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BINGBANG N° 82

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BINGBANG N°82

Directeur de publication : Richard Patouillet

richard.patouillet@bing-bang-mag.com Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Direction Artistique : pH2

Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Grégoire Naudin, Didier Bontemps, Edouard Roussel, Anaïs Gaure, Isabelle Casotti, Karine Vannet, Marion Begenger, ... Crédit photo : R. Patouillet, divers... Impression : Roto Champagne Dépôt légal : Juillet 2020 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang

Abonnez-vous : 4 n°/23 euros

Toute reproduction, même partielle, des articles et des photos : interdite. Droits réservés.

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édito ■ Par Gérard Bouchu


Sortez chez vous !

« Sortez chez vous » : une formule lancée par le Comité Régional du Tourisme pour vous inciter à envisager « l’été d’après » de façon tonique. Et une jolie façon de dire : protégez-vous tout en protégeant la planète. On sort, oui, mais pas n’importe où. En couple, en tribu, entre amis ou en solitaire, le temps d’une échappée belle à vélo. Dire qu’il aura fallu un méchant virus pour nous redonner le goût de vivre un été au pays ! S’il n’y avait pas eu tant de morts, tant d’angoisses personnelles ou professionnelles, on pourrait se féliciter de cette pause qui aura permis à la planète de souffler un peu. Dans les villes comme dans les campagnes, certains ont vécu deux mois loin du bruit, loin de la pollution. Il y en a certes qui rêvent déjà de s’entasser sur des plages ou dans des discothèques sur ces côtes qui n’auront pas été longtemps préservées. Le tourisme de masse a fait plus de victimes en 30 ans que le Covid 19. Nombre de « paradis perdus » semblent appartenir plus que jamais du domaine du fantasme. Il en reste pourtant, à deux pas de chez nous, et on les avait un peu oubliés.

Un peu, beaucoup, passionnément

Il faudra attendre pour revivre les fêtes de village, les festivals déjantés qu’on vous proposait, chaque année. Mais on va pouvoir réapprendre à aimer un peu, beaucoup, passionnément, ce coin de France qu’on connait peu ou si mal. Avec les principaux acteurs du tourisme, avec ceux qui innovent et se lancent dans de nouvelles aventures, on vous emmène à la redécouverte de la Bourgogne-Franche-Comté. Une BFC plus proche, au sens affectif aussi, pour cet « été d’après » pas comme les autres. Après le temps du confinement, voici venu le temps des confidences. Celles qu’on fait à ceux qu’on aime bien, en espérant qu’ils ne les répèteront pas trop : son coin préféré, sa balade, sa ferme, sa cascade, son marché, son resto si vrai, si bon.

La BFC en long, en large et de travers

On a dressé une sorte de « diagonale du fou » de la BFC, des forêts du Châtillonnais aux lacs du Jura, en passant par des villages, des villes et des lieux qui devraient vous permettre de vous évader, physiquement autant que mentalement. Une échappée belle estivale à faire selon son rythme et l’humeur du temps. À pied, à vélo, en canoë, à moto, en voiture aussi, bien sûr, puisqu’on va, plus que jamais, emprunter les chemins de traverse. Plus question de stresser ni de courir, sauf pour le plaisir. Le dessin de Didier Bontemps, en hommage à Franquin et à la BD belge des années 50-60, est une invitation à l’évasion vue par un artiste qui a parcouru des centaines de kilomètres pour garder la forme, en plein confinement, sur son vélo d’appartement. Le monde autour de nous a changé, mais pas la BFC. Ce qui aurait pu paraître inquiétant, en d’autres temps, devient tout à coup plutôt rassurant. ■ 7


La Bourgogne Franche-Comté vous emmène en voyage

Après être restés chez vous trop longtemps, nous vous invitons à redécouvrir notre région, celle que nous aimons. Votre région. Redécouvrons les trésors de nos terroirs, rouvrons nos portes et croisons-nous de nouveau, retrouvons nos paysages grandioses, réinvestissons nos activités foisonnantes qui rythment notre patrimoine naturel et culturel. Saisissons ensemble l’opportunité de nous recentrer sur des plaisirs simples et des petits bonheurs proches.

Citadelle Besançon

Chateauneuf en Auxois

Anzy le Duc

Amateurs de patrimoine Entre le château de Joux, l’étonnant musée de la civilisation celtique à Bibracte, la cité thermale de Luxeuil-les-Bains, l’abbaye de Cluny, la basilique de Paray-le-Monial, le chantier médiéval de Guédelon, la chapelle de Ronchamp, les châteaux Renaissance de l’Yonne, les Petites Cités Comtoises de Caractère, vous devriez trouver votre bonheur. Sans parler des musées et des attractions des villes qu’on vous présente dans ce mag, il vous en reste tant à découvrir : Belfort, la cité du lion, Nevers, la ville de la faïence, Arbois, la capitale des vins du Jura, Montbéliard, la ville de Peugeot, Morez et Saint-Claude, deux perles du Haut-Jura, entre autres… 8

Sur les routes de Bourgogne Franche-Comté Enfin un plaisir d’être sur la route, ou plutôt les routes… Partez à la (re)découverte de la route des Abolitions de l’esclavage, des routes des Vins de Bourgogne, de la route de l’absinthe, des routes du Comté et de la route des Châteaux. Au bout de la route, ce sont les maisons (des illustres). Un réseau de lieux à visiter pour tout connaître des grands hommes et des grandes femmes de la région : le château de Bazoches (pour Vauban), la maison Victor Hugo, la maison Niepce à Saint-Loup-de-Varennes, la maison natale de Pasteur à Dole, la maison natale de Colette, le musée Gustave Courbet à Ornans, et d’autres encore. Lorsque vous traverserez les Parcs Naturels Régionaux du Morvan, du Haut Jura ou des Vosges, un bon conseil : arrêtez-vous et respirez.


PUBLI CITÉ

Randonnée en Bourgogne-Franche-Comté Sortez vos chaussures de rando et votre sac à dos ! Il y en aura pour tous les goûts. Pour ceux qui aiment aller toujours plus haut et ceux qui préfèrent suivre le cours de l’eau, pour les néo-pèlerins et les fanas d’histoire, pour les bons vivants et les amoureux de solitude, d’immersion en pleine nature…

Randonnée sur la Haute Chaîne du Jura

Prendre de la hauteur Direction les Montagnes du Jura. Là, au cœur d’un massif montagneux long de 340 km, s’étend tout un réseau d’itinéraires de randonnée flirtant avec les plus belles crêtes du territoire. Bien sûr, il y a la mythique Grande Traversée du Jura reliant sur 400 km, le Pays de Montbéliard au Bugey. Mais il y a aussi les itinéraires coups de cœur, plus intimistes mais surprenants. L’Echappée Jurassienne fait partie de cette dernière catégorie. Sur les 295 km du parcours - à couvrir en 16 jours si l’on opte pour la traversée entre Dole et Saint-Claude - on voit la nature changer, la plaine céder à la montagne, la vigne faire place aux cascades et aux lacs. On se retrouve face aux grands sites Unesco des salines d’Arc-et-Senans et de Salins-lesBains, puis tout à coup au fond d’une reculée. Dans un autre style, entre France, Suisse, musées horlogers et nature vertigineuse, les trois itinéraires des Chemins de la Contrebande offrent également leur lot d’émotions. Un périple ludique et connecté, qui entraîne le randonneur dans l’aventure des anciens passeurs.

#SORTEZCHEZVOUS

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Quand randonnée et spiritualité se rencontrent Pourquoi une telle passion pour les chemins foulés par les pèlerins ? Sans doute parce qu’ils allient randonnée, émotions et introspection. Incontournable, le Chemin de Saint-Jacques sous toutes ses versions locales - de Vézelay à la Charité-sur-Loire (GR®654), de Belfort à la Haute-Saône (voie des Allemands) ou encore de Gy à Vézelay - traverse les plus beaux sites naturels et culturels de la région. Tout autant passionnante que l’itinéraire précédent, la Via Francigena est l’autre grand pèlerinage du Moyen-Âge, reliant Canterbury à Rome. Du château de Champlitte au centre-ville de Besançon en passant par la vallée de la Loue, son parcours est jalonné de sites historiques et de paysages remarquables.

Suivre le cours de l’eau Loin, bien loin du pont de l’Alma, sautez par-dessus la Seine. La première section du « GR®2, Au fil de la Seine » relie Dijon à Châtillon-sur-Seine, 125 km plus loin. Une semaine de marche est nécessaire pour accompagner la Seine dans ses premiers pas. Dans cette portion champêtre, elle se glisse entre combes, forêts profondes, ruisseaux et montagne calcaire. Plus à l’est, au pied des Vosges, « La Petite Finlande » s’étend sur 220 km2. Melisey est le point de départ de la Route des Mille Etangs. Facile à suivre, elle est balisée par des panneaux figurant un étang et ses roseaux. Un itinéraire de 60 km au cœur du pays des tourbières, de la biodiversité, mais aussi des légendes ! 9


Pour se mettre au frais en Bourgogne-Franche-Comté Lac des Settons

La baignade 100% nature de Beaune côté plage À Beaune, ils ont trouvé le moyen de vous faire fréquenter à nouveau les bassins, avec une piscine 0% chimique. Ils utilisent ce que la nature fait de mieux. Les bonnes plantes aux bons endroits, et hop vous plongez dans une eau qui ne pique pas, n’irrite pas. Que du bonheur ! Et on ne vous parle même pas de la vue sur les côtes de Beaune...

Le lac de Saint-Point, le plus sauvage

Au lac de Saint-Point, maman peut esquisser quelques brasses dans l’eau douce de ce lac naturel pendant que papa et les enfants font du pédalo et que les ados s’essayent au canoë. En guise d’horizon ? Les reliefs arrondis du massif du Jura, les forêts profondes de sapins, le tout au calme car sur ce lac les engins à moteur sont proscrits. Outre la serviette de bain, pensez à emporter chaussures de randonnée et panier pique-nique. On fait le tour du lac à pied soit 6H et 20km sur un sentier facile parfaitement balisé ponctué de 6 petits villages dont l’adorable Port Titi.

Rafting dans le Morvan

Vous aimez l’eau quand ça bouge, ça chahute, ça éclabousse, vous rêvez de prendre une bonne dose de fraîcheur et d’adrénaline. Chaussez votre casque, équipez-vous d’une pagaie, et lancez-vous en toute sécurité et en famille ! Les rapides aux doux noms de « Saut du Gouloux » ou « Les Sept Taureaux » s’enchaînent sur le Chalaux et la Cure. Vous esquivez tel un acrobate les rochers granitiques qui jonchent la rivière, pour terminer en douceur sur une eau calme et relaxante. L’excitation retombe, vous savourez. Bravo, vous avez relevé le défi !

INSOLITE : voyage au centre de la terre à Baume les Messieurs

La grotte de Baume-les-Messieurs est un endroit à part : on s’y sent étrangement bien, perdu au bout du monde, serein et détendu. Si l’endroit fait le bonheur des géologues, il séduit également les randonneurs qui parcourent les vertigineuses falaises avant de s’engouffrer dans la grotte. À 120 mètres sous terre, elle dévoile 1 km de galeries, un spectaculaire dédale de salles de 20 à 80 mètres de hauteur, une rivière et même un lac ! Pensez à prendre de bonnes chaussures de rando et un petit pull (il fait 11° dans la grotte).

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Le saut du Doub

Le spot anti-canicule : la cascade des Tufs Un des plus beaux sites naturels du Jura, aux Planches, près d’Arbois. Vous pousserez à votre tour un Ohhh d’extase en apercevant les multiples chutes d’eau qui tombent dans des bassins chargés de mousses et de lichen. En amont de la cascade, un sentier en pleine jungle jurassienne longe la rivière et ménage ici et là des mini plages ou gravières où vous pourrez vous déchausser et tenter de tremper vos pieds dans une eau ô combien revigorante. Après l’eau et l’air vivifiant des cascades, partez à la découverte des vins du Jura dans une des nombreuses caves d’Arbois.

Farniente et plongeons au lac du Bourdon à Saint-Fargeau Le Lac du Bourdon, dans l’Yonne, c’est l’endroit qu’il vous faut si vous aimez les loisirs nautiques et de plein air : canoëkayak, pédalos, voile, planche à voile et en juillet-août, baignade surveillée.

Escapade en Finlande au plateau des mille étangs Situé au coeur des Vosges, dans une nature sauvage et des étangs de toute part, ce plateau invite à de merveilleuses escapades : un monde hors du temps, presque mystique.


Rejoignez l’appel solidaire des acteurs touristiques de Bourgogne-Franche-Comté sortezchezvous.fr Nous nous tenons prêts à vous accueillir avec le plus grand plaisir dans nos établissements. Saisissons ensemble l’opportunité de nous recentrer sur des plaisirs simples et des petits bonheurs tout proches. Après être restés chez vous trop longtemps, nous vous invitons à redécouvrir notre région, celle que nous aimons.

Votre région.

Vézelay


à l'affiche

Envies d’art, d’histoire(s), d’évasion… profitez de l’été pour sortir du quotidien.

La dernière saison - Cirque plume © Yves Petit

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Arc-et-Senans,

On ira tous au paradis… du cirque ! Pour vous ressourcer, que diriez-vous d’un écrin de culture et de verdure de 8 hectares ? La Saline royale d'Arc-et-Senans, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, consacre son été 2020 au Monde du Cirque à travers une exposition épatante, qui va faire rêver petits et grands, et un Festival des jardins qui fête ses 20 ans en faisant son cirque, lui aussi. On va pouvoir déambuler la tête dans les nuages, à travers 13 jardins imaginés par de jeunes artistes concepteurs, pique-niquer sur la pelouse centrale, rêver à un monde disparu ou en voie de disparition. On peut aussi s’offrir une nuit sur place, et profiter d’une visite quasi privée, une fois les derniers visiteurs partis. « Le cirque parle de nous. Le cirque est en nous. Le cirque c’est nous ». Pour Bernard Kudlak, le directeur du cirque Plume, c’est une évidence. Il nous invite à revivre, le temps d’une exposition, l’aventure de ce cirque pas comme les autres à travers différentes installations sonores, visuelles ou lumineuses, des photographies de spectacles, des extraits, en attendant de pouvoir nous offrir, à partir du 14 octobre, sous chapiteau, à Besançon, « la dernière saison » d’une compagnie née en Franche-Comté, il y a 36 ans. Une ultime création, inspirée comme les dix précédentes par la nature, les émotions créées par le chant d’une forêt ou le cours d’une rivière. Un spectacle de joie, à vivre comme une fête, pas comme une fin. Plus d’infos sur www.cirqueplume.com

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à l'affiche D’Alésia au MuséoParc : une histoire sans fin ! Tout a commencé en mars 2012 après J.-C. avec l’inauguration du MuséoParc Alésia : une nouvelle aventure archéologique, touristique, culturelle et économique voyait le jour. Les plus grincheux, il y en a toujours, se demandaient pourquoi là-bas, si loin, à Alise-Sainte-Reine, dans l’Auxois, dans cette haute Côte-d’Or qui leur semblait aussi inaccessible que la Sibérie ou l’île de Pâques ! N’en déplaise aux grincheux, c’est parce que c’est exactement l’endroit où tout s’est déroulé, que ce nouvel équipement a vu le jour ici. Alors, oui, pardon, je reprends ! Tout a commencé en août 52 avant J.-C. quand Vercingétorix et ses guerriers gaulois se sont réfugiés dans l’oppidum d’Alésia, chez les Mandubiens, pendant que César et son armée romaine décidaient de les assiéger en construisant deux lignes de fortifications. Deux mois (seulement) d’un siège qui a vu la reddition du chef gaulois, la victoire du romain conquérant et le début de la fin de la guerre de Gaules. Rien que ça ! Sans compter l’oppidum des Mandubiens que César n’a pas détruit et qui s’est transformé après J.-C. en une ville gallo-romaine, nourrie des influences et des interactions des deux cultures, emblématique du passage du monde celte au monde gallo-romain. Fin de l’histoire. Alors, non, pas exactement, pardon, je reprends. Tout a commencé sous Napoléon III, passionné d’histoire et désireux d’écrire sur César, qui décide de lancer les premières fouilles à Alise-Sainte-Reine en 1861. Bingo ! L’archéologie

MuséoParc Alésia © Sébastien Pitoizet

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En mode romain © DR

apporte les preuves que la célèbre bataille s’est déroulée ici et depuis cette date jusqu’à nos jours, de nombreux archéologues vont passer par Alésia apportant leur contribution à la découverte et à la compréhension de ce site, sous l’oeil de la statue de Vercingétorix que Napoléon III, toujours lui, a fait ériger pour marquer le coup et enfoncer le clou. C’est donc bon cette fois, fin de l’histoire ? Et bien, comment dire, pas exactement en fait ! Tout continue et évolue en 2020 après J.-C. ! Le MuséoParc Alésia est devenu un équipement culturel et touristique majeur de son territoire. Ancré dans son époque, il accueille désormais une application pour découvrir la ville galloromaine en 3D et un hologramme de Vercingétorix himself qui nous raconte son destin. Sa programmation culturelle est originale et variée, son approche de l’archéologie est grand public, parfois décalée, mais toujours rigoureuse sur le plan scientifique. Les visiteurs plébiscitent ses animations et son sens de l’accueil. Alors, fin de l’histoire pour de vrai ? Pardon, mais que nenni ! Une nouvelle exposition permanente en 2021 et 10 ans à fêter en 2022… L’histoire est loin d’être finie et l’aventure continue ! ■ Michel Rouger - Directeur général du MuséoParc Alésia


s e l a v i t s E Les ’Alésia d

#Cetétéjevisitelafrance

Réalisation Agence Kaolin agencekaolin.com

2020

Implantée dans l’écoquartier de Montmuzard, Latitude21, la maison de l’architecture et de l’environnement de Dijon métropole, vous propose expositions, ateliers et conférences.

Des ateliers ouverts aux adultes et aux enfants Fabriquer sa mangeoire, son nichoir, ses cosmétiques naturels, découvrir la faune et la flore locale, découvrir et s’enrichir dans un esprit ludique... c’est ce que proposent, tout au long de l’année, les ateliers de Latitude21. Ceux-ci sont gratuits mais sur inscription.

les expositions à ne pas rater

Expositions

Jusqu’au 30 octobre 2019, le Grand Bestiaire de Côte● Du 1er septembre au 1er novembre : d’Or (exposition sur la biodiversité animale).

«Et le loup continue de courir dans les forêts

Jusqu’au 30 novembre 2019, deux expositions sur d’Alaska», une exploration d’Antonin Charbouillot. l’architecture en bois : présentation des réalisations et maquettes. Conférences les 18 octobre, 8 et 26 novembre.

● Du 11 septembre au 15 novembre :

roc, le sable etdécembre l’eau», rencontre immersive Du«Le 20 novembre au 31 : architecture araboavec la matière d’Alain Plésiat. andalouse, contraintes et adaptations (dans le cadre des Nuits d’Orient). Conférence le 29 novembre. Ouverture du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi de 14 h à 19 h. Renseignements sur www.latitude21.fr

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à l'affiche

Niki © DR 12/02/2020 14:06

▲ Galerie Niki Viens chez moi, j’habite dans une galerie

▲ Carnet d’un voyageur immobile Dans ce journal aquarellé, personnel et sensible, paru cet été chez Albin-Michel, Fred Bernard nous raconte sa vie, près de Beaune. Celle d’un auteur jeunesse et bédéiste reconnu et méconnu à la fois, qui vit là heureux, avec sa famille, ses amis. Ce carnet d’un voyageur immobile croque une année de la vie d’un jardin de campagne, simple et luxuriant : fleurs, arbres, batraciens, insectes, oiseaux ... Avec ses aquarelles prises sur le vif et ses notes précises et documentées (mais non dénuées d’humour), Fred Bernard se fait tout à la fois entomologiste, naturaliste, zoologue... et jardinier patient, curieux et aimant les expérimentations. À lire à l’ombre d’un arbre, en se demandant s’il n’est pas temps de tout laisser tomber pour aller vivre à la campagne. 16

Une façon plus sympathique d’accéder au créateur et à ses œuvres. Un écrin de verdure pour créer en toute tranquillité, voilà ce dont rêvait Niki, artiste lyonnaise heureuse propriétaire d’une maison à Saulieu. A 34 ans, cette artiste Pop-art autodidacte a déjà exposé avec les plus grands, tels que Richard Orlinski et Michel Audiard. Suite à l’annulation de nombreuses expositions, la lecture d’un article paru dans le journal Le Monde « Viens chez moi, j’habite dans une galerie » fût une bulle d’air. Niki eu l’idée d’oser l’expérience à la campagne, de présenter son travail et vendre ses œuvres en direct à la maison. « Tout droit sorti du four ». Jusqu’au 31 août, Niki transforme son vaste salon en galerie, au rez-de-chaussée de sa maison située 36 rue Vauban à Saulieu, le temps d’un été pas comme les autres. Du mercredi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h. Lieu destiné aux amateurs curieux et éclairés (amateur au sens latin du terme : celui qui aime) ou collectionneurs, intéressés par l’exposition d’une artiste émergente à la renommée galopante.


La Karrière © Michel Joly

▲ Les Estivales de la Karrière Plié le Festival prévu en août qui avait déjà vendu des places et séduit le public par la qualité de sa programmation, digne des grands festivals. Rdv en 2021, pour une édition qui tiendra ses promesses ! Mais l’association ne baisse pas les bras et redouble d’imagination pour proposer des animations qui ne manqueront pas de séduire les locaux et les touristes de passage, durant tout l’été : nuit des étoiles, concert pop rock, spectacle guinguette avec Lady Java et

ses garçons... Le week-end du 15 août, ne manquez pas Les puces de l’image, exposition et ventes d’œuvres d’art, avec un spectacle en bonus. Le site, ouvert tout l’été du mercredi au dimanche, est l’endroit idéal et insolite pour profiter en plein air, en famille ou entre amis. Respect ici comme ailleurs des gestes qui sauvent, mais ça, on n’a pas besoin de vous le répéter, non ?

Plus d’infos sur le site www.lakarriere.fr

Gamotel © DR

▲ Un escape game de 16 heures à Vitteaux Le premier gamotel de France a ouvert cet été Un escape-game original à Vitteaux, signé Lolita Mormin, une reine de la com dont le prénom seul indique une personnalité pas comme les autres. Une grande première en France. Il s’agit d’une expérience immersive de 16 heures, inspirée des escape games, à huis clos ou à ciel ouvert auxquels Lolita s’est prêtée ces dernières années, le temps d’expériences professionnelles diverses. Qu’elle ait choisi Vitteaux n’est pas la moindre surprise. Coup de foudre pour un lieu, et pour un projet. Les joueurs mangent et dorment sur place, dans le mystérieux manoir des Zampini, où ils vont devoir aller, en compagnie de

© DR

▲ Parvis Saint Jean : le

succès du moment !

Et le théâtre ? Et les festivals ? Rien à l’affiche cet été ? Nous avons essayé, fin juin, de faire un tour d’horizon de ce qui va se passer ici ou là, en BFC. On vous en parle plus loin, mais ce serait un miracle si l’on avait autre chose que des sketchs, des concerts sur internet à se passer entre amis. Petit clin d’œil néanmoins à nos amis du Parvis SaintJean, qui avaient eu la bonne idée de programmer, avant le confinement, une pièce restée à l’affiche trois mois durant, sans aucun spectateur, forcément. S’il fallait garder un souvenir, un seul, de ce printemps manqué des théâtres, c’est celle-ci, prémonitoire, qu’on n’aura pas vue mais qui restera le succès du moment : « France fantôme ».

différents interlocuteurs, à la recherche d’une fortune disparue. La demeure permet une déambulation progressive sur 300 m² riche en surprises. Sarah Laviolette, qui s’est occupée de la muséographie, a chiné un peu partout pour trouver les objets, portraits, miroirs, livres destinés à mettre dans l’ambiance autant que sur la voie. Après une enquête qui vous tiendra éveillé une partie de la nuit, petit déjeuner réconfortant garanti. Plus d’infos sur www.gamotel.com

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à l'affiche

Un été à danser ► Exceptionnellement, cette année, le festival Art Danse aura duré 4 mois… 4 mois avec en tout et pour tout deux dates ! Une dizaine de dates ont pu être reportées et le festival Art Danse, version automne, débutera le 15 septembre avec Volmir Cordeiro - Trottoir en coréalisation avec l’Écrin à Talant. Le Dancing CDCN (Centre de Développement Chorégraphique National) reprend par ailleurs la gestion du festival Entre cour et jardins. Cette fin d’été, si vous aimez la danse et la découverte de sites insolites, partez au coeur du Jura entre vignes, forêts et fruitières. Trois week-ends entre Arbois, Poligny et Salins-les-Bains (à partir du 12 septembre). En attendant de pouvoir vous évader, Le Dancing CDCN organise, le 18 juillet, dans le quartier des Grésilles (mondialement connu désormais) une journée pleine de surprises et en plein air. Pour que la danse réenchante nos vies au plus vite. Une jolie formule, à conserver. À noter : la billetterie du festival Art Danse réouvre le 13 juillet ! Réservations : 07 78 63 44 15 ou billetterie.festival@ art-danse.com - www.ledancing.com

Pierre Holley © DR

▲ Des totems dans le parc

Pierre Holley © DR

▲ Le musée Gorsline

du château de Commarin

prend Racine cet été

Une raison de plus pour aller se perdre cet été entre Chateauneuf, Panthier et la vallée de l’Ouche (voir plus loin : la Bourgogne autrement). Kevin Pearsh, artiste bourguignonaustralien familier des lieux, a installé 13 totems, peintures sur aluminium invitant à la rêverie, au voyage imaginaire, autour des douves du célèbre château de Commarin. Les éclats de lumière sur le métal brut se réflètent dans l’eau et les totems nous accompagnent dans une promenade mêlant architecture classique et art contemporain. Ouvert à la visite tous les jours à partir de 10h. En haute saison, la boutique et la terrasse du café restent ouverts jusqu’à 20 heures afin de pouvoir profiter du soleil couchant tout en buvant un verre. Le week-end des 12 et 13 septembre, vous pourrez aller à la rencontre de l’artiste, qui participera lui aussi à la seconde édition des Musicales œnologiques du château.

