« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. » Khalil Gibran
N
ous sommes tous aveugles, en particulier en ce qui nous concerne. La cécité en question n’est jamais complète ; comme des ânes avec leurs cache-oreilles, nous avançons en regardant droit devant, et c’est là que nous devons regarder… ne fut-ce que pour éviter que la charrette ne se renverse juste là… au prochain tournant. Mais en ce qui nous concerne, la règle générale est celle de l’ignorance la plus complète. « Connais-toi toi-même ! », disait la maxime du frontispice qui couronnait l’entrée du temple de Delphes. Une vérité aussi hermétique qu’improbable, car elle implique une transgression évidente. Les yeux regardent physiquement vers l’extérieur ; « regarder à l’intérieur » est en quelque sorte un acte « contre nature », forcé et volontaire. Par conséquent, pour presque tout le monde, la première façon de commencer à le faire consiste à contempler le reflet de nos actions chez les autres. Ce que les autres nous renvoient en retour n’est pas une piste parfaite, mais elle est directement liée à ce que nous émettons. La maman sourit à l’enfant et célèbre une bonne action… fronce les sourcils et indique son mécontentement. Les autres nous reflètent… et commencent à nous conditionner. Les réflexes aussi peuvent être seulement cela, un réflexe. Les personnes négatives provoquent une aversion ; celui qui ne se lave pas, les gens le fuient. Bien sûr, il y a beaucoup de mensonges, beaucoup de menteurs, mais comme le dit le dicton : « on attrape plus vite un menteur qu’un boiteux ». Donc, si tout le monde dit bleu et que vous voyez rouge, c’est que quelque chose ne fonctionne pas avec vos yeux. Tout entêtement extrême ne peut être qu’un signe d’arrogance… ou de génie. J’ai connu beaucoup de génies qui possédaient une telle masse personnelle qu’ils en étaient attirants, malgré le fait de porter le composant différentiel d’une personne toxique. Il n’y a pas de règle sans exception, mais les autres sont des miroirs déformés, car la vie elle-même est le miroir qui nous reflète. Retourner les yeux vers l’intérieur exige une réflexion, et par conséquent de l’humilité. Se réfléchir (re-fléchir) est un acte de pouvoir de l’esprit. Pressés par l’immédiateté, encerclés par les urgences, emprisonnés par l’hyper stimulation de la vie moderne, il est très difficile d’entrer dans ce genre d’attention. S’il est déjà difficile de se regarder soi-même, il est encore plus difficile de le faire sans âcreté, sans jugement, avec détachement et surtout, compassion. Attrapés par la morale, le consensus du groupe et ce que nous avons appris, notre point de vue est généralement très loin de la sérénité nécessaire, de la générosité juste. Croyant avoir
« Les fleuves profonds coulent silencieusement, les ruisseaux sont bruyants. » Proverbe indien
une raison qui s’oppose nécessairement à toute autre, nous discutons en maintenant notre position, comme celui qui sait vraiment quelque chose, et puis, attrapés dans notre contradiction, nous nous cachons derrière « ce qu’en disent les experts ». Chaque vie, chaque destin est unique, même si nous partageons les lois et les scènes avec d’autres, la voie est toujours personnelle. Pour cela même, nous ne pouvons rendre extensibles nos expériences à d’autres. Conseiller devient ainsi un art compliqué, où le silence impliquera beaucoup plus de sagesse que n’importe quel mot ou concept. Face à des vérités criantes, le sage, quand on en a besoin, exprime son opinion : « Peut-être que si… peut-être pas… peut-être… qui sait ? » Celui qui est un tyran avec les autres, ne fait que montrer combien il l’est avec lui-même. C’est l’autre côté et la même vérité qu’enseigne l’expression : « «Dites-moi de quoi vous vous vantez et je vous dirai ce dont vous manquez »… Nous passons notre vie à suivre les directives reçues, sans même les repenser et nous pouvons difficilement les évaluer. Comme si cela ne suffisait pas, le mental se piège lui-même. La clarté en tant qu’ennemi du guerrier de Castaneda prend ici tout son sens. Face è cela, désapprendre est aussi important qu’apprendre. L’esprit le sait bien, mais être ainsi « connecté » exige beaucoup de ressources énergétiques que nous gaspillons pour d’autres choses, ce pour quoi, bien sûr, le mental trouve toujours un tas de bonnes raisons sensées, impératives et totalement inéludables. Le mental, porte infranchissable, car chaque fois que vous sortez par là, vous entrez de nouveau par là ; elle est pourtant cela : une porte. Un paradoxe en soi ! Elle permet de nous libérer de l’ignorance par l’apprentissage, pour ensuite apprendre que nous devons nous en libérer. C’est l’outil « sine qua non », mais elle n’offre pas ce qu’elle promet. Seul l’esprit gère ces brins de Savoir avec majuscule, en le transcendant. Un bon savoir, sans plus, sans prétentions, sans conditions, vide d’intention. On n’arrive pas à cette connaissance silencieuse avec une technique, mais elles servent toutes, parce que, comme pour Rome, tous les chemins mènent à elle. Elle est l’Ithaque de l’esprit qui aspire à son unicité originelle, elle nous pousse à l’éternel retour. Ses domaines sont nombreux, ses stations bien marquées. Ainsi, une fois surmontées les directions physiques de « vers l’avant et vers le haut », la direction suivante est celle du mental : «vers l’intérieur ». Et la suivante n’est que celle de la conscience et de l’esprit, autrement dit, « vers le tout ». Dans la re-fusion, les gouttes savent qu’elles sont océan… sans cesser d’être gouttes, des gouttes qui ont déjà été mer, nuage, larme, rivière…
Alfredo Tucci est directeur général BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. E-mail : budo@budointernational.com
https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5
Styles Chinois Le Weng Chun Kung Fu est un art martial traditionnel chinois efficace, qui combine la connaissance du combat des moines combattants de Shaolin du Sud, le renforcement et le maintien de la santĂŠ et une discipline mentale et spirituelle (Chan).
Weng Chun Kung Fu : Le sommet des Arts de Combat Shaolin du Sud
Origines Selon les légendes, quand le temple de Shaolin du sud a été détruit au 17ème siècle, les moines combattants emportèrent leur héritage avec eux et commencèrent à enseigner leur art secret, principalement sur la jonque rouge. Là, le système Weng Chun Kung Fu fut dicté par le dernier abbé du temple de Shaolin du sud, Chi Sin Sim Si (qui signifie « maître Zen de la compassion extrême »), aux artistes d’opéra de la jonque rouge Wong Wah Bo et San Gam (Gam « Visage Peint ») ; parmi eux, il y avait Fung Siu Ching, qui au 18ème siècle est devenu le héros de Weng Chun Kung Fu le plus célèbre de la Chine méridionale. Dans les villes chinoises de Xi Qiao et Fatshan, Fung Siu Ching transmit l’héritage du Weng Chun à la famille Lo et ceux-ci le transmirent à Wai Yan, qui est devenu (avec Chu Chung Man) le plus célèbre maître de Weng Chun du 19ème siècle à Hong Kong. Le grand maître Wai Yan a construit la Weng Chun Research Academy à Hong Kong appelée Dai Duk Lan. L’Allemand Andreas Hoffmann fut le dernier élève de l’Académie de recherche Lan Duk Dai et le seul élève occidental de grand maître Wai Yan. Entre 1986 et 2002, le grand maître Wai Yan transmis son héritage de Weng Chun à Andreas Hoffmann. Au début des années 90, le Weng Chun Kung Fu, comme beaucoup d’autres styles de Kung Fu en Chine et à Hong Kong commença à dépérir. Le grand maître Andreas Hoffmann fonda l’Association internationale de Weng Chun Kung Fu et introduisit le Weng Chun dans plus de 12 pays. Aujourd’hui, il guide plus de 500 instructeurs de Weng Chun dans le monde entier. Sous sa direction, le Weng Chun Kung Fu a réussi à conserver sa puissante identité Shaolin et son efficacité au combat.
Le Weng Chun Kung Fu est un style conceptuel Le Weng Chun Kung Fu n’est pas un style technique, c’est un style conceptuel. C’est un guide vers les principes de base des arts martiaux de Shaolin du Sud et vers la compréhension du combat réel.
Styles Chinois En tant que système de combat, le Weng Chun couvre toutes les gammes de combat, incluant de nombreux coups de pied, coups de poing et coups main ouverte, coups de coude et de genou, d’épaule et de hanche, de tête, clés aux articulations et techniques de projection, utilisation d’armes longues (long bâton) et courtes (couteaux, épées doubles), tout cela dirigé par les principes (Yiu Dim - idées importantes). Les principes de base liés entre eux sont : les 18 Kiu Sao, les 6 principes et demi, les 16 mots, les 10 sagesses et le concept de Ciel, Homme et Terre.
Ciel, Homme et Terre, la base et la compréhension du combat tridimensionnel Combat réel pour un artiste martial signifie la capacité de gérer toute situation de combat ou distance de combat possible. Tout système d’arts martiaux qui prétend préparer ses élèves à l’auto-défense doit contenir cette fonctionnalité. La sensibilisation est la compétence de base pour sentir dans toutes les directions et dans toutes les dimensions. Dans le Weng Chun, l’espace entre deux combattants est divisé en trois distances et trois hauteurs : Ciel - Homme - Terre. Le Ciel est l’utilisation d’armes, de la main et des coups de pied en distance longue. Dans le combat, il représente en outre la situation sans contact. Dans les termes du Weng Chun : « Mo Kiu Mahn Yau Kiu », « Sans un pont, cherchez le pont ». Du point de vue de la hauteur, le Ciel représente toutes les actions de la partie supérieure du corps. Du point de vue de la distance, l’Homme représente les coups de coude et de genou et dans le combat, la situation dans laquelle on est en contact avec l’adversaire. En termes du Weng Chun :
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Weng Chun « Kiu loi kiu seuhng gwo », « Si le pont est tendu, traversez-le et contrôlez-le d’en haut ». Du point de vue de la hauteur, l’Homme représente les actions du milieu du corps. Du point de vue de distance, la Terre représente les coups de la tête, des épaules et des hanches et dans le combat, la situation dans laquelle on est en contact avec le tronc de l’adversaire ou la situation dans laquelle on peut contrôler l’adversaire. En termes de Weng Chun : « Lei kiu bin jik da », « Si le pont est retiré, frappez directement ». Du point de vue de la hauteur, la Terre représente les actions de la partie inférieure du corps.
Le pont (Kiu) – Contrôlez votre adversaire avec peu de force Dans le Weng Chung Kung-Fu, le Pont (Kiu) signifie que le combattant de Weng Chun adopte toujours une position par rapport à l’attaquant ou utilise le timing de manière à obtenir les meilleurs effets possibles sur l’attaquant en appliquant une force relativement petite pour pouvoir le contrôler sans effort. Les exercices du Pont de Weng Chun sont enseignés suivant les 18 concepts du Pont en 9 paires relatives au Yin et au Yang : 1. Tiu-But : Utiliser les angles de l’espace contre votre adversaire Tiu est un angle intérieur avec le bras, l’épaule, la jambe ou l’arme qui vous permettra de contrôler votre attaquant. C’est une action ou une position de l’extérieur où vous utilisez la force de votre attaquant à travers un mouvement similaire à celui d’un essuie-glace. 2. Da-Pun : Frapper et plier votre adversaire Avec les exercices de Da Kiu, vous apprendrez les situations et le timing corrects pour frapper efficacement avec les coups de Weng Chun. Avec Pun Kiu, vous apprendrez à plier le bras pour vous défendre après avoir frappé ou attaqué avec une autre partie du corps, par exemple, frapper avec le coude après un coup de poing. Une autre signification c’est, par exemple, le pliage des bras de l’adversaire pour pouvoir le contrôler. 3. Jaau-Lai : Pousser et tirer, pousser avec les mains en Weng Chung Jaau est la poussée avec tout le corps au moyen des bras ou d’autres parties du corps. Lai est la traction. 4. See-Che : Surprendre votre adversaire Avec See, on tire sur l’attaquant et on le frappe en même temps. Cette approche rend la force du coup ou le renversement extrêmement efficace. Avec l’action Che, on utilise une traction/secousse rapide pour déséquilibrer l’attaquant.
Styles Chinois 5. Kam-Na : Saisir et contrôler votre adversaire Kam veut dire saisir le bras de l’adversaire avec une clé de bras. Na est l’habileté à contrôler l’attaquant avec une clé, un renversement ou un étranglement. 6. Fung-Bai : Empêcher votre adversaire de faire n’importe quel mouvement Avec Fung Kiu, les membres ou le corps de l’adversaire sont saisis de manière à ce qu’il ne puisse plus bouger. Fung signifie également arrêter le sang qui coule. Avec Bai, vous levez une barrière pour que les attaques de votre adversaire ne puissent pas vous atteindre. Vous mettez un bouclier et vous créez une zone de sécurité. 7. Bik-Hup : Acculer et envahir votre adversaire Bik veut dire utiliser un angle de force avec un attaquant ou simplement serrer comme dans un étranglement. Hup est la sensation d’utiliser une petite ouverture dans la défense de votre adversaire pour le traquer avec des coups ou des attaques enchaînées. 8. Tun-Tuo : Absorber et libérer la force de votre adversaire Tun enseigne à l’élève de Weng Chun à détruire l’énergie de l’attaquant au plus haut niveau, en l’absorbant. Tuo est comme le mouvement d’une vague, l’absorption de Tun peut se poursuivre facilement en frappant l’attaquant en reculant ou en le « piquant ». 9. Bok-Saat : Diriger votre adversaire en l’attaquant et ne pas permettre qu’il vous dirige Dans les exercices de Bok, vous apprendrez à guider et à dominer votre adversaire avec votre attaque. Saat est l’attaque finale, d’un côté pour contrôler l’attaquant et de l’autre pour détruire sa tentative de vous diriger.
Weng Chun
Le Weng Chun Kung-Fu est un art martial interne 1. « Soyez un avec l’attaquant » L’idée fondamentale des styles internes comme le Weng Chun, c’est que l’attaquant apporte une force que le défenseur peut contrôler. Les méthodes internes ne représentent aucun effort pour l’élève et n’engagent pas l’adversaire. On le contrôle sur les points les plus sensibles avec la force de tout le corps et on le laisse dans un état de choc avec la force renversante engendrée par le combattant de Weng Chun. 2. « Développez l’esprit puissant (Shen) du combattant de Weng Chun » Même la meilleure méthode de combat serait inutile si on ne possédait pas les conditions mentales et émotionnelles nécessaires pour que le défenseur puisse l’appliquer. Pour cette raison, en plus de l’entraînement physique, la méthode de Weng Chun inclut un entraînement mental. Dans le Weng Chun Kung-Fu, un combattant a besoin de combiner le pouvoir de concentration de la pensée et de l’esprit (Yee) avec le pouvoir des émotions et de le transformer en pouvoir mental spirituel qui possède les qualités suivantes : audace, tempérance, clarté et conscience.
