INDX, Bolero client magazine June 2018, French

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COUP DE PROJECTEUR

TUTORIEL

12 astuces pour investir dans les biotechs

AB InBev

Comment faire un choix parmi une vaste gamme d’ETF ?

P.08

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LE MAGAZINE DE BOLERO

ANALYSE SECTORIELLE

MICHÈLE SIOEN (CEO SIOEN INDUSTRIES)

« Nous briguons la position de leader dans toutes nos activités » P.12

JUIN 2018


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JUIN 2018

EN IMAGES

Surfer sur les vagues de la croissance et des acquisitions FOCUS MATIÈRES PREMIÈRES

L’eau : l’or bleu ? LE SAVIEZ-VOUS ?

L’indice de la peur est de retour BILLET

Soyez gentil avec votre assistant ANALYSE SECTORIELLE

12 astuces pour investir dans les biotechs ÉCLAIRCISSEMENTS

5 raisons d’intégrer le crowdlending à votre portefeuille L’ENTRETIEN

Michèle Sioen, CEO Sioen Industries SOUS LA LOUPE

Corporate actions : de l’action dans votre portefeuille INFOGRAPHIE

La carte de la consolidation du paysage médiatique DERRIÈRE LES ÉCRANS BOURSIERS

Des marques emblématiques en bourse

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ÉVÉNEMENTS

2018 en images... jusqu’à présent COUP DE PROJECTEUR

AB InBev LIVRE À LA UNE

Sur les traces de l’Oracle d’Omaha LE SPÉCIALISTE

Blockchain : une chaîne bien huilée

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AU CŒUR DE L’ACTION

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TUTORIEL

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Une journée au Mithra CDMO Comment faire un choix parmi une vaste gamme d’ETF ? MÉDIAS SOCIAUX

Les fake News, une réelle menace ? UNE PASSION POUR LA BOURSE

De trader professionnel à investisseur autonome TRUCS & ASTUCES

Astuces Bolero ACTUALITÉ

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Meilleur Courtier RETOUR SUR...

5 ans Bolero

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COLOPHON INDX INDX est un magazine publié par Bolero Éditeur responsable : Groupe KBC S.A. – Bolero, Marc Dorssemont, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles Composition, réalisation, mise en page : Kunstmaan | Accenture Interactive Rédaction : Sarah De Pauw, Maurice Muraille, Barbara Desmet, Kjell Coel, Xavier de Troostembergh, Tom Simonts et Katrien Rasschaert Photographie : Jan Pollers et Erwin Donvil Contact : Bolero, www.bolero.be, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ - Le plus grand soin a été apporté à cette publication. Aucune garantie ne peut toutefois être apportée quant à la mesure dans laquelle les scénarios, risques et prévisions présentés reflètent les anticipations du marché, et dans laquelle ils se réaliseront. Ces prévisions sont fournies à titre indicatif. Les données de cette publication ont un caractère général et sont données à titre indicatif uniquement. Elles ne peuvent pas être considérées comme un conseil d’investissement, conformément à la loi du 6 avril 1995 relative aux marchés secondaires, au statut des entreprises d’investissement et à leur contrôle, aux intermédiaires et conseillers en placements. Bolero (KBC Bank) ne peut pas être tenue responsable de son exactitude ou de son exhaustivité. Les opinions et perspectives décrites sont celles en vigueur au moment de la rédaction du présent magazine.


EN IMAGES

SURFER SUR LES VAGUES DE LA CROISSANCE ET DES ACQUISITIONS Depuis l’édition précédente d’INDX, les marchés financiers ont attendu la « débâcle boursière » anticipée depuis longtemps aux États-Unis principalement. En vain. Les Bourses ont continué leur progression pour deux raisons. D’un côté, les actions américaines cotées en Bourse ont compensé le sursaut des taux à long terme par la mise en place de vastes programmes d’achat, généralement financés à l’aide d’emprunts. De l’autre, les sociétés technologiques sont nombreuses, ce qui a permis et permet toujours aux États-Unis de continuer à surfer sur la vague de croissance généralisée. Le secteur de l’e-commerce, de l’Internet et des sociétés spécialisées dans les semi-conducteurs continuent d’afficher une croissance supérieure à la moyenne et parvient de surcroît très bien à traduire cela en monnaie sonnante et trébuchante. Ces deux éléments ne doivent toutefois pas faire oublier le fait que de nombreuses sociétés et secteurs classiques ont un parcours boursier assez compliqué derrière eux. General Electric, mais aussi l’européen H&M et de nombreux autres sur le continent européen traditionnel en sont des exemples. Même si le prix pour avoir manqué le train de la modernité a parfois été élevé, il ne fut pas question de krach généralisé, mais bien d’une première correction digne de ce nom, qui s’est déployée en février 2017, soit plus de 12 mois après le précédent creux boursier. En cause, le sursaut de croissance un peu trop marqué du dernier trimestre 2017. L’économie a été particulièrement malmenée dans les trois grands blocs économiques de notre planète. Cette croissance ne s’est pas traduite par des exigences salariales plus élevées en 2017, mais nous en avons perçu les premiers signes au début janvier. La crainte d’une reprise de l’inflation et donc, d’une hausse des taux plus rapide que prévu, s’est ravivée, générant des ordres de vente. Mars n’a pas non plus donné lieu à une franche embellie boursière dans la mesure où le Président Donald Trump, en véritable CEO accompli, a étalé au niveau mondial sa stratégie de l’art du deal. Les menaces adressées à la Chine, qui doit veiller à normaliser ses tarifs à l’importation de toute urgence, a fait naître la crainte d’une guerre commerciale ou, à tout le moins, d’escarmouches commerciales. On ne savait toujours pas, début avril 2018, où ces discussions nous mèneraient exactement, dans la mesure surtout où les changements d’orientation stratégiques radicaux du Président Trump sont désormais suffisamment connus. Les entreprises ont suivi la situation de près mais elles ont surtout cherché à réaliser un quatrième trimestre et un premier trimestre vigoureux. La rentabilité s’est maintenue et les entreprises ont par conséquent affiché des liquidités plus abondantes encore au bilan. Traduction : les entreprises disposent encore de trop de liquidités inutilisées, une situation qui continue de soutenir la vaste vague de fusions et acquisitions. Une vague qui n’a pas épargné la Belgique puisque depuis le début de l’année, des acheteurs particulièrement gourmands ont mis la main sur Ablynx, RealDolmen, TiGenix et VastNed Retail Belgium. Le fondement de cette vague d’acquisitions est très solide et devrait s’étendre sur l’ensemble de 2018, malgré le fait que les taux à long terme poursuivront sur leur élan haussier. Ce qui est loin d’être une bonne chose en termes de déficits budgétaires et de politique de financement, puisque cela ne fera que gonfler la dette déjà colossale. Tous les regards se tournent par conséquent vers la BCE qui, en septembre 2018, mettra un point final au programme de rachat qui pèse encore 30 milliards EUR à l’heure actuelle. Il est évident que plusieurs directeurs financiers devront faire de leur mieux ici et là pour contenir les frais de la hausse des taux. Quand on parle de métiers pénibles...

TOM SIMONTS Senior Financial Economist Groupe KBC 3


FOCUS MATIÈRES PREMIÈRES

L’eau : l’or ble La surface de la terre est couverte d’eau à 70% environ mais seulement 2,5% de cette eau est « fraîche » ou « douce ». Selon le Global Water Intelligence (GWI) et la Banque Mondiale, 70% de l’eau douce est utilisée pour l’agriculture, 13% pour la consommation industrielle et 12% pour celle des ménages. Selon les estimations, l’activité économique tributaire de l’eau s’élève à plus de 70,2 trillions USD par an.

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algré l’énorme quantité d’eau disponible sur terre, la pénurie d’eau potable demeure l’un des principaux défis de ce siècle. La population connaît de surcroît l’accroissement le plus rapide dans les régions où l’eau se fait rare. L’urbanisation et l’amélioration de la prospérité entraînent une augmentation de la consommation d’eau, tandis que l’offre est affectée par la pollution et le réchauffement climatique. Autrement dit, la pénurie d’eau est un problème d’ordre global. Il existe ceci dit assez de technologies et d’applications qui rendent des sources d’eau alternatives propres à la consommation et à l’utilisation industrielle. Les entreprises actives dans le captage et l’épuration de l’eau, dans les technologies de l’eau et l’irrigation, ont donc de belles perspectives de croissance à long terme. Nous avons cherché à savoir comment, en tant qu’investisseur, vous pouvez surfer sur cette tendance.

Les investisseurs peuvent surfer sur le thème de l’eau de trois manières.

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L’EAU EN BOURSE Au cours des dix dernières années, le rendement du secteur de l’eau (MSCI ACWI Water Utilities Index) était conforme à celui du marché mondial. Lorsque nous examinons ce rendement sur une période de 15 ans, nous observons par contre une différence énorme et force est de constater que l’industrie de l’eau cotée en Bourse a surperformé le marché d’actions mondial. Le secteur affiche de ce fait début 2018 une prime qui reste justifiée, selon KBC, compte tenu des perspectives bénéficiaires et de croissance favorables du thème. KBC vise surtout la partie critique du cycle de l’eau qui englobe les infrastructures, la distribution et le traitement. La valeur de ce sous-marché est estimée à 550 milliards de dollars par an et peut être subdivisée en trois sous-catégories. INFRASTRUCTURE DE L’EAU Nous retrouvons ce type d’entreprises principalement dans le secteur des services aux collectivités. Les entreprises de distribution d’eau réglementées, qui peuvent répercuter leurs coûts sur une marge bénéficiaire, représentent un investissement sûr, plus intéressant encore en cas d’inflation croissante. La hausse des taux constitue néanmoins un risque pour le secteur défensif des services aux collectivités. Les constructeurs d’infrastructures hydrauliques voient leur chiffre d’affaires augmenter grâce à la hausse de la production industrielle et de la construction de logements et de bâtiments d’entreprises. C’est particulièrement le cas aux États-Unis, où les infrastructures hydrauliques sont en grande partie obsolètes.

Cette catégorie comprend des entreprises telles que A.O. Smith Corporation, Aalberts Industries, Xylem, Kurita Water, AWK et Suez. LES SOCIÉTÉS DES EAUX ET DES EAUX USÉES Les activités de ces entreprises sont très diverses mais nous pensons ici concrètement aux entreprises qui se focalisent sur la distribution et le stockage d’eau potable, le traitement des eaux usées, le recyclage, ou aux entreprises assurant la construction de ponts et chaussées. Parmi les noms connus de ce segment, nous noterons le néerlandais Arcadis, TetraTech, Xylem, Suez et Veolia Environnement. TECHNOLOGIE DU TRAITEMENT DE L’EAU Ces entreprises s’occupent notamment du filtrage et de l’épuration de l’eau. Nous citerons Kurita Water, Xylem et Veolia Environnement à titre d’exemple. D’origine américaine, Xylem est actif dans l’épuration des eaux usées, mais aussi de l’eau potable. La société de services aux collectivités française Veolia Environnement s’occupe du dessalement de l’eau de mer à l’échelle planétaire.

PRÉVISIONS POUR LE SECTEUR DE L’EAU Les prévisions pour le secteur de l’eau sont positives, portées par de solides fondamentaux. Le cycle d’investissement local vient en outre d’entamer une phase d’accélération et les indicateurs macroéconomiques dénotent une


eu ? nouvelle reprise. Maintenant que la réforme fiscale américaine est un fait, nous constatons que les budgets d’investissement ont la cote au niveau des États locaux, à la faveur de la hausse des recettes fiscales portées par la croissance économique robuste. Cela permet aux États d’investir davantage dans les nouveaux projets et dans les réparations. Reste cependant à voir le plan d’investissement promis par Donald Trump. Les résultats du quatrième trimestre 2017 étaient excellents, tout comme les résultats annuels des sociétés des eaux industrielles. Les activités liées à l’industrie ont le vent en poupe, l’agriculture montre des signes de reprise et les actifs publics sont repartis en hausse. Dans le secteur des services aux collectivités, Suez a certes connu des problèmes liés à l’entreprise mais son concurrent Veolia est parvenu à aligner une croissance organique. L’entreprise anticipe une croissance positive pour les prochaines années également.

INVESTIR DANS L’EAU : COMMENT S’Y PRENDRE ? Contrairement à d’autres matières premières comme l’or ou l’argent, vous ne pouvez pas investir directement dans l’eau. Il existe néanmoins plusieurs alternatives intéressantes pour surfer sur ce thème en tant qu’investisseur. Vous pouvez d’une part opter pour des fonds d’investissement durables : vous investissez dans un panier d’entreprises proposant des solutions durables pour un défi spécifique comme la pénurie d’eau. Il s’agit par exemple des services aux collectivités actifs dans le traitement et la distribution d’eau, des entreprises qui produisent des conduites, des pompes et

des valves ou d’entreprises qui contrôlent la qualité des eaux. Les Exchange Traded Funds (ETF) qui dupliquent un indice du marché lié à l’eau, constituent une deuxième possibilité de surfer sur cette tendance. Enfin, vous pouvez également investir dans des actions individuelles d’entreprises actives dans le secteur de l’eau. Seules deux entreprises sont actives dans ce segment au Benelux : Arcadis et Aalberts. Même si leurs activités ne se focalisent pas uniquement sur le volet de l’eau. Hors Benelux, nous retrouvons Xylem, Kurita Water, Watts Water, Mueller Water Products, Suez, Veolia Environnement, Pennon, United Utilities et Severn Trent. Vous l’aurez remarqué : le choix est plus que suffisant pour surfer sur cette tendance ! C’est à l’investisseur autonome que vous êtes de choisir.

Les entreprises actives dans le captage et l’épuration de l’eau, dans les technologies de l’eau et l’irrigation, ont donc de belles perspectives de croissance à long terme.

Cet article est basé sur une contribution du Senior Financial Economist Tom Simonts et des analystes de KBC Asset Management

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LE SAVIEZ-VOUS ?

L’indice de la peur est de retour Non, l’indice de la peur n’est pas un ensemble de sociétés au bord du gouffre, mais un autre terme pour désigner l’indicateur de volatilité. Et non, il n’y a vraiment pas de quoi s’affoler… COMMENT DÉFINIR LA VOLATILITÉ ? La volatilité désigne la versatilité d’une action ou d’un indice : plus la versatilité est élevée, plus la volatilité l’est aussi. L’indicateur le plus connu est le Volatility Index (VIX), mesurant la volatilité des 500 plus grandes entreprises américaines (S&P500). La volatilité élevée n’a rien à voir avec l’évolution du sous-jacent. Une action peut en effet clôturer l’année au même cours qu’au 1er janvier, tout en ayant eu un parcours très volatil. Sa volatilité sera élevée sur la période mesurée. De même, une action qui augmente ou baisse lentement sur une période donnée affiche une faible volatilité.

VOLATILITÉ ÉLEVÉE = BAISSE DES MARCHÉS BOURSIERS Chacun sait en Bourse que la volatilité des actions s’intensifie en période d’incertitude. Des ventes panique sont alors enregistrées, les volumes augmentent et quelques jours plus tard, les chasseurs de bonnes affaires font leur apparition et font regrimper les cours. Une augmentation de la volatilité s’accompagne donc généralement d’un recul des cours. Dans un climat boursier favorable, les envolées d’indices en pour cent sont pour ainsi dire inexistantes (bien que cela puisse

Saviez-vous que ... l’Europe possède également un indice de volatilité ? En effet, le VStoxx indique la volatilité attendue de l’EURO STOXX 50® pour les 30 jours à venir. Le VDAX fait de même pour l’indice phare allemand, le DAX30.

bien entendu être le cas de valeurs individuelles). Bien sûr, la volatilité d’une valeur individuelle peut également être calculée : elle ne se limite pas aux indices. Ceci s’avère particulièrement important pour les investisseurs en options sur actions.

