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MAGAZINE URBAIN-DIJON

Jui-Aout-Sept www.bing-bang-mag.com

Les titres auxquels vous n’échapperez pas : Bing Bang renvoie la balle Têtes de com La Côte d’Or joue le jeu ! Cité des ducs : le feuilleton de l’été qui ne se déballonne pas Cuisine et dépendances : fin de chantier ! On a testé: pizzas à emporter pour ceux qui sont « à Kro » ! C’tendance, Pas foot mais pas hors-jeu non plus

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Plus rien à foot !!


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01 édito

Plus rien à foot : un été en liberté ! BALLON… D’OXYGÈNE !

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Montage couverture : Composition Phosphosis & RPat Image couverture : Istock

PUBLICITÉ 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com www.bing-bang-mag.com PROCHAIN NUMÉRO : SEPT-OCT 2010 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél. 03 80 73 01 15 Gérant / Régie publicitaire Edibang : Richard Patouillet

Directeur de publication : Richard Patouillet Direction Artistique : Phosphosis (Philippe Huart) Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Celine Colle, Jean Maisonnave, Patrick Lebas, Carla Garfield, Thierry Binoche, Emilie Chapulliot, Françoise Perrichet, Bridget P, Lydie Reversat Crédit photo : T. HazeBrouck, R. Patouillet, DR Impression : Imprimerie Champagne Dépôt légal : Juin 2010 Abonnement : 4 n°/22 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.

Dijon est une petite ville où il fait bon vivre, surtout l’été, mais qui a besoin qu’on la chatouille un peu pour la faire rire, voire même sourire. Pour ceux et celles qui n’ont rien à foot de la baballe, le début de l’été a pu sembler longuet. La pluie, le foot, la pluie, le foot. Heureusement, comme disait grand maman, après la pluie, le beau temps. La foot à qui (comme dirait l’ami Bob, qui adore tout ce qui est rebondi), si l’on s’est laissé manipulé par la communication incroyable menée autour du foot. D’accord ça nous a changé des histoires de tram et de tout ce qui se « tram » dans les coulisses du pouvoir sur Dijon, et en France en général, des problèmes de retraite, des rentrées qui s’annoncent difficiles pour ceux qui ont déjà du mal à financer leurs maigres sorties. Dans le temps, c’était facile, on croyait dur comme fer à ce qui était écrit dans les journaux, on choisissait ceux qui pensaient comme vous, c’était plus facile. Après on a cru à l’image, et maintenant il y a tellement d’images qu’on se méfie des textes qui vont avec. Sans la « com », direz-vous, on ne serait rien, nous y compris. On en vit, pêchant des infos, des pubs par là. Quoique… Si Bing Bang n’était pas là, au milieu de tous les médias, payants ou non, pour vous faire sortir, sourire, vous énerver un peu, la vie ne s’arrêterait certes pas mais elle serait encore moins drôle, avouez-le. Nous on ne cherche pas à vous (dés)informer, on veut juste être un ballon d’oxygène, en ces temps de morosité. On se moque aussi un peu de nous en vous parlant ici des « Têtes de Com » qui nous font la tête comme un ballon, dans les pages qui suivent. Un jour, on vous fera un dossier spécial pour vous faire rire des travers du monde politico-économique qui nous gouverne. Un jour, parce qu’on a pas que ça à faire. Ne cherchez pas à savoir qui se cache derrière les pseudos de Carla Garfield, de Krys de Nerf, de Bridget P, de Céline Colle… Tiens, elle, non, c’est son vrai nom, mais elle va en changer pour jouer la directrice d’une agence de com dans le feuilleton de l’été. Toutes les autres sont des filles de com, qui vous racontent ici leurs sorties, leurs envies, avec ou sans les hommes, restés devant la télé ou derrière le comptoir. Un été à l’abri des balles, pour profiter du temps qui passe. Toute l’équipe s’est amusée à prendre la balle au bond, allant à la rencontre de ceux et surtout celles qui ont plein d’idées pour vous faire vivre l’été avec le sourire. Et comme on ne veut pas vous laisser sur votre faim, si vous préférez à nos terrasses une pizza devant la télé, on vous a préparé un test pizzas à emporter (on aurait pu faire les bières, évidemment, mais n’est pas assez « à Kro ») ! Trop bons… Etre ou ne pas être ? On ne se pose pas la question. Etre encore là, passer l’été avec vous, c’est déjà pas si mal… Jean Maisonnave a commencé d’écrire ses mémoires, c’est pas triste, car il le fait par petits billets d’humeur. D’autres ont un polar à la dijonnaise, un poil sanglant, un rien cinglé, sur le feu. Entre-temps on va sortir, il y a des animations, des festivals, des terrasses, de la vie dans la ville. Pourvou que ça doure, comme disait la mère de Napo, qui a du avoir une vision de la Côte d’Or pas triste, du temps où son grand fils (enfin, grand, façon de parler) faisait ses classes à Auxonne… Gérard Bouchu


Plus rien à foot cette fois on se lâche ! Mondial de la com

bing bang renvoie la balle !!!!! Notre dernier numéro « Dijon ville rock n’roll » nous a valu un max de critiques de la part de ceux qui se sont sentis visés par cette vision décalée de la ville. Notamment de ceux qui confondent info et pub, parlent trop, d’eux, des autres, et s’étonnent ensuite que ça leur reviennent, déformé selon eux, sur un coin de page. On n’a pas la prétention d’être un journal d’information, répétons-le, on ne veut pas non plus faire de la déformation systématique : on est gêné d’avoir glissé ici ou là, en toute bonne foi (!), des petites phrases qui ne reflètent pas l’image qu’une ville comme Dijon veut donner au monde : désolé pour ceux qui ont participé à l’opération Dijon must art en espérant qu’on refléterait leur enthousiasme autour de la folle équipée des Pleurants (on aurait du demander les droits de la couv de Tintin en Amérique !). Désolé pour l’info visant tel restaurateur pas encore prêt à vendre ou à déménager, même si lui-même l’avait laissé entendre, mais c’est tout le problème d’annoncer des news dans un monde qui vit de la com, sinon de la pub. Je reçois (pour certains guides touristiques nationaux que je remets à jour, de mon mieux, chaque année) des infos sur papier qui sont fausses et pourtant signées des intéressés : tel restaurateur qui a déjà un successeur en vue annonce qu’il fait des travaux et sera toujours là l’année prochaine, alors qu’il a déjà pris son billet d’avion pour s’envoler en Amérique du sud avec sa maîtresse, tel propriétaire de chambre d’hôtes, qui a bénéficié du soutien financier de tel ou tel organisme, a déjà les plans de sa future maison et le nom du repreneur de l’actuelle. Mais l’important, c’est d’être dans les guides, dans les mags, partout… D’où notre méfiance, et notre envie de prendre tout (ou presque) avec humour.

Les guignols de la com Bing Bang, vous connaissez, maintenant. On n’est pas une équipe de foot soudée pour gagner (les restaurateurs qui parlent ainsi de leur équipe de cuisine devraient d’ailleurs changer de formule !), on aurait plutôt tendance à tirer dans toutes les directions. On n’est pas l’équipe à Ruquier non plus, même si nos vraies-fausses réunions de rédaction, en terrasse des bistrots ces temps-ci, pourraient être reprises par les scénaristes du feuilleton « Cité des Ducs » : ils nous entendraient évoquer les derniers plantages médiatiques, parler vin et en vain, quand Patrick nous rejoint, évoquer Camping et l’image de Dijon donnée sur grand écran, parler mâles et bouffe, voire malbouffe, avec Liza Garfield ou Emilie, des nuits dijonnaises avec Lydie ou Françoise, entendre les secrets d’alcove des uns, les secrets de polichinelle des autres… Comment rêver Dijon au plus près de sa réalité, sans tomber dans les excès des uns et les discours économico-politiques des autres ? Tout un programme qui devrait intéresser une agence de communication voulant s’implanter place de la Lib : cette fois, c’est pas de l’intox, c’est simplement le scénario, et comme Céline, qui vous parle boutique dans ces pages, va jouer le rôle de la future directrice de l’agence, ce sera du tout cuit pour elle (voir encadré).

David contre Goliath ! Ce qui est dommage, c’est que le grand feuilleton sur le sujet reste encore à écrire, et Dijon est une terre d’élection à ce propos, avec les agences locales et les associations qui vont permettre à nos gens de com d’être encore plus performants. Telle Cerclecom, qui vient de naître et rassemble la fine fleur des

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communicants dijonnais. Dans ce monde de jeunes loups et de louloutes au cœur de l’actualité, on espère avoir enfin un regard neuf sur ce qui se passe (voir ci-contre)… Difficile de dire à l’heure actuelle ce que sera « Cité des ducs » : un soap à la dijonnaise, un petit frère de « Camera Café » ? Ou une version sans marionnettes des « Guignols de la Com » qui pourrait faire les beaux soirs de Voo TV, quand le stock d’épisodes de Vidocq sera épuisé ? Rien à voir en tous cas avec l’autre feuilleton de l’été, un David et Goliath à la dijonnaise, mettant en prise une directrice très média-net, l’inénarrable Sabine Torrès, face au dernier dinosaure de la presse régionale, sérieusement concurrencé désormais par toutes les infos qui tombent sur l’écran noir de nos Macs blancs, du matin (Dijonscope) au soir (Gazette Info). Nous sommes tous des fils et des filles de com, sauf Jean Maisonnave, dernier représentant journalistique d’un monde où la critique sur papier avait un sens. Difficile de lui expliquer que le combat de l’été se déroule entre une directrice de mag sur internet et un journal racheté par une banque, il croit qu’on lui parle d’un Plus belle la vie à la sauce moutarde ! ▀ Gérard Bouchu


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Têtes de com…

Je communique, tu communiques, nous communi...quons

Têtes de com: le nouveau feuilleton de l’été

« La Com » ! C’est infernal, depuis que les Bleus ont perdu la face, on ne parle plus que d’elle, dans les débats télévisés ! La faute aux Bleus si les Français se sont fait avoir par une « com » trop bien faite. On n’est plus dans le réel, sur le terrain, mais dans le monde virtuel. Bravo la Com, maintenant tout le monde va faire attention à ce qui se dit, se lit, se voit. On n’ira plus acheter un téléviseur grand écran en croyant qu’on va pouvoir être remboursé vite fait en cas de victoire des Bleus ! On a vu, sur Dijonscope, des gens tristes à cause de la déconfiture de l’équipe de France. Non, faut pas pousser. Les gens sont tristes parce qu’ils n’ont plus de sous, plus de soleil, plus d’espoir, mais l’été va arranger ça, que diantre, soyons optimistes. Et comptons sur les communicants dijonnais pour nous faire voir la vi(ll)e en rose. Cercle comm, petit dernier des réseaux de communicants dijonnais, annonce la couleur : des pros pour des pros... et fait déjà parler ceux qui n’y sont pas, dans le cercle. On se croirait à Lyon, quand chacun veut créer son propre réseau pour exister. Ma mamie, qui n’en perd pas une miette quand on s’attaque à la com, me signale le Collectif. Comm créé il y a deux ans, informel et indépendant, issu, comme Cercle Comm, de l’association Coup de Pouce, plus ancienne (un troisième, répondant désormais au nom de « club des communicants » !). Ce collectif « informel » réunit près de 70 chargés de com, pros du web 2.0, prestataires et journalistes. Ils ne font pas spécialement de bruit, car leur objectif est de partager sur leurs métiers, pour mieux communiquer sur leurs actions et marques. Leur dernier évenement un mediacamp organisé fin mai était ouvert à tous. Selon ma mamie, la communication n’a pas besoin qu’on parle d’elle, c’est le serpent qui se mord la queue pourtant on a pas fini d’en entendre parle ! Cercle comm, sur facebook. Allez voir aussi : www.pointcomm.org et, pour tout comprendre : http://barcamp.org/Mediacamp-Dijon

Cité des ducs :

le feuilleton de l’été qui ne se déballonne pas « Pas facile d’être directrice d’une agence de com. Chez Superchouette, je dois composer avec le caractère et les personnalités de chacun. Mon père, à la retraite et qui m’a légué l’entreprise, ne se décide pas à lâcher les rênes. Il passe son temps à tout critiquer. Horripilant ! Comme si m’avoir affublée de ce prénom d’une autre époque ne suffisait pas. Nous avons un graphiste excellent, Philippe. Malheureusement il se trouve qu’il est aussi mon ex-mari, ce qui ne facilite pas nos rapports qui sont parfois assez tendus. Suzon, ma standardiste et assistante, nécessite également une vigilance permanente. Manipulatrice et garce sur les bords, elle a l’art d’écouter aux portes et la manière de s’en servir. Maxime, l’attaché de presse, Assapi, le commercial et Simon le chargé de com, sont dans l’ensemble assez agréables à vivre et pro même s’ils ont besoin d’être cadrés et parfois recadrés. Et puis c’est sans

compter les clients, leurs projets complètement farfelus et leurs idées qu’ils croient audessus de tout. Ce qui m’agace le plus : les clients qui pensent avoir une fibre artistique et qui veulent se mêler de la rédaction ou du graphisme, ajouter leur patte (sale) dans les créations. J’aimerais qu’ils comprennent que la communication est un métier. Expliquent-ils à leur dentiste comment leur poser une couronne ? » ▀ Jacqueline Jacquemard PS Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’actualité de ces derniers mois et prennent la balle au bond, Jacqueline Jacquemard est le nom dont a été affublée notre Céline à nous, de Bing Bang, sélectionnée pour participer à ce feuilleton régional que les responsables de Plus Belle la Vie, à Marseille, surveillent avec attention. On croit rêver !!! GB Jacqueline Jacquemard – Agence Superchouette.com


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Tout garder, tout jeter et réinventer ? C’est la phrase choc de l’été, le titre de l’exposition montée en commun par les différents musées municipaux dijonnais sur l’objet, le déchet, la réforme, le rebut. Partie intégrante de cette grande manifestation “Utopies et innovations“ organisée par seize villes de l’est, appartenant à la nouvelle Métropole RhinRhône, qui devrait donner une impulsion à toute la région, en attendant le TGV. Alors, c’est de l’Art ou du cochon ? On aimerait bien répondre du cochon car dans le cochon, tout est bon, y a rien à jeter… Une expo commune, hors du commun Direction le musée de la vie bourguignonne, où s’est installée l’exposition principale. Sous le cloître flottent des étendards de plastique, recyclage de bouteilles. Le son est claquant, comme des haubans sur des mats. Les reflets au sol sont chatoyants, c’est une vision assez poétique. Assez rêvé, entrons dans le vif du sujet. L’exposition ressemble à un grand bazar, un véritable capharnaüm, une caverne d’Ali Baba et en plus on joue. Mettre des mots sur des objets, trouver le nombre de couches utilisées par bébé, euh… c’est beaucoup plus ! Ensuite on classe les objets que l’on garde, ceux que l’on archive, qui entrent au musée, ceux qu’on jette ou que l’on recycle. À chaque pièce une ambiance différente, un décor ou des matériaux qui changent, la découverte est ludique. L’expo avance, c’est moins drôle, ça devient un peu visite avec la Maîtresse d’école, moins de jeux, on doit apprendre. Le recyclage c’est moins fun ? Dommage, vite on ressort retrouver la féerie du cloître. Le bémol c’est qu’on aimerait bien continuer à se croire Alice et prendre un thé dans la cour, seulement voilà… la jolie terrasse ombragée, elle n’existe que dans nos rêves.

Toute la ville en parle (variante) Et puis, pour répondre à la question que vous n’allez pas tarder à poser : oui, c’est de l’Art

et tout le monde s’y met. Le Consortium installe six œuvres d’artistes contemporains dans des lieux publics. Objets détournés, contenus surprenants, accumulations vous attendent dans une cour ou un jardin. Nü Köza enguirlande le cloître du musée et le Frac a sorti pour l’occasion son Mr Bondieu, de Patrick Van Caeckenbergh qui semble tout droit venu d’Emmaüs. Le musée des BeauxArts organise des ateliers sur l’art du recyclage et des visites spéciales «objet, œuvre d’art» . Le jardin des sciences invite la Fée Folie et sonorise l’Arquebuse. Latitude 21 expose les photographies de Philip Roussin sur l’enfer de Dandora, même la Fnac s’y colle avec des ateliers fun sciences pour les enfants. Et il y en a encore beaucoup d’autres : le lycée Le Castel, la Tour Elithis, le festival Dièse, au total 20 partenaires, 100 rendez-vous, si vous passez à côté, c’est que vous êtes bon à jeter…

Rendez-vous en 2012 Alors justement qu‘est-ce qu’on jette ? Nos vieilles habitudes, bébé avec l’eau du bain et ses couches mais pas grand chose de tout ce qu’on a vu pour l’instant. On réinvente ? Le sens de circulation en allant visiter les autres villes, direction Grand Est, jusqu’à Bâle. On dépoussière ? La ville et ses acteurs culturels ont montré une cohésion exemplaire sur ce projet. On peut

• Deux femmes, deux vies, deux livres

« La Galerie des Brumes » de Laurence Gaud : les ados vont se régaler ! Lorsqu’une attaque cérébrale l’a obligée à rester tranquille pendant plus de quatre mois, cette prof dijonnaise hyperactive a eu besoin de se défouler par l’écriture. Raconter sur papier une aventure dont l’action se déroulerait dans « Le trou sans fond » (titre de son premier roman, paru en mai 2009) était un bon compromis ; le lieu existe vraiment, près de Blaisy-bas, au beau milieu de la forêt. Pas besoin d’y retourner, elle le connaît depuis l’enfance. Le mystère de ce gouffre dont les spéléologues n’ont jamais pu venir à bout, elle a choisi de le raconter, avec un plaisir gourmand, à ses propres enfants, puis aux autres. Son second roman, paru en avril dernier, se passe à nouveau dans le trou sans fond, c’est» la galerie des brumes», et elle est en train d’écrire le 3ème, «l’île du bout du bois». Une aventure d’un autre temps, d’un autre monde, à lire au coin d’un bois, pour s’évader. www.edilivre.com

Bondieu ! Mais c’est bien sur !

remettre ça tous les trimestres pour qu’enfin Dijon ait une véritable identité culturelle, une image novatrice ? Qu‘est-ce qu’on garde ? La biennale des musées de la métropole RhinRhône avec un second rendez-vous en 2012… Et la petite phrase de François Rebsamen pour l’occasion : « Dans la crise que le monde traverse aujourd’hui, l’Art reste le meilleur des civilisations qu’il soit révolte ou utopie, car il est porteur d’espoirs. La création est une nécessité : parce qu‘elle est signe de vie, parce qu’elle est dépassement permanent. » ▀ Bridget P Toutes les infos sur www.utopinov.com

« Ne pas se pencher au dehors », par Pascale Corbin : pour adultes seulement Ex-dijonnaise, Pascale Corbin fait partie de ces personnages dont on se dit qu’elle manque au paysage urbain. Enfermée devant son écran, dans sa banlieue parisienne, cette mère de trois enfants écrit des manuels de sexologie et de bien-être qui ne doivent pas être tristes, vu le ton de son premier ouvrage très personnel, contant fleurette à sa façon, directe, drôle, décalée. Un livre de nouvelles pour les femmes qui ont envie de changer d’air et de mari, cet été, court, décapant, aux éditions du Sextant. Elle en prépare un autre sur le Dijon des années 60 qui ne risque pas d’être triste non plus. Pour le style, à vous de juger. On ne sait pas s’il faut la prendre au second ou au quinzième degré, ce qui est tout à son honneur. En tous cas, elle se défend pour sa promo, demandez à votre libraire, il a du avoir sa visite.


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Rien a foot Vive le Foot. Et la Coupe du Monde, parce que c’est une période privilégiée pour nous les femmes. Enfin, pas toutes. Chez nous, il n’y a pas que des blondes, il y a aussi les supportrices. Des pintades mimétiques qui se peinturlurent la hure, endossent des maillots bariolés et braillent avec un enthousiasme qu’on croyait réservé, jusqu’à des temps récents, à leurs éructants conjoints, lesquels ne portent jamais si bien leur nom qu’en ces circonstances d’érection nationale. Quant au foot, pardonnez-moi, mais sans être foncièrement antisportive, j’estime que cette discipline manque cruellement de dignité. D’abord parce qu’elle ne se pratique, en principe, qu’avec les pieds. Ensuite parce qu’elle est de toute évidence totalement assujettie au pognon, avec tout ce que cela comporte de perversions, de faux semblants, de prévarications, de bassesses. Comme «école sociale», excusez, on peut faire mieux. Cela dit, je ne partage pas la sévérité de certains. Comment s’étonner que des mômes, sélectionnés dès l’enfance pour leur aptitude à la baballe et consécutivement voués à une décisive inculture, puissent ultérieurement claquer leur argent à s’acheter des 4x4 chromés et des putes platinées. Il paraît que ça fait rêver, que les gosses s’identifient… justement, dis-je, à quoi ? C’est ça qui me laisse rêveuse.

