Magazine mensuel N°21 - Septembre 2015
www.lemondedesdattes-dz.com
Prix : 300 DA / 3€
ISSN 2352-9881
Exposition universelle de Milan 2015
Les prétentions de l’Algérie
Mohamed Ridha Messak, Consultant agro-économiste
Avantages, conditions et garantie
La Sarl Assitec
«En 2016, la filière datte connaitra le lancement de sa première IG»
Crédit pour l’habitat rural
Un leader des machines de 1 conditionnement et d’emballage N°21 - Septembre 2015
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N째21 - Septembre 2015
EDITO
Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING Directeur de la publication Abderrezak Benkhedda Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes Directeur des Relations extérieures : Mohamed Ladjadj Ont collaboré à ce numéro Sara Djema, Ryad Ben, Mourad Ben. Infographie et mise en page ATH Photographie (Ph LMD) Impression Imprimerie Eddiwan Service commercial H.Younsi Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50 Fax : +213 (0) 21 46 13 10 Contact pub
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L’alimentaire dans tous ses états !
«L
a question de la disponibilité et de l’abondance (des produits alimentaires) est prise en charge dans le cadre d’une politique nationale de développement agricole, des forêts et de la pêche que nous mettons en œuvre sous la conduite du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». Cette indication a été donnée par Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche lors de son intervention, en août, à l’occasion de l’Exposition universelle Milan 2015 qui dure du 1er mai au 31 octobre 2015. Une indication que veut exprimer la participation de l’Algérie à cet évènement mondial où l’axe lié au développement a pour but de montrer la durabilité et l’efficacité des initiatives et projets algériens touchant à l’alimentation. Et plus particulièrement, la technologie mise au service de l’agriculture à travers les serres, les barrages et les divers types d’engrais, les campagnes gouvernementales contre la déforestation, la désertification et la pollution marine, la pluralité et la richesse du régime alimentaire algérien à base de fruits, de légumes et de poisson. C’est d’ailleurs le challenge que doit réussir le secteur agricole, à partir de cette saison, vu les restrictions budgétaires dues à la baisse des recettes pétrolières et donc, des attentes de l’Etat dans des moments de difficultés économiques comme celles-là. Aujourd’hui, nombreux pays dans le monde tentent de générer des ressources financières à partir de leurs produits agricoles, soit à l’état naturel ou bien transformés. Programmée pour le 1er octobre prochain, la journée nationale de la vulgarisation agricole sera une bonne occasion pour rappeler les objectifs à réaliser dans ce domaine pour une meilleure maitrise et une plus grande efficacité de la production agricole en Algérie.
Abderrezak Benkhedda
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SOMMAIRE A l’ETRANGER
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Salon Tec et Bio en septembre (France)
Le meilleur des démonstrations en Europe REPERES
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Journée nationale de vulgarisation agricole
Lancement le 1er octobre 2015 Initiative à encourager à Jijel
Mise en place d’une carte mellifèr DANS LA PALMERAIE
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El Meghaïer (El Oued)
Souhil Chetti et ses petits jardins ZOOM
10-11
Grande catastrophe naturelle en vue
5 000 milliards de déchets plastiques dans les océans Aux quatre coins du monde
Porter les sols dans les salles de classe QUESTIONS-REPONSES
12-13
Mohamed Ridha Messak. Consultant agro-économiste
«En 2016, la filière datte connaitra le lancement de sa première IG» DOSSIER
14-15-17
Exposition universelle de Milan 2015
Les prétentions de l’Algérie VUE SUR L’ENTREPRISE
18-19
La Sarl Assitec basée à Boumerdes
Un leader des machines de conditionnement et d’emballage LES TECHNIQUES
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Savoir-faire traditionnel
Séchage des dattes et autres procédés DERIVES DE LA DATTE
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Ménages et secteur industriel
Du sang-de-dragon au combustible OPPORTUNITES Avantages, conditions et garantie
Crédit pour l’habitat rural
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SOM M AIRE DESTINATION
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Palais et jardins de Schönbrunn
La grande serre à palmiers d’Autriche MALADIES DES PALMIERS
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Lutte contre le Boufaroua
Grande mobilisation avec pesticides et équipements SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT
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Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER)
Pour une meilleure place de l’Algérie à l’effort international EQUIPEMENTS AGRICOLES
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Algerian Heavy Equipment
Normes, qualité et choix LOIS ET PROCEDURES
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Décret exécutif du 23 juin 2015
Importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés LE PALMIER
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Très sucrée et à chaire abondante
La variété Almadeïna d’Ingall au Niger PUBLICATIONS
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Puits canadien et ventilation basse énergie
HIER ET AUJOURD’HUI
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Echange du mil contre du sel et des dattes
Les caravanes à la recherche d’un palmier TOUT EN SANTE
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Riches en vitamine C et micronutiments
Le plaisir des dattes fraiches A GOUTER
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Avec une sauce à l’orange et aux abricots secs
Blancs de poulet farcis aux dattes fraiches Crème pâtissière et caramel
Croquembouche aux dattes
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A L’ E T R A N G E R Salon Tec et Bio en septembre (France)
Le meilleur des démonstrations en Europe
L
e Meilleur des démonstrations en Europe, le salon Tech et Bio est organisé les 23 et 24 septembre 2015 à Valence (Drôme) dans les Rhône-Alpes (France). Grâce à son réseau et à ceux de ses partenaires, Tech & Bio rassemble tous les professionnels du monde agricole. Pendant deux jours, les visiteurs, exposants et intervenants pourront échanger et trouver des solutions à leurs questions. Parce que l’enjeu des techniques agricoles bio et alternatives est international, Tech&Bio veut favoriser la rencontre entre professionnels français et étrangers. Des délégations étrangères et des conférenciers viendront notamment d’Allemagne,
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Belgique, Danemark, Italie, Pologne, Serbie, Canada... L’agriculture de demain se construit
aujourd’hui, c’est pour cela que les étudiants et apprentis tiennent une place toute particulière à Tech&Bio. Organisé sur le site du Lycée Agricole du Valentin, le salon veut favoriser le partage avec les jeunes en les impliquant dans son programme technique et en facilitant la venue de centres de formation. Le concept Tech&Bio se décline depuis 2010 en Rendez-Vous thématiques régionaux. Ciblés sur un type de production, ils visent à faire découvrir les techniques de production biologiques et alternatives propres à des régions et terroirs. Tous les 2 ans, pendant les années paires, les Rendez-vous Tech&Bio changent de thématiques et de régions.
Cuisine, manger et divertissement
Toronto Food and Wine
L
e Toronto Food & Wine est une foire pour la cuisine, manger et de divertissement. L’exposition présente une large sélection de
produits innovants, et en raison de sa nature interactive, l’événement offre d’excellentes possibilités d’entrer en contact avec des professionnels de l’industrie. En participant à de nombreux séminaires de cuisine, des dégustations et des démonstrations
culinaires, les visiteurs peuvent être inspirés par des idées nouvelles et des techniques de cuisson. La Toronto Food & Wine aura lieu en 3 jours de vendredi, 18 Septembre à dimanche 20. Septembre 2015 à Toronto (Canada).
Denrées alimentaires de base
L
Le plus bas niveau depuis 6 ans
es prix des principales denrées alimentaires de base ont atteint en juillet dernier leur niveau moyen le plus bas depuis septembre 2009 sous le double effet du glissement des prix des produits laitiers et des huiles végétales et malgré quelques hausses enregistrées pour les céréales et le sucre alors que les cours de la viande restaient stables. L’indice FAO des prix des produits alimentaires a atteint en moyenne 164,6 points en juillet 2015, soit en baisse d’un pour cent par rapport à juin de la même année, mais 19,4 % de moins que son niveau d’il y a un an. En juillet, l’indice des produits laitiers a chuté de 7,2 % par rapport à son niveau du mois précédent, en raison principalement du recul des importations de la Chine, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord face à une offre
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pléthorique du fait de l’abondante production de l’Union européenne.
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REPERES Journée nationale de vulgarisation agricole
Lancement le 1er octobre 2015 Ph DR
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space de communications et d’échanges pour l’ensemble des partenaires impliqués dans le processus du développement. La Journée nationale de vulgarisation agricole (JNVA), programmé pour
le 1er octobre 2015, constitue, grâce aux expositions qui y sont faites, une opportunité pour faire connaître et vulgariser les réalisations dans le cadre du développement du secteur. Institutionnalisée depuis 1994, cette journée est devenue une tradition, célébrée le 1er octobre de chaque année par le secteur de l’agriculture et du développement rural, à travers tous ses représentants et particulièrement les DSA et les Chambres de l’agriculture au niveau local. Cette manifestation qui coïncide avec le lancement de la campagne agricole, se veut être un espace d’informations et d’échanges d’expériences entre les différents acteurs du secteur, et
aussi d’évaluation des efforts de la vulgarisation et de ses répercussions sur le développement agricole et rural. Cette journée est célébrée comme à l’accoutumée, à travers l’ensemble du pays seront au programme englobant des expositions sur les différents projets réussis et initiés dans le cadre de la politique agricole et rurale relatifs à la modernisation des exploitations agricoles, aux unités créées dans le cadre d’appui à l’exploitation agricole, à la revitalisation et au développement de proximité des espaces ruraux, à la lutte contre la désertification. Il y aura également des conférenciers qui vont donner des communications suivis de débats.
Etude de réhabilitation et extension
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Le barrage vert revu par le Bneder
ans le cadre du projet d’étude de réhabilitation et d’extension du barrage vert pour le compte de la Direction générale des forêts (DGF), le Bureau national d’études pour le Développement rural (Bneder) a remis, le 16 août 2015, la deuxième phase de ce projet portant sur les possibilités d’extension. La première phase a été consacrée à
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l’état des lieux et aux réalisations qui ont fait ressortir que la zone du barrage au même titre que les espaces steppiques souffre d’un état de dégradation de ses ressources naturelles, principalement le couvert végétal conséquence de pratiques anthropiques néfastes liées à l’activité pastorale.
Forum international «Mal wa Aamal Tunisie 2015»
Les entreprises algériennes intéressées
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l est porté à la connaissance des opérateurs économiques nationaux la tenue de la 3eme édition
du Forum international «Mal wa A a m a l Tunisie 2015» (Finances et affaires 2015) qui aura lieu le 29 Octobre 2015 à Gammarth à Tunis. Cet évènement aura pour objectif de renforcer la coopération économique et les
relations de partenariat entre les hommes d’affaires venant des pays du Maghreb, d’Europe, des Pays du Golf et du Moyen-Orient en leur proposant un ensemble de projets dans les deux secteurs public et privé. Le Forum prévoit aussi la tenue des rencontres d’affaires dans les domaines d’activité suivants : industrie, énergie, promotion immobilière, services financiers, technologie de l’information. Les entreprises algériennes intéressées par cet évènement sont priées de confirmer leur participation. N°21 - Septembre 2015
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REPERES
Initiative à encourager à Jijel
Mise en place d’une carte mellifère
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our optimiser l’exploitation des ressources mellifères de la wilaya de Jijel, la Chambre d’agriculture, en collaboration avec la coopérative apicole de Kaous (Jijel) a pris l’initiative d’élaborer une carte mettant en relief les zones mellifères de la région. Ce document permettra également aux différents partenaires de la Chambre d’agriculture (Ansej, Cnac, Angem, DSA, Conservation des forêts, .) d’être informés des capacités et des
Institut technique des grandes cultures (ITGC)
De nouveaux documents édités
potentialités qu’offre la région en matière de développement, et de promotion de la filière apicole et à encourager notamment les jeunes de la wilaya à s’investir dans cette activité. Cet engouement vis-à-vis de cette filière a déjà été enregistré au cours des dernières années, avec la création de coopératives de jeunes activant dans le secteur apicole, mises sur pied grâce aux différents dispositifs mis en place par l’Etat dans le cadre de la création d’emplois.