QUE NOUS DIT LA VOLATILITÉ ? La volatilité nous montre l’évolution quotidienne attendue d’une action ou d’un indice sous-jacent. Lorsque l’indice VIX (volatilité S&P) affiche une valeur de 15, cela signifie que l’on peut s’attendre à un mouvement moyen des cours de 0,93%. Comment le calcul est-il effectué ? En divisant la volatilité par 16 (racine carrée du nombre moyen de 256 jours de négoce par an).

LA VOLATILITÉ A CONNU DES JOURS MEILLEURS Les marchés boursiers sont en bonne forme depuis des années, ce qui s’accompagne d’une faible volatilité. Classons la volatilité en 3 niveaux : < 25 (faible), comprise entre 25 et 40 (élevée) et > 40 (maximale) (*). En 2017, la volatilité moyenne a atteint son plus

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LA VOLATILITÉ EST-ELLE DÉFINITIVEMENT DE RETOUR ? Une année telle que 2017, marquée par une volatilité historiquement faible, est exceptionnelle. Curieusement, une économie qui tourne trop bien aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier, a récemment déclenché un sursaut de nervosité sur les marchés financiers. Si la hausse boursière ne peut bien évidemment pas durer indéfiniment, cela ne signifie pas pour autant qu’elle va subitement s’arrêter sur une correction sévère. Mais il est presque certain que la volatilité va s’intensifier. Les émetteurs d’options (volatilité

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bas niveau en 30 ans, soit 11,7. Le niveau le plus élevé de l’année dernière a été d’à peine 16. Pendant l’année de crise 2008, le niveau moyen avait été de 32,7, avec un sommet à 80,9. Depuis 2012, la volatilité n’a dépassé le niveau de 40 qu’un seul jour et la croissance chinoise en était la cause. Il est à noter qu’en infrajournalier, des pics parfois plus élevés ont été enregistrés comme le 5 février de cette année, lorsque l’indice a franchi la barre des 50 pendant la journée, mais n’a clôturé qu’à 37,3.

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Source: Thomson Reuters


Astuces pour investir sur un marché volatile 1. Investissez dans des actions à dividende et des secteurs stables, comme celui des utilités publiques ou encore de l’alimentation. De telles entreprises ont des cashflows prévisibles et un béta assez faible, ce qui implique qu’elles sont moins exposées aux fluctuations. 2. Investissez dans des indices avec les ETF. Il n’est pas aisé de sélectionner des actions dans un marché volatile. Il peut donc s’avérer intéressant d’investir dans des ETF, qui répliquent un indice boursier. 3. Les investisseurs plus expérimentés peuvent également protéger leurs positions en achetant une option put avec un prix d’exercice inférieur à leur prix d’achat (stratégie de Hedging). Consultez l’Académie Bolero pour plus d’explications.

élevée = primes plus élevées) s’en réjouiront et une correction saine offre bien entendu aussi des possibilités de temps à autre.

PRODUITS DÉRIVÉS SUR LE VIX Il ne faut pas craindre la volatilité, mais l’investisseur moyen devrait éviter les dérivés sur la volatilité. Ceux-ci réagissent par le biais de futures à l’augmentation ou à la diminution de la volatilité, souvent avec un effet de levier. Mais ne dit-on pas : “what goes up must come down” ? C’est vrai, et il en va de même de la volatilité : il semble donc assez logique de miser sur sa normalisation (diminution) par le biais d’un produit dérivé lorsqu’elle atteint un nouveau pic. Les milliers d’investisseurs qui avaient misé sur le VelocityShares Daily Inverse VIX ETF le pensaient également. Ces deux dernières années, ce tracker a gagné plus de 500%. Cependant, en raison de l’intensification récente de la volatilité, les positions en futures dans cette construction se sont effondrées comme un château de cartes. Le tracker a été suspendu pendant un certain temps et l’émetteur a ensuite décidé de liquider la cotation conformément aux règles du prospectus. Après avoir atteint un sommet de 145 USD le 11 janvier, le tracker affichait un dernier cours de 6,04 USD le 15 février. La volatilité est retombée, mais le tracker n’est pas revenu. De quoi faire peur, non ?

Michel Verdeyen – Stratégiste KBC Private Banking

TOM SIMONTS Senior Financial Economist Groupe KBC @TSimonts

SOYEZ GENTIL AVEC VOTRE ASSISTANT Telenet a totalement absorbé De Vijver en mars. Ce symptôme témoigne d’une véritable guerre médiatique à l’échelle mondiale. La Belgique n’échappe pas, elle non plus, à cette âpre lutte pour l’accès au salon des ménages. Durant la première phase de ces opérations il y a quelques années, des acteurs du secteur des télécommunications comme Mobistar, Proximus et Telenet se sont battus pour leur abonnement GSM. Grâce à la technologie et à la numérisation, l’accent s’est vite déplacé vers la télévision et l’Internet, et c’est comme ça qu’un « dossier numérique global » s’est introduit jusque dans votre salon. Pas par la porte d’entrée ou par la boîte aux lettres, mais par le biais des câbles Internet ou coaxiaux, l’objectif étant de rallier le plus grand nombre d’utilisateurs. Cela permet en effet de réduire les coûts et d’augmenter le plus possible les revenus récurrents. Telenet et Proximus sont les grands gagnants belges. La deuxième phase des opérations consiste bien entendu à fidéliser le client. Ce qui n’est possible qu’en proposant en permanence une offre télévisée passionnante, de préférence exclusive. Des émissions sportives, des films, des séries, des documentaires, des reportages en direct, etc., sont censés séduire définitivement le client. C’est la raison pour laquelle les acteurs du secteur des télécommunications ne comptent ni leurs dépenses ni leurs efforts pour s’assurer du contenu. Car qui n’a rien à offrir, ne peut vendre. C’est pour cela que le secteur acquiert à un rythme soutenu des entreprises de contenu nationales et internationales, qu’il agrège ensuite pour former des acteurs médiatiques globaux. C’est ce qui est récemment arrivé en Belgique à De Vijver Media, le groupe qui détient les chaînes de télévision VIER, VIJF et ZES et la maison de production Woestijnvis. Disney a émis une offre sur 21st Century Fox, qui souhaite elle-même absorber Sky. Comcast a lui aussi des vues sur Sky... pour ne citer que ces exemples. La naissance d’acteurs médiatiques globaux donne lieu à une offre tellement importante par fournisseur qu’il n’y a quasiment plus de place pour plus d’un fournisseur dans votre salon. Il s’agit là d’un défi majeur pour les services de streaming indépendants, qui éprouvent de plus en plus de difficultés à se faire une place sur votre canapé. Seul le pionnier Netflix, grâce à ses propres séries et documentaires, est en mesure de damer le pion aux grands acteurs médiatiques. Apparaît alors progressivement la phase trois de la lutte pour l’accès au salon des ménages dans la mesure où les assistants numériques personnels gagnent du terrain. Ils ouvriront bien vite la lutte à toute la maison car la technologie vocale, l’Internet et l’analyse de données permettent, de plus en plus, de faire de votre palais de briques un ordinateur parlant numérique massif. Conséquence : vous n’aurez plus à décider quel fournisseur (d’énergie) correspond le mieux à vos besoins, quel supermarché est en mesure de vous fournir de l’alimentation fraîche, quelle plateforme choisir pour réserver votre hôtel, quelle compagnie aérienne pour votre vol ou quel géant médiatique pour vous proposer vos films préférés... De plus en plus, ce choix sera laissé aux assistants numériques comme Apple’s Siri, Amazon’s Alexa ou Google’s Home, chez vous ou dans votre voiture. Alors que l’objectif est aujourd’hui de capter votre attention, il s’agira désormais de se focaliser sur celle de votre assistant numérique. Car c’est lui qui choisira le fournisseur qui vous convient, en fonction du prix le plus bas possible, des reviews sur Internet ou des règlements tarifaires avec Amazon, Google ou Apple. Le modèle de gain de nombreuses entreprises qui dépendent des médias et des consommateurs risque donc de changer radicalement. Le fait que les sociétés de télécommunication et de contenu fusionnent aujourd’hui pour devenir de véritables géants médiatiques est logique, de la même manière que les grandes entreprises puissantes élisent des CEO à leur tête. Mais même ces CEO devront désormais, tout comme vous, tenir compte des volontés de leur assistant. Qu’il s’appelle Alexa, Siri ou Echo, vous devrez faire preuve de beaucoup de gentillesse à son égard.

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ANALYSE SECTORIELLE

12 astuces pour investir dans les biotechs

RECHERCHE

Nombreux sont les investisseurs que les biotechnologies rebutent - « trop compliqué » ou « trop hasardeux », les entendon souvent dire. Il est pourtant possible de gagner de l’argent en investissant dans le secteur, sans être détenteur d’un diplôme de médecine. Il faut toutefois tenir compte d’un certain nombre de principes essentiels. L’analyste sectoriel Pieter Mahieu (KBC Asset Management) vous livre 12 astuces. 1. LES ANIMAUX NE SONT PAS DES HUMAINS

3. LA PHASE 2 EST INTÉRESSANTE

Avant d’être testés sur les humains, les candidats médicaments le sont sur des animaux. Les animaux ne sont pourtant pas des humains : de bons résultats obtenus sur eux ne constituent pas nécessairement une garantie d’efficacité chez les êtres humains. Tenez donc peu compte des informations issues des modèles animaux, sauf pour ce qui concerne les effets secondaires.

La phase 2 consiste à déterminer la dose optimale de médicament, en réalisant des tests sur un groupe restreint de patients. Cette phase permet également de se faire une idée du fonctionnement et de l’efficacité du médicament, et d’en relever les effets secondaires éventuels. La population testée ne se limite pas à des volontaires sains. Il s’agit d’une phase particulièrement intéressante pour l’investisseur. L’action augmente dans la perspective de la publication des résultats. Des conclusions positives peuvent lui donner un véritable coup de fouet. En général, les premiers investisseurs se manifestent six mois environ avant la publication des résultats.

2. LA PHASE 1 EST PEU CONCLUANTE En phase clinique, les médicaments sont testés sur des êtres humains. Cette phase est elle-même composée de trois phases successives (1, 2 et 3). Au cours de la première d’entre elles, le candidat médicament est testé sur un panel restreint de volontaires sains. Il s’agit de s’assurer qu’il n’est pas mortel et n’entraîne pas de graves effets secondaires chez les sujets sains. Mais cette phase ne dit pas grandchose du médicament même.

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Si l’action augmente effectivement avant la publication des résultats, l’investisseur peut toujours décider de sortir avant l’annonce effective : il aura de la sorte parcouru un bon bout de chemin, tout en ne risquant pas de désillusions si les données s’avèrent négatives. Si l’investisseur choisit de rester investi jusqu’à l’annonce des résultats, le risque d’augmentation ou de baisse sera plus marqué.

PHASE PRÉCLINIQUE

Si l’action n’augmente pas dans la perspective de la publication des résultats, cela signifie que les investisseurs doutent que l’étude de phase 2 soit concluante. En d’autres termes, le cours tient peu compte de la valeur du médicament et le risque de déception, en cas de mauvaise nouvelle, est faible. Si les conclusions sont encourageantes, le titre fera un bond en avant. Une étude de phase 2 qui débouche sur des résultats positifs permet de démarrer l’étude de phase 3. Si elle se penche sur une maladie grave, l’entreprise ne peut jamais réaliser elle-même cette phase et doit se mettre en quête d’un partenaire qui prendra tout ou partie des coûts à sa charge. L’entreprise biotech percevra des paiements d’étape rémunérant les efforts consentis et se verra accorder des droits sur les paiements d’étape et royalties futurs, voire l’autorisation de commercialiser le produit dans certains pays. La qualité des négociations peut propulser l’action vers le haut. Il faut toutefois éviter d’accorder à la phase 2 une importance démesurée : le nombre de patients demeure à ce stade limité et les résultats ne peuvent être surestimés. Des conclusions positives en phase 2 peuvent toujours être influencées par le hasard. 4. LA PHASE 3 EST RISQUÉE, MAIS LES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION DU TITRE SONT RÉELLES La dose idéale du candidat médicament est, en phase 3, testée sur une large population de patients. L’étude doit démontrer l’efficacité de la molécule par rapport


au placebo et par rapport au traitement standard actuel. La taille de l’échantillon doit exclure l’effet du hasard. L’entreprise ne peut exécuter seule l’étude de phase 3 que s’il s’agit d’une maladie plutôt rare, exigeant de recruter un nombre peu élevé de sujets. Elle prend dans ce cas un risque considérable, car l’on attend beaucoup d’elle et elle a peu de choses à quoi se raccrocher en cas

PHASE CLINIQUE PHASE CLINIQUE

sements signifie qu’à défaut d’être toujours très excitants, certains titres, comme les actions de dividende, peuvent être extrêmement rentables. Ce principe ne vaut pas pour les biotechs: le secteur vit de bonnes nouvelles. Pas de nouvelles, pas d’attention ; dès lors, plus les informations sont nombreuses, mieux cela vaut.

PROCESSUS PROCESSUS ADMINISTRATIF ADMINISTRATIF

d’échec. Reste que si les résultats sont positifs, elle pourra conclure un partenariat intéressant avec, à la clé, des paiements d’étape et des royalties élevés. Elle pourra également constituer un candidat à la reprise idéal. 5. RÉPARTISSEZ LES RISQUES Comme pour tous les investissements, répartir les risques est essentiel. Les entreprises biotechnologiques qui se concentrent sur l’élaboration d’un seul produit n’ont pas de plan B en cas de problème. Préférez les sociétés qui ont plusieurs projets dans leurs cartons et des produits en phases 1, 2 et éventuellement, 3, simultanément. Mettez-vous en quête d’entreprises qui ont conclu divers partenariats. Bien que les partenariats ne constituent pas une garantie de réussite, ils permettent de répartir coûts et risques. 6. DEUX ANNÉES DE RÉSERVES DE LIQUIDITÉS Les entreprises biotechs doivent veiller à disposer de suffisamment de liquidités - une réserve de deux ans est un minimum. La recherche est extrêmement onéreuse et les revenus des sociétés actives dans ce secteur sont généralement insuffisants, voire inexistants. Si les caisses sont vides ou presque avant même la publication des résultats, l’action réagit généralement extrêmement mal, ce qui implique un risque élevé pour l’investisseur. 7. ÉVITEZ LA MONOTONIE « Boring is beautiful », entend-on parfois dire, ce qui dans le contexte des investis-

8. NE SOUS-ESTIMEZ PAS LE CALENDRIER La recherche prend du temps. Énormément de temps. Chaque entreprise sélectionne les meilleurs candidats pour l’étude car mieux le patient réagit à la molécule, plus il est probable que le médicament soit efficace. Comme il n’est pas rare que plusieurs sociétés investissent dans une même pathologie, les mêmes patients peuvent être abondamment sollicités. Les calendriers sont généralement réalistes mais il en faut peu pour que l’entreprise accuse du retard et donc, fasse des déçus. Car dans l’intervalle, elle continue à consommer des liquidités. 9. UN BON SCIENTIFIQUE N’EST PAS NÉCESSAIREMENT UN BON MANAGER Ce n’est pas parce qu’un scientifique est brillant qu’il gérera avec la même maestria l’entreprise qu’il décide de créer. Assurez-vous qu’il se soit entouré de suffisamment de spécialistes. La réflexion est la même pour les actionnaires de référence : les spécialistes des biotechnologies qui investissent dans l’entreprise le font en connaissance de cause, ce qui est gage de confiance pour l’investisseur. 10. INFORMEZ-VOUS SUFFISAMMENT La manière dont une molécule agit sur une maladie n’est pas facile à comprendre pour les non-initiés. Voici donc quelques conseils pour ne pas foncer les yeux fermés. Le site internet de l’entreprise contient sans aucun doute des informations instructives sur le médicament en cours de développement. Si une de vos questions reste sans

réponse, prenez contact avec la section Investor Relations. N’hésitez pas à consulter des experts - sur les sites de discussion destinés aux médecins ou les sites internet des associations de défense des intérêts des patients, par exemple. Les maisons de bourse elles-mêmes publient des informations à propos de l’entreprise, de ses résultats et de la manière de les interpréter.