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NOUVEllE

adresse NOUVEaU

propriétaire

J’ajoute que d’un point de vue plus féminin, je ne vois pas comment on peut s’identifier à des gladiateurs qui se tortillent au moindre choc comme des fusilis toxicomanes avec des grimaces de masques kabukis, ou qui s’empilent au moindre but comme des bouses extasiées. Passons. Le gros intérêt de cette coupe du monde, pour nous, c’est que c’est la libération de la femme. On peut planter nos gros devant la télé, on les incite même à inviter leurs copains, on est prêtes à leur fournir le maillot, le carton de pizza (voir plus loin), le pack de cannettes ; on y ajoute même une bouteille de Pernod afin qu’ils n’aient plus à se lever que pour aller aux toilettes (à la mi-temps) et on sort entre nanas. Le monde est beau pendant les matchs. Les rues sont plus sûres, certains restos font des prix spéciaux, certains cinés aussi, on en profite, on va au musée et comme il reste plein de place aux terrasses, on sirote des guignolets en parlant d’autre chose que de gloire ridicule et d’idoles sponsorisées. On ne perçoit rien des clameurs inquiétantes. On ne sait rien de la consternation qui suit les penalties. Et peut-être même qu’on va rencontrer l’Homme. Rescapé des décervelants pilonnages médiatiques. Comme il n’aura pas de 4x4, il m’emportera sur le cadre de son vélo. On jouera à l’extérieur. Sûrement jusqu’aux prolongations, voire jusqu’aux tirs au but ; je ne vois rien là qui puisse effrayer. On est même prêts à rejouer le match, on gagnera toujours tous les deux. Et d’ailleurs, on n’en a strictement rien à foot : on leur laisse la coupe, on a juste besoin de nos lèvres. ▀ Eva Nosiam

5, rue charrue 21000 diJoN


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Soit dit en passant

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ijon est une ville agréable entre deux averses. J’y reviens avec plaisir. Pas toujours. Des fois, c’est pour enterrer un ou une. Des plus jeunes, de plus en plus souvent. J’y retrouve tout le monde, on en profite pour faire le point entre rescapés, on échange les nouvelles. Questu deviens, questce tu montes, pourquoi tu te représentes, comment ça va le resto. On évoque avec tristesse la vedette du jour, puis on se serre la main Billets de retourd’un indigène intermittent en se lançant : allez, à la prochaine. Non sans légèreté : ce sera peut-être un prochain. En repartant, je me dis qu’un jour, ce sera moi la vedette. Le but d’une vie. J’espère que la salle sera pleine. Il y aura un article dans le Bien Public : «On ne le verra plus sur le pas de sa porte»… Dire que je vais manquer ça ! Mais pour certains, disons, un certain nombre, je vais manquer tout court, ils auront du mal à s’en remettre. Finalement, je préfère ne pas voir ça de mon vivant. Quand je reviens, j’aime bien aussi me retremper dans la vie de là, je visite, je m’informe. L’autre jour, j’ouvre le Bien Public, qu’est-ce que je lis : «Madonna a été vue sur le pas de sa porte». Texto. Et je n’en savais rien. Peut-être que des gosses avaient tiré la sonnette, ou qu’elle sortait les poubelles, on se demande… Dans la même page, j’apprends aussi qu’en banlieue, je sais plus laquelle, un boutiquier ne sert plus que des hamburgers hallal. Le lendemain, je vois sur France 3 qu’un vigneron de Chablis invente le Chablis kacher. Le principe est le même, c’est un type qui fait des grigris sur le matériel mais jusque-là, les choses n’allaient pas bien ensemble, alors que maintenant je vais pouvoir arroser mon hamburger hallal avec du Chablis kacher. Sauf le vendredi bien sûr, ou les nuits de pleine lune. Ce nonobstant, c’est un progrès pour l’humanité, la spiritualité élève le commerce, ces petites choses donnent du sens à la vie. Et reconnaissez que, plus la vie prend du sens, plus il devient difficile d’avoir à la quitter. D’autant que, cette histoire de retourner à la poussière, je ne vois pas qui ça peut réjouir, sauf, peut-être, un aspirateur. D’un autre côté, des hamburgers n’importe comment avec du vin traficoté, c’est pas une vie, je ne vois pas non plus qui peut avaler ça, à part un aspirateur. On ne sait plus quoi penser, sinon ceci : béni soit l’aspirateur ! ▀ Jean Maisonnave

Lilly of LONDON une enfant de la « city »

A l’heure où l’on parle tant de développement durable, d’écologie, voilà une styliste qui entre totalement dans le concept : Lilly of London !

Cette Dijonnaise atypique a débuté sa carrière en créant des costumes pour le théâtre, avant de fonder dans les années 2000 une association permettant aux jeunes créateurs européens de se faire connaître du grand public. Mais cette touche-à-tout ne voulait pas en rester là, elle a décidé de créer sa propre marque. Son idée, maligne : recycler de vieux jeans, des tissus colorés, et autres passementeries pour créer et réaliser des sacs très originaux. Elle a su allier la couleur au fonctionnel. Elle n’ouvre son atelier de couture, installé dans son appartement du centre ville depuis de nombreuses années déjà, qu’à ceux qui montrent patte blanche. Elle ne réalise pas en série, puisque ses créations sont cousues main, ce qui fait de ses sacs des pièces uniques. Des couleurs, des fleurs, des boutons et autres breloques, font de ses sacs des accessoires tout indiqués pour retrouver le sourire cet été, d’autant qu’elle réalise également des porte-monnaie et portefeuilles assortis pour vous inviter à dépenser avec modération. Il est venu le temps des économies, pas encore celui de la privation, alors mesdames, mesdemoiselles, et pourquoi pas messieurs (faut oser, d’accord !), pourquoi ne pas réaliser un vieux rêve ? Celui de s’offrir une pièce unique, un sac que vous ne retrouverez pas au bras de toutes vos amies ou ennemies, pas un sac bon marché made in China, non, un véritable sac à main unique et cela pour moins de 50 euros. Ayant déjà conquis le marché anglo-saxon (ça, c’est de la com !), aujourd’hui, elle vous offre sa marque et ses services. Retrouvez là sur son site internet et offrez vous à prix raisonnable, de la fantaisie, de la couleur, et surtout de l’unique pour cet été. ▀ Philip Saudon www.naicecreation.com


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City break : la nouvelle tendance Vous ne prenez pas de longues vacances ? vous n’êtes plus les seuls. Profitez des semaines à venir pour vous échapper, près de chez vous, en famille, entre amis… Le tourisme de proximité gagne d’autant plus de terrain que c’est désormais en ville que l’on va faire une pause.

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e nouveau concept « City Break » lancé par les Gîtes de France devrait faire des heureux. City Break : comprenez des pied-à-terre situés au cœur des villes pour des séjours « au cœur des choses ». Idéal pour se changer des campagnes désertes ou des plages surpeuplées. Après avoir essayé les chambres au milieu des vignes ou dans les arbres, testez… les chambres en ville. Partout en France, mais en Côte d’Or aussi, désormais. Dijonnais, si vous ne savez pas quoi faire de vos visiteurs, ne savez pas où loger vos amis de passage, faites un test. Les valises à peine posées à l’Amiral Roussin à Dijon, vous pouvez démarrer avec eux le parcours de la Chouette sans attendre, comme si vous étiez des visiteurs d’un jour. La formule, qui garantit un accueil chaleureux et personnalisé, existe aussi à Beaune et Nuits-Saint-Georges. Pour ses 10 ans, La Terre d’Or, à Beaune, a choisi d’aménager la grotte située en sous-sol, là où les Beaunois venaient se réfugier lorsqu’ils voyaient arriver les barbares (sont comme ça, les Beaunois !). Résultat bluffant et d’un confort maximum : les murs en pierres sèches et la dalle de pierre de plusieurs mètres d’épaisseur au plafond assurent une température idéale pour la conservation des vins de Bourgogne. Jean-Louis vous mènera d’ailleurs bien volontiers dans son antre pour vous les faire déguster. Et si vous suivez les caillebotis au cœur de la grotte, ils vous conduiront jusqu’à une nouvelle surprise : le SPA.

Pause urbaine à Dijon : des appartements chic et choc Corinne Jacquin a été une des premières à se lancer, rue Rameau, dans la transformation d’appartements anciens en espaces de charmes loués aux touristes américains, japonais ou même français venant découvrir pendant une semaine Dijon et la côte. Du charme, du confort, la clim, les provisions pour le petit déj, l’accueil personnalisé, ça a marché. Très vite. www.myhomeindijon.com

Françoise Perrichet, dont Carla Garfield vous présente ci-contre son dernier gîte, a continué dans une voie plus déco, plus révolution verte. www.luxuryflatindijon.fr

Stéphanie Vacherot quant à elle propose désormais deux « appartements à part » 23 rue Jeannin dans un ancien hôtel particulier, longtemps fief des Compagnons de devoir. Un premier, plus classique, au rez-de-chaussée, avec cafetière expresso, grand écran, grand lit, grand confort, dans des tons reposants, le second, plus fou, en hommage à Eiffel et au mobilier industriel, sous les toits. On adore. En plus, Stéphanie loue à la nuitée (ses consoeurs exigent deux nuits minimum) et apporte les croissants encore chauds, le matin. So chic.▀ GB A partir de 95 € la nuitée. Tél : 06-81-00-50-77 contact@appartements-a-part.com

La biotitude sans le stress ! Toi aussi tu te dis, parfois, que si tu entends encore l’expression «développement durable», tu files t’acheter un 4x4. Tu as souvent envie d’étrangler le prof si ton enfant te regarde avec de grands yeux horrifiés quand tu jettes des épluchures d’oignon dans la poubelle plastique, pars en voyage d’affaires au Turkmenistan («je te calcule ton taux de carbone, si tu veux ») ou vas voir ta belle-mère en famille à 350 km en voiture (« et le train ? Il faut prendre les transports en commun ! » - « oui, mais Mamie est à Aurillac, 8h de train… ») Tes rêves sont peuplés de baleines avalant des sacs plastiques et de forêts rachitiques. Sois rassuré. Maintenant, tu peux voyager et tu peux même décorer ta maison en ne mettant pas la terre en danger... et sans te prendre la tête! Françoise Perrichet, l’hôtesse des gîtes de luxe Luxury FlatInDijon n’est pas une écolo-bobo. Elle essaye tout simplement de faire ce qu’elle peut, à son niveau, et a donc décidé que ses chambres et gîtes respecteraient au maximum l’environnement. Peintures bio, enduits naturels à la chaux, draps bio et serviettes de toilette en bambou, produits d’entretien label vert, bicarbonate de soude et vinaigre blanc, sans oublier le poêle à bois... Son studio nouveau-né rue de l’Amiral Roussin est le premier à Dijon, et le seul pour le moment, à réunir ce type de prestations. La décoration est, comme toujours chez cette artiste, maligne et d’un goût sûr : camaieu de bleu, douche à l’italienne en pierre du pays, mur déco recouvert d’une multitude de

papiers colorés, belles matières, une literie à tomber par terre. Le studio permet un séjour en ville complètement autonome, avec cuisine équipée et machine à laver. Vous pourrez même vous détendre aux beaux jours dans la cour tranquille, au pied de l’escalier médiéval en bois, un petit havre de paix hors du temps pour vous reposer de vos courses dans les vignes et dans les bois bourguignons. ▀ Carla Garfield Pour un court séjour en couple ou avec un enfant De 60 à 100 euros par nuit selon le séjour. www.luxuryflatindijon.fr


dépendances

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istock

Cuisines et

Faim d’été ? Fin de chantier ! Fin de chantier en effet pour nombre de ceux dont nous signalions les travaux dans le précédent numéro. Faim de chantier, car on est curieux de découvrir ces nouveaux lieux, ou même de nouvelles têtes dans des anciens restos, voire des têtes anciennes dans de nouveaux décors. Difficile de critiquer sans y avoir déjeuné ou dîné une ou deux fois, on va profiter de la fin de l’été pour vous préparer un guide Dijon-Beaune à notre façon. Voilà juste un état des lieux pour vous inviter à mettre le nez dehors (ou dedans, si le ciel nous fait des siennes !)

B comme… Bareuzai !

Séréna et et Fabrice gardent (contrairement à ce que certains avaient voulu nous faire croire : le monde est méchant !) leur B comme Bokos place de la Lib (2). Avec des bokos griffés par le chef beaunois Laurent Peugeot, qui roule sinon pour lui quand il n’est pas sur Dijon. Mais le couple vedette de la place de la Lib a trouvé de nouveaux partenaires –on parle toujours du jeu des chaises musicales, attention !- pour créer O’ Bareuzai, (1bis) café-restaurant-salon

de thé place du même nom (à l’emplacement de l’ancien fleuriste Lasserre)… Leur Bareuzai sera ouvert sans interruption de 8h à minuit. Quant à Jean-Charles et Sébastien, leurs nouveaux partenaires, ils ont vendu leur resto Le Verdi à l’équipe d’Emile Brochette, qui règne désormais sur tout un coin de la place Emile Zola… La future terrasse face au Bareuzai risque de faire un malheur, vu l’emplacement !

Pour vous faire… « marché »

En face, au fond d’un passage qui fait tache… sombre, pour l’instant, La Ruelle (3bis) nouvelle formule a déjà trouvé ses marques, les habitués continuent d’y aller, c’est plutôt bon signe. Le Bon Pantagruel (4) va profiter de l’été pour présenter une nouvelle carte et un nouveau visage, là aussi, laissons faire le temps. Au Vin des Rues (5) repart pour une nouvelle vie, avec un nouveau chef, ayant travaillé dans de grandes maisons en Suisse, en attendant un lifting pour cet automne (on parle de la maison !). Le patron est un furieux de l’excellence, côté vin comme côté table, qui adore se lancer de nouveaux défis. L’ancienne équipe s’est divisée, avec la reprise d’une adresse courue depuis quelques mois par le tout-dijon : Le Coin Caché, place Barbe (6). De la gastronomie à prix doux. Les cartes sont bluffantes, le coin jardin microscopique, réservez ! L’équipe d’O’ Bareuzai

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Le dernier BB de Billoux !

On ne pourra plus appeler Jean-Pierre Billoux, le père tranquille de la restauration. Après avoir cassé les murs de la maison voisine, côté rue, pour faire un petit hôtel de charme, père et fils ont cassé, côté place de la Lib, les cloisons d’Eurocave pour créer un petit bistrot de poche qui aurait pu s’appeler La table d’à côté. Mais cette brasserie de poche, aux couleurs du temps, avec son grand bar, ses tables hautes et sa future terrasse pour permettre à tout un chacun de boire et manger non stop de 11h à 23h, s’appellera tout simplement B9 (1) Logique puisque c’est le dernier bébé des Billoux.

Alexis Billoux vous en veut.


Cuisines et dépendances

Grain de Sel cartonne...

L’Hôtel Particulier... tatonne

Bam Jam café jazz’on

La République nous appelle

Si vous vous perdez, ensuite, du côté de la République, sachez que c’est à un oiseau de nuit assagi que l’on devrait, bientôt, avoir ici un nouveau point de ralliement très « show » : après Le Grand Café, le bouillant Eddie (7) crée… La Place, à l’emplacement d’une ancienne station essence. Promis, on y boira autre chose que du coca. Sinon, beaucoup de changements annoncés autour de la place, où l’on a dit adieu à un des restos chinois de notre enfance et où flotte encore le souvenir de la famille Colombo, qui fait paraît-il un carton dans son nouveau resto, à Ahuy, mais ça, on en reparlera plus tard.

Le quartier Jean-Jacques fait sa mue, pas la moue !

Côté rue Jean-Jacques Rousseau, les Enfants Terribles (8) jouent désormais, 7j/7, la carte convivialité, jusque tard dans la nuit, et ça marche. Bienvenue au club. Plus bas, le Bam Jam café (9) à l’angle de la rue Jean-Jacques et de la rue d’Assas, cherche à donner une image plus jazz à l’ancien bar du Tony, qui vit naître une de nos gloires du rock locales. La rue, qui vit, espérons-le, ses dernières années en tant que rue de la soif, pourrait demain, une fois semi-piétonne, devenir « tendance », côté boutique comme côté restos. La jolie surprise, un peu plus loin, en revenant vers le théâtre, c’est la transformation de l’ancien « Au Goût du Jour » en un vrai bistrot actuel, Grain de Sel (10). Un lieu convivial, assurant côté déco, rassurant côté cuisine. Et sa terrasse devrait cartonner, aux premiers vrais soleils (dire que j’écris ça à la veille de l’été !).

Très particulier !

Quoi de neuf près du marché ? L’Hôtel Particulier (3) a fait couler pas mal d’encre depuis l’ouverture de ce bar-lounge de luxe dans l’un des plus beaux hôtels particuliers de la rue Musette… Jolie réussite du point de vue architectural, qui permit au public de découvrir l’envers d’un hôtel particulier, placé au bon endroit, entre Notre-Dame et le marché. La cour est accueillante, le service en rodage, la cuisine aussi. Comme c’est une équipe d’amis qui a créé le lieu, laissons leur l’été pour se roder. On vient là pour prendre l’air du temps…

Pour jouer les touristes

Autre nouveauté du moment : La Chouette, (11) à l’entrée de la rue du même nom. Nouveau nom, nouveau team pour un café-tarterie-salon de thé qui propose une cuisine pas si tarte que ça, fraîche, goûteuse, dans un cadre qui, au contraire des lieux précédents, ne joue pas la carte du design actuel. Les touristes et les habitués s’y croisent, c’est bon signe. Tout comme à la Maison Millière (12), tellement visitée par ceux qui viennent caresser la chouette qu’on en oublierait presque sa jolie cour cachée, et sa salle à l’étage, avec vue imprenable sur Notre-Dame. Un lieu chaleureux, pour se retrouver autour d’une viande du pays, avec un moine défroqué de passage… Reprise de la cuisine par la fille du maître des lieux, qui pense déjà à sa prochaine affaire, dans un certain hôtel particulier de la rue des Forges, qui vit défiler nombre de touristes du monde entier, lui aussi !

Jules, Elle & Lui…

Traversez la mairie, rejoignez la rue Jules Mercier, piétonne : une terrasse, des tablées joyeuses, une carte sans façon, voilà Les Caves à Jules (13). On n’y boit pas que de l’eau, vous avez deviné. Rue Berbisey, L’Autre Entrée (14) fait évoluer sa formule : moins à boire, plus à manger, le soir comme le midi, accueil sympa, et cour de poche, cachée, pour mieux vous séduire. Si le temps fraichit, allez faire un tour de l’autre côté de la rue : Elle &Lui (15), tout un programme pour ce resto qui a rafraichi sa déco, pour continuer d’être, en plein été. Un vrai travail de pro, côté cuisine, et un accueil très gentil.

Et vous… à vous de voir !

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Après, libre à vous d’aller faire un tour aux allées du parc, au restaurant du même nom, d’aller voir si La Concorde est en passe de finir ses travaux (15 ans qu’on attend le retour d’une vraie brasserie sur cette place !). Vous pouvez surtout reprendre la voiture pour partir dans la proche campagne tester quelques une de nos adresses fétiches, que vous retrouverez ci-contre ou dans les pages voisines. Il y a des terrasses qu’on aime plus que d’autres, on est comme ça. Pas objectifs, non. Et là, il n’y a plus de chantiers… vous devriez être enchantés ! Gérard Bouchu

Pour une faim d’été dijonnais

En attendant l’ouverture des nouveaux lieux show, quelques repères dijonnais. Pensez à réserver, surtout si vous voulez profiter des terrasses.

(1) B9 et Le Pré aux Clercs : 11&13, pl. de la Libération. % 03-80-38-0505. www.le-pre-aux-clercs.com (1 bis) O’ BAREUZAI, : place François Rude. Tél : O3 8O 23 57 34. (2) B comme Bokos : 14 place de la Libération. Tél : 03-80-43-27-05. (3) L’Hôtel Particulier : 5, rue Musette. Tél 03-80-53-35-16 - tTlj sf dim.. (3bis) La Ruelle : 8, ruelle Quentin. Tél : 03-80-49-98-51. (4) Le Bon Pantagruel : 20, rue Quentin. Tél : 03-80-30-68-69. (5) Au Vin des Rues : 26, rue Odebert. Tél : 03-80-30-77-13. Tlj sf dim. (6) Le Coin Caché : 2, place Barbe. Tél : 03-80-55-35-55 Tlj sf sam midi, dim soir et lun soir. www.lecoincache.fr (7) Le Grand Café – La Place : 5, rue du Château. Tél : 03-80-30-97-26. (8) Aux Enfants Terribles : 2, rue Jean-Jacques Rousseau. Tél : 03-80-7157-33. Tlj midi et soir. (9) Bam Jam Café : rue Jean-Jacques Rousseau. Tél : 03-80-73-30-64. (10) Le Grain de Sel : 24 rue Chaudronnerie. Tél : 03-80-36-80-18. Tlj sf dim-lun. (11) La Chouette : 4, rue de la Chouette. Tél : 03-80-30-79-85. Tlj sf mer et dim. (12) La Maison Millière : 10, rue de la Chouette. Tel : 03-80-30-99-99. Tlj sf dim soir. (13) Les Caves à Jules : angle rue Neuve-Dauphine & rue Jules-Mercier. Tél : 03-80-49-94-84. Tlj sf dim. (14) L’Autre Entrée : 19, rue Berbisey. Tél : 03-80-30-53-55. www.lautreentree. com (15) Elle & Lui : 44, rue Berb isey. Tél : 03-80-50-15-36. Tlj sf dim.

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Cuisines et dépendances

L’Yonne… So chic !

Dans le temps, on ne prenait pas l’Yonne au sérieux, surtout quand on était un Bourguignon du sud. Une soif d’Yonne, qu’il disait, le grand-père, pensant à ses vins d’Epineuil. Ou d’Irancy, parce qu’à l’époque, on se cachait presque pour les boire. Aujourd’hui, on les fête et c’est pas triste : si vous passez par Irancy le 25 juillet, vous allez pouvoir déguster une cinquantaine de vins différents. Pour éponger, grand repas festif (faut s’inscrire sur www.irancy.org). Avant, vous pourrez faire un parcours de 6 kms dans les vignes, avec 7 haltes principales. Pour prolonger le plaisir, prenez les petites routes pour rejoindre Noyers-sur-Serein, une des plus jolies cités médiévales de Bourgogne, qui revit après un long sommeil. C’est là qu’on a fait, on peut le dire, le meilleur repas de ce printemps, en Bourgogne. Un repas en terrasse, dans cette impasse du poids du Roy reconquise par la famille Paillot. Il n’y avait là, côté place, il y a quelques années, qu’une boucherie-charcuterie hors pair, dont la vocation était de devenir épicerie fine, traiteur, cave à vin, au meilleur des cas. Mais les enfants Paillot sont revenus de Londres ou d’ailleurs pour redonner une seconde jeunesse à leur père, et à leur maison-mère. Goûtez à la terrine de foie gras maison au torchon, à la quenelle de rascasse en soupière feuilletée, laissez-vous conseiller par le frère-sommelier de service (300 référence de vin à partir de 18 €). Sinon, pour les fous de charcuterie, bon menu terroir à 17,50€. Restaurant Les Millésimes-Maison Paillot : 14, Place de l’hôtel de Ville, 89310 Noyers-Sur-Serein. Tél : 03.86.82.82.16 www.maison-paillot.com LLes Millésimes-Maison Paillot

Terrasses avec vue, pour se mettre au vert !