Styles Chinois
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Weng Chun 3. La promesse Shaolin Si on utilise la méthode que nous avons expliquée, la pensée se fortifie et se prépare pour accomplir la promesse Shaolin de protéger les gens sans défense dans des situations de combat. L’individu est prêt pour la dernière épreuve avant de devenir un guerrier Shaolin spirituel : protéger les gens et soi-même de l’énigme de l’âge, de la maladie et de la mort.
Perspective De nos jours, en Europe et aux États-Unis, des milliers d’élèves enthousiastes pratiquent le Weng Chun Kung-Fu, dirigés par des professeurs et des maîtres engagés. Cela permet à l’art martial de renaître. De nombreux pratiquants de Weng Chun Kung-Fu ont gagné des compétitions internationales grâce à leur connaissance des activités éducatives et ont pu offrir leur aide pour se protéger soi-même et protéger autrui d’attaques violentes (self-défense féminine, service spécial de la police et unités de l’armée, protection de la propriété, etc.). Cet art martial peut être pratiqué à tout âge, aussi bien par les hommes que par les femmes. Il y a donc beaucoup d’espoir de voir beaucoup de personnes se décider à pratiquer le Weng Chun Kung-Fu pour vivre la vie de manière plus consciente, plus audacieuse, plus puissante. Leurs vies s’en trouveront enrichies et illuminées, elles seront capables de se protéger elles-mêmes. Grand maître Andreas Hoffmann - Association internationale de Weng Chun Kung-Fu : HYPERLINK "http://www.weng-chun.com" www.weng-chun.com
Styles Chinois « Dans le Weng Chun Kung-Fu, un combattant a besoin de combiner le pouvoir de concentration de la pensée et de l’esprit (Yee) avec le pouvoir des émotions et de le transformer en pouvoir mental spirituel qui possède les qualités suivantes : audace, tempérance, clarté et conscience. »
Vedette du Cinéma d’arts Martiaux
Un véritable conte d’Hollywood L’Anglais Scott Adkins Texte et Photos : Don Warrener Scott est entré dans le radar d’Hollywood vers 2004 quand il m’a envoyé une vieille cassette VHS de lui-même en train de pratiquer les arts martiaux, de jouer et de faire de la gymnastique. Après avoir écrit plusieurs articles sur mon cher ami JeanClaude Van Damme, il semblait tout le monde pensait que je pouvais faire de lui une vedette, ce que bien sûr je ne peux pas faire. Je recevais deux ou trois cassettes VHS par semaine d’aspirants artistes martiaux qui, soit n’avaient pas d’aptitudes d’interprétation, soit n’étaient tout simplement même pas de ce monde car ils n’étaient pas en forme, étaient trop vieux ou étaient techniquement faibles. En blaguant, j’avais coutume de les donner à mon ami et associé Isaac Florentine, juste pour voir sa réaction de dégoût quand il me demandait de ne plus jamais lui faire perdre son temps avec ces cassettes. Puis un jour, j’ai reçu une enveloppe brune et une cassette à l’intérieur me demandant de la donner à
quelqu’un qui pourrait l’aider dans sa carrière. Elle venait de Scott Adkins. J’ai mis la cassette dans le lecteur et je l’ai regardée. Je me souviens encore que je me disais à moi-même : « Ce gars est bon ». Ensuite, il a fait une petite démonstration dans une émission à la BBC, il ne savait rien en matière d’interprétation. Je me souviens qu’Isaac me disait qu’il voulait simplement trouver quelqu’un d’aussi bon dans les arts martiaux que comme acteur. J’ai décidé de demander à Isaac de regarder la cassette. Il a d’abord répondu « Non, Don, j’en ai assez de ces gens-là, c’est une perte de temps ». J’ai insisté et il a finalement dit OK, je vais regarder 15 secondes, puis la jeter à la poubelle si elle n’est pas bonne. Environ une heure plus tard, j’ai reçu un coup de téléphone d’Isaac, il me criait au téléphone en disant : « Don, ce gars est bon, il est très bon, je vais l’appeler tout de suite ». J’ai dit : « Isaac, il est 3h du matin en Angleterre ». Il a dit : « Peu importe, je l’appelle maintenant dès que je raccroche. » Une heure après, il me rappella et me dit : « Don, le gars est génial, je vais lui donner un rôle dans mon prochain film Special Forces. » Maintenant Scott a joué dans près de 30 films d’Hollywood avec des vedettes comme Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme, Jason Strathan, Jet Li,
Jackie Chan et une grande foule d’autres stars du cinéma d’action. Il est maintenant prêt à porter le flambeau et devenir la prochaine grande star d’action d’Hollywood après Bruce Lee, Chuck Norris, JCVD, Steven Seagal. C’est maintenant au tour de Scott Adkins. Comme l’a dit Leo Fong (l’ami de Bruce Lee) : « Scott a tout, il est beau, il est très en forme,
Vedette du Cinéma d’arts Martiaux
techniquement talentueux, il sait jouer et surtout, il est humble et c’est quelqu’un de bien. » Scott vient de terminer un nouveau film avec Kevin Costner et il tourne maintenant Close Range avec son réalisateur d’action préféré, Isaac Florentine. Il a déjà signé pour faire une suite de la série Undisputed dans le rôle de Boyko, le combattant de MMA russe, un méchant, un casse-tête pour un bon gars. Il devrait être terminé cette année, cherchez-le, il sera incroyable. Je peux vous dire à propos de Scott, puisque cela fait déjà près de 15 ans que je le connais, que c’est un vrai gentleman anglais et un homme de famille étonnant qui est comme un enfant quand il est avec sa mignonne petite fille qui le mène par le bout du nez et qu’il est fasciné par elle et par sa mère. Ils forment vraiment la famille parfaite et, comme le dit Scott, elles lui permettent de garder les pieds sur terre et l’empêchent d’avoir la grosse tête. Qui sait, Scott pourrait bien être la prochaine star d’action capable de faire briller à nouveau les arts martiaux comme Bruce Lee et JCVD l’ont fait. En tout cas, nous pouvons dire, que si cela devait arriver, ça ne pourrait pas arriver à un meilleur gars. Scott, entre deux films, dans une tentative de promouvoir les arts martiaux, dirige des séminaires partout dans le monde, dans l’espoir de remplir les écoles et d’exposer davantage de personnes aux avantages des arts martiaux réalistes dont il est un ambassadeur honorable. Pour plus d’informations, contactez l’auteur : HYPERLINK "mailto:donrw@warrenerentertainment.com" donrw@warrenerentertainment.com
La richesse des stratégies - HEIHOUU Les stratégies ont toujours fait la différence dans les combats ou les affrontements où les deux adversaires dominaient la technique. Entre deux grands guerriers, le combat cessait de se concentrer sur l’habileté et la précision du mouvement pur, car tous les deux possédait une grande dextérité, pour se concentrer sur le plan mental. Celui qui développait une meilleure pensée stratégique en plus de la maîtrise technique élargissait ses chances de succès dans un combat. Dès lors, former l’esprit était considéré comme aussi important que former le corps. Et l’entraînement du mental se réalise avec la pratique des pensées rapides, malicieuses, à travers la mise en œuvre de l’analyse des risques et des éléments de surprise. Indépendamment des armes ou des circonstances, une chose est essentielle pour le Heihou : l’ego doit être mis de côté.
Tsukeru no Heihou Parmi les Seiteigatas les plus avancés, étudiés au grade Chuden, certaines définitions caractérisent bien ces formes d’applications. Tsukeru no Heihou se réfère à toutes les techniques utilisées pour se coller à l’adversaire lors d’une attaque. Pendant des siècles, ces formes étaient caractéristiques des écoles classiques qui attribuaient à ces techniques la meilleure manière de se défendre dans des environnements hostiles tels que rizières, montagnes, bosquets de bambous, taver nes, etc. Dans certains Seiteigatas, ces techniques sont largement utilisées en Shinken Shirahadori, des techniques qui se réfèrent à la défense contre une véritable lame.
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Les Seiteigatas présentent des techniques pour divers types d’attaque. Dans toutes celles-ci, on incite Uke armé d’un katana à faire une attaque décisive de manière à être sûr de son attaque. Je vais donner un exemple à travers le makkouchi pour que ce soit plus facile à comprendre. Une fois que Uke assume la posture de Furi Kaburi – l’épée dessus de sa tête - et commence son attaque, Tori doit avancer de façon ininterrompue et régulière, en passant le bras droit à l’intérieur des bras de Uke. Comme la poignée du katana se trouve dans la main droite avant, Tori doit déplacer sa jambe gauche afin d’entourer le cou de Uke avec le bras droit et lui permettre de rester à l’écart, en retenant toute force adverse. Dans cette position, Uke est incapable de baisser l’épée. Faisons remarquer, cependant, qu’il existe un moment exact pour que Tori exécute ce mouvement. Quelques secondes de retard peuvent représenter la faute et, en cas de combat réel, le décès. Mais revenons à la technique, Tori doit coller sa tête sur l’épaule de Uke, et éloigner le Hara, créant un espace qui fonctionne comme une aide pour sortir l’axe des hanches de l’adversaire. Le positionnement latéral vous garantit contre les attaques provenant du bras gauche de Uke et vous permettra de prendre le commandement des mouvements de l’adversaire grâce à la neutralisation de la partie supérieure de son corps. Ainsi, même s’il essaie de se déplacer dans quelle direction que ce soit, cette position sera garante de la sécurité par rapport à la lame de l’épée. Une fois éloigné du Hara, on déplace le centre du corps de Uke vers le bas. Ainsi, on positionne le centre de sa force de manière à provoquer Kuzushi à la colonne de l’adversaire, en saisissant le cou et en effectuant un étranglement latéral en Chi-Tomeru, étranglement sanguin. Le Seiteigata est spécifique dans ce mouvement par rapport à l’étranglement. Il doit être fait sur le côté du cou, pas devant, car devant on a Ki Tomeru – étranglement respiratoire
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- et pas un étranglement sanguin. Si cela se produisait, on pourrait considéré cela comme une improvisation, rien de plus, parce que suivant l’histoire du Seiteigata de cette séquence décrite ci-dessus, les mouvements sont répétés en mettant l’accent sur Chi Tomeru. Après cela, un grand nombre de soumissions sont possibles. Chaque séquence maintient sa propre forme et en fonction de celle-ci, on aura l’un ou l’autre résultat. Voyons maintenant Teika Heihou. De nombreux mouvements curieux peuvent ainsi illustrer l’imagination des grands hommes de guerre du Moyen Age. Cette forme de stratégie est un bon exemple de cette multiplicité de pensées qui surprenait leurs adversaires. « Teika » signifie descendre, tomber… Cette forme spécifique était utilisée contre les armes de la taille d’un katana ou supérieure. Beaucoup d’écoles et de maîtres préfèrent adopter cette forme ou l’aide de Tessen ou Jitte pour diversifier les premiers mouvements de Tori. D’une façon ou d’une autre, à mains nues ou à l’aide d’armes, cette forme consiste à utiliser le sol comme un recours après une attaque. 1. Sans utiliser d’armes – Uke attaque puissamment avec son katana en MakkoUchi. Tori utilise cette exposition pour inciter l’attaque de l’adversaire à sa tête et en un temps réduit de 2/3 par rapport à la vitesse de Uke, il exécute un mouvement d’Irimi en diagonale de sorte que sa main se trouve à hauteur du biceps de Uke. Puis il retient la Tsuka de la katana de Uke neutralisant sa force. Il l’abaisse en frappant violemment la lame sur le sol pour que la force se répercute dans les mains tenant la Tsuka. Dans le Seitegata, dans ces formes, la direction varie, comme l’angle du katana qui doit toucher le sol. En général, Uke résistera à la force concentrée dans le Hara. Dans ce cas, on doit incliner la lame du katana
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latéralement pour que le mouvement du poing avant influence la force d’équilibre fournie par le Hara lorsque Uke contracte ou abaisse son corps. 2 - En cas d’utilisation d’armes. Jitte – en la tenant de manière inversée, on procède de la même manière que précédemment. On effectue Irimi du côté gauche par rapport à Uke pour pouvoir prendre la main droite qui est devant la Tsuka. Puis on change l’angle de l’avant-bras de la main qui tient la Jitte – la droite - pour bien protéger son corps. On tourne au-dessus de la tête en tenant avec la main gauche la Tsuka qui se trouve dans les mains de Uke. On tourne et on descend brusquement pour que la lame frappe violemment contre le sol réverbérant la force vers l’équilibre projeté vers les bras par Uke. En vérité, nous pouvons dire que : Si vous pouvez voir une pensée dès qu’elle surgit, Cette prise de conscience détruira pour toujours, N’importe quel état d’esprit qui apparaisse, Elle le balayera, le renversera.
