L'Eau Pour Tous - Expo - Atomium (Bruxelles)

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e x p o s i t i o n c o p r o d u i t e pa r

/

tentoonstelling mede-geproduceerd door

/

exhibition co-produced by

square de l'Atomium 1020 Bruxelles

www.atomium.be/water

w w w . d e s i g n b y s i g n . c o m

dossier de presse


mot de l 'atomium

3

mot d'un iv erscien ce

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parcours & séquen ceme n t

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Le théâtre de l'eau 5 Chansons sous la pluie 7 Le puzzle des futurs 7 En guise d'épilogue ... le partage de l'eau pour tous

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Troubled waters

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Un iv erscien ce

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Hydr obr u

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Green asbl

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inf ormation s

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m o t d e l ' at o m iu m

Au printemps et à l'été 2012, avec l'exposition l'eau

pour tous,

l'Atomium accueille à

nouveau la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris). Avec cette nouvelle exposition temporaire, l'Atomium dresse le bilan de la

situation actuelle de l'eau dans le monde

et pose la question de la gestion de cette ressource dans un avenir proche. Des témoins du monde entier racontent comment l'eau (ou son absence) a changé leur vie au quotidien. Les visiteurs peuvent aussi faire entendre leur voix et participer à ce débat important. A travers un parcours interactif, il s'agit de susciter la réflexion sur notre responsabilité personnelle et collective quant à la préservation et au partage de cette ressource. Autant d'interrogations auxquelles l'eau pour tous tente d'apporter des éclaircissements et parfois des réponses en se gardant bien de tous propos moralisateurs. l'eau pour tous

donne les clés de compréhension de cette problématique et cherche à

susciter la réflexion. Avec l ' eau

pour tous ,

l'Atomium s'inscrit à nouveau au cœur du progrès de notre

humanité. henri simons

directeur

arnaud bozzini

responsable des Expositions

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M o t d ' U n i v e r s c ie nc e (Pa r is )

Rien de plus naturel en occident que d'ouvrir son robinet pour avoir de l'eau. Pourtant, ce geste en apparence si anodin, est loin d'être à la portée de tous : encore aujourd'hui à travers le monde, plus de 1,2 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable. Curieux paradoxe, quand on sait que les 10 millions de km3 de ressources en eau douce de la planète suffiraient, en théorie, à couvrir les besoins de ses habitants. En réalité, derrière la question des ressources naturelles, se cache celle du partage de cette ressource vitale. C'est précisément ce que met en lumière l'eau pour tous, conçue par la Cité des sciences et de l'industrie. A travers le bilan géopolitique de la situation actuelle de l'eau dans le monde, cette exposition entend susciter une réflexion sur notre responsabilité individuelle et collective dans la préservation et le partage des ressources en eau de la planète. Je suis heureuse que cette nouvelle collaboration avec l'Atomium nous donne l'occasion de faire avancer ensemble cette question majeure pour l'humanité. claudie haigneré

Présidente d'Universcience (établissement regroupant la Cité

des sciences et de l'industrie et le Palais de la découverte, à Paris)

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Pa rco u rs & s é q u e n c e me nt

Aujourd'hui, à travers le monde, 1,2 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et 1,7 milliard ne disposent pas de système d'assainissement. Chaque année, 2,5 millions de personnes meurent suite à une consommation d'eau contaminée. Parallèlement à cela, la consommation d'eau générée par les activités humaines agriculture, industries, villes - est telle que l'on craint que les ressources hydriques de la planète deviennent insuffisantes dès

2015.

