Ce DVD se centre sur les armes blanches, sur le fait de connaître et de comprendre tous les dangers qui leur sont associés, et son thème principal est l’établissement de la priorité. Le plus important dans l’entraînement avec une arme tranchante c’est de connaître et de comprendre tous les dangers associés à ce type d’armes. Le danger de ces armes est très sérieux et bien réel et doit être traité comme tel. Cela signifie savoir où vous établissez votre priorité dans votre entraînement pour en faire un outil de survie, si une telle situation se présentait. C’est vous qui devez survivre, pas votre entraîneur qui vous aide à entraîner vos buts, mais pas votre objectif. Les priorités d’entraînement que j’utilise en Latosa Escrima sont les suivantes : réalité, techniques et exercices. Réalité : c’est la compréhension de ce qui pourrait se produire exactement et les dangers d’utiliser ou de faire face à une arme tranchante. Techniques : mouvements qui cherchent à vous donner une idée générale des possibilités et des probabilités de ce qui peut arriver. Exercices : la plupart d’entre eux sont utilisés pour développer et améliorer les habiletés motrices utilisées dans l’application technique. Cet entraînement met l’accent sur l’emplacement correct et la priorité à donner dans la façon de se perfectionner pour une telle situation.
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« La plus expresse marque de la sagesse, c’est une réjouissance constante. » Michel de Montaigne our les élèves qui commencent l’entraînement d’un art martial, il n’est pas toujours très facile de distinguer l’or de la ferraille. La paille et la poussière vont souvent de pair et les séparer n’est pas seulement un travail ardu, mais encore une chose presque impossible si l’on ne dispose pas de certaines coordonnées élémentaires pour juger quelqu’un et plus encore un sujet dont on ignore souvent tout. La question n’est pas triviale dans un monde où abondent les faussaires, les rafistolages, les freluquets, les profiteurs et les menteurs prêts à profiter de la candeur et de l’ignorance des gens. Et ceux qui basent leur tromperie des autres sur leur propre tromperie et sont convaincus d’être la réincarnation du roi de cœur ne sont pas moins nombreux ni moins coupables. Comment savoir alors si quelqu’un est ou n’est pas un véritable maître ? Certains indices pour évaluer le véritable niveau et la maestria d’une personne sont simples à découvrir pour n’importe qui, mais d’autres ne le sont pas autant. Parmi les premiers ressortent ceux qui fonctionnent en négatif, autrement dit, cette série de choses qu’un véritable maître ne ferait jamais, ni ne dirait jamais et que j’essayerai de développer ici. Il ne faut avoir aucune connaissance spéciale pour éliminer de la liste quiconque agit de cette manière. Les autres indices exigent au contraire une expérience importante du point de vue technique, philosophique et martial et seront probablement de peu d’utilité à un élève pour choisir et de reconnaître un véritable maître. Il y a cependant une série de valeurs et de caractéristiques qui se retrouvent chez tous ceux qui sont dignes d’un tel nom et que j’ai pu largement vérifier auprès des experts que j’ai connus au cours des nombreuses années passées en tant que directeur de ce magazine. Je souhaite que mon expérience puisse servir à celui qui désire honnêtement savoir avec qui il s’engagera dans un travail qui exigera sûrement beaucoup de son temps et de son énergie au cours de sa vie et dont il pourra obtenir beaucoup s’il a su trouver la personne adéquate. L’humilité est indiscutablement l’une de ces caractéristiques que tout grand maître possède. Et attention ! Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas d’ego. Pour arriver à être un maître de quoi que ce soit, il faut en avoir un, croyez-moi, et de préférence énorme ! La persistance et l’irritabilité de celui essaye d’atteindre la perfection ne cache pas seulement un grand moteur, ses déficiences, mais également leur contrepartie, ses excès et sa prétention qui le piquent dans l’ascension pour arriver finalement là où d’autres ne l’atteignent pas. Ce qui se passe, c’est que dans leur évolution et leur pratique, ils ont su se peaufiner de telle manière que l’ego n’est plus présent, qu’il ne dérange plus personne ni lui-même ni les autres. L’humilité, condition sine qua non de n’importe quel véritable maître, démontre deux choses. La première, qu’on en sait suffisamment peu savoir qu’en réalité, on en sait bien peu et qu’on aurait beau en savoir plus, ce ne serait toujours rien en comparaison avec l’amplitude de notre ignorance. La deuxième, qu’on n’a rien à démontrer à personne, parce que l’on possède la sérénité et la fermeté intérieures qui ont éliminé l’incertitude initiale qui dévore l’homme commun. Par conséquent, si quelqu’un se lance des fleurs, ce n’est pas un véritable maître. Quelles que soient les habiletés acquises au cours de son entraînement, elles ne remplaceront jamais l’incroyable réussite que sous-tend l’humilité. Quand quelqu’un fait son propre éloge, il se dégrade et se disqualifie aux yeux du monde, y compris dans le monde des idiots, qui
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ne sont pas peu nombreux, malheureusement. Le grand Jules César lui-même, qui possédait indéniablement un ego colossal, bien soutenu –il faut le dire– par des réussites exceptionnelles, eut la pudeur de parler de lui-même à la troisième personne… Ou si ce n’était pas par pudeur, il eut au moins l’intelligence de le faire. D’autre part, les grands maîtres ne disent du mal de personne. Ce n’est pas que ce soit des saints ou des autistes, si vous leur demander une opinion sur quelque chose ou sur quelqu’un, ils vous la donneront et elle sera sincère, mais ils s’abstiennent d’opiner de leur propre chef à propos d’autres personnes. Ils agissent ainsi non pas parce qu’ils se sont imposé une telle habitude, mais parce qu’ils ne passent pas leur temps à juger leur prochain et encore moins à les rabaisser pour, bien sûr, finir par se retrouver au-dessus. Les grands maîtres apprécient généralement le positif chez les autres, car ils comprennent la valeur unique et irremplaçable de chaque être et il est très fréquent que ce soit ce qu’ils remarquent naturellement. Ils agissent ainsi naturellement de manière constructive, apportant des touches affectueuses et spontanées dans la peinture de nous faisons chacun de notre existence. Leurs suggestions ouvrent des portes inusitées dans la vie des autres parce qu’ils apprécient l’ensemble et vivent naturellement dans un état constant de créativité au-delà des moules formels. Ayant atteint la racine de toute chose, on comprendra nécessairement l’origine commune de tous les êtres. Peut-être est-ce pour cela qu’un grand maître reconnaît la vertu dans la différence et comprend la place que chaque chose occupe dans les vignes du Seigneur, s’abstenant de l’exclusivisme qui caractérise le fanatique, incapable de voir le ciel ailleurs qu’à travers l’embouchure du trou dans laquelle il se trouve. Mais le fait qu’un grand maître soit coulant est signe de son amplitude d’esprit, en aucune façon d’un manque de rigueur. Bien au contraire, la maestria implique une exactitude éclatante et une certitude pratique, l’absence de peur et une économie totale. Cette combinaison est celle qui permet d’être souple et une personne souple n’est obsédée ni coincée par aucune mesquinerie, qu’elle soit formelle ou personnelle. Un maître est sûr de lui et n’a pour cela pas besoin qu’on l’applaudisse ou qu’on l’adore, il ne se glorifiera donc jamais lui-même ni ne se placera au-dessus des autres. Il sait qu’il y a bien plus de choses qui nous rappochent que de choses qui nous distinguent, parce qu’il possède un regard ample et généreux. L’autorité qui émane d’un maître est naturelle et simple, jamais artificielle ou prétentieuse. Ce n’est pas l’habit ni la tonsure qui fait le moine, mais sa vie. Pour cela, un grand maître enseigne par son exemple car il sait avec certitude que c’est la seule chose qui laisse une véritable trace sur les autres, la seule non envahissante et véritablement respectueuse du monde. Celui qui fait ostentation de ses conquêtes et de ses réussites ne peut être considéré comme un grand maître. Pour arriver à la maestria, il faut dépasser le niveau formel de la technique et l’ayant conquise, se passer d’elle. Il y a des niveaux sur cette voie et aucune histoire n’exprime mieux cette échelle d’après moi que celui des chats chassants et du rat invisible du libre « L’Art de la guerre » commenté par Sanchez Barrio et moi-même. Shoken, un expert dans l’art de l’épée, était dérangé par une grosse souris qui l’empêchait de dormir. Il avait invité les meilleurs chats du voisinage à venir chez lui et sa maison s’était transformée en champ de bataille. Mais le résultat était
toujours le même : les chats, terrorisés par les attaques de la souris, finissait par s’enfuir en miaulant. Shoken avait alors décidé de tuer lui-même la souris. Il l’avait attaquée avec son sabre, mais la souris avait esquivé tous ses coups. Il avait redoublé d’efforts, mais elle était restée intouchable. Inondé de sueur, il avait fini par renoncer. Un jour, il entendit parler d’un chat qui avait la réputation d’être le meilleur chasseur de souris de la province. Quand il le vit, il se sentit désespéré: le chat était vieux, sale et avait un aspect lamentable, mais comme il n’avait rien à perdre, il l’amena chez lui. Le chat entra lentement, comme si de rien n’était et se coucha par terre. Sûre d’elle, la souris s’approcha de lui. Quand elle le vit, elle hésita un peu, légèrement effrayée. Elle s’approcha un peu plus… le chat l’attrapa et la maison en fut débarrassée. Cette nuit-là, les chats qui avaient participé à la chasse à la souris se réunirent chez Shoken et invitèrent le vieux chat à présider l’assemblée sur les arts martiaux. Un chat de gouttière commenta : « Je suis le plus fort, je connais un tas de techniques pour attraper les souris, mes griffes et mes sauts sont puissants et je suis très rusé, mais cette souris n’était pas comme les autres. » Le chat noir déclara : « La force et la technique ne sont pas suffisantes pour gagner, elles ne sont pas non plus l’objectif de l’art martial. » Ensuite un chat tigré intervint : « J’ai toujours entraîné mon Ki et ma respiration. Je me nourris de légumes et de bouillon de riz. De ce fait, mon activité est intense. Mais je n’ai pas réussi à vaincre cette souris. Pourquoi ? » Le vieux chat répondit : « Ton activité et ton Ki sont puissants, mais tu es plus faible que cette souris. Si tu t’attaches à ton Ki, il devient une force vide. Si ton Ki est trop rapide ou trop court, tu n’es que passionné. Tu as beaucoup de Ki, mais tu es faible parce que tu as trop confiance en toi-même. » Puis ce fut au chat gris de parler. Il n’était pas fort, mais il était intelligent. Il avait dominé les techniques, mais il poursuivait un but et cherchait un profit à ses actions et lui aussi avait dû s’enfuir. Le rat noir lui dit : « Tu es très intelligent et très fort, mais tu n’as pas pu vaincre la souris parce que tu avais un but. L’intuition de la souris fut la plus forte. Tu n’as pas su unifier tes forces, ta technique et ta conscience active. Moi, en un instant, j’ai utilisé instinctivement, naturellement et automatiquement ces trois facultés. J’ai pu, de cette façon, tuer la souris. Mais, poursuivit-il, je connais dans un village voisin, un chat bien plus fort que moi. Il est très vieux et ses poils sont tout gris. Il n’a pas l’air fort. Il dort toute la journée. Il ne mange pas de viande et pas de poisson, seulement du bouillon de riz… et parfois il prend un peu de saké. Il n’attrape jamais aucune souris, car elles sont toutes terrifiées et s’enfuient loin de sa présence. Il est entré un jour dans une maison pleine de souris et elles sont toutes parties. Ce chat pouvait les chasser même en dormant. C’est un vieux chat vraiment très mystérieux. » Un vrai maître est naturel et simple dans sa complexité, mais surtout, c’est toujours un type heureux. Et parlant de chats, comme disait Gato Peréz dans sa chanson : « Celui qui n’a pas de joie et n’est pas sage… n’est rien. »
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Alfredo Tucci est General Manager de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. Émail : budo@budointernational.com
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LA CANNE DEFENSE THERAPEUTIQUE ET LA CLINIQUE LES JARDINS DE SOPHIA PRIMEES AUX TROPHEES DE L'HOSPITALISATION PRIVEE La Canne Défense Thérapeutique, mise au point par le Maître Jacques Levinet et la clinique Les Jardins de Sophia de Castelnau le lez dans l'Hérault, vient de recevoir une reconnaissance nationale par le milieu de la santé. Un coup de cœur pour cette activité mise en place pour la première fois en France en 2008 au sein de la Clinique des Jardins de Sophia à Castelnau le Lez 34170 pour les malades Alzheimer en hospitalisation de jour. La clinique des Jardins de Sophia est depuis devenue le centre national de formation des instructeurs de canne défense thérapeutique. Vingt-deux cliniques innovantes et engagées en faveur de l'excellence médicale, ont été distinguées lors de la 8e édition des Trophées de l'hospitalisation privée le 17 juin dernier dans le cadre prestigieux du comité national olympique et sportif français à Paris. Les candidatures nominées pour la cérémonie de la remise des trophées ont été sélectionnées parmi plus de 130 dossiers par un jury composé d'experts et des plus hautes personnalités indépendantes du secteur de la santé. Chaque année, les Trophées de l'hospitalisation privée, dans plusieurs catégories, récompensent les initiatives innovantes et remarquables des cliniques et hôpitaux privés. La clinique les Jardins de Sophia, située sur la commune de Castelnau le lez dans le sud de la France, s'est distinguée avec l'attribution par le jury de spécialistes, du trophée coup de cœur, dans la catégorie sport et santé. Cette distinction a honoré la canne défense thérapeutique et la clinique castelnovienne pour combattre les maladies neurodégénératives en général et la maladie d'Alzheimer en particulier. Le Docteur Bernard Michel, médecin directeur de la clinique et ancien champion de France de karaté, a créé un partenariat novateur avec le Maître Jacques Levinet, expert international en arts martiaux et self défense, créateur de la canne défense. Cette discipline martiale a été adaptée comme méthode de rééducation et de stimulation chez les patients préPhotos Edith LEVINET
sentant un déficit cognitif neurodégénératif. Salué comme un succès par tous les partenaires, des malades aux familles en passant par le corps médical, le projet a été présenté au congrès national de la maladie d'Alzheimer, ainsi qu'au congrès de médecine physique et de réadaptation. Cette reconnaissance nationale n'aurait jamais vu le jour sans l'amitié qui lie les deux initiateurs du projet, le Docteur Bernard Michel et le Maître Jacques Levinet. Cette récompense va renforcer la création du centre unique en France de formation des futurs instructeurs de canne défense thérapeutique dans les nouvelles installations de la clinique des Jardins de Sophia
LA BIENFAITS DE LA CANNE DEFENSE THERAPEUTIQUE 1. Travail de l'équilibre Avec l'âge on assiste à une dégradation des propriocepteurs avec tendance à la perte du centre de gravité. Les
troubles de l'équilibre sont particulièrement fréquents chez la personne âgée ; ils sont responsables dans 30% des cas de chutes plus ou moins sérieuses. Il est très facile de mettre en évidence cette dégradation par le test de la clé : on place une clé sous le pied d'un jeune qui la reconnaît de suite alors que la personne âgée aura de la difficulté. La pratique de la Canne Défense Thérapeutique Jacques Levinet (CDTJL) constitue une véritable rééducation des troubles de l'équilibre par les déplacements incessants sur les quatre points cardinaux, améliorant ainsi une meilleure perception spatiotemporelle et par induction, un regain d'équilibre et de proprioception. 2. Lutte contre l'enraidissement Vieillir est dans la majorité des cas synonymes de s'enraidir. La pratique des différentes ripostes CDTJL (horizontales, verticales, diagonales, tournoyantes, hélice etc.) constitue une véritable rééducation fonctionnelle avec assouplissements des structures musculaires des épaules, des poignets et du rachis lombaire. La canne
forme joue ici un rôle majeur de souplesse articulaire. 3. Lutte contre les tremblements La répétition inlassable du geste technique CDTJL améliore la précision. L'exécution de la technique s'effectue alors en une seule action, sans aucune hésitation, diminuant d'autant tout tremblement existant ou précoce. 4. Lutte contre le vieillissement cérébelleux Les enchaînements de la CDJL (parade, riposte, clés) préserve le rythme et l'harmonie du mouvement qui aurait tendance à se détériorer avec l'âge, si l'on s'en tient aux seuls gestes essentiels de la vie de tous les jours. 5. Amélioration de la mémoire cénesthésique L'apprentissage et la connaissance des différentes étapes de la progression, ainsi que de la terminologie de la CDTJL, qui trouvent leur mise à l'épreuve dans chaque examen de grade, sont autant de facteurs incitatifs qui améliorent la mémoire.
