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«Ne pas laisser de terrain à la meute hurlante des réseaux sociaux »

INTERVIEW

MAURO POGGIA

DSPS – Département de la sécurité, de la population et de la santé «Ne pas laisser de terrain à la meute hurlante des réseaux sociaux»

Confronté directement à la pandémie, depuis 2 ans, Mauro Poggia, en charge du Département de la sécurité, de la population et de la santé, est sur tous les fronts. Face à une Covid, toujours présente, les décisions prises et à prendre accaparent un quotidien bien chargé. Pour nous parler de la manière d’appréhender les choses et de trouver les meilleures solutions, tout comme de la situation de la sécurité à Genève, le Conseiller d’Etat répond aux questions de Bien Vivre.

On peut parler, aujourd’hui, de 2 années de pandémie et de vie chamboulée. Pour autant, est-ce que cette pandémie a eu des effets positifs ? Pour moi, il y a toujours quelque chose à apprendre d’une crise. Avant elle, je voyais le télétravail, soyons honnête, comme un gadget pour tir au flanc. Pourtant, force est de constater qu’il a été très important dans de très nombreux cas. Il en est ressorti un gain de temps et une qualité de travail avérés, même si l’on a remarqué qu’il incitait certains à s’imposer moins de barrières entre leurs vies privées et leurs vies professionnelles. Dans la fonction publique, qui est souvent créditée, à tort, de lourdeur, voire de paresse, il a permis de redorer son image et de mettre en avant des collaborateurs qui ont su s’adapter, être créatifs et trouver des solutions à des situations nouvelles. Par leur investissement, l’Etat était fort, bien structuré et armé pour combattre cette crise. Autre point positif, cette fois dans le domaine sanitaire, c’est la collaboration entre les établissements publics et privés qui étaient difficile jusque-là. Ils ont su, en un temps très court, s’organiser et travailler de concert pour faire des HUG l’hôpital Covid centralisé du canton. Au final, je pense également que, dans tous les secteurs d’activités, sont nées de belles solidarités devant l’adversité. Le défi de l’après-crise est de voir si tout cela perdurera.

A l’heure où nous parlons, nous sommes début décembre, avez-vous peur de la Covid ? Je suis inquiet devant le fait de devoir, à nouveau, être porteur de mauvaises nouvelles. Aujourd’hui, avec un nouveau variant dont nous ne connaissons pas encore beaucoup de choses, mais qui semble se répandre très rapidement et qui risque fort de prendre le dessus sur le Delta, je crains, même si on méconnaît encore sa résistance aux vaccins, que tout ceci nous ramène à revivre des heures sombres où il a fallu prendre des mesures difficiles. Au moment, où nous nous parlons c’est encore une grande inconnue. Il faut espérer que les vaccins seront puissants contre l’Omicron, faute de quoi, si nous devons attendre des formules adaptées, rien ne sera là avant la fin de l’hiver, d’où mon angoisse. De plus, cela sera compliqué de dire aux gens, «faites la 3e dose», si on nous annonce qu’elle n’est pas suffisamment efficace pour le nouveau variant. Il ne reste plus qu’à attendre le retour des laboratoires et respecter en tout temps les gestes barrières. Eux au moins, on les maîtrise.

En dehors de la Covid, quels dossiers, liés à la santé, vous accaparent le plus ? De manière générale, c’est la coordination des soins et le dossier électronique du patient pour lesquels nous travaillons avec Cara et les autres cantons romands. Devant les règles émises par la Confédération, il nous a été obligatoire de revoir la configuration du dossier, ce que l’on a fait en toute urgence, maintenant les patients doivent se réinscrire. C’est impératif car ce dossier va permettre d’améliorer la circulation de l’information, autour de la santé de chacun, entre les différents professionnels. Par ailleurs, il nous est enfin possible, par canton, de limiter l’implantation de nouveaux cabinets médicaux ce que nous allons mettre en œuvre dès 2022. Ceci est très important et va aider à la maîtrise des coûts de la santé pour pouvoir continuer à offrir à tout le monde, une médecine de haute qualité sans restriction financière.

Au niveau sécurité, comment se porte Genève ? Les statistiques vont dans le bon sens. Dans tous les domaines, nous notons une baisse de la délinquance et de la criminalité. Seules les violences domestiques sont en hausse. Pour moi, il y a deux raisons à cela: la manière d’appréhender les plaintes, avec des obligations pour la police d’être beaucoup plus précise pour leur enregistrement, ce qui induit, par effet domino de faire grimper les chiffres. Le confinement qui n’a pas arrangé les choses dans de nombreux cas. Par ailleurs, j’entends les personnes qui ressentent un sentiment d’insécurité qui, je le répète, selon les statistiques est en décalage avec la réalité. C’est vrai qu’il y a des délits, comme des arrachages de montres, même en plein jour, qui m’interpellent. Si la Suisse ne s’en est pas mal tirée face à la crise, pour d’autres pays, c’est plus compliqué. Ceci a attiré chez nous une délinquance qui ne trouve plus ses victimes chez elle. Pour aller contre ce phénomène, la police a renforcé sa présence sur le terrain et ses actions même si les frontières rendent difficiles le travail, rentrer en Suisse est simple et en repartir une fois les forfaits commis, tout autant.