En Belgique, il suffit d'ouvrir un robinet pour accéder à une eau saine et abondante. Une évidence. C'est lorsque cette ressource vient à manquer, après une sécheresse ou une pollution accidentelle, que nous prenons conscience de notre chance. Nous aurions plutôt tendance, au contraire, à souffrir ponctuellement de l'excès de pluie et de ses conséquences dommageables : destruction des cultures, inondations... Ce qui nous paraît évident est une véritable difficulté quotidienne dans de nombreuses parties du monde. En théorie, les 40 000 km3 de ressources d'eau douce de la planète devraient permettre de subvenir aux besoins de ses 6,3 milliards d'habitants, mais leur répartition inégale est en réalité un facteur de crises, voire de conflits. Enjeux majeurs du 21e siècle, la gestion et la protection de cette ressource naturelle indispensable à la vie nous concernent tous et relèvent de notre responsabilité.

le théâtr e de l 'eau Cette séquence répartie entre le hall de l'Atomium et le second plateau de la sphère des expositions a pour objectif de faire comprendre d'emblée au visiteur que la gestion des ressources se joue aussi bien au niveau mondial que local. dans le hall

: à travers 4 modules (mobilier scénographique fait de bambou,

zinc et aluminium pour symboliser l'alliance de la tradition et de la technologie), il s'agit de mettre l'accent sur les efforts sans cesse accrus de l'homme pour trouver l'eau, y accéder, la boire, la maîtriser, la partager et la rejeter.

• «

trouver l ' eau

» peut donner lieu à des chantiers gigantesques, comme en

témoignent les cinq projets présentés : 4 000 km de canalisations installées dans le désert libyen pour créer une grande rivière artificielle ; 2 400 km de canaux pour détourner les eaux du fleuve Bleu vers le fleuve Jaune, en Chine ; près de 1 000 km d'aqueducs en Arizona pour dévier l'eau du Colorado hors de son bassin naturel ; 30 km de galeries souterraines (à 1 600 mètres de profondeur) sur l'île de la Réunion pour transférer de l'eau, et enfin, le plus grand canal d'irrigation du monde, situé au Turkménistan. Ces exemples illustrent la détermination de l'homme

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Pa rco u rs & s é q u e n c e me nt

à satisfaire la demande en eau toujours croissante, quelles que soient les ressources. Cette lutte contre la nature n'est pas sans risque. Quand les prélèvements sont excessifs, il s'ensuit une diminution rapide de l'eau superficielle et un épuisement des réserves souterraines : les hommes ne respectent pas les délais nécessaires à leur renouvellement par les précipitations. Le visiteur s'initie à ce problème en simulant une action de pompage. Face à lui, deux compteurs : l'un mesure les années à pomper l'eau, l'autre le temps nécessaire au renouvellement de la nappe souterraine. La surexploitation des réserves est déjà visible. Elle a des conséquences écologiques, la désertification et la salinisation, comme l'illustre une grande photo de terre asséchée et recouverte de sels en Australie.

• «

accéder à l'eau

» demeure un problème crucial dans certains pays. Selon le

Water Ressources Institute, 250 millions d'individus ne disposent pas à l'heure actuelle du minimum vital établi à 10 m3 par habitant et par an. Les consommations en eau, fortement liées au développement économique, sont en outre très disproportionnées : en moyenne, un Américain consomme 700 litres par jour, un Européen 200, un Haïtien 20. Une manipulation invite le visiteur à prendre conscience de ces écarts. Placé à l'arrière d'un camion-citerne, il doit remplir quatre récipients correspondant à autant de besoins quotidiens élémentaires : boire, cuisiner, faire sa toilette et laver. Un minimum vital étant à prévoir pour la boisson et l'alimentation, il constate alors qu'il lui reste peu d'eau pour satisfaire les autres usages. Un film rappelle que dans certains pays, comme le Maroc, il faut encore aller chercher l'eau à pied à plusieurs kilomètres. Cette corvée est souvent dévolue aux femmes et aux enfants qui, dès lors, ne peuvent pas s'instruire. Dans les « gouttières » du mobilier muséographique, le visiteur trouvera des informations complémentaires sur les disparités et sur la proportion de la population mondiale ayant accès à l'eau et à des sanitaires à domicile.

