“Para poder seguir tengo que empezar todo de nuevo” León Gieco
C
on más de 75 millones de habitantes, Turquía ha sido una encrucijada histórica entre las culturas y civilizaciones Orientales y Occidentales. Con una gran diáspora de emigrantes en todo el mundo (debemos destacar en Europa la importante comunidad Turca en Alemania, con más de 2 millones y medio de personas), la edición de nuestra revista en esta lengua, tendrá probablemente una repercusión trasnacional muy destacada. Internet, como medio de difusión, permite hoy lo imposible. Hace tan sólo unos años, una difusión sin fronteras de los contenidos gratuitos de nuestra revista, cada mes ya superan los 360.00 lectores. Con 8 idiomas y en al menos 6 de ellos, en los que editamos dos veces al mes la revista, desde hace ya muchos años, nuestras revistas llevan el mensaje de los Maestros marciales (de ahora y de siempre) por todo el mundo, a través de las redes. Tampoco en esta magnífica ocasión haré un panegírico de nuestra revista, ni destacaré como propio el logro que supone editar la revista en tantos idiomas, porque uno, que ya ha cumplido suficientes años, sabe que son múltiples los factores que intervienen en tales sucesos y no siempre atribuibles a las virtudes de las personas. Debemos admitir empero, porque los hechos son tozudos, la realidad que implica a nivel de comunicaciones, esta novedad: El mundo de las Artes Marciales está cambiando, porque hoy más que nunca, los estudiantes poseen la capacidad de entrar en contacto con informaciones que en siglos pasados serían impensables. En nuestra web site HYPERLINK "http://www.budointernational.com" www.budointernational.com, están alojados más de 600 videos en cinco o seis idiomas, de los mejores maestros del mundo y a un sólo click se pueden descargar a precios baratísimos. Nuestro canal de youtube: videobudo, con más
“Un viaje de mil millas comienza con el primer paso” Lao Tse
de 23.000 suscriptores y con 13.983.936 visualizaciones, aporta a la comunidad marcial, material gratuito en video. En nuestra web puedes adquirir equipamientos, libros, etc…, un sueño para un joven Alfredo Tucci, cuando en el año 1968 empezaba a entrenar Artes Marciales, sin ningún apoyo informativo, más allá de uno o dos libros. No podemos obviar sin embargo, los dorsos que conlleva esta facilidad. La información por sí sola no implica el aprendizaje, porque lo que las Artes Marciales aportan a la formación de una persona, no son sólo conocimientos técnicos de autodefensa, sino la formación del carácter de los individuos. Para todo ello, la presencia y la tutela de un buen Maestro son absolutamente imprescindibles. Sin embargo, querer resumir el enorme acerbo de lo marcial sólo a conocimientos de orden técnico, es tan idiota como ignorar el hecho de que los tiempos han cambiado. Los Maestros de hoy en día deben actualizar su posicionamiento, porque las viejas fórmulas, no les granjearán los resultados de antes. Algunos estilos, como resultado de todo ello, yacen inermes como cuadros en un museo, amarrados a costumbres y formulaciones anacrónicas, cuando lo cierto es que en sus comienzos fueron innovadoras, adaptables y creativas. En el otro extremo, quienes no ven mas allá de lo cuantitativo, se entregan al “todo vale”, ignorando talvez lo mejor y más distintivo de estas prácticas tan antiguas como el hombre, es decir, el propio hombre, su carácter, honor y formación interna de valores eternos. Sin embargo, sea cual fuere su posición, todos ellos tienen cabida en nuestra revista. Con el mismo respeto y
Alfredo Tucci es Director Gerente de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. e-mail: budo@budointernational.com
admiración, cada mes publicaremos para ustedes, sus enseñanzas, opiniones y mensajes, para que sean ustedes los que elijan su camino y para que sea éste el que sea, aprendan a respetar y apreciar el de sus hermanos marciales en todo el planeta. ¡Turquía, bienvenida a la familia BUDO!
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Alfredo Tucci es Director Gerente de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. e-mail: budo@budointernational.com
Reportage Personne n’a exercé autant d’influence dans l’expansion des arts martiaux dans le monde comme Bruce Lee. J’oserais même dire que nous pouvons diviser l’expansion des arts martiaux en Asie en deux périodes importantes : avant et après Bruce Lee. Avant qu’il ne devienne célèbre au cinéma dans les années 70, les arts martiaux hors de leurs pays d’origine n’étaient pratiqués dans le reste du monde que par de petits groupes de fans passionnés. Quand les films de Bruce Lee commencèrent à faire fureur, des milliers de personnes impressionnées et inspirées par lui commencèrent à pratiquer un art martial. Dans le monde occidental, cette période est appelée « l’ère des arts martiaux ». Texte : Kostas Argyriadis Photos : Archives Budo
45 ans après la mort de Bruce Lee, nous avons trouvÊ son assassin !
Reportage
Au cours des trois années qui suivirent les débuts de Bruce Lee au cinéma « tout le monde faisait du Kung-Fu », comme dans la série de télévision avec David Carradine, et de nombreux locaux se transformèrent en dojos. Mais 45 ans après la mort du Petit Dragon une question préoccupe encore la communauté martiale internationale : quelle est la cause exacte de la mort soudaine et inattendue de Bruce Lee en 1973, alors qu’il était âgé de seulement de 32 ans et qu’il possédait une condition physique extraordinaire. À ce jour, nous savons qu’il a souffert un œdème cérébral provoqué par une concentration de liquide dans la zone intracrânienne, mais on n’a jamais donné une explication concluante à propos de ce qui le provoqua. Dans cet article, nous allons essayer de débroussailler le mystère et de donner une réponse à cette question.
D
e 1971, quand Bruce tourna « Big Boss » dans les conditions très dures de la jungle de Thaïlande, jusqu’en 1973 où il fit « Opération Dragon », Bruce travailla avec une surcharge constante qui le conduisit aux limites de ses forces physiques et psychologiques. Au cours de cette courte période, il perdit 8 kilos et commença à présenter de véritables signes d’épuisement. Le 10 mai 1973, Bruce se trouvait dans les studios de la Golden Harvest à Hong Kong en train de faire le doublage des dialogues finaux de « Opération Dragon ». Ce jour-là, il faisait très chaud et très humide dans le studio et pour arranger encore les choses, on avait supprimé l’air conditionné afin de ne pas créer de problème dans le doublage. À un moment donné, Bruce Lee ne se sentit pas bien et sortit du studio. Comme il ne revenait pas, ses collègues allèrent le chercher. Ils le trouvèrent par terre en train de vomir et pris de convulsions. Il fut immédiatement envoyé à l’hôpital où ses contractions musculaires empirèrent. Les médecins lui administrèrent un médicament, le Mannitol, pour réduire l’inflammation du cerveau qui avait été diagnostiquée. Une heure et demie après, Bruce reprit conscience, bougea les yeux de gauche à droite et articula quelques mots inintelligibles.
Reportage Cet épisode affola Bruce Lee et deux semaines plus tard, lui et sa femme Linda étaient de retour aux États-Unis pour faire un check-up de 4 jours avec e x a m e n s a p p ro f o n d i s d u cerveau et du corps au centre médical de l’UCLA. Un neurologue, David Reisbrod, arriva à la conclusion que B r u c e L e e s o u ff r a i t d e convulsions généralisées pour une cause inconnue et lui prescrivit du Dilantin, un autre médicament. Hormis le fait que Bruce Lee ne pesait que 62 kilos, on le trouva, en parfait état de santé et on le laissa partir. Contents du résultat, Bruce et Linda repartirent à Hong Kong où Bruce travailla sur son film suivant, « Le Jeu de la mort ».
réagit pas. Elle appela Raymond Chow qui arriva vers 9h30. Chow n’arriva pas non plus à le réveiller et décida d’appeler un médecin qui essaya de le ramener à la conscience sans succès puis l’envoya d’urgence à l’hôpital. À son arrivée au Queen Elisabeth, les médecins le conduisirent immédiatement aux Soins Intensifs et commencèrent à réaliser un massage cardiaque, suivi d’une injection de drogues stimulantes directement au cœur. Mais cela ne servit à rien. Bruce Lee était décédé. L’autopsie révéla que la cause de la mort était un œdème cérébral, c’est-à-dire un excès d’eau dans les espaces intra ou extracellulaires du cerveau. Officiellement, la cause de la mort fut une réaction adverse et anormale à l’Equagesic.
Le 20 juillet 1973, Bruce Lee et Raymond Chow, son associé dans la maison de production Concord, également propriétaire des studios Golden Harvest, se rendirent chez l’actrice Betty Ting Pei pour bavarder avec elle à propos des changements dans le scénario du film. Lee se plaignant de maux de tête, Ting Pei lui donna un calmant, de l’Equagesic, et Bruce alla s’allonger. Chow s’en alla pour aller voir l’acteur australien George Lazenby pour lui parler d’un rôle dans le film « Le Jeu de la mort ». Au cours de l’après-midi, Betty Ting Pei essaya plusieurs fois de réveiller Bruce, mais celui-ci ne
Le 24 septembre, après que le tribunal ait écouté les divers témoignages, Egbert Tung rendit le verdict final : « mort accidentelle ». Un mois plus tard, la première d’« Opération Dragon » atteint la somme de 200 millions de dollars pour un coût de 600.000, devenant ainsi ayant obtenu le plus de succès dans le rapport coût/bénéfices. Inévitablement, les circonstances mystérieuses de la mort de Bruce provoquèrent toutes sortes de spéculations et de rumeurs à propos de ce qui le tua : la mafia, un combat, un coup Dim Mak, une overdose de drogue, un empoisonnement…
Allergie fatale au cannabis Le Dr Woo, le neurologue qui examina Bruce Lee à l’hôpital le 10 mai lors de sa première attaque, conclut qu’il souffrait d’un œdème cérébral et lui administra du Mannitol. Cette drogue est très peu utilisée dans le traitement de l’œdème cérébral. Il s’agit plutôt d’un diurétique osmotique, utilisé principalement dans les overdoses de barbituriques ou pour l’élimination du système d’un excès de sodium qui peut se concentrer dans les reins et est potentiellement mortel. D’après le Dr Woo, ce sodium
produisit une hypersensibilité au cannabis qui provoqua un œdème cérébral et les convulsions. Le médecin de la famille de Lee, le Dr Donald Langford se montra d’accord avec cette théorie et confirma que chaque fois qu’il l’avait vu après le 10 mai, il l’avait trouvé excessivement tendu. D’après le Dr Langford, Bruce était particulièrement sensible aux alcaloïdes que contenait le cannabis et ce qui avait provoqué la première attaque aurait provoqué sa mort quelques mois plus tard. En réalité, le 10 mai, Bruce Lee avait une certaine quantité
de cannabis dans l’estomac. Il en utilisait régulièrement les feuilles ou l’absorbait sous forme de chiques. Mais l’autopsie pratiquée le 20 juillet montra qu’il n’avait qu’une quantité infime de cannabis dans l’estomac au moment de la mort. Ceux qui appuient la théorie de son hypersensibilité au cannabis commentent que le 10 mai, Bruce Lee fut rapidement conduit à l’hôpital, ce qui le sauva, tandis que le 20 juillet, de précieuses heures furent perdues avant qu’il ne fut admis à l’hôpital, ce qui permit au cannabis de réaliser son action mortel.
Reportage Déshydratation sévère
Empoisonnement
Une autre théorie suggère que la mort de Lee aurait été provoquée par un « empoisonnement du corps » dû à une déshydratation sévère. On sait en effet que Bruce Lee, malgré un entraînement très sévère, ne buvait pas assez d’eau, tout en consommant par ailleurs une grande quantité de jus de haricot, Dou Dian, ne ressemblant en rien au lait de soja. Le corps humain a besoin d’une grande quantité d’eau pour survivre. C’est le principal régulateur de la circulation du sang et elle joue un rôle crucial dans la filtration des substances potentiellement préjudiciables dans l’organisme. Si on n’en boit pas assez, le système proteste et on tombe malade. Bien que le cerveau ne soit qu’une cinquième partie du poids de notre corps, il a besoin de 20% de la circulation sanguine.
L e f a i t q u e l e D r Wo o administra du Mannitol à Bruce Lee suite à l’épisode du 10 mai poussa son frère Robert Lee à croire que le Dragon immortel avait été empoisonné. Les amis d’enfance de Lee à Hong Kong allèrent plus loin et accusèrent son associé, Raymond Chow, d’avoir empoisonné Lee. On soupçonna également la mafia de Hong Kong, la Triade, de l’avoir empoisonner. Dans les années 70 à Hong Kong, il était habituel que les vedettes de cinéma paient en échange de la protection de ces Triades. Depuis toujours, B r u c e a v a i t re f u s é d e s u i v re cette pratique. Beaucoup pensent donc qu’il était un mauvais exemple pour les autres acteurs et par conséquent, un exemple à éliminer.