D’ici 5 ans, comment aimeriez-vous qu’évolue Genève ? En tant que Conseiller d’Etat, j’aimerai, que d’ici 5 ans, la confiance dans les autorités soit restaurée et entre les autorités, renforcée. Aujourd’hui, on est dans un monde de constante défiance voire de méfiance. Certains pensent que lorsque l’on est au pouvoir, on est prêt à tout pour y rester. Cela, pour moi, est insupportable. Il y a également ce contre-pouvoir grandissant qui alimente son discours par des fake news. Il est pire que le pouvoir, si l’on y réfléchit, puisqu’il n’a aucune légitimité démocratique. Pourtant cette minorité bruyante est très audible. Et parce qu’elle est audible, il faut faire attention à ce que la majorité silencieuse ne lui prête pas plus d’attention qu’elle n’en mérite, continue à croire en ses valeurs et ne laisse pas du terrain à ces manipulateurs qui refusent le dialogue et mettent tout en œuvre pour imposer leurs idées en usant de la terreur, tout ceci, pour soi-disant défendre leur liberté ! Donc dans 5 ans, j’aimerais que nous ayons réussi à réinstaurer la confiance entre les élus et les citoyens et que ces derniers croient en eux et ne les mettent pas sur un pied d’égalité avec la meute hurlante des réseaux sociaux.

RÉSIDENCE LA LOUVIÈRE

Un personnel exemplaire

Dans un parc de 20000 m2, au cœur de la campagne et du village de Presinge, la résidence La Louvière est un des rares EMS genevois fermé et sécurisé qui accueille une soixantaine de résidents dont une majorité atteinte de troubles cognitifs ou de démence. Grâce à un personnel hautement qualifié et formé en permanence pour gérer ces pathologies – que d’autres établissements ne prennent pas en charge – la vie y reprend aujourd’hui ses droits après des mois très difficiles face à la pandémie. Les projets, mis entre parenthèses, reviennent également d’actualité.

M. Maurice Sahel, nouveau directeur.

Un nouveau directeur Après avoir démarré sa carrière à Fribourg en tant que soignant, Maurice Sahel arrive à La Louvière en 2013 où après 1 année de formation, il accède au poste de responsable des ressources humaines. En 2018, il a suivi la formation de direction d’institution sociale et médico-sociale et en août 2020, il succède à Armand Oreiller, à la direction de l’établissement. La situation est alors compliquée avec la pandémie. Il doit faire face à des problèmes jamais vécus jusque-là. Les projets en cours sont stoppés. La priorité absolue est de protéger les résidents, quelques 61 personnes, et le personnel, pas moins de 80 collaboratrices et collaborateurs représentant 62 postes équivalents plein temps. Aujourd’hui, après 2 années éprouvantes, il peut de nouveau se consacrer pleinement au retour à un fonctionnement normal de l’EMS et au chantier d’agrandissement de l’établissement. Merci à l’équipe soignante Au printemps 2020, le monde est frappé par la pandémie. Devant la gravité de la situation, La Louvière, comme tous les EMS, suit les directives imposées par l’Etat et les applique à la lettre. Le personnel est mobilisé H24 et met tout en œuvre pour épargner les résidents de la Covid. S’il arrive à maîtriser la situation, à l’occasion de la seconde vague, les choses changent, cette dernière est spécialement violente. Les personnes âgées doivent rester dans leurs chambres. Certaines familles comprennent, d’autres ont plus de mal à l’accepter. Pour ne pas briser les liens, l’EMS fournit des tablettes à ses pensionnaires pour réaliser des visios, installe un «parloir», essaye par tous les moyens de sauver la situation en organisant également des visites régulières des animateurs en chambre pour casser l’ennui. L’équipe est absolument exemplaire selon Maurice Sahel, elle donne sans compter et est soudée comme jamais. Elle doit aussi faire face à la mort de certains résidents, une épreuve toujours très difficile à vivre. Pour remercier ce personnel qui a tant donné, qui s’est tant impliqué, La Louvière leur a offert, une fois le calme revenu, des jours de congés supplémentaires.

Des soins et des méthodes adaptés Pour répondre aux troubles dont certains des résidents sont atteints, les équipes suivent des formations adaptées et ce, quel que soit le domaine dans lequel elles travaillent. Le personnel soignant est quant à lui amené à suivre des enseignements continus ou ponctuels pour savoir gérer les troubles cognitifs comme la psychiatrie. Pour les assister, un médecin psychogériatre est régulièrement présent et peut à tout moment les conseiller. Le savoir-faire des équipes est reconnu et il est courant que l’on fasse appel à leurs connaissances pour venir prodiguer des conseils dans d’autres EMS. La Louvière a recours également à des méthodes qui ont fait leurs preuves comme Montessori qui permet d’accompagner les personnes au quotidien en s’appuyant sur leurs capacités restantes et non sur celles qu’elles ont perdues. Elle vise ainsi à favoriser l’autonomie de ces dernières et leurs prises de décision. La Louvière applique également les principes de la validation, un accompagnement non médicamenteux, qui permet de communiquer avec les séniors atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée. Mise au point et développée par Naomi Feill, elle utilise l’empathie pour se brancher sur le monde intérieur de l’autre et ainsi construire la confiance qui amène la sécurité et autant de points essentiels qui en découlent comme la conscience de sa propre valeur.

