Magazine Arts Martiaux Budo International 324 – 2 Novembre 2016

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Krav Maga Israeli Survival System : la nouvelle frontière du Krav Maga. Après le succès du premier DVD, le Grand Maître Marco Morabito présente un nouveau travail consacré aux armes : les connaissances de Morabito dans le domaine civil et militaire se fondent dans un mélange explosif de technique et d’innovation. Rien n’est laissé au hasard et il n’y a pas de secret : avec « cognitio experimentalis » on examine avec grand soin et en détail les attaques à main armée plus fréquentes. On analyse différentes techniques avec les armes plus communes, mais en sachant qu’il n’y a pas un « modèle universel d’attaque », les types d’attaques sont illimitées ainsi que les modalités de défense. La technique est seulement la base d’études pour acquérir la maîtrise et la conscience du mouvement, mais le but est de rendre notre défense instinctive en raccourcissant le temps de réaction. Morabito, avec son Krav Maga Israeli Survival System veut briser les schémas et montrer au public quelque chose de complètement nouveau, loin des habituelles et anciennes techniques émulées depuis des décennies. Dans ce DVD la technique se fusionne avec l’expérience et tout prend des contours clairs et définis. Rien n’est laissé au hasard et les erreurs les plus courantes sont démasquées et analysées. Vous trouverez dans Krav Maga Israeli Survival System une nouvelle méthode de défense exceptionnelle et authentique.

REF.: • DVD/KMISS 2

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« J’ai une question qui me torture parfois : Moi, je suis fou, ou les fous sont les autres. » Albert Einstein

ù finit le jour et où commence la nuit ? Tout dans l’univers répond à la loi de grades. La perception des sens est toujours limitée, mais variable d’une espèce à l’autre, d’un individu à l’autre. Les sept « trous » de la tête sont appelés dans certaines cultures : les sept « tromperies ». Mais pour si ce n’était pas suffisant avoir des outils sensoriels limités, nous possédons aussi la capacité de structurer ces impressions dans des paramètres préconçus, variables dans chaque espèce, dans chaque culture, chez chaque individu. Pour les humains, qui grandissons si très lentement et qui dépendons de nos parents pendant tant d’années, cette étape est une occasion de mobiliser notre énorme capacité cérébrale, grâce à un apprentissage, dans lequel la culture acquiert une valeur superposée à l’instinct. Cette caractéristique, tend à nous séparer de l’inné, pour construire une nouvelle catégorie qui encode la réalité au sein des schémas propres de notre environnement et de notre culture. Dans chacun d’eux, cependant, se génère une confrontation entre ces deux principes : Nature et culture sont presque toujours antithétiques. Culture a la même racine que cultiver C’est le résultat du changement des formes de vie chasseurs-cueilleurs, nomades, solaires, aux colonies fixes dans des cultures lunaires. Toute culture repose sur le tabou et ce binôme, bon versus mal, pertinent versus interdit ; comme réduction pratique pour la survie du groupe a été très utile, cependant, en ce qui concerne d’explorer la vraie connaissance et la lucidité personnelle, cela peut être non seulement extrêmement insuffisant, sinon futile et certainement frustrant. La formation des valeurs transférées, est le résultat de nombreuses variables, affection, compétences des parents, alimentation, stimulus, éducation, personnalité, niveau d’évolution, niveau technologique... etc... Cependant nous devons tous caser dans les schémas consensuels par le collectif où nous grandissons. Aucune personne active ou passive ne s’échappe de cette influence, qui prédéterminer la forme que plus tard nous analyserons, les signaux et les informations qui nourriront nos cerveaux et comment les interconnecter pour leur donner un sens. Ceux qui sont incapables de réaliser cette tâche au sein de la propre cohérence de leur groupe, ou qu’ils se tournent vers les limites de l’accepté et acceptable par le consensus de leur culture, seront traités de fous. La psychiatrie moderne, sans aucun doute influencée par l’évolution de la pensée moderne et des contributions de l’anthropologie, commença souvent par comparaison avec d’autres cultures, à s’interroger sérieusement ces préceptes. A qui pouvons-nous dire sans aucun doute qu’il est fou ? Et beaucoup plus important Ce que signifie d’être fou ? L’arrogance qui cache la pensée de notre perception du monde est la seule et correcte, elle est à la base de cette

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« Ce que la chenille appelle la fin, le reste du monde l’appelle papillon. » Lao Tse

absurdité. En fin de compte, les sociétés se classent en se basant sur des normes et celles-ci dépendent des tabous. La lucidité s’évapore rapidement quand nous essayons d’intégrer l’Univers dans le petit sac des valeurs structurées de notre culture. Nous ne pouvons pas mettre la lune dans une piscine, même si la piscine est très grande, seulement regarder son reflet. L’un des points plus intéressants de l’initiations dans d’autres cultures, est la fissuration des murs rigides de notre perception. L’immersion, profonde dans les traditions ou cultures, plus elle est éloignée dans le temps mieux c’est, cela nous permet de nous examiner et de regarder le monde avec d’autres yeux. Ce renouvellement n’est pas banal, ni certainement simple. La phrase Zen l’exprime d’une manière superbe : « Avant le Zen la montagne est montagne et le lac, lac. » Pendant le Zen la montagne n’est pas montagne, ni le lac, lac. Après le Zen la montagne redevient montagne et le lac, lac. » Le premier point après la rupture des schémas est la nécessité de se déplacer, ce qui nous sort de notre stagnation. Toute initiation véritable questionnera notre zone de confort. Beaucoup de gens sont incapables de surmonter cette étape et comme un escargot ils remettent leurs cornes dans leur coquille, au premier signe de danger. Dans une deuxième phase, l’initié tente hâtivement de s’ajuster aux deux mondes, mais sous des critères et des valeurs passés et reconnaissables. Il peut également se perdre à ce stade. Enfin vient le moment de se sentir vraiment perdu et d’accepter son ignorance. Dans la dernière étape, il s’intègre entièrement dans les nouveaux espaces de conscience et apprend à reconnaître les vraies valeurs de sa propre nature, à travers tout ce qu’il a vécu de positif dans l’expérience. A ce moment et après plusieurs décès « mystiques » se produit une renaissance... « La montagne redevient montagne et le lac, lac ». Toute initiation dans les cultures spirituelles profondes crée des perturbations dans notre continuité conscientielle. Dans de nombreuses cultures anciennes, on utilisait des « plantes de pouvoir » pour briser la formation rocheuse de notre perception et apprendre à concevoir l’inconcevable. Ce n’est pas le cas de la culture Shizen où je me suis engagé ces dernières années, mais les objectifs atteints grâce à ces manœuvres, sont importants dans tous les processus initiatiques et sont atteints par d’autres moyens tout aussi efficaces. Comprendre que le monde est une description chiffrée par les sens et par son analyseur, ouvre la vie et la conscience à des considérations que les cultures natales facilement catalogueraient comme folie. Et cependant comment les choses ont changé... l’information n’est plus le diviseur suffisant... Nous ne vivons pas dans un Univers linéaire, ni plat, bien que les sens nous disent cela. Quand quelqu'un a dit que le monde était rond, on a voulu le brûler. Quand la science a découvert le comportement anormal des particules au


niveau quantique, tout simplement, nous n’avons pas su comment intégrer ce progrès dans notre vie quotidienne. Le monde quotidien reste ancré dans la conscience du linéaire et plat. Les vrais chemins spirituels et je ne parle pas ici de religions, mais d’études de l’invisible, ont décodé des informations sur la nature de l’occulte, qui choquent frontalement avec notre perception. C’est normal, elle a été fermée et structurée pour accomplir d’autres fonctions et pour perpétuer des connaissances destinées à la perpétuation de ces systèmes, non pas à l’éveil de la conscience individuelle face à l’abîme de l’inconcevable. Dans les écoles, il n’y pas une matière qui soit « toimême », ni des pratiques qui vous apprennent à questionner la perception, mais à l’ancrez aux paradigmes du groupe. La renaissance, de nos jours, des cultures anciennes comme le Shizen, possède la force que lui donne la nécessité d’une conscience collective de transgresser ces limites, pour regarder à l’infini avec simplicité et grâce, force et puissance globale qui existent chez les humains, beaucoup plus que de la chair et des os, bien plus qu’une liste de biens. Un nouvel homme resurgit des cendres de ces temps confus, entremêlé et roublard, fruit de du greffon de ces vieilles cultures sur de nouveaux vignobles. Qui osera ? Pour ceux qui le font ... Je vous salue !






Hawaii « Le système fut créé au début des années 30 par le Professeur William “Thunderbolt” Chow. »


L'héritage du Professeur Chow William Kwai Sun Chow fut un véritable pionnier, un révolutionnaire des arts martiaux modernes. Son héritage est perçu comme la mélodie de fond de nombreux arts martiaux. Le Kajukenbo, Ed Parker et tant d'autres possèdent le parfum incomparable de cet homme génial. Que reste-t-il cependant de sa propre lignée? Nous nous le sommes souvent demandé. Et c'est là qu'apparaissent le Grand Maître Sam Kuaha, le successeur direct, et sa très belle fille Kaimi pour


Hawaii « A travers ce travail, vous percevrez clairement où réside l'essence, la base, de styles syncrétiques tels que ceux que nous avons cités. »


Grands Maîtres vous le raconter et vous le montrer. Ils sont venus nous voir et ont enregistré avec nous une vidéo d'instruction qui surprendra beaucoup de gens. A travers ce travail, vous percevrez clairement où réside l'essence, la base, de styles syncrétiques tels que ceux que nous avons cités. Les contrôles, les techniques de saisie et de coups courts révèlent un combat qui résout les situations en distance courte. Le combat réel de Chow possède des techniques décisives, puissantes et solidement enchaînées. Les enchaînements sont rapides et ordonnés dans une synchronie qui suit la pure logique biomécanique. Les coups secs accompagnent des déséquilibres continus et les achèvements ne sont pas en contradiction avec les contrôles. Un style d'offensives courtes, caractérisé par cette manière si particulière de procéder de l'Hawaiien, avec ses rafales fougueuses à l'image de sa terre volcanique, qui


Grands Maîtres renversent et désarment l'attaquant de manière inattendue et décisive. Sam Kuoha est un homme aimable, sympathique, une personne simple et accessible. Son regard possède cette lumière particulière des gens intelligents, ouverts et enthousiastes au travail. Sa très jeune fille, très proche du monde du cinéma, possède un mélange particulier peu fréquent d'innocence et de maturité. Sa technique est impeccable et comme vous pourrez observer, elle est fière et spectaculaire dans ses actions. Son visage est très expr essif et elle possède un corps magnifique et souple. C'est une femme intéressante, qui sait exprimer ses techniques avec une grande harmonie. Son père a fait reposer sur ses épaules tout le poids de l'héritage du système et elle a accepté cette décision avec une fierté non exempte de pesanteur du fait de l'énor me responsabilité que cela représente. "Je suis heureux car le Professeur Chow a eu l'occasion de la connaître lorsqu'elle était bébé et il m'a dit: –Regarde Sam, voici le futur de notre style". Le Kara-Ho Kempo possède tout ce qu'il faut pour que les passionnés des styles de contact lui prêtent la plus grande attention et ses "frères" du Kajukenbo ou du Ed Parker Kenpo ne devraient pas laisser passer cette occasion d'un nouveau regard sur l'héritage de Chow dont le génie et l'inspiration sont bien vivants et présents dans cette lignée dirigée actuellement par Sam Kuoha et dont Sensei Kaimi sera l'héritière. Deux personnes exquises, deux maîtres à ne pas perdre de vue, un style sauvage, du plus haut intérêt. Alfredo Tucci


Hawaii


Hawaii « D'après ce que raconta Kuoha, l'entraînement était rigoureux et douloureux, mais la joie d'en savoir de plus en plus le rendait passionnant. »


Grands Maîtres Histoire du Kara-Ho, système de Karaté chinois Le jeune William Kwai Sun Chow a grandi dans les rues sans loi d’Hawaii et les arts martiaux ont été sa plus haute ambition. De petite taille, il était continuellement embêté. C'est alors que son père, un immigrant de Shanghai, chinois et prêtre bouddhiste, commença à lui enseigner le système de Gung Fu de la famille. Le système Kara-Ho Kempo Karaté Chinois, ou plus simplement Kara-Ho, est un système internationalement reconnu, possédant une marque enregistrée et une patente pour tous ses symboles. Le système commença à être développé il y a de

nombreuses années, mais comme le Professeur Chow n'avait pas d'élèves qui puissent assurer sa continuation, ni même à Hawaii, il maintint les innovations pour lui-même. En 1978 cependant, il décida de l'enseigner et d'entraîner le Grand Maître Kuoha à toutes les facettes de ce grand système. D'après ce que raconta Kuoha, l'entraînement était rigoureux et douloureux, mais la joie d'en savoir de plus en plus le rendait passionnant. Pour Kuoha, la douleur n'était pas quelque chose de nouveau. Il avait été élevé par son père qui était pratiquant d'art martial et étant Hawaiien, champion de Lua, l'art de rompre les os (entre autres). Physiquement, Kuoha fut toute sa vie mis à l'épreuve. Et l'entraînement dans l'ambiance du temple était très exigeant tant


Hawaii


Grands Maîtres physiquement que mentalement. Plus le Professeur voyait Kuoha s'entraîner, plus il souhaitait lui enseigner ce qu'il faisait. Le Grand Maître Kuoha s'entraîna avec le Professeur Chow de manière continue jusqu'à sa mort en 1987. Ensuite, Madame Patsy Chow (la veuve du Professeur Chow) lui exprima que le désir du Professeur Chow était que Samuel Kuoha continua son travail. Kuoha refusa, mais on lui répéta souvent que c'était ce qu'il devait faire. Il reçut ensuite un appel d'un ami intime du Professeur Chow, le Docteur Ronald Perry, d'Hawaii, lui disant que le Professeur Chow lui avait communiqué le même désir. Finalement, Kuoha accepta. Il apparut ensuite en couverture d'"Inside Karate" sous le titre de “Kenpo s New Grandmaster” "The Reluctant Grandmaster”. Le Grand Maître Kuaha accéda au grade de 9e dan en 1984, avec signature devant notaire et confirmé par le Professeur Chow. En 1987, à la tête de la Kwai Sun Company, il accéda au grade de 10e dan. Dans un enregistrement audio scellé, le Professeur Chow parle de tous ceux qui ont repris des choses de lui. Il y déclare que le seul qui lui soit resté fidèle, c'est le Grand Maître Kuoha. Après la mort du Professeur Chow, de nombreux instructeurs de plusieurs styles de Kenpo appelèrent le bureau central demandant à pouvoir faire partie du système. Au début, le Grand Maître Kuoha refusa tous ceux qui n'étaient pas dans la lignée du KaraHo, mais en 1988, il décida d'en aider certains qui possédaient la pureté du



Grands Maîtres système unique fondé par le Professeur Chow. De nombreuses écoles fleurirent aux Etats-Unis, mais dans le système Kara-Ho, il faut travailler dur pour mériter une ceinture noire et beaucoup s'en allèrent. Au départ, pour qu'un élève puisse obtenir la ceinture noire dans les arts martiaux, il faut un minimum de 6 à 8 ans d'entraînement, ensuite, pour chaque catégorie de dan, il y a une autre année de travail. Un nouveau venu ceinture noire, ayant travaillé minimum 10 ans dans les arts martiaux, pouvait l'obtenir dès la première année.

Le Grand Maître Kuoha parle de tout! Le système fut créé au début des années 30 par le Professeur William “Thunderbolt” Chow. Il possède des techniques rapides visant les points vitaux du corps et des coups puissants capables de neutraliser un adversaire en un clin d'œil. Le système chinois de Kenpo de Kara-Ha Karaté devint, dans la deuxième moitié des années 70, le système chinois de KaraHo Kempo Kara. Il y eut de nombreux changements dans le système, mais ce fut pour un mieux. Ces changements apportèrent des améliorations bénéfiques pour tout le monde. Ce système est considéré par plusieurs éditeurs de magazine et personnalités du monde martial comme "l'un des arts martiaux les plus mortel qui existe". Mais il se fonde sur l'humilité plus que sur le pouvoir et se centre sur l'énergie interne. Les techniques sont contrôlées et l’on enseigne aux élèves à faire de leurs pensées et de leur corps des structures raffinées, prêtes à l'affrontement. Celui-ci ne se repose pas seulement sur la réaction physique mais bien plutôt sur la dimension spirituelle ou mentale. Le système consiste à apprendre plusieurs techniques, plusieurs armes et plusieurs formes tout au long de la vie. Le système est en train de se développer considérablement dans un monde où le marché est changeant


Grands Maîtres et où de plus de plus de pratiquants sont à la recherche d'un art complet. Le Kara-Ho est dans les premiers de la liste des systèmes les plus complets jamais développés en matière d'efficacité de combat de rue.

