Quelle année 2014 !

René Ricard

Quelle année 2014 !

Quelle année 2014 !

René Ricard

Quelle année 2014 !

Avant-propos écrit le 1er janvier 2013

Cette nouvelle année est décisive pour notre pays.

Aujourd’hui, la France est à la croisée des chemins. La vie devient dure, même très dure pour une majorité de Français.

Les combats entre droite et gauche deviennent insoutenables pour la majorité de nos citoyens qui ne voient pas de solution à leurs problèmes jaillir de ces joutes verbales choquantes et inutiles, où la notion d’héritage semble être plus préoccupante que celle d’avenir.

Nous vivons dans une hypocrisie impensable où nos représentants élus font fi de l’intérêt général au bénéfice de minorités actives et influentes.

Le peuple n’ayant pour se repaître que des interdictions « dans la justice ».

Le chef des députés de la majorité n’a de cesses de se plaindre qu’aucune proposition n’est faite au gouvernement, mais l’on peut constater sur le terrain que le nombre de manifestants ou de pétitions ne sont d’aucune influence sur les idées préconçues que l’on tient à nous faire passer contre raison parfois.

En ce qui concerne les Français ordinaires dont je suis, sauf à attendre un vote, il n’y a aucun moyen de se faire entendre et d’exprimer la moindre idée, d’autant, que médias et professionnels de l’édition s’utilisent à confisquer les informations qui ne sont pas dans leur ligne de pensée pratiquement unique.

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Il est navrant de constater que l’expression, de manière générale, est phagocytée par une élite parisienne qui ignore totalement la vie ordinaire, et, soi-disant inculte, de la France qui travaille dur. Par contre, ces intellectuels ne cessent pas d’en parler en grands connaisseurs très éclairés, attablés devant leur cappuccino au café de Flore, en revenant en vélib de l’épicerie fine du Bon Marché où ils ont acheté des pennes aux cèpes et du sel au sésame japonais. Des Français comme les autres en somme. Il est vrai que ces gens se revendiquent des Lumières en dépit de certaines carences intellectuelles inavouées que la gloire auto proclamée rend difficiles à assumer.

Le Président est particulièrement à court d’idées, malgré des milliers de pages de rapports divers commandés pendant des années, à grands frais, par nos dirigeants et tombés en désuétude avant même d’être étudiés.

Tout a été écrit, un jour ou l’autre, il suffit d’analyser les différents textes qui ont été prescrits par... les politiques eux-mêmes, mais qu’ils ont tous au mieux parcourus d’un œil distrait.

Ma curiosité m’a entraîné à regarder les pays, professionnellement traversés pendant des dizaines d’années, de plus près et à m’intéresser à leurs économies, souvent différentes de la nôtre, puis, inévitablement à l’économie en général et surtout à l’humain.

Après une vingtaine de mois d’inefficacité maladive de l’heureux élu à l’Élysée, je décidais, à titre personnel de veiller d’un peu plus près à l’information. J’ai bien essayé d’être constructif, me disant : « Au moins, nos politiques ne pourrons plus dire "je ne savais pas", d’apporter quelques idées, chiffrées, consignées dans un "Pocket" de 125 pages, sans jamais être entendu par ceux qui avaient besoin de l’information.» Je suis donc devenu un critique acerbe de la vie politique de notre pays, intéressé à disséquer et à analyser l’information dans un blog prévu à cet effet, sur lequel je reviens un an après pour essayer de comprendre si l’analyse faite à chaud était la bonne. C’est l’objet de ce livre qui finalement rappellera à chacun des souvenirs bons ou moins bons selon son propre vécu.

Ils vendraient des réfrigérateurs dans l’arctique Publié le 6 janvier 2014 par Ricard René

Qu’en était-il alors ?

