Tdm N°55

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D oct De oc octobre o e à fin novembre obr nove vve embr mb e 2 2017 017 0 7

Journal JJo ourn u al d’humeur et e d’information d nfoorma d’i matio ti n

#55 Another Editions E tions - 194,, rue Edi ru u Mohamed El Beqal q - Gué Guéliz éliz iz - 40 000 Marrakec Marrakech ch - Tél. : 05 24 42 02 49 - latribunedemarrakech.com latribunede e marrakech.co c m - Directeu Directeur e r de la p publ publication b ication : Je JJean-Jacques an-Jacques q Four Fourny o nyy - 2 20 0 DH

Ouverture du musée YSL

© Reginald Gray

Nicolas Ouchenir, Le calligraphe de la planète mode, redessine la UNE


Tout ce que vous voyez je le dois aux Spaghetti

RISTORANTE LOUNGE CLUB Hivernage - Réservation +212 5 24 43 70 45 - modmarrakech.com

modmarrakech


EDITO & SOMMAIRE ÉDITO & SOMMAIRE

LA TRIBUNE DE MARRAKECH

SOMMAIRE # 55 2017 05 : CITY-BUZZ 14 : ASSOCIATIONS 16 : ÉCOLOGIE 18 : SPÉCIAL YSL 22 : CULTUROSCOPE 26 : MODE 28 : BEAUTÉ 32 : DÉCO & SHOPPING 36 : QUARTIER MAJORELLE 38 : HOTELS 42 : FOODING 50 : CINÉMA, MUSIQUE 52 : SPORT 55 : DÉCOUVERTE 56 : SORTIR 58 : SAVIEZ-VOUS QUE

OCTOBRE 2017

UNE STAR, UN MUSÉE, UN MAG

Le restaurant du Naoura Barrière

Directeur de la publication et de la rédaction : Jean Jacques Fourny, jjf@anothereditions.com Responsable administrative & financière : Fatima Boukhouit, assistante@anothereditions. com Rédaction : Anastasia Chelini, Stéphanie Jacob, Michel Roussel, Shilane BY Marketing & Publicité : Amélie Proust Tel. 06 61 52 43 46, amelie@anothereditions.com Direction Artistique : Johnny Chipolata, Mathieu Pasques, da@anothereditions.com Impression : Direct Print, Casablanca - Photo de la Une : Reginald Gray. LA TRIBUNE DE MARRAKECH : Publication éditée par la Sarl Another Éditions Gérant : Jean- Jacques Fourny - Maroc - R.C. : 26171 - Patente : 45191132 - I.F. : 06520612 - CNSS : 7399464 Bureaux : 194/197 rue Mohamed El Beqal, Rés. Firdaous, Guéliz, 40 000 Marrakech, - info@anothereditions.com Tel. 05 24 42 02 49 - Fax. 05 24 42 21 28, www. latribunedemarrakech.com Dossier de presse : 07/14 - Dépôt légal : 2007/0118 - ISSN : 2028-2079. Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos).

Pour bien entamer la rentrée, c’est un numéro collector que l’on vous présente cet octobre. Avec sa UNE customisée par l’artiste calligraphe Nicolas Ouchenir, star incontestée de la discipline, ce numéro commence très fort, et vibre au rythme de l’ouverture du Musée Yves Saint Laurent de Marrakech. Une ouverture très attendue, au gré de laquelle la ville entière respire depuis plusieurs mois, dans les coulisses de ce musée qui scelle la légende du grand couturier avec Marrakech. Suivez l’actualité liée à cette grandiose inauguration dans notre dossier spécial dédié au sujet, et faites connaissance avec celles et ceux qui font vivre le quartier Majorelle au quotidien. Côté mode, ne manquez pas le récit du plus bel événement couture que la ville a abrité cette année : l’Oriental Fashion Show 2017, qui se tenait au Royal Mansour. Quant à nos palaces, véritables joyaux de la ville ocre, ils font encore et toujours l’événement, récoltant tour à tour des récompenses prestigieuses aux World Luxury Awards et aux Conde Nast Travellers’ Choice Awards. Bravo à eux ! Pour nos fins gourmets, les pages fooding vous fourniront matière à se mettre sous la dent. Au menu, tout un panel de nouvelles cartes pour fêter la rentrée. Du restaurant Lila du Radisson Blu, au Wardya du Naoura Barrière, en passant par le Mes’Lalla du Mandarin Oriental, nos tables préférées se mettent à l’heure de l’automne ! Et parce que cette rentrée se place sous le signe du partage, les réseaux sociaux et le site de la Tribune seront plus actifs que jamais, toujours prompts à relayer les événements qui rythment la ville. Allez, on termine par une belle nouvelle : la sortie en novembre du Marrakech MAG #9, qui fera un focus sur les années 70 à Marrakech et sur l’esprit hippie chic d’alors. Restez connectés, car il va créer l’événement… À suivre ! Jean-Jacques Fourny

Khalid Benhalima prépare une Fondation d’art le partenariat entre Vicob et l’Institut français, pour lequel Mr Benhalima met à disposition matériel dernier cri et équipes techniques ultra formées. Toujours prompt à soutenir la cause associative, c’est sous son impulsion que Vicob sponsorise également les initiatives porteuses de sens. Ou quand la technique se met au service de l’art… A.C. 50 rue Ibn Abdoune, Hivernage Tel : 05 24 43 13 05 www.vicobmaroc.com vicobinfo@gmail.com

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halid Benhalima n’est pas seulement le dynamique PDG de Vicob, entreprise d’ingénierie audiovisuelle marrakchie, pionnière au Maroc dans le domaine de l’événementiel audiovisuel. En parallèle de Vicob et des événements nationaux et internationaux qu’il couvre, Mr Benhalima est également un véritable humaniste doublé d’un mécène, qui voue à l’art et à sa promotion tout son temps libre. Ardent collectionneur, il porte en lui une volonté louable de promotion culturelle des artistes marocains. Pour donner corps à cette aspiration, et pour booster les initiatives privées à germer, il est à la tête de deux beaux projets : la création d’une Fondation d’art, d’une part, qui accueillera sa collection personnelle. Et la construction d’un espace culturel, qui sera à la fois un lieu de vie, et un endroit idéal pour héberger toutes sortes de manifestations culturelles. L’idée étant de « donner une visibilité à des artistes de talent, souffrant d’un manque

VICOB

d’exposition », explique Mr Benhalima. D’ici à l’ouverture de ces deux

projets, ce dernier continue de conférer aux événements signés Vicob une tournure

esthético-artistique, qui leur offre un supplément d’âme et de magie. D’où

Première entreprise marrakchie dans le secteur de l’événementiel audiovisuel, Vicob assure une prestation complète façon clé en main, qui prend en charge à 100% votre événement, de sa gestion à son aspect événementiel. Montage de structures, sons et lumières, matériel de pointe, équipes techniques rodées, conseil, décor… Vicob sait tout faire !

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Plus d’un million et demi de cartables pour les élèves de Marrakech et Safi

’est le prince héritier Moulay El Hassan qui a donné le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2017-2018. Il a également lancé l’initiative royale «Un million de cartables», qui bénéficie cette année à 4.262.000 élèves de l’enseignement primaire et collégial dans l’ensemble des provinces et préfectures du

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Royaume, avec une priorité accordée au monde rural, dont 1.559.100 élèves pour la région Marrakech-Safi. L’initiative royale «Un million de cartables» a été lancée par le roi Mohammed VI en 2008. Elle est reconduite chaque année depuis, pilotée par les organes de gouvernance territoriaux de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), avec un investissement

C’EST ARRIVÉ SUR LA TERRE Par Michel Roussel

de l’ordre de 426 millions de dirhams. Elle s’inscrit dans une démarche solidaire pour garantir l’égalité des chances en matière d’enseignement et lutter contre le phénomène du décrochage scolaire, en aidant financièrement les familles les plus démunies et en installant des programmes d’amélioration des cantines, des internats ou encore du transport scolaire. Cette belle initiative démontre l’intérêt qu’accorde le roi Mohammed VI à l’enseignement au Maroc et son engagement pour renforcer le système éducatif, promouvoir la recherche scientifique et développer le domaine de la formation professionnelle. M.R.

L’UNIVERSITÉ CADI AYYAD DE MARRAKECH AU TOP

otre université Cadi Ayyad a décidément le vent en poupe pour cette rentrée 2017 : non seulement elle est classée par «Shanghai Ranking» -l’organisme qui publie chaque année le classement des 500 meilleures universités du monde-, à la 300e place dans le domaine des mathématiques sur 1.200 universités mondiales,

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mais elle monte en plus sur la première marche du podium pour le Maroc, le Maghreb et l’Afrique francophone, et sur la deuxième marche pour la physique en Afrique et dans le monde arabe. «Cette distinction bien méritée est le couronnement des efforts de l’université, commente la direction, qui œuvre continuellement

pour le développement des mathématiques et de la physique avec les travaux de ses 4 équipes de recherche en mathématiques et ses 14 équipes en physique engagées dans la recherche et le développement.» Nouveauté pour cette année universitaire : une «cité de l’innovation» va prochainement ouvrir ses portes, histoire de donner un nouveau souffle à la recherche scientifique et renforcer la dynamique d’excellence de l’université dans d’autres domaines comme la chimie, les matériaux, l’informatique ou encore l’intelligence artificielle. M.R. Tel : 05 24 43 77 41

Sur scène et dans les rues, Marrakech fait son théâtre a 10e édition des Rencontres internationales de Théâtre de Marrakech aura lieu entre le 20 et le 24 octobre. Organisé par Théâtre Académa, ce «festival» original a programmé cette année du théâtre de rue baptisé «MaRueKech» un peu partout dans la ville, et du théâtre plus classique en salle –Dar Ataqafa, Théâtre Royal…-, avec un hommage particulier à l’une des plus grandes figures de la scène marocaine, Abdeljabar Louzir. En marge des représentations marocaines et internationales, le festival propose un colloque

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sur le théâtre arabe et des ateliers de formation. Voué à la création «dans et hors les murs», cet événement est devenu en dix ans un rendez-vous incontournable dans le calendrier festivalier de Marrakech. Il possède la caractéristique de tisser des liens et permettre de riches échanges entre les artistes et les Marrakchis, en invitant l’art théâtral dans les espaces publics de la ville, sans oublier une réelle visibilité pour les artistes et leurs œuvres et la mise en avant des nouveaux talents qui émergent chaque année sur la scène marocaine. L’entrée à tous les spectacles

est gratuite. M.R.

ÉTATS-UNIS Chat alors. C’est une drôle de demande qu’ont faite les propriétaires d’une maison à un architecte newyorkais : la réaménager pour leurs livres et leurs chats ! Un casse-tête inimaginable a priori, mais les architectes ont réussi à relever le défi. Les milliers de livres ont pris place un peu partout dans la maison de 3.000m2 du couple excentrique, et des «chemins» spécialement aménagés permettent aux chats de circuler librement, par terre et même en hauteur, entre les livres… MAROC Addax, le retour. Espèce quasi-éteinte à l’état sauvage, l’addax va ressusciter au Maroc et en Tunisie, grâce à un programme du zoo allemand de Hanovre qui va le réintroduire dans son milieu naturel, au Sahara. Sorte d’antilope à nez tacheté, l’addax a disparu de la circulation à cause du braconnage et de la destruction de son milieu naturel. Aussi robustes que les dromadaires, les addax peuvent survivre de longues périodes dans le désert sans boire une goutte d’eau. ANGLETERRE Success story. Ted, un Britannique de 80 ans vient de signer un contrat avec une maison de disques qui l’a repéré sur YouTube, et d’enregistrer son premier single dans les mythiques studios d’Abbey Road, à Londres. Simon, 40 ans, s’est rendu compte que chanter faisait du bien à son père Ted, atteint de la maladie d’Alzheimer. «Il a chanté toute sa vie, en tant qu’animateur de camps de vacances, ou dans les clubs… Alors on a fait des vidéos qu’on a mises en ligne sur YouTube…» FRANCE Casse-toi, tu pues. Les pigeons parisiens provoquent des dégâts sur les bâtiments qui se chiffrent à plus de 150.000 euros par an, sans compter le risque sanitaire qu’ils représentent pour les habitants en raison des maladies transmissibles dont ils sont porteurs. Pour limiter leur nombre, la mairie du 10e arrondissement a engagé des auxiliaires municipaux un peu particuliers : trois buses et deux faucons. En survolant la zone, les rapaces vont effrayer les maudits pigeons et les inciter à aller chier ailleurs…

MONDE Au Panthéon de la bêtise. La cuvée 2018 du «Guiness World Records» -le Guide Guiness des records- vient de sortir, avec sa kyrielle de défis les plus incongrus : le plus haut trempage de biscuit en saut à l’élastique dans une tasse de thé, le contorsionniste le plus rapide à passer trois fois au travers de lunettes de toilettes, le dégrafage de plus de soutiens-gorge en soixante secondes avec seulement deux doigts, le plus de noix ou d’œufs brisés en une minute avec ses fesses… CHINE No zob in job. C’est la nouvelle tendance en Chine : les patrons de mastodontes du high tech embauchent de plus en plus de jolies jeunes femmes dans leurs entreprises. Mais ce n’est pas tout à fait pour la parité... Le job consiste à acheter le petit-déjeuner aux programmeurs, à discuter et jouer au ping-pong avec eux… Bref, les «jolies et talentueuses» jeunes femmes sont embauchées pour «créer un environnement de travail distrayant». Il paraît que c’est très efficace et que la présence des filles a largement amélioré la motivation au travail. Ben voyons… AUSTRALIE Une tuerie de job. Après avoir été manager dans une entreprise de nettoyage pendant dix ans, Josh Marsden vole de ses propres ailes et monte sa société, spécialisée dans le nettoyage… de scènes de crime ! Avec ses employés recrutés dans l’industrie de la mort ou encore dans la police, il passe en moyenne deux jours pour remettre un logis en état, même si certains cas particulièrement délicats demandent deux semaines de travail. Et pour une scène de crime particulièrement difficile à nettoyer, la facture peut monter jusqu’à 19.000 euros... Pas très charmant !

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AXEL SCHMITT,

Billet d’humeur

un parcours de vie pavé d’étoiles

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l paraît que derrière les grands hommes se cache souvent une femme. Une chose est sûre, derrière certaines personnalités se cache Axel Schmitt. Trente ans que cet homme, de retour à Marrakech, accompagne nombre de talents et de luxueuses marques internationales dans leur communication et leur développement. Braquer les bons projecteurs est sûrement ce qu’il sait faire de mieux. La fidélité de ses clients en atteste. “Je n’aime pas être moi-même sur le devant de la scène, mais j’adore mettre les autres en lumière”. Le voilà donc aujourd’hui au Maroc, un pays qu’il aime et où il se rend depuis plus de vingt ans. “Je suis à une étape de ma vie où le changement c’est maintenant ou jamais, avoue-t-il. Je devais m’y installer pour opérer de vraies connexions et proposer mes services”. Axel Schmitt a forcément une bonne étoile. À 18 ans, il décroche un poste de serveur à La Villa Romana, une institution de la fête tropézienne. C’est là qu’il croise la route de Jean-Claude Jitrois, le

couturier du cuir, fondateur de sa propre marque de luxe. Deuxième coup du sort, le designer lui propose de continuer l’aventure à New-York. À l’aise comme un poisson dans l’eau dans ce que l’on appelait à l’époque le “star system”, il est vite repéré par le créateur des Village People, Jacques Morali, qui lui présente à son tour l’emblématique Alain Bernardin. À ses côtés, il va vivre les folles années du cabaret parisien Crazy Horse Saloon. Mais promotionner l’ascension de Lova Moor et endosser le costume d’attaché de presse officiel de ce temple de l’effeuillage manquait parfois de piment. “Bernardin avait bien compris que j’avais besoin de challenges, alors il m’en a lancé un de taille : faire venir Madonna au Crazy”. Sacré défi en effet ! Son réseau activé, la magie opère et la reine de la Pop accepte l’invitation du cabaret. “Une soirée mémorable”. Décidément jamais rassasié, Axel accepte un nouveau tournant après sa rencontre avec le danseur étoile Patrick Dupond. L’expérience Opéra de Paris lui ouvre les bras des plus grandes maisons d’édition, Assouline, Grasset et ce sont là de nouveaux talents qui lui confient leur communication, de Sharon Stone à Frédéric Beigbeder, en passant par Tony Parker, Alain Delon, Line Renaud, Régine ou Tom Ford. Depuis, cet homme de connexions enchaîne les événements en France, aux États-Unis et au Maroc pour le compte d’une belle clientèle. Citons ici le tout dernier, l’exposition inédite de l’artiste calligraphe Nicolas Ouchenir à La Mamounia, dont le travail sur-mesure accompagne les plus grandes maisons de luxe. S.J. axelschmitt.com

LE PLUS BEAU DU MONDE !

Par Stéphanie Jacob

C’EST LA RENTRÉE Bienvenue dans le monde obscur du “Jean qui rit, Jean qui pleure”. De stratégies d’éducation en berne, la rentrée nous fait miroiter pas mal de promesses. À force, on pourrait avoir tendance à ne plus y croire, mais quand ça touche à nos enfants, bêtement, tout s’illumine. Depuis le temps que les gens s’époumonent à dire qu’une seule langue pour une seule matière est préférable, et voilà que l’espoir renaît. Sauf qu’on ne pourra pas nous reprocher que “chat échaudé craint l’eau froide”. Moi, je suis comme ce fameux saint Thomas, j’y crois si je vois. Mais laissons tout de même le bénéfice du doute. D’autant que le ministre, Mohamed Hassad, a frappé fort en sortant une batterie de mesures peu de temps après sa nomination. Histoire de montrer qui est le patron sur ce créneau en mal de popularité. Autre ambition, celle d’arriver au but avec

un budget resserré. Notons tout de même que nous ne sommes qu’au tout début de la stratégie. À chaque nouvelle rentrée scolaire, ses réformes. Alors, ce qui est prévu cette année est d’abord de revisiter les lieux. Les classes doivent se refaire une santé. Quand leur état est à la limite de l’indécence, l’ordre est de sortir les pinceaux et la peinture. Un coup de frais. Et puis plus question de s’entasser dans des salles de plus de 40 élèves. Une petite trentaine étant l’objectif. Comme la France n’est toujours pas si loin, la méthode classique d’enseignement de la lecture par l’alphabet fait ici aussi parler d’elle. Mais pour l’arabe bien sûr. Parait que c’est aberrant d’opter pour la méthode globale avec une langue qui n’a pas de voyelles… Dommage de ne pas s’en être aperçu avant non ? Pour le français, l’objectif est au renforcement.

Plus d’heures de cours, et surtout la langue de Molière intègre le programme dès la première année du primaire. Enfin, le ministre investit le créneau du relooking. Si l’on parle d’uniforme à l’école, les professeurs sont également visés et appelés à soigner leur tenue et leur présentation. Alors on espère, on guette, on croise les doigts, on enterre même les grigris s’il le faut, et on attend, le souffle coupé, que la magie opère. Que les enseignants en arabe parlent réellement arabe, que les enseignants en français parlent réellement français, que la violence perde du terrain, que l’organisation et l’implication des parents se fassent plus pointues, et peut-être aussi un jour que tous les établissements d’enseignement scolaire se sentent investis d’une seule et unique mission : éduquer nos enfants. Tous sans exception.

LAGARE.MA, POUR VOYAGER INTELLIGEMMENT

À

devises, et fournit des horaires vers plus de 150 destinations. «Ce Marocain représente l’esprit

d’entreprise, de l’innovation et du capital intellectuel de sa génération sur le continent africain», ont commenté les organisateurs du Prix Anzisha. Lagare. ma propose des services permettant de voyager intelligemment. C’est une solution innovante, capable de répondre aux besoins de la société contemporaine.» M.R.

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figurait à la quatrième place lors du dernier classement. Il a damé le pion à Singapore Changi Airport qui monte sur la 2e marche du podium, et à Hamad International Airport de Doha qui arrive en 3e place. Cette distinction vient couronner les efforts du Maroc qui a investi 1,22 milliard de DH pour le nouveau terminal de Marrakech, mis en service en décembre 2016, et qui le dote, selon les hautes orientations royales, d’une infrastructure aéroportuaire ultra moderne, pour répondre à la croissance

incessante du trafic -une capacité annuelle de 9 millions de passagers-, accompagner l’essor socio-économique et touristique de la ville, et conforter sa notoriété mondiale déjà bien établie. Vitrine pour un Maroc durable au cœur des technologies les plus innovantes, le nouveau terminal de Marrakech-Ménara présente un véritable atout pour renforcer l’attractivité de la ville ocre, qui demeure l’une des destinations touristiques les plus prisées au monde. M.R.

22 ans, le Marocain Issam Darui est l’un des 12 meilleurs jeunes entrepreneurs africains. Il vient de recevoir un prix pour le projet «Lagare. ma» qu’il a créé, parmi 550 candidats venus de 32 pays africains. «Lagare.ma» présente la première gare de bus en ligne du Maroc. La start-up est disponible en 10 langues et en 25

arrakech encore et toujours au top : notre aéroport vient d’être classé comme «le plus beau du monde» par Skyteam, une alliance des plus importantes compagnies aériennes. «Les voyageurs sont gratifiés, dès leur arrivée, d’un aéroport moderne, qui rend hommage au grand héritage culturel du Maroc, inspiré de l’architecture islamique avec des plafonds de verre en forme de dôme, et bien sûr, beaucoup de lumière», commente Skyteam sur son site. Marrakech-Ménara

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LE NOUVEAU CONSUL DE FRANCE EST ARRIVÉ ! Marrakech a accueilli son nouveau consul général de France, Philippe Casenave, le 1er septembre dernier. La Tribune de Marrakech l’a rencontré, et vous le présente en avantpremière. Bienvenue à lui !