Le système de Kara-Ho Karaté chinois en Europe Il fut implanté en Angleterre, au début des années 90, mais il ne dura que quelques années et fut exclu après que l'on eut constaté que seuls les grades intéressaient les pratiquants. Mais en 1999, Sensei Stephan Fabel, un élève qui s'était entraîné avec le Sensei Shane Thompson (Directeur Général de Kara-Ho au Montana), de retour dans son pays, en Allemagne, décida d'enseigner le système à quelques élèves. Etant donné son grade (ceinture bleue), il ouvrit une petite école et n'enseigna qu'à quelques amis. Cependant, malgré son niveau d'entraînement, les gens commencèrent à se rendre compte de la puissance du système. Avec la motivation, l'entraînement et l'apprentissage s'accrurent. Stephan Fabel poursuivait sa formation avec son ancien instructeur et se rendit


« Je suis heureux car le Professeur Chow a eu l'occasion de la connaître lorsqu'elle était bébé et il m'a dit: –Regarde Sam, voici le futur de notre style. »


« Sam Kuoha est un homme aimable, sympathique, une personne simple et accessible. Son regard possède cette lumière particulière des gens intelligents, ouverts et enthousiastes au travail. »


Grands Maîtres

chaque année en Californie avec ses meilleurs élèves pour s'entraîner. Une année, il fit venir en Allemagne le Grand Maître Kuoha et sa famille. Ils organisèrent un stage et plusieurs cours afin de donner à ses élèves l'occasion de s'entraîner avec les meilleurs. Son habileté s'accrut rapidement et les quelques élèves progressèrent rapidement. Cette même année, deux instructeurs espagnols se rendirent en Californie avec le désir de s'unir au système. Mais leurs entraînements étaient trop irréguliers et leur intérêt trop peu soutenu. L'année suivante, Carlos, l'entraîneur principal fut destitué du système pour inactivité. En octobre 2001, Sensei Bruno Rebelo du Portugal, un vétéran possédant 15 ans d'expérience des arts martiaux, prit contact avec eux. Il était à la recherche d'une organisation forte et valable et était intéressé par le système du Professeur Chow. Lui et ses élèves sont alors devenus membre de l'organisation. Très vite, ils firent venir le Grand Maître Kuoha au Portugal pour y donner des stages. Celui-ci consacra beaucoup de temps à Sensei


Bruno ainsi qu'à certains autres instructeurs. Sensei Stephan vint également d'Allemagne pour lui donner un coup de main. L'entraînement fut intense et de nombreuses heures furent consacrées à travailler l’exécution correcte des techniques. En mai 2002, le Grand Maître, Sensei Kaimi (prochain leader de Kara-Ho et fille du Grand Maître Kuoha) et Sensei John De Witt s'y rendirent à nouveau pour y donner des stages et poursuivre les entraînements avec Sensei Bruno et son groupe d'instructeurs. Beaucoup de temps et d'énergie y furent consacrés et tous progressèrent rapidement. Il est important de mentionner que durant un an, Sensei Stephan se rendit régulièrement au Portugal pour aider Sensei Bruno dans ses techniques et ses formes. Sensei Santiago Gutiérrez prit contact avec l'organisation. Il était l'un des entraîneurs originaux et assistants de Carlos en Espagne qui s'était rendu en Californie pour faire partie du système et souhaitait s'y unir à nouveau. Il ne s'entendait pas très bien avec son ancien instructeur et chacun avait suivi une voie différente. Il ne savait donc pas que Carlos ne faisait plus partie de l'organisation.

« Ce système est considéré par plusieurs éditeurs de magazine et personnalités du monde martial comme l'un des arts martiaux les plus mortel qui existe. »


Grands Maîtres

« Après la mort du Professeur Chow, de nombreux instructeurs de plusieurs styles de Kenpo appelèrent le bureau central demandant à pouvoir faire partie du système. ».



Grands Maîtres Sensei Santiago Gutiérrez fut à nouveau accepté dans l'organisation. Il est actuellement directeur régional pour l'Espagne. La motivation et l'implication que nous avons pu percevoir chez lui sont impressionnantes. Elles grandiront en force avec le système grâce à l'aide d'autres instructeurs tels que Sensei Bruno au Portugal ou Sensei Stephan en Allemagne. Etablir une base solide et posséder des élèves profondément engagés vis-à-vis de l'art martial sont des points essentiels pour l'installation du système en Europe. Il ne reste plus qu'à poursuivre les efforts, avec l'aide des différents représentants nationaux. Le système chinois de Kara-Ho Kempo se développera très prochainement en Europe. Pour obtenir les deux livres écrits par le Grand Maître Kuoha, consultez la page Web.


Sifu Alfred Johannes Neudorfer et Sifu Rosa Ferrante Bannera, fondateurs du Wing Tsun Universe, WTU, un mouvement qui se caractérise non pas par l’utilisation de techniques, mais de qualités, d’échanges, de principes et de concepts de mouvement, concentrent leur premier DVD sur Siu Nim Tao (SNT) ou les « 9 chemins ». Le SNT est la base du Wing Tsun, Wing Chun et le WTU. La compréhension même est la condition fondamentale pour tout ce qui vient ensuite, car si vous regardez comment les gens effectuent les séquences de mouvement, vous pourrez déduire de ce qu’ils seront capables de faire. Si quelque chose n’est pas correcte dans le mouvement, tout ce que le praticien développera par la suite sera incorrect. Les mouvements du WTU (formes) portent des fonctions inhérentes, desquelles peuvent dériver des applications. La signification des mouvements primaires, fait qu’ils dérivent en d’autres et qu’ils génèrent des applications basées sur des principes et des interactions qui aident à leur compréhension. Le WTU intègre également un « set » extra que ses fondateurs jugèrent nécessaire, en raison des circonstances actuelles. Le DVD comprend le Mouvement (forme) Siu Nim Tao, ses 9 applications et séquences, les séquences du 1 au 3 du premier mouvement avec partenaire (Chi Sao) ainsi qu’un entretien révélateur avec les fondateurs du WTU.

REF.: • DVD/WTU1

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Kapap

KAPAP : Jiu Jitsu israélien - Excellence Excellence – Do o Bushi-do. Le chemin vers l’Excellence Par : Avi Nardia and Ken Akiyama

Les gens perdants : pensent qu’ils le savent tout. Les gens gagnants : continuellement questionnent les idées préconçues et apprennent de nouvelles choses. Après plusieurs années de formation, un élève d’Arts Martiaux passa un examen physique long et exigeant pour obtenir la Ceinture Noire. Au terme de l’épreuve, l’élève se mit à genoux devant l’ancien Maître, en attendant sa récompense.



Kapap Le maître demanda à l’élève, « Quel est la vraie signification de la Ceinture Noire ? » L’élève répondit rapidement. « La fin de mon voyage et la récompense pour mon dur travail ». Le maître répondit : « Vous n’êtes pas prêt pour obtenir la Ceinture Noire. » Un an plus tard, le Maitre lui fit passer le même examen et lui demanda à nouveau la véritable signification de la Ceinture Noire. « C’est un symbole de la plus haute réussite dans notre style d’Arts Martiaux. » Se vanta l’élève. Sans émotion, le Maitre répondit : « Vous n’êtes pas encore prêt. » Une année s’écoula et l’élève passa à nouveau le dur examen suivi de la même question. « Quel est la signification de la Ceinture Noire ? » Cette fois, l’élève fit une pause délibérée et respira, « La Ceinture Noire est une graduation pour entreprendre un autre voyage mental, physique et spirituel. C’est le début d’un effort sans fin de discipline et de travail acharné. La ceinture symbolise la volonté d’améliorer dans tous les aspects comme un guerrier et un être humain, pour toujours. » Un Maître d’Arts Martiaux doit se distinguer comme un leader. Aujourd'hui, nous voyons beaucoup d’administrateurs des Arts Martiaux qui dirigent des écoles et des organisations peu rentables et qui ne mènent pas leurs élèves dans la bonne direction. Malheureusement, nous voyons également de nombreux grands



Kapap

leaders qui ne peuvent pas gagner des disciples parce qu’ils manquent de compétences en gestion. Au niveau mondial, les Arts Martiaux sont en train de se polariser. Nous pouvons voir les gens arriver aux extrêmes dans un sens ou dans l’autre. Beaucoup perdent les valeurs de la compassion et de la compréhension au fur et en mesure que le monde devient plus « virtuel ». Les médias jouent également un rôle de plus en plus influent sur nos points de vue. Une des clés pour être un leader efficace est de réunir et de maintenir les membres des équipes appropriés, pour faire que le KAPAP soit le système israélien plus important dans le monde, Je suis en recrutement constant de nouveaux membres, motivés à rejoindre mon équipe. Je travaille aussi avec mes élèves afin qu’ils se passionnent avec ma vision pour le futur du KAPAP. Par conséquent, tous les nouveaux instructeurs sont soumis à un processus de demande détaillée et tous mes instructeurs inscrits sont obligés de participer à des camps d’entraînement et de formation en ligne. Voilà comment nous nous assurons que l’esprit du KAPAP soit cohérent dans le monde entier. Le KAPAP est un système de combat corps à corps qui a été initialement développé pour la plus grande unité anti-terroriste de l’élite mondiale. Le KAPAP est un système CQB qui peut être


adapté à n’importe quelle mission : militaire, policière ou civile. Un système conceptuel, qui a enseigné à mon équipe comment donner à ses élèves l’expérience, les compétences et les qualités d’un guerrier. Je préfère garder le KAPAP comme un système ouvert, parce qu’une fois que n’importe quel Art Martial définit un plan d’études conjoint, le plan d’études se convertit en une limitation. Nous pouvons aussi constater que les Arts Martiaux se sont développés comme un sport et comme ils ont perdu un peu de leur esprit original. Par exemple, le judo est un Art Martial extrêmement puissant, mais le développement du judo comme sport exige l’omission des atemi waza (frappes). Ce n'est pas une critique au judo parce que l’évolution vers le judo du Jiu-jitsu également donné lieu à un grand développement et à la popularisation des Arts Martiaux. Cependant, le KAPAP est un système conçu pour les applications de combat et nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’omettre n’importe quel outil de notre boîte. Par conséquent, nous effectuons périodiquement des sessions d’entrainement basées sur les règles du judo, la définition de KAPAP signifie qu’à long terme, nous n’allons pas perdre de vue nos propos originaux de légitime défense sans règles. Pour certaines personnes, le KAPAP est un système très simple d’étude, et pour les autres, il est impossible. La différence est déterminée par le cœur et par l’esprit de celui qui apprend. Un individu qui


Kapap

« Le KAPAP est un système de combat corps à corps qui a été initialement développé pour la plus grande unité anti-terroriste de l’élite mondiale. »



Kapap « Au KAPAP, nous pensons qu’il vaut mieux travailler avec 4 centimes d’un euro et parfois nous devons licencier des professeurs qui ne respectent pas nos règles. » « Pour certaines personnes, le KAPAP est un système très simple d’étude, et pour les autres, il est impossible. La différence est déterminée par le cœur et par l’esprit de celui qui apprend. »

ne comprend pas le moral, l’esprit d’équipe et le respect, verra le KAPAP comme le système le plus douloureux et impossible. En revanche, celui qui a une bonne énergie et étudie le KAPAP de manière correcte, appréciera d’être membre d’une famille de classe mondiale, bien informée et de professionnels en Arts Martiaux. Au KAPAP, nous pensons qu’il vaut mieux travailler avec 4 centimes d’un euro et parfois nous devons licencier des professeurs qui ne respectent pas nos règles. Bien que nous soyons patients avec nos étudiants, j’espère de mon équipe du professionnalisme, de l’excellence et de l’esprit pour ne jamais abandonner. Nous sommes reconnaissants envers les membres de l’équipe de KAPAP qui progressent de façon satisfaisante à travers les 4 niveaux comme instructeurs de Kapap en leur octroyant les ceintures noires. Depuis la perspective de l’élève qui débute, le KAPAP est le système plus rapide, plus intuitif et facile. Il se peut qu’il n’y ait pas de ceintures puisque l’élève peut s’entraîner uniquement un week-end ou un mois. Toutefois, les membres de l’équipe qui se consacrent pendant des mois et des années à la pratique pour perfectionner leurs compétences et se développent dans toutes les facettes du KAPAP, nous les honorons avec des ceintures. Quand je promeus un élève à ceinture noire dans le KAPAP, la ceinture noire représente également le Jiu Jitsu israélien. Je dirige le KAPAP israélien, Krav Maga comme le fondateur ; symbolisé par la ceinture bleue et blanche. En plus d’être un leader dans les Arts Martiaux israéliens, je porte aussi une ceinture noire de judo, Jiu-jitsu japonais, Jiu Jitsu et plus encore. Aussi, j’ai demandé à Ken Akiyama de porter le ceinture bleue et blanche, puisqu’il occupe la deuxième place après moi de la direction du KAPAP. Comme le KAPAP continue de croître dans le monde entier, je suis heureux de voir que les techniques du Kapap continuent d’apparaitre dans d’autres systèmes d’Arts Martiaux israéliens. En fin de compte, notre objectif est de sensibiliser le public et faire que les gens soient plus en sécurité. Bien que se serait merveilleux de voir tous les moniteurs d’atteindre tous les standards de mon Académie, je suis toujours heureux de partager mes connaissances afin de corriger des erreurs fatales des moniteurs de toutes les affiliations. En 2017, mon équipe entreprendra une tournée par les écoles de Krav Maga du monde entier, intitulée « les erreurs fatales du Krav Maga ». Grâce à ce projet et d’autres, nous espérons sauver des vies, en améliorant l’état général du Krav Maga et des Arts Martiaux modernes, en général. Vous pouvez contacter avec mon Académie pour obtenir plus de détails sur : www.avinardia.com.






Katas martiaux ou sportifs Mon expérience professionnelle en tant que professeur et compétiteur en katas pendant de nombreuses années m'incita à prendre des notes sur leur histoire et évolution qui compte à peu près trois siècles. Est-ce un récit, une légende, ou est-ce au contraire un fait vérifié? La version suivante semble être la plus répandue au Japon au XIXe siècle. A cette époque, un maîtr e appelé Kushanku, provenant de Chine et se rendant en tant qu'ambassadeur culturel à Okinawa, avait créé des exercices pour entraîner la self-défense. Il nous laissa le kata qui porte le nom de Kanku en Shotokan et Koosokun en Shitoryu. Les katas sont un livre ouvert d'enseignements de transmission orale. Ils contiennent les principes de base, la tradition et l'esprit de l'art martial. On retrouve en eux la marque particulière des différentes écoles de chaque style de sorte que, observant un élève réaliser un kata, nous pouvons savoir sans le moindre doute à quel style de Karaté ou à quelle école il appartient.