Un an de mensonges pratiquement quotidiens fatigue les Français qui sont déboussolés, qui ne savent plus à quel Saint se vouer. Ces mensonges sont relayés largement par des médias acquis à la cause gouvernementale qui minimisent les « affaires » au profit du monde politique dont ils sont les seuls à croire.

Nos politiques sont tout de même de drôles de pingouins, pour arriver à leur fin et ne pas se déjuger, ils sont prêts à tout.

Avant de faire des propositions, il faut être clair, dire pourquoi on en arrive là. Les propositions qui seront faites essaieront d’être objectives, fâchant à la fois la droite, et, ou la gauche et pouvant aussi leur donner espoir à toutes deux. Avant d’entreprendre cette œuvre salvatrice et donneuse d’espoirs, l’enfumage dont les alcidés nous font grâce, qui finit par nous rendre acides, doit être dénoncé.

L’année 2014 ne peut pas être identique à 2013. Le mensonge d’état n’a plus sa place parmi nous.

Faisons un petit bilan de faits qui nous ont été relayés par les médias inféodés.

Le premier constat est que l’abrutissement du débat public a été orchestré avec maestria par des journalistes dont la partialité n’a d’égale que la suffisance. II faut mettre à leur crédit qu’ils sont volontairement victimes du fait que le conseil de la Résistance en 1946 a résolument donné l’école

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de journalisme à la gauche. Ils ont donc majoritairement pris cette orientation politique en bons élèves qui ne veulent pas déplaire, et ce avant leur première pige.

Mais, disait Albert Camus dans Combat le 31 août 1944 : « la responsabilité des journalistes vis-à-vis du pays est entière ». Comme il avait raison ! Effectivement, leur responsabilité est engagée car ils ont fait des événements à partir de fait qui ne méritaient pas un tel tapage, complices d’un gouvernement dont ils voulaient cacher l’inefficacité et les 19 mois d’échec.

On peut ainsi relever en vrac tout un tas d’appeaux destinés à leurrer les pigeons que nous sommes.

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La mystification la plus récente à un parfum lyonnais, c’est la quenelle.

Personnellement, je n’avais qu’une connaissance culinaire de ce mot. Il faut admettre que maintenant, personne ne l’ignore. Aujourd’hui sort une circulaire à l’encontre de l’auteur de cette mimique, mais la loi Gayssot, loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 n’est-elle pas suffisante pour palier au problème ? Qui est l’impresario de Dieudonné ? Le Ministre ?

Nos footballeurs qui ne chantent pas la Marseillaise auront ils le droit de mettre leur main sur le cœur pendant que le public gazouillera l’hymne chéri ou faudra-t-il là aussi un arrêté?

Notre école, celle qui nous donne temps de problème avec ses rythmes dont on nous parle beaucoup trop, celle qui ne veut plus parler de Charlemagne, devra-t-elle apprendre à nos enfants la Shoah à travers la quenelle?

Et, si Léonarda nous faisait une quenelle ? Nous aurions un prétexte pour ne pas la recevoir, bien qu’à mon avis, elle ait fait pire, elle a fait un bras d’honneur au Président de la République.

Pourtant, elle parle de revenir, dans de bonnes conditions, en famille, probablement indemnisée pour le préjudice moral que la France lui a fait subir, logée, nourrie, blanchie aux frais de la République inepte qui ne comprend pas les tricheurs.

Quelle année 2014 !

Elle a raison, la petite Kosovare, elle, elle sait parler au Président, pas comme ces centaines de milliers de manifestants qui avaient l’outrecuidance de défiler dans les rues de France pour soutenir ce qu’ils estimaient juste de défendre : la famille. Alors qu’avec un petit effort de part et d’autre sur le vocable par exemple, tout aurait pu rentrer dans l’ordre. Non, les intéressés veulent aller au bout de l’égalité entre tous, leur prochain projet est de demander le « droit d’être enceinte pour tous ».