• «

boire l'eau

» expose l'homme à des risques de contamination plus ou moins

importants. Le saturnisme, conséquence de l'intoxication par le plomb présent dans les canalisations anciennes, sévit encore en France et touche principalement les enfants. L'utilisation massive d'engrais azotés en agriculture est à l'origine de la pollution aux nitrates des nappes phréatiques. Mais, dans de nombreux pays, les risques de maladies liées à l'eau sont un problème bien plus crucial : le choléra continue de faire des milliers de morts, la dysenterie tue près d'un million de personnes chaque année, et malgré les vaccins, la poliomyélite n'est toujours pas éradiquée. Cette séquence présente les diverses maladies, les solutions pour s'en prémunir, ainsi que la définition de l'eau potable par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et les normes existantes.

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Pa rco u rs & s é q u e n c e me nt

• «

rejeter l'eau

» peut être une source de contamination. Aujourd'hui, la moitié

des grandes villes déversent leurs eaux usées dans la nature sans le moindre traitement ! La pollution de l'eau résulte bien souvent de l'activité humaine. Ainsi, déchets domestiques, effluents industriels ou pollutions agricoles contaminent l'eau que nous utilisons dans notre vie quotidienne. Le visiteur en prend conscience en tirant des chasses d'eau qui activent une animation audiovisuelle. Il s'initie ensuite aux différentes étapes d'épuration des eaux usées et mesure leurs limites. Enfin, il apprend que la qualité de l'eau des fleuves reste préoccupante malgré une certaine amélioration. Seuls l'Amazone et le Congo sont considérés comme « sains ».

• « maîtriser l'eau » est plus que jamais un enjeu majeur pour l'humanité. En effet, plus un pays est développé, plus il consomme d'eau, phénomène que le visiteur peut mesurer grâce à « La roue de la production ». Ensuite, il s'agit de sensibliser le visiteur à la problématique des barrages, essentiels pour produire d'énormes quantités d'énergie, mais aux répercussions sociales et environnementales importantes (déplacements de populations, dégradation de nombreux écosystèmes...).

• « partager l'eau » est une autre source de conflits larvés. Les grands fleuves font l'objet de relations complexes entre pays riverains. Le visiteur le constate dans un film exposant trois situations : les tensions entre la Turquie, la Syrie et l'Irak sur le bassin de l'Euphrate ; le partage sans trop de heurts entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali dans le bassin du Sénégal ; et le partage entre des communautés paysannes des Andes pour l'irrigation. Près de 300 bassins hydrographiques dans le monde sont partagés entre plusieurs nations. Le partage concerne aussi bien des eaux superficielles que souterraines. Une carte mondiale indique précisément les zones touchées actuellement par les tensions et les risques de conflit.

« Chan son s s ous la p lu i e » Installation sous forme de

promenade musicale

sous une pluie symbolique diffusée

dans l'escalator menant à la sphère des expositions temporaires. Cette intervention constitue une transition entre les questions abordées dans le hall et la séquence suivante. L'ambiance pluvieuse est créée par un jeu de sons dans l'escalator qui mène aux espaces d'exposition. Au milieu de ces bruits d'eau continus, le visiteur est invité à trouver refuge dans des chansons exprimant le caractère universel de la problématique de l'eau.

« Le puzzle des futur s » Dans cette séquence, le visiteur passe en revue les solutions pour préserver l'eau et la partager.

Comment réduire la consommation dans un contexte d'accroissement

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Pa rco u rs & s é q u e n c e me nt

des besoins liés à l'évolution démographique et au développement économique ? Comment optimiser l'irrigation quand l'agriculture, grande consommatrice d'eau, devra nourrir 8 milliards d'hommes dans moins de trente ans ? Le visiteur se met à la place de cet