SUR LE MARCHÉ SUR LE MARCHÉ

11. LA PANIQUE EST MAUVAISE CONSEILLÈRE N’oubliez pas que nous parlons de biotech : il est tout à fait normal que tout ne se déroule pas toujours comme prévu. Lorsqu’un produit échoue, le cours de l’action peut certes céder énormément de terrain mais pour autant que la société dispose par ailleurs d’un certain pipeline, les projets que celui-ci contient pourront suffire à inverser la tendance. 12. LE RISQUE COMMERCIAL EST SOUS-ESTIMÉ Analystes et entreprises évaluent le potentiel commercial en multipliant le nombre de patients qui ont besoin du médicament par le prix de ce dernier. Ils estiment ensuite la part de marché que le médicament est susceptible de conquérir, et le temps qu’il lui faudra pour ce faire. C’est ainsi qu’est pronostiqué le chiffre d’affaires, lequel contribue à déterminer l’objectif de cours. Si cette approche est pertinente, elle ne tient pas compte d’un facteur essentiel : le remboursement. Les pouvoirs publics et les assureurs-maladie doivent affecter au mieux les budgets restreints dont ils disposent pour le remboursement des médicaments, ce qui empêche parfois d’excellents produits de percer. Les médicaments destinés à des maladies non chroniques, de même que ceux sans concurrence, sont potentiellement plus porteurs que les autres. Dans l’euphorie provoquée par l’approbation d’un produit, les hypothèses entourant son potentiel peuvent donner des ailes au titre, mais une désillusion est toujours possible.

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ÉCLAIRCISSEMENTS

5 raisons d’intégrer le crowdlending à votre portefeuille

Vous êtes un investisseur au profil dynamique ? Vous êtes prêt à accepter un risque supérieur pour un rendement plus élevé ? Alors le crowdlending est probablement fait pour vous. À travers la plateforme Bolero Crowdfunding, les particuliers ont la possibilité de prêter leur argent à des petites et moyennes entreprises (PME) belges en croissance. Cette plateforme, lancée il y a 3 ans par KBC et Bolero, compte aujourd’hui plus de 28.000 membres investisseurs.

Caractéristiques d’un investissement dans des PME 1

RENDEMENT FINANCIER PLUS ÉLEVÉ

Chez Bolero Crowdfunding, les prêts ont une durée de 1 à 5 ans maximum, pour des taux situés entre 5 et 10%. Ceux-ci sont définis en fonction du profil de risque de l’entreprise, mais également des modalités de remboursement. Un prêt « bullet » (remboursement du capital à l’échéance) sera bien souvent plus cher qu’un prêt où le capital de l’obligation est remboursé mensuellement ou annuellement.

2 OUTIEN AUX PROJETS DE S CROISSANCE DES PME

En investissant dans des PME, vous les aidez à se développer. Les pistes sont nombreuses : il peut notamment s’agir de l’extension d’un entrepôt, de l’augmentation du budget marketing ou de l’engagement de collaborateurs commerciaux. Mais il pourrait tout aussi bien s’agir de l’exploration d’un nouveau marché, du renouvellement du système de production, d’un investissement immobilier, etc.

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Plus d’infos : Invest and grow together 10

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Financement de la croissance

Prêt

Remboursement

Entreprise

3

4

5

DIVERSIFICATION DE VOTRE PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT

VOTRE AVIS EST PRÉCIEUX POUR LES ENTREPRENEURS

En investissant dans des PME, vous diversifiez également davantage votre portefeuille. En outre, vous prenez les choses en mains via la plateforme Bolero Crowdfunding disponible en ligne. Vous y trouvez notamment un aperçu et un calendrier détaillés de tous les remboursements à venir. La plateforme offre également des outils d’aperçu qui vous permettent d’avoir une vision globale de votre portefeuille d’investissement. Si un tel investissement ne remplace pas un portefeuille boursier bien diversifié, cela vous permet néanmoins d’élargir votre portefeuille en y intégrant une autre classe d’actifs : les PME belges. C’est en quelque sorte un bon complément à vos placements existants. Prêter à celles-ci, c’est investir dans l’économie réelle et soutenir les entreprises belges.

En tant qu’investisseur, vous avez un rôle à jouer. Suivez l’évolution de la PME, posez des questions aux chefs d’entreprise et aidezles à se développer. N’hésitez pas à partager avec eux votre réseau et votre expertise. Vous soutenez ainsi la croissance de ces entreprises. Incitez-les à innover, à engager et à s’inscrire sur la voie de la durabilité.

MAÎTRISE DES RISQUES VIA LA DIVERSIFICATION Les choses peuvent changer rapidement pour une PME et, en cas de coup dur pour l’entreprise, vous risquez de perdre tout ou partie de votre investissement. Tenez compte de ces risques. La diversification et un portefeuille judicieusement constitué sont des atouts. Finalement, investir grâce au crowdlending, c’est le bon équilibre entre le rendement financier et l’investissement à impact supérieur. Vous savez à quoi va servir votre argent et ça, ça n’a pas de prix.

Le crowdlending en Belgique en 2017 20 millions €

80

De fonds levés

Dossiers

Doublé

250.000 €

85%

6

En moyenne par dossier

De part de marché du crowdlending

Plateformes reconnues par la FSMA

Un marché qui a

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« Nous briguons la position de leader dans toutes nos activités » INDX a rencontré Michèle Sioen, CEO de Sioen Industries


L’ENTRETIEN

En 2017, Sioen Industries a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de quelque 30 %. Sur l’ensemble de 2016 et 2017, l’entreprise a procédé à pas moins de 6 rachats, tant au niveau domestique qu’à l’étranger. La famille Sioen a par ailleurs empilé les récompenses. Ainsi, la couleur rouge de votre plaque d’immatriculation a non seulement été récompensée d’un Innovation award, mais quelques-unes des dames de la maison ont raflé les titres de Woman of the Year 2017*, Lifetime Achievement et Manager of the Year 2017. Ce dernier est revenu à la fille aujourd’hui à la barre du vaisseau familial. Faisons connaissance avec Michèle Sioen, CEO de Sioen Industries. * En Flandre

S

ioen possède un vaste portefeuille de produits qui comprend la filature, le tissage, l’enduction, la fabrication de vêtements et la production de produits chimiques fins. L’ensemble du processus de production se déroule sous un même toit. En outre, la transition de Sioen d’un pur fournisseur de composants à un fournisseur de solutions globales lui a donné l’ambition de renforcer encore plus sa position de leader du marché dans le textile technique et dans les vêtements professionnels de protection. Ces dernières années, Sioen s’est montrée très active sur le marché des fusions-acquisitions, avec notamment les rachats de James Dewhurst, Manifattura Fontana, Dimension-Polyant, UCS...

Reste-t-il encore des cibles potentielles pour Sioen ? Oui, bien sûr. Il y a encore certainement de quoi faire. Nous identifions encore une foule d’opportunités et cherchons toujours de nouvelles cibles. Nous sommes une entreprise de croissance. Notre stratégie mise sur la croissance, tant organique que par le biais de rachats. Quand vous rachetez une société, vous en achetez également le savoir-faire et les connaissances. Nous briguons la position de leader dans toutes nos activités. Poursuivre sur cette voie nous permet de renforcer notre leadership sur le marché. Nous avons toujours d’un bilan très sain. Nous pouvons nous targuer d’un ratio d’endettement de 1,8 fois le cash-flow d’exploitation. Nous avons donc encore de pas mal de ressources pour continuer à investir. D’autre part, nous devons également digérer et intégrer ces investissements. Il s’agit d’un grand chantier sur lequel nous sommes également pleinement occupés.

Comment comptez-vous encore développer Sioen ? À côté de ces rachats, la croissance organique (NDLR 5,7% en 2017) revêt une importance capitale. Pour celle-ci, nous nous appuyons sur la recherche et le développement (le R&D), l’innovation et l’exploration de nouveaux marchés. Si un client a un problème en particulier, nous examinons ensemble comment y apporter une solution textile adéquate.

Quelle taille fait l’équipe R&D de Sioen ? Je dirais environ 180 personnes. Il s’agit ici uniquement de personnes qui travaillent physiquement dans le département R&D, mais l’innovation s’inscrit dans l’ADN de tous les collaborateurs de Sioen. Lorsque nos commerciaux se rendent chez les clients, ils doivent pouvoir faire preuve d’innovation. Les respon-

« L’innovation doit s’inscrire dans l’ADN de chacun. » sables des achats auprès de nos fournisseurs doivent eux aussi être innovants. Ce sont les produits, les machines et les techniques de production qui sont les vecteurs de l’innovation. Nous veillons à ce que nos machines soient à la pointe, pour pouvoir produire de manière efficace. Nos services aussi doivent se mettre au diapason de l’innovation. Celui qui fournit des services doit lui aussi être efficace et miser pleinement sur l’innovation. L’innovation est inscrite dans l’ADN de l’entreprise et doit se retrouver chez tous les collaborateurs, quelle que soit la position qu’ils occupent.

Vous vous lancez également dans une niche à combler sur le marché avec des toiles pour camions équipées de capteurs pour lutter contre les effractions. Comment vous y prenezvous pour que tous vos collaborateurs contribuent aux excellents résultats ? Les bons résultats ont en effet un impact positif sur la motivation des travailleurs. Nous ne pouvons pas nous permettre de vendre toujours la même chose. Tous nos collaborateurs sont conscients que l’innovation est une condition à la poursuite de notre croissance.

Une équipe est faite de profils très diversifiés. Comment cela se passet-il avec ceux qui connaissent bien le Sioen d’avant et qui sont plutôt conservateurs ? Comment faites-vous pour les embarquer dans le train de l’innovation ? Notre cœur de métier reste à la base de notre entreprise aujourd’hui. Ce « core business » évolue quotidiennement et ces développements forment finalement également le cœur de notre métier. Il s’agit d’un processus progressif. Pour lancer quelque chose de nouveau sur le marché, il faut toujours un peu plus de temps que prévu. Les véritables résultats ne sont visibles que bien plus tard.

Depuis combien de temps êtes-vous occupés sur les toiles équipées de capteurs, par exemple ? Cinq ans plus ou moins ? Et avec le projet pilote européen « Passant » dans le port d’Ostende, nos toiles étanches avec capteurs apparaissent sur le devant de la scène. Le développement et la commercialisation de nouveaux produits

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Sioen en quelques chiffres (Source : rapport annuel Sioen 2017)

600,7

Capitalisation boursière (en millions euros)

+50

implantations

8.564

Nombre moyen d’actions négociées par jour

+20

pays

prennent du temps, mais au final, on aboutit pourtant à un produit correct et efficace.

Pour les activités de « coating », Sioen est très dépendante du PVC, du polyester et des plastifiants. Comment êtes-vous préparés à une éventuelle pénurie de ces matières premières ? Des alternatives existent, notamment des toiles en polyuréthane ou en silicone. Même si celles-ci n’ont pas les mêmes avantages que le PVC pour les toiles des camions, par exemple. L’intégration verticale de nos activités stratégiques est notre force absolue. Nous produisons non seulement les fils, mais disposons également de toutes les techniques de tissage et d’enduction. Nous sommes en mesure de recouvrir n’importe quel support (tissu, tricot) de n’importe quelle sorte de polymères. Nous possédons 6 types de machines, qui posent ce revêtement d’autant de manières différentes. Si par exemple il devait y avoir pénurie de PVC, nous pouvons directement passer à une autre matière première. Même si cela ne se fait pas comme ça, en un claquement de doigts.

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textile sur lesquels des algues peuvent pousser aisément et rapidement. Ces tapis, couverts d’algues, sont fixés au fond de la mer. Ils sont tendus sur de grandes trames en acier de manière à offrir aux algues un support stable. Ce type de barrière d’algues doit permettre d’éviter la disparition des plages en cas de tempête et constitue donc une alternative durable à la construction de brise-lames pour protéger le littoral. Je suis heureuse que Sioen participe à ce genre d’innovations.

Quelles sont vos impressions après avoir reçu le titre de « Manager de l’année » ? Qu’est-ce que ce titre signifie pour vous ? Il s’agit d’une bien belle distinction, que j’attribue avant tout à l’ensemble de l’entreprise et à tous ses collaborateurs. Un manager n’est rien sans l’équipe qui l’entoure et qui souhaite progresser avec lui ou elle. C’est grâce au travail d’équipe que nous en sommes là où nous nous trouvons aujourd’hui.

Quel est l’impact d’une telle récompense pour l’entreprise ?

Sioen a obtenu une médaille de bronze aux Belgian Business Awards (mars 2018). Quelle est la stratégie de Sioen en matière de développement durable ?

Pour l’entreprise, l’impact est très positif. Les gens sont fiers. Et il en a été fait écho dans la presse et sur les réseaux sociaux. Je considère ce prix comme une reconnaissance pour le travail d’équipe accompli par l’entreprise.

L’entreprise durable est l’un des six piliers de la stratégie de Sioen, au même titre que la croissance, l’intégration verticale, l’innovation, les gens et l’orientation sur le client. De nombreux aspects que nous développons dans le cadre de l’innovation sont liés à l’entreprise durable. Nous avons reçu le prix du développement durable pour le développement de tapis en

Comment décririez-vous votre style de management ? Je suis plutôt une chef d’équipe, qui insuffle la confiance. Nous disposons au sein de nos entreprises d’un comité de direction. Au sein de ce comité, on trouve les CEO qui sont à la barre des différentes divisions. Mes deux sœurs

4341 473,1

salariés chiffre d’affaires (en millions euros)

et ma mère siègent également au comité de direction. Nous sommes une entreprise cotée en Bourse, mais nous gardons un esprit familial et une vision à long terme. Ensemble, nous souhaitons assurer un avenir durable à Sioen. Les CEO des différentes divisions sont des professionnels, qui travaillent de manière indépendante. Ce sont des entrepreneurs. J’apprécie également cet esprit d’entreprise et je suis la première à souhaiter qu’ils considèrent l’entreprise comme la leur. Je vais souvent à la rencontre des travailleurs, j’aime bien faire mon petit tour et discuter avec les gens, pour prendre le pouls. Il n’y a que comme ça que l’on peut ressentir ce qui se passe sur le terrain. C’est pour moi une donnée essentielle. Bien entendu, nous nous appuyons sur des KPI (« indicateurs clés de performance » NDLR), mais pour moi, ce qui compte, c’est un mix de relations humaines et de données chiffrées.

Votre style de management a-t-il évolué au fil des années ? Je ne sais pas. Il faut poser la question à mes collaborateurs (rires). Ce sont les gens qui font la différence. Si vous mettez deux entreprises qui font exactement la même chose l’une à côté de l’autre, ce sont les gens motivés qui feront la différence. L’actif le plus important de notre entreprise, c’est la qualité de nos collaborateurs.

Les entreprises familiales s’en sortent généralement relativement bien en bourse. Qu’est-ce qui différencie Sioen des autres ? Quelle est votre recette du succès ? Notre entreprise a connu une croissance très forte, et les résultats ont suivi. Mais nous avons nous aussi subi la crise de 2008. Nous avons


3 PÔLES D’ACTIVITÉS STRATÉGIQUES

APPAREL

STRUCTURE ACTIONNAIRES public

28% 34,75%

63%

9%

COATING

beaucoup perdu en raison de notre forte dépendance à l’égard du transport. Nous avons donc pris la décision stratégique de nous diversifier, d’innover et d’élargir notre gamme. Depuis lors, nous n’avons cessé de croître.

Le terme « disruption » est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Comment voyez-vous cela dans le cas de Sioen ? Où se situent selon vous les éventuelles menaces ? Dans notre secteur, la disruption n’est pas quelque chose de nouveau. Je pense notamment à la charge de travail pour les tenues de protection. Les clients pour lesquels ces vestes sont développées peuvent les faire produire en Chine pour 40% moins cher. Cette forme de disruption a démarré dans notre secteur voici 15 à 20 ans déjà. Nous nous sommes adaptés en augmentant de manière spectaculaire la technicité de nos vêtements. Au niveau des prix, il nous est impossible de rivaliser avec la Chine. C’est pour cela que nous misons massivement sur l’innovation.