KaratĂŠ-do


« Tous les katas ont un nom et dès lors une signification qui fait clairement référence à leur créateur ou à leur contenu. Cependant, selon qu'ils soient de Shuri, Tomari ou Naha, la manière de les exécuter. »


Karaté-do « Les katas furent élaborés à Okinawa entre 1600 et 1950. Au début, une seule personne les étudiait, les mettait en pratique. »

« Ils peuvent varier en ce qui concerne leur provenance, chinoise ou pas, ou l'interprétation de leurs idéogrammes Kanji ou Harakana. »

L

es katas sont d'origine chinoise, bien qu'on ne sache pas exactement si ce sont les Chinois qui les ont amenés à Okinawa ou si ce sont les Okinawaiiens qui les étudièrent en Chine pour ensuite les importer à Okinawa. Ainsi, le style Shito Ryu de la ligne de l'école de Maître Hayashi, possède des katas, tels que le kata Hakkako, qui proviennent directement du Kung Fu du style de la Grue Blanche. Nous avons étudié de nombreux documents et écrits de l'époque, en particulier un document apporté par le Maître Ogura vers les années 1940 où apparaissent des photos de Maître Ryusho Sakagami qui fut élève de Maître Kenwa Mabuni (le fondateur du style Shito Ryu) et disciple du Maître Itou, tout comme Gishin Funakoshi. Les katas furent élaborés à Okinawa entre 1600 et 1950. Au début, une seule personne les étudiait, les mettait en pratique, les perfectionnait et ensuite les transmettait à un membre de sa famille d'ascendance directe ou à son premier disciple. On avait également le cas du maître qui ne connaissait qu'un seul kata qu'il perfectionnait durant toute sa vie. D'où le dicton: "un kata, une vie". On voit ici clairement la différence qu'il y a entre ceux-ci et les katas de compétition actuels des différentes écoles. A partir de 1700, les Maîtres Sakugawa et Masturbaru d'Okinawa commencèrent à structurer les katas connus et à en créer de nouveaux. Maître Gishin Funakoshi fut élève de Maître Itosu, mais il s'entraînait également avec Maître Azato. A cette époque, les écoles étaient beaucoup moins fermées qu'aujourd'hui. Ayant effectué une synthèse du style, il commença à l'enseigner au sein du Shotokan. "Shotokan" était à l'origine le nom du dojo tandis que le style s'appelait Shotokai. Par déformation, on attribua postérieurement le nom de Shotokan à son style. A l'époque des balbutiements du Karaté, Maître Funakoshi enseigna une quinzaine de katas, parmi eux se trouvaient les cinq Heian. On peut dire avec certitude que les katas Pinan qu'enseignait Maître Funakoshi à ses élèves étaient les mêmes que ceux que Maître Itosu créa et enseigna. De cette manière, l'origine des katas actuels du Shotokan, qu'ils soient Pinan ou Heian, viennent de


Karaté-do Maître Itosu qui est le véritable père du Karaté moderne tandis que Maître Funakoshi, son élève, est le propagateur du style. Ces Pinan furent élaborés à l'origine à partir d'un kata appelé Kusanku qui a servi de point de départ à un travail fractionné. La Japan Karate Asociation (JKA) n'a pas le monopole du Shotokan comme ils voudraient nous le faire croire. De nombreux experts du style de Funakoshi enseignent sa méthode sans appartenir à la JKA qu'ils trouvent trop sectaire. Citons parmi eux les Maîtres Egami, décédé, Oshima, Kanazawa, Ubota, Murakami et Harada. Le nombre de katas apportés par les différentes tendances ou lignes au sein de l'école Shotokan s'élève approximativement à 45 katas supérieurs. Ces katas souffrirent d’une série de variations influencées par la systématisation de l'entraînement ainsi que par la militarisation de l'enseignement. Tous les katas ont un nom et dès lors une signification qui fait clairement référence à leur créateur ou à leur contenu. Cependant, selon qu'ils soient de Shuri, Tomari ou Naha, la manière de les exécuter et leur signification varient, mais pas leur nom. Ils peuvent varier en ce qui concerne leur provenance, chinoise ou pas, ou l'interprétation de leurs idéogrammes Kanji ou Harakana. Tout comme il y avait deux types de Kung-Fu, celui des Mandarins et celui

du peuple, c'est-à-dire celui du Nord et celui du Sud, à Okinawa il y avait la classe dominante, celle du roi et de la noblesse qui résidait dans la ville de Shuri, la classe des commerçants et des étudiants située à Naha et enfin la classe des pêcheurs et des cultivateurs qui vivaient à Tomari. Je vais essayer d'analyser les noms de certains katas: - Bassai Dai: De créateur inconnu, son nom est d'origine chinoise et sa signification la même que celle de Bassai Sho, "pénétrer la forteresse". Il nous apprend à passer d'une position désavantageuse à une autre plus opérationnelle. Il fut introduit à Okinawa par Maître Oyadomari. - Aanko: "Lumière du Sud ou paix du Sud". Il fut importé de l'île de Taiwan à Okinawa en 1890 par Maître Chyutoku Kyan. Chintei: Signifie "mains invincibles". C'est un kata mystérieux qui passa des mains de Matsumura Bushi à celle de Maître Itosu. Ce kata permettait d'entraîner la défense des attaques de lances. Une autre des techniques caractéristiques qu'il permettait d'entraîner était les attaques aux yeux avec les doigts. - Chinto: Signifie "combattant vers l'Est" ou "héron sur le rocher". Il fut créé par Maître Matsumura Bushi à partir des enseignements d'un marin chinois appelé Chinto, naufragé de l'île Ryu Kyu. - Gojusiho (Sho et Dai) (Useishi): Signifie "54 pas", ces pas ou


« Ces Pinan furent élaborés à l'origine à partir d'un kata appelé Kusanku qui a servi de point de départ à un travail fractionné. »


mouvements représentent ceux d'un homme ivre. - Jion: Est le son ou le nom du temple bouddhiste "Jion-Ji" ou du moine "Jion", autrement dit, il fut introduit par un moine en relation avec ce temple. Il est associé au style Shurite bien qu'il soit une création de Tomarite tout comme Jiin et Jutte. - Jiin: Signifie "terrain du temple" et c'est également le nom d'un saint. C'est un kata de Tomari dont les techniques les plus importantes sont les blocages avec la paume de la main. - Jutte: Signifie "mains du temple" ou "dix mains". Ce qui veut dire que celui qui le domine possède l'efficacité de 10 hommes. Il travaille la défense contre armes, surtout les attaques frontales. - Joroku: Signifie "16 pas". - Kushanku, Kanku, Kosokun Sho ou Siho Koosokun: Signifie "regardant le ciel", c'est également le nom d'un agrégé chinois de l'ambassade. D'origine chinoise, il fut apporté par Maître Ku Shanku vers 1760. Il fut postérieurement modifié en deux versions, Dai et Sho, et Maître Funakoshi créa, à partir de celui-ci, le kata Kanku. - Meikyo (Roha), Sho, Ni, San: Signifie "miroir de l'âme, miroir propre, vision d'un héron blanc". Il est de Tomari, d'origine chinoise, et fut apporté à Okinawa par Maître

Sakagura. Sa technique la plus importante est la posture de la grue, utilisée pour dévier un coup de pied et déplacer le poids du corps pour réaliser d'autres attaques. - Naihanchi (Tekki): Signifie "combattant sur son propre terrain" ou "cheval de fer". On croit qu'il est plus ancien que les Peian ou Heian. Il permettait de fortifier les jambes et d'apprendre à concentrer la force du Hara. - Niseishi: Signifie "24 pas". On ne connaît pas son créateur ni son origine, mais du fait de sa ressemblance frappante avec le kata Unsyu, on peut dire qu'il appartient à l'école d'Aragaki. - Papuren: Signifie "8 pas dans le temple". - Saifa: Signifie "vision d'un héron blanc". - Sanseiryu: Signifie "36 pas". - Seisan (Hangetsu): Signifie "13 mains" ou "lune croissante". C'est l'un des katas les plus anciens en usage. Il en existe

deux versions très différentes. La version de Naha, avec des techniques d'influence chinoise et la version de Shurite, qui eut sa propre évolution. Il apparut à Okinawa vers 1700. Il a pour caractéristique principale le fait que les techniques vont par groupe de trois. On y introduisit une défense contre-attaque de Kin Greri aux testicules. - Seienchin: Signifie "le calme dans la tempête" ou "la tempête dans la tranquillité". - Seipai: Signifie "18 tasses". - Seiryu: "Sauce verte". - Sochin: Signifie "le grand prix" et "le vieillard en train de combattre" suivant le Goju Ryu et le Shitoryu, et "préserver la paix" suivant le Shotokan. - Shimpa: Signifie "nouvelle fracture". - Taykyoku: "Forme de base". - Ten No Kata: "Kata du ciel". - Tensyo: "Changement de mains". - Usyu (Unshyu): Signifie "mains dans les


Karaté-do nuages, séparant les nuages". C'est un kata très ancien et d'origine incertaine. Maître Funakoshi en fait mention dans son livre "RyuKyu Kempo Karaté". - Wanka (Matsukase): Signifie "couronne du roi", "vent dans le pin". C'est un kata de Tomari. Il possède des enchaînements de techniques d'attaques et de défense exécutées avec un regard très pénétrant, très puissant. En Goju Ryu, il y a 13 katas différents, 18 en Shorin Ryu, 17 à l'école Ashhara et plus d'une centaine en Shitoryu, suivant la ligne de chaque maître, car comme le sait tout bon pratiquant de Karaté, l'école de Karaté Shitoryu est influencée par les trois styles les plus caractéristiques d'Okinawa: Shurite, Tomarite et Nahate. Le Shurite, également appelé Shorin, se développa dans la ville d e

Shuri. Le style est basé sur le travail autochtone de la zone appelé "Te" et celui des écoles de sabres "Jigen Ryu". Le style Shurite possède la personnalité de ses maîtres. Maître Sokugawa (1733-1815) se rendit souvent en Chine pour apprendre les différentes techniques de leurs styles de combat. Il créa l'Okinawa-Te, style propre d'Okinawa, mêlant les formes autochtones de l'île au Kenpo chinois. Il créa également les "Dojo Kun", les préceptes fondamentaux du Dojo. Son élève direct, Matsumura Bushi, créa le kata Kusanku et perfectionna les katas Naihanchi, Passai, Sisan, Chinto, Gojusiho et Hakusura. Il créa le Shorin Ryu qui a son tour donna lieu au Shotokan Ryu, le Kobayashi Ryu et le Shito Ryu. La ligne de Tomarité est assez semblable au style de Shurite, mais ses racines se trouvent dans le style interne chinois. Il accorde de ce fait une grande importance aux techniques de jambes, aux sauts acrobatiques, à la vitesse et à l'agilité. Il a été influencé par les autres styles, mais il possède ses katas propres: Wansyu, Rohai, Wankan, Ananko. Plus tard furent développées les

Maître Yamashita exécute San Chin, l'un des katas essentiels du style Goju Ryu. Toute l'énergie se concentre sur le Tandem et l'attention se porte sur une respiration profonde.


Le Maître doit corriger les postures de manière détaillée. La justesse des formes est essentielle pour avoir un contenu correct. Revêtu du costume de l'école Isshin Ryu, Maître Cantore, actuel Soke du Shinshinkan, corrige son élève Yasuhara, principal instructeur de l'école.


Karaté-do

« Ces katas souffrirent d’une série de variations influencées par la systématisation de l'entraînement ainsi que par la militarisation de l'enseignement. »

autres versions de Rohai (Shodan, Nidan, Sandan) et le kata Chinto de Chine. Enfin, le style Naha appelé également Shorei base son travail fondamentalement sur les exercices de respiration bénéfiques pour la santé comme c'est le cas des katas Sanchin, Sanchin Tensyo et Seienchin, parmi beaucoup d'autres. L'influence chinoise est très importante dans le Naha-te, comme on peut l'apprécier dans les katas Seisan, Sa Chien, appartenant au style du Dragon, Seisan, Jitte, Seipai, Useishi (Gojushiho) appartenant au style du Tigre ou du Chien et Suparimpei appartenant au style du Poing de Moine. A côté de cette panoplie de katas, il nous faut signaler ceux qui sont apportés par Maître Kenwa Mabuni tels que Aoyagi, Myojo, Jyuroku, Matsukaze, Shinsei. Ce kata se base sur un autre bien plus ancien appelé Wakan ou Shinsei, sans compter certains autres katas d'origine chinoise. Ainsi, dans le style Shitoryu confluent les katas des différentes villes et styles mentionnés. De Shuri proviennent les cinq Pinan, Naihanchin (Shodan Nidan, Sandan), Kusanku Kanku ou Koosokun (Dai, Sho et Nihon) Koosokun, Chinto appelé Gankakku en Shotokan, Wansyu, appelé Enpi en Shotokan, Passai ou Bassai (Sho et Dai), Goyusiho (Sho et Dai) ou Ushesi, Ananko, Wakan ou Siofu. De Tomari, nous avons trois katas d'origine, de la ligne du Maître Aragaki ou Niigaki (ligne de Yara, Toguchi et Chotoku Kyan). Ces katas sont Soochin, Nisheishi ou Nijusihosho et Unsyu ainsi que Jion, Jitte, Jiin, Tomari No Bassai, en plus d'autres d'origine chinoise tels que Nipaipo, Haffua, Papooren.


Karaté-do De Naha nous arrivèrent de Maître Miyagi de Goju Ryu les katas suivants: Sanchin, Tensyo, Saifa, Seienchin Gakki Sai Dai (Ichi, Ni), Seishan, Shisoochin, Kururunfa, Seipai, Sanseru, Suparimpei appelé également Ibarimpa et Pechurin. Il importe de signaler que, dans un premier temps, les positions de Shotokan étaient très hautes, un peu comme dans le style Goju Ryu et les techniques inclues dans ceux-ci n'étaient pas aussi nombreuses, il s'agissait en réalité d'une forme de défense comprenant une trentaine de mouvements enchaînés. Signalons comme kata de base Sanchin, kata aux fortes positions et respirations (Sanchin Dachi) et nous pouvons indiquer sans hésiter Suparimpei ou Pechurin, prononciation des caractères chinois donnée par Okinawa, comme étant le kata supérieur de ce style. Ce kata arriva de Chine à Okinawa il y a plus d'un siècle. Les caractères chinois représentent le numéro 108. Il existe deux théories différentes à ce sujet, l'une d'elles reliée au Bouddhisme lorsqu'il se réfère aux 108 passions et désirs terrestres. L'autre qui dit que les maîtres qui créèrent ce kata furent au nombre de 108. Mais la seule chose que l'on connaît, c'est son nom. Et le fait que le nom (108) d'un style de combat chinois corresponde aux enseignements des anciens du Sud de l'Inde qui affirmaient qu'il existe, pour l'attaque, 108 points vitaux sur le corps humain, semble être plus qu'une coïncidence. Les maîtres du style Goju Ryu, comme le Sifu Hung de Taiwan

« Ce kata arriva de Chine à Okinawa il y a plus d'un siècle. Les caractères chinois représentent le numéro 108. Il existe deux théories différentes à ce sujet».



Kata (maître de l'art souple chinois) considèrent cependant qu'il y a plus de 180 points vitaux. Ils affirment qu'il en existe à peu près 350 et que ces points fluctuent en fonction de l'heure, des saisons et de l'attitude mentale de l'individu. Les différents katas sont enseignés comme des modèles fixés sous forme de chorégraphie, avec différentes postures, mouvements, coups et la combinaison multiple d'attaque et de défense en un temps approximatif d'une minute ou plus. Tous les détails des divers mouvements sont enseignés aux nouveaux élèves jusqu'à ce qu'ils atteignent la perfection technique de tous ceux-ci dans les diverses séquences et directions, en avant, en arrière, à gauche, à droite, en diagonale droite, gauche, jusqu'à revenir au point de départ. Tous ces mouvements se développent dans une direction pour ensuite être répétés dans la direction opposée, conservant la symétrie au sein de ce que nous appelons "l'Embusen", la ligne d'exécution des katas. Signalons que le timing, la visée, l'équilibre, la respiration sont également des points importants à développer dans l'exécution technique des katas. De nos jours, dans les rencontres et les championnats de katas, il n'y a pas d'adversaire à affronter, seulement l'exécutant, bien que dans les Bunkai (l'analyse de ceux-ci) les katas soient exécutés avec un ou plusieurs adversaires. L’actuelle Fédération

Mondiale de Karaté (FMK) a précisément inclus le Bunkai dans le nouveau règlement de compétitions de katas. Cela se fait cependant depuis des années à la World Karate Confederation (WKC) présidée par l'Allemand, le Dr Fritz Wendland. Tous les mouvements et les gestes sont réalisés de manière volontaire et sous une forme codifiée et pré-établie et il n'existe en définitive pas d'interaction entre les différents compétiteurs. On peut dès lors le considérer comme un sport psychomoteur. On gagne pour l'aspect technique de l'exécution, pour sa limpidité, pour l'art, pour la personnalité. En revanche, dans la modalité de katas par équipes, qui peut être catalogué comme un sport socio-moteur de coopération, la principale caractéristique est l'interaction avec les partenaires qui constituent l'équipe. Les actions à réaliser sont également pré-établies et doivent être obligatoirement exécutées. Le kata en tant que sport est alors une expression artistique de coordination de gestes pré-établis sur un terrain codifié. Il existe actuellement des compétiteurs de katas très techniques, très puissants mais également très théâtraux, qui accordent une plus grande priorité à la mise en scène qu'à l'esprit intrinsèque des katas. Différents types d'entraînement sont effectués pour atteindre les meilleurs résultats en compétitions: - Entraînement lent et tendu afin d'améliorer et de mieux comprendre la technique.


