Marc Sarat
2e
Le Murmure des crocus – sur le tabouret d’un gribouilleur –
Le Murmure des crocus
ISBN : 978-2-36673-161-3 © Marc Sarat, Le Murmure des crocus, 2014.
Marc Sarat
Le Murmure des crocus – sur le tabouret d’un gribouilleur –
Saxo dans la rue des Caves Saint-Julien de Chedon, 1992
Pour dessiner, il faut se poser. Le chien fidèle qui veille (probablement les yeux fermés) au pied de son maître en est une indication… ce qui n’arriverait pas au pied d’un photographe.
Puits à roue Montrichard, 2000
Simple puits à roue en Touraine. Le petit patrimoine est tout aussi pittoresque (pittoresque : qui peut être dessiné) que le grand. Essai d’encre délavée pour marquer la profondeur.
Église de Saint-Julien Saint-Julien, 2006
L’église est souvent l’unique monument important du village. Il est donc un motif incontournable pour le dessinateur de passage. Ici un jeu de boules vient humaniser le lieu.
Église et tilleul Le Vigean, 1993
L’imposant tilleul bicentenaire partage le sujet auvergnat avec l’église à peigne.
Le pin aux balançoires Bretagne, 1994
Une série de pins, à l’écorce bien épaisse, de nombreuses balançoires pour les enfants du gîte près de la presqu’île de Gâvres.
La maison délabrée Merlines, 1999
Cette maison est menacée. Les fissures, les tuiles déplacées figent le motif en équilibre instable. Soudain, pendant l’esquisse, le mouvement vient se glisser dans le cadre du dessinateur en la personne d’un colleur d’affiches.
Cimetière Eygurande, 1999
Le village des vivants vu depuis le village des morts.
Place Saint-François de Sales Annecy, 2000
Les humains sont peu présents dans ces dessins car ils bougent et passent. Pourtant deux vivants sont saisis sur cette place Saint-François de Sales : une vieille dame en noir et un homme faisant la statue au milieu du pont.
Marché des Lices Rennes, 2001
Le patrimoine est un motif qui traverse les siècles. Ici des maisons à colombages, au marché des Lices à Rennes.
Rennes, les deux chanoines Rennes, 2006
Le bois des colombages est rouge « sang de bœuf ». Comme souvent la poutre-faitière porte une poulie pour manœuvrer les paquets par les fenêtres.
Rue du grillon Rennes, 1999
L’angle le plus facile en dessin est un plan de face, perpendiculaire à la face de l’objet (comme la maison fissurée de Merlines). Plus compliqué est le « raccourci », c’est une vue avec un angle faible par rapport à la face de l’objet, car les lignes se superposent presque et l’erreur très vite commise.