65,25%

CHEMICALS

Comment une entreprise belge peutelle tout de même rivaliser avec la concurrence chinoise ? En Belgique, nous avons de nombreuses entreprises de niveau mondial, qui sont même souvent leaders de marché dans leur segment. Je pense à Barco, Bekaert, De Nul et DEME. C’est le côté positif pour les entreprises belges : elles sont obligées d’exporter.

Vous arrive-t-il parfois d’avoir tout de même des insomnies ? Qu’est-ce qui vous réveille la nuit ? Ah oui, ça m’arrive souvent (rires). Pour le moment, il n’y a pas vraiment de problème structurel ou disruptif qui me préoccupe. Quand on entreprend, qu’on fait des affaires, on est tous les jours confrontés à des difficultés.

Le meilleur est-il à venir pour Sioen ? J’espère bien. La relative bonne santé de l’économie joue pour le moment en notre faveur. Une économie qui se redresse est toujours positive pour les entreprises. Les taux d’intérêt

aux mains de la famille Sioen sont bas, ce qui rend de nombreux projets d’investissement possibles. Prenons par exemple la demande croissante de géotextile qui résulte de la hausse du marché des travaux d’infrastructure. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous construisons actuellement une deuxième usine de feutre à l’aiguille en Italie, qui représente un investissement de 25 millions d’euros. Les capacités de l’usine Manifattura Fontana en Italie sont en effet déjà entièrement épuisées pour 2018. Mais nous souhaitons également installer des capacités supplémentaires dans notre usine de filage à Mouscron, pour un montant de 10 millions d’euros. Nous souhaitons être en mesure de produire des fils plus épais et plus fins, qui approvisionneront entre autres les entreprises que nous venons de racheter. Les toiles de Dimension-Polyant, dont sont équipés tous les voiliers high-end, sont tissées à l’aide de fils ultrafins. Pour le géotextile, nous avons par contre besoin de fils plus épais que la moyenne. Donc oui, je suis résolument confiante pour l’avenir de Sioen. Nous allons de l’avant, nous sommes pleinement impliqués dans notre développement et nous disposons d’une équipe motivée pour réaliser nos objectifs.

Sans que l’on s’en rende vraiment compte, nous sommes presque quotidiennement en contact avec des produits de Sioen. Saviez-vous par exemple que...

… les sachets de thé de forme pyramidale de la marque Lipton sont faits dans une fibre fabriquée par Sioen ?

… chaque année, près de 140 000 camions sont équipés de rideaux coulissants conçus à partir de textile technique de Sioen ?

… 100 000 pompiers portent des tenues de protection produites par Sioen ? Soit un cinquième du nombre de pompiers professionnels en Europe.

... Sioen produit également du textile technique pour les tapis de sport, tentes, airbags et même l’encre rouge des plaques d’immatriculation ?

En 2016 et 2017, Sioen a procédé à 6 opérations de rachat 1/4/2016

1/8/2016

31/12/2016

1/1/2017

1/1/2017

1/6/2017

Manifattura Fontana (Italie)

Dimension-Polyant (Allemagne)

Ursuit (Finlande)

Verseidag Ballistic Protection (Finlande)

UCS (Belgique)

James Dewhurst (R.-U.)

Fabricant de géotextile pour les consolidations souterraines de digues, de routes et de tracés de chemin de fer.

Leader mondial de la toile de voile.

Fabricant de combinaisons de plongée et combinaisons étanches pour les sportifs et les professionnels.

Fabricant de gilets pare-balles et anticouteau, notamment pour la police et l’armée.

Fabricant de peintures et d’encres polymérisant sous l’effet de la lumière UV.

Fabricant de textiles de renforcement des convoyeurs, rideaux et enveloppes industriels.

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SOUS LA LOUPE

Corporate actions : de l’action dans votre portefeuille Augmentation de capital, offre d’achat, division d’action... Il vous est déjà certainement arrivé, en tant qu’investisseur, de rencontrer ce type de corporate actions, également appelées « opérations sur titres ». Votre banque/broker vous informera généralement par e-mail ou par courrier lorsqu’a lieu une corporate action sur l’un des titres de votre portefeuille. En quoi consistent ces corporate actions précisément ? Comment se comporter avec elles ? Nous vous avons concocté un petit manuel d’utilisation !

DIVIDENDE La corporate action la plus connue est sans aucun doute le dividende. Une entreprise décide de verser une partie du bénéfice à ses actionnaires. Elle peut le faire sous la forme de liquidités mais aussi d’actions. Certaines entreprises vous laissent même le choix entre liquidités ou titres : c’est ce que l’on appelle le dividende optionnel.

En ce qui concerne les autres augmentations de capital, les actionnaires existants bénéficient d’un droit de préférence. En tant qu’actionnaire, vous bénéficiez de droits de préférence dans votre portefeuille, autant que le nombre d’actions que vous détenez. Ces droits sont cotés en Bourse durant la période de souscription. L’entreprise annonce le rapport du nombre de droits de préférence dont vous avez besoin pour souscrire aux nouvelles actions.

Vous pourriez également acheter un droit supplémentaire en Bourse. Vous obtenez ainsi 34 droits qui vous permettent de souscrire à 17 nouvelles actions. Ne perdez toutefois pas de vue les frais d’achat ou de vente des droits et vérifiez s’il s’agit d’une option réellement intéressante.

Quelles sont vos possibilités ? Vous pouvez décider d’utiliser vos droits (ou non) pour souscrire aux nouvelles actions. Vous communiquez ce choix à votre banque/broker.

Vous pouvez vendre vos droits de préférence en Bourse. Si vous ne les vendez pas, vous pouvez recevoir un petit montant en espèces en guise de valeur résiduelle pour vos droits. Tous les droits de préférence non exercés sont vendus comme « scrips » à l’issue de la période de souscription, à des acteurs institutionnels qui peuvent ainsi souscrire à l’augmentation de capital.

Exemple : pour une augmentation de capital donnée, vous recevez une nouvelle action en échange de deux droits. Vous détenez actuellement 33 actions en portefeuille et vous avez donc obtenu 33 droits de préférence. Deux options s’offrent à vous :

AUGMENTATION DE CAPITAL Lorsqu’une entreprise souhaite lever de nouveaux fonds pour financer un projet de croissance, supporter les frais d’un rachat ou renforcer son bilan, elle peut procéder à une augmentation de capital. Elle peut opter pour un placement privé, c’est-à-dire une augmentation de capital où elle ne lève des capitaux qu’auprès de grands investisseurs institutionnels. Dans ce cas, elle n’émet généralement des nouvelles actions que pour 10% au plus du capital dans la mesure où il n’y a alors pas besoin d’un prospectus.

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2. VOUS DÉCIDEZ DE NE PAS PARTICIPER À L’AUGMENTATION DE CAPITAL.

1. VOUS DÉCIDEZ DE PARTICIPER À L’AUGMENTATION DE CAPITAL. Dans cet exemple, compte tenu d’un rapport de deux droits en échange d’une nouvelle action, 33 droits vous permettent de souscrire à 16 nouvelles actions. Il vous reste alors encore un droit, que vous pouvez éventuellement vendre en Bourse ou, si vous n’entreprenez rien, vous pouvez recevoir en échange une éventuelle valeur résiduelle en espèces à l’issue de la période de souscription.

OFFRE D’ACHAT Les fusions et acquisitions ont clairement la cote en Bourse ces derniers temps. Nous pensons p. ex. à l’offre de Sanofi sur Ablynx ou à celle du français GFI sur RealDolmen. Comment se déroule ce type d’offre pour vous, en tant qu’actionnaire ?


wanneer uestalsprêt aandeelhouder werkelijk L’offrant à acheter vos actions door à un uw bank/broker om uw cours supérieur gecontacteerd à celui affichéwordt au moment aandelen aan te de l’annonce debieden. l’offre : vous recevez une prime ! Il s’écoule généralement un certain Dat komt eerstderegelgevende instantemps entreomdat l’annonce l’offre et le moment tiesvous zoalsêtes de effectivement mededingingsautoriteiten zich où contacté, en tant moeten uitspreken het banque/broker, bod: wordt het qu’actionnaire, parover votre bedrijf niet té dominant in zijn markt? Er moet pour proposer vos actions. ook een prospectus opgesteld worden en de Raad s’explique van Bestuur Cela parformuleert le fait que een des “Memorie instances van Antwoord” waarin aandeelhouder régulatrices telles que ulesalsautorités de la hun standpunt vindt tout overd’abord het bod.se prononcer concurrence doivent sur l’offre : l’entreprise n’est-elle pas trop In een eerste fasemarché van het zult égaleu als dominante sur son ? Ilbod convient aandeelhouder bank/broker ment de rédigervia unuw prospectus et le moeten Conseil aangeven of u bereid bentun om«op het bod de in d’administration formule Mémoire te gaan. »Na deze eerste zijn er réponse dans lequel en biedperiode tant qu’actionnaire, verschillende vous trouverezmogelijkheden. son point de vue sur l’offre. Ofwel gaat bod niet door.de Datl’offre, is het geval Dans une het première phase vous als de voorwaarden bod niet gehaald devrez indiquer en van tanthet qu’actionnaire, par zijn en de biederdete votre weinig banque/broker, aandelen heeft l’intermédiaire bekomen. Ofwel gaat bod door. bieder si vous êtes prêt à het donner suite De à l’offre. kan dan het bod heropenen om après een groter Plusieurs options sont possibles cette aantal aandelen bezit te krijgen, maar hij première périodein d’offre. kan dat ook niet doen en zich tevreden stellen met l’offre het verkregen percentage aandelen. Soit n’a pas lieu. C’est le cas si les conditions de l’offre ne sont pas atteintes et si l’ofEen heropening bod isSoit verplicht frant a obtenu tropvan peuhet d’actions. l’offre wanneer de bieder minstens 90% vanpour de a lieu. L’offrant peut alors rouvrir l’offre aandelen heeft. Heeftd’actions die er minder détenir unverkregen plus grand nombre mais verkregen, desatisfaire bieder af du of il peut aussidan ne hangt pas le het fairevan et se het bod heropend wordt of niet. Als de bieder pourcentage d’actions obtenu. minstens 95% van de aandelen bezit, kan hij zelfs overgaan tot een Une réouverture de zelfstandig l’offre est uitkoopbod obligatoire of squeeze-out. lorsque l’offrant a obtenu au moins 90% des actions. S’il en a obtenu moins, c’est à l’ofWat gebeurt er alss’il u niet ingaat op het frant de décider rouvre l’offre oubod? non.Bij Si een succesvol bod van de l’offrant détient au wordt moins het 95%aandeel des actions, il

beursprocéder gehaald.àAls het tedegelde wiltindépenmaken, peut uneu offre reprise dan kunt u nog 30 jaar de overnameprijs dante (squeeze-out). innen bij de Deposito- en Consignatiekas. Blijftse hetpasse-t-il aandeel na het bod steeds Que si vous ne nog donnez pasbeurssuite genoteerd, dancas blijft er maar een heel beperkt à l’offre ? En d’offre réussie, l’action est aantal vrij over, waarretirée de verhandelbare la Bourse. Si effecten vous souhaitez la door u een erg illiquide aandeel in portefeuille monnayer, vous pouvez encaisser le prix krijgt. Doorgaans wordt aangeraden op het du rachat auprès de la Caisse des Dépôts et bod in te gaan wanneer aandeelhouder Consignations pendant u30alsans. Si l’action denkt een faire prijsaprès te krijgen. est toujours cotée l’offre, il ne reste qu’un nombre très limité de titres librement négociables, ce qui fait que vous obtenez une action très illiquide en portefeuille. Il est généralement conseillé de donner suite à l’offre lorsqu’en tant qu’actionnaire, vous pensez obtenir un prix équitable.

AANDELENSPLITSING

DIVISION D’ACTION

Een aandelensplitsing (stock split) of omgekeerde aandelensplitsing (reverse stock split) is een verplichte corporate action: u hoeft als aandeelhouder zelf geen actie te ondernemen. Bij een aandelensplitsing verandert hetou aantal Une division d’action (stock split) un uitstaande aandelen van(reverse een bedrijf, maar regroupement d’actions stock split) de marktkapitalisatie of de waarde van het est une corporate action obligatoire : vous bedrijf aucune blijft uiteraard Bedrijven n’avez démarchedezelfde. à entreprendre en kiezen voor een aandelensplitsing als de tant qu’actionnaire. waarde van het aandeel te hoog is geworden. Zo willen de verhandelbaarheid het Dans le casze d’une division d’action, le van nombre aandeel verhogen. d’actions en circulation d’une entreprise change mais la capitalisation boursière ou la valeur de l’entreprise reste bien entendu

Als aandeelhouder zult u na een aandelenidentique. Les entreprises optent pour une splitsing d’action meer aandelen ontvangen met een division si la valeur de l’action est lagere nominale waarde aandeel. Had la u devenue trop élevée. Ellesper veulent accroître 10 aandelen van € 100, dan bezit u na bijvoornégociabilité de l’action. beeld een 1-voor-5-splitsing, 50 aandelen met een waarde van € d’action, 20. U blijft welqu’actionin totaal Après une division en tant voor € vous 1.000recevez aandelen in portefeuille hebben. naire, plus d’actions avec une valeur nominale inférieure par action. Si vous Bij een split wordt hetdétenez aantal aviez 10reverse actionsstock de 100 EUR, vous uitstaande verlaagd en verhoogt dan p. ex. aprèsaandelen une division de 1 par 5, 50 actions de waarde perdeaandeel metMais dezelfde d’une valeur 20 EUR. vous factor. contiDeze de techniek alsd’actions het bedrijf nuez détenirwordt pour toegepast 1 000 EUR en vindt dat de aandelenkoers na een moeilijke portefeuille. periode te sterk gedaald is. Een laag geprijsd aandeel immers niet zo’n goeie indruk Dans le geeft cas d’un regroupement d’actions, le aan de markt. nombre d’actions en circulation est réduit et la valeur de l’action augmente par conséquent du même facteur. Cette technique est appliquée si l’entreprise estime que le cours du titre a chuté trop fortement à l’issue d’une période difficile. Une action peu onéreuse ne fait en effet pas bonne impression auprès du marché.

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La carte de la consolidation du paysage médiatique

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21st Century Fox à fait une offre à Sky News

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Les sociétés de télécommunication et de contenu fusionnent aujourd’hui pour devenir d’imposants géants médiatiques. Qui figure en tête dans la lutte pour le taux d’audience ? Qui sont les chasseurs et qui sont les proies ? Et quel effet cela a-t-il sur les canaux de distribution et les maisons de production ? Est-ce le seul fait de l’Amérique, ou celui de la Belgique aussi ? Voici pour vous le récapitulatif en chiffres. À vous de zapper confortablement et de prendre vos décisions d’investissement judicieusement.

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Avec Netflix, le fondateur Reed Hastings a mis les câblodistributeurs classiques dans sa poche. Véritable pionnier en matière de streaming, Netflix fait directement irruption dans les salons, avec une bibliothèque de contenu pleine à craquer, dans laquelle tous les membres du ménage trouveront leur bonheur. En déconnectant le distributeur en tant qu’intermédiaire, Netflix a en outre un contact direct avec le client, et regarder la télévision sur mesure est un fait.

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Comcast lorgne désormais Sky News avec une meilleure offre que 21st Century Fox

SAVIEZ-VOUS ?

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... que Comcast Corp. est le port d’attache des studios de Steven Spielberg ?

SAVIEZ-VOUS ?

SAVIEZ-VOUS ?

... que le Loup de Wall Street est une partie de contenu cinématographique de la société cotée en Bourse Viacom Inc. ?

PAS UNIQUEMENT AUX USA !

Telenet Group met la main sur De Vijver Media et a ainsi accès, avec les chaînes de télévision VIER, VIJF et ZES, à la maison de production Woestijnvis. Le CEO John Porter tend ainsi une fameuse perche à ses clients avec tout ce contenu.