KaratĂŠ-do


- Entraînement basé sur les positions des katas. - Entraînement de katas en n'effectuant que les techniques de bras. - Entraînement des katas en groupe de trois personnes de sorte que tandis que l'une d'elles réalise le kata, une autre se prépare en attendant son tour et la troisième réalise mentalement le kata.

- Entraînement des principes des katas et des rituels de salut. - Entraînement mental et de concentration des gestes qui, s'ils sont trop expressifs, peuvent être négatifs et ne rien transmettre. - Entraînement de katas qui ne sont pas nécessairement de compétition et qui supposent un travail plus ardu et


Le Grand Maître Miguel Angel Establés.


Maître Jose María Martin “Mabuni”, coach de l'équipe espagnole de Karaté, exécute les mouvements d'un kata supérieur de son école Shito Ryu.


Karaté-do

plus complet. Par exemple, si l'on veut travailler la respiration et la manière de la contrôler, nous devrions travailler Sanchin avec ses deux types de respirations, la nasale et l'abdominale; si nous voulons travailler à la fois la respiration et les techniques de main ouverte, nous devrions travailler le kata Tenshyo; et si nous voulons travailler la vitesse et la puissance, nous travaillerons le kata Jion. Dans les divers championnats du monde, on voit clairement la différence entre les katas développés par les membres des équipes européens et ceux des équipes japonaises. Il y a une grande hétérogénéité de critères quant à leur sens profond. Les Japonais se centrent surtout sur la concentration, sur les changements de rythme et les enchaînements tandis que les Européens insistent sur la puissance, la vitesse, l'expression du visage sans transmettre l'esprit profond du kata. Certains maîtres japonais ne comprennent pas pourquoi on met autant l'action sur la recherche constante de la puissance étant donné qu'avec celle-ci on accélère le rythme cardiaque et que cela n'est pas bon du tout. En outre, au Japon, on s'entraîne au Budo depuis très jeune et jusqu'à un âge très avancé et il est impossible pour un vieillard de se surpasser physiquement de cette manière. D'un point de vue plus scientifique et médical, il est évident que de telles accélérations cardiaques peuvent être dangereuses. L'hypertrophie cardiaque est à craindre dans le cas de répétitions intensives, surtout pour les jeunes.



Karaté-do Il y a cependant un point de rencontre entre les deux points de vue: - Concentration de la force sur le moment précis. - Fluidité des mouvements. - Bonne technique de base. - Mouvements fluide des pieds (Unsoku), la manière de déplacer les pied. - Réalisation à l'intérieur des lignes d'exécution du kata (Embusem). - Le regard (Chakagan, Metsuke). - L'esprit combatif (Kihaku). - La terminaison parfaite en état d'alerte (Zanshin). En conclusion, nous indiquerons certaines lignes directrices qui surgissent après de nombreuses comparaisons que nous avons pu réaliser. Le travail excessivement bas n'est pas nécessaire, il vaut mieux une attitude solide, stable, avec une bonne prise de conscience du Hara. Il est très important de travailler la rapidité et la fluidité des mouvements ainsi que leurs enchaînements et marquer correctement les pauses respiratoires correspondant à la concentration. Il ne faut pas oublier les changements de rythme, qui permettent une certaine récupération dans les phases lentes. Cela améliore en outre l'esthétique et l'attitude mentale du pratiquant. Revenant à l'origine des katas en tant qu'art martial, il y eut certaines innovations techniques apportées par certains maîtres. C'est le fils de Gishin Funakoshi, Yoshitaka, qui introduisit le coup de pied latéral (Yoko Geri) et les positions plus basses. Il travailla intensément le Kenjitsu, la version plus guerrière du Kendo actuel et c'est là que se situe l'évolution fondamentale. En effet, dans le Kenjitsu, les positions sont plus basses, plus puissantes, plus stables. Cela provient du fait que dans cet art martial, on pratique avec de vrais sabres (katana) ou avec un sabre de bois, l'un et l'autre étant extrêmement dangereux. Yoshitaka Funakoshi désira introduire certaines techniques de sabre car il pensa que cellesci lui permettraient de renforcer le style, de lui donner une stabilité et une image de puissance. Cette image de puissance, cette tendance aux positions basses s'accentuèrent plus encore lorsque le Karaté fut exporté en Europe et aux Etats-Unis. Les Occidentaux passionnés d'exotisme intensifièrent ces attitudes pour arriver à l'exagération que tous les

experts du bon art connaissent aujourd'hui. Les techniques de jambes sont normalement en forme de Keage (fouet) plutôt que du type Kekomi (pénétrantes). Les crispations du visage et autres caractères respiratoires extériorisés de manière exagérées devraient être sanctionnés, exception faite des katas respiratoires tels que Sanchin, Sanchin Tensyo. Le visage doit refléter une certaine sérénité, garantie de la plénitude de l'esprit de l'individu. Le kata doit représenter bien plus une force intérieure qu'être une démonstration de la puissance physique. La multitude de versions et d'interprétations des katas déconcertent l'esprit cartésien des Européens. Nos élèves souhaiteraient une version plus fermée et définitive des katas, mais chaque maître japonais les enseigne d'une manière différente. C'est la première difficulté. La deuxième, c'est leur évolution dans le temps qui voit se modifier certains gestes d'une année à l'autre. En troisième lieu, au Japon, un professeur de katas présente le kata de différente manière en fonction du grade et de l'attitude mentale de l'élève. Et nous finissons par voir à la fin un tas de versions et d'interprétations totalement opposées. En Orient, cela n'a pas beaucoup d'importance parce que la tolérance vis-à-vis de la forme existe, tandis qu'en Occident, dans n'importe quel pays, le jury d'une région et celui d'une autre établissent des critères complètement différents. Ils ne sont d'accord que sur un point: la sévérité vis-à-vis de l'aspect technique, cherchant la moindre petite erreur dans l'exécution du kata et faisant omission de l'exécution générale. Il est absolument lamentable qu'en Occident on ne recherche que l'aspect négatif, autrement dit on ne cherche qu'à poursuivre l'erreur plutôt que de se laisser influencer par la force intérieure qui émane du kata à travers la concentration, le contrôle de la respiration, le regard, le vécu, la vitesse, le rythme, la stabilité, la puissance, l'enchaînement des mouvements et une bonne technique de base. Tous ces points sont importants dans l'exécution d'un kata. Pour terminer cet article et en guise de conclusion, disons que le kata de chacun, de manière pleine et entière, est une voie, une voie de dépassement de soi et pas seulement une technique. Nous parlons du Karaté en tant que Do.

« Le kata de chacun, de manière pleine et entière, est une voie, une voie de dépassement de soi et pas seulement une technique. Nous parlons du Karaté en tant que Do. »



Un pratiquant de Kali considère une attaque comme un coup de poing, non pas comme une attaque, mais comme un objectif recommandé pour être systématiquement attaqué par l'immobilisation du coup. Cela n'est pas si loin de la façon de penser du Kyusho sauf que les structures qui sont attaquées sont internes au lieu d'externes. Donc en ajoutant la technique externe du Kali et la saisie, nous agissons plussur la capacité de l'adversaire. Le Kyusho est une étude de l'anatomie humaine, pas un Art Martial (bien qu'il peut être et qu'il a remarqué comme l'un d'entre eux), mais son utilisation avec ou dans un Art Martial est naturel et ajoute une d i m e n s i o n supplémentaire. Donc il peut être intégré facilement et efficacement dans tous les styles d'Arts Martiaux. Le pratiquant de Kali, armé avec les connaissances de Kyusho peut mener la pratique de Kali à une perspective complètement profonde. Dans ce deuxième volume nous vous montrerons les résultats de la combinaison des inhérents ou possibles objectifs de Kyusho sur la tête avec les mêmes saisies de bras qu'on peut voir dans le premier DVD. Un travail de collaboration entre le Maître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.

REF.: • DVD/KYUSHO 25

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Grands Maîtres EN LAISSANT UN LEGS Par le Grand Maître John Pellegrini

Il n’y a pas longtemps, je lisais un livre très intéressant sur comment les actions, les inventions et les décisions de certains individus ont affecté nos vies et ont même changé le cours de l’histoire. Une des thèses présentées était que, au cours des siècles, on a pris un nombre relativement restreint de personnes, pour changer la vie de milliar ds d’êtr es humains. Une autre fut l’affirmation controversée que la majorité des gens qui ont vécu sur cette planète n’ont pas laissé d’empreinte appréciable de leur existence, non pas dans le sens qu’ils n’avaient pas fait un effort (bien qu’on puisse argumenter que beaucoup en fait ne l'ont pas fait), mais dans le sens qui n’ont pas laissé un « legs » tangible ou significatif quelconque. a première affirmation est tout à fait vraie, et on peut la démontrer facilement avec juste penser ce que serait notre vie sans l’électricité, la pénicilline ou les avions. Comment serait le monde si Hitler avait gagné la guerre ? Et si Bill Gates avait choisi l’école culinaire ? Si Colomb avait décidé de rester à la maison ? Je suis sûr que nous pouvons imaginer quelques centaines de ces exemples ; des cas dans lesquels une décision, (bonne ou mauvaise) a changé l’histoire ou, qu’une découverte ou une invention soudainement a amélioré la qualité de vie de millions de personnes. La seconde affirmation, cependant, n’est pas si simple et nécessite une analyse philosophique approfondie. Superficiellement, il semble certain que la majorité des gens ordinaires ne laissent pas de legs exceptionnels ou remarquables

L


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Grands Maîtres derrière eux, mais dans tous les domaines de l’activité humaine, nous pouvons rapidement penser sur certaines personnes qui ont laissé des legs indélébiles, apporté des contributions immenses ou révolutionné un champ en particulier. Les arts, sciences, religion, politique, technologie, loisirs, sport et presque tous les domaines de l’activité humaine ont vu apparaitre quelques individus très spéciaux dont les legs sont devenus pratiquement immortels. Par exemple, si vous pensez en la musique les noms tels que Beethoven, Mozart, les Beatles, Michael Jackson, Elvis Presley, Luciano Pavarotti ou Stevie Wonder, peuvent vous venir à l’esprit (selon votre goût particulier) et, bien sûr, nous pourrions mentionner quelques centaines de plus. Mais, pensez-en combien de millions de personnes dans le monde entier ont essayé de jouer un instrument ou traité de devenir des chanteurs dans les der niers siècles et vous comprendrez. Il y a une raison de ce pourquoi, lorsque nous pensons à un domaine, certains noms nous viennent à l’esprit : Julio César, Platon, Leonardo da Vinci, Winston Churchill, Miguel Ángel, Shakespeare, Abraham Lincoln, Albert Einstein. C’est dû à que son indéniable legs est toujours avec nous et sera probablement le toujours. Mais il y a plus sur ces observations évidentes du concept de « legs ». On peut discuter qu’il existe différents types de legs et que, dans une certaine mesure, presque toutes les personnes laissent au moins une empreinte qui peut être considérée comme legs personnel, même si elle ne s’étend pas au-delà de leurs proches ou de leur petite communauté. Mais ceux qui postulent ce


Combat Hapkido « Par conséquent, que se passe-t-il avec les Arts Martiaux ? Nous n’avons pas de legs réels et légitimes que nous puissions montrer ? La réponse, peut-être dans ce cas, un peu partielle, et c’est un "Oui" sans équivoque ! » « L’essence des Arts Martiaux a ses racines dans les legs que nous ont laissé différents Fondateurs. Et plus tard, à travers les siècles, les contributions (à nouveau, certaines tangibles et d’autres plus ésotériques) apportées par des pionniers audacieux, créatifs innovateurs, auteurs, champions sans peur et Maitres de renom, basés sur les legs des Fondateurs et, à leur tour, sont devenus de nouveaux legs eux-mêmes. »


Grands Maîtres point de vue, peuvent confondre laisser une « mémoire » (bien qu’exceptionnellement bonne), avec la création d’un legs. Nous pouvons également proposer qu’avoir des enfants est un legs et, en un sens, c’est vrai. En fin de compte, nos enfants sont l’empreinte plus tangible de notre existence que nous pouvons laissent derrière nous, et la plupart des leaders des Arts Martiaux, qui ont sérieusement consacré leur vie aux arts, veulent que leurs enfants suivent leurs pas et perpétuent leur legs. Mais ceci, bien que ce soit plus commun dans les cultures asiatiques, se produit rarement dans les sociétés occidentales. Et je peux vous offrir ma propre histoire personnelle comme un parfait exemple : mon fils unique, Frank, est à l’Université du Wisconsin, faisant ses études pour devenir médecin. Quand il avait 5 ans, je l’ai inscrit à des cours de Taekwondo dans l’une de nos écoles affiliées. Après quelques interruptions dans sa formation en raison de notre déménagement, il s’est inscrit au Combat Hapkido, le style que j’ai fondé. Il n’a jamais été un « fan » des Arts Martiaux, mais il m’a promis qu’il allait honorer son engagement et obtenir sa Ceinture Noire. Et il l’a fait. Mais il n’a jamais été intéressé de poursuivre au-delà de cela, ou de s’impliquer dans l’aspect commercial de notre organisation internationale d’Arts Martiaux. Et pour cela, je suis vraiment reconnaissant envers lui, car il n’est certainement pas facile d’avoir une carrière à temps complet dans notre domaine ! bien que mon fils n’aille pas continuer mon legs, je suis incroyablement fier de lui et du chemin qu’il a choisi. Mais revenons à notre analyse de ce qui constitue un legs... Dans ce contexte, je vais me référer strictement à un legs « professionnel » et je pense que c’est quelque chose que nous laissons derrière nous pour le bénéfice, le savoir, l’utilisation et la jouissance des générations futures. Il peut être immatériel comme une philosophie, un acte héroïque qui inspire à des millions de gens ou un idéal politique. Et il peut être tangible, comme une peinture, un ouvrage ou une entreprise. Il peut être une innovation technologique passionnante, une superbe


Combat Hapkido

« Qui peut ignorer ou nier les legs laissés par des centaines de légendaires Artistes Martiaux qui nous ont enrichi, nous ont inspiré, nous ont motivé et nous ont touché à bien des égards ? »


Grands Maîtres chanson ou un nouveau médicament. Toutes ces choses représentent un legs pour l’humanité. Par conséquent, que se passe-t-il avec les Arts Martiaux ? Nous n’avons pas de legs réels et légitimes que nous puissions montrer ? La réponse, peut-être dans ce cas, un peu partielle, et c’est un "Oui" sans équivoque ! L’essence des Arts Martiaux a ses racines dans les legs que nous ont laissé différents Fondateurs. Et plus tard, à travers les siècles, les contributions (à nouveau, certaines tangibles et d’autres plus ésotériques) apportées par des pionniers audacieux, créatifs innovateurs, auteurs, champions sans peur et Maitres de renom, basés sur les legs des Fondateurs et, à leur tour, sont devenus de nouveaux legs eux-mêmes. En fait, même ceux d'entre nous qui avons créé nos propres styles « éclectiques », nous avons une immense dette de reconnaissance envers nos Maîtres originaux et leurs legs. Nous avons vraiment été placés sur les épaules de géants. Qui peut ignorer ou nier les legs laissés par des centaines de légendaires Artistes Martiaux qui nous ont enrichi, nous ont inspiré, nous ont motivé et nous ont touché à bien des égards ? Nous pensons á Bruce Lee et à la manière dont il a touché la vie de millions de personnes dans le monde entier ; le fondateur du Judo prof. Jigoro Kano, un Art Martial qui est devenu un sport olympique ; Le Grand Maître Jhoon Rhee qui introduit le Taekwondo aux ÉtatsUnis en 1956 ; le Général Choi, Hong Hi, fondateur du Taekwondo, l’Art Martial plus populaire dans le monde, avec presque 120 millions de praticiens dans plus de 170 pays. le Grand Maître Ed Parker qui fit le Kenpo extrêmement populaire et son élève, le Grand Maître Jeff Speakman, une star des films d’action qui porte son legs tandis qu’il construit le sien ; le légendaire champion Joe Lewis ; le Grand Maître George Dillman, pionnier de l’utilisation des points de pression en légitime défense ; Funakoshi, le « père » du Karaté moderne ; Morihei Ueshiba, fondateur de l’Aïkido, qui malgré ses 80 ans


« Les habilités, le caractère et la loyauté des élèves sont une vraie mesure de la qualité et de l’éthique du Maître. »