FLASH Un workshop au CDER en octobre Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) organise, dans le cadre du projet Reelccop, le «2nd Workshop on renewable electricity generation». La manifestation aura lieu le 27 octobre 2015 au niveau de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES/ CDER) à Bou-Ismail, Tipaza. Le Workshop est ouvert aux spécialistes dans le domaine de la production distribuée de l’électricité à partir des énergies renouvelables (renewable rlectricity generation : the distributed approach). Le programme du workshop est disponible sur le site web du CDER. En raison du nombre limité des places disponibles, le dernier délai pour les inscriptions est fixé au 15 septembre 2015
INDICE
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e nouveaux documents de l’Institut technique des grandes cultures (ITGC) viennent d’être édités et portent sur plusieurs thématiques dont : •lLe guide de l’irrigation d’appoint du blé. •lLe numéro 64 de la revue technique et scientifique de l’ITGC «Céréaliculture» •lLe bulletin n°06 des grandes cultures (juin 2015) qui renferme : -lProgramme de résorption de la jachère pour le développement des légumineuses alimentaires et des fourrages. -lUtilisation du GPS pour la collecte et le stockage des informations géographiques. -lGermination sur pied des céréales. -lSuivi du programme agrotechnie. -lRéalisation des activités de vulgarisation. -lCalendrier 2015 des journées portes ouvertes des FDPS de l’ITGC. •lLe guide des mauvaises herbes de la région de Sétif avec la contribution de l’ICARDA et du gouvernement du Sud d’Australie.
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Carte magnétique pour les agriculteurs La Chambre nationale d’agriculture (CNA) a engagé une opération de mise en place d’un nouveau format de carte magnétique d’exploitant agricole, en PVC, hautement sécurisée. Depuis janvier 2015, les chambres d’agriculture délivrent cette nouvelle carte aux agriculteurs, en commençant par les renouvellements et les nouveaux demandeurs. L’opération se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2015 pour permettre le remplacement de l’ensemble des cartes professionnelles. Les agriculteurs détenteurs des anciennes cartes sont invités à se présenter au niveau des chambres d’agriculture de leur wilaya pour la délivrance de la nouvelle carte.
DANS L A PAL M ERAIE
El Meghaïer (El Oued)
Souhil Chetti et ses petits jardins C’est à partir de l’année 1982 que Souhil Chetti a investi sa force et ses connaissances pour planter des palmiers dattiers. Aujourd’hui, trois petites palmeraies, situées dans la région d’El Meghaïer (El Oued), font la fierté de cet agriculteur. Par Mourad Tayeb
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gé de 50 ans, Souhil Chetti a donné les plus belles années de sa vie pour créer trois belles palmeraies et offrir de succulentes dattes aux consommateurs. Aujourd’hui, quelques mille palmiers dattiers témoignent de l’effort de cet homme qui a bénéficié lui et sa famille de lopins de terre dans le cadre des concessions agricoles. «J’ai toujours travaillé la terre depuis que j’étais petit avec mon père et donc je rêvais de créer des jardins de palmiers et d’arbres fruitiers» raconte Souhil Chetti avec un sourire de gentil homme. C’est à partir de l’année 1982 que Souhil Chetti a investi sa force et ses connaissances pour planter des palmiers dattiers. «Il a fallu patienter, pendant des années, pour réussir la pousse des djebarras et surveiller les palmiers face à la chaleur et les maladies» indique-t-il. Les palmeraies offrent de belles images qui rendent compte du sérieux et de l’engagement de ce cultivateur. Par le labeur et la persévérance, il entretient trois petites palmeraies situées dans différents endroits de la région d’El Meghaïer (El Oued), pour
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cueillir des variétés telles que Deglet Nour, Degla Beida ou Takerboucht. Pour lui, «la production de la datte donne satisfaction d’année en année surtout qu’un grand pourcentage de la production est de la variété Deglet Nour».
Faire attention à l’eau Souhil Chetti affiche beaucoup de satisfaction quant au rendement des palmiers-dattiers en prenant en
compte des aléas de la nature, mais chaque année il enregistre une quantité appréciable. «La production est satisfaisante et on espère Inchallah que cette année 2015 sera bonne même si la chaleur de cet été nous fait un peu peur pour la qualité des dattes» fait-il observer. Lorsqu’il commence l’opération d’irrigation des palmiers à partir d’un forage, il semble calculer les quantités qu’il faut pour chaque palmier. «Je fais attention à la préservation de l’eau parce que sans cette ressource aucune agriculteur ne peut continuer» insiste Souhil Chetti. La main d’œuvre est une source de préoccupation parce qu’il est devenu difficile de trouver des employés qui veulent travailler surtout en période de cueillette, se désole Souhil Chetti. Des travailleurs saisonniers viennent lui porter aide lorsque les palmiers exigent un délai d’exécution de certaines tâches, mais le reste de l’année c’est lui qui accomplit les travaux des palmeraies. M. T.
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ZOOM
Grande catastrophe naturelle en vue
5 000 milliards de déchets plastiques dans les océans On estime que 5 000 milliards de déchets en plastique flottent sur les océans du monde, alors qu’ils étaient inexistants en 1950. Cela soulève la question de leur impact potentiel sur une chaîne alimentaire qui s’étend du plancton-filmé en train d’ingurgiter des fragments de matière plastiquejusqu’aux crustacés, au saumon, au thon et, en bout de chaîne, à l’homme, sans parler des baleines.
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es tests effectués en laboratoire ont montré que les poissons ayant ingéré du plastique souffrent d’une intoxication au foie et de troubles du métabolisme. Et pourtant, on en sait peu sur les quantités de déchets absorbés dans les écosystèmes marins sauvages, et si les produits chimiques toxiques demeurent dans la matière plastique après une longue exposition à l’eau de mer et au martèlement des vagues. Le Dr. Fridtjof Nansen est un navire de recherche administré par l’Institut norvégien de recherches marines (IMR) en collaboration avec la FAO, qui essaime les océans du monde depuis 1975 pour recueillir des informations sur la santé des écosystèmes marins et former les scientifiques du monde entier. Avec à son bord 18 chercheurs de huit pays et l’équipage, le navire en est à sa deuxième mission saisonnière. Les experts mesurent les températures de l’océan, les niveaux d’oxygène, la photosynthèse et les processus biologiques comme la production de plancton et la répartition du poisson, auxquels viennent s’ajouter cette année deux objectifs: évaluer l’ampleur et la nature des déchets industriels dans les zones reculées du sud de l’océan Indien, et étudier le fonctionnement du gyre local (gigantesque tourbillon
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formé de courants) dans la propagation du plancton et des petits poissons.
Des îles flottantes de détritus Des îles flottantes de détritus équivalant à deux fois la taille du Texas ont été identifiées récemment dans l’Atlantique et le Pacifique, mais l’océan Indien sud est relativement inexploré. Cette expédition fournira des informations décisives aux scientifiques étudiant l’ampleur et l’impact des granules en plastique dans l’océan. La production des pêches de capture étant la source de 80 millions de tonnes d’aliments nutritifs chaque année, la
promotion des océans et des pratiques de pêche durables est une priorité pour la FAO. Avec l’aquaculture, les pêches de capture mondiales assurent 20 % des apports alimentaires de près de 3 milliards de personnes, ainsi que près de 60 millions d’emplois. Des morceaux de plastique plus volumineux et en plus grand nombre se trouvent généralement à proximité des côtes -où les stocks icthyques sont les plus importants- mais comment le gyre les transporte est encore un mystère, de même que le type de refuge qu’il offre aux plus petites particules. Le microplastique sert à la fabrication de produits tels que cosmétiques et gels douche, mais il est aussi utilisé sous forme de granules de résine par l’industrie. Quasiment inexistant en 1950, ce sont plus de 250 millions de tonnes qui sont désormais produites chaque année, dont une partie atterrit dans la mer. Ce sont les plages qui «remportent le trophée» de la dégradation, avec l’effet des vagues et des rayons ultraviolets, alors que le processus s’arrête quasiment dans le cas du plastique qui tombe au fond de l’oc éan. (www.fao.org)
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Aux quatre coins du monde
Porter les sols dans les salles de classe Une nouvelle série de livrets éducatifs enseigne aux enfants l’importance de sols sains pour préserver notre nourriture, notre environnement, nos moyens de subsistance et notre bien-être.
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éveloppé par la FAO et la national association of conservation districts (NACD), association basée à Washington DC, dans le cadre de l’année internationale des sols 2015 (AIS), ce matériel pédagogique destiné aux enfants âgés de 5 à 14 ans se présente sous forme de jeux de mots, puzzles, dessins et autres exercices interactifs. Ces quatre livrets ont été conçus séparément pour des élèves niveau débutant, intermédiaire, avancé et jeune adulte; chaque livret est accompagné d’un guide pédagogique à l’intention des enseignants. Créés initialement en anglais, en complément de l’exposition sur les sols organisée au Musée national d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution, ces documents ont été traduits en arabe, chinois, espagnol, français, italien et russe, et leur contenu légèrement adapté pour répondre aux besoins des divers pays membres de la FAO. Ce matériel peut être téléchargé gratuitement sur le site de l’Année internationale des sols.
secondaires. Une fois finalisés, tous les matériels pourront être téléchargés en ligne et utilisés gratuitement par les pays membres, les enseignants et les étudiants dès le début de la nouvelle année scolaire dans l’hémisphère nord. «Cette collaboration avec la NACD nous permet de répondre à l’un des principaux objectifs de l’AIS: sensibiliser le public à l’importance vitale des sols pour la vie humaine. Les matériels produits aideront la FAO à éduquer le public sur le rôle crucial joué par les sols en faveur de la sécurité alimentaire, de l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets, des services écosystémiques essentiels, de la lutte contre la pauvreté et du développement durable», a déclaré Mario Lubetkin, Directeur du Bureau de la communication de la FAO.
«Le Projet EXPLORE - Les secrets du sol, développé par la NACD en collaboration avec le Musée national d’histoire naturelle de la Smithsonian Insitution et la Société américaine de la science du sol, a été couronné de succès aux États-Unis et a permis à de nombreux étudiants d’accroître leurs connaissances relatives aux sols ainsi qu’aux denrées alimentaires et autres produits issus des sols», a souligné Lee McDaniel, Président de la NACD. «Nous sommes fiers de collaborer avec la FAO en vue de diffuser ces ressources pédagogiques de qualité aux quatre coins du monde». La NACD est une organisation à but non lucratif représentant 3 000 districts de conservation aux États-Unis qui mettent en œuvre des programmes de gestion des ressources naturelles au niveau local afin de protéger les ressources en terres et en eau. Ces districts travaillent en collaboration avec des millions de propriétaires et exploitants fonciers et visent à les aider à gérer et à protéger les ressources en terres et en eau sur toutes les terres privées ainsi que de nombreux terrains publics aux États-Unis. Outre son action en faveur des districts de conservation, la NACD travaille également en étroite collaboration avec des spécialistes des sols afin de produire de nombreux matériels pédagogiques visant à sensibiliser les élèves à l’importance de conserver et de protéger nos sols. Pour plus d’informations, visitez le site www.nacdnet.org
Coopération FAO et gouvernements La FAO collabore actuellement avec les gouvernements qui souhaitent faire traduire ces documents dans d’autres langues en vue de les utiliser dans les programmes des écoles primaires et
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Q U E S T I O N S - R EPONSES
Mohamed Ridha Messak. Consultant agro-économiste
«En 2016, la filière datte connaitra Pouvez-vous présenter le secteur de la datte en Algérie et son importance économique? En 2014, l’Algérie a produit plus de 9 343 77 tonnes de dattes, ce qui donne un ratio de disponibilité par habitant de 17,25 kg per capita (après diduction des rebus et des exportations), mais cela n’est qu’une moyenne théorique. L’ITDAS, a estimé ce ratio à 10 kg per capita en 2012 et elle prévoit une disponibilité de 19 kg per capita en 2019. En termes de valeur, cette production excède les 356 milliards de dinars. Ph LMD
Et quelle serait la contribution de la filière en termes de devises ?
