Raconte-moi l'Histoire - tome 2

Marine

2e

Gasc

Raconte-moi

l’Histoire

2 tome

Raconte-moi l’Histoire Tome 2

Marine Gasc

Raconte-moi l’Histoire Tome 2

Sommaire

Louis XI, une bataille, un coït, et au lit !

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Laide, boiteuse et fille de Roi, le fabuleux destin de Jeanne p 17 Être une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile p 23 Le savon, ça pique et l’eau, ça mouille !

La cuisine du martyr Lettre ouverte au Président de la République

p 29 p 33 p 41

Les saltimbanques et autres métiers de merde du XIXème siècle #1 p 45

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Les dangers de l’abstinence (moi je risque rien, j’aime pas la philo) p51 Monseigneur est mort, et c’est pas plus mal. p 55 Ce que femme veut, Dieu veut.

Mais parfois, les enfants gueulent. ou L’ histoire de Louis le Débonnaire et Judith. p 61 Les herbes magiques, celles qui rendent viril, de l’antiquité à nos jours p 69 10

Il ne faut jamais faire confiance à ses vieux copains, la triste histoire de fric de Monsieur Devaux p 75 Les amours du Vert Galant Zoom sur Corisande

p 83 p 93

Parle pas de bite si tu ne connais pas ton vagin, et autres trucs de féministe p 97 Entre conte de fées et réalité, la vérité sur le barbu du XVème siècle p 101

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#Trucs et #Astuces pour avoir le sein fier et la peau douce p 107 Le smack de fdp, l’histoire de Judas Louise Labé, la traînée aux milles mots Henri III, l’habit ne fait pas le moine

p 111 p 117 p 212

La Renaissance italienne, ou l’art subtil d’étrangler sa meuf p 127 L’obélisque de Louxor, et l’art de passer pour des cons p 137 Les Hipsters, la mode et la fiscalité

p 141

Louis XI, une bataille, un coït, et au lit !

Le petit Louis est né en 1423, il est très disgracieux, genre vraiment, et il le restera toute sa vie.

Il déteste son père Charles VII bien avant l’adolescence, il n’accepte pas sa liaison avec Agnès Sorel (d’ailleurs, il sera accusé de l’avoir empoisonnée) en fait il est un petit peu difficile à gérer le garçon. Mais il est malin. Il sait se faire respecter.

Déjà, il n’est pas teubé. Il apprend le latin, l’écriture, le dessin, mais aussi il connaît une éducation militaire et apprend à monter à cheval comme personne. Ce sera un des souverains à avoir le plus parcouru son territoire à cheval.

Le mariage de Loulou Dans le Royaume de Charles VII, c’est un peu la merde. Il y a des Anglais partout. Du coup, pour les

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contrer, le roi décide de marier le petit Louis à une Écossaise. Les Anglais et les Écossais n’ont jamais pu se piffer. Lors des négociations, Marguerite d’Écosse a trois ans. Oui, trois. En règle générale, dès que le mariage est consenti, on envoie la gamine chez la belle famille. Mais là, les parents écossais ont obtenu le droit de la leur donner que lorsqu’elle sera un peu plus grande. C’est alors en 1436, à l’âge de douze ans, que Margot quitte son pays pour retrouver Louis, l’épouser et devenir Dauphine de France.

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À douze ans, c’est pas la grosse fiesta dans la chambre à coucher. D’ailleurs, ils ne dorment pas ensemble. Laissons-les grandir tranquillement.

En revanche, le Loulou, il est chaud patate pour faire ses preuves, militairement parlant. Une nuit de juillet 1437, le Dauphin met son plus beau pyjama, sa plus belle armure, il monte sur son fidèle destrier et réuni une armée. Et puis, il va casser de l’Anglais. Dans la ville de Château-Landon, il sème la panique. Faut dire que les attaques nocturnes c’est jamais super facile, mais en plus, lorsque les Anglais apprennent que c’est le Dauphin, qu’il a à peine plus de dix ans… Bin, ils y vont mollo, et puis ils donnent des ordres en bordel. (Le réveil c’est difficile, même pour un chevalier.) Les Français ont vite

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fait de prendre la place. Plus de 500 Anglais sont morts, ils capitulent. Enfin, ceux qui sont encore en vie. Chateau-Landon est dans les mains des Français YOUPITRALALA !

Suite à cette victoire, le Dauphin offre un gigantesque repas à son armée, et pour le dessert…

SURPRISE !