agriculteur virtuel

pour étudier les différentes

solutions techniques et leur adéquation aux spécificités locales. Comment faire face aux besoins en eau des villes quand plus de la moitié de la population mondiale y vivra en 2025 ? Cette fois, le visiteur s'improvise responsable du service des eaux d'une cité, confronté à des fuites sur son réseau souterrain d'adduction en eau potable. Le visiteur saura tout sur les conséquences des fuites sur un réseau urbain, les techniques pour les détecter, les nouveaux matériaux pour les réparer... Pour économiser l'eau, le recyclage des eaux de pluie et le drainage des zones irriguées ou des eaux domestiques constituent des apports non négligeables. Déjà à l'oeuvre dans l'industrie et l'agriculture, ces pratiques pourraient connaître des applications domestiques. Démonstration avec ce WC dont le réservoir est surmonté d'un lavabo qui permet de se laver les mains avec de l'eau propre qui alimente ensuite la chasse d'eau. Réduire sa consommation d'eau douce peut aussi passer par la transformation des eaux salines ou... de la brume. Il existe des moyens plus ou moins sophistiqués, adaptés aux conditions géographiques et climatiques locales. L'exposition s'appuie sur deux exemples concrets : la récolte de l'eau des brouillards au Chili et le dessalement de l'eau de mer par « osmose inverse ». Préserver l'eau, c'est enfin développer des techniques et trouver des financements pour dépolluer. Les régions d'agriculture intensive sont les plus concernées. La dépollution par des plantes, ou phytoremédiation, a fait ses preuves. Le visiteur en comprend le principe au travers des propriétés de quatre végétaux. Plus loin, un livret l'initie au principe « pollueur-payeur » ainsi qu'à d'autres solutions préventives. Au centre du puzzle des futurs, la table « les voix pour l'eau » réunit plusieurs visiteurs pour une réflexion collective sur quatre grandes questions. A qui confier la gestion de l'eau ? Quels droits pour les écosystèmes ? Comment établir une coopération équitable entre riches et pauvres en eau ? Comment être solidaires ? Sur chaque question, les participants sont invités à voter pour l'une des solutions défendues par trois experts (scientifique, économique, politique). Chaque proposition est forcément incomplète puisqu'elle ne représente qu'une compétence. D'où la nécessité de confronter les points de vue et d'arbitrer au mieux localement et mondialement.

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Pa rco u rs & s é q u e n c e me nt

Différents documents destinés à sensibiliser les populations sur les enjeux de l'eau pour les années à venir sont également mis à la disposition des visiteurs.

En guis e d'ép il ogue … L e pa r ta g e d e l' e a u p o u r t o u s ! Enfin, à travers une scénographie organisée autour d'une mappemonde abritée sous un vaste parapluie, est abordée la question de la hydriques dans le monde.

répartition inégale des ressources

L'eau douce ne représente que 2,5 % des 1 400 millions de

km d'eau terrestre. Le tiers seulement est accessible à l'homme et moins de dix pays 3

possèdent 60 % des réserves mondiales. Ces pays ne sont pas forcément ceux qui concentrent le plus de population : par exemple l'Asie concentre 60 % de la population mondiale avec seulement 30 % des ressources disponibles. Pour mieux mesurer ces inégalités, le visiteur peut évaluer les ressources en eau douce par habitant et par an dans seize pays, ainsi que le pourcentage de la population ayant accès à de l'eau salubre. Il peut aussi repérer les grands réservoirs d'eau douce (Brésil, Uruguay, Cambodge, etc) et découvrir les pays qui manquent d'eau. Outre cette mappemonde et sa dimension didactique, se dispose sur cette espace une série d'œuvres d'art évoquant chacune à leur manière le propos de l'exposition.

Troubled Waters reportage photographique réalisé par dieter telemans et présentée par green asbl.

« Aral kaputt, Aral kaputt », soupirait Sergei quand je le photographiais sur son Zwaan, le bateau dont il était le capitaine depuis huit ans. Aujourd'hui, le Zwaan dépérit entre les épaves d'une flottille de pêche qui comptait trois cents bateaux. Avec la disparition de la Mer d'Aral, la population locale a perdu la quatrième plus grande mer intérieure du monde, et ce faisant, sa source de vie. La catastrophe écologique de la Mer d'Aral prouve que l'eau est essentielle pour l'être humain et que nous devons l'utiliser avec parcimonie. L'histoire de Sergei m'a incité à approfondir la problématique de l'eau dans le monde. Depuis lors, j'ai photographié des agriculteurs en Inde qui voient désespérément toutes leurs sources d'eau se tarir peu à peu. Dans la Corne de l'Afrique, j'ai rencontré des bergers qui perdent leur cheptel à cause de la sécheresse. Selon l'ancienne génération, leur tradition nomade séculaire connaîtrait un tournant. J'ai également visité des régions où des gens n'avaient plus de toit et tombaient malades à cause de