Autodestruction après deux ans d’abus d’anabolisants Tom Bleecker, élève pendant un certain temps de Lee et ex-mari de Linda Lee, commente dans son livre « The Life & Death of Bruce Lee » que Lee, dans les années 60, prenait systématiquement du hachis et des stéroïdes anabolisants. Il ajoute que l’usage des stéroïdes a pu détériorer physiquement et émotionnellement Lee, surtout lorsqu’ils se trouvaient mêlés à d’autres éléments comme l’épuisement et des niveaux de tension proches de la mort. Un médecin de Chicago, James Fitkins, est apparu avec une nouvelle théorie basée sur une mort soudaine par épilepsie. Il pense que Lee est mort d’une attaque épileptique aiguë appelée SUDEP (mort soudaine
inexpliquée) qui fut reconnue par la science médicale en 1995. Elle implique une convulsion qui stoppe le cœur et les poumons et peut se produire pour manque de sommeil et des niveaux de tension sévères. Naturellement, il faut être épileptique pour être attaqué par une SUDEP, mais on a également pu observer qu’elle peut survenir chez des individus soumis à des conditions de tension extrême.
n’avait pas pris cette drogue. Tandis que le 10 mai tout comme le 20 juillet, on trouva du cannabis dans son estomac. Où se trouve donc cette hypersensibilité à la substance qui le tua ? Par ailleurs, je crois, comme le Dr Ronald Teare de l’Université de Londres, que le niveau de cannabis était si infime qu’il ne provoqua en aucune façon une réaction allergique.
Explications
Parlons d’empoisonnement
Le point la plus faible de l’explication officielle, la réaction allergique à l’Equagesic, est le fait que le 10 mai, Bruce Lee
À cette époque, tout le monde savait que la relation entre Lee et Chow s’était sérieusement
détériorée. Beaucoup de gens, présents sur le plateau d’« Opération Dragon », confirment qu’ils étaient tout le temps en train de discuter. Dans une lettre de Bruce Lee à Run Run Shaw, propriétaire de la Shaw Brothers, le studio de cinéma le plus important de Hong Kong à cette époque, il déclarait qu’ils étaient totalement ennemis et cela semble confirmer les rumeurs. Bruce Lee faisait ensuite remarquer qu’il serait disponible à partir de septembre 1973 pour un film avec la Shaw Brothers. Il avait également fait une série de photos promotionnelles pour eux.
Reportage Des sources proches des deux hommes commentent également que, quelques jours avant sa mort, Lee et Chow se disputèrent violemment et Bruce accusa Chow de le voler dans la compagnie de production Concord. À partir de 1973, Bruce commença à recevoir régulièrement des scénarios de la Warner Bros qui produisit « Opération Dragon » pour faire un film. On savait également que Bruce avait l’intention de retourner aux États-Unis pour y vivre avec sa famille et qu’il avait, d’après Jackie Chan, l’intention de fonder sa propre maison de production. Se pourrait-il que Raymond Chow, par peur de perdre la poule aux œufs d’or et d’affronter une accusation pour problèmes financiers, décidât de sceller la bouche de Lee pour toujours en l’empoisonnant ? Peut-être, mais qu’en est-il des rapports des juges où l’on ne fait pas mention d’empoisonnement ? Hong Kong, dans les années 70, était bien connue pour sa corruption et ceux
qui appuient la théorie de l’empoisonnement déclarent qu’avec la quantité de pots-de-vin adéquate, n’importe quel rapport médical pouvait être facilement falsifié. Je ne crois pas personnellement que Chow ait assassiné Bruce Lee pour la simple raison que personne ne se serait risqué à le faire après l’épisode du 10 mai.
Examinons finalement la théorie la plus récente : la SUDEP Le Dr Woo confirma le 10 mai que Bruce avait souffert une série de convulsions où alternaient la contraction du muscle et la détente, un phénomène assez semblable à une attaque d’épilepsie. Le neurologue de Los Angeles qui l’examina ensuite conclut qu’il souffrait d’un désordre convulsif et lui prescrivit du Dilantin, un remède normalement utilisé en cas d’épilepsie, ce qui semble confirmer la présence d’une forme d’épilepsie non déclarée.
Tout le monde sait que la masse musculaire pèse plus que la graisse. Le paradoxe avec Bruce Lee, c’était que plus il avait du muscle, plus il perdait du poids. Il est vrai qu’il était peut-être dans une forme parfaite, mais cela ne voulait pas dire pour autant pas qu’il était en bonne santé. Il brûlait systématiquement plus de calories dans les entraînements qu’il n’en ingérait. Résultat : 1% de graisse corporelle en moins, avec un poids de 62 kilos à la fin de sa vie. Je crois personnellement que l’« assassin » de Bruce Lee fut la SUDEP avec l’aide de Lee lui-même. Son régime d’entraînement exténuant combiné avec une ingestion de liquides inappropriée, un manque de repos et de sommeil, des tensions constantes et l’utilisation possible d’anabolisants ont aidé la SUDEP à faire son travail. C’est peut-être mieux comme ça. Bruce détestait l’idée de devenir vieux et en mourant au sommet de sa réputation, le Dragon immortel a gagné la vie éternelle dans les cœurs de milliers de fans dans le monde entier.
Farang Combat
Farang Combat et l'utilisation de la dague à pousser (Push Dagger) Dans le style martial moderne Farang Mu Sul (style fondé par le Grand maître Michael De Alba) ; l'utilisation des ar mes tranchantes est d'une impor tance capitale. Notr e grand maître et technicien très reconnu dans l’utilisation du couteau, a élaboré un vaste programme de techniques visant à l'attaque et la défense de ses praticiens. À l'intérieur du Farang Combat nous pouvons également observer le Farang Mu Sul susmentionné, des techniques d’utilisation du couteau, mettant l'accent sur l'utilisation de la dague à pousser (Push Dagger).
Farang Combat
e Combat de Farang a mis au point un certain nombre de techniques qui visent à l'attaque et la défense, de manière réelle et effective. Dans sa zone d'attaque, le Combat de Farang a différentes approches d'attaques, la plus importante et la plus impressionnante est le soi-disant « couteau caché ». Dans cette technique, l'attaque est surprenante et rapide, attaquer en premier lieu les bas plans en utilisant différentes parties de notre corps en combinaisons, pour effectuer après l'attaque efficacement. Selon les informations de nature historique, Push Dagger ou littéralement "dague à pousser" (également connu sous le nom : "push knife" (couteau à pousser), « gimlet knife » (couteau de poing ou couteau Auger) est une dague de lame courte avec une poignée en forme de "T", conçue pour être empoignée avec la main de façon que la lame sorte par l'avant de la poignée) généralement entre le 2ème et 3ème doigt. Au cours des siècles, le Push Dagger a eu de différents degrés de popularité comme arme de combat corps à corps pour les civils et l'élite militaire. On croit que le Push Dagger a son origine en l'Inde et qu’elle est, en principe, en relation avec le Katar indien du XVIe siècle, appelé épée perforeuse. En Amérique, au XVIIIe siècle, le couteau a été adopté par les hommes et les femmes de toutes les couches sociales, comme une arme défensive et un article d'usage quotidien. Les politiciens les portaient dans les bâtiments publics et les bâtiments fédéraux, même dans le Capitole des États-Unis. Comme arme de dissimulation facile, le Push Dagger, fut le choix préféré des civils, qui avaient besoin d’un couteau, discret, susceptible d'être utilisé pour sa propre protection. C'était une arme commune dans les
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Farang Combat
Farang Combat
villes, au cours de 1800 et généralement on la glissait dans une botte, on la cachait à l'intérieur de la manche d’une veste ou on l’accrochait sur un bouton du gilet, avec une sangle attachée à la gaine en cuir du couteau. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le Push Dagger fut également populaire pendant une brève période de temps au Royaume-Uni et en Europe Centrale, surtout en Allemagne, où il était appelé Stobdolch ou Faustmesser, qui signifie « Push Dagger ». On croit que l'arme fut introduite là au le milieu de la décennie des années 1800, par des marins étrangers qui visitaient les ports du Nord de l'Allemagne. Des fabricants de coutellerie allemande commencèrent à fabriquer des versions nationales, souvent avec des supports en nickel et en argent. Le Stobdolch était principalement vendu comme arme de défense pour les voyageurs, les vendeurs et d'autres qui avaient besoin d'une arme compacte et discrète. Le Push Dagger continua à se vendre en Grande-Bretagne et dans le reste de l'Europe jusqu'à la fin du XIXe siècle, quand la combinaison des forces policières plus efficaces et la disponibilité des petites armes à feu à bas prix, causèrent un déclin substantiel dans la vente et l'utilisation du Push Dagger et d’autres couteaux spéciaux pour lutter et se défendre. Durant les années 1980, les nouvelles versions du concept Push Dagger furent produites par une variété de fabricants spécialisés dans la coutellerie et elles furent vendues principalement comme une arme tactique ou de self défense, surtout aux États-Unis. Les lois de nombreux pays et plusieurs États et des villes aux États-Unis, interdisent ou pénalisent en certaines mesure acquisition, possession, port ou vente du Push Dagger ou le couteau avec une poignée de jointures métalliques.
LES COUPS DE PIED DANS LES ARTS MARCIAUX 1º PARTIE Dans cet espace spécialement dédié à l'étude des coups de pied dans les arts martiaux et autres sports de contact, nous analyserons les particularités pour son exécution dans les différents styles. Comment devrait commencer à se préparer chaque individu, selon sa morphologie, physiologie, sexe, âge, etc.