Tout mettre en œuvre pour continuer à se faire plaisir Fort d’un savoir-faire basé sur des années d’expérience, l’EMS La Louvière met tout en œuvre pour ne pas sanctuariser ses résidents et garder la mixité en proposant des animations et des fêtes, qui reviennent aujourd’hui d’actualité. Ainsi, un jour le chien d’un employé est accueilli comme un héros et amuse tout le monde, un autre on célèbre dans la tradition le Jeune Genevois ou l’on va pêcher dans l’étang de la propriété au bord duquel est organisé dans la foulée un barbecue en plein air! Autre point fort qui est unique, le vignoble! En effet, l’établissement a planté une vigne où chaque résident a son nom sur son cep et en assume la taille et la récolte quand il le peut. S’en suivent les vendanges, un jour festif où tout le monde y met du sien ! Dans un autre ordre d’idée, pour continuer à apporter de la dynamique, le service animation a mis en place un partenariat avec l’école de Presinge. Ainsi, 3 classes de primaire vont revenir à tour de rôle pour partager avec les résidents des ateliers pâtisserie, créatifs, des quiz ou encore de la lecture.

L’importance de la qualité La Louvière est reconnue ISO 9001 qui établit les exigences relatives à un système de management de la qualité avec un contrôle annuel. Grâce à cette certification, l’EMS a également obtenu 3 certificats, un délivré par l’association suisse pour Systèmes de Qualité et Management (SQS), un deuxième donné par le IQNet (the international Certification network), une reconnaissance mondiale du système de qualité, et un troisième délivré par la FEGEMS basé sur le référentiel qualité et métier (Q+). D’importants travaux d’agrandissement à venir Pour répondre aux besoins et proposer un accueil encore plus adapté à ses hôtes, La Louvière va s’agrandir. Un nouveau bâtiment va être érigé. 20 nouvelles chambres individuelles vont ainsi être proposées. La mixité des populations ne sera en rien revu au contraire elle sera encore plus présente devant le nombre grandissant de résidents. Le projet, mis à l’écart durant la pandémie, est aujourd’hui de nouveau d’actualité et plus que jamais attendu. Celui-ci sera gérer par M. Armand Oreiller, l’actuel administrateur.

Résidence La Louvière

Route de la Louvière 18 • CH-1243 Presinge Tél. +41 22 759 99 50 www.residencelalouviere.ch

SANTÉ À GENÈVE

Pour une médecine de qualité

La pandémie a plus que jamais souligné l’importance d’avoir un système de santé performant où le personnel sait faire preuve de résilience, de professionnalisme et d’engagement pour le bien de tous. Genève n’a pas dérogé et ce, autant dans les établissements publics que privés ainsi que dans ses EMS. Visite de quelques établissements qui regardent vers demain pour toujours plus de compétences.

Clinique Générale-Beaulieu.

© Clinique Générale-Beaulieu

Hirslanden Clinique La Colline.

© Hirslanden Clinique La Colline Hôpital de La Tour.

© Hôpital de La Tour

Hirslanden Clinique des Grangettes.

© Hirslanden Clinique des Grangettes

HUG, le saviez-vous ? Fruit d’une tradition pluriséculaire d’excellence en médecine et en sciences, les HUG ont été constitués en 1995. Regroupant les huit hôpitaux publics genevois et, depuis juillet 2016, deux cliniques (Joli-Mont et CransMontana), ils représentent le 1er hôpital universitaire de Suisse. Ils disposent également de 30 consultations ambulatoires, réparties sur l’ensemble du canton. Plus de 13500 personnes, tous métiers confondus, y travaillent et s’y investissent pour assurer, entre autres, plus d’1 million de prises en charge ambulatoires. Les HUG sont reconnus au plan national et international dans plusieurs disciplines dont, entre autres, les affections cardiovasculaires, les affections complexes de l’enfant et l’adolescent ou encore l’oncologie. Ils sont par ailleurs centre national de référence du foie de l’enfant et de la transplantation hépatique pédiatrique, ainsi que pour l’influenza et les infections virales émergentes. Ils disposent du seul laboratoire diagnostique de haute sécurité (niveau 4) en Suisse. Par ailleurs, prédisposés à l’ouverture par leur situation géographique, les HUG contribuent au rayonnement international de Genève. Ils collaborent ainsi activement avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notamment, qui les a nommés centre de référence dans six domaines: cybersanté et télémédecine; enseignement thérapeutique; recherche et formation en santé mentale; sécurité des patients et prévention des infections ; vaccinologie et médecine humanitaire et gestion des catastrophes.

