Les Philippines possèdent une longue histoire en combats à vie ou à mort. Depuis l'antiquité jusqu'au temps modernes, les arts de la lutte de l'archipel philippin ont démontré maintes fois être des formes compétentes , efficaces et extrêmement letales en combat. Une infinité de systèmes d'arts martiaux philippins s'étendent sur les milliers d'îles de cette région. Beaucoup d'entre eux sont des arts 《 familiaux 》 et aucun 《étranger 》 puisse probablement arriver à les apprendre, mais heureusement, beaucoup d'autres se sont mis à disposition de tout le monde. Depuis la perspective du Kyusho, l'étude commence avec l'apprentissage de la réanimation et de la restauration, mais après il développe une focalisation d'objectifs móviles avec le bras comme fondament Martial. Quand on analyse une attaque, à part les coups de pied, toutes les autres attaques commencent avec les bras et c'est parce que les bras sont la partie plus rapide du corps, avec plus de mouvement et capacité d'attaque directionnel. Par conséquent c'est une partie très difficile de l'entraînement qui devrait s'intégrer dans chaque session, avec de nombreuses variations. Il y a d'autres façon de faciliter ce niveau et l'une d'entre elles réside dans l'habileté du 《Arm Trapping 》, ou capture de bras. Un travail de colaboración entre le Maître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.
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essence même du village Shizen (les naturels) repose sur sa philosophie le Huzu et sur le e-bunto, (littéralement « la grande force qui est commune à tous") une grappe des traditions et de connaissances sur le comportement et sur la nature des énergies de l’Univers et de ses interactions. Cependant, son aspect plus connu sont ses connaissances guerrières, le Bugei, brillamment partagés dans ce magazine depuis des années par Shidoshi Jordan Augusto dans sa chronique mensuelle, (ainsi que dans nombreux autres médias écrits et audiovisuels). Sur le e-bunto peu ou rien n’a été écrit, à l’exception de certains livres que moi-même j’ai écrit pour vous, et bien sur quelques -uns que Shidoshi Jordan a publié il y a des années au Brésil. Cette sagesse, de manière complètement sans précédent, a été conservée dans le secret depuis l’époque où les gens de Shizen se sont fusionnés comme une culture résistante contre l’avancée des envahisseurs Yamato, vers les siècles XVI ou XV dans les Iles d’où ils étaient les premiers habitants. De Maitres à élèves, les Miryoku, (ainsi connus dans la langue des Shizen, le Shizengo), étaient de sages chamanes, des conseillers et des médecins qui s’occupaient du bien-être matériel et spirituel du village. Sans aucun texte écrit, les élèves se préparaient pendant plusieurs années, en vivant avec leur Maître, en apprenant les arts et les sciences du visible et de l’invisible. Aujourd'hui, j’ai l’honneur de vous présenter en première page à Shiniyuki Sensei. Il fut l’apex d’une tradition de Miryoku, un géant dans lequel ont convergé des siècles d’études sur le mystère de l’Univers et qui a su le mener pour faire un pas de plus au-delà. Provenant de l’un des quatre hameaux qui composaient le village Shizen, en particulier de Yabu, il travailla comme Miryoku dans l’école de Ogawa au Brésil, liée au village de Kawa. Avec un caractère extraordinaire, détenteur d’un savoir incroyable, cet homme cependant était une personne d’apparence et de vie humbles, comme ceux qui l’avaient précédé. Beaucoup furent des étudiants de l’Ochikara, (e-bunte au Japon), qui voulurent approfondir leurs connaissances en visitant le Brésil. Sa renommée traversa toutes les frontières et pendant des décennies il s’occupa soigneusement de ses fonctions à l’école de Ogawa Sensei.
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Ceux qui le connurent bien, racontent sur lui des exploits spirituels extraordinaires, en laissant un petit groupe d’apprentis prêts à continuer la tradition. Un groupe de 8 personnes, hommes et femmes, qui apprirent les difficiles arts qui composent le e-bunto. Son Kokeisha ou son successeur, la professeure Michie Hosokawa, de qui ceux qui la connaissent bien disent, que c’est une Minikui née, c'est-à-dire, une Maîtrise des Arts et des secrets du spirituel, une « prêtresse » inégalée, détentrice d’un puissant caractère et de connaissances exceptionnelles. Pendant des années, elle fut la Ona Kakushin du propre Shiniyuki Sensei, à qui elle professe encore aujourd’hui, des années après sa mort, la plus grande affection et respect. J’eu la fortune de rencontrer Shidoshi Jordan Augusto il y a 10 ans, un de ces rares étudiants internes de Shiniyuki Sensei. Quand j’ai connu la profondeur, la puissance et la sagesse du e-bunte, j’ai été passionné par tout cela. Aujourd'hui, des ans plus tard, j’ai été honoré comme l’un des Kokeisha de Michie Hosokawa, en m’insérant officiellement ainsi, au sein d’une lignée de géants, un fait qui m’accable, et qui me stimule, dans les mêmes proportions. C’est pour tout cela que vous comprendrez la fierté et le plaisir que je ressens de vous amener en fin sur ces pages la figure de ces deux personnes si importantes et de partager avec vous une partie de l’histoire moderne du Peuple Shizen. Ça n’a pas été un chemin facile, mais tout arrive. Aujourd'hui donc je suis très heureux d’avoir cette occasion, celle de présenter au public l’existence des racines spirituelles dont je me sens et forme partie, en sachant que tout cela permettra d’étendre à plus de gens, l’admiration que cette culture et ses représentants ont produit en moi, en la faisant extensible à beaucoup de gens qui jamais, en fonction du propre secret qui a toujours entouré les Shizen , n’auraient pu ni même imaginer son existence ; une culture si ancienne comme extraordinaire, étrange et sage qui explore comme peu avec un extraordinaire élan les tours et détours du monde invisible. Une admiration et un respect justes, pour le savoir et pour ceux qui le détiennent et qui sans doute l’éveilleront chez de nombreuses autres personnes, maintenant et à l’avenir, un écho similaire. Comme disais le propre Shiniyuki Sensei, "l’e-bunto est quelque chose pour être admiré par beaucoup... suivi par très peu... et compris par beaucoup moins".
« C’est pour tout cela que vous comprendrez la fierté et le plaisir que je ressens de vous amener en fin sur ces pages la figure de ces deux personnes si importantes et de partager avec vous une partie de l’histoire moderne du Peuple Shizen. »
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Takeo Nagaki est le grand historien et chercheur qui depuis longtemps contribue à la connaissance de l’histoire du Bugei à travers de ses textes et de ses conférences régulières, des années 60, 70, 80 ans..., qui ont donné une base importante et ont mis l’accent au travail que nous faisons aujourd'hui. Au Brésil, ce fut lui, qui en 1994, a montré le premier texte du travail de Ogawa Sensei, dans le magazine brésilien « Kiai ». Respecté dans le milieu et considéré comme l’une des personnes les plus sérieuses et compétentes. Takeo Nagaki, qui n’a pas de classement dans les entraînements traditionnels. Il fut un ami personnel de Ogawa Sensei et l’aida dans les traductions et dans les recherches liées à la culture Ainu - sans aucun doute, ce fut lui le précurseur de la pensée qui aujourd'hui fait que le nom de Ogawa Sensei soit connu dans le monde et toujours il s’est consacré à raconter la trajectoire du travail de la famille de Ogawa Sensei au Brésil. Nous allons voir :
Histoire
L’Histoire moderne du BUGEI au Brésil
Shidoshi Jordan Augusto
Le Kasato Maru amena des centaines de milliers de japonais au Brésil.
epuis que l’ère Meiji est arrivée au Japon - et c’est un fait - beaucoup des chemins traditionnels ont commencé à souffrir des altérations. Les anciennes classes sociales ont été éteintes et à leur place, d’autres se sont établies. Le service militaire est devenu obligatoire, les lois fiscales sur les terres agricoles, ont été modifiées... Mais le gouver nement a fait une Constitution, qui a donné le pouvoir absolu de l’Empereur. Sur le plan économique, le gouver nement a élaboré l’industrialisation nationale à grande échelle, en initiant le cycle capitaliste. Du au besoin de matières premières et au marché consommateur, le Japon est entré en guerre avec ses voisins, Chine et Russie. Les victoires ont fourni une époque de prospérité et de capitalisme national. Aussi le secteur culturel a prospéré, avec l’alphabétisation de la population, la publication de livres, de
D
magazines et de journaux, l’étude des religions, les sciences, l’idéologies, la littérature et les progrès de l’art. On a interdit de se teindre les dents et on a permis de monter à cheval, autrefois autorisé uniquement auparavant aux classes privilégiées. Les gens ont été obligés de se couper les cheveux et d’utiliser un nom de famille, ce qui avant était autorisé rien qu’à la classe des samouraïs. On a interdit l’utilisation d’épées et on a autorisé le mariage entre différentes classes sociales, même avec des étrangers. On a interdit l’achat et la vente d’êtres humains (serves) et on a adopté le calendrier chrétien européen. Japon, a décidé d’occidentaliser son peuple. On a ouvert des lignes ferroviaires, on a utilisé le bateau à vapeur, on a introduit les calèches et l’éclairage au pétrole. On a construit des maisons avec des briques rouges et d’une façon ou d’une autre les idéologies occidentales ont favorisé un boom des études étrangères. C’était l’anxiété pour
la modernisation !Des mouvements démocratiques ont exigé une politique fondée sur l’opinion publique et le gouvernement a été contraint d’adopter la première Constitution, le 11 janvier 1889, qui donnait un pouvoir presque absolu à l’Empereur, L’émigration japonaise a commencé officiellement en 1868, pendant la première année de l’ère Meiji. Les premiers bateaux se sont dirigés vers Haway, l’Australie et la Nouvelle Calédonie. En 1897, on avait déjà formé des coopératives d’émigration dans 18 provinces du Japon. En 1898, les îles Haway sont devenues territoire des Etats-Unis et on a interdit l’entrée d’immigrants dans cet archipel. Les bateaux se sont ensuite rendus aux États-Unis, Canada et Australie, mais cette dernière, au début du XXe siècle, à cause d’une question raciale, a fermé ses portes aux émigrants japonais. Peu de temps après, d’autres Nations ont également mis des obstacles à l’entrée des émigrants
Ci-dessus : Ryu Mizuno (au centre) a organisé le premier voyage au Brésil, sur le bateau Ksato Maru. En bas : Des publicité de l’époque en fomentant l’immigration au Brésil. A gauche : Liste des immigrants sur le kasato Maru à son arrivée à Santos au Brésil.
Histoire
Photos d’époque : Emigrants arrivant du Japon au Br Point de contrôle de l’immigrat
ésil. tion.
japonais. Le fait que les japonais développaient toute sorte de travail dans le but de recueillir et d’envoyer de l’argent à leur pays d’origine, aussi bien que par leurs coutumes complètement différentes aux occidentales, a conduit à leur discrimination de la part des américains et des européens. Avec la victoire dans la guerre de Russie, beaucoup de gens ont traversé le Pacifique et sont rentrés en territoire américain, formant une grande concentration en Californie. Le premier cas qui ferait place aux mouvements contre les japonais, s’est déroulé à San Francisco et des affrontements entre des enfants d’américains et de japonais, qui étudiaient dans la même l’école, a provoqué l’intervention de leurs parents ce qui conduirait à la construction d’écoles exclusives pour les enfants d’origine orientale. Japon a interprété cela comme discrimination raciale. Comme le Japon avait des problèmes d’excès de population, lorsque les pays qui avaient reçu des émigrants japonais ont commencé à limiter leur entrée, la politique de l’immigration japonaise s’est tourné vers l’Amérique du Sud. En 1894, pendant le mandat du Dr. Prudente de Morais, le député Enomoto Tadashi, envoyé par le ministère des affaires étrangères du Japon, s’est rendu au Brésil et a visité les Etats de Pernambuco, Bahia, Minas Gerais et de São Paulo, en arrivant à la conclusion que le Brésil serait un pays idéal pour les émigrants japonais. Mais ce premier plan de l’immigration au Brésil, devait attendre, en raison de la baisse du prix du café et de la Guerre des « canudos », à Bahia. Ainsi, les premiers immigrants japonais arrivent au Pérou. En même temps, cela a causé un grand enthousiasme au Japon, a raconté le consul Suguiura,
qui alors était au Brésil et sa publication dans les journaux du Japon a conduit à un climat favorable pour améliorer le projet. Mizuno Ryu a fondé la Compagnie de l’Emigration K koku. Le 28 avril 1908, un bateau (Kasato Maru) est parti de Koby et a conduit à 792 pionniers de l’émigration japonaise au Brésil. Le bateau a traversé l’Océan Indien, il a atteint le Sud du continent africain et de là, en coupant le vaste Océan Atlantique, il a amarré dans le port de Santos, le 18 juin. A cette époque, Afonso Pena gouvernait le Brésil. Selon les études et les entretiens avec les plus anciens étudiants japonais, qui ont été des praticiens et des élèves de Ogawa Sensei au Brésil, Kasato Maru a débarqué à Santos, Nakamini Eichi, qui appartenait à la lignée de Yabuzuki, en utilisant ce nom dans certaines réunions de la colonie japonaise. Un bon nombre de gens le connaissaient comme Yabuzuki Eichi. Des descendants de la lignée de la « Uchuu Shizen » présentée au Brésil, on a reconnu à peine quatre : Yabuzuki, Kawazuki, Tayozuki, Yamazuki. Afin d’élucider cette question des noms japonais, il faut noter qu’au Japon il y a un proverbe qui dit : « le nom montre la personnalité ». En observant le nom, on pourra découvrir non seulement la personne, mais aussi à l’ancêtre qui a donné naissance à ce nom de famille. Jusqu'à l’an 1867 (Révolution Meiji), seulement les hommes avec une profession noble et les samouraïs pouvaient avoir un nom de famille. Après la Révolution Meiji, qui a terminé avec la différence des classes, tous les Japonais étaient autorisés à avoir des noms de famille. On dit qu’il y a 270 mille noms de famille au Japon.
Après une première étape à Hawaii et aux EEUU l’Immigration japonaise grandit énormément en Amérique du Sud ; certains ont prospéré comme agriculteurs dans une terre riche et généreuse, offrant d’excellents résultats aux paysans du Japon.
Les noms de famille qui sont constitués par des lettres (Kanji) comme : Ta, Da (rizière) ; Kawa (rivière), pas (champs) ; Tani Ya (vallée) ; Saka (colline), sont originaires des régions où ils vivaient. Par exemple, le nom de famille Tanaka signifie "à l’intérieur de la rizière", c'est-àdire que l’ancêtre vivait dans une maison dans les champs de riz et de là le nom de famille. Lorsqu’une les familles Tanaka augmentaient, il devenait le nom de la région. Donc par le nom, nous pouvons déduire son origine et même son emplacement. Nous pouvons comprendre que le nom de famille Tanaka a à faire avec la plantation de riz et observer que dans la région du Kansai, il y a beaucoup de Tanaka, dons, qu’il y avait des rizières en abondance. Nous ne pouvons pas choisir le nom de famille, mais nos parents peuvent décider le prénom. Les noms sont directement liés à l’époque. Au moment de la Seconde Guerre Mondiale, les Kanji plus couramment utilisés ont été Katsu (vaincre) et you (océan). Après la guerre, quand la paix régnait, le kanji Wa (harmonie) était à la mode. Au moment de la croissance économique, on a pensé davantage à la signification. C’est pourquoi on a utilisé pour les enfants, les prénoms de : Akira, -étant Aki (clair), Sei, Kiyo (propre), Makoto (sincérité, honnêteté) et pour les filles : Megumi Kei (bénie), Sachi, Yuki (bonheur), Setu (mélodie) et on utilisait le Kanji de : Ko, fils/fille. Au cours des der nières années, on a préféré l’image et le son de la prononciation que la
Les hameaux Shizen (dont l’endroit historique est inconnu) devaient être semblables à ceux de ces images du Japon actuel ; entourés de neige dans le rude hiver du Nord du Japon. Des cabanes de bois et de paille extrêmement résistantes à la neige.
signification du kanji. Les prénoms préférés pour les garçons sont : Dai, Yo, Ki et pour les filles, Ai, Sai, Na. L’origine du nom qui reste des évolutions du « Bugei » qui est arrivé au Brésil, est due à avoir organiser et sans doute après avoir développé son idée, avec l’influence directe du « shizen » des quatre hameaux : Yama, Tayo, Kawa et Yabu. Pour ces personnes, la « lua » était toujours présente avec force, dans leurs croyances mystiques ; Ce qui a conduit à l’union de ces noms. Le nom initial du village à son emplacement. Yama - montagne, Kawa - rivière, Tayo - soleil et yabu bosquet, avec Getsu- « lune » qui se lit "Tsuki", a formé la combinaison Yamazuki, Kawazuki, Tayozuki et Yabuzuki. Nakamini Eichi a été le premier qui a parlé de cette façon pratique du Bugei au Brésil. L’histoire nous raconte que le Bugei a été amené par la célèbre famille Ogawa, incarnée par Hiroshi Ogawa, Kazuo Ogawa, Nobuaki Ogawa et Kibashi Rirayama (cousin de mère). Nakamini Eichi a impressionné les colons par ses conseils pleins de sagesse et d’expérience. Grace ‘a son expérience en science occulte il a aidé les malades et il a déterminé les lignes directrices dans les moments de désespoir vécus par les émigrants. Nakamini Eichi a vécu au Brésil jusqu'aux années 40 du XXe siècle, par la suite il est retourné au Japon. Comme Nakamini a fait lorsqu’il était au Brésil, d’autres colons ont planté des herbes médicinales et ils ont transmis les savoirs enseignés par Nakamini Sensei. Entre les sexagénaires, beaucoup se souviennent des commentaires sur les magnifiques prouesses de Nakamini Sama - comme certains l’appelaient. On dit qu’une fois, une des filles de la famille Mizushima, dans un coup de folie, s’est armée d’un couteau, en menaçant de tuer tout le monde. Nakamini, par une prière, dite dans une langue qui n’était pas le japonais, a rassuré l’esprit qu’il croyait qui la possédait. Après il a demandé aux présents qu’ils ne fassent aucun commentaire sur ce sujet car les conflits entre les japonais et la police du Brésil avaient commencé.