Grands Maîtres continue à enseigner et à impressionner le public avec ses spectaculaires démonstrations et ce sont seulement quelques exemples du grand trésor de legs des Arts Martiaux que nous avons eu le privilège de recevoir. Après tout, ceci est juste un article, je ne suis pas en train d’écrire un livre. Cependant, cette révision ne serait pas complète ou exacte si je n’ajoute pas une autre catégorie, bien que considérée par le public en général comme un « simple loisir » qui se compose d’un groupe d’Artistes Martiaux avec un talent exceptionnel, qui ont laissé ou laisseront des legs d’une importance indéniable. Dans cette catégorie, nous trouvons des stars de cinéma d’Arts Martiaux tels que Chuck Norris, Steven Seagal, Jean-Claude Van Damme, Jackie Chan, Cynthia Rothrock, Jet Li, Wesley Snipes et le susmentionné Bruce Lee et Jeff Speakman. Leur immense contribution à la divulgation et à l’image positive qu’ils donnèrent aux Arts Martiaux est un legs indéniable et durable. Je peux même penser dans un cas singulier où un Artiste Non Martial a créé un des personnages des Arts Martiaux plus sage, plus drôle et plus humain de tous les temps... Je veux parler, bien sûr, de Pat Morita, qui a interprété le rôle du bien-aimé Mr. Miyagi dans « Karaté Kid ». Je me sens privilégié d’avoir eu l’occasion de rencontrer ce grand acteur en personne en 1995 lors d’un événement d’Arts Martiaux et je peux vous dire qu’il était très drôle, voire « hors de la scène » et très honnête d’admettre, lors de notre conversation, qu’il n’avait jamais reçu une seule classe d’Arts Martiaux dans sa vie. À mon avis, avec le brevet de « Mr. Miyagi » Morita nous a laissé un legs qui est vraiment fabuleux. Alors maintenant, c’est notre tour... actuellement, les Maitres, les Fondateurs et Moniteurs d’Arts Martiaux... nous allons laisser un legs aux générations futures ? Et si c’est oui, de quel genre ? Nous avons discuté comment dans nos vies personnelles, nos enfants sont le legs plus important et le plus tangible que nous laissons sur cette planète. Dans notre vie professionnelle comme Artistes Martiaux, des livres que nous avons écrits, des DVDs qui montrent nos compétences, nos grades et titres, le Hall of Fame Awards que nous avons reçu et les couvertures des magazines dans lesquels nous avons participé, quelques films dont nous avons joué, font tous partie de notre legs. Mais je vais vous présenter le legs le plus important d’un vrai Maître d’Arts Martiaux : c’est la partie de nous qui reste chez nos élèves. Les habilités, le caractère et la loyauté des élèves sont une vraie mesure de la qualité et de l’éthique du Maître. Et, en fin de compte, le legs le plus précieux et plus durable.


Combat Hapkido

« Alors maintenant, c’est notre tour... actuellement, les Maitres, les Fondateurs et Moniteurs d’Arts Martiaux... nous allons laisser un legs aux générations futures ? Et si c’est oui, de quel genre ? »








« Les professeurs vont donc arriver dans notre vie au fur et à mesure de notre parcours en fonction des besoins et des recherches à des moments bien précis. »


Rendre hommage à nos professeurs Chacun d’entre nous a croisé lors de son parcours martial de nombreux professeurs qui ont plus ou moins influencés notre pratique et notre progression. Néanmoins, il est aberrant de voir que de plus en plus de pratiquants, occultent volontairement ou non certaines parties de leur parcours.


Jeet Kune Do «La pratique martiale nécessite la rencontre de plusieurs professeurs qui vont chacun nous aider à progresser et trouver celui qui sera le plus apte à nous guider et qui répondra totalement à nos attentes. »


O

r, même si certaines expériences ont pu être douloureuses, il ne faut jamais ignorer l’ensemble de notre parcours ; en effet chaque étape à son importance et c’est ce qui à fait de nous ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Les épreuves rencontrées bonnes ou mauvaises, permettent de forger notre caractère, notre capacité à surmonter les problèmes et ainsi devenir plus fort mentalement et physiquement. La pratique martiale nécessite la rencontre de plusieurs professeurs qui vont chacun nous aider à progresser et trouver celui qui sera le plus apte à nous guider et qui répondra totalement à nos attentes.


« Nos professeurs doivent aussi sentir tout notre respect rien qu’en voyant toute notre gratitude dans nos yeux. »


Jeet Kune Do

En effet, on oublie souvent que le professeur est un guide qui doit nous permettre de nous connaître totalement afin de pouvoir atteindre nos objectifs et ainsi parvenir aux buts qu’on s’était fixé lors du début de notre pratique. Les professeurs vont donc arriver dans notre vie au fur et à mesure de notre parcours en fonction des besoins et des recherches à des moments bien précis. Certains professeurs vont être les détonateurs de notre réelle motivation à progresser, et ce même s’ils ne restent que très peu de temps à nos côtés. Ces professeurs sont souvent oubliés volontairement par les élèves, afin de faire croire qu’ils se sont construits seuls lors de leur parcours. Mais comment créer un chef d’œuvre sans matière pour créer. Ces pratiquants trop fiers et imbus de leur personne voulant faire croire qu’ils sont des génies sortis de la cuisse de Jupiter, sont en fait des pratiquants qui sont passés à côté des vraies valeurs martiales : respect, reconnaissance, abnégation de soi, humilité, acceptation des autres, compassion, entraide… L’art martial sert à nous construire et à nous connaître, et on ne doit être meilleur que d’une seule personne c’est de nous même. Apprendre à se connaître, permet de devenir un être humain meilleur, qui va aider son prochain et n’utiliser la violence qu’en dernier recours et non pas à chaque fois qu’il n’aura pas ce qu’il désire.


« Rendre hommage à nos professeurs fait partie intégrante de ce parcours qui est jalonné d’épreuves, de déceptions, de remises en question, de recommencement incessant… »


Jeet Kune Do La souffrance lors des entrainements sert à comprendre que la souffrance se respecte et que sans elle, il est impossible de repousser nos propres limites. En aucun cas, la souffrance sert à se valoriser ou à se prétendre meilleur qu’autrui. Notre pire ennemi est nous même ; à chaque fois qu’on repousse nos limites on sait qu’on peut encore aller plus loin. Or sans l’aide d’un professeur, il est impossible de repousser nos limites efficacement ; ceci est dû à notre instinct de conservation et parfois même à notre fainéantise, qui va nous permettre de nous auto satisfaire de notre petite performance et ainsi de nous prétendre beaucoup plus performant qu’on ne l’est en réalité. Le professeur qui travaille avec nous en partenariat, nous connaît et saura toujours si on a vraiment repoussé nos limites ou si nous avons juste fait un show devant les autres afin de nous valoriser vis à vis d’eux. Cela est de plus en plus courant et cela est absolument écoeurant, de voir des pratiquants renier leur professeur car celui-ci aura mis à jour le manque de motivation et du peu de progrès de celui-ci. Cela vient du fait que beaucoup de pratiquants ne sont plus des passionnés des arts martiaux et sports de combat ; ils veulent juste enseigner pour faire de l’argent et se faire aduler par leurs élèves, ou devenir des champions, sans fournir le travail et les privations nécessaires pour obtenir des titres. Nos disciplines sont devenues des métiers rejetant la vraie passion et l’oubli de soi pour arriver au plus haut niveau. Briller aux yeux des autres n’est absolument pas le but d’un vrai pratiquant. Au contraire, l’artiste martial ne cherche qu’à se dépasser, sans avoir besoin de témoins. Le seul objectif est de toujours faire mieux que la veille et ne rien vouloir prouver aux autres, juste progresser à la sueur de notre front, en oubliant la douleur pour toujours avancer et honorer la confiance de nos professeurs. Les professeurs peuvent être nombreux lors de notre pratique, mais cela ne signifie pas qu’on respecte plus l’un que l’autre. Chacun d’entre eux est un maillon de notre parcours et de notre évolution, il faut donc être reconnaissant de cela en permanence.

Malheureusement, beaucoup de pratiquants ne sont que des produits de la société de consommation, qui n’ont rien compris aux valeurs martiales et ainsi prennent les professeurs comme des objets qu’on jette dès qu’on n’a plus besoin d’eux. Quel que soit le niveau de ces nouveaux pratiquants, ils n’obtiendront jamais ce qu’ils prétendent avoir atteint, à savoir le niveau de Maître ou ultime champion. En effet, ces titres s’obtiennent après un travail acharné pendant des années, sans jamais attendre ou exiger un résultat en retour. Non ! Le vrai pratiquant s’entraîne, se remet en question et respect par dessus tout celui qui l’aide à se construire et à devenir meilleur qui ne l’était auparavant. Il ne faut jamais oublier ceux qui nous ont aidé et guidé car sans eux nous serions restés à notre niveau de départ. Rendre hommage à nos professeurs fait partie intégrante de ce parcours qui est jalonné d’épreuves, de déceptions, de remises en question, de recommencement incessant… Au cours de tout cela nous sommes toujours épaulé, encouragé et poussé par nos professeurs qui nous motivent même lorsqu’on pense être mauvais ou incapable. Ils sont toujours présents pour nous motiver mais aussi pour assumer la partie ingrate de leur rôle à savoir nous dire quand on se laisse aller, quand on devient fainéant et quand on se prend pour meilleur qu’on ne l’est réellement. Rendre hommage ne doit pas se faire qu’à travers des mots écrits mais cela doit se faire au quotidien par notre présence à leur côté et notre soutien permanent, par le respect de leurs décisions et de leurs paroles, et dans chacun de nos actes au cours de notre vie. Nos professeurs doivent aussi sentir tout notre respect rien qu’en voyant toute notre gratitude dans nos yeux. Je tiens à terminer par ces mots à mes professeurs passés et présents : sans vous je ne serai jamais arrivé là où j’en suis. Je ne suis meilleur que personne et ne suis pas un maître, mais grâce à vous je suis devenu un homme qui peut se regarder chaque matin dans la glace. Merci du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait, jamais je ne l’oublierai et ne vous oublierai. Je compte sur vous pour toujours me pousser plus loin et de ne jamais me laisser devenir un homme imbu de ma personne. Je vous respecterai toujours, je ne vous oublierai jamais et je vous aime comme ma famille.


« Rendre hommage ne doit pas se faire qu’à travers des mots écrits mais cela doit se faire au quotidien par notre présence à leur côté et notre soutien permanent, par le respect de leurs décisions et de leurs paroles, et dans chacun de nos actes au cours de notre vie. »












Keysi

« Au Keysi, nous ne laissons jamais d’apprendre et beaucoup moins d’imaginer » Justo Dieguez Budo International : Pourquoi Keysi ? Justo Diéguez : Dans un article, j’ai mentionné que pour comprendre la méthode Keysi, nous devons d’abord comprendre qui nous sommes, d’une façon physique, mentale, émotionnelle et spirituelle, c’est une question qui se répète trop souvent, une même question et une même réponse, peut-être des mots différents mais toujours sans perdre l’objectif du pourquoi. Le Keysi est une aventure unique, peut-être la plus grande aventure de notre vie, le défi le plus important auquel nous sommes confrontés, la question en réalité est qui je suis et où je vais, de cela parle le keysi, de voyager vers ce


« Non ! le Keysi n’est pas un système, le keysi n’appartient pas au monde de la limite où la technique est à l’abri du passage du temps, le keysi est une méthode de croissance personnelle qui évolue dans chaque personne, en faisant que ce soit nous qui nous adaptons à la situation, non pas la situation à nous. »


Keysi

monde inconnu qui est notre monde intérieur, arriver jusqu’aux racines et découvrir cet inconnu que nous sommes chacun d'entre nous. B.I : Racines et conséquences. J.D. : Rien de tout cela serait possible sans les racines du Keysi et celles-ci se basent sur son code de déontologie, un code inflexible et discipliné pour nous-mêmes, sans fissures seulement ainsi nous pouvons apprécier ce que nous faisons et s’amuser doit être plaisant et quand vous vous amusez vous êtes détendu, cette énergie est celle que nous partageons avec tous les membres du keysi et pour cela il est important d’être détendu ? Tout simplement parce que si nous croyons que la vitesse est importante dans le combat, être détendu est la clé de cette vitesse, mais même en étant détendu et en étant rapide, il faut être astucieux et savoir manipuler la situation


« Une des choses plus importantes qui sont transmises au Keysi, est que la technique est seulement un moyen pour comprendre nos habilités et nos faiblesses, un moyen pour nous reconnaître et faire que nos capacités continuent à croître et que nous transformions nos faiblesses en habilités »


Keysi

et de la rendre fonctionnelle, il faut être patient et savoir attendre sans hâte pour sentir le moment de nous mettre en action. B.I : Le Keysi est un système ? J.D. : Non ! le Keysi n’est pas un système, le keysi n’appartient pas au monde de la limite où la technique est à l’abri du passage du temps, le keysi est une méthode de croissance personnelle qui évolue dans chaque personne, en faisant que ce soit nous qui nous adaptons à la situation, non pas la situation à nous, le keysi nous éduque pour reconnaitre quels sont nos outils naturels et à les utiliser, pour être auto-suffisants, non pas prendre d’ici et de là, au keysi vous apprenez à reconnaître votre « je » physique, mental et émotionnel ; le Keysi vous apprend à quel point chacun de nous sommes importants et c’est quand vous découvrez que c’est la personne qui impose les limites, non pas la méthode. L’esprit lui-même est technique pure, une personne mentale analyse chacun de ses mouvements, cherche une technique parfaite ou s’approcher le plus possible à cette technique, une technique qui a



Keysi

été transcende de génération en génération, de maitres à élèves et ainsi de suite et d’une manière superficielle, parce que l’esprit est juste un passage à travers duquel vous pouvez sentir votre corps, le Keysi se développe dans le non esprit, ce n’est pas une pensée c’est une réalisation, pour celui qui recherche la spontanéité à travers de l’esprit, fasse ce qu’il fasse, il lui sera impossible, dans la recherche de l’instinct, on ne peut pas ni on arrivera à nulle part en étant l’esprit l’anti chambre, donc ce sera un mouvement fondé sur une pensée et suivi d’une action. B.I : Vous n’êtes pas la technique ? J.D. : Une des choses plus importantes qui sont transmises au Keysi, est que la technique est seulement un moyen pour comprendre nos habilités et nos faiblesses, un moyen pour nous reconnaître et faire que nos capacités continuent à croître et que nous transformions nos faiblesses en habilités ; pour comprendre la différence, vous devez commencer à détruire les mythes et les légendes qui sont des murs infranchissables où il est nécessaire une force physique, élasticité et souplesse incroyables et bien sûr, être


jeune, c’est bon pour quelqu'un qui veut être un concurrent où les règles marquent la différence entre le sport et la rue B.I : Le Keysi et l’action ? J.D. : Seulement vous pouvez arriver à l’action sans créer de barrières mentales, et en reconnaissant chacun d'entre nous nos vrais outils, seulement ainsi vous pourrez accéder à l’expression physique, mentale et émotionnelle sans adaptations ou copies et seulement sans barrières vous arriverez à découvrir l’Ame du guerrier intérieure de chaque personne, où les émotions sont reconnues , oui, reconnues, non contrôlées et ces émotions agissent et travaillent pour nous protéger, non pour nous détruire, je vous mets comme exemple « la peur », si elle s’empare de nous, elle nous gouverne de façon tyrannique, en contrôlant toutes les


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parties de notre être, quand la peur vous entraine, elle affecte tout ce que vous faites et aussi elle vous empêche d’agir, la peur nous devons la voir comme un allié et non pas comme un ennemi. Avoir peur n’est pas en contre de l’action, avoir peur fait partie de l’action, lorsque vous vous rendez compte, vous avez une grande surprise, vous arrêtez d’être entraîné par le courant de la peur et vous commencez à surfer sur cet état émotionnel, je ne vous raconte pas une histoire, chacun d'entre nous porte ce guerrier en lui-même seulement il nous faut arriver jusqu’à lui, nous sommes tous un diamant en brute il suffit de le polir et de le laisser sortir, mais je vous avertis que ce sera un long et dur travail d’introspection.


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« Avoir peur n’est pas en contre de l’action, avoir peur fait partie de l’action, lorsque vous vous rendez compte, vous avez une grande surprise, vous arrêtez d’être entraîné par le courant de la peur et vous commencez à surfer sur cet état émotionnel »








WingTsun


Taos Academy Conscient ou Inconscient II Partie

En reprenant l’article du mois dernier... En considérant comme une partie très importante de l’entrainement conscient (comprise comme la capacité d’entrainer les techniques et les tactiques du système sur une scène de contrôle ou de maitrise) pour amélior er les compétences et les attributs du praticien et d’autre part la partie inconsciente... ou comment travailler des éléments qui sont souvent oubliés dans la pratique comme le fonctionnement des « réponses automatiques » produites par le système neur omusculair e et les propres mouvements « reflexes » de l’être humain, nous avons essayé dans l’édition du mois dernier, d’expliquer à nos fidèles lecteurs et nos adeptes, l’importance d’obtenir des systèmes qui approchent et équilibr ent ces deux par ties fondamentales de tout système d’Arts Martiaux.