« Plusieurs instructeurs de Canne Défense thérapeutique ont déjà été formés qui commencent à dispenser leur savoir-faire auprès de cliniques et structures privées de santé. »
6. Amélioration de la socialisation Retrouver une place, participer et s'intégrer dans une structure sportive, par la pratique de la CDTJL, constitue autant de paliers de socialisation pour une personne âgée qui ne se sent pas déconnectée par rapport aux plus jeunes. Au delà du lien humain, c'est le respect de la personne en tant que telle (âgée ou pas) qui est appréciée au sein de notre pratique. 7. Sport pour tous Les qualités anti-stress de la CDJL, face au climat d'insécurité de notre siècle, constituent également un atout
non négligeable de la confiance retrouvée. Le sport à la portée de tous, à travers une discipline sportive, à la fois ludique et sécurisante, pour le bien être moral et mental. Un vaste programme, pourrait on croire, mais les résultats sont toujours au rendez vous au-delà des dispositions de chacun, même des plus âgées.
Si la peur de l'agression et la recherche des moyens de la contrarier constituent les principales motivations de départ, au fur et à mesure des entraînements, la CDTJL devient un instrument familier qui accompagne bien souvent, les uns et les autres, dans les actes ludiques de la vie quotidienne, comme la marche et la distraction.
8. Motivation et plaisir Hommes et femmes de tout âge, sportifs ou pas, toutes et tous trouvent dans la pratique de la CDTJL un remède à l'ennui de la vie de tous les jours.
Plusieurs instructeurs de Canne Défense thérapeutique ont déjà été formés qui commencent à dispenser leur savoir-faire auprès de cliniques et structures privées de santé.
Combien de fois avons-nous entendu cette phrase significative : « Vous vous défendez, comme vous vous entraînez. » De même, le maître Bruce Lee a énoncé dans sa philosophie martiale, une autre phrase à retenir : « Je ne crains pas l’homme qui a lancé dix mille coups de pied différents, je crains l’homme qui a lancé un coup de pied dix mille foi. » Bruce Lee n’aurait pas pu mieux dire, nous connaissons très bien ce message. Plus nous répétons un même concept, plus notre corps et notre esprit mémorisent efficacement les mouvements établis. On appelle ce concept la mémoire musculaire.
Farang Combat
« Je ne crains pas l’homme qui a lancé dix mille coups de pied différents, je crains l’homme qui a lancé un coup de pied dix mille foi. »
D’
après le dictionnaire, le mot « mémoire », parmi ses nombreuses significations, se réfère à une « activité biologique et psychique qui permet d’emmagasiner, de conserver et de restituer des informations. » L’application de ce concept dans le cas de nos muscles implique que l’on attribue à nos muscles la capacité de se rappeler certaines activités réalisées il y a un certain temps. Cela signifie que l’esprit apprend un nouveau concept et le transmet aux muscles, pour ensuite commencer le développement de la dite « mémoire musculaire ». Le processus est assimilé et les muscles se souviennent de ce que le cerveau communique. La mémoire musculaire, à proprement parler, est la capacité de notre corps à faire des mouvements et des exercices sans même y penser. Un brillant exemple de ceci est l’action de faire du vélo. Assimilant l’expression du maître Lee et considérant comme incontestable la définition du dictionnaire, nous concluons que dans le développement d’un artiste
martial, l’entraînement visant à délier la mémoire musculaire est substantielle. Quand notre entraînement défensif et sportif est réalisé dans le but d’un développement en ce sens, nous devons tenir compte de deux éléments principaux : la collecte d’informations et la pratique constante. « Plus n’est pas nécessairement mieux que moins. » Lorsque nous travaillons à développer la mémoire musculaire, la collecte d’informations au cours de notre entraînement doit être conditionnée ; autrement dit, être la plus élémentaire possible. Par exemple, combien de techniques d’une section particulière apprenons-nous dans nos styles martiaux respectifs ? Cette question m’amène à revivre certains moments spéciaux auprès de mon premier maître qui illustrait de manière très convaincante mes premiers pas dans les arts martiaux avec des attaques de cou. Avec une habileté inégalée, il m’enseigna 15 techniques de base. Après deux semaines de pratique, je fus frappé par deux de ses meilleurs élèves. Et à ma
grande surprise, les quinze techniques apprises ne passèrent jamais à l’action ; apparemment, elles avaient ont été oubliées. En riant, mon professeur me dit de choisir deux des quinze techniques apprises et de les pratiquer pendant une semaine. À la fin du temps octroyé par l’enseignant, je fus attaqué de nouveau par ses meilleurs élèves et à ma grande surprise, je réussis à me défendre rapidement. Si nous portons un lourd fardeau sur nos épaules, le corps ne pourra pas effectuer rapidement des mouvements. Si au contraire, nous portons une charge légère, notre corps se déplacera plus efficacement. Appliquant cela à notre mémoire, cela donne : moins il y a d’information, meilleure est la rétention. Le Farang Combat a plusieurs combinaisons de coups de poing regroupés en trois secteurs différents : octogonale, triangulaire et circulaire. En accédant au secteur appelé octogonal, nous trouvons huit combinaisons offensives avec huit mouvements qui développent chez l’individu une vitesse et une coordination efficace. En ce qui concerne le type de combinaisons appelé triangulaire, nous trouvons trois déplacements configurés de manière défensive. Le premier mouvement appelé « Triangle drop » est un mouvement défensif qui a pour but le rapprochement entre le défenseur et l’attaquant afin d’établir des projections dynamiques. Le deuxième mouvement appelé « Double Straight » produit des attaques linéaires les unes après les autres, cherchant à provoquer le déséquilibre de l’adversaire. La troisième méthode appelée « Hammer Kill » intègre des mouvements de 45 degrés afin d’attaquer par surprise le haut et le bas du corps. Nous terminerons en citant de nouveau l’artiste martial Bruce Lee, l’une des icônes de la culture populaire du dernier tiers du XXe siècle, : « Dans le chaos, cherche la simplicité, et dans la discorde, l’harmonie. » Bruce Lee
Farang Combat
Grands Maîtres
Sifu Paolo Cangelosi. Son nom est aujourd’hui dans le monde entier symbole de vérité martiale, d’engagement vis-à-vis des élèves et de tradition du Kung-Fu le plus pure. Ses différentes séries de cassettes vidéos ont permis aux étudiants de toutes les latitudes de découvrir des styles aussi divers que le Pa Kua, le Tai Chi, le Hung Gar, etc. Il a cependant fallut 33 ans de pratique pour que finalement voit le jour un travail sur l’un des styles qu’il maîtrise le mieux et dont il a le plus de plaisir, le Wing Chun. Sifu Cangelosi l’a directement étudié en Chine avec le maître Fu Han Tung. Son style, par -delà les particularités techniques qui le caractérisent, s’appuie toujours sur une manière traditionnelle, didactique et extrêmement précise de concevoir le Kung-Fu. Sifu Cangelosi a préparé un DVD hors série où il nous fait connaître son style de WingChun. Une approche complète qui inclut ses origines et ses traditions philosophiques, ses p r i n c i p e s e t b i e n s û r, s e s applications techniques.
« Au début, mon entraînement était très technique et très physique, mais avec le temps, la pratique est devenue de plus en plus intérieure. L’étude des applications à travers les principes de l’interception et du contrôle m’a aidé à comprendre le sens de son nom : “petite idée” (Sil Lim Tao). »
Grands Maîtres Soulignons la représentation du mythe de la création du style, magnifiquement filmée. Deux longues heures qui satisferont les palais les plus exigeants. Le présent ar ticle nous fait connaître certaines anecdotes qui illustrent les expériences vécues par le maître Cangelosi au cours de son apprentissage du style. Il nous transmet également quelques considérations sur un style qui fait chaque jour de plus en plus d’adeptes parmi les passionnés de Kung-Fu.
Wing Chun J’ai seulement 11 ans et je suis dans la cave d’un bâtiment où je vais tous les jours étudier le Kung-Fu. Un homme s’entraîne devant une colonne en béton, attirant mon attention avec ses mouvements symétriques et la position statique de ses jambes. Sa main exécute un mouvement lent de rotation, accompagné d’une légère vibration. C’est mon maître Fu Han Tung. Il est en train de répéter une forme du Wing Chun : Sil Lim Tao. J’avais commencé à pratiquer les arts martiaux 3 ans plutôt avec le Jiu-Jitsu et depuis peu je m’étais mis au Kung-Fu. Quand j’ai commencé à étudier le Wing Chun, les premiers mois furent consacrés à la pratique des positions de base et de leurs déplacements, des changements de garde et des coups de poing fondamentaux. Dans mon cœur, j’avais l’espoir et j’étais impatient de pouvoir commencer dès que possible la forme que mon maître pratiquait ce jour-là. Plus mon expérience dans la pratique du style grandissait, plus j’appréciais ses qualités techniques. L’exécution de la première forme m’avait fasciné pour la précision millimétrique de ses techniques, pour son rythme qui alternait les mouvements lents et d’autres plus rapides et explosifs et pour l’énergie qu’elle transmettait à travers ses actions. Tout cela
Wing Chun « En plus de la construction géométrique des techniques, mon maître mettait en évidence l’importance de la respiration et du regard qui accompagnaient toujours chaque geste d’expansion et de contraction de la forme. »
créait en moi une merveilleuse sensation provenant du « sens de l’ancien et du mystère » typique de la tradition du style. J’étais en train de succomber au charme du Kung-Fu. Quelques mois plus tard, j’ai découvert la forme dans l’édition australienne d’un libre de Wing Chun. J’étais fier de savoir que j’étudiais aussi ce que d’autres maîtres –dans d’autres coins du monde– pratiquaient et enseignaient. Peu après le succès des films de Bruce Lee, j’ai reconnu, sur une photo, l’acteur dans une
posture de Sil Lim Tao. J’ai ainsi compris que si tout le monde pratiquait cette forme, c’est qu’il était certainement important de la pratiquer et de découvrir ses secrets. Au début, mon entraînement était très technique et très physique, mais avec le temps, la pratique est devenue de plus en plus intérieure. L’étude des applications à travers les principes de l’interception et du contrôle m’a aidé à comprendre le sens de son nom : « petite idée » (Sil Lim Tao).