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Pa rco u rs & s é q u e n c e me nt

l'abondance d'eau. Comme au Bangladesh, où j'ai trouvé une mer d'eau douce, mais pas une goutte d'eau potable. Là où l'eau potable est rare, la vie devient survie et la santé de la population est menacée. Le changement climatique, l'accroissement de la population et surtout la mentalité du 'on ne peut rien y faire' constituent les principaux obstacles qui entravent un accès équitable et durable à l'eau. Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme depuis des années : les grands conflits du 21ème siècle ne porteront pas sur le pétrole, mais sur l'eau. Une gestion durable et équitable des réserves d'eau peut éviter ce scénario catastrophe. Pour le dire avec les mots de Gandhi : «

il y a assez d'eau pour les

besoins de chacun, mais pas pour la convoitise de chacun.

»

Dieter Tel eman s / F r e e la n c e Ph o t o g r a p h e r Dieter Telemans est né et a grandi au Burundi où ses parents étaient enseignants pour la coopération belge. Il a étudié la photographie en Belgique et a travaillé pendant sept ans pour le journal De Morgen, pour se concentrer ensuite sur ses propres projets. Photographe engagé, il souligne les inégalités sociales et l'impact de l'homme sur notre planète avec ses clichés. Ainsi, il a notamment fait des reportages sur le hiv / sida en Afrique, la problématique des réfugiés en Belgique, la vie des personnes atteintes d'un handicap en Tanzanie. Il accorde une importance particulière à l'environnement. Dans son livre et son exposition 'troubled waters', il présente des photos saisissantes sur la disparition du lac Aral, la sécheresse dans la Corne de l'Afrique et les inondations au Bangladesh et en Haïti. Cette exposition et son dossier éducatif (en collaboration avec

green belgium

et

goodplanet )

ont déjà séduit des centaines d'écoles en

Belgique et sensibilisé des dizaines de milliers de personnes. Dans son prochain livre, il veut montrer qu'il existe des solutions au problème de l'eau. Au cours des prochaines années, il va partir à la recherche de solutions simples d'épuration et d'économie d'eau qui éliminent l'injustice de l'eau (près d'un milliard de personnes n'a toujours pas accès l'eau potable). Il a par exemple déjà pris des photos de méthodes traditionnelles pour recueillir l'eau de pluie dans le désert du Thar en Inde. Celles-ci feront partie d'une exposition à l'occasion de la journée mondiale de l'eau 2014. www.dietertelemans.com

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L'EAU POUR TOUS VISITE GUIDéE ADAPTéE AUX ENFANTS

L’eau pour tous... et tous pour l’eau! De l’eau pour boire, cuisiner, faire la lessive, faire la vaisselle ou se laver : ça coule de source! Mais : les réserves d’eau sont-elles inépuisables? L’eau sera-t-elle toujours potable? Y aura-t-il une guerre de l’eau? L’eau aussi chère que l’essence : est-ce possible? Et ailleurs dans le monde?

Informations pratiques • Dates : du 26.04.2012 au 02.09.2012, du lundi au vendredi • Horaires : de 10h à 18h, dernière visite à 16h30 • Durée de la visite : 1h30 (visite de l'Atomium inclue) • Lieu de rendez-vous : billetterie (10min. avant le début de la visite) • Inscription obligatoire : yvonne.boodts@atomium be, en mentionnant : nom de l’école / du groupe, personne de contact + gsm, jour souhaité + heure d’arrivée • Tarif : € 70 / guide / groupe de max 25 personnes + prix d’entrée Guide de la visite 11 • En téléchargement libre sur notre site : www.atomium.be/eau afin de préparer votre visite


etablissement public du palais de la

Universcience a pour objectif de pro-

découverte et de la cité des sciences

mouvoir la culture scientifique and

et de l'industrie (eppdcsi)

technologique en France, à travers des partenariats et la création d'un pôle

Depuis le 1er janvier 2010, le Palais de la

d'excellence en France et à l'International.

découverte et la Cité des sciences et de l'industrie sont juridiquement regroupés

:

dans Universcience. La nouvelle institution

la cité des sciences et de l'industrie

a pour présidente Mme Claudie Haigneré,

science et société

précédemment spationaute et ministre.