Alors, ils trouveront une défenseuse émérite capable de rallier les hourras et les bravos de la majorité de l’hémicycle, mais de diviser encore plus les Français qui n’ont pas besoin de cela. Les députés en tongs dont la presse s’est fait l’écho troqueront leurs sandales contre des boots à talon sonores pour participer à l’ambiance dans la salle des quatre colonnes, accompagnés de ministres en marinières.

Ces ministres dont les tenues sont de plus en plus seyantes, que l’on peut admirer chaque jour au petit écran, charlotte et tablier d’ouvrier inclus défilant dans des usines avant fermeture pour encourager un personnel anéanti par la crainte du lendemain, hermétique aux promesses de millions et de milliards improbables. Les pauvres, heureusement, ils ont des sauveurs, des gens dévoués corps et âme à leur cause, mais aussi et surtout à la cause européenne défendue avec une générosité de palabres par un parti auquel ils se rallient après l’avoir mainte fois maudit.

Ces ministres irréprochables qui fusillent la cause qu’ils sont sensés défendre, à cause d’un trou de mémoire helvétique ou, qui sont prêts à nous voler nos intérêts avec effet rétroactif ou les primes de 1 500 euros liées au PEL. Quel manque d’imagination, il est temps de les aider.

Je m’y emploierais dès la prochaine fois dans un article qui traitera de la fiscalité, puisque le mot est lancé. « Réforme fiscale ». Encore faut-il en préciser la teneur, c’est donc le moment de décliner quelques idées, parties d’un tout, que l’on ne peut traiter seules, pour que les Français cessent de souffrir avant le retour de Sarkozy.

Voilà bien un sujet essentiel, qui de toute façon ne pourrait avoir lieu qu’en 2017. Dans quel but nous parle-t-on de cela quotidiennement si

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ce n’est pour noyer le poisson? À moins que cela n’arrive pas, à moins que l’on change de Premier ministre, à moins qu’il y ait une dissolution, à moins que…

Pendant ce temps, c’est la réalité qui a été dissoute, disparue, volatilisée, digne d’Harry Houdini nos petits médias.

Mon ennemi, c’est la finance, disparue, la courbe du chômage, atomisé, l’aéroport de Nantes, escamotés, les redécoupages pour les cantonales, éclipsés, nous n’avons plus que des pactes de ceci, des chocs de cela, en somme, des mots clef qui sont assimilables à de la poudre aux yeux, oserais-je dire : de Perlimpinpin.

Revenons sur terre, les effets spéciaux sont terminés, le cinéma va fermer.

Pourtant, la réalité est tout autre, il faut réduire la voilure des dépenses de l’état. La conclusion n’est pas amusante, le pouvoir va être obligé de toucher à son électorat. Il va falloir réformer et sérieusement, 30 ans à rattraper si l’on ne veut pas que la France soit envahie de couvre-chefs divers et variés. Après les bonnets de toutes couleurs, nous pourrions bien voir arriver les chapeaux melons et chapeaux claques. Mais être obligé de le faire n’est-il pas déjà un changement? Est-ce socialistiquement convenable?

Rassurer vous, la bonne info utile continue à circuler. J’apprends que Nabila va faire enlever ses prothèses mammaires. Celle-là m’aurait manqué.

Résultat : Je me suis trompé, l’année 2014 a été rigoureusement identique à 2013

Le clown triste a-t-il gagné ?

Publié le 11 janvier 2014 par Ricard René

Qu’en était-il alors ?

Dieudonné M’Bala M’Bala est un artiste français d’origine camerounaise, humoriste de son état, provocateur récidiviste. Les autorités ont décidé d’en découdre avec lui en raison, selon elles, d’outrances répétées qualifiées d’antisémites. Le biais pour le faire a été son spectacle du moment, intitulé « Le mur ». Cela a donné des interdictions administratives de représentation, et la contestation devant la juridiction administrative de ces décisions.