Mohamed Ridha Messak est consultant agro-économiste et enseignant-chercheur à l’université Mohamed Khider de Biskra. Il est membre au conseil d’administration de la chambre de l’Agriculture de la wilaya de Biskra, depuis 2005. Il est également membre à l’équipe internationale des experts de filières agricoles agri Benchmark Horticulture. Mohamed Ridha Messak a travaillé comme expert dans le cadre du Programme de diversification de l’économie en Algérie- Diveco et dans le programme gouvernance environnementale et biodiversité-Genbi-Giz. Il a été sollicité par de nombreux consortiums internationaux de consulting. Il a plusieurs publications sur les filières agro-alimentaires. Entretien réalisé par Ryad Ben
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L’exportation est une conséquence d’une filière organisée, performante et compétitive, le développement de l’export passe par la cohésion et la forte liaison entre les maillons de la filière, ce qui se traduit par une coordination efficace et des arrangements contractuels bâtis sur la confiance mutuelle. A la fin, c’est la bonne connexion entre les neurones qui fait la force d’un cerveau ! Les chiffres les plus récents montrent que l’exportation de la datte a généré une valeur de 33,53 millions USD en 2014 (contre une valeur de 29,85 millions USD en 2013). Cette recette représente 1.3% des exportations hors hydrocarbures (en 2014). Les bases de données de la FAO (en 2011) positionnent la datte comme le troisième produit agricole et agroalimentaire exporté par l’Algérie (après le sucre raffiné et les boissons non alcoolisées, donnée de 2011). Ce qui s’est traduit par une recette de 25,37 millions USD, pour un volume de 28143 tonnes, la datte exportée représente seulement 3,8% du total de la production. Ce qui laisse penser que la problématique de l’exportation en Algérie n’est pas très corrélée au volume de la production. Ce part confirme aussi, que la quasitotalité de la datte est consommée localement. Je peux même avancer que
les algériens consomment une datte beaucoup meilleure que celle exportée, au fait, ceux qui pensent que la bonne Deglet-Nour est destiné exclusivement aux consommateurs étrangers, ne sont pas dans le vrai ! Contrairement aux tunisiens, les algériens n’exportent qu’une partie minime de leurs dattes et ce n’est pas forcément un inconvénient. La comparaison entre l’Algérie et la Tunisie par rapport au taux d’exportation est surprenant. Dans l’industrie agroalimentaire, pourquoi il n’y a pas beaucoup de produits à base de dattes alors que les techniques d’intégration ou de transformation existent ? C’est vrai que beaucoup d’entreprises n’ont pas été incitées à valoriser ce terroir, en dépit de son intérêt nutritionnel et sa large acceptation par les consommateurs locaux et étrangers. Le patrimoine phoenicicole national, offre des opportunités d’investissement importantes (Santé, biofertilisants, aliment du bétail, artisanat et agrotourisme… etc.). Vue le contexte économique de notre pays, la valorisation des dattes est impérieuse, tant sur le plan économique qu’écosystémique, notamment pour les dattes à faible valeur marchande. Plusieurs hypothèses paraissent logiques en réponse à votre question, telles que la tendance grandissante des prix de la datte, la rareté de certains cultivars et probablement, la dépendance structurelle de notre industrie agro-alimentaire vis-à-vis de la technologie externe. Dans tous les cas, c’est à la politique des industries agroalimentaires d’inciter les entrepreneurs « rationnels » à valoriser les terroirs locaux. A la fin, il n y a pas de société sans avenir, il n’y a qu’une société sans projet ! Quels sont les indicateurs de la prochaine cueillette des dattes à Biskra en tant que première wilaya phoenicicole en Algérie ? Biskra produit 40,3% de l’offre nationale de dattes (dont 64,75% de
QUEST IONS- REPONSES
le lancement de sa première IG» la Deglet-Nour), grâce à l’effort et la sueur de plus de 20383 producteurs (dont 82% sont classés par la chambre agricole comme phoeniciculteurs). Le travail dans cette filière est assuré par les jeunes locaux (souvent, les grimpeurs, les polinisateurs, les récolteurs appartiennent à la catégorie des jeunes, en dépit des risque inhérents à ce métier, mais, la majorité d’entre eux ne sont pas affiliés à la sécurité sociale). Cette année nchala, on prévoit une production de 3995413 quintaux, à produire par 4013573 palmiers en rapport (c’est à dire par 92,55% du nombre total des palmiers, la surface phoencicole de la wilaya s’élève à 43105 ha). Pour la Deglet-Nour, on prévoit une production de 2587186 quintaux, à produire par 242577 palmiers, avec un rendement de 107 kg/palmier. La superficie de la Deglet-Nour représente 61,7% de la superficie phoenicicole de la wilaya (contre 25,4% pour Deglat-Beidha et analogues et 12,9% pour Ghars et les autres dattes molles). Parmi les principales contraintes constatées durant cette campagne, il y a le rabattement des nappes d’eau pour plusieurs exploitations agricoles (l’insécurité hydrique… !). Et à moindre mesure, le problème de Boufaroua, aggravé par le retard et l’anarchie dans la campagne nationale Boufaroua-Myelois et la poussière dispersée par les nombreuses carrières près des palmeraies les plus productives et les plus prodigieuses de la wilaya. En 2016, la filière connaitra le lancement de sa première indication géographique (IG Deglet-Nour de Tolga), ce projet lancé en 2004, sera un atout supplémentaire pour le segment exportation. Bien évidemment, sans une forte organisation et implication des acteurs du terrain, on ne peut prévoir une mutation dans ce segment... en réalité, il n y’a pas de baguettes magiques… il y a que de bons principes (le travail, l’organisation et la coordination..). A l’horizon de 2019, Biskra prévoit
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une production de 5429510 quintaux dont 62,72% de la Deglet-Nour, cela correspondra à 50% de la production nationale de Deglet-Nour. Comment créer une concrète passerelle entre la recherche et les utilisateurs, notamment les opérateurs économiques ? Il faut plus d’ouverture et d’implication entre les deux, plus de communication, de respect et de confiance. En Algérie, le secteur agricole est très demandeur d’innovation. Cette filière stratégique a aussi des besoins énormes, dans tous les segments (production, collecte, froid, conditionnement,exportation...). La recherche en coordination avec
l’interprofession de la datte est en mesure d’offrir des solutions efficaces et bon marché, dans une logique gagnant-gagnant, dans divers domaines, tels que la mécanisation, la protection de la diversité variétale et génétique, l’industrie agro-alimentaire, le management de la qualité, l’économie de l’eau, la fertilisation, les systèmes d’information, ... Plusieurs chercheurs algériens sont sollicités par des grandes institutions et équipes de recherches étrangers, ils ne demandent pas la lune, quand ils espèrent d’être honorés à servir leur patrie. R.B
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DOSSIER
Exposition universelle de Milan 2015
Les prétentions de l’Algérie Ph DR
L’Algérie a été primée trois fois, respectivement à l’exposition de Saragosse (Espagne, 2008) où elle avait décroché la médaille d’argent, puis la médaille d’or à l’exposition de Shanghai (2010) et la médaille de bronze à l’exposition de Yeosu, en Corée du Sud (2012). Par Sara Djema
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a participation de l’Algérie à l’Exposition universelle de Milan 2015, placée sous le thème «Nourrir la planète, énergie pour la vie», et organisée du 1er mai au 31 octobre 2015, se développe au sein du cluster du bio-méditerranéen et s’articule autour de deux axes majeurs : le patrimoine culturel et le développement. Le premier, le patrimoine culturel, a pour objectif la mise en avant d’aspects variés tels que, par exemple, la chasse que pratiquaient les populations de l’Algérie antique pour se procurer de la nourriture et dont témoignent les gravures rupestres découvertes dans le Tassili, le massif montagneux situé au sud-est du pays dans le désert du Sahara. Ou encore la capacité de garantir l’exploitation et l’acheminement de l’eau, un élément essentiel de la production agricole primitive, au moyen d’un système d’irrigation souterrain appelé «foggara». L’axe lié au développement, au contraire, a pour but de montrer la durabilité et l’efficacité des initiatives et projets algériens touchant à l’alimentation. En
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particulier: la technologie mise au service de l’agriculture à travers les serres, les barrages et les divers types d’engrais, les campagnes gouvernementales contre la déforestation, la désertification et la pollution marine, la pluralité et la richesse du régime alimentaire algérien à base de fruits, de légumes et de poisson. L’espace d’exposition de l’Algérie, qui s’étend sur une surface de 375 mètres carrés, permet de goûter les plats traditionnels de la cuisine nationale à base de couscous et d’autres produits typiques.
Sid Ahmed Ferroukhi sur place Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, s’est rendu du 7 au 9 août 2015 en Italie, il a présidé, le 8 août 2015, la Journée nationale de l’Algérie à l’Exposition universelle de Milan 2015. L’exposition de Milan 2015 permettra à l’Algérie de promouvoir son image de marque et valoriser ses atouts économiques, culturels et touristiques
et permettra aussi de mettre en exergue sa contribution à la réduction de la famine dans le monde à travers son aide multiforme prodiguée aux pays africains, notamment ceux du Sahel. «La question de la disponibilité et de l’abondance (des produits alimentaires) est prise en charge dans le cadre d’une politique nationale de développement agricole, des forêts et de la pêche que nous mettons en œuvre sous la conduite du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika » a indiqué le ministre dans son intervention. «Cette politique, a-t-il poursuivi, vise à renforcer la sécurité alimentaire du pays et à promouvoir un développement économique homogène des territoires agricoles pour contribuer au développement économique et diversifier nos exportations». Pour Sid Ahmed Ferroukhi, le caractère aride et semi-aride du climat en Algérie «nous impose d’accentuer nos efforts à l’effet d’adapter notre secteur agricole et la population rurale qui bénéficie d’un grand intérêt des pouvoirs publics».
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Ph DR
Espagne, Chine et Corée du Sud
L’Algérie et ses 3 médailles
Nous devons, en effet, produire en quantité suffisante mais de manière durable et responsable, c’est-à-dire dans le respect le plus humble de notre Terre nourricière.De même, nous devons consommer autrement et mieux sans excès et sans gaspillage», a fait contater le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche. Le vice-ministre italien de l’Agriculture, Andrea Olivero, a relevé que l’Algérie est parmi les 38 pays dans le monde à avoir atteint l’objectif d’éliminer le risque de la faim avant 2015 dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
L’Algérie parmi 147 participants L’apport de l’Algérie au régime alimentaire propre à la Méditerranée est à l’honneur à l’occasion de l’Exposition universelle de Milan 2015 dans le pavillon algérien à travers la présentation de diaporamas et de projections vidéo mettant en valeur les produits de terroir
comme les dattes et l’huile d’olive. «Chaque pays du cluster montre, à travers des expositions, des séances de dégustation, et des présentations communes et individuelles, les différentes récoltes composant le régime alimentaire méditerranéen composé essentiellement des céréales, de l’huile d’olive et du vignoble» indique Mustapha Ariche, directeur du pavillon Algérie Un restaurant typiquement algérien a ouvert depuis mai dernier pour faire déguster les saveurs de l’Algérie. «Le restaurant propose à ses hôtes étrangers des mets emblématiques aux saveurs émouvantes et transportant les fins gourmets au monde d’une excellence culinaire propre à l’Algérie et son savoir-faire dans ce domaine» souligne le directeur du pavillon. Le restaurant a d’ailleurs obtenu la troisième place au classement du meilleur restaurant de l’Exposition de Milan 2015, dans la catégorie des restaurants typiques et exotiques, et établi par un jury de critiques culinaires italiens Ph DR
L’Algérie a été primée trois fois consécutivement pour l’excellence dans la présentation des contenus et le respect du thème, respectivement à l’exposition de Saragosse (Espagne, 2008) où elle avait décroché la médaille d’argent, puis la médaille d’or à l’exposition de Shanghai(2010) et la médaille de bronze à l’exposition de Yeosuen Corée du Sud (2012). La première participation de l’Algérie remonte à l’année 1967, à l’exposition de Montréal (Canada), puis Osaka (Japon) en1970, alors que l’Exposition de Séville (Espagne) en 1992 a marqué la troisième participation de l’Algérie. Mohamed Bensalem, le Commissaire de l’Algérie à l’Exposition universelle de Milan 2015, juge que le pavillon national «enregistre une affluence assez importante» même en cette période des grands départs en vacances en Italie, estimant que le nombre de visiteurs sera encore plus important vers le début septembre prochain. Depuis 1997, l’Algérie participe régulièrement à l’Exposition universelle suite à son adhésion au Bureau international des expositions (BIE) qui organise cette manifestation mondiale et n’a plus manqué aucune exposition.