Roularta Media vend Medialaan et possède maintenant, outre Sanoma, les journaux de Mediafin De Tijd et L’Echo. Avec ce deal, les cartes du paysage médiatique en Belgique sont complètement remaniées.

... que HBO (connu pour les séries phares telles que The Sopranos et Game of Thrones) fait partie du Time Warner Inc. ? Source : Bolero.be 19


DERRIÈRE LES ÉCRANS BOURSIERS

Des marques emblématiques en bourse INDX tire le portrait de cinq entreprises cotées en Bourse qui ont, dans leur portefeuille, une marque emblématique.

Gucci

Kering S.A. MARCHÉ DE BASE

CAPITALISATION BOURSIÈRE

RAPPORT COURS-BÉNÉFICE 2017

RENDEMENT DE DIVIDENDE

Euronext Paris 73 308,99 millions USD 21,05 1,54%

Associated British Foods PLC MARCHÉ DE BASE

CAPITALISATION BOURSIÈRE

RAPPORT COURS-BÉNÉFICE 2017

RENDEMENT DE DIVIDENDE

20

Londres 30 470 millions USD 19,7 1,69%

L’histoire débute en 1921, lorsque Guccio Gucci ouvre un atelier et une boutique spécialisée en articles de cuir dans sa ville natale à Florence. Inspirés de l’univers équestre, ses articles connaissent très vite un vif succès. Gucci va s’imposer comme une entreprise à la créativité exceptionnelle. Lorsque les matériaux viennent à manquer durant les années difficiles, elle introduit des matières alternatives comme le chanvre, le lin ou encore le bambou, qui donnera naissance au célèbre « Sac bambou », un incontournable de l’époque. Le succès de la marque de luxe explose littéralement dans les années ’50 et ’60 avec une expansion en Europe et aux États-Unis. Gucci attire également les célébrités de l’époque. Le sac dit « Jackie O », tient son nom de sa plus grande ambassadrice, Jackie Kennedy. Dans les années ’70 et ’80, l’entreprise poursuit son expansion à l’étranger et ouvre des boutiques à Chicago, Tokyo et Hong Kong. En 1993, la famille Gucci cède ses dernières parts à Investcorp, une société anglo-arabe. L’entreprise poursuit ensuite son ascension et s’allie avec le groupe français Pinault-Printemps-Redoute (devenu Kering depuis), qui effectue des acquisitions comme Yves Saint Laurent, Bottega Veneta, Boucheron… Aujourd’hui, Gucci compte plus de 260 boutiques autour du monde, dont 25 magasins dans 17 villes différentes de Chine !

Primark Primark a été fondée en 1969 à Dublin sous le nom de Penneys [petite monnaie] par Arthur Ryan. Son concept est un magasin de prêt-à-porter à petit prix, qui vise une clientèle assez jeune (15-35 ans) et moins fortunée. L’ascension de la chaîne de magasins est fulgurante : en 1973, on compte dix-sept enseignes en Irlande. M. Ryan décide ensuite de s’implanter au Royaume-Uni en prenant le nom de Primark (contraction de price « prix » et mark « marque ») et surtout à Londres, dans la fameuse Oxford Street. L’entreprise se développe très rapidement, en rachetant d’autres enseignes et en augmentant toujours plus ses surfaces de vente. Primark va néanmoins connaître un second souffle avec son rachat par Associated British Foods PLC, géant mondial du sucre, qui va mettre les bouchées doubles pour se développer en Grande-Bretagne, et surtout en Europe au milieu des années 2000. En 2015, Primark ouvre même sa première boutique sur le territoire américain à Boston. Au niveau stratégique, l’entreprise opte pour des prix bas grâce à des commandes en gros auprès de ses distributeurs et a également décidé de ne pas faire de publicité… ce qui n’empêche pas qu’on parle beaucoup d’elle.


Jaguar La Swallow Sidecar Company a été créée en 1922 par deux amis, M. Lyons et M. Walmsley, dans l’optique de construire des sidecars pour motos. La qualité de la production va vite contribuer à la notoriété de l’entreprise qui, en 1926, se lance dans les carrosseries automobiles. Deux ans plus tard, l’entreprise acquiert des locaux et produit sa première voiture, la SS1, présentée au Salon de l’automobile de Londres en 1931. En 1933, la compagnie prend le nom de SS Cars Ltd avec M. Lyons comme directeur général. Ce dernier rachètera d’ailleurs les parts de son associé quelques années plus tard. À l’époque, le modèle phare est la SS100, avec une vitesse de pointe atteignant 100 mph (164 km/h). En 1945, le nom de SS Cars laissa place à Jaguar Cars Ltd, pour des raisons commerciales après les sombres années de guerre. L’entreprise opte également pour une stratégie unique ciblée sur les voitures de sport, vendues essentiellement à l’étranger. En 1999, Jaguar est rachetée par Ford avec Aston Martin, Land Rover, Volvo… Enfin, en 2008, le groupe Ford vend Jaguar à la société indienne Tata Motors, qui les intègre dans Jaguar Land Rover. Notons également que la marque a connu de grands succès en sport automobile, notamment en remportant les 24 Heures du Mans à sept reprises.

Yale En plus d’être un des noms les plus connus dans le monde de la serrurerie, Yale est également l’une des marques les plus vieilles au monde. L’histoire débute aux États-Unis, en 1840, lorsque la famille Yale migre du Pays de Galle vers le Nouveau Monde pour créer sa serrurerie près de New York. En 1850, Linus Yale rejoint l’entreprise familiale et devient rapidement un expert reconnu du secteur en faisant breveter un système de cylindre à goupilles. En 1862, Yale invente la « Monitor Bank Lock », première serrure à combinaisons qui deviendra vite un standard pour les banques américaines (qui délaissent les serrures à clés). M. Yale va néanmoins créer son invention la plus marquante quelques années plus tard en travaillant sur un mécanisme de fermeture utilisé dans l’Egypte antique : la serrure avec cylindre à goupilles, qui transforma pour toujours le monde de la sécurité. Riche de plusieurs brevets, l’homme s’associé avec Henry Towne et crée en 1868 l’entreprise Yale & Towne, qui croît rapidement. Au début du XXe siècle, Yale possède déjà une réputation à l’international, emploie plus de 12 000 personnes et se positionne comme une référence dans le domaine de la sécurité. En 2000, Yale est rachetée par le groupe ASSA ABLOY (fondé en 1994 suite à la fusion entre la société suédoise ASSA et la société finlandaise Abloy).

Sucre Tirlemont Au XIVe siècle, de grandes quantités de sucre transitent par le port de Bruges, alors à son apogée. Au XVe siècle, l’ensablement du Zwin voit Anvers reprendre le flambeau. La ville va connaître un véritable essor commercial avec le blocus continental imposé aux Britanniques par Napoléon après sa défaite à Trafalgar. En 1836, la ville de Tirlemont reçoit une demande de permis pour une nouvelle sucrerie par M. de Binckom, qui deviendra par la suite la Raffinerie Tirlemontoise. Le succès de cette sucrerie va vite attirer les concurrents de la famille Wanze, qui rachètent la Raffinerie. En 1902, les premiers « morceaux de sucre » voient le jour suite à l’invention de la turbine Adant. En 1987, le groupe allemand Südzucker (leader incontesté du marché européen du sucre) rachète 100 % des parts du groupe. Entre 2007 et 2009, le groupe se montre innovant en commercialisant le sucre dans un Tetra Pak et en développant un moulin à sucre impalpable. La Raffinerie Tirlemontoise continue à investir dans une culture durable de betteraves sucrières et dans ses relations avec les agriculteurs.

Tata Motors LTD. MARCHÉ DE BASE

CAPITALISATION BOURSIÈRE

RAPPORT COURS-BÉNÉFICE 2017

RENDEMENT DE DIVIDENDE

USA 20 557,92 millions USD 12,94 0,31%

Assa Abloy MARCHÉ DE BASE

CAPITALISATION BOURSIÈRE

RAPPORT COURS-BÉNÉFICE 2017

RENDEMENT DE DIVIDENDE

Stockholm 23 464,41 millions USD 22,46 1,77%

Südzucker MARCHÉ DE BASE

CAPITALISATION BOURSIÈRE

RAPPORT COURS-BÉNÉFICE 2017

RENDEMENT DE DIVIDENDE

Frankfurt (Xetra) 3 365,37 millions USD 15,55 2,95%

21


ÉVÉNEMENTS

2018 en images... jusqu’à présent La volatilité entame son dégel avec le printemps. 5 JANVIER 4 JANVIER Le Dow Jones dépasse les 25 000 points pour la première fois.

Les négociations du distributeur alimentaire belge Greenyard avec l’américain Dole Foods se clôturent sans accord.

12 FÉVRIER 10 JANVIER Michèle Sioen, 52 ans, reprend le flambeau de Manager de l’année au patron d’Ageas Bart De Smet.

La chaîne britannique Tesco aurait l’intention de mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents Aldi et Lidl avec une petite chaîne commerciale propre bon marché.

10 JANVIER Pfizer arrête la recherche sur la médication contre la maladie d’Alzheimer.

12 JANVIER La chaîne Carrefour acquiert une participation stratégique de 17% dans Showroomprivé et effectue ainsi une percée sur le marché de la vente privée en ligne.

17 JANVIER Le géant suisse Nestlé vend sa division chocolat américaine à l’italien Ferrero, notamment connu pour Nutella.

20 JANVIER La société d’articles de luxe française Kering cède son département sportif et distribue 86% des actions dans la marque sportive allemande Puma aux investisseurs existants de Kering.

29 JANVIER Le groupe pharmaceutique français Sanofi reprend la société biotechnologique gantoise Ablynx et offre 45 EUR en espèces par action.

22 JANVIER Le géant pharmaceutique français Sanofi met la main sur Bioverativ, un spécialiste américain du traitement contre l’hémophilie, pour 9,4 milliards EUR.

22

23 JANVIER Alexandre Bompard, le nouveau CEO de la chaîne Carrefour, dévoile son plan de transformation.


13 FÉVRIER

22 FÉVRIER

Le super dividende de Telenet ne sera pas versé en dépit d’excellents résultats.

KBC va racheter des actions propres après avoir réalisé de très beaux résultats.

20 FÉVRIER AB InBev rebaptise Jupiler « Belgium » pendant cinq mois.

23 FÉVRIER La société IT française Gfi Informatique s’offre RealDolmen.

8 MARS Remaniement de l’indice Bel20 : Bekaert out, Ablynx in.

12 MARS Trump interdit l’acquisition de Qualcomm par Broadcom.

2 MARS Le Président américain Donald Trump annonce des taxes à l’importation sur l’acier et l’aluminium.

19 MARS Facebook plonge dans le rouge après le scandale Cambridge Analytica.

14 MARS Bpost au tapis en Bourse après des résultats trimestriels décevants et des prévisions du même acabit.

3 AVRIL Spotify connaît un début enchanteur à Wall Street et ouvre sur 165,9 EUR par action.

23 MARS Le Belge paie plus pour le diesel que pour l’essence pour la première fois.

9 AVRIL

25 AVRIL

Novartis conclut un deal de plusieurs milliards avec AveXis dans le cadre de la thérapie génique destinée à la myopathie héréditaire.

Le taux américain à dix ans franchit le cap des 3% pour la première fois en quatre ans.

3 MAI Elon Musk fait perdre 2 milliards à Tesla lors du meeting avec les analystes.

5 AVRIL Le nouveau CEO donne davantage de couleurs orange à Ahold Delhaize.

8 MAI Takeda reprend Shire : la plus importante acquisition japonaise jamais réalisée.

23


COUP DE PROJECTEUR Cette série est consacrée à une entreprise cotée en Bourse et chargée d’histoire.

Anheuser-Busch InBev est le premier brasseur mondial. Il se classe dans le top 5 mondial des entreprises de biens de consommation.

Le groupe possède plus de 500 marques de bières, dont Budweiser®, Corona® et Stella Artois® sont les plus connues sur la scène internationale. Son héritage brassicole remonte à plus de 600 ans et traverse plusieurs continents et générations, allant des racines européennes avec la brasserie Den Hoorn à Louvain à l’esprit pionnier d’Anheuser & Co à Saint Louis (États-Unis), en passant par la fondation de Castle Brewery en Afrique du Sud et de Bohemia, la première brasserie au Brésil. AB InBev exerce ses activités dans plus de 50 pays et emploie quelque 200.000 travailleurs de par le monde, dont 2.500 en Belgique.

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« Nous sommes des brasseurs dans l’âme. En 2017, nos bières ont reçu 191 prix dans le monde entier, plus que tout autre brasseur. […] Notre passion pour la bière et pour notre héritage brassicole, associée à notre empreinte mondiale et à nos collaborateurs talentueux, nous place dans une position favorable pour stimuler la croissance de la catégorie. »

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CARLOS BRITO Évolution du cours de l’action AB InBev par rapport à l’indice BEL 20.

CEO AB InBev

Historique de l’entreprise 1240 l’Abbaye de Leffe se lance dans le brassage de la bière.

1926

1366 L’héritage brassicole d’AB InBev remonte à plus de 600 ans, avec la brasserie Den Hoorn de Louvain, le berceau de Stella Artois. 1445 Les moines découvrent un processus brassicole extrêmement complexe pour fabriquer la Hoegaarden à base de froment.

24

Selon la tradition de l’époque, la brasserie Artois lance une bière de Noël sous le nom “Stella” (“étoile” en latin). La bière remporte un tel succès que le brasseur décide de la conserver dans sa gamme. 1717 La brasserie louvaniste Den Hoorn est rachetée par le maître-brasseur Sébastien Artois et est rebaptisée Artois.


182.915

Collaborateurs

Volume de bières par région en 2017

18,5%

21,5%

Amérique du Nord

Marques

EMOA

AB InBev vend ses bières dans plus de 150 pays. Sa gamme compte trois catégories.

16,6%

Asie

Marques mondiales

Marques multi-pays

Marques locales

Budweiser, Corona, Stella Artois

Beck’s, Castle Lager, Castle Lite, Hoegaarden, Leffe

Par ex., Jupiler en Belgique

5,6%

19,5% 18,1%

Amérique latine Amérique latine Amérique latine Sud Nord Ouest

Revenus

EBITDA normalisé

Résultat d’exploitation (EBIT) normalisé

Dividende brut

Capitalisation boursière

56,44

22,08

17,81

3,60

170,26

milliards USD

milliards USD

EUR/action

milliards USD

102 millions de hl

Source : Bloomberg

milliards EUR

114 millions de hl

Asie

Amérique du Nord

132 millions de hl

111 millions de hl 613

EMOA

Amérique latine Ouest

millions d’hectolitres Volume total de bières en 2017

34 millions de hl

119 millions de hl

Amérique latine Sud

Amérique latine Nord

1987

2004

2013

Artois fusionne avec Piedboeuf à Jupille et se dénomme désormais Interbrew.

Interbrew et Ambev fusionnent et donnent naissance à InBev.

AB InBev acquiert le mexicain Grupo Modelo dans son intégralité et s’empare ainsi de la marque phare Corona.

2008 2000 Interbrew est cotée sur Euronext Bruxelles.

Anheuser-Busch et InBev fusionnent et donnent naissance à AnheuserBusch InBev, dont le siège est établi à Louvain.

Février 2018 Après de nombreuses spéculations, AB InBev annonce que la marque Jupiler fera peau neuve pendant la Coupe du monde de football en Russie et se dénommera Belgium pendant cinq mois.

2016 AB InBev finalise la fusion avec SABMiller.

25


LIVRE À LA UNE

Sur les traces de l’oracle d’Omaha ‘The making of an American Capitalist’ - Roger Lowenstein

Ce capitaliste américain n’est autre que le milliardaire Warren Buffett, l’investisseur le plus connu au monde. Roger Lowenstein, journaliste au Wall Street Journal, s’est plongé pendant trois ans dans la vie de Warren Buffett, alors âgé de 65 ans. Il dresse le portrait de cet investisseur prospère dont il a interviewé la famille, les amis et les collègues. Il a publié le fruit de ses recherches en 1995 dans “The making of an American Capitalist”, l’une des premières biographies consacrées à “l’oracle d’Omaha”.