Une autre partie intéressante est la Henka Musha dans Heihou L’attribut principal de certains Seiteigatas qui contiennent Futarigake (attaque de deux personnes) Henka Mu Sha c’est toute la technique qui implique la transformation d’une situation. Traduit littéralement comme « personne de la guerre qui change » ou « changement de la personne de guerre », cette façon de penser est utilisée pour inverser des situations défavorables lorsque deux adversaire armé ou pas effectuent des attaques en Uchi (coups) ou Toru (saisies). Nous pouvons le voir dans l’exemple suivant : Dans le Seiteigata, il y a une séquence dans laquelle Tori est saisi par derrière par Uke 1, en Ushiro Morote Tekubi Tori
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(saisie par derrière avec les deux mains), ce qui l’empêche de sortir son katana. Uke 2, situé en face de Tori, tire son épée et prend la posture Furi Kaburi. D’un mouvement précis, Uke 2 attaque en MakouGiri. Tori avance la jambe droite en diagonale du même côté, de manière à se coller, à travers un déséquilibre (Kuzushi), au dos de Uke 1 qui le tient. Ce Kuzushi lui permettra de se protéger de l’attaque de Uke 2, car la ligne de coupe ne se trouvera pas sur son propre corps, mais sur le dos de Uke 1. Puis, en déplaçant de manière circulaire la Tsuka de l’intérieur vers l’extérieur, Tori libère la main gauche de Uke 1 qui le tenait (rappelez-vous que celui-ci fut atteint par MakouGiri). À ce moment-là, Uke 2, échouant dans la première coupe, a tendance à reculer pour une nouvelle charge. C’est précisément dans l’intervalle que Tori avance la jambe gauche et part en Gyaku Kesa Nuki, atteignant le bras droit de Uke 2 au coude – dans le Seiteigata, il reviendrait à la position « In no Kamae ». Une fois que Tori l’atteint perpendiculairement au niveau du coude, il effectue immédiatement Kiri Otoshi, échangeant la base et atteignant Uke 2 de face, terminant à genoux devant le corps de Uke. La finalisation de Chiburi et Notto doit être effectuée même dans cette position. Il y a beaucoup de types de comportements du Hara dans cette réflexion. Si nous analysons l’exemple ci-dessus, en première instance, il doit rester lourd et dense pour permettre que la respiration revienne à la normale (en supposant une véritable situation où la respiration est la première chose qui est altérée). Le Hara doit éviter les contractions en ce moment, même involontaires, afin de fournir des mains stables – une exigence fondamentale pour le dégainage et la coupe. Nous devons souligner que l’une des choses les plus
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communes quand on a un système nerveux altéré, c’est la polarisation de l’énergie centrale, qui devient yin. Ceci est extériorisé par une chute de pression, la paralysie et l’incapacité de réagir. Son effet spécifique sur les mains, ce sont des tremblements et les mains froides. La respiration doit donc être réalisée lentement et profondément pour stabiliser l’énergie du corps. Comme nous pouvons le voir, le sujet abordé dans le premier Heihou englobe d’abord la compréhension du fonctionnement nerveux de notre intérieur et comment effectuer précisément les techniques à un moment où une seconde peut faire la différence entre la vie et la mort. Pour une compréhension complète de ce Heihou, cependant, il faut faire remarquer que l’un des aspects qui préoccupe beaucoup d’entre nous concerne la répétition de ces techniques par des professeurs qui enseignent sans la réflexion et l’attention au détail nécessaires pour l’assimilation correcte de ces formes. Les faits historiques présentent une richesse incommensurable, fruit d’une recherche qui va au-delà des simples mouvements du corps. Les études des Heihou sont un élément fondamental de la formation de l’élève. Habituellement, ces études sont réservées aux niveaux techniques élevés et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Les stratégies doivent être appliquées à la perfection. Dans une situation qui exige une stratégie, il n’y a pas de place pour les erreurs techniques. L’esprit doit atteindre sa plus haute attention, qui ne doit pas être détournée vers le mouvement de la coordination du corps. Le processus d’alphabétisation technique doit déjà être complet pour que l’esprit puisse centrer son attention sur l’analyse. Le corps obéira à l’esprit comme un outil pour un usage particulier. Vainc celui qui a le mental le plus perfectionné, quel que soit le danger de l’arme de l’adversaire.
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Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.
REF.: • TAOWS-2
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Grands Maîtres Le Fu Shih Kenpo en 5 dimensions La colonne de Raúl Gutiérrez Une des prémisses de base lors de la transmission d’un art martial, est celle de transmettre à nos élèves nos modèles de mouvements corporels, compatibles avec une certaine gestualité de mains et une certaine façon de r espir er. Le tout combiné nous permet de « façonner » et « d’inspirer » c e r t a i n e s m a n i è r e s d e c o m b i n e r, d e comprendre le mouvement humain, de comprendre notre relation avec l’espace et l’environnement qui nous entoure. Un art martial doit être cohérent et conforme à ces principes du mouvement, avec sa base technique et tactique, sa méthodologie et son programme de travail, ce qui produira une évolution personnelle de ses disciples vers un développement progressif. Cette cohérence martiale nous conduit à « unifier » certains principes techniques universels au sein du système. Dans le cas présent du Fu Shih Kenpo, sa grande richesse gestuelle technique permet l’adaptation et l’ajustement à toutes sortes d’environnements et d’enseignements martiaux nécessaires pour une éducation martial complète, progressive et globale. De ce point de vue, il ne s’agit pas d’apprendre et d’enseigner un Fu Shih Kenpo pour katas, pour l’auto-défense et puis d’avoir à « utiliser » d’autres arts ou systèmes pour la défense de la rue, la défense policière, le combat, etc. Car nous serions très loin de cette cohérence martiale mentionnée ci-dessus et qui fait une énorme différence entre certains arts et les autres. Dans le cas du Fu Shih Kenpo, nous pouvons dire sans le moindre doute qu’il s’agit d’un « art martial très cohérent ».
Kenpo Prenant comme base la self-défense de Fu-Shih Kenpo En ce sens, et si on analyse certaines de mes vidéos postées sur YouTube, Facebook, blogs, sites internet, etc., datant des années 80, par exemple, on va trouver une manière de travailler plutôt reliée à un type d’entraînement d’école et d’art martial de cette époque. Cela signifie que nous développions un programme strictement structuré de cette façon, mais sans l’expérience de l’avoir mis en pratique dans diverses circonstances réelles de la rue, de l’affrontement sportif ou policier. J’ai souvent reçu des opinions sur mon travail martial, qui en aucun moment ne méprisaient mes compétences, ma vitesse ou ma précision. Mais certains pensaient que c’était très joli, mais que cela ne s’ajustait pas à la réalité. Cela m’inquiéta au début et j’avais mes propres explications à ce sujet. Mais cela me laissait un certain vide et des inconnues. Il est clair qu’un voyou dans la rue n’a pas besoin d’art ni d’école, il a appris à survivre dans la rue et il sait se mouvoir dans différentes circonstances, où il a trouvé la voie la plus courte pour infliger des blessures à d’autres. « Faire mal est toujours plus facile que de l’éviter. » Ce qui est vraiment difficile c’est de contrôler une situation « violente », en priant Dieu avec les mains en position de prière. Les styles centrés uniquement sur les différentes disciplines sportives ont également élaborés leurs styles d’entraînement pour gagner des combats, des rencontres, des médailles et des trophées, à la recherche du plus court chemin pour y parvenir, en risquant le moins possible. J’ai donc commencé à revoir mes propres techniques. Puis le destin m’a donné des années de circonstances de rue où j’ai travaillé avec la police et les bandits habituels et où j’ai été en contact avec des mercenaires professionnels. J’ai commencé à comprendre que de nombreuses années d’entraînement martial traditionnel, plus l’aide de ma propre génétique m’avaient permis d’atteindre une technique tout à fait acceptable et que ces compétences acquises me permettaient de me présenter devant un sparring qui ne me permettait pas des coups enchaînés et harmonieux comme quand nous avons frappons contre un sac… Un grave accident de plongée un jour a désactivé toutes ces habiletés. Ce fut alors quand l’autre réalité m’obligea à travailler pendant de nombreuses années, surtout pour ma propre récupération physique, psychologique, psychique et même morale et spirituelle. J’ai dû réapprendre à marcher à 54 ans, puis à courir, sauter et frapper. Dans ces circonstances et comme mon seul exutoire pour ma propre survie était d’essayer de cacher la plupart de mes « limitations », douleurs et autres, de façon naturelle et forcée, je me suis moins exhibé, mais mes actions devinrent plus efficaces que jamais avant dans le passé. Les années passèrent et un beau jour, j’ai commencé à entendre que j’étais devenu un instructeur trop dur. J’ai appris aussi alors que j’avais blessé d’autres ceintures noires en Belgique, en Italie et au Portugal dans chacune de mes apparitions. Ce ne fut pas quelque chose qui m’a plu. Je ne suis pas violent. Au contraire. J’ai commencé alors à être très
« Il est clair qu’un voyou dans la rue n’a pas besoin d’art ni d’école, il a appris à survivre dans la rue et sait se mouvoir dans différentes circonstances, où il a trouvé la voie la plus courte pour infliger des blessures à d’autres. »
Grands MaĂŽtres
Kenpo « Un grave accident de plongée un jour a désactivé toutes ces habiletés. Ce fut alors quand l’autre réalité m’obligea à travailler pendant de nombreuses années, surtout pour ma propre récupération physique, psychologique, psychique et même morale et spirituelle. »
Grands Maîtres prudent dans mes stages ultérieurs, cours ou événements sportifs martiaux. Mais dans le processus, j’ai découvert, que la plupart des sparrings des styles différents qui venaient à moi n’étaient pas vraiment prêts à porter la ceinture noire qu’ils avaient. Je me suis souvenu de la dureté de mes premières années d’entraînement dans les années 60. Quand je suis arrivé en Espagne, j’ai poursuivi cette forme d’entraînement dure et sérieuse. Je me suis souvenu également que dans les années 80, j’ai commencé mon périple de stages, non seulement en Espagne, mais dans toute l’Europe, en Amérique latine et en Amérique du nord. Mes stages intensifs de weekend, en particulier en Espagne, commençaient le vendredi après-midi (à 3 heures) et continuaient le samedi matin et après-midi (minimum 6-8 heures) jusqu’au dimanche matin (4 heures en continu). Et tout le monde était heureux et s’en allait ravi, espérant le prochain rendez-vous pour continuer. Avec le temps, on supprima le vendredi après-midi, parce que les gens venaient de différentes villes d’Espagne et se fatiguaient du voyage. Ensuite on a également supprimé des heures le samedi et le dimanche. Et j’en suis donc venu à faire des milliers de kilomètres de voyage pour ensuite donner un cours de 4 ou 5 heures. Qu’est-ce que tout cela signifie ? Qu’évidemment, de nombreux artistes ou sportifs martiaux modernes assistent aux stages plutôt pour voyager, découvrir de nouvelles villes, s’amuser, passer du bon temps, rencontrer des gens, faire de nombreuses photos et des vidéos… mais très peu pour s’entraîner… Ainsi, vous affrontez un gars apparemment « dur et fort », avec de nombreux Dans à leur ceinture, mais qui ne sont en fait que du beurre. Et bien sûr, ils sont blessés… et c’est vous qui être « une bête », un maître d’arts martiaux violent et agressif. Grave erreur, les amis.
Divers domaines du Fu-Shih Kenpo A) Art d’école : C’est le programme de Fu-Shih Kenpo qui développe une série de techniques face à diverses attaques physiques, avec ou sans armes. Il développe de nombreuses ressources avec des techniques longues, rapides, coordonnées, fluides et apparemment efficaces. C’est le programme « artistique ». Pour les démonstrations, les examens et les habiletés martiales. B) Avec diverses armes : Quelque chose de semblable au précédent. La seule différence c’est le maniement de différentes armes telles que : bâton court, Yawara, bâton long, couteau, Kama, Tonfa, Nunchaku. L’habileté est dans les mains et dans tout notre corps. Si vous avez beaucoup d’habileté et de ressources, vous pouvez mieux manier n’importe quel appareil que vous avez à portée de main. Les armes ne bougent pas toutes seuls. C) Combat : Notre art de combat est divisé en deux formes. Full contact traditionnel avec les mains et les pieds nus. Tout est bon, coups de poing et coups de pied, main ouverte, coudes, genoux, balayages, clés et contrôles. Et combat avec protection, qui ressemble un peu au kick-boxing. D) Défense de rue : C’est l’entraînement et le programme « réaliste ». Notre programme global cherche des actions simples et efficaces, directes. Des techniques courtes et l’application aux points vitaux. Compte tenu toujours de la
Kenpo connaissance des effets et des conséquences que celles-ci peuvent causer. Si nous pouvons vaincre « très rapidement » dans une rencontre réelle, ça vaudra mieux et ce sera plus sain pour les deux parties. E) Chorégraphie de film d’action : Dans les films d’action, on cherche des chorégraphies très spectaculaires, variées et riches en ressources, utilisant les habiletés physiques et techniques, ainsi que divers éléments de l’environnement des scènes d’action. Elles sont généralement très colorées et amusantes, mais la plupart surréaliste, absurdes et hors de propos. Le cinéma est le cinéma ! F) Défense policière : Notre programme intègre toutes les connaissances acquises pour obtenir le succès dans les diverses interventions ou circonstances au cours de l’exercice des fonctions policières. Celles-ci doivent tenir compte de la législation en vigueur dans chaque secteur policier, des paramètres dans l’usage de la force et de la proportionnalité pour la police, ce qui est permis et ce qui est interdit. Ici c’est la même chose. Ce qui est martialement parlant le plus efficace et ce qui fonctionne vraiment est interdit par la loi. Son application est donc très limitée, mais dans ce champ d’action limité, on peut développer une méthode ou système très pratique et efficace. L’exécution des techniques de l’école cherche principalement et essentiellement à constituer une technique solide et une résistance physique adaptée, en plus d’assurer la coordination et d’être fidèle aux règles du système ou art, etc., qui est la racine d’où émergent les évolutions et les développements postérieurs adaptés (armes, défense de rue, etc.), ce qui doit nous permettre d’interpréter non seulement certains gestes techniques et déplacements, mais aussi de connaître la raison de chacun d’eux et les actions offensives que l’on cherche à éviter. Dans le cas de la technique de l’école décrite, au-delà de la description technique exposée ci-dessus, nous allons approfondir la raison de chacune de ces actions. Nous avons souligné plus d’une fois que l’un de nos piliers dans le Fu Shih Kenpo était l’utilisation de l’octangle comme modèle de base des déplacements, conjugué dans ce cas avec le modèle horaire, cherchant toujours à maintenir les distances adéquates à chaque action et les angles de sécurité pour chaque manœuvre.
