vieux de dix années constituent une partie de l’exploitation des frères Ferroudj dont Mohamed est le gérant légal. «C’était très dur au début quand nous avons du, moi et mes frères, s’occuper de ce morceau de terre, mais grâce à Allah on peut apprécier aujourd’hui les résultats de nos efforts » indique Mohamed Ferroudj. La vue est surprenante tellement cette famille s’est investi pour arriver actuellement à donner le bel exemple du travail de la terre. D’ailleurs, le Premier ministre Abdelmalek Sellal n’avait pas raté l’occasion de faire une visite à ce jardin paradisiaque dont il a été si émerveillé. Cette exploitation d’une superficie de 300 ha se trouve à 10 km de la ville de Bou Saâda et de 50 km du chef lieu de la wilaya de M’sila. Sur 47 ha s’étend la culture des céréales irriguée par le
système de goutte à goutte malgré l’existence de six puits de forage et de citernes, l’une d’une capacité de 3 000 litres et l’autre de 1 000 litres. Il existe également trois retenues collinaires d’une capacité de 10 000 m3.
Projet d’une raffinerie d’huile d’olive «Pour moderniser notre travail agricole, il fallait aménager des espaces et surtout acquérir des équipements pour espérer mieux produire avec tous les sacrifices financiers qu’il fallait consentir pour cela» rappelle Mohamed. Sept grandes serres et quatre autres de petite dimension sont visibles sur cette exploitation agricole qui comprend également une écurie pour les chevaux. Deux tracteurs modernes Cirta et Dutz servent à l’accomplissement des différentes tâches agricoles nécessaires pour accroitre les capacités de production.
Par Ryad Ben
Les frères Ferroudj ont reçu l’accord du wali de M’sila et de la DSA pour implanter une raffinerie d’huile d’olive et de conserverie en important une usine clé en mains avec l’intention de déposer un dossier auprès de la BADR dans le cadre du crédit Ettahadi.L’exploitation comprend également une chambre frigorifique de 112 m3 et un dépôt de marchandises en plus d’un hangar pour les ovins et bovins. Le plus beau spectacle est quand on aperçoit, pour le plaisir des yeux et de la bouche, les arbres de pommes, d’abricots, de poires, de prunes, de coings, de figues et d’autres fruits. «Le travail de la terre reste la meilleure ressource pour les Algériens et il faut copier sur les autres pays qui ont maintenu et développer l’agriculture sous diverses formes pour vivre et faire profiter leur pays» insiste Mohamed Ferroudj. R.B.
N°22 - Octobre 2015
9
ZOOM
Objectifs mondiaux 2030
La faim et l’agriculture en priorité L’éradication de la faim est la pièce maîtresse du programme de développement durable, souligne le chef de la FAO devant les dirigeants du monde. Près de 80 % des pauvres et des affamés du monde vivent dans les zones rurales et l’amélioration de leurs moyens d’existence est un défi majeur.
Ph DR
L
a sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable sont essentielles pour atteindre, d’ici à 2030, l’ensemble des Objectifs de développement durable (ODD), a souligné devant les dirigeants du monde M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, dans son discours en séance plénière à l’ONU. «Nous nous sommes donné une tâche immense dont le point de départ est l’engagement historique consistant non seulement à réduire mais également à éradiquer la pauvreté et la faim durablement», s’est-il exclamé. Quatorze des 17 nouveaux ODD se rapportent à la mission historique de la FAO, a fait observer le DG de la FAO. Le deuxième objectif, qui consiste à «mettre fin à la faim, assurer la sécurité alimentaire tout en améliorant la nutrition et promouvoir l’agriculture durable», doit être poursuivi de toute urgence, car des progrès rapides sur ce front sont la clé pour atteindre les autres objectifs, a-t-il insisté.
Agriculture durable et «faim zéro» «Nous ne pourrons nous reposer que lorsque nous atteindrons l’objectif Faim Zéro», a encore souligné M. Graziano da Silva.
10
N°22 - Octobre 2015
Les ODD s’insèrent dans le cadre du suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) établis en 2001 pour la période s’achevant cette année. L’objectif des OMD relatif à la réduction de la faim a été atteint par plus de la moitié des pays suivis par la FAO, mais quelque 800 millions de personnes souffrent encore de sousalimentation chronique. Près de 80 % des pauvres et des affamés du monde vivent dans les zones rurales et l’amélioration de leurs moyens d’existence est un défi majeur, a dit M. Graziano da Silva.
Il faudra promouvoir la croissance inclusive et des investissements responsables qui répondent aux besoins des pauvres dans le monde, a-t-il préconisé. Nous devons mettre en place des systèmes agricoles et alimentaires plus durables, qui résistent aux contraintes et qui soient capables de faire face au changement climatique, a encore dit le chef de la FAO. Investir dans l’agriculture écologiquement durable ne suffira pas, des systèmes de protection sociale bien conçus seront également nécessaires, a-t-il ajouté. M. Graziano da Silva a ensuite rappelé aux dirigeants du monde que dans les 15 prochaines années des investissements supplémentaires de l’ordre de 160 dollars par an et par personne devront être mobilisés au profit de ceux qui vivent dans l’extrême pauvreté, si l’on veut éradiquer la faim. «Cela représente moins de la moitié du revenu mondial de 2014. Et ce n’est qu’une petite fraction du coût que la faim et la malnutrition font peser sur les économies, les sociétés et les individus», a fait observer le chef de la FAO.
Z OOM
Campagne de cueillette de la saison 2015
Près de 570.000 quintaux de dattes Ghardaïa Une récolte de près de 570.000 quintaux de dattes, toutes variétés confondues, est attendue dans la wilaya de Ghardaïa, au titre de la campagne de cueillette de la saison agricole 2015, selon la Direction locale des services agricoles (DSA).
C
ette production prévisionnelle concerne une récolte de plus de 224.000 qx de dattes de variété supérieure Deglet-Nour, avec un rendement moyen estimé à 49 qx/ ha, et 346.000 qx de variété Ghers et analogues, avec un rendement moyen de 53 qx/ha, a précisé à l’APS le responsable de la cellule du plan de développement agricole à la DSA , Khaled Djebrit. Cette augmentation attendue de la production pour la campagne de cueillette, à être lancée miseptembre courant, est expliquée par l’accroissement du potentiel phoenicicole productif de la wilaya qui est passé de 695.000 palmiers en 2002 à près de 1.300.000 palmiers productifs en 2015, à la faveur de différents programmes de développement agricoles initiés par les pouvoirs publics, a-t-on ajouté.
Ph LMD
Cette prévision haussière de la production de datte est justifiée par le suivi phytosanitaire et le traitement préventif contre les différentes maladies et parasites du palmier, tels le Boufaroua et le Myelois, effectué en juin dernier. Ainsi, pas moins de 300.000 palmiers productifs des palmeraies de la wilaya ont été traités, en juin dernier, par les services de la station de l’INPV
de Ghardaïa, en sous-traitant avec les micro-entreprises locales et les agriculteurs. Considérée comme l’une des plus importantes zones productrices de dattes en Algérie, avec 1.300.000 plants de palmiers, la wilaya de Ghardaïa espère réaliser cette saison une bonne récolte de dattes. Cependant, la filière datte dans la région de Ghardaïa est confrontée à un «sérieux» problème de cherté et de rareté d’une main-d’œuvre qualifiée pour l’entretien du palmier et l’opération de cueillette de la production qui est «très éprouvante physiquement», a fait savoir Khaled Djebrit. La wilaya de Ghardaïa compte plus de 125 espèces de dattes, fines et moelleuses, telles que Azarza, Degla, Ghers, Timdjouhart, Bent-Aqbala et Deglet-Nour.
Récole prévisionnelle des dattes
Plus de 1,31 million quintaux à Ouargla
U
ne récole prévisionnelle de plus de 1,31 million quintaux de dattes, toutes variétés confondues, est attendue dans la wilaya d’Ouargla lors de la prochaine campagne de cueillette, selon la direction locale des services agricoles (DSA). Cette production prévisionnelle porte sur 707.795 quintaux de dattes de variété supérieure «Deglet Nour», 532.324 qx de variété «Ghers» et analogues (dattes molles) et 73.710 qx de variété «Degla Beida» et analogues (dattes sèches). Dans le cadre de cette campagne de cueillette de la saison agricole 20152016, la DSA s’attend à un rendement moyen de 55 qx/ha pour la variété «Deglet Nour», 58 qx/ha pour le «Ghers» et 45 qx/ha pour la «Degla
Ph LMD
Beida», pour une superficie globale de 23.680 ha. L’on s’attend ainsi à une hausse de la production de dattes, par rapport à la saison précédente qui avait donné lieu à une récolte de plus de 1,29 million de qx, avec l’entrée en production d’un total de 15.814 nouveaux palmiers de différentes variétés.
Le patrimoine phoenicicole de la wilaya d’Ouargla se compose d’un total de 2.596.944 palmiers-dattiers, dont 2.081.070 palmiers productifs, dont 1.092.840 de variété «Deglet Nour», 861.250 de «Ghers» et analogues et 126.980 de «Degla-Beida» et analogues, couvrant une superficie de 23.680 ha. Ph DR
N°22 - Octobre 2015
11
Q U E S T I O N S - R EPONSES
Laala Boukhalfa, commissaire du salon international des fruits et légumes «Siafel»
«L’agriculture est la seule alternative pour se substituer aux hydrocarbures»
Le 2ème salon international des fruits et légumes «Siafel» se tient du 01 au 03 octobre 2015 au Palais des expositions Ali Ferrah à Tlemcen sous le thème : «La sécurité alimentaire, enjeu pour les filières fruits et légumes». Ce salon est une vitrine des différentes techniques innovantes dans le secteur de l’agriculture, de la transformation des produits, d’inputs et d’équipements spécialisés. Le Siafel est une belle occasion pour apprécier la politique d’intégration nationale et notamment la politique engagé depuis plusieurs mois au sujet de «Consommons algérien». Cela sans oublier que c’est une opportunité de jauger du niveau d’amélioration des rendements et des performances des techniques utilisées jusque là dans le secteur agricole. Dans cet entretien, Laala Boukhalfa, commissaire du 2ème salon international des fruits et légumes «Siafel», donne un éclairage sur les enjeux liés aux filières fruits et légumes. Entretien réalisé par Mourad Tayeb
légumes, notamment les légumes de large consommation, tel que la pomme de terre et la tomate dégageant des excédants importants et nécessitant une prise en charge particulière. . -La réalisation des unités d’accompagnement et de traitement (transformation, conditionnement, emballage et stockage…). -La promotion des exportations des fruits et légumes, tel que les dattes, les agrumes représentant une qualité exceptionnelle. Pourquoi avoir choisi, aujourd’hui, le thème : «La sécurité alimentaire, enjeu pour les filières fruit et légumes» à l’occasion de cette 2ème du Siafel ?