Le Kazy no Ryu Bugei est arrivé au Brésil à travers de la famille Ogawa, qui a débarqué dans le port de Santos, en 1935. Descendants du hameau de Kawa, situé sur l’île d’Hokkaido, au Nord du Japon, ils se sont installés à Paraná, où ils ont commencé leurs activités en tant qu’agriculteurs. Par des circonstances occasionnelles, avec d’autres membres de la colonie, ils ont commencé la pratique du Kenjutsu. Le Japon était démoli par les bombardements et l’Empereur Hirohito et ses sujets ont dû accepter l’occupation militaire de leur territoire. Mais, de l’autre côté du monde, à Sao Paulo, la majorité de la colonie japonaise, a refusé d’accepter le fait. Alors, il a surgi un mouvement fou de patriotisme, en affirmant qu’en fait, le Japon était sorti vainqueur de la Seconde Guerre Mondiale. Une organisation de fanatiques, la « Shindo Renmei », décide alors de « purifier » la colonie, en assassinant « par trahison à la patrie » tous ceux qui eurent l’audace de croire à la défaite japonaise. En revanche, d’après ce qu’a écrit Celso Fonseca dans le magazine "Isto é" (existant encore au Brésil), immédiatement après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le 80 % des 200 mille japonais résidents dans l’état de São Paulo, croyaient que le Japon avait remporté le conflit. Aussi fou que cela puisse paraitre, la croyance reposait sur la certitude japonaise de l’invincible de l’Armée Impériale au long de ses 2 600 ans d’histoire. Pour cela, la nouvelle de la reddition n’était que de la fausse propagande diffusée à l’aide des japonais, ils ont appelé défaitistes et qui étaient considérés comme des traîtres de la patrie. Comme un acte de punition, des leaders fanatiques de la colonie, ont fondé la secte ultra-nationaliste "Shindo Renmei" - quelque chose comme la "Ligue du Chemin des Ressortissants - responsable de la mort de 23 personnes dont le péché était de croire en la suprématie incontestée des alliés.
Histoire La saga de la Shindo Renmei et de ses tokkotai, guerriers responsables du crime, est racontée dans le livre « Dirty Hearts » de l’écrivain et journaliste Fernando Morais, récemment transformé en un intéressant film. Le Colonel Kikawa, une sexagénaire d’un 1,51 m. de taille, qui était le propriétaire d’une blanchisserie à Sao Paulo, a été arrêté pour menacer ses concitoyens et même quand les autorités brésiliennes l’ont libéré il n’a pas renoncé à ses coercitions et intimidations. Personne n’a pu le convaincre alors qu’il était emprisonné parce que la capitulation du Japon était un fait réel. Mais pour lui ce n’était qu’un mensonge de la propagande américaine, un écran de fumée pour tromper les Japonais expatriés. Ainsi, non seulement il s’est consacré à forger d’innombrables bulletins quotidiens et à falsifier des photographies pour démontrer exactement le contraire, que c’étaient les Etats-Unis qui s’étaient rendus au Japon. Aussi il considérait à tous les japonais qui diffusaient la vérité, comme des traîtres à la patrie. Pour cela, on lui avait réservé un destin spécial : être éliminé par les tokkotai - unités d’attaque spéciales, appelées Bataillons du Vent Divin, qui rappelaient les « fascio di combattimento » de l’époque de Mussolini, mais avec une touche de violence brésilienne. La Shindo Renmei a préparé des listes des « makegumi » qui devaient mourir et a distribué les assassinats à divers groupes de tokkotai dispersés à l’intérieur de l’état de São Paulo et dans la capitale. Alors, ils ont commencé une impressionnante série de meurtres, dans lesquels les « défaitistes » parfois étaient exécutés devant leurs familles. Le nombre de victimes causées par les fanatiques de l’Empereur dépassait les 170 victimes (23 morts et 147 blessés). La communauté japonaise était horrifiée et les autorités brésiliennes se sont précipitées de prendre les mesures nécessaires : 31,380 japonais considérés comme des partisans de la Shindo Renmei, ont été arrêtés et identifiés. Sachant que le mobile de ces crimes était le refus d’une bonne partie de la communauté japonaise d’accepter la défaite de 1945, l’Intervenant fédéral de l’Etat de São Paulo, Mr. José Carlos Macedo Soares, a fait pour le 19 juin 1946 (près de dix mois après la capitulation du Japon) une réunion avec les dirigeants communautaires plus représentatifs. Il
voulait utiliser le principe de l’autorité du gouvernement brésilien, neutraliser le principe de la loyauté à l’Empereur, un antidote aux intrigues et aux absurdes diffusés par la Shindo Renmei. Il a pensé que s’il faisait une déclaration officielle de que sans la "Sphère de la Coprospérité de la Grande Asie Orientale", le projet impérialiste du Japon, avait succombé et que Hirohito s’était effectivement rendu, ils respecteraient sa parole. Mais… rien de tout cela est arrivé ! Parmi les plus de 500 japonais présents, aucun n’a accepté la vérité et non seulement cela, ils ont exigé que le Gouvernement de l’Etat de Sao Paulo, en quelque sorte empêche que les journaux mentionnent la défaite japonaise. Cette pétulance a provoqué une indignation nationale naturelle ! Quoi qu’il en soit, les nombreuses rafles de la police, soutenues par les opérations militaires de l’armée brésilienne, réalisées dans les villes de Tupi, Bical, Osvaldo Cruz et Marília, ont réussi à paralyser les terroristes tokkotai, ainsi que les dirigeants et qui ont été faits prisonniers et identifiés. En peu de temps, la Shindo Renmei a cessé d’exister, puis est tombée dans un long oubli pendant près d’un demi-siècle, duquel elle est sortie seulement pour « l’exemplaire livre-reportage » de Fernando de Morais. En raison des crimes de la Shindo, une partie de la population brésilienne a réagi de manière passionnée et a fini par le lynchage de beaucoup de japonais innocents. Par exemple, des villes comme Tupa, à l’intérieur de São Paulo, ont été transformées en zone de guerre. Morais a entendu parler de l’organisation quand il a interviewé à une nisei, à Osasco, dans le grand Sao Paulo, qui avait été la petite amie de l’entrepreneur des communications Assis Chateaubriand, personnage central de son précédent livre « Chatô, le roi du Brésil ». Mais il a révélé qu’il s’est décidé seulement à l’écrire, quand il a su qu’il était « bien documenté », puisqu’à la fin, Selon lui, certains faits « semblaient du réalisme magique », tellement ils étaient incroyables. L’un d’eux ne rentre pas dans le livre, mais l’auteur raconte que lorsqu’il a interviewé à un homme japonais, ancien sympathisant de la Shindoet qu’il lui a demandé : « Pensez-vous que le Japon a gagné la guerre ? » Le Monsieur a regardé l’écrivain qui était muni d’un « laptop » Sony et d’un appareil photo Nikon et il a répondu :
Arts du Japon "Pensez-vous qu’un pays qui aurait été détruit dans la guerre, serait la seconde puissance technologique mondiale ? » La logique orientale est vraiment particulière... En mai 2000, après avoir terminé le scénario de « Dirty Hearts », Fernando Morais a eu l’occasion de rencontrer face à face un tueur : Tokuiti Hidaka, le dernier à droite sur la photo de la guerre des « Sept de Tupa ». Il avait attendu deux ans cette interview et il a encore attendu trois jours à la porte du vieil homme. Quand enfin il lui a dit de rentrer, le journaliste littéralement a sauté de la voiture et s’est lancé vers l’intérieur de la maison... Il l’a interviewé pendant des heures, en prenant des photos avec une caméra et en prenant des notes sur un ordinateur portable. Pour finir et déjà satisfait, il a posé une dernière question : "Croyez-vous encore que le Japon ait gagné la guerre ?" Avec ses 80 ans, Hidaka s’est montré indéchiffrable, il a retourné sa tête et en regardant vers la caméra et la « laptop » de l’interlocuteur, une Nikon avec tous les extras et une Sony dernier modèle, a répondu : « Et vous pensez que si le Japon avait perdu la guerre, il pourrait construire des choses si sophistiquées ? » La Shindo Renmei est né dans un contexte défavorable pour les immigrants japonais au Brésil, avec la fermeture de 200 écoles japonaises, l’interdiction d’utiliser leur langue d’origine et l’interdiction de former des associations et d’avoir des radios. À la fin de la guerre, Junji Kikawa, ex-officiel de l’Armée Impériale Japonaise, a accentué le discours
fondamentaliste chez les émigrants, en rappelant qu’en 2600 guerres successives, l’Empire n’avait jamais été vaincu. La communauté de l’Etat de São Paulo s’été alors divisé en "kachigumi" ("vainqueurs") et "makegumi" ("vaincus"). Des premiers sont sortis les "tokkotai" (tueurs). La déclaration de guerre était une tentative exécutée par sept assassins d’égorger, le 2 janvier 1946, à Edmundo Vieira Sá, chef des Forces de Sécurité de la ville de Tupa. La secte
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Arts du Japon
Images de quelques familles shizen au dÊbut du siècle dernier.
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avait son siège dans la ville de São Paulo, mais elle agissait principalement à l’intérieur de l’État. Depuis un an, ils avaient exécuté des centaines de coups, desquels seulement 23 ont fini en mort – le clan d’assassins entrainait avec des méthodes de samouraïs et montrait peu d’habileté avec les armes à feu. Mais il est resté enregistré l’une des actions plus audacieuses de contre-propagande de l’histoire du Brésil, avec la falsification des timbres de poste, des notes et des journaux de différents pays, faisant référence à la victoire japonaise dans la guerre et, surtout, à la mémoire de l’instant plus fantastique de l’ingéniosité collective du brésilien du XXe siècle. La thèse était que le Japon sortirait victorieux et bâtirait un empire qui s’étendrait de l’Australie jusqu’au Viet Nam – il était possible même d’acheter des parcelles de terrain dans ces régions. Avec l’intervention de la Shindo Renmei, Hiroshi Ogawa a orienté les immigrants qui étaient persécutés, pour pratiquer des techniques rapides de la légitime défense. Cela a encouragé les colons à étudier l’auto-défense que les frères Ogawa connaissaient. Ainsi, s’est semé la première graine du Bugei, sur le sol brésilien. Beaucoup d’événements ont marqué le chemin de la famille Ogawa au Brésil. C’est seulement en 1952, quand Hiroshi Ogawa a accepté qu’un petit groupe étudie la tradition de sa famille. Dans ce groupe il y avait Roberto Kunio Araki, Massao Mizunaga, Aby Hideichi, Paulo Omachi Hideoshi, Minoru Nagatame, Toshimitsu Muramoto et Kenichi Izawa, Isao Horibi, Miyoshi Massuda et Sadao Ebihara. 1) Alors commence la trajectoire du Bugei au Brésil. Ogawa Kazuo et Hiroshi cassent leur relation et deviennent archis ennemis en 1954. Ogawa Hiroshi s’installe avec sa famille dans une ferme près de Jacarei, dans l’Etat de Sao Paulo. Il y a beaucoup d’histoires de cette époque. La base de ces récits sont des conversations avec des émigrants et des anciens praticiens de Bugei, nous n’avons pas les moyens de constater si ces histoires
sont vraies ou le fruit de l’imagination de certains, pour se faire de la place dans les terres du Brésil. 2) Kunishi Tomio visite le Brésil et on lui parle d’un japonais capable de faits incroyables. Intrigué par ces histoires, il décide de rendre visite à la ferme où vit Ogawa Hiroshi. On ne sait pas exactement le motif, mais Kunishi a accusé de tromperie et d’arrogance à Ogawa Hiroshi. Par la suite, Hiroshi est tombé en discrédit et dans l’ostracisme parmi les japonais. Il est parti vivre à Maringá, avec sa femme et son fils petit, qui des mois plus tard mourrait de faim et d’une pneumonie. Quelques jours plus tard, Hiroshi est abandonné par sa femme qui aidée par la colonie locale, retourne au Japon. Peu après les calomnies sont arrivées à la colonie d’émigrants. (3) Hiroshi est angoissé. Il s’entretient avec des propriétaires terriens locaux en offrant ses services pour les protéger et pour travailler leurs terres. Doté d’habilités, Ogawa Hiroshi montrait en permanence dans des fêtes et des réunions des astuces martiales qui plaisaient aux personnes présentes. (4) 1957 - Ogawa Hiroshi n’est pas d’accord avec l’un des propriétaires terriens et change sa résidence à la ville de Belen, dans le Pará, dans l’espoir de commencer une nouvelle vie. Il change de nom et devient Hiroshi Kuramoto, en hommage à son grand-père maternel. En 1961, il revient à Jacareí et reçoit des menaces d’ex-membres de la Shindo Renmei. (5) Alors Ogawa Hiroshi répond qu’ils l’ont confondu avec une autre personne. (6) En 1962, il retourne à l’Etat du Paraná et il établit une relation importante avec un colonel militaire local, grâce à ses pratiques de la guerre. Alors, Ogawa se sent réalisé et achète un terrain près de la ville de Curitiba. Il s’établit sous un autre nom pour éviter des problèmes avec la Shindo Renmei, mais il envoie un avis qui indique que chaque mort dans ses nouvelles terres, sera une mort de la Shindo Renmei. À cette époque il se faisait appeler Hideichi Usuda et se consacrait aux affaires et à survivre. (7) En 1963, il crée un groupe de praticiens sur sa propriété et il est dénoncé par Yoshinaga, il est accusé de former des gangs par la police brésilienne. Une fois éclaircit ce malentendu, Ogawa se rend au Japon et entre en conflit avec sa famille, il en résulte une rupture définitive avec sa famille japonaise. (8) En 1964, il sent qu’il a besoin d’une protection spirituelle et il envoie une lettre à Motoshima Sussumo, le seul ami qui lui restait. Motoshima, déjà organisé et avec succès amène à Tazuky Shiniyuki au Brésil, comme une forme de paiement d’une dette ancienne. Shiniyuki organise les rituels et initie à Ogawa Hiroshi dans les pratiques du « E-Bunto » qu’il connaissait, en semant dans les terres brésiliennes, de façon solide, de puissantes graines de cette ancienne croyance de Hokkaido, connue actuellement comme « O-chikara ». (9) Ils ont commencé à se réunir les mardis pour savoir ce que disaient les esprits sur ce que les vents amenaient. Ogawa Hiroshi s’épanouit et avec des personnes de confiance, il commença une nouvelle histoire au Brésil. (10) L’Ex-président à Santos, São Paulo, Kazuo reçoit des menaces de la Shindo Renmei qui des années plus tard
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encore commentait dans ses fragments, par des petites menaces, le résultat d’une vengeance. Kazuo Ogawa, fils de Saburo Ogawa, savait que la vengeance pourrait avoir lieu. Il choisit Mato Grosso et après Goiás, pour les vastes étendues de terres et les opportunités four nies aux émigrants originaires d’autres États. Il est arrivé à Goiânia en mai 1975 et il s’est installé à Campinas, alors une petite ville satellite. Bientôt il a connu à d’autres agriculteurs qui vivaient à Nerópolis et ainsi il a fait d’autres amitiés. Kazuo était le plus instruit des frères qui étaient venus au Brésil et peu après il était le conseiller de plusieurs personnes qui sollicitaient son opinion. Il savait que la Shindo Renmei ne le laisserait pas en paix. Nous croyons que Kazuo était connu sous plusieurs noms et qu’il changeait son apparence tous les deux mois. Encouragé par des amis qui pratiquaient le Judo et surtout par Guntaro Kuramoto et, il a créé le premier groupe d’amis qui apprendraient l’art de la self-défense avec Ogawa Kazuo qui a cette époque, n’a pas suivi l’ordre d’enseigner Kenjutsu, en étant Kishio Saga son seul élève dans cette affaire.
