Magazine Arts Martiaux Budo International 308 – 2 Mars 2016

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Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel, fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMA Weitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principaux instructeurs de SYSTEMA en Europe, explique les fondements principaux de combat. Tout d'abord il définit clairement la façon naturelle de marcher, en se concentrant sur la correcte exécution des pas, pour montrer ensuite comment utiliser ce travail dans des applications de combat. Une variété de différents sujets sont expliqués dans ce DVD, y compris : Comment déséquilibrer un attaquant ; Comment faire pour frapper et donner des coups de pied correctement ; Comment se défendre contre les saisies, contre amener au sol ou contre des coups de poing et des coups de pied. Les explications de cette vidéo sont simples mais claires, afin de faciliter la compréhension et l'apprentissage pour tous. Au cours de son explication, Andreas toujours inclut et met l'accent sur les principes et les fondements principaux du SYSTEMA, en montrant comment les différentes questions sont étroitement liées les unes aux autres. Aussi des exercices libres et spontanés sont également expliqués contre différentes attaques à mains vides et avec des armes, dans des conditions réalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Dans cette vidéo, Andreas est secondé par Michael Hazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg), deux instructeurs expérimentés de Systèma.

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« L’homme inventa Dieu par peur, le problème n’est donc pas Dieu, mais la peur. » (U.P. Krishnamurti) elui qui s’ajuste à sa nature a tendance à persister, celui qui agit contre son essence termine prématurément. Les êtres vivants affrontent un vent constant, une opposition permanente et soutenue dans notre cheminement dans la vie, c’est le vent de la vie. Castaneda l’appelait « la renversante » et affirmait que tous les êtres vivants étaient frappés de manière continue et indiscriminée par des boules de feu lancées contre nos bulles d’énergie. Quand elles trouvaient une fissure, la frappe, toujours persistante, insistait jusqu’à rompre la bulle. C’est ainsi que les voyants de sa lignée voyaient la mort. L’image, inquiétante, me paraît cependant très descriptive. Le vent de la vie, parfois rafale, parfois tempête, nous défie constamment en tant qu’individus, remettant en question notre vision de nous-mêmes, de nos désirs et de nos objectifs. Configurer notre structure face à ce vent, c’est prendre position face à la vie elle-même. Maintenir notre voilure déployée en pleine tourmente est aussi stupide que d’amener les voiles quand souffle un bon vent de poupe. Nous ne sommes pas tous le même type de voilier. Nos mats n’ont pas la même capacité ni la même force, notre quille n’a pas le même tirant d’eau, mais finalement nous pouvons tous décider quand déployer ou pas nos voiles, nous pouvons tous diriger consciemment le timon. C’est ça la liberté et pas autre chose. Quand nous, les êtres vivants, vivons en accord avec notre nature, nous adoptons et adaptons naturellement la meilleure des positions face aux vents de la vie. Quand nous nous obstinons artificiellement dans une autre structure ou une autre position, différente de celle qui nous est propre, la friction grandit à cause de l’obstruction créée face aux vents du devenir et nous conduit plus vite que nous le croyons à la calamité. La vaillante obstination prométhéenne de l’être humain l’a éloigné continuellement de sa nature animale. Manger le fruit de l’arbre du bien et du mal fut la première action en ce sens. Pourtant cette possibilité était dans notre nature. Classer le monde, le percevoir à travers l’analyse et enfin le soumettre à la vision de la raison. Nous poursuivons une voie impossible, poussés par les vents de la vie : plus de conscience, plus de complexité. Vers l’avant, vers le haut, l’évolution l’imposa ainsi. Avant-hier, nous descendions de l’arbre, pour nous dresser sur deux pattes. Aujourd’hui, nous construisons une société de l’information. Très peu de temps a passé si nous le considérons depuis une perspective biologique. Les changements évolutifs dans la biologie exigent beaucoup plus de temps pour arriver à maturité. À partir du moment où l’Homo Sapiens apparaît, il n’existe pas de différences remarquables entre notre structure et celle de nos premiers ancêtres. Il semblerait que nous nous soyons simplement consacrés à explorer les possibilités d’une structure possédant un potentiel bien supérieur à ce que nous aurions imaginé : le cerveau humain. Les grands changements postérieurs ont eu lieu bien plus au niveau de la culture que de la biologie.