Ph LMD
Quels sont les objectifs pour cette deuxième édition du salon international des fruits et légumes «Siafel» ? Le salon international des fruits et légumes «Siafel» est considéré comme un lieu de rencontres et un espace de dialogue et de concertation s’adressant à tous les intervenants et operateurs de la filière fruits et légumes en amont et
12
N°22 - Octobre 2015
en aval. Quant aux objectifs attendus de ce salon, on peut citer : -La valorisation des produits agricoles du terroir. -La mise en évidence du label des fruits et légumes, notamment l’olive de Sig (la Sigoise), l’orange de Mohammedia (Mascara), les dattes «Daglet Nour» de Tolga (Biskra) et autres… -L’instauration d’un système de régulation du marché des fruits et
Le choix porté sur ce thème s’explique par l’importance et le rôle que joue la filière fruits et légumes en matière de contribution dans la satisfaction d’une partie non négligeable de notre sécurité alimentaire surtout pour la pomme de terre dont les rendements obtenus sont jugés très satisfaisant surtout au niveau des wilayas du Sud comme El Oued, Biskra et Ouargla. Ce produit de large consommation peut se substituer même à la consommation du pain dans la matière première qui est le blé tendre est importé en devise forte. Actuellement, l’agriculture est la seule alternative pour se substituer aux hydrocarbures dont les prix accusent, actuellement, des chutes brutales ainsi
QUEST IONS- REPONSES
que la dévaluation du dinar algérien fragilisant ainsi notre économie et mettant par conséquent, en danger notre sécurité alimentaire. Quels avantages vont tirer les exposants nationaux et étrangers en étant présent au salon international des fruits et légumes «Siafel» ? Tout d’abord, le salon international des fruits et légumes (Siafel) est un rendez-vous B to B performant avec une sélection de plusieurs acheteurs ou partenaires nationaux et internationaux. Ensuite, le Siafel propose non seulement aux professionnels d’exposer leurs produits, mais d’organiser également des journées scientifiques suggérant des solutions aux préoccupations des operateurs de la filière. Enfin, le salon international des fruits et légumes permet de prospecter d’autres marchés et opportunités d’exportations surtout suite à la baisse des prix du baril et la dévaluation de la monnaie nationale. Quels sont notamment les opportunités pour les opérateurs
économiques du secteur de l’agroalimentaire ? Il y a lieu de préciser que le salon international des fruits et légumes permet aux producteurs et autres exposants de faire connaitre leurs produits ce qui favorise des échanges et une mise à niveau de leurs connaissances. Le Siafel est une belle occasion pour apprécier la politique d’intégration nationale et notamment la politique engagé depuis plusieurs mois au sujet de «Consommons algérien». Cela sans oublier que c’est une opportunité de jauger du niveau d’amélioration des rendements et des performances des techniques utilisées jusque là dans le secteur agricole. Quels sont les indicateurs pour l’avenir du secteur des fruits et légumes en Algérie ? Le salon international des fruits et légumes (Siafel) permet de donner un aperçu sur les efforts entrepris pour donner la mesure de la qualité exceptionnelle de fruits et légumes algériens notamment ceux se
Ph LMD
caractérisant par un label. Il faut signaler également les rendements très appréciables surtout pour la pomme de terre ayant dépassé les 500 quintaux par hectare. Si la volonté existe avec une prise en charge en amont et en aval de la modernisation et de la mécanisation des techniques de production des fruits et légumes, cette filière aura certainement un avenir prometteur qui contribuera sans nul doute à garantir notre sécurité alimentaire. M.T.
N°22 - Octobre 2015
13
DOSSIER
84% des cultures pour les humains
Les 7 fruits et légumes «amis» des abeilles
Ph DR
Les abeilles pollinisent un tiers de ce que nous mangeons et jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes de la planète. Environ 84% des cultures destinées à la consommation humaine dépendent des abeilles ou d’autres insectes pour leur pollinisation en vue d’accroitre leurs rendements et leur qualité. a pollinisation par les abeilles permet non seulement d’obtenir plus de fruits, de baies ou de graines, mais également d’améliorer la qualité des produits. A découvrir les 7 fruits et légumes qui bénéficient tout particulièrement de la pollinisation par les abeilles.
L
sauvages pour polliniser les amandes était plus néfaste pour le rendement des cultures qu’un manque d’engrais ou d’eau. Lorsque les amandes sont suffisamment pollinisées, les arbres produisent plus de fruits et leur contenu nutritionnel évolue, notamment une hausse de la teneur en vitamine E.
Les amandes
Les pommes
suffisamment grande pour répondre à la demande actuelle. En règle générale, les ruches doivent être introduites au tout début de la floraison (quand environ 5 pour cent des bourgeons ont fleuri), afin d’encourager les abeilles à travailler immédiatement. Une moyenne de 2-3 ruches/ha est suffisante pour la pollinisation des pommiers. Une fleur de pomme peut avoir besoin d’être butinée quatre ou cinq fois afin de recevoir suffisamment de grains de pollen pour que la fécondation soit complète.
Les myrtilles
14
Ph DR
Ph DR
Elles sont bonnes pour la ligne et offrent suffisamment d’avantages en matière de santé pour que nous leur réservions une place de choix dans notre liste. La culture des amandes dépend fortement de la pollinisation par les abeilles mellifères. Les recherches ont démontré que l’absence d’abeilles et autres insectes
La Chine est le plus grand producteur de pommes au monde, suivie par les États-Unis, la Turquie, l’Italie et la France. Crues ou dans une tarte aux pommes, elles sont un vrai délice, mais sans abeilles, la pollinisation croisée, indispensable pour produire les pommes, ne peut pas avoir lieu sur une échelle
N°22 - Octobre 2015
Ph DR
Les États-Unis sont le plus grand producteur de myrtilles au monde; en 2013 ils ont récolté un total de 132 000
DOSSIER tonnes de myrtilles sauvages et cultivées. Les bourdons butinent plus de fleurs par minute que les autres pollinisateurs, et n’éprouvent aucune difficulté à extraire le nectar des fleurs de myrtilles grâce à leurs longues langues. C’est important car la corolle de la fleur de myrtille est en forme de cloche. Le nectar est sécrété à la base du style, obligeant l’insecte à enfoncer sa langue entre les filaments des anthères pour l’atteindre.
Les concombres
Ph DR
d’abeilles conséquentes, d’au moins 30 ruches, ont plus de chances de succès.
Les courges De la citrouille d’halloween aux ragoût de bœuf au potiron chilien (Cazuela de Vaca), le monde passerait à coté de traditions et de nombreux plats délicieux si les courges venaient à disparaître.
Ph DR
Ils rencontrent un vif succès pendant les mois d’été en raison de leur effet rafraîchissant. Leur saveur fraîche et leur côté croquant font qu’ils sont non seulement très appréciés dans les salades et les sandwichs, mais également dans les boissons. Sans abeilles, il n’y aurait quasiment pas de récolte de concombres. L’introduction de cinq ruches contenant environ 12 500 abeilles tous les 1/15 ha, permet d’augmenter jusqu’à 40 pour cent les rendements de concombres cultivés en serre. Il est recommandé de disposer les ruches au niveau de la partie supérieure des plantes. Les abeilles doivent également avoir suffisamment d’espace pour se déplacer. Au sol, il convient de disposer entre les légumes des assiettes contenant de l’eau pour que les abeilles puissent boire.
Les pratiques de travail du sol qui créent des conditions de couverture du sol particulières peuvent influer sur la multiplication des pollinisateurs. En général, les courges sont pollinisées par des abeilles qui nichent au sol. L’abeille femelle recueille le pollen et le nectar des fleurs de cucurbitacées (comme les potirons et les citrouilles). Elles sont actives très tôt le matin et leur activité ralentit en milieu de matinée.
Les oignons
Les fraises
Si vous n’avez jamais vu d’abeilles en train de polliniser une ombelle d’oignon (la tête florale), c’est un réel plaisir pour les yeux. Les abeilles butinent les fleurs d’oignons en vue de recueillir le nectar et le pollen, mais seules les butineuses de nectar visiteront aussi bien les lignes de mâles stériles que celles de mâles fertiles dans les systèmes hybrides de production d’oignon. Généralement, les abeilles ne sont pas très attirées par les oignons, c’est la raison pour laquelle des colonies
Ph DR
Ph DR
Une fraise parfaitement mûre est une expérience cosmique et nostalgique.
L’intensité et la complexité de leur saveur sucrée résultent principalement de la pollinisation. Pour arriver à maturation une fraise a besoin d’être butinée environ 21 fois. Une seule fraise, peut contenir de 400 à 500 graines (ou petits pépins) sur sa surface. Plus le nombre de graines complètement développées est important, plus la fraise sera grosse, savoureuse et bien formée. Il était un temps où la nature s’occupait seule de la pollinisation, sans coût explicite pour les communautés humaines. Cependant, des données en provenance de nombreux pays du monde montrent qu’à mesure que les champs agricoles sont devenus plus grands et que l’utilisation de produits chimiques agricoles a augmenté, les populations de pollinisateurs ont décliné. Essentielle pour les moyens de subsistance
Dans les écosystèmes agricoles, les pollinisateurs sont indispensables à la production fruitière, horticole et fourragère, ainsi qu’à la production de semences de nombreuses plantes racines et textiles. Les pollinisateurs, tels que les abeilles, les oiseaux et les chauves-souris, interviennent dans 35 % de la production végétale mondiale, accroissant celle de 87 des principales cultures vivrières à l’échelle du globe, ainsi que de nombreuses plantes médicinales. Selon des estimations, au moins 20 espèces d’animaux autres que les abeilles fournissent des services de pollinisation aux cultures les plus importantes de la planète. Pour ce qui est de la nutrition humaine, les avantages de la pollinisation ne se mesurent pas seulement en termes d’abondance de fruits, de noix et de graines, mais également en termes de variété et de qualité. La contribution des denrées alimentaires pollinisées par les animaux à la diversité nutritionnelle, à la teneur en vitamine et à la bonne qualité de l’alimentation, est substantielle. L’action de pollinisateurs, y compris mais pas uniquement, des abeilles d’élevage favorise une optimisation des rendements des cultures. L’une des meilleures façons de réduire les risques liés au changement climatique est de disposer d’une variété de pollinisateurs aux caractéristiques différentes et réagissant de manière spécifique aux milieux ambiants. Cette diversité permet de «garantir» la présence de pollinisateurs adaptés aux conditions actuelles mais aussi aux conditions futures. La biodiversité favorise la résilience des agroécosystèmes. )Source : www.fao.org(
N°22 - Octobre 2015
15
INFOS PLUS
16
N째22 - Octobre 2015
DOSSIER
84% des cultures pour les humains
Pollinisation et moyens d’existence des populations
L
a pollinisation est un processus fondamental dans les écosystèmes terrestres naturels et gérés par l’homme. Elle contribue de manière essentielle à la production alimentaire et aux moyens d’existence et établit un lien direct entre les écosystèmes sauvages et les systèmes de production agricole. La très grande majorité des espèces de plantes à fleurs ne produisent des graines que si des animaux pollinisateurs transportent du pollen des anthères aux stigmates des fleurs. Sans ce service, de nombreuses espèces interdépendantes et de nombreux processus fonctionnant au sein d’un même écosystème disparaîtraient.