WingTsun

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ous sommes dans une dichotomie difficile parce que nous ne saurions pas dire laquelle des deux parties est le plus importante. D’une part, il semble logique de penser, que la technique et les stratégies sont le fondement de tout système de combat sérieux (c’est ainsi en réalité), mais en revanche, nous avons la certitude de l’entrée de l’élément « tension » produite par la réponse au stress qui est un facteur déterminant dans tous les types de combat (Sports ou Self-Défense). La tension extrême provoquée par l’action de l’ADRÉNALINE entraîne une situation complètement différente à laquelle nous pouvons simuler dans notre entraînement dans un gymnase. Je pense que n’importe qui, qui a ressenti une fois dans sa vie quelque chose comme ça, saura exactement de quoi je parle dans cet article. Nous pouvons simuler de nombreuses situations différentes de stress, intensité et force, mais nous ne pouvons en aucun cas mettre dans la même cette situation où l’adrénaline change tout. Même dans les sports de contact et peutêtre dû au « trac », certains concurrents se sont effondrés et n’ont pas été en mesure de démontrer leurs qualités pour être littéralement « paralysés » par cette situation et où le pire compagnon de route, l’INCONSCIENT commence à parler à votre esprit... De telle sorte qu’on peut dire sans crainte de se tromper, que bien que l’entrainement technique nous va faire grandir en tant que praticiens, que si ce que nous voulons finalement, c’est être



WingTsun « Dans le vrai combat... on ne choisit pas ce qu’on fait. On peut juste s’adapter et combattre dans les positions que l’ennemi propose ou là où le propre combat nous mène... »


capables de combattre, nous allons devoir réaliser des entrainements axés sur le développement et le contrôle de ces éléments de l’entrainement inconscient. Ce n’est certainement pas une tache simple, comme je vous ai dit ce n’est pas possible de recréer cette situation dans une salle entraînement, cependant, nous pouvons commencer à effectuer des exercices qui peuvent nous aider, si arrivé le moment, nous nous trouvons dans des situations comme celles décrites dans les lignes précédentes. Dans l’article numéro I, sur le « conscient ou l’inconscient » nous avons lancé une vidéo parallèle sur YouTube où nous montrons des exercices très simples ( niveau débutant) où nous commençons à travailler en équipe certains événements liés à l’entrainement de la structure et du poing droit de Wing Tsun, mais en même temps nous avons éliminé le rythme contrôlé et nous soumettons l’élève à une mauvaise compréhension du « quand » pour générer ce sentiment de : je ne peux pas contrôler le QUAND et mon adversaire m’attaquera. Dans cet article nous allons continuer à nous concentrer sur ce concept, et donc nous allons essayer de faire voir à nos chers lecteurs et adeptes l’importance de comprendre une maxime de


la lutte : Nous NE pouvons PAS CHOISIR la scène ou la position ! Cette affirmation catégorique est basée sur l’expérience dans le combat. Il y a quelques jours auparavant, en parlant avec un excellent praticien de Brazilian Jiu Jitsu (sport duquel j’avoue être complètement « amoureux ») il m’a lancé une réflexion qui je l’avoue m’a fait penser très profondément sur comment on doit entrainer un

art de combat. La phrase en question disait quelque chose comme... « dans le vrai combat... on ne choisit pas ce qu’on fait. On peut juste s’adapter et combattre dans les positions que l’ennemi propose ou là où le propre combat nous mène... » Ce concept qui nous montre clairement comment voir la pratique et la vie de n’importe quel « taoïste » et qu’il ne va pas toujours être



WingTsun « Ce qui tend à supprimer à un praticien dans une situation réelle, ce ne sont pas les techniques, mais la réponse du corps sous pression ou perte de stabilité ou de contrôle. »


Taos Academy facile d’assimiler, cela me semble fondamental et sans aucun doute, un bon point de départ pour se concentrer sur n’importe quelle situation d’entrainement. La question que me posent beaucoup de mes élèves avancés...est : « mais alors... nous devons arrêter d’entraîner les Drills ou Sections ? » La réponse est simple : NON Ce qui tend à supprimer à un praticien dans une situation réelle, ce ne sont pas les techniques, mais la réponse du corps sous pression ou perte de stabilité ou de contrôle. Par conséquent, si nous nous en tenons uniquement au travail technique en Wing Tsun en pratiquant des sections de Chi Sao, Lat Sao ou déplacements, nous pratiquerons seulement la partie consciente. À mon avis, cette partie devrait être la première phase de l’apprentissage du style. Dans les premiers grades, il est important de se développer dans la CONFIANCE et la maîtrise des techniques sur des scènes où il n’y a trop de stress ou d’intensité. C’est précisément dans le niveau moyen et le niveau avancé où il faudra commencer à prendre en compte l’entrainement de l’intervention de l’INCONSCIENT. A la question : que devrions-nous faire si nous voulons donner un nouvel élan à la formation combinée de ces deux éléments ? Nous sommes sûrs que beaucoup ont d’excellentes idées et opinions pour améliorer, mais si nous pensons un peu, nous nous rendrons compte que, finalement rien est facile. Le principal problème réside dans l’impossibilité de s’entraîner avec de l’adrénaline dans le sang... C'est-à-dire, tout entrainement simulé, indépendamment de l’intensité et de la ténacité avec laquelle nous le réalisons, ne peut pas se comparer à la sensation de « chaos » que provoque l’adrénaline dans votre corps lorsque le sentiment de danger réel, nous place sur une scène de « vrai » combat. C’est une sensation qui a même détruit à certains des meilleurs athlètes dans l’histoire. Une chose est se battre sur un ring entre amis et une autre se mettre devant des milliers de personnes, des caméras de télévision, de nombreuses expectatives et d’auto exigence de soi-même. Voici quelques-unes des propositions pour commencer à travailler dans le sens indiqué pour améliorer cette situation : -Aux exercices qui n’ont pas un rythme ou le rythme est changeant dont nous avons parlé dans la vidéo du premier article, vous devez introduire l’élément « surprise » comme un élément qui fait partie du propre combat. C'est-à-dire, nous pouvons être en train de faire n’importe quel Drill et soudainement être surpris par un mouvements dur et rapide. Quelque chose qui stimule notre inconscient et,


WingTsun « L’entrainemen t en nette infériorité doit devenir une matière obligatoire de la formation. »


Taos Academy par conséquent, provoque la nécessité de répondre à cette « urgence » En revanche, l’entrainement en nette infériorité doit devenir une matière obligatoire de la formation. Dans ce deuxième chapitre, nous allons vous parler précisément de cela (voir la vidéo). Cherchez, par exemple, des endroits avec très peu d’espace et où notre capacité pour nous déplacer n’est pas très grande. Dans ce cas, le corps doit apprendre à répondre à l’aide de tours et de petits mouvements pour éviter d’être frappé... ou après l’être (frapper) pour ne pas perdre la structure même. Pour cela, nous générerons des situations où nous ne pouvons contrôler pratiquement rien de plus que notre propre structure et où nous sommes obligés de réagir pratiquement de façon inconsciente devant l’attaque implacable de notre partenaire de pratiques. -Le second des éléments que nous devons garder à l’esprit est l’entrainement des STRUCTURES simples. Ce point peut paraître surprenant pour beaucoup, mais je vous expliquerais de la meilleure manière que je puisse la raison de mon affirmation. Mon expérience en combat réel, m’a situé dans les endroits et les situations où la grande tension a réduit mes capacités de coordination neuromusculaire au minimum. Autrement dit, même si je suis en mesure d’avoir une bonne coordination et d’exécuter un


WingTsun exercice plus ou moins complexe grâce à mes années de formation dans les Arts Martiaux (et très particulier en Wing Tsun), dans des situations réelles le grand stress provoqué par l’injection d’adrénaline (mécanisme de protection naturelle des êtres humains pour éviter la douleur et produire puissance et vitesse dans un instant) NE PERMET PAS la réalisation de mouvements trop complexes. Il existe de nombreuses études dans différents secteurs du sport et de la sécurité, mais en consultant des experts dans l’utilisation des armes à feu (un champ où il y a des études très professionnelles sur l’action de l’adrénaline et du stress) tous concluent de la même manière : SEULEMENT des positions très stables et des mouvements simples seront réalisés dans des situations de grand stress. -Entrainement dans les petits espaces. La capacité de s’adapter à n’importe quelle situation du corps et du cerveau humain est très surprenante. Dans notre LAB by TAOWS Academy, nous réalisons différents types de tests et d’expériences sur le système Wing Tsun et notre tentative de nous approcher à un mode réaliste de la pratique. En outre, le système Wing Chun, s’adapte parfaitement à ce type de circonstance, mais il n’est pas pratiqué sur cette scène trop souvent. Nous aimons faire quelques exercices avec une absence totale de l’espace. Ce type d’entrainements nous sert pour pratiquer, deux des points que j’indique dans les deux paragraphes précédents : -Entrainement de l’élément « surprise » -Entrainement des mouvements « simples » Mais aussi cela nous permet d’entrevoir comment après quelques premiers exercices, le corps (dirigé par le cerveau) se sent très pressionné. Par le manque d’espace pour le mouvement, il tend à se bloquer et à ne pas effectuer les mouvements ci-dessus. Mais après un peu d’entraînement, ces mêmes exercices commencent à être menés avec un naturel total même en fermant l’espace au maximum. C’est en outre une preuve de plus de la capacité d’adaptation de notre corps à de nombreux éléments avec la formation adéquate. (Voir la vidéo avec quelques exemples) Ce sont quelques conseils pour commencer petit à petit à trouver cet équilibre entre la formation consciente et inconsciente. Je suis sûr que beaucoup de nos lecteurs auront beaucoup de bonnes idées pour améliorer. La question est la recherche de cette formation ÉQUILIBRÉE entre la Technique, les Tactiques, les Structures et les Réactions Inconscientes. Si nous réussissons, nous aurons fait un pas décisif dans l’amélioration des méthodes d’entrainement Et vous, comment entrainez-vous ? Nous serons heureux de recevoir vos réactions et commentaires sur notre email : info@taowsuniversity.com Salvador Sánchez TAOWS Academy


Taos Academy


Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.

REF.: • DVD/TAOWS3

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COMMANDES : Budo international.com







Koppojutsu... Le principe qui régit la cause ! Si quelqu'un me demandait quels types de torsions ou des clés, à mon avis sont plus dangereuses, je répondais sans hésitation : la partie avancée du Koppo. L’étude anatomique parfaite, nous rend capables de mesurer le résultat causé par certaines torsions. a première étape des études du Koppo, correspond à des torsions initiales et on les associe avec les méthodes axées sur les fractures à angles considérés simples ou primaires. Certainement, cela correspond à ce qu’on enseigne dans la graduation de Shoden. A partir de là, on peut vérifier que les angles souffrent de légères altérations en ce qui concerne la distanciation du corps du Tori par rapport au Uke. Cette présumée distanciation, fournit une plus grande expansion dans la torsion, ce qui interagit avec les micro articulations et les tendons. Certains maitres d’aujourd'hui, laissent ces apprentissages pour la graduation d’Okuden, en raison du risque existant pendant les pratiques. Pour beaucoup de spécialistes, bien que nous ne sachions pas la limite de leurs illusions, le Koppo se rapporte aux écoles et aux familles qui avaient un esprit impur, visant seulement à la destruction. Un tel argument a causé des fractures entre de grandes écoles du milieu, qui voient le Koppo comme un art de plus, dans le cadre de l’apprentissage du Bugei. Arguments à part, la vérité est que cette pratique doit être faite avec précaution et sous la supervision d’un Maitre expérimenté. Ces lésions, sans doute, prendraient beaucoup de temps pour se régénérer et dans d’autres cas, selon un ami orthopédiste, elles mettraient des années et des années, pour revenir à la forme originale à l’aide de la chirurgie. En raison de ce danger, beaucoup de maitres ont décidé de retirer cette partie du programme de formation, en laissant la pratique du Koppo restreinte en ce qui se rapporte au Shoden.

L


Kaze no Ryu Bugei

« Méthode des os » (Ko - os ;) (Ho - méthode – lorsqu’ils sont ensemble, le « Ho » devient « Pó » et se lit Koppo ».


Après dix années d’apprentissage, Tenno a obtenu le titre de Maître Zen. Un jour pluvieux, il alla visiter le célèbre Maître Nan-in. Quand il entra dans le monastère, le Maître l’accueillit avec une question : « Avez-vous laissé vos chaussures et votre parapluie dans le hangar ? » « Oui », répondit Tenno, et le Maitre continua : « Dites-moi alors si vous avez mis votre parapluie à gauche ou à droite de vos chaussures ? » Tenno ne sut pas répondre au « koan », ce qui signifiait qu’il n’avait pas encore atteint toute l’attention nécessaire. Alors il devint l’apprenti de Nan-in et il étudia sous la direction de son Maître, pendant dix ans de plus. Il y a longtemps que cette méthode d’attaque sur les os, traduite par « méthode des os » (Ko - os ;) (Ho - méthode – lorsqu’ils sont ensemble, le « Ho » devient « Pó » et se lit Koppo). Nous disions que cette méthode se fit révérencielle et remarquable. Donc, nous allons mettre en évidence quelques caractéristiques de cette forme d’expression. Différemment des autres arts qu’utilise le Kansetsu no gikk comme un artefact, le Koppo souligne toujours plus une torsion au même endroit, étant à l’opposé de la première. Ses formes mettent l’accent sur des techniques Kudaki, Shihi, Jime qu’on obtient par une étude spéciale, qui, dans sa majorité, se traduit SaYu non Kudaki, JoGe no Kudaki et dans le cas de Yubi (doigts), Take no Kudaki. Certains Maitres ont présenté des versions en Gatami ou en Garami, mais la nomenclature moderne n’est pas caractéristique du Koppo, étant peut-être une adaptation aux formes anciennes appliquées. Ainsi, cette nomenclature moderne peut représenter un RYUHA ou une faction du RYU original.


Kaze no Ryu Bugei Je vais vous expliquer cette caractéristique de rupture au contraire. Dans le cas des techniques appliquées sur les mains et les doigts, la rangée la plus proche aux os du carpe est constituée - en position anatomique et de latéral à médial – par les os scaphoïde, pisiforme, semi-lunaire et pyramidal. En même temps, la rangée distale se compose du trapèze, trapézoïde, capitatum et hamatum. Les os du carpe, en ensemble, possèdent une cavité intérieure, connue comme canal du carpe. Celui-ci devient le tunnel osteofibreux du carpe par le rétinaculum des fléchisseurs, qui est attaché latéralement au scaphoïde et par le milieu au trapèze et immédiatement, au pisiforme et au hamulus de l’os hamatum. L’importance du canal carpien est due au passage du nerf médian par son intérieur. Les os du carpe sont suivis des métacarpiens, 5 longs os en miniature, numérotés à partir de la face latérale. La tête des métacarpiens sont ses extrémités distales, où ils s’articulent avec les phalanges. Le pouce a 2 phalanges, la proximale et la distale. Les autres doigts de la main 3 phalanges, proximale, médiane et distale. Les phalanges du premier doigt (le pouce) sont plus courtes et plus longues que celles des autres doigts. Les phalanges proximales sont les plus longues et les distales, les plus courtes. Bref, ces techniques ont été développées dans l’antiquité, avec comme objectif final que les fractures n’aient pas de remède. Autrement dit, c’était une forme de mettre vite à la retraite un guerrier. « SaYu non Kudaki », comme j’ai cité plus haut, est une forme qui consiste à briser l’os au même endroit, vers la droite et la gauche. Les formes de positionnement des mains et les techniques utilisées sont généralement caractéristiques du Koppo, qui suit le plus souvent avec une séquence de torsions, ne se limitant pas à une seule attaque. Ces propriétés ont représenté une adaptation des formes précédemment pratiquées dans le Jiu-jitsu et le


Aïkijujutsu, afin qu’elles puissent aussi utiliser leurs ressources. Les formes dans « JoGe non Kudaki » sont plus couramment utilisées dans les articulations plus fortes et plus résistantes, en recherchant une fracture au même endroit, au-dessus et en dessous. À titre d’exemple, nous étudierons les articulations et terminaisons osseuses pour faciliter mon explication : La clavicule, qui est associée à l’omoplate, compose la ceinture scapulaire, qui relie la partie supérieure du membre du squelette axial. La ceinture scapulaire s’articule avec le sternum et les membres supérieurs. Elle a grande mobilité, pour satisfaire les besoins du mouvement du bras. Il y a deux clavicules dans le corps humain et elles ressemblent à un « S », vu de dessus. Elles sont situées à la racine du cou, plus précisément dans la jonction thoracique-cervical. Ses trois principales fonctions sont : agir en tant que soutien pour maintenir le membre supérieur libre du tronc, pour une totale liberté d’action ; fournir des liaisons vers les muscles ; et transmettre de la force depuis le membre supérieur au squelette axial.