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Toute culture est basée sur le tabou. Une fois défini ce qui est mauvais, par exclusion, il reste ce qui est bon. Le monde se divise alors en ombres et en lumières. Ce fut un grand outil pour nous aider à survivre et prospérer, mais son apparition commença très vite à créer des contradictions dans notre nature biologique et notre fonction individuelle. Pour l’essentiel, nous continuons d’être des mammifères, avec ce logiciel installé dans notre ordinateur central, mais faisant fonction d’autre chose. Voilà le fondement de la confusion, de la douleur et de la perplexité de l’être humain. Nous ne nous sommes jamais sentis à l’aise dans ce costume sur mesure, cadeau des exigences de l’évolution. Notre nouvelle condition de « civilisés » nous a doté de connexions synaptiques magnifiques et d’un tas de nouvelles possibilités, au détriment, bien sûr des autres. Comme nous adorons nous vanter, nous avons adoré le veau d’or avec un aveuglement entêté. Les pouces qui ont fait de nous ce que nous sommes servent maintenant à jouer à la Play Station. Entre-temps, nous cherchons sans la trouver une définition qui nous sorte du monde animal, qui reste mauvais et peu élégant. Une prétention qui n’est rien d’autre qu’un trait dans le sable du désert, un trait que le vent de la vie se charge d’effacer continuellement. Dans cette entreprise, nous sommes arrivés à diviser en séquence les gênes des espèces et à définir structurellement où se trouve la ligne de séparation, mais elle s’est avérée tellement minuscule que nous ne nous sommes pas encore remis du choc. Et du point de vue fonctionnel, nous ne sommes même pas parvenu à la faire cette séparation. Un scientifique japonais en a terminé, il y a quelques semaines, avec un autre des mythes humains, celui de « l’habile » Homo Sapiens, avec un test sur ordinateur où un groupe de jeunes universitaires perdirent largement face à un groupe de chimpanzés. Ces derniers en effet avaient une plus grande vitesse et une meilleure mémoire pour marquer des séries alphanumériques sur un écran. Un vrai fiasco ! Ni citius, ni altius, ni fortius ! Et en plus de cela, nous ne sommes même pas plus habiles ! Et comme si ça ne suffisait pas, actuellement pour survivre tout seul dans la nature, nous avons aujourd’hui moins de possibilités que Maradona jouant au basket-ball. Avonsnous gaspillé le capital génétique ? Le football est-il tout ce que nous pouvons nous attendre des milliers d’années d’évolution de la vie sur la Terre ? J’apprécie beaucoup le genre humain, pour paraphraser Groucho Marx, malgré le fait qu’il s’agisse d’un club où ont été admis des personnages comme moi, mais surtout, et bien sûr, précisément parce que j’y appartiens. Nous avons poussé comme des punaises et nous sommes devenus la véritable plaie de la planète, mais je ne cesse pas de m’étonner des réussites de certains de mes frères génétiques. Quelques-uns ont vraiment fait de grandes choses, malgré le fait que la majorité n’ait pas réussi à donner la taille ni à atteindre le minimum pour être réellement considérés comme des membres de ce club si exquis. Ainsi, lorsque nous regardons grosso modo l’histoire dans son ensemble, nous faisons peine à voir. Peu de lumières dans un panorama d’obscurité profonde. Nous