Comprendre
ressources alimentaires pour survivre. La perte de ces deux éléments - à l’intérieur et autour des écosystèmes agricoles- met en danger la production agricole.
Intégrer le problème de la pollinisation
Ph DR
Des agriculteurs ont identifié et testé des pratiques de gestion permettant d’assurer la conservation et la gestion des populations de pollinisateurs sauvages. Non seulement ces pratiques renforcent les services de pollinisation rendus par les écosystèmes, mais elles contribuent également, entre autres, à la diversité des cultures (biodiversité), à la bonne santé des sols et à la diminution de l’utilisation de pesticides.
Apprendre Ph DR
Plus nous en savons sur les pollinisateurs, les services de pollinisation des plantes et les interactions entre les écosystèmes agricoles et la gestion de la pollinisation, mieux nous comprendrons de quelle manière assurer leur conservation et leur gestion, dans le but de maintenir la biodiversité, d’assurer la bonne santé de l’écosystème et d’améliorer les moyens d’existence des populations. Surveiller le déclin des pollinisateurs, surveiller les déficits de pollinisateurs, évaluer les données socioéconomiques, identifier les pollinisateurs et comprendre les interactions entre les plantes et les pollinisateurs permet d’élargir notre base de connaissances.
Gérer Les pollinisateurs sauvages et domestiques ont besoin d’un habitat et de
groupes d’agriculteurs, vulgarisateurs ou établissements d’enseignement, par exemple) apporte une connaissance de différents aspects de ce problème, améliore les capacités techniques nationales (les connaissances en taxinomie, par exemple) et permet de créer des réseaux d’experts.
Ph DR
Renforcer les capacités de personnes issues de secteurs différents est important pour sensibiliser au problème de la pollinisation, mais également pour diffuser une information de nature technique sur les pollinisateurs et sur le rôle de la pollinisation animale dans la production agricole. Renforcer les capacités par la formation de populations cibles variées (agriculteurs,
Ph DR
Près de 80 % de toutes les espèces de plantes à fleurs sont adaptées à la pollinisation par des animaux, pour la plupart des insectes. Près de 35 % de la production agricole mondiale dépend de ces pollinisateurs, qui améliorent les rendements de 87 des plantes vivrières les plus cultivées dans le monde. Par conséquent, la pollinisation contribue de manière essentielle à la production agricole et il est essentiel que chacun prenne conscience de ce service écosystémique essentiel - l’opinion publique, notamment les écoliers et les agriculteurs, mais également les décideurs aux niveaux local, national ou international. (Source : www.fao.org)
Ph DR
N°22 - Octobre 2015
17
INFOS PLUS
18
N째22 - Octobre 2015
V U E SUR L’ENT REPRISE
Pour les besoins de l’Algérie et de l’étranger
Aurès solaire pour les photovoltaiques Le but à court terme de la société Aurès Solaire, unité de fabrication des panneaux solaires, avec son partenaire et actionnaire Vincent industrie est d’augmenter très rapidement la capacité de production de 30 à 60Mw afin de répondre aux besoins du marché intérieur algérien, mais également à l’exportation. Ph DR
s’étalera sur trois ans, pendant que les 25% de la production seront commercialisés en Algérie sous forme de kits solaires.
Exportation vers l’Inde
urès Solaire sise à Batna, créée par Houcine Nouacer est une société de fabrication de panneaux solaires photovoltaiques d’une nouvelle génération avec une capacité de 30 Mw. La ligne sera installée dans la zone industrielle de Ain Yagout à Batna. Ce projet sera réalisé au premier semestre de l’année 2015, avec le concours de la société française Vincent industrie qui sera le partenaire de la société Aurès Solaire, par le biais d’un investissement commun, dans le domaine de l’énergie solaire et deviendra de fait, un actionnaire de la société Aurès Solaire à hauteur de 49% des parts. Il s’agit d’une production de « pièces maîtresses de la technologie de l’énergie solaire, dont un taux de 75% sera destiné à l’exportation », a précisé M. Nouacer. « Notre usine sera l’une des plus importantes en Afrique et produira des panneaux de la dernière génération dotés d’une capacité annuelle de 25 MW », a-t-il dit. L’Inde est visée comme un principal marché de ces panneaux Made in Algeria dans le cadre d’un plan de charge qui
A
La société Vincent Industrie est une PME française innovante de moins de 100 salariés, ayant son siège social à Brignais (Lyon-France). Présente sur le marché international depuis 1979, Vincent Industrie s’est spécialisée dans la fabrication des équipements et machines automatiques dans tous les domaines de l’énergie : traction, hydraulique, nucléaire, mais également dans les énergies renouvelables. Sur ce dernier point, en collaboration avec Apollon Solar, entreprise présente dans la recherche sur le photovoltaïque depuis 2001, Vincent Industrie a développé et mise au point pendant 9 ans une nouvelle technologie de panneaux photovoltaïques, appelée «Nice» (New Industrial Cells Encapsulation) qui aujourd’hui est une technologie mature et disponible sur la marché. Ce processus est non seulement innovant, mais également économique, représentant une véritable rupture technologique dans l’encapsulation des cellules photovoltaïques et donc la fabrication des modules. Cette première unité va créer une cinquantaine d’emplois directs en Algérie, sans parler d’emplois indirects liés aux prestations. La gestion commune des achats pour les composants sera adoptée pour l’ensemble des sites de production «Nice» à travers le monde et l’unité algérienne pourra ainsi profiter du bénéfice des prix négociés dans leur ensemble. Le but à court terme de la société Aurès Solaire avec son partenaire et actionnaire Vincent industrie est d’augmenter très rapidement la capacité de production de 30 à 60Mw afin de répondre aux besoins du marché intérieur algérien, mais également à l’exportation.
Ph DR
N°22 - Octobre 2015
19
INFOS PLUS
20
N째22 - Octobre 2015
L ES T ECHNIQUES
Cueillette lors de la saison de maturation
Eviter les pertes aux attaques extérieures Pour éviter des pertes liées aux attaques par les insectes et les micro-organismes, les dattes devraient être cueillies lorsqu’elles ne sont que partiellement mûries. Le début de la maturation est marqué par l’aspect des taches translucides sur la peau du fruit. Par Si Bennasseur Alaoui
I
l est nécessaire de faire plusieurs cueillettes pendant la saison de maturation, vu que tous les fruits sur un faisceau ne mûrissent pas uniformément. À ce stade la chair est encore ferme, cependant elle deviendra douce et détrempée après la récolte. Endommagé lors de la récolte, le fruit aigre et fermenté attire des insectes et devrait être sélectivement enlevé des faisceaux à chaque cueillette. Il est recommandé d’assortir le fruit soigneusement et de jeter toutes les dates aigres et fermentées. Des dattes molles ne devraient jamais être lavées directement dans l’eau. Une méthode commode pour les nettoyer est de répandre le fruit sur la surface d’une serviette turque moite tenue sur un plateau. Le fruit est secoué doucement, roulé pour enlever la terre et les débris qui y sont attachés. La serviette doit être
rincée fréquemment dans l’eau propre. Les dates récoltées avant qu’elles ne soient entièrement mûres peuvent être mûries par le chauffage à une température entre 35 et 48 °C. Le chauffage doit être continu jusqu’à ce que le fruit soit déshydraté au point où la détérioration ne se produira pas. Les dattes fraîches contiennent entre 35% et40% d’humidité; la chair est molle et détrempée et la peau est ridée la plupart du temps. Ils doivent être frigorifiés pour empêcher la détérioration. Les dates entièrement traitées contiennent une humidité comprise entre 25% et 28% ; la chair est plutôt ferme et flexible et la peau est ridée comme celle d’un pruneau. Les dattes résistent bien à la température ambiante.
Principales méthodes de réchauffement des dattes Méthode
Protocole à suivre pour obtenir de bons résultats
Four de cuisine
- Mettez les dattes sur des plateaux et les placer sur des étagères de four. - Perforez les fonds de plateau pour permettre la circulation d’air. - Insérez un thermomètre mince en verre ou en métal dans une des dattes. - Chauffez le four jusqu’à ce que la température de fruit atteigne 48 °C et puis arrêter le four. - Allumez le four encore lorsque les dattes se sont refroidies à 38 °C. - Inspectez les fruits fréquemment et enlevez les individus qui ont mûri et traité au point désiré. - Répétez le procédé selon les besoins.
Réchauffement solaire
- Faites le réchauffement solaire dans une boîte en bois rectangulaire peu profonde avec un verre en pente ou une couverture en plastique qui permet de piéger la chaleur du soleil. - Placez les dattes molles en une couche sur des plateaux, et les dattes semi séchées en deux à trois couches sur les plateaux, et procéder à leur remaniement de temps en temps de sorte que tous les fruits reçoivent la même exposition à la chaleur. - Vu la chute des températures la nuit, la maturation finale des dattes demande de deux à huit jours,selon le fruit et le régime de température.
Traitement avec une température élevée
- Traitez les dattes à une température élevée («pasteurisation») pour tuer les œufs d’insectes et quelques levures et bactéries. Les dattes ainsi traitées se conservent habituellement bien. - Placez les dattes précédemment mûries et traitées dans un four préchauffé et augmenter la température des fruits à 65 °C. - Maintenez la chaleur pendant 30 minutes. - Enlevez le fruit du four et laissez se refroidir.
Si le fruit est déshydraté à l’humidité de 20% à 25%, aucun autre traitement n’est nécessaire et il peut être stocké à la température ambiante dans presque n’importe quel genre 107de récipient. Des dattes contenant l’humidité plus de 32% devraient être frigorifiées. Indépendamment du contenu
d’humidité, les dates peuvent être stockées indéfiniment dans un congélateur à -17 °C. L’aspect de petits cristaux de sucre blanc sous la peau du fruit stocké pendant de longues périodes dans un réfrigérateur est désagréable à l’œil mais ne déprécie pas la qualité du fruit.