UPRINT, l’imprimerie aux petits oignons ntre le petit imprimeur du coin et la grosse structure pour de gros débits, il y avait un vide à combler. Un créneau qu’Aly Horma a immédiatement investi. L’homme, connu pour avoir créé le Grand Prix de Marrakech, ouvre un premier UPRINT à Casablanca en 2010, puis un deuxième, continuant sur sa lancée par le troisième du nom, situé en plein Marrakech, et géré par son frère Ahmed Horma. Tous deux se sont fait la main aux États-Unis et sont rentrés au Maroc avec, en poche, ce fameux business modèle américain, tourné vers la satisfaction du client. “Nous voulons offrir un service de qualité et un travail sur le quotidien aussi bien pour les grandes marques que pour les PME, pour qui nous pouvons répondre à tous les besoins, explique Aly. C’est le service et le conseil qui nous distinguent”, ajoutet-il. Tout ici a l’efficacité en ligne de mire. Si on y fait

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de l’impression numérique, offset, du tirage de plans, des objets publicitaires… le plus UPRINT est véritablement l’équipe. Dans leur studio de création, commerciaux et infographistes travaillent en rangs serrés sur des projets de conception et réalisation de chartes graphiques. Un véritable bonus dans le métier. “Nous investissons sur l’humain en rémunérant nos collaborateurs largement audessus de ce qui se fait chez nos concurrents, en plus des primes trimestrielles et du médical que nous prenons à notre charge”. À l’américaine quoi ! Du coup, le turn-over,

ils connaissent pas, et “cela change tout” pour les frères Horma. Pour la green touch, exit les machines au solvant, elles tournent à l’éco-solvant. “Il s’agit déjà de protéger nos employés, explique Aly, et d’avoir un meilleur bilan carbone”. Définitivement, les deux hommes sont exigeants, et ça fait du bien dans le commerce marrakchi. Où ils sont particulièrement bons, c’est sur l’événementiel. Mais pour le patron du Grand Prix de Marrakech, rien d’étonnant. S.J. Miramas 1, M6, angle rue Capitaine Arrigui Tel : 05 24 42 31 86

L’ACTU DE L’INSTITUT FRANÇAIS VUE PAR SON DIRECTEUR

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e Maroc n’est pas un territoire inconnu pour Philippe Casenave, diplomate au long cours et ex commissaire lieutenantcolonel de l’Armée de l’Air. Déjà familier du pays, qu’il a visité par le passé plusieurs fois, il se réjouit de son nouveau poste, basé dans une région où l’activité événementielle, économique et culturelle est si foisonnante. Celui qui a dirigé pendant 4 ans la cellule du Protocole de l’Élysée sous Chirac, envisage son consulat comme une nouvelle occasion de « s’impliquer dans la relation bilatérale entre le Maroc et la France, via le développement du tissu associatif, économique, culturel, sportif et scolaire », explique-t-il. Il souligne ensuite « la relation très dense et le partenariat d’exception qui unissent la France et le Maroc », une situation définitivement porteuse et favorable, facteur de projets toujours

plus riches. « Pour ma nouvelle mission en tant que diplomate, le Quai d’Orsay m’a proposé de choisir entre un poste d’ambassadeur en Amérique Latine, et un poste de consul à Marrakech ; je n’ai pas hésité, j’ai opté pour Marrakech ! », nous confiet-il dans un sourire. Ancien ambassadeur de France au Panama et ambassadeur de France non résident des Bahamas, Philippe Casenave perçoit Marrakech comme une ville très dynamique, avec un « soft power français bien présent ». Son ambition ? « Attirer toujours plus d’investisseurs, en présentant la France comme un partenaire d’excellence. » À la tête d’une large circonscription (qui englobe notamment Essaouira et Ouarzazate), le consul a déjà rencontré le préfet, mais aussi le commandant militaire de la région. Un début de consulat très actif ! A.C.

La rentrée démarre fort du côté de l’Institut français, véritable pôle culturel à l’attractivité croissante, mené rondement par un directeur au faîte de sa volonté d’émulation culturelle. Pour la Tribune, Christophe Pomez revient sur les temps forts qui rythmeront ce début d’année scolaire. Pleins phares sur l’art et la culture ! nthousiaste face à l’actualité chargée de l’Institut français, Christophe Pomez s’en fait pour nous le chantre convaincu. « À partir du 6 octobre, ne ratez pas la première exposition en tant que telle de Dar Moulay Ali, la Maison de la France à Marrakech », commencet-il ravi. Cette exposition novatrice comprend un véritable circuit artistique à travers la médina, où retrouver différentes peintures murales. Autre temps fort de la rentrée, l’inauguration de l’espace jeux vidéo de l’Institut, qui recevra un cycle de conférences sur la thématique des adolescents face au numérique. Côté cinéma, octobre accueillera

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deux réalisateurs au Cinéma Leila Alaoui. En décembre, une Fête du Cinéma, initiative palliant à l’absence d’édition 2017 du Festival International du Film de

Marrakech, proposera une riche programmation du 1er au 3. Également sur l’agenda de l’Institut, des événements à la Maison Denise Masson, des rendez-vous musicaux (dont un concert le 14 octobre), des résidences artistiques conviant danseurs et chorégraphes en octobre, et plus encore… Et dès le 15 novembre, retrouvez le cycle de conférences sur le fait religieux. Sans oublier, bien sûr, les cours de langues, les ateliers artistiques et les ateliers sportifs. Une rentrée vraiment complète, et une belle mission de démocratisation de l’accès à la culture. A.C. Route de Targa, Jbel Guéliz Programmation sur issuu.com issuu.com/ institutfrancaisdemarrakech



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UN TAXI À LA VOLÉE, MAIS SUR MOBILE !

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ne toute nouvelle application mobile vient de faire son apparition. Chedli Taxi est, comme son nom l’indique, un service de commande de courses. Mais pas n’importe lequel, puisque le point de départ est géolocalisé. Pour le point d’arrivée, il suffit d’en faire la demande par enregistrement vocal. En quelques secondes c’est fait. Le chauffeur envoie alors son numéro de portable, et le client peut suivre sa progression sur l’écran de son téléphone. Ils sont 200 taxis opérationnels à Marrakech. Il est aussi possible de réserver pour plus tard, il suffit alors de rajouter 15 DH au compteur. Sinon pour une course immédiate,

Billet d’humour

Par Stéphanie Jacob

IMPRIME-MOI UN MOUTON !

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c’est 5 DH le jour et 10 DH la nuit. Pas de quoi s’en priver ! S.J. www.chedlitaxi.ma

’imprimante 3D est un peu comme le cerveau humain. Inconnue, incomprise et si peu exploitée par rapport à son vaste potentiel. Alors que tous crient à la nouveauté, cette petite technologie cumule tout de même 33 ans d’existence, le premier brevet ayant été déposé en 1984. Nous ne pouvons donc plus parler de première fraîcheur. Alors tout le monde, industriels en tête, y va de ses petites créations. Fabriquer un objet par impression 3D est ultra rapide et envoie au tapis outillage, assemblage, et donc main-d’oeuvre et intermédiaires. Une aubaine pour certains et une menace pour d’autres. Des chercheurs ont déjà mis au point une “oreille bionique” capable de percevoir des fréquences inaudibles pour les pauvres humains que nous sommes encore. Une sorte d’organe “augmenté”. Ça donne des idées non ? Plus gigantesque, le pont imprimé en 3D. Si, en Espagne, il a été réalisé en béton et aux PaysBas en acier, les derniers nés de

ces constructions révolutionnaires sont chinois. C’est en effet à Shanghaï que l’école d’architecture et d’urbanisme a mis au point deux ponts pour piétons réalisés à partir de plastique, l’un de 4 mètres de long et l’autre de 11 mètres. Décidément, rien n’échappe au phénomène. À Londres maintenant, l’entreprise Food Ink a tenté le restaurant éphémère. Le mobilier, les couverts, la décoration, les fauteuils… tout a été imprimé. Et pour mener l’expérience à son paroxysme, tous les plats à la carte sortent eux aussi des imprimantes. Que l’on se rassure, la main de l’homme en cuisine est encore nécessaire, mais la machine se charge de fabriquer des pâtes de toutes sortes, de l’houmous ou de la mousse au chocolat. Alors imaginons un autre monde… où les femmes et les hommes seraient tous beaux, grands, forts et interchangeables. Où l’on mangerait du chocolat mutant, où la pizza 3D, déjà mise au point par la Nasa (certainement pour ses astronautes),

pourrait se commander par e-mail, où il ne serait plus nécessaire de se reproduire, et donc de s’aimer, puisqu’on pourrait se fabriquer. Un monde où les hommes commanderaient la femme de leurs rêves sur Internet, livrée en 24 heures par drone, qui ne saurait ni faire de reproches ni de longs discours puisque ça la machine ne saurait pas les imprimer. Un monde où les femmes pourraient cocher tous les critères du partenaire idéal : à l’écoute, à la fois sauvage et romantique, aimant de bellemaman, et plus passionné par “Dirty dancing” que par la dernière rencontre Barça-Madrid. Plus de rébellion, plus de racisme puisque nous serions tous semblables, plus de féminisme, plus de méchants ni de mécréants, plus de sentiments, plus d’envies non plus, et plus de rêves… Oh qu’il serait doux ce nouveau monde imprimé…

The American School of Marrakesh Building Bridges Across Cultures since 1995

The American School of Marrakesh accueille des enfants d’origines diverses dès l’âge de 2 ans. Le diplôme américain que reçoivent nos élèves à la ¿n de leurs études leur permet de s’inscrire dans des universités étrangères ou marocaines renommées.

U

n établissement accrédité par la MSA (Middle States Association of Colleges and Schools) et reconnu par le Département d’État américain et le gouvernement du Maroc comme l’une des cinq écoles homologuées sous l’accord bilatéral de 2012. Un programme scolaire américain (American Education Reaches Out : http://www.projectaero. org/) - Élaboré spécialement pour les écoles américaines situées à l’étranger; - Enrichi par des cours de niveau avancé Advanced Placement qui facilitent l’entrée dans des programmes universitaires de haut niveau. - Complété par un programme d’activités parascolaires riche et diversifié.

Pour de plus amples renseignements Veuillez contactez le bureau des admissions à l’adresse: admissions@asm.ac.ma ou appeler le +212 (0) 524-329-860

Une équipe dynamique d’éducateurs qualifiés et expérimentés, d’origines culturelles diverses, qui enseignent l’anglais, le français ou l’arabe dans leur langue maternelle.

Un environnement d’apprentissage multiculturel où l’élève se sent en sécurité, et soutenu dans ses apprentissages et dans son développement académique, émotionnel et social par une équipe spécialisée.

Un programme d’accueil pour les enfants qui ne parlent pas, ou parlent peu anglais, jusqu’à l’âge de 13 ans. De petites classes pour permettre un enseignement différencié qui répond aux besoins de chacun. Un campus verdoyant, spacieux et bien aménagé qui accueille 450 élèves, de la pré-maternelle à la terminale.

Fully Accredited by the Middle States Association of Colleges & Schools

Km 9 route de Ouarzazate - Téléphone : +212 (0)524 32 98 60 Fax : +212 (0)524 32 81 85 - Website :www.asm.ac.ma



CITYBUZZ INFOS URBAINES

LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 12

H HHH O

Le salon PURE vu par un puriste du voyage de luxe Présent à Marrakech dans le cadre du Salon PURE 2017, le Travel Designer Olivier Weisse revient pour la Tribune sur cette grand-messe du voyage de luxe, qui se tenait en septembre dernier au Palais des Congrès. Nous l’avons rencontré au Royal Mansour, pour un échange à bâtons rompus sur PURE. Récit.

Incontestablement, le PURE 2017 était une très belle édition », commence Olivier Weisse en guise d’introduction. Il est l’un des cinq Travel Designers que la France compte, ces spécialistes du voyage de luxe passant leur vie en tours du monde, à la recherche d’offres de niche toutes plus éblouissantes les unes que les autres. Forcément, Olivier Weisse s’y connaît en séjours de rêve. Capable de vous conseiller aussi bien le meilleur hôtel correspondant à vos envies, que de vous décrire par le menu un cocktail signature servi par le meilleur barman, à la plus belle terrasse avec la plus belle vue, ce pro du voyage sait mieux que personne concocter pour vous un package surmesure, 100% clé en main, excursions comprises et loisirs inclus. Pour cet expert du tourisme de luxe, le salon PURE est une vraie aubaine, qui lui permet d’étendre son panel de lieux d’exceptions. « Grâce à PURE, j’ai découvert des endroits inoubliables, et des offres hôtelières vraiment incroyables.

De plus, les 3 jours du salon passent à pleine vitesse, tant le contenu et le rythme des rendez-vous sont denses. Au total, j’avais 16 rendez-vous de 20 minutes

par jour, complétés par 2 sessions de free networking de 30 minutes chacune, pendant lesquelles on aborde qui l’on souhaite. Ce qui permet de brasser

large en terme de réseautage. » Laudatif quant à l’organisation très rôdée de PURE, Olivier Weisse en est reparti les poches pleines de nouvelles adresses improbables à présenter à ses clients (comme par exemple, la Ultima Thule Lodge en Alaska, qui dispose carrément de sa propre flotte d’avions de tourisme, pour promener ses hôtes dans les territoires les plus inaccessibles). « PURE dévoile aux experts du voyage des offres insoupçonnées, élitistes, exclusives, voire vraiment préservées », dit-il. Quant à la ville de Marrakech en tant que destination, Mr Weisse juge son offre tout bonnement « exceptionnelle, d’autant qu’il s’agit là d’une ville secondaire ; et pourtant, la qualité de l’hébergement et de la restauration, la diversité de l’offre, et la quantité des loisirs à y faire est bluffante. » Parole d’expert ! Marrakech, définitivement sacrée perle du sud… A.C. www.weissevoyages.com @weissevoyages

PANDI PANDI VIBREZ AU RYTHME DE SES PROJETS

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es amateurs de soirées connaissent sûrement notre DJ préféré : PANDI PANDI ! Toujours au bon endroit et au bon moment, c’est avec plaisir qu’il s’adapte à différentes ambiances, il a ça dans la peau et ça se ressent. Plutôt électro-harmonique, il propose aussi des tracklists slow deep aux consonances orientales, house et techno. DJ résident aux soirées «Morocco Loco» d’Amine K, il vous donne rendez-vous au Trocadéro à Casablanca. Vous pourrez aussi découvrir son univers authentique à partir du 3 novembre pour les apéros électro, et le 12 octobre au Palatino à Rabat. En plus de ses talents musicaux, il est aux commandes de deux superbes Riads au cœur de la medina de Marrakech, et ce n’est pas tout ! Pandi nous surprend et ouvre prochainement, avec de nouveaux associés, un restaurant parisien : le Molière, situé quartier Racine à Casablanca ! Le thème c’est bistrot chic, dans une ambiance plutôt soul et funk. La décoration vintage redonne vie à Paris, et revisite ses plus beaux jours. À table ou au bar, découvrez une formule terre et mer. Un boucher en petit tablier découpera et pèsera sur son billot de bois la viande selon votre choix ! Il y aura aussi un banc d’écailler, un chariot à gin tonic et des vins d’exception. «La musique ça se partage. C’est

comme un bon repas.» Notre DJ ne perd pas le nord, et il a choisi d’adapter les playlists du restaurant en fonction du créneau horaire. Vraiment très conceptuel, ce Pandi Pandi ! Avec tant d’imagination, il pourra peutêtre nous couper les cheveux en boîte de nuit, qui sait… Un peu risqué si on a un coup dans le nez ! S.B. Soundcloud : soundcloud.com/pandi-pandi


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ASSOCIATIONSS ASSOCIATION J’AI REVE D’UN AUTRE MONDE

Jemaa el Fna¢:

la solidarité au service du spectacle

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a place Jemaa el Fna est inscrite au Patrimoine oral et immatériel de l’UNESCO depuis 2001, grâce à l’implication de personnalités marocaines ou étrangères de Marrakech, parmi lesquelles l’écrivain espagnol Juan Goytisolo, récemment disparu. Pour préserver ce patrimoine oral, l’association des artistes de la halqa de la place Jemaa el Fna, et les amis de Juan Goytisolo se mobilisent pour que les acteurs de la place –musiciens, conteurs, montreurs de singes, dresseurs de serpents, diseuses de bonne aventure, herboristes et autres acrobates- soient pris en charge médicalement. Une première action a été menée sous forme d’une caravane médicale pluridisciplinaire organisée par la Coalition

associative de Marrakech, la direction régionale du ministère de la Santé, le Centre de développement de la région de Tensift, le Croissant-Rouge marocain de Marrakech, le Conseil communal de la ville et l’Association des artistes de la halqa de la place de Jemaa el Fna. Cette opération sans précédent, menée sous le thème «La solidarité et la santé pour développer la halqa et le spectacle», a pr ofité à plus de 400 artistes de la place. Les amis de Juan Goytisolo, avec à leur tête le docteur Jamal Eddine Ahmadi, ne comptent pas s’arrêter là : ils promettent de poursuivre ce combat en lançant un plaidoyer pour la restructuration de la célèbre place. M.R.

L’OPÉRA EN DIRECT À MARRAKECH depuis Paris, New York, ou Moscou

eux Marrakchis passionnés de musique classique, Claude Azières et Jean-Pierre Brossmann (ancien directeur de l’Opéra de Lyon et du Théâtre du Châtelet), créent l’association «Les amis de la musique de Marrakech». L’idée c’est d’inviter l’opéra à Marrakech en programmant des retransmissions en direct à l’ESAV depuis l’Opéra de Paris, le Metropolitan Opera de New York, les ballets du Bolchoï de Moscou… en vidéo HD et son

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numérique, comme si vous y étiez. Quatre magnifiques rendez-vous à ne pas rater en octobre : «Norma» de Bellini,le 7 octobre à 17h55 depuis le MET de New York, «La flûte enchantée» de Mozart le 14 octobre à 17h55 depuis New York toujours, «Don Carlos» de Verdi le 19 octobre depuis l’Opéra de Paris à 16h45, et «Le corsaire» d’Adolphe Adam le 27 octobre à 16h depuis le Bolchoï. M.R. Tel : 08 02 00 20 06

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UN CONCERT POUR LA BONNE CAUSE

e 2 novembre, ne ratezpas le concert de musique classique le plus solidaire de l’année ! Rendez-vous au très chic Beldi Country Club, pour un concert en deux parties, qui sera donné par le maestro Yves Henri, un pianiste et concertiste de renom, président du Nohant Festival Chopin. En plus, c’est pour la bonne cause, puisque l’argent récolté donnera un vrai coup de pouce à la vaillante association Bénévoles Sans Frontières, qui œuvre depuis 2009 pour aider les enfants cardiaques (en partenariat avec le CHU Mohammed VI). L’association finance les opérations à cœur ouvert des petits malades issus de familles modestes, et prend en charge les frais annexes. Donc si vous avez du cœur, ne laissez pas ceux de ces

orchestré l’événement ; ainsi qu’aux Leymarie du Beldi Country Club, qui prêteront gracieusement leur lieu magique pour la soirée ! Réserver au 05 24 38 39 50. Concert à 20h, 400 DH/pers. A.C.

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enfants s’éteindre ! On vous attend nombreux au Beldi, pour une soirée musicale toute en prestige. Au programme du concert, du Chopin, du Debussy et du Rachmaninov. Bravo à Jean-Christian Marcovici, le sympathique directeur de l’association Marrakech Accueil, qui a

L’association Bénévoles Sans Frontières en chiffres Une opération à cœur ouvert coûte entre 20.000 et 50.000 DH. Pour la financer, l’association BSF propose : le parrainage mensuel d’un enfant cardiaque, un don simple, la participation aux activités de levée de fonds… Vos initiatives et idées sont les bienvenues ! Tel : 06 61 32 38 55

Les Enfants de l’Atlas Le drame des enfants abandonnés ocialement parlant, les mères célibataires restent extrêmement mal vues au Maroc. À cause de ce tabou, certaines se retrouvent acculées à abandonner leur enfant, par détresse. L’association Les Enfants de l’Atlas offrent à ces chérubins un foyer aimant, loin de l’exclusion et de la mise au ban de la société. Créée en 2015 par le Suisse Hansjörg Huber et sa compagne, la communauté des enfants de l’Atlas est un village accueillant 41 enfants, où 59 autres les rejoindront bientôt. À venir également, l’ouverture prochaine de 9 autres villages. Là, les petits reçoivent des cours d’arabe

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et de français, ainsi que des cours de danse, de musique et d’agriculture. À terme, l’association souhaiterait leur financer l’apprentissage d’un métier ou le financement d’études. Tout

cela a bien sûr un coût : vos dons sont les bienvenus ! Vous pouvez parrainer un enfant, faire construire une maison portant votre nom au village, planter un arbre pour lui apporter ombre et fruits, investir dans l’infrastructure des lieux via votre entreprise, ou encore visiter le village et sa galerie d’art (où figure la collection personnelle de Mr Huber, qui en a fait don au village, afin que le profit de la vente des œuvres finance le projet). Parce que vivre à Marrakech, c’est aussi s’investir dans le tissu social local… A.C. Tel : 06 82 14 71 74 www.enfants-atlas.org FB : enfantsatlas

Nouvelle association pour les Amis de la Fondation Majorelle

À

l’initiative de Pierre Bergé, l’association «Les Amis de la Fondation Majorelle» a été créée en juin dernier. Elle réunit déjà une centaine d’adhérents. Sa présidente, Caroline Mondineu Jollès, a tenu à exprimer son émotion au moment de la disparition de Pierre Bergé : «Chers amis, Pierre Bergé n’aura pas le bonheur de présider l’ouverture des deux musées Yves

Saint Laurent à Paris et à Marrakech. Il nous a quittés un triste jour de septembre. Je tenais à vous faire part de notre vive émotion tous ici à la Fondation. Audelà de l’immense perte d’un homme rare, nous regrettons profondément qu’il ne puisse voir se concrétiser son dernier grand projet qui lui tenait tant à cœur. Mais Pierre Bergé aura veillé jusqu’au bout à tout prévoir et à

organiser dans les moindres détails. À Paris, le musée Yves Saint Laurent a été inauguré le 29 septembre et celui de Marrakech le 14 octobre. Toutes les équipes, sous l’autorité de Madison Cox, mettront ainsi un point d’honneur à poursuivre son œuvre telle qu’il l’a souhaitée.» M.R. Jardin Majorelle, rue Yves Saint Laurent Tel : 05 24 31 30 47


Luxe, Confort & ConÛance

A

15 minutes du centre-ville de Marrakech, proche des golfs, palaces et restaurants se situe cette belle propriété. Dans un domaine privé, sécurisé, la villa comprend : un double séjour, 5 suites, une terrasse couverte, jardin très bien arboré, cuisine équipée, espace personnel, pool house couverte, atelier, piscine à débordement et un espace privé pour le personnel. Prix : 700.000 E

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ÉCOLOGIE ÉCOLOGIE

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Ça roule au vert,

LES BUS ORANGES !

DELPHINE QUILLÉ, bâtisseuse du futur

Avec son nouveau projet «Quand la terre monte», elle veut remettre les constructions en terre au goût du jour et briser les tabous de l’imaginaire collectif pour les rendre ultra-modernes.