Quand l’été pointe son nez et que vous n’avez qu’un micro balcon pour prendre l’air, vous ne rêvez que de verdure, piscines et terrasses ensoleillées. Voici quelques adresses au calme ou en tout cas en plein vent. Le Château de Saulon : route de Seurre, à Saulon la Rue. Tél : 03-80-7925-25. Un vrai havre de paix, menus du marché ou dégustation sous les arbres avec vue sur le parc : de la fraicheur, de la fraicheur !

La Gentilhommière-« Le Chef Coq » : 13, vallée de la Serrée, à NuitsSaint-Georges. % 03-80-61-12-06. www.lagentilhommiere.fr À 10 mn du centre-ville Tlj sf mar, mer midi et sam midi. Une belle et immense maison, en pleine nature, où l’on peut se jeter à l’eau avant de se mettre à table. Un lieu qui dépayse.

Le Castel de Très-Girard : 7 rue de Très Girard, à Morey-Saint-Denis. Tél : 03-80-34-33-09. www.castel-tres-girard.com Tlj, midi et soir. Le chef Franck Schmitt vous propose un menu découverte aux saveurs étonnantes. Prenez le café sur la terrasse pendant que les gamins pataugent dans la piscine.

La Flambée : route de Chevigny, 21800 Sennecey-les-Dijon. Tél : 0380-47-35-35. Poissons grillés au bord de la piscine : vous êtes déjà en vacances… Rien ne vaut une petite Flambée, même en plein été !

L’Amphitryon côté green : golf de Norges. Tél : 03-80-35-71-10. Une terrasse avec vue plongeante sur le green vous attend tous les midi et le soir sur réservation. Ambiance smart et sportive ! Profitez-en pour vous initier au putting.

Le Clos Napoléon, à Fixin : 4 rue de la Perrière, 21220 Fixin. Tél : 0380-52-45-63 www.clos-napoleon.com C’est le second réveil de Napoléon. C’est une bonne nouvelle pour Fixin et pour les touristes de passage, pas fixés. Le bonheur tout simplement, au pied des vignes.

Le restaurant du golf : rue du Golf, 21800 Quétigny. Tél 03-80-48-9522. Toute l’année le midi. Moins boisé que Norges mais aussi moins loin, le restaurant est ouvert tous les midis. Prévoir les lunettes de soleil et la crème, terrasse plein sud.

Novotel Dijon sud : 11, route de Beaune, à Marsannay-la-Côte. Tél : 0380-51-59-00. On n’y va pas pour la vue, mais pour la piscine. On n’est plus dans les bois mais les enfants peuvent plonger quand les parents attaquent le digestif.

Terrasses avec vue pour se mettre au verre… en ville Le Bar de l’Hôtel de Ville : place de la Libération. Tél : 03 80 41 81 50. C’est l’endroit où il va faire bon se précipiter aux premiers rayons du soleil. Encadré par la rue Vauban et la place de la Libération, quel plus bel endroit pour s’alanguir en terrasse? Stéphanie et Mathieu, proposent un accueil simple et chaleureux, une cuisine traditionnelle, une musique éclectique. Chez Septime : 11, av. Junot. Tél : 03-80-66-72-98. Le must si vous avez une belle voiture à montrer : garer la en face et surtout oubliez d’abord vos cigarettes, puis vos… Tout le monde vous regarde, c’est gagné. Ouuiii, c’est à mooiii cette splendeur ! Carte Blanche : Tour Élithis, 1 bd de Champagne, 21000 Dijon. Tél : 0380-28-97-58. www.carteblanche-dijon.com Une terrasse très design, un chef inventif qui sait rester modeste sur les prix, ça fait oublier le chantier tramwesque !

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Le restaurant du Parc : 49, cours du Parc, à Dijon ; Tél : 03-80-65-18-41. www.hotel-parc-dijon.com En pleine ville, une terrasse fraiche sous les arbres. Anti moustique vivement conseillé le soir. N’oubliez pas que la plus grande pataugeoire de l’été reste les jets d’eaux de la place de la Libération. Les tout petits s’en donnent à cœur joie à l’heure de l’apéro. Parents, pensez aux serviettes de bain et rechanges pour vos chérubins. Autour de notre bon lac Kir, il n’y a qu’une buvette mais goûtez au joie du pique-nique le soir au coucher du soleil, là aussi, c’est presque les vacances, les pieds dans le sable.


Joyce Delimata,

les couleurs du vin et la table du comte Senard

C’est une femme du vin, même si elle n’est pas œnologue ni même vigneronne. Le vin, elle le voit à travers ses tubes. Ses tubes de couleur, car Joyce est une artiste-peintre, ceci dit si vous ne la connaissez pas encore, car ça fait quelques années qu’elle sévit dans le microcosme bourguignon, l’amie Joyce. Discrète, mais résolue. Sa spécialité : peindre la couleur du vin, saisir ce moment unique où le moult de raisin entame sa transformation. Elle s’invente un nouveau langage chromatique, opte pour ces toiles circulaires qui « confèrent à son œuvre une dynamique et une force remarquables », pour reprendre les mots d’un de ses admirateurs, qui avoue une préférence pour ces « toiles qu’il aurait presque plaisir à boire ». Retrouvez la tout l’été à Aloxe-Corton, à la Table du Comte Senard, qu’elle illumine de sa présence (on parle de ses toiles). Une table d’hôtes où l’on joue les touristes avec beaucoup de bonheur, tout en dégustant le coq au vin ou le bœuf bourguignon, même en plein été. Domaine Comte Senard : 1, rue des Chaumes, 21420 aloxe-Corton. 03-80-26-41-65. Tlj sf dim-lun.

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Carte Blanche…

pour terrasse tout en couleurs !

communiqué

Cuisines et dépendances

A l’ombre de l’Audiorium, voilà un lieu de vie comme on les aime, avec des chaises et des tables colorées, en terrasse, pour chasser l’uniformité galopante, un mur végétal pour masquer l’avancée du tram (qui desservira plus tard directement les lieux) et une cuisine d’aujourd’hui, à des prix qui font plaisir. Rodolphe Segay a beau ressembler à Asterix enfermé dans son village gaulois, face aux armées de César, il n’a pas Obelix à ses côtés pour l’approvisionnement en sangliers ni Panoramix pour la potion magique. Mais il résiste à la pression du monde alentour, et son combat nous plait. Formules du jour, le midi, à prix doux: 12,50 € autour d’un plat, 15,50 € entrée-plat-dessert ; menu-carte, le soir, à 24 ou 30 €. De quoi se régaler en choisissant les produits qu’on aime, tout en laissant au chef le soin de mélanger les goûts et les textures… L’espace intérieur est chaleureux, la cuisine un vrai bonheur. Un bar avec une vingtaine de vins au verre, des banquettes, des tables en bois pour se poser. Un lieu en noir & blanc, avec des touches d’humour et de couleurs qui font qu’on s’y sent bien, de jour comme de nuit, dedans comme dehors. Rare.

Rien ne vaut une bonne Flambée, même en plein été !

communiqué

Carte Blanche : Tour Élithis, 1 bd de Champagne, 21000 Dijon. Tél : 03-80-28-97-58. www.carteblanche-dijon.com

Un titre qui pourrait être le slogan de La Flambée, s’ils n’étaient pas aussi discrets par nature, dans la famille Flamant. Discrétion qui a fait, il est vrai, le succès de leur hôtel-restaurant depuis plus de 40 ans désormais. Le temps qui passe a été clément envers ce bel établissement planté en pleine campagne, et les visiteurs d’un soir apprécient, à la sortie de l’autoroute, de trouver ici des. chambres douces et confortables, avec piscine pour se délasser, aux beaux jours. Pour les habitués, et les habitants du centre-ville, La Flambée, c’est l’occasion rêvée de faire un break hors du temps, dans la grande salle au décor emprunté à un tournage de film de cape et d’épée. La vie de châtau mais à la bonne franquette :la carte donne d’autant plus faim que passent, devant la cheminée, des charcuteries qui sentent l’artisanat authentique ou le fait maison, des viandes dorées à point ou juste saisies mettant l’eau (ou plutôt le vin) à la bouche, des desserts à l’ancienne. Christian Flamant se veut aubergiste au sens le plus noble du terme, il laisse à son neveu la direction de la salle, à son chef celle des cuisines, mais veille discrètement au bien-être de tous … Découvrez la carte d’été, côté terrasse, si le soleil brille : grandes salades, bavarois de poivrons doux, dorades grillées, à moins que vous ne craquiez pour les rillettes de porc, la grande brochette du boucher ou la tourte. La Bourgogne, ici, se donne à voir et à manger, avec bonheur, sans lourdeur, mais avec chaleur. La Flambée, même l’été, on l’apprécie… La Flambée - 2 Route de Chevigny - 21800 Sennecey les Dijon - Tél. 03 80 47 35 35 - www.laflambee.fr

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Au Clos Napoléon à Fixin, le bonheur aux pieds des vignes ! Chapeau, Napo ! Depuis cette terrasse ensoleillée, je ne sais pas combien de siècles tu aurais contemplé, à ton réveil, comme du haut de tes chères pyramides. Ici, entre le clos Napoléon (1 hectare et demi de vignes) et le village dont le clocher pointe à l’horizon, le temps s’arrête, les voyageurs aussi. Petite carte courte mais sympathique, en terrasse, avec des formules 20-24 € : salade Bonaparte ou carpaccio de bœuf, duo de brochettes ou andouillette 5A servie avec des frites maison, faisselle… Les vins viennent de la cave, qu’on peut visiter tout à côté, et les prix sont doux, en ces temps si durs (belle sélection de vins au verre). Ambiance retro à l’intérieur, si le temps se rafraichit : meubles de grand-mère mais service jeune. Bon petit menu du midi à 17 euros. Au Clos Napoléon, 4-6 rue de la Perrière, 21220 Fixin (direction du parc Noisot). Tlj sf dim soir. Tél : 03.80.52.45.63 www.clos-napoleon.com

La Musarde, c’est toujours à Les Paulands : Cuisine Hauteville… et nulle part ailleurs !

inventive, vins à prix caveau

Profitez de l’été pour prendre l’air d’Hauteville, avant que la Musarde ne s’agrandisse, côté parc, d’une nouvelle salle de restaurant encore plus lumineuse. Marc Ogé, en bon Breton, tient bon le cap, en ces temps où d’autres rament : son hôtel fait le plein, comme son resto, où il sert une cuisine terre-mer originale tout en restant fidèle à ses origines. Mais il avait besoin de respirer l’air du large, d’où cette grande salle ouverte en octobre sur la campagne environnante, l’ancienne étant réservée aux grandes tablées familiales et aux repas d’affaires. Le parc, déjà, s’est refait une nouvelle coupe, la cuisine prépare une nouvelle carte, seule Juliette, qui fait partie désormais du patrimoine non bâti, reste fidèle au poste, et vous accueille avec son humour habituel. En octobre, le menu du midi à 20 € tout compris fera revivre le service à l’ancienne (avec chariot) dans un cadre contemporain reposant. Le changement dans la continuité, en somme : l’hôtel-restaurant paisible, à 5 mn de Dijon par la N 71, où venaient se cacher couples en goguette et VRP connaisseurs, restera ce lieu caché à l’atmosphère à la fois familiale, raffinée et décontractée que l’on connait, et que l’on aime tant.

Les Paulands, vous connaissez, on passe devant quand on emprunte la nationale. Vous croyez cette magnifique demeure du XVIIIème siècle, son hôtel 3*, son restaurant et ses caves, plutôt destinés aux touristes. Détrompez-vous, faites une halte et vous découvrirez que l’autochtone n’est pas en reste. Le restaurant met en scène une cuisine gastronomique inventive qui conjugue tradition et modernité. Les vins présents sur la carte sont en vente au cellier ; pratique, si vous avez craqué sur l’un d’eux. Sur table, le droit de bouchon fixé à 15€ offre l’opportunité de déguster de grands vins, hors de prix ailleurs. Ainsi retenez le menu « Grand Cru » pour 2 personnes à 76€ qui permet de profiter d’1/2 bouteille de Corton Charlemagne 2002 et d’1/2 bouteille de Corton Grand Cru 2001 ! La deuxième bonne nouvelle c’est le nouveau menu du jour, servi au déjeuner pour seulement 15€ et la troisième, le fait de pouvoir profiter de la piscine après le déjeuner ! Entreprises qui recherchez un cadre calme et somptueux pour des séminaires en petits groupes, n’hésitez plus, Les Paulands proposent des forfaits adaptés à vos besoins.

La Musarde : 7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon. Tél. 0380-56-22-82. www.lamusarde.fr Tlj sf dim soir, lun. Beau menu 20 € à midi en sem, verre de vin et café compris ; autres menus 24,50-62€

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Les Paulands - A la sortie de Ladoix en allant sur Beaune – Aloxe-Corton Tél. 03 80 26 41 05 - www.lespaulands.fr


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Et si on faisait l’école Buissonnière pour sortir des rangs !

Marre des sentiers battus et rebattus des restaurants du centre ville ? Beaunois, dijonnais, prenez la poudre d’escampette ! Situé au milieu des vignes, La Buissonnière est une bouffée d’oxygène. Ici la terrasse est ombragée et les pots d’échappement ne frôlent pas les assiettes. C’est la campagne, ça se voit, ça s’entend, ça se sent et ça fait du bien. Régulièrement présent dans les guides, l’endroit a su se distinguer par l’originalité de sa carte qui revisite les plats traditionnels grâce à d’atypiques mariages. Les escargots à la crème d’Epoisses par exemple font partie des grands classiques de la maison exigés par les habitués. Dans le même état d’esprit la déco mélange savamment tradition et modernité. Deux salles, deux ambiances. Choisissez la vôtre. A noter, le nouveau menu « Bistronomique » entrée, plat, dessert à 19€50, valable tous les jours, midi et soir et qui change chaque semaine, dans le respect d’une recherche gustative originale. De mai à novembre : ouvert tous les jours midi et soir sauf mardi soir et mercredi De décembre à avril : fermé les mardi et mercredi La Buissonnière - A l’entrée du village en allant sur Beaune - Ladoix-Serrigny Tél. 03 80 26 43 58 - www.restaurant-labuissonniere.com

Chez qui ? Chez Guy

On va « chez Guy ». Derrière le prénom, il y a tout un clan, patriarcal et mouvementé, mais où chacun, sans rien abdiquer, a su prendre sa place dans l’édifice. Parents, enfants, conjoints, petits-enfants bientôt. Et ça marche. Compte tenu des personnalités, on peut même s’étonner. Mais c’est qu’ici, l’équilibre repose sur un même amour du métier. Une conception, une identité de vue commune, soit un restaurant qui défend une vraie restauration sans fanfreluches ni acrobaties, où le produit passe devant, la technique juste après (Yves, le fiston, n’a pas appris le travail chez des manchots ; le pâtissier vient de chez un étoilé célèbre, ce qui n’est pas seulement une assurance de compétence mais aussi de morale) et la sincérité éclairant le tout, constamment. Ce genre de cuisine sera toujours moderne parce qu’elle est juste et précise. Equilibrée. Comme elle l’est dans sa conception même. Ici, on a compris que l’époque était plutôt prudente, que la cuisine devait ne rien céder tout en restant accessible ; on travaille donc plus volontiers la raie ou la joue de porc que le homard ou la truffe. Le talent ne s’en trouve pas défrisé, les tarifs sont contenus, résultat un Bib au Michelib et des menus pas vraiment pour tous les jours, mais pour se faire plaisir en famille sans consumer l’héritage. Si on évite de taper dans les hauteurs d’une carte des vins d’une assez rare sagacité. Chez Guy : 3, pl. de la Mairie, Gevrey-Chambertin. Tél. 03-80-58-51-51. www.hotel-bourgogne.com

le Sympatico : bon comme la romaine !

A regarder la carte du Simpatico, on sourit : d’abord parce qu’il y a une vespa qui vous rappelle des souvenirs de Vacances Romaines, ensuite parce que l’intitulé des plats nous fait rêver : tartare de tomates fraîches et effilé de cabillaud avec sorbet tomate-basilic, carpaccio de bœuf avec sorbet roquette, fleur de sel et panna cotta au parmesan, risotto verde, etc, etc… Le cadre, le service, très pro, sur fond jazzy, l’atmosphère n’ont pas changé, tout cela a simplement évolué avec l’arrivée au piano d’un jeune chien fou, Florian Caillat, qui s’amuse avec les textures, les parfums, créant une cuisine originale là où tant d’autres succomberaient à la facilité du moment. Venez tester, à deux ou entre amis, le menu à 25 €, avec les suggestions que la patronne vous proposera, sourire aux lèvres. Et laissez faire le chef, pour le reste. Simpatico, oui, c’est le mot ! Simpatico : 30, rue Berbisey, Dijon.

Tél : 03-80-30-53-33. www.restaurantsimpatico.fr Fermé dimanche et lundi. Menu du jour le midi à 15 € (12€ autour d’un plat) ; sinon menu suggestion 25 €.

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Humeurs de table par Jean Maisonnave

Liberté Brassernité B

ientôt le 14 juillet. Vive la Révolution. Savez-vous qu’entre autres choses, bonnes ou moins, c’est à la Révolution Française qu’on doit les restaurants ? Entendons-nous, le mot remonte aux Romains, désignant tout autre chose. Il existait également des établissements ou boire et se nourrir, auberges, cabarets, traiteurs, bouillons, cafés, chacun doté de fonctions distinctes, délimitées par la loi. Mais le premier qui mélangea un peu tout ça fut un certain Boulanger, vers 1770 ; et c’est pendant la Révolution que les restaurants prirent leur forme et leur essor, à cause, partiellement des délégués venus de province, on comprend pourquoi. Ainsi naquirent ces établissements où «faire selon sa bourse ou selon son appétit, le repas copieux ou délicat qui, autrefois, était l’apanage des gens délicats.» (Brillat-Savarin) On peut raisonnablement estimer qu’en démocratisant la «bonne chère», les restaurants constituèrent une sorte de chaînon, alors manquant, entre la cuisine d’apparat (de cour) et la bouffe des familles. Entre la grande cuisine (1) et le peuple. Pourquoi j’évoque ça ? Parce qu’on se trouve, toutes proportions gardées, dans une problématique inverse. Pour aller vite, parce que c’est compliqué : entre une gastronomie de plus en plus élitiste et des nourritures de plus en plus fonctionnelles (ce qui n’a pas que du mauvais), le chaînon se casse. Côté gastro et sauf exception (justement), on voit bien que la niche est petite, rapidement surpeuplée, on ne s’en tire qu’en cultivant encore plus l’exception. Mais dans la forme, on ne pourra guère aller plus loin, à moins de passer carrément à la chimie ; on culmine dans le baroque accompli, et à force de revisiter un peu tout, on finit par casser les meubles, à force de tout «décliner», c’est le désir qui décline, les papilles font de la résistance : on pressent l’impasse, c’est même ça la beauté du baroque, le luxuriant pressentiment de la fin. Là, en cuisine, on sent bien qu’il faut passer à un autre cycle, que la solution n’est pas esthétique mais bien sociologique ; or, l’artistocratisation de la haute cuisine va contre l’époque et la contingence. Le citoyen lui, on voit bien ce qu’il veut : la liberté, l’égalité, la fraternité. C’est écrit depuis tout le temps, mais c’est un trait visible de l’évolution, singulièrement en temps de crise.

L’Atelier des Chefs « livre » ses recettes « Je n’ai pas le temps, il faut que j’aille chercher les enfants à l’école, j’ai trop de travail » etc.… Fini de se trouver de mauvaises excuses pour ne pas suivre un cours de cuisine. Aujourd’hui, c’est lui qui s’invite chez vous. L’Atelier des Chefs a eu la bonne idée d’éditer un livre, où il offre une partie de ses secrets pour réaliser des recettes à faire fondre de plaisir époux ou épouse (et oui, messieurs, il est grand temps de vous mettre aux fourneaux et faire rougir d’envie vos amis). Ce livre est simple d’apparence et pourtant il vous offre tout le savoir faire et le faire savoir de vrais cuisiniers. Avec 100 techniques essentielles et plus de 50 recettes. Très bien réalisé, avec des photos et les étapes à suivre, il vous permet de réaliser, avec un peu de temps et de patience, un

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Liberté de manger à ses heures, autant que possible, en polo ou en costar, un oeuf au plat ou un filet Rossini, un sashimi ou une blanquette, des fois les deux à la fois, des fois une simple salade sans susciter les gros yeux. Egalité de traitement dans des maisons où on ne se sent ni le pingouin ni le tricard, et dont les tarifs, en tout cas, n’excluent pas, où la cuisine attentive ou créative n’est pas fatalement proportionnelle à l’addition, où les répertoires aussi s’équivalent. Fraternité, ne rêvons pas, disons plutôt aménité. Partager un plaisir alimentaire où la liturgie ne sépare pas, où la fameuse relation humaine, même salariée, est aussi importante que la cocotte, la verrine ou l’espuma de pinglu ; où la cuisine crée du lien plus que du luxe. Tout ça n’est pas pour demain, d’accord. Enormes problèmes professionnels, je sais. Mais la voie est là, c’est irréfutable. Et pas forcément préjudiciable à la créativité, laquelle, l’histoire de la cuisine le manifeste, fut souvent -pas toujours- issue de la nécessité. La plate-forme d’équilibre entre l’excellence et son expansion existe, j’y reviens, c’est la brasserie. Ce n’est pas un dada, c’est sur ce terrain que va se jouer l’avenir de la restauration (2). Certains grands chefs l’ont déjà compris, Piège, Pic, Chabran et pas mal d’autres. Ladite «brasserie» (ça ne s’appellera plus comme ça) a d’ailleurs beaucoup évolué depuis le modèle primitif (bière et choucroute) en direction de la bonne cuisine. Il y faudra de plus en plus de vrais cuisiniers, chacun apportant ses propres idées et son talent personnel. Comme dans un restaurant, quoi. Voilà l’avenir : les restaurants. Pour en revenir à notre accroche, terminons par un clin d’oeil : c’est dans une brasserie du faubourg Saint-Antoine que le fameux Santerre reçut les clefs de la Bastille au lendemain du quatorze juillet. Vive la Révolution. ▀ (1) Même si, historiquement, la grande cuisine est une création de la bourgeoisie marchande. (2) Restauration : on parle du métier, pas du régime.

repas qui en jette, de l’entrée aux viandes en passant par les poissons avant de terminer sur une note sucrée. Avec ce livre, qui est d’un prix très abordable (19,90€), finie la monotonie des repas trop plats (si l’on peut dire), trop ternes, trop faciles. Il est temps de jouer dans la cour des grands. De ménagère moyenne vous allez passer en un clin d’œil au statut de grand chef et, si vous êtes ambitieux, vous pourrez postuler à « Un diner presque parfait ». Vous allez adorer vous prendre pour un grand chef. Même si vous n’avez pas de toque, vous ami(es) ne vous prendrons plus pour une guiche. Et pour les plus branchés, autre atout : vous pouvez retrouver ces recette directement sur votre « ail-phone », pardon, Iphone. Suivez le mode d’emploi, là aussi !