N°22 - Octobre 2015
21
D E R I V E S D E LA DAT T E
Des procédés des vieux temps
Du vinaigre de dattes fait maison Savez-vous qu’il est très facile de préparer son vinaigre maison ? Simple et sans effort, la fabrication de l’elixir vinaigré ne vous demandera qu’une bonne dose de patience. Nos conseils pour y arriver. L’oxygène joue un rôle déterminant dans le processus de fabrication du vinaigre. C’est pourquoi il est plus que recommandé d’utiliser un vinaigrier. Souvent en grès ou en céramique, le vinaigrier peut également être en bois de chêne, qui aura pour agréable conséquence de doter le vinaigre d’un petit arrière-goût boisé. On trouve aussi des vinaigriers de verre, l’inconvénient étant qu’ils doivent absolument rester à l’abri de la lumière. Le vinaigrier se présente sous la forme d’un réservoir à large ouverture. Il est fermé par un bouchon non étanche, en liège de préférence, de façon à laisser passer l’air, tout en protégeant le vinaigre de la poussière et des insectes. Enfin, le vinaigrier est logiquement équipé d’un robinet, la cannelle, pour se servir en vinaigre une fois le liquide tant désiré fin prêt. Ph DR
P
etit cours accéléré de chimie. C’est à partir d’une bactérie présente dans l’air, l’acétobacter, que l’alcool, au contact de l’oxygène, se transforme en vinaigre, en vin aigre, tout simplement. Si la fabrication du vinaigre ne demande donc pas de compétences particulières, elle exige toutefois de l’apprenti sorcier, la maîtrise de certains procédés. -La mère de vinaigre Elément indispensable à la formation du sirop vinaigré, la mère de vinaigre constitue la membrane gélatineuse qui se forme à la surface du vin au bout de quelques semaines d’oxygénation à l’air libre. Cette matière souche, sorte de moisissure, agira comme catalyseur dans le processus de formation du vinaigre. -Le vinaigrier
Ph DR
Pour fabriquer son vinaigre, on peut choisir de former sa propre mère de vinaigre, ou bien partir d’un morceau de mère pré-existante. Dans ce dernier cas, il suffira tout simplement d’adjoindre un bon vin à cette souche vinaigrée et de patienter 4 à 6 semaines avant de pouvoir déguster votre première cuvée de vinaigre. A défaut de mère, mélangez un vinaigre de votre choix (non pasteurisé si possible, disponible dans les magasins bio. Plus long que le précédent, ce procédé donnera lieu à une mère, puis à du vinaigre après 2 à 3 mois d’oxydation, selon la qualité du vinaigre.
Bien entreposer dans un endroit sec Entreposez votre vinaigrier dans un endroit sec, aéré et à une température d’au minimum 20°C. Faites respirer votre vinaigre en soulevant le bouchon du vinaigrier de temps à autre. Evitez de trop déplacer le vinaigrier au risque de noyer la mère de vinaigre, particulièrement sensible aux secousses. Après un certain temps, votre mère de vinaigre aura largement augmenté ses proportions. N’hésitez alors pas à la partager avec vos proches en les encourageant à se mettre, eux-aussi, à la fabrication du vinaigre maison.
Ph DR
22
N°22 - Octobre 2015
OPPORT UNIT ES
Convention sur la diversité biologique 2011-2020
Mise en œuvre en Algérie du plan stratégique Un projet programme de septembre 2013 à décembre 2015 visant à intégrer les engagements de l’Algérie vis-à-vis de la Ph DR CDB dans ses programmes de planification nationale de développement dans le cadre d’une approche multisectorielle.
Ph DR
C
e projet répond à la nécessité pour le pays de continuer à remplir ses engagements aux termes de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Il est une contribution importante aux efforts de l’Algérie visant à mettre en œuvre le Plan stratégique 2011-2020 de la CDB au niveau national. Il s’appuie sur l’état d’avancement et les réalisations de l’Algérie en matière de planification et de présentation de rapports sur la diversité biologique. Il vise à intégrer les engagements de l’Algérie vis-àvis de la CDB dans ses programmes de planification nationale de développement dans le cadre d’une approche multisectorielle, grâce à une «planification en matière de diversité biologique» et à un processus d’élaboration de stratégie actualisée et participative. Cette démarche vise à atteindre des objectifs mesurables en termes de préservation et d’utilisation durable de la diversité biologique. Elle permettra également de s’assurer que la valeur des biens et services issus des écosystèmes, ainsi que les difficultés et les opportunités liées à l’adaptation et à la résilience des écosystèmes, sont bien prises en compte dans le processus.
Objectifs Intégrer les engagements de l’Algérie vis-à-vis de la Convention sur la diversité biologique (CDB) dans ses programmes nationaux de planification du développement dans le cadre d’une approche multisectorielle, grâce à une «planification en matière de diversité biologique» et l’élaboration d’une stratégie nationale actualisée, selon les orientations générales du Plan stratégique de la CDB pour 2011-2020.
Résultats attendus 1-Un bilan participatif sur la planification en matière de biodiversité est établi et des objectifs nationaux sur la diversité biologique sont définis et conformes aux Objectifs mondiaux d’Aichi. 2- Les stratégies et plans d’actions nationaux pour la biodiversité (SPANB) sont révisés et actualisés et prennent entièrement en compte les nouveaux aspects du plan stratégique de la CDB. 3-Les cadres nationaux pour la mise en œuvre de la SPANB ainsi que pour le reporting et les mécanismes d’échange dans le cadre de la CDB sont renforcés.
Bailleurs de Fonds
)Source : www.dz.undp.org(
N°22 - Octobre 2015
23
D E S T I N AT I O N
Formations naturelles de forêts
Les palmiers de la vallée de Les formations naturelles de forêts de palmiers sont d’un grand attrait esthétique, filtrant la lumière du soleil au travers de ses frondaisons de palmes chamarrées de verts, de rouges et de bruns. La forêt de palmiers est relativement intacte et elle offre un refuge à des populations viables d’espèces endémiques, comme le perroquet noir
A
u cœur de la petite île de Praslin, la réserve abrite les vestiges d’une forêt naturelle de palmiers qui a pour ainsi dire conservé son état d’origine. Le célèbre « coco de mer », fruit d’un palmier dont on pensait autrefois qu’il poussait au fond des mers, est la plus grosse graine du règne végétal. Située sur l’île granitique de Praslin, la Vallée de Mai est une zone de 19.5 ha de palmiers qui a pour ainsi dire conservé son état d’origine depuis les temps préhistoriques et qui contient la plus grande forêt de coco-de-mer du monde. Le coco-de-mer est une espèce endémique qui présente un intérêt universel car elle est porteuse de la plus grosse graine du règne végétal. La forêt abrite aussi cinq autres palmiers endémiques et de nombreuses
Ph DR
24
N°22 - Octobre 2015
espèces animales endémiques. Le bien est une zone d’un grand attrait pittoresque et possède une Ph DR beauté naturelle caractéristique. Le bien abrite une forêt pittoresque de palmiers. Les formations naturelles de forêts de palmiers sont d’un grand attrait esthétique, filtrant la lumière du soleil au travers de ses frondaisons de palmes chamarrées de verts, de rouges et de bruns. La beauté naturelle et l’état de quasi-nature de la Vallée de Mai sont d’un grand intérêt, même pour les visiteurs qui ne sont pas pleinement conscients de l’importance écologique de cette forêt.
Des palmiers endémiques Formé par des processus géologiques et biologiques qui se produisirent, il y a des millions d’années, le bien est un exemple exceptionnel d’un stade antérieur de l’évolution de la flore mondiale. Son écologie est dominée
par des palmiers endémiques, en particulier par le coco-de-mer, fameux pour son grand double fruit contenant la plus grande graine du règne végétal. La Vallée de Mai constitue un laboratoire vivant, illustrant ce que d’autres régions tropicales auraient été avant l’avènement de familles de plantes plus évoluées. Le bien représente un exemple exceptionnel d’évolution biologique dominé par des palmiers endémiques. La forêt de palmier de basse et moyenne altitude est caractéristique des Seychelles et est préservée en tant qu’exemple de ce qu’aurait pu être la forêt à l’état primitif. La forêt est remarquable par la présence du cocode-mer Lodoicea maldivica mais cinq autres espèces de palmiers endémiques se trouvent également rassemblés dans le bien. Située sur l’île granitique de Praslin, la Vallée de Mai est le seul endroit des Seychelles où ces six espèces sont représentées et aucune autre île de l’Océan Indien ne possède cette combinaison de caractéristiques que présente le bien. Les anciens palmiers forment une forêt dense, avec le Pandanus à grandes feuilles en spirale, qui constituent un écosystème où se produisent des processus et des interactions écologiques de cycles nutritifs, de dissémination et de pollinisation. La Vallée de Mai est le dernier refuge de l’endémique coco-demer (Lodoicea maldivica ) et des espèces endémiques de palmiers tels que le Deckenia (Deckenia nobilis ), le Phoenicophorium borsigianum , le Verschaffeltia splendida, le latanier millepattes (Nephrosperma vanhoutteanum) et le Roscheria melanochaetes. La forêt de palmiers est relativement intacte et elle offre Ph DR un refuge à des populations viables
DEST INAT ION
Mai aux Seychelles la régénération future. L’une des priorités de la gestion est donc de maintenir le palmier par manipulation humaine directe, à savoir la collecte et la plantation des graines avant qu’elles soient volées et vendues. Les mesures efficaces pour limiter les menaces causées à la faune et à la flore endémiques par des espèces invasives, des insectes nuisibles et des maladies sont également essentielles. (Source : whc.unesco.org)
Ph DR
d’espèces endémiques, comme le perroquet noir (Coracopsis nigra barklyi), qui ne vit que sur l’île de Praslin et qui est totalement dépendant de la Vallée de Mai et de sa forêt de palmier. D’autres espèces dépendent aussi de l’habitat des palmiers, dont trois espèces endémiques de geckos bronze, des pigeons bleus, des bulbuls, sunbirds, des martinets, des scinques des Seychelles, des Pamelaescincus gardineri, des caméléons, des geckos diurnes, des cécilies, des grenouilles, des poissons d’eau douce et de nombreux invertébrés.
L’intégrité écologique de la Vallée de Mai est forte mais sa superficie n’étant que de 19.5 ha, le bien est relativement petit et c’est en replantant quelques cocos de mer dans le passé que l’on a obtenu l’état actuel. Le bien occupe une partie du parc national de Praslin (300 ha) qui offre une zone suffisamment grande pour assurer le fonctionnement naturel de l’écosystème de la forêt. Pour améliorer l’intégrité du bien, le Comité du patrimoine mondial a recommandé son extension afin d’inclure le reste du parc national de Praslin, fournissant ainsi une zone tampon appropriée.
Besoins de protection et de gestion
Ph DR
Le bien bénéficie d’une protection juridique dans le cadre de la loi nationale et est géré par une fondation publique, la Fondation des îles Seychelles (SIF). La gestion du bien a été améliorée par l’adoption d’un plan de gestion en 2002. L’incendie est considéré comme la menace la plus sérieuse, et les plans de réponse d’intervention d’urgence sont essentiels. Le tourisme, tel qu’il est géré par la fondation publique, apporte une contribution financière importante à la protection et à la gestion du bien. La surexploitation déjà ancienne du coco-de-mer a épuisé la capacité de régénération naturelle, et l’enlèvement illégal des graines est un sérieux problème qui compromet
Ph DR
N°22 - Octobre 2015
25
INFOS PLUS
26
N째22 - Octobre 2015
M AL ADIES DES PAL M IERS
Prévention contre les tueurs de palmier
Une glue à base d’huiles végétales
Ph DR
La glue Biopalm offre une protection totalement bio spécialement durable, utile et économique des grands palmiers où il est difficile d’observer les signes d’attaques.