Mon maître utilisa la colonne en béton de la cave pour me faire comprendre le concept de la ligne centrale et les niveaux, les coordonnées de référence théoriques sur le corps humain pour mettre en évidence les cibles utiles et les trajectoires d’action qu’il faut utiliser pour exécuter les mouvements. Au centre de la colonne, une ligne verticale correspondait à la ligne centrale de mon corps, mes bras devaient se mouvoir suivant des lignes droites en direction de celle-ci, avec des techniques d’attaque et
de défense, seule manière de les rendre plus rapides et plus efficaces. Sur la colonne il y avait en outre trois lignes horizontales imaginaires à trois niveaux correspondant au visage, au plexus solaire et au bas de l’abdomen. Les intersections avec la ligne centrale verticale dessinaient six secteurs appelés « les six portes » et qui étaient les cibles de référence et qui pouvaient être atteintes au moyen de trajectoires droites ou convergentes. En plus de la construction géométrique des techniques, mon maître mettait en évidence l’importance de la respiration et du regard qui accompagnaient toujours chaque geste d’expansion et de contraction de la forme. Le rythme intérieur dansait avec la partie physique des techniques et exprimait un équilibre énergétique parfait. J’ai alors commencé à me rendre compte qu’il était difficile de situer le Wing Chun parmi les styles externes. Pour cela, mon maître avait coutume de dire également que l’on pouvait tranquillement continuer de le pratiquer à l’âge de 100 ans. Pendant 10 ans, j’ai grandi en apprenant exclusivement avec mon sifu Fu Han Tung, sans rien savoir de ce qui se passait dans les autres écoles du monde. Ensuite, mon expérience s’est enrichie de la connaissance d’autres styles de Kung-Fu et d’autres arts martiaux, mais le
Grands Maîtres Wing Chun se différenciait par ses concepts et ses principes d’action apparemment simples, mais terriblement efficaces. Lors de mon premier voyage à Hong Kong, il y a 25 ans, j’ai eu l’occasion de voir d’autres personnes pratiquer ce style. J’ai observé qu’il y avait des différences du point de vue des techniques et de nombreuses interprétations de leurs applications, mais les principes d’action à partir desquels je travaillais avec mon sifu étaient plus ou moins les mêmes. Malgré les personnalisations des différents maîtres, l’âme du style restait intacte. Je me suis entraîné dans différentes écoles, toutes dans le courant du grand maître Yip Man et je me suis rendu compte que certaines choses que je connaissais n’étaient pas pratiquées. Mon maître m’expliqua que de nombreuses techniques que j’avais apprises venaient de l’un des pays d’origine du style et appartenaient au patrimoine technique des vieilles écoles. Il me donna l’exemple de la boule de pierre, de l’anneau de bambou et d’autres outils qui s’étaient perdus au fil du temps, parce que les générations moder nes avaient abandonné les méthodes d’entraînement traditionnelles. Je me souviens d’un jeune Chinois qui m’invita à pratiquer avec lui le Chi Sao, l’exercice des mains collantes. C’est l’un des chapitres techniques les plus caractéristiques de la méthode Wing Chun. Le Chi Sao se base sur le travail du maintien du contact, ce qui développe le contrôle des membres à travers la sensibilité et l’habileté à céder, à deviner le moindre mouvement de l’adversaire, en respectant et en appliquant les principes et les mouvements clés du style : « un art dans l’exercice ». Mon maître disait qu’entrer en contact en distance courte avec un bon pratiquant de Wing Chun, c’est comme tomber dans une toile d’araignée. Le jeune Chinois –qui s’appelait Willy– après avoir pris contact avec mes bras, m’attaqua agressivement, oubliant tous les principes de l’exercice, sans respecter aucune règle technique du style. Il envoya un coup de poing qui n’atteint pas sa cible, perdit l’équilibre, tomba en avant, essayant au passage de me frapper aux génitaux. On aurait dit un enfant qui veut gagner à tout prix. Pour lui, c’était ça le Chi Sao ? Beaucoup de gens ont des idées confuses sur cet exercice. Ils le confondent avec le combat libre. En réalité, c’est seulement une méthode pour extrapoler certains éléments qui ensuite sont appliqués librement. Un autre des chapitres techniques caractéristiques du Wing Chun, ce sont les techniques de jambe. Dans mes
Grands Maîtres
« J’ai seulement 11 ans et je suis dans la cave d’un bâtiment où je vais tous les jours étudier le Kung-Fu. Un homme s’entraîne devant une colonne en béton, attirant mon attention avec ses mouvements symétriques et la position statique de ses jambes. Sa main exécute un mouvement lent de rotation, accompagné d’une légère vibration. C’est mon maître Fu Han Tung. Il est en train de répéter une forme du Wing Chun : Sil Lim Tao. »
Wing Chun souvenirs, elles ont toujours fait partie de mes entraînements. Frapper du pied était une partie intégrante de mes entraînements quotidiens. Pour moi, à cette époque, savoir envoyer un coup de pied signifiait avoir une musculature des jambes élastique, être rapide et réussir n’importe quelle technique au-delà du niveau du visage. Quand mon maître me parlait des coups de pied du Wing Chun, je ne parvenais pas bien à apprécier leur valeur technique. Mais je me rendais compte de la différence totale de point de vue de ces mouvements. Ces coups de pied avaient des caractéristiques particulières et, comme dans les techniques de bras, ils préféraient la ligne droite. Quand nous exécutons un coup de pied, le corps peut se placer frontalement ou semi latéralement. La position du dos et du bassin sont en ligne, on n’incline pas le tronc vers l’arrière et on ne déplace pas vers l’avant les hanches, permettant cette continuité entre les bras et les jambes qui caractérise cette méthode. Le coup de pied généralement ne revient pas. Une fois envoyé, la jambe tendue est abaissée par terre pour maintenir l’adversaire éloigné. De même, la charge est parfois minimum, pour optimiser l’économie du mouvement et être imprévisible. Une autre caractéristique, ce sont les combinaisons de coups de pied élevés à différentes hauteurs et, chez les mi-latéraux et les frontaux, souvent portés avec la même jambe. Envoyer des coups de pied au niveau moyen ou bas permet au pratiquant d’agir efficacement, sans devoir acquérir une élasticité musculaire et une mobilité articulaire extraordinaires tout en pouvant utiliser la distance courte. Les techniques de défense avec les jambes que développe le Wing Chun sont très intéressantes : parades, blocages et contrôles. Les parades dévient la trajectoire du coup de l’adversaire. Les blocages interrompent l’action dans sa phase ascendante. Les contrôles entre en contact et poursuivent la technique, de manière à déplacer et à parer son action. Je me souviens d’une anecdote à propos des techniques de jambe du Wing Chun. Comme je vous l’ai dit, frapper du pied était l’une des pratiques de l’art martial qui me fascinait le plus. Je m’entraînais tous les jours en envoyant des coups de pied dans le vide ou sur le sac, plus de 3000 techniques, et après quelques années, j’avais atteint un excellent niveau. Un jour, mon maître Fu Han Tong m’invita à un échange de techniques de jambe avec lui. Au début, j’étais un peu bloqué. J’envoyais des coups de pied lents et prévisibles. Ensuite, il m’incita à augmenter le rythme, j’ai donc pensé qu’il s’agissait d’un examen. Alors j’ai réalisé certaines techniques plus précises et plus rapides, qui traversèrent facilement sa défense. À la fin de l’entraînement, il me félicita. Je suis rentré chez moi, confondu. J’ai eu un moment d’exaltation, comme si j’avais fait mieux que mon maître, et en même temps, il me semblait que je lui avais manqué de respect. Les semaines passèrent et le sifu m’invita une nouvelle fois à réaliser avec lui un combat rien qu’avec les jambes. Me souvenant de ma première expérience, je lui ai demandé s’il s’agissait d’un examen ou d’un entraînement. Il me répondit : « Efforce-toi au maximum ! ». Toujours avec le contrôle technique nécessaire, j’ai commencé à frapper du pied, mais cette fois, mes coups n’atteignaient jamais leur cible et lorsque la distance diminuait, mes jambes souffraient les coups de ses imprévisibles coups de pied. Je ne parvenais même pas à lever les jambes du sol. J’ai compris ce jour-là beaucoup de choses. J’ai appris à apprécier les techniques de Wing Chun et surtout j’ai compris ce que voulait dire « être un maître ». Aujourd’hui, beaucoup de pratiquants limitent ce style à la self-défense, mais nous ne pouvons pas oublier tout ce que créèrent les anciens maîtres. Le Wing Chun c’est du
Grands Maîtres Kung Fu et, comme tous les styles traditionnels, il a son propre programme technique, riche d’histoires, de significations, de symboles et de méthodes d’entraînement. Tout cela ne peut être effacé avec une simple technique de poings enchaînés. Trente-trois ans ont passé depuis que j’ai vu mon maître pratiquer le Wing Chun devant la colonne, des années consacrées à l’étude, à la recherche et à la pratique, pour perfectionner une méthode qui unit l’ancien et le moderne, le traditionnel et l’évolution scientifique. Une méthode qui respecte et maintient vivantes les valeurs éthiques, spirituelles et techniques de ce que nous appelons aujourd’hui le Wing Chun.
J’aimerais rappeler à tous les pratiquants de Wing Chun que, malgré l’origine des écoles et les différents courants, nous cherchons tous le perfectionnement technique et la croissance intérieure qui représentent depuis toujours un stimulus commun à tous les pratiquants d’arts martiaux. N’oublions pas non plus l’enseignement le plus important que l’art martial nous transmet : le respect pour celui-ci et pour tous ceux qui le pratiquent avec cœur. Dès lors, ne nous perdons pas dans les polémiques stériles ou les critiques destructrices si nous trouvons sur notre chemin un Wing Chun un peu différent du nôtre…
Wing Chun
« J’aimerais rappeler à tous les pratiquants de Wing Chun que, malgré l’origine des écoles et les différents courants, nous cherchons tous le perfectionnement technique et la croissance intérieure qui représentent depuis toujours un stimulus commun à tous les pratiquants d’arts martiaux. »
Ce nouveau travail de Fu-Shih Kenpo du Soke Raul Gutierrez se centre sur les formes traditionnelles de style, leurs applications et la self défense. Nous étudierons particulièrement la forme « Le Tigre se défend » avec ses applications techniques correspondantes, la forme « Dents de Tigre » et le travail libre avec armes. Ensuite, le maître explique de manière détaillée une vaste gamme de techniques avancées d’autodéfense, indiquant pourquoi certains mouvements sont effectués, les avertissements à prendre en considération, les angles possibles et les variantes qui peuvent être appliquées dans chaque groupe technique. Le DVD est complété par une série de techniques de combat pour la compétition et un travail de préparation physique, où le Soke Gutierrez explique comment préparer nos armes, les bras et les jambes, pour l’autodéfense et le combat. Indiscutablement, une forme de travail dont la richesse se base sur l’échange et la coordination avec d’autres styles, et l’apprentissage du respect de nos différentes provenances martiales.
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Depuis son usage comme outil agraire à Okinawa à son implantation comme défense dans la majorité des corps de sécurité publics et privés, le tonfa a conquis une réputation bien méritée d’alliée efficace, versatile, décisive, fiable et maniable. Le capitaine Jacques Levinet nous présente aujourd’hui son dernier DVD sur cette arme dans un article qui nous introduit à une vision toujours centrée sur l’efficacité, le réalisme et l’utilité pratique de son usage et de la formation à son usage. Un travail à ne pas manquer si vous êtes, cher lecteur, intéressé par la self-défense professionnelle.
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www.academielevinet.com Operational Tonfa Les origines du tonfa appelé aussi «tongwa, tuifa, tunkua, tuiha» sont connues pour prendre leur source dans les anciennes îles chinoises d’Okinawa où il était utilisé, en un premier temps, de façon agraire comme manivelle pour tourner les meules à broyer le grain, puis dans un deuxième temps, de manière guerrière pour permettre aux paysans, privés d’armes par l’occupant japonais, de lutter contre les samouraïs de l’époque. Même s’il perdure de nos jours dans les arts martiaux, avec deux tonfas en bois, dans la pratique du Kobudo, il a été adopté seul, dans les années 1970, avec un matériau en métal puis composite, aux USA, et depuis, par de nombreuses forces de l’ordre dans le monde entier. Son emploi professionnel a été identifié par de multiples appellations allant du tonfa police au tonfa sécurité en passant par le tonfa professionnel et d’autres dénominations similaires. Il existe autant de noms différents que de formes de tonfa. À partir des années 2000, fort de sa triple expérience de capitaine de police, de grand maître d’arts martiaux et d’expert international des forces de l’ordre, le spécialiste de la self-défense et des tactiques de police, Jacques Levinet, après avoir mené sa propre réflexion en la matière, a développé une méthode révolutionnaire du 21e siècle pour tirer toute la substantifique moelle de cette arme non létale. C’est ainsi qu’est né le Tonfa Opérationnel ou TO qui est, non pas une nouvelle désignation, mais un procédé inédit et performant pour un usage
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Jacques Levinet intermédiaire et complémentaire avec l’arme de poing et les menottes. Le TO suscite désormais un intérêt grandissant dans le monde entier.
Origines Elles reposent sur les autres inventions dont le fondateur est à l’origine. • Le SPK - Cette self-défense, qui jouit d’un succès retentissant dans de nombreux pays, a donné au TO son originalité par ses applications concrètes de terrain. Les défenses du SPK sont autant de supports qui ont permis au TO d’affirmer sa réussite. L’absence de fioritures et la pédagogie sont devenues les clés du succès de ces deux méthodes qui donnent, tant aux civils qu’aux professionnels, les moyens de faire face à aux agressions de la rue. • Le ROS - Il y a un lien interactif d’existence entre le Real Operational System, méthode complète pour les forces de l’ordre, et le TO qui en est un des modules au même titre que le BO (Bâton Opérationnel), les GTOIP (Gestes Techniques Opérationnels d’Intervention et de
Protection) et la PRO (Protection Rapprochée Opérationnelle). Le ROS évolue en fonction de ses mises en application de terrain et du « feedback » réalisé régulièrement par le staff AJL (Académie Jacques Levinet). Comme ce sont les difficultés de la rue qui priment dans le TO, la technique passe au second plan et la démonstration narcissique n’a pas cours. La réalité s’impose au détriment de la fantaisie pour laisser place à l’opérationnel. • Inadaptation des formations - Les entraînements au tonfa sont souvent inadaptés, soit par manque de temps, soit par manque de compétence, soit par absence de plan de formation sans oublier également le manque de volonté politique de se donner les moyens de réussir. La dotation d’un tonfa ne suffit pas à rendre le policier opérationnel, encore faut-il le service après vente. Autrement dit une formation initiale en amont et continue en aval avec des recyclages et des « feedback » réguliers. Raison pour laquelle le capitaine Levinet a voulu tout remette à plat. Les formations TO sont bien plus longues que dans la majorité des cas avec des coupes sombres sur les techniques qui ne marchent pas dans la réalité. Un plan de formation a été structuré tant sur le plan technique que juridique. Absence d’agressions stéréotypées, d’attaques prédéfinies, de défenses sécurisées avec des tonfas mousse, de saisies de main armée infaisables sur le terrain. Aucune passivité ni
aucun entraînement ludique mais place à la dure loi de la rue. Les résultats ne se sont pas faits attendre, la modification et l’évolution des techniques se sont avérées vitales et le tonfa est devenu vraiment opérationnel au plein sens du terme.
Spécificités Le TO jouit d’un cadre d’emploi afin que chaque professionnel comprenne son utilité, quel que soit son service d’emploi et sa dotation matérielle. L’influence des GTOIP a été un facteur important car les forces de l’ordre sont, la plupart du temps, censées intervenir en équipe. • La complémentarité - Le travail du TO n’est jamais considéré isolément, mais prend en compte la totalité du matériel de coercition mis à la disposition de ses utilisateurs. Une intervention peut débuter à mains nues, nécessiter l’usage du tonfa, des menottes et, dans certains
cas, de l’arme à feu par dissuasion ou par riposte. Le policier doit s’adapter car il ne sait jamais quand et comment se termine un danger. Avec le TO, la clé, le menottage et la mise en joug peuvent être concomitants dans un ordre aléatoire selon le risque. Certains paramètres sont
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« Au TO, pas d’ânonnement d’articles de loi sur la légitime défense. Le policier ou le militaire explique la technique utilisée dans l’action afin qu’elle soit conforme à la loi de son pays. »
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incontournables comme dégainer le tonfa avant l’arme de poing et inversement rengainer l’arme à feu avant le tonfa sauf cas de tir de riposte immédiat. Dans cette optique, le changement de main utilisatrice du tonfa est indispensable pour se servir de sa main forte et saisir les menottes ou l’arme de poing. • Les points clés - Sous forme de réponses concrètes, pour les agents seuls ou en équipe, et non pas d’un enseignement purement théorique. • La distance - Elle est tributaire de la réaction face au danger. Soit on le voit venir et, dans ce cas, la défense sera à distance et anticipée. On privilégie les blocages indirects aux parades directes, avec la longueur du tonfa, grâce aux tenues en poignet pointe, épée pointe et tomahawk pointe. Soit notre vigilance ne nous a pas permis de voir venir l’attaque et la défense sera inattendue et très proche. Dans cette hypothèse, on favorise le réflexe conditionné et les blocages indirects avec le corps du tonfa, grâce aux tenues poignée talon, épée talon et mini tomahawk. La distance conditionne donc la technique naturelle, innée et réflexive. • Les tenues - Le TO ne se limite pas aux tenues banales dites « petit et grand côté ». Il les adapte par rapport aux missions, ce qui ouvre un champ
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« Les entraînements au tonfa sont souvent inadaptés, soit par manque de temps, soit par manque de compétence, soit par absence de plan de formation sans oublier également le manque de volonté politique de se donner les moyens de réussir. »
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Pédagogie Professionnelle Le plan de formation du TO exige que les instructeurs labellisés AJL dispensent la pédagogie officielle avec les références déontologiques et législatives inhérentes à chacun des pays concernés par l’entraînement. • Explications juridiques - Au TO, pas d’ânonnement d’articles de loi sur la légitime défense. Le policier ou le militaire explique la technique utilisée dans l’action afin qu’elle soit conforme à la loi de son pays. Non pas un simple raisonnement, mais une démonstration façon reconstitution judiciaire. Elle doit assurer, auprès d’un juge ou d’un supérieur hiérarchique, le bien fondé de l’intervention. La pédagogie du TO donne tous les atouts légaux pour y parvenir à l’instar des ripostes piquées au corps en tenue poignet pointe, coude vers le haut, pour éviter toute percussion malencontreuse au visage. Pareillement la mise en joug n’est pas synonyme de tir de riposte, mais aussi de dégagement d’un milieu hostile ou de protection pour l’agent et l’individu.
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• Terminologie spécifique - Au TO, les paroles sont un moyen d’atténuer la responsabilité. On n’emploie jamais le terme de « frappes », synonyme d’agression, mais celui de « ripostes », équivalent à une défense. On parle à haute et intelligible voix dans un cadre professionnel. Le contrôle des médias et la curiosité des spectateurs, munis de leurs téléphones portables, photos et vidéos, nous obligent à un minimum de prudence. L’intervention allie sécurité, protection et intervention dans le plus strict respect de la loi du pays concerné. • Formation adaptée - Les critères juridiques de l’intervention au TO sont ajustés au pays demandeur. Par exemple aux USA, l’utilisation de l’arme à feu est moins contraignante que dans les pays européens, d’où
moins de technicité de TO. En revanche une plus value pour les clés de coercition avec mise en joug de dégagement et de protection. • Mises en situation réalistes - Le TO privilégie le travail en équipe par des exercices de PLI (Protection, Liaison, Intervention) avec des tonfas durs. Pas de tonfas en mousse qui ne sanctionnent pas les mauvaises positions ou le manque de contrôle. À quoi bon cet entraînement sécurisé qui n’aura pas cours dans la rue.