Omoplate Il y a 2 omoplates dans le corps humain, situés sur la face arrière latéral du thorax, en couvrant des parties qui vont de la deuxième à la septième côte. Ce sont des os triangulaires et aplatis, qui relient la clavicule à l’humérus. Ils sont très mobiles, ils ont une tête, un corps et un col. La face antérieur (de côté) de l’omoplate est concave (fosse sous-scapulaire) et sa

« Bref, ces techniques ont été développées dans l’antiquité, avec comme objectif final que les fractures n’aient pas de remède. Autrement dit, c’était une forme de mettre vite à la retraite un guerrier. »


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face arrière est convexe et d'où émerge l’épine scapulaire. Une petite partie recouvre la colonne vertébrale et s’appelle fosse supra-spinale et sa plus grande partie, sous la colonne vertébrale est appelée fosse infraspinale. La colonne continue latéralement dans un processus d’aplanissement, appelée l’acromion, qui se projette vers l’avant et qui s’articule avec la clavicule, en proportionnant des points d’attache aux muscles du bras et de la poitrine... L’articulation avec la tête de l’humérus se fait par le biais de la cavité glénoïde, une cavité plate, située en haut latéralement. L’apophyse coracoïde, ressemble au bec d’un oiseau. Elle nait au -dessus de la tête de l’omoplate, en se projetant vers le haut et vers l’avant, en passant sous la clavicule.

Humérus Il est le plus grand des os du membre supérieur. Sa tête lisse et sphérique, s’articule avec la cavité glénoïde de l’omoplate. Près de la tête sont situés les tubercules majeur et mineur, pour l’inclusion des muscles de la coiffe des rotateurs. Sa diaphyse est longue et mince, ayant un canal pour le nerf médian, oblique et radial. L’extrémité distale de l’humérus est élargie latéralement et modérément, et elle participe dans l’articulation du coude. La trochlée (surface articulaire médiale) s’ajuste à l’incisure du cubitus, qui tourne autour de cette poulie lorsque le coude est fléchi. A proximité de la trochlée, il y a la fosse coronoïde et la fosse l’olécrane, qui renferment des parties correspondantes au cubitus. La superficie articulaire est légèrement convexe.

« Aplatir, qui est la traduction appliquée à l’expression Kudaki, signifie détruire intérieurement de l’os. Dans ce cas, les maîtres étudiaient d’abord tous les possibles articulations des os et leurs connexions. De cette façon, il était plus facile de diriger les attaques »


Kaze no Ryu Bugei Cubitus Le cubitus est l’os le plus long de l’avant-bras et s’articule avec l’humérus au niveau du coude, avec le radius et les os du carpe de la poignée. Avec le bras dans une position anatomique, le cubitus se localise immédiatement. L’olécrane et le processus coronoïde, s’incorporent dans la trachée de l’humérus, semblable à une clé qui entoure un tube. L’extrémité proximale du cubitus est plus grande que l’extrémité distale, appelée tête, qui est petite et arrondie. La partie latérale du processus coronoïde a une incisure radiale, en forme de disque, petite et superficielle, pour la tête du radius. Le corps de cubitus est épais au niveau proximal. Son éminent bord latéral -bord interosseux - est où la membrane interosseuse est fixée.

Radius C’est le plus court des os de l’avant-bras, en le localisant latéralement avec le bras en position anatomique. Son nom vient de la ressemblance avec le rayon d’une roue (du latin : radius). L’extrémité proximale du radius a une tête en forme de disque, poly cylindrique et lisse. Le corps du radius augmente la taille de son extrémité proximale à la distale. Sur le côté médial du corps, il a un bord clair interosseux, pour la fixation de la membrane interosseuse. Son bord latéral est arrondi. L’extrémité distale du radius a une incisure (cubitus) médiane, où s’encaisse la tête de l’ulna, en formant l’articulation distale radio-ulnaire. Le dessus de l’extrémité distale du radius, est lisse et concave, c’est là qu’elle s’articule avec la poignée ou les os du carpe. Aplatir, qui est la traduction appliquée à l’expression Kudaki, signifie détruire intérieurement des os. Dans ce cas, les maîtres étudiaient d’abord tous les possibles articulations des os et leurs connexions. De cette façon, il était plus facile de diriger les attaques. Pour casser un os dans des directions opposées, il était nécessaire de développer, de façon différente aux formes pratiquées dans le Jiu-jitsu, une force localisée et non expansive, comme dans le cas des clés en levier, la force avec l’objectif de détruire uniquement la zone attaquée, jusqu'à cet impact répercute sur le reste du corps. Certaines écoles plus fonctionnelles, enseignaient aussi à briser l’os en éclats, pour alors pouvoir tirer de lui, en causant un choc psychologique encore plus grand. Ces formes sont toujours pratiquées sous forme de Seitei gata.


Nous allons expliquer cette différence : Au Jiu-jitsu, la force d’expansion est largement utilisée par des méthodes de projections et des clés en leviers, comme nous avons cité plus haut. Nous allons voir ici quelques théories : Donnez-moi un point d’appui et un levier et je soulèverai la Terre. Archimède Philosophe et scientifique de la Grèce classique. La force du levier, même utilisée dans les compétences martiales, peut être de trois types : Le levier est une barre qui peut tourner autour d’un point d’appui. Lorsque nous utilisons un morceau de bâton pour lancer une pierre, un casse-noisette pour ouvrir des châtaignes ou des pinces pour attraper un bonbon, nous utilisons un levier. Les leviers peuvent être divisés en trois catégories. Les leviers de la première catégorie (leviers inter-fixes) où le point d’appui est entre le point d’application de la force d’action et celui la force de résistance. Ces techniques peuvent être illustrées dans le Hiza KataGuruma, mouvements de hanche comme le Koshi Nage et les techniques de jambes qui utilisent un point d’appui - Osoto AshiOtoshi. Dans la deuxième catégorie, le point d’application de la force de résistance (leviers inter-résistants) est entre la force d’action et le point d’appui. Par exemple, des étouffements au cou et des clés qui « étranglent » le coude (selon la traduction de Udehiji Shime).

« Les leviers peuvent être divisés en trois catégories. Les leviers de la première catégorie (leviers inter-fixes) où le point d’appui est entre le point d’application de la force d’action et celui la force de résistance. Ces techniques peuvent être illustrées dans le Hiza KataGuruma, mouvements de hanche comme le Koshi Nage et les techniques de jambes qui utilisent un point d’appui - Osoto AshiOtoshi. »


Kaze no Ryu Bugei Dans la troisième catégorie (leviers interpuissants), la force de l’action est appliquée entre la résistance et le point d’appui. Les fixations et les techniques pour tirer. Dans le cas du Koppo, la force appliquée répercute localement avec l’objectif immédiat de lésions, toujours en profitant du flux inverse de la résistance naturelle de l’adversaire. Un exemple de torsion sur le pouce, et tout de suite après l’avoir fracturé, tourner en forme de vis l’os lésé. Il faut noter que plusieurs formes appliquées dans le Koppo, fonctionnent également sur la partie inférieure du corps humain. Il s’agit d’un point important dans la pensée du Koppo. Les os du corps humain varient en forme et en taille, étant le plus grand, le fémur, qui est dans la cuisse, et le plus petit l’étrier, qui est à l’intérieur de l’oreille. Les os qui se prennent aux muscles par l’intermédiaire de tendons sont de taille moyenne. La fonction du Koppo est de structurer toutes les actions du système squelettique. En plus de soutenir le corps, le squelette protège les organes internes et fournit le support pour la fixation des muscles. Il est constitué par des éléments osseux et cartilagineux articulés, qui forment un système de leviers déplacés par les muscles. Ainsi, nous pouvons dire que l’application de ses techniques ont besoin de deux facteurs importants : Connaissances sur les os. Connaissances sur l’énergie du corps. Dans le premier point, le squelette humain peut se diviser en deux parties : 1. Squelette axial : formé par la boîte crânienne, colonne vertébrale et cage thoracique. 2. Squelette appendiculaire : qui comprend la ceinture scapulaire et les clavicules ; ceinture pelvienne formée par les os iliaques (bassin) et le squelette des membres (supérieurs et inférieurs ou antérieures et ultérieures). Dans le cas du deuxième point, c’est l’action de l’énergie qui permettra de soutenir le corps de l’Uke, pour résister aux techniques appliquées. La connaissance du Tori sera le diviseur des eaux, pour que les formes appliquées trouvent le point exact de la fragilité corporelle de l’adversaire et par conséquent, les angles d’une plus grande intensité et résultats. Chaque membre supérieur est composé du bras, de l’avant-bras et de la main. L’os du bras humérus – s’articule au niveau du coude avec les os de l’avant-bras : radius et cubitus. Le pouls est composé de petits et solides os, les carpes. La paume de la main est formée par les métacarpes et les doigts, par les phalanges. Chaque membre inférieur se compose de la cuisse, la jambe, la cheville et le pied. L’os de la cuisse est le fémur, le plus long du corps. Le genou, s’articule avec deux os de la jambe : le


tibia et le péroné. La région frontale du genou est protégée par un petit os sphérique : la rotule. Des os solides et petits appelés tarses, forment la cheville. La plante du pied est formée par les métatarsiens et les doigts des pieds, par les phalanges. Les membres sont attachés au corps par un système osseux, qui prend nom de ceinture. La ceinture supérieure est appelée ceinture thoracique scapulaire (formée par la clavicule et l’omoplate ou scapula) ; la partie inférieure est appelée ceinture pelvienne, communément appelée bassin (comprenant le sacrum - os volumineux, résultant de la fusion de cinq vertèbres, d’une paire d’os iliaques et du coccyx, formé par quatre à six vertèbres rudimentaires, fondues). La première soutient l’humérus et, avec lui, tous le bras ; La deuxièmement, fournit soutien au fémur et à la jambe. La jonction est l’endroit de l’union entre deux ou plusieurs os. Certaines jonctions comme celles du crâne, sont fixes ; les os sont fermement unis entre eux. À d’autres sont appelées articulations et les os sont mobiles et permettent les mouvements du squelette.

Ligaments Les os d’une articulation se maintiennent en place grâce aux ligaments, des cordons résistants, constitués par un tissu conjonctif fibreux. Les ligaments sont solidement fixés aux membranes qui recouvrent les os.

Classification des os Les os sont classés selon leur forme en : A- Longs : ils ont deux extrémités ou apophyses ; le corps de l’os est la diaphyse ; entre chaque épiphyse et diaphyse se trouve la métaphyse. La diaphyse est composée de tissu osseux compact, tandis que la métaphyse et l’épiphyse, par du tissu osseux spongieux. Exemples : fémur, humérus. B-Courts : ils ont les trois extrémités pratiquement équivalentes et se trouvent dans les mains et les pieds. Ils sont composés de tissu osseux spongieux. Exemples : calcanéum, tarses, carpes. C- Plats : se composent de deux couches de tissu osseux, compact, ayant entre elles une couche de tissus osseux spongieux et de moelle osseuse. Exemples : externe, les os du crâne et du bassin, omoplate. Comme nous l’avons déjà dit, l’étude de l’énergie du corps du Uke, permettra l’action des parties qui soutiennent et font possible l’action du squelette. Nous allons le voir : Il y a une membrane délicate qui recouvre l’os compact dans la diaphyse – le périoste responsable de la croissance de l’épaisseur de l’os, ainsi que de la consolidation des os après une fracture (cor osseux). Les surfaces articulaires sont recouvertes par les cartilages. Entre l’épiphyse et


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la diaphyse se trouve un disque ou une plaque de cartilage, dans les os de la croissance ; Ce disque est appelé disque métaphysaire (ou épiphyse) et il est le responsable de la croissance osseuse longitudinale. L’intérieur des os est rempli par la moelle osseuse, qui est en partie jaune, fonctionnant comme dépôt de lipides et dans le reste elle est rouge et gélatineuse, en constituant le lieu de la formation des cellules du sang, ou de l’hématopoïèse. Le tissu hématopoïétique est populairement connu par « moelle ». Les plus grandes quantités de tissu hématopoïétique sont dans les os du bassin et du sternum. Dans les os longs, la moelle osseuse rouge se trouve principalement dans les épiphyses. En conclusion, nous pouvons dire que l’étude spécifique du Koppo, est le seul chemin vers une explication logique et concrète de ses formes. A rien ne sert de répéter des mouvements sans une connaissance spécifique détaillée et profonde. En raison de la distance à laquelle nous nous trouvons, beaucoup me demandent s’ils peuvent apprendre Koppo grâce à des vidéos ou des livres. Je leur réponds radicalement NON ! On a besoin d’un Maître. Noms, fonctions, angles, adaptées pour le corps et reflet du Ki dans chaque mouvement, etc., sont des petits facteurs qui correspondent à une bonne technique.

« La fonction du Koppo est de structurer toutes les actions du système squelettique. En plus de soutenir le corps, le squelette protège les organes internes et fournit le support pour la fixation des muscles. Il est constitué par des éléments osseux et cartilagineux articulés, qui forment un système de leviers déplacés par les muscles. »


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« En conclusion, nous pouvons dire que l’étude spécifique du Koppo, est le seul chemin vers une explication logique et concrète de ses formes. A rien ne sert de répéter des mouvements sans une connaissance spécifique détaillée et profonde. »








Fu-Shih Kenpo QUELQUES-UNS DES DIFFÉRENTS SPORTS DE COMBAT : SAMBO : Ce sport est né en Russie et signifie auto-défense sans armes. Il a son origine dans le judo et les combats durent environ 6 minutes. Il se démarque par les projections violentes, les clés de jambes et ses immobilisations. Il a été reconnu comme un sport national dans l’ex-Union Soviétique en 1938. Le sambo vient d’autres styles traditionnels de lutte libre, comme le Judo, le Koch (d’Arménie), le Chidaoba de Géorgie ou le Khapsagay mongol et il est considéré comme l’un des quatre principales formes de lutte libre compétitives, à côté de la lutte gréco-romaine, le freestyle et le judo. Mais le sambo fut un art martial conçu et recherché : ce fut Lénine qui chargea à une équipe d’experts la recherche d’un système de combat qui définisse son Armée Rouge. Ainsi ces experts (A. Jarlámpiev, V. Spiridonov et V.S. Ochschépkov) voyagèrent autour du monde, en assimilant des techniques et en collectant des disciplines de combat plus connus de ces temps : Judo, Jiu Jitsu, Karaté et Kung-Fu. Ces arts martiaux se sont fusionnés avec les luttes indigènes et d’un autre côté ils se sont mélangés avec des disciplines olympiques comme la boxe, la lutte libre ou la lutte gréco-romaine, après avoir été soigneusement étudiés par l’équipe d’experts et la façon dont on pourrait les intégrer au combat sans armes demandé par Lénine. Petit à petit, tout ce recueil de mouvements, de pivotements et de techniques s’est raffiné donnant lieu au Sambo et à son but : empêcher l’attaque d’un agresseur dans les plus brefs délais. Plus tard, au début du XXIe siècle on a intégré dans le sambo des techniques comme le Muay Thai.