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Exposition universelle de Milan 2015
«Nourrir la planète, énergie pour la vie»
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L’Exposition universelle de Milan 2015 placée sous le thème «Nourrir la planète, énergie pour la vie», a débuté le 1er mai et s’étalera jusqu’au 31 octobre 2015 et il est attendu qu’elle accueille 20 millions de visiteurs. L’édition de 2020 se tiendra à Dubaï avec pour thème «connecter les esprits, construire le futur».
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’Exposition universellede Milan 2015 qui dure 184 jours est une exposition universelle aux caractéristiques totalement inédites et novatrices. Elle va au-delà de la simple fonction de conteneur d’exposition grâce à un processus participatif qui vise à impliquer de manière active les nombreux acteurs du projet autour d’un Thème d’importance cruciale: «Nourrir la planète, énergie pour la vie». Elle sera la première exposition à passer à la postérité pour sa contribution architecturale mais aussi, et surtout, pour son apport au débat et à l’éducation en matière d’alimentation, de nourriture et de ressources au niveau planétaire. L’Exposition universelle de Milan 2015 permettra aux Nations Unies de mettre des décennies de connaissances et d’expertise sur le devant de la scène dans le but de renforcer les efforts visant à atteindre un jour l’objectif d’une alimentation saine et suffisante pour chaque habitant de la planète. Cette expo devrait attirer quelque 20 millions de visiteurs en Italie en 2015. Jusqu’à présent, 22 organisations des Nations Unies ont présenté des propositions d’expositions qui tourneront toutes autour d’un message commun. Un concours international a également été lancé pour de meilleures pratiques de développement durable qui
seront exposées à Milan. En dépit des progrès accomplis vers la réalisation de l’Objectif du millénaire pour le développement n°1 consistant à réduire de moitié la proportion de personnes victimes de faim et de pauvreté, quelque 842 millions d’êtres humains dans le monde souffrent encore de sous-alimentation chronique. En 2020, c’est à Dubai La fin de l’année 2015 marquera l’échéance fixée pour atteindre les huit Objectifs du millénaire pour le développement. Or, des centaines de millions de personnes demeurent enlisées dans la pauvreté et la faim.
Face à la nécessité de produire 60 % de nourriture supplémentaire pour au moins 2 milliards d’individus en 2050 tout en affrontant les chocs météorologiques et les urgences liées au changement climatique, la communauté internationale devrait approuver une série de nouveaux objectifs liés au développement durable pour la période post 2015. L’édition de 2020 de l’Exposition universelle qui se tiendra à Dubaï (Emirats Arabes Unis), aura pour thème «connecter les esprits, construire le futur».
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V U E S U R L’ E NT REPRISE
La Sarl Assitec basée à Boumerdes
Un leader des machines de conditionnement et d’emballage La sarl Assitec a développé des partenariats avec d’autres grandes entreprises européennes spécialisées dans la fabrication et la commercialisation de machines de conditionnement et d’emballage pour les industries de différents secteurs. Assitec est devenu le leader du marché algérien avec une part de marché qui dépasse les 70%.
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a sarl Assitec, basé à Boumerdes, a commencé son activité dans l’industrie laitière et plus précisément dans le conditionnement du yaourt avec son partenaire français Erca, l’inventeur de la technologie FFS (Form Fill Seal), il y a plus de 50 ans. Fondée en 2001 par deux ingénieurs, la sarl Assitec compte, aujourd’hui, plusieurs cadres et ingénieurs jeunes, dynamiques, maîtrisant parfaitement leurs domaines et jouissants d’une mobilité nationale et internationale. Dans le but de mieux servir l’industrie algérienne et d’assister les entreprises dans leur développement, la sarl Assitec a développé des partenariats avec d’autres grandes entreprises européennes spécialisées dans la fabrication et la commercialisation de machines de conditionnement et d’emballage pour les industries de différents secteurs :agroalimentaire, laitier, cosmétique, pharmaceutique, détergent, lubrifiant…etc.
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assurant la formation des opérateurs et des techniciens pour les aider à devenir plus autonomes dans leurs interventions internes. La sarl Assitec apporte des solutions de conditionnement et d’emballage à ses clients qui veulent investir dans de nouveaux projets de conditionnement. Que ce soit un projet d’extension, automatisation des unités de production ou de création d’une nouvelle entreprise, l’entreprise apporte toujours la solution optimale qui répond au besoin du client. Grace à ses partenaires européens, reconnu au niveau mondial, Assitec est arrivée à fournir des machines de conditionnement de haute gamme pour permettre d’offrir de meilleurs produits à ses clients.
Une vision de n°1 sur le marché algérien
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Aujourd’hui, Assitec est leader dans son domaine et propose des solutions de conditionnement et d’emballage sur mesure et assure un service après-vente bien particulier tout en
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La vision de Assitec est de devenir le n°1 sur le marché algérien pour les solutions de conditionnement dans tous les secteurs. Pour Assitec, être le n°1 c’est être le fournisseur le plus fiable, le plus réactif et le plus proche de ses clients. Son souhait, en assistant et accompagnant les industriels, est de jouer un rôle important dans le développement de l’économie nationale qui passe par le développement de son industrie. Dans le but d’être plus fiable et plus proche de ses clients, Assitec a formé une équipe d’ingénieurs et de techniciens pour intervenir et dans les meilleurs délais sur toutes les machines proposées. Désormais les clients n’ont pas à interrompre leur production pour des semaines à cause d’un problème technique survenu sur une machine.
La sarl Assitec commercialise des machines de conditionnement et d’emballage pour les industries des secteurs de l’agroalimentaire, laitier, cosmétique, pharmaceutique, détergent, lubrifiant… llMise en bouteille. llRemplissage de pots préformés. llLes mini-portions. llRemplissage de tubes. llConditionnement en stick-pack. llSolution fin de ligne. llLignes clef en main. llAutres solutions. llThermo-formeuses de pots.
algorithmes de dosage. Cette approche différente de la concurrence et cette expertise maintenue dans leur cœur de métier leur permettent de proposer des solutions de remplissage précises et optimisées
Machine de thermoformage Form Fill Seal (FFS)
Mise en bouteille Le groupe Serac conçoit, assemble et fournit dans le monde entier, des solutions de conditionnement principalement pour les produits laitiers, les huiles végétales, les produits ménagers et les produits d’hygiène corporelle. Pionnier du dosage pondéral sur machines rotatives depuis 1969, Serac a une philosophie simple et efficace : maîtriser la technologie de dosage de A à Z.
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Cela passe par la production de ses propres composants électroniques (tels que les cartes électroniques de remplissage) et le développement interne de ses propres
Les valeurs de Assitec
Pour réaliser sa mission et atteindre ses objectifs, l’équipe de la sarl Assitec est guidée par des valeurs et veut que ses décisions et actions démontrent ces valeurs. 1-Créer de la valeur pour nos clients Aider ses efforts ne se résument pas à ça car l’expérience a démontré que comprendre ses clients c’est d’abord comprendre leurs clients. C’est donc dans cette perspective que Assitec arrive à proposer des solutions innovantes pour mieux répondre aux attentes de ses propres clients. 2-Engagement pour la qualité Assitec applique les mêmes critères de qualité à tous ses produits et services. Les machines ne sont rentables que lorsque leur production est efficiente et Assitec s’engage à ce qu’elle le soit.
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Inventeur de la technologie FFS, il y a plus de 50 ans, Oystar Erca ne cesse d’innover pour conserver son leadership technologique. Plus de 135 brevets, dont 35 ces dix dernières années, ont été déposés depuis la fondation de la société dont 35 les dix dernière années. Les principaux acteurs de l’industrie agroalimentaire possèdent plus de 2000 machines réparties dans 30 pays et chaque jour des milliards de pots sont formés, dosés et scellés par ces machines. En Algérie, Erca est le leader incontestable avec un parc machines qui dépasse les 50 machines. Ainsi, et grâce aussi aux efforts considérable de Assitec , Erca arrive aujourd’hui à dominer le marché des thermo formeuses. Assitec assure plusieurs prestations comme : llInstallation et mise en service de laiteries. llMontage et mise en service de machines de conditionnement. llrénovation des machines. llService après-vente.
3-Assurer la confidentialité Les clients de Assitec font confiance car ils sont accompagnés dans leurs projets et assurés de la confidentialité de toutes les informations fournis durant et après le projet. C’est pour Assitec un principe à respecter. 4-L’équité et la confiance A Assitec, il y a un code de conduite non écrit qui est basé sur l’équité et la confiance. Le traitement du personnel se fait d’une façon honnête et équitable avec respect et reconnaisse des efforts et des contributions de tous les acteurs de l’entreprise, internes ou externes. C’est ce qui a permis et permet toujours d’avoir un environnement de confiance et un cadre de travail où tout le monde se sent chez lui. N°21 - Septembre 2015
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L ES T ECHNIQUES
Savoir-faire traditionnel
Séchage des dattes et autres procédés Les savoir faire locaux tiennent leur importance dans la valorisation des produits ainsi que dans la préservation du patrimoine génétique des zones naturelles comme Aoufouss dans la région d’Errachidia, au Maroc.
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a palmeraie renferme encore des savoir-faire traditionnels qui, en dépit de leur dégradation, sont à même de contribuer à l’amélioration des revenus des ménages et à leur sécurité alimentaire par la transformation et la conservation des produits. La transformation des dattes dans la palmeraie d’Aoufouss et très limitée. Peu de variétés font l’objet de transformation à savoir: •lLa variété Hamar qui est écrasée en ajoutant des grains d’anis (10 g d’anis pour 1kg de dattes); •lLes variétés Khalt de type molle et les variétés de faible qualité sont, généralement, transformées en pâte de dattes, en vue de leur conservation pour une consommation étalée sur l’année. Le procédé consiste à étaler les dattes, à l’état naturel sans lavage ni dénoyautage, sur des sacs en plastique et au soleil. Quarante huit heures (48h) plus tard, elles sont piétinées, les pieds préalablement lavés. La pâte, El-maâjoune ou Tamaâjount, ainsi obtenue est exposée au soleil pendant deux jours pour réduire sa teneur en eau. Une fois séché, le produit fini est emballé dans des sacs en plastique perforés: khencha (sacs d’engrais) de 70 kg. Les sacs sont conservés dans le khazan (lieu de stockage) à température ambiante. Une partie de ces dattes est auto-consommée et l’autre est vendue; •lUne année plus tard, la pâte de datte conservée non consommée ni vendue subit une autre transformation. La
technique consiste à laisser mijoter la pâte dans de l’eau pendant des heures. Le mélange est filtré et pressé à l’aide d’un tissu pour éliminer le gâteau et récupérer ainsi le jus. Le jus obtenu est concentré sur le feu jusqu’à l’obtention d’une solution moelleuse. Cette préparation appelée Tahlaout est auto-consommée comme confiture. Les résidus sont réservés à l’alimentation animale. •lDans certain cas, les dattes sèches sont réhumidifiées. La technique consiste à l’immersion des dattes dans de l’eau bouillie et salée à raison d’1 kg de dattes dans 2 litres d’eau pendant 24h. Cette réhumidification est suivie d’un séchage au soleil par l’étalage des dattes sur des sacs en plastiques pendant une journée. Après ressuyage, les dattes Khalt sont emballées dans des sacs en plastique de 9kg. Ces dattes sont, généralement auto-consommées.