En 1977, victime d’un volvulus intestinal, il est rentré dans la clinique de la Santa Casa de la Misericordia, dans la rue 4, au centre de Goiania, où il est mort deux jours plus tard d’une pneumonie. De nombreux événements ont marqué son chemin jusqu'à sa mort ; une guerre qui se reflète jusqu’à nos jours s’initierait, suivie avec l’art. (11) Au cours de la veillé mortuaire, plusieurs conflits ont nui davantage la relation entre les membres de la famille, qui rompraient définitivement toute relation avec une partie de la famille des Ogawa résidant dans le Paraná. Le nom était déjà courant au Brésil, car il y avait plus d’une famille portant ce nom. La haine s’était installée de telle façon que beaucoup ne se sont plus parlés et se sont consacrés à leurs tâches quotidiennes. Kibashi Hirayama arrive alors à Goiás, à la demande de Kishio Saga -père d’Akira Saga, la Kishio Saga - pour poursuivre les activités. Saga a payé son séjour dans la ville. En 1988, Kibashi Hirayama laisse Goiânia et retourne au Paraná, en laissant 11 élèves diplômés de Sensei, entre eux Takeshi Hasegawa Hideo Okasa, Akira Saga, Jordan Augusto, Takeshi Sato, Tami Sato et quelques-uns de plus. (12) Des nombreux praticiens dont j’ai eu des informations de la pratique du Bugei, j’ai réuni à : Roberto Kunio Araki, Massao Mizunaga, Aby Hideichi, Paulo Omachi Hideoshi, Minoru Nagatame, Toshimitsu Muramoto et Kenichi Izawa, Isao Horibi, Miyoshi Massuda, Sadao Ebihara, Ryoichi Fujisaka, Mauro kogaki, Luiz Higashi, Paulo Yamamoto, Sérgio Okiyama, Takeshi Hinomori, Takeshi Hasegawa, Hideo Okaza, Akira Sanga, Jordan Augusto, Takeshi Sato , Tami Sato, Toshio Matsumoto, Yasuy Sugimoto, Misay Hatsumi, Luis Kitahira, Susumo Maeda, Jorgy saito, Meitoku Sugino, Moichi Iwata, Kishio Sanga, Kuramoto Hatsue, Akiko Oseki, Murata Miguel, Sugiro Umeno et d’autres... (13) 2004 - Ogawa Hiroshi est mort à San Paulo. Toujours avec l’espoir d’une vie nouvelle, aujourd'hui nous savons que Ogawa Hiroshi a utilisé plus de dix noms différents. (14) Remarque : bien que nous soyons convaincus des bonnes intentions des interlocuteurs qui nous ont fourni les informations, malheureusement nous ne sommes pas en mesure de certifier la véracité de ces déclarations.
Le commerce du bois fut l’un des plus exploités par les premiers Shizen au Brésil. Photos des premiers Shizen à cette époque.
Histoire que, peut-être si un jour, j’avais mieux écouté ses paroles, j’aurais été capable de comprendre un peu plus ce qu’il disait avec autant de simplicité. Sa vie a été marquée par le succès, la recherche personnelle, les constatations et les résultats... Et il ne pourrait pas être autrement, car on sait que sur le chemin personnel, l’évolution de la vie est une « montée constante », la forme de lutte qui s’exprime à l’intérieur de chacun, ne peut pas s’abandonner tant qu’on n’a pas appris comment la transformer en des formes supérieures de lutte, destinées à des fins supérieurs.
Michiy Hosokawa
Shinyuki Sensei et Michiy Hosokawa. Deux titans du patrimoine culturel Shizen Shinyuki Sensei Sans aucun doute, la vie nous met devant des personnes sorties d’usines divines – si on peut dire. Évidemment, les lignes structurelles que nous établissons ici comme divines, ne sont pas si remarquées comme les lignes religieuses, mais comme quelque chose d’exceptionnel qui sort de la ligne de ce que nous considérons comme normal.
Shinyuki Sensei, qu’il n’aimait pas qu’on l’appelle ainsi, a été la clé principale qui a modifié les paramètres de la façon de voir l’invisible et donc il a permis que ses expériences soient analysées par ses élèves, des professionnels qualifiés dans les meilleures Universités et adeptes d’un raisonnement empirique et pragmatique - bien qu’étudiants du E-Bunto. Cette façon de penser, de raisonner et certainement d’être conscients d’une nécessité majeure, a fait de Shinyuki une référence et ses capacités et ses pensées ont été constamment cherchées par des gens provenant de divers pays. Toujours de façon simple et solitaire, il a enseigné les sons, les gestes, les manières de parler et il disait : « ... L’univers peut nous entendre !" Au cours de mes années de vie commune, j’ai toujours eu le sentiment
Eternel référence pour nous tous, il a été la grande « pierre angulaire » de la force qui marchait dans une unique direction. Avec son regard pénétrant et un positionnement unique, il a tracé son destin à côté du Grand Maître, qui l’a rendu encore plus grande de ce qu’il était déjà. Il a été mon tuteur principal, qui, grâce à ses exemples, m’a appris à réorganiser mes vérités, à aligner à nouveau mon attitude... Il disait : « ...C’est toi qui fait ton chemin. Ne sois pas comme les autres, qui ne savent que marcher en troupeau, qui ne savent penser qu’à eux-mêmes, qui ne savent faire que ceux que les autres font". Nous pouvons dire que Hosokawa Sensei est allé au-delà de la ligne du visible et de l’invisible, en estimant que les deux mondes existent dans une perception unique. Sa pensée ferme, incisive, aiguisée, assurait encore et encore, que même les gens avec une haute perception, à tous les niveaux, par la nécessité de la pratique, assument l’expression d’une réalité dominante, rusée, qui résume plus de traits dominants. Cette réalité est un moyen pour que les êtres vivants se comprennent, c’est l’unité monétaire d’échanges et de contacts communs ; un point de référence pratique. « Si tu veux sortir de la normalité, tu dois être un "hors du commun !" - il disait. » Le travail effectué par les deux, traduit dans la synthèse, la façon la plus curieuse des expériences humaines dans l’aspect de la lucidité. Le secret : ne pas fausser ce qu’on voit ! La pensée des lois de la vie, s’exprime sans discuter, par des réalités et non pas par des démonstrations remplies de « spéculations «, des théories ; le progrès se vit avec des faits. Le monde est une réalité concrète ; chacune des pensées se révèle sous la forme d’action. On ne dit pas... On vit !
Ogawa Hiroshi à gauche. En-dessous Shidoshi Makimono de l’école Kazy no Ryu. Images de Shidoshi Jordan au Brésil.
Histoire
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Shidoshi Jordan au Japon et images de quelques-uns de ses dojos au Brésil. A droite avec un groupe d’élèves de e-Bunte venus du Japon.
Shidoshi Jordan avec de différentes personnalités au Brésil et au Japon.
Shidoshi Jordan avec des personnalitĂŠs au BrĂŠsil.
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Kyusho Jitsu
Le Vrai Kyusho Fonctionnement interne Quels sont les mécanismes derrière un bon K.O Kyusho ? Ici sur Budo, on a abordé ce thème au cours des 13 dernières années, mais quelles sont les choses qui fonctionnent ? où sont ces objectifs et pour quoi fonctionnent-ils dans la jambe ? C’est notre thème pour cette édition. l peut y avoir plusieurs facteurs et pièces mobiles dans n’importe quel K.O, il est donc difficile de préciser un facteur unique ou simple ou un ensemble de facteurs. Cela dépendra de la zone d’attaque, comme la tête, le bras, le corps ou même la jambe. Et que la zone et la structure anatomique physique change, il est nécessaire la méthode d’attaque. Par exemple, lorsqu’on frappe la tête, le dommage du nerf est superficiel et c’est un avantage pour le praticien qui est couvert par le crâne dur. La force va aider à envoyer un pic neurologique alors que les jointures pincent le nerf dans l’os dur, il n’y a aucun jeu ou de tissus mous profonds pour absorber l’impact. Ces nerfs sont également couverts par de minces couches de peau, le fascia et de muscle mince parfois, il n’y a aucun remplissage épais et fort qui pourrait aussi absorber une partie de l’attaque. Le cou possède un ensemble de nerfs plus profonds avec plus de masse musculaire qui les entourent, et donc on aura besoin d’une arme plus précise, comme une jointure, pour pénétrer entre ces muscles. Mais les nerfs peuvent encore être facilement atteints donc on a besoin de beaucoup de transfert d’énergie avec ces objectifs aussi. Bien que la puissance requise soit sensiblement inférieur que le reste du corps, la stimulation sera nécessaire avec plus d’énergie (transfert d’énergie). Dans le corps l’accès est beaucoup plus difficile, car il faut maintenant se confronter avec l’os (côtes,
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Kyusho Jitsu
sternum, pin, etc.), mais aussi plus densément couvert de muscle, de couches de graisse, fascia et de la peau en faisant que la force nécessaire soit plus grande, ainsi que l’arme plus pénétrante. Selon la région, il y a aussi certains qui ont un support souple par opposition à la tête avec un soutien solide. Les objectifs peuvent être incorporés dans les muscles, entre les muscles, entre les muscles et les os, avec plus de variables. Vous devez entrainer bien pour être habitués à ces objectifs et avoir l’armement et ou la force pour en profiter d’eux. Les jambes ont des muscles plus grands que toute autre partie du corps et ils sont les muscles plus forts pour supporter du poids, ainsi que pour effectuer beaucoup de travail tout au long de la journée. Par conséquent, il faut des armes pour concrétiser le Kyusho dans ces objectifs concrets... et trajectoires spécifiques. Nous avons besoin de ces variations sur la trajectoire qui diffèrent des autres parties du corps en raison de la disposition et de l’interconnexion des nerfs et des vaisseaux sanguins en relation avec le cœur. Si nous cliquons sur n’importe quel objectif sous-jacent il y a des vaisseaux sanguins de taille (non seulement les capillaires ou les petits) qui peuvent également affecter la tension artérielle, il faut aussi prendre en compte la proximité ou l’emplacement du cœur et les barorécepteurs.
Quoi ? Où ? Pourquoi ? L’arrière du genou est notre premier but de la jambe et nous allons l’expliquer un peu. Donc, qu’est-ce qu’il y a là ? ; Qu’est-ce qu’on frappe à l’arrière du genou qui pourrait causer un KO neurologique ou vasculaire ? Où se serait ; où exactement nous visons pour provoquer un KO à un adversaire ? Et comment ; Pourquoi cela fonctionne vraiment ? Tendons, vaisseaux sanguins et nerfs sont le quoi et le pourquoi. Il tombe et la conscience d’un adversaire est altérée. Donc, nous allons entrer dans les structures exactes de cet objectif et voir comment elles peuvent bénéficier à tous les praticiens. AVERTISSEMENT : Si vous êtes toujours coincé dans le paradigme de « Point de pression », (nous avons changé il y a des années aux attaques structure réelle), alors prenez votre temps ici et lisez, pour que vous puissiez apprendre vraiment.... Avec la première leçon qui est que l’anatomie étudie la forme, tandis que la physiologie se penche sur la fonction – l’anatomie voit ce qui est, pendant que la physiologie voit ce qu’elle fait.
« Il peut y avoir plusieurs facteurs et pièces mobiles dans n’importe quel K.O, il est donc difficile de préciser un facteur unique ou simple ou un ensemble de facteurs. »
Kyusho Jitsu
Les réalités sont... Anatomie : Cette zone est remplie de plusieurs structures anatomiques plus faibles et avec un coup on peut nuire les nombreux muscles et tendons qui écrasent le plus sensible et vital des nerfs : Nerf Commun du
péroné, le nerf tibial, le nerf cutané sural latéral, l’artère et la veine poplitée, ainsi que la veine saphène.
Physiologie : Maintenant, les muscles et les tendons travaillerons séparément pour provoquer un étranglement (pour protéger les structures plus
vitales avec force et masse) ou un affaiblissement pour provoquer le retrait de la zone cible dans l’action réflexe. Les structures nerveuses mentionnés ci-dessus sont les suivantes dans la ligne de la protection que lorsqu’elles sont touchées, elles feront que le corps tombe pour éviter. N’oublions pas que les effets sur les nerfs ne sont
Kyusho Jitsu
pas seulement pour les sentir, mais aussi pour envoyer une stimulation électrique aux muscles des jambes pour garder le corps en position verticale et le déplacer aussi. Cela sert de protection, qui lorsqu’ils sont attaqués la douleur incite à l’évasion ou à la chute des structures vasculaires plus profondes loin de la cause de cette douleur. Egalement il faut que les structures vasculaires maintiennent l’expansion et la contraction de chaque muscle. Lorsque le flux sanguin l’empêché on sent beaucoup des douleurs.
Fonctionnalité : Maintenant, lorsque les muscles ou les tendons sont affectés, les jambes se plient ou cèdent en laissant la personne immobile et provoquant sa chute. Il est aussi vrai que si les nerfs se tendent beaucoup ils vont automatiquement modifier la réponse de la position et le potentiel de mouvement ou se paralyser. Si les tissus vasculaires sont atteints, alors cela causera que de la tension artérielle baisse rapidement, qui à son tour provoquera des évanouissements en paralysant et en protégeant le corps. Connaitre cette information permettra d’élaborer des stratégies, ainsi que de réanimer (si c’est votre intention), à la personne. Les avantages à ce niveau de ces réalités différentes vous emmèneront bien au-delà de n’importe quel point de pression, ou des modèles théoriques connexes. Aussi ils servent à éliminer le besoin réel de la précision « Point fixe », car ils ne visent pas à un point précis, mais plutôt à une zone beaucoup plus grande. Donc au lieu de penser à un point de la taille d’une monnaie, maintenant on recherche une cible de la taille d’une main... Oui, c’est beaucoup plus faisable et probable dans une situation de défense de haute tension. Cliquez sur ce lien du site Web pour une démonstration vidéo YouTube : http://www.kyusho.com/www/ Et /ou 3 heures de vidéo et les 36 objectifs du Bubishi, visitez le site Web : http://www.kyusho.com/bubishi-36/
« Les jambes ont des muscles plus grands que toute autre partie du corps et ils sont les muscles plus forts pour supporter du poids, ainsi que pour effectuer beaucoup de travail tout au long de la journée. Par conséquent, il faut des armes pour concrétiser le Kyusho dans ces objectifs concrets... et trajectoires spécifiques. »
Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel, fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMA Weitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principaux instructeurs de SYSTEMA en Europe, explique les fondements principaux de combat. Tout d'abord il définit clairement la façon naturelle de marcher, en se concentrant sur la correcte exécution des pas, pour montrer ensuite comment utiliser ce travail dans des applications de combat. Une variété de différents sujets sont expliqués dans ce DVD, y compris : Comment déséquilibrer un attaquant ; Comment faire pour frapper et donner des coups de pied correctement ; Comment se défendre contre les saisies, contre amener au sol ou contre des coups de poing et des coups de pied. Les explications de cette vidéo sont simples mais claires, afin de faciliter la compréhension et l'apprentissage pour tous. Au cours de son explication, Andreas toujours inclut et met l'accent sur les principes et les fondements principaux du SYSTEMA, en montrant comment les différentes questions sont étroitement liées les unes aux autres. Aussi des exercices libres et spontanés sont également expliqués contre différentes attaques à mains vides et avec des armes, dans des conditions réalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Dans cette vidéo, Andreas est secondé par Michael Hazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg), deux instructeurs expérimentés de Systèma.
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Hung Gar Kung Fu Contourner rapidement l’essentiel Dans la formation de la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER, comme aussi dans d’autres systèmes, on commence naturellement par les bases. Cela signifie en détail, avec les positions, les techniques de base, les coups de pied de base et l’augmentation de la condition physique et de la capacité de mouvement. Naturellement, on aborde depuis le début des aspects mentaux comme la discipline, le r espect et le contrôle, ainsi que la forme physique. Les dernières années on a démontré que les débutants fainéantaient et inconsciemment, acceptaient que ce fût la fin de ce qu’ils pouvaient atteindre. C’est pourquoi, pour beaucoup, avoir la Ceinture Noire r eprésentait un objectif inatteignable. En fin de compte, de nombreuses années passaient, parfois pour être honnête, trop. Jusqu’à ce que la for mation de base soit terminée et que l’élève pouvait se dédier à la formation de haut niveau.