Kenpo
L’
exécution des coups de pied, manœuvres, combinaisons, enchainements mixtes (poings et jambes) ou autres spécialités en relation sont ce qui apporte vraiment " un attractif, une beauté, ou un spectacle" à n'importe quel artiste martial apprécié. Heureusement, nous disposons d’études très précises et profondes à cet égard. Je me souviens que dans le passé, et sans aller trop loin, quand j'ai commencé ma formation dans les arts martiaux vers 1967, ce manque de professionnalisme, de formation, de recherche et de contraste statiques, pratiquement n'existait pas. Et ce qui est pire, comme alors quelque chose d’ inconnu était considérée comme « vulgaire » et que pour les gens de culture ou statut social pauvre, il n'existait aucune censure, ni de suivi ou de contrôle juridique pour personne ni pour rien, ainsi, de cette façon, n'importe quel chinois, japonais, coréen ou personne avec un visage semblable à l'un des trois, ouvrait une école, ou dojo, disant être Ceinture Noire de tel degré, ou maître de « X » et tous les intéressés passaient par la caisse. Ceci s'est passé dans tous les pays du monde et encore maintenant en 2015, malheureusement, ça continue de se produire dans certains endroits. Sans mentionner les noms. Tous ceux qui me connaissent et qui ont suivi ma carrière sauront immédiatement à qui je peux me référer. Mes premiers entraîneurs, nous obligeaient à faire des exercices et des techniques « bestiales » et peu importait si en essayant vous vous blessez vous vous cassiez quelque chose ou si vous réussissiez. Selon eux, les coups de pied étaient : "Allez, plus fort, plus haut, plus vite, plus fort et plus élevé". Sans aucune préparation scientifique antérieure ou démonstration de ceux qui n’ont jamais transpiré sa « Gi » et qui se limitaient à nous former « avec la bouche », sans bouger trop pour ne pas à se froisser l’habit. Il y a encore des naïfs ou des idiots qui les
Kenpo
« L'exécution des coups de pied, manœuvres, combinaisons, enchainements mixtes (poings et jambes) ou autres spécialités en relation, sont ce qui apporte vraiment " un attractif, une beauté, ou un spectacle" à n'importe quel artiste martial apprécié. »
défendent, à la recherche d'explications où il n’y en a pas. Pour moi, ils furent les doués en service de l'époque de notre ignorance et notre ardeur Charlatans ou manipulateurs qui créèrent « des empires économiques » au détriment de ceux qui travaillions avec enthousiasme et engagement en quelque chose à laquelle on CROYAIT. Heureusement, en ce temps-là j'étais jeune et j’étais accompagné par un Ange Gardien formidable et ma propre génétique. Aujourd’hui, les deux sont encore à mes côtés, Dieu merci. Malgré cela, je me blessais souvent à cause de ce que j’ai dit auparavant, Heureusement que ma génétique et ma jeunesse m'aidaient à me récupérer rapidement. Mais aussi comme prévu ; de nombreux abandonnaient temporairement ou pour toujours. Je suis de ceux qui sont convaincu que tout est possible, mais avec «de l'ordre et de la méthode », avec persévérance, patience et savoir. Sinon, quelque chose qui pourrait nous donner beaucoup de satisfaction, en même temps peut nous frustrer et nous créer des complexes pour toujours, croyant que les arts martiaux, ou dans ce cas, l'art de coups de pied, ne va pas avec nous. Que nous ne valons pas ou que nous n'avons pas les qualités et le droit de le faire. C'est seulement réservé pour « quelques d'élus ». A Pittsburgh, Pennsylvanie, USA, (1992) j’ai rencontré le Grand Maître John Rhee, (Terre Goo Rhee). Coréen et Introducteur de Tae-Kwon-Do aux États-Unis (1950), ainsi que le créateur de des premières protections de Full-Contact. Célèbre instructeur, il est né le 7 janvier 1932, en Corée du Sud. Je suis allé à un Séminaire Intensif qu'il dirigeait et lors de cet évènement il nous a confessé qu'il n’avait pas réussi une élongation complète, ni musculaire, ni articulaire, jusqu''à l'âge de 59 ans où il se l’avait proposé et l’avais fait. In Situ Il nous a fait une grande démonstration de ceci, ce qui vient confirmer, qu’il n'y a pas de limite d'âge, de sexe ou de race. La question est de s’y mettre et suivre les pas corrects, avec effort, discipline, patience et persévérance. Depuis toujours, dans ma formation personnelle, dans mon enseignement, mes séminaires ou même mes écrits, j'ai souligné l'importance tout d’abord d’arriver à une préparation physique. C'est la base de tout, quel que soit le style que l’on fait, ou les objectifs que l’on poursuit. Pour être efficace, la première chose qui commande est notre corps physique. Ensuite, nous devons préparer au maximum tout notre arsenal, grâce à une discipline et un ordre dans notre formation. Il ne suffit pas le faire face á un miroir ou
Kenpo face au vent ou que je crois que mes mouvements soient beaux, esthétiques ou rapides. Ce qui compte c’est vraiment si, au moment de frapper un objet, soit un sac, pao, makiwara ou un adversaire, ma technique est efficace, ou au contraire, je me blesse moi-même. Dans ce processus, il est essentiel de faire un réchauffement avant de démarrer les techniques d'entraînement. L'objectif est de préparer notre cœur, nos muscles, nos ligaments, nos articulations, pour qu'ils peuvent ensuite supporter l'énorme effort qui sera fait. Avec un bon réchauffement nous activons notre métabolisme, ce qui nous protégera contre les risques de lésion. Cela améliore également la coordination intermusculaire, pour cela mes amis, je vous demande que vous donniez beaucoup d'importance à la phase initiale du réchauffement. Le contenu de ce réchauffement et la durée vous devez vous-mêmes l’établir, en fonction du temps que vous ayez pour chaque entrainement, de la routine d’exercices que vous avez pensé faire à chaque moment. Il est également important de mentionner qu’autant avant comme après l’entrainement, il est très sain d’effectuer des exercices d'étirement. Cela vous donne des muscles plus souples et prêts à passer à l'action. Chaque fois que nous étirons, nous évitons des douleurs dans les articulations et nous oxygénerons plus rapidement les muscles. Vous avez peut-être entendu des enseignants que lorsque, par exemple, vous ressentez une douleur dans les jumeaux, quadriceps ou dos, ils vous conseillent d’effectuer des exercices d'étirement sur les zones touchées. En étirant la zone se réchauffe, puis vous décontractez et vous revenez en arrière pour étirer, et en quelques minutes, vous allez commencer à vous sentir soulagé. C'est parce que vous avez débloqué cette zone de la douleur, par contracture naturelle due peut-être par un excès d'entraînement, par un coup ou quelque chose de similaire. En échauffant, étirant et ensuite en vous détendant, notre énergie commence à couler à nouveau et en fuyant elle soigne, guérit, soulage. Pour réaliser des exercices optimaux d'étirement, il est nécessaire de commencer à s'étirer tout d'abord lentement et avec un control absolu. N’exercez pas de traction, forçant sur la zone, ni d’efforts et ne dépassez pas votre propre seuil de douleur. La douleur met en
garde. Par exemple elle met en garde contre une possible rupture des fibres, qui, bien qu’elles soient microscopiques, provoquent une grande douleur ou inconfort qui sont très lents à guérir, selon l'étendue des dommages causés. J'utilise beaucoup les méthodes de Stretching, qui consistent en tension (pour chauffer le muscle), relaxation et extension et ainsi de suite. Vous remarquerez comme á chaque répétition vous réussirez un plus grand étirement. Contractez et quand vous sentez qu'elle diminue, continuez de pousser un peu plus. La respiration, comme dans tout, est très importante. Respirez profondément. Inspirez et respirez correctement est nécessaire. L'idéal est de faire pression au moment de lâcher l’air (exhaler). De cette façon, vous serez en mesure de détendre vos muscles et donc « l’étirement » vous sera plus facile Soyez constant dans vos étirements. Vous verrez qu'il est agréable de se sentir les progrès et votre persévérance sera récompensée. Vous pouvez également effectuer seulement des sessions d’étirements, en parcourent votre corps. Nous pouvons le faire une ou deux fois par semaine. Vous éviterez ainsi des lésions et les résultats apparaîtront avant. Après entrainer, il est normal d'avoir ce qu'on appelle des « Courbatures ». Si la douleur qu'elles produisent est faible, c'est un bon signe. On dit que les muscles se développent seulement quand lors de l’entrainement il se produit, des micro déchirures des fibres musculaires. De telle sorte que notre corps qui est sage, réparera ces fibres endommagées, les regonflant pour résister aux efforts suivants auxquels nous allons les soumettre. La question sur si, vous pouvez entraîner tous les jours, la réponse est : pouvoir vous pouvez, mais ensuite, ici, il est nécessaire de diviser nos séances d'entraînement. Il n'est pas conseillé de forcer le corps à l'excès. Non plus travailler le même groupe de muscles deux jours consécutifs, parce que les muscles ne se développent pas pendant l'entraînement, mais dans la phase de régénération, qui peut durer jusqu'à 48 heures. MERCI POUR LA COLLABORATION PHOTOGRAPHIQUE DE NOTRE ÉLÈVE ET AMIE NEL PEREZ. Le mois prochain : « Allongement ». L'importance de la mobilité articulaire et des étirements dans la pratique de l'activité physique.
Jeet Kune do « L’Oliva Professional JKD Stick Fighting enseigne : un seul bâton, deux bâtons, Pananjakman (coups de pied en dessous de la ceinture), Dumog, Kina Mutai (crever les yeux, mordre, pincer, etc.) et du sparring pour compléter la formation »
Self-defense
Dans le monde tourmenté du JKD et alentour, il est plus que difficile de naviguer avec des garanties. Ce n’est pas qu’il n’existe pas d’écoles ni de grades qui puissent nous servir de référence, mais ce ne sont pas toujours les hommes chargés de celles-ci qui agissent avec le plus d’objectivité et d’impeccabilité et la bonne réputation peut facilement se perdre dans un environnement par ailleurs si compétitif et si restreint. Ces derniers temps, peu d’instructeurs nous ont, dans cette rédaction, aussi agréablement surpris que Salvatore Oliva. Son engagement et son sérieux sont incontestables. Et que dire de sa technique, de sa vitesse et de ses connaissances… Cet homme possède les attributs nécessaires pour que nous sentions que nous pouvons étudier avec lui… et apprendre beaucoup de choses ! Une longue étape avec Paul Vunack créa de magnifiques fondements, une conceptualisation qui a progressé, s’enrichissant des critères qui lui apportent une ligne de travail fiable, juste et consistante. Intelligence, organisation, efficacité… Des qualités aussi nécessaires que désirables dans n’importe quel apprentissage et qui sont réunies chez cet homme jeune, qui est pourtant un maître expert qui fait beaucoup parler de lui et dont nous sommes fiers de vous présenter un nouveau travail.
Self-defense Dans son dernier DVD sur le combat avec bâton, il nous présente un monde qu’il domine largement et qui nous permettra d’ouvrir notre esprit à des aspects inédits que seule la distance du bâton peut nous offrir. Des aspects qui sont cependant parfaitement applicables au combat à mains nues. Les défenses contre bâton sont une partie essentielle de ce travail, un DVD qui ne décevra pas les passionnés en la matière. Il convient de signaler la prochaine apparition d’un magnifique libre de ce même auteur dont nous avons, ici à la rédaction, déjà eu des nouvelles et une copie préliminaire. Un ouvrage magnifique sur le Jeet Kune Do, actuellement disponible seulement en langue allemande, mais dont très prochainement nous aurons sûrement une édition dans notre langue. Un travail bien édité et extrêmement intéressant à lire.
Professional Fighting System JKD Stick Fighting « Beaucoup de personnes offrent une self-défense authentique, mais très peu sont capables de vraiment l’enseigner. 100% efficace, simple et réel ! Il s’agit d’un système fonctionnel, opérationnel et professionnel, basé sur l’efficacité et la simplicité. »
« Simplicité et efficacité sont les concepts que nous utilisons chaque jour dans notre étude et dans notre entraînement »
Self-defense « Le PFS contemple également la capacité de supporter des situations de grande pression psychologique. »
Qu’est-ce que le Professional Fighting System (PFS) ? Le Professional Fighting System est un système de combat efficace, destiné spécialement aux agents de l’ordre public, mais adapté également à l’usage civil. Des techniques simples et logiques ont pour résultat une stratégie de défense facile et efficace. Une telle perspective professionnelle du combat marque la différence et fait l’efficacité du gagnant. La Professional Fighting System Academy est une organisation fondée par Sifu Salvatore Oliva dont le siège se trouve en Suisse. Il s’agit d’un système professionnel, centré sur le combat pur et dur, c’est-à-dire qu’il nous prépare à vaincre un adversaire dans une situation réelle de la rue. Le système a été développé –et continue d’être actualisé– pour arriver au plus haut niveau dans le moindre temps possible. Le PFS contemple également la capacité de supporter des situations de grande pression psychologique. En ce sens, il ne s’agit pas d’un autre système basé sur la tradition, mais d’un système ultramoderne, grâce auquel on apprend en peu de temps à être efficace au combat. Son secret ? Il se base sur les réflexes naturels du corps et couvre les quatre distances du combat. La base de la méthode est le mouvement rythmique, pour que l’élève ne soit pas esclave d’une technique figée, pour qu’il puisse se déplacer librement, spontanément et de manière créative, répondant ainsi
Self-defense
Self-defense
adéquatement à l’attaque. Le travail du combat avec bâton est très important pour que l’élève améliore ses techniques à travers une meilleure coordination corporelle, force, déplacements, sensibilité, rythme, capacité de réaction, explosion et confiance en lui. Pour apprendre le système, il n’est pas nécessaire d’avoir une force extraordinaire.
La JKD Stick Fighting Philosophy La Oliva Professional Fighting System Philosophy, et dans ce cas surtout le JKD Stick Fighting, est un système de combat professionnel. Le JKD Stick Fighing est efficace aussi bien dans la défense que dans l’attaque. Les techniques qui n’offrent pas une efficacité absolue
n’apparaissent pas dans le programme d’apprentissage. C’est là l’un des piliers de l’enseignement. Le programme de la Professional Fighting System Academy comporte deux parties : Self Perfection et Self Preservation. La Self Preservation est un simulacre du combat de rue. On y utilise différentes techniques de poing, coude, genou et même des coups de tête. C’est-à-dire des techniques qui peuvent mettre hors de combat un adversaire en un minimum de temps. D’autre part, la Self Perfection contemple la respiration, le mouvement, le rythme et la philosophie (le cœur de l’art martial, l’art en lui-même). À travers des exercices avec les compagnons, l’élève apprend à développer la Self Perfection et le Self Preservation. Il est très important de développer tous les attributs et pas seulement un seul. L’Oliva Professional JKD Stick Fighting enseigne un seul bâton, deux bâtons, Pananjakman (coups de pied en dessous de la ceinture), Dumog, Kina Mutai (crever les yeux, mordre, pincer, etc.) et du sparring pour compléter la formation. Mon objectif, et la philosophie du JKD Stick Fighting, c’est de doter
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JKD tous mes élèves des outils nécessaires pour survivre face à n’importe quelle attaque. J’enseigne des techniques simples, efficaces et réelles de la self-défense pour que mes élèves aient la possibilité de les utiliser en cas de danger. Chaque situation est différente, mais le procédé de la défense et la technique utilisée sont toujours les mêmes. Quelques exemples. Première situation, dans un club de billard. Un homme a trop bu, utilisant sa canne comme un moulin à vent, il s’approche dangereusement de vous. Que faire ? Comment vous défendre ? Deuxième exemple. Un parking souterrain, de nuit. Vous observez que deux hommes de grande taille s’approche de vous, l’un d’eux porte une batte de base-ball. Comment réagir ? Comment vous défendre ? Très facile. Il faut employer des mouvements réels, logiques et efficaces. Dans mon DVD, on voit quelques-unes des principales techniques qui constituent une méthode adéquate pour que la défense ait lieu de manière avantageuse ! Les situations mentionnées précédemment peuvent arriver n’importe quel jour à n’importe qui. C’est la raison pour laquelle j’enseigne le JKD Stick Fighting. Tout le monde devrait apprendre comment se défendre dans ces situations. « Simplicité et efficacité sont les concepts que nous utilisons chaque jour dans notre étude et dans notre entraînement. »
Programme du JKD Stick Fighting Dans notre programme du JKD Stick Fighting, on apprend des techniques de base et des principes fondamentaux. L’élève avancé a la possibilité de s’entraîner avec le sparring. Ce sparring n’a rien à voir avec le full contact ou le light contact car dans le JKD Stick Fighting, nous utilisons les genoux, les coudes, la tête, les doigts, les épaules, les clés, les projections et le combat au sol. Au cours des premiers mois, les débutants apprennent surtout le travail des pas en combinaison avec les techniques à un seul bâton, à deux bâtons et à mains nues. Pour acquérir la rapidité, la résistance et la coordination afin de rentrer le plus vite possible en distance courte, il est très important de maîtriser ces attributs car ce n’est que comme cela que l’on esquive en même temps toutes les attaques. Les tactiques utilisées dans le combat et la combinaison des pas sont les mêmes, indépendamment de l’arme utilisée. Ces techniques influencent également la structure du combat à mains nues appelée Tatsulok (triangle). Dans le JKD Fighting, il existe trois distances : - « Largo mano » pour la distance longue - « Sombrada » pour la distance moyenne (où l’on utilise les poings et les coups de pied bas, afin d’atteindre le tibia, le genou, la cheville et la zone génitale)
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« Mon objectif, et la philosophie du JKD Stick Fighting, c’est de doter tous mes élèves des outils nécessaires pour survivre face à n’importe quelle attaque. »
« Dans un affrontement, celui qui gagne n’est pas celui qui a les plus jolies techniques, mais celui qui a les meilleures conditions ! »
Self-defense - « Close Quarter Combat Range », également appelé « Corto » ou « Puño », pour le combat au corps à corps. On utilise ici les coudes, les coups de tête, les doigts, les épaules, les projections, les étranglements et les morsures. Les extrémités de l’arme sont souvent utilisées car on ne peut habituellement pas utiliser toute la longueur de l’arme. Dans toutes les distances du programme d’entraînement, on utilise le principe « Humbok » (« Couler comme l’eau ») pour s’adapter aux changements. Pour employer les différentes techniques, on apprend au début la distance longue (« Sombrada Range » ou « Medium Range ») avec le bâton et le couteau et à la fin, le combat au corps à corps (« Close Quarter Combat Range »). Le JKD Stick Fighting est un système avec des techniques offensives et défensives, où l’on utilise les pas diagonaux et en forme de triangle, comme c’est habituel dans la plupart des styles philippins. Le JKD Stick Fighting utilise le dessin du triangle pour le « Short Range » (distance courte), pour dépasser l’adversaire ou l’entourer et prendre une position avantageuse.