Des établissements privés à la pointe L’Hôpital de La Tour est un établissement de soins aigus de haut niveau, privé, indépendant et à dimension humaine. Il est le seul établissement privé en Suisse romande disposant d’un service d’urgences ouvert 7j/7, 24h/24, de soins intensifs et de soins continus, ainsi que de services de médecine interne et de pneumologie pour les soins aigus. Il dispose également d’une unité de soins intermédiaires de néonatologie et d’un centre de médecine du sport Swiss Olympic Medical Center. Hirslanden Clinique des Grangettes est un hôpital privé renommé, tant en matière de soins, d’accueil, que de confort hôtelier. Ses principales spécialités sont : la maternité, la chirurgie spécialisée, la cardiologie, l’oncologie, la pédiatrie et la radiologie. La Clinique des Grangettes dispose d’outils de diagnostic et de traitement des plus performants et constamment actualisés. Hirslanden Clinique La Colline propose grâce à plus d’une vingtaine de spécialités une offre médicale et chirurgicale multidisciplinaire, en hospitalisation ou en ambulatoire. Spécialisée en chirurgie orthopédique et traumatologie, neurochirurgie et chirurgie digestive, elle compte par ailleurs une vingtaine de centres médicaux pluridisciplinaires. Une unité de médecine du sport, le diagnostic et l’optimisation des performances, un réseau de soins en physiothérapie ainsi que des programmes «Check-up» viennent compléter l’offre médicale. La Clinique Générale-Beaulieu est un établissement privé multidisciplinaire. Elle est renommée pour ses spécialités médicales telles que l’orthopédie, la chirurgie générale, l’urologie, la gynécologie et l’obstétrique. Elle dispose également d’un institut de radiologie, d’un institut de médecine nucléaire et d’un centre de physio-

EMS Les Châtaigniers.

thérapie et de rééducation fonctionnelle. Toujours en quête d’excellence, elle a été le premier établissement de Suisse romande à recevoir la certification ISO 9001 et son unité de stérilisation centrale est certifiée ISO 13485.

Du côté des EMS L’offre pour les personnes âgées permet à chacune de trouver l’établissement le plus adapté à ses besoins. Ainsi, pour les plus autonomes, il existe à Genève plusieurs types de logements. Il s’agit d’immeubles sans encadrement professionnel permettant de rester indépendant dans un environnement susceptible de limiter les hospitalisations, d’éviter les entrées prématurées en EMS, de favoriser le maintien à domicile et l’autonomie, d’améliorer les conditions de vie grâce à une action préventive ou encore d’éviter l’isolement social. On compte également des logements adaptés dans des résidences dont les habitant·e·s sont locataires à part entière et ont à leur disposition des locaux communs pour différentes activités d’animation. De plus, l’encadrement regroupe des prestations telles que les soins et aide, la sécurité à domicile, la permanence nocturne, les animations et loisirs, l’aide sociale et administrative ainsi que l’intendance (achats, accompagnement, etc.). Pour les personnes qui ne peuvent plus rester à leur domicile et être prises en charge au niveau médical, le canton de Genève dispose de 54 EMS reconnus au sens de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal) pour un total de 4125 lits pour l’hébergement de long séjour ainsi que 16 lits d’unité d’accueil temporaire et de répit. Leur capacité d’accueil varie entre 23 et 235 lits. Ils accueillent des personnes qui sont, en principe, en âge AVS et leur offrent des prestations hôtelières (hébergement, restauration, buanderie, services logistiques), de soins et d’animation.

Les sites de la Fédération Genevoise des Etablissements Médico-Sociaux (FEGEMS), www.fegems.ch, et de l’Association Genevoise des Etablissements MédicoSociaux, www.agems.ch, permettent de découvrir plus en détails, les différents établissements.

LES MAISONS DE SANTÉ, UN MODÈLE CANTONAL DE SOINS

Arsanté s’engage pour des soins intégrés et durables

Deux nouveaux projets de maisons de santé sont en cours de développement à Genève, à Belle-Terre sur la commune de Thônex et à Carouge. Il s’agit d’un concept de soins médicaux de proximité avec une prise en charge pluridisciplinaire. Ces soins sont dispensés dans un seul et même lieu ou en réseau sur un territoire. Une réponse innovante aux effets du besoins en santé de la population et aux attentes des professionnels.

Maison de santé de Belle-Terre.

Qu’est-ce qu’une maison de santé? Comment définir une maison de santé ? Il s’agit d’un établissement de soins qui fonctionne sur un mode interprofessionnel et regroupe essentiellement des praticiens de premier recours tels que médecins, pharmaciens, pédiatres, gynécologues, infirmiers, physiothérapeutes, diététiciens. Ces derniers effectuent non seulement des consultations et des suivis en ambulatoire, mais participent également à des programmes de prévention. Si on parle beaucoup aujourd’hui des maisons de santé, ce n’est pas par hasard. On le doit à l’intérêt de la vision et des projets qu’elles concrétisent. On le doit aussi à celles et ceux qui en sont à l’origine ou qui en sont devenus les porteurs.