« Les gens commencent à comprendre qu’arriver à la Ceinture Noire, signifie seulement conclure la formation de base et en fait seulement après cela devient vraiment intéressant. »
Hung Gar Kung Fu
" Je vois souvent les gens planifier leurs vacances mieux que quoi que ce soit dans leur vie. Surtout parce qu’ils s’imaginent (ils peuvent s’imaginer) qu’elles seront leurs vacances. Pourquoi pas aussi dans l’enseignement du Kung Fu ?"
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ela a changé, et à l’avenir cela va s’améliorer davantage. Naturellement il faut du temps pour devenir une bonne Ceinture Noire et sans doute cela continuera à être ainsi à l’avenir. Mais les gens commencent à comprendre qu’arriver à la Ceinture Noire, signifie seulement conclure la formation de base et en fait seulement après cela devient vraiment intéressant. Précisément, celui qui s’est senti déçu de ne pas avoir été invité à passer l’examen devrait savoir, que le vieux chemin était très différent du présent : normalement, on commençait la formation, après l’acceptation de l’élève, avec la forme principale, le Gung Gee Fok Fu Kuen (poing de tigre destructeur). En outre on apprenait à travers de notre style les techniques et les principes sans jamais recevoir une revalorisation avec une ceinture de couleur. La seule corroboration des propres qualités s’acquérait par des exercices avec ses camarades de classe et en sortant vainqueurs des batailles réelles et des duels dans la rue. À l’époque il était normal en tant qu’élève de passer des aprèsmidis entiers au Mo Kwoon (Salle d’Entrainement ou Salle de Guerre) ; en entrainant et ainsi, selon l’élève, progresser très rapidement sous les enseignements d’un bon Sifu qui nous apprenait des Skills optimaux. Ici, en Occident, malheureusement, aujourd'hui nous n’avons pas la possibilité de consacrer autant de temps. Naturellement, la menace quotidienne des voleurs et des gangs de rue est aujourd'hui beaucoup moins intense que dans d’autres temps. Malgré cela, nous voulons apprendre notre art traditionnel dans son intégralité et développer les capacités appropriées. Toutefois nous avons aujourd'hui en contrepoids à d’autre temps, un autre avantage : Structure. Précisément, nous, les suisses qui sommes considérés comme des personnes très planifiées et structurées, nous dirions qu’apprendre des structures d’un art dans l’ancienne forme traditionnelle du Hung Gar est un mot étranger pour les maitres d’autrefois (inclus le mien). Il a la prédisposition à apprendre de l’élève, le système enseigné et une longue relation élève-maitre qui est ce qui imprime le vrai caractère. Comme je le dis, aujourd'hui
malheureusement nous ne disposons pas de temps. Mais nous avons notre structure. Comme j’ai déjà dit dans d’autres articles notre manière structurée de donner les cours nous aide et leur planification, malgré le peu de temps investi, nous aide à avancer efficacement autant que possible. L’équipe de mon école est toujours en train d’essayer d’optimiser des processus qui se rapportent principalement à l’enseignement des élèves individuellement ainsi que des processus internes. Une étape très importante de l’élève est d’avoir une évaluation de l’enseignement et de l’investissement du temps nécessaire. Pour atteindre ce là il y a beaucoup de bons systèmes, il me vient maintenant à l’esprit spontanément Anthony Robbins. Son RPM-Système (Rapid Planning Method) est un bon exemple de comment on pourrait faire face et planifier l’enseignement de notre style de Kung Fu. Le succès se définit quand on s’impose un objectif et on l’atteint. Ces objectifs ne doivent pas se suivre à la lettre, au contraire, on peut les modifier sur la base des nouvelles connaissances acquises grâce à l’enseignement. C’est un système propre des nombreux systèmes de planification existants qui s’utilise pour réaliser enfin le plan lui-même. En ce qui concerne notre système de Kung Fu, je vois deux points qui, encore une fois, je tiens à mentionner spécifiquement :
1 Planifier, réfléchir et visualiser Je vois souvent les gens planifier leurs vacances mieux que quoi que ce soit dans leur vie. Surtout parce qu’ils s’imaginent (ils peuvent s’imaginer) qu’elles seront leurs vacances. Pourquoi pas aussi dans l’enseignement du Kung Fu ? Il y a d’abondants susdits systèmes de planification. Il est important d’être honnête avec nousmême, même lorsque nous souhaitons atteindre quelque chose et à un certain niveau, visualiser nos objectifs et se demander ce qu’on va sentir quand on atteindra l’objectif. Les accords périodiques avec votre maitre ou instructeur doivent marquer la ligne directrice. Alors rien ne s’interposera sur notre chemin.
« Une étape très importante de l’élève est d’avoir une évaluation de l’enseignement et de l’investissement du temps nécessaire. »
Hung Gar Kung Fu
« La plupart de mes formateurs sont depuis de nombreuses années Ceinture Noire et après leur examen grâce à bien d’autres leçons logiquement, ils sont devenus plus performants. »
2. Comparaison réaliste Je vois souvent des élèves qui se comparent à leurs Instructeurs et ainsi ils ont une fausse image de la Ceinture Noire. La plupart de mes formateurs sont depuis de nombreuses années Ceinture Noire et après leur examen grâce à bien d’autres leçons logiquement, ils sont devenus plus performants. Une comparaison avec un débutant n’est pas juste. Pour être en mesure d’estimer le niveau pour l’examen de Ceinture Noire il faudrait le comparer avec quelqu'un qui a récemment réussi l’examen. Dans mon école heureusement il y en a assez. Oui, le diplôme de l’école d’initiation a besoin éventuellement de plusieurs années, semblable à un apprentissage par exemple trois ou quatre ans. Cela dépend de l’élève plus ou moins. Mais de toute façon réalisable pour chaque élève appliqué dans un délai convenu. En Résumé : il y a une bonne structure de l’apprentissage et elle s’améliore constamment. La qualité du système en principe ne fait aucun doute. Ce qui est nécessaire c’est un plan, c'est-à-dire un bon système de planification et un objectif ambitieux pour chacun de mes élèves, pour que nous arrivions efficacement et avec la qualité de toujours jusqu'à la Ceinture Noire et au-delà. Ainsi, nous voyons qu’avant tout, il s’agit que l’élève réfléchisse et cherche le contact avec son maitre pour trouver des conseils sur comment et quoi serait le mieux de pratiquer pour atteindre le grade suivant. Précisément aussi les programmes & quot ; Blackbelt & quot ; et & quot ; Leadership & quot ; dans mon école qui se développent de plus en plus, sont là pour garantir des possibilités suffisantes de leçons et des accords réguliers d’objectifs. Avec une équipe d’instructeurs qui se développe sans cesse, un excellent système de Kung Fu et des élèves désireux et diligents, nous réussirons à configurer notre enseignement mieux encore et à aider efficacement tout le monde qui veuille avoir une meilleure santé, un esprit sain, une excellente capacité de combat et le diplôme de l’Ecole d’Initiation. Mon équipe et moi-même sommes convaincus de cela.
Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.
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Brazilian Jiu Jitsu VACIRCA BROTHERS JIU JITSU Les secrets occultes : Les Maîtres japonais derrière le Jiu-Jitsu moderne. © 2016 Franco Vacirca, Sandra Nagel
Mon nom est Yabe, Yae Kichi Yabe ! Nous ne devons jamais oublier nos racines ! C’est quelque chose qu’on peut entendre très souvent dans les communautés de Jiu-Jitsu et Gracie Jiu-Jitsu brésilien. On doit respecter les Maitres, les Maitres du passé et du présent et leur travail achar né en Jiu-Jitsu. Nous sommes très fiers d’avoir eu et d’avoir quelques -uns des meilleurs et des plus humbles Maitres soutenant notre organisation depuis plusieurs années. Dans cet article, je vais parler d’un seul Maitre japonais qui a vécu au début de 1900, je tiens à r emer cier, en par ticulier, le Grand Maître Joe Moreira, que j’ai eu dans le passé et qui maintenant dans le présent contribue énormément dans notre équipe Vacir ca. Nous sommes très honorés de l’accueillir chaque fois, et quand notre calendrier nous le permet, afin qu’il partage ses incroyables connaissances de Jiu-Jitsu dans notre Académie de Zurich.
ollectionner de vieux livres de Jiu Jitsu et d’arts martiaux, des articles de journaux et même des annonces, c’est quelque chose que j’ai commencé à un âge précoce. Les premiers livres, je les ai acquis quand j’ai commencé ma formation d’Arts Martiaux. Quand je voyais une bibliothèque ou une librairie, je sentais comme une compulsion d’entrer et chercher les livres d’Arts Martiaux. En particulier, je m’intéressais par les livres anciens parce que je pensais que peut-être je trouverais le savoir « secret ». J’ai donc développé un intérêt chaque fois plus fort par les
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philosophies asiatiques et par tout ce qui va avec elle. En particulier, le Japon était devenu à l’époque un endroit où je voulais voyager et un jour étudier ou même où je rêvais d’y vivre un jour. Probablement j’étais tellement fasciné par les premiers jours de la carrière de judo quand j’étais enfant, parce que mon premier Maitre de Judo venait de Tokyo et cela m’impressionnait beaucoup à l’époque. Pour mes recherches sur ce livre, j’ai passé de nombreuses heures, des jours et des semaines en lisant plusieurs vieux livres et articles de jour naux en ma possession. Certains de ces livres furent écrits par des Maitres de Jiu Jitsu qui ont vécu avant 1900, qui est la
période de temps où probablement Maître Mitsuyo Maeda se rendit au Japon, aux États-Unis, puis où il voyagea en Europe et bientôt il s’installa à l’extrémité de l’Amérique du Sud. Certains Maitres de Judo et de Jiu-Jitsu affirmèrent même qu’il aurait pu rester un peu de temps à Cuba et au Mexique, mais à mon avis, c’est difficile à prouver. Quand j’ai commencé avec le Jiu-Jitsu brésilien, je voulais en savoir plus sur l’histoire de cette méthode de combat et d’autodéfense, mais ce n’était pas si facile à ce moment-là. Alors, on m’a parlé de la famille Gracie et de son Maitre appelé Mitsuyo Maeda, aussi connu comme Comte Coma. Dans les revues d’Arts Martiaux, qui publièrent ses premiers articles sur Jiu-Jitsu brésilien entre 1989 et 1991 la plupart
des histoires racontées, étaient copiées d’un magazine à l’autre, mais en réalité, elles ne racontaient ni n’apportaient rien de nouveau sur la vraie histoire de ce style. Cependant, pour moi ce n’était pas un phénomène nouveau des Arts Martiaux, alors que je pensais à mes années passées au Jeet Kune de Bruce Lee. Alors j’ai commencé ma propre façon d’obtenir le plus de connaissances sur le Brésil et le Gracie Jiu-Jitsu. Au fil du temps, j’ai réalisé quelque chose d’étrange : beaucoup de récits racontés sur Maître Mitsuyo Maeda avait beaucoup en commun avec d’autres Maitres de Jiu-Jitsu japonais et avec des champions du Jiu-Jitsu, avant, pendant ou après cette date. Un jour en vérifiant les dates exactes
mentionnées dans ces histoires, je constatai que Maeda était à la fois aux États-Unis et l’Europe, ou en Europe et au Brésil ! C’est impossible, à moins qu’il eût un portail spatial du temps ou peut-être qu’il ait servi un jour de « Cobaye » pour l’invention du télé transport du célèbre professeur Tesla. Non, c’était beaucoup plus facile, on raconta beaucoup d’histoires sur les Maitres japonais qui arrivèrent en Europe, aux USA et en Amérique du Sud, mais le nom du Maître japonais n’était pas Mitsuyo Maeda, mais comme on ne savait pas le vrai nom du Maitre, finalement on utilisait le nom de Maeda. Grâce à l’éducation que mes parents m’avaient donné, en particulier la possibilité d’apprendre à la maison deux langues maternelles (italien et espagnol), en mieux sûr du suisse allemand à l’école et plus tard aussi le français et l’anglais. Avec cet arsenal incroyable des langues, le monde était ouvert pour nous. Nous pouvions voyager partout dans le monde dès notre plus jeune âge et nous communiquer directement avec beaucoup de gens et de cultures de différents pays du monde entier. Bientôt, j’ai réalisé un de mes grands rêves, me rendre au Japon dans l’espoir de trouver quelque chose de plus sur l’ancien Maître de Jiu-Jitsu qui supposément amena le Jiu-Jitsu au Brésil. Finalement, il était à Tokyo, les gens, la culture et la nourriture ; tout était beaucoup mieux de ce que j’avais pu rêver. Seulement mon désir d’en savoir
Brazilian Jiu Jitsu plus sur Maître Maeda me maintenait sur la route. En 1995 le Maître de Jiu-Jitsu Rickson Gracie lutta pour la première fois, invité par du Yori Nakamura et Satoru Sayama (le fondateur de Shoot Wrestling) dans un événement appelé PRIDE. Le peuple japonais, dit qu’ils vivaient le début d’un nouveau Jiu-Jitsu et une nouvelle vague d’Arts Martiaux mixtes et Maître Rickson incarnait l’esprit du vrai samouraï, mais cette fois-ci le samouraï arrivait du Brésil. Lors de ma deuxième ou troisième visite au Japon, j’ai trouvé un livre qui parlait de Maeda. Cependant il me sembla encore comme un recueil de plus, une collection d’histoires qui pourraient être difficiles à prouver ou à réfuter. L’auteur décrit les 1 000 combats que, soi-disant, Maeda avait réalisé au cours de sa carrière de Jiu-Jitsu, mais j’ai trouvé que l’auteur voulait juste donner une image de Maeda de « super héros », plutôt que de parler des détails de la vraie vie de Maeda au Japon et à l’étranger. Des sources brésiliennes ont également dit que Maeda avait tout d’abord voyagé du Japon à New York. Il semble également que certaines sources avaient des documents pour le prouver, que personnellement je n’ai jamais vu, mais sûrement, que Maeda n’a pas été le premier japonais qui est allé au Brésil pour travailler à ce moment-là. Un de mes plus précieux livres japonais de Jiu-Jitsu, qui est sorti en Angleterre en 1904, fut écrit par un Maître japonais nommé Yae Kichi Yabe. Cet ouvrage apparut réellement pour la première fois il y a deux ans et il fut probablement l’édition plus complète qui décrit cette méthode de lutte avec le plus de détails. Ce livre unique a été utilisé non seulement par des civils, mais aussi par des agents de police et même par l’armée britannique. Maitre Yabe vint du Japon en Angleterre et plus tard il voyagea à New York, où l’attendait son élève, le capitaine John O'Brien, un respecté inspecteur de police. O ' Brien avait appris avec le Maître Yabe, dix ans auparavant quand il vivait au Japon et où il travailla comme inspecteur de police à Nagasaki, dans le secteur extérieur. Ensemble ils formèrent une école de Jiu-Jitsu à Rochester, où il parait que plusieurs policiers furent formés, ce qui plus tard attira l’intérêt de l’armée et de la Marine des États-Unis. Cette histoire ressemble beaucoup à l’histoire qu’on raconte sur la première mission de Maeda aux États-Unis. Maitre Yabe et le capitaine O'Brien avaient un très bon flair pour les affaires. Pour faire
Brazilian Jiu Jitsu connaître leur école de Jiu-Jitsu au public, ils publièrent plusieurs articles dans les journaux et mirent des publicités de promotion de ses célèbres services. Son école avait une réputation de luxe, formation, douches, aire d’accueil et beaucoup d’espace pour les élèves au cours de leur formation et leurs pauses. Par conséquent, son école de Jiu-Jitsu représentait beaucoup plus qu’une académie de formation, qu’une salle de boxe ou un Dojo de Judo traditionnel. Maitre Yabe créa clairement un nouveau statut et plusieurs de ses collègues du Jiu-Jitsu qui maintenant s’étaient installés aussi en Europe et en Amérique du Sud, adoptèrent ses idées et souvent les copièrent. On dit qu’il dut revenir en 1911 au Japon, pour servir dans la Première Guerre Mondiale, cela arriva à beaucoup de japonais à cette époque, qui avaient quitté leur pays pour de nouvelles établir entreprises et essayer d’avoir un nouveau mode de vie pour eux et pour leurs familles. La peur de ne plus revoir à leurs familles, les obligea à vivre tout à nouveau et même risquer d’être recrutés pour la guerre dans leur propre pays.