« L’un de nos piliers dans le Fu Shih Kenpo est l’utilisation de l’octangle comme modèle de base des déplacements. »
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Combat Hapkido Combat Hapkido et l’esprit du Guerrier « Ceux qui sont victorieux, planifient efficacement et changent de façon décisive. Ils sont comme un grand fleuve qui maintient son cours, mais ajuste son débit… ils ont une forme, mais sont sans forme. Ils sont spécialisés dans la planification et l’adaptation et n’ont pas à craindre le résultat de mille batailles, car ils gagnent à l’avance. En battant ceux qui ont déjà perdu. » - Sun Tzu 100 après J.-C.
objectif de cet article est de sensibiliser le lecteur quant à l’importance d’intégrer une mentalité de survie, ce qu’on appelle aussi l’esprit guerrier, dans la pratique de n’importe quel art ou style qu’ils ont envie d’étudier. Ce concept sera illustré par la science de l’autodéfense connu sous le nom de Combat Hapkido car cet état d’esprit est le résultat cohérent d’une étude sincère et peut-être l’un des plus grands avantages de cet art martial. En étudiant le Combat Hapkido, le pratiquant commence à réaliser rapidement que les techniques physiques sont simplement des méthodes pour augmenter le développement de leur arme la plus puissante qui est l’esprit guerrier. Les écrits éloquents de Sun Tzu d’une sagesse intemporelle, comme dans ma citation, contiennent vraiment les éléments clés de nos objectifs
L’
d’entraînement en ce qui concerne le fait d’être préparé avec des solutions flexibles pour des situations et des environnements toujours changeants. Avant de commencer, une introduction de base au Combat Hapkido sera nécessaire pour le lecteur peu familiarisé avec cet art afin de permettre une meilleure compréhension du sujet que nous allons traiter ici. C’est une discipline d’auto-défense extrêmement polyvalente et complète qui comprend une grande variété de frappes, coups de pied, clés communes et autres compétences physiques martiales. Le Combat Hapkido a également plusieurs composants supplémentaires tels que la survie au sol, les points de pression et le désarmement. Le résultat est un système efficace, qui est passionnant et sûr à apprendre tout en fournissant des solutions pratiques à des situations réelles. Les concepts dynamiques du Combat Hapkido sont fondés sur les principes scientifiques de l’anatomie et de la biocinétique ainsi que sur la psychologie, la stratégie et la considération des conséquences juridiques et
Combat Hapkido morales. Il est adapté aux hommes et aux femmes de toutes tailles parce que la force physique et les capacités athlétiques ne sont pas essentielles. Il est idéal pour les personnes de diverses origines et professions. Ainsi, le système fournit une base pour des programmes spécifiques pour les forces de l’ordre et militaires. Si vous êtes intéressés par des informations plus approfondies à cesujet, Budo international a publié « Combat Hapkido-Intelligent Self Defense » en plusieurs langues et je vous le recommande fortement. La sensibilisation de la mentalité ne doit pas être négligé, c’est un attribut essentiel dans tout programme d’auto-défense crédible. Il convient aux instructeurs de renforcer continuellement la
sensibilisation de leurs élèves. C’est une compétence essentielle qui doit être développée comme une autre, mais elle ne fournit malheureusement pas l’assurance à 100% de pouvoir éviter une situation dangereuse. Bien sûr, c’est pourquoi beaucoup d’entre nous s’entraînent aux compétences physiques à travers les styles ou les arts qu’ils ont choisis en fonction de l’éventualité, rare espérons-le, de devoir appliquer ces connaissances. Il est important de noter que nous devons être prêts pour les situations surprenantes, chaotiques et menaçantes également appelées « incident critique dynamique » tel que l’a défini Rob Pincus,
militaire de renom et entraîneur d’armes à feu pour les forces de l’ordre. Les caractéristiques d’un incident critique dynamique permettent de faire face à pratiquement n’importe quelle possibilité, ce qui exigerait la maîtrise d’un nombre illimité de techniques si l’entraînement efficace n’était que le résultat de répétitions physiques d’une série de réponses à un stimulus spécifique. Un véritable système fondé sur la réalité permettra d’identifier les scénarios les plus probables et
de mettre l’accent sur le développement des compétences dans la compréhension des principes universellement applicables. C’est pourquoi le Combat Hapkido met l’accent sur l’esprit guerrier dans l’ensemble de ses modalités d’entraînement. Quand il s’agit de se préparer pour les défis que la vie nous présente, nous devons développer l’adaptabilité et mettre l’accent sur notre capacité à planifier et sur la connaissance de nos habiletés et nos ressources uniques. Comme je l’ai expérimenté, pendant plus de vingt ans d’entraînement et d’enseignement, c’est la responsabilisation de soi qui permet en fin de compte au pratiquant d’atteindre un niveau supérieur de compétence. Dans le Combat Hapkido, toute personne qui cherche à atteindre le grade de ceinture noire doit réaliser un mémoire (un essai). Il ne s’agit pas d’une évaluation de l’alphabétisation ou d’une simple tâche à remplir comme un truc à faire en plus. Il est très important que l’instructeur soit en mesure d’identifier si le candidat ceinture noire a atteint une véritable compréhension de l’art ainsi que la valeur qu’il a transmise personnellement au candidat. Mes observations à la lecture de la plupart de ces essais me révèlent que la majorité contiennent trois thèmes récurrents : la
pratique, la confiance et la préparation comme étant la plus grande valeur personnelle. Ces thèmes sont développés grâce à l’esprit guerrier et la pratique réaliste pour pouvoir appliquer l’entraînement des arts martiaux dans le monde moderne et particulièrement dans les circonstances et l’environnement propres à chacun. Dans de précédents articles de Budo, j’ai souligné l’importance de « la volonté » à la fois dans la formation et dans l’application. Cependant, comme de nombreux pratiquants ont connu l’anxiété, le défi de la gestion de la peur est crucial pour être capable d’appliquer effectivement la volonté lorsque l’autodéfense est une priorité. La croyance et la confiance aident à minimiser les ennemis psychologiques naturels que sont le doute et la peur. On y parvient grâce à la formation ciblée et pratique où l’on obtient le succès à travers l’expérience. Il est insensé d’espérer qu’on atteindra le niveau du meilleur jour d’entraînement dans un environnement d’apprentissage bien contrôlé. Nous allons très probablement tomber au plus bas niveau de notre préparation, n’importe quelle autre chose serait une expérience heureuse. Une méthode clé pour se préparer émotionnellement et mentalement pour un incident critique dynamique, c’est de cibler l’entraînement sur la compréhension du fait que les
Combat Hapkido techniques sont des illustrations de principes hautement adaptables et fondés sur des évidences. S’entraîner de cette manière permet l’acquisition d’un pattern de succès éprouvé qui facilite la victoire avant que l’affrontement ne se produise, et donc « la défaite de ceux qui ont déjà perdu ». La croyance et la confiance sont une condition préalable pour avoir l’esprit guerrier, on ne peut développer cela qu’à travers des expériences de combat ou un entraînement réaliste. Bien sûr, un entraînement réaliste est la voie la plus sûre, la plus
accessible et largement la voie préférée pour beaucoup d’entre nous. Choisissez votre formation judicieusement, car il y a une différence essentielle entre l’esprit guerrier et l’esprit agressif ou primaire, et c’est la capacité de planifier et de s’adapter. L’esprit guerrier nous permet d’exécuter instantanément des tactiques défensives dans le contexte d’une stratégie globale de survie, alors que certains systèmes ou styles comptent plus sur des réponses alimentées par l’adrénaline qui entraîne un matraquage de la motricité globale. Celles-ci peuvent être très efficaces sur le moment, mais elles ne permettent tout simplement aucune considération juridique ou morale créant un risque beaucoup plus élevé pour l’individu des conséquences de l’agression aveugle (la gestion postérieure d’incident de conflit fait partie de l’étude d’un système intégral d’autodéfense). Contrastant avec cette agression animale, se trouve la mentalité de l’esprit guerrier qui est assimilée à la mentalité assertive, où le résultat ou le but a été décidé à l’avance et tout ce qui reste comme variables, ce sont les actions ou la voie à suivre. Notre objectif n’est pas de mutiler ou de tuer, notre
objectif est d’arrêter l’attaque, tout en protégeant et permettant le retour à la maison en toute sécurité de ceux que nous aimons. Nous ne permettrons pas qu’un obstacle ou que quelqu’un nous empêcher d’atteindre ces objectifs. Bien sûr, cet article ne peut pas embrasser ce sujet dans son intégralité et je vous encourage à l’approfondir pour mieux comprendre cet important domaine de l’auto-défense. Dans les prochains articles, nous continuerons de développer la science de la self-défense à travers les enseignements du Combat Hapkido. Bien sûr, vous n’êtes pas obligés d’attendre ; toute cette information est disponible dans les libres, l’Université en ligne, et les séries de DVDs d’instruction que vous pouvez commander directement depuis le Defensive Services Inter national à www.dsihq.com et Budo International à www.budointernational.com. Veillez à pratiquer en toute sécurité, vivez avec honorer et allez bien. Pour plus d’informations sur les certificats, les séminaires ou autres questions, veuillez contacter: HYPERLINK "mailto:info@dsihq.com" info@dsihq.com
Self-défense
Gravissez la montagne ! Ne tournez pas autour… © Copyright 2015 Hanshi Patrick McCarthy, Kyoshi Avi Nardia et Tim Boehlert
D
e longs voyages en Australie en mars m’ont permis de retrouver d’agréables sensations quand je suis allé voir mon ami de longue date et mentor, l’un des meilleurs maîtres d’arts de combat, quelqu’un de très bien informé, un historien que s’applique aux arts de combat traditionnels, aux sports et arts de combat, et aussi l’un de nos créateurs qui a également aidé à développer le Kapap Combatives. Hanshi Patrick McCarthy, est quelqu’un d’important qui mérite d’être toujours mentionné dans mes livres, séminaires et DVD. En dépit de tout ce qu’il a accompli dans sa vie avec les arts de combat (par exemple, une remarquable carrière compétitive, auteur de nombreux livres et DVDs, présenté sur des dizaines de couvertures de magazines internationaux, récipiendaire de nombreux prix, instructeur sollicité pour donner des séminaire, homme d’affaires prospère et directeur de sa propre organisation mondiale, etc.), j’ai été surpris quand il m’a dit : « Avi-san, l’une de mes plus grandes craintes est de mourir sans avoir fait mon devoir ! » On ne doit jamais se reposer sur ses lauriers, l’éthique de travail de McCarthy Hanshi est incroyable… l’homme ne s’arrête jamais ! Sa traduction du « Bubishi » est devenue un best-seller et il a développé tellement d’exercices avec un partenaire, tellement de pratiques d’applications fonctionnelles et d’idées conceptuelles au cours de sa vie qu’ils sont devenus des modèles que d’autres instructeurs de séminaires utilisent comme source d’inspiration. Mon élève et ami Shihan Borut Kincel décrit McCarthy comme « le maître qui redonne sa fierté et son respect à l’art du Karaté. » McCarthy Hanshi est l’un des rares instructeurs de Karaté traditionnel qui peut montrer comment on peut l’utiliser non seulement pour l’auto-défense pratique, mais aussi comme une source plus utile pour influencer les Mixed Martial Arts (MMA). Ceci est particulièrement important car nous sommes actuellement dans une époque dominée par la lutte dans la cage où prime la mentalité de la loi du plus fort. Dans cet état d’esprit étroit, c’est comme si la vraie valeur d’un art n’était plus mesurée que par la capacité à se battre. Je crois que n’importe qui peut apprendre à « lutter » quel que soit le « style » car une grande partie de ces compétences a à voir avec la ténacité, la mentalité, l’instinct et les prouesses physiques. Apprendre un art, cependant, c’est vraiment quelque chose qui exige un leadership perspicace d’un instructeur expérimenté et compétent. Le Jiu Jitsu brésilien et les applications au sol devinrent plus populaires et, parallèlement, McCarthy Hanshi nous montra comment les applications de Karaté pouvaient être utilisées de la même manière et surtout dans le MMA ou dans la rue pour l’auto-défense. Peu de personnes se souviennent
Self-défense qu’il fut aussi l’entraîneur et le sparring-partner d’une génération de lutteurs de Shoot et de Lutte Libre, antérieurs à l’UFC, avec y compris Carlos The Ronin Newton, champion de l’UFC parmi ses ceintures noires. Le Karaté peut être très efficace et on peut en tirer beaucoup de savoirs si on sait lire le livre appelé « Karaté ». Vivre dans une ère où le Karaté et les arts martiaux sont juste un « business » – comme certains pratiquants de Krav Maga l’annoncent : « Pour faires des affaires, rejoignez-nous » – est très choquant pour moi, pas parce qu’il est mauvais de gagner de l’argent, mais parce que tout ce marketing aujourd’hui dans les arts martiaux devient beaucoup plus populaire, que de se concentrer sur la recherche et le développement de véritables professeurs. Au lieu de ça, les artistes martiaux qui souhaitent le plus s’engager sont, d’une certaine manière, ceux qui perdent le plus devant ces hommes d’affaires exclusivement incités par le profit, qui tentent de faire des ventes en se fondant uniquement sur l’exagération, la peur et en manipulant les acheteurs, en faisant appel à leur ego. Les arts de combat découlaient d’un code de valeur du guerrier, un code de respect, et être un maître était alors une mission importante.