Une réponse à la complexité des soins Si les progrès de la médecine permettent de vivre plus longtemps en bonne santé, le vieillissement de la population occasionne néanmoins une augmentation des maladies chroniques. La complexité des situations entraîne aussi souvent l’intervention de divers professionnels, appelés à collaborer en interdisciplinarité. Dans le même temps, les nouvelles technologies et la digitalisation du secteur de la santé révolutionnent les pratiques professionnelles. De fait, les maisons de santé sont perçues comme une réponse à cette complexité ; elles renforcent la coopération entre les différents professionnels de la santé et du social et assurent la continuité des soins.

De nombreuses expériences En Europe, divers projets font bouger les lignes et se développent dans l’espace social. Les mots d’ordre : coordination, continuité, proximité. En Suisse, la première du genre – baptisée Cité générations – a été inaugurée à Onex en 2012, sous l’impulsion du Dr Philippe Schaller, médecin praticien dans cette commune. Il y a 3 ans, le canton de Genève a mandaté le Prof Idris Guessous (HUG), pour établir un concept cantonal de « Maison de Santé ».L'intégration de la santé numérique, l'approche communautaire et la coordination du parcours médical et social de l’usager dans le réseau de soins cantonal en constituent les piliers.

Eviter les hospitalisations et s’adapter au patient Les objectifs principaux des maisons de santé sont d’éviter des hospitalisations inutiles, de désengorger les services d’urgences hospitalières et, pour la patientèle la plus âgée, de favoriser le maintien à domicile. Ces nouvelles structures complètent ce qui existe dans le réseau de soins genevois. Selon cette nouvelle conception des soins, c’est au dispositif médical de s’adapter au patient, et non l’inverse. «En ce sens, il ne s’agit pas d’une révolution, mais d’une nécessaire reconfiguration de l’organisation des soins de santé, en adoptant une logique orientée vers les besoins, les attentes et les capacités du patient», confirme le Dr Philippe Schaller.

Maison de santé de Belle-Terre A Genève, deux projets de nouvelles structures sont en cours de développement. A Thônex, la maison de santé de Belle-Terre ouvrira ses portes à la fin de l’été. Elle offrira à la population, sur un même lieu, des soins médicaux dits de premier recours et des soins dentaires. Le pharmacien jouera un rôle prépondérant en proposant également des consultations sans rendez-vous pour les petites urgences, de manière à répondre aux situations ne nécessitant pas une consultation dans un centre d’urgence de soins aigus. Cette maison de santé s’appuiera sur un réseau de proximité notamment avec l’hôpital des Trois-Chênes, les soins à domicile ainsi que les structures intermédiaires de proximité; le réseau de soin genevois est riche et dense en compétences.

Maison de santé de Carouge Depuis une année, la Clinique de Carouge accueille déjà des patients, sur le modèle « Maison de Santé» développé par l’organisation de soins Arsanté. «Cette maison de santé cherche à répondre aux besoins des habitants, à coordonner ses prestations et à assurer la disponibilité et la continuité des soins. La pandémie nous a appris qu’un tel centre de soins de proximité est indispensable pour apporter des réponses aux questions actuelles de santé publique», affirme le Dr Philippe Schaller. Tout comme à Onex, la Clinique de Carouge propose à la fois une médecine de premier recours et des soins spécialisés et accueille les patients 7 jours sur 7. Une unité de soins (UATm) dotée de 10 lits permet des séjours de courte durée, par exemple pour une maladie aiguë de la personne âgée ou le suivi d’une maladie chronique, quelle que soit l’assurance de la personne concernée. « Au-delà d’un simple regroupement de professionnels de santé, la Clinique de Carouge concrétise un projet collectif visant à rendre les soins accessibles et de proximité. Elle apporte de véritables réponses aux questions actuelles de santé publique», conclut le Dr Philippe Schaller.

Arsanté Services SA

Route de Chancy 59C CH-1213 Petit-Lancy Tél. +41 22 709 00 72 +41 22 709 00 71 www.arsante.ch

BUTINI DE LA RIVE

«Offrir un moment de joie par jour à chacun»

Les quatre établissements de Butini de la Rive proposent un accueil spécialisé en fonction des besoins des personnes âgées, que cela soit pour un long séjour ou dans le cadre des foyers de jour ou de jour-nuit. Dans de vastes bâtiments, situés entre ville et campagne, ils offrent des prestations adaptées à leurs résidents et mettent tout en œuvre pour les aider à garder le plus d’autonomie possible. Chacun des collaborateurs, quel que soit son emploi, donne de son temps aux hôtes en discutant et en partageant un moment avec eux. Des moments d’une importance capitale après une pandémie qui a montré combien le psychique peut être affecté. Zoom sur des lieux où tout est pensé pour le bien-être et l’accompagnement de chacun.