Le séchage En ce qui concerne le séchage, il est généralement appliqué aux variétés molles. A cet effet, deux méthodes ont été identifiées. La plus simple et la plus utilisée dans la palmeraie consiste à exposer les fruits au soleil. Cette méthode n’est pas sans inconvénients, car les dattes sont exposées aux poussières, à l’attaque des insectes, et surtout au brunissement. Ph DR
L’autre méthode de séchage consiste à étaler les dattes égrappées sur des lattes ou des clayettes à l’abri. Cette méthode est plus appropriée sur le plan hygiénique mais considérée insuffisante car les dattes sont toujours exposées au brunissement en raison de la longue durée de séchage. Dans certains cas, les dattes sont conservées dans des sacs en plastique après avoir été enrobées dans de l’huile d’olives mélangée aux grains d’anis et au sel. Selon les déclarations des femmes, le sel sert à éviter la moisissure et la fermentation des dattes. (Source : aoufouss.awardspace.com)
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D E R I V E S D E LA DAT T E
Ménages et secteur industriel
Du sang-de-dragon au combustible Dans la médecine traditionnelle d’Asie du Sud-Est, le sang-de-dragon était utilisé pour traiter les maux d’estomac, et fut également utilisé durant un temps par la médecine européenne. Il semble que le sang-de-dragon continue à être utilisé à des fins industrielles en tant que résine et soit encore commercialisé aujourd’hui.
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a diversité des produits tirés des palmiers au fil des siècles est impressionnante. Même si certains usages datent un peu, une des meilleures synthèses et études concises sur les usages des palmiers a été produite par Dahlgren. Balick et Beck, dans leur excellente bibliographie, ont compilé une liste de 388 mots-clés pour décrire les produits tirés des palmiers. Ils ont divisé ces nombreux produits en une douzaine de grandes catégories: boissons; matériaux de construction; produits chimiques et industriels; cosmétiques et produits de toilette; aliments pour animaux; engrais; aliments; combustible; produits artisanaux; médicaments et rituels; plantes ornementales; et structure et abris. La catégorie des produits artisanaux est la plus étendue avec 162 produits et a donc été divisée en neuf sous catégories.
Produits chimiques et industriels. Cette classe de produits est évidemment récente. On peut néanmoins citer un produit traditionnel original issu du palmier : le sang-de-dragon. Nom commun des rotins du sud-est asiatique Daemonorops didymophylla, D. draco dont les fruits exsudent par leurs spores une résine rouge, de même que les espèces qui y sont liées. (La source originale du sang-de-dragon est Dracaena spp. de la famille des Ruscaceae). Cette substance résineuse ou suc était employée pour teinter les vêtements, les tapis tressés comme par les populations indigènes.
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Est, le sang-de-dragon était utilisé pour traiter les maux d’estomac, et fut également utilisé durant un temps par la médecine européenne. Il semble que le sang-de-dragon continue à être utilisé à des fins industrielles en tant que résine et soit encore commercialisé aujourd’hui. Ses usages thérapeutiques ont été étudiés.
Cosmétiques et produits de toilette Les huiles de palme en général sont utilisées de manière très diverse par les ménages et au niveau industriel. L’huile de mésocarpe tirée du raphia (Raphia farinifera) à Madagascar entre par exemple dans cette classe de produit et est traditionnellement utilisée pour le soin des cheveux.
Combustible Les palmiers peuvent aussi avoir des usages plus simples en tant que combustible par exemple, en brûlant les feuilles sèches, les pétioles, le stipe et les coques des fruits de certaines espèces comme le cocotier. C’est souvent un bon moyen d’utiliser ces produits qui dérivent de l’extraction de certains autres produits des palmiers. Cette utilisation des palmiers est très répandue.
Médicaments et rituel.
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Au 19ème siècle, en Europe, le sang-de-dragon a été adopté pour des usages industriels à la fois comme vernis et teinture. Dans la médecine traditionnelle d’Asie du Sud-
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Dans toute leur aire de distribution, les palmiers sont sources de remèdes traditionnels et sont utilisés dans certains rituels. La résine de sang-de-dragon (voir ci-dessus) est brûlée comme encens dans les rituels de sorcellerie aux EtatsUnis et est vendue dans des boutiques spécialisées pour des usages liés à la sorcellerie et la magie.
OPPORT UNIT ES
Avantages, conditions et garantie
Crédit pour l’habitat rural
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Le crédit hypothécaire «Habitat en milieu rural» aux particuliers est destiné à l’auto-construction d’une habitation, à l’extension de l’habitation existante, à l’aménagement ou la rénovation de l’habitation existante.
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’habitation, objet du crédit hypothécaire doit être située en milieu rural, conformément à la nomenclature des communes rurales arrêté par le ministère délégué au Développement rural.
Avantages accordés aux épargnants llLes épargnants remplissant les conditions fixées cidessous bénéficient des avantages liés à l’application du taux d’intérêt débiteur « épargnant » sur le prêt. llLa durée de l’épargne égale au minimum à3 années. llLe montant des intérêts cumulés durant les trois (03) dernières années sur le compte livret d’épargne, DAT ou bons de caisse, doit représenter au moins 3,5% du montant du prêt pour lequel le client est éligible. llLes demandeurs de crédit épargnants bénéficient d’un taux préférentiel de 0,5 % de moins du taux en vigueur.
Critères d’éligibilité llEtre de nationalité algérienne, résident ou non résident en Algérie. llEtre âgé de 65 ans maximum. llEtre majeur légalement à la date d’autorisation de financement. llPouvoir justifier de revenus stables fixés à au moins 1,5 le SNMG. llPosséder l’acte authentique du titre de propriété publié et enregistré du terrain pour la formule auto construction, ou de l’habitation pour l’extension ou l’aménagement ou la rénovation. llFournir le certificat négatif du bien objet du crédit délivré par la conservation.
Garanties llLe crédit hypothécaire habitat en milieu rural aux particuliers est garanti par une hypothèque légale de premier
rang prise sur le bien immobilier objet du crédit. llLa banque peut exiger un acte de caution solidaire signé par le conjoint, éventuellement, ou le cas échéant, avec les enfants majeurs du bénéficiaire et ou toute garantie supplémentaire jugée nécessaire. llLe bénéficiaire de crédit doit souscrire des polices d’assurances auprès de la SGCI pour l’insolvabilité, auprès de la SAA pour le décès, l’IAD et la multirisque habitation. llCes assurances sont à la charge du bénéficiaire du crédit ou pourront être intégrées, à sa demande, dans le montant du crédit.
Conditions de crédit llLe montant du crédit ne peut excéder le montant de l’aide CNL. llLe montant du crédit est basé sur la capacité d’endettement mensuel du bénéficiaire du crédit dont la mensualité de remboursement ne doit pas dépasser les 33% de son revenu mensuel. llLe financement par la banque ne doit pas dépasser 50% du coût du bien immobilier objet du crédit. llLa durée maximale de remboursement du crédit est de 15 ans, basée sur la capacité d’endettement et l’âge (qui ne doit pas dépasser 65 ans) du bénéficiaire du crédit, avec application de la règle : durée du crédit + âge < 65 ans. llLe taux d’intérêt est basé sur le coût moyen des ressources plus une marge, et reste fixe sur une période de 5 ans et peut évoluer en fonction des conditions générales de banque ; soit 6,25 %. llUne commission de gestion est versée par le bénéficiaire de crédit à la date de sa mise en place et varie selon la durée du crédit : -10 000 DA pour une durée inférieure à 10 ans. -15 000 DA pour une durée comprise entre 10 et 15ans. llLa souscription du bénéficiaire du crédit à des polices d’assurance insolvabilité, multirisques habitation, invalidité définitive, et décès. N°21 - Septembre 2015
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D E S T I N AT I O N
Palais et jardins de Schönbrunn
La grande serre à palmiers d’Autriche La grande serre à palmiers est une structure métallique impressionnante de 114 m de long, divisée en trois parties, édifiée en 1880 grâce à des techniques mises au point en Angleterre. Elle est située dans les jardins et palais de Schönbrunn en Autiche.
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ésidence impériale des Habsbourg du XVIIIe siècle à 1918, l’œuvre des architectes Johann Bernhard Fischer Von Erlach et Nicola Pacassi recèle quantité de chefs-d’œuvre des arts décoratifs. Elle constitue, avec ses jardins, où fut ouvert en 1752 le premier parc zoologique au monde, un exceptionnel ensemble baroque et un parfait exemple de Gesamtkunstwerk Il est impossible de séparer les jardins du palais, dont ils constituent une extension organique : c’est un excellent exemple de Gesamtkunstwerk, fusion magistrale de nombreuses formes artistiques. Petit pavillon de chasse devenu résidence d’été des Habsbourg, Schönbrunn a été reconstruit après sa destruction totale au cours de la dernière attaque turque en 1683. Au cours de la reconstruction, le projet fut développé pour devenir une résidence d’été impériale de la cour. À ce titre, il représente l’ascension et la splendeur de l’empire des Habsbourg. À l’apogée
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du pouvoir des Habsbourg au début du XVIIIe siècle, lorsque la Vienne impériale, à l’exemple des Turcs, témoigna de son ascendant retrouvé dans des exemples spectaculaires du nouvel art baroque, Schönbrunn devint l’un des plus importants projets de construction résidentielle de la capitale.
La plus grande orangerie du monde Les vastes jardins baroques et leurs constructions (Gloriette, «ruines romaines» et autres) et la statuaire attestent la dimension et les fonctions
impériales du palais. L’intention d’origine, lors de leur conception au XVIIIe siècle, fut à la fois de glorifier la maison de Habsbourg et de rendre hommage à la nature. L’Orangerie, à l’est du corps de bâtiment principal du palais, est la plus longue du monde avec ses 186 m de long. La grande serre à palmiers est une structure métallique impressionnante de 114 m de long, divisée en trois parties, édifiée en 1880 grâce à des techniques mises au point en Angleterre. Le dessin du parc baroque est également quasiment inchangé et les techniques traditionnelles du XVIIIe siècle sont toujours utilisées pour l’émondage des arbres et la taille des buissons. Schönbrunn n’a pas changé, semblet-il, depuis 1918, lorsqu’il est devenu propriété de la République d’Autriche. Il est depuis fidèlement conservé en l’état, que ce soit en matière de conception originale et de décoration, ou de restauration à l’identique après les dégâts causés pendant la guerre. L’ensemble du Palais et des jardins peut être considéré comme un exemple exceptionnel de Gesamtkunstwerk en raison de la parfaite conservation de l’originalité de son architecture, de la conception et de l’ameublement du palais, ainsi que du maintien de la relation spatiale et visuelle entre les bâtiments et le parc. Ph DR
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DEST INAT ION
l’est du corps principal du palais, est la plus longue au monde ; construite au milieu du XVIIIe siècle, elle ne servit pas seulement à assouvir la passion de Marie-Thérèse pour la culture des plantes exotiques, mais aussi pour des fêtes et des spectacles. La grande palmeraie, avec son impressionnante construction en fer, qui applique une technologie développée en Angleterre, est divisée en trois sections. Le jardin zoologique de Schönbrunn, fondé par Franz Stephan de Lorraine en 1752, occupe une partie du parc. Schönbrunn est un exemple remarquable, et particulièrement bien conservé, de complexe résidentiel princier de style baroque. Son palais et ses jardins présentent également l’intérêt exceptionnel de témoigner de modifications qui illustrent clairement, au cours de plusieurs siècles, les changements intervenus dans les goûts, les intérêts et les aspirations des souverains de la dynastie des Habsbourg. Au XVIe siècle, Schönbrunn était le siège d’un pavillon de chasse et d’une résidence d’été de la famille des Habsbourg. Après sa destruction complète au cours de la dernière invasion turque, en 1683, le palais fut reconstruit en 1695. L’empereur Léopold Ier commandita à l’origine un château d’agrément pour le grandduc Joseph, l’héritier au trône, mais les événements survenus au sein de la dynastie, durant sa construction,
portèrent à le transformer en résidence impériale d’été, et à l’agrandir en conséquence. Il conserva cette fonction jusqu’à la fin de l’Empire austro-hongrois.