L
es insectes pondent leurs œufs sur l’arbre avec une attraction pour les cicatrices de coupe ou de blessure pour Rhynchophorus ferrugineus. De ces œufs éclosent des larves (qui peuvent être nombreuses, entre 80 et 150) qui pénètrent le palmier et ses rejets, consomment le bourgeon et tue l’arbre en 2 à 4 ans selon sa taille et leur nombre. Ces deux insectes n’ont pas de prédateurs. Les insecticides chimiques systémiques classiques qui ne sont pas faciles à mettre en œuvre dans les palmiers : il faut imprégner à plusieurs reprises le bourgeon d’environ 30 à 40 l. d’eau pour un Phoenix canariensis adulte, ce qui suppose une nacelle élévatrice et un matériel adapté, donc un coût important et une de pollution de l’environnement inévitable. L’insecticide présent dans la sève du palmier tue les butineurs, spécialement les abeilles, il faut donc impérativement supprimer les fleurs mâles des palmiers traités.
Ph DR
Vu ces contraintes et ces coûts, il est responsable de réserver les insecticides systémiques classiques aux palmiers qui donnent des signes d’attaque (feuilles sèches, feuilles percées, striée, tronquées.. etc.).
Il y a unanimité des spécialistes pour dire : - que la prévention est absolument nécessaire (ne tailler les palmiers que de décembre à février), poser des pièges pour le charançon et surtout faire une observation vigilante des palmes de façon à agir dès les premiers signes anormaux. Ce qui n’a rien de facile pour les grands arbres puisque qu’il faut une nacelle. Les stratégies de protection mécanique est l’idée de poser des barrières physiques qui rendent la ponte impossible. Pour les petits palmiers la pépinière la barrière la plus simple est le filet.
Traitement préventif et curatif Il existe maintenant une glue à base d’huiles végétales, de cire et de latex (Biopalm / brevet INRA-Marseille), elle est quasi invisible, inoffensive pour l’environnement et les abeilles. Elle interdit la progression des insectes adultes ou des jeunes larves après l’éclosion. Elle agit en préventif et curatif contre Paysandisia archon (excellents résultats en zone infectée) et en préventif (ceci n’a pas été vérifié par la suite sur jubaea chilensis car le charençon l’attaque par le pied ou le milieu du stipe) contre Rhynchophorus ferrugineus (limite sérieusement la progression de l’insecte). La seconde année de traitement on ne couvre que la pousse de l’année. La glue est appliquée par projection avec un pulvérisateur spécial ou bien un appareil de peinture industriel, raccordés à un compresseur. Cette glue ne salit ni le sol, ni les autres plantes, ni les gens. La glue Biopalm offre une protection totalement bio spécialement durable, utile et économique des grands palmiers où il est difficile d’observer les signes d’attaques. (Source : www.olharfeliz.typepad.com)
N°22 - Octobre 2015
27
S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT
Choix de la technique et du système
Conseils pratiques pour
Ph DR
Ph DR
L’élaboration de cette brochure, voulue la plus simplifiée possible, a pour objectif de permettre au public intéressé d’avoir une connaissance pratique des différentes étapes pour la conception d’un projet d’irrigation. )*( Par Mohamed Kessira
A
vec l’irrigation, l’agriculteur dispose d’un puissant levier pour accroître et régulariser la production de ses cultures, à condition de pouvoir maîtriser son irrigation, afin de satisfaire les objectifs techniques (rendements) et économiques (au coût optimal) visés. La performance d’une installation d’irrigation dépendra du bon choix de la technique et du système d’irrigation et de la bonne mise en place des équipements sur la base de la parfaite connaissance des informations techniques et économiques liées aux conditions de l’exploitation. Pour la conception d’un projet d’irrigation, l’agriculteur et le concepteur devront disposer de suffisamment d’informations sur : A. La disponibilité et la nature de la ressource en eau; B. Le type de sol et les caractéristiques des parcelles à irriguer; C. Le type de cultures à irriguer et leurs besoins en eau; D. Choix de la technique et du système d’irrigation. Tenant compte de la diversité des paramètres (sol, climat, plante) permettant une mise en place et maîtrise de l’irrigation, il est utile de procéder comme suit: 1-Connaître la source d’eau et le débit à extraire, le type de sol et le choix de la culture, 2-Connaître la topographie de la parcelle et les vents dominants, 3-Calcul des besoins en eau de la culture, 4-Faire le choix de la technique et le système d’irrigation à utiliser, entre: Le goutte à goutte, l’aspersion classique, ou le gravitaire. 5-Dimensionnement du réseau d’irrigation adopté; 6-Connaître les possibilités de drainage de la parcelle.
28
N°22 - Octobre 2015
La disponibilité et la nature de la ressource en eau : L’eau d’irrigation doit être considérée selon sa nature, sa quantité et sa qualité. Pour sa nature, la ressource peut être souterraine exploitée à partir de puits ou de forages, ou bien une source d’eau superficielle à partir des lâchées, d’un écoulement ou un captage de source. A ce propos, l’agriculteur doit s’assurer de sa disponibilité au moment voulu pour irriguer, car la connaissance de la quantité d’eau disponible en période de pointe permet de déterminer la superficie à irriguer; Et en qualité (bonne, médiocre ou mauvaise) pour savoir le niveau de traitement et de filtration nécessaires à son utilisation (Annexe:Tableaux 1et 2). La disponibilité de l’eau dans le temps, en débit et en pression, conditionne la conception du projet: 1-Dans le temps: Si l’eau est disponible en permanence au niveau de l’exploitation, l’agriculteur n’aura aucune restriction dans la gestion de l’irrigation, suivant les postes qu’il aura à déterminer dans son projet. Si l’eau n’est pas disponible en permanence au niveau de l’exploitation, l’agriculteur aura des restrictions dans la gestion de l’irrigation, imposées par le tour d’eau. 2-En débit: Du débit (Q) disponible pour l’irrigation et des besoins (B) en période de pointe dépendent: -la surface maximale (S) des postes d’irrigation: S =Q/B -le choix du type de distributeur: goutteur, diffuseur, ajutage, micro -asperseur, asperseurs; -le nombre de postes d’arrosage.
S E RV I C E D’ACCOM PAGNEM ENT
un projet d’irrigation
3-En pression: En irrigation sous pression, la pression de fonctionnement d’un distributeur doit être proche de la pression nominale indiquée par le fabricant. Les ordres de grandeur (pour l’irrigation Goutte à Goutte) sont les suivants: -1 à 3 bars (10 à 30 m de colonne d’eau) pour les goutteurs auto-régulants, -1 bar (10 m de colonne d’eau)pour les goutteurs non autorégulants, -0,6 bar (6 m de colonne d’eau) pour les gaines. Ne pas oublier de tenir compte des pertes de charge dans les conduites d’amenée d’eau jusqu’aux réseaux de distribution. Lorsque la pression dans les rampes est supérieure à celle de la limite de la plage de tolérance du distributeur, il est nécessaire d’installer des régulateurs de pression. En irrigation localisée, la qualité de l’eau est un élément essentiel dont dépendent les risques de colmatage des distributeurs. La qualité de l’eau est d’autant moins bonne qu’elle contient des éléments susceptibles de boucher les distributeurs. Ces éléments sont de nature chimique, physique ou biologique. Une analyse de l’eau est nécessaire pour mieux cerner les risques (voir tableaux 1 et 2 en annexe). Lorsque les eaux sont de qualité médiocre ou mauvaise, on portera une attention particulière à la sensibilité des distributeurs à l’obstruction. Si l’on doit utiliser des distributeurs auto-régulants, on choisira ceux qui sont à chicane avec une longueur de cheminement la plus grande possible.
Sol et caractéristiques des parcelles à irriguer 1-Le type de sol: La rétention en eau diffère suivant le type de sol, le taux d’infiltration et la capacité de rétention sont spécifiques à chaque sol, la connaissance des conditions d’humidité est importante (Annexe: Tableau3). 2-Humidité du sol: l’humidité du sol est la quantité d’eau contenue dans le sol. Elle s’exprime communément comme
la quantité d’eau (hauteur d’eau en mm) présente sur une profondeur d’un mètre de sol. L’humidité peut être exprimée en % de volume. Une humidité du sol de 100 mm/m correspond à une humidité du solde 10% en volume. La quantité d’eau stockée dans le sol n’est pas une constante mais peut varier dans le temps. 3-Saturation : à la saturation il n’y a pas d’air dans le sol et les plantes peuvent en souffrir par manque d’air. L’eau drainée à partir des pores est remplacée par de l’air. Dans des sols à texture grossière (sol sableux), le drainage prend fin après une période de quelques heures. Dans des sols à texture fine (sols argileux), le drainage peut durer quelques (2 à 3) jours. 4-Capacité aux champs : après la fin du drainage, les plus grands pores contiennent de l’eau et de l’air. Ace stade on dit que le sol est à la capacité aux champs, où le sol est dans les conditions idéales pour la croissance des plantes. 5-Point de flétrissement permanent : L’eau contenue dans le sol va être absorbée par les racines ou s’évapore. Si aucune eau supplémentaire n’est fournie au sol, celui ci va graduellement s’assécher. Plus le sol devient sec, mieux l’eau restante est retenue et plus il sera difficile aux racines de l’extraire. A un certain stade, la quantité d’eau absorbée par la plante n’est plus suffisante pour lui assurer ses besoins. La plante perd alors de sa fraîcheur et se flétrit. Quantité d’eau disponible dans le sol = Quantité d’eau à la capacité au champ –Quantité d’eau au point de flétrissement permanent. 6-Les caractéristiques des parcelles à irriguer : Pour concevoir un projet d’irrigation, il est nécessaire de disposer d’un plan détaillé à grande échelle (1/500 ou 1/1000), sur lequel seront reportés les points cotés, les courbes de niveau, le point d’alimentation en eau, le sens des lignes de cultures et toutes autres indications jugées utiles.Les éléments essentiels à considérer sont la forme, les dimensions et la topographie des parcelles à irriguer, les caractéristiques pédologiques, les cultures pratiquées. ../..
N°22 - Octobre 2015
29
S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT
../..