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Brazilian Jiu Jitsu
En Angleterre Maitre Yabe acquit une grande expérience avec les boxeurs anglais et les français, les célèbres savateurs. Même s’il appelait ces techniques « atemi-waza » (qui en japonais, signifie « techniques de frappe »), au cours de son enseignement, il expliqua toujours que ces techniques n’étaient pas les typiques de frappe japonaises. Bien sûr, on peut aussi dire que les techniques de Savate françaises furent également influencées par les Arts Martiaux asiatiques, mais que l’application et les tactiques avaient changé. Le fondateur de Boxe Française Savate fut le professeur Michel Casseux qui, en 1825, ouvrit le premier centre de formation de Savate et vers 1830, la Savate fut complétée par le professeur Charles Lecour avec de la boxe anglaise. Maitre Yabe mettait l’accent sur l’utilisation des coudes et des genoux dans les coups, aussi dans les techniques de mains et les pieds pour déstabiliser l’adversaire et ensuite l’amener au sol. Il a également utilisé une série de combinaisons de frappes, comme il dit à ses élèves, cela n’avait rien à
voir avec les techniques classiques Atemi. Une fois de plus, ici nous pouvons trouver plusieurs similitudes des histoires entre Maeda et Yabe qui voyagèrent en Angleterre et en Espagne. Aussi, des récits racontent que Maeda avait déjà reçu le surnom de « Comte Koma », parce qu’au cours de certains combats pour de l’argent en Espagne, Maeda utilisa les genoux et les coudes contre ses adversaires avant de les amener au sol, inconscients. Bien que cet homme ait beaucoup fait pour le Jiu-Jitsu, nous savons en réalité très peu sur lui. L’histoire de Maître Yabe jusqu’à la fin de ses jours est contradictoire, car certains disent qu’il est mort au Japon, d’autres disent qu’il
est retourné en Angleterre où il a enseigné le Jiu-Jitsu avec des noms différents. En écrivant cet article, j’ai senti que c’était important et correct d’inclure l’histoire de ce Grand Maître dans mon nouveau livre, parce que ses connaissances avaient influencé de nombreux Maitres et professeurs de l’époque, et il est nécessaire de donner quelques informations historiques pour tous les professionnels de notre temps. Pour finir cet article, j’aimerais terminer avec quelques mots que Maître Yabe, laissa pour les générations futures dans son livre : "Le Jiu-Jitsu est un système de self-défense et d’entraînement physique et moral. Il a pour but de surmonter la force brute avec habilité et science ce qui compense la
force supérieure et le développement musculaire. Il est hautement scientifique, en illustrant des lois mécaniques, anatomiques et psychologiques. Au Japon, on l’enseigne sous sa forme plus douce dans toutes les écoles et dans les universités et sous sa forme plus avancée dans l’armée et dans les académies navales. Chaque soldat de la Mikado est un expert en la matière. Les Japonais attribuent leur courage et leur succès dans la bataille, leurs pouvoirs merveilleux d’endurance physique, leur fraîcheur et leur autosuffisance devant un danger éminent à la pratique persistante du Jiu-Jitsu. » Franco Vacirca www.vacircajiujitsu.ch
Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
La Chronique de Raúl Gutiérrez
L’Ere de la Boxe à mains nues. Origines du boxing anglais La mot « boxing » était déjà utilisé en Angleter r e au XVIe siècle pour faire référence à une bagarre à mains nues. Mais la première mention d’un combat de boxe, comme sport entre deux adversaires, remonte à 1681, tandis que la première fois qu’on utilisa le mot « boxe » pour faire référence au sport, date de 1711. Au XVIIIe siècle, la boxe est devenue un sport de grande diffusion dans le Royaume-Uni et ses colonies, par conséquent en Amérique. Pendant deux siècles les combats se réalisèrent sans gants (un coup de poing propre) et sans limite de temps, afin d’organiser des spectacles de paris, devenant une pratique très violente, où généralement les boxeurs finissaient gravement blessés ou morts. Lors de ces premières années les spectateurs formaient un anneau (ring) autour des combattants, qui normalement étaient des hommes, bien qu’aussi on réalisait des combats de femmes et même d’animaux.
« Le premier boxeur américain dont on ait constance est Bill Richmond (1763-1829), un afro-américain né esclave, connu comme « la Terreur Noire », qui perdit seulement un combat en 1805. »
La Chronique de Raúl Gutiérrez ans les premières décennies du XVIIIe siècle, sont apparues à Londres des personnes qui se faisaient appeler « Maitres de Défense” (Masters of Défense). En 1719, un de ces « maîtres », le Britannique James Figg, se proclama champion d’Angleterre et défia à toute personne blanche à le battre, dans le ring de l’amphithéâtre que lui-même construisit dans l’Auberge de Greyhound, à Thame, Oxfordshire, puis ensuite à Londres. On estime qu’entre 1719 et 1730 ou 1734 Figg effectua 270 combats, en remportant la victoire de tous, sauf d’un. Lorsque Figg mourût en 1734, un journal de Londres publia la suivante chronique : Samedi dernier eut lieu un Test de Compétence entre le héros invincible, « Mort », d’un côté et sur l’autre, le héros jusqu’alors jamais vaincu « Mr. James Figg », le célèbre lutteur et Maître de la Noble Science de la Défense. La bataille fut très serrée des deux côtés, mais à la fin le premier remporta une Victoire Absolue et le second, contraint de se soumettre à un Adversaire Supérieur, avec courage et dignité, se retira et mourut cet après-midi même à son domicile à Oxford Street. Jack Broughton fut le champion successeur de Figg. Il introduit une approche technique et méthodique de la pratique du sport, en optimisant les frappes et des déplacements. En 1741, il battit à George Stevenson dans un combat de 35 minutes, à la suite duquel Stevenson mourut quelques jours plus tard. Ensuite Broughton abandonnât la pratique de la boxe, mais après il se convint qu’il avait besoin de règles conçues afin d’éviter que les pugilistes subissent des blessures irréversibles. Ainsi, le 16 août 1743, Jack Broughton dévoila dans son amphithéâtre de Tottenham Court Road, les premières règles de la boxe moderne, qui seraient connues par son nom, et qui lui vaudraient la reconnaissance comme le "père de la boxe anglaise ».
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« Le 16 août 1743, Jack Broughton dévoila dans son amphithéâtre de Tottenham Court Road, les premières règles de la boxe moderne. »
La Chronique de Raúl Gutiérrez Les Règles Broughton étaient intégrées par sept règles qui étaient obligatoires pour les pugilistes qui acceptèrent faire de la boxe dans son amphithéâtre. Les règles établissaient l’obligation de se retirer à son propre côté du ring lors de la chute au sol de l’adversaire ; une demi-minute après une chute au sol pour se situer au centre du ring et redémarrez le combat ou sinon se considérer comme « homme battu ». Seuls les boxeurs et ses semblables pouvaient monter sur le ring ; l’interdiction d’arrangements privés entre les boxeurs sur la distribution de l’argent ; le choix du juge-arbitre pour régler les différences entre les boxeurs ; l’interdiction de frapper l’adversaire quand il est au sol et l’admission des clés seulement au-dessus de la taille.
Broughton a également créé les quadrilatères de boxe élevés et l’utilisation de gants dans les entrainements et dans les démonstrations, pour amortir les coups. Les Règles de Broughton se maintiendraient en vigueur, avec quelques modifications, jusqu’en 1838, lorsqu’elles furent remplacées par les Règles du London Prize Ring. A cette époque on introduit la boxe aux États-Unis. Le premier boxeur américain dont on ait constance est Bill Richmond (1763-1829), un afro-américain né esclave, connu comme « la Terreur Noire », qui perdit seulement un combat en 1805, quand âgé de 41 ans, il se battit à l’époque contre le champion mondial Tom Cribb pour être vaincu dans le round 60. Fameux à cette époque fut aussi Tom Molineaux (1784-1818), un esclave de Virginie qui
La Chronique de Raúl Gutiérrez
« Les Règles du London Prize Ring conservèrent la boxe à mains nues, mais introduisirent la possibilité que chaque boxeur pourrait appuyer un genou sur la toile pour cesser le combat pendant le compte des 30 secondes, afin de lui permettre une meilleure récupération. »
acheta sa liberté avec ses gains dans la boxe et qui également perdit avec Cribb en 1811.
Les règles du London Prize Ring En 1838 l’Association Britannique pour la Protection des Pugiles (British Pulgilists Protective Association) établit de nouvelles règles pour la boxe, qui se propagèrent rapidement par le Royaume-Uni et les ÉtatsUnis. Les nouvelles dispositions prirent comme base les règles de Broughton et furent connues comme les "Règles du London Prize Ring", qui se traduit par les « Règles du
Quadrilatère du Prix de Londres » ou les « Règles du Ring pour le Prix de Londres ». Les Règles du London Prize Ring de 1838 étaient intégrées par 23 règles. Elles établissaient une norme pour la construction des rings de 24 pieds (7,3 m) de côté, les assistants des pugiles et leurs fonctions de les assister, le juge-arbitre et l’arbitre, le règlement des « coins », les 30 secondes du boxeur au sol pour revenir au centre du ring et redémarrer le combat et diverses interdictions comme celle d’entrer sur le ring pendant le déroulement du combat et celle des assistants de se diriger ou d’agresser le pugile contraire, de frapper avec la tête, de frapper l’adversaire tombé ou de frapper avec un genou sur la toile, de frapper au-dessous de la taille, d’utiliser les doigts ou les ongles pour blesser l’adversaire, de donner des coups de pied, etc.. Les Règles du London Prize Ring conservèrent une boxe à mains nues, mais introduisirent la possibilité que chaque boxeur pourrait appuyer un genou sur la toile pour cesser le combat pendant le compte des 30 secondes, afin de lui permettre une meilleure récupération. En 1853, les Règles du London Prize Ring s’amplifièrent, et en 1866 s’établirent les « Nouvelles Règles » sanctionnées par la récente Pugilistic Benevolent Society. Au cours de l’ère de la boxe à mains nues il n’exista pas la boxe amateur. Les combats se réalisaient toujours pour le « prix » en argent qui était mis en jeu - d'où le terme prize - ring-, et les téléspectateurs réalisaient des paris qui se payaient sur l’acte. Cette activité avait toujours été
La Chronique de Raúl Gutiérrez illégale, mais avait survécu parce qu’elle avait eu un grand soutien populaire, et parce qu’elle avait reçue aussi le soutien de beaucoup d’hommes influents. Egalement il n’y avait pas une variété de catégories selon le poids des boxeurs. Il y avait seulement un « champion », qui était normalement un des plus lourds. Le terme « poids léger » commença à être utilisé au début du XIXe siècle et parfois on organisait des combats entre les hommes les plus légers, mais il y n’y avait pas un championnat spécifique pour eux.
La boxe à mains nues "pour le prix" se limita aux pays anglo-saxons et bien qu’au XVIIIe siècle, les principaux boxeurs étaient britanniques, au cours du XIXe siècle les États-Unis déplacèrent Angleterre, tant par le lieu principal des combats comme par l’origine des plus remarquables boxeurs. Cependant, au milieu du XIXe siècle, le déclin de la boxe à mains nues était évident : Vers le milieu du XIXe siècle la lutte pour le prix (prize fighting) ... souffrit, par une variété de raisons internes, une
forte diminution de l’adhésion. La lutte pour le prix, qui toujours eut une liaison douteuse avec la pègre, était devenue maintenant clairement le véhicule des intérêts des paris : les combats étaient arrangés, les lutteurs et les arbitres achetés, avec l’idéal d’un combat propre elle donnait lieu à la présomption de la corruption. De cette façon la boxe à mains nues disparut lentement. En 1882, les tribunaux anglais décidèrent dans l’affaire R c. Coney, qu’un combat à mains nues constituait une attaque criminelle causante de lésions,
sans importer qu’il y eût un consentement préalable des participants. Le 8 juillet 1889 se célébra le combat Sullivan-Kilrain, considéré comme le dernier combat d’un championnat à mains nues, avec le triomphe du premier. Précisément l’américain John L. Sullivan fut considéré un pont entre la boxe à mains nues et la boxe avec des gants. Il fut le dernier champion du monde de la boxe à mains nues et le premier de la boxe avec des gants.
Grands Maîtres Self-défense de rue Tous les arts martiaux assurent qu’ils enseignent la self-défense et de fait, pour beaucoup, c’est la seule chose qu’ils font. En fin de compte, dans toutes les cultures au fil des siècles, les arts martiaux ont été créés pour être utilisés dans le combat réel et pas comme sport, entraînement physique ou loisir. À l’origine pourtant, les arts martiaux étaient réservés presque exclusivement à la classe guerrière et leur application moderne à la self-défense civile est quelque chose d’assez récent. Pour faire des disciplines martiales une activité sociale et légalement acceptable et accessible aux communs des mortels (hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux, de différentes conditions physiques), ces disciplines ont dû souffrir une transformation aussi bien au niveau technique qu’au niveau philosophique. La méthodologie d’enseignement a également dû se modifier, s’éloignant de plus en plus du dur entraînement militaire pour devenir une activité moderne, familiale et viable du point de vue commercial.
« Dans le Hapkido de combat, nous consacrons presque tout notre temps à nous entraîner au close-quarter combat (combat en distance courte)- »
Ces changements ont été, pour leur plus grande part, bénéfiques et ont engendré une augmentation drastique de leur popularité : des dizaines de milliers de personnes dans le monde entier pratiquent les arts martiaux. Cela n’aurait pas été possible sans des modifications substantielles de ces arts martiaux, partant du dur modèle de combat guerrier jusqu’à un modèle civil moder ne, plus sûr. Cependant, comme tout dans cette vie, le pendule peut osciller excessivement et aller jusqu’à l’autre extrême. Certains changements nécessaires pour rendre les arts martiaux accessibles à tous ont fini par diluer l’essence du combat pour laquelle ces arts furent créés au départ. Ceci n’a pas seulement compromis l’efficacité technique de nombreux styles, cela a également contribué à la lamentable détérioration de la mentalité (ou esprit) « guerrière » des pratiquants. Le fait de considérer la pratique des arts martiaux comme une passion, un entraînement, un sport ou comme une manière de soulager le stress n’est pas mauvais en soi et les gens devraient être libres de choisir leurs raison de les pratiquer. Mais je crois que la self-défense pratique et efficace a toujours été un objectif fondamental de l’entraînement des arts martiaux. Beaucoup d’autres instructeurs pensent la même chose et c’est pour cela que, ces dernières années, nous avons pu voir une espèce de « contrerévolution » avec la croissance des systèmes et des styles « basés sur la réalité ». Cette tendance, vis-à-vis de laquelle le Hapkido de combat a été pionnier depuis 1989, essaye de restaurer l’entraînement
Grands MaĂŽtres
réaliste de la self-défense comme un élément important (si pas le seul) dans l’entraînement des arts martiaux. Dans le Hapkido de combat, nous consacrons presque tout notre temps à nous entraîner au close-quarter combat (combat en distance courte), à des situations de self-défense de rue et pour le faire, nous avons dû réaliser certains changements structuraux très vastes dans l’art original qui était notre base (le Hapkido). Nous avons également dû mettre en marche une méthodologie d’instruction différente, qui soit cohérente avec notre philosophie et nos objectifs.