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elphine Quillé est architecte. Elle a fait plein de petits boulots à Marrakech, où elle est installée depuis 2011. En particulier, elle a bossé au Centre de la Terre, qui prodigue des formations sur les constructions en terre crue… Et justement, la terre c’est sa passion. «En tant qu’architecte, je suis particulièrement attirée par la terre, raconte-t-elle. C’est une matière première pleine d’avenir, et c’est un matériau sain pour l’homme et l’environnement.» Aujourd’hui, Delphine souhaite voler de ses propres ailes : elle vient de créer sa structure, «Quand la

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’est la station balnéaire des Marrakchis : Oualidia, sa lagune, ses plages… Une poignée de fidèles monte au créneau pour dénoncer les dégâts environnementaux que subit la jolie baie depuis quelque temps. Ils appellent au secours la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, via une pétition. «La lagune, la grande plage, les dunes de sable et leur flore sont en danger de destruction

terre monte», pour participer à la construction d’habitations en terre. «À l’heure où les ressources naturelles mondiales s’épuisent, le matériau terre me paraît être une belle réponse aux problématiques inhérentes au domaine de la construction, en particulier au Maroc où il est le plus adapté au climat et où il y a un excellent savoir-faire.» Après avoir fait des recherches sur le matériauw terre, Delphine, qui s’est imposée dans un monde généralement réservé aux hommes, a donc l’idée de remettre la terre au service d’une architecture contemporaine, et de lui redonner ses lettres

de noblesse. Entre-temps, elle voudrait sensibiliser la jeune génération aux vertus des constructions en terre : «Les enfants sont les bâtisseurs de demain, dit la jeune maman architecte. Aujourd’hui, peu d’enfants font encore le lien entre le steak haché de leur assiette et la vache dans le pré. Il en est de même dans le domaine de la construction…» Pour conclure, Delphine aime citer Antoine de Saint-Exupéry : «Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.» M.R. Tel : 06 15 95 45 67

irréversible, expliquent-ils dans une lettre envoyée à la Fondation. Au lieu de préserver ces atouts précieux et de les mettre en valeur, on s’acharne à financer des petites routes sans intérêt, à agrandir des parkings là où circuler en voiture devrait être interdit, et à déverser les déchets de construction n’importe où, y compris dans la lagune même ! Il est devenu impossible de se baigner dans la lagune sans voir des morceaux de

ciment et de carrelages cassés... Il faut agir de suite pour sauver ce joyau ‘souillé’ qu’est devenue Oualidia!» M.R. Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement bd Mohammed VI, ex Imam Malik, Km 3 2, rue El Madani Houssaini, Rabat. Tel : 05 37 65 88 44

«MATIÈRES» L’art au service de l’Environnement

sa façon, l’artiste Isabelle Renou contribue à faire évoluer les gens vers la responsabilité environnementale. «Je ne suis pas écolo, dit-elle avec humour, je suis responsable.» Et son «vert» parcours est plutôt original : elle intègre le collectif d’artistes Arkane, expose sur le patrimoine berbère en créant une cigogne rouge sur un nid de bouteilles en plastique, crée des luminaires avec des branches d’arbre, recycle une

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palissade pour l’association «Terre et Humanisme». Sa prochaine expo, qu’elle a baptisée «Matières», aura lieu à partir du 23 novembre au Centre culturel de l’Atlas Golf. «J’adore la matière, poursuit Isabelle, que l’on parle de peinture -il y en aura un peu dans mon expo- ou que l’on parle de fer, de carton, de canettes, la matière est toujours présente dans mes créations et tableaux. J’aime les épaisseurs, les matières brutes, le bois, le liège ou le papier. À l’heure où le monde entier se tourne vers les énergies nouvelles -on construit des briques en bouteilles de plastique, on crée des maisons en carton, on enseigne le recyclage aux enfants-, l’art est un vrai détonateur pour un monde en marche : il permet de s’approprier les matières du passé pour construire l’avenir.» M.R. Tel : 06 61 08 64 01

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a y est, ils sont en service à Marrakech, les tant attendus bus “verts” –qui sont d’ailleurs orange !- Après une phase d’expérimentation dans les nouveaux couloirs qui leur sont destinés, et plusieurs reports de date, ils circulent enfin. Il y en a une dizaine pour l’instant, de douze mètres

de long, qui peuvent charger 71 passagers très exactement. Ils sont super silencieux, -piétons restez vigilants pour traverser-, confortables, plutôt rapides et bien sûr non polluants puisqu’électriques. Entre autres avantages, ils assurent aussi l’accessibilité aux personnes handicapées. M.R.

SOS OUALIDIA

FESTIVAL ALIMENTERRE : «Notre avenir se joue dans nos assiettes» uel modèle de production pour une alimentation saine et durable pour tous, à l’heure où 795 millions de personnes souffrent encore de la faim ? Comment permettre aux paysans et aux travailleurs agricoles de vivre dignement ? Quelle nourriture pour demain, et sous quelle forme ? Événement international sur les enjeux de l’alimentation et de l’agriculture, le festival «Alimenterre» -qui fête ses dix ans- sensibilise chaque année plus de 65.000 personnes à travers le monde. Il se tiendra à Marrakech du 7 au 12 novembre. Autour d’une sélection de films

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documentaires, l’IFM, les associations Fellah, Esprit de la Terre, Terre et Humanisme Maroc et l’Institut de recherche pour le développement animeront une série de

débats-projections autour d’un message commun : l’accès à une alimentation de qualité comme enjeu partagé, au Maroc et dans le monde. Cette sélection 2017 propose de changer notre regard sur le monde et d’ouvrir de nouvelles pistes pour corriger les incohérences du système alimentaire mondial. M.R. Au Cinéma Leïla Alaoui et à l’Ecolodge Terre des étoiles, du 7 au 12 novembre Tel : 06 61 59 11 50


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UN MUSÉE EN HOMMAGE À UNE VILLE, MARRAKECH, LA MUSE D’YVES SAINT LAURENT Par Anastasia Chelini

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epuis des mois qu’on l’attendait, le voici enfin prêt, ce magnifique Musée Yves Saint Laurent de Marrakech. Ce temple de la haute couture siglée Yves Saint Laurent est un hommage rendu par Pierre Bergé à celui qui partagea sa vie. Pensé pour nous offrir, à nous visiteurs, une forme d’intimité avec ce couple mythique, le musée ouvre ses portes au public à la mi-octobre. S’il existe également un Musée Yves Saint Laurent à Paris, inauguré juste avant, celui de Marrakech prend tout son sens, puisque c’est dans cette ville qu’Yves Saint Laurent puisait régulièrement son inspiration. Venus d’abord en vacances en février 1967, Saint Laurent et Bergé tombent immédiatement sous le charme de la ville ocre, et achètent aussitôt leur première villa : Dar el-Hanch, située dans la médina. En 1973, ils acquièrent leur seconde demeure, Dar Es Saada, dont ils confient la décoration à Bill Willis. Leur troisième demeure sera l’iconique Villa Oasis, qui jouxte le Jardin Majorelle. C’est là qu’Yves Saint Laurent venait se réfugier entre deux collections, se recréant grâce au magnétisme de la ville. Au gré des parfums de fleurs d’oranger et de thé à la menthe, le grand couturier y rencontra la couleur. « Lorsqu’il découvrit Marrakech, ce fut un tel choc qu’il décida tout de suite (…) d’y revenir régulièrement. Il est donc parfaitement naturel, cinquante ans après, d’y construire un musée consacré à son œuvre qui doit tout à ce pays », écrivit Pierre Bergé en marge de l’inauguration. Parti un mois avant, il avait eu le temps de voir le musée achevé. Les voici maintenant réunis ; et à jamais liés à cette ville qu’ils ont tant aimée.

Pierre Bergé et Yves Saint Laurent


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© Pierre Bergé

Hommage Une rue pour un homme bien

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Le Studio KO signe l’architecture du musée

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.000 mètres carrés d’espace constituent le nouveau Musée Yves Saint Laurent Marrakech, prévu pour accueillir 5.000 vêtements, 15.000 accessoires haute couture, et des milliers de dessins et de photographies signés du grand couturier. Pour être à la hauteur d’un si précieux héritage, c’est le Studio KO qui a été retenu pour signer la grammaire ocre et les formes rondes et angulaires constituant cet écrin. « Ce musée, nous le vivons comme une chance énorme : celle de faire écho, par-delà le Maroc, à un état d’esprit conciliant architecture marocaine à une architecture de notre temps », explique Karl Fournier à la Tribune – il est l’un des deux membres fondateurs du Studio KO. « Depuis toujours, Olivier

Marty (ndlr : l’autre fondateur du Studio) et moi essayons de promouvoir une façon moderne et contemporaine d’être marocains ; c’est ce que nous avons voulu faire avec ce musée, qui est à la fois ancré dans son époque, tout en étant connecté à son environnement et à son contexte. » Laudatif quant à l’ensemble du projet, Karl en dévoile pour nous les coulisses, pétries de bons augures : « ce projet s’est inséré avec une harmonie

extrême dans notre quotidien, puisque nous habitons à cinq minutes derrière. De plus, Mr Bergé était un ami, avec lequel nous avions mis en place un dialogue fécond. En définitive, le projet tout entier avait des allures d’état de grâce, au vu de cette alchimie entre notre vision et celle de notre client. » Ce qui a permis au duo d’aboutir à un bâtiment sur-mesure, plein d’allusions poétiques à l’univers mode du grand couturier. A.C.

Rencontre avec le directeur du musée YSL

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la tête du tout nouveau musée Yves SaintLaurent Marrakech, on retrouve le brillant et sémillant Björn Dahlström, ancien curateur en charge de la programmation du Musée d’art moderne de Luxembourg, et actuel curateur du Musée Berbère du Jardin Majorelle. Lié au projet du musée depuis son origine, le curateur revient pour la Tribune sur son propos : « ce nouveau musée, c’est à la fois un musée dédié au travail extraordinaire de Mr Saint Laurent, mais c’est aussi un centre culturel, un lieu vivant, plurifonctionnel, pensé à taille humaine. Y seront organisés des expositions dans la salle prévue à cet effet, mais aussi des colloques, séminaires et projections dans notre auditorium, au travers d’une programmation

© Nicolas Mathéus

ne rue près du jardin Majorelle porte désormais le nom d’Yves Saint Laurent. La ville ocre a exprimé ainsi son attachement et sa gratitude à un immense créateur qui l’avait choisie comme on choisit une amante. Il y a vécu, s’en est nourri, y a aimé et, en tirant sa révérence, y a éparpillé ses cendres. Mais les étoiles ont besoin d’ombre pour briller. Pierre Bergé, qui vient de nous quitter, était cette ombre-là. Discrète. Effacée. Humble. Efficace. Terriblement efficace. Je l’ai connu grâce au tournage d’une émission sur Arte. J’avais alors conduit l’équipe au jardin Majorelle pour lui montrer d’où venait ce bleu unique qu’on retrouve dans les peintures des artistes de la ville. Pierre était là, en bon gardien du temple. Il nous a fait visiter le musée berbère et sa superbe collection de bijoux anciens. Puis nous avions flâné à travers les allées ombragées, constellées de plantes curieuses aux parfums subtils et variés. Il nous a expliqué qu’Yves et lui-même avaient sauvé ce jardin des griffes d’un ministre qui devait en faire un complexe immobilier. Ils l’ont sauvé et ouvert au public. C’est aujourd’hui le lieu le plus visité du pays. Et comme bien d’autres, on se tournait souvent vers cet homme quand il s’agissait de soutien pour des opérations humanitaires. En montant «Syriart», une importante exposition à l’Institut du monde arabe, au profit des enfants syriens en détresse, nous l’avions bien entendu sollicité. Pierre nous a été d’un grand secours en finançant, sans ciller, l’intégralité du projet. Il nous a ouvert sa maison de vente aux enchères à Paris et son carnet d’adresses. Les enfants syriens, qui ont désormais une école au Sud Liban, lui sont, comme nous tous, éternellement reconnaissants. Que de figures emblématiques avionsnous perdues ces derniers temps ! Juan Goytisolo s’en est allé lui aussi. Nous lui ferons un hommage à Jemaa el Fna le 29 septembre. Ce serait justice de baptiser à son nom une rue donnant sur la grand’place devenue, grâce à lui, patrimoine immatériel de l’humanité. Pierre Bergé, qui a élevé haut l’étendard de notre jolie ville, en mérite une tout autant. A.C.

culturelle transversale, mêlant théâtre, botanique, beaux-arts et mode. » En témoigne cette première exposition autour de la peinture de Jacques Majorelle, qui fait écho au jardin éponyme. Pour justifier de cette posture culturelle englobante

qu’embrasse le nouveau musée, Björn Dahlström nous détaille l’ambition du lieu : « Notre objectif est de faire de ce musée une caisse de résonnance de ce qui se passe culturellement au Maroc. Son public étant marocain également, (et pas que touristique ou international), il s’agit de nourrir les visiteurs locaux en contenu renouvelé. » Une volonté, aussi, d’ancrer géographiquement le musée dans le pays où il s’élève. Et plus généralement, dans le continent où il se situe. « Notre programmation sera et culturelle, et africaine. D’où la légitimité du musée, qui s’inscrit dans quelque chose de plus large que la mode. » Un musée en forme de plateforme, donc, en faveur de l’Afrique et de sa scène artistique vibrante. A.C.


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GRAND CAFE DE LA POSTE Restaurant Bar Salon +212 (0) 524 43 30 38 Angle boulevard El Mansour Eddahbi et avenue Iman Malik Guéliz Marrakech


C U LT U R O S C O P E EXPOS, LIVRES, PORTRAITS

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Par Stéphanie Jacob

SAVE THE DATE Enfin la reprise. Les galeries ouvrent leurs portes après la trêve estivale, et les palaces accueillent de grands artistes. Nicolas Ouchenir investie la Mamounia, les affiches lacérées d’Armand Bendavid s’accrochent au Kechmara et la David Bloch Gallery invite un multi-récidiviste, Vincent Abadie Hafez. De quoi en prendre plein les yeux. Vernissage le vendredi 6 octobre à 19h en présence de l’artiste. Ouvert lundi 15h30-19h30, mardi-samedi 10h30-13h30 et 15h30-19h30. 8 bis, rue des Vieux Marrakchis, Guéliz Tel : 05 24 45 75 95

KECHMARA

BCK ART GALLERY Il se joue de toutes les couleurs, de

coup, sa peinture se fait universelle et en mouvance. Des ambiances colorées et rythmées, des visages faits d’ombres et de contrastes, CasziB. transcrit son regard qu’il pose sur cette Afrique en action, forte de ses valeurs, ainsi que sur la culture occidentale. Jusqu’au 30 octobre. Ouvert lundi-vendredi 10h0018h00 et samedi 10h00-14h00. 368, magasin 1 Sidi Ghanem Tel : 06 33 27 75 45

VOICE GALLERY

KECHMARA

MAMOUNIA

Du détournement au Kechmara avec “Un artiste s’affiche” d’Armand Bendavid. Comme le faisaient Raymond Hains ou Jaques Villegle, des affichistes lacérateurs, l’artiste prend lui aussi cette matière dans les rues ou dans le métro pour les lacérer, les décoller, et les exposer comme des morceaux du quotidien. La démarche détourne l’objet commercial pour le rendre esthétique. Cet amas d’affiches torturées donne un résultat très pictural. C’est un peu de Paris qui devient une oeuvre puisque c’est là qu’Armand Bendavid se fournit, depuis vingt ans, en fonction du thème qu’il choisit. Alors, patiemment, il récolte. Musicien luimême à la tête d’un groupe de rock qui a écumé de nombreux bars parisiens, il s’attaque aux affiches de concert avec une prédilection pour ses héros dont certains nous ont quittés. Sa manière à lui de figer leur passage dans la capitale parisienne. C’est dans son atelier d’architecture à Marrakech, ville qui l’a vu naître, qu’il les travaille avec l’aide de son assistant Mohamed Ait Assi. De l’art donc, de la musique, des voyages qui deviennent des croquis à l’aquarelle et bien sûr de l’architecture dont il a fait son métier. Armand Bendavid est tout ça à la fois. Pour cette exposition au Kechmara, qui rassemble une vingtaine de ses créations réalisées dans les années 90 et une série d’affiches plus récentes, certaines sont signées par l’artiste plasticienne parisienne Anne Gateau. Celle qui fut en son temps l’assistante de Jacques Villegie, est docteur en arts plastiques au Panthéon Sorbonne Paris I, sous la direction d’Éliane Chiron. À travers sa pratique artistique, elle mène une réflexion sur la ligne graphique, l’architecture et la mémoire. Pendant tout le mois d’octobre. 3, rue de la Liberté Tel : 05 24 42 23 25

Un événement ! La Mamounia reçoit Nicolas Ouchenir pour son “Imaginaire d’un Eden Calligraphies”. Des œuvres exclusives pour une première au Maroc et en Afrique. De la foisonnante imagination de cet artiste et calligraphe, naissent alphabets et identités visuelles. Ne ratez pas notre portrait sur lui en page 24 ! Du 6 octobre au 12 novembre. Avenue Bab Jdid Tel : 05 24 38 86 00

DAVID BLOCH GALLERY Nouvelle exposition personnelle

Sara Ouhaddou présente des œuvres qui lui ressemblent. Dans un savant mélange de cultures, comme elle qui est franco-marocaine, elle travaille le traditionnel et la nouvelle technologie. Le résultat est parfait. Dans “Impression // Impression”, ses œuvres, réalisées avec l’aide des artisans, essentiellement en toutes les techniques, et adore les grands formats. L’artiste marocain Samir Salemi, exilé en France à l’âge de 18 ans, est l’invité de la BCK Art Gallery. Son exposition “Coming Home” prend place dans ce bel espace dédié à l’art contemporain marocain et international. Vernissage le 3 octobre. Rue Ibnou Aïcha, Immeuble C, Résidence Al Hadika El Koubra, Guéliz

GALERIE 3020 Il vient du Burkina Faso. Casimir Bationo, dit CASZIB., est l’artiste invité par la galerie pour ce mois d’octobre. Installé au Maroc, mais toujours un peu nomade, il se nourrit de ses rencontres, qu’elles soient humaines ou artistiques. Du

et des objets de décoration. Sa touche à lui est de rester bien harnaché à son individualité tout en se laissant traverser par d’innombrables influences artistiques et intellectuelles. En plein dans l’instinct. Du 30 septembre au 30 novembre. 28, Rue Tarik Ibn Ziad, 1er étage, Apt. 4, Guéliz Tel : 06 61 10 74 66

CM GALERIE

céramique, hissent le symbole vers le langage. Un travail qui résonne comme les vers d’une poésie. Jusqu’au 5 décembre. 366, Z.I. Sidi Ghanem Tel : 06 52 87 80 11

GALERIE SINIYA28 Première exposition individuelle de l’artiste Youssef Tamli à la galerie. Venu tout droit de Tanger, il peint de couleurs primaires des femmes, des hommes, des enfants, des scènes du quotidien

Pendant le mois d’octobre, la CM Galerie consacre ses espaces à un aperçu des expositions précédentes. Puis, à partir du 6 novembre, elle ouvre au public le “Chantier 2” de Mustapha Akrim. Ce travail de recherche, projet pour la Biennale de 2009, à la fois social et esthétique, raconte l’univers des chantiers et de ses ouvriers. Du 6 novembre 2017 au 10 janvier. Vernissage le 4 novembre. Du mardi au samedi, 10h-13h et 15h-19h, lundi 15h-19h Angle rue de la Liberté et rue Yougoslavie, Guéliz Tel : 05 22 26 10 48

CM GALERIE

de l’artiste mutli-résident de la galerie, Vincent Abadie Hafez. Des toiles, papiers, bas-reliefs et une monumentale installation, un art maîtrisé chez David Bloch, pour un solo show baptisé “Urban Jealousy”. Et en urbain, le plasticien toulousain a de la pratique. Calligraphe moderne, il a été choisi parmi des milliers de candidats dans le monde pour réaliser une fresque de 37 mètres de haut et 7 mètres de large sur un immeuble de l’avenue du 2 décembre à Dubaï. Du 6 octobre au 5 novembre.


Un cadre romantique, une cuisine savoureuse

Envie de passer une soirée à deux, de déclarer votre flamme ou de déjeuner entre amis dans un cadre idyllique ? Ne cherchez plus ! Le restaurant des Jardins de la Médina vous propose une cuisine aux mille saveurs pour satisfaire vos moindres envies. Trois nouvelles cartes signées par notre Chef Sanaa Gamasse : La carte des petites faims : Craquez pour le steak tartare au couteau préparé devant vous ou pour les tartines de légumes au poisson. La carte du déjeuner : Que diriez-vous d’une douceur d’araignée de mer aux herbes du jardin et de Cigares au miel et aux pistaches en dessert ? La carte du dîner : Résisterez-vous à l’os à moelle au foie gras et aux cèpes et au trio de mousses au chocolat et son sorbet à l’orange ?

Découvrez nos trois cartes sur www.lesjardinsdelamedina.com et réservez votre table en ligne ou par téléphone au +212 5 24 38 18 51 Derb Chtouka, 21 - Kasbah, Marrakech - Parking facile à Bab Ksiba


C UNICOLAS LT UOUCHENIR R O Sà la Mamounia COPE EXPOS, LIVRES, PORTRAITS

LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 24

Par Anastasia Chelini

Après Edward aux Mains d’Argent, Nicolas aux Mains d’Or…

Photo JJF

Il a signé la Une de la Tribune de Marrakech, pour ce numéro spécial Yves Saint-Laurent. Nicolas Ouchenir, le calligraphe star, nous a fait l’honneur d’un featuring inédit, en marge de son exposition personnelle à la Mamounia. Également présent à Marrakech pour l’inauguration du musée Yves Saint Laurent, il a designé les invitations (et les enveloppes !) des happy few conviés à l’événement. Portrait – entre les lignes– d’un phénomène de la lettre et de ses courbes.