PS Livre disponible à l’atelier des Chefs- 18 rue Chaudronnerie Dijon - Tel : 03 80 31 72 75 - ww.atelierdeschefs.fr


communiqué

Aux Enfants Terribles

Qui a dit qu’on ne voyait plus d’enfants s’amuser au centre ville ? Ceux-là sont terribles, au bons sens du terme, ils ont grandi mais ne se sont pas assagis pour autant. Ils ont même créé un club d’habitués, qui se retrouvent autour du bar, le soir, tandis que les affamés passent directement dans la seconde salle. Dans le quartier Jean-Jacques, ce petit resto a trouvé ses marques, ouvrant désormais 7 jours sur 7, jouant la formule plat du jour le midi, travaillant d’autres produits à la carte le soir. Du bœuf bourguignon à l’ancienne au chicken burger à la béarnaise maison, en passant par le camembert au pistou que les habitués dévorent à l’apéro, il y en a pour tous les goûts. Bon, d’accord, une terrasse côté rue, une fois la circulation enfin régulée, ils ne seraient pas contre. En attendant, c’est un lieu où il fait bon se retrouver, en toutes saisons, et comme il n’y a plus de saison… à tout moment. Aux Enfants Terribles : 2, rue Jean-Jacques Rousseau, Dijon. Tél : 03-80-71-57-33. www.auxenfantsterribles.com Tlj Formule le midi à 12,70 € et menu le soir 19,90 €

La Dame d’Aquitaine

Au Bento cet été,

n’est pas celle que vous croyez !

apéro-piquenique pour tous.

Nombreux sont les dijonnais à ne pas connaître le vrai visage du restaurant La Dame d’Aquitaine. Est-ce le nom passéiste? Le lieu qui impressionne ? Ou une vie antérieure à la décalcomanie récalcitrante? Les souvenirs ont la peau dure… Sachez quand même que le restaurant a été repris il y a déjà 4 ans par un couple, jeune. Sabine et Laurent ont su moderniser l’endroit tout en conservant son caractère authentique : coup d’éclat à l’ensemble grâce aux voûtes de pierres restaurées, déco stylisée et esprit décontracté qui plaît aux jeunes. Contrairement à ce que l’on croit, ici pas de style solennel et ampoulé, juste un service de qualité, le plaisir des yeux, un régal dans l’assiette, le tout agrémenté d’une franche bonne humeur et de tarifs agréables. Oui La Dame d’Aquitaine est jeune, belle, dynamique et sympathique et elle aimerait bien qu’on arrête de l’imaginer comme une vieille bourgeoise inaccessible !

Ce qu’on aime, au Bento, outre la déco, le travail sur la lumière, le son actuel, c’est l’imaginaire au service d’une restauration qui évolue sans cesse. En attendant la reprise des brunchs du dimanche, en septembre, et des soirées qui se prolongent tard dans la nuit, une fois par mois, le Bento vous invite dès 19 heures, du lundi au samedi, à un apérif sur l’herbe, sans herbe, faut pas rigoler, mais non sans humour. Des poufs (sans e) pour poser une fesse et profiter du spectacle de la rue, des nappes à carreaux pour poser plateau et verre de vin. Gault-Millau recommande un riesling avec les sushis, seul vin capable de supporter le mélange poisson-riz-wasabi-gingembre. Ici, tout est MMM… (préparé Maison, Minute et Minutieusement), peut-être faut-il le préciser à ceux qui imaginent qu’à Dijon tout vient d’un laboratoire lointain par camion réfrigéré. Si vous n’aimez pas les algues, prenez des california roll thonavocat, délicieux. Ensuite, si vous n’avez pas envie de vous enfermer pour un repas intime, allez à « l’annexe », au Xuyi, (un peu plus loin, place Saint-Michel) mais faites réserver une place en terrasse. Et si vos coups de soleil vous obligent à rester à la maison, faites-vous livrer. Pâtes et salades en plusdes brochettes, sushi, maki, sashimi et autres productions maison. Compter entre 30 et 45 minutes, en semaine, plus le week-end.

Ouvert du lundi soir au samedi soir Midi : formule rapide entrée/plat/dessert pour 21€ - Soir : menus à 28€ 36€ et 43€ La Dame d’Aquitaine - 23 Place Bossuet - Dijon - Tél. 03 80 30 45 65

29, rue Chaudronnerie, Dijon. Tél : 03-80-67-11-50.Menus 13 et 18 €. Carte 30 €. Tlj sf mer et dim midi.

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Cuisines et dépendances

Texte : Patrick Lebas Photo : DR

Lebas blesse Dégustation

Crozes-Hermitage 2007 Yann Chave

Le sourire. Un sourire. Midi bien passé, les dijonnais sont lâchés dans le centre-ville… avec tout ce ramdam, on hésite encore davantage à sortir de la ville… Nous voilà donc tous « intra muros » à chercher où casser notre graine… vite fait, éventuellement bien fait, car la demi-journée, mine de rien, a été laborieuse. Onze heures, la bonne heure pour jeter notre dévolu… où s’attabler ce midi, s’interroge le peuple ? Les images défilent : de quoi ai-je envie, un plat, une ambiance, un prix… ? Les critères se succèdent. Mais c’est d’un sourire dont j’ai besoin ce midi, pas d’un tartare. Face à cet argument massue, les autres établissements ne peuvent pas lutter. Même avec leur joli mobilier coloré et leur terrasse toute bien apprêtée. Aujourd’hui, je commande des petites choses, un croque-salade, quelques haricots verts froids, éventuellement une crêpe au dessert, un sourire et un verre de Crozes Hermitage de chez Yann Chave… cette jolie syrah ensoleillée par les Côtes du Rhône, sur le fruit, comme on dit dans le jargon, ira à merveille avec mon sourire. Le mayence : 30, rue des Forges 21000 Dijon – Tél. :03 80 30 42 21

Very Dick

« L’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai ! »…

Je vais rarement dans tous ces trucs populaires. J’aime pas trop la foule, et puis les gens qui crient dans mes oreilles : « il est pas beau mon melon ? », « 2 euros, avec ça vous faites une affaire », ça me plaît pas trop. Oui je sais, je suis pas très sympa de dire ça, mais j’aime pas les videgreniers, les concerts, la messe, les marchés… ça me fiche la trouille. En plus maman, elle me demandait d’embrasser la dame qui sentait fort et elle m’obligeait à manger des fruits séchés et je déteste manger des trucs qui ont été touchés par quelqu’un… c’est super sale.

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Mais l’année dernière, au mois de juillet, je suis allé sur les halles de Dijon pour voir un festival américain. Il faisait beau pour une fois à Dijon, c’était l’occasion d’étrenner mon nouveau polo H&M que j’ai eu pour mon anniversaire. Il y avait des tas de trucs à manger, de la musique, personne ne savait trop pourquoi il était là et ce que c’était que ce festival mais bon… Du coup, j’ai retrouvé des copains sur un des stands et j’ai bu deux verres de vin blanc et un kir… Et puis, on m’a dit qu’il y avait des chefs étoilés. J’ai jamais été dans un restaurant étoilé. Une fois, papa nous a emmené dans un grand restaurant, c’était pour les 80 ans de mamie… maman m’avait mis une cravate de papa, j’étais vachement fier… c’était un grand restaurant, même qu’il fallait réserver plusieurs jours à l’avance. Pour l’occasion, papa a commandé du champagne super cher et on a tous pris un dessert… Il n’était pas étoilé mais papa il a dit qu’au niveau du prix, c’était kif-kif. Quand il a eu la note, il est devenu tout bizarre et il a dit qu’il s’en souviendrait… moi aussi je m’en souviendrais, c’était vachement bien. Ici, les chefs n’ont pas de restaurant, ils ont apporté leur toque et leur blouse et ils font goûter des trucs minuscules à la foule. Il paraît qu’il faut goûter parce que c’est un chef étoilé qui l’a fait… Moi j’ai pu attraper une espèce de crevette qui avait un goût incroyable. Mais bon, je me suis dit que la gastronomie, ça ne coupait pas la faim… alors du coup je suis retourné voir mes copains et là, on a bu des canons comme ils disent ici. Y avait à côté de nous quelqu’un qui râlait parce que c’était cher quand même le vin. Je lui ai dit qu’à Paris on payait plus de cinq euros pour un coca… alors qu’ici le verre de vin est à deux euros. Lui m’a répondu que c’était pas dieu possible de faire des choses comme ça, qu’on marchait sur la tête et que de son temps, c’était pas comme ça et que ça finirait mal et tout et tout… Y en a qui disait que c’était pas cher au contraire et que les bistrots, ils allaient faire la gueule parce qu’ils le vendaient plus chers leur verre… Je me suis dit que le 4-14, c’était finalement comme dans un bar, tout le monde parle sans rien dire, on refait le monde autour du marché… mais ça coûte moins cher. Festival 4-14, les 10 et 11 juillet autour des Halles de Dijon


Humeur !

La bonne idée dans le coin

Sus aux banques, aux cabinets d’assurance et agences immobilières de tout poil, non pas que l’on veuille du mal à nos chers courtiers. Mais Dijon commence à ressembler un peu plus à un cœur de ville avec des commerces qui font vraiment du commerce : place du Bareuzai, place de la Libération surtout… reste encore des places à prendre : République et surtout Darcy. Pendant ce temps, la ville au cent clochers « qui souffre pour être belle », me fait remarquer un proche du Tram, retrouve ses quartiers d’été et d’antant. Dans ce Bistrot République, tout à la gloire de ce Dijon d’autrefois, on repense à l’espace que l’urbanisation d’aujourd’hui ne nous laisse plus. On s’imagine alors dans quelques années, une fois débarrassés des pelleteuses et des nuisances, arpenter ces nouvelles rues piétonnes, certainement à la solde des échoppes en tout genre… c’est beau une ville sans bruit.

Le premier qui demande où est Ladoix sera privé de dessert… Ladoix enfin… Ladoix-Serrigny, non, toujours ? C’est pas très loin en plus, allez à 20 minutes à peine de Dijon, sur la Côte de Beaune, entre Nuits-SaintGeorges et Savigny-lès-Beaune. Pour la peine, vous irez voir Ladoix le premier dimanche de juillet. Plus de 3500 se sont inscrits cette année à la 15ème Balade gourmande. Ca se passe donc à Ladoix et c’est organisé par les vignerons du cru, histoire de découvrir « in situ » les fameux coteaux de Corton, un grand cru s’il vous plaît. Et puisqu’on est à Ladoix, on en profitera pour découvrir un endroit resté hors du temps, l’auberge de la Miotte. Ambiance terroir, table en bois et vieux posters de Saint-Vincent au mur avec vue sur le jardin). Dans l’assiette, du traditionnel bien de chez nous (terrine de lapin, œufs meurette…), une belle carte des vins et des menus de 13 à 26 euros… bref, c’est tout sauf un attrape-touristes.

Reste encore des places à prendre

La balade gourmande de Ladoix

Plus d’infos : auberge de la Miotte, 4, rue de la Miotte 21550 LadoixSerrigny ; tél. : 03 80 26 40 75

communiqué

Bruno roule pour vous ! B

runo officie maintenant à l’enseigne du « Lard Contemporain ». Ne cherchez pas trop le Bruno en fin de semaine, il est sûrement parti s’acheter des sardines à l’huile. Ou un saucisson. Ou un rosé à boire juste frais. Des choses simples. Mais ça peut prendre un certain temps, attendu que si d’aucuns pourraient se contenter d’aller au supermarché, voire chez un artisan solide, le Bruno, -l’article n’a rien d’irrévérencieux, on dit «le» Bruno comme on dirait le Palais des Ducs, c’est un article emblématique- lui, est allé chercher ses sardines chez Ramon Pena, du côté de la Corogne, en faisant juste un crochet par Laguiole où les cochons sont nourris au petit lait pour donner de belles charcuteries. Quant au rosé, c’est qu’il apprit que près de Brignoles, des Bourguignons en font un qui est du vin. C’est un voyage qui peut durer deux jours, voire plus s’il a entendu parler de ce type qui, du côté de Zibello, fabrique un culatello à se rouler par terre ; il en profitera pour rapporter quelques caisses d’huile d’olive toscane et du Sassicaïa. Le mardi soir, juste avant l’ouverture, vous le trouverez en train de décharger l’huile, le vin, des théories de jambons, des chapelets de coppa, plein la bagnole. Bruno Crouzat, (un nom, déjà, qui sent le meilleur roquefort) est un grand voyageur. «Je roule pour vous», dit-il. En fait, il roule pour le plaisir, le sien, le nôtre. En se contentant du meilleur. De ce point de vue, il aura fait beaucoup pour Dijon, sans exagération. Les amateurs le savent : chez Bruno, chaque produit est une signature, on a peu de chance de le trouver ailleurs. Ce que cet homme a de singulier, c’est qu’il va lui-même au produit, au pays, au terroir, à l’homme derrière le produit. Ce qui l’intéresse, c’est la quête inlassable. Son Graal, c’est le gras ; son idéal, c’est l’excellence ; sa devise pourrait être : «toujours en vins, jamais en vain». Et si sa table ronde est un bar de coin de rue, il reste, définitivement, notre Amadis de Gueule et notre Lancelot du lard. Chez Bruno, 80 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon - Tél. 03 80 66 12 33

M Falorni à Greve (Chianti) dont la Marcelleria célèbre en Toscane pour ses cochons cinta senese élevés au domaine de San Piero D’Uzzano. On y trouve les jambons de Toscane, les coppas et finochianta, à déguster chez Bruno

Elevage de Cochons chez M Pegues (Laguiole)

Et toujours plus de 800 références de vins dont 18 proposés tous les jours au verre ( Ramonet, Leflaive, Colin, Roulot, Lafon, Jacqueson, C Dugat, Dujac, Mugnier, Perrot-Minot, Mortet, Arlaud, Tolot-Beaut, Geantet, Muzard, Conti, Roumier, etc... ainsi que de nombreuses autres références de toutes les régions.

Ribouldingue et Filochard race large White croisée Pietrain

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Texte : J. Maisonnave Photo : istock

La pizza a du pain sur la planche

11 pizzas pour supporters, majoritairement supportables. Mais pas de quoi faire la ola C’est hormonal. En période de coupe du monde, l’homo footus déserte la table familiale pour l’écran télé et le plateau pizza. Même si son équipe nationale aura disparu de la compète à l’heure où paraissent ces lignes, comme c’est assez probable, l’échec ne lui aura que momentanément coupé l’appétit. Au plus évitera-t-il la margharita qui reproduit avec trop d’évidence le drapeau italien. Banc d’essai, donc, de circonstance ; question de cohérence éditoriale.* Non ? Si, mais assumée cette fois, au motif suivant : la cuisine étant vouée à une internationalisation certaine, je soutiens la pizza contre le hamburger, dans toutes leurs fonctions et représentations. Les enjeux sont immenses ; pas le lieu de détailler, disons seulement qu’avant de devenir universelle et platement fonctionnelle, elle est naturelle, rurale et identitaire alors qu’un produit industriel est par essence interchangeable, donc idiot. Au départ, simple galette à l’huile d’olive, la pizza évolue et s’adapte selon l’histoire et les territoires. La tomate par exemple lui arrive seulement après la conquête du Mexique, tandis qu’elle-même se transforme (et transforme) au fil des migrations. A la limite, on peut dire que chacun a sa pizza (ou celle de sa mère) suivant sa situation et les circonstances. L’autre jour en Espagne, j’ai vu écrit, en français, dans un restaurant «Pizza d’auteur». J’ai rigolé, j’imaginais le type sortir ses tupperwares pour jouer les divas, ça faisait pedzouille. A la réflexion, je me suis dit qu’en dépit de la prétention, le principe était juste. La pizza est d’abord un support. Gardons nous bien de la mépriser. Elle est bonne fille, mais ce n’est pas une fille facile. La preuve : il y en a plein de mauvaises, y compris en Italie. Pour s’en tenir à notre échantillonnage, nous nous en sommes tenus au supposé meilleur du genre : les pizzas de pizzeria. Pour les surgelés, le gros du marché, on verra plus tard. Après les hamburgers, on a pensé, pour rester mesuré, qu’il valait mieux attendre un peu.

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La pizza idéale La pizza, c’est d’abord la pâte, on l’oublie trop. A l’huile d’olive, pétrie deux fois selon la norme, avec une fermentation d’au moins deux heures. Pour savoir si la consistance est bonne, disent les mammas, il faut se pincer le lobe de l’oreille, puis la pâte : ça doit être pareil. Après, on forme le disque, en principe avec les mains (il y a même des championnats du monde pour ce faire) plutôt qu’au rouleau. Après, la cuisson. Garnir et cuire en une fois, comme c’est généralement pratiqué, est insuffisant. Les éléments de garniture et la pâte n’ont pas le même temps de cuisson. On risque la pâte sous-cuite ou la carbonisation des produits. Tomate et pâte ensemble, ça va. Pour le reste, c’est selon. Plus c’est frais, moins il faut cuire, en gros. Feuilles (basilic, épinards etc.) à la fin. Mozzarella juste à fondre, sinon elle se «vitrifie». Jambon cru après cuisson, carrément, la pâte le cuira. Faut-il un feu de bois ? La pizza se glisse à l’intérieur du four donc le feu de bois apporte réellement quelque chose, bien qu’il soit plus difficile d’y avoir une température constante. On mesure à tout ceci la grandeur et l’adresse du pizzaiolo. Quant à la garniture, comme on a dit, la pizza est d’abord un support. Tout est donc -relativement au talent- admissible, dans la mesure où elle ne se confond pas avec une tartiflette, une galette bretonne ou un croque-monsieur…


on a testé pour vous

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On a testé pour vous

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Jurés

1 - Emilie Chapulliot, journaliste divine comédie 2 - Jean-Paul Thibert, cuisinier 3 - Jean-Pierrre Gabriel, Slowfood 4 - Julien Faure, serveur 5 - Alberto Iacomo, restaurateur L’Amarone 6 - Gianmarco Badelucco, commerçant - Dolce Vita 7 - Jean Maisonnave à lui seul tous ces ingrédients

Le protocole

Après discussion, nous avons choisi d’éprouver des pizzas plutôt basiques, en indiquant seulement les ingrédients : tomate, fromage, olives. Après, ça devient réellement trop subjectif. Les intitulés comme les contenus. Les intitulés parce que la sicilienne s’appelle ailleurs napolitaine, ou calabraise, voire marinière ou du chef. Pour choisir une des plus simples. Et les contenus parce qu’il fallait éviter les aversions personnelles, tel n’aimant pas les anchois, tel autre étant rétif aux champignons, etc On n’a pu empêcher, déjà, la présence d’origan, de câpres et autres herbes. Les pizzas ont été commandées anonymement pour 19 heures et enlevées toutes entre 19 heures et 19 heures 45. Le banc d’essai s’est tenu le 2 juin à l’atelier-cuisine de Jean-Paul Thibert, que nous remercions pour ses nombreux fours. Après délibération, les critères et coefficients retenus ont été les suivants : visuel sur 4 (c’est dire l’importance de la première impression en la matière -cuisson, garniture), dégustation sur 6. Note, donc, sur 10. Dégustation arrosée à l’eau, -mais après un vin blanc introductif choisi pour sa bonne acidité- et naturellement parfaitement anonyme et silencieuse. ORIGINE

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Conclusions :

1- Les notes tournent autour de la moyenne (35), ce qui ne peut étonner car pas mal de produits se ressemblent. Les olives dénoyautées type industriel en ont pénalisé plus d’un. De même que la discutable mozzarella en grains, type Métro. Aucune mozzarella de buffala, mais quelques bonnes olives. 2- Les deux premières places, séparées par cinq points, ont des motifs bien différents. La première est notée de façon homogène par l’ensemble des jurés. La seconde est mise en tête par deux d’entre eux, le reste des notes s’avèrant très différent, un juré la classe même dernière. 3 - Si on refait ça, il faudra opter pour des pizzas avec des produits frais, manière d’affiner le jugement. 4 - Sauf trois, les pâtes se ressemblent, le fromage aussi. 5 - Finalement, ce n’est pas si mal que ça, à raison de 4 euros environ par personne, soit le prix d’un sandwich. Et ça laisse une meilleure marge… * Se reporter au désastreux banc d’essai des hamburgers dans notre dernière édition

COMMENTAIRES

PRIX

NOTE

CLASSEMENT

VIVALDI Rue Pasteur

Bel aspect, appareil très vif, type artisanal. Bonnes olives. Avis très divergents : «pizza faite dans les règles de l’art» pour certains (2), «envahie par un origan très amer» pour d’autres (3)

8 € 50

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2ème

DI LEO Place de la République

Extérieur carbonisé, pâte trop fine, type tarte Produits de série, olives «plastique», fadeur générale

7 € 50

17

SOMATINO Rue d’Auxonne

Aspect engageant, malgré une pâte légèrement cloquée Olives vertes, bon coulis, acidité diversement appréciée

7 € 75

36

LOFT 34 rue Berbisey

Bel aspect, corolle légèrement soufflée Pâte dominée par l’huile, origan très envahissant

7 € 50

33

CASA DI LOLA Marché

Aspect correct à bon quoique peu orthodoxe Pâte élastique, manque de cuisson, garniture généreuse, sans caractère

8 € 30

27

GRILL LAURE Place St-Bénigne

Aspect régulier et plutôt engageant, comme moulée Trop de fromage, fadeur générale, pâte inégalement salée

10 €

25

VERSION LATINE Marché

Sur-cuisson relevée par beaucoup mais aspect engageant Peu de caractère mais pas de défaut côté fromage (sauf pour un) et garniture

7 € 80

36

DOMINO’S Rue Michelet

Aspect engageant, type moulé, si on aime le genre (plutôt bien noté) Pâte bien cuite, trop levée pour deux jurés. Garniture plus généreuse que passionnante

10 €

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MARCO POLO Rue Monge

Aspect général agréable Point de cuisson trop élevé : noirceurs externes, mollesse. Produits moyens

7 € 50

33

LE PALLAZIO Place de la République

Irrégulière, couleurs franches, cuissons homogènes Excellente pâte, texture croustillante, moelleuse dedans. Bons produits (olives)

8€

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3ème ex aequo

3ème ex aequo

1er

*Prévue à titre de référence, la onzième pizza n’a pas été notée : elle avait été conçue en toute connaissance de cause par un membre du jury

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Texte : Chrys De Nerf Photo : DR

lâchez-nous la balle : Week-end la Côte d’Or joue le jeu ! en Côte d’Or

A l’heure où le dernier Psychologie magazine nous accuse encore une fois, nous les filles, d’avoir pris le pouvoir et d’en abuser (il faut dire on a souffert pendant des siècles !), il va quand même bien falloir qu’on plie devant l’évidence : cet été est mondialement footeux et nos chers compagnons délicieusement régressifs. De quoi s’offrir quelques sorties entre copines ou avec les enfants (en espérant qu’ils ne soient pas encore contaminés…pauvres petits gars) sans même culpabiliser. De toute façon, ils n’ont même pas remarqué qu’on avait déserté la cuisine… Attention. Bien prévoir toutes les possibilités car des matchs…il y en a toute la journée, jusqu’au 11 juillet !