Définition de la self-défense La self-défense est l’acte naturel de protection de soi contre tout dommage, blessure ou mort, des mains d’une autre personne. Cet acte inclut également la protection des autres, aussi bien des êtres chers que des étrangers innocents qui sont attaqués et cela devrait également inclure les possessions de chacun. Pour cela, la racine « auto » dans « autodéfense » a un sens plus large et confère à l’individu une responsabilité, un devoir d’agir de manière défensive contre toutes sortes de violence, abus ou violation de notre droit à une vie sûre, pacifique
Grands Maîtres et libre. Aussi incroyable que cela paraisse, au cours des dernières années, nous avons été témoins d’une tendance inquiétante de la part du gouvernement de restreindre, dissuader ou même criminaliser notre droit à la self-défense. Certains de ces incidents ont été publiés dans les nouvelles du monde entier. Les autorités de certains pays européens comme l’Angleterre et l’Italie ont admis des charges criminelles contre des citoyens innocents, fidèles à la loi, qui se sont défendus d’attaques y compris dans leur propre maison. Cet abus de pouvoir va contre tous les principes légaux, moraux et intellectuels d’une société libre et juste. C’est le résultat d’une idéologie politique absurde, malhonnête et injuste qui protège et défend le criminel, excusant et justifiant son comportement. Ce mélange de correction politique et de « justice » tordue invente des droits inexistants pour le criminel, tout en intimidant et en châtiant les victimes innocentes. Qui plus est, la faute est celle des citoyens qui choisissent et continuent de voter pour des politiciens corrompus, incompétents et mégalomanes, qui font ces lois stupides et octroient à la police le pouvoir de les appliquer. Comme eux sont protégés par des gardes du corps armés (payés par les contribuables), peu leur importe que les citoyens soient victimes de vols, coups, viols ou attaques. Ils offrent toutes sortes de protections imaginables, de facilités et de compréhension pour le criminel, mais utiliseront tout le pouvoir de l’État pour détruire votre vie si vous osez vous défendre du dommage. Votre droit à protéger votre personne, vos proches et votre propriété n’est pas un droit « permis » par aucun politicien. C’est le plus naturel, fondamental et inaliénable des droits humains et il ne peut être confisqué par le gouvernement d’aucun pays « libre ». Tout citoyen honnête et intelligent devrait s’opposer activement et par n’importe quel moyen légal à toute tentative de limiter, restreindre ou interdire notre droit inviolable à la self-défense pour que les victimes des crimes ne soient pas châtiées ni agressées de nouveau. L’un des aspects bénéfiques de l’étude des arts martiaux c’est qu’en plus des techniques de combat physique, ils enseignent des stratégies pour prévenir, éviter ou minimiser les affrontements. La conscience, la confiance en soi, l’alerte devant les risques potentiels, la compréhension des signaux de menace, le langage et la posture corporels, tous ces facteurs permettent d’augmenter drastiquement vos opportunités pour ne pas vous retrouver mêler à un combat ou être choisi comme victime. Et même si le combat physique finit par être inévitable, la connaissance des
techniques de coup précises, des points de pression, des clés aux articulations et des techniques de contrôle, devrait trancher le plus vite possible l’affrontement sans que l’attaqué ne soit blessé et avec des blessures minimum pour l’attaquant (limitant ainsi les conséquences légales qu’elles peuvent occasionner). J’affirme que l’entraînement de la self-défense réaliste est important (et même vitale) et bénéfique à de nombreux niveaux : physique, psychologique et émotionnel. Pour cela, le Hapkido de combat éprouvé dans la rue est en train de devenir une activité très populaire malgré l’absurde panorama actuel.
Définition de « rue » Quand nous parlons de « rue » en self-défense, que voulons-nous dire exactement ? Nous référons-nous littéralement à la rue ? Oui et non. Bien sûr, nous nous référons à la rue, où se produisent les attaques, les agressions et les bagarres. Mais c’est plus que cela. Le mot « rue » a été utilisé pendant des années dans le lexique des arts martiaux pour décrire simplement n’importe quel endroit hors du dojang. Il se réfère non seulement aux différents contextes du monde extérieur, mais également aux types d’attaques auxquels vous devrez faire face quand vous ne serez pas dans le cadre sûr et contrôlé de l’école d’arts martiaux. L’usage du mot « rue » est simplement un outil, une abréviation, pour refléter l’image des dangers dans le monde réel. Pour mieux l’illustrer, nous allons jeter un coup d’œil à certains des endroits où peuvent se produire une attaque qui exige une réponse de self-défense : ça peut être un magasin, un restaurant, un parking, une boîte de nuit, la plage, un ascenseur, le bureau, un avion, un train, un autobus, lors d’un pic-nic dans un parc, en se promenant dans le bois, en faisant du vélo, chez soi, en jouant au football, au cinéma, dans une station d’essence, etc. La liste pourrait remplir des pages et des pages, mais maintenant vous comprenez que quand nous utilisons le mot « rue » nous incluons n’importe quel endroit où l’on peut être attaqué. En outre, « rue » en self-défense se réfère également aux conditions dans lesquelles peuvent se trouver tous ces endroits, autrement dit, le temps et le terrain. L’endroit peut être plein de gens ou désert. Ça peut être le jour ou la nuit. Il peut faire chaud, froid, pleuvoir ou neiger. Le sol peut être de pierre, de sable, d’herbe, d’asphalte, de pavés et il peut y avoir des détritus et des bris de verre. Il peut y avoir des armes improvisées comme des bâtons, des pierres, des bouteilles et des chaises. Et enfin, la « rue » peut également se référer à l’attaquant et à ses techniques, en contraste avec les camarades et les techniques prédéterminées qui sont utilisées au cours de
« L’attaquant peut être seul ou avoir des complices, être armé ou désarmé, ivre ou sous les effets de la drogue. »
l’entraînement. L’attaquant peut être seul ou avoir des complices, être armé ou désarmé, ivre ou sous les effets de la drogue. Il peut utiliser les techniques les plus sauvages et inattendues pour vous blesser : coups de tête, morsures, arracher les cheveux ou vous frapper la tête contre le mur, tout est valable. Dans la « rue », il n’y a pas de règles et rien ne ressemble à un combat juste. Considérant tout cela, comment devons-nous nous entraîner ? Comment pouvons-nous nous préparer pour la « rue » ? J’ai une fois entendu un instructeur ridiculiser un art martial traditionnel disant qu’il était inutile pour la rue parce que vous « vous battez tout comme vous vous entraînez ». Bien que je sois d’accord avec le fait que les systèmes réalistes de self-défense vous préparent mieux pour les combats réels que les arts classiques, je ne partage pas l’idée de cet instructeur pour deux raisons. Premièrement, parce que n’importe quel art martial (traditionnel, réaliste ou sportif) vaut mieux que ne pas s’entraîner et deuxièmement, parce qu’indépendamment de la manière dont vous vous entraînez, même avec les scénarios les plus réalistes et avec les méthodes les plus agressives, vous ne pourrez jamais reproduire le stress, la violence et l’imprévisible de la « rue ». Pour toutes les raisons mentionnées antérieurement (contexte, terrain, temps, manque de règles, etc.), il est pratiquement impossible de se battre avec un camarade dans une situation contrôlée de la même manière que vous le feriez (ou qu’il le ferait) dans la rue. On ne peut nier qu’un compétiteur de l’UFC ferait face à un attaquant nettement mieux qu’un pratiquant de Tai Chi, mais nous ne devons pas oublier que les 99 % de la population ne s’entraînent pas comme le fait un sportif de l’UFC et ne peuvent développer les mêmes habiletés et le même niveau de préparation physique. Pour cela, nous pouvons dire que n’importe quel
Grands Maîtres entraînement de l’art martial est utile, précieux et augmentera vos possibilités de survivre dans un affrontement de rue compliqué, bien qu’il soit différent de ce que vous expérimentiez quotidiennement dans le dojang. Le point de vue du Hapkido de combat dans l’entraînement de la self-défense est suffisamment réaliste et est basé sur le sens commun et sur la relation avec les principes scientifiques. Les techniques ont été sélectionnées pour leurs qualités pratiques, ayant en tête les conditions de l’individu moyen. Cela veut dire qu’elles doivent être raisonnablement faciles pour pouvoir être apprises et exécutées par des hommes et des femmes de tous âges et de toutes statures. Nous avons également des versions adaptées aux enfants et aux personnes handicapées, ainsi que des programmes spécifiques pour l’armée et les agents des corps de sécurité.
La mission du Hapkido de combat est claire : • Enseigner des techniques de défense contre la majorité des types d’attaque possibles : coups de poing, coups de pied, saisies, poussées, lutte, etc. • Enseigner des techniques de défense depuis la position assise, debout, au sol et contre le mur. • Enseigner des techniques de défense contre des armes blanches aiguisées ou émoussées et contre des armes à feu. • Enseigner comment affronter de multiples attaquants et comment tirer parti d’armes improvisées. • Enseigner tout ce qui possible de l’anatomie humaine pour mieux nous protéger nous-mêmes et pour choisir les points les plus efficaces. • Enseigner les éléments psychologiques et légaux de la violence, du combat et des affrontements. Armés de la connaissance que l’on acquiert à travers l’entraînement en Hapkido de combat, la majorité des individus seront capables de développer les habiletés mentales, émotionnelles et physiques nécessaires pour survivre à la réalité périlleuse de la « rue ».
« Armés de la connaissance que l’on acquiert à travers l’entraînement en Hapkido de combat, la majorité des individus seront capables de développer les habiletés mentales, émotionnelles et physiques nécessaires pour survivre à la réalité périlleuse de la « rue » .
En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.
REF.: • DVD/LARRY4
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WT Universe
LE LOGO Dans cet article, nous aimerions vous présenter notre logo et notre salutation. Notre logo n’est pas une combinaison aléatoire de symboles, mais il communique - à l’instar de notre salutation – la philosophie et l’attitude derrière de tout cela. En commençant par l’extérieur, le symbole des deux ailes déployées représente la liberté. C’est le symbole de la naissance de la terre et de l’ascension au ciel. On pourrait aussi dire gagner une nouvelle perspective et un point de vue avancé. La bête avec des ailes qui est représentée est l’aigle. La protection est un autre aspect de la forme des ailes. Dans notre philosophie de la « Trinité des Centres Humains » que représente le cœur, le centre émotionnel, dans sa fonction développée, est aussi appelée « connaissance silencieuse ».
« Le cercle est le symbole final de l’interaction inséparable du Yin et du Yang... »
«.. Le symbole des deux ailes déployées représente la liberté. C’est le symbole de la naissance de la terre et de l’ascension au ciel. »
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« Le cercle est l’intégrité même, uni à la somme des parties d’une entité supérieure. Le cercle est harmonique et représente la pensée organique et prospère, ainsi que de l’efficacité qui en résulte. »
L’épée représente la clarté de la pensée (pensées aiguisées comme des lames), la netteté et la volonté, de mettre des limites, de dire « Non » et ainsi de se défendre. En outre, l’épée est synonyme de combat, de volonté de réaliser et de terminer les disputes inévitables, ici et maintenant. En revanche, le Yang, n’est pas seulement le déplacement et la force motrice, mais aussi une dernière instance destructrice puisque les nouveaux concepts ne peuvent émerger qu’après laisser de côté les anciens. Pour autant, chaque Yang exige un Yin pour maintenir son efficacité. Sans le Yin ce n’est qu’un souffle sans effet. Des trois centres, celui-ci est celui de la pensée sous sa forme la plus connue comme « La pensée claire » développée. Les deux serpents signifient souplesse, adaptabilité, santé et médecine, ainsi que virulence pour nous. Ils symbolisent le Yin - le caractère toujours en transformation continue et adaptation - mais aussi la ruse. Le Yin est le moyen par lequel se déplace le Yang. Le Yin Yang sans tend à la stagnation. Nous les associons à notre centre d’instincts. Le cercle est l’intégrité même, uni à la somme des parties d’une entité supérieure. Le cercle est harmonique et représente la pensée organique et prospère, ainsi que de l’efficacité qui en résulte. C’est la limite, le point de contact, des forces internes et externes semblables, qui affectent, cependant, mutuellement les autres. Le cercle est le symbole final de l’interaction inséparable du Yin et du Yang. Incapables d’exister l’un sans l’autre, quelque chose de forcée dans une position extrême du Yin, réagira sur une extrémité et le
« L’épée représente la clarté de la pensée (pensées aiguisées comme des lames), la netteté et la volonté, de mettre des limites, de dire « Non » et ainsi de se défendre. »
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« Les deux serpents signifient souplesse, adaptabilité, santé et médecine, ainsi que virulence pour nous. Ils symbolisent le Yin - le caractère toujours en transformation continue et adaptation - mais aussi la ruse. Le Yin est le moyen par lequel se déplace le Yang. Le Yin Yang sans tendent à la stagnation. Nous les associons à notre centre d’instincts. »
WT Universe Yang de même. Extrême qui se produit par exemple dans une très violente explosion. Le Mouvement Wing Tsun Univers n’est pas un concept territorial, mais simplement le récipient actuel - ou, mieux encore - l’expression du moment des lois de la nature où il se base. Ainsi, nous voyons le logo WTU comme un symbole pour un certain type de personnes. Les personnes à qui les trois "centres" (pensée, émotion, mouvement) sont harmonieusement développés et aussi uniformes que possible, ou qui travaillent sur et qui par conséquent s’acheminent à un être humain, qui a une vraie volonté, grâce à l’activation de deux centres supplémentaires : la "clarté de la pensée" et "la connaissance silencieuse". Un être humain qui ne réagit pas, conditionné par des pulsions internes et externes ne répète pas comme un perroquet, mais il se déplace par ses propres expériences qui ont acquis des connaissances et des compétences capables de prendre une position ferme comme une personne réelle. Cela n’a rien à voir avec l’éducation, l’état ou le succès dans sa vie en dehors d’elle. Un praticien de WTU pourrait ne peut pas être une personne charmante ou même sympathique, pour pouvoir dire un « non » clair, en établissant des limites, sans problèmes,
« Un praticien de WTU pourrait ne peut pas être une personne charmante ou même sympathique, pour pouvoir dire un « non » clair, en établissant des limites, sans problèmes, mais sans la peur à la confrontation, lorsqu’il est nécessaire. »
WT Universe mais sans la peur à la confrontation, lorsqu’il est nécessaire. Par conséquent, on ne cherche pas le collectif sans visage, mais la véritable communauté, savoir que certains aspects de la vie d’une personne ne peuvent se développer qu’en fonctionnant organiquement dans un environnement sain. C’est pourquoi nous aimerions résumer ce que nous avons dit antérieurement en deux phrases : Trois conditions sont nécessaires afin d’assurer de l’efficacité : Les bonnes personnes, au bon moment et au bon endroit. La nécessité de créer des organes.
SALVE - la salutation du Wing Tsun Univers Il y a certaines règles, qui permettent une meilleure coexistence dans toutes les cultures et les sociétés. À ce titre, la salutation mutuelle dans les systèmes d’Arts Martiaux est un élément fondamental, de forme valable dans le monde quand on va et on vient. Le message d’accueil au Wing Tsun Univers provient de la réalisation des
« Incapables d’exister l’un sans l’autre, quelque chose de forcée dans une position extrême du Yin, réagira sur une extrémité et le Yang de même. »
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"trois centres" (pensée, émotion et mouvement). Notre salutation est le signe d’une personne qui est consciente de ses trois centres dans cette action et en même temps un geste pour la personne qui reçoit, qui à son tour se rend compte qu’elle est en face de quelqu'un de son entité et à qui on prête une attention. La position de base est une posture verticale et détendue. Avec la tête levée, les jambes sont initialement très proches (environ à un pouce de distance), avec les mains qui pendent sur le côté sans tension. La main principale ouverte (habituellement la droite comme centre de la pensée) s’élève dans un mouvement fluide sur le Hara (le centre du mouvement) jusqu’à la position du cœur (centre émotionnel) et de là, le long de l’axe moyen du corps avec le tranchant de la main levé verticalement. C’est le symbole d’une intention Pacifique de salut et il montre qu’il n’y est aucune arme dans votre main droite, ni est destinée à être utilisée comme tel. La deuxième partie, la main secondaire reste sur le côté, en pendant détendue ou en portant son arme. Simultanément avec le mouvement du Salut fluide de la main principale, la
position s’ouvre sur le côté, en réorganisant le poids avec pied opposé à la main droite en passant d’un pied de distance vers le côté dans une position normale et toujours parallèle. La position finale résultante de la main principale est dérivée du geste bouddhiste de la paix, la seconde main reste prête pour l’action. Quand on va vers à la position finale, on prononce le mot « Salve ». Procédant de notre propre espace culturel européen, l’ancien Salut romain fut utilisé au Moyen Age comme un salut militaire principalement, mais pas seulement pour cela, aussi pour démontrer le respect et l’honneur parmi les guerriers civilisés. Le message d’accueil est censé transmettre une façon amicale et respectueuse de communication et de réunir tous les participants. En même temps, le message d’accueil est un symbole d’une personne droite, afin que quelqu'un puisse prendre une position. Et ici aussi, nous aimerions également résumer dans une dernière phrase finale, ce que symbolise « Salve » au WTU : Un « être humain » ne doit pas s’affaisser devant un autre, ni personne ne doit s’incliner devant lui. AJN + RFB
« Le Mouvement Wing Tsun Univers n’est pas un concept territorial, mais simplement le récipient actuel ou, mieux encore l’expression du moment des lois de la nature où il se base. »
Développement et Histoire de LatosaEscrime En apprenant de la source, Johnny Latosa. Apprendre de son père était très difficile pour René. Son père était un lutteur, avec une mentalité de combattant et chaque réaction à une situation était axée sur le combat. Son père vivait aussi à l’époque où les arts martiaux philippins étaient hautement secrets et il niait leur existence. Lorsqu’il entrainait avec son père, René lui demandait de voir le mouvement une deuxième fois pour s’assurer qu’il le faisait bien. Et, chaque fois, il lui montrait quelque chose de différent. Son père n’utilisait pas de techniques de montage, seulement les mouvements type proactifs et offensifs et il n’y a pas deux mouvements pareils.
e grand ego de René et ses compétences martiales jouèrent un rôle décisif dans son introduction de l’habileté de son père dans les arts martiaux philippins. René pratiquait constamment pour des démonstrations, et quand il s’entait qu’il n’impressionné pas comme il se doit, il avait besoin de quelqu'un pour pratiquer. Il demanda à son père qui travaillait dans son jardin, si ça ne le dérangeait pas d’être son « mannequin » pour pratiquer, Le vieil Latosa connu pour son mauvais caractère resta calme malgré l’arrogance de son fils. Il avait observé comment son fils avait pratiqué ses techniques, il sourit et il dit : « mon garçon, tu crois que tu as encore besoin de plus d’entrainement, "Le jeune Latosa lui a demandé s’il savait bien depuis quand il était seulement un « mannequin » !