Ceux qui conditionnent: -le choix des distributeurs, -la longueur et le choix des rampes (conduites principales et secondaires), la disposition et le diamètre des conduites. 7-La pente: la pente d’un terrain s’exprime comme un taux: C’est la distance verticale, considérée comme la différence d’altitude entre deux points d’un terrain, divisée parla distance horizontale entre ces deux points :
Ph DR
Pente = [différence d’altitude (m) / distance horizontale (m)] x 100 = %
Les 3 systèmes d’irrigation En irrigation, il y a trois systèmes les plus répandus, qui sont: l’irrigation gravitaire, l’irrigation par aspersion et l’irrigation localisée. Irrigation gravitaire Application de l’eau aux champs à partir de canaux ouverts se situant au niveau du sol. La totalité du champ peut être submergée, ou bien l’eau peut être dirigée vers des raies ou des planches d’irrigation. 1-Irrigation à la raie: les raies sont des petits fossés creusés entre les rangées de plantes. Cette méthode est essentiellement appropriée pour les cultures qui ne tolèrent pas la submersion de leurs feuillages ou de leur collet par les eaux pour un temps trop long. Elle convient pour les terrains en pente, et pour plusieurs types de sol. La longueur des sillons dépend de la pente du terrain naturel, du type de sol, du débit d’eau, de la dose d’irrigation, des pratiques agricoles. 2-Irrigation en planches : dans l’irrigation en planches, le champ à irri guer est divisé en bandes (planches) par des diguettes parallèles. 3-Irrigation par bassins: ces bassins sont des portions de sol, plates et horizontales, entourées de diguettes. En résumé les cultures recommandées sont: •Les cultures en lignes, telles que le mais, le tournesol, la canne à sucre et le soja. •Les cultures qui ne tolèrent pas la submersion par les eaux comme la tomate, la pomme de terre et les haricots. •Les arbres fruitiers tels que les agrumes et la vigne : Cette technique n’est pas à utiliser sur des sols sableux où les pertes par percolation sont importantes. Irrigation par aspersion Le but d’une irrigation par aspersion est l’application uniforme de l’eau sur l’aire occupée par la culture. Le système d’irrigation doit être conçu pour appliquer l’eau à un taux inférieur à la capacité d’infiltration du sol et éviter ainsi les pertes par ruissellement. Différents systèmes sont utilisés, à savoir: l’irrigation classique à asperseurs, l’enrouleur, la rampe frontale et le pivot... Irrigation localisée (Goutte à Goutte) Cette méthode d’irrigation sous pression est appelée ainsi du fait que l’eau est appliquée en des endroits où l’on désire la voir s’infiltrer.
30
N°22 - Octobre 2015
Cette application est donc localisée. L’irrigation localisée regroupe tous les systèmes caractérisés par un réseau de distribution à la parcelle, fixe sous pression, permettant des apports d’eau continus ou fréquents en des endroits déterminés par apport au dispositif cultural et de façon telle que l’infiltration ne se produise que sur une fraction réduite de la surface du sol, en l’occurrence la zone racinaire. Toutes les installations d’irrigation localisée comportent de l’amont vers l’aval: 1-une station de pompage ou en embranchement à un réseau de distribution d’eau; 2-un équipement de tête, chargé de mesurer ou de régulariser le débit ou la pression et d’améliorer la qualité physique de l’eau par filtration (car les ajutages sont des diamètres très faibles) et parfois la qualité chimique par incorporation d’éléments fertilisants; 3-des conduites principales, secondaires, etc... qui conduisent l’eau en tête des rampes, avec, s’il y a lieu, des organes de régulation de la pression. Ce sont des tubes à paroi poreuse ou des gaines, soit des conduites étanches munies d’ajutages. Les conduites et les ajutages, trouvés dans le commerce, sont généralement en polyvinyl-chloride (PVC) ou en polyéthylène (PE). On trouve également des ajutages en acrilonitril-butadiènestyrène (ABS).Un réseau simplifié, peut être considéré comme suit: Station de tête: Ensemble de filtres à sable et à gravier, d’unités d’adduction de fertilisants et d’accessoires; Avec Rampe de micro-jets: ensemble de canalisation de la couverture de la parcelle en tuyauterie spécifique à cet effet portant des micro-asperseurs de distribution localisée (au pied de la plante) de l’eau d’irrigation. Ou Réseau goutte à goutte: Ensemble de canalisation desservant la parcelle en tuyauterie spécifique portant des goutteurs et des accessoires de raccordement pour la distribution (au pied de la plante) de l’eau d’irrigation. Ou Réseau de gaines perforées ou poreuses (*) M.K. Sous Directeur des Techniques d’IrrigationS/DTI–DDAZASA (MADR)
E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES
Qualité d’usinage moderne
Les grandes ambitions de l’UFMATP
Ph DR
L’Unité de fabrication de machines agricoles et de travaux publics (UFMATP) est une entreprise privée implantée à Aftis, commune de Boudjellil dans la wilaya de Béjaia. Elle s’est spécialisée dans la fabrication de machines de travaux publics et agricoles. Les produits de l’UFMATP sont présents dans plusieurs wilayas du pays. des réparations ou livrer des pièces de rechanges. Pour ces mêmes objectifs, l’UFMATP a créé plusieurs annexes secondaires couvrant le territoire national.
Une certification pour la sécurité des travailleurs
Ph DR
L
’UFMATP a été crée dans les années 80, sous son ancienne dénomination «Ateliers Aziez». Jusqu’aux années 90, les principaux produits de la société étaient les vis sans fin de conditionnements de différents produits (produits agro-alimentaires, ciment, etc...). Aujourd’hui, la préoccupation de l’UFMATP est de maintenir l’opportunité et d’avoir des parts de marché importantes. Les produits sont d’une qualité d’usinage moderne. Les prix sont très compétitifs sur le marché des machines agricoles et du matériel des travaux public en Algérie. Les ambitions de l’UFMATP tendent vers la diversification et l’élargissement de la gamme de produits par des partenariats avec différentes entreprises travaillant dans les mêmes secteurs. L’objectif est aussi est d’être à l’écoute des clients
et d’avoir plus de réponses favorables à leurs exigences. L’UFMATP est une entreprise privée implantée à Aftis, commune de Boudjellil dans la wilaya de Béjaia. Elle s’est spécialisée dans la fabrication de machines de travaux publics & agricoles. Les produits fabriqués par l’UFMATP sont les pompes à béton, les bétonnières, le mini central à béton, les compresseurs, les citernes, les remorques en différents types, le monte-charge et la pondeuses à parpaing. Les produits répondent à des critères de qualité, de fiabilité et une garantie de huit (12) mois avec livraisons à domicile. Pour satisfaire la clientèle, des équipes de service après-vente sont disponibles à tout moment pour intervenir efficacement, compléter
La société emploie 370 personnes directement et travaille avec une trentaine de sous-traitants ou 150 personnes indirectement. Elle possède un réseau de marketing et de service après-vente (SAV) couvrant l’ensemble de l’Algérie. L’UFMATP est certifiée ISO. 9001 versions 2008 depuis 2012 par l’organisme international TUV Rheinland. Elle possède aussi un brevet d’invention et bénéficie d’un statut d’operateur économique.
L’objectif actuel est de mettre en œuvre un système de santé au travail et de gestion du travail et de la sécurité (SST. OHSAS 18001) pour gérer les risques et les dangers impliquant à la fois la santé des employés et leur sécurité au travail .L’espoir est d’obtenir cette certification en 2015.
N°22 - Octobre 2015
31
L O I S E T P R O C EDURES
Conditions et modalités de mise en œuvre
Garantie des biens Décret exécutif n°13-327 du 20 Dhou El Kaada 1434 correspondant au 26 septembre 2013 fixant les conditions et les modalités de mise en œuvre de la garantie des biens et des services. Le Premier ministre, Décrète : Article 1er. En application des dispositions de l’article 13 de la loi n°09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009, susvisée, le présent décret a pour objet de fixer les conditions et les modalités de mise en œuvre de la garantie des biens et des services. Art. 2. Les dispositions du présent décret s’appliquent aux biens ou services acquis prévus par les dispositions de l’article 13 de la loi n°09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009, susvisée, quel que soient le mode et la technique de vente utilisée. Art. 3. Au sens du présent décret, il est entendu par : -«garantie» : la garantie prévue par des textes législatifs et règlementaires relatifs aux effets juridiques de la livraison d’un bien ou service non conforme au contrat de vente (toute clause contractuelle, facture, bon d’achat, bon de livraison, ticket de caisse, devis ou tout autre moyen de preuve prévu par la législation et la règlementation en vigueur) et couvrant des défauts existants lors de l’acquisition d’un bien ou prestation de service ; -«garantie supplémentaire»: tout engagement contractuel éventuel conclu en plus de la garantie légale de l’intervenant ou de son représentant à l’égard du consommateur, donné sans supplément de coût. Art. 4. Dans le cadre de la mise en œuvre de la garantie, tout intervenant est tenu de livrer au consommateur un bien ou service conforme au contrat de vente et est responsable des défauts existants lors de sa délivrance ou de la prestation d’un service. Art. 5. La garantie prend effet à partir de la délivrance du bien ou de la prestation d’un service. Cette garantie se matérialise par la remise, de plein droit au consommateur, d’un certificat de garantie. Art. 6. Le certificat de garantie délivré par l’intervenant doit indiquer, notamment les mentions suivantes : - le nom ou la raison sociale, l’adresse et le numéro du registre du commerce du garant ainsi que l’adresse électronique, le cas échéant ; - le nom et prénoms de l’acquéreur ; - le numéro et la date de la facture ou du ticket de caisse ou du bon d’achat et/ou tout autre document similaire ;
32
N°22 - Octobre 2015
- la nature du bien garanti, notamment son type, sa marque, son numéro de série ; - le prix du bien garanti ; - la durée de garantie ; - le cas échéant, le nom, l’adresse du représentant chargé de l’exécution de la garantie. Art. 7. Les mentions de la garantie prévues à l’article 6 ci-dessus, peuvent être utilisées le cas échéant, pour la prestation de service, soit dans une clause contractuelle, dans une facture, dans un bon d’achat ou tout autre document de preuve conformément à la législation en vigueur. Le modèle du certificat de garantie est fixé par arrêté du ministre chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes. Art. 8. En cas de non délivrance du certificat de garantie ou de non-respect des mentions citées à l’article 6 cidessus, ou de perte du certificat de garantie, celle-ci demeure valable et le consommateur est en droit de s’en prévaloir, par la présentation de la facture ou d’un bon d’achat, ticket de caisse, tout autre document similaire ou par tous autres moyens de preuve. La garantie est valable durant tout le processus de mise à la consommation du bien ou du service. Art. 9. La garantie s’étend également aux défauts des services liés à l’acquisition du bien notamment, son emballage, ses instructions de montage ou sa mise en service lorsque ceux-ci sont réalisés sous la responsabilité de l’intervenant. Art. 10. Le produit objet de garantie doit répondre à l’usage pour lequel il est destiné et le cas échéant : - correspondre à la description donnée par l’intervenant et posséder les caractéristiques que celui-ci a présentées au consommateur sous forme d’échantillon ou de modèle ; - présenter les caractéristiques qu’un consommateur peut légitimement attendre en égard aux déclarations publiques faites par l’intervenant ou par son représentant, notamment à travers la publicité ou l’étiquetage ; - présenter toutes les caractéristiques prévues par la règlementation en vigueur. Art. 11. Le consommateur peut exiger l’essai du produit acquis conformément à la législation et aux usages en vigueur, sans exclure l’obligation de garantie de l’intervenant.