« Cité » dans la cité, elle regroupe un grand nombre d'activités mêlant le meilleur

Avec près de 3.5 millions visiteurs par an

de la culture scientifique et du loisir

(3 millions à la Cité des sciences et de

culturel : expositions, bibliothèque,

l'industrie et 550 000 au Palais de la

conférences et débats, médiation cultu-

découverte), Universcience est le 4ème

relle, traitement de l'actualité, espaces

établissement culturel à Paris après le

ressources ou de services et une offre

Louvre, Versailles and le Centre Georges-

exceptionnelle pour les enfants.

Pompidou. De plus, ses expositions itinérantes sont visitées chaque année

Depuis sa création en 1986, la Cité n'a

par 300,000 personnes dans les régions

cessé de faire le lien entre la science

en France et entre 500,000 et 800,000

et les grands débats de société en

dans d'autres pays.

mettant en lumière les questions que suscitent progrès technique et innovation :

Le Palais de la découverte et la Cité des

questions environnementales, géo-éco-

sciences et de l'industrie ont développé

nomiques, éthiques.

chacun à leur manière une muséologie scientifique et technique reconnue dans

Pour illustrer ce lien, les équipes de la

le monde entier. Ce sont les caractéris-

Cité proposent dans ses différents espaces

tiques de cette muséologie fondée sur la

des ateliers, jeux scientifiques, débats et

médiation humaine et la participation des

conférences sur les enjeux contemporains.

publics, que Universcience a pour ambition

La localisation de la Cité dans le Nord-

de valoriser et de porter plus loin.

est parisien, son intégration dans le pôle

Universcience propose aussi un outil de

culturel et de loisirs du Parc de la Villette

référence pour le débat scientifique et la

créent des conditions favorables à l'ac-

créativité à travers son portail web

cueil de publics diversifiés, souvent peu

www . universcience.fr

(8 millions de visi-

familiers avec la fréquentation d'institu-

teurs par an) et sa nouvelle web TV

tions culturelles. Dans cet objectif, la

www . universcience.tv

Cité a misé sur l'innovation pédagogique

(plus de 2 millions

de vidéo visionnées en 2010).

afin d'offrir des services sur l'emploi,

12


l'orientation et la formation profession-

Ce savoir-faire spécifique est mis à profit

nelle. Enfin la Cité, exemplaire en terme

pour former des jeunes scientifiques, des

d'accessibilité, est labellisée pour les

thésards moniteurs, et pour aider des

quatre types de handicap.

chercheurs et des enseignants dans leur

Parmi ses expositions récentes

démarche de communication scientifique.

Bon

Les espaces « Un chercheur, une manip »

Appétit ; L'Eau pour Tous ; L'Océan, le

sont le trait d'union entre les laboratoires

climat et nous ; les Gaulois, une exposition

de recherche et le grand public : des

renversante ; Epidemik ; Science et Fiction.

chercheurs, aidés de médiateurs, y montrent comment la science est en train de se

le palais de la découverte - les fondamentaux

faire dans leur laboratoire, en présentant

de la science

régulièrement de nouvelles expériences.