L
Grand Maitres
Il laissa tomber sa houe et se dirigea tranquillement vers son jeune et égoïste fils et il prit un bâton. René demanda à son père s’il allait le frapper à la tête, mais il prévînt son père d’être prudent parce qu’il n’avait plus la vitesse mortelle et les compétences dangereuses d’avant. En revanche, le vieil homme avec une voix calme demanda à son fils de l’attaquer. René hésita un peu en craignant que s’il allait trop vite il pourrait blesser son père. René donna un coup lent au vieil homme. Avant de savoir ce qui s’était passé, le bâton de son père le frappa à la tête. « Ça dut être un accident », pensa René. A nouveau il attaqua son père, mais cette fois-ci plus rapidement. Une fois de plus, la tête de René fut le but final de l’extrémité du bâton de son père. Vraiment en colère, René donna rapidement un coup sec et violent à son père et se dirigea vers lui ; mais son objectif s’était déplacé et il reçut un coup de bâton entre son cou et son épaule mettant le jeune homme au sol. Son père s’éloigna en riant et retourna travailler dans son jardin. La mère de René sortit de la maison, cria à son mari et consola son fils avec l’ego blessé. René passa quelques temps à réfléchir, en essayant de comprendre ce qui s’est passé. René pensait qu’avec sa vitesse et ses compétences techniques, il ne pouvait pas être meilleur. Son père le prit à part et lui parla de son sale et dangereux caractère et l’informa qu’il avait beaucoup à apprendre. L’attitude de René pour les arts philippins changea. Le premier attribut qu’il dut éliminer fut son ego. Son père commença à entrainer à René dans les subtilités des notions de lutte, dans les différentes armes et dans sa philosophie. René réalisa l’importance des notions en relation avec les techniques.
Grand Maitres
Le développement du système : Latosa Escrima Concept est un système très dynamique et logique. Le système continue à se développer et à progresser. Le système avance comme un étudiant qui développe ses compétences techniques. Latosa Escrima Concept est l’étude et la mise au point des meilleurs concepts et stratégies de nombreux systèmes, pas de ses techniques. C’est l’idée de la compréhension de ce qu’on fait, de comment et de pourquoi on le fait est similaire au processus d’éducation dans la plupart des grandes universités. Le système est un enseignement dans le mouvement du corps, la stratégie et l’efficacité, non seulement dans les mouvements physiques liés aux techniques. L’objectif principal de Latosa Escrime Concept est de rester honnête, vrai et surtout de se concentrer sur la maximisation du potentiel de l’étudiant. Dans les premiers stades de l’élaboration des concepts des Arts martiaux philippins de Latosa, les mouvements ou les techniques furent considérées comme clés, et l’idée
d’utiliser des concepts était secondaire. Cela s’est avéré efficace et a contribué à la réputation de lutteurs de beaucoup d’étudiants de René. Bien que le système semblât efficace, il n’était pas complet. Il y avait un d’élément qui manquait et qui distingue l’Art philippin d’autres Arts Martiaux. Ce ne sont pas les techniques qui mettent en valeur les Arts philippins, étant donné que la plupart des systèmes utilisent des techniques, non plus le fait de changer de mains nues à l’utilisation du bâton. Alors quoi exactement ? Cette quête de la réponse devint la force motrice de Latosa pour développer l’Art Martial philippin vers un Art progressif. La réponse était dans les concepts de lutte et dans la façon dont ils jouent un rôle dans l’efficacité d’être un guerrier. Comme les concepts de pouvoir de frappe, blocage dur, équilibre et attitude devinrent plus dominants, le système Latosa développa une nouvelle approche. René restructura sa technique et ses exercices pour enseigner l’importance des concepts. Latosa utilise ces concepts tout en développant ses compétences de boxe.
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Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système basé en même temps sur les armes et les mains vides. Il intègre de nombreuses armes de dernière génération, des épées, des couteaux, des kerambits circulaires, des barres, des bâtons de différentes longueurs et d'autres armes spécifiques. Même dans les méthodes d’entrainement avec les mains vides, nous nous confrontons à l'adversaire qui attaque avec des armes dans les deux mains et à plusieurs opposants en même temps. Cet entrainement nous rend plus conscient de tout ce qui se passe dans une altercation, quoi faire et quoi ne pas faire quand on fait face à des attaques avec des armes contre un ou plusieurs adversaires. Dans ce deuxième DVD, Maha Guru Horacio Rodrigues, héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, aborde la forme particulière dont on utilise l’armement et comment on entraine avec lui en établissant les bases pour de futurs plans d'étude plus avancés et l'application de la technique. Cette vidéo comprend des principes de travail, des angulations, des Sambuts, des Jurus et des exercices avec l'épée courte « Pedang », couteau court « Pissau », bâton court « Tonkat Matjan », Sarong et des applications de self-défense à mains vides.
REF.: • DVD/SERAK-2 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part il cache un puits d'eau. » Antoine de Saint-Exupery « Ce que nous savons est une goutte d'eau ; Ce que nous ignorons, un océan. » Isaac Newton « Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) comme dit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regretté Maître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cette année. Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités et entravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt. Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisse aucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « un museau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphore de la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de la forme, sans transformer l'essence. Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer à rien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation et du non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature, elle contourne tous les obstacles et elle nous apprend comment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sans perdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur son chemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle se filtre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rien n’arrête son chemin ni sa destination. Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages ces textes, que je partage maintenant sous forme de livre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tous les auteurs sont confus, parce que nous sommes tous débiteurs de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui nous ont inspiré et nous inspirent, des nuages flottants de l’inconscient collectif et même …qui sait ! des esprits et des consciences qui nous entourent. Je n'ai rien à enseigner, parce que je ne sais rien, mais tout ceux qui veulent écouter mes vers, je leur laisse ici mes réflexions sincères, bien senties, chaque jour plus sincères et moins pensées, parce que l'esprit est un engin trompeur qui voit ce qu'il veut voir et duquel j'ai appris à me méfier.
CAMPS D'ÉTÉ DE WENG CHUN 2016 À BAMBERG EN ALLEMAGNE. COURS PERSONNELLEMENT DONNÉS PAR LE GRAND MAITRE ANDREAS HOFFMANN
OUVERT POUR TOUS ! Quoi : 5 jours d’entrainement, en suant, en s’amusant, en se réunissant, organisés par le GM Andreas Hoffmann chez lui et au Quartier General Mondial du Chun Weng à Bamberg en Allemagne. Les camps se concentrent sur le Weng Chun à tous les niveaux et il ouvre ses portes à tous. Pendant les camps il y aura également des sessions facultatives sur le Viet Nam Weng Chun, Sanda, BJJ et Qigong Shaolin / Philosophie. Par conséquent, vous pourrez nous joindre seulement un ou deux jours. Le prix du camp est de seulement 250 € (membres) / 300 € (public en général) pour 5 jours, 1 jour 60 € (membres) / 70 € (public en général). Quand : CAMP D’ETE DE WENG CHUN 1 : du Mercredi 3 au Dimanche 7 août 2016, Mercredi de 14 H-19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30H à 16 H et Dimanche de 10 H à 14 :00 H : séances en option surtout l’après-midi, ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur le niveau intermédiaires et avancés de Weng Chun. CAMP D’ETE DE WENG CHUN 2 : du Mercredi 10 au Dimanche 14 août 2016, Mercredi de 14 H à 19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30 H à 16 :30 h et Dimanche de 10 H à 12 :30 H, sessions facultatives extras - ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur les niveaux moyens et les niveaux avancés du Weng Chun Où : Quartiers Général du Weng Chun, Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg, Allemagne, à 5 minutes à pied de la gare et à 40 minutes en voiture ou en train de l'aéroport de Nuremberg. Si vous êtes intéressés ou si vous souhaitez des informations, écrivez à ce courrier : wengchunbamberg@googlemail.com
Andreas Hoffmann Association internationale de WengChun® Weng Chun Kung Fu, Self Défense, Fitness par la légitime défense, Kung Fu pour les enfants, Sanda, MMA, Jiu Jitsu Brésilien, MMA, Ginástica Naturale Shaolin Qigong, Shaolin Chan, Tai Chi Chuan, Ba Gua, TCM Courier: wengchunbamberg@googlemail.com Page Web: www.weng-chun.com Adresse : Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg Téléphone : 095137379 Compte bancaire : IBAN DE02 7705 0000 0578 7215 32 Swift / Bic: BYLADEM1SKB
Master Alfredo Tucci m’avait proposé de participer aux Budo Masters à Rome les 16 et 17 avril 2016. Je fus très honoré de cette proposition mais ne me considérant absolument pas comme un maître, je voulais décliner l’offre. Néanmoins après avoir eu des explications de mon ami Alfredo, j’ai compris que cet événement exceptionnel permettrait aux intervenants du magasine Budo International de se rencontrer et d’échanger les uns avec les autres. J’ai donc décidé de me rendre à cette réunion.
ur place avec mon fils Kilyan nous avons rencontré de véritables passionnés d’arts martiaux ouverts d’esprits et d’une humilité qui faisait vraiment plaisir à voir. Nous avons eu l’opportunité de démontrer pendant 10 minutes nos différentes disciplines respectives et ainsi de répondre aux questions des différents stagiaires et des maîtres présents. Tout cela s’est déroulé dans un climat de profond respect de chacun et de chaque discipline. Tout le monde s’entrainait ensemble et pouvait demander aux maitres de les éclairer sur les objectifs de chaque technique démontrée. Je tiens à préciser que ce week-end m’a réconcilié avec le monde des arts martiaux car depuis plusieurs années, je constate un développement surdimensionné de certains pratiquants qui oublient les règles fondamentales des arts martiaux tels que le respect des gens et des autres arts que le nôtre, l’humilité, la passion de la pratique martiale, l’abnégation de soi pour se dépasser, etc.
S
Je tiens donc, à remercier Master Alfredo Tucci qui, à travers cet événement, à réussi à réunir de véritables passionnés sans querelle politique ou autre qui aurait gâché la fête . Ceci est bien entendu dû à cet homme d’exception qu’est Alfredo car l’exemple qu’il nous donne à tous, ne peut que forcer le respect et l’amour de notre prochain. Il est humble, respectueux et n’attend rien en retour. Son sourire a illuminé cette cérémonie et nous a montré la voie à suivre, à savoir, travailler ensemble et se respecter. Merci à tous les maitres présents qui nous ont accueilli mon fils et moi avec tant de gentillesse et nous ont permis de nous sentir accepté dans cette famille des arts martiaux. J’ai rencontré de véritables passionnés qui m’ont beaucoup appris sur les arts martiaux durant tout ce fabuleux week-end. Je tiens enfin à remercier ma famille et mes professeurs sans qui cela ne serait jamais arrivé. Grâce à vous je progresse chaque jour et j’essaie de m’améliorer afin que vous n’ayez jamais honte de moi. Mes professeurs actuels et passés, vous qui me donnez et m’avez donné tellement d’attention et de conseils, qui m’ont permis de me construire dans les arts martiaux et dans la vie.
Sachez que j’essaierai d’être toujours digne de votre confiance. Je ne veux jamais vous décevoir mais au contraire essayer de vous rendre fier de votre humble élève que je suis et resterai. J’ai à présent trouvé ma voie grâce à tout ce que vous m’avez enseigné. Donc merci Sifu Dan Inosanto, Sifu Rick Young, Sifu Terry Barnett et Guru Besar Ibu Rita Suwanda d’être mes professeurs actuellement, je vous resterai fidèle à vie et fidèle à votre enseignement technique mais aussi humain. Toutes ces leçons que vous me donnez au quotidien me servent à devenir meilleur que celui que j’étais la veille, merci du fond cœur. Merci aussi à mon fils qui m’a aidé à démontrer les techniques lors du séminaire, tu es ma force, mon courage, je t’aime très fort et je suis très fier de l’homme que tu deviens. Voilà je tenais à partager avec vous tous ce moment de partage et l’honneur que j’ai ressenti d’avoir été invité à un tel événement. Même si les mots ne sont pas toujours suffisants afin de retranscrire justement la joie et le plaisir ressentis dans ces moments uniques, simplement MERCI. Mes respects à toutes et tous.
Les cinq animaux du Weng Chun Kung Fu / Xuan Vinh (Viet Nam) Le Weng Chun Kung Fu est un art martial en particulier « interne », le Qui est bien adapté pour développer systématiquement notre mouvement naturel et notre capacité de combat, ainsi que notre perception physique et pour aider à élever nos énergies à un nouveau niveau. L’un des éléments centraux d u We n g C h u n K u n g F u e s t l e travail pratique des cinq animaux de Shaolin. Dans un premier temps, l’étudiant s’introduit dans le p r i n c i p e d u Y i n e t d u Ya n g , symbolisé dans notre salut Shaolin « Soleil et lune » -. Sur cette base, il apprend sur les cinq éléments, puisqu’ils sont, les composantes de la réalité, sous la forme de cinq animaux.
Texte : Andreas Hoffmann, Christoph FuĂ&#x;, Photos : Andreas Hoffmann, Nguyen Nam Vinh
endant les premières années de mes études des Arts Martiaux à Hong Kong et en Chine, ce qu’on m’a appris sur les cinq animaux du Weng Chun Kung Fu n’était pas très systématique et n’avaient pas une distinction claire. Au sein de Hung Gar Kung Fu, je me suis retrouvé avec une doctrine des cinq éléments et des cinq animaux plus méthodique, l’objectif derrière les idées était légèrement différent. Seulement au Viet Nam finalement j’ai obtenu une connaissance profonde et systématique sur le système des cinq animaux du Weng Chun. Il y a environ un siècle auparavant, cet art fut transmis par notre ancêtre chinois Fung Ching Siu de Fatsan à son dernier élève, Yuen Chai Wan, qui dût fuir après à Hanoi, Viet Nam. Là il a commencé à enseigner les cinq animaux aux étudiants, parmi lesquels se trouvait la Grand Maître Ngo Si Quy, qui plus tard appris ceci même à mon propre maître, le Grand Maître Nguyen Nam Vinh. Certains Maitres de Weng Chun de Fatsan, Chine m’ont dit que Fung Siu Ching avait également différentes formes comprises dans son système Chong Su Kuen -qui cependant ne furent pas apprises en Chine. Cela m’a amené à commencer ma recherche pour récupérer ces formes perdues, et ainsi je me suis rendu au Viet Nam pour complémenter et approfondir mes recherches. Dans le système des cinq animaux du Weng Chun, l’élève apprend pour la première fois une forme combinée des cinq animaux, qui comprend des mouvements clés individuels et des stratégies de bataille de tous les animaux. Lorsqu’il a maîtrisé cette première étape, on lui apprend une forme séparée des
P
Imagne de Hanoi
contenus individuels des animaux, chacune avec beaucoup d’énergie et des patrons de déplacement ainsi que des stratégies de bataille associées. Comme animal initial, le tigre est destiné à construire les fondements du lutteur. L’étudiant apprend une structure claire du mouvement, en se concentrant sur ses os et ses muscles. Cela est particulièrement important, tandis que l’apprentissage de la forme du tigre consiste en comment utiliser correctement et consciemment l’épaule et les techniques de combat avec l’épée en os. Si vous remarquez le pied d’un tigre, le travail singulier des omoplates puissants TIC est assez surprenant. La base technique du tigre est le coup de poing, sous forme de coups enchaînés et de poing simple tourné et des coups de poings doubles ainsi que des coups de poing tournant pour ouvrir la défense des adversaires. Avec la forme de léopard, les élèves apprennent à se concentrer sur les tendons et les muscles, pour développer une transmission plus efficace de la force et, par conséquent, un flux d’énergie plus rapide et plus explosif. Cela leur donne aussi une meilleure compréhension sur la façon d’utiliser efficacement les côtés de leur corps et sur l’utilisation du poing de léopard pour perforer les points sensibles des bras, jambes et d’autres parties du corps de l’adversaire.