Un tournant de la démocratie française vient d’être tourné. Un certain Monsieur M’Bala M’Bala, homme de présumés spectacles, qui est en lutte ouverte avec un Ministre côté (y en a-t-il deux ?) vient d’être privé de scène.

C’est indéniablement la nouvelle de l’année, d’autant que seulement dix jours sont passés en ce début janvier.

Il y a quinze jours, je ne connaissais cet individu que sous son nom de présumé artiste soit « Dieudonné » et je savais qu’il exerçait en tant que tel. Aujourd’hui, je n’ignore plus rien de cette personne, ni de son œuvre, ni le nom de sa compagne (je m’en fiche pourtant), ni de son geste fétiche, ni de son patrimoine OFF d’impôt, les chaînes d’infos (si l’on peut les appeler ainsi) ressassant le sujet à longueur de journée, se substituant à l’éducation nationale pour nous enseigner la Shoah. Il est vrai que la France est en parfait état et que le sujet est pour nous tous d’une importance vitale au même titre que les coucheries du Président.

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Que penser de cela ? D’abord, soyons clairs et nets, je ne défends personne, n’appréciant aucun des protagonistes, ce qui me donne un confort de pensées.

Première constatation, cela vient après l’arrestation arbitraire d’un jeune militant « anti-mariage pour tous » qui osait dire ce qu’il pensait. J’ai cru, à l’époque, que nous avions affaire à une erreur judiciaire malheureuse et isolée tant il est vrai que cela était disproportionné par rapport aux sanctions infligées aux voyous.

Aujourd’hui, cela n’a plus la même odeur. Que penser d’un État qui n’applique pas ses lois et sanctionne une personne a priori pour ce qu’il pourrait éventuellement dire. S’il y a incitation à la haine raciale, ce dont je ne doute pas, Dieudonné tombe sous le coup de la loi Gayssot du 13 juillet 1990, il suffit de l’appliquer et ne pas faire comme cela s’est produit déjà huit fois. Il faut que le condamné paie ses amendes. S’il a organisé son insolvabilité et fait au Cameroun ce qu’un ministre a fait en Suisse, il faut que la brigade financière le fasse tomber.

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En appliquant nos lois, cet humoriste, probablement condamnable, ferait son show derrière les barreaux d’autant que Tracfin est sur ses traces pour blanchiment.

Le problème est important et grave. Le ministre a fait preuve d’un grand amateurisme juridique. Subirons-nous des conséquences de ce manque de réflexion ?

En premier lieu, notre gauche républicaine se réclame des lumières et défenseur des droits de l’homme.

Qu’en est-il aujourd’hui : Le premier constat, est que les lumières sont éteintes. Je rappellerais simplement les paroles de Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. ». Il semble que le gouvernement s’éloigne à grands pas de ce genre de pensées. Après ce qui s’est passé pour «la manif pour tous», lorsque l’on

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voit les listes des lieux où les réunions sont interdites, cela a un parfum étrange de manque de liberté que nous n’avions pas pour habitude de subir.

Ceci dit, ce n’est pas totalement étranger à la France ni à la gauche, Marat ne faisait-il pas des listes lui aussi ? L’interdiction d’interdire de la gauche de 1968 serait-elle enfin tombée aux oubliettes ? Va-t-on enfin se diriger vers une logique de la pénalisation ou est-ce réellement dirigé contre un seul individu à qui on a ainsi donné une notoriété nationale qu’il ne mérite pas ?

Dans ce cas, ce serait grave, qu’en penserait la Cour européenne des droits de l’homme ?

Article 19 Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

La France ne risque-t-elle pas pour le moins un rappel à l’ordre, voire une amende pour manquement ? Une avocate, représentante de la ligue des droits de l’homme, dit que le comportement du Ministre dans cette affaire serait attentatoire aux libertés fondamentales, l’interdiction préalable n’étant pas la loi. Excusez du peu, elle n’est pourtant pas de droite!