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 Le temps d’une journée… 10h : Ce matin, causons un peu… C’est vrai qu’on adore ça entre filles. Et puis c’est romantique, délicat, presque intello de prendre son petit café du matin dans ce lieu à l’ambiance feutrée. A la Causerie des Mondes, on aime à se poser avec un livre et les noms des thés sont autant d’invitations à la lecture. En fonction de l’humeur de chacune, vous choisirez alors plutôt « Roméo et Juliette » à base d’agrumes et fleurs ou alors ce sera « Scaramouche » à la fraise, aux fruits rouges et aux épices… 16 rue Vauban à Dijon. Tél : 03-80-49-96-59 http://www.lacauseriedesmondes.fr/

12h : A midi, on prend son pied… La cantine, les enfants, pour le coup, c’est pas leur tasse de thé. En revanche nous on adore les Pieds Bleus : une cantine végétarienne qui n’ouvre qu’à midi. Pas à l’heure des matchs donc mais qui reste un bon moyen de s’éloigner des odeurs de chips et cacahouettes qui flottent encore dans la maison depuis la veille. Privilégiez soupes de légumes et quiches aux carottes plutôt que le traditionnel steak-pâtes du sportif ! Végétarien ou végétalien, à vous de voir. Place Emile Zola à Dijon. Tél : 03-80-50-06-66

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15h : l’heure du bain… L’évènement sportif de l’année, chez nous, c’est bien l’ouverture de la piscine olympique. On peut y faire son baptême de plongée mais pour vous Mesdames, c’est avant tout une plongée au cœur du bien-être. Découvrez l’espace sauna et hammam et faites monter la température ; ça changera de l’Afrique du Sud où mois de juin est synonyme d’hiver ! A défaut d’une plage de sable fin, vous pouvez toujours faire bronzette sur les plages extérieures engazonnées ! Piscine olympique du Grand Dijon, Portes de Mirande. Tél : 03-80-27-04-60

20h : Ce soir je m’invite chez moi ! Toujours pas envie de faire la cuisine pour une bande de supporters rassasiés à la bière (je sais, c’est un peu caricatural), et pas envie non plus de sortir tous les soirs... Alors c’est décidé : vous squattez le canapé et votre homme n’aura qu’à aller regarder le foot chez ses copains. Et pour couronner le tout, prenez un chef à domicile… Il élabore avec vous le menu, fait ses achats, prépare et s’éclipse en fin de soirée sans laisser de traces. Comble du luxe, Pierre Payen a plus d’un tour dans sa mallette et peut aussi vous proposer un maître d’hôtel : l’idéal pour bluffer les copines ! Tél : 06-82-69-27-96


Voilà des journées comme on aimerait en passer plus souvent. De là à espérer une coupe du monde tous les ans…Mais bon, on n’est pas obligé de tout revendiquer d’un coup. C’est juste une question de bonnes habitudes à prendre.

croiser le propriétaire des lieux un jour de match pour l’Angleterre : en effet, en tant que fervent supporter de l’équipe de sa Majesté, Clive Cummings sera sans doute plus enclin à parler foot que gastronomie.

 Changez de vi(ll)e !

 Profitons des enfants, pour le mari on verra après… !

Pour toutes les filles qui ont envie de changer d’air, voici quelques suggestions à consommer sans modération… -Effacer les traces des mois passés à traîner sur le canapé… Pour faire le plein de pep’s et retrouver des abdos aux allures de tablettes de chocolat, rendez-vous au nouveau centre sportif l’Arène à Venareyles-Laumes. Là-bas, faîtes votre choix. Bon, l’idéal serait quand même de fouler le cours de squash ou de transpirer un peu dans la salle de muscu AVANT de vous précipiter à l’espace détente sauna-hammam ! Centre sportif l’Arène, 21150 Venarey-les-Laumes. Tel : 03-80-96-01-59

-Enfin s’évader… En route vers le lac de Panthier (c’est plus sexy que réservoir de Panthier quand même) ! Toujours est-il que cet endroit est idéal pour passer un après-midi farniente. Si malgré tout, vos jambes vous démangent, sautez sur vos pieds et choisissez parmi une des nombreuses activités : pédalo, canoë-kayak…Emmenez les petits. Lac de Panthier, 21320 Vandenesseen-Auxois

-« Rock that body » L’Alésia Bar est connu pour son ambiance festive souvent musicale ; c’est aussi un endroit où on casse les codes. Un p’tit verre histoire de pas avoir trop peur et à vous d’entrer en scène : batterie, basse, guitare, piano ou percussions vous tendent les bras. Star du ballon rond vous n’êtes pas, mais rock-star vous allez devenir ! Et les terres gauloises n’ont pas fini d’envoyer le son : 10e anniversaire rythmé pour les Nuits Péplum d’Alésia du 23 au 25 Juillet ! Alésia Bar : 16, rue du Miroir, 21150 Alise-SainteReine. Tél : 03-80-96-19-67. Tlj sf dim soir

-En piste les artistes… La révolte des filles continue : direction le circuit de Dijon-Prenois. Bye bye brushing et bonjour casque… de protection : objectif, faire chauffer la gomme ! C’est parti pour une course Fun Kart : briefing d’avant-course, essais libres, course et même remise des médailles ; tout y est, Michelle Mouton n’a qu’à bien se tenir ! Karting Dijon-Prenois. Tel: 03.80.35.36.50 karting@circuit-dijon-prenois.com

« La plupart des femmes sont si artificielles qu’elles n’ont aucun sens de l’art » : non mais qui a dit ça ? Cet été les occasions sont nombreuses pour faire mentir M. Oscar Wilde ! -Changez d’avis… de château, à Pommard ! La côte de Beaune : des caves, des châteaux, des vignes … Oui, mais pas seulement. Un petit détour par le château de Pommard vous prouvera vite le contraire. Laissez-vous envoûter par les œuvres du maître Picasso, dont l’écrin est un haut lieu du vin. www.art-en-bourgogne.com -Changez de déco… Marre de votre déco intérieure et envie de quelque chose de plus design : alors l’art contemporain vous inspirera peut-être (attention, on ne se laisse pas influencer par ses enfants qui voudraient nous inscrire pour une émission sur M6). Le Consortium est un espace réservé à la production et à l’exposition d’œuvres dont la particularité est qu’il est situé au cœur du tissu urbain. Cet été, il accueillera les peintures de Sylvie Auvray. 16, rue Quentin à Dijon www.leconsortium.com

-Changez de table : un déjeuner à la Bussière Le charme anglais est partout dans la vallée de l’Ouche et notamment à l’Abbaye de la Bussière. Pour déjeuner, le bistrot ou le gastro so chic, mais dans les deux cas, ambiance fort bucolique ! On veillera seulement à ne pas

www.abbaye-dela-bussiere.com

Qu’on se le dise, les vacances c’est avant tout pour les enfants. Mais bon, parfois, ça peut tourner au parcours du combattant ! A la recherche de la bonne idée qui nous évitera les réflexions du genre : «ton truc c’est naze, je préfère jouer à la console ! » -Pour un p’tit chef… Première technique : faire jouer les sentiments, j’ai nommé la gourmandise ! Chouchous, beignets, ça c’est sur la plage. Pas de quoi être déçu pourtant : direction l’Atelier des Chefs pour le cours parentenfant. Au programme, smoothie-fraise ou encore crumble d’ananas : alors de vous ou de votre bambin, qui sera le plus toqué des deux ?

www.atelierdeschefs.fr/fr/cours/dijon

-Pour un p’tit bout… Technique numéro deux : un même lieu mais des activités adaptées pour chacun ! Je dépose le p’tit bout au Klube enfant : en 5 minutes, le trampoline et le toboggan accaparent toute son attention. Il ne reste à maman qu’à filer se détendre au spa du Klube. Ni vu, ni connu, tout le monde a passé un bon après-midi. Maman et malice ca va ensemble, non ?! www.leklube.com -Pour une p’tite princesse… Sortez votre fille des griffes de ses frères et de son père : car le foot, ça ne la branche pas trop non plus ! Au lieu de ça, offrez-lui autant qu’à vous une pause complicité au Spa Bourgogne à Meursault. L’institut propose une formule Mère-Fille au cœur d’un espace spécialement aménagé : le Spa Girls ! Une ambiance tout en rose et gris pour un bain parfumé au raisin et à la rose suivi de différents soins et massages : harmonie garantie entre Maman et son ado ! Spa Bourgogne Vignes et bien-être : 14, place de l’hôtel de Ville, 21 190 Meursault. Tél : 03 80 21 19 91 http://www.spa-en-bourgogne.com

-Pour des p’tits jardiniers Pour le dessert ce soir, vous vous laisseriez bien tenter par une tarte aux fraises maison. Emmenez donc vos p’tits loups faire eux-mêmes la cueillette des fraises. Mine de rien, la tarte leur semblera forcément meilleure et là, c’est sûr, plus une miette pour votre footeux de mari ! Agriself – Cueillette aux champs : 44 rue Principale, 21110 Bretenière. Tel: 03 80 39 80 35 www.agriself.fr

Et si votre bout’chou préfèrent les fermes aux jardins, pas de souci. Le Clos Thomas le ravira sans nul doute. Tous les jours, entre 16h30 et 19h30, cet élevage de chèvres propose aux plus jeunes comme aux adultes de donner la tétée aux chevreaux au biberon. Et surtout, ne repartez sans un de ces délicieux fromages de chèvres : ce sera parfait avant de passer à la tarte aux fraises ! www.clos-thomas.fr

Rendez-vous sur les sites internet de Côte-d’Or Tourisme • grand public : www.cotedor-tourisme.com • le blog malin des Côte-d’Oriens : www.tamtam21.com • les loisirs se mettent au vert en Côte-d’Or : www.bouger-nature-en-bourgogne.com • la bible des vins de bourgogne : www.divine-comedie-cotedor.com • professionnels : www.pro.cotedor-tourisme.com • extranet de la communauté tourisme: www.tourisme.cotedor-ecobiz.fr

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Texte : Françoise Perrichet Photo : DR

C’ dans l’art

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Promenons nous dans les bois pendant que les footeux n’y sont pas !

Sainte Colombe - Arcade web

Ce n’est pas parce que c’est l’été, que tout le monde regarde déjà vers le sud, ses festivals, ses plages de sable fin qu’il faut bronzer idiot ici. C’ dans l’art vous emmène en Auxois où l’art contemporain et le design s’invitent à la campagne ! D’abord on se loge, et là j’ai une très bonne adresse : le château de Sainte-Colombe-en-Auxois, un petit coin de paradis au bout de nulle part. Acheté en ruine en 1986 par l’Arcade (atelier de recherche en création artistique et en design) il est depuis un centre européen de rencontres autour des arts et du design. Rénové, le château propose dix sept chambres et trois expositions par an. Allez poser vos valises et laissez vous guider vers celle de l’été : Action, le design en mouvement. Comme le dit Alain Gislot le charmant directeur : c’est loin de tout, on assume, ça s’appelle Design à la campagne. À partir de nos envies de collection, on s’adresse aux plus grands designers et ils nous prêtent leurs créations. Cet été, nous exposons des objets très contemporains qui ont une articulation, un développement, des plis. Nous les regardons, les étudions et les donnons à voir comme des designers. Et c’est vrai qu’elles ont du chien ces expositions, une scénographie à couper le souffle, des pièces magnifiques éclairées subtilement, une présentation agréablement surprenante et inattendue. Les visites sont toujours accompagnées par des étudiants avec toutes les explications voulues. Du 17 juillet au 15 octobre : Rotation, translation, basculement, déploiement... Pour un homme en mouvement dans un monde en mouvement : un homme un vrai quoi ! Dimanche 1 août : puces du design et vide grenier Du 18 septembre au 15 octobre, l’exposition d’automne Made in Bourgogne/3 est consacrée aux matériaux pierre et béton. L’Arcade propose aussi des stages, des ateliers et des résidences… http://www.arcadeweb.fr

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Ensuite on joue au touriste cultivé, c’est : L’été des Arts en AuxoisMorvan. Le festival d’arts visuels organisé par plusieurs sites associés jusqu’au 15 août passe par deux dates incontournables : les 3/4 juillet à Avallon et Semur-en-Auxois ; les 16/17 juillet à Chevigny et Drée. Vernissages, rencontres avec les artistes, performances, danses, concerts sont au programme durant ces temps forts. Les expositions continuent tout l’été pour charmer vos mirettes et muscler vos gambettes. Proposition de parcours par thématique, selon le temps dont on dispose


C dans l’art ou la puissance de son véhicule. D’Avallon à Lacanche en passant par Montbard, il y en a pour tous les goûts : des artistes de Hanovre, New York, Yaoundé, Rio… Le fil rouge s’appelle Joakim Stampe. L’artiste suédois joue avec les creux, les bosses de la roche et créée un univers fantasmagorique, des visages, des signes. Ses peintures éphémères seront visibles sur tous les sites. La ville de Montbard accueille Antartica de Lucy et Jorge Orta, expédition polaire Artistique nommée Village antarctique – No Borders (une journée symbolique au bord du monde) et Time Landscape de Philippe Boisnard, un dialogue entre image et texte. Entre temps si vous avez désespérément soif de tout, le Café des Arts à Semur-en-Auxois est une bonne adresse pour faire une pausecafé plutôt culturelle, un lieu de vie autant

qu’un lieu d’expression culturelle où se mêlent peinture, œuvres design ou temps de lecture. Enfin, arrêtez-vous à Arnay pour voir Immigration amère de Florette Coulanges, peintre et danseuse, et Peindre les nuages de Bruno Clognier. www.etedesarts-auxoismorvan.info Café des Arts-le Spiralinthe 4, place Gustave Gaveau - Semur-en-Auxois

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Et puisque décidément l’Art c’est du cochon, terminons le parcours à La Porcherie. Rémi Tamain sorti fraichement des Beaux-Arts a transformé ses bâtiments agricoles en salles d’exposition. À Ménétreux-le-Pitois, l’écurie, la soue, le grenier à foin reçoivent maintenant lors des vernissages, de curieux humanoïdes un verre à la main : un bel exemple de reconversion, une place à ne pas manquer, une pépinière de talents. Sur la route de Montbard, arrêtez-vous pour une visite guidée par le maitre des lieux, “dépaysement garanti“. L’exposition estivale, Inout, en partenariat avec la jeune FOG galerie, mixe Dijonnais et Parisiens. Beaucoup de sculptures, des installations, des dessins muraux et des surprises… Douze jeunes artistes qui jouent avec l’intérieur et l’extérieur, à l’extérieur et à l’intérieur. Gwenaël Billaud, Sarah Dorp, Vanessa Fanuele, Thomas Fontaine, Alain K., Sylvain Marchand, Damien Pasteur, François-Thibaut Pencenat, Adrien Vescovi La Porcherie. 22 route de Montbard 21150 Ménétreux-le-Pitois www.laporcherie.com

Serge Olivier Fokoua - yaoundé

Bernhardt Kock - Hanovre

On arrête de s’arracher les cheveux et on se détend le bulbe L’Atelier Créateur d’Idées Capillaires a vu le jour en septembre 2009. Neuf mois plus tard le bébé se porte à merveille et l’on se réjouit d’une nouvelle venue. Léa vient s’ajouter au duo Mathilde et Doriane, pour un trio qui promet de ne pas être triste. Ne vous inquiétez pas si vous vous l’êtes (triste) en arrivant, la bonne humeur ici c’est viral. Sur le canapé de la salle d’attente, au bar, en face à face avec la bête à cornes ou la tête dans le bac, tout le monde l’attrape ! Comme l’ambiance est légère, les échanges sont plus profonds. On fait de belles rencontres et surtout on laisse la pluie et le beau temps en dehors de ça. Le jeudi entre 19H et 21H, on remue la crinière (pas trop vous êtes là pour vous faire coiffer) au rythme des groupes ou des DJs qui viennent jouer en live rien que pour nous. Working girl ? Pas de problème vous pouvez consulter vos mails gratuitement. Hyperactive ? No soucy la machine fitness vous occupera le temps d’une colo ou d’une déco. Acariâtre ? …. S’abstenir !

L’Atelier Créateur d’Idées Capillaires 11 rue du Docteur Chaussier - Dijon Tél. 03 80 30 38 62 On rappelle les prix, ça détend déjà : 29€ la coupe femme / 16€ la coupe homme forfait shampooing-coupe-couleur-brushing = 45€

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agenda éclectique

07 L’été de toutes les cultures

L’Afrique du Sud, nouvelle destination à la mode ? Après le débarquement de pseudo célébrités dans une ferme, c’est au tour de celui de footballeurs. Aaah ! La coupe du monde ! Un rêve pour certains (il paraît même que le foot est un excellent remède contre la crise), un cauchemar pour d’autres... Contre l’overdose télé-canapé-foot, savourez les bons plans de l’été.

10/11 juillet à Dijon : Festival 4-14, place du Marché L’accord de la musique Made in France et de la cuisine de Louisiane. On en pleure de joie ! Le week-end coincé entre les deux fêtes Nat, c’est bien choisi pour un festival Americano-Français. Oui vous avez bien lu, américano-français parce que ce sont eux qui viennent. L’année dernière ils arrivaient de Washington. Cette année c’est de New-Orleans que les demandes ont affluées. Ils ont hâte, ils piaffent, ils voudraient déjà être là, au cœur de the capital of Burgundy (bon, c’est ce que la com nous a dit !). Quinze chefs américains, les bras chargés de leurs spécialités et produits made in Louisiana traverseront les mers pour être accueillis par onze de nos étoilés bourguignons. Des chefs de Dijon (Stéphane Derbord, William Frachot, Daniel Ginsberg, David Zuddas) ou des environs (Emmanuel Hebrard, Nicolas Isnard & David Leconte) et de plus loin encore : Philippe Augé, Patrick Bertron, Jean-Michel Lorain, Marc Meneau, Éric Pras vont partager leur amour de la cuisine avec ces « Ricains » enthousiastes. Ça va être une sacrée fête s’il fait aussi beau que l’an passé, à pareille époque ! “Les Américains n’imaginent pas que les Français savent jouer de la musique et les Français ignorent que les Américains savent cuisiner…“ comme n’arrête pas de le dire Alex Miles, créateur du festival, qui fatigue

déjà. Et comme il n’y a pas de fête sans musique, quelques groupes divers et variés ont été conviés pour animer ces deux jours. On dirait une recette de cuisine : Prenez une cuillérée de musique médiévale Ajoutez un brin de jazz et de blues Incorporez un chef américain, un chef français et une journaliste célèbre Remuez le tout avec beaucoup de bonne humeur Passez au four de juillet Dégustez ! C’est ce que nous allons faire, tous autour du marché, petits tickets en main : goûter aux spécialités de Louisiane, jambalaya et ragoût d’aligator cajun, pour ceux qui ont le goût du risque, ainsi qu’aux bouchées de nos grands chefs, pour les autres. Tester épices et douceurs, humer les vins d’ici ou d’ailleurs. Deviser gaiement sur l’amitié franco-américaine en ayant une pensée émue pour nos Pleurants, qui continuent eux leur tournée américaine, tout en écoutant du blues made in Dijon… Oh Louisiana, Louisiana !