On l’aime, ce petit musée niché à deux pas du château de Bussy-Rabutin, qui continue d’évoquer la mémoire des Gorsline. Le peintre et sa compagne sont désormais réunis dans nos souvenirs de ce lieu hors du temps. Jusqu’au 31 octobre 2020, chaque week-end, de 15 h à 18 h (ou sur rdv en semaine), allez découvrir les derniers travaux de Damien Racine. Voyageur et peintre de paysage, il a fait de l’Auxois, où il s’installe en 2013, son territoire de recherche artistique. Le choix d’un code chromatique volontairement restreint au noir et blanc, au bleu-gris, à quelques touches de jaune et de rouge, y rythme une série d’œuvres qui cernent la trivialité des paysages urbains contemporains, dans la lignée d’un Douglas Gorsline attentif à loger dans ses vues de l’Auxois les signes de la mécanisation agricole...

Plus d’infos sur www.commarin.com

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© Carlotta Lesage - Leonard Lesage

Plus d’infos sur www.gorsline.com


thuria.com - Crédits Photo : INFRA - B. Jamot - B. Facchi - Bol d’Air

Cet été, découvrez votre montagne !

Avec ses milliers d’hectares de forêts, de sentiers balisés et sa multitude de lacs, le Massif des Vosges vous tend les bras pour réveiller vos sens et vous offrir une montagne de plaisirs ! Massif des Vosges, le refuge chlorophyllé de votre été

explore.massif-des-vosges.com


à l'affiche

as

genda ubjectif ■ par Edouard Roussel

Bon, on ne va pas se mentir, cet été va être chaud. Le confinement et les arrêtés préfectoraux ont mis un sérieux coup de frein aux manifestations culturelles au sens large et aux festivals en particulier. Mais vaille que vaille, ça repart tout doucement. Les musées sont ouverts, les théâtres aussi, les salles de concerts, on ne sait plus trop. On a quand même réussi à vous trouver quelques dates et événements sympas pour vous faire sortir, avec ou sans masque. ◄ Tout l’été. Histoire naturelle. Vous aimez les sciences naturelles : les poissons, les oiseaux ou les mammifères naturalisés, l’ostéologie et la géologie ? Alors foncez, à Montbard, au musée Buffon pour découvrir les collections du musée de Dieppe pour cette expo intitulée ‘‘Voyages au bout de la terre’’.

Voyages au bout de la terre au musée et Parc Buffon à Montbard. Jusqu’au printemps 2021. Plus d’infos sur : museeparc-buffon.fr/expositions

▲ Du

11/07 au 15/08. Pause cité de la Voix de Vézelay a la bonne idée d’organiser des petits concerts dans son jardin. Ces brefs moments musicaux libres, aussi délicats qu’envoûtants, sont offerts par les musiciens en résidence et se savourent comme autant de petites rêveries qui se déploient dans la douceur des fins d’après-midi d’été. musicale. La

Les Impromptus à la cité de la Voix de Vézelay. Du 11 juillet au 15 août. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Port du masque et distanciation obligatoires. Plus d’infos sur : www.lacitedelavoix.net et le facebook de la cité de la Voix.

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▲ Du 16/07 au 13/08. Relax, take it easy. Après un véritable plébiscite l’an passé, Antoine Jomin revient cette fois tout au long de l’été pour vous emmener sur le chemin du bien-être, de l’écoute et de l’énergie retrouvée ! On en a tous besoin en ce moment. Au programme : mouvements de Qi Gong, relaxation au son de la voix et musique spontanée… pas de Death Métal, dommage. Qi Gong et musique vibratoire à la cité de la Voix de Vézelay. Chaque jeudi du 16 juillet au 13 août à 18h30. Durée : 1h30 · Réservation obligatoire au 03 86 94 84 30. Plus d’infos sur : www.lacitedelavoix.net et le facebook de la cité de la Voix.

▲ Du 18/07 au 25/10. Ikea mais en mieux. Installé au château de Sainte Colombe en Auxois, le centre culturel ARCADE est un lieu de promotion et de création pour les artisans d’art. C’est du design contemporain à la campagne®. Autour d’une thématique annuelle, des artisans et des créateurs assurent la conception et l’organisation d’expositions, de conférences, d’ateliers pédagogiques, de stages, de résidences de designers et de rencontres. Copieux programme. Cet été c’est le textile qui est à l’honneur. Exposition textile et design au Centre culturel ARCADE / château de Sainte Colombe en Auxois. Du 18 juillet au 25 octobre. Plus d’infos sur arcadedesignalacampagne.fr


◄ Les 7 et 8/08. Mini Hellfest. Ah! la Puisaye, son bocage, Colette, ses charmantes petites églises décorées de fresques et son Poet’Fest. Alors non, ça n’a rien, mais alors rien à voir avec festival de poésie pastorale… le Poet’Fest c’est deux jours de Metal Hardcore, de Death et de Stoner pour headbanger comme un diable en pleine crise d’épilepsie. Poet’Fest #5. Les 7 et 8 août au café de la Poetrie à Saint-Sauveur-en-Puisaye (89). Tarifs et infos pratiques : http:// poetfest.fr/

▲ 24/07. Pop de qualité. Comme on fait confiance les yeux fermés (mais les oreilles grandes ouvertes) à Florent, Sabotage et Why Note pour organiser des concerts de qualité, on ira faire un tour au Consortium pour écouter la Pop soignée du groupe Les Marquises.

▲ 22/08. Chrome. Tu rêves de voir des camions rutilants de chrome, éclairés de néons ou décorés des portraits de JeanJacques Goldman, Brassens ou Johnny. Et bien c’est possible au Palais des Congrès de Beaune. Incroyable y aura même le robot géant de Transformers Optimus Prime. Ta vie risque d’en être bouleversée.

■ 09/08. Gournandises. Tiens, le musée des Arts de la table à Arnay-le-Duc a la bonne idée d’organiser un concert dinatoire dans ses jardins ; ça a quand même plus de panache qu’une soirée pizza livrée à la maison par Uber Eats.

■ Les 08 et 09/08. Expelliarmus. La première grande assemblée annuelle des magiciens, mages, sorciers, fées et farfadets du monde entier se tiendra à la forteresse de Thil. Cool, vous pourrez vous prendre pour Merlin ou Harry Potter dans un lieu vraiment magique.

1er Magicum Seminaris. Les 8 et 9 aout à la Forteresse de Thil à Vic-sous-Thil. Infos sur : medievaledesseigneursdethil. blog4ever.com/articles

Le Vintage Kilo Sale au Caveau des Ducs, 13 Avenue Alber 1er, Dijon. Le 22 aout de 11h à 20h. Plus d’infos sur le facebook de l’événement.

3ème Rassemblement de Camions. Les 22 et 23 août au Palais des Congrès de Beaune. Plus d’infos sur le facebook de l’événement.

Les Marquises au Consortium Museum, 37, rue de Longvic, Dijon. Vendredi 24 juillet 2020 de 19h à 22h. Infos : FB de l’événement. Jauge limitée : réserver votre place par mail : communication@ leconsortium.fr

Les Arts en Gourmandises. Le 9 aout aux jardins de la Maison Régionale des Arts de la Table à Arnay-le-Duc. Plus d’infos sur : musee-artsdelatable.fr

▲ 22/08. Vinted mais en vrai. Le Vintage Kilo Sale revient à Dijon. C’est complètement dingue, y aura 2000 kg de vêtements vintage tout frais à 27 € / Kilo de quoi te faire un petit look néorétro-chic pour la rentrée. Génial.

▲ Les 12 et 13/09. Heroic Motor. Le week-end Moto Légende à Prenois. C’est le rendez-vous immanquable des passionnés de deux roues. Attention on ne parle pas des trottinettes électriques, mais des motocyclettes. Vrombissements de moteurs, fumées, combinaisons en cuir ou tenues d’époque pour ceux qui roulent à l’ancienne, c’est tellement beau que ton lundi risque de paraitre bien fade après ça. Coupes Moto Légende au Circuit de Dijon-Prenois. Les 12 et 13 septembre. Plus d’infos : coupes-moto-legende.fr

▲ 19 et 20/09. Les journées Stéphane Bern. Partout en BFC (même dans la Nièvre) les journées du Patrimoine sont l’occasion de visiter quelques joyaux de notre patrimoine : châteaux écroulés sur leur motte féodale, petites chapelles paumées aux infiltrations d’eaux centenaires et des lieux improbables comme des lavoirs (ancêtre de nos machines à laver) ou des fours à pain. Profitez-en ! Les Journées du Patrimoine. Les 19 et 20 septembre. Infos pratiques : www.culture.gouv.fr/Regions/DracBourgogne-Franche-Comte ou sur journeesdupatrimoine.culture.fr

■ 24 au 26/09. Boom. Avec trois jours de concerts explosifs, le festival Détonation va tout péter à la Rodia. La prog est pas encore tombée, mais on frétille d’impatience comme des goujons dans l’huile de friture. Festival Détonation à Besançon (25). Du 24 au 26 septembre à la Rodia. Infos pratiques : detonation-festival.com

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Good

Morning nature Décompresser ?

■ Le petit journal d'Olivier Mouchiquel et Auriane José

Faites le test, effet immédiat garanti : ne suivez plus les journaux télévisés nationaux et retrouvez le chemin des forêts, consommez moins, mieux et local, voyagez loin si ça vous chante, avec, sur la route, une belle playlist, mais près de chez vous c’est bien aussi. Bing Bang vous emmène cet été rencontrer des affranchis qui ont fait ce pas de côté et qui, trouvant que ce monde ne tournait pas assez rond, ont décidé de participer à la farandole. Suivez-les, ils sont vraiment cool.

Eric Capelli & JL Battistini Islande © DR

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Nounours Express : pour fuir la canicule Les frontières vont rouvrir et l’Islande volcanique en fait fantasmer plus d’un. Avec pour carburant leur passion des grands espaces, les Dijonnais Jean-Louis Battistini et Eric Capelli sont partis, accompagnés d’un petit nounours, à la conquête de cette glaçante terre de feu aux portes de l’Arctique. L’un est chef d’entreprise, l’autre photographe pro, les deux baroudeurs dans l’âme. Sillonnant l’Islande sur 3500 kms, ils ont capturé avec leurs appareils photo ses paysages minéraux et sauvages. Au retour, ils se sont lancés dans la rédaction d’un carnet de route photographique. C’est fait : Icelandic Express est né. Un guide de voyage et magnifique livre d’images qui propose aux globe-trotters un parcours clé en main pour découvrir l’île en sept jours. Au fait, là-bas, les Islandais appellent aussi leur territoire Fögru landi isa : le Beau Pays de Glace. Faites vos valises et n’oubliez pas la peluche. ■ Icelandic Express 302 pages, 316 photos capellieric21@gmail.com - 07 82 02 71 66

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good morning

La mode casse les codes ► Quand la vieille industrie lourde de la mode continue à polluer et gaspiller, les jeunes créateurs passent à l’action. Triathlète finaliste de l’Iron Man de Nice, Clément Pelletier a décidé niveau boulot de ne plus courir après un chiffre d’affaire qui démolirait la planète. A 28 ans, il lance Polytesse, sa marque de vêtements écologique et solidaire. L’élégance engagée à portée de machine à coudre. Impossible de faire plus écolo ; les sweats, t-shirts et chaussettes sont «à base de bouteilles plastiques et de chutes de tissus sauvées de l’enfouissement et de l’incinération. » Les sous-traitants, sélectionnés sur la qualité de vie de leurs salariés, sont labellisés Entreprises du patrimoine vivant « ou ont survécu à la crise de l’industrie textile française. » 80% de la production est réalisée « par des travailleurs en situation de handicap après de longues maladies. » Chaque vêtement fait bosser un réseau d’ateliers : « 3 filatures, 5 usines de tissage, 4 bureaux d’études, 7 PME façonnières, 2 imprimeries locales, 2 papeteries spécialisées et 2 couturières. » Patrons et prototypes conçus en Côte d’Or, fil tricoté dans le Nord Pas de Calais, modèles confectionnés dans la Loire… impossible de faire plus français. C’est Clément qui le dit, et on adhère : « Polytesse, c’est zéro pétrole consommé, zéro cuir animal et zéro matière testée sur les animaux. » Le résultat, pour les mecs comme pour les filles, de l’éco-militant à la fashionista, est étonnant. Ethique et chic, de la belle fringue French touch pour emballer French kiss cet été. Participer au projet : https://fr.ulule.com/polytesse/ Web : www.polytesse.com

Polytesse © DR

◄ Poésie du métal

Porte-manteau arbre, métal © Venera création

Venera Création © DR

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Malo le petit chien déco et Louna l’éléphant, Marguerite la vache montbéliarde table d’appoint, Helena la mini lampe… les oeuvres métalliques de Christine Maffli ont une âme. De la douceur, de la couleur, de la délicatesse et de la joie de vivre qu’elles diffusent dans les appartements et les maisons qui les accueillent. Née dans une famille d’artistes, Christine quitte l’Arménie à 19 ans, s’installe en France et se forme à l’Ecole des Beaux Arts de Belfort. Graphiste, découvrant grâce à son mari industriel l’art de la découpe laser, elle décide d’intégrer à son travail artistique la tradition manufacturière franc-comtoise. Ça devait arriver : Catherine quitte son emploi d’infographiste et crée sa marque Venera Création de mobilier, de déco murale et d’objets design en métal. Petit hommage aux femmes dans un monde masculin, en russe, Venera signifie Venus. Installée à Valentigney, Venera met un point d’honneur à produire 100% français, « en séries limitées, de la conception à la finition ». On a craqué pour Trend, une fresque de panneaux d’acier modulables. Au gré des humeurs du moment on y dépose à volonté des muses magnétiques multicolores, - papillon, poisson, libellule, poupée russe, fleur, bouche, coeur… Grâce à Catherine, l’artiste, c’est aussi un peu nous. Christine Maffli - Venera Création Insta : @veneracreation www.veneracreation.fr


Code de la route

Passez votre examen en centre-ville au Coworking café Quatre-Quarts ! Permis de conduire toutes catégories : voiture (B), moto (A), professionnels (C et D), remorque (E).

Sophear Chuon © DR

florence Shih, examinatrice agréée Code'ngo (un service Bureau Veritas)

© www.amandine-dirand.com

Sophear Chuon © DR

▲ Wonder women On a rattrapé Sophear Chuon in extremis, quand le monde tournait encore, en gare de Dijon. Le lendemain, elle décollait pour Miami, New York et Los Angeles. Maquillage, coiffure et coaching, Sophear est conseillère en image spécialisée dans la morphologie du buste. Son super pouvoir : métamorphoser des femmes de toutes origines dans ses showrooms éphémères à Dijon, Strasbourg et une dizaine de villes de France. Sans compter l’Europe, l’Asie et les Etats Unis. « Quand je relooke, je me focalise sur les points positifs que je fais ressortir. Les points négatifs, ça n’existe pas. » Quand une femme finit par se trouver jolie, ce n’est pas de la prétention mais de l’estime de soi. Tomber amoureuse, divorcer, chercher un emploi, le corps a son mot à dire. Petite, Sophear se cachait sous son lit pour dessiner des filles aux cheveux multicolores, comme dans les mangas. « J’ai deux frères à Dijon, un artiste peintre et un tatoueur. Nos parents nous ont donné papier et stylo pour écrire. Par esprit de contradiction, nous avons dessiné. Quand je pense au Cambodge, je vois la dextérité manuelle des danseuses khmères apsara. J’étais danseuse quand j’étais petite, c’est peut-être resté. ». Fb : Guest Relooking France

Mettez toutes les chances de votre côté !

● Accueil bienveillant ● Aucune attente ● Atmosphère sereine, cosy, silencieuse et sérieuse ● Respect des mesures sanitaires Covid-19 : distanciation, gel hydroalcoolique et masque obligatoires ● Examen sur tablette tactile avec protège-écouteurs neufs et vidéo de prise en main ● Florence vous guidera et répondra à vos éventuelles questions avant l’examen

inscription : jusqu’à une heure avant l’examen, sur www.codengo.bureauveritas.fr, en auto-école ou directement sur place tarif unique : 30 €. le jour J : se présenter 15 mn avant la session avec convocation imprimée et pièce d’identité

déroulé :

40 questions individuelles à choix multiples ● Durée : 25 minutes environ ● résultats communiqués par email sous 48 h maximum (et souvent 5 mn seulement après votre session)

Coworking Café Quatre-QuartS 7 bis rue du Chapeau Rouge 21000 Dijon

03 80 30 98 47 www.quatrequarts.fr 25


good morning

L’aventure en bas de chez vous ► Si une chose intrigue Carine Duthu, c’est bien cette injonction sociale permanente à voyager loin. Partir à l’aventure à l’autre bout du monde, cocher les cases des 5 pays à faire dans sa vie ou des mille et un sites à voir avant de mourir, avec l’Australie en passage obligé. Avec son équipe du Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne, Carine nous guidera donc cet été au coeur de milieux naturels remarquables et discrets, préservés dans toute leur beauté sauvage. Faire aimer la nature et ses sciences à deux pas de chez nous, c’est son métier, et celui de sa collègue Elvina Bunod pour le CEN de Franche-Comté. Sans faire la morale ni culpabiliser, dans une invitation d’éveil sensible à la nature. « Elle peut se transformer en salle de spectacle fabuleuse sans que l’on dérange la faune et la flore ». Sieste méditative à l’écoute des sons de la nature, groupe des Balkans en concert plein air, funambule au Cirque de la Coquille, découverte pastorale de la Fontaine aux Fées à Talant, les équipes de nos Conservatoires nous attendent dans les hautes herbes. Tout le programme : www.cen-bourgogne.fr On aime : Les pieds dans la Loire, le nez dans les étoiles (jeu 23.07), Fête des moissons d’antan au Moulin de Vanneau (dim 09.08), CinéCyclo à l’étang de Marcenay (ven 21.08), Nuit de la chauve-souris à Meursault (ven 28.08), Coccinelles et autres petites bêtes à St Sauveur en Puisaye (sam 12.09), Du pin sur la planche à Plombières les Dijon (sam 19.09)...

Carine Duthu © DR

◄ Barouder par tous les temps

Marc Gautier © DR Pinet Montrivel © DR

On participe : https://fr.ulule.com/ montre-pinet-montrivel Pinet Montrivel © DR

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Web : https://pinet-montrivel.com

La montre à quartz des années 1970 l’avait reléguée au placard mais un jeune horloger du Jura la relance en force : la montre 100% mécanique automatique à la française. Marc Gauthier, 31 ans, vit toujours dans le Haut Doubs. Etudes au Lycée horloger de Morteau, 10 ans dans la prestigieuse horlogerie suisse, 2 ans de réflexion et go ! Sa marque Pinet Montrivel déboule avec une collection prônant la déconnexion, le retour à la nature, « la poésie du temps retrouvé ». Bref, des montres pour aller moins vite. Taillées pour les forêts, le travail ou la fête, les Pinet Montrivel sont carrément robustes. « J’ai voulu rendre hommage à mes racines avec l’élégance, l’humour et la simplicité du montagnard. » Le nom de la marque rappelle « une petite montagne située à côté de la ferme de mes grands-parents. » Farouchement indépendant des groupes, Marc a investi sa cagnotte personnelle. Cyrille Bernard, passé par la fine fleur horlogère suisse et française, veille sur le design des montres, assemblées à Morteau. Zéro pile, zéro composant électronique, 80% du poids recyclable, un partenariat avec EcoTempo et Agir Durable pour aider les personnes en difficulté sociale ou professionnelle à retrouver un emploi : quand Pinet Montrivel s’engage, ce n’est pas pour faire joli. Marc aime rappeler que ce sont les paysans qui ont inventé l’horlogerie jurassienne. « Pendant les interminables et rudes hivers », pour gagner quelques sous en plus, ils se mirent à fabriquer des montres, « sur le bord de la fenêtre, à la lumière du jour. »


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MULTY CLAUDE BRISSON

MULTY CLAUDE BRISSON

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good morning

◄ Music on the road Dans les parcs, en terrasse, dans un train de banlieue parisienne, dans un bar Paris Gare de Lyon, au bord de la mer ou place de la Libération un matin à Dijon, le musicien Nice Dream, aka Vincent Lindeneher dans le civil, capte avec son dictaphone Zoom des sons qu’il mixe à ses morceaux. Son projet The One Song A Week Challenge est en libre écoute sur YouTube et Bandcamp. Chaque semaine durant une année, Vincent a composé une chanson. Piano, trip hop, électropop, cordes, vibraphone, on plane façon Moby, Yann Tiersen, These New Puritans. Röyksopp, surtout. Une perf parfaite pour vos roadtrips nature, qui parle de voyage, de canicule, de fin du monde et d’anarchie, de nature et de changer le monde. À 37 ans, le gars ne baisse pas les bras. Comme vous, non ? Nice Dreams © Philippe Bruchot

4 albums, un par saison : nicedream.bandcamp.com

Rive Gauche à tribord ! ► Laurence et Régis Poinsot rêvaient d’une maison ancienne à rénover au bord de l’eau : c’est à Moloy, depuis le XVIème siècle, qu’elle les attendait. Mais 920 m² pour deux, ça fait beaucoup, alors quand en plein hiver des inconnus frappent à leur porte, demandant secours pour la nuit, ils les ont recueillis. « Ca s’appelle l’hospitalité. On s’est dit C’est fou, il y a du passage, dans le coin ! Alors on a rénové une chambre, deux chambres, trois chambres… on en est à cinq. » Régis travaillait à Orléans dans l’événementiel, Laurence en banque à Is sur Tille. « On faisait ça à côté, pour dépanner les gens. Nous n’avions pas de projet ni de business plan, nous avons suivi notre instinct. » Régis a pris deux ans de disponibilité avant sa retraite pour les travaux et s’occuper des touristes et Laurence a suivi. La vallée de l’Ignon qui attaque à Diénay est belle comme le pays des Schtroumpfs. Tarsul, Courtivron et son lavoir, Moloy et ses orchidées Sabots de Vénus, Frénois… « en voiture ou à vélo, tu te balades dans une vallée mignonne le long de la rivière, traverses de jolis villages, semés de châteaux privés, où tu te poses pour recharger les batteries. » À Villecomte, le site de spéléo sous-marine du Creux Bleu est parfait pour piqueniquer et randonner sur un sentier balisé. « Depuis Dijon, les motards aimeront passer par Messigny, Saussy, Vernot, Moloy et repiquer en face pour monter sur Salives. Des routes qui tortillent, pour eux, c’est chouette. » Quant aux promenades en forêt… Des experts Anglais et Belge sont passés chez les Poinsot pour étudier le papillon Confetti, une espèce endémique de la forêt de Môloy que même les ancêtres du coin ne connaissaient pas. Une petite vie tranquille à la campagne, quoi, rien que pour vous et vos amis. ■ Gîte & chambres d’hôtes Rive Gauche & Spa De 2 à 10 personnes - 2 route d’Is sur Tille 21120 Moloy 03 80 85 58 87 - www.gitemoloy.fr

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Rive Gauche © DR

Rive Gauche © DR


Dijon

9 Rue Musette - 03 80 30 78 89

Quetigny

Centre commercial Grand Quetigny Avenue de bourgogne - 03 80 48 26 30

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La Bourgogne

autrement ■ Dossier réalisé par Gérard Bouchu et Philippe Huart

La Bourgogne en long, en large et de travers, mais

à notre rythme. N’ayant ni la boussole de Tournesol pour garder le cap à l’ouest ni les jambes des sportifs faisant la traversée du Jura, on a choisi, pour cette grande traversée, de la faire au feeling. Avec nos souvenirs plus qu’avec un GPS, au risque de divaguer, ce qui ne nous a jamais fait peur. Un principe : éviter les grands axes, les lieux qu’on a arpentés par le passé pour partir sur les petites routes, à la recherche de producteurs, de marchés, de vignerons qui devraient avoir envie de revoir du monde, cet été.