Pourquoi le JKD Stick Fighting est-il si efficace ? Le JKD Stick Fighting est si efficace parce que ses mouvements sont réels et logiques, basés sur des réflexes naturels, ce qui permet un apprentissage dans le temps le plus court possible. Indépendamment de l’angle d’attaque, on utilise principalement trois techniques de défense (coups de
coude, de genou et de tête) dans la combinaison adéquate, obtenant une efficacité maximale. L’efficacité dans le combat se base sur ces techniques de base, c’est-à-dire sur la simplicité et l’actualisation continue. Le JKD Stick Fighting est un combat de survie contre un ou plusieurs agresseurs armés sur n’importe quelle distance, c’est-à-dire dans un combat de rue réel. Dans le JKD Stick Fighting, l’efficacité signifie des actions rapides, directes, dures, efficaces et décidées. L’efficacité du JKD Stick Fighting se base sur le fait que la plupart des affrontements dans le rue commencent en distance moyenne (« Medium Range ») ou courte (« Close Quarter Combat Range ») et que les techniques respectives se terminent justement dans ces distances. Le mieux, c’est qu’il n’est pas nécessaire de connaître d’autres arts martiaux ou sports de contact. L’âge, le sexe, le poids, la constitution physique passent au second plan. Le programme que vous pouvez apprécier dans le troisième DVD se base sur des mouvements réels, courts, précis et surtout logiques, faciles à exécuter et d’une grande vitesse, d’une grande souplesse et à pleine puissance. Notre objectif est d’offrir un système de combat professionnel qui peut être utilisé dans les situations de défense pour terminer le plus vite possible avec l’agression en toute sécurité. Nous voulons former des gens à des habiletés pratiques, c’est-à-dire transmettre à l’élève une voie directe et rapide pour qu’il puisse se défendre ou défendre sa famille. Je recommande en toute confiance le système Oliva Professional Fighting System et le JKD Stick Fighting. « Dans un affrontement, celui qui gagne n’est pas celui qui a les plus jolies techniques, mais celui qui a les meilleures conditions ! »
Tout système a des limites et quand vous passez d’un système à un autre, vous devez apprendre un autre art martial et c’est ce que le Kapap essaye d’éviter. Le Kapap, combat face à face, c’est ça, un pont entre systèmes. Son fondateur fit sienne une expression dont le concept était utilisé par d’autres styles d'arts martiaux traditionnels : « Ne portez pas une arme, soyez vous-même l'arme. » Si votre pensée, votre esprit et votre corps sont l'arme, vous serez une arme qui sera tout aussi efficace lorsque vous porterez une arme. Ce DVD de l’Avi Nardia Academy traite de la connexion entre la « vielle école » d’arts martiaux et le CQB (Close Quarters Battle) moderne. L’expérience de Nardia en tant que commandant à l’IDF (Israel Defense Forces) et entraîneur officiel de la principale unité anti-terroriste israélienne lui a appris que cultiver la pensée et l’esprit du guerrier devait être prioritaire sur le simple entraînement physique. Dans cette vidéo, nous étudierons entre autres, la sécurité avec les armes et les parallélismes convaincants entre l’Iaido et le maniement correct d’une arme à feu. Les armes à feu sont les éléments les plus récents de l’armement individuel, mais elles n’échappent pas à la sagesse et à la logique de la vieille école. Nous verrons également des exercices d’entraînement adaptés du BJJ, des exercices de désarmement et de préparation intelligente du corps avec des explications quant aux bénéfices et les précautions à prendre. Un DVD éducatif, inspirateur et révélateur, recommandé aux pratiquants de tous les styles, anciens et modernes. HYPERLINK "mailto : davidgramage@gmail.com" davidgramage@gmail.com
REF.: • KAPAP8
Les Cinq Clés Secrètes qui amélioreront votre technique Texte : Takahashi Oshihiro Photos : © www.budointernational.com
Existe-t-il des formules magiques pour améliorer l'apprentissage des arts martiaux ? Depuis que l'homme est homme, il a consacré ses efforts à rechercher des raccourcis qui rendent son chemin vers les objectifs ou les proies qu'il convoite plus rapide et plus efficace. Nous ne parlons pas ici de formules magiques qui, sans plus, vous permettent d'améliorer les réponses. Comme le dit l'adage : « Il n'y a pas de raccourcis sans travail » et c'est une vérité universelle. Si par magique nous entendons ce qui nous permet de sauter de niveau, de passer par les versants pour écourter le chemin vers le sommet, la réponse est « oui », bien sûr. Il y a cependant un prix à payer pour chaque pas évolutif, quand on choisit quelque chose, on laisse toujours beaucoup derrière soi et de côté. Mais c'est l'aventure de la vie, le défi de l'être humain. De nombreux maîtres indiquent que le bonheur se trouve en chemin, pas au sommet. On peut cependant jouir du plaisir des voies alternatives dans notre cheminement et, bien sûr, le sommet est toujours le sommet, même s'il possède des sens très différents suivant la personne qui le couronne. Je m'explique. Pour les uns, le sommet peut être devenir invincible, pour d'autres, être capable de battre les autres (ce qui n'est pas la même chose), pour d'autres encore transcender le propre combat, aller au-delà de la dualité. Dans ce contexte, la technique est un outil indispensable pour tout élève. Elle est en elle-même un raccourci pour atteindre l'excellence, mais c'est dans la manière de l'utiliser que nous trouverons les clés secrètes qui donner ons une plus grande efficacité à votre entraînement.
Reportaje
Les Cinq Clés Secrètes qui amélioreront votre technique « Sentir le mouvement, ce n'est pas seulement le visualiser, c'est aussi le réaliser tout en intégrant les sensations qui l'accompagnent. »
1. Intérioriser le mouvement Quand nous commençons à pratiquer, nous passons tous par une étape de désarroi. Le corps semble ne pas répondre à la pensée. Nous imitons les mouvements que l'on nous enseigne, nous bougeons les bras et les jambes en pensant que nous faisons la même chose que les autres… mais le miroir s'évertue à le démentir. Au cours du processus d'apprentissage élémentaire, nous divisons (ou on nous l'explique comme ça) les mouvements pour les maîtriser progressivement et peu à peu nous les assimilons. Nous réunissons les lettres pour constituer des mots et ensuite nous finissons par faire des phrases, jusqu'à ce que, finalement, nous soyons capables d'écrire un livre. L'un des trucs les plus efficaces au cours de ces étapes, c'est d'apprendre à intérioriser le mouvement. Pour y parvenir, on doit apprendre à s'entraîner en solitaire en répétant les techniques les yeux fermés. Car les êtres humains sont très dépendants du sens de la vue pour tout. En l'annulant soudain, nous parvenons à identifier des sensations qu'autrement nous tarderions beaucoup plus longtemps à intégrer dans l'ensemble des signaux que manie notre cerveau pour contrôler le mouvement. Quand une attaque de poing part, elle provoque une série de frictions, d'angulations du tronc et des hanches qui donnent une plus ou moins grande efficacité à son application. Dans le combat au corps à corps, le sens du toucher est essentiel car on peut ne pas percevoir visuellement ce que fait l'adversaire pendant que les corps sont entrelacés. Un petit changement de poids peut anticiper l'entrée suivante en Judo tout comme un regard peut télégraphier l'attaque suivante en Karaté. Sentir le mouvement, ce n'est pas seulement le visualiser, c'est aussi le réaliser tout en intégrant les sensations qui l'accompagnent. Cette information crée des voies dans le tracé de notre système nerveux, des autopistes, des raccourcis, qui économisent en définitive l'énergie qui reste en fin de compte disponible pour être utilisée sous forme de puissance et de vitesse ou, ce qui est plus important, sous forme d'attention aux mille et une variables et situations que peut produire notre adversaire. La pratique continue avec les yeux fermés donnera des ailes à votre technique, elle la rendra plus efficace et surtout plus sobre. Le combat est toujours une situation entropique où celui qui économise finira par gagner, car celui qui résiste gagne.
Les Cinq Clés Secrètes qui amélioreront votre technique La maîtrise se mesure toujours à la « fluidité de l'exécution, à la « simplicité compliquée », à l'efficacité naturelle du pratiquant. »
2. « Pas de tension, pas d'obstruction » Les processus d'apprentissage représente toujours une grande usure et un grand effort. C'est ce qui se passe généralement dans la mesure où ne sachant pas quelles masses musculaires utiliser, on finit par tous les contracter. La maîtrise se mesure toujours à la fluidité de l'exécution, à la « simplicité compliquée », à l'efficacité naturelle du pratiquant. Si dès le départ, vous annuler la tension, vous économiserez un tas d'énergie et probablement de blessures. Prenons le cas d'une technique élémentaire comme le coup de pied frontal. Dans la première partie de la technique, on doit utiliser les masses musculaires de la partie antérieure des jambes, les quadriceps. Tout tension en ce moment sur leurs antagonistes, les muscles iliaques, gênera leur action. Ces derniers ne doivent se tendre qu'au moment de l'extension complète. Si nous pratiquons en nous efforçant d'utiliser les niveaux minimaux de tension indispensables pour déplacer notre extrémité, nous ralentirons les mouvements. Cela donnera l'occasion à notre cerveau de comprendre toute une série d'implications du reste du corps dans le processus. Si en plus, nous le faisons les yeux fermés, le profit sera multiple, nous « sentirons » comment notre poids se déplace sur la jambe d'appui, comment la hanche se lève, comment le tronc fait contrepoids à notre action (sinon nous tomberions par terre), comment les muscles des pieds s'étirent. Efforcez-vous alors de ne pas être tendu. Comme pour presque tout dans la vie, notre plus grand ennemi, c'est nous-mêmes. Quand nous nous efforçons de ne pas être tendu, nous cessons d'interférer négativement, nous économisons de l'énergie et nous découvrons, sans grand effort, ce que nous aurions tardé beaucoup plus à découvrir par d'autres voies. Contrairement au vieux proverbe des culturistes : « no pain, no gain » (on n'a rien sans peine), le pratiquant d'art martial devrait dire : « pas de tension, pas d'obstruction ».
Les Cinq Clés Secrètes qui amélioreront votre technique « Quand nous exerçons une technique dans un position différente de celle qu'ensuite nous allons utiliser, nous donnons une occasion à l'ordinateur central de concentrer son attention sur une seule partie des phases d'exécution. »
3. Entraînez les techniques dans diverses positions Pourquoi apprendre debout à frapper avec le poing si vous pouvez le faire assis ? Au cours du processus d'apprentissage, le principe : « diviser, c'est gagner » est certainement l'une des stratégies essentielles. Quand nous exerçons une technique dans un position différente de celle qu'ensuite nous allons utiliser, nous donnons une occasion à l'ordinateur central de concentrer son attention sur une seule partie des phases d'exécution. Je comprends que l'on peut se sentir plus ou moins ridicule en donnant des coups de pied couché par terre, accroupi ou accroché au mur, mais dans chacune de ces positions, nous isolerons les principaux muscles qui interviendront dans la technique quand nous l'appliquons debout. En le faisant, nous pouvons nous concentrer beaucoup plus adéquatement pour obtenir une application correcte du point 2 de cet article. Généralement, l'on découvre alors l'inutilité de tendre des groupes musculaires qui dans le fond n'agissent qu'accessoirement dans l'exécution des techniques, modelant leur exécution, au lieu d'intervenir vraiment directement sur elle, des groupes que le néophyte tend inadéquatement, ce qui lui ôte de la vitesse et par conséquent, de la puissance. Il est également vrai que lorsque nous nous mettons dans des situations autres que la situation habituelle, nous mettons en question notre équilibre de manière différente, emmagasinant des données qui nous permettront d'évaluer et de gérer bien mieux les mouvements compensatoires que chaque technique implique dans les secteurs qui ne sont pas directement engagé dans l'exécution de chaque technique. Rompre les habitudes dans l'entraînement ouvre toujours des perspectives nouvelles, conscientes ou inconscientes, qui nous permettent d'accélérer l'apprentissage.
