La résistance La résistance peut nous servir d’indicateur. Lorsqu’elle apparaît dans nos vies, cela signifie qu’on a pris une décision mentale provenant du non-soi et cette décision a provoqué un comportement ou un événement, qui devient une résistance. Pour le générateur, la résistance est ressentie comme une frustration. Pour le projecteur, c'est de l’amertume. C’est la colère qui sert d’indicateur au Manifesteur et pour le réflecteur, c'est la déception. C’est uniquement par l'introspection et le lâcher-prise, qu’on peut éviter les dictats du mental concernant ce qu’on devrait faire ou ne pas faire. Le design humain nous enseigne comment prendre des décisions correctes. Pour y arriver, il est nécessaire de convaincre le passager (le mental) qu’il n’a pas la compétence, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions.
Le lâcher prise Le processus vise à comprendre le mental, le passager. Cependant il faut savoir qu’on ne réussira jamais à se débarrasser du mental et de la pression du conditionnement. Si c'est notre destinée, on va lentement mais sûrement cesser de donner l'autorité intérieure au mental. Le véhicule (le cristal du design) sait tout naturellement ce qu’il doit faire. Cependant, le passager (le cristal de la personnalité) l’ignore. Après tout, il est seulement le passager. Dans le processus de déconditionnement, on assiste à une confrontation entre la personnalité et le design. La personnalité veut diriger, mais avec le temps, elle peut apprendre à lâcher prise et découvrir le plaisir d’être le passager. Le mental et le non-soi sont complexes. On y retrouve, non seulement la programmation des centres ouverts, mais également le conditionnement de tous les canaux et de toutes les portes non définies. Les espaces blancs dans le schéma corporel sont à l’origine du conditionnement. Il est impossible de contrôler toute cette ouverture avec le mental. Le défi est toujours le même, il faut choisir entre vivre la définition ou vivre selon le conditionnement. La majeure partie de l'humanité s’est soumise au conditionnement, car elle est sous l'illusion que le mental est responsable. La seule solution possible, c’est dans le lâcher-prise, c’est dans l’application de la stratégie et dans le respect de l’autorité intérieure. Le centre ouvert est plus puissant que la définition. Il est très difficile pour la définition de résister à l'influence de l’ouverture. La seule solution, c’est de court-circuiter le mental en appliquant la stratégie et en respectant l'autorité intérieure, car il est absolument nécessaire d’accepter l’ouverture du centre non défini.
La sagesse du centre ouvert À tant insister sur le non-soi et sur les centres non définis, on courre le risque de percevoir ces centres comme quelque chose de négatif ou de mauvais. Ce n’est pourtant pas le cas. L’ouverture n’est pas mauvaise en soi. Cependant, le risque est grand, qu’on