L’Atelier des Chefs fait son festival Plus besoin de prendre rdv des semaines à l’avance, profitez de l’été pour cuisiner léger. Rdv le 9 juillet pour un cocktail attitude en VF, de 18h30 à 20h30. Cours, cocktail et tapas sur le pouce (autre rdv le 16 juillet ; 25€). Le10 juillet à 15h30 et17h30, barbecue francoaméricain (72€). Sinon, les 10 et 11 juillet , retrouvez l’atelier des chefs autour des Halles, et là, c’est gratuit ! L’atelier des Chefs : 18 rue Chaudronnerie à Dijon. Tel : 03 80 31 72 75 www.atelierdeschefs.fr

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L’agenda estival de Bridget P 3/4 juillet à Montigny-sur-Vingeanne Parole de Texte, la fête du libre Ateliers le matin. Parler d’un Texte ou Parler un Texte, ou simplement écouter et voir ces Paroles de Texte l’après midi. Samedi soir, théâtre «Tu as bien fait de venir Paul» de Louis Calaferte, mise en scène par Leyla Rabih. Un weekend camping au bord de l’eau où les parties de pétanque sont remplacées par des joutes, des rimes et autres jeux de mots. 3 juillet - 14h00 à Courcelles-lesMontbard

12 juillet - 18h30 à Dijon «Bleus d’un instant, Rouilles du temps» – Salle de la Coupole. Vernissage - Photographies de Sylvaine Brosseau et François Faucheux. Sylvaine restitue les Bleus d’un instant, d’une flaque d’eau, ou d’un pavé…des petits riens. François a saisi les Rouilles du temps déposées dans les ports, les granges… 15 juillet - 18h00 à Dijon Ouverture du festival Dièse - devant l’Eglise Notre Dame 149 bénévoles et moi installeront un jeu de dominos géants dans le labyrinthe des vieilles rues dijonnaises… Nous aimerions un peu de reconnaissance, viendez ! 15 juillet – 21 juillet 19h00 à Dijon “Du monde autour“ - Chevet de Notre Dame Chaque soir un concert, une assiette dégustation et beaucoup de rencontres. Le rendez-vous musical et gourmand de la semaine ! www.du-monde-autour.com

Voir la centaine d’artistes qui se sont payés la tête de « La Vache qui rit » ! Exposition de 160 panneaux textiles à la salle des fêtes. Après, allez voir le musée de la Vache, côté Franche-Comté ! 3 juillet - 15h00 à 18h00 à Ménétreux-lePitois Vernissage INOUT, exposition collective d’été à La Porcherie. Pour une fois, vous pourrez manger des petits fours comme des cochons ! 9 juillet – 18h00 à Gilly-les-Citeaux Lancement d‘Art’Planète 2010 à la Grange de Saulx avec une performance musicale surprise de LABEL EPIQUE : Dites oui à la découverte. Festival d’Art contemporain jusqu’au 15 août. 10 juillet - 18h00 à Dijon Vernissage de l’exposition de Sylvie Auvray au Consortium Des objets, des figurines un peu cheap, des jouets perdus, des tableaux de lapins géants… Une part d’enfance un peu oubliée ! 16 rue Quentin. 10/11 juillet à Dijon Festival 4-14, place du Marché : voir cicontre

Les jeudis de la voix à l’hôtel de Voguë Concert de Hit by Moscow, mon petit groupe autochtone préféré du mois d’août. 13 août Lac Kir à Dijon D’jazz à la plage 20 août – 20h30 à Dijon Du théâtre au Jardin Darcy avec la compagnie de Pernand et son Dialogue de sourds, ça promet ! 22 août à Dijon Dijon vu par Christian Sebille – Salon d’Apollon – Hôtel de ville Dernier jour, on se dépêche, on court voir… entendre l’exposition dijonnaise par excellence. 27/28/29 août à Barbirey-sur-Ouche Entre Cour et Jardins 2010 – Jardins de Barbirey Film, performances, concerts, lectures. Lieu

16 juillet - 18h30 à Dijon Festival Out Of Nü Köza 2 - Galerie Nü Köza Vernissage de l’exposition de Marijeta Sidovski, si ça vous dit ! 17 juillet - 21h00 à Dijon [SILENT DISCO] - cour de flore Les DJ sont là. Les gens dansent comme des fous. Pourtant on entend… rien. Aucun son. Un casque sur la tête, j’irai me déhancher ; un verre à la main, je les regarderai danser et chanter sans musique, un vrai concert de sourds ! 20 juillet - 18h30 à Dijon Festival Out Of Nü Köza 2 - Salle de la Coupole Vernissage de l’exposition collective «Jean Genet, portrait(s) en creux» . C’est l’année Genet, faudrait pas l’oublier, le sulfureux… 30 juillet - 18h30 à Dijon Festival Out Of Nü Köza 2 - Hôtel de Vogüé Exposition de SEEN, pionnier du graff américain. 5, 12, 19, 26 août à Dijon Les jeudis de la voix - Hôtel de Voguë – Péniche Cancale C’est Sabotage qui revient perturber les Dijonnais en leur proposant deux lieux pour titiller les oreilles. 12 août - 20h30 à Dijon

magnifique, magique et hors du temps, le jardin de Barbirey se transforme en théâtre vert. 3/4/5 septembre à Dijon Entre Cour et Jardins 2010 – Parc de la Colombière Danse, musique et performances. Dijonnais, parisiens, ou londoniens, les artistes sélectionnés ont en commun une forte volonté de faire collaborer les citoyens au processus de création artistique. Cette approche permet de rapprocher le public de la création et des artistes de leurs temps. Graeme Miller propose selon les lieux : un théâtre miniature pour papillons de nuit, un train couchette à la belle étoile… Bonnes surprises et découvertes garanties.

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Dijonparjour et nuit : Lydie Reversat La Nuit au jardin : Objectif lune avec Les Faux-Fuyants Vous rêvez de décrocher la lune ? Cap sur La Nuit au jardin. En marge de l’exposition de Lune à l’autre, la Compagnie des FauxFuyants s’invite au Jardin des Sciences. La tête dans les étoiles et les deux pieds sur terre, loin des scènes théâtrales traditionnelles, découvrez une scénographie surprenante dans un jardin revisité. À la Petite Orangerie, revivez l’alunissage sur une télé revisitée dans L’appartement-témoin des premiers pas sur la lune. Une installation interactive où reportages d’époque, fiction, éléments anachroniques forment une fresque fantasque. Un retour vers le futur des années 60 au style très pop. Temps fort incontournable, La Nuit au jardin (du 03 au 04 juillet). A 21 heures, profitez du coucher du soleil et régalez vos papilles de recettes dédiées à la lune. Au menu ? Poissons lunes, herbes folles, cocktails colorés. Sous le ciel étoilé, jusqu’à 2 heures du matin, un univers étrange se dessine. Munis de talkies walkies, jouez à cache-cache avec des apparitions fantomatiques, écoutez des contes lunaires, découvrez des saynètes. Tout pour ravir nos âmes aventurières ! www.faux-fuyants.fr www.dijon.fr

Festival Dièse : Le festival pluridisciplinaire peu discipliné Coupe du monde oblige, le calendrier de la vie culturelle dijonnaise s’est vu chamboulé. Initialement prévu début juillet, le festival Dièse revient pour sa cinquième édition du 15 au 21 juillet. Décalé et toujours aussi pluridisciplinaire, interdisciplinaire et peu discipliné. Des propositions artistiques atypiques, riches de nouvelles esthétiques éclectiques : théâtre, performances, installations sonores, vidéos, ciné, concerts, cirque... 7 jours au cœur de la ville pour une note estivale ultra conviviale.

et de (re)découvrir en live des artistes (Projet Vertigo, Oslow...). Une première originale, Une Nuit à l’Hôtel pour groover dans un club éphémère et décalé : le Silent Disco. Casque sans fil sur les oreilles, laissez-vous embarquer par le rythme frénétique de musiques électroniques. Enflammer le dancefloor de la cour de Flore en écoutant des Djs en live. Dièse, c’est la note rafraîchissante de l’été !

www.festivaldiese.com

Nouveauté cette année, une soirée d’inauguration ludique, la déambulation originale des Londoniens, Station House Opera et leurs Dominoes (le 15 juillet). Un jeu de dominos grandeur nature composé de milliers de blocs de béton, semés depuis l’église NotreDame jusqu’à l’Hôtel de Vogüé, en passant par les rues historiques de la ville. Des cinéconcerts avec un clin d’œil de circonstance, une coupe du monde de football mythique mise en musique. Des surprises à la pelle : les fameux remix audio/video des anglais Addictive TV, un Mur du son géant, Le Mode d’emploi de la femme parfaite ou encore de la haute voltige acrobatique avec Shoot The girl first... Et puis, il y a toujours Du Monde autour, le rendez-vous quotidien à 19h à l’Hôtel de Vogüé, organisé par Guls productions. L’occasion de s’offrir une petite dégustation

musée des beaux-arts Théâtre Dijon Bourgogne Parvis Saint-Jean

03 80 74 53 33 www.dijon.fr

Tribu festival : le monde en stéréo Pour finir l’été en beauté, un voyage musical autour du monde ? Pour sa onzième édition, le Tribu festival s’installe en biennale et à la rentrée (du 24 septembre au 03 octobre). Entre concerts, créations et déambulations, faites le plein de sons : jazz, musique du monde, funk, afrobeat... Un métissage des cultures pour un tour du monde en stéréo. Les rencontres internationales, on les préfère musicales ! Attention, programmation de haut vol et dépaysement garantis. Entre orient et occident, de l’électro-jazz avec le quintet du célèbre trompettiste Ibrahim Maalouf. Quatre-mains magique entre le violoncelliste Vincent Ségal et le maître incontesté de la kora, Ballaké Sissoko. Difficile de résister aux musiques africaines du crooner Jimi Tenor et du batteur Tony Allen. Vous pourrez même savourer du punk rock tropical avec la chanteuse Ebody Bones et découvrir, Radiation 10, figure phare innovante de la nouvelle génération de jazz français. Il y aura aussi du théâtre, une pièce inspirée de David Bowie et de son personnage Ziggy Stardust. Autre création audacieuse, A Riot called Nina. Jazz soul, rap, hip hop et beatbox célèbrent l’inégalable Nina Simone. Destination, l’Éthiopie en suivant les déambulations de Zé Ethiopan Brass Band. Cinquante musiciens globe trotters sillonnent Dijon et

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l’agglomération. Et pour clôturer le festival en beauté, une nouvelle édition Dum Dum à la Vapeur. Un tour du monde en stéréo à explorer sans modération.

www.tribufestival.com


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OPÉRA : IL N’Y AGBPLUS DE SAISON !

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our un avant-goût de la future saison 2010-2011 de l’Opéra-Dijon, vous avez peut-être déjà jeté un œil sur le programme, assez savoureux, présenté avec un jeu de l’oie sympa, et disponible aux guichets et à la FNAC. Un jeu de l’oie qui donne plus envie de s’abonner que les grands discours dispensés d’ordinaire par nos amoureux du lyrique à l’auditorium (qui ont de plus en plus tendance à laisser tomber le lyrique pour une programmation musicale éclectique). Pour les amateurs d’opéra, pour qui il n’y a plus de saison désormais, trois possibilité : rester à Dijon et dans la campagne environnante pour savourer les plaisirs d’un Opéra d’Été, aller à Beaune souhaiter son anniversaire au roi Christie, lors du 28ème festival international d’opéra baroque, ou filer sur Saint-Céré, dans le Lot, où depuis 30 ans Oliviers Desbordes, entouré d’une équipe que les Dijonnais ont fini par connaître, programme des classiques revus et corrigés.

12ème festival Opéra d’Eté en Bourgogne

Opéra d’Eté en Bourgogne, du 1er au 20 juillet, c’est pour les amateurs, les vrais, avec des professionnels, des vrais. Ce petit festival discret s’oriente principalement vers des ouvrages peu représentés, qui sont souvent des spectacles de divertissement comme il s’en est toujours produit au fil du temps mais principalement du XVIIIème siècle jusqu’à la première moitié du XXème siècle. C’est le cas pour La Servante Maîtresse de Pergolèse et Un Château en Espagne de Jacques Offenbach présenté par le Théâtre de Marionnettes d’Amsterdam ou Pomme d’Api et Monsieur Choufleuri. Le festival présente également des spectacles qui abordent l’univers lyrique sous un jour tout à fait inattendu et burlesque comme L’impossible Concours de Chant des Batignolles. Et comme tout cela se déroule souvent en plein air (enfin, si le ciel le permet !) c’est également l’occasion de découvrir de remarquables lieux du patrimoine architectural bourguignon. Pour en savoir plus, jetez un œil sur le site Internet : http://operadeteenbourgogne.blogspot.fr Rens : 17 rue Amiral Roussin, Dijon. Tél : 03 80 30 61 25

Festival de Beaune : Christie superstar! Le festival présente cette année, pour sa 28e édition, du 2 au 25 juillet, 6 opéras, en version concert, soit autant que l’auditorium en une année. Mais bon, ne comparons que ce qui est comparable. L’essentiel, c’est de pouvoir fêter en beauté le 30e anniversaire de William Christie, que les Beaunois ne prennent plus, enfin, pour le neveu d’Agatha (vieille plaisanterie qui remonte, tout comme l’arrivée du cher William, à près d’un quart de siècle et continue d’énerver Anne Blanchard, la directrice du festival). Monteverdi en ouverture, avec le Retour d’Ulysse, Pygmalion de Rameau pour le second weeek-end, Alessandra de Haendel pour le troisième, et Bellérophon de Lully pour finir en beauté. Et puis, il y a Andreas Scholl, pour ne citer que le plus connu du trio de contre-ténors qui viendront se produire en récitals. Et de nouveaux venus, comme Raphaël Pichon, jeune chef d’orchestre. Et tout le reste

du programme, à découvrir sur papier ou sur internet : www.festivalbeaune.com. Tél : 03-80-22-97-20.

Festival de Saint-Céré C’est peut-être parce qu’on a tellement critiqué son choix de chanteurs, quand il était directeur de l’ancien duo-Dijon, qu’Olivier Desbordes a choisi de fêter ses 30 ans de festival à SaintCéré… avec les voix. Toutes les couleurs de la voix humaine, il les a balayées, au bon sens du terme, de l’opéra à l’opérette en passant par le music hall, le théâtre, les cris. Pour ceux et celles qui voudraient revoir et entendre sa Carmen andalouse, sa drôle de Belle de Cadix, retrouver les voix de Mimi ou d’Olivier Py, faites un détour par Saint-Céré si vous partez pour les vacances dans le sud-ouest, entre le 20 juillet et le 14 août. D’abord parce que c’est beau, le Lot, en été, ensuite parce qu’on aimait bien cette équipe de saltimbanques qui avait le mérite de nous faire rire et rêver. Tél : 05-65-

38-28-08. www.opera-eclate.com

Insolite

Méditation photographique sur la richesse, le dénuement et la rédemption : le Musée Gorsline accueille Joachim Bonnemaison On ne se souvient plus de la moitié des artistes invités à participer à l’exposition «Dijon vu par… » mais de lui, oui, on se rappelle. Joachim Bonnemaison, plasticien, photographe, ingénieur, chercheur, historien de la photographie, revient cet été chez Marie Gorsline pour présenter les Vanités et l’anamorphose du temps, développement récent de sa vision du monde et d’une technologie originale dont il est l’auteur. Joachim Bonnemaison fut ami avec Douglas Gorsline, peintre et illustrateur américain à qui ce musée, réalisé dans une grange ancienne, est consacré. Tous deux « avaient des inspirations et des préoccupations similaires, l’un dans la peinture, l’autre dans la photographie. La perspective et ses illusions, le jeu de l’espace et du temps ont été leurs terrains communs de création. » Difficile de présenter sa nouvelle exposition en quelques mots. Allez la voir, plutôt. D’un côté un étrange cabinet de curiosités. De l’autre, une longue bande présentée en trois partitions superposées donnant à lire, au spectateur, une musique qui l’entraîne dans une rêverie mélancolique nuancée de lucidité et d’humour. On est étonné, intrigué, amusé … et puis tout à coup notre œil est capté par ces perspectives. En un instant alors, on pénètre et on comprend la poésie des titres mystérieux qu’il donne à ses Méditations Photographiques …

UE SUR RAPHIQ N PHOTOG DEMPTIO TATION ET LA RÉ S ... MÉDI DÉNUEMENT VANITÉ SSE, LE HE RIC LA

15h à 19h f le lundi de ous s les jours sau née sur rendez-v Et toute l’an LE-GRAND 21150 BUSSYay 03 29 orm Route d’Et Tél. : 03 80 96

bre 2010 - Tou

3 octo er Du 1 juin au

Vignoble de Flavigny Alésia Bussy-le-Grand

Musée Gorsline : route d’Etormay, 21150 Bussy-le-Grand . Jusqu’au 3 octobre de 15 h à 19 h, du mardi au dimanche. Tél 03-8096-03-29 - www.musee-gorsline.com

un chateau en espagne

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Texte : Thierry Binoche Photo : DR

08 Agenda électrique

Le Foot et moi ce n’est pas vraiment une grande histoire d’amour, ni de haine d’ailleurs. Je regarde les résumés des matchs, les résultats et je peux à peu près briller en société lorsque je discute ballon rond avec les vrais « accros ». Alors cette Coupe du monde ! Hormis le fait qu’elle fera, peut-être, connaître à un plus grand nombre la richesse de la musique Sud Africaine et Africaine en général, je n’y trouve qu’un intérêt moyen. À l’heure ou vous lirez ces lignes, je ne sais pas à quel niveau en sera l’équipe de France, mais l’usage qu’en font les hommes politiques m’effraie. Quand je pense que l’on va construire de nouveaux stades alors que les budgets alloués à la Culture fondent comme neige au soleil. Bon, que cela ne nous empêche pas de faire le tour de quelques festivals qui agrémenteront un été que l’on souhaite plus chaleureux que ce printemps pour le moins pourri. Dans la série des rendez-vous devenus incontournables, Les Eurockéennes de Belfort se dérouleront en plein matchs, mais ayant déjà vécu ce genre d’expériences à plusieurs reprises cela peut donner quelques moments assez rigolos. Certains artistes célébrant à leur manière, victoires ou défaites au moment de leur concert ! Cette version 2010 offrira aux festivaliers son lot de venues attendues, le hip-hop de Jay-Z et Missy

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C’est chronique,

chez Binoche Elliot, le revival hard rock d’Airbourne, la pop enthousiaste de Mika, la candeur frenchy de Charlotte Gainsbourg. Mais aussi les sensations anglaises : Kasabian, The XX et la fraîcheur soul de Janelle Monae. D’heureuses retrouvailles aussi : Massive Attack, The Hives pour une date unique en France, Vitalic et son live électro étonnant. Des découvertes excitantes : Two door cinema club, Broken social scene, We are Enfant Terrible, Gablé ou Elektrik Gonner, qui nous avaient offert leur première prestation lors d’une soirée d’anthologie à La Vapeur. Dans une toute autre ambiance loin des grandes concentrations de public, voici un petit festival familial en Saône et Loire : FESTICULLES. Basé sur le terrain d’un cuvage à Culles les Roches, le festival dégage un caractère particulier en parfaite adéquation avec notre région viticole qu’est la Bourgogne. Derrière ce lieu atypique se cache une ambiance «underground» ponctuée de convivialité. À l’affiche : Silicon carne, Wounded Lions, High Tone, entre autres. Mais aussi des spectacles pour enfants, apéro en fanfare et scène ouverte où le public est invité à venir avec ses propres instruments. Familial je vous dis ! Si l’on fait le tour de la Bourgogne, un arrêt au FESTIVAL AUX ZARBS s’impose du côté d’Auxerre avec une programmation de plus en plus alléchante. Sur trois jours se succéderont sur les bords de l’Yonne : Renan Luce, John Butler Trio, Eiffel, Zenzile, Morcheeba, Pierpoljak, Archive, BB Brunes et quelques découvertes. Et pour terminer ce petit tour, c’est du côté d’Alise Sainte Reine que LES NUITS PEPLUM célébreront leur dixième édition. Façon rock le 1er soir avec As de Trèfle, Archimède, Skip the use et Beat Assaillant. Une deuxième soirée métissée où Madjo, Mickey 3D, Manu Dibango et Christian « Mansour » offriront un cocktail musical aux goûts bien différents. La célébration se terminant en chanson très française, Agnès Bihl, Eric Toulis et Jamait se faisant maîtres de cérémonie. Happy Birthday ! Et buvons une coupe à leur santé.