Cursus Labellisé Le TO jouit d’une aura significative grâce aux points suivants :
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• Programmes multilingues - Les formateurs TO de l’AJL sont, pour la plupart, multilingues (anglais, allemand, espagnol, portugais) pour dispenser une formation directe et compréhensible de tous. • Label ROS - TO - Le cursus, le plan de formation, le recyclage, le feedback, l’attestation renouvelable chaque année, font du label instructeur ROS - TO un critère de qualité très prisé.
• Reconnaissances internationales - Les démonstrations et séminaires TO du fondateur, aux quatre coins du monde, ont suscité l’enthousiasme par les plus grands experts internationaux des forces de l’ordre. Le Tonfa Opérationnel n’est pas un accessoire de démonstration, façon nunchaku, mais la meilleure arme non létale, dont le capitaine Jacques Levinet a su tirer toute l’efficacité professionnelle jusque-là inégalée.
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GM GERMAN IN MEMORIAM
On devient légende, on ne naît pas légende. Les grands maîtres se caractérisent pour la connaissance et l’expérience acquises au fil des années et pour leur habileté à en faire part à la génération suivante. Ils ont acquis leur maîtrise des arts martiaux grâce à leurs mentors et aux relations qu’ils cultivèrent au cours de tout leur entraînement. Ce sont ces années d’inspiration et de communication qui donna vie et sens à leur style
individuel. Reconnu par beaucoup comme un maître de maîtres, David German est une véritable légende dans la communauté des arts martiaux. Ce Grand Maître très respecté et innovateur fait partir du legs des grands maîtres et de l’histoire de la maîtrise des arts martiaux. Avec plus de 50 ans d’expérience et d’entraînement, il est l’un des plus grands représentants des arts martiaux du monde actuellement.
GM David German
L
es racines de German dans les arts martiaux sont très profondes. Son style est né dans les années 60, au cours d’une période caractérisée par la révision, la restructuration et la redéfinition des arts martiaux. Il commença sa carrière dans les arts martiaux avec le Ju-Jutsu. Après avoir acquis la ceinture noire, il devint l’ami, l’associé et le protégé de feu Edmund K. Parker, qui a révolutionné les arts martiaux en Amérique. En tant que véritable pionnier et innovateur, Parker a redéfini et poli le Kenpo, créant ce que le monde connaît comme le Kenpo Américain.
GM GERMAN IN MEMORIAM En 1956, Parker inaugura son dojo à Pasadena en Califor nie et commença à accumuler une clientèle d’élèves passionnés et assoiffés de connaissances. German fut l’un de ses premiers disciples, il collabora avec lui à la conception et à la construction de sa salle d’entraînement. Son studio de Pasadena deviendra le foyer de German et le fait de s’entraîner et de collaborer avec Parker lui a fait se sentir partie intégrante du système Kenpo. German n’était pas seulement un élève de l’art martial. Il sera reconnu plus tard comme l’une des « membres d’origine » du Kenpo américain. L’un des points qui a contribué à l’énorme succès du système Kenpo
TAI Karaté de Parker c’est qu’il s'ajustait parfaitement à la mentalité américaine. Parker incitait German à être lui-même et à avoir un regard large. Il stimulait constamment la jeune ceinture noire à cultiver la créativité et à incorporer ses propres techniques au système du Kenpo. Finalement, German développera considérablement les codes du Kenpo et deviendra le créateur et le chorégraphe de la « forme numéro
4 » de Kenpo. Les deux collègues conserveront cette amitié et collaboration durant toute leur vie, discutant des systèmes, perfectionnant les techniques et développant des innovations qui allaient mouler et donner forme aux arts martiaux tels que nous les connaissons aujourd’hui.
L’échange d’idées Parker incitait ses élèves à ne pas limiter leur connaissance des arts martiaux à sa seule instruction. German prospéra en s’associant à certaines des figures les plus en vue de la communauté des arts martiaux.
GM David German
GM GERMAN IN MEMORIAM
TAI Karaté Les années d’entraînement et d’échange d’idées et de techniques avec des légendes de son époque donnèrent forme à sa propre philosophie des arts martiaux et éveillèrent en lui une créativité qu’il communiqua autour de lui. Certaines choses se captent plus qu’elles ne s’enseignent. C’est généralement dans les moments de conversation à tête reposée et les échanges d’idées que l’imagination se trouve le plus stimulée. German reçut la visite de feu Oyama chez lui en Californie. Il prenait plaisir à la compagnie d’Oyama, l’illustre fondateur du Karaté Kyokushin, célèbre pour son étonnante force et son astuce dans n’importe quel combat, que ce soit contre des combattants ou des taureaux sauvages. German défendit l’efficacité des arts martiaux classiques qu’il combina avec le grappling le plus pur et avec le Chin Na. Son expérience du grappling remonte à son amitié avec « Judo » Gene LeBell, considéré par beaucoup comme « l’homme le plus dur qui existe ». Il transmit son expérience en grappling à d’autres dont le savoir commençait par les coups. Ses clés aux articulations et ses blocages de bras enrichirent le système du Budo Ju-Jutsu du magnifique Al Thomas, aujourd’hui décédé.
Les années d’entraînement et de collaboration avec Thomas firent de German l’héritier officiel du système de Budo Ju-Jutsu.
Une légende vivante German continua de développer et d’élargir ses propres innovations dans les arts martiaux. Combinant son expérience en Kenpo avec le grappling et le Chin Na, il créa un système hybride appelé Karaté TAI. Le Karaté TAI (Kenpo) intègre les attaques dévastatrices du Kenpo et les douloureuses techniques de clés aux articulations du Ju-Jutsu et du Chin Na, combinant magistralement ces arts martiaux dans une transition fluide du coup au grappling. L’ancien art chinois de la saisie et du contrôle du Chin Na redirige et utilise la force de l’agresseur contre lui-même. Il résulte, de la combinaison du Chin Na et de la variété des techniques de combat au sol et debout du Karaté TAI, un système de self-défense hautement efficace.
stimulait constamment la jeune ceinture noire à cultiver la créativité et à incorporer ses propres techniques au système du Kenpo. »
GM David German German parvint à transmettre la connaissance et l’expérience acquise avec les années à d’autres personnes disposées à recevoir ce savoir et à le préserver. Sa relation et son amitié avec le docteur Christian Harfouche datent d’il y a trente ans en Californie, quand l’idée qu’avait des arts martiaux le jeune homme qu’il était alors se vit transformée par ce grand maître américain et son style de combat étonnant. Après avoir obtenu son dixième dan en Karaté TAI, Harfouche fut nommé héritier officiel du système de German. David German a travaillé comme garde du corps de nombreux personnages connus et a entraîné des célébrités comme Wayne Newton. Il a effectué de nombreuses démonstrations d’arts martiaux à
GM GERMAN IN MEMORIAM Las Vegas dans des endroits prestigieux comme l’Hôtel Tropicana. Sa propre émission de télévision « L’Art du Karaté, par David German » fut une source d’éducation et d’information pour un très grand nombre de personnes dans le passé. Ce grand maître de 63 ans continue d’étonner le public des stages et ses élèves avec ses connaissances encyclopédiques en matière de Chin Na, l’extraordinaire vitesse de ses mains et sa créativité brillante.
TAI Karaté
GM David German
GM GERMAN IN MEMORIAM RIP 2005
GRAND MAÎTRE DAVID GERMAN Ceinture noire 10e grade en Karaté TAI Maître de Kenpo Expert en Budo Ju-Jutsu Maître de Chin Na Expert en Kung-Fu Tigre Blanc Expert en Kung-Fu Sourcil Blanc Expert en Grappling PRIMEUR DE BUDO ! David German a été l’élève d’Ed Parker et a étudié à fond les relations du mouvement martial dans plusieurs arts martiaux tels que le Kenpo, le Ju-Jutsu, l’Aïkido et le Chin Na. Dans son DVD « Kenpo : la forme TAI », il montre et explique comment incorporer les actions de transition en passant rapidement et efficacement du coup au grappling.
« Le Karaté TAI (Kenpo) intègre les attaques dévastatrices du Kenpo et les douloureuses techniques de clés aux articulations du Ju-Jutsu et du Chin Na. »
Evan Pantazi
Attaques aux points du corps Le torse est l’une des zones les plus difficiles à travailler dans le Kyusho et c’est également la plus létale car la nature lui a donné la protection substantielle nécessaire de la cavité du corps pour éviter de graves dommages aux organes. Une étude très sérieuse sera nécessaire pour travailler cette zone à un niveau d’excellence qui permette d’atteindre les objectifs précis et corrects dans une situation de combat réel. Les structures anatomiques protectrices ne sont pas seulement substantielles, elles sont également extrêmement mobiles et rapidement protégée par toute la structure humaine. Elles peuvent être instantanément protégées par les bras, les jambes, la tête, les épaules et le torse lui-même. Ajoutez à cela d’autres dynamiques telles que le mouvement, l’excès de poids ou la masse musculaire et vous verrez pourquoi ce niveau exige beaucoup plus de temps pour travailler adéquatement avec lui. Le torse est une combinaison d’os, de cartilages, de tendons, de muscles, de graisse et de peau qui a été conçue par la nature pour permettre la plus grande adaptabilité et protection. La propre existence de l’individu compte beaucoup sur cette protection au cours de sa vie, spécialement dans les situations difficiles lorsque les chutes, les blessures et l’attaque préméditée entrent en jeu. La peau est elle-même reliée aux structures musculaires par une membrane fine et souple. Cela permet d’éviter ou de moduler n’importe quel contact empêchant une connexion plus directe et plus concentrée. Ajoutez quelques possibles couches de graisse qui font office d’amortisseur et vous comprendrez le premier niveau de protection des organes que possède tout être. Les nerfs qui existent entre les structures anatomiques que nous avons mentionnées seront plus difficiles à comprimer contre les structures pour provoquer une impulsion électrique au niveau du système nerveux du fait de la grande mobilité de la surface. Nous avons ensuite les muscles du torse qui non seulement permettent le mouvement et le contrôle, mais encore apportent des couches amortissantes aux structures sous-jacentes dans certaines zones. Les muscles pectoraux, dorsaux et abdominaux sont très grands et peuvent
« En frappant de côté ou de face les points, nous y accèderons plus facilement et nous aurons beaucoup moins de probabilités de provoquer un dommage physique observable. »
Kyusho
« Le torse est une combinaison d’os, de cartilages, de tendons, de muscles, de graisse et de peau qui a été conçue par la nature pour permettre la plus grande adaptabilité et protection. »
Evan Pantazi
Evan Pantazi même être renforcés, provoquant une augmentation de la profondeur du tissu et constituant une structure encore plus protectrice. Quand un muscle se contracte, la densité et le potentiel de protection augmente également beaucoup. Cette action non seulement protège les nerfs et soulage la tension des organes internes, mais encore limite l’effet de pénétration car le stress est partagé par une plus grande surface de tissu. Les cartilages et les os de la structure des côtes servent de mécanisme d’absorption et de transfert d’énergie. Les côtes sont arrondies et leur angle disperse l’impact direct ou la compression, tout comme l’arc d’un pont répartit le poids entre les bases. Les os durs sont également reliés au cartilage, qui est souple et permet la plus grande absorption du choc et du transfert d’une commotion induite. Et même la composition molle, la souplesse, des organes s’adaptera et s’ajustera pour protéger la fonction. De sorte qu’additionnez toutes ces couches structurelles extérieures, le mouvement doux et souple du corps qui peut se modifier, tourner, s’enrouler pour absorber l’impact ; ajoutez ensuite la mobilité libre des positions du bras dans tous les angles, des jambes, qui peuvent ajuster la distance ou bouger complètement le torse, ou encore de la tête, qui bouge naturellement pour maintenir l’équilibre de mouvements du corps ; et vous verrez comment tout cela vous donne bien du fil à retordre. Tout cela peut être neutralisé et l’on peut provoquer de sérieux dommages internes quand on comprend ces obstacles et quelques éléments clés. Une étude adéquate ajoutera ces concepts à la capacité du pratiquant, requérant moins d’effort mais beaucoup de pratique. Au lieu des méthodes de force traditionnelles, le pratiquant de Kyusho apprend la localisation, les angles et les méthodes au moyen desquelles traverser ces couches pour intervenir, non seulement sur les nerfs connexes, mais encore sur la source ou sur l’organe lui-même.