N

icolas Ouchenir a commis l’impossible : faire que la mode épouse la calligraphie. Un quasi miracle, qui a pu unir deux mondes a priori pas symbiotiques, et renforcer l’idée que de la mode à l’art, il n’y a qu’un pas. Un pas allègrement franchi par cet artiste calligraphe, que toute la mode s’arrache, Fashion Weeks en tête. Aujourd’hui connu pour sa capacité à faire fleurir, sur une invitation neutre, une calligraphie sur-mesure, sublimatrice de l’événement qu’elle annonce, Nicolas Ouchenir est avant tout pétri par la lettre, son délié, son déroulé, son plein, ses vides et

ses courbes. La lettre, qu’il met au service de ses invitationsévénements. Ciselés à la main, les précieux sésames qu’il personnifie chaque fois sont tout autant de cartons collector, qui présentent le luxe absolu d’une écriture manuelle. Scripto manent, dit justement l’adage. Dans une époque désormais dominée par les tablettes, le visionnaire du passé qu’est Ouchenir fait figure de révélation. Retour en grâce de l’écriture, hommage à la patience que le tracé des lettres requiert, à l’attention portée à l’autre dans cet effort supplémentaire de l’écrit main, temps passé dans le seul but de faire plaisir : tout autant de vertus passées de mode, qu’il remet au goût du jour. Sous les volutes arquées de ses lettres-courbes, Nicolas Ouchenir donne vie à la lettre, selon l’histoire qu’elle sert. Le désormais chouchou de la haute couture, pour qui il signe d’incessantes

collaborations, squatte les pages des plus beaux magazines (Vogue, Vanity Fair, L’Officiel, Wallpaper…), multiplie les contrats avec des maisons prestigieuses, devient directeur artistique de l’identité visuelle de plusieurs grandes griffes. Dans son portefeuille de clients, on trouve Saint Laurent, d’abord, avec qui il a commencé ; mais aussi Prada, Miu Miu, Chanel, Dior, Hermès, Gucci, Chloé, Vuitton… Les grandes marques de la beauté ne

sont pas en reste, qui lui font confiance ; comme Darphin, entre autres. Il a aussi fait des signatures pour les plus grands musées (le Guggenheim, le Centre Pompidou…), ainsi que pour des hôtels de luxe, des marques de grande distribution (Promod), pour l’industrie de l’automobile, le Moulin Rouge, des mariages, des maisons de décoration… Dernièrement, il vient d’être nommé responsable de l’identité visuelle globale d’Arthus Bertrand. Une consécration. À Marrakech, un autre événement le retient en ce début d’octobre : son solo show, « Imaginaire d’un Éden Calligraphies », accueilli en grande pompe à la Mamounia. « Il s’agit là de ma première exposition en Afrique du Nord. Ici, la calligraphie est un art très respecté et valorisé, ce qui rend ce solo show si spécial pour moi. Et puis, exposer à la Mamounia, qui est le plus

beau palace d’Afrique, c’est un honneur. » Au programme, une cinquantaine de dessins seront exposés, ainsi que quelques sculptures en plexi calligraphiées. À découvrir d’urgence. Du 6 octobre jusqu’au 12 novembre, au Salon de Thé de la Mamounia. La petite phrase de Nicolas Ouchenir : « Mes pièces appartiennent à un imaginaire extrêmement épistolaire. En cela, c’est de la calligraphie. » ateliernicolasouchenir.com


LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 25

Les regards amusés de CLAUDE ADAM

H

umour et parfois franche rigolade, à l’image de Claude Adam, installé ici depuis 2002, qui présente sa première expo aux Marrakchis les 3 et 4 novembre. Public trié sur le volet, puisque l’accès à l’exposition ne se fera que sur invitation. Peintures,

dessins, aquarelles, pastels, fusains, acryliques… L’œuvre de Claude Adam, façon bande dessinée, est colorée des scènes quotidiennes marocaines sur fond d’humour. Et l’humour, Claude n’en manque pas si on regarde un peu son parcours et surtout ses toiles :

quand il est ado, son prof de dessin le félicite. Du coup c’est sûr, «il deviendra Van Gogh» ! Depuis lors, il a fait plein de boulots à droite et à gauche, –animateur pour le Club Med, pour des galas ou de grandes entreprises-, a organisé des rallyes découverte… Autant de jobs qui le font hésiter entre le métier d’acteur et la peinture. À Marrakech, il fera les deux : il décroche une quinzaine de petits rôles au cinéma, «en général j’incarnais des rôles de sympathiques tueurs…» et redécouvre la peinture, une passion qui ne l’avait jamais réellement quitté. Ce sont ses «regards amusés» –une trentaine d’œuvresqu’il nous livre les 3 et 4 novembre. M.R. Pour recevoir une invitation : atlas149@gmail.com Tel : 06 61 24 60 41

UN STREET-ART’ISTE AU MÖVENPICK

’usqu’au 5 novembre, ne manquez pas de vous rendre au Mövenpick, où se tient l’exposition personnelle de l’artiste Hicham Bellaghzal. La rédaction avait repéré

J

son travail à la Marrakech Biennale 6, où ses œuvres marquantes figuraient sur le toit-terrasse de l’ex El Blassa (devenu aujourd’hui la CM Galerie). C’est à lui également que l’on doit la peinture murale ornant l’Emerging Business Factory, et celle du Café Clock. Au programme de son solo show, 31 toiles, aux univers emprunts de street art flirtant avec du pop art, desquels affleurent poésie et couleurs. Caméléon de la forme, Hicham est capable de voguer vers différents styles, pourvu qu’ils soient beaux. À voir sans faute. A.C. Av. Mohammed VI, Hivernage www.movenpick.comrrakech

LE GUÉLIZ, enfin dans les archives.............................................................

C

onsigner pour les générations futures. Protéger de l’oubli ou de la destruction. L’ouvrage “Marrakech Le Guéliz, une histoire de patrimoine” de Rachel Thomann est un foisonnant mélange de parcours, d’histoires et de témoignages. Alors que ses études en Suisse la mènent à Marrakech pour quelques jours, elle en repart avec un arrière-goût d’inachevé.

“Avec cette première approche pendant mon année de Master consacré au tourisme, j’ai eu envie de revenir et d’approfondir cette question de patrimoine du Guéliz, jusque-là oubliée. J’ai donc trouvé intéressant de mener des recherches sur ce sujet car elles comblaient un manque”. Aux côtés de son éditrice, Emmanuelle Sarrazin des Éditions Sarrazines & Co,

COIFFURE - ESTHÉTIQUE

elle est venue partager quelques souvenirs de cette aventure dans les salons du Grand Café de la Poste. Un lieu emblématique qui fait partie des hôtels historiques et premiers hébergements touristiques à Marrakech. Autrefois appelé le Grand Hôtel, il a laissé la place à ce célèbre café restaurant, bien connu des marrakchis. Les habitants de la cité ocre, justement, ont

Le Jardin de l’Élégance

pleinement participé à l’ouvrage de Rachel. “Je suis partie à la rencontre des gens, au culot. J’ai poussé des portes et j’avoue avoir toujours été bien accueillie”. Un long travail de recherche, puis de rédaction. Faire le tri aussi parmi toutes les trouvailles pour aboutir à un ouvrage précieux, puisqu’il permet le partage et la sauvegarde d’une mémoire qui a bien failli nous échapper. S.J.

HAMMAM - MASSAGES

Le Jardin de l’Élégance Av. Yacoub el Mansour, angle Av. Moulay Abdellah (à quelques pas du jardin Majorelle) - Guéliz Tél. 05 24 44 65 65 - 06 63 52 81 02 lejardinelegance@gmail.com - www.beautify-marrakech.com


LAMODELAMOO MODE SHOPPING

LA TRIBUNE DE MARRAKECH MARRAK OCTOBRE 2017 26

Fort de sa réputation légitime de plus bel hôtel au monde, le Royal Mansour était l’écrin idéal pour recevoir en grande pompe l’Oriental Fashion Show, les 22 et 23 septembre derniers. Il s’agissait de la vingt-et-unième édition de cette Fashion Week internationale dédiée à la mode orientale, qui jusqu’à présent prenait place à Paris (où elle a été créée à l’origine), Londres ou encore Doha, entre autres capitales de la mode. Pour cette édition marrakchie, le Royal Mansour n’avait pas lésiné sur les moyens : invités prestigieux, créateurs d’exception et tenues taillées à l’aune du rêve. Deux défilés féériques ont galvanisé l’assistance deux jours de suite, présentant les créations de stylistes orientaux au renom établi, comme le célèbre Albert Oiknine (retrouvez son portrait sur le site de La Tribune de Marrakech), Lamia Lakhssassi, Mounia Adlouni, Sara Chraïbi et bien d’autres. Pour cette mini fashion week réussie, c’est une image de la femme somptueuse et captivante que ces créateurs majestueux

La créatrice Rym Wided Menalfi et sa mariée

ont donné à voir, à travers caftans éblouissants et tenues orientales revisitées. Incontestablement, une grande leçon de mode, au pays des Mille et une nuits. A.C. www.orientalfashionshow.com

Des bijoux ultra glamour signés Mounier & Bouvard u côté de la maison de joaillerie Mounier & Bouvard, la rentrée se pare de mille éclats. Bagues aux reflets fascinants, pendants d’oreilles à l’orient magnétique, pierres précieuses hypnotiques et

D

créations craquantes font partie du vocabulaire d’exception que décline la joaillerie. Les coups de cœur de la rédaction ? La bague en or jaune 18 carats sertie d’un saphir jaune et diamants ; pour les oreilles, les boucles Néo Beldi en or jaune 18 carats serties de diamants. Et pour finir en beauté, une bague iconique à l’attractivité maximale : la Tutti Frutti en or blanc 18 carats. Avec sa riche parure de péridot, saphir rose, citrine, améthyste, topaze bleue et diamants, elle se fait intensément désirable. Ainsi parée, vous deviendrez un bijou vous-même, mesdames ! A.C. 5 Avenue Moulay el Hassan 05 24 44 75 28 www.mounier-bouvard.com

YVES SAINT LAURENT à la Mamounia

MENOUBA par Rym Wided Menalfi

C

’est dans le palace le plus mythique de la ville ocre que la boutique Saint Laurent a pris ses quartiers. Tout récemment ouverte au creux du majestueux lobby de l’hôtel, elle se dessine sous des accords luxueux, et déploie à l’envi les créations Saint Laurent. Les fashionistas d’ici et d’ailleurs disposent désormais d’une adresse marrakchie où shopper ces vêtements et sacs d’exception. Une ouverture qui fait joliment écho à celle du musée dédié au grand couturier éponyme. Cette boutique à la Mamounia est d’autant plus évidente que c’est dans ce palace même qu’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé passèrent leur premier séjour marrakchi, en 1966. La Mamounia et Saint Laurent, ou quand deux icônes se rencontrent… A.C.

Photos Alexandra Babonneau

Splendeur de la mode au ROYAL MANSOUR


Lumières Méditerranéennes les luminaires pour passion

LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 27

Texte Anastasia Chelini, photos Jean-Bernard Yaguiyan

Créé en 2007, le showroom Lumières Méditerranéennes fait figure de référence dans l’univers de la décoration d’intérieur. De fait, designers de renom et hôtels de prestige s’y pressent, tandis que le showroom expose ses créations dans les salons internationaux. Focus sur une maison qui fait rimer artisanat avec exception.

hez Lumières Méditerranéennes, élégant showroom dédié aux luminaires en dinanderie et au mobilier, la finesse et le luxe se font écho à l’infini. Entre proportions maîtrisées et beauté de la ligne, le showroom donne à voir la quintessence de l’artisanat marocain, auquel Jawad Berroumane, le maître des lieux, incorpore une tournure toute contemporaine, en

C

parfaite adéquation avec les tendances actuelles. Des lustres aux appliques murales, en passant par les lampes, lampes boules, suspensions ou lampes tubes, tout est confectionné à la main, dans l’immense atelier attenant - que les clients sont invités à visiter. Même principe pour le mobilier aux formes variées, les plateaux martelés, les miroirs raffinés et autres merveilles propices à habiller votre intérieur. Dans ce vaste espace lumineux où le maillechort scintille, la dentelle de métal épouse toutes les formes, couleurs et variations de matières, pour un choix démultiplié. En plus des éléments exposés, le showroom réalise vos

commandes sur-mesure, aussitôt transmises au bureau d’étude sur place, pour une réactivité décuplée. Et depuis la rentrée, une nouvelle ligne de meubles a fait son apparition, signée par l’architecte d’intérieur Muriel Theillaumas : sellettes, consoles, tables et suspensions marient sous son impulsion le métal et la résine, pour un finish

résolument moderne. Lumières Méditerranéennes, une adresse déco très haut de gamme, à ne surtout pas rater.

187 ZI, Sidi Ghanem Tel : 05 24 35 62 08 lumieresmed@yahoo.fr FB : lumieresmed

457, Q.I. Sidi Ghanem 40.000 Marrakech - Maroc - Tel : 05 24 33 57 64 Fax : +212 ‘(0)5 24 33 60 81 / Gsm : +212 (0) 6 61 71 24 51 / cotebougie@gmail.com www.cotebougie.com


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LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 228

LE LIFTING SANS CHIRURGIE : les fils tenseurs

L

’été est derrière nous, et le centre de Médecine et de Chirurgie Esthétique du Docteur Kaoutar EL BennaGhidalia, chirurgien plastique, propose de vous faire découvrir une petite révolution : le lifting par fils tenseurs est l’une des dernières techniques esthétiques les plus innovantes pour effacer les signes du vieillissement et lutter contre le relâchement des tissus. C’est une méthode de rajeunissement sûre, qui permet de rehausser les tissus et de repositionner les volumes du visage, sans chirurgie ni cicatrices, et avec des résultats durables. Un lifting sans chirurgie et sans cicatrices. Cette technique de médecine esthétique est un lifting non chirurgical, sans hospitalisation, qui se pratique sans bistouri et sous anesthésie locale. C’est donc une excellente alternative au lifting classique. Le principe des fils tenseurs : Le lifting par fils tenseurs consiste à placer un système de fils très fins et résorbables dans des

sur tous les types de peau, dès l’apparition des premiers signes d’affaissement du visage (vers 3035 ans). Le relâchement cutané ne s’observe pas qu’au niveau du visage. Différentes zones corporelles peuvent aussi montrer des signes d’affaissement avec ridules, aspect froissé et aspect dévitalisé, telles que le ventre, les cuisses, les bras, les fesses... Ces zones du corps, malmenées par le temps et souvent les variations pondérales, ont désormais la possibilité d’être remises en tension sans chirurgie, ni douleur, ni éviction sociale, et ce grâce aux fils tenseurs qui vont contrebalancer la ptose cutanée. Les fils sont aussi très intéressants dans ces zones où ils vont pouvoir agir sur les dermes fragilisés en forçant la synthèse de collagène.

zones ciblées sous le derme. Les fils créent une remise en tension des tissus du visage et réduisent le relâchement. Les fils

tenseurs, pour qui ? Toutes les personnes, femmes et hommes, qui présentent un relâchement modéré des tissus du visage et

du cou, une apparition de rides au niveau du sillon naso-génien, du pli d’amertume, de la patte d’oie… Cet acte peut être pratiqué

Médecine et Chirurgie Esthétique à Marrakech Dr Kaoutar EL BennaGhidalia,Chirurgien Plastique chirurgie-plastique-maroc.com Tel : 05.24.38.05.38


LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 29

LE SPA DU ROYAL MANSOUR AU SOMMET

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armi les différents trophées du secteur de l’hôtellerie, il y en a un plus particulièrement que les établissements du monde convoitent avec espoir : celui du Conde Nast Traveller Reader’s Travel Awards. Cette année, l’heureux spa qui a remporté la médaille est celui du Royal Mansour. Le palace a en effet été élu meilleur Spa d’hôtel au monde pour son architecture, son savoir-faire et son innovation dans l’univers du

bien-être, devançant ainsi celui du Royal Monceau à Paris, celui du One & Only Reetyhi Rah des Maldives, celui du Four Seasons des Seychelles, ou encore celui du Cheval Blanc de Saint Barth. La plus grande récompense, qui rend légitimement fiers la directrice du spa, la sémillante Stella de Bagneux, et ses équipes, dédiées et ultra professionnelles, qui font de votre passage un moment d’exception. (La rédaction a testé ce lieu incroyable, et son

LE PALMSPA & FITNESS doublement récompensé

n cette rentrée 2017, pleins phares sur le PalmSpa & Fitness du Palmeraie Resorts, qui vient d’être doublement sacré par le jury des World Luxury Spa Awards. Nommé à la fois Meilleure Destination Spa de luxe et Meilleur Spa & Fitness de luxe d’Afrique, cet élégant spa a porté une nouvelle fois la preuve de son excellence. Une très belle nouvelle pour le Palmeraie Resorts, qui entend faire de son spa une référence dans le paysage du bien-être à Marrakech. De fait, avec ses 5.000 m2 d’espace et son immense piscine chauffée, le PalmSpa & Fitness a de quoi séduire. Testez-y les bains turcs, les deux grands jacuzzis, ou encore les produits de la marque française Sothys, vous ne serez pas déçus ! En plus, le spa se situe en

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pleine Palmeraie, pour un maximum de dépaysement et de détente. Imparable ! A.C. Circuit de la Palmeraie Tel : 05 24 36 87 97 palmspa@palmeraieresorts.com

verdict est clair : ce spa est quasi miraculeux. Entre son patio central d’un blanc laiteux, son magnifique jardin privé aux agrumes, sa piscine abritée par une verrière sculpturale, et ses soins à la fois novateurs et traditionnels, on peut difficilement trouver mieux…) Quant à Stella, elle se promet de porter toujours plus avant ce spa visionnaire, qui rend au Maroc et à ses rituels séculaires un hommage vibrant. A.C. Rue Abou Abbas el Sebti Tel : 05 29 80 82 00 spa@royalmansour.ma www.royalmansour.com

Layla Seydou, ATELIER DU REGARD MAROC

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ayla Seydou, plus connue sous le nom de L’Atelier du Regard Maroc, ne cesse de parfaire les regards de la ville ocre. Après 26 ans d’expérience à Paris, Layla décide de lancer la franchise «Atelier du Regard Maroc», afin de professionnaliser le secteur en proposant du sur-mesure de qualité. Son but, je cite, «est avant tout de proposer un relooking du regard, en effectuant un diagnostic personnalisé.» Perpétuellement à la recherche de l’excellence, Layla est aussi formatrice (Misencil) dans tout le pays. Micro-blading, extensions et rehaussement des cils, maquillage semi-permanent… repigmentation des lèvres, correction d’une asymétrie sont à présent à la portée de tous (eh oui, Messieurs !) N’hésitez pas à contacter Layla, vous verrez qu’outre son professionnalisme,

elle est superbe ! Sans nul doute, l’adresse référence à Marrakech ! À retrouver chez Lucie-SaintClair et Bel Ange. Tel : 06 79 40 06 45 FB : Atelier du Regard Maroc Insta : laylaseydou


MODE&BEAUTE TE SPECIAL BIEN-ÊTRE SPA & FITNESS QUARTET, la boutique la plus mode de Guéliz

Q

uartet, tel est le nom symphonique donné à la plus addictive des boutiques de Guéliz, ouverte mi-avril à la naissance de la rue des Vieux Marrakchis. Idéalement situé juste en face de l’entrée latérale de Carré Éden, Quartet accueille l’univers de la créatrice Sarah Maj, où retrouver ses pièces iconiques. Le plus : cette dernière ouvre aussi son espace à ses coups de cœur, entre créateurs marocains et marques italiennes ultra prisées. On y retrouve notamment les incontournables de la marque beldi chic Hanout, mais aussi les bijoux et sacs faits main de Serge Gainsbeurre, une marque émergeante au style bobo chic très sûr. Des accessoires à tomber complètent ce vestiaire ô combien séduisant, où les jeans aux fleurs peintes façon tatoo côtoient les

vestes militaires à sequins, emblématiques de Sarah Maj, ainsi que les robes-tuniques, les gandouras revisitées et les jupes mordorées. Mention spéciale aux vestes en cuir agrémentées d’une sublime touche berbère (pompons, broderies ou kilim marouflé), signées Hanout. Côté sacs, les sacs seaux de Sarah Maj sont inratables, de même que les mini sacs colorés. Maillots de bain, bottines en cuir et ballerines rock, tongs en peau, ainsi que bijoux de créateurs achèvent l’offre de Quartet. Foncez-y pour prendre une leçon de mode, et pour shopper des séries limitées et des pièces semi uniques. Et bientôt, une marque new-yorkaise s’invitera à la boutique – dont la frise murale est signée Jardin Rouge. A.C. 2 rue des Vieux Marrakchis Tel : 06 61 29 97 10 FB : Quartet Boutique

LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 330

LE SPA Ô DE ROSE DU MÖVENPICK Deux récompenses prestigieuses

e majestueux Mövenpick Hotel Mansour Eddahbi, resort citadin flambant neuf et grandiose, dispose d’un spa raffiné qui vient d’être récompensé par le jury du World Luxury Spa Awards 2017. À l’occasion de la cérémonie de remise des prix qui se tenait au Vietnam, le spa Ô de Rose Par Cinq Mondes a ainsi été doublement primé. Il a été déclaré Meilleur Spa d’hôtel de luxe d’Afrique, et Meilleur Spa de luxe au Maroc, suite à une évaluation jugeant les spas de par le monde. Une double consécration, donc, pour cet établissement dont l’excellence repose notamment sur son usage des produits Cinq Mondes, à la réputation établie et aux rituels de soins alliant plantes naturelles et soins traditionnels. Quant au spa lui-même, il se décline selon un décor épuré, qui s’articule autour d’un

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paisible patio ; c’est dans cette atmosphère protégée qu’une équipe dédiée chouchoute ses clients, pour une expérience entièrement personnalisée, combinant détente du corps et de l’esprit. À tester absolument. Le plus que la rédaction vous conseille : allez-y un samedi, pour déguster le super brunch après vos soins ! A.C. Avenue Mohamed VI, Guéliz Tel : 05 24 33 91 00


FRAGRANCE SPECIAL PARFUM DE FEMME

LA TTRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 31

Par Anastasia Chelini

Lolita Lempicka fête ses vingt ans Lancement de ses parfums au Maroc et dans toute l’Afrique

La marque emblématique Lolita Lempicka fête cette année ses vingt ans d’existence. Une date marquante, qui signe en grande pompe le retour de la créatrice éponyme sur le devant de la scène. Celle-ci revient au plus fort de son aura avec les nouvelles versions de trois parfums phares de la maison, qui ont marqué de leurs senteurs toute une génération de femmes. En marge du lancement de ces fragrances au Maroc, la Tribune de Marrakech a interviewé la mythique Lolita ; plongée dans son univers féérique, à retrouver dès octobre à Marrakech.