« Comme animal initial, le tigre est destiné à construire les fondements du lutteur. »
De cette manière, l’étudiant s’introduit dans la doctrine du « Dim Mak ("point de pression »). Ces deux premières formes animales du Weng Chun Kung Fu se caractérisent par une orientation plus externe, c'est-à-dire qu’elles ont comme principal objectif le renforcement du corps, y compris les muscles, les tendons et la structure osseuse, pour développer la puissance et la vitesse. Les 3 formes suivantes, à savoir, le serpent, la grue et le dragon, mettent l’accent sur le développement des compétences internes comme Jing, Chi et Shen, ainsi comme sur la sensibilité, la douceur, la souplesse, le sens de l’équilibre qui coule etc. La forme du dragon commence par l’activation de la colonne vertébrale. Cette énergie se transféré ensuite en vagues à travers des jambes et des bras dans tout l’organisme, en générant un flux important d’énergie, qui vers la fin des formes culmine positivement en une tornade de puissance. Tous les exercices sont effectués au moyen de griffes de dragon spécifiques. Pour le Grand Maître Nguyen Ngoc Noi, la forme du dragon ressemble à la dernière forme du système des cinq animaux, puisque selon lui, le dragon comprend tous les autres animaux et il est également la plus compliqué, ainsi que la forme la plus belle. Dans le système du Grand-Maître Nguyen Nam Vinh toutefois, qui s’appuie plutôt sur la portée et l’ampleur des mouvements, le dragon apparaît à la troisième place, tandis que la dernière des formes animales est la
forme de la grue avec ses schémas de mouvement puissants et qui se démarquent. Une autre raison de cette disposition particulière, c’est que la majorité des familles du Weng Chun en Chine et au Vietnam considèrent le serpent et la grue comme les animaux les plus importants. Au cours de mes leçons, Sifu Nguyen Nam Vinh était particulièrement enthousiaste avec la forme du serpent, qui enseignait au praticien, sensibilité, douceur, souplesse et naturel avec des mouvements efficaces du corps entier. L’accent est mis sur l’apprentissage d’un usage particulier de la hanche pour optimiser le flux d’énergie. Pour tous les exercices on utilise les " mains de serpent" ouvertes, souvent elles se déplacent en mouvements de zig-zig. Enfin, la forme de la grue entraine les étudiants dans les compétences de l’équilibre spécifique dont ils ont besoin pour les coups de pied et d’autres situations de combat. Un autre objectif est d’apprendre à faire des mouvements avec la plus grande portée possible, par exemple, sous la forme de coup de hache avec le côté ou à la pointe de la main ou avec un coup de pied latéral et puis faire un suivi avec une technique de blocage, comme un coup de coude ou de genou. Les mouvements défensifs sont semblables au battement des ailes d’une grue, en corrélation avec le Sao Bong du Weng Chun Chinois. En outre, chacune des formes animales fournit également un ensemble d’exercices à deux, des exercices de Chi Sao, des stratégies de combat, mais aussi une formation spécifique du corps, donc on les compare à un trésor incommensurable du combat-Shaolin, du mouvement et des arts de
guérison, mais aussi de la nature de la spiritualité de Shaolin. Fondamentalement, toutes les formes animales comprennent les techniques de base du Weng Chun, tels que les coups enchainés dans toutes les directions, Chi Sao, des mouvements doux et circulaires, y compris des coups courbes qui sont propres du Weng Chun, ainsi que des mises au sol, des balayages et des techniques de blocage, des combinaisons de coups de poing et des coups de pied longs et courts. Bon nombre des schémas de mouvement, on peut les retrouver dans les formes
chinoises de Weng Chun, ainsi, comme le Saam Pai Fat de la famille Lo ou le Chong et le Kuen Kung Siong Chong Kuen.des familles Tang et Dung. J’ai inclus les cinq animaux originaires de Viet Nam dans mon programme de Weng Chun et notre Association Internationale de Chun Weng contribuera à la préservation de l’héritage de Fung Siu Ching, pour le diffuser partout dans le monde à travers de nos écoles. Si vous êtes intéressés d’apprendre le Weng Chun et le système des cinq animaux, s’il vous plaît, contactez-nous.
Jeet Kune Do L’approche aux les styles internes Bien que le W ing Chun de Yp Man soit toujours la première base solide sur laquelle Bruce Lee construit son art, sa curiosité et sa soif d’apprendre l’amenèrent à se familiariser avec les autres écoles d’Arts Martiaux, et, t o u t a u s s i i m p o r t a n t f u t l e Ta i j i , q u ’ i l n’abandonna jamais, étant l’ar t mar tial interne qui forma son extraordinaire capacité pour maîtriser son corps à travers de l’énergie. Il semble que, tout au long de sa vie, le père de Bruce ne cessa jamais de pratiquer le Taiji et le Petit Dragon devint son dernier disciple. « Le père de Bruce Lee fut son premier Maitre », il pratiquait le style Wu et Yang : Jesse Glover en fut témoin et il déclara avoir appris quelques éléments du style yang. Dans un premier temps, quand Bruce vécut aux États-Unis il apprit la forme108 du style yang de Sifu Fauk Yong, au Club Jeunesse Chinoise de Seattle. Bruce comprit bien, que les styles internes pourraient l’aider à apaiser son caractère explosif. Quand en décembre 1971, Pierre Beran l’interviewa sur le Taiji, sa réponse fut : "Ce que j’ai appris des styles internes de mon père et autres maitres accrédités a été très important pour ma formation ; Il y a des gens qui prennent soin de leur corps, c’est un bon signe ; la forme lente de l’exercice dans le mouvement appelé Taiji contribue à désamorcer, à plier et à étendre le corps à l’unisson en nous transmettant beaucoup d’énergie ; elle est en parfaite symbiose avec l’Elément Eau, si souvent mentionné dans mon enseignement. Pour moi, l’idée est que l’eau courante ne se pourrit jamais. Il est donc nécessaire de faire circuler l’énergie vitale par le corps sans qu’elle stagne, il faut plonger et s’immerger dans l’océan pour ensuite émerger à travers de la force de vie. » Des mots profonds et poignants qui donnent une image du Petit Dragon claire et exhaustive ; Il ne fut pas seulement un acteur de cinéma, mais aussi un grand Artiste Martial, et c’est l’aspect que je vais essayer de mettre en évidence dans ce texte. Bien que Bruce Lee considérât l’art du Taiji comme une pratique réservée à des personnes d’âge mûr, la réponse cependant s’imprime sur une profonde compréhension et un respect évident. De lui on se souviendra toujours du combat avec Petrov, où il nous a enseigné les mouvements typiques des styles internes comme le Mizong quan, style qu’il appris à Hong Kong par Sifu Ho San, ce style étant une spécialité du fondateur de la Jingwu, le célèbre Huo Yanjia.
Jeet Kune Do Bruce Lee souvent faisait référence à la dénommée garde traditionnelle du JKD où on pouvait faire des mouvements fluides, circulaires, provenant du Taiji. Il n’est pas étonnant que le coup que Bruce Lee rendit célèbre dans le monde fut « le coup de poing de 1 et 3 pouces » (1 and 3 inch Power Punch), que plus tard, James W. DeMile apprit et qui révéla son lien étroit avec les styles internes qu’il n’abandonna jamais. Avec Hsiu Hon San, un parent éloigné qu’il appelait « Oncle », Bruce Lee apprit les bases de la boxe de l’école Jing wu, dont on peut voir quelques traces dans ses films. Voici ce que dit oncle Hsiu plusieurs années plus tard devant les caméras de Wu shih, dans le documentaire « La Légende de Bruce Lee » : « Un jour, Lee Siu Loong, m’a invité à prendre un café. » Il me dit : « Vous êtes un Maitre dans votre style de Kung Fu, et moi, je suis un bon danseur de Cha cha cha. Pourquoi nous ne faisons pas un échange ? Mes élèves apprennent en trois ou quatre semaines. Vous m’apprenez le Gung Fu, et moi, je vous apprends le Cha cha cha ". Ça lui prit seulement trois nuits pour l’assimiler tandis que j’eus besoin de beaucoup plus de temps pour mes cours de Cha cha cha. « Siu Long ne me dédia même pas le temps d’apprendre le rythme de base. » Lors de ses répétitions dans les studios de la Fox en février 1965, le Petit Dragon exécuta une forme de l’Association Jing Wu. Dans la « La Fureur du Dragon » dans le préambule de la rencontre sur la terrasse du restaurant, vous pouvez voir une brève partie de cette forme. En 1964, il écrit dans le Tao du Jeet Kune Do, à propos de Hou Yuanjia, le fondateur de l’école de Wu Jing : « Il fut le premier, au cours des derniers siècles de l’histoire de Gung Fu, qui a fondé un Institut dans lequel on enseigne les techniques de différentes écoles. L’Institut Jing wu se développa dans toute la Chine. Hou Yuanjia fut un célèbre patriote, prêt à tout moment à défendre son pays. De nombreux artistes martiaux japonais le défièrent. Il se retira en Sibérie, où il rencontra de nombreux lutteurs russes, surnommés « Les Tigres aux visages jaunes ». Par sa correspondance on peut déduire que Bruce Lee est resté en contact jusqu'à sa mort avec oncle Hsiu, qui très tôt fut l’un des plus haut responsables de l’école de Wu Jing ; son attachement au Kung Fu et à la culture chinoise fut incontestable. Le Petit Dragon garda toujours un excellent souvenir de sa rencontre avec les frères Maristes auxquels il professait une grande affection. Quinze ans plus tard, il reçut un appel du frère Gregory, recteur de l’Institut qui lui proposa de décerner les prix spéciaux à l’occasion de la fête de l’Institut et Bruce accepta sans hésitation. Pendant le tournage de l’« Opération Dragon », le 29 mars 1973, il fut invité à participer au Rallye de San Francisco Javier, où il prononça un discours de remerciements pour la présence de remarquables personnages qui participaient à l’événement. Pendant le tournage de « Furie Orientale », où il jouait le rôle de Chen Zhen, le disciple préféré du Maître écrit à Hsiu Hon San en lui disant qu’il espérait que le succès du film contribuât à raviver
Jeet Kune Do
Jeet Kune Do l’intérêt du public pour son école. De cette manière, il voulait payer sa dette par les enseignements reçus il y a 15 ans en échange des classes de Cha cha cha. Cette connaissance superficielle du style fondé par Huo Yuanjia reste secondaire dans la formation martiale de Bruce Lee.
Boxeur chinois contre boxeur anglais Après avoir complété ses années d’école primaire dans La Salle, Bruce Lee entra ensuite dans une autre école catholique, le lycée de San Francisco Javier. Parmi les enseignants, il y avait un fan de la Boxe Anglaise, le Père Edward. Le missionnaire boxeur découvrit rapidement le potentiel du nouvel élève. "Tout d’abord, à un garçon qui veut modéliser son corps, il ne lui reste pas beaucoup de temps pour les études. En revanche, je suis sûr qu’un jour il deviendra quelqu'un, puisqu’il est venu jusqu’à notre école. Immédiatement, j’ai imaginé qu’il deviendrait un boxeur. Il était déjà si fort ! Une fois, nous avons eu un match contre St. George, l’école rivale, et bien que Bruce ne fût pas un spécialiste de la Boxe Anglaise, il mit KO à leur champion. En appliquant la technique de l’école Yp Man, le Wing Chun, et avec des attaques simultanées, il se déplaça avec une telle rapidité sur le ring que l’arbitre n’eut le temps de rien voir et Bruce devint le nouveau champion. Ses muscles et ses cheveux étaient visiblement ceux d’un chinois, alors que l’adversaire de Bruce Lee dans cette rencontre, champion scolaire de Hong Kong pendant trois années consécutives, était un anglais nommé Gary Helms. Après son apprentissage avec le Père Edward, Bruce conserverait toute sa vie un vif intérêt pour la Boxe Anglaise et pour le plus grand boxeur de son temps : Mohamed Ali. Bruce avait des copies, dans des films de 8 mm, des meilleurs moments de Ali et il recommanda à Joe Lewis (un des trois champions américains de Point de Karaté qui reçurent des cours de Bruce Lee ; les deux autres furent Mike Stone et Chuck Norris) qu’il s’inspira dans les déplacements des boxeurs. Enfin, en juin 1972 il rendit un hommage direct à son idole pendant le combat final de « La Fureur du Dragon ». Dans cette séquence, nous vîmes que Lee était arrivé à dominer, étonnamment les déplacements de Ali en sautant en avant et en arrière. Mais il n’était pas encore arrivé à effectuer le charme de Ali : la rafale de Jabs dans le déplacement circulaire. Dans son premier combat contre Sonny Liston, dans les 10 dernières secondes du premier round, en effectuant un tour de 180 degrés autour de son adversaire, il attaqua 10 fois d’affilées en lançant avec adresse huit Jabs de gauche au visage, il continua avec un coup direct de sa gauche à la mâchoire. Sans aucun doute, Bruce Lee s’inspira en cette extraordinaire figure. Mais le style qui allait exercer une plus grande influence sur l’évolution future du Wing Chun de Bruce Lee et qui plus tard allait l’éloigner de son école d’origine motivé par les principes de base, et enfin à créer le Jeet Kune Do, fut le Tang Lang Quan, la Boxe de Mante Religieuse qu’il découvrit et pratiqua intensivement à China Town (New York), au cours des premières semaines de l’été 1959.
CAMPS D'ÉTÉ DE WENG CHUN 2016 À BAMBERG EN ALLEMAGNE. COURS PERSONNELLEMENT DONNÉS PAR LE GRAND MAITRE ANDREAS HOFFMANN
OUVERT POUR TOUS ! Quoi : 5 jours d’entrainement, en suant, en s’amusant, en se réunissant, organisés par le GM Andreas Hoffmann chez lui et au Quartier General Mondial du Chun Weng à Bamberg en Allemagne. Les camps se concentrent sur le Weng Chun à tous les niveaux et il ouvre ses portes à tous. Pendant les camps il y aura également des sessions facultatives sur le Viet Nam Weng Chun, Sanda, BJJ et Qigong Shaolin / Philosophie. Par conséquent, vous pourrez nous joindre seulement un ou deux jours. Le prix du camp est de seulement 250 € (membres) / 300 € (public en général) pour 5 jours, 1 jour 60 € (membres) / 70 € (public en général). Quand : CAMP D’ETE DE WENG CHUN 1 : du Mercredi 3 au Dimanche 7 août 2016, Mercredi de 14 H-19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30H à 16 H et Dimanche de 10 H à 14 :00 H : séances en option surtout l’après-midi, ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur le niveau intermédiaires et avancés de Weng Chun. CAMP D’ETE DE WENG CHUN 2 : du Mercredi 10 au Dimanche 14 août 2016, Mercredi de 14 H à 19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30 H à 16 :30 h et Dimanche de 10 H à 12 :30 H, sessions facultatives extras - ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur les niveaux moyens et les niveaux avancés du Weng Chun Où : Quartiers Général du Weng Chun, Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg, Allemagne, à 5 minutes à pied de la gare et à 40 minutes en voiture ou en train de l'aéroport de Nuremberg. Si vous êtes intéressés ou si vous souhaitez des informations, écrivez à ce courrier : wengchunbamberg@googlemail.com
Andreas Hoffmann Association internationale de WengChun® Weng Chun Kung Fu, Self Défense, Fitness par la légitime défense, Kung Fu pour les enfants, Sanda, MMA, Jiu Jitsu Brésilien, MMA, Ginástica Naturale Shaolin Qigong, Shaolin Chan, Tai Chi Chuan, Ba Gua, TCM Courier: wengchunbamberg@googlemail.com Page Web: www.weng-chun.com Adresse : Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg Téléphone : 095137379 Compte bancaire : IBAN DE02 7705 0000 0578 7215 32 Swift / Bic: BYLADEM1SKB
En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito sur l'autodéfense à mains nues, et la présentation du système Krav Maga Israeli Survial System. Les techniques et la méthode qui forment le système, sont illustrées secrets, d'une manière claire, transparente et facilement compréhensible. Une occasion unique de se rapprocher du cœur de la défense israélienne et d'améliorer vos connaissances sur le sujet. Morabito développe une recherche continue, sans arrêt, dans la poursuite à acquérir de nouvelles connaissances et de ne jamais arrêter de poser des questions. Krav Maga Israeli Survial System n est pas une discipline ou un ensemble de règles rigides, mais une méthode, un processus d'évolution continu et constant. Cela le rend adaptable à toute situation et circonstance, perméable aux changements, et lui offre la possibilité de faire le point sur les erreurs et de prendre son expérience comme une opportunité pour améliorer.
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