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Kyusho Nous allons voir d’abord les outils dont nous avons besoin pour cela car si nous utilisons les paumes, les poings, les coudes, les jambes ou les pieds, nous avons besoin de force pour combattre ces barrières protectrices. En utilisant les jointures (beaucoup sont utilisées dans plusieurs arts martiaux, mais on ne les comprend généralement pas), le bout des doigts, les os du poignet ou certaines parties du pied, la force cessera d’être le facteur clé. En outre, en éliminant le besoin de force, la portée du mouvement et la vitesse nécessaire, le mouvement sera minimum, offrant moins de temps de réaction à l’adversaire dans l’utilisation de sa propre mobilité et de son mouvement corporel pour se protéger. Les nerfs qui envoient les impulsions du cerveau pour que fonctionnent les organes passent par la colonne vertébrale et se ramifient à chaque vertèbre et/ou espace intercostal (espace entre les côtes) et à travers tout le torse. Les ramifications nerveuses, non seulement s’étendent à travers les côtes et le reste du corps, mais encore traversent tous les organes inter nes, leur permettant de fonctionner continuellement et efficacement. Dans chacun de ces espaces intercostaux, il y a une veine, un nerf et une artère qui constituent la route d’accès vers le fonctionnement des organes. Comme je l’ai déjà mentionné dans d’autres articles, les points de pression sont des zones auxquelles nous pouvons accéder depuis les couches protectrices pour manipuler une section du nerf plus directement et, à leur tour, les fonctions internes de l’individu. L’utilisation de petits outils ou d’armes spéciales pour arriver à ces points entre les muscles, les tendons et les os, suivant l’angle correct affaiblira ou affectera la source d’énergie des organes. C’est également la raison pour laquelle les anciens maîtres travaillaient le développement de ces jointures
endurcies au makiwara pour améliorer l’habileté à la pénétration. Les points du dos correspondant au méridien d’acupuncture (de la vessie) sont les plus avancés pour le pratiquant de Kyusho. Ils sont considérés comme les plus avancés parce que l’habileté de l’individu doit être également très avancée pour pouvoir affecter leur connexion directe avec le système nerveux central et les organes. Il faut être conscient que l’on peut provoquer un dommage grave et/ou permanent chez l’individu. Ces nerfs partent de la colonne vertébrale. En les frappant suivant l’angle correct (chacun d’eux a un angle d’accès spécifique), nous pouvons les pincer contre une surface osseuse et provoquer une puissante impulsion nerveuse vers le système nerveux central. Il est également possible de blesser la colonne physiquement, provoquant le disfonctionnement complet de la structure corporelle. En frappant correctement sur ces points, on empêchera une grande partie du flux d’énergie d’arriver aux organes, provoquant leur disfonctionnement. En frappant de côté ou de face les points, nous y accèderons plus facilement et nous aurons beaucoup moins de probabilités de provoquer un dommage physique observable. Nous provoquerons cependant douleur, dysfonctionnement, perte de contrôle corporel, baisse de pression sanguine, ainsi que nausées et altérations de conscience. Ces points enverront l’énergie en excès vers les organes et le système nerveux, avec de nombreux effets possibles. Un seul point attaqué correctement peut mettre fin à l’affrontement. Cependant, les points multiples provoqueront plus de dysfonctionnements et auront un effet bien plus important. Cela vaut également pour de nombreuses postures étranges de la main du kata ancien, conçues pour bloquer les positions dans les applications et les enseignements modernes. Ces postures peuvent être
Evan Pantazi transposées ou devenir fonctionnelles dans des actions offensives plutôt que défensives de diverses façons. En frappant les points du bras avant les points du corps, l’impulsion nerveuse traverse la colonne où elle passe l’information simultanément au cerveau, à travers un processus appelé convergence, et à d’autres parties du corps, à travers un processus appelé divergence. Avec la divergence, les nerfs et les organes associés deviennent plus sensibles, voire s’altèrent, de sorte que lorsqu’ils sont attaqués par d’autres moyens plus directs, tels qu’un coup dirigé à l’organe ou au nerf correspondant, il se produit un plus grand disfonctionnement et dommage immédiat. Par conséquent, quand on attaque correctement un point corporel, on envoie d’abord l’impulsion à l’organe, puis à la colonne (à moins que l’on attaque un point de la colonne et que l’impulsion ne se transmette
directement au système nerveux central avant d’atteindre l’organe), où elle converge vers le cerveau affectant en passant de nombreuses autres parties du corps et de la tête. De sorte qu’en attaquant au corps avec une main, nous affaiblissons le cou et les bras pour une attaque postérieure. De même, en frappant de multiples points du corps, nous obtenons un plus grand effet sur l’organe et un potentiel plus considérable. Quand on les frappe simultanément, le disfonctionnement sévère est imminent (de nouveau ça dépend d’un accès adéquat et de la dureté de l’attaque). Comme le corps est par nature bien équilibré, il possède l’habileté de faire passer l’excès de charge énergétique à d’autres zones
Kyusho pour se protéger et se conserver. Il est bilatéral, ce qui veut dire que tout ce qui se passe d’un côté du corps et affecte les nerfs de ce côté de la colonne vertébrale se reflètera également de l’autre côté. Imaginons que nous attaquons le foie au moyen d’un point de pression. Cela affectera l’organe et convergera et divergera vers d’autres zones du cerveau et du corps. Mais si nous attaquons deux points simultanément des deux côtés du corps, les impulsons convergent des deux côtés du cerveau et du système nerveux. En ce qui concerne les points du corps, la précaution et le sens commun doivent prévaloir, l’expérimentation peut conduire à de graves problèmes de santé et nous ne vous recommandons pas de les mettre en pratique. Ils apparaissent ici simplement en tant qu’information historique, interprétation de l’information en ce qui
concerne les possibilités et la validation des postures des mains du kata ancien ou des systèmes de combat. Sur la ligne centrale avant du corps, il y a plusieurs points puissants facilement accessibles entre les deux sections abdominales. L’un d’eux en particulier illustre certains des principes que nous avons mentionnés. Nous commencerons par le plexus solaire, puisque vous êtes pour la plupart familiarisés avec lui comme point de référence et que cette zone vous aura pour la plupart affecté au cours de vos pratiques et de vos activités. Ce point rendra difficile la respiration parce que non seulement vous accédez à un nerf, mais également vous
Evan Pantazi
Kyusho frapper le diaphragme. Un coup direct sur ce point est extrêmement douloureux et affaiblissant étant donné les spasmes musculaires du diaphragme et des muscles de la zone. Cette concentration de tension musculaire vole également des forces à d’autres muscles et affaiblit systématiquement toute la structure corporelle. Il existe cependant une manière plus incisive d’attaquer ce point provoquant une douleur et un dysfonctionnement encore plus aigu. Si on frappe avec une petite surface, une jointure par exemple, et suivant un angle de 45º, on envoie une impulsion directe au système nerveux. Quand on frappe avec le poing ou avec la paume, la douleur interne et le dysfonctionnement sont très différents de ceux qui résultent de la frappe avec une seule jointure ou d’une attaque similaire. Le poing restera surtout sur la surface la plus extérieure des muscles et des côtes. Cela provoquera la contraction de la structure musculaire alentour, augmentant la densité et l’habileté protectrice. En employant une seule jointure, nous frappons le nerf sur une plus petite surface et nous envoyons l’impulsion directement à la cavité corporelle et à l’organe interne. Évitant la côte et la protection musculaire, nous ferons en sorte que les muscles se détendent au lieu de se contracter quand on les attaque plus largement. Non seulement cela provoquera les symptômes mentionnés précédemment, mais encore la douleur atteindra également le dos, les régions de la partie abdominale et les jambes. Cela provoquera une grande douleur, la contraction du diaphragme conduira à des problèmes respiratoires, une perte de contrôle de la vessie, un disfonctionnement des muscles des jambes et altérera l’état de conscience. De sorte que l’emplacement de l’objectif est important, mais aussi l’angle d’attaque et l’arme pour obtenir l’effet maximum. Bien que cela puisse sembler puissant, on peut également l’intensifier en utilisant les points du bras avant d’attaquer le plexus solaire. Comme je l’ai dit avant, les nerfs du bras envoient des impulsions
nerveuses à la colonne d’où elles partent simultanément vers le cerveau et les nerfs spinaux. Cela active et altère tout le système nerveux central et également de nombreux nerfs périphériques, doublant et tripant les effets. Ce processus fonctionne des deux manières car il intensifiera également tous les coups et leurs effets sur les nerfs de la tête après avoir frappé le plexus solaire de la même manière. De sorte que si vous frappez l’adversaire sur le point Es 5 (Estomac), bien que les effets soient impressionnants, ils seront bien plus importants après l’impulsion nerveuse d’une attaque au plexus solaire convergeant à la colonne, voyageant vers le cerveau et stimulant tous les nerfs crâniens au cours du processus. Pour une méthode plus dangereuses, combinez-le avec un autre point du corps qui provoque des ramifications et des effets plus graves encore. Juste sur le côté du torse, à la même hauteur que le plexus solaire, se trouve le point Rp 21 (Rate) en un point médian entre le devant et le dos. Ce point devrait être frappé juste sur le côté avec une petite jointure et une petite rotation pour pincer le nerf intercostal contre la côte. Les coups simultanés convergeront de deux zones distinctes vers le cerveau et à travers le système nerveux central et périphérique et convergeront dans les organes mêmes. Utilisez n’importe quelle combinaison de ces variantes telles que les bras et les attaques multiples au corps et vous pourrez imaginer le facteur d’intensification. Par exemple, si on vous attaque et que vous répondez avec un coup aux nerfs du bras attaquant et que vous atteignez le corps pour un coup double et il sera dévastateur pour les organes inter nes et pour la santé de l’individu. Retarder la fonction normale d’un organe pour provoquer son dysfonctionnement peut provoquer à son tour une toxicité, une fatigue et endommager une ou plusieurs fonctions du corps. Si on ne le traite pas (la médecine ancienne ou l’accès lui-même à celle-ci était peu communs et on ne le comprenait pas suffisamment), il peut se produire de graves effets à long terme. C’est la méthode la plus fréquente et admise, à l’origine des histoires et des légendes du « toucher de la mort retardée ». De nouveau, il faut aller à l’origine des choses et pas seulement rester à la surface.
Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos e
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Dans la société moderne, l’ancien esprit de sacrifice des pionniers est une expérience peu comprise. Néanmoins, la trempe et le poids que ces expériences ont crée, a permis le succès dont jouissent actuellement les arts martiaux. Cependant le problème ne réside pas dans les systèmes martiaux, qui ont su se sophistiquer et même évoluer positivement, comme nous l’indique notre invité d’aujourd’hui en couverture, le Grand Maître Kwang Sik Myung. L’erreur repose sur une vision du monde qui se nourrit de concepts comme le droit, (au détriment de l’obligation ou du devoir), la paix par opposition à la guerre, en définitive, de la "bonté universelle de toutes les choses", au lieu de la vision d’un guerrier : en alerte permanente face à un monde hostile, où la Paix est avant tout une conquête, fr uit de sa dextérité pour reconduire les tensions, et non le résultat de l’état naturel des choses. Ce serait donc préférable de vivre dans un état de désir infini de paix de s’armer chevalier, et de se préparer pour la guerre, car le guerrier est conscient. Le seul vrai garant de la paix n’est pas celui qui la recherche comme fin, car finalement, (c’est le sens paradoxal des choses…), nous nous retrouvons toujours face à ce que nous fuyions. Aujourd’hui c’est un guerrier à l’ancienne mode qui nous accompagne au long de ces pages. Fidèle héritier
Hapkido de la tradition que son Maître lui léga, il nous fait partager ses connaissances et expériences d’un temps héroïque, celui des pionniers, un miroir dans lequel nous ne devrions jamais cesser de nous regarder. Je vous invite donc à lire avec attention et respect ses conseils sans préjugés, car il y a toujours quelque chose des grands Maîtres qui peut nous être utile et qui ne soit même pas technique. De plus, les passionnés d’Hapkido vont avoir la chance de pouvoir découvrir les techniques que le Grand Maître Kwang Sik Myung a bien voulu nous faire partager dans une vidéo réalisée spécialement pour vous lecteurs de Budo. Comme vous le savez, cette initiative audiovisuelle de Budo est basée sur l’idée de pouvoir bénéficier d’un outil d’apprentissage de qualité, faute de l’intérêt que nous mériterions en tant que collectif de la part de la télévision. Ces produits ont pu se faire grâce à la gentillesse des auteurs, mais aussi grâce à l’intérêt des étudiants désireux de posséder un matériel d’une grande qualité technique chez eux , sans avoir à voyager dans d’autres pays, et pour ainsi pouvoir choisir leur voie ou apprendre de sources plus diverses que par le passé. Leur prix varie en fonction de la demande, et comme je le dis souvent, Ceci a du bon et du mauvais, ce n’est pas du foot !, alors nous devons nous adapter. Pour nous c’est toujours une joie de compter sur des gens de grande qualité comme le Maître qui nous rend visite aujourd’hui, pour nous aider à devenir les leaders mondiaux dans la communication du secteur. C’est pourquoi, j’en profite pour vous remercier de votre attention et soutien mensuel dans cette initiative, car c’est vous lecteurs qui la rendez possible avec votre passion, qui est aussi la nôtre, pour les arts martiaux. Alfredo Tucci
Hapkido
Grand Maître Kwang Sik Myung Histoire vivante du Hapki-do Président de la World Hapkido Federation (Fédération mondiale d’Hapkido), le Grand Maître Kwang Sik Myung est l’héritier d’un legs très spécial, une discipline martiale qu’il apprit des mains de son fondateur, le Grand Maître Choi Yong Sul. Chers lecteurs, aujourd’hui vous avez en couverture et ici dans cet article, une des figures les plus importantes des arts martiaux et sûrement une référence si nous parlons du Hapki-do dans le monde. Le grand maître ; MYUNG, KWANG SIK, 10e Dan et Président de la WORLD HAPKIDO FEDERATION (Fédération Mondiale d’Hapkido). Ceci n’est pas une opinion ou une affirmation futile, en fait, le grand maître reçut le 10e dan des mains mêmes de son grand maître le fondateur de cet art, le Grand Maître Choy Yong Sul.
Notre invité de ce mois, qui est en couverture, est sans hésitation, une personne très spéciale et d’une grande sensibilité et qualité humaine mais il possède
Grands Maîtres comme presque tous les maîtres d’arts martiaux traditionnels un fort caractère ; c’est un homme de principes avec un code de conduite martiale. Ceci est le résultat de toute une vie consacrée à l’Art. Sa vie changea lorsqu’il était à l’école supérieure en 1950. Il débuta dans ce qu’on appelait alors Apkiyukwonsul. C’était le nom que le grand Maître Choi Yong Sul donnait à son art martial. Une grande partie de sa formation se déroula dans la montagne Taebaek, où il eut une vie monastique consacrée à la pratique du Ki, entre autres. Ensuite il dut assumer son destin, et aujourd’hui il est l’héritier et Président de la Fédération Mondiale d’Hapkido. Coréen de naissance, il vit depuis plusieurs années à Los Angeles, Californie, où il continue à travailler, un labeur qui n’est autre que celle de faire connaître son art martial. Et il a connu de grands succès grâce à son acharnement personnel, enseignant toujours d’une manière traditionnelle mais aussi grâce à la grande diffusion dans les meilleures et les plus prestigieuses revues du monde entier. Il a écrit de nombreux livres et a réalisé plusieurs vidéos démonstratives qui ont eu une grande propagation dans un grand nombre de pays. Comme vous le savez, seuls les fondateurs et créateurs d’un art martial possèdent le 10e Dan. Et eux seuls peuvent décerner une telle distinction. Le Grand Maître Choy Yong Sul octroya seulement le 10e Dan au Grand maître Myung ; pour ceux qui connaissent les traditions martiales , cela veut dire qu’il a été élu par le fondateur comme dépositaire de son héritage, c’est à dire, qu’il lui a passé le relais pour continuer à faire connaître l’art de l’Hapkido dans le monde. Le Grand maître Myung est, comme vous pouvez l’imaginer, un grand expert Hapkidoka. La plupart des grands maîtres de ce bel art martial sont d’anciens élèves à lui qui sont passés par la World Hapkido Federation. Le Grand maître Myung est tout ce que l’on peut espérer trouver chez un maître, c’est une perle rare comme on dit chez nous, car peu d’homme comme lui existent ; droit, voué corps et âme au Hapkido, il ne cesse de voyager à travers le monde réalisant des stages ou enseignant cet art si beau. Son dévouement est seulement comparable à son enthousiasme, ce qui n’en reste pas moins étonnant chez un homme de son âge. Dans l’intimité, c’est un homme qui est ami de ses amis ; il aime la famille et, pour lui rien n’est plus important que la loyauté.
Hapkido
Aujourd’hui , nous lui rendons un hommage plus que mérité, et il est prêt à partager son expérience et ces connaissances avec vous amis lecteurs, dans cette interview, mais aussi dans un intéressant travail instructif en vidéo, qui nous sommes sûrs vous enchantera. Cela aidera à faire connaître un peu plus beaucoup d’aspects techniques de l’art ; ce n’est pas pour rien que sa méthodologie d’enseignement lui a donné une grande renommée mondiale. A la demande du grand maître Myung, nous voulons éclaircir le sens de certains termes employés dans l’entretien. Par exemple : le Maître ne dit jamais ENTRAîNEMENT, mais PRATIQUE, il considère que le premier mot a une connotation sportive, alors que le second possède un sens purement martial. Pour le grand Maître, l’Hapkido est un art martial dans toute sa dimension, ce n’est pas un sport, donc il faut parler de DISCIPLES et non pas d’ÉLÈVES, etc.
L e s M a î t re s t r a d i t i o n n e l s , comme notre invité d’aujourd’hui, possèdent un sens très défini de leurs arts qui peut surprendre en Occident. Néanmoins, il est bon de rappeler que la force des arts contemporains vient de leurs origines et que la voie du guerrier n’est pas le résultat d’une génération spontanée mais une façon de voir la vie. C’est pourquoi lisez attentivement cet article !