P

our cet anniversaire en forme de renouveau, la magie Lolita Lempicka n’a pas pris une ride. Vingt ans plus tard, c’est plus moderne et péchue que jamais que la créatrice revisite son univers intensément onirique, et relance son parfum iconique, « Le Premier Parfum », selon une fragrance légèrement revue, et un nom lui aussi brièvement twisté. Il s’appelle désormais « Mon Premier Parfum ». Son flacon aussi épouse une forme repensée ; sa pomme mythique, évocatrice du jardin d’Eden, se taille des contours plus épurés et plus pratiques. Incarné par une égérie qui a le vent en poupe, la sublime Thylane Blondeau, « Mon Premier Parfum » mélange le charme de la femme-enfant à celui de la femme au faîte de sa séduction, pour une grâce duale et entêtante. Niveau fragrance, il présente un côté gourmand, mêlant musc, iris, violette et anis, pour un résultat addictif et puissant. « Avec ces quelques changements, j’ai redécouvert ce parfum emblématique de la maison », nous confie Lolita Lempicka en exclusivité pour la Tribune. « À la fois séducteur et rêveur, il présente en plus

un aspect original et envoûtant, qui le rend plus indispensable que jamais. » Un parfum doté d’un supplément d’âme, donc, plébiscité par les femmes depuis deux décennies, qui entraîne dans son sillage deux autres fragrances : le Sweet et le So Sweet, dont les flacons ont eux aussi été retaillés, et leurs compositions légèrement revues. Pour parfaire cet anniversaire décidément plein de surprises, Lolita Lempicka signe également une gamme de crèmes pour le corps 100% naturelle, comprenant des ingrédients bio, et totalement exempte d’huile de palme ou de test sur les animaux. Vegan convaincue, Lolita a parfumé ses crèmes du parfum correspondant, et prépare des coffrets de rêve pour les fêtes de fin d’année. Cette amoureuse de Marrakech, où elle se rend au moins une fois par an depuis des années, se réjouit déjà de la distribution en octobre de ses parfums au Maroc. Puis de conclure : « mon équipe et moi, nous nous attachons à mettre de la magie dans tout ce qu’on fait. » Et ça se voit. Thylane Blondeau, égérie du parfum de Lolita Lempicka. lolitalempicka.com

Parcours bien-être au Palace Es Saadi

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epuis trois ans, le resort Es Saadi organise régulièrement son désormais fameux « Parcours Santé », qui prend place au creux de ses luxuriants jardins. Gratuit et ouvert à tous, ce parcours bienfaisant ménage à chacun une pause santé efficace, qui s’inscrit en droite ligne de la philosophie du bienêtre holistique que le Palace entretient. Venez sans hésiter vous ressourcer au cours de cette matinée dédiée au soin de soi. Au programme de cette remise en forme nécessaire, du stretching musculaire et tendineux, du soft cardio, du

renforcement musculaire light (parfait pour les non-habitués au sport), du gainage, des étirements, et un cours de yoga. On finira le parcours par une tisane bio offerte, qui viendra décupler les bienfaits des exercices. Une belle initiative, à ne surtout pas rater ! Entrée libre. Pour compléter en beauté cet esprit du bien-être, pensez à faire une halte au spa du Palace, qui accueille un magnifique Dior Institut. A.C. Rue Ibrahim el Mazini, Hivernage Tel : 05 24 33 74 00 info@essaadi.com


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COULEUR CANNELLE

Nouveau showroom de design à Guéliz

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arre de rallier Casablanca pour trouver un meuble tendance ? Ne cherchez plus ! Alain et sa femme Laurence ont la réponse à votre quête insoluble. Dans leur showroom Couleur Cannelle, sur le point d’ouvrir derrière Carré Eden, se trouve un univers 100% cosy pensé pour la maison, où les arts de la table comme les pièces de créateurs se côtoient sur une même grammaire : celle du luxe, de l’élégance et du chic. Parmi les grands noms du design qui seront exposés au showroom, on retrouvera Alessi, la star du domaine, mais aussi Guzzini, qui confère au plastique une noblesse surprenante, ou encore Mario Luca Giusti, le grand spécialiste du cristal synthétique. De la table d’hôtes taillée dans un seul et même arbre, en passant par les plats Alessi à la ligne résolument contemporaine, ou aux dessertes aux couleurs pop, tout y est, y compris les services de table, les carafes en cristal, les vases

majestueux, les lampes aux formes épurées signées Stark, les fauteuils iconiques de chez Airborne, les meubles et accessoires de Fatboy, et une multitude d’objets déco à offrir en cadeau. Aux commandes de ce beau projet, Laurence, et Alain, véritable pro du secteur. Depuis 30 ans, ce spécialiste des arts de la table en import connaît comme personne les salons de design du globe, notamment ceux d’Asie, d’Espagne et d’Italie, qu’il a écumés pour le compte de la grande distribution. Ainsi a-t-il fourni des enseignes comme Maisons du Monde et Alinéa… Fort de cette belle expérience, c’est à Marrakech que sa femme et lui ont choisi d’ouvrir leur boutique, dans un espace de 300 m2 situé dans la même rue que l’Entrepôtes. Alain se réjouit d’autant plus de cette nouvelle aventure, qu’elle a comme un goût de retour aux sources pour lui qui est né au Maroc, et qui y a passé de très nombreux séjours, avant de finalement s’y installer. Il planche d’ores et déjà sur les projets d’ouverture d’autres showrooms, à Casa, Salé, et d’autres villes du Maroc. D’ici là, rendez-vous à Guéliz pour l’ouverture, prévue fin octobre. A.C. 17 Rue Tarik Bnou Ziad, Guéliz Tel : 06 48 22 87 74

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Par Anastasia Chelini



SHOPPING BIJOUX ACCESSOIRES

POP UP STORE by Beldi

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CHAMOO KIDS

: Les petites filles aussi ont leur créatrice

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l n’y a pas que les mamans qui aiment être bien habillées : les petites filles aussi ! Du coup, Marie Leroux a créé pour elles sa marque Chamoo Kids, qui cartonne depuis son lancement. On y trouve de quoi faire le bonheur de nos princesses : d’adorables tuniques de plage 100% coton, du beachwear à

croquer, des pompons trop mignons et j’en passe, le tout de la taille 4 à la taille 12 ans inclus. Lancée il y a tout juste un an, la marque Chamoo Kids fait un tabac au 33 Majorelle, ainsi qu’ailleurs au Maroc : à Casa, Tanger et Essaouira. Rien d’étonnant à ce succès : les modèles de la marque sont très bobo chic, allient confort au style, et

ont cette touche marocaine qu’on adore, via de jolies broderies. Mention spéciale au packaging, qui donne la touche finale à votre achat. À noter, tout est fabriqué au Maroc, et fait à la main. Et bientôt, la marque s’ouvrira aux garçons ! A.C. FB : chamookids chamookids@gmail.com

JLK FINE ARTS : chic et original vec les fêtes de fin d’année, arrive invariablement une inquiétude majeure : où trouver des cadeaux de Noël, qui soient originaux et plaisants à la fois ? Justement, le Beldi Country Club a pensé à vous, qui lancera du 6 décembre au 6 janvier prochains un Pop Up Store by Beldi. Au menu de ce marché éphémère ? Un concentré de designers, des objets de déco, des œuvres d’artistes, des produits issus de coopératives locales, et des objets confectionnés par

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des artisans marrakchis. Tout sera bien sûr de qualité, et sera disposé au creux d’un décor pétri par l’esprit de Noël. Vous y retrouverez également les fameux verres Beldi, des livres de collection ACR, de la poterie, des bougies et des cosmétiques. Un cocktail sera donné en marge de l’ouverture du pop up. Une occasion parfaite pour se retrouver entre amis, tout en préparant Noël ! A.C. Km 6, route du Barrage Tel : 05 24 38 69 28 www.beldicountryclub.com

mi-chemin entre la galerie d’art et la boutique d’antiquités, JLK Fine Arts vient d’ouvrir ses portes dans le quartier Mouassine de la médina, juste à côté du Café arabe. L’artiste français Jean-Luc Chilloux et le Marocain Kamal Eznati se sont associés pour proposer

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SYLVIE HOUDIN TINTI

des œuvres d’art – les tableaux de Jean-Luc, spécialiste de la savane africaine, ou encore une coiffe tibétaine de cérémonie en pierres semiprécieuses, et des objets rares et insolites venus de tous les continents –des masques africains, des sculptures de bronze d’Asie, des silhouettes

des cellules graisseuses par le froid

O Accompagnement

O Méthode

O Traitement

non invasive et indolore

par une nutritionniste diplômée

de 1 à 5 cm en fonction des zones

idéal des surcharges graisseuses et en particulier de la cellulite

O Ne

O Technique

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crée pas d’irrégularité de la peau, contrairement à une liposuccion

adaptée aussi bien aux femmes qu’aux hommes

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CRYOLIPOLISE : Le froid qui vous fait fondre

JLK Fine Arts 188, rue Mouassine, médina Tel : 05 24 42 88 32

TOP DÉCO : des idées géniales

Nutritionniste Expert - Sur RDV au 06 88 29 69 80

O Destruction

anciennes en bois d’Indonésie et autres pièces très déco chinées au Maroc, en Europe ou ailleurs dans le monde. Sans oublier un grand choix de bijoux, bracelets, bagues et colliers en jade, lapis lazuli, corail, argent, or ou vermeil. Des pièces uniques, que l’on peut même commander surmesure. Quand on entre dans la boutique, on pourrait y rester des heures, rien que pour le plaisir des yeux ! M.R.

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lle est super sympa et très originale la nouvelle boutique «Some Slow Concept Store» que viennent d’ouvrir Mathilde et Noémie à Guéliz, dans une villa de 1936. «En fait, nous avons décidé de réunir nos deux marques, Casabeldi de Sidi Ghanem et No.M Créations, explique Mathilde, pour proposer dans un même espace nos créations et celles des artisans locaux avec lesquels nous travaillons.» Du coup, on peut tout trouver pour la déco de la maison, des luminaires, de l’art de la table, du mobilier, des bougies, des paniers, les dessins d’un artiste marocain qui travaille d’après photos, mais aussi des

produits d’épicerie comme de l’huile d’olive et des sels, et bientôt des sirops, compotes, des confitures et des soupes… Originalités de l’endroit, le «Cocoon Souk», où il y a l’embarras du choix de tapis et coussins, et le «Basket Bar», où le visiteur vient composer son propre panier. Pour les enfants, le Some abrite la «Petite librairie by Emma». «Nous allons dans quelques jours installer dans le jardin intérieur un ‘Vegetal Shop’, conclut Mathilde, histoire d’agrémenter son jardin ou sa terrasse avec des compositions de plantes originales et tout un assortiment de pots et cache-pots.» The place to shop pour relooker sa maison avec d’authentiques créations artisanales marocaines. M.R. 76, rue Mansour Edhabi, Guéliz Tel : 06 66 01 64 32


Luxe, Confort & ConÛance

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Villa de Luxe front de golf

ans une résidence sécurisée, connue pour ses belles demeures et ses résidents de qualité, voici la villa de vos rêves... D architecture mélangée entre le moderne et l oriental, cette belle demeure comprend : un triple séjour, une salle à manger, un salon TV bibliothèque, 6 suites, une terrasse aménagée, piscine, vaste cuisine, spa, espace personnel privé, pool house, une vue imprenable sur l Atlas et sans vis-à-vis... Prix : nous consulter SARL AU DELMOTTE Immo Agency sur rendez-vous +212(0) 6 52 23 06 49 marrakechimmo.com


Par Anastasia Chelini

RENCONTRE AVEC LES FIGURES DU QUARTIER MAJORELLE L’ouverture du Musée Yves Saint Laurent entraîne dans son sillage une foule de bonnes choses. À commencer par la rénovation de toute la rue éponyme, qui bénéficie désormais d’un nouveau look, soigné et rafraîchi. Chaussée entièrement refaite, abords lissés, corniche surélevée courant le long des boutiques, plantation de palmiers… Voilà à quoi ressemble désormais la rue, à même d’accueillir dignement les touristes, promeneurs et résidents. On adore !

33 MAJORELLE Monique du 33 Majorelle ’est à elle que l’on doit l’iconique 33 Majorelle (et plus largement, l’implantation de la tendance du conceptstore au Maroc). Monique, l’élégante patronne de ce lieu couru aussi bien par les Marrakchies que par les Casaouies et les touristes, a ouvert il y a 10 ans son 33 Majorelle, qui offre une sélection constamment renouvelée de ce qui se fait de mieux en matière de création marocaine contemporaine. Dans cette caverne d’Ali Baba du shopping, se pressent les dernières pièces des créateurs et stylistes marocains en vogue, ainsi que les créateurs étrangers signataires d’un savoir-faire marocain. Face à l’engouement que provoque

C

son concept-store, Monique se montre légitimement fière : « Le 33 a créé un besoin, une attente auprès des fashionistas : celui de découvrir de nouveaux créateurs, auxquels il donne une visibilité. De fait, nous avons une large clientèle d’habitués qui suit de très près nos nouveautés. » Quant au quartier lui-même, plus que jamais dopé par l’arrivée du musée, Monique en a noté les améliorations. « Ces plantations de palmiers, notamment, ont contribué à anoblir l’adresse et à la rendre esthétique. » Ouvert 363 jours par an, le 33 de Monique ne désemplit pas. Un signe, plus que jamais, que le quartier a le vent en poupe. 33 rue Yves Saint-Laurent. Ouvert 7/7, 9h-19h.

MAROC’N ROLL Robert de Maroc’n Roll Il vient tout juste de donner à sa marque Maroc’n Roll un nouvel écrin : la rue latérale du Musée Yves Saint-Laurent. Le génial Robert Merloz a en effet fermé sa boutique de la rue des Vieux Marrakchis, préférant l’implanter dans le rayonnement touristique du Jardin Majorelle et du musée. Désormais, impossible de rater ses sacs collector, tous plus craquants les uns que les autres, que Robert modèle comme des toiles uniques. « Avec Maroc’n Roll, l’accent est mis sur la beauté des artisanats marocains, que je réinterprète sur une touche rock », expliquet-il. Peinture sur cuir, broderie à la main, motifs de zouak, Robert

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les utilise tous, et les sublime dans ses créations. « J’envisage chaque sac ou vêtement comme autant de carnets de voyages, d’hommages à ce pays que j’aime tant », dit-il. De fait, des sacs cabas, en passant par les pochettes cloutées, les sacs en bandoulière, les mini sacs ou les portés épaule, tous portent en eux la trace du Maroc, selon la vision onirique de Robert. Dans sa boutique conçue comme un riad, qui s’orchestre autour d’un bassin d’eau et que rythme le chant des oiseaux, les collections capsule de Maroc’n Roll scintillent comme des bijoux, assorties de poufs rehaussés de carrés de cuir façon zelliges, ou d’abat-jours ornés de peintures. Mention spéciale à la qualité des

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QUARTIER Les plus belles Le quartier Majorelle, c’est bien sûr un beau jardin portant le nom d ’un peintre ; mais pas seulement. C’est aussi la rue Yves Saint Laurent, qui concentre à elle seule toute l ’activité mode et shopping de la zone. Sa rue perpendiculaire, la rue Houdhoud, est également un

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arce qu’elle est, en un sens, l’artère principale de ce quartier mythique, commençons par introduire la légendaire rue Yves Saint Laurent. Fonctionnant en arc de cercle, cette rue incontournable présente en épicentre le 33 Majorelle et le 16 Kawa, qui rythment le coin de leur duale activité. À eux deux, ils polarisent et impulsent le dynamisme du quartier. Sur sa partie gauche lorsqu’on est dos au jardin, la rue se prolonge par un showroom qui ouvrira bientôt, celui des Sens de Marrakech, marque de produits de beauté plébiscitée au Maroc comme à l’étranger. Lui fait suite la boutique de bijoux orientaux Brins d’Orient, qui met en scène des pierres semi précieuses et de l’argent, selon l’héritage du bijou berbère. C’est au tour de L’Herboristerie de Majorelle de faire son entrée, côtoyant le showroom de tapis beldi Anitan. Puis La Galerie des Tanneurs dévoile ses vêtements et sacs en cuir, avant de céder le pas au concept-store Trésors de Majorelle, où bijoux, sacs, coussins Sissi Morocco et vases se répondent. La rue se termine sur le showroom de décoration de Corinne Bensimon, décoratrice d’intérieur réputée. Sur la droite du 33, toujours dos au jardin, on retrouve cette fois une première boutique, regorgeant de souvenirs, vêtements et

cuirs, tous venus de Fès. On aime aussi voir Imane, la couturière, en plein travail, pour le côté didactique et la revalorisation de l’artisanat local. 6 rue Houdhoud. Ouvert 7/7, 9h30-18h30.

16 KAWA Greg du 16 Kawa Depuis douze ans qu’il vit à Marrakech, Greg, le patron du

bijoux fantaisie : c’est chez Hadaya. Puis de nouveau, le 33 s’ouvre sur la rue, jouxtant La Parfumerie du Soleil by Benchaâbane, le botaniste star de Marrakech. Une nouvelle boutique

16 Café, a eu le temps de voir la ville évoluer. Après son 16 Café emblématique donnant sur la Plazza, il a ouvert il y a plus d’un an le 16 Kawa, petit-frère du premier, pile en face du Jardin Majorelle. Avec l’arrivée du musée, il se réjouit de constater le ravalement du quartier. « J’apprécie particulièrement la rue Yves Saint Laurent, peu polluée et peu bruyante, qui a

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ouvre à son tour ses intérieurs, la bien nommée Souvenirs Majorelle. On retrouve ensuite le showroom de la Galerie Birkemeyer, l’incontournable adresse de la ville en terme de

un côté préservé. Ici, l’esprit est calme et détendu. Cette atmosphère bénéfique m’a inspiré une carte différente de celle du 16 Café. » Cette dernière reprend bien entendu les best-sellers de la maison mère, mais s’agrémente en plus de plats et de pâtisseries marocaines, pour coller aux attentes de la clientèle du Jardin Majorelle, plus touristique. « L’ouverture


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MAJORELLE boutiques de la ville phare illuminant le quartier. Peuplées de boutiques et de showrooms très en vue, elles attirent à elles deux une clientèle de choix. La Tribune vous emmène faire le tour du quartier, pour un focus shopping et services exhaustif. C’est parti !

maroquinerie et vêtements en cuir. Le café/restaurant/glacier la Pause Gourmande clôt l’activité marchande de la rue. Sur le trottoir d’en face, en vis-à-vis du 33, l’inratable Héritage

Berbère diffuse quant à lui ses parfums et senteurs d’intérieur en continu. Pochettes, sacs et bijoux fantaisie ponctuent l’offre de cet élégant showroom olfactif.

du 16 Kawa est une belle aventure, car le quartier est dynamique », s’enthousiasme Greg. Assorti d’une large terrasse brumisée donnant sur de hauts palmiers, le 16 Kawa fidélise les résidents du quartier, puisqu’il reste ouvert jusqu’à 20h. À noter, il dispose d’un accès handicapé. Spot parfait pour se relaxer et se régaler, le 16 Kawa offre un service et une

nourriture toujours de qualité. Une adresse très fiable.

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Perpendiculaire à la rue Yves Saint Laurent, la rue Houdhoud se dessine à l’angle du nouveau musée, et distribue à son tour son propre lot de showrooms. Le Grand Bazar Majorelle dispose ses antiquités, souvenirs, tapis, artisanat, maroquinerie et objets de design juste à côté du futur showroom de Yahya, l’artiste dinandier au renom international. Puis le showroom des tapis de Soufiane leur fait suite, lui-même adjacent au showroom d’Emile Garcin, grand spécialiste de l’immobilier et pourvoyeur de très belles villas au Maroc. La rue s’achève sur le showroom de maroquinerie haute couture Maroc’n Roll (un spot que la rédaction adore !) Cet inventaire ne serait pas complet si on ne citait pas également la sublime boutique-showroom du Jardin Majorelle, écrin inratable et ultra élégant, aux créations signées du talentueux Stephen di Renza. Lui faisant face, ne ratez pas non plus la librairie du Jardin Majorelle, riche en beaux livres et en cartes postales reprenant des illustrations d’Yves Saint Laurent. Enfin, la boutiquelibrairie du Musée Yves Saint Laurent propose elle aussi une belle collection d’ouvrages. Une chose est sûre : dans le quartier Majorelle, on n’a jamais fini de shopper !

33 rue Yves Saint-Laurent. Ouvert 7/7, 8h-20h.

SOUFIANE ZARIB Soufiane, le maître du tapis À Marrakech, qui ne connaît pas Soufiane Zarib ? Plébiscité par les palaces et belles demeures de la ville, ce maître du tapis berbère travaille avec les plus grands, tous fans de ses pièces. Du Studio KO (avec lequel il

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collabore depuis bientôt dix ans), à la décoratrice en vogue Sarah Lavoine, en passant par le Riad el Fenn, le Mandarin Oriental, le Royal Palm ou encore le bô & zin, ils ont tous craqué pour la qualité exceptionnelle de ses tapis, dont les proportions

défient l’habitude. Fort de son succès, Soufiane a tout juste ouvert son quatrième showroom en septembre, dans la rue longeant la façade latérale du nouveau musée. Là, un bel espace épuré et haut de plafond est devenu l’écrin idéal pour ses tapis. (On retient surtout les deux pièces monumentales qui ornent les murs nus, de 5m40 de haut

sur 4m20 de large chacune. Spectaculaire.) Depuis deux ans qu’il briguait d’ouvrir dans cette rue, Soufiane est ravi d’y être enfin installé. Le projet du musée est arrivé comme une bonne nouvelle de plus, qui lui apportera une clientèle toujours plus large. Bien joué ! Rue Houdhoud, à côté de Maroc’n Roll.

YAHYA Yahya, artiste dinandier Fort de l’incroyable succès de son premier showroom, et désormais réputé de par le monde, l’artiste dinandier Yahya est sur le point d’ouvrir un second espace d’exposition, dans la rue longeant le musée. Actuellement en travaux, l’endroit sera inauguré courant décembre. « Pour ce nouvel espace, je prépare quelques belles surprises… Dont une sculpture qui sera placée en extérieur, et qui donnera à la rue un joli contour », nous confie Yahya en avant-première. « Les boutiques de cette rue sont toutes de haut standing, ce qui confère au quartier un

supplément de dynamisme », analyse-t-il ensuite. « Avec elles, ainsi qu’avec le musée et le Jardin Majorelle, nul doute que le quartier va devenir le spot phare de Marrakech. » Au menu de ce showroom à venir ? Une collection accessible, comme point d’entrée au reste de la gamme signée Yahya. Et toujours, des pièces d’art uniques. « Cette nouvelle galerie me permettra d’exposer au public une autre palette de mon travail, d’autres expressions », conclut-il. Encore deux mois de patience pour découvrir tout ça ! Rue Houdhoud. / www.yahyagroup.com/page/home.