On apporte devant la table les Anglais prisonniers, et puis y’a quelques bourreaux avec des masses dans les mains. Alors, c’est pas clair, mais le jeu, c’est de regarder les crânes des mecs éclater et les cervelles jaillir partout dans la pièce. Vous direz peut-être que je suis précieuse, mais moi, ce genre de scène, ça me donne envie de tomber dans les pommes et pas de croquer dans une tarte.

Loulou, un vrai bonhomme À la fin des festivités, le futur Roi qui n’en a pas fini de prouver sa puissance, décide de rejoindre sa femme, Marguerite et de la faire devenir femme….

Oui, on devient femme lors de notre premier coït.

C’est bien connu. On espère qu’il n’a pas attaqué son hymen à la masse, mais la légende veut que la petite fille ait gardé le lit pendant trois jours. À cause de la douleur… En 1439, le Dauphin va devenir lieute-

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nant général en Languedoc. Et enfin, il va un peu se rebeller contre son père et ne reviendra dans les affaires royales qu’à la mort de celui-ci, en 1461. En attendant, il essaie de se créer un royaume dans les Alpes.

Après des années d’assauts intempestifs (enfin, quand Loulou n’est pas en guerre), Marguerite ne tombe pas enceinte. Elle sera délaissée par son mari, alors elle s’intéresse à la culture, la littérature, et la poésie, beaucoup. Puis de toute façon, elle meurt très jeune, à 21 ans. Quant à Louis XI, il va se remarier, il aura une dizaine de maîtresses, et il va continuer à se faire un paquet d’Anglais… Mais surtout Loulou aura une fille, Jeanne, qualifiée de très laide, et il va prendre un malin plaisir à essayer de gâcher sa vie.

L aide, boiteuse et fille de Roi, le fabuleux destin de Jeanne

La seconde épouse de Louis XI, Charlotte, est complètement délaissée, elle vit à Amboise et non à Plessis-lez-Tours avec son mari. Pendant ce temps, celui-ci, il court les jupons… Au château, il y a également le Frère du Roi, Charles d’Orléans et sa femme, Marie de Clèves. C’est le schéma inverse du couple royal. Monsieur, qui a trente ans de plus qu’elle, reste sagement à la cour et écrit des poèmes pendant que Madame se fait trousser dans tous les recoins du château.

D’ailleurs, elle va mettre au monde une petite fille.

Tout le monde se marre, personne ne peut croire que ce soit Charlot d’Orléans le père. Mais tout le monde s’en fout, finalement. Chacun vaque à ses activités pendant quelque temps…

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Et puis un jour, Marie de Clèves coïte ardemment avec son valet Rabadage et tombe enceinte. Elle accouche en 1462. C’est un garçon. Putain.

Les coucheries de la cour

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Louis XI n’a pour l’instant aucun héritier mâle, c’est-à-dire que s’il vient à mourir, la couronne passe à son frère puis à son fils. Enfin, celui du valet de sa coquine de femme. Ça craint pour le royaume. On est pas au bordel, merde.

Pour calmer un peu le Roi, les conseillers décident d’en faire le parrain. Lors du baptême, le petit garçon, appelé Louis mouille la manche du Roi. Pas avec de l’eau bénite. Non. Louis d’Orléans lui urine dessus… Le futur Louis XII a pissé sur son parrain Louis XI. Bonne ambiance.

Louis XI ne supporte pas l’idée de ne pas avoir d’héritier, du coup, il fait quelques escapades dans le château de sa femme. Et par un miracle et quelques coïts, un beau jour, il l’engrosse. C’est encore une petite fille qui naît le 23 avril 1464, la deuxième.

Jeanne est « bossue, difforme, rachitique et a un pied bot ». Nickel. Alors que sa grande sœur, Anne, est une petite blonde élégante pour son jeune âge, et très éveillée. Comme quoi, on ne naît pas tous égaux.

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Pas de quartier pour les moches Véner, Louis XI décide de marier sa petite moche à Louis d’Orléans, histoire d’être sûr qu’ils ne puissent jamais avoir d’enfant viable. C’est pas très très sympa.

Alors âgé de quinze ans, Louis d’Orléans, qui doit tenir de son oncle, est vraiment chaud patate. Il veut pécho toutes les meufs et refuse d’épouser sa cousinela-moche-boiteuse. Le Roi insiste. Encore. Encore.