Vastes jardins baroques À l’exception de quelques adjonctions apportées au XIXe siècle, le palais et ses jardins prirent leur physionomie actuelle au XVIIIe siècle. Le complexe architectural présente de remarquables intérieurs remontant à cette époque ; les anciens appartements de l’empereur FrançoisJoseph, dans l’aile occidentale, ont été transformés au XIXe siècle avec un mobilier qui présente, lui aussi, un intérêt historique réel. Les vastes jardins baroques et les constructions qui s’y trouvent témoignent de la dimension impériale et des fonctions de ce palais. La cour donne accès à la chapelle et au théâtre. L’orangerie, à
Besoins en matière de protection et de gestion Les bâtiments et jardins sont la propriété de la République d’Autriche. Depuis le 1er octobre 1992, le bien est géré par le Schloss Schönbrunn Kultur- und Betriebsgesellschaft mbH (Ltd), entreprise d’État. L’entretien des jardins est confié au Service fédéral des Jardins (Bundesgärten). Le bien est protégé au niveau fédéral et provincial. Les zones qui entourent le bien ont été classées zones de protection et délimitent également la zone tampon. La Ville de Vienne contrôle ces abords par des réglementations de zonage et d’urbanisme. Il reste cependant à s’assurer en permanence que la ligne des toits et les perspectives visuelles depuis le bien ne sont pas compromises par des bâtiments de grande hauteur aux environs. (Source : whc.unesco.org) Ph DR
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بوفـروة النخيـل
) (التنبيه الثاين2015 جـوان16
Boufaroua du palmier dattier 16 juin 2015 (2ème avis)
Les températures enregistrées durant cette période (3235°C) ont été favorables à l’apparition des premiers foyers de boufaroua au niveau des palmeraies de Ouargla et El Goléa. A cet effet, les phoeniciculteurs possédant des palmiers au stade réceptif vis-à-vis de l’attaque de boufaroua (grossissement des fruits), doivent rester vigilants en surveillant de près les régimes de dattes et intervenir dès l’apparition des premiers foyers. Pour plus d’informations, veuillez vous rapprocher des services phytosanitaires régionaux.
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) اىل35م° - م32°( لقد أدت درجات الحرارة املسجلة خالل هذه الفرتة ظهور اإلصابات األوىل بالبوفروة (عنكبوت النخيل) عىل مستوى بساتني .النخيل لورقلة و املذيعة لذا ننصح الفالحني الذين يتواجد عندهم النخيل يف طور قابل لإلصابة بالوفروة (تضخم التامر) بتشديد املراقبة من أجل التدخل بجرد ظهور .اإلصابات األوىل للمزيد من املعلومات يرجى التقرب من مصالح حامية الناباتات القريبة .منكم
M AL ADIES DES PAL M IERS
Lutte contre le Boufaroua
Grande mobilisation avec pesticides et équipements
Ph DR
Des pesticides et des équipements d’aspersion ont été attribués gracieusement aux agriculteurs au titre de cette campagne devant toucher plusieurs palmeraies vulnérables à cette maladie parasitaire.
A
u moins 586.600 palmiers dattiers ont été traités contre les maladies du Boufaroua et du Myelois, la saison agricole écoulée à travers la wilaya d’Ouargla, selon la direction locale des services agricoles (DSA). Pilotée par l’Institut national de protection des végétaux (INPV) de Ghardaïa, l’opération a permis de traiter un total de 298.800 palmiers contre le Boufaroua et 287.800 autres contre le Myelois, a-t-on précisé au service de la production et de l’appui technique.
11.000 nouveaux palmiers à travers différentes exploitations agricoles entre mai et juillet 2014, a-t-on fait savoir. La wilaya d’Ouargla dispose d’un important potentiel phoenicicole composé de 2,5 millions de palmiers, dont plus de 2 millions de palmiers productifs de différentes variétés, en majorité de la variété Deglet-Nour (plus de 1 million de palmiers), suivie des variétés Degla Beida (125.840) et Ghers et autres (851.553 palmiers), selon les services de la DSA.
117 000 palmiers traités à In Salah La campagne de traitement du palmier dattier contre la
Ph DR
Plusieurs palmeraies à travers la wilaya d’Ouargla ont été touchées par cette opération de traitement effectuée en collaboration avec des entreprises de jeunes et des agriculteurs. Les opérations de traitement régulier de palmiers dattiers dans la région, menées ces derniers années, ont permis d’empêcher l’apparition des maladies parasitaires qui influent négativement sur le rendement du palmier, a-t-on souligné. Le patrimoine phoenicicole de la wilaya d’Ouargla a connu un accroissement des effectifs, grâce aux programmes de soutien agricole préconisés par l’Etat, permettant notamment, à titre d’illustration, la plantation de quelque
maladie du Boufaroua a touché 117 600 palmiers dans la daïra d’In Salah (700 km au nord du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset), a-t-on appris, jeudi, auprès de la subdivision locale de l’agriculture. Lancée par la direction des services agricoles de la wilaya (DSA) en coordination avec l’Institut national de protection de végétaux (INPV), dans le cadre de protection et de la mise en valeur du patrimoine phoenicicole de la capitale de Tidekelt. L’opération, effectuée en deux étapes, a permis de traiter au totale 96 000 palmiers dans la commune de Foggaret Ezzoua et 21600 autres à In Salah, précise la même source non sans faire savoir qu’une quantité de pesticides et d’équipements d’aspersion a été attribuée gracieusement aux agriculteurs au titre de cette campagne devant toucher plusieurs palmeraies vulnérables à cette maladie parasitaire. Faisant part des journées de sensibilisation et de prévention prévues contre le Boufaroua, les représentants de la DSA invitent les agriculteurs à veiller au respect des règles d’hygiène, étant indispensables pour freiner la propagation éventuelle de cet insecte ravageur du palmier et par conséquent assurer une bonne récolte de dattes. (Source : Radio Algérie et Liberté) N°21 - Septembre 2015
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S E RV I C E D ’ A C COM PAGNEM ENT
Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER)
Pour une meilleure place de La volonté du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) est d’intégrer les réseaux spécialisés en énergies renouvelables pour assurer une meilleure participation de l’Algérie à l’effort international et apporter une modeste contribution.
L
e Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) est un centre de recherche, issu de la restructuration du Haut commissariat à la recherche, créé le 22 mars 1988. C’est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) Le Pr. Noureddine Yassaa, chargé d’élaborer et Directeur du CDAR de mettre en œuvre les programmes de recherche et de développement, scientifiques et technologiques, des systèmes énergétiques exploitant l’énergie solaire, éolienne, géothermique et l’énergie de la biomasse. Le CDER en tant que pôle scientifique participe activement dans le programme national de recherche et du développement technologique définis par la loi d’orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement technologique. Les projets nationaux retenus dans ce programme sont orientés sur des priorités économiques et sociétales pour répondre aux principaux besoins stratégiques de développement économique. Le Centre active depuis sa création dans la mise en œuvre de cette stratégie à travers le déploiement et l’intégration de plusieurs réalisations et projets pilotes au niveau national. Le CDER, grâce à ses chercheurs du siège, de ses trois unités de recherche : Ph DR
llUnité de développement des équipements solaires (UDES), llUnité de recherche appliquée en énergies renouvelables (URAER), llUnité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien (URERMS) ainsi que de sa filiale commerciale ER2 se déploie dans tout le territoire national comme étant un centre d’excellence en énergies renouvelables à travers ses productions scientifiques et ses innovations au service du secteur socioéconomique au profit des populations notamment isolées.
Missions -Réunir les éléments nécessaires à l’identification des projets de recherche à entreprendre ainsi que les données permettant leur programmation, leur exécution et leur évaluation ; -Impulser et favoriser l’assimilation, la maîtrise, le progrès des sciences et techniques ainsi que l’innovation technologique dans le domaine des énergies renouvelables ; -Assurer une veille scientifique et technologique en rapports avec les énergies renouvelables ; -Rassembler et traiter l’information scientifique et technique et en assurer la conservation et la diffusion ; -Contribuer à la valorisation des résultats de la recherche en veillant notamment à leur diffusion, à leur exploitation et à leur utilisation ; -Assurer la formation continue, le recyclage et le perfectionnement des personnels de la recherche ; -Contribuer à la formation par et pour la recherche ; -Assurer la coordination, le suivi et l’évaluation des unités, des laboratoires et des équipes de recherche. Ph DR
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S E RV I CE D’ACCOM PAGNEM ENT
l’ Algérie à l’effort international La coopération scientifique est considérée comme une partie vraiment essentielle pour le développement de toutes nos activités de recherche.
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llelle permet d’apporter le soutien indispensable pour renforcer nos capacités de formation doctorale fortement recherchée par les jeunes chercheurs afin de parachever leur cursus universitaire, llelle permet à de nombreuses équipes de recherche de participer à des stages de spécialisation et de perfectionnement. llelle permet à certaines équipes de recherche de bénéficier de l’acquisition d’équipements indispensables pour la poursuite de leur expérimentation in situ. Ph DR
Le parcours historique du CDER Ph DR
Depuis le projet de construction de l’Héliodyne entre 1952 et 1954, une entité située à Bouzaréah sur les hauteurs d’Alger, actuellement le Centre de développement des énergies renouvelables, assure jusqu’à aujourd’hui la continuité des activités scientifiques dans le domaine des énergies renouvelables. Néanmoins, cette entité a subi plusieurs changements de statuts et de tutelle. Sommairement, elle a suivi l’évolution ci-après : 1959-1962 : Institut de l’énergie solaire de l’Université d’Alger (IESUA) 1962-1972 : Institut de l’énergie solaire (IES). 1972-1981 : Station de l’énergie solaire (SES). 1981-1982 : Centre de recherche des énergies nouvelles (CRENO). 1982-1988 : Station d’Expérimentation équipements solaires (SEES).
des
1988 : Création du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). Il est placé sous la tutelle du Haut Commissariat à la Recherche. 1988 : Rattachement de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES), située à Tipaza, au CDER. 2002 : Création de l’Unité de recherche appliquée en énergies renouvelables à Ghardaïa, rattachée au CDER.
La volonté du CDER est d’intégrer les réseaux spécialisés en énergies renouvelables pour assurer une meilleure participation de l’Algérie à cet effort international et apporter une modeste contribution. Le Professeur Noureddine Yassaa est le directeur du Centre de développement des énergies Renouvelables. Il est également professeur à l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) à Alger. Le Professeur Yassaa est le point focal du groupe d’experts Intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en Algérie.
2003 : Le CDER devient un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) à vocation intersectorielle. Il est placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique. Le siège de l’EPST CDER est situé à Bouzaréah, Alger. 2004 : Création de l’Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien (URERMS) à Adrar, rattachée au CDER. 2007 : Création de la filiale commerciale «Etudes et réalisations en énergies renouvelables (ER2), rattachée au CDER». N°21 - Septembre 2015
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E Q U IPEM ENT S AGRICOL ES
Algerian Heavy Equipment
Normes, qualité et choix Fondée par Lyes Alik, Youcef Alik et Nabil Beldi, la société a pour ambition de devenir un leader dans la vente d’engins de constructions de plusieurs marques et d’offrir un choix, qualité, normes internationales pour des prix imbattables sur l’échelle nationale et concurrencer les autres concessionnaires implantés dans tout le pays présentant les produits de la même catégorie et types. Ph DR
L
e siège social de Algerian Heavy Equipment comprenant le service commercial et le showroom) est basé à Ouled Haddaj, dans la zone d’activités située sur la route nationale n°5 reliant Alger à Boumerdes dans la périphériede Réghaia, coté sud-Ouest. Le choix de cet emplacement est stratégique pour une grande facilité des déplacements sur l’autoroute pour permettre aux clients d’accéder facilement au siège social et ainsi facilité le transport des machines. La sarl Algerian Heavy Equipment propose une large gamme de produits tel que : les grues mobiles, les compacteurs, les chargeurs, les niveleuses, les pelleteuses, les autobétonnières ou les fraiseuses de chaussée.
vente. Dès le début, vous pourrez voir une différence au niveau du mode de travail de l’équipe commerciale d’Algerian Heavy Equipment. Les membres du service donnent systématiquement le meilleur d’euxmêmes tout en gardant le sourire et ils sont toujours au cœur de l’action.