LES SENS DE MARRAKECH Céline des Sens de Marrakech Infatigable visionnaire dans le domaine de la beauté, la charmante Céline est la créatrice à l’origine des Sens de Marrakech, ces cosmétiques 100% locaux désormais emblématiques de la ville ocre. À la tête d’une réussite made in Morocco, cette inlassable travailleuse a ouvert fin septembre le second showroom marrakchi de la marque, situé juste après Brins d’Orient. On y retrouve toute la gamme des divins produits de la marque, aux parfums envoûtants et précieux. Des soins du visage, en passant par les baumes, gels ou laits pour le corps, les huiles et

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parfums, ses produits sont tous constitués au minimum de 90% d’ingrédients naturels, et présentent une traçabilité optimale, ainsi qu’une expertise européenne certifiée. « J’élabore mes produits en fonction des matières premières locales. Mon but ? Qu’ils reflètent les senteurs d’ici, et qu’ils les rendent accessibles à tous », explique Céline avec passion. Ravie de son nouveau point de vente, elle déclare « avoir redécouvert le quartier Majorelle », qu’elle trouve considérablement embelli. Une boutique à prendre d’assaut ! Rue Yves Saint Laurent. lessensdemarrakech.com


1001 NUITS 1001 NUITS HÔTELS, EVENEMENTS, ACTUS

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Pleins phares sur le PALAIS RHOUL Gatsby le Magnifique n’a rien à lui envier !

À l’occasion de la prochaine soirée de la Tribune de Marrakech, votre city-magazine préféré fait un focus sur le Palais Rhoul, où se déroulera sa future fête en octobre. Présentation d’un lieu incroyable, temple de fêtes grandioses et rendez-vous des stars, où magie et somptueux correspondent.

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ncontestablement, ce sera the place to be de la rentrée : le Palais Rhoul, adresse incontournable de la Palmeraie, revient sur le devant de la scène sous l’impulsion d’Alexis Rhoul, son propriétaire, épaulé dans sa tâche par la directrice. Tous deux ont mis l’été à profit pour rendre à ce somptueux palais tout son éclat. En plus d’un rafraîchissement général, de l’installation d’une salle de gym dernier cri, et de la rénovation des chambres et suites, le Palais présente également plusieurs nouveautés, qui l’ouvriront davantage aux Marrakchis. D’abord, un bar prend désormais place dans l’immense patio central, face au piano à queue et au bassin en marbre qui s’étire sous les colonnes. Dans ce même patio, où des cascades de fleurs embrassent la surface du bassin, le restaurant s’ouvre maintenant aux clients

Alexis Rhoul

extérieurs, qui pourront profiter eux aussi de l’ambiance ultra glamour et sélect des lieux, dans un décor époustouflant et baroque, bien dans la veine du Cipriani de New-York. Le résultat est enchanteur, grâce au concourt de Leila Enoulafih. Le Palais Rhoul met également en place des formules Day Pass pour les clients extérieurs, qui pourront s’ébattre dans la

piscine chauffée, aux allures de termes gréco-romains. Et les dimanches, cet univers unique et grandiose vous accueillera pour des brunchs, à déguster dans les jardins luxuriants. De plus, un concept-store signé Palais Rhoul ouvrira en novembre, ainsi que des ateliers cuisine animés par le chef. Enfin, Alexis Rhoul organisera dès novembre une soirée à thème mensuelle, dans la villa privée attenante – qui est fréquemment louée pour des tournages de films américains. Ça fait beaucoup de bonnes raisons de se rendre dans ce lieu féérique, qui a déjà reçu Angelina Jolie, Nicole Kidman, Julia Roberts, Georges Clooney, et tant d’autres… A.C. Route de Fès, Km 5 Dar Tounsi, Palmeraie Tel : 05 24 32 94 94 www.palais-rhoul.com


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‘The perfect location for weddings and events’


1001 NUITS 1001 NUITS HOTEL, ÉVÉNEMENTS, ACTUS

LE ROYAL MANSOUR fait de son spa un rêve

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LE FAIRMONT ROYAL PALM Un nouveau DG, un Club House 5 étoiles et une double récompense

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u Royal Mansour, incroyable joyau de l’hôtellerie de luxe, on achève 2017 en beauté. Du côté du spa, une nouveauté glamour ravira les amoureux de belles choses : la Collection Spa Royal Mansour by Yahya y fera son entrée le 23 octobre, déclinant une trentaine d’objets iconiques, signés de l’artiste dinandier Yahya. Elégants et uniques, ces boîtes à bijoux, bougeoirs, coffrets et plateaux vous permettront d’emporter un peu de cet univers féérique du spa du Royal Mansour. La pièce maîtresse de la collection ? Des photophores reproduisant en version miniature l’atrium mythique du spa – une structure rectangulaire pétrie de moucharabiehs. Collector ! Autre nouveauté pour cette fin 2017, la formule « Club Royal Mansour », un abonnement au fitness du spa. Pour 48.000 DH par an, ou 30.000 DH par semestre, bénéficiez de l’accès à toutes les installations du spa (dont les super appareils dévolus au Pilates), d’une

séance personnalisée avec chacun des experts du spa, et d’un soin mensuel d’1h. Cerise sur le gâteau, l’abonnement inclut une réduction sur la carte du spa et sur les tables du palace, et comprend les services conciergerie et pressing. En plus, vous serez invités à tous les événements du Royal Mansour ! Royal… Enfin, le lancement du Club Royal Mansour inclut une Carte fooding au spa, comprenant un volet détox, un volet énergie, et un volet gourmand, pensé pour se faire plaisir. À retrouver dès le 23 octobre ! Et pour rester le premier spa du monde (cf notre article dans la rubrique Beauté), le spa Royal Mansour revient en décembre avec un concept inédit autour de ses hammams…. Restez connectés ! A.C. Rue Abou Abbas el Sebti Tel : 05 29 80 82 00 www.royalmansour.com

l s’appelle Afif Salibi, et c’est lui le nouveau Directeur Général du désormais Fairmont Royal Palm (anciennement Beachcomber.) Fraîchement arrivé à la tête de ce resort de luxe récemment fusionné avec Fairmont, ce DG d’origine libanaise a eu le temps d’explorer le monde via ses postes précédents. Ainsi a-t-il travaillé en Suisse, à Atlanta, en Grèce, au Cambodge, à Dubaï ou encore au MoyenOrient. Après un ultime poste au Canada, en tant que Directeur des Opérations du Fairmont Hotel MacDonald – un majestueux château niché à Edmonton –, le voici missionné d’une tâche non négligeable : celle de diriger le premier hôtel Fairmont du Maroc. Laudatif face au produit dont il

a la charge, Afif Salibi le juge « exceptionnel. Le Royal Palm incarne véritablement l’oasis d’ultra luxe de Marrakech, avec cette attention extrême au détail, la nature luxuriante qui enchante le domaine, et ses nombreuses infrastructures dédiées aux loisirs », expliquet-il posément. Pragmatique

avant tout, le DG mentionne également les confortables vans assurant la navette depuis la ville jusqu’au resort (et inversement), pour tout amateur de journée au vert, loin de la poussière marrakchie. La question de la distance étant ainsi abolie, il ne reste plus qu’à profiter des nombreuses distractions émaillant l’hôtel : du terrain de tennis au terrain de squash, en passant par le spa de 3.500 m2, le golf 18 trous d’une beauté à couper le souffle, le centre de fitness spacieux et suréquipé, ou encore le super Kids Club encensé par les parents, il y a de quoi faire. « Pour son tout premier hôtel au Maroc, Fairmont a de la chance d’avoir hérité d’un tel bijou », conclut le DG. Nul ne le contredira ! Awards 2017. Cette table emblématique a été nommée « Meilleur restaurant d’ambiance et d’atmosphère romantique d’Afrique », et « Meilleure cuisine marocaine » de la région. Alors filez le tester, vous ne serez pas déçu ! Le lieu est non seulement magique, mais en plus on y dîne très bien. À bon entendeur !

L

a rentrée 2017 se présente sous les meilleurs hospices pour le Fairmont Royal Palm. Après avoir accueilli son nouveau directeur général, le resort de luxe inaugure un Club House fabuleux, bâtiment immense se fondant dans la nature, qui donne à plein sur le golf 18 trous

du domaine. (On plébiscite d’ailleurs son restaurant, mais aussi l’agréable bar et sa vue plongeante sur le golf, ainsi que le proshop bien achalandé.) Autre belle nouvelle que le resort nous dévoile pour sa rentrée, la double récompense que son restaurant Al Aïn a reçue lors des Word Luxury

Km 12 Route d’Amizmiz Tel : 05 24 48 78 00 www.fairmont.com/marrakech

Table japonaise et séjour de rêve à l’Amanjena L’Amanjena, luxueux palace s’étirant en bordure de Marrakech, il fait bon couler des moments heureux, dans ce cadre exceptionnel où la quiétude règne. Entre palmiers, pièces d’eau spectaculaires, espace infini et architecture arabo-mauresque, cet hôtel du groupe Aman n’en finit pas de briller. Pour la rentrée, découvrez le restaurant Nama et sa cuisine nippone, qui fait écho aux origines japonaises du groupe. Au menu de cette

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table raffinée, une sélection de sushis, sashimis et hosomakis, rehaussés de plats concoctés à base de produits nobles. Pour accompagner le tout, une sélection exclusive de sakés, spécialement pensés pour les restaurants du groupe Aman. Le chef japonais, Hiroshi Nagai, n’a pas son pareil pour confectionner une cuisine saine et moderne, servie dans un écrin on ne peut plus élégant. Une très belle table, intime et cosy à la fois, à découvrir d’urgence.

Et pour ceux désireux de prolonger le rêve le temps d’un séjour, les 40 pavillons privés du resort seront le havre de paix et de luxe idéal. Offre spéciale Marrakchis et résidents : 2 nuits minimum dès 4.560 DH pour 2 personnes, avec massage d’1h offert au spa Aman pour 2, et petit-déjeuners inclus. Valable jusqu’au 23 décembre. A.C. Km 12 route de Ouarzazate Tel : 05 24 39 90 00 Amanjena.com


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LA TRIBUNE DE MARRAKECH

AVRIL 2017 41


FOODING INFOS, BONNES ADRESSES

LE LILA DU RADISSON BLU

PIERRE HERMÉ s’installe à la Mamounia

nouvelle carte, et ambiance plurielle !

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u Lila, le restaurantconcept du Radisson Blu, il fait bon se poser soit en intérieur, soit en bordure de la piscine aquarium, pour profiter à plein de l’été indien en ce mois d’octobre solaire. Là, confortablement installé(e) face au patio central ponctué de végétation, on déguste la nouvelle carte, parfaitement adaptée à l’esprit des lieux. Présentation. Basée sur le chaleureux concept du sharing, la carte conviviale du Lila sied aussi bien au déjeuner qu’au dîner, et se décline selon des planches généreuses, qui font la part belle aux produits, sublimés par la star des fours à braise : le Josper. En entrée, optez pour les planches à savourer à plusieurs (sardines d’Essaouira frites, ardoise de saumon gravlax et fumé, carpaccio de bœuf…), puis pour les grillades savoureuses en plat : un mix de poissons grillés ou de viandes pour deux, par exemple… Sinon, fondez pour les spaghettis aux fruits de mer, le tagine d’agneau, la délicate sole meunière, ou

encore l’excellent darne de saumon et son risotto safrané, sertis d’asperges grillées. C’est notre coup de cœur ! En dessert, ne manquez pas l’iconique tarte au chocolat chaud guanaja, rehaussée d’une crème caramel-beurre salé très gourmande. Pastilla, cheese cake, crème brûlée ou pain de gêne sont également de la partie. En soirée, on s’attablera au bar, ou au lounge cosy du Lila, ou encore dans la salle du restaurant, pour se régaler au rythme du talentueux live band, le bien nommé « Lila Band », dont les échos gagnent jusqu’au patio. Quant aux plus pressés ou aux appétits d’oiseau, salades, wraps et ardoise du jour vous attendent, le tout à prix raisonnables ! Incontestablement, le Lila est le spot urbain et branché de Guéliz, rehaussé par une belle pluralité d’atmosphères. Une adresse à adopter. A.C. Carré Eden, Av. Mohamed V, Guéliz͒ Tel : 05 25 07 70 77͒ FB : Lila Gueliz Marrakech

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onne nouvelle pour les aficionados des macarons siglés Pierre Hermé : le maestro du dessert s’apprête à prendre en charge la pâtisserie de La Mamounia, où il ouvrira également sa propre boutique. Rendez-vous donc à partir du 1er novembre,

pour découvrir les nouveaux desserts du palace, sous la houlette du célèbre chef – nommé en 2016 Meilleur Pâtissier du monde par l’Académie des World’s 50 Best Restaurants. Au programme, des pâtisseries exclusivement créées pour le palace, ainsi que des classiques de la pâtisserie marocaine revisités par le chef. On attend d’ores et déjà de pied ferme les futurs macarons ! À noter, il s’agira là de la première boutique Pierre Hermé en Afrique. La maison éponyme compte par ailleurs une quarantaine de boutiques à travers le monde. Celle de la Mamounia conjuguera quant à elle l’élégance habituelle des boutiques Pierre Hermé, et les codes décoratifs de la

Mamounia. Encore un mois à patienter, avant de déguster ces plaisirs sucrés ! A.C. Rue Bab el Jdid, médina Tel : 05 24 38 86 08 www.mamounia.com/fr

Le nouveau « cooking class » du chef TARIK

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utre les cours qu’il dispense depuis 2013 dans son potager de 2.500 m2 aux groupes de touristes qui souhaitent découvrir l’art culinaire marocain, le chef Tarik Harabida propose pour cette rentrée une formation professionnelle gratuite aux jeunes du village entre 15 et 21 ans. Apprentissage de la cuisine et de la pâtisserie marocaine, bien sûr, mais aussi cours d’anglais et de français, cours de jardinage, sans oublier un cours de «management», c’est-à-dire comment apprendre à gérer son futur projet (création de restaurant, optimiser sa candidature pour une place dans un hôtel…) «Je vais leur apprendre, dans un petit laboratoire professionnel très bien équipé, les bases de l’authentique cuisine

marocaine qui puise ses racines dans les cultures berbère, juive et araboandalouse, explique Tarik, et les préparer à affronter concrètement le marché du travail.» Entre les classes offertes à ces nouveaux étudiants, le chef Tarik va continuer à prodiguer aux visiteurs de Marrakech les subtilités de la gastronomie

marocaine, ses recettes et ses astuces de pro, avec un symbolique diplôme à la clé. Le Jardin Potager accueille aussi des clients pour une restauration sur place, mais uniquement sur réservation. M.R. Tel : 06 74 90 24 27 Douar Dchiera Aghouatim Km 22 route d’Amezmiz Après le palais Medali

«What’s up doc ?» : BUN’S BUNNY

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l est cool et il fait tourner la tête des grands comme des petits ... C’est pas Bugs, mais BUN’S bunny qui dessine les sourires sur nos visages ! Ce restaurant super sympa au cœur de Guéliz vous propose de délicieux bun’s (pains à hamburger) faits maison, accompagnés d’une viande soigneusement préparée. Sa recette top secrète se marie parfaitement avec les aliments, pour un

goût parfumé et unique. Chez Bun’s, les produits sélectionnés sont frais et de très bonne qualité. Vous pouvez aussi composer votre salade selon une large palette de choix. Terminez sur une note haute en couleur et découvrez le freashake et ses délicieux fruits frais ! S.B. 23 rue Tariq Bnou Ziad, Guéliz Tel : 05 24 20 15 39


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GRAND CAFE DE LA POSTE Restaurant Bar Salon +212 (0) 524 43 30 38 Angle boulevard El Mansour Eddahbi et avenue Iman Malik Guéliz Marrakech


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LE FOUR SEASONS fait chanter l’Italie

pour dîner, on s’y régale de plats typiques du sud de l’Italie, parmi lesquels le couscous sicilien, ou encore les divines pizzolis (variante sicilienne de la pizza). On y passe un moment réussi, entre simplicité et authenticité des produits du terroir. La Tribune vous le recommande ! A.C. Av. de la Menara, Hivernage Tel : 05 24 35 92 00 quattro.marrakech@ fourseasons.com

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onne nouvelle pour les fans de la cuisine du pays de la botte : un nouveau restaurant a fait son entrée au Four Seasons Resort Marrakech, pour le plus grand bonheur de nos papilles ! Il s’agit du Quattro, très belle table placée sous les couleurs de l’Italie, qui déroule ses mets conviviaux et très bien exécutés dans une ambiance aussi chic que chaleureuse. Le décor des lieux combine élégance, design et prestige, offrant un métissage réussi

Le brunch du Selman

u mythique Selman Marrakech, somptueux hôtel de luxe signé Jacques Garcia, le brunch prend des accents chic et fabuleux, porté par une atmosphère relax. Au menu, un généreux buffet rassemblant des mets variés issus des cuisines méditerranéennes et marocaines, à déguster tout en contemplant la majestueuse parade des pur-sang arabes de l’hôtel, conduite par l’artiste cavalier Sadek El Bahjaoui. Le

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tout prend place le dimanche, au restaurant Le Pavillon, qui décline son cadre à la fois verdoyant et intimiste. Les passionnés de cuisine pourront observer de près des démonstrations de cuisine en live. Un rendez-vous dominical inoubliable. (On a testé, et on a adoré, tout simplement…) A.C. Km 5 Route d’Amizmiz Tel : 05 24 45 96 00 www.selman-marrakech.com

De 7h30 à 23h commercial.rougevanille@gmail.com rougevanille.ma

entre les codes décoratifs de l’Italie du sud et ceux du Maroc. Mention spéciale aux luminaires qui rehaussent les intérieurs ! L’autre avantage du Quattro, c’est sa terrasse, qui donne à plein sur la fontaine rectangulaire du resort. Parfait

LE MES’LALLA ET SES NOUVEAUTÉS : Un chef et une carte

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u Mandarin Oriental Marrakech, le restaurant marocain Mes’Lalla place sa rentrée sous le signe de la double nouveauté : il présente en effet une nouvelle carte, signée par un nouveau chef, Salim Ait Ezzine. Organisée selon trois sections, la nouvelle carte propose une direction

duale, mêlant plats marocains et plats internationaux, pour offrir à ses hôtes le choix entre cuisine locale et cuisines du monde. Le tout placé, bien sûr, sous l’égide du potager du resort. Bien vu ! Vous aurez donc le loisir de retenir les « Classiques du Pays », ou bien les mets de la section « Cuisine de Voyages », à

moins que le volet « Sur la route du plaisir » soit celui qui vous séduise. Et pour 780 DH par personne, testez la Carte Blanche du Chef Salim, pour une expérience culinaire totalement inédite ! Niveau déco, le restaurant demeure égal à lui-même : tout est resté intact, dans des tons pastels aux accents très purs, qui font la part belle aux volumes et aux matériaux nobles. Décidément, le Mes’Lalla reste un premier choix en matière de cuisine d’exception, servie dans un lieu profondément envoûtant… Ouvert tous les soirs, de 19h à 23h. A.C. Route du Golf Royal Tel : 05 24 29 88 88 www.mandarinoriental.com/ marrakech

5 Résidence Sara Av. Mohammed VI MARRAKECH, MAROC 40000 +212 524 448881 - +212 666 296614


© Yann Deret

LE GRAND CAFÉ DE LA POSTE A 100 ANS !

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entre amis à l’heure de l’apéritif (avec buffet de finger food dressé chaque soir), ou pour se restaurer de plats français traditionnels, agrémentés de suggestions marocaines. La Tribune adore ! A.C. Angle Bvd El Mansour Eddahbi et Av. Imam Malik Tel : 05 24 43 30 38 grandcafedelaposte-marrakech.com

© Yann Deret

e Grand Café de la Poste, établissement central dans la vie des Marrakchis, fête ses cent ans d’existence cette année. Une date mémorable, qui célèbre ce cadre exceptionnel et authentique, signé par le duo d’architectes stars Studio KO, à qui l’on doit par ailleurs l’architecture du nouveau musée Yves Saint Laurent de Marrakech. Installé dans un bâtiment d’époque, le Grand Café de la Poste déploie avec élégance sa décoration d’inspiration mauresque, où style colonial, esprit cosy et confort mâtiné de chic rythment ce lieu mythique. Quelle que soit l’heure de la journée, on s’y trouve à son aise, aussi bien pour le petit-déjeuner à l’ombre des stores de la pergola, que pour le déjeuner, à prendre en terrasse ou en salle, ou encore pour l’apéritif, puis pour le dîner dans le Salon à l’étage. L’ambiance se fait changeante selon le déclin du soleil, passant d’un lieu vivant et dynamique en journée, à un espace tamisé et intimiste en soirée. Idéal pour un rendez-vous de travail, un verre

Nouveautés culinaires À LA PAILLOTE

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n cette saison automnale plus douce qu’un été indien, un seul mot d’ordre : profiter de la douceur de vivre. Pour ce faire, on vous conseille le spot idéal : le restaurant La Paillote, dont le décor safari chic séduit sans discontinuer, et s’agrémente d’une terrasse-jardin que rythment des oliviers parsemés de bougies. Un lieu d’exception, à la fois préservé et intime, où la magie du soir opère chaque fois. Dans l’assiette, on se régale, grâce à la nouvelle carte et à ses mets originaux. Débutez par le Velouté Frais, un crémeux de petits pois nappant des dés de saumon façon

gravelax et des éclats de chèvre (mon coup de coeur !). Sinon, optez pour l’Oeuf Parfait façon basquaise, avec son pastrami de bœuf. Côté plats, je vous recommande l’épaule d’agneau, servie avec de croustillantes frites de panisse et une savoureuse purée de pois chiches ; délicieux ! Pour finir, une tarte au citron meringuée ou un Paris Brest ponctueront votre repas d’une note gourmande bienvenue. Que du bonheur ! Ouvert tous les jours, service continu. A.C. Km 4 Route d’Amizmiz Tel : 06 63 87 96 05


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Brunch latino du MÖVENPICK¢: caliente¢!