Kyoshi Raúl Gutiérrez


Fu-Shih Kenpo GRAPPLING (ou grip) : Il est très similaire au sambo et utilise ses mêmes techniques, mais en plus il intègre des techniques de contrôle et de soumission, par exemple les étranglements. Ce sport peut être pratiqué au sol ou début. Le grappling, traduit en français comme « saisies », se réfère à tous ces systèmes de lutte corps à corps qui n’impliquent pas de coups pour battre le rival, mais qui utilise des techniques pour mettre KO, des techniques de position ou de soumission pour obtenir des points ou pour forcer sa reddition. Ces systèmes sont très utilisés dans toutes les parties du monde, beaucoup de ces systèmes de grappling ou saisies sont des luttes traditionnelles d’une ethnie ou d’une région. Tous ces systèmes ont une large utilisation dans les MMA, en self défense et dans différents sports, tels que le judo et la lutte, soit gréco-romaine ou libre et font qu’ils soient le premier et le deuxième sport de contact plus pratiqués dans le monde entier. La saisie peut être effectuée dans une situation de combat debout et au sol. Les techniques de saisie debout incluent des luxations et des projections, ces techniques peuvent être considérées comme précurseurs de la lutte au sol, en forçant l’adversaire à tomber dans une position défavorable. Différents systèmes de combats utilisent la saisie comme un élément fondamental des compétences. Le grappling n’a pas des origines comme telles, puisque dans ces zones où il y avait des hommes, différents systèmes de saisies et de lutte « grappling » se sont développées depuis la jungle de l’Amazonie, à la Grèce ou l’Inde, dans chacun de ces endroits se sont développés différents systèmes de « grappling » depuis l’antiquité. KRAV MAGA : Il s’agit d’une technique d’auto-défense développée par l’armée israélienne, qui est basée sur les réflexes et la rapidité d’action. Il bloque l’adversaire avec le moins de risque possible. Le but : la protection. Krav maga est un système de combat qui a été développé en Israël dans les années 40. Il est conçu, préparé et poli pour vous défendre contre des attaques réelles de tous les jours. Des choses qui puissent arriver dans la rue, n’importe où. « Ce n’est pas un art martial, c’est un système de combat qui ne se régit pas par les normes des arts martiaux, il est conçu pour être simple, pratique et utile ». JEET KUNE DO : Inspiré par la technique de Bruce Lee et développé par lui, il consiste en intercepter les mouvements de l’adversaire avant qu’il vous touche et frappe en même temps. C’est un mélange de self-défense et de combat. Bruce Lee marqua un avant et un après dans les arts martiaux, la légende du petit dragon continue encore présente aujourd'hui dans le monde entier. Son inspiration continue à guider une multitude de personnes pour obtenir le non chemin comme chemin et la non limitation comme limitation á travers de sa philosophie et le Jeet Kune Do. Jeet Kune Do est un concept dynamique qui évolue continuellement à partir de ses bases, il n’est pas seulement un art martial comme on le connait normalement, mais aussi une philosophie et un mode de vie. Dans le domaine martial, l’objectif en plus de l’efficacité et la simplicité dans le combat, est le moyen de s’exprimer artistiquement tel et comme vous êtes par le mouvement humain, donc on utilise un mélange de diverses techniques des arts comme le Kung fu, Tai Chi, Wing Chun, Muay Thai, Boxe Classique etc., auxquels on applique des piliers et des bases dynamiques pour obtenir de l’autonomie et du succès au combat. Il rompt avec les traditionalismes qui généralement ont tendance à être présents dans d’autres arts martiaux, au Jeet Kune Do ce n’est pas vous qui vous adaptez à lui, mais au contraire, le Jeet Kune Do s’adapte à vous. En raison de sa capacité d’adaptation, il peut être un système martial idéal qui peut être pratiqué par tous les gens quel que soit leur condition physique, l’âge ou sexe. MMA (Mixed Martial Arts) : Mélange toutes sortes de combats. Habituellement on le pratique dans une cage et on n’arrête pas jusqu'à ce qu’un des deux joueurs le demande ou soit vaincu. C’est un sport très dangereux qui est interdit dans plusieurs pays. On dénomme arts martiaux mixtes (souvent appelés par son acronyme en anglais, Mixed Martial Arts ou MMA) à la combinaison de divers arts martiaux dans le but de les utiliser comme une méthode de self-défense et/ou pour la compétition dans le sport de combat.


Kyoshi Raúl Gutiérrez L’actuel sport de combat qui permet l’utilisation des arts martiaux mixtes est celui de plus haut contact qui existe car il permet l’utilisation de coups de poing, coups de pied, clés (luxation des articulations), étranglements et techniques provenant d’une grande variété d’autres disciplines de combat comme le Kick-boxing, Sambo, Karate, Boxe, Taekwondo, Muay thai, Judo, Lutte libre, Lutte gréco-romaine, Jiu jitsu, Jiu-Jitsu brésilien, Kenpo, San Da, entre autres. Les racines des modernes arts martiaux mixtes arrivent jusqu’aux Jeux Olympiques antiques, où l’un des plus anciens systèmes combats documentés était le Pankration. Son origine est diffuse, il est basé sur diverses compétitions organisées en Europe, au Japon et aux États-Unis au début du XXe siècle. La notion d’arts martiaux mixtes est souvent considérée à tort comme synonyme de championnats de tout est permis, originaire du Brésil, ainsi que des sports de combat comme le full contact et le kick-boxing ; ou des pratiques qui mélangent seulement des arts martiaux qui démontrent l’efficacité dans des tournois sportifs. KARATE : Le Karaté-do, "le chemin de la main vide ; Kara (« vide »), te (« main ») « main vide » - et do (« chemin », « philosophie de la vie ») est un art martial traditionnel des îles Ryūkyū appartenant aujourd'hui au Japon, actuellement connues comme la préfecture d’Okinawa. Normalement les règles des tournois de Karaté interdisent le full contact et limitent également l’utilisation de techniques traditionnelles, donc il devient un sport de « contact contrôlé » et avec des ressources techniques très réduites. Apparemment le Karaté pourrait être définitivement Sport Olympique aux prochains Jeux à Tokyo 2020.



Fu-Shih Kenpo KICK-BOXING : Le Kick boxing est un sport de combat japonais dans lequel on mélange les techniques de la boxe avec celles de certains arts martiaux comme le karaté et le muay thaï. Étant ainsi lié à l’art ancien du muay thaï, mais sans coups de coude et de genoux, qui ne sont pas généralement autorisés, il est donc très semblable à la boxe thaïlandaise moderne ou thaï boxing. Bien qu’il ne soit pas considéré comme un art martial de formation traditionnelle ou Gendai Budō par excellence, mais un sport de combat. On considère qu’un combattant de kick-boxing est une concurrence acharnée pour les combattants de combat debout, qui

préfèrent d’autres types de sport de contact ou d’arts martiaux, pour la résistance physique, la force et l’endurance aux frappes de ses praticiens. Actuellement c’est un des systèmes préférés et de plus grande divulgation dans le développement du combat debout, en étant le préféré dans les arts martiaux mixtes et combinés ou MMA / WMA. FU-SHIH KENPO : Les racines du Fu-Shih Kenpo nous transportent à la réalité des circonstances de la rue, vécues depuis son enfance par son propre créateur. Même s’il eut une relation avec divers sports et arts martiaux dès son jeune âge. Parmi eux la Boxe, Judo,



Fu-Shih Kenpo


Fu-Shih Kenpo Karaté, Tae-Kwon-Do, American Kenpo et Kick-Boxing. Son créateur, s’est retrouvé tout à fait perdu pendant de longues années, au cours desquelles il ne voyait pas d’effet direct des différents styles moder nes d’arts martiaux dans des situations réelles de la rue, même de la police ou militaires. Ce pourquoi le Kenpo Shih-Fu est un système ou art ouvert qui est en constante évolution et mise à jour dans ses différents chemins comme Self Défense et Combat. Une de ses chemins est la préservation de l’art traditionnel et sa promotion personnelle d’écoles/ démonstrations. Un autre chemin est d’être la façon la plus rapide, plus simple et plus directe pour obtenir des résultats immédiats dans des situations réelles, le troisième est celui de la Défense Personnelle de la Police, qui doit être définie sur les paramètres des secteurs de la police, de la sécurité ou des gardes du corps. Dans le secteur du Combat Sportif, le Fu-Shih Kenpo est conforme à des règles très similaires du Kick-Boxing. Et dans le Combat Traditionnel, tout est permis. Enfin, le Kenpo Fu-Shih vise à préserver une grande partie de la philosophie et un mode de vie, cherchant à préserver la santé propre, celle d’autrui et le respect de toute la création divine. Lorsque nous parlons des différences entre les Arts Martiaux et les Sports de Combat, nous devons tenir en compte une série de concepts tant des uns comme des autres, ne pas tomber dans la confusion liée aux termes et ayant à l’esprit que les choses ne peuvent pas être similaires, puisque les doctrines qui soutiennent les Arts Martiaux sont différentes de celles qui font la même chose avec les Sports de Combat. L’Art Martial englobe tout, tandis que le simple aspect sportif « le limite extrêmement ». Ainsi, les arts martiaux ont leur origine en Orient, et même si certains affirment un endroit ou un autre, la vérité c’est qu’on ne sait pas exactement où vraiment naissent ces arts de combat. Pour beaucoup, ce fut en Inde tandis que pour d’autres en Chine, et un troisième groupe parle d’Okinawa. La vérité c’est que la raison pour

laquelle ils apparaissent a été la défense contre l’oppression des soldats qui, à l’époque, avait comme mission de défendre leurs chefs. Sans doute et comme nous l’avons vu, dans toutes les cultures, pays et continents émergent différents systèmes, techniques, tactiques et armes créées par l’ingéniosité humaine comme formes de légitime défense, pour la protection d’eux-mêmes et de leur famille. Cela a été ainsi depuis que l’homme des caver nes a découvert qu’avec un simple os animal il pouvait fabriquer une arme de défense ou une lance de chasse. Et c’est à cette époque historique où apparaît déjà un concept de « défense » qui logiquement avait comme motif la réaction à une « attaque ». Ces ressources ont été mises en œuvre par les agriculteurs qui utilisaient leurs mains, pieds, jambes, coudes, etc. ainsi que quelques armes créées à partir d’outils utilisés dans les champs à l’époque. Toutefois, jamais ils ne pensaient utiliser ou exécuter ces techniques pour s’affronter entre eux, seulement ils effectuaient des pratiques d’entrainement entre eux comme une façon de déboguer leurs propres techniques et de les perfectionner au maximum. Ainsi et peu à peu, apparurent et se développèrent les Arts Martiaux dont les principales caractéristiques étaient celles d’une discipline physique, mentale et spirituelle, où ce dernier aspect était si ou plus important que les techniques en soi. En revanche, la notion « d’offensif » était rarement manifeste, étant la défense le véritable pilier des Arts Martiaux et en outre, depuis les temps plus lointains de l’humanité il a toujours existé des activités liées au combat, qui dans la majorité des cas, arrivaient à la fin avec la mort de l’un des adversaires. Cela se popularisa comme un spectacle, qui arriverait à ne pas avoir de limite ou de règles qui pourraient atténuer les ressources de chaque combattant pour gagner… jusqu'à l’anéantissement de son adversaire. Rappelons-nous, donc des gladiateurs du Cirque Romain.

« Le Kenpo Fu-Shih vise à préserver une grande partie de la philosophie et un mode de vie, cherchant à préserver la santé propre, celle d’autrui et le respect de toute la création divine. »


Kyoshi Raúl Gutiérrez



En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.

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Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel, fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMA Weitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principaux instructeurs de SYSTEMA en Europe, explique les fondements principaux de combat. Tout d'abord il définit clairement la façon naturelle de marcher, en se concentrant sur la correcte exécution des pas, pour montrer ensuite comment utiliser ce travail dans des applications de combat. Une variété de différents sujets sont expliqués dans ce DVD, y compris : Comment déséquilibrer un attaquant ; Comment faire pour frapper et donner des coups de pied correctement ; Comment se défendre contre les saisies, contre amener au sol ou contre des coups de poing et des coups de pied. Les explications de cette vidéo sont simples mais claires, afin de faciliter la compréhension et l'apprentissage pour tous. Au cours de son explication, Andreas toujours inclut et met l'accent sur les principes et les fondements principaux du SYSTEMA, en montrant comment les différentes questions sont étroitement liées les unes aux autres. Aussi des exercices libres et spontanés sont également expliqués contre différentes attaques à mains vides et avec des armes, dans des conditions réalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Dans cette vidéo, Andreas est secondé par Michael Hazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg), deux instructeurs expérimentés de Systèma.

REF.: • DVD/SYSWEITZEL1

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Nous sommes heureux de vous présenter le 2ème DVD du Groupe KMRED. Cette vidéo qui porte le nom « CONCEPT et PEDGOGIE » a pour objectif de vous faire découvrir une partie du concept Krav Maga Recherche Evolution et Développement ainsi que la pédagogie qui est développée au sein de notre Groupe. Les différents exercices que vous découvrirez dedans, n’ont pas pour but de vous en mettre « plein la vue » et ne ser vent pas à vous démontrer nos aptitudes combatives car notre priorité ici, est d’expliquer comment nous préparons nos élèves à devenir des « guerriers » capables de « s’adapter » au différentes évolutions d’un combat de rue.

REF.: • DVD/KMRED-2

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Le Vovinam Intégral est simplement retourner au véritable Vovinam du fondateur. L'objectif du Fondateur était déclaré clairement et ouvertement : « Récolter des techniques efficaces, assimiler l’essence de ces techniques et les transformer en techniques de Vovinam », et il faut dire que ce concept reste encore en vigueur et qu’il est obligatoire pour tous les maitres de Vovinam du monde. Le Vovinam est donc un concept de recherche pour atteindre un style super efficace. Cependant, aujourd'hui 90 % des maitres de Vovinam l’oublient et se plient devant un programme trop chargé, trop fixé, trop esthétique et, parfois, totalement inefficace pour de nombreuses techniques. Le Vovinam Intégral, est simplement de retrouver l'essence originale de l'art du Maître Nguyen Loc. Pour cela, nous avons les principes, les techniques de base et nous n’avons qu'à travailler la forme efficace de chaque technique, ainsi que d’appliquer le principe fondateur. Dans ce DVD, nous allons étudier les fondements du Vovinam Intégral de la main du Maître Patrick Levet, les menaces et les attaques avec couteau, les contreattaques intégrales et la défense contre Dam Thang (poing direct), Dam Moc (crochet), Dam Lao (punch javelot), ainsi que les clés basiques de jambes.

REF.: • DVD/VIET6

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REF.: • DVD/TOYAMA-2

Ce DVD est le résultat, promu par la filiale espagnole du Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR – Spain Branch) pour faire connaître le contenu technique du style Toyama-Ryu tel et comme il se pratiquait au Honbu Dojo du ZNTIR à Machida, Tokyo, sans modifications, ni altérations. Telle est la fidélité du programme, que c’est son président et chef de la technique, Yoshitoki Hataya Sensei, qui accompagné par quelques membres, exécute tout le recueil du programme actuel, afin que vous puissiez trouver la structure de base de la méthode qui s’applique, depuis les exercices codés d’échauffement et de préparation, en passant par les exercices de coupe ; les gardes ; les Kata de l'école, y compris ceux de l'Académie Toyama de l'Armée, ou Gunto Soho et son explication ; le travail à deux de Kumitachi, comme de Gekken Kumitachi et la pierre angulaire sur qui repose le Toyama-Ryu, c'est-à-dire le Tameshigiri ou exercices de coupe sur une cible réelle. Le Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) est l'organisation qui actuellement, une fois examinés et appropriés les concepts et la méthodologie d'une école procèdent d'une méthode de combat réel, vise à perpétuer cette tradition et les formes originales grâce à un système qui unifie le corps, l'esprit et l’âme de façon réaliste et efficace. Grâce à l'engagement de quelques diplômés de l'Académie Toyama de l’Armée (Rikugun Toyama Gakko), qui continuèrent en secret à maintenir en vie la technique jusqu'à la levée des interdictions et le retour de la souveraineté au peuple japonais, aujourd'hui nous pouvons connaitre un style d’escrime encadré entre les actuelles écoles de Iai-Do. Il s'agit d'un DVD complet en différentes langues qui s'avère être une source précieuse pour les chercheurs et les praticiens de l'épée japonaise, ainsi que pour les artistes martiaux en général, ou pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du Japon et à sa dernière guerre mondiale. C’est une énorme chance de pouvoir observer les techniques qu’il contient et pour des nombreux chercheurs sérieux, ça vaut la peine e l’'avoir dans leur bibliothèque. Les praticiens du style nous souhaitons partager équitablement les connaissances de notre école d’escrime japonaise, dans l’espoir, qu’en même temps, les valeurs internes de ces hommes d'armes imprègnent les nouvelles générations et permettent entrevoir une leçon salutaire d'une forme traditionnelle très différente à l'actuelle approche des disciplines de combats d’origine japonaise.

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