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Â?½>}i˜`>ĂŠjVÂ?iVĂŒĂ€ÂˆÂľĂ•iĂŠĂŠ LES EUROCKEENNES : 2-3-4 Juillet : www.eurockeennes.fr FESTICULLES : 9-10 juillet : www.myspace.com/festiculles FESTIVAL AUX ZARBS : 16-17-18 juillet : www.auxzarbs.com LES NUITS PEPLUM 10 ANS : 23- 24 -25juillet : www.lesnuitspeplumdalesia.com

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Sur le site prestigieux d’AlĂŠsia Ă mi-chemin entre Dijon et Auxerre dans un thÊâtre de verdure aux charmes enjĂ´leurs, venez fĂŞter ce bel anniversaire le dernier week-end de juillet. 3 nuits ÂŤ musikalistik Âť avec une plĂŠiade d’artistes de renom et de dĂŠcouvertes. Un thÊâtre de verdure Ă l’acoustique excellente affiche sous les feux de la rampe les dernières crĂŠations. On peut en effet voir ÂŤ grand Âť tout en restant modeste, mĂŞler artistes confirmĂŠs et talents en devenir, avoir de l’ambition pour notre rĂŠgion sans perdre de vue notre idĂŠal : celui du partage et de la solidaritĂŠ, de la tolĂŠrance et de l’ouverture au monde avec un patrimoine exceptionnel comme ĂŠcrin et l’expression artistique comme rĂŠvĂŠlateur. C’est le pari relevĂŠ par les organisateurs, les bĂŠnĂŠvoles, les partenaires et les ĂŠlus qui soutiennent ce moment de fĂŞte et de culture du Pays d’AlĂŠsia. Le festival est ancrĂŠ dans le paysage culturel rĂŠgional reconnu pour sa qualitĂŠ artistique, tarifaire et pour son esprit convivial et familial. Les Nuits Peplum d’AlĂŠsia se protègent de l’uniformisation des programmations estivales. Chaque soirĂŠe concert est une invitation surprenante et audacieuse. Des pointures nationales et internationales reconnues comme rĂŠfĂŠrences mais aussi des artistes en devenir se succèdent sur le site historique d’AlĂŠsia, tous partagent une excellence et un humanisme riches en ĂŠmotion et en plaisir. Le festival est une invitation Ă dĂŠguster sur la scène du thÊâtre des Roches un cocktail dĂŠtonant pop, rock, world, chanson et sur l’esplanade de la statue de VercingĂŠtorix expos et installations avec des spectacles de rue et des surprises pour toute la famille le dimanche après-midi. S’il est un moment de voyages et de dĂŠcouvertes musicales, cet ĂŠvĂŠnement est aussi un moment de rencontres. Rencontres avec d’autres univers poĂŠtiques ou rebelles, d’autres hommes et femmes venus d’ici ou d’ailleurs, d’autres visions du monde. Rencontres, plaisirs et dĂŠtente sur des terres de bataille hier, sur des terres de culture et de fĂŞtes aujourd’hui. Sont Ă l’affiche du ÂŤ plus grand des petits festivals Âť : 23/07 Beat Assaillant, Skip the use, Archimède, As de TrĂŞfle - 24/07 Manu Dibango, Mickey (3d), Christian Mansour, Madjo – 25/07 Yves Jamait, Éric Toulis, Agnès Bihl, Zut, ThÊâtre des Monstres, Cirq’ulation Locale, Louise, CĂŠline MathĂŠ, Salam Toto, Bruno Clognier... Les Nuits Peplum d’AlĂŠsia : une potion magique Ă savourer sans modĂŠration les 23, 24 et 25 juillet 2010. Toutes les infos sur www.lesnuitspeplumdalesia.com Renseignements : 03 80 96 89 13 Pass 3 jours de 35 Ă 45 â‚Ź et par soirĂŠe de 10 Ă 25 â‚Ź Camping et parking gratuits – restauration sur place

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NUDANT

AUTOMOBILES - 1 TER RUE ANTOINE - CHENOVE 03 80 002

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communiqué

Jeu drôle ‘‘

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Nous cultivons la bonne humeur...

Rue Amiral Roussin !

6 commerçants échangent leur boutique Une journée dans la peau de Nathalie : « Le Bistrot est devenu un passage obligé avant d’aller travailler. C’est un moment précieux qui me met de bonne humeur. Alors quel plaisir d’être derrière le comptoir, discuter et rencontrer des gens nouveaux, respirer l’odeur du café le matin. Ma plus grande crainte : trébucher avec un plateau plein !» Fred – Nature d’Homme

Larguez les amarres au Bistrot de l’Amiral

La terrasse a pris ses quartiers d’été et le soleil a décidé de montrer le bout de son nez. Alors on en profite pour aller déguster en plein cœur du pavé, les belles salades composées bien fraîches ou la tartine salée: les plus gourmands l’apprécieront chaude et normande (crème fraîche, pomme et camembert). Les friands de légèreté aimeront la Provençale Végétarienne pour un avant-goût de méditerranée. Les amateurs de tartare au couteau vont se régaler. Et bien entendu, retrouvez la formule « déjeuner » : plat du jour + dessert à 11€. Le Bistrot de l’Amiral 40 rue Amiral Roussin – Dijon Tél. 03 80 30 37 09

Une journée dans la peau de Suzanne : « J’aime cette boutique que je considère comme l’une des plus belles de Dijon. C’est un écrin à la fois beau et pur. Difficile en revanche de se remettre aux ourlets et autres reprises… » Isabelle de 36 Idée

Max Mara, l’élégance prête à porter

Une journée dans la peau de Jean-François : « j’aime le parfum du café torréfié, l’idée de faire découvrir de nouveaux produits, partager des valeurs éco-citoyennes et la convivialité du lieu. En revanche je trouve redoutable l’arrivée en masse des clients affamés à la pause déjeuner. » Suzanne - Max Mara

Vêtements indémodables, confortables et chics, voici comment se définit la mode Max Mara. Les clientes retrouvent cette saison quelques pièces emblématiques : le trench en soie revisité pour la collection printemps-été 2010, la saharienne et les chemises blanches. Le vestiaire propose aussi des pantalons larges à pinces, des blazers croisés et des robes vaporeuses, le tout dans des tons grège, kaki et vert sauge. Mention spéciale pour la robe en soie couleur citrouille qui va faire un malheur sur une peau bronzée. MaxMara - 31 rue Amiral Roussin – Dijon - Tél. 03 80 30 79 48

Et si on causait de la Causerie ?

Devenue distributeur exclusif des machines à café « Jura », reconnues pour leurs qualités économique et écologique, la Causerie des Mondes poursuit sa volonté de répondre à la prise de conscience actuelle en respectant des valeurs essentielles. D’ailleurs depuis six mois, le salon torréfie uniquement des cafés issus de l’agriculture biologique. Nomade, la Causerie propose aussi du consulting aux entreprises qui souhaitent équiper leur espace détente de matériel autour du thé et du café tout en restant éco-citoyennes ! Vous voulez organiser un espace café lors d’un événement ? Pas de problème, JeanFrançois Mazuer s’occupe de toute la logistique autour de produits bio uniquement. La Causerie des Mondes A l’angle de la rue Amiral Roussin et de la rue Vauban Dijon - Tél. 03 80 49 96 59 infuz@wanadoo.fr


ça rafraîchit les idées !!

Une journée dans la peau de Patrick : «Je trouve très intéressante la relation plus intime que l’on a avec le client dans une boutique de prêt-à-porter et la diversité des gens que l’on rencontre. Par contre n’étant pas du tout de la partie, j’aurais bien trop peur de faire des fautes de goût… » Jean-François de la Causerie des Mondes

Bonne humeur, scotch & soda, c’est le cocktail MYSOKO

MYSOKO habille les hommes et les jeunes garçons de 4 à 14 ans en 100% Scotch & Soda. La marque hollandaise, originale et éclectique, étend son offre dans la très belle boutique de Patrick, unique distributeur dijonnais. Aux vêtements jusqu’ici sport vient s’ajouter la collection City, plus hétéroclite et qui propose pour cet été teeshirts imprimés, polos, pantacourts, denims écorchés. Les vestes sont cintrées et chics avec des coudières en cuir. Côté accessoires, les papas (et les mamans) vont fondre pour les chèches, tongs en cuir, panama et skate version kids pour un total look p’tit mec branché ! MYSOKO 39 rue Amiral Roussin – Dijon Tél. 03 80 52 34 76

Une journée dans la peau d’Isabelle : «Passionnant de trouver l’objet insolite, l’indispensable ou la super idée cadeau à laquelle on ne peut résister. Faire des paquets cadeaux avec des formes improbables, ça en revanche serait l’horreur absolue !» Nathalie de la Brasserie Amiral Roussin

36 idées déco et plus encore !

Totalement libre de ses choix, Isabelle suit ses goûts, ses envies, ses humeurs. Résultat : une très jolie boutique remplie de créations françaises contemporaines et design (Forge de Laguiole, Gift Company et Jacquard Français) et des objets parfois insolites qui mettent de bonne humeur. Drôles, les cintres enfants en forme de girafe, de chat et de lion. Impressionnants et magnifiques les gros photophores et les soliflores monumentaux. Intelligents les rouleaux de 20 serviettes et les sets vichy réutilisables 4 fois pour des pique-niques bucoliques.

Une journée dans la peau de Fred « Nous faisons le même métier mais j’ai eu beaucoup de plaisir à être entouré d’une belle équipe complémentaire et complice. En revanche moi qui suis mono marque, pas facile de faire face à toutes les griffes de Fred !» Patrick de la boutique MYSOKO

36 ID 36 rue Amiral Roussin – Dijon Tél. 03 80 48 03 64

Et vous ? Quelle est votre Nature d’Homme ?

Celle de Frédéric c’est de sortir ses griffes en douceur : d’un côté, Armani Jean, Marithé plus François Girbaud, Polo Jean de Ralph Lauren et bientôt John Galliano. De l’autre, Hugo de Hugo Boss, Christian Lacroix et Lagerfeld… Pointues donc les griffes, alliant élégance et qualité pour marquer deux territoires : l’un sportswear et l’autre plus « city ». Deux univers pour une terre promise, celle d’une boutique qui évolue sans cesse, propose des nouveautés et où on a su préserver le sens de l’accueil, du service et du conseil. Un lieu où l’homme se sent bien… et beau ! Nature d’Homme 44-46 rue Amiral Roussin – Dijon Tél. 03 80 30 66 57


C’Tendance

09 Texte : Céline Colle Photos : DR

Pas foot mais pas hors-jeu non plus,

Céline vous montre comment rester sport ! Samedi foot, dimanche rugby… Pffff ras le ballon de tous ces mâles qui se courent après !!! Toute overdosée de sport cathodique, je m’en vais m’envoyer en l’air moi, entre les arbres et deux averses. Et puis face à mes nouvelles responsabilités fictives de directrice d’agence de com, je dois combattre stress et trac. C’est dans un sac que je décide de me déchaîner en distribuant quelques marrons… Tout ça pour ne pas toucher le fond… enfin sauf celui de la nouvelle piscine olympique du Grand Dijon. Tête en haut ou en bas, une chose est sûre, changer de point de vue, ça remet les idées en place. Et ça fait du bien, vous devriez essayer.

• Céline touche le fond ! La plongée m’a toujours fait flipper. Mais voilà : les garçons, à Bing Bang, ont des idées de reportage saugrenues ; je me retrouve dans l’eau, bouteille à air comprimé sur le dos, palmes aux pieds, tendeur dans la bouche et peur au ventre. Mais qu’est-ce que je fais là ?! Mathias, professeur de

plongée aguerri, qui m’accompagne dans mon périple aquatique, m’a pourtant bien briefée. Il me demande si je suis OK pour descendre. OK, OK… C’est vite dit mais bon, je ne vais pas barboter à la surface pendant 3 plombes. Mathias dégonfle mon gilet et je me laisse engloutir. J’inspire, j’expire, tant bien que mal. Je me demande si je vais y arriver ou si la panique va l’emporter. Comme l’impression de me faire un remake d’Abyss… Descente à 6 mètres. Je me calme et me déplace. Le prof me demande régulièrement si tout va bien. Ben oui ça va, jusqu’à ce qu’il me montre la fosse. Peur de tomber. Irrationnelle, je sais ! Mais je voudrais vous y voir, nager au-dessus d’un trou de 20 mètres en respirant par la bouche! Finalement je me lance et j’apprécie. On se balade et Mathias ne me lâche pas d’une palme. Je suis bien et commence à comprendre ce que les plongeurs vont chercher sous l’eau : un peu de calme, de sérénité, le silence. Sentiment étrange et agréable d’avoir jeté à la fosse toutes mes idées noires et d’être ressortie plus forte et pourtant légère. Comme quoi il faut toucher le fond pour se sentir insubmersible! Baptêmes de plongée : mercredi de 14-19h30 et jeudi de 18-20h. Tarif : 20€ Piscine Olympique du Grand Dijon : Portes de Mirande, 12 rue Bombard - Dijon Tél. 03.80.27.04.60 www.piscineolympique-dijon.fr

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C’ Tendance • Céline s’envoie en l’air ! On monte là ? Fastoche ! Je glisse la sécurité dans le filin et en avant Guingan ! Crapahutage dans les filets, jusqu’ici tout va bien. Première étape franchie. Je fais le tour de l’arbre. Ah mince, suis pas dans le bon sens. Ouh la, faut que je me retourne sur une plateforme minuscule et bancale. J’y vais lentement. Je frémis devant ces espèces de poutres suspendues sur lesquelles je dois passer si je veux rejoindre la tyrolienne. Je fais moins la maligne là! Ouf j’y suis. Ah oui quand même ! C’est haut dites-donc et comment on s’arrête ? Contre l’arbre… Ah ouais… Bon. Je me lance alors ?! Richard me balance un « Allez maman ! » qui se veut encourageant. Je m’entends compter jusqu’à 3 comme quand j’avais 6 ans et hop ! Suis dans le vide, ça va vite, youhou ! C’est court mais grisant. Je vise l’arbre avec mes pieds, histoire de ne pas arrêter ma course

avec mes dents. Lente redescente par l’échelle. A faire entre copines un après-midi ballon rond. Fou rires garantis ! Plus sérieusement : en créant « Ecodrome », l’objectif de l’association Arborescence était de mettre à disposition du grand public un outil de sensibilisation à l’environnement. Ainsi pour les groupes d’enfants la balade à travers les arbres peut être suivie d’1H d’animations pédagogiques (jeux de rôle, jeux de piste) La grande originalité du parcours : son accessibilité aux handicapés qui n’existe nulle part ailleurs ! 3 itinéraires : -BAMBIN de 3 à 5 ans réservé au grand public (20 mn) - 3€ -NRJ (vert) à partir de 5 ans et 1.10m équipé d’une ligne de vie continue (40 mn) - 5.50€ -EQUILIBRE (noir) adulte (à partir de 11 ans et 1.40m) (1H) – 7€ Jusqu’au 12 septembre, les mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 19h Ecodrome : parc de la Colombière – Dijon Tél. 06 06 55 79 52 (réservation obligatoire pour les groupes de plus de 7 personnes)

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crochet, coup de pied chassé, fouetté…. Je sautille, me concentre sur les gestes, oublie parfois de respirer. Je fatigue, et baisse ma garde. PAN ! Dans le menton. Rassurez vous on est bien protégé (dents, tibias et autres bijoux de famille). Et puis on ne se tabasse pas, on se touche. Mais bon on n’est pas là pour s’effleurer non plus. Sinon on s’achète des pointes et un tutu. Ca fait monter l’adrénaline et l’envie de donner la réplique : une feinte à gauche et hop crochet du droit, PAF, tiens prends ça ! Après 1H30 d’entraînement intensif, encore un peu surexcités, Yves prend le temps d’une séance de relaxation avant de nous laisser partir dégoulinants, détendus et heureux ! Horaires : adulte et + de 14 ans (tous niveaux) – lundi 19h45-21h / Mardi 18h15-19h15 / Jeudi 19h-20h30. Tarif : 130€ pour 1 an AS Quetigny Boxe : Salle Mendès France Quetigny - Tél. 06 98 33 99 96 http://asquetigny.free.fr/

• Pieds et poings déliés voire déchaînés ! D’abord sachez-le, la boxe française est l’un des sports les plus complets qui soit. Tout travaille. En deux mois, à raison de deux fois par semaine, vous verrez les résultats : fesses hautes, jambes galbées, abdos rentrés, bras dessinés ! On prend confiance en soi et puis bon, faut bien le dire, ça défoule ! Vous en voulez à votre boss ? A votre mec ? Idéal pour passer ses nerfs. Mais attention la boxe française est un sport technique et respectueux. Pas question de distribuer des mandales, ni de savater à tout va. Votre partenaire ne vous a rien fait et Yves Vincent l’entraineur, veille au grain. C’est à l’AS Quetigny Boxe que j’apprends donc rudiments et fondamentaux… uppercut,

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rimper aux arbres, monter sur un ring et prendre un bol d’air (comprimé), c’est bien joli tout ça et ça fait un bien fou de déserter le plancher mais un jour, il faut bien redescendre (ou remonter). Après m’être défoulée, je m’en vais… fouler le pavé pour dénicher les nouveautés de l’été. Design décalé, beauté, bijoux, prêt-à-porter… il y a de quoi se changer les idées !

• 15 Faubourg devient Le Faubourg

Pascale Jeamin veut faire de cette boutique sa boutique, pas une succession, quelque chose d’autre. Après un an de « cohabitation », sorte de période de transition nécessaire pour les clientes et l’organisation, l’hiver prochain verra naître de nouvelles collections issues de marques plus tendances (J Brand par exemple). Quant aux griffes qui s’accrochent (Armani Jean, Armani Collection, Paule Ka, Fabiana Filipp…, Pascale ira fouiller du côté de styles beaucoup moins classiques. Sans tomber dans le look fashion victim, attendons-nous tout de même à une petite révolution. La boutique affiche sa singularité en changeant de nom : 15 Faubourg devient… Le Faubourg ! Le Faubourg :15 rue des Forges – Dijon Tél : 03 80 50 09 02

• Guess : la griffe glamour chic et sexy s’installe à Dijon

Si vous aimez le look ouest américain et l’élégance française, foncez chez Guess. Il y a tout ce qu’il faut pour vous faire un style sensuel et atemporel incarné depuis des années par les plus belles égéries de la marque : Claudia Schiffer, Carré Otis, Laetitia Casta, Eva Herzigova, Naomi Campbell… Le jean d’abord compte une multitude de modèles, taille haute, taille basse, slim, stone washed, avec strass. Il est le produit phare de la marque créée aux Etats-Unis par les Marciano, les premiers à proposer il y a 25 ans, une coupe femme au denim qui jusque là était unisexe. Une avancée majeure. A présent Guess est internationale et a particulièrement bien étoffé son offre. La boutique dijonnaise le prouve avec un large choix en prêt-à-porter homme et femme et à travers une très belle gamme d’accessoires tels que sacs, montres, bijoux, chaussures, solaires et petite maroquinerie. Guess : 54 rue des Forges – Dijon Tél. 03 80 50 98 54

• Bellissim… comme son nom l’indique !

Un nouvel institut vient de naître rue Condorcet dans un bel écrin de pierres et de voûtes à l’ancienne. Idéal pour se ressourcer sous les massages de Fanny Lecler : relaxants, chocolat, orientaux, à la rose, polynésiens au monoï, vous avez le choix. Bellissim propose aussi des soins amincissants qui combinent palper-rouler et enveloppements. En vue des vacances, pensez aux UV et à la beauté de vos pieds. Quant aux soins corps et visage, ils sont tous réalisés avec des produits Mary Cohr, à base d’huiles essentielles. Le soin star : le Catiovital qui grâce à l’utilisation de deux courants, permet de faire pénétrer les actifs plus profondément. Son petit frère le Catiolift draine et stimule les muscles du visage. On aime : la disponibilité de Fanny, qui nous reçoit en journée continue et en nocturne le jeudi jusqu’à 22H On adore : les -20% de remise à la première visite et le parking Condorcet offert ! Bellissim : 33 rue Condorcet – Dijon Tél : 03 80 45 37 76

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• Espace Bolena, entrée libre sur la libre expression

Avec l’ouverture de cet espace dédié à l’art, Nathalie Gruyer réalise une passion de 20 ans : rencontrer des artistes, croiser, aimer et exposer leurs oeuvres. N’ayez pas peur de pousser la porte, les réalisations sont là avant tout pour être regardées : toiles aux tons lumineux, couleurs retenues, sourdes et voilées, mariages du collage, de l’écriture et de la peinture, photographies, sculptures… Il y en a pour tous les goûts. Vous pouvez acheter des photographies à 80€ et même des tableaux à 200€. Ici l’art est abordable. Surtout ne ressortez pas sans avoir fait un tour au sous-sol. Nathalie y organise des thématiques. Passionnante découverte d’expressions subjectives sur un même sujet. Coup de cœur pour l’Afrique racontée par le pinceau de Patricia Lajeanne. Espace Bolena : 82-84 rue Berbisey – Tel. 09 54 75 44 03

Les vacances sont pour bientôt...

Les soldes

c’est maintenant ! A partir du

30 Juin

ANN’MODE CONJUGUE VOS ENVIES 33 rue d’Auxonne - Dijon proche de la Place Wilson

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• La Niche Gourmande,l’art de se faire remarquer sans être trop cabot

Vous vouliez de l’originalité ? En voilà ! Osé, décalé, courageux. Et quand on voit le nombre de personnes attentives au bien être de leur animal de compagnie, je me dis que Maud a eu le flair de se réfugier dans une niche qui a sûrement de l’avenir. Amoureux de la race canine vous trouverez de quoi vous faire plaisir dans cette boutique design : laisses, colliers, jouets, coussins, vêtements, distributeurs de sacs à crotte en forme d’os à accrocher au cou de l’objet du délit…et de quoi faire du bien à votre chien : produits d’hygiène professionnels, croquettes élaborées tout à côté de Dijon, reconnues et utilisées par les éleveurs. Quant aux pâtisseries, elles remplacent avantageusement celles achetées en grande surface. Les gâteaux sont faits maison, mélange de céréales broyées et de farines bio, sans sucre, sel, arômes artificiels, colorants ni conservateurs. Les parfums naturels de bœuf et de beurre de cacahuètes font un malheur ! (3.90€ le sachet de 160g). La Niche Gourmande : 34 rue Jean-Jacques Rousseau – Dijon. Tél. 03 80 36 45 69

• Cueillir des bijoux sur L’Arbre… Mauve

Années folles, souvenirs d’enfance et de voyage, voilà ce qui inspire Emmanuelle Laporte pour la création de ses bijoux fantaisies. Argent, organza, pierres fines, plumes, laiton, perles… les mains habiles manient à la perfection les matériaux pour donner vie à une multitude de modèles : bracelets, colliers, boucles d’oreilles mais aussi bijoux de sac, de cheveux, bijoux pour homme. On apprécie particulièrement les bijoux personnalisables au gré de nos envies ainsi que les pièces uniques qui nous singularisent. C’est tout un univers à découvrir et à porter grâce au site de vente en ligne de l’artiste. Il suffit de visiter la thématique qui vous intéresse puis de passer commande sur le site, par téléphone ou par mail. Vous pouvez aussi aller visiter l’atelier. Emmanuelle vous y accueille du lundi au vendredi de 13h à 19h et le samedi de 13h à 17h. L’Arbre Mauve : 5, rue Rasée, 21490 Orgeux - arbremauve@orange.fr - http://lesbijouxdemma.unblog.fr

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C’Tendance • Avis aux gagas de mangas !