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ujourd’hui, on ne compte plus les biographies de Warren Buffett. Les versions commerciales, fouillées et ludiques se contredisent et ne permettent pas de se faire une opinion objective. Une multitude d’ouvrages sont disponibles sur Amazon.com. Nous en avons dénombré plus de 60 avant d’arrêter de compter, mais nous ne serions pas surpris qu’il en existe une centaine ! Certains des titres qui nous ont marqués sont “Tap Dancing to Work”, “Warren Buffett’s Secrets of Succes”, “The Essays of Warren Buffett”, “Value Investing for Beginners : the secrets to investing like Warren Buffett” et “The Tao of Warren Buffett”, alors que nous n’avons aucune idée du contenu du livre intitulé “Warren Buffett invests like a girl and why you should too”.

26

La popularité de Warren Buffett et de son mentor Benjamin Graham auprès des investisseurs contemporains est indéniable. Tous deux sont considérés à juste titre comme les fondateurs du “value investing”, l’investissement dans la valeur. Au cours de son illustre carrière, Warren Buffett, aujourd’hui âgé de 87 ans, a inspiré d’innombrables “chercheurs de valeur” dans le monde entier. Son assemblée générale annuelle des actionnaires, “la grand-messe du capitalisme”, est l’occasion d’un véritable pèlerinage à Omaha. Et son véhicule d’investissement Berkshire Hathaway prouve depuis des années la rentabilité de l’investissement dans la valeur. “The making of an American Capitalist” est-il le meilleur livre consacré à Warren Buffett ? Tout bien considéré, de meilleurs ouvrages ont certainement été publiés dans le segment des “livres pour investisseurs”. La biographie de Roger Lowenstein décrit cependant l’histoire qui se cache derrière le phénomène et donne un aperçu de la philosophie de vie et de l’investisseur plutôt qu’elle ne se veut un guide de l’investisseur. Roger Lowenstein a donc délaissé les formules analytiques pour se concentrer sur l’idée centrale : investissez dans ce que vous connaissez et dans ce que vous comprenez. Travaillez. Ne ménagez pas votre peine pour recueillir des informations et étudiez-les en profondeur. Roger Lowenstein décrit merveilleusement bien la façon dont Warren Buffett a réussi à convaincre toute une génération que les actions ne sont pas un simple jeu de Monopoly et qu’un investissement réussi n’est pas le fruit du hasard. Une multitude d’exemples pratiques illustre l’ensemble et en rend la lecture particulièrement digeste. Cette évocation d’un héros du siècle précédent se lit très facilement. Elle est le genre de biographies de qualité que nous apprécions personnellement. L’âme plutôt que les prix...

Bizarrement, Warren Buffett a montré moins d’enthousiasme à la parution de cette biographie, même si elle contient moins de détails sur sa vie privée que “Snowball”, celle d’Alice Schroeder, sortie plus tard. Bien qu’elle ait pu approcher personnellement Warren Buffett, Alice Schroeder a remporté 4 étoiles (sur un maximum de 5) sur Amazon, ce qui est loin d’être mauvais. Mais le livre de Roger Lowenstein obtient 4,4 étoiles. Et nous savons pourquoi... Le livre d’Alice Schroeder nous a révélé des détails et nous a amusés, mais celui de Roger Lowenstein nous a ouvert


Littérature conseillée par Warren Buffett lui-même

Berkshire Hathaway (rend ement indice) S&P500 (rendement indice)

01 Security Analysis - Benjamin Graham

Ces dernières 47 années, l’action de Warren Buffett a rapporté 19,7 % par an en moyenne, contre 9,4 % pour le S&P500.

L’ÉQUIPE BOLERO

The Intelligent investor Benjamin Graham

03

Common stocks and uncommon profits Philip A. Fisher

04

The Warren Buffett CEO: secrets from the Berkshire Hathaway Managers - Robert P. Miles

05

Common sense on mutual funds: new imperatives for the intelligent investor John Bogle

06

John Bogle on investing: the first 50 years - John Bogle

07 Bull: a history of the Boom and bust 1982-2004, What 21st century investors need to know about financial cycles - Maggie Mahar 08 Essays in persuasion John Maynard Keynes

CURIEUX D’EN SAVOIR PLUS

sur l’oracle d’Omaha et sur sa stratégie d’investissement ? Consultez notre e-book « Les 10 conseils de Warren Buffet pour améliorer votre rendement ». Disponible dans la partie « Analyse et vision » de notre site web sous « E-books »

09 In an uncertain world; though choices from Wall Street to Washington Robert Rubin en Jacob Weisberg 10 The Essays of Warren Buffett Larry Cunningham 11 Smartest guys in the room: the amazing Rise and Scandalous fall of Enron - Bethany McLean en Peter Elkind 12 The Wealth of Nations - Adam Smith

Les questions que Warren Buffett se pose avant d’acheter une action

© Getty Images

les yeux et a réveillé en nous le virus de l’investisseur. Roger Lowenstein a encore écrit d’autres chefs-d’œuvre par la suite, tels que “When genius Failed” en “The end of Wall street”, mais ce sera pour une autre fois. Bonne lecture !

02

01

S’agit-il d’une entreprise qui vend des produits avec une approche durable ?

02

Les activités de l’entreprise sont-elles faciles à comprendre ? Pourriez-vous les expliquer en 5 minutes ?

03

L’entreprise est-elle active dans un secteur qu’elle comprend et gère elle-même ? À chacun son métier !

04

L’entreprise peut-elle conserver ou même augmenter sa rentabilité ?

05

L’entreprise est-elle financée de manière saine ?

06

L’entreprise peut-elle afficher un retour sur capitaux pendant une période de temps suffisamment longue ?

07

L’entreprise a-t-elle acheté des actions propres ?

08

Le management de l’entreprise est-il compétent ?

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LE SPÉCIALISTE

Blockchain : une chaîne bien huilée La Blockchain a surtout fait fureur en tant que technologie sousjacente aux cryptomonnaies. Certains estiment même qu’elle pourrait annoncer la prochaine phase de l’Internet. Comment cette technologie s’invite-t-elle aussi dans votre vie quotidienne ? Dans quels secteurs, outre le secteur bancaire, la blockchain fait-elle maintenant son apparition ? Et qu’est-ce que cela signifie pour vous en tant qu’investisseur ? L’équipe d’INDX a mené l’enquête. QU’EST-CE QUE LA BLOCKCHAIN CONCRÈTEMENT ? La blockchain permet d’échanger des données de manière fiable. Cette technologie assume en réalité le rôle de tiers. Une fois qu’une transaction ne peut plus être modifiée, le besoin d’intermédiaire pouvant assurer la preuve ou comparant les données afin de vérifier leur uniformité n’existe plus. Dans le fonctionnement actuel, chaque partie a sa propre base de données. Lorsque deux parties différentes concluent une transaction (par exemple, un vendeur vend des actions X à l’acheteur et reçoit de l’argent à la place), chaque organisation enregistre cette transaction séparément dans sa propre base de données centrale. Pour des raisons de sécurité, une contrepartie centrale est souvent placée entre les deux. Ainsi, chaque organisation dispose de sa propre version de la vérité (la transaction). Ce n’est plus le cas avec la Blockchain. Les utilisateurs peuvent en effet s’appuyer sur un registre ouvert (grand livre général) qui est stocké dans le monde entier à de nombreux endroits décentralisés. Les différentes parties ne doivent donc plus maintenir une relation de confiance avec la contrepartie impliquée dans la transaction (une autre personne) ou avec l’intermédiaire tiers (comme une banque). L’intervention humaine reste nécessaire. Il doit p. ex. y avoir quelqu’un qui développe un logiciel et cette personne doit être digne de confiance. Et elle n’est pas la seule. Des collaborateurs sont également indispensables pour entretenir et faire fonctionner le système. Les données qui

28

figurent dans l’application sur la blockchain ne peuvent en effet plus être modifiées. Ce qui reste, c’est la confiance dans les compétences du gestionnaire pour maintenir le réseau opérationnel.

SUR QUELLES APPLICATIONS BLOCKCHAIN KBC MISE-T-ELLE AUJOURD’HUI ? KBC dénombre une vingtaine de projets en cours, à différents stades. Alors que certains projets sont encore en phase d’analyse, d’autres approchent de la mise en œuvre. Un projet blockchain visant à vérifier l’authenticité des communiqués de presse est p. ex. en cours sur le site Internet www.kbc. com. Des résultats fructueux nous permettront d’élargir cette technologie à la validation de n’importe quel document. En ces temps de « fake news », la Blockchain peut donc se révéler très utile. Un autre exemple est celui de la plateforme belge we.trade que KBC a lancée début 2018 avec sept grandes banques étrangères. Nous attendons aussi à l’automne le lancement d’une plateforme « trade finance » censée améliorer le commerce entre PME en développant la confiance dans la technologie et la collaboration entre banques. Un projet relatif au prêt auto a également été lancé en vue d’assurer une expérience client optimale. Imaginez : vous achetez une voiture et signez un contrat avec le garage. Quelques mois plus tard, vous prenez la route, et tout a été réglé pour vous dans l’intervalle entre la banque et le garage.


Comment profiter de la technologie blockchain en tant qu’investisseur ?

COMMENT LA BLOCKCHAIN PERMET-ELLE AU JUSTE D’AUTHENTIFIER DES DOCUMENTS ? Une application blockchain établit la vérité au moment où il n’y a aucune discussion sur la vérité. Dans l’exemple d’un communiqué de presse, nous établissons concrètement un document de ce communiqué et nous créons un « hash ». Il s’agit d’une empreinte digitale unique basée sur le contenu du document. La moindre modification dans le document génère un « hash » totalement différent qui n’est plus du tout lié au premier hash. Chaque communiqué de presse que KBC publie figure également sur la blockchain. Celui qui télécharge de nouveau le communiqué sur le site Internet subit un contrôle hash. Il n’est possible de télécharger que lorsque le hash du document est identique au premier hash.

Y A-T-IL D’AUTRES SECTEURS, OUTRE LE FINANCIER, QUI TRAVAILLENT AVEC LA BLOCKCHAIN À L’HEURE ACTUELLE ? Le secteur financier a clairement pris l’avance, du fait que tant de parties sont impliquées. Mais il existe également des applications dans le commerce ; le Port d’Anvers, par exemple, utilise cette technologie de manière expérimentale pour le traitement de containers. La blockchain peut par ailleurs faciliter le commerce

Pratiquement toutes les grandes sociétés cotées en bourse ont des projets ou des projets pilotes qui tournent autour de la Blockchain. Par exemple, BMW, Ford, Renault et General Motors ont lancé un groupe de travail « Mobility Open Blockchain Initiative « avec IBM, Bosch, etc. pour explorer ce que la Blockchain peut faire pour l’industrie automobile. Mais aussi Facebook, Mastercard, Google.... sont à la recherche des meilleurs experts dans ce domaine. Les experts sont d’avis que la blockchain peut impacter de nombreux secteurs. En voici 5 exemples : • Banque & Assurance : exécuter des transactions sécurisées, rapides et à des faibles coûts, vérifier des données, prévenir des fraudes…

• Internet of Things: connecter des appareils intelligents, leur permettre de communiquer ensemble, échanger des données de manière sécurisée. • Secteur des soins de santé : enregistrer et partager des données de patients. • Location de voiture : échanger rapidement des informations entre les différentes parties, ce qui permet à l’acheteur de rouler directement avec sa nouvelle voiture (‘click, sign & drive’) • Immobilier: exécution plus rapide des transactions, sauvegarde des données de droit de propriété, plus de transparence.

Source: Insider Monkey, 20 industries blockchain technology will disrupt.

outre-mer ou le traçage de biens tels que le diamant. La blockchain peut à cet égard limiter le transfert abondant d’informations. Les autres applications connues sont celles utilisées au niveau des adjudications et des pouvoirs publics (naissance, déménagement et identité). Cela arrive-t-il qu’il y ait une identité que personne ne peut modifier ? Les possibilités sont légion, il s’agit de faire les bons choix. Cette technologie pourrait également changer la vie des notaires. De nos jours, ils conservent toutes les données cadastrales dans des livres. Ces informations peuvent également être enregistrées dans la Blockchain pour connaître les anciens propriétaires d’une maison ou d’un terrain. Il n’y a alors aucun doute sur l’exactitude des données.

D’OÙ VIENT FINALEMENT LA TENDANCE DE LA BLOCKCHAIN ? En principe, n’importe quelle banque de données peut faire ce que la blockchain fait. Faire des recherches ou établir une échelle, une banque de données normale fait même ça mieux ! L’innovation dans la blockchain réside dans le fait que le passé ne peut être modifié. La blockchain offre une plus-value dès lors qu’il est important de savoir ce qui a eu lieu par le passé sans aucune modification possible. C’est cette combinaison de sécurité, transparence et efficacité qui fait de la Blockchain une technologie extrêmement intéressante.

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AU CŒUR DE L’ACTION

Une journée au Mithra CDMO Chez Bolero, nous sommes adeptes de l’adage « un investisseur informé en vaut deux ». Existe-t-il un meilleur moyen de s’informer sur une entreprise que de la visiter, de se plonger dans l’ambiance, de discuter avec les employés, mais également de questionner la direction ?

« 2017 a été une année exceptionnelle pour Mithra au cours de laquelle nous avons réalisé des progrès substantiels dans nos programmes cliniques phares. » François Fornieri, CEO Mithra Women’s Health. Source : communiqué de presse : Mithra annonce ses résultats annuels 2017.

TOUJOURS AU PREMIER RANG AVEC BOLERO Le 24 octobre 2017, une cinquantaine de clients Bolero a eu le privilège de se rendre à Flémalle (en province liégeoise) pour y visiter les bâtiments flambants neufs du CDMO (la plateforme dernier cri pour la production et le développement) de l’entreprise biotechnologique Mithra Women’s Health. La visite débute par une présentation de l’entreprise, effectuée par son CEO – François Fornieri - en personne ! L’homme est un véritable personnage, un rhétoricien aguerri qui sait parfaitement comment impliquer l’audience et l’entrainer très rapidement dans sa passionnante histoire. Dans sa présentation, M. Fornieri explique aux clients le potentiel gigantesque du marché de la contraception féminine (22 milliards USD) et de celui de la ménopause (8,6 milliards USD). Il s’exprime également sur l’intérêt croissant des entreprises pharmaceutiques dans ce domaine, mais aussi du manque d’innovation, qui semble l’agacer quelque peu. Il aborde encore le sujet de l’Estetrol, un œstrogène naturel à la base de ses deux produits phares : Estelle® et Donesta®. Il martèle également à répétition que quiconque achètera l’action Mithra à son cours

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actuel (11 EUR) ne pourra pas être déçu sur le long-terme...et il semble désormais qu’il avait raison. En effet, celui qui a acquis l’action le jour de la visite peut se targuer d’un rendement faramineux de plus de 200%* ! L’exposé est à peine terminé qu’un mur de bras se dresse au ciel ; les investisseurs étant avides de poser leurs nombreuses questions à la direction de l’entreprise, en compagnie de l’expert du secteur de KBC Securities. Après s’être équipés d’une blouse blanche de laboratoire et des couvres chaussures, les visiteurs ont été répartis en petits groupes pour une visite du CDMO. Inauguré en 2016, ce bâtiment ultra-moderne est principalement utilisé pour la mise en place du processus de production. Il comprend 3 zones de production (formes polymériques, injectables stériles et comprimés hormonaux), des zones de R&D et un service complet de développement de médicaments (néanmoins, la plupart de la production est soustraitée en externe). Toutes les bonnes choses ont une fin, et la visite se termine en beauté par un rafraîchissement et une nouvelle possibilité pour les investisseurs d’approcher les analystes sectoriels mais également les employés de Bolero.