Reportaje
Les Cinq Clés Secrètes qui amélioreront votre technique « Voir les choses depuis des angles différents offre au cerveau une occasion de reconsidérer et de réaffirmer ce qu'il a appris, donne une dimension à vos habiletés et suscite un appui ferme grâce à la créativité. »
4. Le monde à l'envers ! Suivant cette clé puissante déjà énoncée de rompre les habitudes, je vous propose de mettre le monde à l'envers. Transformez vos attaques en défenses et vos défenses en attaques. Faites en haut chez votre adversaire ce que vous faites en bas, échangez la droite pour la gauche, la gauche pour la droite. Mettez le monde sens dessus dessous ! Quand on pratique une technique de défense comme une attaque ou le contraire, on explore la « face cachée » de celle-ci, refermant mentalement le cercle en pariant pour l'adaptabilité. Les techniques rapides exécutées lentement, les lentes rapidement. Rendez le circulaire rectiligne et le rectiligne circulaire. Le chapelet des options est presque infini pour faire du paradoxe votre allié. Voir les choses depuis des angles différents offre au cerveau une occasion de reconsidérer et de réaffirmer ce qu'il a appris, donne une dimension à vos habiletés et suscite un appui ferme grâce à la créativité. Si vos combinaisons favorites commencent avec les bras, pour terminer avec les jambes, faites le contraire. Si vous essayez d'abord de projeter vers l'avant pour ensuite profiter de l'énergie défensive de l'adversaire vers l'arrière, essayez la combinaison opposée. Le moins qui peut vous arriver, c'est de découvrir pourquoi ce sont celles-ci et non celles-là vos favorites et vous serez peut-être étonnés de surprendre vos compagnons avec une veine créative qui vous rend déconcertants dans le combat.
Reportaje
Les Cinq Clés Secrètes qui amélioreront votre technique
« Attaquer avec le pouvoir d'une vague rompant sur la plage, frapper comme un éclair, se déplacer comme un félin, s'étirer comme une grue couronnée, filer comme un nuage, envelopper l'adversaire comme une rafale de vent, l'étrangler comme un boa constricteur… » 5. Observez la nature. Appliquez chaque chose au combat « La théorie se voit dans la pratique », dit un ancien proverbe. Une technique qui n'est pas éprouvée à travers le combat est comme un couteau qu'on n'utilise jamais : on ne l'aiguise jamais. Les meilleures techniques sont celles qui surgissent comme résultat de la pression qu'exerce l'habileté d'un compagnon d'entraînement. Quand on en a marre d'une combinaison que l'autre réussit toujours, on doit commencer par visualiser l'ensemble des actions qui la neutraliseront, l'entraîner seul d'abord, puis avec un camarade et enfin l'appliquer avec cet adversaire qui nous défie pour voir si ça fonctionne ou pas. Au cours d'un tel processus, la dépuration technique atteint ses plus hautes côtes d'excellence, la réalité est toujours l'épreuve la plus dure à laquelle nous confronter et la maîtrise surgit toujours des frictions continues avec elle. Ses arguments sont toujours incontestables. La nature, la réalité ultime est le seul maître qui ne se trompe jamais. C'est pour cela qu'elle a toujours été une source d'inspiration pour les budokas de toutes les latitudes. Attaquer avec le pouvoir d'une vague rompant sur la plage, frapper comme un éclair, se déplacer comme un félin, s'étirer comme une grue couronnée, filer comme un nuage, envelopper l'adversaire comme une rafale de vent, l'étrangler comme un boa constricteur… Les exemples sont bien connus, mais pour pénétrer leur mystère, il n'y a qu'une voie : s'entraîner, s'entraîner et s'entraîner… et ensuite… s'entraîner. Alors, bon entraînement !
L
a douleur est le meilleur Maître- comme on m’a dit à plusieurs reprises - vous avez de la sagesse, vous pouvez seulement sourire face à la douleur... Comme je sais le prix que j'ai dû payer pour cette connaissance et cette sagesse, personne ne pourra me retourner le prix de cette sagesse. C'est la quand je décide de partager ma connaissance de la douleur avec le public, cette peur ou comme quelqu'un l'appelait, sagesse. En grandissant dans la terre sacrée d'Israël, j'ai pu voir comment tous les jours, les gens perdaient la vie et ils étaient tués par des terroristes. Depuis que j’étais un enfant, je me souviens de la « Fadayun » ; les noms continuèrent á changer au cours des années, comme « patah » - OLP-Hamas-Hezbollah. Aujourd'hui, nous continuons á voir les mêmes actions sous les noms d'Al Qaeda et d'Isis. L'EIIL assassine avec des noms différents, mais les mêmes actions. J'ai décidé de porter le drapeau de l'amour et de la paix dans le monde entier et d’enseigner et partager mes connaissances, ma douleur.
J'ai servi dans l'unité numéro un contre le terrorisme et j’ai lutte contre ce fléau. Un jour, un membre de ma famille m'a appelé « assassin » lors d'un dîner et je n’ai pu sourire que quelques années plus tard, quand je l'ai rencontrée une fois qu'elle avait perdu sa meilleure amie lors d'un attentat terroriste et elle m'a dit que nous devions tous les tuer ; cette fois j'ai répondu que ce n'était pas la manière. Je lui ai expliqué que nous ne pouvions pas combattre le mal avec plus de mal et que « œil pour œil » nous laissera aveugles à tous. Je ne suis pas un assassin, et mes amis non plus. Il y a une histoire dans mon unité, dans laquelle un médecin volontaire a pratiqué la RCP à un terroriste qui avait été blessé après avoir ouvert le feu sur l’unité. Il le ressuscita, le guérit, l’arrêta et l’amena devant la Cour ; jamais, il ne raconta sa vraie histoire à ce terroriste. Son père était une légende dans l'armée et un jour, les terroristes ont attaqué sa
« Un jour, un membre de ma famille m'a appelé « assassin » lors d’un dîner et je n’ai pu sourire que quelques années plus tard quand je l’ai rencontré après avoir perdu sa meilleure amie lors d'un attentat terroriste et elle m'a dit que nous devions tous les tuer ; » cette fois je lui ai répondu que ce n'était pas la manière. »
Grands Maîtres
« Je lui ai expliqué que nous ne pouvions pas combattre le mal avec plus de mal et que, comme j’ai dit, œil pour œil nous laissera aveugles à tous. »
maison, après avoir franchi la frontière, prenant en otage sa mère et sa famille. Tous sont morts aux mains des terroristes lors de l'attaque ; aussi son père, qui a insisté pour être le premier devant la porte. A cette époque, il était un bébé et il a survécu grâce à que sa mère l’a caché dans la machine à laver, quand elle a entendu les terroristes casser la porte, en lui sauvant la vie. Plus tard, l'armée le trouva là et il devint membre de l'unité de lutte contre le terrorisme. Cependant, nous ne sommes pas des assassins, nous portons le drapeau de l'amour et de la paix et seulement qui a été à la guerre, connaît le prix de l'amour et de la paix. Nous ne combattons parce que nous détestons ceux qui sont en face de nous, nous combattons pour protéger ceux qui sont derrière et que nous aimons. Comme dit le proverbe, « les guerriers ne se battent pas parce qu'ils détestent ceux qui ont en face, mais parce qu'ils aiment à ceux qui sont derrière ». Cette sagesse je l’amène pour communiquer et aussi pour enseigner aux gens du monde entier, comment régler les conflits, aussi comme une qualité et un style de vie et pour partager toutes mes connaissances.
Cela me rappelle l'histoire de certains enfants qui faisaient du bruit á cote de la chambre d'un vieil homme, qui voulait dormir. L'homme a décidé de sortir et de leur parler, mais il savait que s’il leur criait ceci deviendrait un jeu pour les enfants et ils chercheraient à le rendre fou ; il a donc décidé de leur dire que s'ils faisaient du bruit il leur paierait, mais ils devaient faire beaucoup de bruit. Et se fut ainsi pendant une semaine. Passé ce délai, lorsque les enfants furent "travailler", l'ancien leur expliqua qu’il le regrettait, mais qu’ils n’avaient plus d'argent ; alors les enfants répondirent que, sans argent, il n’y aurait plus de bruit... Parfois, la solution au bruit est la sagesse et c'est ce que les leaders de mon équipe amènent au le monde entier, et ils font public que l'amitié, l'amour et la paix sont la meilleure connaissance que nous pouvons souhaiter. Si ma connaissance est publiée dans un livre, elle serait écrite avec une encre spéciale, faite de sang, de sueur et de larmes ; c'est l'encre de la douleur. Ma force ne me vient pas de soulever des haltères, mais je me relever á chaque fois que l’on m’a fait tomber par terre.
« Parfois, la solution au bruit est la sagesse et c'est ce que les leaders de mon équipe amène au monde entier et ils font public que l'amitié, l'amour et la paix sont la meilleure connaissance que nous pouvons souhaiter. »
Grands MaĂŽtres
Interview
ENTRETIEN AVEC MAÎTRE MARTÍN GARCÍA MUÑOZ Les retrouvailles dans le chemin de notre vie ont tendance à être, en général, très agréables et nous apportent de grands e d’émotifs souvenirs d’une étape passée. « Si vous voulez laisser une empreinte de votre chemin dans ce monde et dans cette vie, soyez toujours honnête, sincère et humble." Essayez de faire que tout ce que vous faites, dites, pensez et sentez, soit de tout cœur et en essayant de ne blesser personne. Il est préférable de toujours laisser des empreintes d'amour et de compréhension que des blessures ou cicatrices. Pour cela, vous serez toujours reconnu, aimé et respecté. En d'autres termes, vous allez mourir avec satisfaction et honneur. »
Introduction du Maître Raúl Gutiérrez López
Des Hommes Remarquables
Interview Chaque jour que nous rencontrons de nouvelles personnes, nous vivons de nouvelles émotions et nous luttons toujours pour réaliser nos rêves. Aussi, souvent, nous nous réunissons avec des êtres, des amis ou des parents du passé. Si dans ces réunions, nous avons laissé en eux cette « empreinte et nous n'avons pas causé angoisse et de douleur », alors c'est réconfortant. L'une de ces simples et grandes émotions c’est ce que souvent et au long de mes années d’existence je l’ai expérimenté dans ma vie. En d'autres termes, je sens une grande satisfaction chaque fois que quelqu'un et depuis n'importe où dans le monde, me contacte par téléphone, email ou personnellement, pour me montrer son estime, sa tendresse et me remercier pour quelque chose que j'ai fait bien dans le passé pour eux. C'est quelque chose que beaucoup de fois, nous ne prenons pas en considération ou, nous ne nous rendons pas compte
« Les agents de police doivent être hautement qualifiés dans tous les domaines pertinents, pour le meilleur développement de leurs obligations professionnelles. »
vraiment, que c'est tellement important pour tout être humain. Toutefois, c’est l'une des choses qui prouve si nous avons été de braves gens ou non. Être conséquent avec nos principes, notre comportement et nos actions, est plus important que ce que beaucoup de gens croient. Dans mon expérience personnelle, la plupart de ces constants flatteurs, ceux qui « semblent plus fidèles " ou au moins essayent de nous le faire croire, sont les premiers à « se trahir eux-mêmes ». Comme nous savons, l’amour, le respect, l’admiration ou la véritable amitié, se voient seulement quand le temps passe et pas au même moment où quelqu'un nous le démontre. C’est qui ne m’ont rien promis ou peu, avec le temps ils m'ont démontré leur affection sincère et sérieuse et c’est ceux qui ont vraiment mérite mon amitié et ont fait ce que je n’aurais jamais attendu d'eux. Les ballots qui me donnaient constamment des petites tapes
amicales et me parlaient de comment « d'autres » compliquaient la vie et agissaient de manière irrationnelle, sont ceux qui à la fin ont fini par se révéler véritablement dans son propre ego, infamie et déloyauté. Dans cette occasion, que je tiens à vous présenter une de ces personnes qui se trouvait à un certain moment dans mon passé récent et que pour des choses du destin, je suis retourné à « revoir » récemment. C'est un homme enthousiaste de la vie, aimant les arts martiaux et la formation de la police entre autres choses. Une personne qui comme une autre il faut connaitre et essayer de découvrir sa véritable essence. Nous savons que nous donnons tous une image « réelle ou fausse » lors de notre première rencontre. Tout dépend de notre état d'esprit à ce moment, comment nous sommes habillés, comment nous sentons et comment nous nous communiquons dans cette première entrevue ou
Des Hommes Remarquables réunion, va nous marquer fortement. Ensuite, le traitement, la communication constante et les faits, nous révèleront une plus grande certitude sure « qui ou comment il est en réalité ". Il y a quelques mois, nous avons célébré un premier Cours de Défense Personnelle de la Police Professionnelle, à La Herradura, à Grenade. Plus précisément le samedi 9 mai 2015. Nous avons invité des Maîtres et des Instructeurs de la taille de Darío Díaz Castro, (Madrid), Martin Moon Veron, (Tenerife), Osvaldo Gasparetti Genre d'Argentine et Monica Couto du Portugal. Présidé et supervisé par Raúl Gutiérrez, Président de l'IPSA et nous avons été suivi par des personnes d'Andalousie (Grenade, Malaga et Marbella), Madrid, Portugal, etc. C o m m e o n p e u t e s p é r e r, j e connaissais beaucoup d’entre eux, d’autres non et d’autres je les avais à « moitié oublié au fil des
années ». Ce fut le cas de ma retrouvaille spéciale avec le Maître MARTÍN GARCÍA MUÑOZ. Une personne, un ami, un c o m p a g n o n d a n s n o t re c h e m i n martial et de la vie. Nous avons partage ce cours, ce repas et ces discussions ultérieures. Nous avons remémoré le temps passé, des situations d’alors, des amis en commun, etc. Ensuite, nous sommes revenus à plusieurs reprises, en famille et en faisant des plans pour le présent et l'avenir. Grâce à ces rencontres, j'ai été en mesure de réaliser plus en détail les valeurs de son amitié, son enthousiasme et sa générosité. Pour cela et pour bien d’autres c hose s e nc ore , j'a i dé c idé de l'interviewer exclusivement, pour le Magazine International « Ceinture N oire », de Budo Inte r na tiona l Publishing Company. J'ai proposé le projet de Mr. Alfredo Tucci, il a accepté l'idée avec plaisir et la voici.