Momie Mangas est d’abord une étonnante librairie, avec 6500 références de livres et de artbooks, mais on y trouve également affiches, figurines, peluches, porte-clefs, tee-shirt, DVD. Pour les amateurs comme moi, qui à part Dragon Ball Z et Nicky Larson, n’y entendent pas grand-chose, sachez qu’il existe plusieurs catégories dans le genre : Shonen pour les garçons, Shoho pour les filles, Yaoï les mangas homosexuels, Seinen, une littérature plus mature qui s’adresse davantage aux adultes. Les initiés quant à eux retrouveront leurs auteurs favoris : les incontournables Osamu Tezuka, Jirô Taniguchi et Ai Yazawa, pour ne citer qu’eux… Le vrai plus pour tous c’est de pouvoir discuter avec le maître des lieux, calé dans le domaine ! Momie Mangas : 7-9 rue de La Poste – Dijon. Tél : 03 80 53 39 23

• La Loge 220, un coiffeur de plateau servi sur un plateau !

Vincent Moutault est un maître artisan coiffeur qui commence à faire beaucoup parler de lui dans le milieu. Il conseille, participe à des shows, crée des collections et voit passer pas mal de têtes : des belles, celles de mannequins et puis des têtes connues, parfois même des têtes d’affiches pour le cinéma et la télé car Vincent est coiffeur de plateau. Dés la rentrée vous pourrez même le voir en coiffeur-relooker dans l’émission de M6 « Belle toute nue ». Ne faites pas la tête, parce qu’on parle de M6 : Vincent Moutault a aussi son salon sur Dijon, La Loge 220 ! Moi, je lui ai confié la mienne et j’ai bien fait. Coupe tendance, coiffure glam rock, un blond bien étudié bourré de reflet à faire pâlir d’envie une finlandaise et un brin d’originalité. J’adore ! Et en plus il est drôle mon nouveau coiffeur mais ça je le garde pour moi. Ouvert du mardi au jeudi de 9h à 19h - le samedi de 9h à 17h. Le vendredi le salon ouvre à 9h et propose une nocturne ! Femme: Brushing cheveux longs 20€, coupe brushing 40€, coupe brushing mèches à partir de 80€. Homme: Coupe coiffage 21€, coupe couleur coiffage 49€. Rue Charlie Chaplin – Dijon Tel : 03 80 30 58 24 www.coiffure-220.com

• Rebecca, la lingerie selon Wolford et les autres…

L’ancienne boutique Wolford change de nom et devient Rebecca afin de permettre à deux marques de venir étoffer l’offre : Eres et Pain de Sucre. Eres qui appartient à Chanel propose une gamme de maillots de bain au maintien impeccable sans armature, grâce à une qualité de maille exceptionnelle et aux coutures soigneusement travaillées. La lingerie Pain de Sucre, extrêmement raffinée, peut parfois même se porter comme un vêtement. Wolford est toujours bien présente à 90%. Les habituées et inconditionnelles y retrouveront donc collants, body, panty, lingerie lisse qui devient invisible, la célèbre robe tube et les autres… Les classiques hyper qualitatifs qui ont fait la renommée de Wolford. Ils sont tous là ! Rebecca : 15 place Bossuet – Dijon. Tél : 03 80 30 80 66

• BoConcept, le bon plan design venu du froid !

Franck Linstrumelle était dans la déco, puis le marketing et la communication. Sa femme Chantal dans le mobilier de bureau. ça c’était avant… quand ils roulaient leur bosse entre la région parisienne et la Suisse. C’était avant leur coup de cœur pour BoConcept, une enseigne danoise innovante. L’idée ingénieuse qui propose de personnaliser meubles et accessoires a tout de suite séduit ces deux fans de design et d’art. Une approche différente qui se rapproche du sur-mesure à un prix très abordable pour une dimension esthétique à la mesure de chacun. BoConcept - 1 rue du Pré Potet - AHUY - Tél. 03 80 58 45 25

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Dijon 2010 Pour sortir, se divertir, faire du shopping à Dijon. Choisir ses loisirs, découvrir les nouveaux restaurants, les adresses futées , les nouveautés dijonnaises…Un guide malin pour consommer futé !

www.petitfute.com Immobilier Dijon 2010 Un guide pour connaître les tendances de l’immobilier et de l’habitat autour de Dijon Conseils et sélections d’adresses pour réaliser vos projets de construction, rénovation ou décoration. Connaître les aides financières accordées pour les projets liés aux économies d’énergies.

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Bleu Blanc ... Chic

L’article que je ne solderai jamais... et pour cause !

Ludiques, puisque multicolores à volonté (plusieurs types d’éclairages : blanc, variable fixe…), magiques parce que sans fil (autonomie de 10 à 40 h. Se recharge simplement sur sont socle), innovantes parce que incassables (rebondit comme un ballon sans se déformer) , invraisemblables puisque parfaitement étanches (flotte en éclairant la surface de votre piscine). Rondes, ovales, carrés, dans votre jardin dans votre piscine, dans votre salon… Incroyable : les nouvelles Lampes led disponibles maintenant à partir de… 149 €. CEDRIN DÉCO 13, 15 rue du Petit Citeaux - Dijon 03 80 41 20 59 Cedrin-deco@wanadoo.fr www.cedrin-deco.fr

Bruno Curtil n’est pas prêt à tout solder même pour se faire bien voir… « Pas de soldes pour les lunettes des Champions du Monde. Les Oakley « Coupe du Monde 2010 » seront vendues avant que l’on connaisse le résultat. « Leur originalité et leur exclusivité m’empêchent de sacrifier les solaires Theo by Tim Van Steenbergen, portées par Kim Catrall alias Samantha Jones dans Sex and the City 2. Enfin les Oliver Peoples, lunettes préférés des stars, viennent d’arriver et sont trop mythiques. On ne brade pas les légendes! » En revanche du côté de Bruno Curtil, il y a peut-être moyen de faire une affaire ! A vous de voir… Bruno Curtil - 17 rue Piron – Dijon - Tél. 03 80 30 23 06

Oliver Peoples

« oakley»

mod « benedict» - 264,00€

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mod « fuel cell - coupe du monde 2010 - Afrique du sud 119,00€

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communiqué

BoConcept ne s’assoit pas sur son fauteuil Imola ! « Sans hésiter, l’objet exclusif que je ne solderai pas est le fauteuil IMOLA en cuir. Avec sa forme bien particulière très 70’s, c’est une véritable et très belle création originale. Une pièce dessinée par Henrik Pedersen au Danemark, le berceau des meilleurs designers scandinaves. Son prix varie en fonction de la catégorie du cuir, corrigé ou pleine fleur, à partir de 1749€. » Existe en plusieurs coloris. BoConcept - 1 rue du Pré Potet - Ahuy Tél. 03 80 58 45 25

Une (hors) paire de chaussures chez Oscar Une chaussure particulière, fabriquée dans les ateliers de Pierre Corthay, bottier parisien depuis plus de 20 ans et qui a auparavant fait ses armes chez Berluti et John Lobb. Reconnu, il possède, fait rarissime, le titre de maitre d’art. Secondé par des compagnons du devoir, P Corthay réalise tout à la main : formes, montages, tiges, coutures ainsi que patines. Son prix (840 euros) peut sembler élevé, c’est peut-être le prix de l’exception. Oscar 13 rue Musette – Dijon 03 80 58 92 83

Une vie de rêve ne prend pas ses lanternes pour des vessies Laurence Gainet qui vient de rejoindre son conjoint Bruno Humbert pour le seconder dans leur galerie de design « Une Vie de Rêve », parle de la lampe AKARI comme elle raconterait une œuvre d’art. Entre design et artisanat, chacune de ces sculptures lumineuses est unique. Imaginées par le designer Isamu Noguchi, ces drôles de luminaires intemporels s’inspirent des lanternes de pêcheurs découvertes lors d’un voyage à Gifu au Japon. Difficile de sacrifier ces pièces très prisées ! A la boutique à partir de 116 €. Une Vie de Rêve - 2 bis rue Jeannin - Dijon - Tél. 03 80 36 53 44

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C’Tendance • L’Institut de La Beauté prend soin des hommes

L’institut de La Beauté n’a changé ni de nom, ni de place mais d’équipe oui ! La bonne humeur est au rendez-vous dans cet institut qui met à l’honneur les soins Carita pour les femmes et pour les hommes. Afin de satisfaire nos mâles qui veulent être beaux sans peine, la marque s’adapte : les produits sont frais, les gels remplacent les crèmes et les soins sont rapides. Epilation du dos, épaules, torse, bras, même les cires sont spécialement étudiées pour que ce soit moins douloureux (ça je ne sais pas si c’est bien équitable !). Pour vous remettre, sachez messieurs que le salon propose aussi des massages de 20 ou 30 mn du dos, de la nuque et du cuir chevelu. De quoi vous faire oublier vos quelques poils arrachés… L’Institut de la Beauté : 4 Passage Darcy, Dijon. Tél : 03 80 30 95 89

• Fish & Spa : pied de nez à la pierre ponce

Bizarre cette vague angoisse qui s’insinue quand, pour la première fois, les pieds plongés dans un aquarium, 250 poissons se jettent sur vous comme une bande d’affamés sur un garde-manger. Ce ne sont pas des Piranhas, on le sait, on le voit bien. Ils sont même tout petits et tout mignons les Garra Rufa, cousins de la carpe, qui vivent dans les eaux chaudes de Turquie. Reconnu d’abord pour son efficacité contre le psoriasis et l’eczéma, ce poisson-docteur a été détourné de sa fonction première pour ses vertus esthétiques. Ne vous inquiétez pas, cet infatigable travailleur ne s’attaque qu’aux peaux mortes (heureusement vous me direz !) et en plus c’est très agréable. Grâce à son action naturellement exfoliante et revitalisante, on ressort avec des pieds de bébé et une incroyable sensation de bien-être. A quand un aquarium plus grand pour un grignotage-gommage du corps entier ? Fish pédicure de 30mn + crème = 35€ / + pose de vernis = 40€ / + massage 20mn = 49€ L’Onglerie : 9 place Emile Zola – Dijon Tél. 03 80 30 68 44

• Lily Belle : les kids aussi ont du style

J’entre chez Lily Belle et là, extase de la trentenaire pas encore maman. Je trouve tout « trop mignon » et notamment les imprimés fleuris de Kenzo et le look total « petite bonne femme » de 3 Pommes. Régression béate devant les jupons roses très classiques de la marque Lili Gaufrette et les mini sabots Pom d’Api. La boutique tenue par la souriante. Emilie habille les bébés jusqu’à 18 mois et les enfants jusqu’à 12 ans. Et pour celles que la griffe attire mais qui ont peur de se blesser au porte monnaie, sachez que la marque 3 Pommes pratique des petits prix et qu’il y a toujours dans la boutique un rayon fin de série qui vous propose des supers occasions à -30% et -50% ! Lily Belle : 4 Rue Vauban, Dijon. Tél : 03 80 30 20 72

• La Méridienne, une valeur sûre

Cette boutique indépendante qui jouxte et appartient au Campagnard existe depuis 1996. Elle propose meubles, relaxation, salons, décoration, tapis… Vous connaissez sûrement. On en reparle, pourquoi ? Parce que les meubles viennent uniquement de fournisseurs européens, pas de mauvaises surprises donc. Parce qu’une telle longévité témoigne d’une qualité qu’on ne peut démentir. Parce qu’elle distribue Seltz, une marque française qui propose des meubles contemporains, 100% massif, aux lignes originales. Et enfin pour l’accueil hyper sympathique et les conseils de Sébastien et Nicolas ! La Méridienne : 7 rue des Echoppes – Quetigny. - Tél : 03 80 48 24 17

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C’ Tendance

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Les bonnes adresses d’Emilie Lundi. Au soleil. Histoire de bien commencer la semaine, rien de tel qu’un apĂŠro en terrasse. On n’y pense pas toujours, mais, lorsque l’on arrive Ă se faufiler entre les tables, la place Emile Zola est l’endroit idĂŠal. Quelle que soit la terrasse choisie, c’est dĂŠcontract’ et populaire, et on se rafraĂŽchit sans complexe, au soleil, avec un demi. Mardi. C’Êtait la dernière sĂŠance mais j’ai juste eu le temps de courir Ă l’Eldorado. A 14h c’est 3,50 euros tous les jours et pour tout le monde. Faites un tour sur le site http://cinema-eldorado.fr, entre les soirĂŠes Ă thèmes avec buffet Ă l’entracte, les rencontres organisĂŠes avec des cinĂŠastes, les cinĂŠ-goĂťters pour les mouflets, les festivals de courts-mĂŠtrages‌ vous trouverez forcĂŠment de quoi vous occuper. Mercredi. Ça plane pour moi, j’enfourche mon VĂŠlodi, direction le parc de la Colombière. Au programme : course de rosalies (faut avouer que c’est quand mĂŞme assez drĂ´le) ou cession accrobranche pour les plus tĂŠmĂŠraires, comme CĂŠline...?

Jeudi. Le tĂŠlĂŠphone pleure souvent au Pourquoi pas ? tant ce petit resto dijonnais de la rue Monge affiche complet. Essayez pour voir, le rĂŠpondeur ĂŠnumère une longue liste de jours oĂš vous pourrez aller vous faire voir ailleurs. Inutile de prĂŠciser qu’il faut donc prendre la peine de rĂŠserver, mais honnĂŞtement ça en vaut vraiment la peine. Produits frais (et ce n’est pas juste pour la formule), belles assiettes, et excellent rapport qualitĂŠ-prix. (Bing Bang offre un cadeau Ă tout lecteur ayant rĂŠussi Ă dĂŠjeuner au Pourquoi Pas ? sans avoir rĂŠserver au prĂŠalable). Vendredi. Ah le petit vin blanc, qu’on boit Ă Puligny ! Petits blancs de derrière les fagots, et grands vins de la cĂ´te de Beaune ou d’ailleurs, Julien Wallerand, jeune caviste, dĂŠgote toujours de très belles bouteilles. La terrasse de son caveau Ă Puligny est d’ailleurs souvent prise d’assaut par les amateurs‌ Parfait pour finir la semaine (ou commencer le week-end) avec le sourire.

Samedi. You may say i’am a dreamer mais je ne suis pas la seule Ă courir chez Une Vie de RĂŞve. La boutique de la rue Jeannin qui dĂŠmĂŠnage bientĂ´t, Ă quelques mètres, dans un local plus grand, joue la carte du design chic mais accessible. Cadres, tabourets, lampes, plateaux, miroirs, tables, bibelots‌ on ne sait plus oĂš donner de la tĂŞte et c’est extrĂŞmement dur de rĂŠsister ! Dimanche. Allez, chante, danse et mets tes baskets, on se tire Ă la campagne pour un aprem’ au grand air, loin des sentiers battus. Eh oui, moi je suis comme ça, je cite les Forbans et je vais me balader Ă Bouilland, un petit village posĂŠ dans une vallĂŠe prĂŠservĂŠe (Ă seulement 15 minutes de Beaune) et entourĂŠ de roches monumentales. Un passage dans le coin est aussi l’occasion de visiter l’abbaye Saint-Marguerite restaurĂŠe et ouverte Ă la visite depuis peu par un belge passionnĂŠ de vieilles pierres. (Cerise sur le gâteau, la visite se conclut par une dĂŠgustation de bière‌ d’abbaye ĂŠvidemment)

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Portrait

10 Texte : GB Photo : T.Hazbrouck

Belette & Louloutte Tous en chœur : « les bidouilleuses du dimanche, ont toutes du pain sur la planche… » Version nouvelle d’un air connu pour vous présenter une adepte de la débrouille, amoureuse des tissus, perles, dentelles et rubans, à l’imagination prolixe et aux mains agiles. Carole Grandgirard a créé depuis quelques années une marque reflétant son univers : Belette & Louloutte. Un peu d’audace, de rêve et de talent et voilà que l’activité du dimanche se révèle au grand jour. Au fil de ce qu’elle voit, dans ce qu’elle lit, de la cave au grenier, dans les brocantes ou dans la rue, elle invente une vie nouvelle pour chaque objet. Le jeu ? Chiner par exemple quelques cartes postales anciennes qui ont fait voyager mots d’amour, vœux sincères ou tranches de vie, pour leur offrir un nouveau destin sur une trousse, un sac… Qui saura que sur ce bagage fraîchement acquis se cache le message d’un autre temps, destiné à un autre cœur ? Une vieille dentelle trouvée dans une mansarde et c’est l’avalanche d’idées ! Sur une écharpe richement ornementée, voici les dentellières de Calais qui revivent, le froufrou d’une robe en soie qui crisse, les paillettes des forains qui s’agitent….

Carole aide corps et âmes à se faire plus « femme » et plus audacieux. Et pour les pudiques, les discrètes, Carole propose des boucles d’oreille qui racontent une histoire, un univers ou une humeur qui ne sont jamais banals. Vivre de sa passion, c’est tout ce qu’on souhaite à Carole qui fut costumière pour le théâtre, peintre à ses heures et profondément artiste toujours et tous les jours. Elle donne un sens à ses créations, originales ou classiques, mais toujours uniques. Sacs pour dadames, corsets de princesses, bijoux pour belles pépées, doudous et vêtements pour mouflets, elle essaye d’embellir la vie des autres en les rendant plus beaux, plus singuliers, plus « eux ». Carole croit aux petites couturières de quartier, au sur-mesure modeste mais toujours chic, au rare et au beau qu’on s’invente, et pense que la différence est la clef de toute création. Pédante la créatrice ? Même pas. Le plus important est surtout de ne pas trop se prendre au sérieux, et de savoir rire de ses excentricités créatives ! Si vous voulez découvrir son univers, et la voir jouer à chat ou à la souris, rendez-vous sur son blog : http://belette-et-louloutte.over-blog.com. La belette en ville *, déroulera pour vous le fil d’Ariane. ▀

Carole tisse sa toile

Le « monde des bébés » n’est pas oublié pour autant : ça pantouflarde dans les turbulettes fleuries, ça grenouille dans les manteaux corsetés, ça crachouille sur les bavoirs si précieux. Quelques doudous plus loin et hop, une nouvelle lubie : des berceaux en bois façon grand-mère peut-être, mais customisés de pois rouges, verts, turquoise, et parés d’une literie assortie, pour des poupons pas plus grands qu’une main. Aujourd’hui ce sont les corsets et serres-taille qui naissent de son imaginaire. En soie, en toile à matelas, ou à gros pois, vous voici, Mesdames, enrubannées de lacets, le dos droit et la taille assurée. Reste à oser devenir l’attention de tous les regards… Passionnément amoureuse de lingerie,

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Belette & Louloutte - Carole Grandgirard 11 rue Courtepée - Dijon - 06 61 92 75 54 http://belette-et-louloutte.over-blog.com


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Photo © Rozenn Guiton | L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.

� JUILLET 01/07 | THE MIGHTY FANGS [Rock Garage] Le Brighton • 33 rue Auguste Comte

Festival musical visant à animer le centre ville de Dijon, sur les terrasses publiques des cafés et restaurants, certains soirs de semaine pendant la période estivale. Les styles de

05/07 | NAT & FRIENDS [Jazz] Le Central • Place Grangier 08/07 | BLACK & BEAUTIFUL [Jazz, Pop, Soul] Le Grand Café • 5 rue du Château 12/07 | LOLO ET LOLOTTE [Chanson Française Humoristique ] La Comédie • 3 Place du Théâtre

22/07 | WHAT THE FOLK [Folk] Flannery’s Irish Pub • 4 Place St Bénigne

musique sont éclectiques allant du jazz au rock en passant par la chanson française. L’idée est de promouvoir les groupes locaux, régionaux, ou même étrangers et de soutenir les groupes déjà émergeants. Rencontres et convivialité seront au rendez-vous pour les dijonnais et les touristes.

Renseignements : Office de Tourisme de Dijon www.visitdijon.com www.myspace.com/garconlanotedijon Tél. 0892 700 558 (0,34€/min)

Avec l’aimable soutien de l’Office de Tourisme de l’Auxerrois

� AOÛT 02/08 | B-ROY [Chanson Française] Brasserie Flo • 18 bis rue Odebert 03/08 | TRIO CORNEGIDOUILLE [Jazz Manouche] Version Latine • 16 rue Odebert 04/08 | SEMTAZONE [Rock] L’Agora Café • 10 Place de la Libération 06/08 | HYPERION QUATUOR [Jazz Swing Classique] B comme BOKO • 14 Place de la Libération 09/08 | LA ZONE DE RAMSAY HUNT [Jazz Progressif] Bistrot Quentin • 6 rue Quentin 10/08 | POLARSUN [Pop] Brasserie du Théâtre • 1 bis Place du Théâtre 11/08 | DE L’EAU PLEIN LES CHAUSSETTES [Chanson Française] Le Germinal • 44 rue Monge

13/08 | ZATO [Folkonirique] Pick Up • 9 rue Mably

23/07 | PAUL MILES [Blues] Le Kent • 2 rue Odebert 26/07 | C. MANSOUR « SUNUGAAL »

[Musique Africaine teintée de Blues] Havana Café • 2 bis rue Claude Ramey

27/07 | LUBEAL [Cabaret Folk] Le Verdi • 22-24 Place Emile Zola 28/07 | BIBEO [Chanson Française Festive] Luna Sol café • 77 rue Berbisey 29/07 | OSLOW [Rock Electro] Le ST Fiacre • 15 rue Vauban 30/07 | SIMPLE MEN [Blues, Rock] Le Parvis • 2 rue Monge 17/08 | TRIO MARC ESPOSITO [Jazz] Le Pré aux Clercs • 13 Place de la Libération 18/08 | HIT BY MOSCOW [Folk] Brasserie de l’Hôtel de Ville 22 Place de la Libération

20/08 | SAN SEY’A [Chanson Française] DZ’Envies • 12 rue Odebert 23/08 | BRIN D’ZINC [Chanson Française] Bar Les Aviateurs • 15 Place Emile Zola 24/08 | RATATOUILLE [Jazz Manouche] Restaurant Simpatico • 30 rue Berbisey 25/08 | LOIS [Pop Rock] Les Grands Ducs • 96 rue de la Liberté 27/08 | DIVANO DROMENSA [Tzigane] L’épicerie & Cie • 5 Place Emile Zola 30/08 | KUBILAI [Electro Oriental] Café Gourmand • 9 Place de la Libération 31/08 | ARSENE [Chanson Française] Le Déclic (de 19h à 21h) • 2 Place des Cordeliers


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