Cela me rappelle le comptable auquel on a demandé… « Combien font 1 + 1 ? » et qui a répondu : « Combien voulez-vous que ça fasse ? » C’est la même chose que nous devons répondre maintenant dans les arts martiaux : « Comment voulez-vous que soit votre art martial ? Vous faites ce que vous faites pour de l’argent ou vous le faites pour devenir un artiste martial accompli ? » En visitant Steve Erwin (RIP) Zoo avec McCarthy Hanshi, nous nous sommes rappelés que Steve avait établi une norme à suivre pour les autres et qu’il avait réussi à enseigner aux autres à travers l’exemple de sa vie. Il est décédé beaucoup trop tôt. Bruce Lee (RIP) fut aussi un grand enseignant et, alors que de nombreux « maîtres » appellent Jeet Kune Do (JKD) ce qu’ils enseignent, si Bruce était vivant aujourd’hui, il sourirait peut-être tout simplement et dirait : « Ce n’est absolument pas du Jeet Kune Do. »
« Au royaume des aveugles, le borgne est roi. » En ce qui concerne les arts martiaux israéliens, nous voyons aujourd’hui des jeunes Rambo de 24 ans écrire leurs biographies, comme s’ils avaient vécu une vie pleine et accomplie. Nous voyons aujourd’hui des élèves et même des ceintures jaunes de Karaté prétendant être des grands maîtres dans les arts martiaux israéliens, à cheval sur un non-sens. Et ça ce ne sont définitivement pas des arts martiaux, mais beaucoup de marketing enfantin avec des slogans qui n’affichent que leur ego au travail et qui n’ont rien à voir avec le développement d’un artiste martial plus spirituel. Il semble que toute personne qui ait été rejetée par ses maîtres soit devenue un grand maître dans le style de ceux-ci – du jour au lendemain - sans aucun caractère, aucune compétence, aucune connaissance. Il suffit seulement d’ajouter des mots comme « Krav Maga, Rambo, militaire, tactique, garde du corps » et autres choses du genre dans votre campagne de marketing et vous attirerez tous les « aspirants » et vous serez capables de vous mettre facilement de l’argent en poche ! Nous disons :
« On ne peut mettre une couronne à un clown et attendre qu’il devienne roi ! » D’une certaine façon, il y a beaucoup de rois aujourd’hui, mais anciennement, vous deviez suivre
des normes éthiques et morales et démontrer vos compétences et vous étiez censés les défendre comme un samouraï. Si vous n’atteigniez pas ou si vous perdiez le respect du code, vous deviez payer le prix fort, et cela pouvait inclure la perte de votre vie. C’est dommage, mais il semble qu’aujourd’hui, nous avons perdu l’intégrité, le respect et l’honneur ; en revanche, nous avons gagné la honte et la « honte » n’est plus une honte, car cela ressemble à un grand modèle de business pour eux, alors que conserver le code semble être la mauvaise chose à faire. Enseigner aujourd’hui c’est « chercher une occasion de faire des affaires ». Mais moi, je suis à la recherche de bons élèves qui veulent venir étudier pour la connaissance et d’être de bons élèves et qui ne cherchent pas à devenir grand maître en deux semaines ou à utiliser l’expérience comme une occasion de business. Il y a un dicton qui dit : « Quand l’élève est prêt, le maître apparaît. » Lorsque vous êtes prêt à apprendre, alors vous apprendrez. Le concept de « professeur » est tout simplement
une métaphore. Il ne faut pas être quelqu’un pour être un maître, la vie est un professeur, la nature est un professeur. C’est pourquoi « Toujours élève, parfois enseignant. » Le souhait d’apprendre est le souhait d’être un bon professeur. Le nom original de KAPAP est « KAPAP : Krav Maga israélien », et c’est ainsi qu’il apparaît sur les documents gouvernementaux israéliens, comme une association ouverte avec le programme d’enseignement des arts martiaux israéliens et le BUDO. Quand j’ai déménagé aux États-Unis en 2001, quelques « hommes d’affaires » décidèrent d’utiliser une marque qui n’était pas la leur et certains le firent plus tard avec la marque « Kapap ». Je suis le fondateur du Kapap et personne n’avait jamais utilisé le nom KAPAP depuis les temps anciens en Israël, mais je l’ai renouvelé. L’idée n’était pas de l’utiliser pour moi, j’ai donc décidé de
« On ne peut mettre une couronne à un clown et attendre qu’il devienne roi ! »
« Le concept de professeur est tout simplement une métaphore. Il ne faut pas être quelqu’un pour être un maître, la vie est un professeur, la nature est un professeur. »
n’utiliser que le mot KAPAP dans mon travail et mon enseignement. J’ai commencé avec une seule annonce sur l’Internet pour enseigner le Kapap, il y a 15 ans, quand il n’y avait qu’une seule école (mon école.) J’ai alors commencé à écrire des livres et à mettre mon art sur DVD. J’ai commencé à voir ensuite de nouveaux « fondateurs » de mon système qui prétendait être les « vrais » et j’ai souris, j’ai secoué la tête et j’ai dit : « peu importe ! » Depuis 2014, je donne maintenant à mon KAPAP le nom de ANA - Avi Nardia Académie. J’espère que personne ne viendra prétendre maintenant qu’il est le vrai Avi Nardia ! Seul le temps nous le dira. Ce n’est plus un monde construit autour du respect et de l’honneur. Il y a trop d’ « hommes d’affaires » qui n’ont pas de respect, pas d’intégrité dans leur travail. Pour eux, c’est j u s t e une ques t ion de recherche d’o ppo rtunités de capitalisation avec un investissement minimal. Il semble que le problème principal ce soit les élèves. Nous les appelons
des « clients » et si vous ne promotionnez pas ces élèves, ils sont susceptibles d’aller dans une autre école ou, dans certains cas, ils finissent par s’auto-octroyer le diplôme et s’auto-promouvoir comme le nouveau grand maître dans votre style. La loyauté, elle est oubliée, écartée. J’aime toujours beaucoup voir mes professeurs, comme McCarthy Hanshi, et chaque fois je pense que ça n’est arrivé qu’à moi, mais je vois c’est aussi arrivé chez eux. Cela m’attriste. J’avais espéré pendant longtemps qu’en devenant plus âgés et qu’en ayant enseigné pendant de nombreuses années, cela arriverait moins. Mais il semble que plus vous voyagez, plus vous en recevez, et nous les enseignants devons être prêts à cela. Donc, beaucoup parlent et nous calomnient dans notre dos, mais n’oubliez pas, « même une horloge cassée montre la bonne heure deux fois par jour. » C’est ce que je vois surtout aujourd’hui. Oui, certains ont des connaissances, mais ce n’est
Self-défense « Ce n’est plus un monde construit autour du respect et de l’honneur. Il y a trop d’hommes d’affaires qui n’ont pas de respect, pas d’intégrité dans leur travail. »
« Ne vous inquiétez pas de ceux qui parlent derrière votre dos. Ils sont derrière vous pour une raison. »
Self-défense « Comment voulez-vous que soit votre art martial ? Vous faites ce que vous faites pour de l’argent ou vous le faites pour devenir un artiste martial accompli ? »
pas assez pour être appelé grand maître sans cette capacité qui vienne appuyer cette revendication. Se basant sur les écrits d’Arthur Schopenhauer (« Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence. »), McCarthy Hanshi dit de ne pas oublier les 3 cercles : « D’abord, ils vous tourneront le dos, vous traiteront d’imposteur et affirmeront que votre Karaté (ou dans ma situation, le Krav Maga MA israélien) est sans valeur ou sans importance. Ensuite, en voyant que vous avez attiré beaucoup d’élèves qui sont fascinés par ce que vous faites et comment vous enseignez, ils achètent vos DVDs, livres et même assistent à vos séminaires pour étudier votre travail, tout en minant votre crédibilité avec des demi-vérités et des mensonges éhontés. Enfin, ils essayent de vous copier et le font passer pour leur propre travail en dépit des erreurs évidentes dans sa transmission. Leur défense, quand on les interroge sur l’authenticité ou la source de leurs nouveaux enseignements, consiste à affirmer hardiment qu’ils ont toujours connus de tels enseignements ou qu’ils étaient absolument évidents pour quiconque prenait le temps de les étudier ! » Ce sont les trois cercles lorsque vous êtes un artiste
martial créatif et innovant. Comme le disent mes amis du rugby : « Lorsque vous courrez avec le ballon, les autres vont tous essayer de vous attaquer. » « Ne vous inquiétez pas de ceux qui parlent derrière votre dos. Ils sont derrière vous pour une raison. » Continuez de bien travailler. Continuer de construire à partir de lui (votre travail, vos idées). Restez positifs et faites les choses correctement puisque c’est votre manière de faire. Souriez quand vous voyez les imitateurs s’égarer et n’oubliez pas : « Nous gravissons tous la même montagne, mais il semble que beaucoup se contentent juste d’en faire le tour, sans jamais grimper. » © Copyright 2015 Hanshi Patrick McCarthy, Kyoshi Avi Nardia et Tim Boehlert ANA - Avi Nardia Academy Avi Nardia Kyoshi 7e Dan www.avinardia.com Patrick McCarthy Hanshi 9e Dan HYPERLINK "http://www.koryu-uchinadi.com" www.koryu-uchinadi.com
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Arts Martiaux Coréens
La tradition Guerrière Coréenne dans sa totalité !
Parmi les styles qu’a produits un pays aussi généreux que la Corée en ce qui concerne les arts martiaux, nous avons le plaisir de présenter aujourd’hui, en couverture, un style peutêtre peu connu en Europe, mais pr ofondément enraciné aux États-Unis et, bien entendu, dans son pays natal. Pour pouvoir affronter cette pénétration, les fils du Grand Maître In Hyuk Suh se sont rendus en Europe où de petits groupes sont, ça et là, en train de cimenter un travail sérieux et pausé, tel que le désirait le Grand Maître. Ils sont prêts aujourd’hui à prendre le large, une grande chance pour beaucoup d’élèves qui apprécient l’héritage martial coréen. Pour faciliter cette présentation, nous avons réalisé une première vidéo d’instruction qui offrira aux plus intéressés un matériel de pr emièr e main sur ce style fantastique et très complet, dont la principale caractéristique est son enseignement bien étudié, qui permet aux élèves d’apprendre de manière efficace et organisée la quantité de techniques complète et intense qui constitue son arsenal martial. Depuis les habituelles techniques de coup de bras et de jambes, jusqu’à la formation à l’usage des armes, au grappling, à la self-défense, aux formes des animaux et, bien entendu, aux entraînements internes, le Kuk Sool Won est plus qu’une série de recettes, c’est une for mule complète d’entraînement, héritée de l’histoire guerrière coréenne, où la tradition, le sens commun et la modernité se réunissent dans un ensemble harmonieux et une formule réussie. Texte : KJN Jordi Velasco info@kuksoolwon.es Photos : ©www.budointernational.com
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Arts Martiaux Coréens
Qu’est-ce que le Kuk Sool Won ? Ce n’est pas le nom d’un nouveau style, ce n’est pas non plus un sport, ni une simple méthode de self-défense. Le Kuk Soo Won TM est un système d’arts martiaux complet qui se consacre au développement de la pensée, du corps et de l’esprit et à la préservation des arts martiaux coréens traditionnels. Le système se base sur des techniques utilisées dans les trois grands groupes d’arts martiaux qui nous permettent de classer, suivant des critères historiques, les pratiquants en Corée au cours de plus de 5000 ans d’histoire : SA DO MOO SOOL (arts martiaux tribaux), BOLKYO MOO SOOL (arts martiaux bouddhistes) et KOONG JOONG MOO SOOL (arts martiaux de la cour royale). Pour mieux le comprendre, nous pouvons traduire le sens exact de son nom. « Kuk » se traduit littéralement par nation, état ou pays (se référant spécifiquement à la Corée). « Sool » signifie technique. Dans son acceptation la plus profonde, le sens de technique inclut le mental, le spirituel, le culturel et l’héritage philosophique des arts martiaux coréens. « Won » peut être traduit par institution ou
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Arts Martiaux Coréens association. « Kuk Sool Won TM » signifie donc : « Association d’arts martiaux traditionnels coréens ». Le Kuk Sool se base sur le développement et l’usage du Ki (énergie inter ne), il est donc considéré comme un système d’arts martiaux interne. Il contient toutes les facettes des arts martiaux. Il combine des techniques de jambes, de mains, des projections, des chutes, des techniques de casse, des manipulations aux articulations, des attaques aux points de pression, des techniques de mise en condition physique ainsi que le développement mental et l’entraînement avec les armes traditionnelles, constituant un style beau et dynamique basé sur la vitesse et la fluidité.
La pratique des formes (Hyung) est l’un des piliers du KSW et son but est de coordonner le corps et les différentes techniques martiales, aussi bien de main que de jambe, en plus de favoriser la concentration mentale, le développement physique et l’équilibre. Un autre des piliers élémentaires concer ne les techniques de manipulations des articulations et le troisième concerne l’utilisation des armes traditionnelles coréennes. Les racines du Kuk Sool se perdent dans les origines les plus lointaines et les plus profondes de l’histoire du peuple coréen.
L’historie ancienne Les racines et les débuts du Kuk Sool Won
« Le Kuk Sool fut officiellement créé en 1958 (il y a exactement 50 ans). L’association surgit en 1961. Au cours de cette période, le Kuk Sool se fit connaître non seulement comme un simple style, mais également comme une étude systématique des arts martiaux coréens. »
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Arts Martiaux Coréens remontent aux commencements des arts martiaux en Corée, avec le Sado Mu Sool, qui signifie arts martiaux familiaux ou tribaux. La légende raconte qu’en 2330 avant J.-C., Dan Koon Wang Kum, le premier gouverneur des terres unifiées, qui plus tard prirent le nom de Corée, unifia la plupart des tribus qui étaient régies par un seul monarque et un royaume appelé Ko Chosun (ancienne Corée). Il faut savoir qu’il y a quelques milliers d’années, une partie de la Chine actuelle, la Mongolie et la Corée du Nord étaient des régions d’influence directe et peuplées par les futurs habitants de la péninsule (coréenne). Les tribus émigrèrent progressivement vers ce que l’on considère actuellement comme la Corée, à la recherche d’un bon climat, de terres fertiles, de territoires de pêche abondante et de
chasse excellente dans les montagnes basses de la Corée. De nombreuses tribus différentes peuplèrent la petite péninsule et il fut nécessaire pour chaque tribu de maintenir ses guerriers bien entraînés pour protéger ses gens. Chaque leader tribal protégeait son village (à la manière du système féodal japonais et européen). À l’époque de Ko Chosun, le roi possédait des armées privées utilisant des techniques particulières. Et au cours du règne de Koryo (918 à 1393 après J.-C.), certains guerriers instruits de manière particulière et appelés Doo Rei utilisèrent des techniques martiales spéciales pour se protéger et vaincre leurs adversaires. Le Bolkyo Moo Sool, les arts martiaux b o u d d h i s t e s , re p r é s e n t e l a d e u x i è m e influence par ordre d’importance du Kuk S o o l Wo n . I l s a p p a r u re n t p o u r l a première fois dans le royaume de Koguryo (l’un des trois royaumes de l ’ è re d e s Tro i s R o y a u m e s ) v e r s
347 après J.-C. Rapidement le Bolkyo Mu Sool pénétra dans le royaume de Baeckje et Silla, les deux autres royaumes. Il développa des techniques pour promouvoir une meilleure santé face à la vie sédentaire basée sur la méditation des moines bouddhistes. Quand les moines commencèrent à consacrer un plus grand nombre d’heures à la méditation zen, assis sur u n s o l e n b o i s f ro i d , l e s p ro b l è m e s d i g e s t i f s e t circulatoires apparurent et se développèrent facilement. Pour faire face à ces dérangements, les moines inventèrent des techniques de respiration interne et se concentrèrent sur le développement de l’énergie
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« Un grand nombre de techniques d’armes du Kuk Sool Won proviennent des arts martiaux de la cour royale. »
Arts Martiaux Coréens interne ou Ki pour équilibrer leurs organes internes. Parallèlement au développement de l’énergie interne (Nae Gong), ils développèrent des techniques de défense avec bâton et canne, qui étaient utilisées par les moines pacifiques au cours de leurs voyages entre les différentes villes de Corée. La religion bouddhiste interdit de se battre et de quitter la vie. Les moines coréens furent les seuls à « prendre les armes » pour défendre leur terre (la Corée) face aux envahisseurs (Chine, Japon, etc.). Beaucoup de techniques de bâton et de canne qui existent dans l’entraînement moderne du Kuk Sool Won proviennent des enseignements de ces moines.