Résidence Butini.

Résidence et Pavillon Butini.

Une tradition familiale au service des personnes fragilisées L’actuelle Fondation perpétue l’œuvre commencée dès le milieu du XIXe siècle par le Docteur Adolphe Butini et son épouse Elisabeth de la Rive. Après avoir affronté ensemble la douleur de la perte successive de leurs quatre enfants, les époux consacrèrent leur existence et leur fortune à aider les plus démunis, en particulier les orphelins, les femmes et les enfants malades. Après avoir offert des soins gratuits dans leur propre hôpital, la Fondation réoriente, en 1979, ses buts vers l’accueil des personnes âgées. A ce jour, la Résidence Butini, qui a fêté ses 40 ans en 2019, accueille 132 résidents. La Résidence de la Rive, spécialisée dans l’accueil des personnes souffrant de troubles cognitifs, dispose de 48 lits. Le foyer de jour, Pavillon Butini, et le foyer de jour et de nuit, Pavillon de la Rive, viennent compléter l’offre. Le Conseil de Fondation, entièrement bénévole, est actuellement composé des sixième et septième générations de descendants des fondateurs et ne comprend que des membres de la famille.

Résidence Butini Etablissement médico-social, lieu de vie, d’aide et de soins, la Résidence Butini accueille des personnes atteintes de troubles physiques comme psychiques. Dans cet établissement, qui frappe par sa grandeur, ses ouvertures sur l’extérieur et ses nombreux salons décorés avec goût, le quotidien des résidents s’organise dans trois unités de vie d’une quarantaine de lits. Depuis sa vaste chambre, chacun rejoint une table d’hôte pour le petit-déjeuner et une salle à manger pour les repas. Au cœur de la Résidence, « Le Café Butini» permet de se retrouver et d’accueillir ses proches. Aux beaux jours, tous peuvent se promener dans le grand jardin arboré entourant l’établissement. L’importance de proposer des animations sur-mesure A la Résidence Butini, les animations sont primordiales. Chacun se retrouve, à sa guise, chaque après-midi dans la salle de spectacle. Les équipes rivalisent d’ingéniosité pour penser et inventer de nouvelles activités qui soutiennent l’autonomie. Ainsi, un groupe de résidents autobaptisé « Les Butineurs» gère une bibliothèque. Ils ont initié cette activité de prêt de livres afin de se sentir libres d’agir et de développer des rencontres. Toujours à la carte, les résidents peuvent également participer à la commission des menus qui permet à chacun de soumettre des idées, de faire part de ses suggestions mais aussi d’exprimer ce qui pourrait ne pas lui convenir. Les amateurs de la plume ne sont pas en reste puisqu’ils peuvent s’impliquer dans l’élaboration du journal maison. Dans un autre ordre d’idée, la méditation en pleine conscience est également pratiquée et permet d’aborder des thèmes comme la fin de vie. Pour ceux qui ne peuvent pas participer à des groupes, un accompagnement individuel est proposé. A ceci s’ajoute un programme annuel d’événements allant des semaines à thème à l’invitation de personnalités, comme Rosette Poletti, pour animer des débats avec les résidents. Enfin quand vient l’heure des fêtes, chacun peut organiser des repas en famille ou partager des moments chaleureux avec un personnel toujours aux petits soins.

Résidence de la Rive.

Pavillon Butini Le Pavillon Butini est un foyer de jour qui propose un accueil à la journée, du lundi au samedi, à des personnes âgées vivant à domicile. En venant ici, chacun peut partager des moments d’échanges, très bénéfiques pour lutter contre l’isolement social. Ce lieu favorise le maintien à domicile en offrant des aides et des soins à la personne tout en assurant un répit aux proches. Les journées sont rythmées par les repas et plusieurs activités comme la lecture, la gym ou des sorties dans la région.

Résidence de la Rive L’établissement médico-social Résidence de la Rive est conçu spécialement pour répondre aux besoins de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une affection similaire. Structuré en quatre petites unités de vie de douze résidents, son architecture a été conçue pour favoriser l’orientation et le bien-être. Elle soutient la vie quotidienne en offrant une organisation intuitive de l’espace et en reflétant l’ambiance d’une habitation. Ainsi, les collaborateurs sont constamment dans l’écoute des résidents. Ils développent un accompagnement de proximité et peuvent réconforter, réorienter, communiquer ou simplement apprécier l’instant présent en bonne compagnie. L’établissement est entouré d’un grand jardin thérapeutique offrant plusieurs circuits de promenade et de déambulation.

Patio de la Rive.

Vieillir ensemble, au cœur d’Onex.