INTERVIEW Plus récemment, en 2018, nous avons à nouveau rencontré M. Fornieri et l’avons questionné sur les avancées de ses produits phares, mais également sur son avis à propos de la récente vague de rachats dans le secteur biotechnologique. Retrouvez la vidéo « Six questions à François Fornieri » via www.bolero.be/interview-mithra. * calculé à partir du cours de clôture du 24/05/18

Programme 13h30 Accueil des invités 14h15 Présentation de Mithra Women’s Health par son CEO, François Fornieri 14h45 Session Q&A modérée par notre analyste

15h00 Répartition en 3 groupes pour la visite du Mithra CDMO (laboratoires, logistique, production et entreposage) 15h30 Rafraichissements 16h30 Fin de la visite

VOUS ÊTES ÉGALEMENT INTÉRESSÉ PAR DE TELS ÉVÉNEMENTS ? Les clients Bolero sont au premier rang lorsque le management d’une entreprise belge cotée en bourse explique ses résultats. Vous souhaitez aussi être invité à ces visites d’entreprises et à d’autres événements exclusifs ? Alors vérifiez que vous avez coché la rubrique « événements » dans le menu « Réglages » de la plateforme Bolero sous « Newsletters ».

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TUTORIEL

Comment faire un choix parmi une vaste gamme d’ETF ? Les ETF (ou trackers) sont de plus en plus populaires auprès des investisseurs. Cela n’a rien d’étonnant quand on voit l’avantage en termes de diversification et les frais de transaction peu élevés. Les ETF sont dès lors de plus en plus nombreux. Est-il compliqué pour vous, en tant qu’investisseur autonome, de continuer à y voir clair ? Si la réponse est oui, Bolero vous aide en vous proposant une solution pratique : un vaste moteur de recherche ETF. Découvrez ici comment retrouver plus facilement encore les ETF de votre choix sur la plateforme Bolero.

QU’EST-CE QUE LES ETF OU TRACKERS ? Les ETF (« Exchange Traded Funds ») sont des produits cotés en Bourse vous permettant de profiter de la baisse/hausse des bourses. Un ETF ou « tracker » suit en effet l’évolution (et donc le rendement) d’un panier de valeurs et vous permet ainsi, de la même manière qu’un fonds, d’investir de manière diversifiée. Comme les ETF sont continuellement négociés en Bourse, vous pouvez entrer et sortir rapidement et vous payez uniquement les frais de transaction.

COMMENT TROUVER L’ETF DE VOTRE CHOIX SUR LA PLATEFORME BOLERO ? Le moteur de recherche ETF (screener) sur la plateforme Bolero contient des informations détaillées concernant pas moins de 4 000 ETF et est disponible tant sur le site Internet que sur tablette (iOS et Android). Vous trouverez le moteur de recherche ETF sur la plateforme Bolero en cliquant sur « Recherche par type de titre » à côté de la barre de recherche en haut de l’écran. L’offre comprend des ETF d’un large éventail d’émetteurs comme iShares, Lyxor et Amundi. Cet outil pratique vous permet de composer votre propre sélection d’ETF en fonction des paramètres suivants :

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Filtrez les ETF tout d’abord en fonction du type de valeur sous-jacente que vous souhaitez (actions, obligations, matières premières, etc.).

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Sélectionnez la région ou le secteur de votre choix.

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Affinez ensuite votre recherche avec des filtres supplémentaires tels que long/short, distribution de dividende/capitalisation, physique/ synthétique, levier, etc.

C’est très facile avec les ETF. Un ETF vous permet en effet d’investir de manière diversifiée dans un panier d’actions françaises au lieu d’opérer vous-même une sélection d’actions de cette région. Comment investir de manière diversifiée dans des ETF ayant des actions du CAC40 comme valeur sous-jacente ? Ouvrez le moteur de recherche ETF et cliquez sur l’onglet « actions ». Sélectionnez l’Europe comme région et choisissez « France » dans la liste déroulante du champ de recherche blanc. Cliquez sur « chercher » et vous verrez une liste ETF disponible en fonction de votre choix. EXEMPLE 2

Vous pouvez également, par le biais du moteur de recherche ETF, demander une liste des ETF les plus performants à ce moment-là. Sur la base de la performance glissante*, vous y trouverez systématiquement les dix ETF les plus performants à respectivement 1, 3 ou 5 ans.

Vous souhaitez investir dans de petites entreprises car votre stratégie consiste à bénéficier de ce potentiel de croissance supplémentaire ? Saviez-vous que vous pouvez miser sur ce potentiel avec un ETF au lieu de composer vous-même un portefeuille avec des petites et moyennes capitalisations ?

Faites vos premiers pas avec le moteur de recherche ETF. Les exemples concrets suivants vous aideront à vous lancer. Nous vous souhaitons beaucoup de succès !

Comment s’y prendre ? Dans le moteur de recherche ETF, cliquez sur l’onglet « actions » et sélectionnez éventuellement la région et le secteur (si vous voulez affiner votre recherche). Ajoutez ensuite un filtre supplémentaire : au niveau de la stratégie d’investissement, sélectionnez les petites et/ou moyennes capitalisations dans la liste déroulante. Cliquez ensuite sur « chercher » et quelques secondes plus tard, vous voyez apparaître une liste d’ETF qui investissent dans des sociétés de plus petite

EXEMPLE 1 Vous estimez que la Bourse française a marqué le pas par rapport au reste des marchés et vous souhaitez miser de manière proactive sur une hausse de ce marché ?

* rendement sur la période écoulée. Exemple : la performance glissante à un an du 1er novembre 2017 est le rendement obtenu sur la période du 31 octobre 2016 au 31 octobre 2017.

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envergure cotées en bourse. Sachez également que vous pouvez toujours adapter l’aperçu de ces colonnes sur la plateforme Bolero selon votre ordre de préférence. EXEMPLE 3 Vous avez envie d’investir quelque peu en or et de préférence en euro ? Les ETF vous offrent cette possibilité. Comment s’y prendre ? Cliquez sur l’onglet « matières premières » et sélectionnez « métaux précieux » comme type. Sélectionnez « or » à l’aide du signe + bleu dans le champ de recherche blanc. Ajoutez ensuite d’éventuels filtres supplémentaires. Dans « Devise ETF », sélectionnez « EUR » dans la liste déroulante. Cliquez enfin sur « chercher ». Vous obtenez ainsi une liste de résultats selon le critère que vous avez sélectionné. Vous voyez d’un coup d’œil s’il s’agit d’un ETF physique ou synthétique et donc, si l’émetteur a effectivement acheté l’or sous-jacent, ou s’il duplique le rendement de l’or à l’aide de dérivés (produits dérivés). EXEMPLE 4 Vous appréciez les valeurs stables qui distribuent régulièrement un dividende ? Ce n’est pas parce que vous investissez en ETF que vous devez vous en priver ! Vous n’avez pas à vous passer de votre dividende, même si vous investissez en ETF. Cliquez sur l’onglet « actions » et ouvrez le menu de filtre supplémentaire. Dans « politique de dividende », sélectionnez « distribution » dans la liste déroulante si vous souhaitez recevoir un dividende de temps à autre. En ce qui concerne les ETF de capitalisation, votre dividende est intégré dans le cours. Cliquez enfin sur « chercher » et votre liste sur mesure apparaîtra. Fort sans effort !

ENVIE DE SAVOIR DANS QUOI VOTRE ETF INVESTIT ET COMMENT IL EST DIVERSIFIÉ ? Cette carte d’identité détaillée d’un ETF est également disponible sur la plateforme Bolero ! Cliquez sur le nom de l’ETF, sélectionnez « Tous les détails » dans le Hotspot et rendez-vous ensuite sur l’onglet « répartition des actifs ». Vous disposez maintenant d’un aperçu clair de la répartition sectorielle, de la répartition des actifs et même du top 10 des positions des ETF que vous avez choisis.

ENVIE D’EN SAVOIR PLUS SUR LES ETF OU TRACKERS ? Vous trouverez dans l’Académie Bolero de plus amples informations sur les différents types d’ETF et leur fonctionnement. Vous y trouverez aussi du matériel vidéo et pourrez revoir les formations en ligne ou les webinaires sur les ETF au moment qui vous convient. Il n’y a rien de plus simple ! En ce qui concerne les prospectus détaillés, les fiches produit, etc. des ETF, vous pouvez en outre toujours surfer sur les sites Internet des émetteurs. Depuis le 1er janvier 2018, dans le cadre de la législation PRIIPs, l’émetteur est également tenu de fournir les documents d’informations clés pour un ETF comprenant notamment les caractéristiques, les risques, les frais, etc. À défaut, vous ne pourriez plus acheter l’ETF par l’intermédiaire de votre banque/broker.

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MÉDIAS SOCIAUX

Les fake News, une réelle menace ? Le terme fake news (fausses informations) est passé dans le langage courant en 2016, à l’occasion des élections présidentielles aux États-Unis. Nous pouvons traduire cela comme une désinformation déguisée en information. Ces histoires inventées de toutes pièces publiées comme une information sur les sites Internet sont avidement reprises sur les réseaux sociaux, et même les médias traditionnels tels que la radio et la télévision n’y restent pas insensibles. Mais qu’en est-il des marchés financiers ? Restent-ils insensibles à ces fake news ?

IMPACT SUR LES MARCHÉS FINANCIERS

d’éventuels partenaires, dont Kroger éventuellement. Les 13% ont finalement fondu comme neige au soleil. À la fin de la journée, il ne restait que 1% de bénéfice mais entretemps, ce sont de nombreux dollars qui ont été dépensés en Bourse.

Chaque jour, des bloggeurs et autres freelances écrivent des articles sur les nombreux sites d’information professionnels. Ils ne sont pas toujours journalistes, et encore moins des analystes disposant d’un bagage économique. Leurs articles peuvent vite prendre des allures virales dans les nouveaux médias et être repris par les grands acteurs médiatiques et influencer de la sorte le marché.

LA BOURSE VEILLE AU GRAIN

La réponse est simple : non. Les marchés n’y sont pas indifférents non plus. Mais alors qu’il s’agit de voix en politique, en bourse, ce sont des milliards qui sont en jeu.

13% DE PLUS ET DE MOINS POUR KROGER

Nous en avons vu un bel exemple sur les Bourses américaines le 23 mars dernier. Le site Internet du magazine technologique Fast Company a publié un article sur deux chaînes commerciales aux États-Unis, à savoir Kroger et Target. Selon cet article, les deux chaînes discutaient d’une éventuelle fusion depuis un certain temps. Un deal lié aux premiers pas d’Amazon dans le paysage commercial peu avant. Plusieurs personnes bien informées étaient citées dans l’article et l’histoire a été reprise par les investisseurs. L’action de Kroger s’est envolée de 13%. Mais l’histoire semblait trop belle pour être vraie. Des sources proches du dossier ont tout nié en bloc. Les négociations portaient sur Shipt, une plateforme de livraison que Target avait achetée en décembre et qu’elle voulait ouvrir à

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Le gendarme de la Bourse américaine SEC s’est fait d’énormes soucis à ce sujet et a envoyé une vaste mise en garde au monde au printemps dernier, affirmant que des commentaires visiblement indépendants publiés sur des sites de d’analyse et des forums d’investissement et autres blogs pouvaient faire partie d’une campagne promotionnelle pour actions payée. Les fraudeurs peuvent produire des articles p. ex. pour influencer des conseils d’entreprises, augmenter des prix conseillés et attirer des investisseurs ignorants.

PUMP AND DUMP À LA WOLF OF WALL STREET

Les fake news ont de plus en plus l’allure d’une tendance mais elles sont loin d’être aussi récentes qu’il n’y paraît. Cela fait des décennies que les gendarmes de la Bourse attirent l’attention des investisseurs autonomes sur les dangers des histoires amplifiées en vue d’attirer de l’argent rapidement. Cette méthode appelée « pump and dump » est utilisée dans le but de faire grimper les actions de manière artificielle en répandant des informations fausses ou mensongères. Un exemple bien connu à cet égard est la stratégie que Stratton Oakmont a appliquée au début des années 90 et qui a notamment inspiré le film Le loup de Wall Street. L’Internet et, plus spécifiquement, les médias

sociaux, offrent de plus en plus de possibilités aux fraudeurs pour leurrer les ignorants. Les nouvelles se répandent comme une trainée de poudre et il est de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux. Les entreprises de médias sociaux portent une grande responsabilité dans la lutte contre les fake news si elles veulent préserver leur raison d’être. Il suffit de regarder ce qui est arrivé à Facebook avec la débâcle des données utilisées par Cambridge Analytica en vue de répandre des fake news et influencer le comportement électoral. Une fois la nouvelle divulguée, l’action a perdu plus de 51 milliards de dollars et le CEO Zuckerberg a été contraint de s’expliquer devant les représentants politiques.

STOP À LA DÉSINFORMATION

En Europe, les trois grands acteurs Twitter, Facebook et Google se donnent la main pour lutter contre les fake news avec 36 autres acteurs médiatiques réunis au sein d’un groupe consultatif européen. Le groupe y approuve toute une série de mesures censées refouler la désinformation. Il assure p. ex. que les utilisateurs peuvent avoir une influence sur les algorithmes qui leur fournissent des informations. Ils veulent accroître la transparence et développer toute une série d’outils permettant aux utilisateurs et aux journalistes de vérifier la véracité d’une histoire de manière simple.

LA BLOCKCHAIN pourrait être une solution. KBC a déjà développé un exemple à cet effet l’an dernier. Elle utilise la technologie blockchain pour faire contrôler des rapports annuels ou des communiqués de presse quant à leur authenticité et ainsi renforcer la confiance dans les documents numériques.


UNE PASSION POUR LA BOURSE

De trader professionnel à investisseur autonome COMMENT EST NÉE VOTRE PASSION POUR LA BOURSE ?

J’ai commencé à investir en 1990 alors que je travaillais pour l’ancienne Kredietbank d’Arenberg à Bruxelles. Plus tard, j’ai travaillé comme trader professionnel chez KBC Securities. Ensuite, je n’ai jamais pu m’arrêter d’investir. Aujourd’hui, j’investis pour pouvoir vivre correctement, partir en voyage, acheter une belle voiture, fréquenter de bons restaurants, etc.

Qui ? Michael Franklin Âge : 55 ans Né à Hostert (Luxembourg) Réside à Court-Saint-Etienne Études : économie Première expérience professionnelle : porteur de dépêches à la Bourse de Bruxelles Dernière expérience professionnelle : trader chez KBC Securities

ÊTES-VOUS PARVENU À TRANSMETTRE VOTRE PASSION POUR LA BOURSE À L’UN DE VOS ENFANTS ?

Non, ils n’investissent pas encore, mais ça peut venir. En soi, ça paraît logique, car on investit généralement de l’argent dont on n’a pas besoin. Et ils souhaitent avant tout construire une maison. Une personne qui investit de l’argent dont elle a besoin à court terme devra prendre certaines décisions contre son gré. De plus, on assiste actuellement à l’effet TINA : vous devez investir en bourse à défaut d’alternatives valables. Les taux sont historiquement bas. Il s’agit de choisir les bonnes actions.

COMBIEN DE TEMPS CONSACREZ-VOUS CHAQUE JOUR À VOS INVESTISSEMENTS ?

Dois-je décrire mon rituel matinal ? Je me lève tous les jours entre 5h30 et 6h. Je bois un café, déjeune et allume mon ordinateur dans le salon. Je passe en revue mes sources, j’effectue des recherches et me repose sur les algorithmes. Je suis les informations boursières quotidiennement, mais n’effectue pas

« Si on en parle dans la rue, il est déjà temps de se retirer » de transactions tous les jours. Parfois, je commence à 8h00 et termine dès 9h10. Lorsque j’investis dans des turbos, je reste naturellement à mon poste aussi longtemps que nécessaire.

QU’EST-CE QUI VOUS POUSSE À INVESTIR ?