Enfin, la troisième et plus grande influence qui marqua le Kuk Sool Won TM est le Koong Joong Mu Sool, les arts martiaux de la cour royale. Cette partie des arts martiaux coréens surgit à partir de l’ère des Trois Royaumes (de 18 à 918 après J.-C.) quand la splendeur et la force des royaumes et en particulier leurs désirs de conquérir le territoire firent de cette époque, une époque particulièrement curieuses du point de vue historique. Les Sun Bi, nom que recevaient les guerriers d’élite à Loguryo, étaient des guerriers militaires, formés aux techniques de l’arc, de l’épée, à l’équitation, etc. Mais ils se caractérisaient surtout, si l’on en croit les restes fossiles rencontrés, par le fait de battre leurs ennemis au moyen de techniques de lancement de couteaux et ou/de pierres
(Tuk Sool). Un grand nombre de techniques d’armes du Kuk Sool Won proviennent des arts martiaux de la cour royale. Il y a 24 armes traditionnelles différentes dans le Kuk Sool Won, la plupart d’entre elles provenant directement du Koong Joong Mu Sool.
L’époque moderne Le Koong Joong Mu Sool domina les arts martiaux coréens jusqu’en 1910, quand les Japonais occupèrent la Corée et interdirent toute pratique de leurs arts martiaux, ainsi que n’importe quelle manifestation culturelle de ceux-ci. L’histoire moderne du Kuk Sool Won commence en 1910, avec l’occupation de la Corée par l’armée japonaise. À la suite de la dissolution de l’armée de la cour royale coréenne, de nombreux maîtres instructeurs de la cour furent obligés de se cacher ou furent faits prisonniers par l’armée d’occupation japonaise sous les strictes normes du protectorat imposé. L’un d’entre eux fut le maître instructeur Myung Duk Suh, grand-père du Grand Maître In Hyuk Suh. Lorsqu’il rentra chez lui près de Taegu en Corée, il continua de pratiquer les arts martiaux coréens en secret et enseigna ses techniques de manière strictement privée et seulement aux membres directs de sa famille. Il considéra que c’était le moment de transmettre la connaissance des générations passées pour ainsi perpétuer la tradition familiale (qu’il ne voulait pas voir se perdre). Avant l’occupation japonaise, Myung Duk Suh enseignait trois types d’arts coréens : le Kwan Sool, un système basé sur le combat pieds poings ; le Yu Sool, un style souple basé sur des techniques aux articulations et des projections ; et le Yu-Kwan, une combinaison des deux autres où l’on apprenait à utiliser la force de l’adversaire.
Parmi ses fils et ses petits-fils, il sélectionna soigneusement l’enfant à qui il enseignerait la totalité de son savoir dans les arts martiaux. Cet enfant fut In Hyuk Suh. Le jeune Suh grandit en observant les membres de sa famille pratiquer les arts martiaux. Son entraînement personnel commença à l’âge de 5 ans, sous le soin strict de son grand-père. L’entraînement d’In Hyuk Suh continua sans interruption jusqu’à la moitié du conflit coréen, dans les années 50, quand son grand-père fut capturé par les Japonais. Bien que la perte de son grand-père fut un coup tragique pour Suh, son entraînement se poursuivit grâce à
Reportage la prévoyance de son grand-père. Les lettres de présentation qu’il laissait et la grande réputation qu’il avait en tant maître instructeur de l’armée de la cour royale coréenne ouvrirent de nombreuses portes au jeune Suh. In Hyuk Suh commença alors à rendre visite et à assimiler la connaissance de divers maîtres de différents arts martiaux coréens. Il avait alors seulement 20 ans, mais il s’était déjà rendu dans de nombreux temples bouddhistes et avait rendu visite à des instructeurs privés d’arts martiaux qui lui avaient permis d’étudier les différents aspects des arts martiaux coréens. À cette époque, il fit la connaissance d’un vieux moine bouddhiste appelé Hai Dong Seu Nim, ce que l’on peut traduire par « Le Grand Moine de l’aube orientale ». Le vieux moine devint le deuxième maître le plus influent pour Suh et lui enseigna des connaissances spéciales en matière de respiration, des techniques de méditation et des connaissances relatives à l’énergie interne (Ki). À la fin des années 50, Suh commença à organiser et à systématiser toutes ses connaissances dans les arts martiaux pour créer un art martial coréen complet, le Kuk Sool Won.
Arts Martiaux Coréens
Le Kuk Sool fut officiellement créé en 1958 (il y a exactement 50 ans). L’association surgit en 1961. Au cours de cette période, le Kuk Sool se fit connaître non seulement comme un simple style, mais également comme une étude systématique des arts martiaux coréens depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Le Grand Maître In Hyuk Duh a passé plus de 50 ans à pratiquer, à investiguer, à réunir et à structurer les plus de 3608 techniques qui constituent le Kuk Sool. Il fonda le système Kuk Sool Won TM. Quand
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Arts Martiaux Coréens finalement le Kuk Sool Won atteint une popularité importante en Corée, il décida en 1974 d’aller aux États-Unis dans le but de faire connaître les arts martiaux coréens au monde occidental. Aux ÉtatsUnis, d’abord pendant un petit temps à Los Angeles, puis à New York, il ouvrit la première école officielle de Kuk Sool Won en Amérique du Nord.
En 1975, il alla vivre à San Francisco où il fonda la World Kuk Sool Association. Le bureau central déménagea définitivement à Houston, Texas, en 1991. Depuis, il enseigne dans tous les États-Unis, présentant le Kuk Sool Won au public et aux autorités locales, faisant des démonstrations, etc. L’Association regroupe plus de 1000 écoles en Asie, en Europe, au Canada, au Moyen-Orient, aux ÉtatsUnis et continue de grandir en force, jour après jour. En Espagne, plus de mille élèves pratiquent le Kuk Sool Won dans les 9 écoles officielles et reconnues par la WSKA (seul organisme valide et officiel pour certifier les grades, les écoles et les instructeurs de Kuk Sool Won TM). La World Kuk Sool Association, organisme qui gouverne les écoles de Kuk Sool Won TM dans le monde, est l’une des organisations d’arts martiaux privées les plus grandes et sa mission est de veiller à l’art martial coréen et à la qualité de ses écoles.
L’histoire du Kuk Sool Won en Europe Depuis quelques dizaines d’années, plusieurs pratiquants d’arts martiaux coréens (et pas seulement de Taekwondo ou de Hapkido) ont été formé et ont participé à des stages donnés par des instructeurs nés en Corée qui vivent et résident dans différents pays d’Europe. En effet, au début des années 70, du fait des pénuries économiques que souffrait la Corée, beaucoup de Coréens décidèrent d’émigrer à la recherche d’un avenir meilleur. Beaucoup d’entre eux, pratiquants d’arts martiaux (mais sans une histoire et une reconnaissance de leur technique et/ou de leur grade), décidèrent de commencer à enseigner en Occident différentes techniques, mais sans un programme structuré ni un objectif académique clairement décidé. La curiosité de deux très jeunes pratiquants de cette époque (Luis Galache et Jordi Velasco) les poussa à commencer, il y a plus de 10 ans, des retrouvailles avec la source de leur art martial, le Kuk Sool Won TM et tous deux, presque simultanément et pour une circonstance du destin, se réunirent de telle sorte qu’il est aujourd’hui presque impossible de dénouer leur union. Luis Galache est directeur des écoles de Madrid et UM pour sa sagesse, sa tempérance, sa patience et sa grande capacité d’enseignement et le SBN Jordi est YANG, feu, guerrier, réputé dans le monde entier pour l’application et la puissance de ses techniques, retiré de la compétition comme champion du monde en Corée en 2002. Tous deux, grâce à l’enseignement et à la patience de leurs différentes instructeurs, mais en particulier de KJN John G. Ives, directeur technique du Kuk Sool pour l’Europe, ont permis que le Kuk Sool devienne une opportunité pour tous ceux qui le pratiquent et pour tous ceux qui cherchent encore un guide.
Instructeur Manuel DEBOUZY Directeur Technique Départemental AJL AUDE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav CN 1er Dan Police ROS - Mail. academiejacqueslevinet11@gmail.com Tél. +33.616.63.18.64
Instructrice Christine FOULON onseillère Technique Fédérale AJL Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Alphonse MAGANA Directeur Technique Départemental AJL ALPES MARITIMES - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne Défense Mail- grasse.martialacademie@sfr.fr - Tél. +33.621.126.967
Jean Philippe GUERIN Directeur Technique Départemental AJL HAUTE SAVOIE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail. guerin.jp@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com
Instructeur Jean Michel DU PLANTIER Directeur Technique Départemental AJL HAUTE GARONNE - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav, 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - ajl.hautegaronne@gmail.com Site http://www.klubasso.fr/ajl31
Instructeur Michel BOURE Directeur Technique Départemental AJL BOUCHES DU RHONE - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Police ROS ajl.bouchesdurhone@gmail.com Site http://ajl13.sportsregions.fr
Instructeur Nicolas BEDRIGNANS Directeur Technique Départemental AJL PYRENEES ORIENTALES Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail - b.angela@wanadoo.fr - Tél. +33.680.06.15.34
Instructeur Nicolas SOENENS Directeur Technique Régional AJL RHONE ALPES Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav - 1er Dan Police ROS - Mail - nilianas74@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com
Instructeur Norbert MEMBRIVES Directeur Technique Départemental AJL VAR Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - norstrop@live.fr Tél. +33.661.48.13.19
Instructeur Pascal TABAGLIO Directeur Technique Régional AJL MIDI PYRENEES Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav, 2e Dan Canne et Bâton Défense, 1er Dan Police ROS Mail - ajl.midipyrenees@gmail.com Site http://www.ajl-midipyrenees.fr
Instructeur Patrice VIGEANT Conseiller Technique Fédéral AJL - Ceinture noire 1er Dan Canne Défense, 1er Dan Bâton Défense Mail- patrice.vigeant@free.fr Site http://www.sfl-saintgeorges.fr
Instructeur Patrick GASSELIN Directeur Technique Départemental AJL HERAULT Ceinture noire 3ème Dan Self Pro Krav Mail. ajl.stclement@free.fr Tél. +33.675.61.38.99
Instructeur Pierre GATEAU Directeur Technique Régional AJL PROVENCE COTE D'AZUR Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne et Bâton Défense Mail - pierregat@wanadoo.fr - Tél. +33.673.835.926
Chef Instructeur Thierry LECERF Directeur Technique National Adjoint AJL Ceinture noire 4e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Vincent COUDE Directeur Technique Régional AJL Languedoc Roussillon - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com
Instructeur Francis DE HEBLES Directeur Technique AJL ECOLE HARAGEI FRANCE - Ceinture noire 6e Dan Aïkido Mail - hebles@wanadoo.fr Site - http://haragei-ryu.e-monsite.com
Instructeur Dominique QUENNEC Directeur Technique Régional AJL LORRAINE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail - dominique.quennec@wanadoo.fr Tél. +33.663.21.65.77
Silat Dieu les a faits et ils se sont réunis ! Cass Magda et Bob Dubljanin sont probablement les deux têtes les mieux remplies que j’ai rencontrées dans le monde des arts martiaux au cours de ma longue carrière de journaliste. Sans vouloir rabaisser personne, il m’a toujours semblé que leurs réflexions sont de celles qui veulent ouvrir des portes, rompre des chaînes et ventiler des chambres. Leurs flirts avec les arts martiaux n’ont jamais été insignifiants. « Être ouvert ne veut pas dire accepter n’importe quoi, indique Bob. Le JKD est une chose et les arts martiaux du Sud-Est asiatiques en sont une autre, très différente, qu’ils soient modernes ou traditionnels ». Peut-être est-ce là la distinction propre de celui qui considère que la liberté n’est pas contraire au respect. Bien au contraire de ce qu’il pourrait sembler, tout a déjà été inventé et le problème consiste à savoir mettre les choses au bon
Sud-Est Asiatique endroit et comprendre ce qu’il y a au-delà des apparences. Se contenter de la technique est une voie limitée et limitatrice. Poursuivre le sens, l’essence qu’il y a derrière, voilà le chemin à suivre. Professeurs et élèves, ils ont su ouvrir de nombreuses portes à ceux qui ont eu le privilège d’entrer en contact avec eux au cours de ces deux dernières décennies à travers l’un ou l’autre de leurs stages dans le monde entier. Il est indiscutable qu’ils furent l’un et l’autre « blessés à mort » par le grand Inosanto et que comme lui, ils ont donné plus qu’assez d’exemples de leur extrême passion pour les arts du Sud-Est asiatique. « J’ai rencontré chez eux une source d’inspiration per manente pour voir les choses sous dif fér entes perspectives », nous dit Bob Dubljanin. Son point de vue n’a cependant jamais cessé d’être imprégné de l’ouverture d’esprit et de l’infinie curiosité que le JKD leur inculqua pour toujours, à lui tout autant qu’à Cass Magda. Souvent présent dans nos pages, Bob n’est absolument pas un inconnu pour nos lecteurs. Il a déjà enregistré plusieurs vidéos avec nous qui ont tous obtenu la reconnaissance du public et, ce qui est plus important, l’approbation des experts. Il y a longtemps cependant qu’il n’avait rien produit de nouveau. Nous avons donc le plaisir de vous présenter aujourd’hui un travail qui sera sûrement une source d’inspiration pour tout élève de JKD ou des arts martiaux du Sud-Est asiatique. Alfredo Tucci
Buka Jalan Silat L’art de conduire le combat La principale doctrine du Buka Jalan, c’est de devenir responsable du combat, activement et offensivement. Buka signifie « ouvrir » et Jalan « la voie, le sentier », de sorte que Buka Jalan signifie « ouvrir la voie ». Ouvrir la voie dans notre combat est la conviction la plus importante à partir de laquelle tout entre en mouvement. Les techniques et les théories se produisent là où elles deviennent l’expression physique de ce seul thème central. Le Buka Jalan se spécialise dans les applications civiles de la self-défense, de sorte que l’idée d’ouvrir la voie s’avère être excellente pour les situations incontrôlées et les affrontements de rue. Dans ce type de situation, on ne devrait pas essayer de réagir mais de se protéger et de se défendre directement. Cette idée et l’habileté à diriger l’adversaire déterminent toutes les techniques et applications du Buka Jalan. Il existe une série de principes qui appuient et renforcent la stratégie principale d’ouvrir la voie, car ils sont conçus pour fonctionner conjointement. Dans cet article, nous vous présenterons et nous décrirons les deux premiers concepts.