vivons plongés dans la peur et nous inventons des dieux sur mesure. Par conséquent, le problème n’est pas dans les dieux, comme dit U.P. Krishnamurti, mais dans la peur. Mettre la proue en avant, quel que soit notre destin, affrontant le vent de la vie. Comment ne pas craindre l’inconnu ? Nous avons peur des changements de la météo qui peut, à n’importe quel moment, nous apporter la tempête. Nous avons peur avec raison, car la force de caractère et les connaissances, notre seul appui dans de tels ouragans, sont à la portée de très peu et parce que même les plus malins, les plus habiles et les plus adroits font parfois naufrage. « C’est quoi toréer ? », demanda-t-on au maître Rafael el Gallo. Il répondit : « Je ne sais pas. Je croyais que Joselito le savait… et il fut tué par un taureau à Séville ». Il n’y a rien d’antinaturel dans la peur, seule la folie ou l’inconscience nous permettraient de nous en passer. La bravoure est la seule réponse, pas comme l’opposé de la peur, mais comme une force propre, un moteur en soi, qui nous pousse de manière inconsciente vers un objectif désiré, le plus souvent stimulés par des forces difficiles à expliquer. On ne détruit pas et on ne combat pas la peur, tout comme nous ne pouvons pas combattre la palpitation du cœur. C’est un plat qui vient avec le menu de la vie. Ce que nous pouvons faire tout au plus, c’est administrer notre réaction face à elle, rééduquer notre instinct, pas l’annuler. Plus la forme que nous adoptons face aux vents de la vie sera proche de notre nature essentielle, mieux cela vaudra. Se mettre de profil face à l’ouragan, c’est une attitude de sages pas de poltrons. Défier le vent devant sur la proue, c’est très bien au cinéma, mais dans la vie réelle, les bateaux sont dirigés depuis le pont. Des temps difficiles s’avancent. Des tempêtes et des ouragans de toutes sortes viendront cingler notre voilure. Il n’y a pas de port où nous réfugier au milieu de l’océan de la vie et j’en vois pourtant certains qui voguent toutes voiles dehors. D’ici là, il nous faut nous entraîner, nous centrer, rendre notre corps et notre caractère plus fort et plus ferme, car les temps viendront mettrent nos capacités à l’épreuve. Les vents de la vie, https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5 c’est plus que certain, viendront, à un moment ou à un autre, cingler notre cap et c’est alors seulement que tout ce qui aura été entraîné prendra son véritable sens. Sur le chemin de votre vie, je vous souhaite bonne route. Je ne dirai pas bon temps, car il changera sûrement d’un moment à l’autre, mais je vous souhaite de manier le timon avec sagesse et force, pour savoir quand déplier les voile et quand les amener et si possible profiter de tout cela intensément, honorant ainsi le meilleur du potentiel humain en jouissant du miracle de la vie.




Grands Champions Direct et clair Tito m’a demandé : « Voulez-vous que je fasse ce que l’on fait dans toutes les vidéos ? » il me débita d'un coup avant de commencer l'enregistrement. Surpris par la question je lui ai répondu : « Je veux que vous partagiez ce que vous voulez enseigner, nul mieux que vous savez ce qui intéresse les élèves de Grappling ». Le résultat : Deux travaux « très remarquables » au niveau technique dans les positions les plus variées, tant offensives que défensives. Ne vous trompez pas, quand je dis remarquable, c’est remarquable ! mais si vous n’avez pas un bon niveau en Grappling, les techniques que vous verrez vont vous i m p a c t e r. Les commentaires sont inutiles, car nous parlons d'un niveau très, très haut. Celui qui réellement saura lire les mouvements de TITO sera probablement étonné de la créativité de ses combinaisons et surtout de la facilité et de la douceur avec lesquelles il les

développe. Si votre niveau n'est pas à la hauteur, vous avez besoin d'un autre type de vidéo. Des vidéos avec des explications étape par étape, que nous ferons plus tard. Pour l'instant, surprenez-vous du talent, de la créativité, de la maîtrise de cet homme... un champion incroyable, un excellent lutteur et un magnifique professeur. Alfredo Tucci


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« Les gens sont libres de choisir qu'ils veulent, sans aucun dout plus haut est le niveau, théoriquement pl de qualité, mais ce n'est pa une chose qui m semble être un problème, tout le monde a quelque chose à enseigner, même c’est peu. »


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Tito Beltrán, la fluidité du BJJ Douceur, fluidité, efficacité... ART, sont quelques-uns des mots qui pourraient servir à définir Maître Tito Beltrán lorsqu’il realise les techniques de sol. Au cours de l'entrevue Maître Tito Beltran nous parle de ses débuts, de ses projets plus immédiats, en fin de compte, il nous parle du pur BJJ. Texte : Ricardo Diez Sanchis Photos : © Affredo Tucc Tito, tout d'abord, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview. Budo Inter national : La première question est presque obligatoire, quelle est votre premier contact avec le BJJ ?