Le service commercial et marketing constitue un des piliers du dispositif d’Algerian Heavy Equipment, adapté aux nouvelles exigences et répondant aux lois du marché. Le service et son secrétariat constituent le point d’accueil des clients et du public désireux d’accéder aux différentes prestations proposées Ph DR par la société. Services et Organismes llInformations et organisation de présentation des produits dans les salons professionnels et les foires grand public sur le territoire national. llÉtudes de marché. llPublicité sur les différents supports marketing (Fiche techniques, magazine, site Internet, annuaires & aenda). llPrésentation des produits aux clients. llOrganisation d’opérations commerciales. llSélection d’offres et de demandes de produits et de services. llRendez-vous d’affaires
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Service commercial et marketing Ce service est composé d’une équipe sérieuse, variée et en constante évolution, qui travaille en étroite collaboration avec le service AprèsN°21 - Septembre 2015
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L O I S E T P R O C EDURES
Décret exécutif du 23 juin 2015
Importation d’or, d’argent et de platine Décret exécutif n°15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23 juin 2015 fixant les modalités d’agrément pour l’exercice de l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et l’activité de récupération et de recyclage des métaux précieux. Vu la loi n°05-01 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant Le Premier ministre, au 6 février 2005, modifiée et complétée, relative à la Sur le rapport du ministre des Finances, prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et Vu la Constitution, notamment ses articles 85-3 et 125 le financement du terrorisme ; (alinéa 2) ; Vu la loi n°09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 Vu l’ordonnance n°75-59 du 26 septembre 1975, modifiée février 2009 relative à la protection du consommateur et à et complétée, portant code du commerce ; la répression des fraudes ; Vu l’ordonnance n76-104 du 9 décembre 1976, modifiée et Vu la loi n°13-08 du 27 Safar 1435 correspondant au complétée, portant code des impôts indirects notamment 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014, son article 359 ; notamment son article 23 ; Vu la loi n°79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et complétée, Vu le décret présidentiel n°15-125 du 25 Rajab 1436 portant code des douanes ; correspondant au 14 mai 2015 portant nomination des Vu la loi n°84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, membres du Gouvernement ; relative aux lois de finances ; Vu le décret exécutif n°04-190 du 22 Joumada El Oula Vu la loi n°90-22 du 18 août 1990, modifiée et complétée, 1425 correspondant au 10 juillet 2004 fixant les modalités relative au registre de commerce ; d’agrément et de souscription du cahier des charges, pour Vu l’ordonnance n°96-22 du 23 Safar 1417correspondant l’exercice de l’activité d’importation d’or et d’argent au 9 Juillet 1996, modifiée et complétée, relative à ouvrés ou non ouvrés, et l’activité de récupération et de la répression de l’infraction à la législation et à la recyclage des métaux précieux ; réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger ; Après approbation du Président de la République ; Vu la loi n°03-10 du 19 Joumada El Oula 1424correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement Décrète : dans le cadre du développement durable ; Article 1er. En application des dispositions de l’article Vu l’ordonnance n°03-11 du 27 Joumada Ethania 1424 359 du code des impôts indirects, modifiées et complétées, correspondant au 26 août 2003 relative à la monnaie et le présent décret a pour objet de fixer les modalités au crédit ; d’agrément pour l’exercice de l’activité d’importation Vu la loi n°04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés, correspondant au 14 août 2004 relative aux conditions et l’activité de récupération et de recyclage des métaux d’exercice des activités commerciales, notamment son précieux. article 25 ;
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L OIS ET PROCEDURES
bruts, mi-ouvrés ou ouvrés Art. 2. Ne peuvent être agréées en qualité d’importateur d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés, conformément à l’article 359 du code des impôts indirects, que les personnes morales dont le capital social à la constitution de la société est égal au minimum à 200 millions de dinars. Art. 3. L’agrément en qualité de récupérateur et de recycleur de métaux précieux est réservé aux personnes physiques et aux personnes morales régulièrement inscrites au registre de commerce. Art. 4. On entend par or, argent et platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés au sens du présent décret, les métaux précieux, relevant des positions tarifaires -71.06, -71.08,-71.09, -71.10, et-71.11, à l’exception de la poudre, des déchets de débris de métaux précieux et des plaqués de métaux précieux sur métaux communs Art. 5. L’importation des ouvrages d’or, d’argent et de platine ne peut concerner que les bijoux de luxe dont la valeur déclarée en douane est égale, au moins, à 2.5 fois le prix de vente appliquée sur le marché intérieur durant le semestre précèdent. Les règles de fixation des prix applicables aux bijoux de luxe, au titre de chaque semestre, sont définies par décision du directeur général des impôts. Art. 6. L’exercice de l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés, de récupération et de recyclage des métaux précieux, est subordonné à la souscription par le postulant à un cahier des charges suivant les prescriptions des modèles joints en annexe du présent décret :
Annexe 1 : importateur d’or, d’argent et de platine bruts et mi-ouvrés ; Annexe 2 : importateur d’ouvrages d’or, d’argent et de platine de luxe ; Annexe 3 : récupérateur et recycleur de métaux précieux. Art. 7. La souscription au cahier des charges, dument constatée par les services fiscaux compétents, ouvre droit au postulant à un agrément en qualité d’importateur d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés, de recycleur et de récupérateur de métaux précieux, délivré par le directeur des impôts de wilaya dans un délai de trente (30) jours. Art. 8. Le non-respect des engagements du cahier décharges entrainerait immédiatement le retrait de l’agrément ainsi que la radiation de la liste des personnes exerçant toute activité liée à la bijouterie. Art. 9. Les modalités d’application du présent décret seront fixées par arrêté du ministre des Finances. Art. 10. Sont abrogées les dispositions du décret exécutif n°04-190 du 22 Joumada El Oula 1425 correspondant au 10 juillet 2004, susvisé. Art. 11. Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait à Alger, le 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23juin 2015. Abdelmalek Sellal
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L E PAL M IER
Très sucrée et à chaire abondante
La variété Almadeïna d’Ingall au Niger Il existe une datte prestigieuse à Ingall, au Niger, répondant au nom de «Almadeina», et un ensemble de variété et cultivars compris dans le groupe dit «Toumbaye». Elle doit son nom à la capitale islamique «Médine» en Arabie Saoudite. Ph DR
aujourd’hui produire de grande quantité dont les prix sont néanmoins très rémunérateurs.
Nulle part ailleurs
L
a variété Almadeïna fait la renommée de la palmeraie et du savoir faire des phoeniciculteurs de Ingall : une «datte patrimoine» comme l’a décrit Anne Luxureau dans son article sur les produits patrimoines du Niger. Almadeïna est une datte très sucrée et à chaire abondante plus ou moins grosses selon les saisons et surtout la pluviométrie. Elle doit son nom à la capitale islamique «Médine» en Arabie Saoudite d’où elle est originaire, ramenée selon la tradition orale par des Chérifiens de retour de leur pèlerinage. Ils trouvèrent en Ingall le seul endroit ou la terre est suffisamment aérée pour ne pas remplir le trou de plantation pour y implanter des rejets.
On ne peut avoir cette variété que par plantation de rejets. Elle ne se trouve nul par ailleurs qu’à Ingall et Médine. Les gens ont tenté de reproduire cette variété à Tigidda n’Tessemt, Arlit, Niamey et dans la région de Tahoua mais n’y sont pas parvenus. Une fois planté ailleurs le rejet pousse bien, mais ne fera jamais les mêmes fruits. La plantation des dattiers se fait la plupart du temps par décrochage d’un rejet du dattier dont on souhaite conserver le fruit, car ce rejet donnera exactement les mêmes dattes que le pied mère. Il est appelé agulgul à Ingall et peu produire dès trois ans après sa plantation, mais plus sûrement cinq ans après. La technique de décrochage du rejet est délicate et se fait par des spécialistes. Ph DR
Ph DR
Après avoir cueilli ses dattes, on peut récupérer le jus qu’on peut boire ou mélanger à «la boule» (mélange de mil et de lait). C’est ce jus qui fait qu’il est difficile de la conserver longtemps. Autrefois le jus était laissé à fermenter et était très apprécié des femmes notamment. La réduction importante de la palmeraie suite aux sécheresses ne peut
Un jeune dattier qui a déjà produit peut être «déplacé», il est alors dit tamagellet, c’est à dire qu’on peut le replanter à un autre endroit sans grand risque. Plus âgés le risque de mortalité augmente mais certains le pratiques néanmoins. Les vieux racontent souvent que sur un vieux dattier près à tomber on lui coupe la tête et on le replante avec succès. Cette pratique ne se fait guère sans doute à cause d’une réussite bien moindre, mais aussi sûrement à cause d’un arrosage déficient. Car le savoir faire des Isawaghen est aussi celui de l’arrosage, beaucoup en saison pluvieuse, moyennement en saison chaude. Après 10 ans le dattier est a maturité, il est alors tazey, le dattier en Tamasheq. (Source : www.ingall-niger.org)
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P U B L I C AT I O NS
Puits canadien et ventilation basse énergie Auteur: Frédéric Loyau Edition: L’inédite. 2009. S’il existe de nombreuses solutions écologiques pour produire de la chaleur, les solutions alternatives à la climatisation sont peu nombreuses. Le puits canadien est l’une d’elle, la plus facilement transposable à l’habitat individuel. Devant le développement de ce système, il nous a paru utile d’éditer un ouvrage exhaustif sur le sujet, qui aborde le puits canadien à la loupe. Sont détaillées toutes les logiques qui président à la réalisation d’une installation de ventilation performante, de la conception, au dimensionnement et à la pose. Sont aussi abordées, des mises en garde sur les mauvaises installations. En effet, si la mise en place d’un puits se traduit par des économies d’énergie, celles-ci ne doivent pas se faire au détriment de la qualité de l’air ambiant. Cet ouvrage est destiné à la fois au particulier qui souhaite faire réaliser une installation de ventilation par puits canadien, ou au professionnel qui souhaite s’engager sur des projets d’installation.
Pollution atmosphérique et action publique Auteur : Franck Boutaric. Edition : Rue d’Ulm. 2014.
Depuis les débats suscités par la Loi sur l’air de 1996 et la mise en place de nouveaux instruments de mesure et d’action, la politique publique de lutte contre la pollution atmosphérique a change. En France comme en Europe, cette pollution est devenue un enjeu de santé publique considérable : les études sur les conséquences sanitaires des polluants ne sont plus contestées aujourd’hui Franck Boutaric observe combien il a été difficile de mettre en oeuvre des solutions collectives pour réduire les polluants, ce qui a conduit à privilégier la régulation des comportements individuels.
Comprendre l’agriculture familiale Diagnostic des systèmes de production
Auteurs : Isabelle Touzard et Nicolas Ferraton. Edition Quae. 2009. Cet ouvrage est consacré au diagnostic des systèmes de production dans les pays du Sud. Il propose une démarche et des outils pour décrire les choix et les pratiques des agriculteurs en matière de production, de transformation et de commercialisation. Près de 1,4 milliard de personnes travaillent dans l’agriculture, dont 96 % vivent dans les pays du Sud. La plupart des exploitations agricoles de ces régions sont familiales et pauvres. L’agriculture familiale est donc au cœur d’un formidable enjeu socio-économique. Cet ouvrage est consacré à l’analyse et au diagnostic des systèmes de production, auxquels ont recours la majorité des travaux de terrain pour le développement agricole. Il propose une démarche et des outils permettant de décrire les choix et les pratiques des agriculteurs en matière de production, de transformation et de commercialisation, d’en comprendre la cohérence et d’en identifier les moteurs techniques et socio-économiques. Accompagné d’un cédérom, ce manuel s’adresse à tous les acteurs qui apportent leur appui au monde agricole. Il les aidera à diagnostiquer les systèmes de production et à trouver des solutions pour les améliorer.