J’investis en bourse tous les jours par pure passion. Je lis les nouvelles boursières même lorsque je suis en vacances, certes dans une moindre mesure. Pour négocier en bourse, vous devez au moins savoir comment s’est comporté le marché les 3 à 4 derniers jours. L’historique fait de vous un investisseur informé. C’est la seule manière de prendre des décisions judicieuses.

QU’A BOLERO EN PLUS DES AUTRES PLATEFORMES D’INVESTISSEMENT ?

J’utilise Bolero, car je trouve qu’il s’agit d’une plateforme conviviale. Je trouve les filtres intéressants et je suis un fervent utilisateur de Bolero

Trader. C’est un système incroyable qui vous permet d’obtenir une foule d’informations. J’y ai créé mon propre espace de travail.

QUEL SERVICE ESSENTIEL DOIT FOURNIR UN COURTIER À UN INVESTISSEUR AUTONOME TEL QUE VOUS ?

Il faut que des personnes compétentes se trouvent derrière la plateforme Bolero. Leur service est unique.

QUELLE EST VOTRE APPROCHE OU VOTRE STRATÉGIE ?

J’applique les mêmes principes que lorsque j’étais trader professionnel. J’investis 40% de mon patrimoine dans l’immobilier, 40% en bourse et conserve les 20% restants en liquidités. La location d’appartements me rapporte ce qu’il me faut pour vivre. Les 40% que je consacre à la bourse sont répartis comme suit : j’affecte 10% à des produits à haut effet de levier comme les turbos, en bref, à des produits plus risqués. Les 30% restants sont des investissements à moyen terme, des actions de rendement. Si je constate que des actions de dividende baissent et si je les estime sous-évaluées, j’en achète.

OÙ PUISEZ-VOUS VOS IDÉES ? COMMENT SUIVEZ-VOUS LES ACTUALITÉS BOURSIÈRES ?

Je consulte MarketWatch, les analyses et newsletters de Bolero, le site l’Echo, les graphiques Recognia… Je veux savoir ce qu’il se passe, ce que fait le Japon, comment se comportent les futures… Certains marchés ont parfois des réactions excessives le matin. Donc je vérifie tout ça. Je procède également à une analyse technique à l’aide de mes anciens modèles. J’analyse l’échelle logarithmique pour avoir une vue sur les pourcentages de hausse ou de baisse et j’utilise la suite de Fibonacci. J’analyse également les graphiques afin d’identifier le meilleur moment pour vendre ou acheter. Si j’identifie une tendance à la hausse ou à la baisse, la règle générale veut que j’investisse dans le sens de la tendance. Je me laisse guider par des modèles reconnaissables afin que mes émotions ne l’emportent pas sur la raison lorsque je prends des décisions d’investissement.

ÊTES-VOUS MEMBRE D’UN CLUB D’INVESTISSEURS ? AVEZ-VOUS SOUVENT DES CONTACTS AVEC D’AUTRES INVESTISSEURS ?

J’aime me concerter avec mon bon ami Albert, un autre investisseur actif en qui j’ai confiance. Il est toujours bon de soumettre ses idées à une personne partageant les mêmes points de vue.

VOUS AVEZ DES CONSEILS POUR LES NOVICES ?

Selon moi, la règle n°1 est la diversification. Il faut veiller à constituer un portefeuille bien équilibré. Effectuez des recherches ! Mon deuxième conseil est “Be the market”. Suivez les indices. La règle pour toute personne qui investit seule : « Si on en parle dans la rue, il est déjà temps de se retirer ». 35


TRUCS & ASTUCES

Astuces Bolero Toujours à la pointe du contenu avec Bolero. Chez Bolero, vous pouvez compter sur les analyses de nos experts de la salle des marchés pour rester à la pointe du contenu, partout et toujours. Voici néanmoins certaines astuces utiles afin de ne rien manquer de l’actualité du jour.

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Activez vos newsletters sous les réglages de la plateforme

C’est une nouveauté chez Bolero : désormais, vous choisissez vousmême les analyses que vous souhaitez recevoir. Bolero dispose d’une newsletter quotidienne (Point Bourse) et de nombreuses analyses sectorielles ou macro-économiques hebdomadaires (Topics FR).

Le Blog de Boler o constitue une ex cellenteons l’actuali façonop té. Chaq Lees onze de res volg sociale netwerken ter informé ue joublog r, nous en de y publions les mo recommandation difications d’avis s des analystes, l’a et de rti cle de Bernard Ke Economist à CBC ppenne (Chief Banque) et bien d’autres analyses mais également cib macro-économiqu lées sur des actio es ns en particulier. est mis en ligne, Dès qu’un article nous publions ég alement un Twee @BoleroBE_FR. t sur notre comp te

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1. Cliquez sur le menu « Réglages » de la plateforme ; 2. Rendez-vous dans l’onglet « Newsletters » ; 3. Sélectionnez les analyses que vous souhaitez recevoir.

1. Rendez-vous sur Twitter et cherchez @Bo 2. Cliquez sur leroBE_FR ; « Suivre » ; 3. Cliquez sur un de nos twee ts pour accéde blog ou rendez r au -vous dans « An alyse et Vision www.bolero.be » sur puis cliquez su r « Le Blog de Bolero ».

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ASTUCE :

N’oubliez pas d’activer vos invitations à nos événements. Cela vous permettra d’être au premier rang lors de visites d’entreprises cotées, d’y rencontrer la direction et de lui poser toutes vos questions !

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Jetez un œil aux actualités Reuters sur la plateforme

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La plateforme Bolero est une source intarissable d’informations boursières. En effet, les actualités fournies par Reuters sont publiées en temps réel sur notre plateforme. Pour consulter sans effort le fil d’actualité, cliquez sur « Marchés et actualités » et ensuite « Actualités ».

ASTUCE : Les actualités ont déjà été filtrées pour vous : découvrez les actualités en rapport avec vos titres en portefeuille ! 1. Rendez-vous sur la page d’accueil de la plateforme Bolero ; 2. Dans la partie « les marchés aujourd’hui », cliquez sur « Portefeuille ». Fort sans effort !

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Des questions ? Consultez la rubrique « Questions fréquemment posées » reprenant toutes nos astuces et réponses à de telles questions. Vous retrouverez cette rubrique dans le Centre d’aide de la plateforme Bolero. Il suffit de cliquer sur


an

s Il y a 5 ans, Bolero passait la vitesse supérieure pour épauler encore plus efficacement les investisseurs autonomes. Outre l’accès à une plateforme d’investissement en ligne, les clients Bolero sont toujours au premier rang grâce à :

Fort sans effort

OCTOBRE

JUIN

NOVEMBRE

Élargissement offre d’informations

Lancement Bolero app iPad

404

13

EVENEMENTS & SESSIONS DEMO

185

INDX

445

WEBINAIRES

ANALYSES BOURSIERES & E-BOOKS

Lancement des alertes

Bolero élu meilleur courtier en ligne sans interruption depuis 2015 MAI

Lancement de Bolero Crowdfunding

JUILLET

Inauguration de l’Académie

2013

Premier à proposer une connexion avec itsme®

DECEMBRE

OCTOBRE

Suppression droits de garde

2014

SEPTEMBRE

Premier event Tips & Trends

Elu Meilleur Courtier pour la 2ème fois

JUIN

Lancement app Android pour téléphones

2015

OCTOBRE

Lancement nouvelle plateforme Bolero

DECEMBRE

JANVIER

Elu Meilleur Courtier pour la 3ème fois

SEPTEMBRE

Dividendes optionnels en ligne

2016

2017

2018

AOÛT

NOVEMBRE

Elargissement du menu réglages

Lancement de Bolero en Wallonie

MARS

Touch ID/Fingerprint pour apps mobiles

SEPTEMBRE

Lancement astuces Bolero

OCTOBRE

Elargissement apps mobiles

JUIN

Début 2018, les visiteurs de Comparebanque.be ont décerné à Bolero le titre de ‘Courtier de l’Année’. Un titre qui accompagne notre plateforme d’investissement pour la troisième année consécutive ! Bolero apprécie particulièrement cette récompense 516% parce1450% qu’elle est décernée directement par le public. Quel est le 30% 18 35 secret de cette réussite ?5 Quel chemin Bolero a-t-il parcouru ces 5 dernières années ? Elu Meilleur Courtier pour la 1ère fois

Lancement app Android pour tablettes

La marque au développement le plus rapide

AVRIL

NOTORIÉTÉ DE LA MARQUE

Première app pour Apple Watch

NPS

+ 305%

+ 575% ASSETS UNDER MANAGEMENT

NOMBRE DE CLIENTS

+

‘12 ‘13 ‘14 ‘15 ‘16 ‘17

NOVEMBRE

+

Comment Bolero aborde-t-il cette éducation ?

OCTOBRE

La marque la plus innovante

La marque la plus aimée

NOMBRE DE FOLLOWERS SUR TWITTER ET FACEBOOK

DECEMBRE

Lancement de l’app iPhone

En 5 ans, Bolero est devenu :

Développement d’un moteur de recherche pour ETF

+

INNOVATIONS AWARDS

CAMPAGNES

V

étéran de Bolero et directeur commercial, Steven Van de Sype lève le voile sur la manière dont nos clients ont influencé le chemin que Bolero a emprunté ces 5 dernières années.

Qu’a représenté l’accélération de Bolero en 2013 pour les clients ? Steven : Il y a environ cinq ans, Bolero a passé la vitesse supérieure afin d’assister encore mieux les investisseurs. La digitalisation s’est accélérée et nous devions bien entendu accompagner ce mouvement. Les clients Bolero se sont ainsi vu proposer une toute nouvelle plateforme d’investissement en ligne. L’Internet mobile a également gagné en importance et nous avons donc lancé des applications mobiles très prisées pour smartphones et tablettes. Nous souhaitions que les investisseurs puissent être aux premières loges de la bourse chez nous grâce à nos événements, nos séances de démonstration, nos webinaires, des lettres d’information quotidiennes et des analyses boursières.

Selon vous, qu’est-ce qui explique le succès de Bolero ?

+ 248%

0→30% 0→67%

NOMBRE DE TRANSACTIONS

TRANSACTIONS MOBILES CONNEXION SUR MOBILE

‘12 ‘13 ‘14 ‘15 ‘16 ‘17

+ 67%

AUM/CLIENT

+ 175%

ETP

de nombreux investisseurs à devenir clients. Après le lancement de notre plateforme totalement reliftée et très performante, nous avons aussi développé des applications mobiles pratiques. Il ressort de nos discussions avec des clients qu’ils veulent pouvoir suivre la bourse et leur portefeuille partout et à tout moment. Même lorsqu’ils sont en vacances ou dans le train. La nouvelle plateforme Bolero que nous avons lancée en 2014 a même commencé à être surnommée la « Rolls-Royce des plateformes » par les clients. C’est très flatteur, bien entendu, mais nous voulons également retourner le compliment à nos clients. Lorsque nous constatons à l’heure actuelle que 35% de tous nos ordres se font via les applications mobiles, cela démontre clairement que les clients apprécient énormément ces applications. Notre renommée a aussi contribué à la croissance. Nous remarquons que de plus en plus de clients Bolero sont de véritables ambassadeurs, parlent de nous à leurs amis investisseurs et les incitent à rejoindre Bolero.

Pourquoi les clients Bolero apprécient-ils la large offre d’informations ? Steven : Soyons honnêtes, l’utilisation d’une plateforme en ligne n’est pas suffisante pour relever le défi d’investir seul. Quel choix l’investisseur peut-il faire parmi l’offre énorme d’entreprises cotées en bourse ? Lors d’un événement sur le marché ou d’une actualité relative à une entreprise, nos clients veulent avoir immédiatement des explications claires afin de pouvoir gérer leur portefeuille judicieusement. Chez Bolero, l’éducation occupe une place centrale. Nous avons également tout intérêt à bien guider nos clients dans le monde de la bourse. Un investisseur informé comprend le fonctionnement de la bourse, continue à investir plus longtemps et reste bien entendu client Bolero (rires).

Steven : Nous remplissons de grands auditoires, mais également de petites salles. Dans de grandes villes, mais aussi dans l’agence du coin. Les clients peuvent ainsi échanger des expériences ou des anecdotes. Ils y rencontrent les analystes KBC et peuvent même bombarder de questions le management d’entreprises cotées en bourse. Nous disons souvent que chez Bolero, vous investissez vous-même, mais vous n’êtes jamais seul. De plus en plus de jeunes investisseurs rejoignent Bolero et cela s’explique certainement par les nombreuses possibilités que nous leur offrons d’approfondir leurs connaissances de la bourse. Ainsi, Bolero contribue aussi à l’éducation financière des investisseurs débutants.

Quel service Bolero fournit-il pour mériter le titre de meilleur courtier ? Steven : Bolero se distingue par la combinaison d’une plateforme complète et rapide et d’un service humain. L’expertise et la passion de la bourse de nos professionnels rendent Bolero particulièrement puissante. Ces informations boursières complètes font de nous un acteur unique. De plus, nos clients ne sont jamais livrés à eux-mêmes : si ils ont encore des questions, ils peuvent toujours se tourner vers notre Orderdesk. Saviez-vous que l’Or-derdesk Bolero a traité environ 60 000 appels téléphoniques l’année dernière ? Et lors de chaque conversation, nous mettons un point d’honneur à fournir un service impeccable.

Le meilleur est-il encore à venir ? Steven : Nous nous y employons bien entendu chaque jour avec toute notre équipe ! Cette récompense de meilleur courtier est un incitant ; cela nous donne envie de retrousser nos manches en permanence afin d’offrir le meilleur service possible à nos clients et les aider au mieux dans leurs choix d’investissement. Nous voulons ainsi poursuivre sur la voie que nous avons empruntée ces dernières années. Et ainsi peut-être prolonger notre titre de meilleur courtier pendant quelques années encore !

Steven : Différents éléments interviennent. La suppression du droit de garde en 2013 a incité 37


RETOUR SUR...

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Élargissement offre d’informations

Lancement Bolero app iPad

Lancement des alertes

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OCTOBRE

Suppression droits de garde

Lancement de Bolero Crowdfunding

JUILLET

Inauguration de l’Académie

2013

2014

2015 NOVEMBRE

OCTOBRE

Lancement de Bolero en Wallonie

Lancement nouvelle plateforme Bolero

SEPTEMBRE

Premier event Tips & Trends

SEPTEMBRE

Lancement astuces Bolero JUIN

En 5 ans, Bolero est devenu :

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Lancement de l’app iPhone

Elu Meilleur Courtier pour la 1ère fois

La marque la plus innovante

La marque la plus aimée NOMBRE DE FOLLOWERS SUR TWITTER ET FACEBOOK

NOTORIÉTÉ DE LA MARQUE

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Il y a 5 ans, Bolero passait la vitesse supérieure pour épauler encore plus efficacement les investisseurs autonomes. Outre l’accès à une plateforme d’investissement en ligne, les clients Bolero sont toujours au premier rang grâce à :

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Premier à proposer une connexion avec itsme®

DECEMBRE

Elu Meilleur Courtier pour la 2ème fois

JUIN

Lancement app Android pour téléphones

JANVIER

Elu Meilleur Courtier pour la 3ème fois

SEPTEMBRE

Dividendes optionnels en ligne

2016

2017

2018 AOÛT

Elargissement du menu réglages MARS

Touch ID/Fingerprint pour apps mobiles OCTOBRE

Elargissement apps mobiles OCTOBRE

Lancement app Android pour tablettes

La marque au développement le plus rapide

AVRIL

Première app pour Apple Watch

+ 305%

+ 575% ASSETS UNDER MANAGEMENT

NOMBRE DE CLIENTS ‘12 ‘13 ‘14 ‘15 ‘16 ‘17

NOVEMBRE

Développement d’un moteur de recherche pour ETF

+ 248%

0→30% 0→67%

NOMBRE DE TRANSACTIONS

TRANSACTIONS MOBILES CONNEXION SUR MOBILE

‘12 ‘13 ‘14 ‘15 ‘16 ‘17

+ 67%

AUM/CLIENT

+ 175%

ETP


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