Vaches charolaises © Jean-Baptiste / ADT 58

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Ce dossier a été préparé avec l’aide de Côte d’Or Tourisme. Avec le déconfinement vient le temps des confidences et des expériences partagées par celles qui connaissent le mieux ce coin de France. Comme Anaïs, Marion, Isabelle et Karine, quatre drôles de dames présentes parmi nous à travers leurs avatars. Quatre filles en or, au service d’un tourisme 100% durable et d’une destination 100% désirable, qui vont continuer dans la voie tracée par Pascale Lambert, à la tête de Côte d’Or Tourisme depuis près de 25 ans. Son départ, cet été, nous attriste d’autant plus qu’elle était une des rares avec qui on pouvait parler tourisme sans langue de bois depuis la création de ce magazine. Nos fâcheries se terminaient toujours autour d’un éclat de rire et d’une table. Ou simplement d’un verre. Jamais d’un ban bourguignon. On a évité le pire pour ne garder que le meilleur.

« Ah, je ris de me voir si bonne en ce terroir ! » Pascale Lambert

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La Bourgogne

autrement

Balade en forêt du Chatillonnais, à la rencontre des loups, des sangliers, des templiers et des producteurs de crémant.

D

irection le Chatillonnais pour découvrir le Parc national des forêts, entre Champagne et Bourgogne. 11ème Parc national de France, à cheval sur la Côte-d'Or et la Haute-Marne, ce Parc national créé en 2019 englobe la forêt de Châtillon. En venant de Dijon, on remonte la Seine depuis sa source, à la sortie du Val Suzon, jusqu’à Châtillon-surSeine. Balade rapide jusqu’à Saint-Vorles, et arrêt au musée de la ville pour saluer la dame de Vix, ou plutôt son trésor, retrouvé dans la campagne voisine. Le vin que contenait autrefois le fameux vase de bronze n’avait rien à voir avec celui qu’on vous proposera de déguster en vous baladant sur la Route du crémant, puisqu’il était tellement sucré qu’il fallait le couper avec de l’eau. Passez prendre un dépliant Route du crémant à l’office de tourisme, qui occupe une des plus belles maisons anciennes de la ville, la seule qui semble d’ailleurs avoir été rénovée dans le secteur (départ de visites théâtralisées en été, à la fraîche). Marché le samedi matin.

Parc national de forêts © Eric Girardot - PNF

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Bagage cigogne noire © Matthieu Delcamp - PNF

« Marion, Côte-d’Or Tourisme

Fin 2019, je me suis vraiment sentie chanceuse de travailler ici en Côte-d’Or, sur un territoire qui partage désormais avec la HauteMarne un prestigieux Parc national. C’est ici que craquète la cigogne noire, qu’hulule le grand-duc quand s’éteint le brâme du cerf. C’est ici que la forêt prend les couleurs d’une flore unique, d’une faune singulière. Et comme dans pas mal de territoires, les initiatives originales battent leur plein dans le Châtillonnais et les bons petits producteurs trouvent tous les moyens nécessaires pour vendre en direct. » Activités insolites à tester dans le Parc national de forêts : • Atelier grimpe d’arbres ou cueillette de champignons à la maison de la forêt à Leuglay

• Randonnée avec des ânes www.lepetitbonheur21.com

Produits gourmands achetés dans le Parc national de forêts :

• Les truites de l’aube

www.truites-laube.fr • La P’tite Ferme de Poiseul la Ville • Epates en Bourgogne www.fermedecombenoire.eu

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La Bourgogne

autrement

Balade en forêt du Châtillonnais, à la rencontre des loups, des sangliers, des templiers et des producteurs de crémant.

La Route du crémant

traverse 23 communes classées « AOC crémant de Bourgogne ». Balade à réaliser en voiture ou à vélo, selon la façon dont on tient soi-même la route (120 km en tout). Peu de monde sur les routes, sauf en période de vendanges. Arrêtez-vous notamment au domaine Brigand, à Massingy, pour visiter l’Oenocentre Ampélopsis (oenocentreampelopsis.com) et au domaine Bouhélier, à Chaumont-le-Bois (bouhelier. com). Deux adresses idéales pour découvrir l’histoire de ce vignoble qui produisait des raisins destinés à l’élaboration de champagne avant la loi du 6 mai 1919 qui délimita les AOC. Mis sur la touche, alors que les limites géologiques et de climats en faisaient la continuité de la côte des Bars voisine, le Châtillonnais connut un long passage à vide avant de connaître un succès foudroyant ces dernières décennies. Même si les caveaux sont tous ouverts en semaine, téléphonez de préférence avant de passer.

Parc national de forêts © Marie Quiquemelle - PNF

Parc national de forêts © Lise Fillon - PNF

Bissey la Côte © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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Parc national de forêts © Tanguy-CRESSOT - PNF


Et les sangliers ? Et les templiers ? Ils sont où ? Bon, d’accord, on a un peu triché. Les sangliers, vous les rencontrerez peutêtre à la fraîche, et pas de trop près, on vous le souhaite. Les fermes templières sont là pour rappeler l’histoire politicoreligieuse de ce coin de département qui fut également à l’origine de l’ordre cistercien. Seuls les noms de village peuvent vous mettre sur la piste des anciens moines-soldats qui établirent ici des commanderies. À Bure-les-Templiers, allez au moins visiter l’église (magnifique) avant de déjeuner ou dîner au Sabot de Vénus, dans la Grand-Rue (fermé le dimanche). Pour digérer, tour du marais du Cônois à pied. À moins que Sabrina, la patronne, ne vous indique les coins de forêt où elle va chercher des truffes avec son chien, mais là, on a un doute. Allez faire un tour à Leuglay, à la Maison de la forêt (maisonforet.com). Expositions autour de la forêt et du bois, sorties nature, visites guidées en forêt, brâme du cerf... ■ GB Pour une découverte complète du parc national des forêts, jetez un œil sur le site, très bien fait : forets-parcnational.fr

Et pour une halte de charme, à 18 km au nord de Châtillon, pensez au château de Courban. Spa, chambres très classes, et cuisine réalisée par un des plus grands chefs étoilés. Takashi Kinoshita est un humble, un enthousiaste, un vrai grand. Le week-end, les prix sont à la hausse, profitez donc de la formule bistronomique proposée cet été du dimanche soir au jeudi soir. Pour vous guider, une appli 100% patrimoine, 200% nature (si, si !) à télécharger sur votre smartphone avant de partir. Outre la Route du crémant (14 étapes en voiture), on a bien aimé le circuit du val des Choues (3h30, 4 étapes). Au cœur de la forêt, prendre la route des étangs pour découvrir l’abbaye du val des Choues. En plus de la visite du musée-opéra de la Vénerie et le repas de la meute, vous pourrez goûter au calme d’une ancienne abbaye cistercienne, dans l’une des cellules qui abritaient autrefois les frères convers (abbayeduvaldeschoues. com). Balades jusqu’à l’étang voisin des Marots. Pour vous déconnecter, pas mal d’idées à retrouver sur le site cotedor-tourisme.com. Genre balade à dos d’ânes, sylvothérapie de couple (les arbres pour retrouver la sérénité) ou rencontre avec des loups polaires…

Parc national de forêts © David Meier - PNF

Forêts de contes de fées… La tufière millénaire de Rolampont, celle moussue du bois d’Amoray, le massif chatillonnais, l’immense forêt d’Arc en Barrois, ses chênes et ses charmes et l’heure où brament les cerfs, Auberive bien sûr… le photographe Franck Fouquet signe avec Esprit forêts le livre de naissance du Parc national de forêts. Nul homme dans ces pages, juste les animaux dans leurs paysages au gré des saisons. Ancien grand reporter, ambassadeur Canon, Grand Prix Hasselblad, Franck a trouvé la paix et douceur de vivre « aux confins de la Haute-Marne et de la Côte d’Or ». Le héron « qui commence sa journée de pêche, le long de la petite rivière qui serpente au coeur de la vallée… » On y va (sur la pointe des pieds) ? Esprit forêts, Franck Fouquet, Tau éditions Disponible sur : www.franckfouquet.eu www.tau-editions.com

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La Bourgogne

autrement Balade autour (et au dessus) d’un nid de Gaulois, dans l’Auxois «

Paysage du pays de l'Auxois © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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Si tu ne connais pas encore l’Auxois… sors de chez toi » ! C’est ce que je dis à tous mes copains qui se demandent bien où aller faire un tour le week-end. Ben oui quoi (pour parler local !), ces vertes vallées qui n’ont rien à envier à Walnut Grove et qui ensorcèlent tous les visiteurs ne sont pas la belle campagne de la Côte-d’Or pour rien ! Voilà Flavigny, sacré plus beau village de France depuis des lustres, qui comme le joueur de flûte attire petits et grands par l’odeur d’anis de la fabrique de ses bien bon bonbons à sucer sans vergogne, sa vue en mode panoramique - un paysage plus bucolique, tu meurs -, sa grange gourmande où les tartes à l’époisses font le bonheur des fondus de fromage comme moi… Voici Semur, ses pavés, ses tours et sa rivière tout droit sortie de Blanche Neige avec le pont parfait pour fredonner « un jour mon prince viendra ». Il ne faudrait pas oublier bien sûr le château de BussyRabutin, le plus craquant des châteaux, et tous ces coins et recoins, plus verdoyants les uns que les autres… Qui osera me dire que : « l’Auxois, bah, ce n’est pas ça » ! Parce que celui-là je l’embarque pour un vol au-dessus d’un nid de Gaulois en montgolfière à la verticale de la bataille d’Alésia où le grand Jules a fait plier le héros de mon enfance, Vercingétorix le rebelle. Et là je le sais, l’émerveillement sera au rendez-vous juste au-dessus de ce fameux MuséoParc dont la visite vaut le détour autant pour son contenu que pour son contenant ! En 2020, c’est la cuisine Gauloise qui est à l’honneur. Et l’été, les attractions se multiplient, sur l’herbe et même sur le sable. C’est le moment de faire des pique-niques » ■ IC


BaladeS en

bourG

Gne

150_balades

GrAtuit

BOURG Alésia © Sébastien Pitoizet

GRA

Appstore et Google Play

GNE > C’est simple et gratuit !

Pas besoin de CB ni d’inscription pour partir à l’aventure !

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Dijon, Beaune, Saulieu et la Karrière® !

Côte-d’Or Tourisme © R. Krebel

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Chaque circuit possède une fiche détaillée sur son patrimoine, sa faune et sa flore. Sur les balades «coup de cœur», ces infos vous sont carrément envoyées en audioDE ! ZÉRO SENS

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Isabelle, Côte-d’Or Tourisme

• Vols en Montgolfière au-dessus du MuséoParc Alésia (deux dates cet été) • Les ateliers, animations et l’expo « Dans les cuisines d’Alésia » au CURIEUX ? MuséoParc Alésia Chaque circuit • Le château de Bussy-Rabutin possède une fiche détaillée • Les anis et la Grange Flavigny,sa faune et sur sonde patrimoine, flore. Sur les balades « coup avec ses fermières desachoc de cœur ces infos vous sont • La vie buissonnière, toute», nouvelle carrément envoyées en audio ! épicerie bio, locale et collaborative de Flavigny • Helixine, le tout nouvel élevage d’escargots à découvrir à Flavigny • La dégustation du vin du domaine Art et gastronomie mai 2019 ok.indd 1 de Flavigny au pied du village en compagnie de Cyril son éleveur passionné.

LʼORIENTATION ?

Côte-d’Or Tourisme © R. krebel

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J’organise mes sorties randos et je donne mes bons plans balades grâce au partage sur les réseaux sociaux.

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La Bourgogne

autrement Au fil du canal de Bourgogne, entre Châteauneuf-en-Auxois et Buffon

«

Étant une fille de l’Auxois, les balades le long du canal, les baignades à Panthier et les visites à Châteauneuf font presque partie de mon ADN ! Et j’adore cet itinéraire à vélo parce qu’on ne s’y ennuie pas : les chemins de ne sont pas si plats que cela, les écluses et les péniches amènent de la vie et même des rencontres danoises, anglaises ou australiennes improbables… et il y a un site à visiter ou une adresse de campagne comme on les aime où s’arrêter toutes les cinq minutes… ou presque ! En plus maintenant, on ne peut plus se tromper, puisque l’appli Balades en Bourgogne, gratuite et disponible sur l’Appstore et Google play permet de visualiser l’itinéraire (ici, tronçons III et IV des balades à vélo « Canal de Bourgogne »), de préparer des étapes grâce à la carte, et sur place, de se laisser guider sans se prendre la tête, bref : c’est l’outil parfait ! »

Cyclotourisme le long du canal © CRT Bourgogne-Franche-Comté

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Forges de Buffon © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

Mes bons plans et adresses fétiches

Anaïs, Côte d’Or Tourisme

• Château de Sainte-Sabine www.saintesabine.com • Arrêt à Vandenesse-en-Auxois, pour la vue et l’ambiance • Passage sous la voûte du Canal, avec une croisière de Cap Canal, qui fait même des goûters croisières, concerts, animations… www.tourismepouillybligny.fr • Détour par Thorey-sous-Charny pour rencontrer Aurélien Febvre et déguster son vin bio www.domaineaurelien-febvre.fr • Entrer dans le village de Marignyle-Cahouët où le château a accueilli pas mal de tournages de films • Lors du passage à Venarey-lesLaumes, s’arrêter au MuséoParc Alésia et déjeuner au Bistrot de Louise www.alesia.com www.regisbolatre.fr • Monter dans les rues historiques de Montbard, pour se rendre au musée et au parc Buffon, d’où la vue est superbe www.musee-parc-buffon.fr • Déjeuner ou dîner à la Mirabelle à Saint-Rémy, où Gilles Muzel reçoit avec amour restaurant-la-mirabelle. business.site • Passage aux forges de Buffon www. grandeforgedebuffon.fr

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La Bourgogne

autrement Le Morvan,

ses lacs, ses vielleux, ses nourrices, ses mystères

L

ibre à vous de continuer de suivre le canal de Bourgogne jusque dans l’Yonne. On a même créé dans ce mag un dossier « Le vélo, c’est Love » pour vous inciter à le faire… Sinon, remettez le vélo dans le coffre, on change de région et de paysage, on passe de l’Auxois au Morvan, via Époisses et Moutiers-Saint-Jean, si les routes du Morvan ne vous font pas peur. En Bourgogne, le Morvan est un territoire ô combien à part, et depuis toujours. Une île de granit au cœur de la Bourgogne calcaire. Pour le préserver a été créé il y a tout juste 50 ans le parc naturel régional du Morvan. Un anniversaire passé un peu inaperçu, c’est dommage. Si vous avez du temps et n’avez pas peur de vous perdre, et avez en plus envie de marcher sur les traces de nos ancêtres, vous pouvez pousser – après Châtillon et Alesia - jusqu’à Bibracte, en passant par la région des lacs. Pour qui voudrait juste faire un détour par Avallon, la vallée de la Cure avant de retrouver Saulieu, son taureau, son Café Parisien et ses expos d’art en été, voilà un parcours concocté par notre Charly à nous, qui s’est immiscé au milieu des drôles de dames de Côte d’Or tourisme, car cet esprit libre fait fi des frontières territoriales.

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Morvan, site d'Uchon © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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La Bourgogne

autrement Le Morvan, ses lacs, ses vielleux, ses nourrices, ses mystères

Le morvan par la face nord.

Suivez le guide, on vous emmène en balade dans le cinquième département de la Bourgogne. Pas besoin de faire mille bornes pour être dépaysé. Prenez le Morvan, cette singularité géologique plantée au cœur de la Bourgogne. Un massif granitique que les grandes routes contournent prudemment. Ce territoire, de vallées et de forêts, n’a d’ailleurs pas vraiment de centre. Il faut l’attaquer par un bout : Avallon, Autun ou Saulieu. Mais pour les plus téméraires, les Sylvain Tesson de l’aventure de proximité, il faut foncer bille en tête, droit dans le cœur de la bête et sautiller de hameau en hameau.

La roche des féees © DR

Au fil de l’eau Pourquoi ne pas partir de Vézelay et sa fameuse Basilique pour remonter la Cure ? A Saint-Père-sous-Vézelay, vous trouverez de quoi vous rafraîchir. De la bière locale d’abord à la brasserie artisanale ou louer un canoë à la base AB Loisirs pour une balade à coups de rame sur la rivière. Pour le pique-nique, ou une petite rando, allez donc vous poser à Pierre-Perthuis à la roche percée. C’est un peu l’Etretat du coin, la mer en moins. Un peu plus en amont, la forteresse de Chastellux perchée sur son promontoire domine une gorge de la Cure. Le château se visite et à lui tout seul raconte toute l’histoire du pays : du temps des Ducs de Bourgogne aux guerres de religion jusqu’à la Révolution française. 42

Chastellux © DR


Rafting © DR

Un matin dans le Morvan © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

De Quarré-les-Tombes à Saulieu Pas bien loin de Chastellux le lac du Crescent dispose d’une petite plage aménagée pour la baignade pas loin du barrage. C’est généralement très calme et c’est plutôt le rendez-vous des gens du coin que des touristes, ces derniers préférant les activités proposées au lac des Settons. Essayez ensuite de ne pas vous perdre pour rejoindre Quarréles-Tombes. Dans ce sympathique village, sur la place à côté de l’église et ses sarcophages, un boulanger-chocolatier (Quarré de chocolat) propose des gaufres fameuses dans tout le département. Si vous avez envie de passer à table signalons aussi le très bon restaurant de Francis Salamolard : l’Auberge de l’Atre au hameau des Lavaults. Mais si vous préférez aller vous balader, on vous conseille d’aller vous dégourdir les jambes autour du lac de SaintAgnan. Pour terminer, direction Saulieu, la basilique SaintAndoche et ses chapiteaux historiés du XIIe : la pendaison de Judas, le faux-prophète Balaam, Marie partant pour Bethléem à dos d’âne. Les amateurs d’art plus contemporain iront eux, visiter la galerie Niki qui présente dans un appartement des œuvres pop, vibrantes de couleurs. ■ Edouard Roussel

Parc naturel régional du Morvan © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

Infos pratiques • Brasserie de Vézelay à Saint-Père-sous-Vézelay : brasseriedevezelay.com • AB Loisirs à Saint-Père-sous-Vézelay : www.abloisirs. com • Château de Chastellux : chateau-de-chastellux.com / Il est fortement conseillé de réserver au préalable par mail (chateau.chastellux@gmail.com) ou par téléphone (06.76.75.83.71) • Quarré de chocolat à Quarré-les-Tombes : facebook @quarredechoc • L’Auberge de l’Atre à Quarré-les-Tombes : aubergede-latre.com / Le Restaurant est ouvert du Mercredi midi au Dimanche soir inclus. • Galerie NIKI, 36 rue Vauban à Saulieu. Ouvert du 1er juillet au 31 août. Du Mercredi au Dimanche, de 10h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h00. Facebook : @ NikiStreetpopart / Insta : ni_ki134

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La Bourgogne

autrement De la vallée de l’Ouche aux Hautes Côtes,

errance sur les pas de Vincenot, à la recherche de coins de pique-nique, de trognes sympathiques… ou de truffes

L

e pays de Vincenot vous attend, en redescendant de Châteauneuf : Commarin, où le créateur du pape des escargots repose, et où on peut pique-niquer dans le parc du château, La Bussière-sur-Ouche, où vous attend une abbaye sereine transformée en hôtel-restaurant « so chic ». Et Pont d’Ouche, bien sûr, où l’on retrouve le canal en train de conter fleurette à la rivière. Il y a un bistrot sympathique, et des tas de balades à faire dans le secteur. On peut remonter jusqu’aux sources de l’Ouche à Lusigny, là où Louis Malle tourna le film « Les Amants ». On peut aussi rejoindre Nuits-Saint-Georges par les petites routes de cette arrière-côte qu’on adore. Certains vous parleront ici des Hautes-Côtes de Nuits, mais ce nom, on va le garder pour l’arrière-pays beaunois, si ça ne vous fait rien. Anaïs va nous livrer ses bons plans dans le secteur, mais n’oubliez pas, même s’il n’y a pas de festival cette année, de vous arrêter à Villars-Fontaine, à La Karrière, pour découvrir une galerie d’art à ciel ouvert avec des fresques dédiées au street art et une programmation sympathique.

Canal de Bourgogne © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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Châteauneuf © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

Les coups de cœur d’Anaïs

Anaïs, Côte d’Or Tourisme

« Tous les Dijonnais se posent la question un jour ou l’autre (et cèdent ou non à leur envie) d’aller vivre dans la vallée de l’Ouche ou dans les hautes côtes. Mais qu’est-ce qui motive cette envie ? Pour moi, c’est d’abord les paysages, ultra verdoyants et presque sauvages par endroit, mais aussi la solidarité et la mixité qui fait vivre les villages de la vallée. Si je dois conseiller un itinéraire à un motard en Côte-d’Or, sans hésiter, je lui dis de prendre la côte d’Urcy, cette route sinueuse qui relie Gevrey-Chambertin (où la Halle Chambertin vient d’ouvrir, pour les amateurs d’oenotourisme) à Pont-dePany. L’été, si j’ai besoin de fraicheur, une balade à Antheuil m’apaise toujours (même si les histoires de sorcières et les légendes vont bon train par ici). Et sur la route, je passe volontiers chez Fred Ménager à Bligny-sur-Ouche, acheter des volailles haut de gamme ou à la Maison aux mille truffes by l’or des Valois reprendre un peu de Ratatruffe ou de truffes de Bourgogne pour épater mes prochains convives. Sans oublier que c’est à l’abbaye de la Bussière, non loin d’ici, que le chef Guillaume Royer nous reçoit toujours avec la sympathie et avec la générosité d’un MOF étoilé d’origine bourguignonne. » Très bientôt dans l’appli Balades en Bourgogne : •  Une boucle gourmande sur les chemins de Côte-d’Or en voiture • Guidage sur l’ancienne RN6, la route des vacances la plus vintage de Côte-d’Or

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La Bourgogne

autrement

Balade au bout du monde,

Dans les hauteurs de Beaune, en quête d’air pur, de fermes auberges ou de ratafia

«

S’il y a pour moi un endroit magique en Côte-d’Or, c’est bien le village de Saint-Romain. Village viticole pas du tout sur les sentiers battus, village pittoresque entre cirque de falaise et château en ruine et village tout simplement magnifique aux ruelles pentues et maisons dodues souvent planquées derrière de beaux murs de pierre. Pour les amateurs d’archéologie comme moi, ne manquez pas la balade au lieu-dit du vieux château, ancien chantier de fouille dudit château dont l’histoire remonte en fait au néolithique. Ici, le point de vue surplombe le village et fait face à la falaise : c’est le lieu idéal pour des photos qui feront grimper votre cote sur Instagram ! Pour les curieux qui aiment marcher, je conseille la balade entre St Romain et Baubigny en passant par Evelle. Une découverte, dans la forêt, celle du village abandonné depuis le XIVème siècle de Dracy, à la fois poétique et émouvant. Faites le chemin du retour en passant par le village d’Orches et surtout par la cave de Blandine et François Rocault, viticulteurs passionnés, un peu artistes, un peu poètes et tellement accueillants ! Et pour parfaire une journée dans cette contrée, rien de tel qu’un petit apéro au bout du monde ! En termes géographiques, on appelle cet endroit une reculée, mais pour moi c’est plutôt une version côte-d’orienne du spot paradisiaque ! Une forêt accueillante, des chemins de rando en mode détente, une cascade rafraichissante (même si avec la sècheresse elle a parfois des ratés), un cirque de roches impressionnant, et… personne d’autre que vous. Le bonheur quoi ! » ■ IC

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Saint Romain © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme


Direction le bout du monde en 5 étapes coup de cœur :

Isabelle, Côte d’Or Tourisme

• Le point de vue à ne pas manquer : à Saint-Romain, s’assoir sur le banc de la croix, sur le site du vieux château, face au vent et au paysage millénaire • Le musée du patrimoine de St Romain www.mairie-saint-romain. fr/notre-patrimoine • Le village abandonné de Dracy w w w. a r c h e o s i t e s . f r / c a r t e generale/i/17600904/villagemedieval-abandonne-de-dracy • La famille Rocault www.vin-bourgogne-rocault.com • Le bout du monde www.bougernature-en-bourgogne.com/tour-dubout-du-monde-0

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La Bourgogne

autrement Dans les vignes des seigneurs de la côte, loin de la RN74, à pied, en

tracteur ou à vélo

P

renez le temps, avant de redescendre vers Beaune, de musarder sur les petites routes de ce que l’on nomme aussi le pays des fruits rouges. En alternance avec la vigne sont venues s’ajouter des cultures de framboisiers et cassissiers qui ont acquis une belle réputation. Depuis 20 ans que Bing Bang existe, tous les quatre ou cinq numéros, on vous a parlé des Champs Élysées de la vigne, terme que l’on doit à un homme de culture disparu ce printemps, Jean-François Bazin. Un terme qui faisait rêver quand les Champs-Élysées faisaient fantasmer les Français, mais qu’on oubliera pour vous envoyer promener au milieu des vignes, à la limite des villages et des grands domaines. Si vous redescendez vers Beaune en passant par Pernand-Vergelesses, rien ne vous empêche de faire un arrêt au Charlemagne, un restaurant qui a la tête dans les étoiles mais les pieds sur terre, puisqu’il propose cet été des paniers pique-niques et des burgers de choc.