Les différentes manières de diriger Être celui qui mène l’action et faire en sorte que l’adversaire soit celui qui est conduit est le premier principe pour prendre le contrôle dans un combat. Au
Silat « Les techniques suivent les principes et permettent à l’élève de Buka Jalan de se battre sans deviner ce qui va se passer par la suite. »
« Le Buka Jalan est spécialisé dans les applications civiles de la self-défense, de sorte que l’idée d’ouvrir la voie s’avère être excellente pour les situations incontrôlées et les affrontements de rue. »
À PROPOS DE L’AUTEUR Bob Dubljanin est instructeur d’arts martiaux du Sud-Est asiatique (Kali, Buka Jalan Silat, Muay Thaï) et de Jeet Kune Do à l’Association internationale MI, sous la direction du Guru/Sifu Cass Magda. Dubljanin travaille actuellement à l’Institut des arts martiaux du Sud-Est asiatique de Mannheim (Allemagne) et donne des stages dans toutes l’Europe. Pour plus d’informations à propos des stages en Europe, consultez la page web : www.soai.de ou prenez contact à travers le courrier électronique : HYPERLINK "mailto:info@soai.de" info@soai.de
lieu de deviner ou d’anticiper ce que va faire l’adversaire, le pratiquant de Buka Jalan accepte dynamiquement l’engagement de l’affrontement. Ce principe peut être appliqué de deux façons : • En s’exposant et en attirant l’adversaire. • En obligeant avec une attaque l’adversaire à contre-attaquer. Dans la première variante Umpan (d’attraction), on peut observer le pratiquant de Buka Janan exposant la
cible ou la direction choisies, normalement la tête ou la partie supérieure du tronc pour « inviter » l’attaque de l’adversaire. L’idée, c’est de déployer une attaque engagée pour refermer le piège de manière efficace. En entraînant cette méthode Umpan, on développe un sens correct de la distance et du timing pour réussir. La deuxième variante s’utilise contre un adversaire défensif ou contre un combattant qui n’essaye pas d’attaquer
mais qui attend l’attaque. On utilisera une attaque « négative » pour que l’autre commence sa défense et contrecarrer son action immédiatement. L’attaque « négative » n’est pas conçue pour marquer un coup positif mais pour l’obliger à bloquer, défendre, reculer, saisir, etc. Cette réaction peut être contrôlée. Dans cette méthode, celui qui commence devient celui qui dirige l’action car il a le contrôle du rythme et du timing de la rencontre. Ne pas attendre, mais débuter le combat pour
ÂŤ Buka signifie ouvrir et Jalan la voie, le sentier, de sorte que Buka Jalan signifie ouvrir la voie. Âť
Silat obliger l’adversaire à attaquer est l’un des secrets pour ouvrir la voie dans le combat. Après l’entrée initiale, que ce soit en s’exposant ou par la force, viendra un Pukulan (séries de coups de poing suivis) puis normalement les coups de coude. Les coups sont utilisés pour étourdir et déséquilibrer l’adversaire. Ils sont utilisés pour commencer à faire pression de l’autre
côté. Cette pression doit être maintenue jusqu’à la fin du combat.
Pression constante Le créateur du Buka Jalan, le Guru Cass Magda, décrit le deuxième principe de la manière suivante. En Buka
Sud-Est Asiatique
Silat Jalan, la pression constante signifie attaquer l’adversaire pour le maintenir dans un état de déséquilibre perpétuel. Au lieu de contre-attaquer, l’adversaire s’efforce alors de récupérer sa posture, sa base et son équilibre. À peine essaye-t-il de s’échapper ou de se défendre qu’il est déjà attaqué. Comme il manque de base pour renouveler son attaque, vous pouvez l’écraser avec vos contre-attaques. La pression constante dans les arts martiaux est comme un flux constant des coups de poing, des coups de pieds, des coups de coude, des poussées, des feintes, des balayages de jambes et des crocs-enjambe. Il est dur, brutal, impitoyable et cruel. Il n’existe pas de manière adéquate de contre-attaquer. Même respirer devient difficile ! La pression constante nous permet de trouver ou de créer des ouvertures, des pièges, des enchaînements ou un travail de jambes différents. Cela ne veut pas dire qu’il faille pousser directement l’adversaire en arrière, mais plutôt faire pression sur lui pour qu’il prenne la direction qu’impose notre technique. Notre attaque doit guider l’adversaire vers nos prochains coups, clés, balayages et renversements. C’est plus sûr parce que nous n’attendons pas les coups, au contraire nous dominons activement notre adversaire. Psychologiquement, cela nous situe également dans une situation avantageuse. Cette pression ne peut être appliquée de manière intermittente sinon l’adversaire occupera l’espace que vous laissez. Dans une rencontre, l’adversaire vous mettra constamment à l’épreuve, en faisant pression, en frappant, en essayant de trouver votre point faible. S’il sent que vous vous relâchez, il foncera sur vous violemment sans compassion.
La pression constante est une tactique fondamentale enseignée en Buka Jalan. Elle représente un engagement absolu. Si l’ennemi est physiquement déséquilibré et qu’il se bat, il est aussi mentalement déséquilibré et en train de se battre, et souvent désespéré. Quand il attaque avec frénésie, vous ne devez pas céder. La pire chose que vous puissiez faire, c’est vous laisser abattre sous la pression émotionnelle, parce que vous finissez par vous protéger, vulnérables et priant pour que l’attaque finisse. La pression émotionnelle de vouloir abandonner peut également être contrôlée par la pression constante. Sinon, lorsque vous aurez une occasion de contre-attaquer, vous n’aurez plus de réserves émotionnelles et vous serez incapables de profiter de l’ouverture. Un bon entraînement et la discipline adéquate seront la garantie de ce que ceci ne vous arrivera jamais.
De la théorie à la pratique Les coups de poing, les coups de pied, les balayages et les renversements des différentes écoles d’arts martiaux ne sont pas, techniquement, si différents les uns des autres. La théorie devient le manuel, pour ainsi dire, de l’exécution pratique. En Buka Jalan, la forme suit la fonction, de sorte que toutes les techniques se regroupent, s’entraînent et se développent à l’aide des idées décrites. C’est un art martial qui suit le principe de l’exécution de ces tactiques. Les techniques suivent les principes et permettent à l’élève de Buka Jalan de se battre sans deviner ce qui va se passer par la suite. La compréhension et l’expérience profonde de ces théories constituent une sorte de colle qui unit tous les éléments techniques et leur permet de fonctionner efficacement dans le combat.
Silat « Les coups de poing, les coups de pied, les balayages et les renversements des différentes écoles d’arts martiaux ne sont pas, techniquement, si différents les uns des autres. La véritable différence réside dans la théorie et l’application pratique de ces techniques. »
Tout système a des limites et quand vous passez d’un système à un autre, vous devez apprendre un autre art martial et c’est ce que le Kapap essaye d’éviter. Le Kapap, combat face à face, c’est ça, un pont entre systèmes. Son fondateur fit sienne une expression dont le concept était utilisé par d’autres styles d'arts martiaux traditionnels : « Ne portez pas une arme, soyez vous-même l'arme. » Si votre pensée, votre esprit et votre corps sont l'arme, vous serez une arme qui sera tout aussi efficace lorsque vous porterez une arme. Ce DVD de l’Avi Nardia Academy traite de la connexion entre la « vielle école » d’arts martiaux et le CQB (Close Quarters Battle) moderne. L’expérience de Nardia en tant que commandant à l’IDF (Israel Defense Forces) et entraîneur officiel de la principale unité anti-terroriste israélienne lui a appris que cultiver la pensée et l’esprit du guerrier devait être prioritaire sur le simple entraînement physique. Dans cette vidéo, nous étudierons entre autres, la sécurité avec les armes et les parallélismes convaincants entre l’Iaido et le maniement correct d’une arme à feu. Les armes à feu sont les éléments les plus récents de l’armement individuel, mais elles n’échappent pas à la sagesse et à la logique de la vieille école. Nous verrons également des exercices d’entraînement adaptés du BJJ, des exercices de désarmement et de préparation intelligente du corps avec des explications quant aux bénéfices et les précautions à prendre. Un DVD éducatif, inspirateur et révélateur, recommandé aux pratiquants de tous les styles, anciens et modernes. HYPERLINK "mailto : davidgramage@gmail.com" davidgramage@gmail.com
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Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos e
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Kyusho Affronter un couteau, un canif, un cutter ou n’importe quelle arme tranchante est l’un de ces cauchemars que craint tout expert en sécurité. Affronter la situation de manière pertinente, sensée et avec les foncements techniques adéquats est la proposition du célèbre expert en Kyusho Jitsu, le professeur Evan Pantazi, directeur et fondateur du Kyusho Inter national. Il affr onte consciencieusement et sérieusement ce dilemme, s’appuyant comme il l’a fait précédemment, sur ses connaissances des points vitaux. Les points vitaux décrivent des endroits spécialement accessibles de la biologie de l’êtr e humain. Les attaquer d’une manièr e ou d’une autre produit des effets différents et des réactions diverses que nous ne devons pas négliger en self-défense. Chercher un maximum d’efficacité est essentiel quand ce que nous avons devant nous, un objet coupant par exemple, met en question de manière aussi décisive notre intégrité, et cela, le professeur Pantazi le sait. Dans ce magnifique article, il analyse la question et détaille les points clés les plus utiles. Pour ceux qui sont intéressés par le sujet, et dans la vidéo que cet article présente, il propose de nombreuses solutions tactiques et techniques pour résoudre des agressions par-devant et par derrière et suivant de multiples angles d’attaque. Les combinaisons techniques qu’il propose représentent un arsenal efficace et dévastateur pour la self-défense quel que soit votre style martial.
« En cas de besoin, on n’a pas le temps de penser ni d’utiliser les techniques inutiles qui se perpétuent dans toutes les salles d’entraînement du monde. » « Le système qui vous utilisez doit fonctionner avec une méthode plus réaliste et plus fiable. Il doit se baser sur des attaques multidirectionnelles, de libre mouvement et des manœuvres de frappes et de coups de poignard. »
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Armes tranchantes L’arme blanche est depuis toujours une arme dévastatrice et très utilisée, non seulement du fait de son accessibilité, mais également pour son efficacité et son impact psychologique. Elle est aussi rapide, subtile et brutale que la main qui la brandit et que l’esprit qui guide cette main. Beaucoup de cultures et de styles tournent autour de simple outil qui existe à peu près depuis que l’homme existe. Nous devons considérer tout cela et plus encore lorsque nous affrontons une arme tranchante et nous devons auparavant nous être entraînés diligemment. En cas de besoin, on n’a pas le temps de penser ni d’utiliser les techniques inutiles qui se perpétuent dans toutes les salles d’entraînement du monde. S’entraîner pour une attaque statique ou simple en utilisant des armes ou des manœuvres compliquées est dangereux et condamne le pratiquant à l’échec forcé. Le système qui vous utilisez doit fonctionner avec une méthode plus réaliste et plus fiable. Il doit se baser sur des attaques multidirectionnelles, de libre mouvement et des manœuvres de frappes et de coups de poignard. Une chose sur laquelle beaucoup de personnes s’arrêtent à penser, ce sont les effets du stress sur le corps lorsque le flux d’adrénaline bloque les réflexes moteurs mais aussi la force, la pensée claire et la vision et qu’apparaît une peur
psychologique profonde. Nous devons considérer également que si nos mains suent ou saignent, il est très probable que l’arme de l’agresseur glisse lorsque nous essayerons de l’attraper ou de la retenir. Tous ces facteurs rendront inutiles les techniques trop compliquées qui ont l’air si belles à l’entraînement et dans un environnement de tranquillité et de coopération. Un autre problème, si vous parvenez à attraper l’extrémité de l’agresseur qui brandit l’arme, c’est ce qu’il fera avec sa main restée libre. Vous saisirat-il pour limiter vos mouvements ou vous conduirat-il à une situation de grappling où vous devrez faire attention au tranchant de l’arme et où vous serez gravement en désavantage ? Vous frappera-t-il et vous serez alors attaqué sur deux fronts sans possibilités de vous défendre ? Il existe en outre un autre problème important lorsque vous saisissez un adversaire, et c’est sa réponse réflexe. Quand on saisit une personne forte, il se produit rapidement un réflexe de recul automatique. Cela contractera et fera reculer les muscles du bras qui saisit ainsi que ceux du reste du corps qui recule également. Ce réflexe de recul peut provoquer chez vous de graves blessures parce que le tranchant de l’arme peut reculer, traversant la main ou le bras avec lequel vous le tenez. En plus, vous avez fait penser votre agresseur au combat et vous avez ravivé son instinct de survie. Cela activera des actions
Kyusho
illogiques et primaires chez l’agresseur… une chose dont bien sûr, vous n’avez pas besoin. Un autre facteur à considérer, c’est que si on vous coupe au poignet ou au bras, il vous sera impossible de contrôler et de saisir avec la main. Si vous avez centré toute votre défense sur la saisie et le contrôle, vous serez en grave désavantage. On enseigne généralement aux gens des méthodes différentes pour affronter des attaques diverses et cela est problématique en soi. Non seulement le facteur de difficulté se multiplie, mais encore nous nous retrouvons en désavantage car il nous faut réagir avec une action adéquate dans une situation de stress, quand les facultés mentales sont gravement limitées ainsi que la probabilité de succès. De plus, si une légère variation dans la technique entraînée se produit, celle-ci échouera la plupart du temps, augmentant le stress et le facteur surprise. La méthode la plus efficace est une perspective simple, où peu importe la direction ou la manière dont l’adversaire s’approche de nous. La pensée et le choix seront limités et l’on aura une réponse directe. La majorité des entraînements incluent le renversement ou la projection de l’adversaire, cela se transforme alors en un combat avec un adversaire tendue et en recul. Nous devons être conscients du
Kyusho fait que si l’adversaire tombe avec tout le poids de son corps, il est très probable que nous perdions le contrôle de l’arme. Nous pouvons également être déséquilibrés en même temps que l’adversaire et nous retrouver dans une situation qui permette à l’agresseur de nous poignarder ou de nous couper. Il se peut également qu’en projetant l’adversaire, il en profite pour nous couper aux jambes et aux chevilles, où se trouvent certains vaisseaux sanguins principaux qui pourraient être sectionnés. Une autre méthode d’entraînement typique qui est enseignée dans la majorité des styles ou programmes, c’est le désarmement de l’adversaire. Étant donné toutes les difficultés et les instincts réflexes mentionnés, le désarmement est une option très dangereuse. Même si nous parvenons à désarmer l’adversaire sans être coupés ou poignardés, il existe le problème des empreintes digitales sur l’arme. Dans la société litigieuse actuelle, il existe la probabilité que l’agresseur frappé vous entraîne devant les tribunaux où surgit alors la question de celui qui tenait l’arme à l’origine. Un autre facteur à considérer, c’est le type d’instruments d’entraînement que beaucoup utilisent et qui ne représentent pas des situations réelles. Quand nous pratiquons avec des couteaux d’entraînement en bois, en plastique ou même en métal, nous ne travaillons pas la partie psychologique de l’équation. En utilisant des lames réels comme des canifs, des brochettes, des machettes ou même des lames de rasoir (émoussés pour plus de sécurité, mais avec un aspect et un toucher réels pour l’esprit et le corps), nous apportons un élément nécessaire au programme d’entraînement. Que pouvons-nous donc utiliser pour faire face à une attaque brutale et serrée avec une arme tranchante ? Le disfonctionnement instantané, le changement de mentalité de l’agresseur envers le défenseur, des réponses réflexes simples, mais consistantes avec l’augmentation du niveau de stress, la lacération de la main, des tendons et des muscles du poignet ou de l’avant-bras ou encore du corps et des jambes. Nous devons également limiter nos réponses pour utiliser seulement une méthode
efficace qui élimine les pensées critiques et de panique qui éveillent le mouvement irrationnel aléatoire de nos attaquants. On ne doit se baser sur aucun type de saisie ni de sujétion, mais sur des coups simples qui peuvent être exécutés tout en étant coupé au poignet ou au bras. En Kyusho, il existe deux méthodes principales que nous pouvons exercer. Le pratiquant peut choisir celle qu’il préfère ou travailler avec les deux. Il devra ensuite entraîner la méthode choisie en pensant à tous les niveaux et à tous les types d’attaques possibles avec des armes tranchantes et inclure des destructions de bras pour le disfonctionnement du bras qui tient l’arme, ensuite de jambes, de corps et de tête si nécessaire et des attaques à la source de l’agression en évitant le bras et l’arme. Dans les deux cas, nous ne devons pas considérer le tranchant, car le problème n’est pas celui-là. Le problème réside dans l’adversaire qui tient l’arme. Nous devons donc l’influencer pour qu’il fasse de nouveau de l’arme un objet inanimé. Dans cet article, nous expliquerons les deux méthodes pour que vous puissiez reconnaître vos tendances naturelles ou préférées. C’est vital car si on se bat contre les instincts ou la mobilité naturelle, on sera beaucoup moins efficaces. Vous devez trouver et perfectionner vos propres habiletés naturelles au lieu de les obliger à pratiquer les techniques prédéterminées par quelqu’un. Comprenez qu’il est impossible de garantir que vous ne recevrez pas de coups au cours d’un affrontement avec une arme tranchante, penser le contraire serait une stupidité. On doit pratiquer pour survivre à l’attaque en courant le minimum de risques d’être blessés et pour neutraliser rapidement l’agresseur.