Introduction du Maître Raúl Gutiérrez López
L’INTERVIEW : Budo International : A quel âge vous avez commencé votre formation dans les arts martiaux, où et dans quel style ? Maître Raul Gutierrez : J'ai commencé au Collège d'Andorre la Vieja, à l'âge de neuf ans, avec le Judo. On l’enseignait déjà ainsi que la gymnastique. B.I. : Quelle fut la raison qui vous a amené à explorer le monde des arts martiaux ? M.R.G. : Toujours j'ai beaucoup aimé l'action. J'ai commencé à jouer aux tueurs et aux indiens, et depuis que j'ai découvert les arts martiaux, je les ai adorés. J'ai vécu à Almeria et tous, ou beaucoup de gens savent que Almería a été et elle est encore un lieu de tournage de nombreuses productions
Interview de grands films, surtout à l'époque des Western Spaghettis et d’autres américains. Le premier documentaire en noir et blanc a été tourné là-bas en 1940. Par exemple, une des plus populaire dans le monde entier, « Et pour quelques dollars de plus », a été filmée en 1965, par Sergio Leone, avec le célèbre Clint Eastwood et Lee Van Cleef, Gian Maria Volonté, Mara Krupp et Klaus Kinski. B.I. : Quels styles avez-vous pratiqué jusqu'à la date ? M.R.G. : Judo, karaté, Kung Fu, Wu- Shu, Boxe, Taekwondo WTF et ITF, Thaï Boxing et Kick Boxing. Ma passion pour les arts martiaux et pour les sports de contact m'a toujours conduit à m’intéresser et prêter attention à tous ceux qui sont à ma portée. Parce qu’en ne cherchant rien en particulier, je pense que chacun d'entre eux a son côté positif dans différents aspects de reconnaissance, soit au niveau technique, sportif, de self- défense et surtout les bénéfices qu’il nous apporte physiquement, mentalement et spirituellement. Bien que cette dernière phrase est sans cesse répétée, simplement il en est ainsi ! B.I. : Consacrez-vous votre temps libre à d'autres loisirs ou profession ? M.R.G. : J'ai mes propres affaires, mais dès que je peux je me dédie à l’évolution personnelle, l'enseignement et la formation. Aussi à partager avec ma famille, mes élèves et mes amis. B.I. : Pensez-vous que tous les styles sont efficaces, pratiques et bons ? M.R.G. : Comme je l'ai souligné avant, il y a des sports olympiques, tels que le Judo, la Boxe et le Tae-Kwon-Do. Par conséquent, ils ont leur censure et leurs contraintes au niveau sportif. Ils nous fournissent des connaissances techniques dans des différents terrains, distances et applications techniques, même si en principe, ils sont reconnus comme des sports. Les Arts Martiaux, Karaté, Kung Fu, nous soumettent à une plus grande perfection technique, esthétique, coordination, vitesse, force, etc., en cherchant d’exprimer l'art en question. Ensuite, tout dépend de ce que chaque praticien cherche à atteindre. De l’exercice physique, de la défense personnelle, santé, perdre du poids, rencontrer des gens... ? B.I. : Quel Maître connu a pu vous causer plus d'impression ou d'admiration, jusqu'à aujourd'hui ? M.R.G. : C'est pareil que la question précédente. Chaque Maître est bon en son sport ou son art. S’ils ont obtenu des titres et des diplômes, c'est parce que chacun d'eux a été bon dans son propre terrain. Il y a de bons spécialistes, de bons instructeurs et de bons Maîtres. B.I. : Entre Bruce Lee, Jackie Chan, Jet Li ou Tony Haa..., lequel choisissez-vous et pourquoi ? M.R.G. : Je suis avec Bruce Lee parce qu’il fut un grand artiste martial et acteur. Il avait un charisme impressionnant. Une énorme communication gestuelle et technique. Nous
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Interview savons tous qu'il était un homme qui avança 20 ou 25 ans dans sa façon de communication et d'évolution, tant dans les arts martiaux, comme au niveau cinématographique. B.I. : Le Tae-Kwon-Do a-t-il un âge limite pour se former ? M.R.G. : Le Taekwondo n'a aucune limite. En fin de compte, lorsque les forces nous lâcheront, nous pourrons toujours le pratiquer comme le Tai Chi. Et surtout, si nous avons été conscient et sérieux dans notre formation et nous évitons ainsi des lésions qui sont possibles en Tae-Kwon-Do, mais aussi dans tous les arts et les sports du monde. Nous soumettons notre corps et à notre esprit à des preuves très dures et compliquées. Pour être un grand sportif ou artiste martial, il faut souffrir beaucoup, s’entrainer beaucoup et être très conscients de la forme. B.I. : Quels sont les arts martiaux qui produisent plus de blessures ? M.R.G. : Statistiquement j’ai entendu que c'est le Judo, bien que le Judo ne soit pas un art martial sinon un sport et de caractère olympique. Mais peut-être, aussi, ces statistiques sont dues également parce qu’il y a un grand nombre de pratiquants du Judo qui existent dans le monde. Plus de praticiens, plus de blessures. Puis, ces derniers sports plein contact qui ont surgi et qui sont si sauvage que n'étant même pas des arts martiaux, mais des sports modernes de contact, sont très dangereux. Ce qui se passe, c'est que comme ils sont minoritaires, statistiquement on n’aperçoit pas le grand danger de se blesser dans sa pratique et ses combats. B.I.. : Avez-vous déjà été en Corée ou dans d’autres pays Orientaux, comme le Japon ou la Chine ?
M.R.G. : J’avais prévu pour me rendre en Corée avec mon Maître de Taekwondo WTF, mais comme je me suis changé à l'ITF, ce ne fut plus possible. En tout cas, ce voyage à un pays oriental est toujours pendant. B.I. : Que pensez-vous des rivalités toujours présentes qui existent entre eux ? M.R.G. : Je suis en désaccord avec les rivalités de toute nature. La race humaine, nous pensons que nous sommes la perfection et peut-être nous le sommes, mais nous sommes les plus maladroits dans notre vie quotidienne. Tant de guerres, tant de misère, de souffrance, quand fondamentalement nous avons tous le droit de vivre et d’essayer d'être heureux. En évitant la souffrance de nos semblables, il est sûr que tous nous pourrions vivre dans la dignité et avec honneur. B.I. : Que préférez-vous, l’art martial traditionnel, le sport ou la défense ? M.R.G. : L’Art martial traditionnel. L'art martial traditionnel implique tout un système de formation technique, physique, mentale, spirituelle et une formation complète, pour atteindre une existence plus saine, équilibrée et forte. APM : Qui pensez-vous qu'en Espagne réalise un travail pur et sain des arts martiaux ? M.R.G. : Tout d'abord, les différents médias spécialisés, pour leur contribution à la communication et à la diffusion. Ensuite et par ces mêmes médiats, nous pouvons observer des Maîtres,
Des Hommes Remarquables des Instructeurs et des Spécialistes habituels, qui depuis très longtemps, enseignent, diffusent et développent nos arts et nos sports. Ils ont été là pendant plus de 20 à 30 ans et continuent ses efforts louables. B.I. : En Europe, notre Continent, quel pays croyez-vous qui est le plus avancé en matière d'arts martiaux ou de sports de contact ? M.R.G. : Les Pays-Bas, la France et l'Allemagne. Ils ont toujours été ouverts à la connaissance et au développement de toutes sortes d'arts martiaux et de sports, offrant des possibilités, soutenant et réalisant sainement toutes leurs activités, sans tant de rivalité et de politique. B.I. : Quel sont vos styles actuels, vos diplômes et qui vous les a décernés. ? M.R.G. : -Maître 7 ème Dan d’Allied International Tae kwon-Do Counsil, décerné par le Grand Maître Park Jong Soo, pionnier du Taekwon-Do. -Instructeur Inter national 6e Dan de la Fédération Internationale de Taekwon-Do ITF. - Maître International 7 ème Dan de Défense Personnelle de la Fédération Espagnole des Arts Martiaux. FEAM - Maître International 7 ème Dan de la Fédération Madrilène de Lutte. -Maître de la Défense Personnelle de la Fédération Espagnole de Judo. -Ceinture Noire 3ème degrés de Muay Thai de la Fédération Espagnole de Boxe. -Ceinture Noire 3ème Dan de Wu-Shu de la Fédération Espagnole de Judo. -Instructeur de la Police Internationale I.P.S.A. B.I. : Voulez-vous ajouter quelque chose en particulier ? M.R.G. : Oui. Je tiens à remercier tous les Maîtres que j'ai eu
tout au long de ma carrière et en particulier, au GM Park Bok Kil de Taekwondo WTF, au GM Mario Pons de Taekwon-Do ITF, á Thomas Mendez (qui repose en paix), à Roger Paschy, au GM Raul Gutierrez et au Maître Juan Ferrando. Et enfin, mes frères martiaux, Maître José Miguel Martínez Valenzuela, Maître Juan Martínez Valenzuela et Maître Rafael Castro, pour ces difficiles mais fructueux entrainement que nous avons partagé pendant de nombreuses années.