Vignes -Beaune © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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Toits bouguignons © DR

Karine, Côte d’Or Tourisme

« Soleil, nature foisonnante, paysages uniques où le portail d’un clos, les nuances de la vigne, le clocher d’un village ou un toit bourguignon captent le regard... Plutôt que traverser les Champs-Elysées de la Bourgogne en voiture, je préfère la jouer cycliste, décontractée en short & t-shirt… tout en respectant ma nature première, gourmande et amatrice de vins (no comment !). Le vélo est une première option de choix car la Voie des Vignes relie désormais intégralement Marsannay-la-Côte à Santenay et vient d’obtenir le label Vélo & Fromages. Une route où l’on retrouve 32 des 33 Grands crus de Bourgogne et des producteurs de douceurs fromagères célèbres. Une mode de découverte « slow » qui permet d’apprécier ce qui nous entoure (on traverse un territoire inscrit à l’UNESCO) et de s’arrêter pour une ou deux dégustations. A noter : certaines caves ont la marque Accueil Vélo. Faute de vélo, perso, quand je dois faire une rando à pied dans ce coin-là, j’ai un faible pour la Combe Lavaux où les paysages changent selon le versant où l’on se trouve. Vignes, forêts, un peu de relief... Et l’odeur des buis au soleil… Le sentier Bernard Quarteaux passe par l’unique Réserve naturelle nationale de Côted’Or (le coin est très préservé, alors c’est vraiment important de suivre les consignes qui sont sur les panneaux). » Les caves labellisées Accueil vélo et les fromageries à visiter le long de la Voie des vignes sont listées sur www.cotedortourisme.com et www.bouger-nature-enbourgogne.com

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La Bourgogne

autrement De la côte chalonnaise à la roche de Solutré,

balade d’été pour qui a de bonnes jambes autant qu’une bonne descente !

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U

ne balade à faire en voiture, si vous comptez acheter quelques bouteilles dans des caves ou chez des propriétaires qui seront ravis, aujourd’hui plus qu’hier, de voir des Bourguignons du nord venir les découvrir. Mettez votre vélo dans le coffre, car il y a des petites routes magnifiques en dehors de la véloroute archi connue qui traverse le territoire, mais gardez votre souffle pour grimper jusqu’à Solutré ou faire le tour des lacs dans le pays de Lamartine. La côte chalonnaise s’étire au soleil, sur 25 km de long et 7 de large, et fait le bonheur de qui accepte de quitter la voie toute tracée, entre Chagny et Saint-Gengouxle-National, pour prendre le chemin des vignes, entre Aluze, Rully et Mercurey ou découvrir la montagne audessus de Buxy. Pour qui rêve d’un séjour avec sa tribu au milieu des vignes, une option à retenir : les gîtes du château de Chamirey (lesmaisonsdechamirey.com) ou une maison d’hôtes comme L’Évidence, au hameau de Touches (evidence-maison-hotes.com). Arrêtez-vous à l’antenne touristique de Givry pour son caveau mais aussi pour connaître les dernières infos concernant les concerts et autres évènements de dernière minute organisés durant l’été. À Buxy, la nouvelle cave des vignerons a besoin de vous pour rentabiliser les investissements considérables réalisés dans la maison Millebuis. Ici l’office de tourisme joue aussi bien la voie verte (il est dans l’ancienne gare, qui voit passer aujourd’hui les cyclistes) que la voie rouge, il a bien raison. Jolie balade à faire au départ de Montagny, dans les vignobles. Mais gardez du souffle pour découvrir le Haut-Mâconnais, entre Cormatin et Tournus, un de nos coins de France préféré. La roche de Solutré © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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La Bourgogne

autrement

De la côte chalonnaise à la roche de Solutré, balade d’été pour qui a de bonnes jambes autant qu’une bonne descente !

Saint-hyppolite © DR

Se perdre entre Chalon et Mâcon, c’est un jeu d’adulte !

Des châteaux médiévaux, des petites églises romanes perchées sur leur butte et des bonnes adresses à foison, voilà quelques raisons valables d’aller vous perdre sur les routes sinueuses du Tournugeois. Si c’est trop rural pour vous, vous pouvez toujours aller scroller sur Tripadvisor pour réserver vos prochaines vacances à Marbella mais vous y perdrez en dignité. Pas besoin de passer les frontières et mettre des centaines de kilomètres pour jouer les touristes. Rien qu’un petit tour en Bourgogne du sud peut être dépaysant et rafraichissant. Tiens, si vous avez une envie de baignade, pas de problème : allez donc piquer une tête au Lac de Laives à côté de Sennecey-leGrand. Cette ancienne sablière a été reconvertie en base de loisirs avec pédalo, paddle et baignade surveillée. Bon, c’est sûr que ce n’est pas la Costa Brava, mais on y est bien. Roulez ensuite jusqu’à Tournus. On vous conseille d’aller jeter un œil à l’abbaye saint Philibert et particulièrement à sa crypte. Si la bibliophilie est l’un de vos vices, passez la Saône pour aller à Cuisery. Ce petit village bressan a sa particularité : dans la rue principale une vingtaine de bouquinistes vendent BDs, mangas, livres de poche, vinyles et beaux livres d’occasion. En cherchant bien, je suis sûr qu’on peut trouver une VHS de Terminator 2 en très bon état et pour ce qui est des bouquins vous pouvez y faire le plein pour l’été. 52

Chapaize © DR

Aventure en terre méconnue Ensuite, direction Brancion : un vieux bourg médiéval et son pittoresque château. La forteresse a beau être esquintée, le donjon tient bon et toise de toute sa morgue la campagne alentour. Poussez la balade au bout du village, jusqu’à l’église typiquement romane, sombre et trapue ; vous pourrez y admirer de belles fresques et contempler le panorama sur toute la vallée. Prenez ensuite la route de Chapaize, dont l’église a le clocher le plus stylé de tout le canton : on dirait une fusée sur son pas de tir. Juste en face, le restaurant le Saint Martin est l’une des bonnes tables du coin, avec des plats de saison, des produits locaux et les ‘’retours du marché’’ du chef Luc Ory. Avant de partir allez jeter un œil à la Fourmilière, galerie d’art et atelier de céramique à la touche contemporaine. Quelques kilomètres plus loin, le château de Cormatin est nettement plus confortable que celui de Brancion. Il y a déjà plus de fenêtres, ce qui assez appréciable sauf en cas de siège et le parc est somptueux. Pour les téméraires en manque de vieilles pierres on conseillera d’aller flâner à Saint Hyppolyte (pas loin de Taizé), drôle église travestie en château fort et de pousser ensuite jusqu’à Lourdon (direction Cluny) pour apercevoir les ruines inquiétantes qui surplombent le village (ne se visite pas). Plus loin à la lisière du Mâconnais, allez voir le château de Berzé-le-Châtel sur son éperon et surtout les superbes fresques de la chapelle des moines de Berzé-la-Ville.


Lourdon © DR

Eglise de Brancion © DR

Infos pratiques

Eglise de Brancion © DR

T’es plutôt grottes ou plutôt cave ? Vivre c’est faire des choix, et parfois c’est un vrai dilemme. Pour les grottes de Blanot et les grottes d’Azé, il vous faudra peut être vous en remettre au hasard et tirer à pile ou face. A ma gauche celles de Blanot qui s’enfoncent à 80 mètres sous terre et à ma droite celles d’Azé ou coule une rivière souterraine. Mais bon, après tout, vous pouvez très bien faire les deux. Si visiter ces cavernes caillouteuses vous a creusé l’estomac, vous pouvez passer à la Thébaïde à Blanot. La carte peut contenter aussi bien les végétariens que les carnassiers. Enfin pour les enfants, on vous signale qu’à Lugny il y a des parcours d’accrobranche pour tous les niveaux. Pendant qu’ils jouent les écureuils vous pourrez aller faire le plein de quilles à la cave coopérative. On vous recommande les crémants, pour mettre un peu de pétillant dans votre vie. ■ Edouard Roussel

• Lac de Laives : L’accès est payant et la baignade surveillée en juillet et en août de 9h30 à 18h. Haute saison : ouvert tous les jours de 9h30 à 18h. Entrée : 3 € (dès 16 ans jusqu’ 65 ans).. Enfant : 2 €. Plus de 65 ans 2€. Gratuit pour les moins de 5 ans. • Cuisery. www.cuisery-villagedulivre.com • Château de Brancion. Du 1er juin au 30 septembre, tous les jours : 10h30 à 12h30 et de 13h15 à 18h (dernière entrée château à 17h) • Chapaize - Le Saint Martin. www.saintmartin-chapaize. fr ou facebook : restaurant.le.st.martin. La Fourmiliere. facebook : LaFourmiliereAtelierdeCeramique • Chateau de Cormatin. Du 12 juillet au 16 août : ouverture continue de 10h à 18h. Pour l’entrée au parc et sa visite non guidée, l’entrée est possible jusqu’à 12h30 et 18h ou 18h30. wwww.chateaudecormatin.com • Berzé-la-Ville. Ouvert tous les jours de 9h30 à 12h30 et de 14h-18h30. www.chapelle-des-moines.fr • La Thébaïde. Du mercredi au lundi le midi et le soir. www.aubergedeblanot.fr • Grottes d’Azé. www.grottes-aze71.fr • Lugny-acro. Ouvert tous les jours de 10h à 19h (dernier départ à 17h). www.lugny-acro.com • Cave Coop de Lugny. Ouvert du lundi au dimanche de 9h à 12h30 et de 14h à 19h.www.cave-lugny.com 53


à

&

boire, manger

Les nouveaux Robinson de la gastronomie Ils

,

ont redécouvert la vie sauvage le plaisir de faire leur jardin, de nourrir poules, chèvres et brebis. Ils sont barbus, bronzés, heureux de vivre, prêts à repartir pour une nouvelle aventure culinaire, dans leur resto ou sur les routes. Tout est possible, désormais. Certes, tous les restaurateurs ne suivront pas l’exemple de Thomas et Lucie Collomb, à Gevrey-Chambertin (notre photo, prise dans leur potager) qui ont profité du confinement pour repenser leur boulot, leur vie aussi. Seuls à avoir tout à la fois obtenu l’étoile Michelin et un macaron vert sur la gastronomie durable en 2020, en plus du bib gourmand pour leur bistrot, ils auraient pu, comme tant d’autres couples avant eux, commencer à trembler en pensant à l’avenir. Eux sont d’une sérénité à toute épreuve. Ils pensent surtout à une façon de mieux intéresser l’équipe, à orienter leurs deux restos encore plus vers le bio, le locavore, la gestion zéro déchet. Hommage donc dans ce numéro à tous les restaurateurs entrés comme eux en résistance. Clin d’œil aussi à Angelo Ferrigno, leur ancien second devenu l’enfant prodige de Michelin : aujourd’hui barbu et serein, il a ouvert CIBO, son propre resto, à Dijon. Et puis il y a tous les autres, grands et petits, que vous retrouverez dans les 100 meilleures adresses du DUKE 2021, notre cityguide maison, entièrement renouvelé ou presque cet automne, car le jeu des chaises musicales n’a pas fini de faire tourner la tête des chefs, et la nôtre. En voici juste quelques-unes, pour vous donner le goût de l’été. ■ GB

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Lorsqu’ils quittent leur Table d’hôte, leur resto étoilé désormais de la Rôtisserie du Chambertin, c’est ici, dans les Hautes-Côtes, que Thomas et Lucie Collomb viennent se (re)poser, dans un jardin potager à leur (vraie) image. © RP

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à boire & à manger

Angelo au septième ciel C’est la grande nouveauté de cet été à Dijon. L’ouverture très attendue, depuis plus de deux ans, du premier resto d’Angelo Ferrigno, l’étoile montante sacrée en 2016 par Michelin lorsqu’il était encore au piano de la Maison des Cariatides. Thomas Collomb, qui rêvait déjà de campagne, l’avait laissé seul aux commandes pour s’occuper de la reprise de la Rôtisserie du Chambertin. Le resto affichant complet depuis son ouverture, on attendra l’automne pour revenir sur le trajet de ce jeune chef perfectionniste, qui entend plus que jamais poursuivre dans la voie ouverte par Thomas Collomb. Un travail au plus près des produits, au plus près d’ici, surtout, car il a arpenté la région pendant un an pour sélectionner ses éleveurs, ses producteurs. Et un lieu épuré et contemporain qu’il a rêvé, construit à son image, et dont la cuisine évoluera au fil des envies, des saisons. Cibo : 24, rue Jeannin à Dijon. Tél 06 49 58 51 96. Formule 28-38 € le midi ; le soir formule dégustation 68 €. Résa impérative : cibo.restaurant

Angelo Ferrigno © RP

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La "restauration d’après" :

Allez-vous pouvoir résister ? le retour des touristes pour remplir salles et terrasses. Au Clos Nap’, José lance par ailleurs une application qui va révolutionner le petit monde de la restauration. Une conséquence inattendue des exigences imposées par la Covid 19, puisque la consultation des cartes des vins comme des menus devenait impossible.

Les belles surprises de l’été

Les Cariatides © RP

La restauration d’après sera-t-elle différente de celle d’avant ? Oui, bien sûr, même si les surprises ne seront pas forcément là où on les attend. Petit point sur les nouveautés de l’été, à Dijon et dans les environs. Contre la fastfoodisation généralisée de la restauration mondiale, la restauration traditionnelle est entrée en résistance. Les restos étoilés comme les cantines, les aubergistes comme les bistrotiers. Ceux qui prônent le vrai, le local, le sincère, sans tomber dans l’excès. On aurait pu pleurer sur la fin de certaines adresses, déjà mal en point en début d’année, que la Covid 19 a achevé. Une forme de comorbidité que les spécialistes n’avaient pas prévue. Mieux vaut saluer ici une poignée de résistants en tous genres. À Dijon comme à Beaune, sur la côte comme dans les campagnes, on a été heureux de retrouver ceux dont on a suivi l’évolution, au fil des ans, aux côtés de petits nouveaux prêts à relever le grand défi du moment : réaliser une cuisine d’ici, d’aujourd’hui, attachée à ses racines et à son territoire. Une cuisine qui n’a plus rien à voir avec la notion de terroir un peu lourdingue d’hier, mais qui joue la proximité, le naturel, dans le verre comme dans l’assiette.

Les conséquences inattendues de la Covid 19 ! Contrairement à bon nombre de nos concitoyens, qui ont pris du poids durant le confinement, les restaurateurs ont plutôt eu tendance à en perdre. Sans se mettre à l’eau de source pour autant, ils ont réfléchi à l’avenir de la profession, et chacun a tiré ses propres conclusions. Ceux qui songeaient depuis longtemps à se rapprocher des producteurs locaux, ou même d’avoir leur propre potager ont réalisé leur rêve. Le Castel de Très-Girard à Morey-Saint-Denis, fait très fort, comme d’habitude, en proposant une carte jouant à fond la transparence. Tout comme la plupart de ceux dont nous parlons dans ces pages, depuis Chez Léon, à Dijon, qui continue de se bonifier en vieillissant, jusqu’au Clos Napoléon, à Fixin, qui n’a pas attendu

À Dijon, l’ouverture quartier Jeannin du Cibo d’Angelo Ferrigno ne doit pas laisser dans l’ombre le travail réalisé par l’équipe de la Brasserie des BeauxArts, et de tous ceux qui ont retrouvé le chemin du marché, après avoir longtemps pris uniquement du Métro. Et puisqu’on parle de marché, la réalisation en juillet-août d’un vaste espace piétonnier autour des Halles de Dijon va donner forcément une bouffée d’oxygène à tous les restaurants et bistrots des alentours. Vous allez même pouvoir pique-niquer si l’envie vous en dit ou bruncher en musique le dimanche. Un avant-goût de ce que pourrait devenir le « quartier des arts » demain, si tout le centre ancien devenait en grande partie piétonnier, avec des couloirs nouveaux réservés aux cyclistes. En attendant, les établissements aux alentours se mettent au goût du jour, comme Le Bareuzai, qui change de formule, en alliant les avantages du drive in et du salon de thé-grignoterie ouvert toute la journée. Un pas en avant vers plus de liberté, pour le chef comme pour les clients, ou plutôt un « pas de côté », pour rester dans le ton de l’époque. 57


La "restauration d’après" : Allez-vous pouvoir résister ?

Pour vous guider, on sera là !

Le pas de côté ! Bravo à ceux qui ont osé faire ce « pas de côté » qui va leur permettre de retrouver leur clientèle, dans de meilleures conditions. Comme la Dame d’Aquitaine, qui nous reçoit jusqu’en septembre dans son jardin caché, à prix tout doux, le midi, ou l’équipe de DR Wine, qui accueille joliment côté rue comme côté jardin, autour d’un plat du jour réalisé par Martial, jeune chef aussi discret qu’efficace. Les projets étaient dans l’air depuis longtemps, mais d’avoir pris le temps de la réflexion, en mesurant l’effort financier demandé pour respecter les règles barrière, a donné un beau résultat. Depuis que Le Parapluie nouveau est arrivé, rue Monge, Chern affiche complet à chaque service, ou presque. Tout comme Sylvain, à la Maison des Cariatides, qui continue à se casser la

Docteur Wine © RP

tête pour proposer des mélanges sucréssalés à sa façon et à prix doux, surtout. Comme il le faisait à L’Arôme, à l’entrée de la rue Jean-Jacques Rousseau.

Japonais d’origine, bourguignon de cœur L’Arôme a été racheté par Keigo Kimura, le chef étoilé de L’Aspérule… Coup de cœur pour la cuisine de Yusuke Kadoguchi, son ancien second, seul au piano de ce petit bistrot encore plus zen désormais. Un second bistrot « bourguignonjaponais » à soutenir après Spica, ouvert rue de la Préfecture par Takaya, autre trentenaire japonais discret. Quant à Tomofumi Uchimura, passé des cuisines de Lameloise à celles de Derbord, c’est une des nouvelles étoiles montantes dijonnaises, au sens strict puisque tout le monde voir déjà en lui et en son resto, rebaptisé Origine by Tomo, le futur étoilé Michelin… avec le Cibo d’Angelo, évidemment.

L'Arôme © RP

Difficile de parler des guides pour l’instant. Ce qui est certain, c’est qu’il est plus que jamais difficile d’imaginer la configuration de la restauration à Dijon et en Bourgogne demain. Néanmoins, ce qui se passe cet été montre déjà les grandes tendances. Le chef de L’Essentiel, rue Audra, Richard Bernigaud, a réalisé un joli score, durant le confinement, en jouant la carte drive, qu’il devrait poursuivre. Le Septime, l’adresse phare des heureux noctambules, s’est refait une virginité et on attend avec impatience de voir ce que va devenir la place Emile Zola, autre lieu « show » de la ville, avec le passage des Godrans, où tout le monde s’est pressé dès le premier jour du déconfinement. Un quart de ceux sur qui nous avons misé, dans les précédentes éditions du Duke - city-guide dijonnais réalisé par l’équipe de Bing Bang, on précise, pour qui aurait passé ces dernières années loin d’ici – ne seront plus dans l’édition 2021. Établissements fermés, valse des chefs, changements de vie… Ils seront remplacés par ces petits nouveaux qui cartonnent déjà et par d’autres dont l’ouverture est annoncée pour les semaines à venir. Ce sont les locaux, plus que les touristes, qui seront un facteur déterminant pour décider de l’avenir et du succès de ces nouvelles adresses. Plutôt rassurant, à nos yeux, du moins. Même à Beaune, où on était habitué à être traité comme un touriste, l’accueil est devenu une priorité. On croit rêver… ■ Gérard Bouchu

Carnet d’adresses ● Castel de Très-Girard : 7 rue de Très-Girard à Morey-SaintDenis. 03 80 34 33 09 ● Chez Léon : 20 rue des Godrans, à Dijon. 03 80 50 01 07 ● Clos Napoléon : 4-6, rue de la Perrière, Fixin. 03 80 52 45 63 ● Cibo : 24, rue Jeannin, à Dijon. 06 49 58 51 96 ● Le Bareuzai : 3, place François Rude, Dijon. 03 80 23 57 34 ● Brasserie des Beaux-Arts : 1-3, place des Ducs, à Dijon. 03 80 66 45 36 ● La Dame d’Aquitaine et le Jardin de la Dame : 23 place Bossuet, à Dijon. 03 80 30 45 65

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● DR Wine : 5 rue Musette, à Dijon. 03 80 53 35 16 ● La maison des Cariatides : 28 rue Chaudronnerie, à Dijon. 03 80 45 59 25 ● Le Parapluie : 74, rue Monge, à Dijon. 03 80 28 79 94 ● L’Arôme : 2 et 6 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon. 03 80 31 12 46 ● Spica : 48 rue de la Préfecture à Dijon. 08 81 04 87 08 ● Origine by Tomo : 10 place Wilson, à Dijon. 03 80 67 74 64 ● L’Essentiel : 12 rue Audra, à Dijon. 03 80 30 14 52 ● Chez Septime : 11 avenue Junot, à Dijon. 03 80 66 72 98


PUBLI CITÉ

Le caveau du Musigny va déménager cet été côté cour. Ouverture jusqu’en septembre d’un bar à vin original, pour pouvoir goûter à la Bourgogne et au savoir-faire de Matthieu Mazoyer à prix doux, et au calme.

Christian QuEnEl, à Flagey-echézeaux Pour se faire plaisir cet été

La nouveauté, c’est le nom en façade (enfin !) et les plantations devant la maison, mais les habitués n’ont pas vu le changement. locaux comme visiteurs de passage ont les papilles qui frétillent déjà en entrant, rien qu’en pensant aux ris de veau cuits au sautoir, servis avec de simples pommes de terre rôties, des champignons et un jus de veau réduit. un plat-signature dont on parle même en Belgique comme en suisse, quand on fait ses bagages pour venir s’offrir ici un menu en 8 ou 9 plats. On vous rassure, le menu en 5 plats est déjà mémorable. Produits des fermes du coin, vins des environs, et terrasse cachée pour en profiter encore plus, loin des regards. service pro et gentil comme tout. Pensez à réserver.

RestauRant ChRistian Quenel

12, place de l’Eglise, 21640 Flagey-Échézeaux.

03 80 62 88 10 www.restaurant-christianquenel.com

En semaine, formule le midi 25 et 27 €. Beaux menus à 47, 55 et 65 € (à 85 et 95 € si vous faites confiance au chef !). Fermé dimanche soir et mercredi.

Le MiLLésiMe vous FaiT sa CouR À Chambolle-Musigny, une pause bistrot très attendue. Profitez-en avant le retour des touristes japonais ou américains : cet été vous allez pouvoir trouver une place de parking plus facilement dans le village. Mais mieux vaut réserver en revanche pour obtenir une table au Millésime. Respect des saveurs, des produits et des clients, Matthieu Mazoyer est un garçon qui ne triche jamais. Et quand il se met à rêver d’un bar à vin côté cour, pour offrir une authentique formule bistrot le midi (16-19 €), on sait qu’il ira jusqu’au bout de son rêve. Même si les travaux ont pris du retard. Sinon, la formule déjeuner côté resto, en semaine, reste un de nos coups de cœur sur la Côte.

Le MiLLésiMe

1, rue Traversière à Chambolle-Musigny.

03 80 62 80 37 - restaurant-le-millesime.fr Face au château. Resto fermé dim-lun. Formule déj en sem 19-22,50 €, menus 38-55 €. NOUVeAUTé : le bistrot du Musigny, côté cour,le midi tlj sauf lundi.

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Les trois visages de

thomas CoLLomb

À

gevrey-Chambertin, son restaurant gastronomique, La table d’hôte, fait un carton depuis sa réouverture : logique, thomas Collomb est l’un des rares nouveaux étoilés 2020 de bourgogne. mais cet homme qui ne cesse, depuis 20 ans, de susciter des révolutions de palais, n’est pas moins fier d’avoir obtenu également un macaron vert, distinction récompensant cette année les chefs jouant la carte de la gastronomie durable. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à jouer les aubergistes traditionnels : un bib gourmand a consacré son bistrot Lucien, créé à l’entrée de la rôtisserie du Chambertin. trois visages pour un homme qui n’en fait toujours qu’à sa tête. Étonnant, non ?