Méthode 1 Les destructions de bras sont les plus bénéfiques pour ceux qui préfèrent maintenir la distance et travailler depuis une attaque plus défensive. Comme c’est la méthode qu’utilisent naturellement la majorité des gens, nous commencerons par là. L’objectif principal ce sont les points de Kyusho (nerfs du bras) pour produire le
Kyusho disfonctionnement, non seulement du bras de l’adversaire, mais encore de tout le corps et même des niveaux de conscience quand on le fait bien. La douleur que produisent ces cibles peut être suffisante pour altérer la mentalité de l’adversaire et faire en sorte qu’il devienne défensif et ait moins de probabilités de poursuivre l’attaque. Avec la douleur, surgit également le disfonctionnement des muscles du bras empêchant le maniement et la possibilité de manœuvrer l’arme, bien qu’il puisse encore la tenir. Cela mettra l’adversaire en situation de désavantage et de possible recul rapide. Mais si vous atteignez le niveau d’altération de la conscience ou de disfonctionnement total du corps, vous deviendrez des vainqueurs et plus des victimes. Ce type d’entraînement doit commencer avec une action lente, mais avec une spontanéité constante depuis tous les angles, positions de l’arme et manière de la tenir et de toutes les tailles et toutes les formes possibles. L’intensité et l’environnement devraient également changer pour introduire plus de tensions et de défis. Le pratiquant doit s’habituer à atteindre, utiliser et produire le disfonctionnement du bras de l’adversaire en situation de stress, depuis des angles d’attaques différents et inattendus et durant une attaque continue avant de penser aux objectifs additionnels de la tête et du corps. On a souvent tendance à en vouloir plus au lieu de vouloir faire mieux avec ce que l’on a… Il ne devrait pas en être ainsi, car le disfonctionnement (en tout cas celui des bras) est impératif dans cette méthode. Centrons-nous maintenant sur les objectifs les plus efficaces pour neutraliser l’adversaire. Commençons par le dos de la main. Il existe des nerfs entre chaque métacarpien (les petits os du métacarpe de la main) qui, lorsqu’ils sont frappés, obligent la main à s’ouvrir involontairement, rendant possible le contrôle de l’arme. Il s’agit de quelques points additionnels, non classés par l’acupuncture traditionnelle, car ils ne furent découverts qu’après la classification des points il y a plus de trois mille ans. Cependant ces points affectent les fonctions neurologiques. Sur le poignet, il existe tellement de points qu’il faut choisir et les attaquer de manière très précise, parce qu’ils sont très nombreux et très près l’un de l’autre. Ces points, situés à la base de la main sont : Gros Intestin 5 (LI-5), Triple Réchauffeur 4 (TW-4), Intestin Grêle 5 (SI-5), Cœur 6 (H-6), Péricarde 8 (P-7) et Poumon 9 (L-9), ainsi qu’un autre groupe ou noyaux de points à deux doigts de distance vers le poignet. Tous ces points affaibliront la main de sorte qu’il lâchera l’arme ou la tiendra avec tellement peu de force qu’il ne pourra pas couper ou poignarder efficacement. Si l’angle et la direction de ces points sont droits, vous provoquerez une douleur et un disfonctionnement limités, mais vous pouvez obtenir des réactions de disfonctionnement plus efficaces et préjudiciables en les frappant vers la main. Au milieu de l’avant-bras, juste où se terminent les muscles de l’avant-bras, se trouve un autre groupe de cibles de
Kyusho
Kyusho qui produiront les mêmes réactions sur l’adversaire : Poumon 6 (L-6), Gros Intestin 7 (LI-7), Mixte Extrémité Supérieure 28 (M-UE-28) et Péricarde 5 (P-5). À deux doigts de distance également, avant le coude, se trouve un autre groupe d’objectifs : Gros Intestin 10 (LI-10), Poumon 5 (L-5), Intestin Grêle 8 (SI-8), Cœur 3 (H-3) et Péricarde 4 (P-4). Sur la partie supérieure du bras, à deux doigts du coude, se trouve un autre noyau de points de Kyusho qui doivent être frappés directement vers l’os (sauf le point Triple Réchauffeur 11 (TW-11), qu’il vaut mieux frapper vers la main) pour provoquer le disfonctionnement complet du bras et du corps, des nausées, des vertiges et une altération de la conscience de l’adversaire. Ces points sont : Péricarde 3 (P-3), Gros Intestin 13 (LI-13), Intestin Grêle 8 (SI-8), Triple Réchauffeur 11 (TW-11) et Cœur 2 (H-2). Il existe un autre groupe d’objectifs situés sous forme de bande autour de la
partie supérieure du bras, autour de la tête du biceps. La meilleure manière de frapper ces points, c’est directement vers l’os pour obtenir un résultat maximum, incluant tous les effets de disfonctionnement et physiologiques mentionnés précédemment. Ces points sont : Gros Intestin 14 (LI-14), Triple Réchauffeur 12 (TW-12), Péricarde 2 (P-2), Poumon 3 (L-3) et Poumon 4 (L-4). Si vous pensez que la précision de l’attaque et/ou le nombre de points ne sont pas si importants du fait de leur abondance et de leur proximité, vous vous comprendrez qu’il est possible et probable d’utiliser le Kyusho en cas de besoin.
Méthode 2 La deuxième méthode est destinée aux pratiquants plus expérimentés ou plus sûrs quant à la neutralisation de la
source réelle de l’attaque : la pensée même de l’adversaire. Cela exige des années d’entraînement et de pratique constante, mais également le timing, la reconnaissance de la distance et une réponse adéquate aux actions indéterminées de l’adversaire. Avec cette méthode, nous nous montrons totalement offensifs et nous ne considérerons absolument pas attaquer ou nous défendre du bras de l’adversaire. Au lieu de cela, nous passerons immédiatement à l’attaque des points de la tête pour obtenir un disfonctionnement physique instantané, qui altèrera les niveaux de vision et de conscience. L’adversaire ne sera plus capable de retenir l’arme ni de réaliser des mouvements d’attaque si nous lui lançons une pluie de coups à la tête et au cou. De nouveau, nous devons oublier de saisir et de contrôler le bras parce que cela peut nous causer beaucoup de problèmes et de difficultés. Nous devons oublier également
l’idée de désarmer les bras, car ils ne sont pas l’origine principale du problème. Le problème, c’est la pensée et l’intention de l’agresseur et tout se centre sur le cerveau. Si nous coupons la source de l’intention et des fonctions, tout le corps sera neutralisé et l’attaque sera détenue. En travaillant des angles d’attaque spécifiques au cours des premières séances de pratique, nous découvrirons la furie et la voie que peut suivre le couteau. En travaillant le timing et la distance, mais maintenant sur un adversaire relativement stationnaire, comparé aux mouvements rapides et imprévisibles du bras, nous pouvons lancer rapidement une offensive directement sur la source. Dans cette méthode, vous devez entrer instantanément dans l’arc du bras de l’attaquant pour vous approcher autant que possible. Vous devez vous souvenir également de maintenir le dos vers l’arc du bras depuis le côté car il y a beaucoup moins
Kyusho de structures vitales ou de possibilités de souffrir des blessures qui mettent votre vie en danger. Recevoir un coup de poignard dans le dos a l’avantage de provoquer un saignement moins important et la probabilité de pénétrer les organes internes ou d’autres structures vitales sera également moindre. De même, nous ne verrons pas comment se produit l’attaque ni le sang, ce qui pourrait entraîner certaines personnes à entrer dans un état de choc qui limiterait gravement leur habileté et même leur niveau de conscience. À mesure que nous écourtons la distance vis-à-vis de l’attaquant, il est important également de lever le genou avant et d’amener le coude vers le genou avec la paume et l’avant-bras tourné vers l’intérieur. Cela augmentera la vitesse et permettra d’adopter d’autres positions pour protéger la structure corporelle. En levant le genou pour entrer avec plus d’inertie, les structures des côtes et de la hanche se rapprocheront plus les unes des autres de sorte que si une coupure se produisait, elle ne serait que superficielle et ne pourrait pas pénétrer dans les structures inter nes. Cela comprimera également les côtes, augmentera la densité des muscles et même condensera la graisse et la peau de ce côté du corps. L’avant-bras levé avec le coude jusqu’au genou non seulement diminuera la possibilité de souffrir des coupures au niveau du corps, mais encore protégera également les zones vitales du cou et de la tête. Cette posture permettra en même temps une plus grande inertie pour continuer, bien que l’on puisse souffrir une coupure à la jambe. Si l’adversaire coupe sur les muscles ou les tendons de la jambe avant alors qu’elle est appuyée par terre, nous serons moins capable d’avancer vers l’agresseur. Mais, si la coupure se produit en l’air au cours du mouvement d’entrée, la gravité continuera de permettre le mouvement vers l’avant et le poids corporel et l’inertie continueront d’être dirigés vers la source de l’attaque. Si nous descendons avec les jambes à califourchon sur l’adversaire, nous devrons maintenir notre bras sur le bras attaquant de l’adversaire, afin que le corps à corps limite sérieusement la mobilité de son bras (et de l’arme), et maintenir également les deux mains à hauteur de la tête pour pouvoir lancer des attaques multiples continues aux points de pression. En conservant la pression vers l’avant quand nous envoyons la pluie de coups aux points de la tête de l’agresseur, nous le placerons dans une position limitée,
« Recevoir un coup de poignard dans le dos a l’avantage de provoquer un saignement moins important et la probabilité de pénétrer les organes internes ou d’autres structures vitales sera également moindre. »
« Quand l’agresseur est parvenu à placer le tranchant sur nous de manière menaçante, la situation devient encore plus désespérée et exige un haut niveau d’habileté pour ne pas être gravement blessés. »
Kyusho
sans défense et confuse. L’idée est de frapper l’adversaire jusqu’à le laisser inconscient et jusqu’à ce qu’il lâche l’arme (de préférence les deux choses).
Attaques de pression Quand l’agresseur est parvenu à placer le tranchant sur nous de manière menaçante, la situation devient encore plus désespérée et exige un haut niveau d’habileté pour ne pas être gravement blessés. Une fois que le couteau est sur nous, il n’est pas immédiatement possible de provoquer le disfonctionnement de l’adversaire avant qu’il ne puisse nous couper ou nous poignarder. Il existe une méthode de Kyuhso qui nous permet de surmonter ce
problème pour ensuite provoquer le disfonctionnement de l’adversaire. Si vous saisissez ou si vous frappez le bras de l’adversaire qui tient une arme tranchante appuyée fermement sur votre corps, ses réflexes réagiront à ce mouvement dur et agressif. Ses muscles se tendront, car le combat contre la force et contre vous fera partie du processus. En revanche, même si cela paraît improbable, si vous utilisez une légère pression contre son bras, les réflexes n’entreront pas en jeu immédiatement et vous pourrez gagner suffisamment de distance entre vous et la lame pour pouvoir lancer l’attaque. De nouveau, nous observons les effets des principes du Yin et du Yang (positif contre négatif) et, comme nous l’avons souvent dit, avec la pratique, cela deviendra quelque chose de naturel.
« Un autre problème, si vous parvenez à attraper l’extrémité de l’agresseur qui brandit l’arme, c’est ce qu’il fera avec sa main restée libre. »
Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
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Le Kihon Waza (techniques de base) est la partie la plus importante de l'entraînement de tout art martial. Dans ce DVD, le maître Sueyoshi Akeshi nous montre divers types d'entraînement du Kihon avec Bokken, Katana et à mains nues. Il explique dans tous les détails chaque technique afin que le pratiquant ait une idée plus claire de chaque mouvement et de la manière dont le corps doit correspondre au travail de chaque Kihon. Toutes les techniques ont comme base commune l'absence de Kime (force) afin que le corps puisse se développer en accord avec la technique du Battojutsu et, bien que cela puisse paraître étrange à première vue, tout le corps doit être détendu pour atteindre une capacité de réponse rapide et précise. Toutes les techniques de base sont effectuées à la vitesse réelle puis sont expliquées afin que le pratiquant puisse atteindre un niveau adéquat. L'absence de poids dans les pieds, la détente du corps, le fait de laisser tomber le centre de gravité, sont des éléments importants sur lesquels le maître insiste et qui permettent d'obtenir un bon niveau technique et une relation directe entre la technique de base et l'application réelle.
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