SELF-DEFENSE POLICE B.I. : Avez-vous ou avez-vous eu une relation avec certains secteurs de la sécurité publique ou privée, société ou secteur policier ? M.R.G. : Au cours de mon service militaire, j'ai été instructeur de self-défense de la police militaire de Madrid. Comme policier militaire, je collaborais avec l'escorte du Roi Juan Carlos, dans les actes militaires dans la région de Madrid. B.I. : Comment, où et avec qui vous avez commencé votre initiation dans l’autodéfense de la police ? M.R.G. : J'ai enseigné des cours de self-défense à la Garde Civile, la Police Nationale et la Police Municipale pendant de nombreuses années, ainsi que des cours de tir, aux sociétés privées de sécurité. B.I.: Pensez-vous que la législation de la police agit en faveur ou en contre du travail des troupes ? M.R.G. : dans la plupart des cas et comme nous avons de nombreuses années de recherche, de développement et de mise en œuvre sur ces questions, elle agit positivement. Bien que, comme toute loi, il y a encore des fuites, qui, souvent n’assurent pas le policier. Je pense que les forces de sécurité de l’Etat, devraient avoir plus de recours à la force, parce que sinon, inconsciemment ils ne sont pas protégés dans des situations dangereuses ou à haut risque. B.I. : Vous vous dédiez á l'éducation régulièrement ou sporadiquement ? M.R.G. : Je dirais, comme ci comme ça, en raison de mon manque de temps pour le faire. Je travaille, j’étudie, je recherche, je soutien et je me mets en rapport avec tout ce
Interview
que je peux, qui n'est pas toujours conforme à ce que je veux... B.I.. : Vous avez des projets ou à des fins de contribuer en quelque sorte, en faveur des Forces de Sécurité Publique ou/et Privée dans notre pays ? M.R.G. : Oui. Avec le soutien et la coopération des miens et des secteurs tels que l'IPSA et des Instructeurs Professionnels, nous essayons d'organiser des cours et des stages de formation, que nous pouvons offrir au moins à Grenade et dans d’autres villes d’Andalousie. Nous allons célébrer le prochain 3 octobre 2015, un premier Stage Professionnel de Défense Policière à Grenade, réalisé par les Maîtres Raúl Gutiérrez et Darío Díaz Castro. APM : Qu’est pour vous la Défense Personnelle Policière ? M.R.G. : Quelque chose d'extrêmement nécessaire et qui mérite d'être fortement soutenue et protégée. Avant on nous offrait n'importe quel sport ou art martial comme Défense Personnelle Policière, jusqu’à ce que des vétérans policiers et experts en la matière, se réunirent et commencèrent un échange et une recherche pour concevoir des programmes adaptés à chaque secteur de la police, de la sécurité ou des gardes du corps. Raúl Gutiérrez, par exemple, a été le précurseur en Espagne de
ces Cours d'Instruction Policière, qui ont débuté en 1982 avec ses premiers séminaires à niveau national et international et il sait mieux que quiconque, sur ces développements et la constante mise à jour en Espagne. Son père était un « Policier » au Chili, son pays d'origine. Ce qui est connu ici comme la Garde Civile. Cette proximité et ses contacts aux Etats-Unis, l'ont amené à étudier et recevoir un titre, nous apportant ce qui aujourd'hui est chaque fois plus utile et nécessaire. B.I. : Pensez-vous que le policier devrait avoir un rang plus élevé dans l'utilisation de la soi-disant « Force Policière » ? M.R.G. : Oui. On doit protéger d’avantage les policiers et raccourcir la corde aux bandits, qui semblent parfois avoir plus de droits que ceux qui sont là pour nous protéger. B.I.: Quelle est votre spécialité au sein de l'éventail des matières qui s’enseignent dans la formation de la police ? M.R.G. : L'application de différentes techniques de réduction et de control, la mise de menottes et le transport. B.I. : A quels organismes de la police vous appartenez, en ce qui concerne la promotion et le
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« Eh bien oui. » Nous devons protéger plus les policiers et raccourcir la corde aux bandits, qui semblent parfois avoir plus de droits que ceux qui sont là pour nous protéger »
Interview développement des thèmes qui sont en c o n c u r re n c e a v e c l a d é f e n s e d e l a police ? M.R.G. : À l’Internationale Police et la Security Association, IPSA ; présidée et fondée par Maître Raúl Gutiérrez, Instructeur de la Police Internationale. B.I. : Dans quelle communauté vous vous trouvez normalement ? M.R.G. : Dans la Communauté Autonome d'Andalousie. B.I. : Pensez-vous qu'il y a des facilites et des aides officielles pour l’enseignement policier ? M.R.G. : Je pense que s'il y en a, elles sont très peu et qu’elles n'arrivent pas à couvrir les besoins réels que nous avons. B.I. : En ce qui concerne les différents secteurs de l’instruction de la police,
quels sujets pensez-vous qui devraient être plus à portée de main dans le domaine d'un policier ? Législation, droit pénal, gestion de la Défense, Mise des Menottes, tir, etc.... ? M.R.G. : Tout simplement. Les agents de police doivent être hautement qualifiés dans tous les domaines pertinents, pour un meilleur développement de leurs obligations professionnelles. B.I.. : Quelque chose dont vous voulez parler, proposer ou mettre en évidence ? M.R.G. : La grande œuvre du Maître Raúl Gutiérrez dans le monde des arts martiaux et en particulier dans la diffusion, la recherche et le développement de l'auto-défense de la police. B.I. : Merci beaucoup. M.R.G. : À vous pour cette occasion. Merci...
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« L'art martial traditionnel implique tout un système de formation technique, physique, mentale, spirituelle et une formation complète, pour atteindre une existence plus saine, équilibrée et forte. »
Combat Hapkido
Question de taille... dans la lutte avec des points de pression Par Maître Mark S. Gridley
Dans les articles précédents, j'ai partagé des conseils pratiques sur l'application et l'intégration des points de pression tactiques appliqués à l'auto-défense, ainsi que dans les applications de combat. Dans ce dernier article, mon but était d'aider le lecteur dans l'Art de l'emplacement d’objectif pendant que l’on travaille avec une population diversifiée. Dans mes voyages autour du monde, j'ai eu la chance de m'entraîner avec une grande variété de cultures et groupes ethniques distincts, qui m'a permis de faire quelques observations anatomiques générales. Je tiens à souligner que l'objectif dans cet écrit, n'est pas de se centrer sur des stéréotypes ou des tactiques de structure fondée sur l'origine ethnique. En fait, j’affirme à travers la recherche scientifique, que les êtres humains biologiquement sont génétiquement identiques à 99,9 %, et que la plupart des différences anatomiques sont dues à l'adaptation aux facteurs environnementaux. Il faut comprendre qu'il existe des différences anatomiques entre notre population et qu’elles commencent à utiliser ces connaissances par le biais de leur formation.
L
e monde a de plus en plus une population de cultures diverses et mixtes. Cela nous permet de découvrir une variété presque illimitée de plats gourmets, musique, art, philosophies et croyances. Comme les Artistes Martiaux, aussi elle nous a ouvert à un grand nombre de styles de combat culturellement spécifiques et à des approches uniques dans la résolution des conflits. Tandis que beaucoup de systèmes ou de styles d'auto-défense ont également beaucoup de similitudes, il y a des différences très spécifiques. Par exemple, un bâton est très courant dans plusieurs arts martiaux, cependant l'utilisation du
karambit (couteau de crochetage inverse spécialisé) n'est pas aussi répandue et il est plus d'ordre culturel. Beaucoup d’anciens systèmes classiques reposaient sur les affrontements avec une race de taille similaire, habitants d'une géographie similaire et d'armes du l’époque. Une étude rapide d’haplologie (armes, armures et tactique de lutte) et de l'anthropologie peut valider cette affirmation, toutefois, dans la zone moderne de la popularité des systèmes éclectiques on a prouvé leur efficacité, puisqu'ils peuvent s'adapter rapidement aux différences dans les types de corps si vous apprenez et si vous partagez ouvertement. Par exemple, l'art du Combat
Combat Hapkido Hapkido s’été pratiqué dans le monde entier et, à la suite de l'entraînement réaliste et l'application réelle, il ne cesse d'évoluer pour répondre aux besoins de notre société en constant développement. L'utilisation de points de pression tactiques évolue également en se basant sur l'environnement, la culture, la situation et la taille et la forme de l'objet. Un des éléments clés de l'utilisation des points de pression est l'emplacement exact de ces objectifs. Dans de articles précédents, j'ai énuméré un certain nombre d'autres éléments importants, et je vais maintenant me concentrer sur la situation dans cette fonction. L'efficacité d'un point de pression sur une technique sera affectée en grande partie si l'emplacement est incorrect. Nous avons sélectionné les points de pression (points d'acupuncture), car ils ont tendance à se situer entre les muscles, ligaments, tendons, os ou les voies vulnérables des nerfs (ou conjoncture principale des nerfs / Plexus). L'utilisation de ces points comme objectifs spécifiques nous permet d'interrompre la puissance et le fonctionnement du corps plus efficacement. Ces zones sont très petites, lorsqu'elles sont utilisées par les acupuncteurs ; elles sont seulement de la taille de la pointe d'un stylo à bille. Heureusement pour nous, elles peuvent être activées par la stimulation d'une zone d'un diamètre d’une monnaie ! "Euro" (25 mm). Pensez à des gros muscles et structures anatomiques comme l'armure, elle peut aider à visualiser les objectifs comme des petites fissures dans l'armure. Voici les zones du corps plus vulnérable aux attaques et souvent moins protégées. Il est vital pour le succès dans l'activation de l'objectif de reconnaitre que chacun de nous sommes différents dans certaines ou autres formes anatomiques, plus souvent il s’agit de la taille et de la constitution. L'emplacement de l’objectif variera légèrement entre les individus. Réaliser des entrainements fréquents avec différents partenaires vous aidera à
Points de Pression Tactiques
développer et affiner votre sens de l'emplacement des objectifs. La principale différence conceptuelle est que dans les sciences occidentales, l’unité de mesure standard et uniforme, sans exception (par. Exemple. Un pouce est un pouce, sans se soucier de la façon dont on l’applique). Cela diffère légèrement dans la médecine chinoise, où une unité de mesure est une mesure proportionnée qui est censée être basée sur l'individu. La compréhension de ce concept vous aidera à localiser rapidement des objectifs par la vue et le tact contre la tendance à appliquer une règle exacte, cependant, il faut avoir un esprit souple pour permettre cette variation Vous pourrez voir le terme « unité anatomique » (UA) dénommé pour la fréquence à travers de la formation tactique des points de pression. Nous utilisons cette terminologie pour aider à identifier nos objectifs. Ce langage signifie : Ou Un « UA » peut aussi être appelé en médecine chinoise comme un « cun » Ou La mesure de l'UA peut varier d'une personne à l'autre. Elle est spécifique et proportionnelle à chaque individu. Ou Un UA peut être mesuré par la largeur à travers de l'articulation distale du pouce de cette personne ou plus précisément la largeur de l'articulation inter phalangienne du pouce qui est 1 cun. Un bon texte sur l'acupuncture comme texte intégral sur l'acupuncture de l’Ecole de Shanghai de Médecine Traditionnelle ou les médias électroniques comme le logicien Qpuncture peut lui donner une ressource graphique ou explication définitive. Le manuel des points tactiques de pression a été conçu pour simplifier cette étude et comprend une description complète et des illustrations des objectifs utilisés en Combat Hapkido.
Bien que les renseignements ci-dessus sont exacts, elle ne s’adapte pas encore à certaines variations anatomiques. C'est donc aussi pour cela que nous préconisons l'utilisation de redondance et de multiples objectifs en combinaison. Plus grande est la zone d'une UA ou d’un cun qui s’utilisent pour mesurer, plus grand est le niveau ou la marge d'erreur. Lorsque nous étudions plus à fond le développement de ce système de mesure proportionnelle nous nous rendons compte qu’il n’est pas si proportionnel après tout. En fait l'ancienne médecine asiatique est assez standardisée et on utilisait des appareils de mesure spécifiques habituellement de jade par les acupuncteurs, conçus sur la base de la famille royale ou des aristocrates de l'époque. Quand il s'agit d'une population de taille similaire il y a moins de variation et cela fonctionne raisonnablement bien, toutefois, pas si bien quand il s'agit de différentes tailles et dimensions. C’est pour cela qu’utiliser l’UA d’un sujet fonctionne mieux que d'utiliser votre propre UA ou d'une autre personne. En fait, il y a plusieurs articles présents dans l'acupuncture professionnelle e dans les sociétés de médecine traditionnelle qui doutent de la possibilité d'utiliser le « système de mesure Cun ». Il est possible que cela fonctionne comme une référence pour les praticiens qui commencent à apprendre, cependant, il ne devrait pas remplacer l'expérience pratique. Par exemple, l'objectif du poumon 8 est situé à une UA à côté du pli du poignet. Dans le cas où vous n'obtenez pas une bonne réponse, il vous suffit de régler la position à un peu plus large qu'un UA du poignet. Si vous obtenez une bonne réponse anatomique et pleine d'énergie, c'est l'emplacement pour cet objectif. Vous devez l'utiliser indépendamment de la description des livres de texte. Apprentissage par l'expérience doit modifier
Combat Hapkido
Points de Pression
Combat Hapkido
l'apprentissage à partir de textes si on atteint le but recherché ; Pensez à cela comme un complément au lieu d’entrer en conflit. Si vous n'avez pas appris l'emplacement général dans le manuel, il aurait été difficile de faire un petit à point pour la réussite. J'ai dû changer l’emplacement de l’objectif en fonction d’où j’enseignais. Par exemple, en Finlande, l'emplacement du poumon 8 me semblait légèrement plus élevé que lorsque j’étais au Panama. Bien sûr que le pays n'était pas le facteur de différenciation autant que le type de corps et les adaptations spécifiques de ce climat. Ce fut une observation expérimentale et loin d’une vérité absolue. Quand j'enseigne dans la plupart de l'Europe Centrale, il me semble que l'emplacement du point n'est pas différent qu’aux États-Unis, cependant, je crois qu'il y a beaucoup plus de variation dans la taille et la forme des individus. Ce qui m'a motivé à écrire cet article, c’est que je me suis rendu compte de la frustration des gens lorsqu’ils ne trouvaient pas l'emplacement exact de l’objectif. Il est facile de trouver un emplacement sur une carte et quand nous sommes perdus, souvent nous nous efforçons tout simplement plus. Je vous encourage à ne plus vous fâcher avec la carte et à penser plutôt si vous deviez utiliser une carte différente pour atteindre votre emplacement.