Le mariage sera célébré en 1479, mais Jeanne restera vierge longtemps car Louis refuse de partager son lit, et de l’honorer. Ça commence à être relou. Louis XI a peur que son neveu fasse annuler le mariage pour non-consommation. Aussi, il enferme le couple dans une chambre avec 4 médecins, ils ne pourront sortir qu’une fois le pénis de Louis d’O. entré dans le vagin de Jeanne. Un coït de deux minutes plus tard, Louis d’O retourne auprès des courtisanes et autres ribaudes, il tombe dans la débauche la plus sale.

La beauté ne fait pas tout Pendant ce temps, Anne, la fille aînée de Louis XI est mariée à Pierre de Beaujeu. Mais elle est folle amoureuse de son cousin et beau-frère, Louis d’Orléans… Elle est maligne, mais n’a aucun respect pour

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sa personne, elle espère que la débauche de Louis la pénétrera un jour. C’est vrai quoi, il passe sur tout le monde, il n’y a pas de raison qu’il ne s’intéresse pas à elle… Hélas… Rien.

Comme quoi, Louis d’Orléans, il n’a pas envie de coucher avec ses cousines. Jeanne va alors s’occuper de son petit frère, Charles (toi aussi tu as remarqué qu’ils ont tous les mêmes prénoms et que c’est insupportable ?) qui doit hériter du trône à la mort de son père, Louis XI. Oui, Charlotte a finalement eu un garçon, tardivement.

Charles VIII va régner pendant 14 ans, il a fait les guerres d’Italie, un peu. Puis il se prend un linteau de porte et meurt ainsi de la façon la plus ridicule au monde. Bref, on y reviendra, il est mort sans enfant...

C’est alors Louis, son cousin et beau-frère, qui prend la couronne. Ni une, ni deux, Louis XII veut faire annuler son mariage avec la boiteuse. Le procès est long, il prétend qu’ils n’ont jamais consommé le mariage. Ça semble faux, mais elle n’a jamais eu d’enfant, alors le doute est permis hein. Le mariage est annulé et Louis XII épouse Anne de Bretagne, la veuve de Charles VIII… Jeanne n’est plus Reine de France, mais elle est toujours difforme, moche, et peut-être inféconde, et son mari vient d’épou-

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ser la meuf de son frère mort, alors… elle rentre au couvent (en boitant ?).

En 1742, Jeanne de France est béatifiée, et en 1950, elle est canonisée. Classe.

Bim, ta gueule papa.

Être une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile

Rappelle-toi la nuit du 4 août 1789 ! La fin des privilèges ! Tous les citoyens sont libres et égaux.

C’est beau, la société avance. Et puis, le code civil de 1804... « En fait, les gars vous êtes tous égaux. Tous supérieurement égaux à vos femmes ». Bref, une drôle de forme d’égalité. Parce que la femme a un utérus, ou pas de verge, elle est frappée d’incapacité civile. Légalement soumise à son mari, le seul moyen d’être libre est d’être veuve ou divorcée. Retour sur un code civil de fdp.

La femme, toujours mineure, jamais responsable « La femme est femelle pendant toute sa vie » Alors oui. Merci Rousseau pour cette précision.

Mais tu veux dire quoi ? Eh bien, Émile veut dire que l’homme, lorsqu’il est mineur est soumis à son père,

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mais dès sa majorité, c’est terminé. Il devient alors mâle. Alors que la femme... Elle... Après la tutelle de son père, elle passe sous celle de son mari. Toujours elle est femelle, toujours elle est soumise. Bien.

L’article 213 du Code Civil : « L’homme doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari ».

De toute façon, c’est bien simple, quoi que veuille faire la femme, elle doit demander l’accord à son mari. Gérer le budget de la famille ? Pas toute seule.

Travailler ? Pas sans son accord, et le salaire peut revenir au mari. Décider du lieu de vie ? Certainement pas, la femme doit suivre son mari où il souhaite vivre. Ester en justice ? Certainement pas.

Par contre, élever les enfants, les marier correctement et faire la bouffe, ça, on peut.

Finalement, seule la femme de plus de 21 ans, donc majeure et libérée de la tutelle du père, non mariée peut faire ce qu’elle veut (ou presque). Mais ne pas être mariée, c’est un peu la lose.

Se marier, c’est important (pour emprisonner une meuf) Paris est la ville des célibataires, il y en a environ 275 000 en 1805. Et puis les choses vont changer

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les cinq années suivantes, le nombre de mariage va exploser. Entre 1801 et 1805 il y a environ 250 000 mariages par an, alors qu’en 1813, on en compte plus de 387 000. Mais ? Comment ça se fait ? Explication avec une idée à la con de Napoléon.