Mais, si on ne disait rien et que l’on mandate un huissier par représentation, à peu de frais, si l’antisémitisme est notifié plusieurs fois, l’orateur tombe obligatoirement.

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Dans ce cas, la gloire personnelle de Manuel n’existe plus.

Puisque l’on est au stade d’envisager des frais, combien coûtent les déplacements de 2 escadrons de gendarmes mobiles et 1 escadron de CRS par représentation, le travail en urgence du tribunal administratif local, du Conseil d’État, des polices locales monopolisées, les coûts induits dus aux voyous qui alors se sentent des ailes faute de patrouille et des éventuelles indemnisations du public floué à cause de l’action publique et tout cet inventaire à la Prévert pour chaque représentation.

Il faut noter que jusque-là, tout s’est passé dans le calme, mais si un débordement malencontreux devait avoir lieu, qui assumerait la responsabilité ?

Valls n’a-t-il pas pris le risque de nous infliger un Beppe Grillo à la française ?

Depuis ces évènements, en plus de l’hyper médiatisation, près de 400 000 vidéos de l’»humoriste» ont été vues, d’où proviendrait le risque de trouble à l’ordre public ? Et pourquoi ? Est-ce pour se faire sa propre promotion ou par conviction ? Que d’interrogations sur une affaire qui n’a pas sa place dans le contexte français actuel.

Ce que l’on peut affirmer, c’est que la liberté d’expression est menacée et que Valls n’a pas encore gagné.

Résultat : Cet épisode peu glorieux aura mis en lumière la lâcheté profonde de la communauté des artistes français.

Google à décider de fermer le compte de Dieudonné mais ce dernier n’a jamais vendu autant d’enregistrement. Moins d’un an après cet épisode, Dieudonné est en représentation au Zénith de Nantes, là où tout avait commencé

Le scooter devient populaire Publié le 13 janvier 2014 par Ricard René

Qu’en était-il alors ?

Comme un adolescent en mal d’émois, le président de la République se livre à des frasques nocturnes.

Notre cher Président ne sait plus comment nous occuper l’esprit pour nous faire oublier son incapacité à remettre la France sur pied.

Il va se promener en scooter, parfois, incognito.

Certes, les élus socialistes, sur toutes les chaînes de télévision ont pour tâche inavouée de minimiser l’événement faisant preuve comme leur chef, d’un optimisme béat. Il faut admettre qu’il n’est pas d’une bien grande importance car les coucheries des uns ne regardent pas les autres, en principe.

Cela est vrai pour vous et moi, mais, pour lui, il a beau dire qu’il est un Président normal, un Président n’est jamais normal. J’en veux pour preuve que jamais le Washington post n’a relaté mes fredaines délurées autour du monde, mais pour le Président Hollande, la presse internationale s’en est emparée, palliant ainsi aux déficiences volontaires des médias hexagonaux.

Ainsi, la BBC s’est jetée sur l’information, la plaçant en dominante mondiale. On peut la retrouver également en première page dans le Times qui raille en affirmant en franglais « je suis le sexy, dirty chien ». Le Daily Telegraph note en bonne place : « Hollande fait face à une nouvelle crise ».

Même le très sérieux Financial Times s’en mêle.

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Il en va de même dans les journaux Allemands qui mettent en avant avec ironie : « affäre » qui signifie liaison sentimentale dans la langue de Goethe mais ils pensent que c’est une affaire d’État.

Le PS met en avant la vie privée, allant jusqu’à traiter d’ignoble Jean François Copé pour sa phrase combien sensée : « c’est désastreux pour l’image de la fonction présidentielle ».

Messieurs les socialistes, vous pouvez me mettre au même rang que Copé sur ce sujet, car, la réaction des journaux étrangers prouve qu’il a raison et je suis en symbiose avec lui.