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HIER ET AUJOURD’HUI
Echange du mil contre du sel et des dattes
Les caravanes à la recherche d’un palmier Au 14ème siècle Tombouctou, «la ville aux 333 saints», accueillait 25.000 étudiants et 100.000 habitants avant d’être ensevelie par le voile du désert et de l’oubli. Elle était un carrefour important sur la route du sel. Le commerce transaharien du sel remontant le Niger a marqué un passé brillant du commerce malien. Ph DR
reliées au reste du monde depuis plusieurs siècles que par le cordon ombilical des caravanes. Les caravaniers appartiennent à certains groupes nomades spécialisés dans ce commerce. Il faut en effet posséder un élevage de chameaux, mâles en majorité, initiés au portage et à cette lente marche processionnaire dans le désert.
Une aventure périlleuse
Caravane de sel à travers le Ténéré. 700 km de désert à raison de 40 km /jour, de 11 h à 22 h. Pas de halte, pas d’arrêt. Une tradition qui perdure aujourd’hui.
L
e Mali s’enrichit de cet or traversant Tombouctou et Bamako. Sa position centrale fait du Mali un pays de rencontres et d’échanges. Les transports caravaniers chargés de ballots de sel traversent les montagnes du Ténéré vers les oasis (telle que celle de Bilma) et les destinations les plus lointaines, parfois à plus de 500 km de distance. Le sel, «l’or blanc», a joué un rôle capital dans le développement des régions qui bordent la mer Méditerranée : Europe et Afrique. Présent partout ou presque dans le monde, omniprésent dans notre vie quotidienne, le sel est connu depuis l’apparition des premiers hominidés, ou tout simplement depuis l’apparition de la vie, vue que celle-ci a vu ses jours dans un fond salé de l’océan primitif. Ph DR
La «route du sel» traverse le désert du Ténéré pour arriver à Bilma au Niger où se trouvent les salines, lieu d’extraction du sel indispensable aux transactions. Ces salines sont
Au cœur des transactions : l’échange du mil contre du sel et des dattes. Les Touareg Kel Ewey sont les plus attachés à cette activité. Ainsi les caravanes partent toujours groupées, réunissant par milliers de dromadaires afin d’affronter le désert et les pillards, mais surtout de faire face aux raids. La Route du sel est donc souvent une aventure extrêmement périlleuse à cause du désert du Ténéré et les attaques et autres raids en tout genre. Lors de la pénétration française, l’insécurité menaçait constamment le commerce transsaharien. Ph DR
Des compagnies méharistes se sont alors créées pour escorter les caravanes. A cette époque les salines de Bilma enregistraient le passage de 7000 à 30000 dromadaires par an. En décembre 1916, à Agadèz, la révolte des Sénousites dirigée par Kaocen contre l’occupation française avait mis fin provisoirement à ces caravanes. Elles n’avaient repris qu’en 1920 et leur importance n’a cessé d’augmenter. En 1988, 5000 dromadaires parvenaient à Bilma. Avec l’amélioration de la sécurité, les hommes osaient à nouveau affronter le redoutable désert par petits groupes. Les caravanes remettaient leur sort entre les mains d’un seul homme le « Madougou » qui seul connaissait le chemin. Au cours des années où les déficits pluviométriques ont atteint des records (1972-1973 et 1983-1984), les caravanes, faute de fourrage, ont été interrompues : elles ont été remplacées par des camions et les échanges ont été organisés par l’administration. N°21 - Septembre 2015
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TOUT EN SANT E
Riche en vitamine C et micronutiments
Le plaisir des dattes fraiches
Fraîche, la datte est déjà bien pourvue en énergie et en vitamine C. Une fois sèche, elle se transforme en un véritable concentré de micronutriments. Les apports de la datte en fibres, en potassium, en fer et en magnésium sont à souligner. Les glucides sont abondants dans la datte sèche. Ils frôlent les 70 %.
V
ue, odorat et goût : vos sens sont sollicités pour choisir une datte. Dans la pratique, choisissez aussi vos dattes en fonction du sort que vous leur réservez : à grignoter au goûter, pour les gâteaux, et même dans vos préparations salées ! Et pour les goûts les plus fins, choisissez de préférence des dattes fraîches, à la saveur plus subtile. Préférez les dattes bien formées, moelleuses et odorantes. Lorsqu’elle est toute fraîche, la datte se présente en grappes, et ses fruits sont drapés d’un léger voile blanc. Choisissez des dattes ornées d’une belle couleur ambrée et surtout, sans taches. La dégustation d’une datte fraîche aux saveurs suaves se révèle une expérience à part. Bien les conserver • Conservez vos dattes fraîches quelques jours à l’air libre et à température ambiante, sous un linge propre ou une cloche grillagée. • Pour les garder toute une semaine, vous pouvez les mettre au frigo. Pensez alors à les sortir au moins 30 min avant de les consommer, le temps pour elles de récupérer leur moelleux et leur goût. Idéalement, achetez-les en petite quantité et dégustez-les dans un délai assez court. • Une fois à maturité, la datte fraîche devient plus fragile et délicate à transporter. Prenez soin d’elle, vous ne le regretterez pas ! • En revanche, les dattes sèches voyagent bien et se gardent beaucoup plus longtemps. Alors, n’hésitez pas à les emmener au travail, à l’école ou en balade. Fraîche, la datte est déjà bien pourvue en énergie et en vitamine C. Une fois sèche, elle se transforme en un véritable concentré de micronutriments ! Si la datte apporte de l’énergie, c’est sous la forme de calories utiles car associées à des micronutriments
indispensables au bien-être des êtes humains. Les apports de la datte en fibres, en potassium, en fer et en magnésium sont à souligner. Les glucides sont abondants dans la datte sèche. Ils frôlent les 70 %. Cette énergie répond aux besoins des personnes actives ! (Source : www.lesfruitsetlegumesfrais.com)
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A GOUTER
Avec une sauce à l›orange et aux abricots secs
Blancs de poulet farcis aux dattes fraiches Ingrédients :
• 2 blancs de poulet assez épais (env.300 gr). • 150 gr de dattes fraîches dénoyautées. • 1 oignon. • 1 gousse d’ail. • 1 cuillère à café de ras el hanout. • 50 gr d’abricots secs. • le jus de 3 oranges. • 20 gr de beurre. • sel et poivre.
Ph DR
Préparation : 1-Couper les abricots en petits morceaux et les laisser tremper 30 min dans le jus d’orange. 2-Dans le bol d’un robot hacher l’oignon, l’ail et les dattes. Ajouter le ras el hanout du sel et du poivre. 3-Fendre les filets de poulet dans l’épaisseur. Les farcir avec la préparation aux dattes. 4-Fermer les blancs en les maintenant avec un pic en bois ou en les ficelant (la 2ème solution est la plus sûre pour ne pas que la farce s’échappe). 5-Dans une poêle faire chauffer le beurre puis y ajouter les blancs de poulet. Cuire à feu doux et à couvert pendant 10 minutes en les retournant régulièrement. Ça caramélise un peu, c’est normal ! Saler et réserver au chaud. 6-Verser le mélange jus d’orange/abricots dans la poêle et laisser réduire un peu en grattant avec une spatule en bois. 7-Servir en tranches épaisses avec la sauce. )Source : www.ptitchef.com(
Sur des feuilles de brick
Bonbons de poires et dattes Ingrédients
• 2 poires coupées en dés. • 20 gr de beurre. • 2 cuillères à soupe de miel. • 10 dattes dénoyautées. • 5 feuilles de brick.
Ph DR
Préparation : 1. Dans une poêle, faites revenir 2 poires coupées en dés avec 20 gr de beurre, 10 min. Hors du feu, ajoutez 2 cuillères à soupe de miel et 10 dattes dénoyautées et coupées en dés. 2. Préchauffez le four à th 6 (180°). 3. Coupez 5 feuilles de brick en quatre, répartissez les fruits dans les quarts de feuille, roulez chacune pour envelopper la farce, nouez les extrémités avec de la ficelle pour donner la forme d’un bonbon. 4. Déposez les bonbons dans un plat à four, badigeonnez-les de beurre fondu, enfournez pour cinq minutes. Otez les ficelles et servez. )Source : www.ptitchef.com(
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A GOUT ER
Crème pâtissière et caramel
Croquembouche aux dattes Ingrédients : Pour la pâte à choux : 375 gr d’eau et de lait, mélangés par moitié 165 g de beurre 5 g de sel 5 g de sucre en poudre 210 g de farine 8 à 9 œufs (d’un poids total de 375 g), du sucre glace. Pour la crème pâtissière : 1/2 litre de lait, 1/2 gousse de vanille, 6 jaunes d’œufs, 150 g de sucre en poudre et 40 g de farine. Pour les dattes fourrées : 200 gr d’amandes en poudre, 200 gr de sucre glace, 1 blanc d’œuf, colorant vert et 20 dattes. Pour le caramel : 3 x 200 gr de sucre 3 x 2 c. à soupe d’eau et quelques gouttes de citron.
Ph DR
Préparation : Pour la pâte à choux : portez doucement à ébullition eau, lait, sel, sucre et beurre. Hors du feu, versez la farine d’un coup. Mélangez et remettez sur le feu. La pâte va se dessécher et se détacher des bords. Hors du feu, ajoutez les œufs trois par trois en fouettant. Préchauffez le four (th. 7: 220°). Couvrez une plaque de papier siliconé, collé aux 4 coins avec un peu de pâte. Dressez les choux à l’aide d’une poche (douille de 0 1 cm). Saupoudrez les de sucre glace. Enfournez 15 mn, baissez le th. à 6 et laissez encore 15 mn. Pour la crème pâtissière : 1-Faites bouillir le lait avec la vanille fendue en 2. 2-Dans une jatte, fouettez 2 mn jaunes et sucre. Mélangez-y la farine puis versez dessus le lait bouillant en fouettant. 3-Remettez sur le feu en remuant. Laissez bouillir une minute. 4-Pendant que la crème refroidit, préparez la pâte d’amandes en mélangeant sucre glace, poudre d’amandes, blanc d’œuf et colorant (quelques gouttes). Quand elle est bien homogène, farcissez-en les dattes que vous aurez dénoyautées en les fendant d’un côté. 5-Remplissez une poche (douille lisse 0 3 mm) de crème pâtissière froide. 6-Prenez un chou, retournez-le et enfoncez-y la pointe de la douille. Pressez la poche pour remplir le chou. 7-Quand il est plein, la crème ressort. Enlevez cet excédent de crème. 8-Pour enrober les choux et les dattes, le caramel doit être au grand cassé. Cet état se constate en prélevant de temps en temps du caramel en cours de cuisson: laissez-le tomber dans un bol d’eau. S’il forme une plaque cassante, le caramel est à point. Sur une fourchette ou un pic en métal (pour brochette) tordu, embrochez choux puis dattes. 9-Passez-les dans le caramel pour bien les enrober. Laissez-les s’égoutter sur une grille. L’état du caramel changeant sans cesse, faites-le plutôt en trois fois. Ou davantage. Posez le moule à croquembouche (ou un cône en carton souple) sur un marbre. 10-Huilez le tout. Assemblez une première rangée de choux avec un peu de caramel. 11-Montez une seconde rangée de choux caramélisés. 12-Alternez ensuite choux et dattes selon votre goût. 13-Démoulez le croquembouche et posez-le sur son plat de présentation. 14-Décorez le de perles en argent et de fils de caramel: trempez une fourchette dans du caramel et laissez-le couler en fils sur la pièce montée. Renouvelez l’opération autant que nécessaire.
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