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Chef Moha¢: une rentrée culinaire trépidante

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nvie d’un brunch décontracté, dans une ambiance festive, avec musique au programme et choix pléthorique de mets à tester ? Alors plein cap sur le Mövenpick ! C’est là que ça se passe chaque samedi (et oui, une fois n’est pas coutume, au Mövenpick on a choisi le samedi pour bruncher !). Pour fêter dignement l’automne, tout en restant dans un esprit solaire, le brunch revient avec une nouvelle formule, aux couleurs de Cuba et de l’Amérique latine. Vous verrez, vous ne serez pas déçus : les quantités sont astronomiques, le choix est infini, et l’atmosphère est

vraiment détendue, façon déjeuner entre amis au bord de la piscine. Au menu, des plats emblématiques de la cuisine latino et hispanique, qui s’accordent parfaitement avec la musique salsa, batchata et plus, jouée en live. Idéal pour renforcer la convivialité et le partage. La rédaction vous conseille l’excellent guacamole en starter, à faire suivre d’huîtres bien fraîches, de loup de mer, de tacos, de burritos, et de viandes grillées à la manière du barbecue argentin. Outre le plat traditionnel cubain « Ropa Viaja », goûtez les nombreux fromages, et surtout, surtout, gardez de la place pour les mini churros au chocolat d’Espagne ! Ils sont tout bonnement irrésistibles (on en a repris plusieurs fois…) Bravo au chef exécutif Michel Brelière, qui a su transmettre à son brunch tout son enthousiasme et son esprit de partage. Chaque samedi, 12h-16h, 450 DH/pers ; eau, jus de fruits et Mojito à volonté. A.C. Av. Mohammed VI, Hivernage Tel : 05 24 33 91 00 www.movenpick.com/ marrakech

uper star culinaire et membre emblématique du jury de Master Chef Maroc, le chef Moha aborde en force la rentrée 2017-2018, avec toujours de nombreux projets à la clé. Pour commencer, il a orchestré fin septembre le désormais fameux Dîner des Chefs, ou FAMI, qui a pris place dans son riadrestaurant, le mémorable Dar Moha (ex demeure du grand couturier Balmain). Comme lors des éditions précédentes, le dîner réunissait les quatre Chefs marrakchis à l’origine de ce savoureux concept : Fayçal Zahraoui de la Cantine Parisienne, Aissam Ait Ouakrim du Palais Soleiman, chef Moha bien sûr, et Issam Rhachi du Naoura Barrière. (À noter, ce sont les initiales de leurs quatre prénoms mises bout à bout qui constituent l’acronyme FAMI.) Au menu de ce divin dîner, les chefs présentaient chacun une nouvelle création. Début septembre, chef Moha participait cette fois à Climate Chance à Agadir, un événement en forme de réplique non gouvernementale de la COP22. C’est le menu de Chef

Moha qui a été primé comme étant celui contenant le moins de CO2 – une prouesse pour un menu de 17 plats ! Enfin, il prévoit de rouvrir son riad à Tanger, situé sur les remparts ; au programme de cette réouverture, une nouvelle carte ! Quant à Dar Moha, même principe : le chef changera la carte courant octobre, à laquelle il ajoutera de nouvelles créations. Parmi lesquelles son « oignon rose »,

une entrée surprenante que la Tribune a dégustée en avant-première ! Sinon, la carte maintiendra bien sûr ses plats signature, comme le couscous au foie-gras poêlé, à tester sans faute, ou la pastilla au pigeon. Bonne dégustation chez le Master chef en chef ! A.C. 81 rue Dar el Bacha, médina Tel : 05 24 38 64 00 www.darmoha.ma

Nouveaux concepts food au NAOURA BARRIÈRE

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’il est un restaurant que l’on adore prendre d’assaut à l’heure du déjeuner, c’est bien le Wardya du Naoura Barrière. Cette table décontractée et relax s’étend en bord de la piscine chauffée du resort, pour une sensation de dépaysement total (surtout entre

deux rendez-vous, au cœur d’une semaine chargée.) En plus, sa situation géographique idéale le rend particulièrement accessible, puisqu’il se situe à la lisière de la médina et de Guéliz. Rentrée oblige, le Wardya nous revient équipé désormais de brumisateurs,

pour vous garantir fraîcheur et bien-être à toute heure. En plus, le voici assorti d’une nouvelle carte, pour un sympathique renouveau gustatif. On s’y régale de salades, sandwichs, pizzas, plats de poissons et viandes, ainsi que de savoureux desserts. Autres nouveautés fooding du resort, la présence d’un nouveau chef barman, Salah, maestro incontesté des cocktails ! Cet ancien du Mandarin Oriental sait comme personne vous concocter les nectars les plus savoureux. Enfin, une authentique cave à cigares vient de faire son ouverture au creux du resort, pour compléter avec style un dîner bien mené au Fouquet’s, par exemple. Avis aux amateurs ! A.C. Rue Djebel Alakhdar, Bab Doukkala Tel : 05 24 45 90 50


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e x p e r i e n c e

Niché au cœur de l ’hôtel Selman Marrakech, le spa Espace Vitalité Chenot propose des soins novateurs, en exclusivité au Maroc. Km 5 R ou t e d 'Am i z m i z - 4 0 1 6 0 M a r r a k e c h + 2 1 2 5 2 4 4 5 9 6 8 7 - s p a @ s e l m a n - m a rra k e c h . c o m w w w. s e l m a n - m a r r a k e c h . c o m


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Avec MOD, L’Italie met le cap sur l’Hivernage pappa al pomodoro ; le risotto au crabe Royale ; le bar aux blettes et olives Taggiasche ; et en dessert, le cannolo sicilien, intensément crémeux et généreux, servi avec une vraie “gelato” artisanale.

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’Italie à Marrakech, c’est possible, et c’est pour fin octobre ! Fraîchement installé dans le quartier de l’Hivernage, le restaurant MOD Milano mêle saveurs authentiques et décor chic (signé Matta, avec des luminaires Artemide), dans un bel espace intérieur-extérieur, surmonté d’un bar lounge à l’étage. À la carte du Chef Exécutif Francesco Montano, un véritable tour des plats emblématiques des régions de l’Italie, pour une belle immersion dans les traditions culinaires du pays de la botte. Ce qui fait la force de MOD ? Outre son chef, ancien du Four Seasons et de La Mamounia, ce sont ses

produits d’excellence qui font la différence, car ils sont importés directement d’Italie, garantissant ainsi un maximum d’authenticité aux recettes. De la burrata de Pouilles, aux vraies pâtes de Gragnano, en passant par le riz Acquerelo et les truffes blanches et noires, on ne trouve pas mieux en terme de produits italiens. Le four à bois habillé de zelliges rouges achève de conférer le côté authentique et terrien au MOD, pour un voyage en Italie plus vrai que nature. Quant au chef Francesco, il a inclus à la carte les plats signature qui l’ont toujours accompagné dans son parcours. Parmi lesquels : la salade de calamars et son incontournable

Côté vins, une carte d’exception réunit les meilleures étiquettes italiennes, disponibles à un prix très accessible. Quant au Red Lounge by Campari à l’étage, il dispose de sa propre carte, basée

sur le concept du sharing, avec stuzzichini, pizzas et desserts… Vivement fin octobre ! A.C. Tel : 05 24 43 70 45 modmarrakech.com

ROUGE VANILLE, la crème des pâtisseries ! longez dans l’univers surprenant de Rouge Vanille, logé sur l’avenue Mohamed VI. Laissez-vous séduire par la créativité de notre chef M. Cédric Vasquez, et ses pâtisseries chaque jour plus singulières. Après avoir conquis la France, c’est à Marrakech qu’il met d’accord les fins gourmets. Cet artisan dans l’âme, et pâtissier dans le cœur, n’a pas peur du risque et vous propose toujours plus de saveurs. Vous aussi, succombez à la Duchesse : religieuse infusée au thé Earl Grey ; et tentez le Caramelia :

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mousse au chocolat et son cœur fondant au caramel beurre salé. Sans parler des viennoiseries pur beurre authentique. Aucun doute, à Marrakech ce sont les meilleures ! Les produits comme le beurre et le chocolat sont importés, et les fruits frais sont de saison. Soyez-en sûrs, chez Rouge Vanille la

tricherie c’est puni ! Déjà en collaboration avec de grands riads, Rouge Vanille s’adapte aussi aux désirs des particuliers et donne vie à vos idées les plus farfelues : plateaux sucré/ salé, wedding cakes, ainsi que gâteaux d’anniversaire. Bel endroit propre et épuré, où le service fait le plaisir des grands comme des petits ! S.B. 5, Résidence Sara, avenue Mohammed VI, Hivernage Marrakech Tel : 05 24 44 88 81 Facebook : Rouge Vanille – Pâtisserie fine et salon de thé



SHOW MUST G SHOW MUST GO ON CINÉ, WEB, MUSIQUE, DANSE

Hommage à JEANNE MOREAU

Trois films cultes salle Leïla Alaoui

eanne Moreau s’est éteinte à Paris, le 31 juillet dernier, à l’âge de 89 ans. Elle était une icône du cinéma français : elle a joué dans plus de cent trente films avec les plus grands réalisateurs – Bunuel, Antonioni, Orson Welles, Joseph Losey, Truffaut, Malle, Téchiné, Blier…-, a été la première femme élue à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, a reçu trois César, et l’Académie américaine des Arts et Sciences

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du Cinéma lui a même décerné un Oscar d’honneur. Au cours de son impressionnante carrière, elle a présidé deux fois le jury du Festival de Cannes, et en 2002 celui du Festival International du Film de Marrakech. Pour lui rendre hommage, l’Institut français de Marrakech a programmé trois de ses films cultes à la Salle Leïla Alaoui : «Mr Klein» de Joseph Losey, César du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur décor en 1977, qui a été diffusé fin septembre ; «Jules et Jim» de François Truffaut, Grand prix de l’Académie du cinéma 1962, meilleur film aux Bodil Awards en 1963, le 10 octobre à 15h ; «Ascenseur pour l’échafaud» de Louis Malle, Prix Louis Delluc 1957, le 24 octobre à 21h. M.R. Tel : 05 24 44 69 30

Le retour du Joker

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e Super Vilain, l’un des plus cultes de la BD américaine, est bientôt de retour : Warner Bros et DC Comics seraient en préparation

d›un film entièrement consacré aux origines du Joker, dont le producteur serait Martin Scorsese, qui a été notamment l’un des présidents du jury du Festival International du Film de Marrakech. Avec son rire diabolique, le Joker a été interprété par différents acteurs comme Jack Nicholson, Heath Ledger, et plus récemment Jared Leto dans «Suicide Squad». Pour le nouveau Joker, dont l’histoire évoquera ses débuts dans les années 80, on a pensé à notre super vilain de Marrakech, Jacky Fourny ! Allez Jack, en scène ! M.R.

UNE ACTRICE À MARRAKECH

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iane Salinger, envoûtante actrice américaine qui a notamment joué dans « Batman Returns » de Tim Burton, a été repérée lors de son séjour à Marrakech, où elle a profité de la douceur du climat de fin septembre. Très impliquée dans l’humanitaire,

celle qui a joué pour de très grands réalisateurs, parmi lesquels Clint Eastwood et Woody Allen, a notamment prêté main forte à l’association marocaine Jood, l’équivalent des Restaux du Cœur, en participant à la distribution de repas pour les sans-abris. La Tribune de Marrakech l’a croisée au Lila du Radisson Blu, le spot urbain et branché de Guéliz où il fait bon se retrouver en soirée, à l’heure du live band. Conquise par le Maroc et les Marrakchis, elle nous a confié prévoir d’y revenir. Quant à Clint Eastwood, elle nous a dit de lui : « c’était formidable de travailler avec Clint. Il laisse ses acteurs libres dans leur jeu, et reste profondément humble. » Bon retour à Los Angeles, Diane ! A.C.

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Quarante ans après sa mort, la Callas est toujours vivante

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ne exposition à l’institut culturel italien à Paris, à la Seine musicale ou à l’opéra de Bordeaux, une journée spéciale sur France Musique, des concerts, des livres, un coffret luxe de 42 CD remasterisés de ses plus grands rôles sur scène, et la sortie d’un titre inédit… marquent les 40 ans de sa disparition. L’univers de la Callas reste immense et les hommages pleuvent. Cette inoubliable diva était tout à la fois. Une tragédienne hors pair bouleversant l’art lyrique du XXe siècle, et une virtuose au timbre de voix si particulier et

au registre étendu de près de trois octaves. Si Lucia, Médée, Norma, Tosca ou Violetta ont été

ses plus grands rôles à la scène, sa vie a, elle aussi, ressemblé à un roman. Des ambitions ratées d’actrice de sa mère à l’exil vers les États-Unis, du retour en Grèce à l’éclosion de sa voix de soprano dramatique à l’âge de 17 ans, Maria va connaître autant de succès que de désillusions. Pareil en amour, marquée au fer rouge par sa passion pour Onassis, Maria Callas est morte à Paris à l’âge de 53 ans, emportant avec elle des secrets que son public cherche à percer encore aujourd’hui. Une légende. S.J.

HUMOUR AUTOUR DE SOMBRES AFFAIRES D’HÉRITAGE

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rois ans après la comédie à succès «El Farrouj» (ou «Le coq» en français), l’acteur et réalisateur marrakchi Abdellah Ferkous revient derrière et devant la caméra pour le tournage de son prochain film, «Corsa» («Le Trajet»). Si quelques scènes du film sont tournées à Marrakech, la ville natale de Ferkous, le réalisateur va cette fois mettre le cap vers le nord du Maroc, dans la

région de Tétouan. Quant au casting, il réunit des visages familiers du cinéma marocain, Fadila Benmoussa, Bouchra Ahrich, Adnane Mouhejja, Rabie El Qati, Zineb Obeid, Khouloud El Bettioui… Une nouvelle comédie hilarante comme les aime Ferkous, qui raconte l’histoire de sempiternels conflits entre des frères autour d’un héritage… M.R.

La Romy School change de scène a sympathique Sophie Le Berre, comédienne et actrice marrakchie depuis 10 ans, a déménagé sa Romy School dans un tout nouvel espace de 340 m2, situé cette fois dans l’ancien quartier industriel de Marrakech, juste derrière la gare. Au programme de ce nouvel endroit baptisé Le Lab ? Un espace complet et pluriel dévolu à l’expression artistique sous toutes ses formes. De fait, Le Lab comprend une salle d’expositions et d’événements, une salle de spectacle avec scène et loge, une programmation nourrie de

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performances live et de pièces, et toujours, l’école d’acteurs et les cours de théâtre et cinéma pour confirmés et débutants. En plus d’être coach d’acteurs, Sophie dispose aussi de son agence, qui représente artistes et musiciens, leur proposant un grand nombre de castings. Autre nouvelle sympa, rendezvous bientôt au Lab pour des Master Class, animées par des célébrités du cinéma français… Restez connectés sur l’Instagram du Lab ! A.C. Tel Sophie : 06 73 82 80 05 Insta : Romy School Acting

MOTEUR, ÇA TOURNE près quelques semaines de tournage à Londres, la cinéaste britannique Vicky Jewson est en plein tournage de son film «Close» au Maroc, jusqu’à fin octobre. Selon le Centre cinématographique marocain, l’équipe du tournage se déplacera dans plusieurs lieux du Royaume, notamment Marrakech, El Haouz, Tahanaout, Amizmiz, Casablanca, Benslimane, El Jadida et Azemmour. Le

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film raconte l’histoire d’une experte en lutte antiterroriste obligée de devenir garde du corps d’une riche et jeune héritière à Bangkok. L’entente ne règne guère entre les deux femmes, mais suite à une violente tentative d’enlèvement, elles sont obligées de s’unir pour survivre et démasquer leurs assaillants… Ce nouveau thriller britannique réunit un panel d’acteurs de renom. M.R.


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Découvertes culturelles à l’école Benabdallah ette année, le groupe scolaire Benabdallah vient de vivre sa quatrième rentrée scolaire. Cet établissement situé dans le quartier Yasmine, sur la route de Casablanca à Marrakech, accueille les enfants à partir de 2 ans. Les élèves peuvent suivre ensuite leur scolarité en primaire, au collège, puis au lycée en filière internationale. Afin de faciliter leur intégration, l’école propose des activités linguistiques spécifiques aux élèves arrivant de l’étranger. Si les apprentissages scolaires sont essentiels, la philosophie de l’école repose également sur une conception différente des moyens et des outils

C

propres à contribuer à l’épanouissement individuel, à l’ouverture d’esprit et aux découvertes culturelles des élèves, dans le respect des valeurs humanistes. C’est pourquoi les élèves de maternelle et primaire sont initiés aux arts : danse, arts plastiques, théâtre et musique. Progressivement, ils acquièrent des techniques,

découvrent des œuvres et enrichissent leur univers créatif. Au collège et au lycée, ils se déterminent, en fonction de leurs goûts et de leurs talents personnels, pour approfondir la maîtrise technique d’un art et s’impliquer dans un processus de création. Sept spécialités artistiques leur sont proposées, encadrées par

des professeurs spécialisés. L’art s’inscrit dans l’emploi du temps des élèves et participe, à travers des échanges, des rencontres, des visites, des expositions et des spectacles, à appréhender

d’autres cultures pour mieux «comprendre le monde, construire l’avenir». Tel : 05 24 30 39 45 Mob : 06 61 19 02 78 groupescolairebenabdallah@ gmail.com


SPORT&LOISIRS RS DECOUVERTE LIEU D’EXCEPTION

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PARAPENTE : VOLER COMME UN OISEAU

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ui n’a pas rêvé, tel Icare, de décrocher ses ailes et de voler comme un oiseau ? Pour vous permettre de vivre ce rêve, une seule solution : la super école de parapente AirOne, nichée au pied de la montagne d’Aguergour, non loin du Lac Lalla Takerkoust. Créée par l’inventeur en personne du parapente, Michel Didriche, et par son fils Erwan sacré vice-champion du monde de parapente en équipe, cette école ultra pro sait comme personne vous mettre en confiance avant le grand saut… À la Tribune, on a bien sûr testé l’affaire, histoire de voir en amont comment les choses se passent ; et bien, rassurezvous, je suis saine et sauve ! De fait, le champion Erwan est aux petits soins pour ses élèves, tandis que Michel (pilote d’avion, parachutiste et parapentiste), explique dans le détail le déroulé des opérations. Après un solide briefing

dispensé depuis la base du camp, on embarque dans de puissantes Land Rover, en route vers la montagne, direction le sommet. Là-haut, une vue imprenable domine la région, embrassant jusqu’au lac et ses alentours. Une fois sur place, on nous apprête pour un vol en binôme (c’était mon baptême de l’air, d’ailleurs) : pour ce faire, on est soigneusement

harnaché, équipé et casqué, puis assorti d’un siège confortable accroché à celui du moniteur. Et hop, c’est parti ! On se lance, en courant vers le bord de la montagne… La belle surprise de ce saut dans le vide ? On s’envole aussitôt. Aucune sensation désagréable et stressante de chute libre, tout au contraire ; le parapente nous élève directement dans

les airs. Le ressenti immédiat est fabuleux : celui de flotter totalement. Avec, en filigrane, un sentiment incomparable de liberté. Les plus : le passager que nous sommes ne s’occupe de rien, c’est le moniteur qui est aux commandes, guidant habilement le parapente en fonction des vents. Les paysages à nos pieds sont de toute beauté, que l’on peut admirer en plein confort, bien calé dans son siège. Autre avantage, les moniteurs chevronnés sont très à l’écoute pendant le vol, attentifs à tout. L’atterrissage s’effectue en douceur, et ce baptême de l’air n’est que du bonheur. À tester d’urgence ! Plusieurs formules, circuits et stages disponibles. 800 DH le vol avec instructeur diplômé. A.C. Tel : 06 70 10 73 53 / 06 61 23 24 98 www.aironeparapente. comparapente_maroc

Championnats du monde de judo à Marrakech

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e week-end du 10 et 11 novembre, ne ratez pas le Championnat du monde de Judo toutes catégories, qui se tiendra au Palais des Congrès de Marrakech. Pour l’occasion, l’événement recevra le champion en titre Teddy Riner, qui viendra disputer son dixième titre mondial. Du côté des guest stars, on retrouvera le colosse au cœur tendre, David Douillet. À noter, ce sera la première fois que le championnat du monde de judo aura lieu en Afrique, recevant plus de 60 des meilleurs judokas au monde. Un honneur pour notre ville ! A.C.


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MONTER À CHEVAL DONNE LE GOÛT DE LA LIBERTÉ

HAJER DELMOTTE, la ceinture noire de l’immobilier dix minutes du centre de Marrakech, au bord de l’oued, la ferme équestre Tensift de Radoine Elhaousa accueille tous les passionnés d’équitation, débutants ou confirmés, enfants et adultes. Diplômé de la Fédération royale marocaine des sports équestres depuis 2009, Radoine vient de décrocher le diplôme français d’entraîneur de concours. Il est aussi entraîneur d’équitation pour les non-voyants. Nouveautés au centre équestre pour cette rentrée : une nouvelle carrière de 64m sur 31, où organiser un

À

concours national. «Nous allons participer pour la première fois au meeting national du cheval barbe et arabe barbe, dressage et saut d’obstacles, dit-il non sans fierté, et continuer via les cours quotidiens à partager notre passion du cheval.» Et comme chaque année, Radoine emmènera une poignée de ses élèves à cheval jusqu’à El Jadida pour représenter Marrakech au Salon du cheval. C’est pas top ça ? Comme disait Oscar Wilde, «Cheval vaut plus que richesse» ! . M.R. Tel : 06 65 95 16 70

Le Village People en fête

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nstallés à Marrakech depuis 4 ans, Stéphane et Simon ont inventé un nouveau concept de soirées, qu’ils ont baptisé «Le Village Marrakech», et qui rassemble régulièrement la communauté française (mais pas seulement), pour se rencontrer, échanger et faire la fête. «À notre arrivée, nous avons eu la chance de faire de belles rencontres, expliquent-ils, et notre conviction est que Marrakech n’a pas fini de nous en offrir de passionnantes. Ceux qui

sont devenus des amis nous ont fait découvrir la ville, ses lieux extraordinaires et ses habitants. Aujourd’hui, notre tour est venu de nous impliquer dans la vie de la communauté, dans un esprit convivial et festif.» C’est ainsi qu’est né Le Village Marrakech, qui a déjà réuni 2 fois les Français d’ici et leurs amis à Oasiria, jusqu’au bout de la nuit –je me remets à peine de la dernière soirée... La prochaine sera le 8 décembre. M.R. Tel : 06 02 80 10 70

A l’occasion des 9 ans de Marrakech Immo, la Tribune a rencontré Hajer, sa patronne et fondatrice, qui revient pour nous sur le succès florissant de son agence immobilière. Rencontre avec une femme de tête, véritable main de fer dans un gant de velours, pour qui immobilier rime avec passion.