Faire ressurgir le passé Les animations proposées sont simples et soutiennent les compétences. En offrant des espaces sensoriels, émotionnels et artistiques, chacun retrouve dans l’un ou l’autre, des souvenirs de son passé qui le conduisent à peindre, à chanter, à danser. D’autres retrouvent trace de leur vie d’antan en travaillant, par exemple, au jardin potager. Les collaborateurs sont présents en permanence pour rassurer et promouvoir la sécurité. Pavillon de la Rive Le Pavillon de la Rive est un foyer de jour-nuit. Il propose un accueil ambulatoire destiné à des personnes atteintes de troubles cognitifs de type Alzheimer. Il assure un répit aux proches. Structure innovante, il propose des programmes à la journée prolongée, ainsi qu’un accueil combiné jour-nuit. Durant la journée, des activités de groupe permettent de maintenir le lien émotionnel avec le passé et de vivre des moments souvent festifs et empreints de bonne humeur. Ainsi, des professionnels ayant exercé de vieux métiers peuvent venir à leur rencontre. Les participants réagissent alors avec enthousiasme aux souvenirs qui refont surface. Ces activités, comme

les repas partagés, permettent de renouer des contacts La Fondation Butini accueille les personnes sociaux et stimulent les plaisirs qui vont avec. De plus, ils sont encadrés par des équipes aussi professionnelles que âgées fragilisées dans les établissements dévouées. Butini et de la Rive. Elle propose Ainsi va la vie et plus encore dans les quatre établissements quatre programmes progressifs pour de Butini de la Rive. La proximité, la chaleur humaine, la générosité sont quotidiens et tiennent à cœur aux colla-un accompagnement et des soins borateurs comme à la directrice, Claire-Line Mechkat, qui conclut par ces mots : «nous veillons à offrir un moment de joie par jour à chacun». spécialisés dans un environnement favorisant toujours la qualité de vie.

Chemin Gustave-Rochette 14, 1213 Onex – 022 879 66 33 – butini.ch

Résidence Butini / Pavillon Butini

Chemin Gustave Rochette 14 • CH-1213 Onex

Résidence de la Rive / Pavillon de la Rive

Route de Grand-Lancy 166 • CH-1213 Onex

Tél. +41 22 879 66 33 butinidelarive@butini.ch • www.butini.ch

Pavillon de la Rive.

EPSA-SWISS

Des masques «Swiss made»

«Rebondir pour mieux repartir» telle pourrait être la devise de Nicolas Choain, fondateur d’EPSA-Swiss. En effet, rien ne le prédestinait à fabriquer des masques chirurgicaux à Boudry. Et pourtant, depuis mars 2020, où il a mis en route le projet et aujourd’hui, où les lignes tournent à plein régime, ce ne sont pas moins de 2 millions de pièces qui sortent mensuellement de son usine. Certifiés, hautement qualitatifs et fabriqués intégralement dans le canton de Neuchâtel, ils sont la garantie d’une protection maximale.

© idealpc.ch

Savoir s’adapter Quand Nicolas Choain rachète EP automation SA en septembre 2019, il acquiert alors une société spécialisée dans l’automation industrielle pour le marché médical et pharmaceutique. Son activité se concentre principalement aux 4 coins du monde. Quand arrive la pandémie, quelques mois plus tard, en mars, tous les collaborateurs sont rapatriés et se retrouvent sans travail. Le dirigeant réfléchit alors à des solutions alternatives et lui vient l’idée de fabriquer des masques chirurgicaux plus complexes et aboutis que ceux dits d’hygiène. Son équipe le suit dans son projet et ensemble lui font voir le jour. Pour ce faire, un investissement financier est réalisé pour l’achat de machines spéciales, de matières premières, de locaux... Une certification est demandée dans la foulée à un laboratoire reconnu. Quand elle arrive en août, la production démarre de suite. En effet, la force d’EPSA-Swiss est de connaître les machines et leur fonctionnement. L’entreprise est alors une des premières en Suisse à commercialiser des masques avec certification médicale. Les ateliers tournent à plein régime en 2x8h car, de suite, la demande est importante. Les particuliers via le site de la société ou dans des points de vente, le milieu médical, les sociétés... adhèrent à ce masque «made in Switzerland». Les ventes sont là, tant et si bien que début 2021 la société se dote d’une nouvelle ligne de production pour pourvoir à la demande. Aujourd’hui, elle fabrique 2 millions de pièces par mois.

La qualité au rendez-vous Le succès des masques EPSA-Swiss, Type IIR, n’est pas le fruit du hasard mais de la qualité de ces derniers largement supérieure à tout ce qui peut être importé d’Asie. Ces pièces médicales à usage unique, certifiées CE, dispositif médical de classe I selon la Directive 93/42/CEE, sont composées de deux couches de tissus, d’un filtre, d’une barrette nasale et de deux attaches élastiques. Les couches de tissus extérieures et intérieures sont en polypropylène (PP) non tissé. Le filtre, en polypropylène (PP) soufflé par fusion, garantit un niveau élevé de filtration bactérienne BFE >99%. La barrette nasale est composée de titane enrobé de polypropylène tandis que les élastiques, composés de polyester et polyuréthane, sont spécialement conçus pour atténuer les tensions derrière les oreilles. Ainsi tous les matériaux, choisis avec soin et selon un cahier des charges les plus exigeant, permettent une très haute filtration et une résistance aux fluides. Tous sont hypoallergéniques, sans fibre de verre et exempts de composants faits de latex de caoutchouc naturel. De plus, ils offrent aux utilisateurs, un réel confort.