● Une “table d’Hôte” étoilée il y a des chefs qui commencent à trembler quand l’étoile leur tombe sur la tête. thomas n’a pas placé son équipe au garde-à-vous pour l’occasion, il a continué d’offrir le midi un menu du marché à 32 € assez exceptionnel, tout en réservant pour ses hôtes du soir le plaisir d’une totale découverte, sur une base de produits locaux parfaitement identifiés. Le tout dans le cadre complètement fou de ce chalet tout en bois et pierre planté au cœur du vignoble. Petites bouchées éclatantes de saveur et d’originalité, clin d’œil à des plats canailles d’autrefois, cuisine ouverte où chacun peut s’attarder pour voir l’équipe travailler : la formule invite au partage, au plaisir du moment passé en bonne compagnie, devant une bouteille qui a su bien vieillir, elle aussi. thomas s’est créé, autour de lucie, toujours imperturbable, une équipe qui cuisine ou sert avec sincérité et humilité. Une façon de concevoir le monde présent que l’on ne peut qu’avoir envie d’applaudir, à la fin du repas. Non, pas de ban bourguignon, par pitié ! La table d’hôtes est ouverte du mardi au samedi, midi et soir. Formule le midi à 32 € ; le soir menu Feuille à 68 € et menu Fruit à 90 €.


PUBLI CITÉ

● RetoUR aUx soURCes PoUR Un CUisinieR-Paysan

● et toUjoURs le bistRot lUCien

Thomas fait partie des chefs qui ont profité de la pause forcée de ce printemps pour réfléchir sur leur vie autant que sur leur métier. il a passé son temps à jardiner, à s’occuper de sa petite famille et des animaux de leur mini-ferme, en imaginant un « après » plus conforme à l’esprit qui l’a porté, depuis dix ans, à aller toujours plus loin dans le locavore, le raisonné, la sincérité dans l’assiette. il ne rêve plus d’amérique, aujourd’hui, mais d’un tour de France des producteurs et des chefs, qui lui permettrait, à chaque halte, de goûter la différence, la fraîcheur du moment. en attendant de pouvoir installer, à l’entrée de la Rôtisserie du Chambertin, un espace boucherie-charcuterie-épicerie pour faire connaître ceux qui partagent sa philosophie au quotidien.

le bistrot, thomas l’a ouvert en hommage à son grandpère, avec une carte qu’il a revue dans le sens le plus authentique possible, une déco typique et une terrasse qui permet de profiter de l’été. Les plats ne trichent ni sur la quantité, ni sur la provenance, puisqu’ils sont tous à base de produits frais, sélectionnés chez des éleveurs, producteurs ou pêcheurs partageant avec la tribu Collomb un respect total de l’environnement. À accompagner de vins au verre ou à la bouteille qui, eux aussi, ne trichent pas.. Le bistrot est désormais ouvert du jeudi au lundi (fermé les mardi et mercredi), et propose un menu traditionnel à 28 € et un menu découverte à 38 €

La rôtisserie du Chambertin 6, rue du Chambertin à Gevrey Chambertin - Hôtel-restaurant ouvert tous les jours.

03 80 34 33 20 - www. thomascollomb.fr

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Les viandes travaillées par le chef Olivier Perreaut proviennent de la ferme La Bussière, près de Champvans. Leonor Krempp continue dans la voie du bio ouverte depuis 1965 par ses parents

CASTEL DE TRÈS-GIRARD DE LA TERRE À L’ASSIETTE !

De la vigne à la table, en passant par la cave, c’est le genre de formule qu’on oserait plus ressortir, en 2020, même dans le pire des guides. Et surtout pour parler du Castel de Très Girard, qui n’a cessé d’aller de l’avant, précédant souvent les tendances du moment. Didier Petitcolas a voulu soigner cet été le moral autant que le physique des gens de la ville, comme ceux de la terre, qui viennent ici, au milieu des vignes, casse-croûter ou festoyer, selon l’heure. Consommer mieux, c’est le nouveau credo de la maison. Le chef Olivier Perreaut se fait plaisir en travaillant avec des producteurs qu’il connait bien et qui partagent avec lui les honneurs de la carte : bœuf de la ferme La Bussière, pigeon de Corton de chez Sanchez, légumes bio de madame Da Silva, fromages de chez Delin, entre autres. Sur résa, Olivier vous préparera un menu spécial en quatre services que vous dégusterez dans sa cuisine, tout en profitant du spectacle. On peut toujours aller faire un tour au bar, en entrant, pour entamer la conversation avec une des 1500 bouteilles de la cave (un bon tiers de bio). Mais c’est encore mieux de faire le tour du potager, à côté de la piscine, où l’équipe va chercher herbes et idées du moment. Ici, ne vous prenez pas la tête : choisissez le menu du midi en 2 ou 3 services, ou celui du soir, si vous avez traîné en route. Entrée fraîcheur, poisson cuit à la perfection, saveurs originales. Du bio, du réconfortant aussi. Côte de bœuf extra, bien sûr, la viande maturée ou non étant un des points forts de la maison. Comme les crêpes Suzette, un autre incontournable, qu’on vous prépare à l’ancienne.

Betteraves, chèvre et graines de courge pour une entrée bio pleine de fraîcheur


PUBLI CITÉ

Le potager

Didier très fier de ses poules, superbes, de chez Fred Ménager

Rendez-vous à Morey pour un déjeuner de soleil, face au potager et à un paysage où la vigne continue de dominer

CASTEL DE TRÈS-GIRARD 7 rue de Très-Girard, 21220 Morey-Saint-Denis.

03 80 34 33 09

www.castel-tres-girard.com ● Ouvert 7j/7 Menu le midi 24-28 €, le soir 35 €. ● À la Table d’Olivier, formule unique en 4 services 50 €. ● Brunch 45 € (39 € à emporter, car le drive fonctionne toujours)

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à

boire, à voir et à manger

Olivier et Sancho, stars de la restauration morvandelle ► Olivier Largy a repris en 2016, à Rouvray, aux portes du Morvan, une maison devant laquelle personne ne s’arrêtait plus. Il en a fait « Ici M’aime », l’adresse coup de cœur de ceux qui recherchent la sincérité, le talent, l’originalité dans les murs comme dans l’assiette. L’équipe est réduite, le lieu chaleureux, la cuisine une tuerie, mais ça, c’est à vous de le découvrir si vous arrivez à trouver une place en terrasse ou en salle, car la résa est plus que conseillée. Ses amis ont cru bien faire en lui offrant, pour son inauguration, un amour de petit cochon noir. Trois ans et demi plus tard, l’animal apprivoisé, qui aimait faire son tour de salle au moment des desserts, a grossi au point qu’aujourd’hui il ne rentre plus dans la maison. Et Sancho s’est blessé, cet été, en allant courir dans les prés voisins. Depuis, Olivier le soigne en lui donnant des fruits et d’autres douceurs à manger. Plus question désormais pour Olivier de quitter le Morvan. Personne d’autre que lui ne peut approcher l’animal. Ce qui n’amuse qu’à moitié sa mère auprès de qui il a débuté quand elle avait encore la ferme-auberge de la Mothe, à quelques kilomètres de là. Un lieu assez magique où chaque année on tuait le cochon et invitait les amis pour faire la fête. Bernard Loiseau et bien d’autres y sont passés, on parlait de biaux produits, entre morvandiaux, pas de produits bio, ç’aurait été idiot, d’ailleurs, car tout venait (déjà) du poulailler, du potager, du verger. Le naturel, le locavore, les Largy en ont toujours fait, sans chercher à être ou pas à la mode.

Olivier Largy et Sancho © DR

La Ginette peut être fière de son garçon, même si elle ne comprend pas comment il a pu s’enticher d’un cochon qui n’hésitait pas à monter se coucher sur le canapé ou se glisser sous la couette, en hiver. Heureusement, Olivier a une femme maigre et insomniaque. Et désormais, Sancho, blessé dans son orgueil autant qu’à sa patte, se réfugie près des ânes, qui continuent dans le pré de regarder passer le temps et les gens d’un œil impassible. C’est ça aussi, le Morvan. Ici M’aime : 4, route de Paris, 21530 Rouvray. Tél : 03 80 64 74 56. Menu du midi en semaine 15 €, le soir menus 32-49 €. Spécial végétarien à 35 €. Carte des vins exceptionnelle.

© Ici M'aime

◄ La caissière du Grand Café

Le Grand Café © RP

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C’était une chanson que Fernandel et d’autres ont immortalisée, il y a tout juste un siècle. Date peu ou prou de la création du Grand Café dijonnais, qui revit après un an et demi de fermeture. Valérie et Eddy, qu’on a connus dans un resto de poche qu’on adorait (Le Buffon) ont repris courageusement une affaire tombée en décrépitude. De 8h30 à 22h30 (minuit pour les boissons), vous pouvez vous poser autour d’un café, d’une bière, d’un verre de vin et grignoter si la faim vous tenaille. En salle ou en terrasse, surtout. Plat du jour sans prétention et petite carte le midi. Gaufres, crêpes l’après-midi. Après le service, on peut traîner jusqu’à minuit, verre à la main. Saluez pour nous la caissière imperturbable qui a trouvé sa place, derrière le zinc à l’ancienne. Le Grand Café : 5, rue du Château à Dijon. 03 80 52 79 49


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Le CLos NAPoLéoN voit vert ! une carte qui donne soif, une terrasse agrandie qui s’étend au pied des vignes, une équipe canon : le plus dur, après, c’est de repartir ! À 20 min de Dijon, une de nos adresses préférées sur la côte de Nuits, et ça ne date pas d’hier. Moins de touristes, mais encore plus de monde en terrasse, à la fraîche, ou en salle, aux heures chaudes. ou vice et versa, car ici on vous laisse le choix. et on reste proche de vous, malgré la distanciation obligatoire. Au fil des ans, le Clos Nap’ a su évoluer en donnant l’impression de rester immuable. Le confinement a permis d’évoluer vers encore plus de naturel, dans le choix des produits. Les buveurs d’étiquette et les affamés n’ont plus à attendre qu’on leur présente la carte. Un simple clic sur le portable suffit. ici on fait dans le circuit court et la belle simplicité : une poitrine de porc fermière, cuisson basse température, ketchup de cassis et purée, des œufs de la ferme du Pontot pochés à la crème d’époisses, un Citeaux ou un Délice de Pommard pour terminer la bouteille… Au Clos, on goûte au meilleur de la Bourgogne, tout bonnement. et si vous rêvez de tomates au basilic, dites-vous que tout ça arrive du bas de la rue, qui est longue, certes, puisqu’Aubry Horticulteur livre désormais son voisin du haut de la rue. Des vignes à l’horizon, le calme, et le bonheur dans l’assiette, comme dans les verres. s’il y avait des chambres, on y passerait volontiers une semaine de vacances…

Le CLos NapoLéoN, restauraNt, bar à viN et Cave 4 et 6 rue de La Perrière à Fixin - Au cœur du vignoble – Direction Parc Noisot

03 80 52 45 63 - www.clos-napoleon.com - contact@clos-napoleon.com Fermé dimanche soir. Carte livraison à emporter

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3 Place François Rude à Dijon

03 80 23 57 34

Service non-stop et à emporter de 12h à 22 h dimanche à mercredi, et jusqu’à 22h30 du jeudi au samedi. Sur commande, sucré-salé pour anniversaires et autres petites fêtes entre amis de la famille. Et prochainement, livraison possible chez vous !

O’ BAREUZAI Le nouveau lieu de rendez-vous incontournable des amateurs de sucré-salé, avec un service non-stop de 12 h à 22 h 30 (22h du dimanche au mercredi) On peut toujours se donner rendez-vous O’ Bareuzai pour un déjeuner de soleil face au manège, un 5 à 7 sur la banquette, un quatre-heures prolongé, un apéro copains ou coquin ! Mais pour cet été d’après, où il convient de garder ses distances tout en jouant la proximité du coeur, Fabrice et Serena ont eu envie de vous offrir la totale, à toute heure ou presque. O’ Bareuzai c’est désormais un service non-stop autour d’une banque gourmande vitrée qui fait saliver d’entrée les amateurs de tartes aux légumes et aux fruits de saison, de tartes salées et de flan à la vanille à l’ancienne, de tarte tropézienne et de pâté lorrain… Chaque jour, le chef Nicolas Cleach, qui s’est formé à la pâtisserie chez Loiseau et Billoux, crée de nouvelles quiches (entre 350 et 400 grammes de plaisir pur) qui vous feront tout un repas, sur place ou à emporter. À prix doux (8,50 €) pour vous permettre de finir sur une note sucrée et colorée (5€). Du frais, du coloré, du saisonnier, sur fond de décor lui aussi rafraîchi. On peut toujours s’offrir un plat du jour simple et savoureux le midi (formule 14 ou 19 €), un burger maison ou des planches, mais la tendance de l’été, c’est cette fraîcheur qu’on retrouve désormais derrière la vitre du comptoir central comme sur les murs. Rassurant, en plein été.

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à

boire, à voir et à manger

Festiv’Halles Bonne idée que cette extension des terrasses autour des Halles jusqu’au 31 août. Beau programme proposé par Shop in Dijon et l’UMIH pour animer le nouveau quartier « Festiv’Halles ».

● Les lundis de 18h à 22h, expositions d’œuvres d’arts par le Collectif Art’Go et leurs invités ! ● Les mercredis de 18h à 22h, marchés nocturnes de créateurs ● Les jeudis de 18h à 22h, animations musicales de terrasse en terrasse.

Plus d’infos : www.shop-in-dijon.fr/ festivhalles-pour-rythmer-votre-ete

Cet été, soyez zen ! ►

Festv'Halles © RP

Les Mijoteuses © RP

Mélody et Lucie, ce sont elles, les Mijoteuses ! Elles ont repris les rênes de ce havre paisible quelque peu éloigné du centre, puisqu’il faut aller le chercher à la sortie de Dijon, rue de Chenôve. Pour les amateurs de cuisine végétarienne, généreuse et surprenante, mettant à l’honneur les plantes sauvages et médicinales, un lieu pour se ressourcer, idéalement situé dans un espace de partage et d’activités autour du bienêtre, du soin du corps et de l’esprit : «Le Centre» au 29 rue de Chenôve à Dijon ! 06 59 33 11 20

◄ Des bières

qui donnent la banane Déguster des bières artisanales à base de malts biologiques brassées sur place dans un pub installé dans d’anciennes minoteries, ça, c’est l’une de nos meilleures découvertes de cet été. Un lieu tout de bois, de plantes vertes et d’assises Tolix made in Autun, où l’on peut copiner avec nos voisins et voisines de table ou au contraire causer tout cool entre nous dans de cosy petits coins salon, pendant que les brassins se préparent, que demander de plus ? Des vins naturels et des planches de fromages et charcuterie ? Ca tombe bien, Un Singe en Hiver les propose aussi. Avec un étage de 120 m2 pour des expos contemporaines arts numériques ou pas et des concerts. Le top. Un Singe en Hiver © RP

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Un Singe en Hiver --3 rue François Robert, Dijon Fb : Un Singe en hiver - Fabrique de bières et de curiosité


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Le jardin de La dame L’adresse cachée tendance de l’été Cet été, Sabine et Laurent Perriguey ont créé l’évènement en installant une terrasse toute mignonne au fond du passage menant à leur maison privée. Un lieu caché si cosy, si mignon, si hors du temps qu’on aimerait que l’été dure longtemps afin qu’on puisse en profiter le plus longtemps possible. assiettes de charcuterie ou de fromage (ou les deux) pour ouvrir l’appétit, assiette repas pour un déjeuner de soleil façon Poke Bowl ou tartare de bœuf au couteau. Que des bons produits, tous parfaitement identifiés, pour moins de 20 €. Et un choix de vins bien pensé, comme toujours. Salon de thé l’après-midi et apéro en soirée. retour à la crypte pour le dîner et pour changer d’ère. et à une formule qu’on ne présente plus, avec un menu composable à partir d’un forfait d’accueil.

Le Jardin de La dame & Le restaurant La dame d’aquitaine 23, place Bossuet, à Dijon.

03 80 30 45 65 - ladamedaquitaine.fr ● Côté jardin, ouvert du mardi au samedi, de 10h30 à 19 h. ● Côté resto, la dame vous accueille du lundi au samedi (pour le service du soir uniquement). Fermé le dimanche. ● Côté resto, forfait d’accueil à 31 €. Entrées, plats et desserts 4-14 €.

O'Bannelier Ô BOnheur ! avec la jolie terrasse, cet été, c’est une bouffée d’oxygène qui s’offre à vous pour profiter d’un rapport qualité-prix-fraîcheur déjà exceptionnel en temps ordinaire. les initiés croisent les doigts pour espérer trouver une place dans cette ancienne pension de famille devenue l’adresse fétiche de qui veut manger sain, simple et local, près du marché. Exemple : un gaspacho maison courgettes-menthe, une belle pièce de bœuf tendre à souhait et un fruits-rougiers en bocal, le tout pour 16 € le midi, on pourrait croire à un mirage, la chaleur aidant. Oswald s’active plus que jamais en cuisine tandis qu’anaïs fait marcher la salle et la terrasse, avec une gentillesse confondante. À la carte, le soir, on « bourguignonnise » un peu plus avec des œufs meurette d’anthologie et de belles viandes.

O’Bannelier

24 rue Bannelier, à Dijon

03 80 30 86 91 Ouvert le midi (sauf mercredi) et le soir du vendredi au dimanche. Formule 13-16 € le midi. Carte le soir.

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Festiv’Halles

le club des 5 vous fait vivre un été très show ! Les Forts des Halles version 2020, ce sont eux. Jean-Charles, Alex et les autres ont fortement poussé la mairie à faire du Marché de Dijon un des quartiers d’été les plus vivants de Dijon. Jusqu’à fin du mois d’août, leur vœu a été exaucé. La piétonisation a permis à leurs cinq restaurants non seulement de s’étendre au soleil mais aussi de fonctionner, à l’air libre, jusqu’à une heure avancée de la nuit. À chaque établissement son ambiance, son style, mais l’on retrouve dans les cinq adresses la même façon de privilégier l’accueil, la sécurité en cette période troublée tout en privilégiant un art de vivre estival. Aux Halles, allez-y pour prendre l’apéro sur une chaise longue ou autour d’un mange-debout, avant de vous faire plaisir, en dînant sous les étoiles. Les stars de la nuit dijonnaise, c’est ici que vous les rencontrerez.

■ GiNa Gina rajeunit d’année en année. Serveurs tatoués pleins d’humour pour cuisine ensoleillée et terrasse de charme pour profiter le plus longtemps possible des rayons du soleil. On ferme les yeux, on n’est plus à Dijon, mais dans une rue de Syracuse, et on a faim, et soif. Et on regarde passer locaux et touristes, sourire aux lèvres.

GiNa 18, rue Odebert.

03 80 30 68 06. Ouvert tous les jours (dès 8 heures les jours de marché, profitez-en !)

■ Grill & Cow Alex s’est offert 2 nouvelles caves pour le plaisir. L’une, vitrée, vous fait de l’oeil dès l’entrée avec une belle sélection de domaines. La deuxième, plus discrète, s’occupe de la maturation de vos futures côtes de boeuf. Le must ! Sa terrasse, qui jouait déjà les restos de plage les années précédentes, a étendu ses bras à droite de l’entrée principale du marché. Vous allez pouvoir vous régaler de brochettes, de viandes marinées, de côtes maturées, grillées et accommodées selon l’humeur du chef et du temps.

Grill & Cow

2, rue Claude Ramey. 03 80 50 05 88 Ouvert tous les jours


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■ MaC CallaGHaN Pas facile de trouver une place au Mac Callaghan, le plus rock n’roll des établissements du marché. Les habitués s’y donnent rendez-vous à toute heure du jour et (presque) de la nuit, pour un verre ou plus, si affinités. Et la ruée au bar pour ‘‘ l’happy hour ’’ a pu reprendre, après le temps du confinement.

MaC CallaGHaN 8, rue Bannelier.

03 80 30 82 46. Ouvert tous les jours, tout le temps

■ speak easy Au Speak Easy, avant de vous poser en terrasse, allez jeter un œil au décor théâtral de ce boudoir cosy et à son bar célèbre. Jean-Charles, le maître de maison, surveille son petit monde sourire aux lèvres tout en prenant les commandes. Une brasserie pas comme les autres, dans l’assiette comme sur les murs, et qui ne vous laisse jamais sur votre faim. Ni sur votre soif, surtout. Cocktails d’anthologie.

speak easy 14, rue Quentin.

03 80 42 15 36. Ouvert tous les jours

■ les 3 bures Chez Seb, alias Mister Glups, on la joue « vacances pour ceux qui restent » : l’été, aux Trois Bures, donne une version citadine du chalet alpin, la fondue étant réservée pour le côté resto. Amateurs de bonnes viandes et de fromages, réservez votre table. L’ours a été rentré, les bouées sont de sortie, et on ne parle pas seulement de celles que l’on doit au confinement.

les 3 bures 12 rue Bannelier.

03 45 43 73 56

Ouvert 6 jours sur 7 (fermé le dimanche)

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à

boire, à voir et à manger

Chouette, un salon de café qui décoiffe ► Poutres blanches, papier peint, déco tendance, du noir, du gris, de gros fauteuils à l’intérieur, et en terrasse, quelques tables colorées pour booster le chevet de Notre-Dame, qui serait bien tristounet sans elles. Un lieu et un patron qui ont vite pris leurs marques, où on se sent bien, et encore mieux après avoir dégusté un café servi dans les règles de l’art, commenté non sans humour, et avec beaucoup d’amour. Ici la cafetière est à dépression, sinon, le patron a le moral. Pour une pause plus longue, croque-monsieur du moment. Sinon, pour les becs sucrés, café liégeois, cappucino glacé ou dessert du jour. Caffe Guffo : 9 rue de la Chouette, de 9h à 19h. Tél 03 80 48 26 11

Caffe Guffo © RP

◄ Un Burger locavore sinon rien Si l’on vous parle de la famille Jacques, vous pensez aussitôt Jacquemard & Co. Ceux qu’on salue en levant la tête, rue Musette, face à Notre Dame. Nos Jacques à nous sont bien vivants. Ils ne passent pas leur temps à tirer sur leur bouffarde ou à sonner les cloches, ne tiennent pas en place et ont une idée nouvelle chaque semaine. Depuis leur arrivée place de la Libération, on leur doit des chalets en hiver, une salle de spectacle (fermée pour l’instant), un bar jeune tenu cet été par Gabin, le fils aîné, qui a réussi à surprendre son père, en attirant une clientèle où la moyenne d’âge ne dépasse pas 20 ans. Jean-Bernard, le père, est la terreur des fonctionnaires de la mairie, il n’a peur de rien. Après avoir transformé la brasserie des ducs, il est revenu aux valeurs sûres et a créé une ferme en ville à sa façon, où il propose une carte de burgers 100% « made in chez nous ». Bien d’autres choses aussi, avec l’aide de la fromagerie Delin et d’autres bons producteurs régionaux. Allez tester. Quant au cochon qui est au bar, il ne risque pas de grossir. Celui-là fait partie de la collection privée. Bistrot Burger © RP

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Bistrot Burger, place de la Libération à Dijon. Tél 03 80 30 25 30.


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L’ÉTÉ DE SES 20 ANS,

LÉON, ON L’AIME TOUJOURS AUTANT ! Retrouver cet été le sourire de Léon, au bas d’un set de table ou sur la façade du resto qui porte son nom, depuis 20 ans, c’est que du bonheur. Voilà une adresse qui rassure et qui assure, tout à la fois. Les spécialités maison sont toujours là : tartare de bœuf Charolais coupé au couteau, ris de veau, bourguignon à la joue de bœuf, rognons de veau en persillade, côte de veau française, sauce aux morilles… Des plats uniques en leur genre, qu’on peut faire précéder d’une terrine de foie gras maison mariné au ratafia de Bourgogne, servie avec un chutney de cassis bio de la ferme Fruirouge, ou d’un pied de cochon désossé. Léon n’a pas attendu que le locavore soit à la mode pour faire local, bio, goûteux. L’été d’après, chez Léon, cultive les valeurs d’avant. Il y a aussi de maxi salades pour les grandes chaleurs, une cervelle des canuts pour changer des fromages locaux, et de vraies crêpes Suzette flambées au Grand Marnier, pour les soirées fraîches. Une cuisine de grand-mère, réalisée par le même chef depuis quinze ans. Ce qui a changé ? La salle, qui s’est refait une beauté, et la terrasse, qui s’est étendue cet été côté jardin de la banque. L’équipe est la même, tonique, efficace, à l’image de Camille, qui ressemble à son père. Dans cette maison, les patrons ont autant de caractère que la cuisine. Sérieux sur le produit, rigolard pour l’ambiance. Pensez à réserver.