Le Palais de la découverte aide à conso-

Au cœur de Paris, la complémentarité du

lider les bases indispensables à acquérir

Palais de la Découverte avec les galeries

pour comprendre le monde et sa complexité.

d'art et le Grand Palais en font un lieu

Observer, expérimenter, interpréter les

particulièrement attractif pour tous les

phénomènes réels sont des étapes es-

publics nationaux et internationaux.

sentielles pour comprendre le monde qui nous entoure.

contact

Direction des expositions

Le Palais est animé d'une ambiance et

Offre muséologique hors les murs

d'un état d'esprit qui permettent à chaque

marie-sophie mugica

visiteur de se sentir impliqué. Véritable

marie-sophie.mugica@universcience.fr

démarche d'investigation et d'approfon-

+33 1 40 05 7306

dissement, la visite désacralise la science

françois vescia

en la rendant plus accessible, même à

francois.vescia@universcience.fr

ceux qui pouvaient s'en sentir exclus.

+33 1 40 05 7869

13


est l'opérateur exclusif en

L'accès à l'eau pour tous est une préoc-

Région de Bruxelles-Capitale respon-

cupation fondamentale pour hydrobru. En

sable de la distribution d'eau potable et

Région bruxelloise, cela se traduit

de l'égouttage des eaux de pluies et des

concrètement par un mécanisme de ta-

eaux usées (hors collecteurs régionaux

rification solidaire des consommations

et stations d'épurations).

qui prend en compte le nombre de personnes

hydrobru

composant un ménage, leur permettant

Nous veillons ainsi à la rénovation,

de bénéficier des tarifs les plus avantageux

l'entretien et l'extension des réseaux et

pour ses besoins élémentaires. Pour venir

en assurons le financement.

en aide aux personnes éprouvant des

En quelques chiffres, hydrobru, c'est :

difficultés à payer leur facture d'eau, un Fonds social a par ailleurs été instauré.

• Plus d'1 million de consommateurs

Sa dotation a récemment été triplée et

desservis quotidiennement • • •

s'élève à présent à 1,8 million d'euros.

60 millions de m³ d'eau potable distribués en moyenne annuellement

Dans le cadre des missions de base et de

Des conduites de distribution totalisant

la volonté de responsabiliser les citoyens

2.200 km de long

au caractère particulier de l'eau, comme

Quelque 300.000 clients raccordés

bien de première nécessité,

• Un réseau d'égouttage parcourant

hydrobru

a

donc décidé de soutenir l'exposition « l'eau

plus de 1.800 km

pour tous

».

• Un budget d'investissement global de 100 millions d'euros en 2011,

contact

appelé à croître davantage dans les

pour toutes informations :

années à venir.

info@hydrobru.be

14


apprendre à vivre durablement

Chaque année green est en contact direct

Apprendre à vivre durablement, tel est

avec 2000 écoles, 100 000 enfants et

l'objectif que s'est assigné

green asbl.

jeunes et 10 000 adultes. Ses pro-

Depuis 1997, green développe des projets,

grammes d'activités s'élargissent de

des formations et des dossiers pédago-

plus en plus à de nouveaux publics de

giques sur l'eau, l'énergie, la mobilité, la

même que son réseau de partenaires

consommation durable, la nature …

s'étend au niveau international.

stimule et soutient des initiatives

green, Education au développement durable

de participation citoyenne et de coopéra-

pour les jeunes et les adultes, ici et ail-

tion au développement.

leurs. Faisons le pari d'une planète durable.

green

Dans les 3 régions du pays, ses presque

site web

50 collaborateurs transmettent leurs

www.greenbelgium.be

connaissances et compétences dans les domaines de l'environnement et du développement durable. Ses activités sont soutenues aussi bien par les autorités publiques que par des entreprises et des fondations de renommée.

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INFORMATIONS

Atomium henri simons

- directeur

arnaud bozzini

- responsable des expositions

axel addington

et

inge van eycken

johan vandenperre

- presse et communication

- ĂŠlectrotechnique et installation audiovisuelle

et toute l'ĂŠquipe de l'Atomium

Respon s able des Expo s i t i o n s arnaud bozzini

: arnaud.bozzini@atomium.be - 0476 532031

Respon s able Pr esse & c o mmu n i c at i o n inge van eycken

: inge.vaneycken@atomium.be - 0479 95 05 94 - 02 475 47 71

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