H

ajer Delmotte, c’est avant tout une femme forte, qui ne craint nulle bataille et ne renonce à aucun chantier. Cette francotunisienne aussi énergique que décidée s’y connaît comme personne dans l’immobilier, et n’a pas son pareil pour la négociation. De fait, ses clients ne s’y trompent pas : quand il s’agit de protéger leurs intérêts, ils savent qu’Hajer est toute indiquée pour veiller jalousement dessus. Cette force d’âme, elle la puise notamment dans la pratique du judo, discipline dans laquelle elle a longtemps brillé, puisqu’elle a été plusieurs fois championne nationale de judo en Tunisie. Si aujourd’hui, cette première carrière est derrière elle, Hajer continue de trouver dans le judo des valeurs fondamentales, qui inspirent sa vie quotidienne ; « c’est un sport très noble et très complet, qui enseigne la rigueur », explique-t-elle. Infatigable travailleuse, elle se réjouit de ce que Marrakech ait récemment accueilli une nouvelle salle de Judo (conduite par deux anciens membres de l’équipe de France !) ; c’est là qu’elle décompresse de ses journées très intenses. Car Marrakech Immo, c’est bien sûr un réseau

étendu de villas et d’appartements d’exception pour la vente et la location, mais c’est aussi un cabinet de conseil, avec expertise du prix réel des biens, et conseil appuyé en droit fiscal. Parfait pour les clients qui se sentent démunis face à la jungle législative… Quant à son site internet, il est entièrement refait tous les deux ans, pour une clarté et un confort de navigation optimaux. La suite ? « Maintenir l’excellence de mon offre », conclut Hajer, plus motivée que jamais. Allez, c’est reparti pour 9 ans ! A.C. Tel : 06 52 23 06 49 hajer.delmotte@ marrakechimmo.com

Hicham El Assoudi (président de la ligue de Marrakech de Judo et Directeur de Flam Maroc) Laurent Mathieu (professeur Flam Maroc) Ahd Gassous (professeur Flam Maroc) et le groupe des judokas adultes de Flam Maroc : Kacem, Lorenzo, Zouair, Amine et Antoine

Chez Mado Spécialité Poissons et Fruits de Mer Ouvert tous les jours midi et soir Fermé dimanche midi et lundi toute la journée 22, rue Moulay Ali. Guéliz. 40000. Marrakech Tel : +212 (0) 524421494 E-mail: chezmadomarrakech@gmail.com FB : Chez Mado Marrakech


e r è i

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m e r -p

t n a Av

Des nouvelles de M Avenue, volet 3 Focus sur les résidences privées Four Seasons Nous sommes fin septembre. J’ai rendez-vous pour une visite du projet marrakchi phare du moment : M Avenue et ses résidences privées Four Seasons.Calquées sur le modèle des résidences éponymes qui existent de par le monde (Londres, Abu Dhabi, New-York, Miami, Los Angeles, Kyoto…), les futures résidences de Marrakech conjuguent comme leurs consœurs une symbiose parfaite entre le fait d’être chez soi, et le service client qu’on ne trouve que dans les hôtels Four Seasons ou les hôtels de luxe. La Tribune lève le voile sur ces habitats d’exception. Visite guidée.

D

epuis mon passage en mai dernier, les choses ont considérablement avancé du côté des résidences privées Four Seasons Marrakech at M Avenue. La végétation a poussé aux alentours du showroom de vente, lui-même désormais totalement aménagé et flambant neuf, qui m’accueille sous un haut plafond, un sol et un desk en marbre pastel, et des proportions globales imposantes. Le ton est donné : ce projet résidentiel sera luxueux, ou ne sera pas. Même son de cloche dans la galerie témoin, le vaste espace jouxtant le lobby d’accueil, qui figure un intérieur type des résidences Four Seasons. D’emblée, la magie fonctionne : on croirait évoluer dans une master suite d’un hôtel de luxe. On y retrouve les codes décoratifs propres à ces établissements : du marbre partout, un décor épuré et contemporain, une prédominance dévolue à l’espace, et des matériaux nobles habillant l’ensemble. Dans ces résidences

conçues à l’aune d’une philosophie du bien-vivre, tout a été pensé pour vous faciliter au maximum le quotidien, exactement comme le ferait un hôtel de luxe : téléphone mural en contact permanent avec une conciergerie dédiée ; sono intégrée à l’appartement, qui fonctionne dans toutes les pièces ; écran TV incrusté dans l’un des miroirs de la salle de bain, que l’on peut regarder depuis sa baignoire ; et j’en passe. Pas un détail ne manque : des compositions florales signataires de l’esprit Four Seasons, en passant par la gestion domotique de l’éclairage, climatisation et musique ; mais aussi les meubles signés Roche Bobois, la cheminée éthanol qui ceint le spacieux living room, la literie et les peignoirs siglés Four Seasons, ou encore le large dressing et son éclairage automatique… Du côté de la terrasse, on retrouve ce même esprit pétri de haut standing et de lifestyle ; un sol en tek accueille un élégant mobilier

d’extérieur, qui borde le jardin. Forcément, la majeure partie des 92 clés du projet a déjà été vendue ; une clientèle internationale ayant d’ores et déjà pris d’assaut les mètres carrés achetables. Pour clore les ventes, trois événements très sélect auront lieu courant octobre, à l’attention de la clientèle marocaine. Au final, les « Four Seasons addicts », comme on les appelle dans le jargon de la chaîne, n’auront pas mis longtemps à briguer le projet marrakchi. Il aura suffi de quelques mois. À bon entendeur, pour les clés restantes ! A.C. Tel: 05 24 39 09 30 Email: infos@marrakechresidences.com Site:www.marrakechresidences.com Horaires Showroom: Lun - Ven: 9:00 - 13:00 / 15:00 - 19:30 Sam: 10:00 - 17:30


DECOUVERTE TE SORTIR ITINERAIRE D’UN NOCTAMBULE

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En route pour un road-trip culturel en side-car

Marrakech étoffe son offre touristique avec des visites de la ville et de ses environs en sidecar. Ce concept, on le doit à Marrakech Insiders, une équipe de joyeux riders, passionnés par ces engins à 3 roues, à la fois chics, confortables et parfaits pour déambuler dans les ruelles de la médina. En route pour un parcours sous le signe du street-art, à la rencontre des Gouzous du grand Jace.

ien installée dans le panier, casque sur la tête, je vis là une visite inédite de la médina. Avec Félix au guidon, un des riders de Marrakech Insiders, nous filons en sidecar d’une ruelle à l’autre, pour un tout nouveau parcours, opérationnel courant octobre, baptisé “street-art”. Comme le principe est de choisir ses points d’intérêt, le mien s’appelle Jace. Du sur-mesure. Ce graffeur réunionnais et artiste résident de jardin Rouge de la fondation Montresso* s’est mis en tête de disperser ses petits personnages fétiches nommés Gouzous, du quartier du Mellah jusqu’à la Place Sidi Youb. Dans cette chasse aux trésors, le sidecar ne passe pas inaperçu. De temps d’arrêt en temps d’arrêt, j’admire les quatorze peintures murales, parfois

B

cachées, parfois évidentes, qui aux dires des habitants, ont tout de suite fait partie de la famille des marrakchis. Sur le mur de la synagogue de 1492 entièrement rénovée, l’artiste a posé un Musulman et un Juif qui sirotent ensemble un fumant thé à la menthe. Plus loin, sur celui

d’une association dédiée aux femmes et aux enfants, une bande de Gouzous jouent au football pendant que le papa et la maman se regardent avec amour. Certains se font artisans, un autre livre ses poulets, des couples se font la cour dans un joyeux univers enfantin, critique et

moqueur. Des histoires de vie en quelque sorte, que Jace s’est laissé raconter pendant un temps d’immersion dans ces quartiers qui sortent des sentiers battus. Même propos chez Marrakech Insiders, qui met un point d’honneur à éviter les lieux touristiques. D’ailleurs, les bikers nous

promènent au cœur de la ville, avec en projet également un “iconic ride” sur les traces de Saint Laurent, mais aussi en pleine nature dans les montagnes de l’Atlas ou plus loin vers le Grand Sud. La formule est bien rodée puisque Thomas Chabrières, avant de ramener quelques engins à Marrakech, a promené les touristes en 3 roues dans 7 destinations chinoises. À savoir si cette belle aventure s’apprête à investir d’autres pays, ce passionné de side-car et de voyage avoue que “ce n’est que le début de l’histoire au Maroc, et depuis que j’y vis, je n’ai pas du tout envie d’en partir”. Alors, longue route aux Insiders, longue route aux Gouzous de Jace, et merci pour la balade ! S.J. www.montresso.com marrakechinsiders.com/fr/


SORTIES&LOISIRS SORTIR ITINERAIRE D’UN NOCTAMBULE

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L’ÉPICURIEN innove et ça lui va bien !

L

a rentrée est souvent synonyme de nouveautés. L’Épicurien ne dérogeant pas à la règle, du décor à la cuisine, quelques pépites font leur apparition. La carte déjà qui, en plus des plats classiques, s’agrémente à la mi-octobre des nouveautés de saison du chef Marc Roux. Toujours dans un esprit brasserie, comptez autour de 360 DH pour une entrée, un plat et le dessert. À noter pour les “faims” de soirée, les cuisines restent ouvertes jusqu’à 3

heures du matin en semaine et 4 heures le week-end. Octobre est aussi l’occasion d’accueillir un chef pâtissier de taille, connu à l’international, Nicolas Benvenuti. Sa spécialité est d’ajouter aux saveurs le côté visuel de l’assiette. Des douceurs qui, à elles-seules, font le show. À savourer après le repas ou pour accompagner son cocktail, autre art maîtrisé par L’Épicurien. Si la décoration est un point d’honneur pour chaque plat, elle l’est tout autant en salle.

Les centres de tables tout en fleurs, en personnages et autres objets décalés, racontent tous une histoire aux convives, alors que triomphant au-dessus des têtes, le jardin floral suspendu couronne l’atmosphère chic et festive. Le lieu doit aussi son succès à la musique. En début de soirée, ballades et chansons douces rythment l’ambiance avec les solos du saxophoniste, et de la toute nouvelle recrue suédo-libanaise, Ghena Nasser. Quand minuit sonne, c’est au tour du très fameux Kech Experience de tenir la scène jusqu’à 3 heures, avant de laisser la place aux acrobates et aux danseuses. Après en avoir pris plein les oreilles, la clientèle en prend plein les yeux ! Le restaurant fait d’ailleurs une nouvelle offre pour célébrer les grands moments de la vie. Que l’on fête son anniversaire ou que l’on enterre sa vie de jeune fille ou de garçon, des packs sur-mesure sont proposés, avec ou sans dîner, orchestrés par les Mascottes du club. Attention, ici on les appelle des “agitateurs”... événement inoubliable garanti !

Pendant ce temps au THEATRO… Les inconditionnelles “Ladies night” du mardi parviennent, depuis 2003, à réunir les plus jolies filles de la ville, et ce n’est pas près de changer. Des soirées bien rodées devenues mythiques. Le dimanche, le club opère une récurrente

“Hip-hop connexion” en invitant les plus fameux DJ de la scène parisienne. Les sons des années 80 à aujourd’hui et le meilleur de la soul et du funk sont le nouveau rendez-vous de fin de semaine. Sans oublier chaque mois, le nouveau show des Performers et bien sûr les nuits d’Halloween du vendredi 27 au mardi 31 octobre, qui sont, elles

Au bô & zin, on danse toute la nuit ! u bô & zin, temple incontournable des nuits marrakchies, on se retrouve pour deux soirées qui ont le goût de la fête. Ça commence le vendredi 20 octobre, avec une soirée animée par le talentueux DJ Julien Tô, qui prendra d’assaut les platines pour des sets bien pulsés et endiablés. Toujours dans cette veine réjouissante d’une musique généraliste et festive, on retrouvera le vendredi 17 novembre le super DJ Marc Ryan, qui se chargera à son tour de mettre une ambiance de folie ! En marge de la danse, retrouverez comme chaque fois la magie culinaire du bô & zin, avec sa cuisine asiatique fusion,

A Ouvert tous les jours midi et soir

aussi, inclassables et inratables. S.J. L’Épicurien, ouvert 7j/7 de 20h à 4h du matin Live-Band du mercredi au dimanche inclus Rue Ibrahim El Mazini, Hivernage, Casino de Marrakech Parking sécurisé Tel : 06 63 05 57 04

ses vapeurs, ses desserts iconiques et sa carte vegan, le tout à déguster dans un décor mâtiné de zen et de glamour. Un lieu décidément inimitable… A.C. Route de l’Ourika, Km 3,5 Tel : 05 24 38 80 12 contact@bo-zin.com


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LE SAVIEZ-VOUS SAVIEZ V VOUS L’AIR LE SAVIEZ-VOUS C’EST DANS L’A

O Louis Vuitton Marrakech La boutique Louis Vuitton de Marrakech, située au pied du Pearl à l’Hivernage, a fêté en grande pompe l’arrivée de sa nouvelle directrice, la belle Narimane Benkhelifa, lors d’un cocktail de bienvenue le 3 octobre dernier. La Tribune y était, et a adoré la soirée !

O Apéro au Point Bar Envie d’un apéro branché, à prendre en salle ou sur une terrasse privatisée ? Plein cap sur le Point Bar, l’un des lieux les plus vibrants de la ville, où il fait bon se poser entre amis, autour d’un verre et de tapas sympa. Cool et trendy à la fois ! En plus, Alex le patron est l’âme de la fête ! O Tourisme et numérique. La 1e édition du «Marrakech Digital Travel Market» se tiendra pour les professionnels du tourisme du 8 au 10 novembre. Premier du genre sur le continent africain, cet événement réunira les acteurs du tourisme (chaînes hôtelières, tour operating, transport, artisanat,…) et les nouveaux acteurs de la transition numérique (OTA, systèmes de réservation, logiciels, applications mobiles, big data, OIT…) O À lire et à écouter. Deux auteurs marrakchis présentent leur dernier livre à l’Institut français de Marrakech : Mohamed Nédali pour «Evelyne ou le djihad ?», éditions de l’Aube, le vendredi 20 octobre à 19h ; et Abderrazak Benchaâbane pour «Le livre du sable et du parfum», éditions Almanar Alain Gorius, le vendredi 27 octobre à 19h.

O TEDx Marrakesh 6 au Es Saadi Le 21 octobre aura lieu la 6e édition du TEDx Marrakesh, au Palais Es Saadi. C’est la 2e année consécutive que le resort urbain accueille cette manifestation culturelle d’envergure, conviant des speakers du monde entier pour nourrir le débat. Le thème de cette année ? « Tribes and trolls ».

O Mariage à Assoufid Le golf Assoufid, élu Meilleur nouveau golf d’Afrique 2014, est l’endroit idéal pour organiser réceptions et mariages de rêve. On y déguste par ailleurs de très bons brunchs au Club House, au restaurant La Colline. www.assoufid.com O Katsura fait des petits Sushi Store by Katsura, tel est la nouvelle déclinaison fooding que signe Sami Berada. Situé juste à côté de Salad Box et du lycée Victor Hugo, l’établissement asiatique dispose même d’une terrasse. Sympa ! . O Les poulets Cocotte Cot-cot-cot, Cocotte ! À côté des Maîtres du Pain, Cocotte est the place to go en matière de poulets rôtis, de pâtés et autres déclinaisons à base de poulet fermier. Bon et qualitatif, bref tout ce qu’on aime ! O Les coups de cœur fooding de la Tribune La rédaction ayant un bon coup de fourchette, on a récolté pour vous les besties de nos restaurants préférés. Les spaghettis à la puttanesca de Diego chez Vita Nova ; le Nuage, dessert vacherin signature du bô & zin ; le divin Pain perdu et sa glace vanille du Café de la Poste ; le potage et les escargots de chez Bagatelle ; et le pain frais signé Amandine. Ah et bien sûr, la super tarte au chocolat chaud et caramel du Radisson Blu ! À tester !

Ophélie Meunier au Mandarin Oriental a charmante et talentueuse Ophélie Meunier, présentatrice phare de la chaîne M6, a passé le week-end des 23 et

L

24 septembre à Marrakech, ville du soleil éternel. Loin de la fraîcheur automnale parisienne, c’est au Mandarin Oriental de la ville ocre qu’elle s’est offerte une parenthèse ensoleillée, dans l’une des villas privées du luxueux resort. Si vous aussi, vous avez envie de vivre cette expérience, retrouvez sur le site internet de la Tribune notre article consacré à l’une des villas de l’hôtel, intitulé « On a testé la villa 45 du Mandarin Oriental ». www.latribunedemarrakech. com. Un souvenir inclassable ! A.C.

LA TRIBUNE DE MARRAKECH OCTOBRE 2017 58

Les planètes de la rentrée Par Nina Adam

Éclat, passion, énergie, harmonie… La rentrée est Àévreuse. Du coup, les introvertis montent sur les tables et les séducteurs ont comme des envies de pavillon en banlieue. Le soleil persiste après l’été pour le Bélier et la Vierge, les Gémeaux prennent leur vie en main, le Cancer se dévoile, et le Sagittaire mène sa route comme il l’entend. Une rentrée pleine de pendules remises à l’heure. BÉLIER Comme souvent, le Bélier fourmille de projets. Bâtir et entreprendre, il adoooore, même si assez vite il se lasse. Alors pour cette rentrée, il a plein de projets en tête. Vie privée et vie professionnelle risquent d’avoir le tournis. Car le temps est venu peut-être de limiter la dispersion naturelle du Bélier pour de véritables engagements. Mais cette envie de durabilité va-t-elle durer ?... En tout cas, au début. Après, cet inévitable besoin de liberté risque de refaire parler de lui. TAUREAU Comme souvent, le Bélier fourmille de projets. Bâtir et entreprendre, il adoooore, même si assez vite il se lasse. Alors pour cette rentrée, il a plein de projets en tête. Vie privée et vie professionnelle risquent d’avoir le tournis. Car le temps est venu peut-être de limiter la dispersion naturelle du Bélier pour de véritables engagements. Mais cette envie de durabilité va-t-elle durer ?... En tout cas, au début. Après, cet inévitable besoin de liberté risque de refaire parler de lui. GÉMEAUX Après un mois de septembre quelque peu morose, où toute énergie et volonté semblaient s’essouffler, en octobre c’est la reprise ! Hop, hop, hop… les planètes annoncent une belle rencontre ou des liens resserrés, et de nouvelles opportunités de carrière. Tout cela n’étant que le fruit du travail d’un Gémeaux, qui a bien compris que l’on n’avait rien sans rien. CANCER Un vent de douceur souffle sur le Cancer. À lui, tout sourit. Il apprend à aimer, à se dévoiler et se délecte de la réciproque. Des amis, des conversations enflammées, des moments partagés… Jupiter est là pour rendre tout harmonieux. Il faut absolument en profiter alors ! LION Le Lion se ferait-il chat tout d’un coup ? En tout cas, l’envie est là de faire plaisir, de lâcher des mots d’amour et surtout de profiter de la douceur de vivre qui accompagne la rentrée. Mais avec cette tendance à faire le bien, attention tout de même aux finances. Dans le travail, même son de cloche que dans le privé, il coule des jours tout simplement heureux. VIERGE La force de Mars est d’insuffler de l’envie et de l’énergie. Alors que la Vierge en profite. La planète domine. Il y a comme des envies de coquetteries et de conquêtes dans l’air. Sûre d’elle et de ce qu’elle dégage, elle va quelque temps délaisser sa réserve naturelle pour tester cette force sensuelle qui s’en est emparée. Un élan qui rejaillit aussi au bureau où la Vierge brille de mille feux.

BALANCE Cela fait un bon moment que la Balance cherche sa voie. Puisqu’il n’y a que l’équilibre qui compte pour elle, tant que le graal n’est pas trouvé, elle inspecte à droite comme à gauche. Et voilà qu’enfin le but ultime pointe le bout de son nez ? La position sociale se consolide et les finances prennent des couleurs (autres que le rouge). En amour, si le grand se fait encore un peu attendre, la Balance n’en savoure pas moins les stimulantes rencontres. SCORPION Le Scorpion n’aime pas trop en faire. Quand il aime, il lui est difficile de le crier sur tous les toits. Sauf que là, pour cette rentrée et bien au-delà, Jupiter va lui déployer les ailes. Déclarations, projets, idées nouvelles, il y a du renouveau dans sa vie. À condition de ne pas rater le train en marche bien sûr... SAGITTAIRE C’est le moment de la prise en main. C’est qui le patron d’ailleurs ? Les esprits se libèrent et s’envolent. L’objectif affiché est clair : soi-même. Le Sagittaire se bichonne, se nourrit de culture et de belles choses, prend les bonnes décisions aussi, même si elles doivent être radicales. Alors tout va bien, tout s’épanouit vers de seules envies : les siennes. N’est-ce d’ailleurs pas là le gage du vrai bonheur ? CAPRICORNE Capricorne le conquérant. Pour lui, tout doit marcher. Sûr de ses envies, il se donne corps et âme pour arriver à ses fins. Et, ce qui n’est pas toujours le cas, il compte bien emmener son entourage dans son sillage. Une période d’action et de réflexion, doublée d’une débordante énergie insufflée par la planète Mars, qui devrait opérer de séduisants virages. VERSEAU Le Verseau se la joue intello. En amour, pas question de s’afficher avec une belle idiote. Il a besoin de converser, d’échanger, de briller et voir briller dans les yeux de l’être aimé. De l’ardeur au rendez-vous. Mais il ne faut pas perdre de vue ses propres envies au détriment de celles des autres. Le tout est de savoir choisir les bonnes personnes. POISSONS Les Poissons rament trop souvent dans leur océan d’illusions. Il leur faut avouer que parfois la route engagée n’est pas la bonne. Difficile ? Les planètes de la rentrée vont les aider. Première étape : la remise en question. Après, tout ne sera qu’une question de volonté. Il faut garder le cap de ces bonnes intentions.

O La jeune mannequin Thylane Blondeau, égérie de L’Oréal, devient le nouveau visage du best-seller de Lolita Lempicka, Mon Premier Parfum. O Le meilleur Cosmopolitan. Allez au Palais Rhoul, demandez un Cosmo au chef barman Rachid, et vous aurez le meilleur cocktail de la ville. Ce n’est pas Alexis Rhoul qui vous contredira, c’est son nectar favori.




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