CHEZ LÉON 20, rue des Godrans, Dijon

03 80 50 01 07

OUVERT TOUT L’ÉTÉ. Fermé dimanche, lundi et jours fériés. Formules et menus de 16,90 € à 20,90 € à midi ; le soir, formules à 28 € et 33 €.

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Boire, manger, danser

LE SMART 18 ANS DÉJÀ !

LE SMART, une seule entrée, mais trois lieux, trois ambiances, qui attirent des clientèle différentes au fil des heures. La déco, théâtrale et décalée, a été imaginée et réalisée par Gérard Gaudin et Annick. Passé il y a 18 ans du domaine des assurances au monde des marchands de biens, Gérard est devenu un véritable homme de la nuit dijonnaise, reconnu et respecté, un exploit qu’on salue quand on pousse la porte de ce lieu atypique qu’il a su rendre rassurant auprès de tous les âges et de tous les sexes. Le restaurant, qui bénéficie du label Maître restaurateur, attire une clientèle d’habitués le midi, ravis de manger des produits frais et variés. Le soir, seules les lumières changent pour créer une ambiance tamisée. Le week-end, musiciens ou Djs animent la salle, où Annick a été secondée depuis quelques années par Cathy. Restaurateur le jour, Gérard Gaudin continue d’offrir aux noctambules un lieu sécurisé où l’on aime se retrouver pour dîner et profiter du week-end, les 3 bars restant ouverts jusqu’à 4 heures. Au sous-sol, deux caveaux animent aussi la nuit, un pour la musique actuelle et l’autre pour les nostalgiques des année 80. So Smart, dans un monde qui ne l’est pas toujours : ça méritait un coup de chapeau !

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LE SMART 8, rue Claus Sluter, à Dijon.

03 80 74 26 36

Ouvert le midi du lundi au vendredi, et le soir du mercredi au samedi. Service jusqu’à 23h au resto. Formules ardoise à partir de 15 € le midi en semaine (25 € le vendredi et la samedi) et de 19 € le soir (29 € le week-end). Plats à la carte 17-22 €. Résa conseillée.


Les robes de créatrice

AKSEL KASI

AKSEL KASI

3, place de la République à Dijon Du lundi au samedi, de 9h à 13h et de 14h à 19h30 sur rdv uniquement.

06 52 88 00 07 contact@akselkasi.com www.akselkasi.com.

Fille de couturiers, Aksel est née avec une aiguille dans les mains. Plus qu’une passion, la couture est un art qu’on lui a enseigné dès l’enfance et qu’elle a décidé de mettre au service des femmes. Dans son showroom design en plein cœur de ville, découvrez l’étendue de ses talents au fil de sa collection de robes de mariée uniques, confectionnées à la main. Dans un espace intimiste et épuré, prenez le temps d’admirer la beauté des détails et projetez vos envies pour ce jour inoubliable. Chaque robe est modifiable et réadaptable sur demande. Mieux encore, faites créer votre robe intégralement sur mesure, adaptée à vos goûts, vos formes, vos préférences, comme le reflet de votre personnalité. Vos essayages se transforment en une parenthèse privilégiée ; le showroom est entièrement privatisé et vous accueille seule ou accompagnée de vos témoins. Aksel Kasi signe la robe de votre vie mais aussi celles des évènements particuliers : robes de soirée, de cocktails… Des pièces uniques pour des instants d’exception.

Max’ -CoiFFurE-

BarBiEr DEpuiS 10 anS CoiFFEur pour hoMME DEpuiS ToujourS

La coiffure pour homme dans la peau Carole ne coiffe pas les hommes par défaut ou pour être tendance, elle s’est formée dès le début de sa carrière à la coiffure masculine et n’a jamais quitté ses premières amours. Entourée de Fabienne, Fanny et Senat, toute l’équipe est également spécialiste de la barbe, de la taille à l’entretien, en passant par l’épilation des joues et des sourcils. Le conseil Max’Coiffure ? Tout au long de la journée, la barbe accumule des bactéries et des impuretés donc pour la garder saine et soignée, nettoyez-là avec un shampoing et finissez par une hydratation. Des recommandations particulièrement à propos en ce moment, le salon a d’ailleurs mis en place toutes les mesures d’hygiène qui s’imposent comme la désinfection systématique des sièges, du matériel, des serviettes, le port de masques, de gants… Max’Coiffure prend toujours soin de vous !

Max’Coiffure 9, Place Saint-Michel. Dijon. Fermé le lundi en été. Rendez vous : ● par téléphone au 07 63 03 65 45 ● en ligne sur maxcoiffure.com ● ou via Facebook

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Urban culture Si vous avez eu la chance

de passer votre confinement à la campagne, ou dans votre jardin, à quelques centaines de mètres des centres anciens, vous allez avoir envie de vous échapper dans ce monde étrange qu’est la ville…

Dijon à l’heure Friedmann Le Compteur du temps, placé à un carrefour dijonnais fréquenté, entre la Poste, le marché et la place Darcy, est une œuvre d’art signée Gloria Friedmann, artiste incontournable dans le ciel bourguignon et européen. Cette sphère de 3 mètres de diamètre surmontée d’un personnage haut de plus d’un mètre, est incrustée de 13 horloges indiquant l’heure des grandes villes du globe. Une façon de rappeller aux promeneurs et aux touristes que Dijon est une ville connectée au reste du monde. Comme les autres villes qui ont déjà bénéficié de la copie conforme de l’œuvre, d’ailleurs, car Dijon n’a pas eu l’exclusivité. Cette œuvre est une heureuse surprise pour qui désespérait de voir un jour cette place Grangier, massacrée par les urbanistes, devenir un espace où on prendrait le temps de s’arrêter. Il y eut longtemps, dans les tiroirs, un projet de rénovation confié à Bertrand Lavier, artiste plasticien vivant à Aignay-le-Duc, tout comme Gloria Friedmann (le couple est en tête des artistes les plus cotés de Bourgogne, on le signale au passage). Cette œuvre de poids a nécessité un renforcement de la dalle du parking, on le précise pour rassurer ceux qui viendraient en voiture. Quant aux graffitis que certains street-artistes de renom seraient tentés d’ajouter, ils ne pourraient qu’ajouter une valeur supplémentaire à l’œuvre. Les chemins de l’art contemporain sont parfois impénétrables. ■ GB

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Le Compteur du temps - Place Grangier © RP

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Urban culture Dijon Finie la panique et vive le pique-nique ► Des terrasses qui débordent sur les trottoirs, des squares avec des bancs pour se poser, entre une visite au musée des BeauxArts ou un tour de marché. Pas de brunch dans les halles, cet été, on évite la banalisation avec le nouveau brunch à emporter, ce n’est pas plus mal. En attendant le retour des apéros des copains, le dimanche, une initiative sympathique que le Covid 19 a repoussée à l’automne, improvisez un pique-nique square des ducs ou aux allées du parc, à la sortie de la piscine.

Un déjeuner sur l’herbe signé Didier Bontemps, d’après Manet. Une œuvre encore inédite du musée des Beaux-Arts de Dijon

Comment tuer le temps cet été à Dijon ? Au cours des 3 km de balade, 25 indices sont à dénicher et à inscrire dans le livret afin de dresser un portrait et trouver le bon suspect ! ■ Cécile Castelli «Chouette Enquête - Qui a tué Alex Corton ?» est disponible dans les librairies du centre-ville de Dijon (Planète BD, Grangier, Gibert Joseph), à la boutique de l’Office de tourisme de Dijon métropole, en ligne sur le site de The Book Edition, au prix de 12€. Fb : Chouette Enquête 21. 06 74 30 89 86

Chouette Enquête ▲ Qui a tué Alex Corton ? J’aime Dijon, j’adore chercher des indices et j’ai soif de découvertes. À partir de là, je me suis demandée ce que je pouvais faire de tout ça ! L’idée d’un jeu de piste à travers la ville a fait son petit bout de chemin et pour lui donner une touche d’originalité, je suis partie sur un scénario d’enquête, un concept encore inédit à Dijon. De janvier à mars, je me suis promenée dans le centre-ville de Dijon à la recherche de sculptures, inscriptions, gravures... présentes dans le patrimoine et, à chaque fois que j’apercevais un nouveau détail, je le prenais en photo. J’ai choisi comme support un livret d’enquête dans lequel toutes les indications sont données pour partir sur les traces du tueur du Jardin Darcy dont le parcours a été reconstitué grâce au visionnage des caméras de surveillance de la ville et à l’audition de plusieurs témoins. 78

Les Visites du Jeune Téméraire Depuis 2012, l’association, Les Visites du Jeune Téméraire, propose de nombreux parcours ludiques et pédagogiques à travers la Bourgogne-Franche-Comté. Cet été, nous proposons la Visite découverte de Dijon, la visite au musée des Beaux-arts, Dijon au moyen-âge et le rallye découverte de Beaune. Les enfants et jeunes de 5 à 18 ans parcourent et apprennent à voir les villes à l’aide d’un livret touristique adapté à leurs âges. D’autre part, cet été, un guide papier leur permettra de découvrir les monuments et anecdotes de la ville de Dijon de manière ludique grâce à des jeux et autres coloriages. Claire Moreau, guide-conférencière. 06.78.41.46.30 - contact@lesvisitesdujeunetemeraire.fr


Balades archéologiques à Dijon Passionné d’archéologie et plus spécialement de l’histoire de Dijon, j’ai souhaité partager mes propres observations acquises après huit années de recherches. Par l’écriture de trois guides spécialisés, j’ai choisi de faire ressurgir un passé oublié et de mettre l’histoire locale à la portée d’un large public. Depuis l’Antiquité gallo-romaine jusqu’à l’aube de la Révolution française, laissez-vous guider dans les rues du cœur de Dijon. Des ruines perdues, des caves méconnues ou encore des murs qui nous révèlent leur histoire sont autant de surprises que je propose lors de mes balades archéologiques. Clément Lassus-Minvielle, guide-conférencier Téléphone : 06.67.26.27.10 Site : www.dijonarcheo-tour.fr

Rempart de la Miséricorde © DR

▲ Parcours street-art dans Dijon Le Compteur du temps est l’occasion d’un parcours dans Dijon le nez en l’air, à la découverte des nombreuses œuvres d’art contemporaines placées ici ou là, à commencer par « l’arbre à visage » de la place François Rude, autre œuvre signée Gloria Friedmann. Une œuvre qui a su résister au temps, à la différence d’un certain arbre mort, rue de la Liberté, aujourd’hui remplacé par un vrai, avec des bancs autour. Détour par le quartier Jean-Jacques pour découvrir le huitième des street artistes chargés au fil des mois de recouvrir le M.U.R., galerie d’art contemporain à ciel ouvert à l’angle des rues d’Assas et Jean-Jacques Rousseau. Place à Kalouf cet été, qui devrait redonner vie au quartier par son style coloré, à la fois réaliste, caricatural et fantastique. Partez ensuite à la découverte des œuvres cachées sur des bâtiments du centreville par le street grapher et mosaïste Invader lors de sa venue à Dijon l’été dernier… et poursuivez l’aventure en direction de la gare. Longez le rempart de la Miséricorde, véritable galerie à ciel ouvert qui longe les voies de chemin de fer. Passez devant la future cité de la gastronomie et ses murs en béton qui devraient inspirer les street-artistes et prenez la coulée verte en direction du lac : de nombreuses œuvres à dénicher sous les piliers des différents ponts, le long du canal, dont celles d’R’nest.

Entre cadavres, humour et tourisme (ou journalisme ?), découvrez le premier polar de Gérard Bouchu Tueurs d’opérette chez Z’EST éditions. Une intrigue dans le petit monde de l’opérette où vous serez embarqués par de singuliers et truculents personnages de Dijon à Amsterdam.

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éditions

zest-editions.fr 22/06/2020 15:57

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Les jardins du souvenir

Marie-Claude Pascal ,

mémoires inachevés

Je n’ai pas compris, en lisant le journal local, que c’était elle, la septuagénaire dont on parlait, dans le bandeau de la Une, à propos d’un accident de la route. Le mot était terrible, aussi terrible que la réalité décrite en quelques mots. On avait évoqué, un mois plus tôt, la disparition de Robert Poujade, suivie de celle de Jean-François Bazin, deux hommes qu’elle avait bien connus, et appréciés, à des degrés différents. Deux hommes de culture, un mot qui chez elle ne faisait jamais pédant. Marie se serait amusée en revanche d’apprendre qu’un pleurant perdu avait retrouvé en ce début d’été le chemin du musée. Un lieu qu’elle m’avait fait découvrir à sa façon, contant des secrets d’histoire qui nous ont servi pour écrire « Objectif Ducs », un bouquin qui l’avait amusée, à cause des dessins, j’imagine. Elle aimait voir dans les pleurants la revanche des petits contre les grands. Ces pleurants dont j’avais imaginé la disparition dans un autre ouvrage, un polar se déroulant à la fois dans les souterrains du musée et dans les coulisses du théâtre municipal voisin. « Tueurs d’opérette » lui avait rappelé l’époque où elle assistait aux premières dans la loge mise à disposition de la mairie d’alors.

Des mots pour ne pas le dire Pas très envie de parler de Marie au passé, elle qui a toujours été là, depuis le départ de ce mag, et même bien avant, pour parler jardin, ville, vie, livres, cuisine, rêveries... Le confinement n’avait guère bouleversé sa vie et elle ne comprenait pas qu’on ne puisse se voir comme avant pour boire un café ou faire une balade jusqu’au parc de la Colombière. Elle devait écrire ses mémoires d’avant, celles du temps de l’Algérie, j’imagine, celles aussi des années hippies, qui auraient risqué de surprendre ceux qui ne connaissaient d’elle que la femme menue, toujours bien habillée et coiffée, arrivée un jour à Dijon pour redonner vie à un secteur sauvegardé qui avait pris un coup de vieux, avant elle. Elle avait aussi entrepris un ouvrage sur le bestiaire dijonnais, qui nous aurait appris à voir le Dijon qu’elle aimait autrement. 80

Première (et dernière) femme inspectrice du vieux Dijon, journaliste et écrivain, grande amoureuse des jardins et des voyages, Marie-Claude Pascal s’en est allée, un triste soir de juin 2020

Une femme libre… Femme libre, elle n’aimait pas les mails, les messages, les obligations. Elle aimait écrire, sur un bout de papier, des petits mots qu’on retrouvait sous les petits cadeaux qu’elle rapportait de ses voyages ou de ses balades en ville. Elle m’accompagnait parfois quand j’avais à réactualiser un guide sur Venise ou Amsterdam ou un reportage à Capri. Je n’y connaissais rien en jardinage et mélangeais les noms des arbres, des plantes, mais à cause d’elle (ou grâce à elle) je me suis retrouvé à écrire sur les jardins pour un magazine parisien. Son charme et ses compétences jouant, on s’était retrouvé à Saint-Pierre, au nord de la Martinique, invités dans une maison isolée au milieu d’un parc immense que le directeur des jardins de Balata, Jean Philippe Thoze, nous avait laissée. Un lieu fascinant, inquiétant même, une fois le dernier touriste parti. Elle avait dessiné dans des cahiers les plantes, les maisons des esclaves, les gens, les plats à l’ancienne qu’une cuisinière avait remis à la mode. Ces cahiers ont été perdus, j’étais triste, pas elle. Elle ne regrettait rien. Nous, on la regrette, beaucoup... ■ Gérard Bouchu


Deux siècles après,

il retourne auprès des siens L’incroyable aventure d’un pleurant perdu et retrouvé, vedette 2020 du Musée des Beaux-Arts de Dijon Les pleurants sont devenus les ambassadeurs fétiches de la Ville, depuis leur tournée triomphale aux USA et en Europe, il y a quelques années. Depuis la réouverture du MBA, l’an passé, ils s’étaient faits tout petits et avait retrouvé leur place, au pied des cénotaphes des ducs. Tous, non, il manquait certains d’entre eux, remplacés par des copies, les originaux se retrouvant à Cleveland ou dans d’autres musées du genre « privé ». Pas beaucoup, une poignée. On ne va pas vous raconter l’histoire de ces petites statuettes d’albâtre représentant la foule des religieux, des nobles et des proches qui ont suivi le cortège de Philippe le Hardi, quand son corps a été rapatrié, en plein été, depuis les provinces du Nord (la Belgique actuelle). Le corps mit un mois pour arriver à Dijon (il était embaumé, heureusement) et Claus Sluter n’avait pas terminé de sculpter le tombeau quand le duc fut enterré à la chartreuse de Champmol. Sluter sut donner à ses pleurants une diversité d’expression remarquable, et le n° 17 fut de tous temps un des préférés des visiteurs. Seulement, c’était une copie, remarquable certes. L’original était conservé depuis le début du XIXe dans une collection privée, mais il « n’avait jamais, en droit, quitté

le domaine public depuis la Révolution française », pour reprendre une formule chère aux conservateurs qui veut tout dire et ne rien dire, mais qui permet d’éviter comme toujours de parler de choses qui fâchent et de dévoiler des secrets bien gardés. Vous allez pouvoir admirer l’original au musée, cet été, en attendant de pouvoir vous offrir une reproduction en rose ou en jaune à la boutique. L’ours Pompon va avoir de la concurrence. ■ GB

Et si vous commenciez votre visite à Dijon par un jogging touristique ? C’est ce que propose le site www. dijonrunningtour.com lancé par Guillaume Charbonneau. Ce tourisme sportif, urbain et tendance qui vous fait profiter de la ville autrement porte un nom : le sightrunning. Contraction de «sightseeing» (tourisme) et de running (course à pied) cette pratique est une alternative ludique et sportive à la visite guidée traditionnelle. Le principe : vous courez avec un guidecoach qui vous montre un maximum de lieux. Un tracé éclectique, un zapping sportif autrement dit, vous permettra de découvrir largement Dijon : ses lieux emblématiques ou insolites, son port et son lac, ses combes... Dijon peut se courir sur le thème de l’histoire, l’architecture, la religion,

la gastronomie, mais aussi le sport, l’écologie ou la modernité… Les visites sont personnalisées donc adaptées à votre allure. Des arrêts sont prévus pour vous reposer ou prendre des photos. L’eau et un fruit sont fournis ainsi qu’un croissant à l’arrivée ! Une option cryothérapie est possible à la fin de la séance. Trois parcours sur Dijon entre 8 et 16km dont un parcours bucolique au fil de l’eau. Les durées vont de 1h30 à 3h environ. Les amateurs de nature et de sentiers sauvages prendront de la hauteur avec des parcours trail riches en points de vue dans la verdoyante Combe à la Serpent dijonnaise ou sur les crêtes de la Combe Lavaux à Gevrey-Chambertin. Professionnel du sport, Guillaume est

éducateur sportif spécialiste de la course à pied (cf Diagonale de France), vous pourrez donc en profiter pour profiter de ses conseils. ■

Résa sur www.dijonrunningtour.com ou sur airbnb expériences

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Reprenez goût à Dijon ! Goûter, tester, créer, dessiner, humer, rire, échanger, le temps d’un atelier à partager en couple, en familles, entre amis. Et même si l’on est seul, partir à la rencontre d’autres passionnés, qui deviendront comme vous experts en savoir-faire local.

▲ Atelier de création de la véritable moutarde à Dijon ▲ Les apéritifs de la Tour Un must : aller prendre l’apéro en haut de la tour Philippe le Bon et contempler la ville à 360° en se disant que personne ne peut nous reconnaître (avec les masques, obligatoires pour y accéder). Deux horaires tous les vendredis et samedis : le before de 18h30 à 19h45 et l’after de 20h à 21h15. 8 personnes maximum. Un accompagnateur de l’Office de Tourisme répondra à toutes vos questions, entre deux bouchées apéritives et deux gorgées de blanc cassis. Jusqu’au 31 octobre - Tarif unique : 20€ - Durée : 1h15

L’atelier cocktail ► Monsieur Moutarde prône la mixologie, ce qui ne devrait pas mettre en danger votre couple. Ni vous faire peur si vous venez seul, ou en famille. C’est l’art du cocktail qui est enseigné ici ! Les ingrédients, les techniques, le matériel à utiliser. Accompagné par le bartender-mixologue de ce lieu emblématique, vous élaborerez et dégusterez un élixir « so local » que vous vous empresserez de refaire à la maison pour épater vos convives. Les 15 et 29 juillet et plus de dates à venir - Tarif unique : 30€ Durée : 1h00

La moutarderie Edmond Fallot, dernière à fabriquer artisanalement la moutarde à l’ancienne, vous invite à mettre la main à la pâte, au sens strict. Une fois les secrets de fabrication dévoilés à vos oreilles attentives, il ne vous reste plus qu’à la fabriquer. Une façon ludique et originale de suivre jusqu’à la fin du processus l’histoire de la petite graine appelée à devenir une grande moutarde.

Jusqu’au 31 octobre - Tarif : 10 € ( c'est 5 € pour les 4 à 18 ans). Compter 45 € pour une tribu (5 pers) - Durée : 1h15 Plus d’informations : www.destinationdijon.com/momentsa-vivre/je-fabrique-ma-propre-moutarde-de-dijon


PUBLI CITÉ

▲ Atelier vins et fromages de Bourgogne Si les moines élaborent toujours le délicieux fromage de l’Abbaye de Cîteaux, de nombreux autres producteurs locaux sont à découvrir au cours de cet atelier, pour connaître l’alliance parfaite entre une sélection de vins et de fromages. Une mise en bouche gourmande autant que savante au caveau de La Source des vins. Jusqu’au 3 octobre - Tarif unique : 15€ - Durée : 1h

▲ Atelier découverte des vins de Bourgogne Autrefois les ducs invitaient leurs convives à festoyer dans la salle des banquets, mais pas du haut de la terrasse de la tour Philippe le Bon, à 46 mètres de hauteur. Vous serez doublement des privilégiés en participant à cette dégustation conduite par un œnologue reconnu et certifié ! Retour sur les bases de la dégustation, présentation des climats et terroirs, une pause bienvenue après la montée des 316 marches. Idéal pour les after works entre amis ou une petite parenthèse entre balade et dîner. Mêmes règles d’hygiène et de conduite à suivre que pour l’atelier cocktail. Jusqu’au 09 septembre - Tarif unique : 25€ - Durée : 1h00

Rendez-vous à l’Office de Tourisme de Dijon Métropole ou sur son site internet, riche d’expériences et d’escapades

www.destinationdijon.com 11 rue des Forges, 21000 Dijon

info@otdijon.com - 0 892 700 558 (0.35€/mn) Lundi-samedi 9h30/13h00 – 14h00/18h00 Dimanche et jours fériés 10h/16h

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, on vous le rappellera avec le sourire, au départ de certains ateliers. Consommez avec modération.

▲ Le parcours du cassis Le cassis, ce n’est pas simplement au fond d’un verre, avant qu’on y verse de l’aligoté, qu’il faut le découvrir. L’origine, les secrets de la petite baie noire de Bourgogne, vous les apprendrez tout en marchant, mais aussi en dégustant, au cours de ce tour de ville original. Il n’y a pas que la liqueur, d’autres produits, plus originaux ou méconnus, vous seront proposés par les 3 boutiques qui vous accueilleront. Une visite haute en saveurs, en compagnie d’un guide de Office de Tourisme de Dijon. Jusqu’au 11septembre - Tarif unique : 12€ - Durée : 1h30

Photos © Office de tourisme

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Urban culture Beaune Jouez les touristes et passez une soirée et une nuit à Beaune. Dépaysement garanti. Cette ville a un pouvoir magique, comme Bruges, à laquelle on peut la comparer, pas seulement à cause des ducs ou des visiteurs, moins nombreux cette année, ce qui n’est pas plus mal.

