BAUKADER.CH 4 | 2021 éducation
Construction, formation et numérisation: quel dénominateur commun? Hanane Arnaud, ingénieure civile, a été pendant 5 ans et jusqu’à fin janvier 2021, la directrice de l’Institut de Formation de la Construction à Genève, qui a connu sous son ère une grande réforme dans l’organisation, l’offre de formations et la communication. En septembre 2020, forte de son expérience dans la formation ainsi que de nombreuses années au sein de la SSE (Société Suisse des Entrepreneurs), Hanane Arnaud a franchi le cap de l’indépendance avec la création d’une société spécialisée dans le E-Learning, et une plateforme digitale de formations dans divers domaines, dont celui de la construction. TEXTE: Floriane Dudek PHOTO: màd
Persuadée que l’enseignement à distance est un complément incontournable de l’enseignement en présentiel, H. Arnaud s’est associée à 4 autres experts pour fonder la société Be Learning SA. Elle nous a accordé une interview pour présenter son projet et partager ses réflexions sur la numérisation dans le domaine de la construction. Que signifie la numérisation dans votre travail quotidien?
C’est un outil intéressant qu’il faut savoir utiliser à bon escient, mais ce n’est pas un outil exclusif! La numérisation permet de structurer efficacement des informations, de les partager et de les traiter de manière synthétique. C’est entre autres cette dynamique qui est à l’origine du projet de digitalisation développé par Be Learning SA.
dans les années 60! Il y a donc, dans le secteur de la construction, une marge de progression non négligeable. Il faut pouvoir soulager la main d’œuvre qualifiée d’un certain nombre de tâches pénibles. En quoi la numérisation va-t-elle influencer l’offre en matière de formation?
L’évolution des technologies des systèmes d’information dans la construction nécessite des formations adaptées, modernes et flexibles.
vant un historique exhaustif et transparent. Et les formations digitales offrent plusieurs autres avantages.
Dans quels domaines la révolution numérique doit-elle avoir lieu dans la construction?
Les exigences des supports digitaux sont très pointues. Leur qualité est donc très élevée. A titre d’exemple, afin de respecter la déontologie à laquelle nous aspirons, nous estimons à 1h30 le temps de travail moyen pour la réalisation d’un slide. Cela englobe la synthétisation de l’information à transmettre, son référencement, l’élaboration des scénarii des vidéos, la recherche de tutoriels, la rédaction des tests de validation des connaissances, etc. C’est considérable!
Indéniablement, dans l’automatisation de certains travaux! Particulièrement ceux d’entre eux qui sont éprouvants physiquement. Dans l’automobile par exemple, l’automatisation et la robotisation ont commencé
En revanche, la numérisation présente un avantage sur les moyens traditionnels, lors des mises à jour par exemple. L’intégration des nouveautés est plus aisée, tout en conser-
PLUS D’INFORMATIONS:
Hanane Arnaud, ingénieure civiel et fondatrice de la société Be Learning SA.
A découvrir dans le prochain numéro du magazine BAUKADER.CH, dans lequel la nouvelle plateforme digitale de Be Learning SA sera présenté plus en détails.
www.belearning.ch
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