Interview B.I. : Comment se faisait la pratique du Hapkido avec le grand Maître Choi Yong Sul ? GM Myung : Très dure, trop dure ! Il vivait à Taegu, en Corée du sud, et il venait nous enseigner à Séoul ; parfois nous devions aller jusque là-bas, nous faisions beaucoup de kilomètres pour pouvoir apprendre, cela développait en nous un vrai esprit de sacrifice. Les gens cherchait le confort et souvent, très souvent, la qualité ne se trouve pas
aux côtés de la commodité. C’était réellement très dur. B.I. : Quels souvenirs gardezvous de cette pratique ? GM Myung : La douleur, c’était tout le temps douloureux ! Il nous faisait toujours pleurer, il était très dur. Le Maître Choi avait un caractère très fort et une grande personnalité. Parfois je croyais qu’il allait me casser le bras et il me disait : "Tu dois être patient" et il me serrait plus fort. Il m’est arrivé de penser que j’allais mourir ! B.I. : Avez- vous parfois pensé à abandonner ? GM Myung : Non, jamais, même si de temps en temps je pensais que je devais être fou de continuer à pratiquer. Maintenant je suis très satisfait d’avoir persévérer, mais à l’époque, j’étais seulement content lorsque je rentrais à la maison. B.I. : Quelles techniques étaient les plus dangereuses et quelle a été la plus difficile à apprendre ?
Grands Maîtres
GM Myung : Beaucoup de techniques. La majorité des techniques d’Hapkido peuvent être très dangereuses. B.I. : Pendant toutes ces années, quel a été le moment le plus difficile pour vous ? GM Myung : Sans hésiter, quand je suis parti dans les montagnes pour apprendre avec les moines, ce fut très dur, j’ai eu beaucoup de mal. B.I. : Et pourquoi avez- vous pris la décision de partir dans les montagnes ? GM Myung : Parce que, même si j’avais beaucoup appris, moi je voulais avoir un meilleur niveau
dans ma tête, c’était une lutte permanente avec moi-même, je voulais plus et travailler encore plus. B.I. : Vous avez mis longtemps pour atteindre vos objectifs ? GM Myung : Je suis resté longtemps dans le monastère… finalement je me sentais comme dans une famille là-bas. Ils m’ont appris à faire une bonne méditation KI et à améliorer ma technique. C’est la raison pour laquelle ma religion est l’Hapkido. B.I. : Vous recommanderiez à vos disciples de passer par la même expérience ? GM Myung : Bien entendu, c’est pour cela que je suis en train
d’écrire un livre où je raconte mes aventures, bien que j’aie déjà écrit onze livres sur des techniques, celui-ci est plus centré sur la méditation. Si je meurs, je veux que ce soit mon héritage pour mes disciples. B.I. : De quoi a besoin un pratiquant d’Hapkido pour pouvoir parvenir à la Maestria que vous détenez ? GM Myung : D’abord il doit être humble et avoir l’esprit de sacrifice, pour pouvoir tout donner sans rien exiger en échange. Mais surtout, un esprit ouvert et une attitude positive. Si ce n’est pas le cas, ni l’Hapkido ni la Fédération Mondiale n‘existeraient.
Hapkido B.I. : Comment et pourquoi existe-t-il autant d’écoles d’Hapkido en Espagne ? GM Myung : Il existe beaucoup d’écoles "Kwan" en Hapkido, mais il n’y a aucun problème puisque elles ont toutes les même principes. Tout commence avec la première génération de Maîtres et à partir de là surgissent les générations suivantes, qui logiquement créent des écoles ; mais c’est ici et, probablement par ignorance, que surgissent les confusions. Hapkido il n’en existe qu’un ! Des écoles il y en a beaucoup et très différentes, car comme vous le savez tous, l'Hapkido est un Art et chacun doit s’exprimer à sa façon. Alors peu importe le nombre d’écoles "kwan", ce qui importe vraiment, est que toutes soient unies là où le fondateur, le grand Maître Choy, déposa toute sa confiance, c’est à dire, dans l’organisation mondiale qu uote il a crée, la World Hapkido Federation. C’est pourquoi, j’invite tous les hapkidokas espagnols à prendre contact avec le Maître Reyes, par le biais de la Fédération Espagnole d’Hapkido (FEH). B.I. : Pourquoi ce désir de mettre l’accent sur l’importance de certains termes ? GM Myung : L’Hapkido est un véritable art martial, pas un sport. C’est art et science, avec ses propres principes et valeurs fondamentales comme le respect, humilité, la loyauté et l’amour à la patrie, aux parents, etc…, qui sont indispensables pour son adéquate pratique. Sachez que l’Hapkido, avec la pression d’un seul doigt sur un point vital du corps, peut entraîner la mort, donc vous comprenez la grande importante de modeler le caractère de celui qui reçoit les enseignements. Un artiste martial "PRATIQUE, un sportif S’ENTRAÎNE. on ne peut pas prétendre faire d’un véritable art un sport, avec ses règles et sa règlementation, puisque dans la rue malheureusement il n’existe ni règle ni règlementation ; néanmoins, oui on peut organiser des évènements où l’artiste martial (toujours avec l’accord de son maître) Développe et montre ses facultés, mais ce sont deux choses très différentes. Le véritable artiste martial doit laisser de côté son ego. B.I. : Comment vous sentez-vous vous sachant soutenu par autant de disciples du monde entier ? GM Myung : Très orgueilleux ; ils sont tous très différents, mais ils ont tous quelque chose en commun : ils travaillent très dur et savent qu’ils sont en train de pratiquer un vrai art martial. B.I. : Comment définiriez- vous l’Hapkido, avec vos propres mots ? GM Myung : Hapkido est la voie de l’harmonie. L’Hapkido, en réalité est comme la mère de tous les arts martiaux. Une mère qui a beaucoup d’enfants et l’Hapkido, étant l’art le plus complet, c’est comme s’il avait beaucoup d’arts différents, aussi bien des arts combat que des arts martiaux. C’est comme une main dont chaque doigt est un art : Karaté, Muay Thaï, Taekwondo, Kung Fu, Gumdo, Ki Gong, etc.
Grands MaĂŽtres
Hapkido B.I. : L’Hapkido d’aujourd’hui est-il différent de ce qu’il était à ses débuts ? GM Myung : Bien sûr, il a changé et il s’est développé avec la pratique et l’enseignement. Nous avons cherché à l’épurer et comment l’adapter aux temps actuels. Les situations d’agression ne sont pas les mêmes maintenant qu’il y a cinquante ans, pas plus que ne l’est la mentalité des élèves. Je travaille toujours dans le but d’améliorer non seulement l’art martial en luimême, mais aussi, la manière dont il peut être mieux enseigné et c’est aussi important. Au fils du temps et après des milliers de stages dans divers pays, j’ai pu observer ces besoins quand ils surgissent et c’est pourquoi, tous les ans je réalise une nouvelle vidéo, pour montrer les améliorations réalisées et les nouvelles techniques. B.I. : Croyez- vous que cette évolution peut créer confusion chez les pratiquants d’Hapkido ? GM Myung : Non, bien sûr que non. Les techniques possèdent toujours les mèmes principes fondamentaux, la même essence, la seule chose qui a changé c’est leur pratique et la façon de les aborder. Par exemple, les disciples des Etats Unis, d’Espagne ou de Corée n’ont pas les mêmes inquiétudes. Les coréens préfèrent les coups de pied parce que la Corée est un pays au relief montagneux et c’est pourquoi ils ont des jambes musclées. En Amérique ils préfèrent les poings. Bien, l’Hapkido a les mêmes racines pour tous : seule change la manière dont il est enseigné, s’adaptant aux circonstances sociales, puisque les formes d’agressions sont différentes dans chaque pays, mais ce qui ne change jamais, ni changera, sont ses principes fondamentaux.
Grands Maîtres B.I. : De quels principes parlez- vous ? GM Myung : De l’eau, de l’harmonie et du cercle. B.I. : Quel sens ont-ils ? GM Myung : Le premier signifie que comme l’eau peut modeler, polir et même détruire la roche, un petit pouvoir peut affronter un grand pouvoir. Une personne plus petite ou plus faible qu’une autre, n’a pas besoin de force pour vaincre, parce que l’Hapkido utilise des points de pression, et il peut faire facilement mal. A ses débuts, l’Hapkido était uniquement enseigné aux membres de la noblesse, de la famille royale et aux moines, qui étaient physiquement plus faibles que les hommes de la campagne. C’était un art martial secret et il montrait comment se battre avec succès, face à un adversaire plus fort, ou même contre plusieurs adversaires à la fois. Fermer le poing c’est facile, mais s’il se tord un doigt, ou se le casse, tu peux faire tomber un adversaire. Nous, nous enseignons ce genre de techniques. Le deuxième fait référence au corps humain qui a deux courants d’énergie : l’interne et l’externe. L’externe est très facile à voir : comment tu frappes, ta vitesse de course, comment tu sautes… Tout cela est limité, nous le voyons lors des Jeux olympiques : les performances diffèrent très peu les unes des autres, parce que l’énergie interne n’a pas de limites. La respiration joue un rôle important ici, c’est pourquoi nous faisons des exercices de respiration à chaque cours. La philosophie coréenne dit que l’Univers est immense et que le corps humain est petit, mais l’homme peut égaler l’Univers en s’unifiant à lui. De même qu’il existe la lune et le soleil, le corps humain possède aussi deux parties qu’en coréen on appelle le Um et le Yang.
Hapkido L’année a quatre saisons, l’homme a quatre extrémités. Il y a douze lignes d’acupuncture, comme les mois de l’année, et il y a 365 points de pression, comme les jours de l’année. Les points de pression peuvent s’utiliser de deux façons : ils peuvent donner la vie ou te la quitter. En Hapkido il existe plusieurs façons de faire pression ; si tu appuies d’une certaine manière tu peux soigner, si tu veux faire du mal, un Hapkidoka peut insensibiliser, blesser et même tuer. Le troisième principe est le cercle et parle de l’union. Quand un homme et une femme s’unissent pour former une famille, ils font
croître leur communauté et le monde. Chacun de nous fait partie d’un grand tout où nous devons essayer de faire prévaloir l’harmonie et la paix. B.I. : Pour terminer, dîtes- nous ce que l’Hapkido représente pour vous ? GM Myung : Sans hésitation, l’Hapkido est ma vie et ma religion, une forme de vie. B.I. : Merci beaucoup de nous avoir accordé un peu de votre temps et d’avoir fait partager vos connaissances avec nos lecteurs. GM Myung : Merci à vous.
Grands Maîtres
« La philosophie coréenne dit que l’Univers est immense et que le corps humain est petit, mais l’homme peut égaler l’Univers en s’unifiant à lui. »
L’Aikido n’est pas un regard unique, c’est un point de vue universel, fruit du génie d’O Sensei Ueshiba. Chaque maître est donc une occasion unique de percevoir l’ineffable qui existe dans l’art sans artifice, le véritable esprit du « Budo amoureux » d’Ueshiba. Au-delà de la technique, existe la lecture personnelle de celle-ci, fruit de ce grand principe, l’adaptation. Peut-être est-ce pour cela qu’en Aikido, plus que dans n’importe quel autre art martial, la relation intime avec le maître acquiert une transcendance formelle. Il faut connaître les maîtres et s’entraîner avec eux, les regarder, observer leur façon de se mouvoir et absorber leurs manières. Nous vous proposons aujourd’hui en couverture l’un de ces maîtres qu’on a tant de plaisir à présenter. Il dirige l’Aikikai d’Osaka, l’un des centres de l’art martial les plus remarquables du Japon. Aimable, tranquille, il laisse échapper un rire timide de temps à autre. Il aime écouter les silences qui ne le perturbent pas, il les « respire » et perçoit sans jugements. C’est un maître d’arts martiaux et c’est le chef instructeur de l’Osaka Aikikai. Aujourd’hui, en plus de cette interview, nous avons le plaisir de vous présenter son premier DVD avec Budo. Pour les élèves d’Aikido en Occident, c’est une occasion de percevoir de première main ce qui se fait au Japon aujourd’hui en ce qui concerne l’art d’Ueshiba. C’est pour nous un plaisir et un honneur d’avoir ce grand aikidoka dans la galerie de nos titres. Le maître Kazuo Nomura est interviewé par Alexandre Malet. Traduction du japonais à l’anglais réalisée par Andrea Forbes Johnson. Les dessins sont de Fumihito Umeda.
Aikido
Budo International : Quand avez-vous commencé l’Aikido ? Kazuo Nomura : J’ai commencé l’Aikido en 1969, sous la direction du dernier Bansen Tanaka Shihan. J’ai reçu le grade de 6e dan en 1982.
B.I. : Qu’est-ce que l’Aikido ? K.N. : L’Aikido est un art martial moderne constitué d’éléments de l’ancien Ju-Jutsu japonais et créé par Morihei Ueshiba, également appelé O Sensei. Partant d’un art martial, il le transforma en un style de vie (Michi, Do). À travers la pratique des techniques, il offre une base de
Aikido développement mental qui nous enseigne comment vivre. O Sensei affirma que la pratique de l’Aikido et la paix mondiale étaient connectées à un niveau individuel. Actuellement de nombreuses personnes pratiquent l’Aikido qui s’est étendu dans le monde entier. B.I. : Mais d’après votre expérience, l’Aikido, c’est quoi ?
K.N. : « Le Budo est amour et paix ». Il ne s’agit pas de se battre contre d’autres personnes, c’est un style de vie qui me permet de développer ma conscience. À travers la pratique, je deviens meilleur, j’apprends à fixer un objectif pour perfectionner mon caractère. L’objectif toujours inaccessible c’est d’atteindre le caractère divin, d’avoir en tête la perfection. O Sensei disait : « L’entraînement spirituel se termine lorsque l’on meurt ».
Aikido
B.I. : La société d’aujourd’hui est peu sûre et violente. N’est-il pas difficile d’appliquer le principe du « Budo de l’amour et de la paix » dans notre société ? K.N. : Quand nous abordons la question de la violence, certains pensent que les armes sont nécessaires. Il y en a également qui pensent que nous devrions simplement l’éviter. Nous voyons ici le premier pas dans le Bujitsu, où l’on passe de l’usage de la violence à l’usage correct de la force. Dans la pratique de l’Aikido, nous pouvons passer du niveau des techniques à celui de la voie, le Do, pour évoluer vers la prochaine étape. À travers notre pratique de l’Aikido, nous pouvons trouver la réponse à la question finale de comment nous protéger et comment affronter la violence. B.I. : Quel enseignement principal de Tanaka Bansen Shihan a influencé votre pratique d’aujourd’hui ?