Beaune, il faut choisir son jour, son heure pour l’apprécier vraiment. L’hiver, une fois passée la vente des vins, quand il n’y a plus un chat dans les rues, est à éviter, comme l’après-midi en plein été, quand le soleil tape tellement fort qu’il n’y plus que les caves pour vous garder au frais. Mais arriver à Beaune en fin de journée, après un détour dans les vignes, reste un moment privilégié. Il y a de la frime et une odeur dans l’air qui n’est pas que celle de l’argent (et pas encore celle du vin), des décapotables et des voix d’ici qui se mêlent aux accents d’ailleurs. Les gens qui sourient sont souvent des néo-Beaunois pas encore rentrés dans le moule ou des résistants. Ceux qu’on adore, qu’ils soient bistrotiers, bouchers, galeristes ou guides touristiques, bien sûr. Allez prendre un verre à La Parenthèse, dans la petite cour intérieure, ou à la terrasse de la maison du Colombier (plus d’infos sur www. beaune-tourisme.fr, rubrique : déguster/restaurants). Pour dîner, si vous avez conservé nos derniers numéros, vous avez le choix. Et offrez-vous une visite guidée en nocturne avec Alexia Papin. Ses anecdotes collent à la redécouverte de cette cité qui cache bien son jeu, ces façades qui ne se prennent plus au sérieux, du coup, et vous en disent long sur ceux qui ont fait de Beaune cette ville à la fois insolente et inattendue. . Rens : 0760200181. ■ GB

Maison du Colombier © RP

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Lumières à Beaune Chapelle St Etienne © DR

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Urban culture Beaune Pour dormir à Beaune, vous avez

le choix, même si on a eu un coup de cœur pour les chambres de L’Imprimerie, une adresse hors-normes à deux pas du centre, tenue par un couple de quadra en phase avec le monde mutant que nous vivons. On y dort, on y vit, on y boit des vins de copains, des bières locales qu’on ne trouve pas ailleurs, du naturel, du frais, qui invitent au partage, à la conversation.

Une cantine du midi, vegan et savoureuse ► Marie, ex éducatrice jeunes enfants, fille d’apiculteur lorrain, est l’âme de cette maison, elle prépare ses sirops, ses confitures, en attendant de faire son propre miel. Sébastien, ex-chauffeur privé, s’est mis en cuisine pour ses filles, son breakfast est un petit bonheur, ses assiettes du midi à la cantine font voyager (genre kefta poulet et courgettes bio). Si vous passez par là un vendredi en fin d’après-midi, quand les participants de « La Ruche qui dit oui » voisine viennent butiner falafels et houmous, l’animation vous surprendra.

Marie et Sébastien - L’Imprimerie © RP

www.lacantinedelimprimerie.com

Autre nouvelle adresse top et locavore, à Beaune, pour les viandards ► Est-ce le hasard si ceux qui ont fait aimer Beaune sont souvent venus d’ailleurs, de Bretagne, de l’Est, ou même de la Saône-et-Loire voisine, pour ne citer qu’un certain boucher déjà bien implanté à Chalon et proposant de la restauration sur place. Xavier Monin a créé, au 16 de la place Carnot, ce lieu climatisé (utile !) où les amateurs de gras peuvent se régaler, dans un cadre beaunois typique, avec la cour intérieure. Brochette ou parmentier de bœuf, ça passe tout seul, après une tête de veau en terrine servie froide, forcément, avec sa sauce ou un médaillon de tête de porc pané fondant. Formule originale : comme l’activité restauration est un complément de la boucherie, ici on apporte sa bouteille ou on va la chercher chez le caviste, en face. L'atelier Viandes & Traditions Rendez-vous du mardi au samedi le midi au 16, rue d’Alsace, à Beaune. Sinon, casse-croûte de 9h à 11h. Tél : 03 80 26 56 73.

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Xavier Monin - L'atelier Viandes & Traditions © RP


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Urban culture Dole À Dole, flânerie entre ateliers et canaux Notre guide doloise est une artiste. Non, ce n’est pas Lydie Jean-Dit-Pannel, plasticienne née à Montbéliard à qui le MBA de Dole consacre une rétrospective à ne pas manquer, mais Carole Desmarais, autre personnage haut en couleurs. Pas de papillons tatoués sur les bras, mais une antenne qui permet de la repérer de loin, dans cette Grande Rue de Dole où elle vit et a ouvert un atelier. Allez à sa rencontre, et vous découvrirez Dole autrement.

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Dole © RP

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Urban culture Dole L

e samedi, jour de grand marché, ça vit, ça bouillonne. Pour vous réveiller, un petit café à La Brûlerie Comtoise, au 15 de la Grande Rue. Petit arrêt au n°17 à la poterie « Fée par ici », chez « la Julie de notre rue », où Carole a trouvé une créatrice qui propose des ateliers sur inscription. Pour le midi, juste à côté, au n°15, Benoit Guilhermet, à L’Art Doise, propose une cuisson sur pierre servie d’art dare sur sa paisible terrasse. www.lartdoise-dole.fr, 09 52 18 54 86

Fée par ici © DR

A Dole, dans « ma » grande rue, ça bouge !!! Après le repas, quelques pas encore, et une petite pause dans la boutique-atelier de Carole, au n°23, s’impose : acryliques, encres de Chine, créations papier et textiles. Carole customise et réalise à la demande. Ateliers étonnants, si ça vous chante, jetez un œil sur son site : www.ccarole.com 06 76 72 18 70

Traversez la rue pour aller jeter un œil à la droguerie Bertand, au n°36, qui fête cette année ses 100 ans. Osez « avancer vers l’arrière » si vous aimez les encadrements originaux. Arrêt obligatoire à la biscuiterie bio des Déglinglés, un peu plus loin. Ils sont confectionnés sur place par Jonathan Lehaire. Joli décor sobre et moderne. www.lesdeglingues.fr

Boutique Atelier de Carole Desmarais © Yves Regalsdi

06 30 82 46 62

Continuez votre balade doloise dans la rue de Besançon. Au n°55, Trésor D’Antan invite à remonter le temps sourire aux lèvres et même à faire une sieste sur le canapé du 2ème étage. Et poursuivez jusqu’au bord du canal surtout où une balade sur les canaux vous attend ! ■ Carole Desmarais

L'Art Doise © DR

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Les Déglingés © RP

Trésor d'Antan © DR


Dole art de vivre et du bien vivre

www.doletourisme.fr - #DoleTourisme


Urban culture Besançon Besançon au fil de l’eau, au fil du temps… Les Bisontins ont les pieds bien sur terre mais le regard tourné vers le fleuve. Ils ont cette énergie folle héritée de la force naturelle de leur territoire. Grâce à eux, on se sent bien à déambuler dans cette ville qui vire au gris, l’hiver venu, mais qui cet été reste plus verte que jamais, depuis les dernières élections. Le centre ancien se visite à son rythme, on se laisse guider par les parcours fléchés au sol (dépliant à l’Office de tourisme). On passe du cœur historique au quartier Battant (notre chouchou) avant de suivre rives et remparts. Connectez-vous sur visiter. besancon.fr une fois sur place, vous aurez un bon aperçu de la ville (il y a même un parcours streetart) Besançon s’est développée autour de la Boucle du Doubs, un cercle parfait dessiné par la rivière, s’insinuant au pied d’une colline dominée par la Citadelle. La Boucle du Doubs, un méandre qui voit affluer touristes et locaux, le long de ses quais aménagés. De Rivotte à Tarragnoz, on s’engage à pied ou à vélo par le tunnel fluvial qui passe sous la Citadelle. Pour ceux qui souhaitent naviguer, au choix, les vedettes - un classique - ou les bateaux électriques à louer. C‘est drôle, ludique, on passe les écluses et on se fait la Boucle pour découvrir Besançon d’un autre œil.

Office de tourisme et des Congrès, parc Micaud. Tél. : 03-81-80-92-55. www.besancon-tourisme.com Les Vedettes de Besançon Pont de la République 06-64-48-66-80 - www.vedettesdebesancon.com Bateaux électriques - Pont de la République Tél. 03 81 81 75 35 - www.doubsplaisance.com

● Dernière minute :

l’exposition Time is Tomi au musée du Temps de Besançon est finalement prolongée jusqu’au 20 septembre !

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Besançon © Jean-Charles Sexe - Ville de Besancon

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Urban culture Besançon

La Citadelle © David Lefranc

◄ La Citadelle et les balades

nocturnes théâtralisées

La Citadelle fait partie des fortifications Vauban de Besançon inscrites depuis 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Outre le site à visiter avec les panoramas sur la ville et sur la vallée du Doubs, elle abrite 3 musées de France. Trois accès à pied différents, moyen idéal pour prendre pleinement la mesure de la configuration du site et de cette citadelle. Ce qu’on sait moins, c’est que la Ville de Besançon a fini par céder la Citadelle aux héritiers de Sébastien Le Prestre de Vauban pour un euro symbolique ! Un grand projet de parc d’attraction historique devrait voir le jour en 2022. Pour un avant-goût, vous êtes conviés à venir vivre ici une aventure dont vous serez les héros ! Il vous faudra résoudre des énigmes, faire appel à votre sens de l’observation, travailler ensemble, peut-être même convoquer les esprits du lieu et faire appel à votre imagination parce que bien sûr rien ne se passe comme prévu... Sans issue, spectacle déambulant et interactif, par la Compagnie A demain j’espère. Du 16 juillet au 08 août, du jeudi au samedi inclus, à 21 h et 22 h 30. Sur réservation au 03.81.87.83.33 (du lundi au vendredi), max. 55 personnes par représentation. Vêtements chauds et chaussures adaptées recommandés. La Citadelle - Tél. : 03-81-87-83-33. www.citadelle.com

● Pass partout

Musée des Maisons comtoises © Nicolas Siron

▲ Muséo-parc

des maisons comtoises Idéal pour une escapade familiale sur le premier plateau du Jura, Le musée-parc des Maisons comtoises, unique musée de plein air de la région, à une quinzaine de kilomètres de Besançon, est un lieu champêtre invitant à la flânerie, la déconnexion et à la reconnexion avec la nature. Dans un parc de 15 hectares, découvertes immersives des architectures locales, balades dans des jardins à la rencontre de plantes médicinales, tinctoriales, textiles, légumes anciens et exposition Homme-Animal pour nous faire réfléchir sur les liens tissés au fil du siècle écoulé. Des liens qui ont bien évolué, comme vous le verrez. Des « passeurs de traditions » perpétuent sur place un savoirfaire, mêlent techniques ancestrales et innovation. Regardezles tresser l’osier, sculpter la pierre, mouler un fromage ou pétrir une pâte à pain. Faites une pause à l’ombre d’un grand chêne et offrez-vous une sieste contée. Des contes et des savoir-faire différents chaque dimanche : c’est la formule des journées estivales « Contes et rencontres » ! www.maisons-comtoises.org

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N’hésitez pas à profiter de l’offre du pass-tourisme Besançon spécial été 2020 : accès aux 4 sites de visite (citadelle, MBAA, musée du temps, Maison Victor Hugo + transport illimité sur le réseau de transport en commun ginko durant la durée du pass. www.besancon-tourisme.com Le comité départemental du tourisme du Doubs, dans le cadre de son plan de soutien au tourisme, propose 150 000 «billets Doubs» (gratuité ou réduction de 10 €) sur 45 sites emblématiques à destination des touristes et des habitants. Formule «Doubs séjour» à 40 € par personne.

Excursion en vallée du Doubs © Jean Cyril Daenekyndt

▲ Excursion en vallée du Doubs A vélo, depuis le centre-ville, que ce soit en amont ou en aval de la citadelle, en 1 minute on se retrouve dans l’environnement naturel de la vallée du Doubs et c’est parti pour une petite balade sur l’eurovélo6 Nantes Budapest le long du Doubs. Location de vélo électriques à l’Echappée, café Vélo, place Victor Hugo.


Explorez Besançon

de plus près,

vous êtes loin

boosteurdebonheur.besancon.fr

Une campagne de Grand Besançon Métropole et Ville de Besançon.

© Agence MMAP 343 094 470 RCS Lyon - Crédits photos : Jean-Charles Sexe, Eric Chatelain

d’avoir tout vu


Culture Bourgogne Franche

Jean-Michel Basquiat qui se balade sur la côte de Nuits, une galerie d’art jaillie de nulle part, des musées gratuits, des concerts et des tournages de cinéma en veux-tu en voilà… Envie de culture dans la nature ? Suiveznous, on va conter fleurette. ■ OM - GB

Basquiat Origine

Exposition hors normes cet été à Nuits-Saint-Georges Rencontre avec un collectionneur d’art qui commença pirate sur les ondes dijonnaises. DJ sur Radio 2000 au temps où les radios étaient libres, Dominique Viano fut producteur de télé pour France 3 et la Suisse, diamantaire fauché, marchand d'art, dramaturge et romancier. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Dijon, Dominique Viano revient sur les années 1980 et sa découverte de l’univers de Basquiat. Un créateur hors normes mort à 28 ans, en 1988, d’une overdose dans le studio que Warhol lui louait. Les œuvres qu’il a commencé à collectionner à l’époque seront montrées pour la première fois, cet été, dans la nouvelle galerie du projet Volcano, qui sort du sol à Nuits-Saint-Georges. Des Basquiat, des épreuves de Cy Twombly et Jean Dubuffet, issus de plusieurs collections privées et réunis par Artefact Mundi, structure artistique que ce professeur de lettres (oui oui, aussi !) a fondée. « L’histoire remonte à une jeunesse magnifiée par le souvenir sublimé des années 1980. Pourtant, elles restent celles des interdits, de la ségrégation, des rendez-vous secrets et le terreau d’une création sur fond de révolte contre l’injustice et la discrimination sexuelle, dans des lieux iconiques, cachés et connus, avec leurs codes : les clubs. Le club collait à l’imaginaire des sens. Dans leur atmosphère s’épanouissait de chaque côté de l’Atlantique un contre-courant underground, une culture de l’ombre n’attendant que la lumière. Le climat fut propice à l’émergence d’artistes écorchés. Keith Haring se faisait arrêter dans les couloirs du métro pour y avoir collé ses subway drawings à la craie, JeanMichel Basquiat exprimait sa rage sur les murs et dans quantité de dessins. » Dont ceux visibles à Nuits cet été… ■

Basquiat et moi, par Dominique V. « Je vivais à Paris où je croisais Andy Warhol, Karl Lagerfeld, Yves Mourousi, Alice Sapritch, Amanda Lear et d’autres, au Privilège comme au Sept, au Look ou au Broad, et je vécus un temps rue de Rivoli avec Jacques de Bascher. Nous tombions au champ d’honneur de l’excitation des sens et de la créativité. Je commençai à collectionner des souvenirs enrichissant secrètement mon quotidien. Inimaginable aujourd’hui, j’approchai l’univers de Jean Michel Basquiat et la puissance de son dessin. Survivre pour un lendemain de gloire. Le quart d’heure d’Andy Warhol devenait éternel. J’appris plus tard par un ami, financier et collectionneur, pilier du Studio 54 à New York, qu’il avait vécu la même histoire, un peu folle et dans l’air de ce temps. Il me confia comment il avait convaincu Jean-Michel Basquiat d’exécuter pour lui sa première toile. Sortant d’un dîner dans les années 1970, il croise vers le pont de Brooklyn un jeune graffeur à l’oeuvre sur un mur. Foudroyé par la beauté de son travail, il prend ses coordonnées et passe un peu plus tard à son appartement newyorkais lui proposer 96

de peindre, pour lui, une toile. Jean-Michel Basquiat, encore inconnu, refuse. La peinture est un art bourgeois qui ne l’intéresse pas, le dessin seul le passionne. Mais en manque d’argent, - il se prostituait parfois pour vivre et payer sa drogue -, Basquiat finira par accepter, notre collectionneur lui proposant 3000 $, somme énorme à l’époque. Les mois passèrent, jusqu’au jour où Basquiat lui demande de venir. Il découvrira, à sa plus grande joie, un incroyable tableau dédicacé. Il le ramènera chez lui, la peinture encore fraîche… sur le toit de sa voiture. Sa femme ne partageant pas son enthousiasme (« Qu’est-ce que c’est que cette horreur ? », lui dirat-elle), il l’accrochera sur le mur de son bureau. Lors d’un cocktail avec Wahrol, à qui il devait une partie de sa notoriété, Basquiat voulut racheter sa première oeuvre. Mon ami refusa. Mais, par amour, il en laissera la jouissance à sa femme, qui, au fil du temps, s’était laissée apprivoiser par la puissance du tableau. » ■ DV Exposition Basquiat Origine : Galerie Volcano 21700 Nuits Saint Georges


Basquiat - Photo : DR André Morin Dominique Viano © Olivier M & Véronique Witkowski montage by

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Culture Bourgogne Franche

Des Basquiat dans les vignes ! ► C’est en taillant ses crayons sur les planches à dessin d’une école d’archi qu’Emmanuel Dupont s’est pris de passion pour les croquis préparatoires et la pureté sauvage des ébauches. A la tête de l’Atelier Zéro Carbone Architectes, agence qu’il codirige à Nuits Saint Georges avec sa compagne Marine Jacques-Leflaive, il n’a rien perdu de ses habitudes. Le travail au crayon, « c’est d’abord cette première phase de matière un peu brute, les premières intentions. Quand tu regardes les dessins des grands maîtres, il y a toujours le mouvement. » Emmanuel ouvre cet été une galerie d’art à Nuits. Son nom, Volcano. « Tout le monde pense que je vais vendre des oeuvres d’art mais ce n’est pas vraiment ça. Mon but : présenter des artistes et leurs travaux, vulgariser la culture et la diffuser, présenter nos sensibilités d’agence et personnelles. Nous aimons ce qui est beau, l’art contemporain quand il veut dire quelque chose, mais surtout pas lorsqu’il est vide de sens. »

Emmanuel Dupont © Sarah Yarmond

L’expo Basquiat présentée à la rentrée s’accompagnera d’un cycle de conférences à Nuits et Dijon et d’un catalogue photographié par le spécialiste du genre, le Dijonnais André Morin. Volcano 9 C rue du Bois de Charmois - 21700 Nuits Saint Georges Expo Basquiat Origine : 16.09.2020 - 16.01.2021 atelierzerocarbone.com/fr

◄ Volcano,

la galerie qui vendange En guise d’amuse-bouche, avant l’inauguration officielle, un festival d’art et de musique où l’on peut venir en amoureux, entre amis et même en famille : Volcan de Nuits. La restauration sera concoctée par le Bist’roch et des viticulteurs comme Oronce de Beler et Charles Lachaux à Vosne Romanée vous feront découvrir leurs vins. Bercés par les mélodies poétiques d’Okala, l’indie pop de Camel Power Club et de Dégage, on danse, on se balade dans les installations d’art contemporain du résident Jack Hardy, on se fait une toile main dans la main avec la projection de Shooting star : Jean-Michel Basquiat. Les kids font de la balançoire, jouent à cache-cache, et font un sort aux crêpes entre deux ateliers artistiques. Dans un magnifique jardin face au vignoble, un mini festival de poche écofriendly à ne pas rater. Festival Volcan de Nuits, 3ème édition jeu 10, ven 11 & sam 12.09 Infos & billetterie : www.volcandenuits.com

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PUBLI CITÉ

Charlinestagram ► Instagram est une fenêtre ouverte sur le monde. On y a rencontré Charline Dole et son digital art hyper flashy, rappelant le dessin urbain des BD d’Alexandre Clérisse ou de Chris Ware, rempli d’une vie géométrique pétillante de couleurs. Artiste, illustratrice et graphiste freelance, Charline peint dans son atelier à la souris, privilégiant le dessin vectoriel, pratique pour imprimer ses tableaux en séries limitées. Façades orange cuivré inondées de soleil, ciels bleu des mers du Sud, palmiers, fleurs dans la verdure du Jardin des Plantes… on pourrait vivre dans ses dessins. Sinon, Charline customise des skates et des baskets, expose ses tableaux pop art où Albert Einstein croise Léonard de Vinci et les Simpson, et vient de monter avec des artistes venus notamment du graffiti, un mystérieux collectif ART’go à suivre lui aussi de très près…

Charline DOLE © Alexandre PETRELLA - Mk Communication

Insta : @madamestudiobycharline | www.madamestudio.fr

● Anna Nansky Lancée à 19 ans par un marchand d’art qui acheta ses premières toiles, Anna Nansky expose jusqu’à fin juillet ses oeuvres abstraites à Chalon sur Saône, avant le Musée d’art moderne de Tokyo en août. Son inspiration, les pierres dans l’eau des rivières de son enfance. Galerie Saint Jean - 32 quai des Messageries 71100 Chalon sur Saône - www.nansky.net

▲ Festival Image Sonore L’été, cette saison de rencontres improbables. Entre musique de chambre, électro et mapping par exemple. 15 concerts au MuséoParc Alésia, au Château de Bussy Rabutin et à l’Abbaye de Fontenay (23, 24 & 25.07). Concert Avant-première au Théâtre des Roches (18.07). www.imagesonore.net

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Culture Bourgogne Franche

Latitude21 ► longitude Vacances Passez donc prendre une rasade d’air pur à Latitude21, la Maison de l’architecture et de l’environnement. L’expo consacrée au dessinateur de BD Luc Schuiten joue les prolongations jusqu’au 31.07, et les ateliers nature reprennent à foison ! Observer les piafs avec la LPO (16 & 24.07), rando nature en ville pour Homo Urbanus (16.07), les couleurs du jardin (17.07), une balade ludique pour les petits sur le plateau de Chenôve (21.07), ou la sortie Allons-y par 4 chemins (23.07). Latitude21 - 33 rue de Montmuzard, Dijon Tout le programme : www.latitude21.fr

© DR

◄ Laguerre du Vietnam La Vapeur repart sur les chapeaux de roue. Yin Yin descend des Pays Bas avec des rythmes disco funk vietnamo-thaïs des années 1960-70 (si si, c’est possible) et les solos de batterie d’Anthony Laguerre (jeu 10.09). Le lendemain, hop hop hop place au trip hop de Morcheeba, avant le retour du romancier Mathias Malzieu revient aux guitares avec Dyonisos et leur nouvel album Surprisier (jeu 01.10) et Yann Tiersen vient nous tirer le Portrait, son dernier album, lui aussi (ven 09.10). www.lavapeur.com Dionysos © Yann Orhan

● L’électro sonne à Auxonne Que du bon son à Auxonne cet été ! Avec notamment DJ Oriska, DJ et productrice aussi sympa avec son public qu’incontournable des scènes électro parisienne, miamiesque et tokyoïte. Et puis Sound of Legend, et d’autres encore… Electro Saône Festival De 18h45 à 2h du mat, c’est clair : on daaaaanse ! ! Sam 29.08, Château d’Auxonne 21130 Auxonne Fb : Electro Saone Festival

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● La partie renversée Leur expo d’été reportée à miseptembre, 9 artistes invités (Diane Auderma, Céline Maulini, Ramya Chuon…) ont pioché dans la collection du Frac leurs oeuvres coup de coeur. Bains du Nord : 16 rue Quentin Dijon, jusqu’au 01.08. Rens / Résa : 03 80 67 18 18 administration@frac-bourgogne.org www.frac-bourgogne.org

Beauté © FRAC


Concert des Duchable dans le jardin © DR

▲ Les Jardins de Barbirey

▲ Flower power à Dole

L’un de nos coups de coeur botaniques. Au Château de Barbirey, le cuisinier a son carré de potager. Ici, on récolte et régale nature. Dans les prés et les sous-bois du jardin, on déambule au pif dans le sillage des fées, on sniffe les petites fleurs et on écoute pousser l’herbe en regardant, mains croisées sous la nuque, les nuages dériver dans l’azur. Hors du temps, oui, oui… On peut même dormir au domaine.

Les oeuvres de la Dijonnaise Lydie Jean-dit-Panel, performeuse, photographe et plasticienne, font le tour du monde. Alive, c’est la rétrospective de 30 ans d’actions artistiques de cette « héritière de la beat generation et de la culture punk », qui a pris « la tête d’une armée de pâquerettes mutantes » : combats anti-nucléaire, défense de la nature, le corps comme toile tatouée de papillons… une palette d’oeuvres et un étendard : No surrender !

2 rue du Château 21410 Barbirey sur Ouche chateaudebarbirey.com

Alive, expo prolongée au 31.08 - Musée des Beaux-Arts de Dole - 85 rue des Arène - www.sortiradole.fr

C’est simple : vous achetez votre Pass Découverte dans un office de tourisme, dans un lieu de visite adhérent ou sur internet en choisissant la durée qui vous convient : trois, sept jours ou un an. Grâce au Pass Découverte, visitez les sites, pratiquez les activités parmi celles proposées par les adhérents (accès gratuit ou à prix réduit) : châteaux ou zoos, musées ou abbayes, dégustations, maisons paysannes ou de personnages illustres, balades à vélo ou en rosalie, visites à pied en suivant un guide ou encore tablette ou audioguide en main… Retrouvez les offres du Pass Découverte sur pass.bourgognefranchecomte.com

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Le vélo c’est love ! Échappées belles

Maintenant

que les quinze jours aux Maldives relèvent du crime antipatriotique, la randonnée à vélo offre le double avantage d’être à la fois écologique et local. Tous en selle ? Non ! Pas si vite ! Quelques précautions s’imposent.