L OIS ET PROCEDURES
et des services Art. 12. L’exécution de l’obligation de garantie conformément à l’article 13 de la loi n°09-03 du 29 Safar1430 correspondant au 25 février 2009, susvisée, doit s’effectuer, sans aucun frais supplémentaire pour le consommateur, soit : - par la réparation du bien ou la mise en conformité du service; - par son remplacement; - par le remboursement de son prix. En cas de panne répétée, le bien objet de la garantie doit être remplacé ou son prix remboursé. Art. 13. Si l’intervenant ne procède pas à la réparation du défaut, dans un délai conforme aux usages de la profession, selon la nature du bien, le consommateur peut faire exécuter la réparation, lorsque celle-ci est possible, par un professionnel qualifié de son choix et aux frais de l’intervenant. Art. 14. Si le bien vendu avait été livré au domicile du consommateur ou à un autre endroit désigné par ce dernier, les frais de livraison, de transport, de restitution et d’installation nécessaires pour la réparation du bien ou son remplacement, sont à la charge de l’intervenant. Art. 15. Lorsque l’intervenant ne peut procéder à la réparation du bien, il est tenu de le remplacer ou de rembourser le prix dans un délai de trente (30) jours à partir de la date de déclaration du défaut. Art. 16. La durée de garantie ne peut être inférieure à six (6) mois, à compter de la date de la délivrance du produit neuf ou de la prestation du service. La durée de garantie, par nature du bien, est précisée par arrêté du ministre chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes ou par arrêté conjoint avec le ministre concerné. Art. 17. La durée de garantie ne peut être inférieure à trois (3) mois, pour les produits d’occasion. La durée de garantie des produits d’occasion, par nature du produit, est précisée par arrêté du ministre chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes ou par arrêté conjoint avec le ministre concerné. Art. 18. L’intervenant peut consentir au consommateur une garantie supplémentaire plus avantageuse, que celle prévue à l’article 3 (alinéa 1er) ci-dessus. Dans ce cas, cette garantie est applicable dans les conditions fixées par les dispositions du présent décret. Art. 19. La garantie supplémentaire offerte au
consommateur doit prendre la forme d’un engagement contractuel écrit précisant les clauses nécessaires à sa mise en œuvre et comporter les indications nécessaires prévues à l’article 6 ci-dessus. Art, 20. Lorsque le consommateur demande à l’intervenant une remise en état du bien, pendant la durée de validité de garantie légale ou supplémentaire, un prolongement de la durée de la garantie d’au moins trente (30) jours due à l’immobilisation du bien, s’ajoute à la durée de garantie restant à courir. Art. 21. Le consommateur ne bénéficie de la garantie, que suite à une réclamation, écrite ou introduite par tout autre moyen de communication approprié, auprès de l’intervenant. L’intervenant peut exiger dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de réception de la réclamation et à ses frais, l’accomplissement d’une constatation contradictoire faite en présence des deux parties ou de leurs représentants au lieu où se trouve le bien garanti. Art. 22. Lorsque l’obligation de garantie n’est pas exécutée dans un délai de trente (30) jours qui suit la date de réception de la réclamation par l’intervenant, le consommateur doit mettre en demeure l’intervenant par lettre recommandée avec accusé de réception ou par tout autre moyen conforme à la législation en vigueur. Dans ce cas, l’intervenant dispose de trente (30) jours à compter de la date de signature de l’accusé de réception, pour l’exécution de la garantie. Art. 23. Les conditions et les modalités particulières d’application des dispositions du présent décret, sont précisées, en tant que de besoin, par des arrêtés du ministre chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes. Art. 24. Toutes dispositions contraires au présent décret sont abrogées, notamment celles du décret exécutif n°90266 du 15 septembre 1990 relatif à la garantie des produits et services Art. 25. Tout manquement aux dispositions du présent décret est sanctionné conformément aux dispositions de la loi n°09-03 du 29 safar 1430 correspondant au 25 février 2009, susvisée, notamment ses articles 75 et 76. Art. 26. Les dispositions du présent décret entrent en vigueur une (1) année après sa date de publication au Journal officiel.
N°22 - Octobre 2015
33
INFOS PLUS
34
N째22 - Octobre 2015
L E PAL M IER
Esthétique ou préventif
Tailler en ananas ou en marguerite Dans la nature, certaines espèces gardent longtemps leurs feuilles sèches pendantes le long du tronc. Ceci forme une «jupe» très élégante, qui donne un aspect plus naturel et joue un rôle protecteur non négligeable.
U
ne palme peut peser très lourd, elle est souvent munie d’épines coriaces. Le danger est donc bien réel. Cette précaution n’est pas toujours nécessaire, si les passages sous l’arbre sont rares. Une taille importante est souvent affaire de spécialistes, ne serait-ce qu’en raison de la hauteur du palmier, du poids des palmes à manipuler, du matériel nécessaire pour éviter d’abîmer laPhplante. LMD En dehors du respect de ces quelques principes, l’observation et l’expérience personnelle sont très importantes pour éviter les erreurs. Chaque arbre est unique. Il vit dans son environnement propre. Il faut donc quelquefois adapter ses actions de jardinage à chaque cas particulier. De plus, suite à une suppression excessive de feuilles vertes, le palmier est affaibli, ce qui peut ralentir sa croissance et le rendre plus sensible aux parasites. Ph DR -La non taille : Un palmier non taillé est très beau aussi. Dans la nature, certaines espèces gardent longtemps leurs feuilles sèches pendantes le long du tronc. Ceci forme une «jupe» très élégante, qui donne un aspect plus naturel et joue un rôle protecteur non négligeable. D’autres palmiers laissent tomber naturellement leurs palmes et offrent un tronc lisse sans avoir à intervenir, comme le magnifique Jubaea chilensis. Suite à une suppression excessive de feuilles vertes, le palmier est affaibli, ce qui peut ralentir sa croissance, et
Ph DR
le rendre plus sensible aux parasites. -Nettoyage du tronc : Certains apprécient des troncs parfaitement nettoyés, lisses. Il faut bien maîtriser la technique dans ce cas là, et utiliser des outils adaptés. -Taille en marguerite : Elle consiste à éliminer beaucoup de palmes encore vertes à la base de la touffe de feuilles. A réserver pour les zones douces. -Taille en ananas : Elle est pratiquée dans des zones plus froides. On laisse sous les feuilles terminales la base des palmes coupées, ce qui forme comme un «ananas». Ceci permet une meilleure protection du bourgeon terminal qui, seul, assure la croissance du palmier. Un tronc qui garde les cicatrices foliaires sert quelquefois de refuge à des petites plantes, semées là à la faveur du vent ou des oiseaux. Cela donne des petits jardins suspendus inattendus et pleins de charme. La taille d’un palmier relève, souvent, d’un choix purement esthétique, donc personnel. Il y a obligation dans un cas au moins, celui des rues et des parcs municipaux. La taille permet d’y supprimer préventivement les feuilles sèches, qui peuvent tomber sous l’effet du vent ou tout naturellement au bout de quelques mois. (Source : www.plantesdusud.com)
Ph DR
N°22 - Octobre 2015
35
P U B L I C AT I O N S
Les Moutons Auteur : Helmut Kuhnemann. Edition : Ulmer. 2004
Nombreux sont ceux qui souhaitent posséder chez eux quelques moutons pour entretenir une surface en herbe, produire leur propre viande d’agneau, ou tout simplement pour le plaisir de les voir vivre. Ce livre leur fournira toutes les informations pratiques qui leur permettront de mener à bien leur projet. Races bouchères, laitières, locales... En bergerie et au pré. Aménager la bergerie et les abris. Quels aliments donner, en quelles quantités ? Naissance et élevage. Prévention, reconnaissance, traitements. Le lait, la viande, la laine, la peau. Bleu du Maine, Berrichon, Charollais, Île-de-France, Mérinos, INRA 401, Charmoise, Rouge de l’Ouest, Bizet, Blackface d’Écosse, Causse du Lot, Tarasconnaise, Grivette, Suffolk, Texel, Clun Forest, Lacaune, Corse, Manech et Préalpes du Sud.
Guide d’achat pour bien manger Auteur : Jean-Michel Cohen. Edition : First. Septembre 2015
Que faut-il mettre dans son caddie au supermarché en France? Quels produits faut-il acheter et quels sont ceux à éviter pour manger sainement ? Voici un précieux guide d’achat avec 500 produits de supermarché décryptés, pour privilégier une alimentation équilibrée ! Pour chaque catégorie de produits (yaourts, conserves, surgelés, biscuits, boissons etc.) le Dr Jean-Michel l’auteur donne sa liste de produits à acheter et ceux à éviter. Avec les visuels de tous les produits ! Avec des conseils de conservation et d’hygiène et les produits à avoir toujours chez soi dans ses placards, réfrigérateur et congélateur En fin d’ouvrage, 50 recettes peu caloriques pour manger sainement en famille, tout en se faisant plaisir ! Faire vos courses au supermarché n’aura plus de secrets pour vous : vous saurez quels produits acheter pour bien manger !
Les plantes par la couleur
Fleurs, graminées, arbres et arbustes Auteur : Thomas Schauer et Claüs Caspari. Edition : Delachaux et Niestlé. 2013 Blanches, jaunes, rouges, roses, bleues, vertes... La couleur des fleurs est le premier élément qui retient notre attention : ce critère simple et efficace est choisi dans ce guide pour facilement déterminer, sans connaissances botaniques préalables, 1 150 espèces de fleurs, graminées, arbres et arbustes. Par son texte et ses illustrations de grande qualité, ce guide est indispensable pour qui veut identifier les plantes. 1 150 espèces d’Europe tempérée y compris les graminées, les arbres et les arbustes ; des dessins précis, aux couleurs fidèles, pour une identification aisée ; un accès rapide grâce à son code universel.
36
N°22 - Octobre 2015
HIER ET AUJOURD’HUI
Séchée et baignée dans l’huile
La feuille du palmier comme support d’écriture
Le mot livre, vient du latin liber, qui, comme seconde acception, signifie la toile fine qui sépare l’écorce du bois de l’arbre. Cette racine étymologique suggère la grande variété de supports végétaux qu’on à utilisé pour écrire jusque là et notamment la feuille du palmier.
E
n Inde, au Tibet et dans le sud de l’Asie on emploie les feuilles du palmier comme support pour l’écriture. C’est une tradition qui n’est pas tout à fait perdue, bien qu’elle soit aujourd’hui presque testimonial ou plutôt touristique. Les grandes feuilles, préalablement séchées, doivent être baignées dans l’huile pour obtenir la texture et la flexibilité nécessaires pour écrire sur elles avec un poinçon. Ils ne sont pas proprement des livres, mais l’ensemble du texte formé par diverses feuilles est lié parmi deux bois, l’un supérieur et l’autre inférieur, qui protègent la collection de feuilles de palmier et maintiennent son unité, comme nous faisons avec le livre. Le mot livre, vient du latin «liber», qui, comme seconde acception, signifie la toile fine qui sépare l’écorce du bois de l’arbre. Cette racine étymologique nous suggère la grande variété de supports végétaux qu’on à utilisé pour écrire et notamment la feuille du palmier. Le papier est le support calligraphique, actuel, par excellence. Il est fait à partir de la cellulose obtenue des fibres végétales. Les grandes corbeilles à papier obtiennent cette cellulose de la pulpe obtenue par trituration des troncs des arbres. Dans les petits moulins papetiers qui conservent la tradition artisanale et cherchent une qualité significative et suivent avec des techniques traditionnelles, utilisant
Ph DR
des chiffons triturés des plantes et écorces végétales, afin d’obtenir une certaine qualité et texture.