K.N. : L’Aikido nous enseigne tout. Je me souviens spécialement qu’il disait « Entre par le bas, baisse tes hanches, sois un avec le mouvement d’entrer par en bas ». C’est un mouvement qui s’applique également à la vie quotidienne. Il y a un dicton qui dit : « Le riz qui est tout à fait mûr penche la tête ». Ce qui veut dire que plus une personne grandit comme être humain, plus elle devient modeste. Ça le décrit bien. B.I. : Que peut-on atteindre à travers la pratique de l’Aikido ? K.N. : L’Aikido est une manière parfaite de se défendre et de rester sain. À travers la pratique, vous pouvez cultiver le sens de la paix, ce qui est en relation avec la relaxation mentale. Les relations personnelles s’améliorent et un sentiment de gratitude pour tout ce qui vous entoure se développe. Il ne s’agit pas des techniques, mais de la manière de vivre la vie. B.I. : En quoi l’Aikido est-il différent d’autres arts martiaux ? K.N. : L’Aikido est très différent des autres arts martiaux de plusieurs manières. Les techniques ne sont pas destinées à se battre et gagner. C’est un entraînement de l’aspiration à la perfection en tant qu’être humain. La recherche de la paix et faire le mieux possible tout ce que l’on peut pour devenir meilleur est ce qui rend l’Aikido unique. En Aikido, il est important de coopérer
« Ne soyez pas prétentieux. Rappelez-vous que vous ne serez jamais parfait, même si vous poursuivez votre pratique. Nous pouvons tous toujours nous améliorer »
Aikido avec votre partenaire d’entraînement. Cela veut dire que les deux personnes doivent se concentrer sur le mouvement correct. Uke donne son énergie a Naga (Tori) pour obtenir le maximum de la technique. Il ne s’agit pas de savoir qui est le plus fort, mais d’essayer de p e r f e c t i o n n e r le mouvement. Le perfectionnement du mouvement s’obtient en partie à travers le fait de ne pas le forcer et de trouver la manière la plus raisonnable de se déplacer en accord avec la propre force. B.I. : Que considère-t-on comme un haut niveau en Aikido ? K.N. : En Aikido, nous répétons : « Pratiquez une technique à la fois », parce que nous devons pouvoir exécuter la technique sans penser à elle. En définitive, nous devons pouvoir laisser aller notre pensée et ne pas nous préoccuper du mouvement. Nous pouvons transcender la forme sans essayer d’être spécial par rapport à elle. Dans cet état, nous pouvons manifester d’innombrables possibilités. Il n’y a pas de limite et c’est l’origine de l’expérimentation du Budo. B.I. : Comment fonctionne le Ki en Aikido ? K.N. : Je pense que le Ki se base sur la conscience et sur l’énergie, arriver à être conscient du mouvement de l’autre personne et se mêler à son Ki. Cela signifie également se mêler à l’énergie de l’univers (toute l’énergie naturelle). Le Ki a
une force qui se connecte. Même si l’adversaire est un ennemi, il s’agit de développer une conscience commune avec l’autre personne. Il s’agit également de reconnaître nos grâces. B.I. : Quel serait votre conseil en relation avec la pratique de l’Aikido ? K.N. : Avant tout, nous avons besoin du pouvoir de la respiration. Dans la pratique, nous n’utilisons pas seulement nos muscles. Comme un élément de plus de la pratique, nous utilisons le pouvoir de la relaxation avec la visualisation et l’intention. Notre pouvoir doit venir de notre centre (tanden), nous devons laisser tomber notre poids et établir notre sens du centre. La
somme de nos consciences peut être libérée en une fois depuis notre tanden. B.I. : Et en relation avec l’entraînement des armes ? K.N. : Quand, au début, on commence l’entraînement, l’usage des armes a tendance à interférer sur le processus d’apprentissage de la forme et du mouvement. Dès que l’on a appris correctement le mouvement, je pense que la pratique des armes est positive et que nous devons savoir comment les utiliser. C’est également une manière d’apprendre quelque chose de plus sur le mouvement depuis un angle différent.
Série technique Katatedori Kokyuho 1. Uke attaque le centre de son camarade d’entraînement. Nage (Tori) descend son poids et se concentre sur le fait de ne pas perdre l’équilibre, la circulation de son Ki est donc continue, stable et peut se mêler au Ki d’Uke. 2. Abaissez le poids du corps, détendez la partie supérieure et concentrez votre Ki sur la partie inférieure de votre corps. Quand vous vous rejoignez, laissez partir votre Ki vers l’avant en pensant à une circulation en spirale pour changer d’endroit le centre de votre camarade. 3. Concentrez-vous sur votre équilibre et détendez plus bas votre tanden. Lâchez la puissance de votre respiration depuis votre tanden. 4. Votre pensée est libre et se dilate indéfiniment. Votre Ki suit votre pensée et la technique s’applique toute seule. Vous pouvez contrôler et protéger à tout moment votre camarade d’entraînement d’une blessure.
B.I. : Qu’est-ce qui est important à améliorer ? K.N. : Ne soyez pas prétentieux. Rappelez-vous que vous ne serez jamais parfait, même si vous poursuivez votre pratique. Nous pouvons tous toujours nous améliorer. Mais en outre, vous ne pouvez progresser que si vous continuez de pratiquer avec patience et persévérance. Il est également important de regarder les bons exemples et de les imiter. Il est aussi très important d’être objectif quant à notre propre dextérité. Reconnaître les points forts et les points faibles. B.I. : Que conseilleriez-vous à ceux qui débutent la pratique de l’Aikido ? K.N. : Au début, se souvenir de tous les détails de chaque technique peut être accablant. Quand vous vous en souvenez, vous vous trouvez au premier niveau. Mais beaucoup de gens l’ont abandonné avant d’arriver à ce niveau. En tant qu’art martial complet, l’Aikido est ouvert à tout le monde. Il y a de ce fait une tendance à pratiquer et à étudier l’Aikido de manière trop superficielle. Si vous ne prenez pas la pratique au sérieux, vous vous contenterez d’exercer les mouvements. Mon conseil est donc d’essayer de développer un sentiment pour chaque mouvement et de ne pas se préoccuper autant des détails. Personne ne peut les exécuter parfaitement au début, il s’agit seulement de les faire aussi bien que possible, en étant attentif à ceux qui vous entourent. B.I. : Quels sont les autres niveaux ? K.N. : Le premier niveau consiste à suivre les principes des techniques. Vous pouvez raffermir votre corps et accroître votre concentration. Le deuxième niveau consiste à penser et à se fixer des objectifs pour les améliorer. Vous parvenez à être souple et à vous réajuster en fonction de vos besoins pour atteindre les objectifs. Vous parvenez à être modéré, stable physiquement et mentalement. Dès lors, votre énergie circule plus facilement. Le troisième niveau c’est pratiquer. En japonais, nous utilisons le mot « Keiko ». Dans le troisième niveau, votre pratique au dojo et dans la vie quotidienne est la même. Quel que soit ce que vous faites ou ce que vous pensez, vous êtes conscient que cela fait partie de votre pratique. Tout est la pratique, votre entraînement n’a donc pas de forme, mais il est complet. C’est le Budo. Votre énergie se mêle avec tout. Vous sentez les choses avant de les écouter, de les voir, de les sentir ou de les toucher. En résumant brièvement, le système de trois niveaux peut vous conduire vers trois habiletés martiales importantes : 1. La solidité 2. Le contrôle 3. La sensibilité (l’adversaire est battu avant de commencer le combat). B.I. : Que voulez-vous dire par « l’adversaire est battu », vous avez dit qu’il ne s’agissait pas de gagner ! K.N. : Je veux dire par là que l’objectif est de gagner sans lutter, pas de gagner un combat. Mon entraînement est basé sur ce principe. B.I. : Comment pratique-t-on ce principe ? K.N. : Simplement en l’entraînant vous-même, en étant vraiment aimable avec les autres. Commencez avec votre propre famille et au dojo. Vous serez alors plus conscient de la réalité dans l’espace qui vous entoure. B.I. : Merci maître Nomura.
Aikido
DVD & Video
Les terminaisons nerveuses Notre corps est traversé par un nombre extrêmement important de nerfs. Cette multitude de nerfs a pour but d’envoyer des informations à l’ensemble de notre corps (cerveau, muscles, organes…). Lorsqu’il y a un problème au niveau des centres nerveux, il y a une répercussion immédiate sur notre bien être : vertige, mobilité réduite, trouble de la vue… Le rôle des médecins et des différents thérapeutes est d’agir sur notre corps afin de toujours garder nos connexions nerveuses au maximum de leurs possibilités. De ce fait, il m’est apparu comme très intéressant d’agir sur les terminaisons nerveuses pour me défendre. En effet, j’ai constaté qu’en agissant par pressions, frappes ou étranglements sur ces zones, les résultats sont immédiats. Mes recherches pour élaborer mon Jeet Kune Do se sont orientées vers la stimulation précise des zones nerveuses et la déconnexion de certains centres nerveux. Lorsque l’on stimule le système nerveux, il y a toujours une réaction sur le corps humain ; cela peut se traduire par des troubles de la vue, des pertes d’équilibre, perte de connaissance, paralysie temporaire d’un muscle ou d’un groupe de muscle. Il est donc très intéressant en self défense de travailler sur les stimulations de ces zones nerveuses afin de déclencher des réactions qui vont permettre de pouvoir partir ou maîtriser, menotter un agresseur. Par ailleurs le fait de se défendre de cette façon, évitera de devoir enchainer une multitude de frappes en prenant le risque d’être accusé d’acharnement par le juge en cas de procès. On sait malheureusement qu’en cas d’agression, si on se défend, on risque une plainte de la part de notre agresseur, et donc le risque d’une condamnation et des dommages et intérêts à verser. Même si cela semble totalement fou de se retrouver sur le banc des accusés alors qu’on est l’agressé. Mais ce type de situation est de plus en plus courant, les victimes deviennent les accusés et les délinquants
deviennent les victimes. Il faut donc essayer d’utiliser le minimum de violence lorsqu’on se défend. Cela est bien entendu utopique car une agression est toujours extrêmement violente. C’est la raison pour laquelle, on doit donc essayer d’être très efficace avec un minimum de frappes, de saisies, d’étranglements etc. J’ai constaté qu’en stimulant les nerfs, les réactions sont immédiates et très efficaces sur la plupart des individus. Une personne qui est sous l’effet d’une crise de nerf, d’alcool, de stupéfiants, ne sentira pas les frappes sur les zones habituelles (visage, corps…). En agissant sur le système nerveux de cet individu, on va agir sur la vision, l’équilibre, la conscience et la mobilité. En effet, les nerfs font passer du courant dans le corps qui va envoyer des informations à tout notre corps comme se déplacer, parler, frapper… S’il y a une interruption de ce courant, alors un désordre plus ou moins important est provoqué au sein de notre corps. Il est arrivé à chacun d’entre nous de nous allonger sur notre bras et en agissant par le simple poids de notre corps de provoquer la paralysie du bras écrasé pendant un certains temps. La sensibilité de notre bras ne revenant qu’au bout de plusieurs minutes. Il est donc évident qu’en stimulant les nerfs, une réaction se produira et permettra certainement de pouvoir désamorcer une situation dangereuse. Il faut tout de même nuancer les actions des nerfs, car affecter les connexions nerveuses peut entrainer des actions plus ou moins importantes et graves. Parfois une stimulation légère va provoquer un trouble de la vision ce qui nous permettra de partir avant que l’individu reprenne ses esprits. Certaines stimulations peuvent entrainer de graves conséquences pouvant aller jusqu’à la mort. Je ne détaillerai bien entendu en aucun cas les différentes façons d’agir sur ces zones afin d’éviter que des gens mal intentionnés utilisent ces méthodes pour agresser. Notre cerveau contrôle ces connexions nerveuses (même s’il existe un système nerveux qui n’est pas
Jeet Kune Do
contrôlé par notre conscience). En agissant sur les nerfs, on affecte donc le cerveau. Le cerveau est le centre de contrôle de notre corps, il permet de nous maintenir en vie en agissant sur nos organes, nos muscles… Lors d’un accident, le cerveau doit toujours être alimenté en oxygène, en courant électrique afin qu’il n’y ait pas de séquelles parfois irrémédiables : paralysie, perte de la parole, état végétatif. Parfois le cerveau n’arrive plus à contrôler notre conscience, à cause par exemple d’une crise de nerf ou lorsque des substances agissent en altérant notre discernement. Il est alors très difficile, voir impossible de ramener à la raison un individu. Si on essaie de frapper sur un individu dépourvu de conscience alors cela peut entraîner une excitation et une violence accrue chez celui-ci. Donc les frappes au hasard n’auront aucun effet et augmenteront sa force et sa détermination. Il n’y a alors plus de limites chez cet individu et il devient alors totalement incontrôlable et très dangereux pour les autres et lui même. Il est alors très important et judicieux d’agir sur son système nerveux en altérant la circulation du courant électrique. Cela va provoquer un manque d’informations aux muscles, agir sur la mobilité, l’agressivité, dé coordonner, ralentir voir empêcher une personne d’agir efficacement. Cela est similaire à une piqûre faite par un médecin sur un
patient en crise de nerf qui va provoquer son retour à un état de calme voir son endormissement. En stimulant les terminaisons nerveuses, on va provoquer une baisse de l’aptitude à agir et se protéger. En effet, une stimulation des nerfs va entraîner une interruption du courant électrique qui va surprendre l’individu, le cerveau va alors chercher à établir un diagnostic de ce dysfonctionnement et pendant ce laps de temps on pourra agir. L’individu sera alors vulnérable et si on doit malheureusement frapper, il ne sera plus en mesure de se protéger avec efficacité et nos frappes deviendront efficaces même si on ne frappe pas sur une zone vitale. Souvent une personne débordée se met en position du fœtus (position naturelle qui rassure), il est alors plus facile de la contrôler, voir la menotter avant qu’elle ne reprenne ses esprits. Voici pour quelles raisons mon Jeet Kune Do est orienté vers la destruction des terminaisons nerveuses en utilisant des saisies, des frappes, des étranglements ; cela me permet de me défendre en évitant de tuer par mégarde un individu et ainsi de gâcher ma vie. De plus avec mon gabarit, je reste lucide sur ma capacité à agir sur individu plus corpulent, plus grand et plus fort que moi. Se mentir n’apporte jamais de solutions utiles mais juste des problèmes.
Tout système a des limites et quand vous passez d’un système à un autre, vous devez apprendre un autre art martial et c’est ce que le Kapap essaye d’éviter. Le Kapap, combat face à face, c’est ça, un pont entre systèmes. Son fondateur fit sienne une expression dont le concept était utilisé par d’autres styles d'arts martiaux traditionnels : « Ne portez pas une arme, soyez vous-même l'arme. » Si votre pensée, votre esprit et votre corps sont l'arme, vous serez une arme qui sera tout aussi efficace lorsque vous porterez une arme. Ce DVD de l’Avi Nardia Academy traite de la connexion entre la « vielle école » d’arts martiaux et le CQB (Close Quarters Battle) moderne. L’expérience de Nardia en tant que commandant à l’IDF (Israel Defense Forces) et entraîneur officiel de la principale unité anti-terroriste israélienne lui a appris que cultiver la pensée et l’esprit du guerrier devait être prioritaire sur le simple entraînement physique. Dans cette vidéo, nous étudierons entre autres, la sécurité avec les armes et les parallélismes convaincants entre l’Iaido et le maniement correct d’une arme à feu. Les armes à feu sont les éléments les plus récents de l’armement individuel, mais elles n’échappent pas à la sagesse et à la logique de la vieille école. Nous verrons également des exercices d’entraînement adaptés du BJJ, des exercices de désarmement et de préparation intelligente du corps avec des explications quant aux bénéfices et les précautions à prendre. Un DVD éducatif, inspirateur et révélateur, recommandé aux pratiquants de tous les styles, anciens et modernes. HYPERLINK "mailto : davidgramage@gmail.com" davidgramage@gmail.com
REF.: • KAPAP8
Dr. Harfouche
Son nom est entré en force dans le panorama international des arts martiaux. Il a en effet fait la couverture des trois principaux magazines américains et des sept éditions de Budo International en Europe et en Amérique Latine. D’où provient ce succès ? À l’époque du cross-fighting, les styles comme celui qu’a développé ce maître possède indiscutablement un attrait particulier. Il constitue un résumé compréhensible et pratique pour engendrer des combattants complets dans le cadre d’une organisation bien dirigée qui s’occupe de manièr e novatrice de l’évolution de l’apprentissage des élèves. Je n’avais pas eu le plaisir de connaître Maître Harfouche jusqu’à notre rencontre dans le cadre du Hall of Fame de l’International School of Martial Arts de l’année passée. Une agréable expérience que je voudrais partager avec vous. Le Dr Har fouche est un homme ser ein, extrêmement éduqué, sensible et observateur, toutes des qualités qui lui sont certainement de grande utilité dans son travail de révérend. Son image n’est pas l’image habituelle d’un homme de religion et sa pratique des arts martiaux lui octroie certainement une position exceptionnelle dans un tel environnement.