Une infrastructure adaptée qui permet également la personnalisation Dès la mise en route du projet, Nicolas Choain, a investi dans du matériel performant et adapté. Ainsi aujourd’hui, EPSA-Swiss est dotée d’un équipement de production complètement automatisé, intégrant un système de contrôle par vision et une station de stérilisation par rayon UV. Ce contrôle en cours de production détecte le moindre défaut et garantit une qualité irréprochable au-delà des standards existants dans ce domaine. Les masques ne correspondant pas aux exigences de qualité EPSA-Swiss sont automatiquement éjectés. Par ailleurs, la société connaît un grand succès avec la personnalisation. En effet, dès 100 000 pièces, elle propose une large palette de couleurs à choix à laquelle peut s’ajouter le logo d’une société. Une nouvelle manière de communiquer!

Photos : © robinnyfeler.ch

EPSA-SWISS

CH-2017 Boudry info@epsa-swiss.ch • www.epsa-swiss.ch

Parce que la qualité de l’air dans des espaces clos est primordiale

Il n’a pas fallu une pandémie pour que des sociétés s’intéressent à l’air en milieu clos. Ainsi en va, depuis 20 ans, l’histoire de Genano, entreprise finlandaise. Aujourd’hui, ses dispositifs performants, alliant décontamination et purification, reconnus à l’international par de nombreuses études de nombreux laboratoires et instituts de surveillance privés et publics, sont commercialisés en Suisse par la société ADD Swiss, installée à Boudry. Particuliers comme entreprises peuvent dorénavant, grâce à elle, s’offrir une sécurité et une qualité de l’air sans faille.

F3-F6-F7, HEPA & ULPA filtres à papier n’éliminent pas les virus dans l’air

GENANO® 350 GENANO® 5250M

Des spécialistes entrent en action Quand Genano approche le canton de Neuchâtel pour l’aider à s’implanter en Suisse, ce dernier fait appel à son référent MedTech, Jerôme La Rosa, fondateur de la société JLR Project (www.jlrproject.ch) qui assure des services de métrologie et qualification reconnus officiellement par les autorités suisses compétentes. Après différents tests et études menées, auxquels s’ajoutent des contrôles réalisés dans le monde entier, il valide le système. Dans la foulée, au printemps 2020, il fonde, avec Steve Amstutz et Samir Chercher, ADD Swiss pour commercialiser ces dispositifs qui plus que jamais font sens face à la pandémie qui s’est installée.

Un système simple et pourtant si performant La gamme propose deux appareils de petite et grande taille qui sont adaptables et ajustables en fonction des besoins. Idéaux pour des lieux où la concentration de personnes est importante, ils assurent une grande limitation des contaminations et un air sain de manière très simple. En effet, il suffit de les brancher à une prise électrique et ils sont actifs, en d’autres termes, plug and play. Pour convaincre les personnes intéressées qui auraient des doutes, ADD Swiss peut réaliser, par l’intermédiaire de JLR Project, des études sur site client pour définir les besoins en décontamination et purification de l’air en fonction de son environnement, son utilisation et ses contraintes notamment au niveau aéraulique. Des contrôles qualités poussés, des tests particulaires et bactériologiques avec rapport reconnu officiellement peuvent également être assuré par JLR Project pour certifier de la qualité du site client et de l’amélioration constante de son environnement. Un gage de garantie et de sécurité supplémentaire. Des points forts indéniables • Les unités de décontamination de l’air ont été conçues à l’origine pour les hôpitaux, les laboratoires et autres environnements critiques. Elles sont utilisées dans le monde entier par ces secteurs pour obtenir une qualité d’air irréprochable et directement lutter contre les virus et maladies telles la Covid-19 et la grippe. • Les dispositifs Genano éliminent jusqu’à 99,99% des microbes en suspension dans l’air. • La maintenance se limite à une intervention par année, même dans le cas d’un usage régulier, pour de menus travaux. • Les systèmes sont mobiles, il est possible de les changer de pièces en fonction des besoins. • Grâce à leur technologie brevetée par ionisation de l’air, les particules fines de taille nanométrique sont éliminées.

Des développements en cours Conscients de la qualité et des performances de la technologie des systèmes Genano, ADD Swiss mène actuellement des recherches dans le but de développer l’utilisation de ce savoir-faire éprouvé et technologie brevetée pour les transports. En collaboration avec des entreprises d’ingénierie spécialisées, ils souhaitent proposer des solutions adaptées tant pour l’aérien, le maritime que le terrestre.

ADD Swiss

Chemin de la Baconnière 51 • CH-2017 Boudry Tél. +41 78 202 00 78 contact@add-swiss.com • www.add-swiss.com

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