Comment peut-on parler d’atteinte à la vie privée sans rougir, quand on pense que ces gens ont voté l’article 20 de la loi de programmation militaire qui permet de nous mettre tous sur écoute ou mieux encore s’autorisent à collaborer avec la NSA dans le même but, eux qui ne veulent pas de caméra dans les villes où ils sont gestionnaires, ni de police municipale d’ailleurs.

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Mais, que disait Hollande dans son anaphore célèbre : « moi, Président, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire ».

Il est vrai qu’étant pour le mariage pour tous sauf pour lui-même, cela lui ouvre des possibilités que nous n’avons pas. Que n’avait-il pas dit lorsque le précédent Président avait dit « avec Carla, c’est du sérieux ! » Oui, Monsieur Hollande, c’était effectivement du sérieux et maintenant, c’est vous qui êtes mondialement raillé et vous le méritez bien, c’est un sujet de plus sur lequel vous avez trompé le pays.

Ce n’était pas la peine de se mettre en évidence dans Gala avec, on peut le dire maintenant, votre première maîtresse, en disant « Valérie, c’est la femme de ma vie ».

Et Julie Gayet, c’est qui, c’est quoi ? Quel titre mérite-t-elle ?

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Vous ne pouvez pas faire l’impasse sur cette réponse, Monsieur le Président, nous voulons savoir où vont nos impôts.

Résultat : L’ado n’est pas calmé, têtu et récidiviste, mais Julie a pris du galon : première fiancée de France.

Le syndic change d’option Publié le 15 janvier 2014 par Ricard René

Qu’en était-il alors ?

François Hollande fait des annonces fracassantes, contraires aux précédentes, à même de fâcher une certaine gauche…

Alors que les travaux se révélaient être d’une importance capitale pour la consolidation de la maison France, le syndic, en dépit des avis des copropriétaires qui l’avaient nommé le 6 mai en remplacement du précédent, viré pour délit de sale gueule, ne faisait qu’à sa tête, allant à l’encontre du bien commun.

Comme un adolescent en pleine crise, il n’avait pas une idée précise de ce qu’était son emploi, faisant et défaisant sans cesse et finissant par coûter cher à la copropriété. De même, notre adolescent musardait de copine en copine avec l’insouciance de sa jeune expérience.

Hier, lors d’une réunion devant les habitants à la colère exacerbée, notre adolescent a mûri ou fait semblant de mûrir, l’avenir nous le dira.

Pourquoi dis-je l’avenir nous le dira ? Simplement parce que le Président puisque vous l’avez deviné, c’est de lui dont il s’agit, n’a fait que nous donner les têtes de chapitre. Pour le contenu, il faudra encore attendre.

Le fond est bon, mais il ressemble étrangement à ce que son prédécesseur, le Président Hollande premier dit le mou, a détruit au prétexte que cela venait de son propre prédécesseur, Sarko l’énervé.

Hollande, deuxième du nom, a changé la boîte à outils et est donc entré dans une ère nouvelle, la sociale démocratie. Ce n’est plus le diplômé de

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l’ENA qui parle, mais celui de HEC. Tout le PS est sur le pont, portant au pinacle tout ce qu’il méprisait hier.

Ainsi, enlever le poids des cotisations familiales des charges des entreprises était déjà dans les lois sur la TVA anti délocalisation, votée sous Sarkozy, qui ont été abolies après 15 jours de mandat Hollande. Aujourd’hui, c’est la proposition phare, n’aurait-on pas perdu 18 mois bêtement ?

Cela étant, il est difficile de croire que ça se passera bien pour plusieurs raisons :

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— Les gens de gauche sont fâchés, j’en veux pour preuve les propos des uns et des autres. Jean Claude Mailly de FO dit que la clef du camion est donnée aux patrons et que les syndicats sont invités à monter dans la benne. Quelle belle métaphore ! Pierre Laurent du PCF dit que ce qu’annonce Hollande n’a rien à voir de près ou de loin avec une politique de gauche, Jean Luc Mélenchon appelle le PS et les verts à « rompre les rangs ».

