Toi qui entres ici abandonnes toute espérance narrative.
Ici on ne raconte pas d’histoires, bien que tout soit passé au crible du vécu. Le surréalisme est plus qu’un mouvement, il permet d’échapper au langage lénifiant de la mort. Néandertal s’en servait déjà quand l’auroch encornait son fils. La règle du jeu s’est complexifiée et la bête à quatre mains n’a eu de cesse de puiser dans ce magma saignant que le hasard a enfoui en nous. Cadavres, ils seront, exquis ils sont. Les auteurs ont emprunté une technique qu’il ont tenté de perfectionner à seul fin de proclamer que nous sommes jeu et que seules importent les images de la collusion altruiste.
Tout est livré sur commande, l’errance, la mouvance, la vacance, à seule fin d’ébruiter un brin de soleil.