Une autre façon de le voir ce serait peut-être de vous voir dans un combat contre un Moine Shaolin, un guerrier Viking, ou un membre d'une unité moderne pour les Opérations Spéciales, tous sont humaines et soumis aux lois de la mortalité, cependant, ils ont différentes vulnérabilités. Quand il s'agit de pressionné sur les points il y peu de chemins, il faut étudier, se former et appliquer ses connaissances à tant de types de corps différents que possible. Je pense que votre domaine surgira un jour grâce à votre capacité d'adaptation. Bien sûr, cet article ne peut pas aborder cette question dans son intégralité et nous vous encourageons à aller plus loin pour mieux comprendre cet important thème de légitime défense. Dans un prochain article, nous allons partager plus sur la fascinante étude des points de pression tactiques. Bien sûr, vous n'avez pas à attendre ; Cette information est disponible par sur la série de DVD didactiques des Points de Pression Tactique, que vous pouvez demander directement aux Services Internationaux à www.dsihq.com et Budo Inter national sur www.budointernational.com. S'il vous plaît entrainer dur, vivez avec honneur et être bien. Pour plus d'informations sur la certification, les séminaires et d'autres questions, veuillez contacter sur : info@dsihq.com
Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
Le Maître et l'élève... Le conscientiel dans les arts anciens Alvin Toffler dit quelque chose que j'aime beaucoup : "Les analphabètes du siècle prochain ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire, mais ceux qui refusent d'apprendre, réapprendre et réapprendre à nouveau". Malgré qu’il semble inexorable, la même lutte pour la moralité intérieure et l'inversion des valeurs que nous voyons tant de fois aujourd'hui sur les scènes des différents arts martiaux, existaient aussi dans la classe samouraï, étant donné que ces questions et le choix d'évoluer de la noblesse au caractère interne, n'est pas typique de l'homme et de ses convictions dans lesquelles vivre ou mourir – comme on le voyait dans les anciennes méthodes. En expliquant à différents historiens du monde académique, les mêmes histoires que j’avais appris avec plusieurs professeurs que j'ai interviewé et auxquels j’ai eu accès dans les entretiens et les échanges d'e-mails, la chute de la morale japonaise peut s'expliquer dès le moment où nous avons des nouvelles qui sont dues au passage du temps qui a radicalement changé la moral des guerriers : ils agissaient conformément à leurs propres intérêts et même ils tuaient leur propre Seigneur, pour occuper sa place. D'où vient cette nouvelle façon de penser et d'agir ? Selon le Confucianisme, le culte qu’adoptait les guerriers, les sujets devraient servir son Seigneur au point de risquer leur vie et mourir pour lui, tant que celuici assurait leur vie ; en d'autres termes, ils suivaient une règle difficile, qui soulignait « une chose pour l'autre », règle qui était restée inaltérable. Au début de la cavalerie on avait souligné que la loyauté devrait être réciproque. Minamoto à Yoshile rémunéra à ses guerriers avec ses propres biens et Yoritomo les traita avec une grande considération. Au fur et à mesure que le système monétaire se développa, la pensée devint plus utilitaire. En outre, bien que les guerriers pensèrent être considères de façon plus attentive par leurs maîtres, la plupart des Shogun et protecteurs ne furent pas considères comme ils l’attendaient. Ainsi se justifiait l'idée qui était la cause de la chute des seigneurs. Aussi, la façon dans laquelle le patrimoine, était distribué a également affecté les guerriers. Dans l'antiquité, les enfants avaient les mêmes droits sur les terres laissées par le père, mais lorsque la quantité de terres à partager diminua cela entraina de nouvelles coutumes : seulement un de ces enfants (habituellement le plus grand) héritait toutes les terres et ses autres frères devenaient ses vassaux, ce qui les éloignait de l'héritier et les encourageait à la jalousie et à l'antipathie. Auparavant, le successeur comptait avec l'aide sincère de ses frères, mais maintenant il devait être prudent pour n'être ne pas trahi. En fait, plusieurs protecteurs furent vaincus par ses frères et sœurs ou d'autres personnes de la famille.
Malheureusement, beaucoup de ces histoires peuvent finir avec le romantisme d'un Japon vertueux qui, tout au long de l'histoire, nous a montré l'existence de plusieurs motifs qui ont conduit à rompre avec les normes de l'époque et à développer de nouvelles mesures et stratégies pour la vie quotidienne. Cela nous permet de révéler les apparences et pénétrer dans la réalité de la substance. Tout est plus simple, plus authentique et plus compréhensible... « Qui ne connait pas de limites, devra avoir des motifs pour se lamenter" (Proverbe japonais) Au-delà de l’interprétation humaine qui définit la jalousie, la médisance, etc., comme des soupapes d'échappement d’une possible oppression de tant de versions des complexes intérieurs, il est possible de vérifier que l'esprit en lui-même, est le tout qui se réveille en faveur de la conscience - ou vice versa. De ce point de vue - et je le vois ici sur des circonstances d'une observation plus conscientielle -, nous pouvons dire que nous obtenons d’importantes leçons ou des moments de singulière profondeur, chaque fois que nous formons partie du jeu d'une personne. Depuis que la vie des arts japonais fut subsumée dans des guerres internes, le sentiment humain d'hostilité fut envahi par le besoin d'aider les autres. Les séries à la télé et les grands films comme « Ran », d’Akira Kurosawa, et Shogun - le roman épique de James Clavel - révèlent un scénario terrifiant à l'égard de la conscience humaine. Dans son essence, la vie nous pousse vers l'avant et nous montre le chemin de l’évolution personnelle ; qui, à son tour, favorise en nous l'éternelle discussion entre l’être, soi-même et l'autre. Chacun a sa relative « auto- impression » dans l'observation de soi-même (et compte tenu de la nature éphémère de chaque instant) impulse par le biais de la vie quotidienne, la prémisse plus importante qui va au-delà de la ligne de l'ignorance : la lucidité ! Cependant, nous formons partie d’un tout, qui dans son effervescente ébullition favorise les mécanismes par lesquels notre esprit s’éveille. C'est simple : la mécanique des « univers » extérieurs fait toujours partie d'une roue conçue par l'être humain lui-même. Cependant, au niveau interne, les raisons s’établissent de façon que nous pouvons observer ces univers. L'esprit, dans sa ligne naturelle, succombe sous les ordres irascibles des mesures prises par l'organisme social. Ce qui, en profondeur, se réfère à des conditions plus « lourdes » et dangereuses pour la lucidité. Oui ! IL suffit d’observer comme chacun réagit aux pertes ! Celui qui mène une vie proche aux réalités personnelles, matérielles, délimitées par les circonstances plus mondaines, sait que les réponses offertes par la conscience, déterminent les tendances beaucoup plus profondes qu'une simple réflexion sur une certaine perte. Cela signifie que les perspectives doivent parvenir à élucider davantage, contre ce que nous comprenons comme
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« dysfonction conscientielle » et à juger que toutes émergent d'un point en vue de « l'avenir », et d’une réalité fournie par l'esprit qui voit, que tout ce qui est observé n’est que ce que l’homme tire de la stagnation mentale ; C'est à partir de la relation qu'il établit avec lui-même, que sa majorité d'âge conscientiel, émerge dans des lignes d'exaltation. Mais cela ne signifie pas évolution ! Ici, l’évolution apparaît comme une amélioration personnelle, intime... Un facteur absolu qui n’a pas honte de corriger les propres défauts ; qui vont au-delà de la simple imperfection traduite par vice. La sagesse ancienne, principalement sur la lignée tibétaine, nous apprend que les vérités que nous expérimentons, les points plus importants se manifestent par la puissance des tendances de l'esprit, qui sont essentiellement vides. Par conséquent, être conscient que l'esprit s’associe pour exister, c’est savoir que tous les phénomènes qu'il produit, se dégagent et s'élèvent par des motifs illusoires, basés sur des mécanismes externes. Compte tenu de ce facteur, la vie devient relative et transparente en même temps, toutes les fois que son essence perd son sens unique, lorsqu’elle s’approche de la réalité qui nous transforme. En chacun de nous, cela se produit de façon différente. Pour certains, cela arrive à travers la famille, l'argent, la religion... Pour d’autres, grâce à la science... Picasso disait : " Je fais toujours ce que je n’arrive pas à faire, pour apprendre ce que je ne sais pas !" Il y a déjà quelques temps que, dans mes pensées j'ai comme – et chaque fois plus en plus il ne me manque pas des conclusions que cette ignorance (j'entends par là ce que nous ignorons) influe sans doute sur le destin de chacun d'entre nous - en soit première, deuxième, troisième personne... Le grand Isaac Asimov a dit : « Si le savoir peut causer des problèmes, ce n'est pas par ignorance que nous pouvons les résoudre ». Plus que vraie est cette déclaration. Son contenu nous amène au fait que nous, tous, tôt ou tard, nous sommes ou seront victimes de l'ignorance qui lentement envahit nos vies et nous fait des otages d'un processus, d’un amortissement de la partie cérébrale, qui nous dit tant de l’utilisation du raisonnement. Et bien oui, vu que nous établissons des associations et qu’à travers d’elles nous délimitons une manière de penser, d’agir, de sentir… certainement qu’il existe un parallélisme entre tout dans lequel les raisons (je le dis au pluriel) répercutent sur les scénarios curieux et liés à des scénarios uniques qui nous "ré-inventent" ; ceci arrive aussi avec l’amour, la haine, la découverte d'un nouveau chemin. Des vérités réelles et immédiates pas ne peuvent « jamais » être imposées. Au-delà d'une limite qui démontre le besoin d'affirmation, des vraies réalités - au moins dans ma façon de le voir – sont subtiles et individuelles. Derek Bok dit quelque chose qui me plaît beaucoup : « Si vous pensez que l'éducation coûte chère, essayez avec l'ignorance ». Sur mon chemin jusqu'ici, plusieurs choses m'ont fait sensible à un moment donné ; Parmi elles, certaines très intéressantes quelque chose qui m’a fait « repenser » et donc « réévaluer » mes lignes directrices : libre-arbitre ! Comment quelqu’un peut décider pour les autres, ce qu'ils doivent sentir ou non, penser, adorer ? Même si notre vie est perçue collectivement, elle émerge et s'élève à travers une chaîne de causes et effets qui modifient notre réalité, selon un plan plus élevé. Même si les arguments sont enracinés dans les croyances, les rudiments et les fondements..., l’être est en soi même une réalité individuelle, qui doit être travaillé depuis l'intérieur vers l'extérieur. Dans le cas contraire, nous verrons que la superposition des vérités, surtout celles qui tentent de nous convaincre, deviendront un processus d'inversion des valeurs, de l'imposition d'images et d'impressions. Ainsi, il y a certains points de réflexion qui démontrent également que tout, tout dans la vie, principalement au niveau du progrès personnel, est nécessaire selon le positionnement de chacun. Les sages affirmèrent que ces scénarios d'analyse et d'observation, devraient être classés comme
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« des ignorances saines ». Des parallèles qui cherchent à nuire à la vie, au milieu de la vraie soustraction des particularités des tribus sociales. « En réalité, nous ne connaissons rien, car la vérité est dans l'intime » (Démocrite) Attirés par les sommets du moment, beaucoup d'entre nous croient que, en cas de doute, de choix, les conséquences seront négociables –en cas que l'avenir ne représente pas une partie de l'expectative déposée. Tout cela nous montre qu'il existe une réalité qui est unique dans notre univers personnel et que, grâce à un point de vue individuel et non transmissible, nous choisissons : nous optons pour elle et il doit être clair que "rien n'est aussi dangereux qu'un ami ignorant ; il vaut mieux un ennemi sage ! » (Jean de La Fontaine) Il n'est pas difficile de comprendre que nous usurpons toujours notre conscience lorsque nous optons pour un association mentale, associative, sensible, dotée de scénarios pulvérisés sous d’infinies formes ou d’expressions d'un principe central unique. C’est drôle ! N'est-ce pas ? En proportion équivalente, notre réalité intime tâtonne toujours et en même temps, elle dissimule les scénarios différents et uniformes qui déterminent ce qui appartient à chacun d'eux. Cela signifie que même si l'univers impacte sur ses fragmentations dissonantes, variantes d'événements qui deviennent des faits plus importants tout fait partie intégrante et cohérente d'un modèle identique de chaque histoire personnelle, qui se répète à l'infini, dont la fin n'est autre que la mort. Nous mourrons tous un jour. J'ai vu à travers d'innombrables manifestations, révolutions voilées, dans certains secteurs martiaux, etc., que les réactions, dans le pire des cas, sont naturelles lorsque la douleur stimule les points d’ébullition de notre pensée. Le fait que nous échouions quand nous choisissons, nous croyons, que nous avons opté pour un certain aspect de la question est évident... On dit toujours (souvent d’haute voix) que nous avons droit à cela et à l'autre... C'est vrai, mais nous avons aussi le droit de supposer que nos attitudes du passé projettent un présent qui génère des hypothèses imprévisibles pour l'avenir. « Souhaiter violement une chose c’est devenir aveugle a d’autre. » Dit Démocrite. Pour les sages, c’est l'éveil de l'illusion, pour une redécouverte conformément à la réalité que chacun définit pour lui-même, puisque les besoins individuels sont les exemples des chemins différents et des progrès personnels. En revanche, il faut penser que nous avons tous une expression claire qu’à travers l’intime, l’être reste libre dans son paysage conscientiel. C'est facile si nous pensons que tout ce qui existe dans l'univers, est le résultat d'une réverbération de la nécessité qui est conforme à ce que nous croyons, contre ce même univers. Nous transférons nos impressions du relatif, par le biais de la forme que prennent nos sens ; qui à leur tour sont réorganisés selon nos structures de sustentation. « Le but de la vie n'est pas le bonheur mais l'amélioration » (Madame de Staël).
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