Une invention chinoise L’avantage du papier sur d’autres supports est du à son bas coût et facile fabrication, et la possibilité d’obtenir de grands formats. Par contre nous avons leur courte vie relative et leur faible lumière, si nous le comparons, par exemple, avec le parchemin.
Ph DR
Selon la légende, le papier est une invention chinoise faite l’an 105, par un tel Tsai-lun, qui a présenté à l’Empereur de la Chine un papier fait de chiffons triturés. Au VIIIème siècle, la légende continue, les Arabes ont emprisonné des commerçants chinois dont ils ont appris les secrets de fabrication du papier. Finalement, vers le 1100, à travers Cordoue, Tolède, Palerme et la Grèce, c’est étendue dans toute l’Europe jusqu’à supplanter, avec l’invention de l’imprimerie, tous les autres supports. La réalité c’est qu’en Chine on a trouvé des documents du IIème siècle avant nôtre ère, rédigés sur papier et au VIIIeme siècle de nôtre ère, Samarkand était un important centre producteur de papier. (Source : www.pergaminum.com)
N°22 - Octobre 2015
37
INFOS PLUS
38
N째22 - Octobre 2015
TOUT EN SANT E
Originaire du sud-est des États-Unis
Le palmier nain et ses vertus thérapeutiques Au cours des années 1990, la plante a refait son entrée en Amérique dans le circuit des magasins de produits naturels. Le palmier nain est souvent combiné à d’autres plantes pour combattre l’hypertrophie bénigne de la prostate, notamment l’ortie, le prunier africain et les graines de citrouille.
Ph DR
Ph DR
Ph DR
O
riginaire du sud-est des États-Unis, spécialement de la Floride, ce petit palmier dont les plus grands spécimens ne dépassent guère 3 mètres préfère nettement les sols secs et sablonneux. Ce sont ses baies, de la grosseur et de la forme de l’olive, qui sont recherchées pour leurs vertus thérapeutiques. Chez les Séminoles, des Amérindiens qui peuplaient autrefois la Floride, les baies du palmier nain étaient utilisées comme aliment. Ils s’en servaient aussi pour traiter divers troubles du système urinaire chez les hommes, et soigner des problèmes mammaires chez les femmes. Les Européens, qui trouvaient que les baies du palmier nain avaient un désagréable goût de savon, n’ont conservé que les usages médicinaux. Les médecins de l’école éclectique américaine les utilisaient
surtout pour traiter les symptômes liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Le palmier nain fut d’ailleurs inscrit dans la liste des médicaments officiels des ÉtatsUnis jusqu’en 1950, date à laquelle il tomba dans l’oubli en raison des préjugés défavorables que les médecins de l’époque entretenaient envers les remèdes traditionnels. Très populaire en Europe En revanche, la plante est restée populaire en Europe, et ce sont des médecins français qui ont mis au point, dans les années 1960, le type d’extrait lipophile (extrait avec des huiles) qu’on emploie le plus souvent de nos jours. En Allemagne, en Autriche et en Italie notamment, cet extrait de palmier nain (Permixon) est largement utilisé comme traitement de première ligne de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Au cours des années 1990, la plante a refait son entrée en Amérique dans le circuit des magasins de produits naturels. Le palmier nain est souvent combiné à d’autres plantes pour combattre l’hypertrophie bénigne de la prostate, notamment l’ortie, le prunier africain et les graines de citrouille. On a proposé d’autres usages thérapeutiques pour le palmier nain, allant du traitement de l’alopécie masculine à l’augmentation du volume des seins chez les femmes, mais pour le moment, les données cliniques probantes manquent à l’appel. Les remèdes à base de palmier nain sont des médicaments très utiles contre l’hyperplasie bénigne de la prostate. Son efficacité serait comparable à celle du finastéride et du tamsulosine, deux remèdes classiques utilisés contre ce trouble de la prostate. De plus un avantage du sabal est qu’il ne présente pas d’interaction (médicamenteuse), utile chez des patients qui souffrent déjà d’autres pathologies (polymorbides) et donc consomment d’autres médicaments (ex. contre l’hypertension, le coeur,…).
Ph DR
N°22 - Octobre 2015
39
A GOUTER
Avec bulbe de fenouil et filaments de safran
Tadjine au miel et aux dattes Ingrédients :
• 800 g de gigot (ou d’épaule) d’agneau désossé. • 12 dattes. • 1 bulbe de fenouil. • 2 oignons. • 2 gousses d’ail. • 2 cuillères à soupe de miel (de sapin de préférence). • 2 cuillères à soupe d’amandes mondées. • 1 cuillère à café de cannelle en poudre. • 1 pincée de filaments de safran. • 1 bouquet de coriandre. • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. • 2 cuillères à soupe d’huile pour friture. • Sel et poivre.
Ph DR
Préparation : 1-Couper la viande en gros cubes. 2-Pelez et émincez les oignons, épluchez les gousses d’ail et écrasez-les avec le plat d’un couteau. 3-Nettoyez le bulbe de fenouil et coupez-le en très fines tranches. 4-Faites chauffer l’huile d’olive dans une cocotte. 5-Mettez les morceaux de viande à dorer sur toutes leurs faces, égouttez-les. 6-A leur place, faites revenir doucement les oignons, l’ail et le fenouil pendant 10 min en remuant. 7-Remettez la viande dans la cocotte, salez, poivrez, versez 20 cl d’eau. 8-Portez à ébullition, puis réglez le feu pour que le liquide frémisse. 9-Ajoutez dans la cocotte le miel, la cannelle et le safran. 10-Remuez, couvrez et laissez mijoter à feu doux 1 h. 11-Pendant ce temps, faites dorer les amandes quelques minutes dans une poêle avec l’huile de friture, puis égouttez-les sur du papier absorbant et réservez. 12-Ciselez la coriandre et dénoyautez les dattes. 13-Glissez les dattes dans la cocotte 10 minutes avant la fin de la cuisson de la viande, 14-Au moment de servir, parsemez la viande d’amandes et de coriandre ciselée. 15-Servez très chaud dans la cocotte ou, pour une plus jolie présentation, dans un plat à tajine. )Source : www.cuisineetvinsdefrance.com(
Ph DR
40
N°22 - Octobre 2015
A GOUT ER
Avec pomme, orange et vanille
Poêlée de dattes à la Menara Ingrédients :
• 16 dattes moelleuses. • 2 pommes golden. • 2 oranges bio. • 1 cuillère à soupe de miel d’oranger. • 1 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger. • 1 gousse de vanille. • 5 graines de cardamome.
Préparation :
Ph DR
1-Prélevez finement le zeste de une orange. 2-Détaillez-le en fins bâtonnets (julienne) et faites-les blanchir 5 min à l’eau bouillante, puis égouttez-les. 3-Pressez les 2 oranges. 4-Pelez et épépinez les pommes, coupez-les en quartiers. 5-Coupez les dattes en deux, dénoyautez-les. 6-Faites chauffer le miel dans une poêle antiadhésive, ajoutez les pommes et laissez cuire 10 min en remuant souvent délicatement. 7-Fendez la gousse de vanille, grattez les graines au-dessus des pommes. 8-Ajoutez les dattes et les zestes blanchis et poursuivez la cuisson 5 min. 9-Dans le même temps, faites réduire 5 min le jus d’orange dans une petite casserole avec la cardamome écrasée. 10-Hors du feu, couvrez et laissez infuser 5 min. 11-Filtrez ce jus, ajoutez l’eau de fleur d’oranger. 12-Mettez la poêlée de dattes dans des coupes ou des verrines, versez le jus d’orange parfumé dessus. 13-Servez tiède. )Source : www.cuisineetvinsdefrance.com(
Avec des oranges
Mousse au jus de dattes Ingrédients
• 300 gr de dattes. • 10 cl de jus d’oranges frais. • 250 gr de crème fleurette. • 50 gr de sucre en poudre. • 2 sachets de sucre vanillé. • 3 feuilles de 2 gr de gélatine.
Ph DR
Préparation : 1-Mettre la gélatine à tremper dans de l’eau froide. Faire bouillir le jus d’oranges dans une petite casserole avec le sucre en poudre et le sucre vanillé. 2- Hors du feu, incorporer la gélatine à cette sauce sucrée. Dénoyauter les dattes et les passer au mixeur avec la sauce sucrée. Réserver au frais et battre la crème en chantilly. 3- Lorsque la crème de dattes est complètement froide, l’incorporer à la crème fouettée avec délicatesse. 4-Mettre dans des moules ou cercles posés sur une feuille de papier sulfurisé, et mettre au frais pendant au moins 4 heures. Au moment de servir décoller les mousses à l’aide d’un couteau. )Source : http://cuisine.journaldesfemmes.com(
N°22 - Octobre 2015
41
C O N TA C T S U T IL ES
42
N째22 - Octobre 2015
C O N TA C T S U T IL ES
44
N째22 - Octobre 2015
La
n o i t a c i l b u p première lemen
dédiée spécia
ains
e vos m tr n e t s e e tt a t à la d
Pour toute réservation d’espace publicitaire sur le magazine Le Monde des Dattes, adressez vos commandes à : Tél : :+ 213 (0) 2146 20 50 Fax :+ 213 (0) 21 46 13 10 Email : pub.lemondedesdattes@gmail.com Siège : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 (en bas du cimetière) Kouba Alger
www.lemondedesdattes-dz.com
Le Monde des Dattes
Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Lotissement Pons villa n°82 Garidi - Kouba - Alger Tél/Fax : 021 46 20 50 Tél/Fax : 021 46 13 10 Email : pub.lemondedesdattes@gmail.com redact.lemondedesdattes@gmail.com Site web : www.lemondedesdattes-dz.com
BULLETIN D’ABONNEMENT Je désire m’abonner au magazine « Le Monde des Dattes »
1 numéro 300 DA 12 numéros 3000 DA Raison sociale : Nom : Prénom : Adresse : Code postal : Nombre d’exemplaires : Contact : Email : Mobile :
Tél.:
Fax :
Mode de règlement : Je joins le règlement de mon abonnement par :
Chèque bancaire Virement bancaire
A.G.R.I.V.E.T Consulting Arab Bank compte bancaire numéro 000017050032 Agence El Qods 05301 Place El Qods villa n°23 Hydra - Alger
A.G.R.I.V.E.T Consulting BNA 00614-0300300123-81 Agence El Mouradia 12, chemin Mohamed Gacem El Mouradia - Alger
A.G.R.I.V.E.T Consulting : CCP 372800-45
Prière de renvoyer votre bulletin d’abonnement dûment rempli à l’adresse indiquée ci-dessus ou par fax