Napo a fait un truc un peu chelou. Il a décidé de faire fusionner l’ancienne noblesse (celle d’avant la révolution) et la nouvelle, celle d’Empire. Pour cela, en 1810, les préfets ont eu ordre de mettre en place des registres qui recueillent toutes les femmes non mariées qui possèdent plus de 50 000 F de dot, et d’autres précisions, telles que les agréments physiques, ou les difformités, ainsi que les principes religieux. L’idée, c’est que ces meufs épousent les maréchaux, généraux, et autre hauts fonctionnaires. C’est vrai, il faut bien les remercier de leurs services, mais les primes ça coûte trop d’argent. Alors que donner une femme qui n’est pas à soi, c’est mieux. Autant, certaines filles sont assez satisfaites de leur promis, autant d’autres... non. D’ailleurs, alors qu’il devait marier sa famille à un général, un préfet, ami de Napoléon, a préféré la marier à la hâte à un cousin de passage. Mais dans tous les cas, ce n’est pas la femme qui choisit son époux, c’est sa famille. Et on ne fait certainement pas de mariage d’amour. A quoi bon ?

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Deux caractères plus ou moins compatibles et deux fortunes équivalentes, suffisent largement...

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Cependant, dans la presse apparaissent de nombreuses annonces d’hommes et de femmes cherchant à se marier selon leur consentement : « Célibataire de 40 ans, versé dans la littérature, d’une société aimable, de mœurs douces, de bonne famille, assez riche, de préférence veuve et sans enfant » « bien née, ayant 1600 francs et un joli mobilier, désirant s’unir légitimement avec un homme de 36 à 45 ans qui ait de bonnes mœurs et une place dans un bureau »...

Et aussi, les plus jeunes se roulent des pelles.

Le veuvage et le divorce, le pas vers la liberté Le Code Napoléon ne favorise vraiment pas la veuve. Non. Elle doit respecter un certain délais avant de pouvoir se remarier (pour qu’une éventuelle grossesse ne puisse être cachée). De plus, en cas de remariage, la femme peut perdre la tutelle de ses enfants, qui, par la suite, ne sont plus obligés de lui verser l’obligation alimentaire qu’ils lui doivent.

Seules les veuves de militaires bénéficient éventuellement d’un logement, ou d’une pension (notamment après la bataille d’Austerlitz) qui s’élève entre 6000 F pour les femmes de généraux et 900 F pour les

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soldats. Les guerres napoléoniennes ont fait entre 450 000 et 750 000 morts quand même, alors, il en existe des meufs toutes vêtues de noir. Pour les autres, beaucoup se prostituent en ville pour survivre...

Les femmes divorcées peuvent voir une amélioration de leurs droits. Le divorce est autorisé depuis 1792, mais c’est pas franchement rentré dans les mœurs. C’est en constante diminution, il y a environ 6 divorces par an à Rouen et à peine soixante à Paris en 1804. Faut dire que tu ne peux divorcer que pour 3 raisons : adultère, condamnation infamante ou injures graves (c’est assez flou). Si le contrat de mariage ne l’a pas prévu, la femme ne reçoit ni pension alimentaire ni garde des enfants. Elle n’a rien en somme, mais elle est libre civilement.

Mais alors ? Il est où le pas vers la liberté ?

La femme n’est plus sous la tutelle ni de son père, ni de son époux. Elle est libre de travailler (le problème c’est qu’il faut qu’on accepte de l’embaucher), elle est propriétaire de chacun de ses biens, et elle peut ester en justice si elle le souhaite. Elle peut vivre où elle l’entend et fréquenter qui elle veut.

La meuf célibataire quoi.

Le savon, ça pique et l’eau, ça mouille !

L’histoire de la (mal) propreté Se doucher, c’est important. Rituel quotidien du Français lambda (hors adolescent mâle en pleine crise), le bain garanti une fraîche odeur d’aisselles d’au moins quelques heures. Aujourd’hui je vous explique le rituel malpropreté des Toulousains (mais on peut généraliser à tout le royaume) entre le XVIème et le XVIIIème siècle.

Pour trouver de l’eau saine à Toulouse, c’est assez facile, la Garonne n’est pas aussi crados que ce qu’a pu être la Seine. Mais le mec classe moyenne ou pauvre de l’époque, l’eau, il n’aime pas trop ça. Ni pour se boire ni pour se laver. Et le savon c’est super cher. Donc les Parlementaires et autres Capitouls se badigeonnent assez fréquemment, alors que les

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