Texte : Burton Richardson. Photos : © www.budointernational.com
1001 Étranglements
« La prémisse de base de l’étranglement pour la self-défense, c’est qu’un agresseur inconscient n’est plus un agresseur. Vous n’êtes plus en danger si votre agresseur est sans connaissance. Une personne sous l’effet des drogues peut supporter une incroyable quantité de coups. »
« Lorsque l’on empêche le sang oxygéné d’arriver au cerveau de l’agresseur, celui-ci perd connaissance. C’est la meilleure manière d’appliquer un étranglement. »
Dr. Harfouche Il affirme que les personnes qui entreprennent une vie religieuse s’abandonnent souvent, reléguant leur corps physique au deuxième plan, une posture avec laquelle il n’est absolument pas d’accord. Son caractère ouvert et son humilité (c’est si rare chez les maîtres d’ar ts mar tiaux) lui ont permis de poursuivre son étude avec d’autres professeurs et maîtres, un travail dont tirèrent parti ses élèves car il incorpora directement ses enseignements à son propre bagage. D’un tel caractère ouvert et sûr de soi émane indiscutablement une capacité particulière pour le leadeship, une sympathie tranquille avec laquelle il est facile d’être empathique. Ses DVD d’instructions ont été soigneusement élaborés et sont d’une grande utilité pour les étudiants passionnés qui les découvrent. Cette fois, Maître Harfouche a affronté l’un des thèmes qui éveillent le plus l’intérêt des c o m b a t t a n t s d’aujourd’hui : les étranglements. Et comme d’habitude, il l’analyse de manière complète et compréhensive. Un travail exceptionnel qui fera date dans l’étude de cette matière. Alfredo Tucci
« Une partie importante de la conception du combat du Dr Harfouche est en relation avec l’application d’une grande variété d’étranglements lors d’un conflit dans la rue. »
Dr. Harfouche Faire perdre conscience Le Dr Christian Harfouche, Grand Maître de Shorite Ryu Tai Jutsu, a créé un système complet d’entraînement des arts martiaux appelé Full Body Boxing. Son objectif est d’offrir aux pratiquants d’arts martiaux traditionnels de tous les styles une vision vaste et complète de la complexe self-défense. Il ne désire pas écarter les élèves et les professeurs de leur style originale d’art martial, mais compléter ce qu’ils font en leur offrant un autre système pour développer leur maîtrise. Une partie importante de la conception du combat du Dr Harfouche est en relation avec l’application d’une grande variété d’étranglements lors d’un conflit dans la rue. Bien que la plupart des pratiquants d’arts martiaux sachent ce qu’est un étranglement, le Dr Harfouche approfondit beaucoup plus l’enseignement et l’entraînement des différentes manières « d’éteindre la lumière » chez un adversaire. Voici quelques-uns des concepts clés qu’enseigne le Grand Maître.
Dr. Harfouche La prémisse de base de l’étranglement pour la self-défense, c’est qu’un agresseur inconscient n’est plus un agresseur. Vous n’êtes plus en danger si votre agresseur est sans connaissance. Une personne sous l’effet des drogues peut supporter une incroyable quantité de coups. Les coups de pied, de poing, de coude et de genou, y compris les mieux placés, peuvent n’avoir que peu d’effets sur une personne qui ne sent pas la douleur. Comment vous sentiriez-vous si, dans un combat, vous envoyiez un coup de pied puissant et parfaitement placé et que l’adversaire ne bronchait pas d’un poil ? J’ai un ami qui a vécu une telle situation. Cet ami, qui s’appelle Levi, a un magasin. Un soir, un employé l’appela en disant qu’il y avait un jeune homme qui se comportait d’une manière étrange et qui refusait de s’en aller. Levi, ceinture noire avec 20 ans d’expérience dans les arts martiaux, est un homme très fort. Il se rendit au magasin pour résoudre le problème. Il se trouva face à un homme d’1m65 pesant approximativement 62 kg. Peu imposant, pourrions-nous dire, surtout si nous savons que Levi pèse plus de 100 kg. Il essaya de convaincre l’homme d’abandonner l’établissement, mais celui-ci attaqua soudain. Levi lui envoya un puissant coup de pied directement à l’aine. Un coup direct ! À la grande surprise de Levi, il n’eut absolument aucun effet sur l’homme. Comme l’agresseur continuait d’attaquer, Levi le frappa fortement avec le coude, lui cassant le nez et lui fermant un œil. L’homme se jeta sur lui. Levi s’en sépara en le poussant par terre. Comme un animal sauvage, l’homme s’accrocha à son mollet et le mordit à travers son jeans. Levi l’écarta et lui envoya un coup de pied, le frappant avec le tibia à la clavicule. L’homme se remit debout, l’épaule tombante du fait de la fracture de l’os, et continua de se battre. Levi le colla au mur et
lui envoya quelques coups de genou. Il entendit ses côtes se briser. L’homme se mit à quatre pattes pour saisir à nouveau les jambes de Levi. Levi lui donna un coup de pied sur les dents avec le bout du pied. L’agresseur se redressa avec les dents cassées et sortit en courant du magasin vers l’autoroute. Heureusement, la police venait d’arriver et attrapa l’homme avant qu’il ne se mêle au trafic. Levi et moi avons commenté l’incident le jour suivant et surgit la nécessité d’appliquer un étranglement. C’est la seule technique à laquelle nous pouvons faire confiance quand l’agresseur ne ressent pas la douleur. Soyez sûrs que maintenant Levi pratique les étranglements consciencieusement pendant son entraînement. Vous imaginez-vous dans une telle situation ? Et si l’agresseur avait été un homme grand et corpulent ? J’espère que cette histoire vous a convaincu de la nécessité
Dr. Harfouche d’approfondir plus encore les techniques d’étranglement. Dans ce cas, voici quelques points que le Dr Harfouche désire que vous connaissiez. Harfouche souligne qu’il existe deux types fondamentaux d’étranglements : ceux qui empêchent la circulation de l’air et ceux qui empêchent la circulation du sang. En bloquant l’air, nous l’empêchons d’arriver aux poumons de notre agresseur. Le manque d’air dans les poumons implique un manque d’oxygène au niveau du cerveau. Cela provoque une perte de conscience. Il y a deux manières essentielles d’empêcher l’air d’entrer. La première, c’est en comprimant la trachée pour que l’air n’arrive pas aux poumons. On y parvient en appuyant fortement l’avant-bras sur le devant du cou. Bien que cette technique soit efficace pour couper l’arrivée d’air, elle n’est cependant pas recommandée ! Attaquer la trachée comporte un grave problème : elle peut se rompre, se remplir de sang et il peut se passer beaucoup de temps avant que l’oxygène n’arrive aux poumons. S’il se produit une inflammation, l’agresseur peut mourir d’asphyxie. Si vous appliquez une technique d’art martial à l’agresseur et que celui-ci meurt, nous aurez beaucoup de temps pour pratiquer l’application de votre art martial à la population de la prison où l’on vous incarcérera. Donc, pas d’écrasement de trachée. Une autre manière d’empêcher
« Si un jour vous vous retrouvez dans la terrible situation de devoir faire face à un adversaire sous l’influence de drogues, veillez à appliquer une technique d’étranglement, poussez sur l’interrupteur et éteignez la lumière. »
Dr. Harfouche
l’arrivée d’air, c’est de boucher la bouche et le nez pour éviter que l’oxygène n’arrive aux poumons. Il s’agit de provoquer l’étouffement. Le problème, c’est qu’en mettant la main ou le bras sur la bouche, nous risquons d’être mordu. Cela nous conduit à préférer comme méthode l’application de l’étranglement interdisant la circulation du sang. Lorsque l’on empêche le sang oxygéné d’arriver au cerveau de l’agresseur, celui-ci perd connaissance. La meilleure manière d’y parvenir, c’est en bloquant les vaisseaux sanguins qui passent à côté du cou. En bloquant le conduit d’approvisionnement, on bloque l’approvisionnement. Il se produit alors un évanouissement. C’est la méthode la plus pieuse et humaine de conclure une attaque. Il existe trois manières essentielles d’y parvenir. La première, en réalisant l’étranglement avec le bras, la deuxième en utilisant les vêtements ou un autre matériel adéquat et la troisième, c’est une combinaison des deux. L’étranglement avec le bras le plus commun est la saisie parderrière, appelé également étranglement par derrière ou étranglement par le cou en forme de « V ». Le secret de ce mouvement consiste à aligner l’intérieur de notre coude avec la trachée de l’adversaire. En serrant avec le bras, on augmentera la pression sur les côtés du cou, pas sur la trachée. Si vous êtes près de l’étranglement mais qu’il vous semble que vous avez l’avantbras sur la trachée de l’adversaire, faites glisser simplement le coude de manière à le placer correctement. Le programme du Dr Harfouche inclut de nombreuses manières d’arriver à cette position et plusieurs manières de conclure l’étranglement. Le Grand Maître termine l’étranglement debout ou au sol. Il peut employer le bras qui reste libre pour renforcer l’étranglement ou encore parfois la main qui reste libre pour tenir le bras de l’adversaire tandis qu’il renforce l’étranglement avec le cou et la tête. Il est toujours bon de connaître plusieurs manière d’appliquer une technique d’étranglement pour le cas où nous nous retrouverions dans une situation où nous ne pouvons pas appliquer notre technique favorite. Utiliser le revers pour appliquer un étranglement est une autre méthode très efficace pour faire perdre conscience à notre adversaire. Le propre col du vêtement peut être ajusté pour exercer une pression formidable sur le cou de l’adversaire sans faire de mal à la trachée. Le col peut également être utilisé comme une poignée pour augmenter la force d’un étranglement avec l’avant-bras sur le côté du cou. Dans beaucoup d’étranglements du docteur Harfouche, on utilise l’avant-bras ou les vêtements pour atteindre l’objectif. Il applique les étranglements avec le revers de devant, de derrière, de côté, d’en haut et d’en bas. Dans
« Le docteur Harfouche met également l’accent sur le fait que les étranglements ne devraient pas aller seuls. Ils sont intégrés aux coups. »
Dr. Harfouche
la rue, n’importe qui portant une veste ou une chemise solide est susceptible d’être étranglé avec revers. Il convient de disposer d’une ample variété de techniques pour pouvoir l’appliquer. Le docteur Harfouche met également l’accent sur le fait que les étranglements ne devraient pas aller seuls. Ils sont intégrés aux coups. Il est plus facile de se placer pour appliquer un étranglement quand l’adversaire est étourdi ou déséquilibré par un coup. Bien que ne faisant pas mal, un coup bien donné peut altérer suffisamment l’équilibre d’un adversaire de manière à nous offrir l’ouverture nécessaire pour placer un étranglement. Harfouche utilise également les renversements avec la hanche, avec une jambe et d’autres renversements de façon à nous placer dans une bonne position pour appliquer un étranglement. Veillez à avoir une bonne saisie de revers pour le renverser et ensuite, lorsque l’adversaire est par terre, vous pouvez transformer la saisie de revers en technique d’étranglement. Efforcez-vous de pratiquer les étranglements en partant de situations avec des coups, des renversements et des saisies. Si vous avez besoin d’aide dans ce domaine, le docteur Harfouche peut vous aider. Le Grand Maître Harfouche donne une grande quantité d’informations à propos d’une ample variété d’étranglements dans un DVD magnifique que j’ai eu le plaisir de voir. Il comprend des étranglements avec coups et renversements, debout et au sol. Il comprend également des combinaisons où l’on applique des clés de bras en même temps que l’étranglement. Si vous n’êtes pas sûr de ce qu’est « l’étranglement du pendu » ou si vous ne connaissez pas « la rotation du crucifix sur le cou » ou les redoutables « ciseaux de la mort », regardez ce DVD « Étouffements et étranglements » du docteur Harfouche. Si vous souhaitez l’ajouter à votre système traditionnel, je vous suggère de jeter un œil au programme de Full Body Boxing sur HYPERLINK "http://www.victorioushands.com" www.victorioushands.com. Et si un jour vous vous retrouvez dans la terrible situation de devoir faire face à un adversaire sous l’influence de drogues, veillez à appliquer une technique d’étranglement, poussez sur l’interrupteur et éteignez la lumière.
Une lumière pour le monde La compassion est la force qui anime ce vétéran des arts martiaux de 36 ans d’expérience. En 2000, il alimenta personnellement 53.000 personnes et distribua 34.000 paires de chaussures Nike aux familles les plus démunies de sa communauté. Mais la portée de son rêve et de sa vision ne s’arrête pas là, elle atteint le monde démuni. Philosophe, maître, leader et pionnier de Shorite Ryu Tai Jutsu (mains victorieuses arts corporels), l’un des arts martiaux les plus fascinants et les plus complets qui existent depuis Bruce Lee, le docteur Christian Harfouche a assumé la mission d’apporter aux gens la victoire dans tous les domaines de leur vie.
« L’étranglement avec le bras le plus commun est la saisie par-derrière, appelé également étranglement par derrière ou étranglement par le cou en forme de « V ».
Dr. Harfouche
DVDs & videos
Le Kihon Waza (techniques de base) est la partie la plus importante de l'entraînement de tout art martial. Dans ce DVD, le maître Sueyoshi Akeshi nous montre divers types d'entraînement du Kihon avec Bokken, Katana et à mains nues. Il explique dans tous les détails chaque technique afin que le pratiquant ait une idée plus claire de chaque mouvement et de la manière dont le corps doit correspondre au travail de chaque Kihon. Toutes les techniques ont comme base commune l'absence de Kime (force) afin que le corps puisse se développer en accord avec la technique du Battojutsu et, bien que cela puisse paraître étrange à première vue, tout le corps doit être détendu pour atteindre une capacité de réponse rapide et précise. Toutes les techniques de base sont effectuées à la vitesse réelle puis sont expliquées afin que le pratiquant puisse atteindre un niveau adéquat. L'absence de poids dans les pieds, la détente du corps, le fait de laisser tomber le centre de gravité, sont des éléments importants sur lesquels le maître insiste et qui permettent d'obtenir un bon niveau technique et une relation directe entre la technique de base et l'application réelle.
REF.: • IAIDO7
Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.
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Le « Programme de contrôle tactique du Kyusho » (KTCP), a été conçu pour contrôler l'escalade des conflits à travers la recherche légale, médicale, du déploiement tactique, des essais sur le terrain et la coordination. Ce programme est spécialement destiné, bien que pas exclusivement, aux forces de l'ordre, au personnel de la sécurité et des urgences, aux gardes côtes, aux militaires, aux organismes gouvernementaux, aux escortes et aux gardes du corps. Ce module de base se compose d'un ensemble de 12 objectifs principaux intégrés dans quatre modules de contrôle de l'escalade de la force. Il existe de nombreuses structures faibles dans le corps humain qui peuvent être utilisées par un agent pour obtenir simplement le contrôle d'un individu, plus efficaces que l'utilisation conventionnelle de la force tel que l’indique le protocole. Au-delà du stade de l'ordre verbal, dans une situation d'escalade du conflit, par ces points (vitaux) de Kyusho, l'agent peut utiliser des systèmes internes de contrôle physique, tels que les nerfs, la structure des tendons et les réflexes nerveux naturels du corps. Il n’exige pas une grande force ni un contrôle moteur ou visuel complexe… soumis à l'échec dans les situations d'adrénaline élevée. Cette information est dédiée aux membres courageux et résistants des agences du monde entier… Merci pour ce que vous faites !
REF.: • KYUSHO 22 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.
REF.: • TAOWS-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
REF.: • LEVI LEVI8
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