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■ Par Grégoire Naudin


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VTT de descente en famille, Station de Métabief © SMMO-Metabief / THURIA


échappées belles

Le vélo

c’est… love ! Le chemin de halage qui borde le canal de Bourgogne est l’occasion rêvée de s’essayer à la randonnée à vélo en mode "trop facile"+. C’est presque tout plat, il n’y a pas de voitures, on roule souvent à l’ombre… que demander de plus ? C’est une piste d’essai sûre et agréable pour le débutant. Commencer par du facile est une excellente manière d’apprivoiser cet instrument de torture qu’est une bicyclette quand elle est mal réglée. Trop basse de selle, elle tue les jambes et fait mal aux fesses. Trop basculée en avant elle massacre la nuque et les poignets. Pourtant, quelques tours de vis plus tard, l’immonde tas de ferraille devient vivable, voire confortable une fois qu’on ajoute un peu d’entraînement au réglage adéquat. Ajuster un vélo est un art subtil, mais vital pour ne pas être dégoûté par l’expérience. Le prix ne fait cependant rien à l’affaire : mal réglée, la selle d’un vélo à 5.000 euros fait encore mal aux fesses. Pour le cyclotouriste débutant, ce sont les jambes qui font aller loin sans trop de fatigue, pas le prix du matériel. Voilà un des plaisirs secondaires de la bicyclette : constater ses progrès, sortie après sortie.

Quel vélo choisir ?

?

Evitez les VTT : les pneus ne sont pas adaptés au bitume et les suspensions ne servent à rien. Les «vrais» vélos de tourisme se reconnaissent à leur guidon placé au même niveau que la selle. Si elle est bien plus haute que le guidon, c’est un vélo de course. Un vélo de tourisme a aussi des pas de vis pour y fixer des porte-bagages sans bricoler. Les prix ? En neuf, mettre moins de 300 euros n’est pas une bonne idée. Préférez l’occasion en demandant de l’aide à un connaisseur. Autour de 600 euros, on commence à avoir du matériel satisfaisant. Au-dessus de 1.000 euros, on rentre dans le domaine des vélos pour randonneurs assidus. Pensez aussi au prix des accessoires.

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De La Rustine à Dutrion La mécanique vélo est simple. C’est l'occasion pour les amateurs de cambouis d’ajouter un volet particulier à l’aventure : assembler sa propre monture. Les autres se contenteront de notions de base, pour ne pas rester bêtement bloqués au bord de la route pour une vis desserrée ou un câble baladeur. L’association dijonnaise La Rustine est un peu la SPA de la bicyclette : on vient y adopter une bicyclette d’occaze, pas spécialement bichonnée, mais qui roule et qui freine. Les membres ont accès à un atelier partagé et à une immense banque de pièces de récup’, en plus de précieux conseils pour maîtriser le montage et la réparation. On vient y bricoler sa monture dans une ambiance familiale. Attention aux horaires d’ouverture et à l’affluence. A l’opposé, on retrouve les officines nettement plus chics du centre-ville : Dij’on Cycles, HB21, Dutrion, Valandro, Degueurce, Bourgogne Bike… En tout, une dizaine d’enseignes sérieuses. Certaines préfèrent le VTT, d’autres vendent surtout du vélo de route, et deux d’entre elles ne font que du vélo électrique : il y en a pour tout le monde. Entre les deux, les magasins de sport font leur beurre sur le bas et milieu de gamme. Mais par pitié, n’achetez jamais les infâmes vélos à cent balles des grandes surfaces : ils sont à la bicyclette ce que le picrate en brique est au vin.


Quelques conseils de roulage

Pause VTT au lac de Bouverans © Laurent Cheviet / Doubs Tourisme

Une école de la légèreté et de la patience A la monture il faut monter des accessoires en fonction de vos ambitions : garde-boue, porte-bagages et sacoches, éclairage, qui viennent s’ajouter à l’addition… et aux kilos sur la balance. Le vélo, c’est aussi une école de l’abandon du superflu. Les moins sportifs commenceront par un aller-retour prudent avant d’allonger la distance. Il y a un côté savoureux à constater, au bout de six sorties, que Sainte-Marie-sur-Ouche n’est plus une destination que l’on atteint avec soulagement, mais une étape avant de pousser plus loin.

Le vrai + ? La facilité de contact avec les autres cyclotouristes. A l’image des motards ou des cavaliers, une paire de sacoches et une carte routière sur le cadre vous font entrer d’emblée dans la «famille». Des inconvénients ? Oui : entre Pouilly-en-Auxois et Dijon, le canal est un couloir bordé de rives abruptes qui peuvent décourager les cuisses. Il faut aussi s’accommoder de son odeur de vase. Enfin, il est aussi emprunté par des piétons qu’il faudra dépasser avec courtoisie.

Et le vélo électrique ? Le vélo électrique est une possibilité, mais il faut bien en comprendre les limites. Légalement, l’assistance s’arrête à 25 km/h. Or, sur le plat, un cycliste moyennement entraîné roule déjà plus vite. Donc l’électrique aide surtout en côte ou par vent de face, ce qui réduit d’autant son autonomie.

● Apprenez à réparer une crevaison avant de partir ● Roulez toujours avec un éclairage en ordre de marche ● La sonnette n’est pas une option ● Prenez un chapeau qui tient bien sur la tête ● Des lunettes évitent de prendre des moucherons dans l’oeil ● Attention en doublant les enfants ● Pensez à la crème solaire, même quand le ciel est voilé ● Un antivol en «U», lourd et cher, est le seul valable en ville ● De bons pneus, légers et anti-crevaison, font une vraie différence.

Louer pour goûter Les Deux-Roues Electriques, 13 Avenue Jean Jaurès à Dijon propose des vélos classiques ou assistés pour des tarifs dans les normes : 33 euros pour deux jours de vélo «sec», 50 euros pour tester l’électrique. A Beaune, on pourra s’adresser à Bourgogne Randonnées, 7 Avenue du 8 Septembre 44, ou à Tillot, son homologue du 50 Rue du Faubourg Madeleine, qui proposent les deux types de bicyclettes. Leurs tarifs sont similaires : 19 euros/jours pour du «sec», 35 euros pour de l’assisté.

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échappées belles

Le vélo

c’est… love ! Au fil du canal de Bourgogne, en se hâtant lentement Au départ de Dijon, le canal de Bourgogne offre une voie royale jusqu’à Auxerre. Les plus entraînés peuvent envisager la grande boucle autour du Morvan via Nevers. Côte-d'Or Tourisme © P. Maupetit

C’est l’évident avantage du canal : il rend le vélo facile et sûr. L’amateur y choisit un trajet à sa mesure. On peut se contenter d’un aller-retour dans la journée avec le pique-nique dans le sac à dos, puis la fois suivante rester une nuit pour allonger le parcours, avant de se lancer dans un périple d’une semaine une fois la confiance acquise. Les amateurs de vieilles pierres et de bonnes tables trouveront plus que leur compte au bord des rivières : moulins, châteaux, manoirs et abbayes abondent le long de l’Ouche, de la Vandenesse, de l’Armançon ou de l’Yonne. C’en est même frustrant : d’innombrables patelins méritent qu’on s’y promène.

Mais ce n’est pas l’usine Le cyclotourisme en Bourgogne est moins développé que dans d’autres régions ou pays, et c’est un bon point puisque l’on échappe à l’effet «usine à cyclistes» qui plombe certains itinéraires très courus. Les embouteillages de vélos ? Pouah ! En direction du sud, le chemin de halage n’est plus bitumé après Ouges. Donc, partons vers le nord par la charmante vallée de l’Ouche. A Pont-de-Pany, les amateurs de performance aux tenues bariolées font demi-tour et nous ne partageons plus le canal qu’avec les hérons ! Barbirey-sur-Ouche peut être une première étape, afin de visiter les jardins du château. Les aventureux s’éloigneront du canal : de Pont d’Ouche, faites huit kilomètres jusqu’à Blignysur-Ouche pour jeter un œil au musée du chanvre, cette ancienne industrie qui se pratiquait à domicile, en famille. 106

Port de Tonnerre © C. Blot

Les pas pressés s’arrêteront pour la nuit à Vandenesse-enAuxois, par exemple chez Dame Suzanne, dont les fenêtres donnent sur le canal. Plus chic ? Le Manoir de Serrigny. Plus «roots» ? Le camping du lac de Panthier est à un kilomètre au nord de Vandenesse. Depuis Dijon, cela fait cinquante bornes : même sans entraînement, cela se fait dans la journée. Le mal de jambe va s’estomper pendant la nuit : seul restera le mal de fesses qui est un peu la gueule de bois du vélo. L’avantage du gîte ou de l’hôtel par rapport au camping ? Voyager léger, avec juste une tenue de rechange pour le soir. Parfait pour s’essayer à la rando vélo les mains dans les poches le temps d’un week-end, sans se soucier de la logistique. Le camping à vélo est une discipline différente, qui demande plus d’organisation.


Côte-d'Or Tourisme © R. Krebel

A nous Auxerre ! Vous avez un peu plus de temps ? Les cuisses plus endurantes et les fesses endurcies ? Direction Auxerre en utilisant une petite astuce : mettez les vélos dans le TER pour partir de Venarey-les-Laumes, ou bien louez-les chez Venarey Cycles, sur le port du canal : 22 euros la journée pour le «sec», 28 pour de l’assisté. Il propose aussi des vélos «enfant» en roues de 20 ou 24 pouces et des remorques. En une demi-journée à peine, Tonnerre est en vue. Logez au Chevalier d’Éon, rue du Pont, ou à l’Abbaye, chemin de BelAir, après avoir mangé Autour du Pressoir, place Marguerite de Bourgogne, ou au Petit Gourmet, rue de l’hôpital. De Tonnerre, Auxerre est à 35 kilomètres via Chablis, en abandonnant malheureusement la tranquillité du canal puisque le tronçon Saint Florentin-Migennes n’est pas goudronné et donc déconseillé aux vélos de route. D’Auxerre, on peut rentrer en train après deux jours passés à visiter l’Yonne autrement.

D’ici, on voit déjà la Mer Noire

Canal © DR

Pour les très très motivés ou les pas du tout pressés, il est possible, depuis Auxerre, de longer l’Yonne puis le canal du Nivernais pour rattraper l’EuroVélo 6, qui part de Nevers et finit à Bâle. Il s’agit d’un tronçon de ces «véloroutes» qui permettent de parcourir l’Europe en suivant les canaux et les rivières. Les moins motivés poursuivront sagement la boucle autour du Morvan via Paray-le-Monial jusqu’à Beaune ou Dijon, mais c’est la partie la moins agréable du voyage à cause de la cohabitation avec les voitures : expédier cette étape en train est aussi bien. Notez toutefois les 80 kilomètres de voie verte entre Chalon et Mâcon via Cluny qui méritent le détour, même si elle peut être très fréquentée aux beaux jours.■ 107


échappées belles

Le vélo

c’est… love ! Doubs : sur les chemins du fromage, à vélo De Besançon à Montbéliard, l’Eurovélo 6 longe le Doubs. 120 kilomètres faciles à la découverte d’une vallée à parcourir à rythme lent. Un 2e parcours, plus ardu, mène aux portes du Jura, avec toujours pour point commun la dégustation de fromages. C’est un peu le problème des guides touristiques à vélo, qui trop souvent se contentent d’indiquer un chemin et quelques lieux pour manger ou dormir. Le label «Vélo & Fromages» ambitionner d’aller plus loin en ajoutant un volet gastronomique, mais aussi architectural et industriel en signalant, tout au long de cette portion de la vallée du Doubs, des étapes intéressantes. Autant il est pénible, en voiture, de faire halte tous les 5 kilomètres pour visiter telle ou telle curiosité, autant le vélo de tourisme s’y prête tout à fait bien par son rythme tranquille. Ces 120 kilomètres entre Besançon et Montbéliard sont vraiment faciles pour le cycliste amateur, même s’il faut signaler que la première étape au départ de Besançon est très fréquentée -attention aux piétons, aux enfants ou aux chienset que l’Eurovélo 6 emprunte parfois la route, ce qui peut être pénible pour ceux qui sont habitués aux pistes cyclables séparées. Les rives du Doubs sont diversement attrayantes : parfois charmantes, parfois monotones, parfois déprimantes quand on regarde d’un peu trop près les scories de son passé industriel. En général, le revêtement est de bonne qualité, lisse et entretenu : un bon point pour rouler plus sereinement. L’itinéraire proposé par Doubs Tourisme comporte 90 haltes, dont une vingtaine dans Besançon. On y retrouve, en plus des fromageries : une fabrique de chocolat, un musée de l’outil, une ferme à spiruline, une brasserie traditionnelle et le musée Peugeot de Sochaux, en plus de petits villages à parcourir à pied. Baume-les-Dames est presque à mi-chemin et constitue l’étape de choix pour la nuit pour ceux qui partent un week-end.

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© Laurent Cheviet Doubs Tourisme

Un deuxième parcours plus dur sur 200 kilomètres La deuxième partie de cet itinéraire est bien plus physique : amateurs, vous êtes prévenus ! La trace, depuis Montbéliard, file en direction du sud à l’assaut du Parc naturel régional du Doubs : ça grimpe. Les hardis cyclistes seront cependant récompensés par une assemblée de fromageries et de fruitières bien plus conséquente que dans la vallée. Les aventuriers, non loin de Charquemont, iront voir par où passaient naguère les contrebandiers chargés de tabac, de sucre ou de café. A Villiers-le-lac, on pourra visiter le Chantier naval franco-suisse, spécialiste des bateaux pour passagers -on s’amusera de son sigle, anagramme de la SNCF. Pour clore


en fanfare cette série de visites improbables, allez faire un tour à la fonderie de cloches Jean Obertino à Morteau (attention, prenez rendez-vous, et seulement du lundi au jeudi). A Pontarlier, en pédalant vite, vous échapperez peut-être à une dégustation d’absinthe qui pardonne rarement à vélo, même en ligne droite. A Mouthe, vous trouverez en partant vers la gauche les sources du Doubs. La trace est quasiment achevée : Chapelle-desBois est à une dizaine de kilomètres, presque à la frontière avec le Jura. Lons-le-Saunier est à droite, la Suisse à gauche et droit devant… Gibraltar ? ■ Circuits et traces GPX à télécharger sur www.doubs.travel, dans la catégorie «Circuits Cyclo».

© Maud HUMBERT Bourgogne-Franche-Comte Tourisme

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Le Jura des lacs

■ Par Gregoire Naudin, authentique motard de Dijon

La distance

peut prêter à sourire : une cinquantaine de kilomètres du nord au sud, seulement ? Pourtant, il y a bien là de quoi remplir deux jours de visites, et plus encore pour les amateurs de promenades à pied. De Dijon, de Besançon ou de Beaune, Lons-le-Saunier est facile à rejoindre et Orgelet, notre point de départ, est tout proche.

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Canoë-kayak sur le Lac St Point, Malbuisson © AMB Photothèque / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

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échappées belles

Le Jura des lacs Une boucle en «8»

L

a région des lacs se prête bien à un parcours en «8» : arrivez par Orgelet et passez rive gauche pour rejoindre Moiransen-Montagne, continuez vers le sud jusqu’à atteindre le lac de Coiselet avant de remonter rive droite. La boucle nord, depuis le pont de la Pyle, passe par Clairvaux-les-Lacs, Le Frasnois, Marigny et revient à Orgelet via Pont-de-Poitte. L’itinéraire est fléché tout du long et les routes assez peu nombreuses pour rendre la navigation facile. Le lac de Vouglans, en arrivant d’Orgelet, est une surprise : on sort du virage et hou ! Que c’est haut ! Pas moyen de s’arrêter pour une photo : il y a du monde sur cette route. Patience : le belvédère est un peu plus loin, le premier d’une longue série. Moirans-en-Montagne est un village qui s’étire interminablement, au point de croire qu’on a raté la sortie alors qu’on n’a pas encore atteint le centre-ville. Le Musée du Jouet, dans un bâtiment fort moderne, bleu pétant et jaune qui claque, pourra rappeler des souvenirs. Mais pas qu’aux enfants : les usines de jouets du Jura emploient encore du monde. La fabrique Vilac, un peu plus bas dans le bourg, tourne toujours. Ils font de bien beaux objets et même un adulte apprécierait de recevoir une voiture ou un avion joliment peint et verni. A la sortie de Moirans, ne prenez pas tout de suite vers Martigna : faites un crochet par Villards-d’Héria. En cherchant un peu, vous pourrez trouver le restaurant «Aux fours et au moulin». Mais attention : sans réservation, pas de salut ! Ensuite, suivez les panneaux vers le lac d’Antre, une petite étendue d’eau dominée par une falaise que l’on peut gravir pour profiter du paysage et du calme. Assurément, c’est la découverte de ce périple : un petit resto comme on les aime et un lac tout proche pour la méditation ambulatoire qui s’en suit. En repartant, vous pouvez choisir la D299 qui mène au barrage de Vouglans via Lect : le belvédère au-dessus du barrage comporte une frise expliquant sa construction. Sinon, empruntez la route principale vers Chancia. Si vous cherchez où dormir, la Compagnie des Anes propose trois chambres joliment meublées : prenez le chemin qui débouche de la droite sur la D295, juste après le belvédère à la sortie de Chanon (attention : il faut braquer à fond). 112

Randonnées avec des ânes, lac Etival © CRT Bourgogne-Franche-Comté

Les conducteurs privés de tourisme Sur des routes comme celles-ci, le conducteur se rend rapidement à l’évidence : seuls les passagers peuvent profiter du paysage, le nez en l’air. Virages qui se referment, dos d’âne aveugles, cailloux sur la route : il faut maintenir une attention soutenue. Ainsi, après Montcusel, le belvédère marque le début d’un court tronçon de route étroit, agrippé à la falaise, où deux voitures ne peuvent pas se croiser. Pourvu qu’aucun campingcar n’ait l’idée saugrenue de débouler d’en face ! D’autant qu’il est facile de se laisser déconcentrer par cette falaise de toute beauté qui apparaît au détour d’une épingle à cheveux : les

Falaise au-dessus de Chancia © DR


Lac de Bellefontaine et Lac des Mortes © Julie Hann / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

ocres et les bleus sont splendides. Dans Chancia, la rue de Bellevue débouche sur le chemin de Nezan qui, après une belle grimpette, mène à un autre Belvédère qui domine le lac de Coiselet. La vue se mérite : il est prudent de laisser les voitures en bas du fait de l’étroitesse de la voie qui rend aléatoires les demitours. De là-haut, on voit clairement la nature artificielle du lac, avec ses rives trop à-pic pour être naturelles. A Chancia, la route des lacs repart vers le nord sur la D60, sauf à tenter une variante par la D99 vers Vescles, qui permet un nouveau détour vers les

ruines du château d’Olifernes, en cours de restauration par une association. On y accède via le hameau de Boutavant. Ici, pas de légende romantique au clair de lune : la tradition voudrait plutôt que l’on enferme des jeunes filles dans des tonneaux garnis de clous avant de les jeter dans l’Ain. Chacun ses méthodes de drague… Ceux qui ont suivi l’itinéraire principal sur la D30 pourront éventuellement admirer, sur la droite, l’autel de béton élevé au dieu Kilowatts. Mieux vaut s’arrêter sur le parking aménagé : ailleurs, la route surplombe le vide.

Des Néandertal et des pirogues Repassons par le pont de la Pyle pour démarrer la boucle nord du «8». Sur la D27, remarquez à gauche la direction Thoiria, qui mène à la Fruitière 1900. Tous les matins en juillet-août, il est possible d’assister à une démonstration de fabrication de Comté. La visite commence à 9 heures et dure environ deux heures. A Clairvaux-les-Lacs, aux alentours de midi, vous pourrez déjeuner à La Chaumière du Lac. Si la météo s’y prête, mangez sur la terrasse face au plan d’eau ? Le soir, et seulement le soir, profitez de la déco -et de la carte- du Temps Jadis, en regardant passer le train… miniature ! Les mordus d’histoire seront ravis : les traces d’occupation humaine autour des deux lacs remontent à 6.000 ans, dont cette fameuse pirogue de presque dix mètres de long, taillée dans un tronc de chêne, découverte en 1904 et conservée à Lons-leSaunier. Dans Clairvaux, attrapez la D144 en direction de La Frasnée. Il s’agit d’une «reculée», ou vallée creusée dans le calcaire par un cours d’eau, qui finit en cul-de-sac, souvent par une falaise plus ou moins à pic. On peut s’arrêter pour faire le tour du village, puis pousser vers la jolie cascade et profiter du lieu.

Saut de la Forges © DR

C’est l’histoire d’un Hérisson et d’un Aigle… Les cascades du Hérisson, c’est un peu les Chutes du Niagara du Jura : le truc qu’il faut avoir vu, sinon on a raté sa vie. Le parking à Ilay est gratuit, et comme la météo est favorable aux escargots, nous avons le chemin pour nous tout seul. Mais attention : le sentier est glissant et un peu piégeux. Oubliez les tongs. Depuis Bonlieu, on peut aussi rejoindre par une petite route le Saut de la Forge, pourvu qu’on ne rate pas l’embranchement à gauche, juste après la boutique de location de vélos quand on vient de Clairvaux. N’y roulez pas trop vite : pitié pour les riverains ! Les cascades du Hérisson consistent en cinq chutes d’eau de 10 à 65 mètres qui s’échelonnent sur un peu plus de 3,5 kilomètres. Comptez trois heures pour faire l’aller-retour. Bien sûr, il n’est pas du tout question de hérisson dans l’histoire : c’est juste un terme ancien que l’usage a déformé. En aval, on accède à la Maison des Cascades via une fort jolie route en cul-de-sac qui part de Doucier et qui longe les lacs de Chambly et du Val. Attention : au bout, le parking est payant. 113


échappées belles

Le Jura des lacs S

i cette petite randonnée vous a mis en jambe, c’est parfait : direction le Pic de l’Aigle par la D678. Le parking se situe sur la gauche, en prenant une route en retrait juste avant La Chaux-du-Dombief. De là, le belvédère n’est pas très éloigné mais encore une fois les tongs sont à proscrire. Une fois làhaut, on profite d’une vue dégagée sur le lac d’Ilay. Comme de juste, d’ici on voit le Mont Blanc (un belvédère d’où on ne verrait pas le Mont blanc, quel intérêt !?). Ceux qui en veulent encore pourront rejoindre le belvédère des Quatre Lacs, situé un peu plus au nord. Les guides disent qu’il faut deux heures et demies pour faire l’aller-retour depuis Chaux-de-Dombief. Ceux qui en ont assez vu (comme nous) choisiront un lac pour s’asseoir tranquillement en profitant de la vue au ras de l’eau. De ce point de vue, le lac de Bonlieu et celui du Fioget, un peu plus au nord juste avant Châtelneuf, ont notre préférence. Bonlieu, tout particulièrement, se pare d’une falaise pour rêvasser entre terre, ciel et eau. La source du Hérisson est à quelques dizaines de mètres de la rive sud, facile à trouver.

Un dernier lac et on rentre Le lac de Chalain marque la limite septentrionale de notre parcours. Lui aussi a été occupé très tôt dans l’histoire de l’homme, comme en témoigne les vestiges de cités lacustres trouvés aux alentours. Prenez à droite vers Fontenu sur la D90 : tout droit c’est le grand camping de Chalain. En prenant un peu de hauteur, on peut remarquer la couleur très particulière des eaux, plus vertes que bleues même par temps couvert. Chalain est malheureusement victime de son succès touristique, avec une offre d’hébergement qui dépasse vite la cote d’alerte pour qui préfère le sauvage. Retour au point de départ, donc, en faisant un dernier petit coucou au Hérisson dans un virage sec à la sortie de Doucier : dans moins d’un kilomètre, il se jette dans l’Ain. A Pont-de-Poitte, ce sont à nouveau les chauffeurs qui sont les dindons de la farce : le pont au-dessus de l’Ain passe en un éclair et seuls les passagers auront eu le temps de jeter un œil aux Marmites de Géants, ces formations calcaires caractéristiques. D’ici, on peut bifurquer directement vers Lons-le-Saunier si c’est l’heure du retour, ou achever la dernière partie du «8» -mais soyons honnête, ce tronçon est un peu triste après deux 114

Belvédère des 3 Lacs © Julie Hann / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme

jours autour des lacs. Cependant, prendre tout de suite la D678 plutôt que de pousser jusqu’à Orgelet prive d’un dernier petit plaisir : la visite du château de Présilly, occupé à partir de 1423 par notre vieux copain Nicolas Rolin, grand chancelier des Ducs de Bourgogne -décidément, il était partout ! ■

Aux fours et au moulin A Villard-d’Héria vous trouverez un restaurant comme on les aime : tout petit (20 couverts), accessible seulement sur réservation, et sans chichis. Il vous manque du pain ? Allez le chercher vous-même en cuisine, c’est ouvert. Laurianne s’est lancée dans la restauration l’année dernière après 7 ans de traiteur. Elle avoue un faible pour les notes de cuisine Thaï comme le gingembre ou le citron vert qui surprennent au royaume du Comté. Native du village, elle s’efforce de s’approvisionner en produits du coin. Si vous venez à un nombre suffisant, elle peut fermer la salle et définir avec vous le menu à partir d’une envie, d’un budget… Aux fours et au moulin mérite bien le détour.


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