J’en passe et des meilleures, de la part des verts et à l’aile gauche du parti majoritaire.

Le Président a une majorité devenue subitement douteuse, comment expliquer autrement qu’il envisage l’utilisation du 49-3 pour passer sa loi alors qu’il a la majorité absolue à l’Assemblée nationale ? Il est normal d’envisager que cela ne passe pas pour un nombre important de Français car : • Les exigences du Président ne sont pas réalistes. Voyons en premier lieu la somme en jeu. Il nous annonce mettre 30 milliards sur la table pour son pacte de responsabilité, mais il oublie de préciser que cela inclut 20 milliards déjà attribués à feu CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi). Voilà comment ce crédit dénoncé sans relâche par l’opposition comme étant mauvais sera retiré dans une supposée discrétion malhonnête avant d’avoir vu

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un fonctionnement en régime de croisière. Ce qui est proposé ne vaut guère mieux, nous n’en verrons le terme qu’en 2017 alors que nous sommes dans l’urgence absolue. Toujours reculer, c’est le maître mot.

• Nous a-t-il parlé de la courbe du chômage ? Là aussi, il y a tromperie car l’inversion est à la courbe ce que la quenelle est à un geste interdit.

• Comment peut-on mettre en place une harmonie fiscale avec l’Allemagne qu’en ne touchant que timidement aux dépenses de l’État, on peut remarquer dans ce discours qu’il n’a jamais parlé de son électorat, c’est pourtant là qu’il faudra tailler.

• Est-il logique de parler d’une symbiose France-Allemagne de la défense quelque mois après avoir dissout, de son propre chef, une brigade binationale existante.

• Est-il normal de créer des comités ad hoc pour surveiller les patrons ou est-ce encore une manière de remercier les amis ? il me semble que l’emploi ne se décrète pas, mais que le carnet de commandes a son mot à dire • Les collectivités locales sont appelées à se rapprocher. Pourquoi a-t-il détruit les lois Sarkozy dites réforme des collectivités territoriales si c’est pour y revenir maintenant, à l’encontre de ce que veut faire Madame Lebranchu, sa ministre qui a cette charge ?

• L’Europe, il veut la renforcer pour protéger la France, cela veut dire qu’il laisse le travail aux autres. Seront-ils en harmonie avec lui ? Nous parle-t-il encore des 2,8% de déficit prévu pour 2015 ?

Ce serait étonnant, quand on voit que les députés français envoyés à Bruxelles sont les amis incasables qui travaillent, pour certains lorsqu’ils ont le temps.

• Il ose parler d’un accord européen sur l’énergie, mais sur quelle base ? nous ne sommes d’accord sur rien, il suffit de voir les raisonnements sur le gaz de schiste et sur le nucléaire.

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Pourquoi trouve-t-il que la relance par la consommation ne peut pas marcher alors que les socialistes ne voyaient que cela pour relancer l’économie au plus fort de la crise en 2008 ?

Pourquoi ne donne-t-il pas de calendrier ni l’origine des économies ? Le clou est enfoncé par Jean Marc Ayrault lorsqu’il affirme sans rire « c’est un changement de braquet qui consolide tout ce que nous avons entrepris » alors que tout ce qui est dit va à l’inverse de ce qui fut fait. N’oublions pas que le début de mandat ne fut que des dépenses superfétatoires.

Malheureusement, les ambitions pour la France de Hollande se trouvent être un véritable mensonge statistique et comme une ligne d’horizon, elles reculent lorsqu’il est supposé avancer.

Je m’abstiendrais de parler de choses relevant de la vie privée, mais je dirais au Président Hollande qu’il n’est plus un homme normal et qu’il doit être plus précautionneux que les autres, c’est aussi dans ses privilèges de porter haut la France Résultat : Rien de significatif, nous en sommes restés aux titres des têtes de chapitre