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Tito Beltrán : Mon premier contact avec le Jiu Jitsu Brazilien fut en octobre 1997, ce fut quand Robin Gracie est arrivé en Espagne, le premier jour de son arrivée nous avons déjà entrainé avec lui, bien qu'avant, j’avais déjà fait des MMA où je pratiquais déjà certains exercices au sol. B.I. :Depuis le premier jour que vous avez mis le kimono jusqu'à aujourd'hui, comment évaluez-vous le développement du BJJ dans notre pays ? Tito Beltrán : Cela a beaucoup changé ; avant nous étions quatre et maintenant nous sommes quatre cent mille, ça a changé des masses, maintenant, vous avez pratiquement du Brazilien partout, des écoles de qualité d’où sortent de plus en plus de combattants, des gens nouveaux, des personnes déjà consacrées qui ont un niveau top. Il y a de bons lutteurs en Espagne, de très bons. B.I. : En regardant de l'extérieur comme un simple spectateur, on a le sentiment qu'il y a des gens qui enseignent le BJJ avec un bas niveau et

je pense que cela finit par nuire à l’art. Quelle est votre opinion de ce qui se passe dans notre pays ? Tito Beltrán : Les gens sont libres de choisir ce qu'ils veulent, sans aucun doute plus haut est le niveau, théoriquement plus de qualité, mais ce n'est pas une chose qui me semble être un problème, tout le monde a quelque chose à enseigner, même si c’est peu. B.I. : Cela arrive dans d'autres pays ? Tito Beltrán : Je ne sais pas, c’est vrai. Je ne sais pas ce qui se passe dans d'autres pays, mais je crois que le Brazilian est aujourd'hui très répandu et qu’il y a de nombreuses personnes qualifiées partout. Si quelque part, malheureusement il n’y a pas une ceinture noire, mais il y a une violette ou marron qui enseigne, c’est pas mal. B.I. : Tito, vous accumulez un palmarès impressionnant, pouvez-vous vous rappeler des titres plus importants ? Tito Beltrán : Comme ça, par cœur avec l'IBJJF, j’ai gagné deux fois l’Open de Rome, Madrid une

« Si votre niveau n'est pas à la hauteur, vous avez besoin d'un autre type de vidéo. Des vidéos avec des explications étape par étape, que nous ferons plus tard. Pour l'instant, surprenez-vous du talent, de la créativité, de la maîtrise de cet homme... un champion incroyable, un excellent lutteur et un magnifique professeur. » Alfredo Tucci « Ne vous trompez pas, quand je dis remarquable, c’est remarquable ! mais si vous n’avez pas un bon niveau en Grappling, les techniques que vous verrez vont vous impacter. » Alfredo Tucci


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« J'ai fait plus de 800 combats avec seulement 31 défaites. »

« Douceur, fluidité, efficacité... ART, sont quelquesuns des mots qui pourraient servir à définir Maître Tito Beltrán lorsqu’il réalise les techniques de sol. »


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fois, Munich, Zurich et Copenhague, dans tous j’ai gagné dans mon poids et dans l'absolu. Ensuite, j’ai remporté deux Championnats d'Europe sans kimono (poids et absolu), un Championnat d'Europe de Brazilian Jiu Jitsu (poids et absolu), puis le Championnat du Monde de Grappling dans ma catégorie de poids. Auparavant, j’avais remporté quatre Coupes Gracie, cinq Coupes Behring, deux UGC (Ultimate Grappling Challenger) consécutifs, qui est une compétition sans limite de temps en Allemagne, où on récompense seulement la finalisation. J'ai gagné l'Open de Paris, Suisse, Vittel, le Championnat d'Espagne (FELODA) dans mon poids et dans l'absolu. J’ai gagné l’Open International Gracies, deux sélectives dans ADCC, poids et absolu une de plus. Je ne sais pas, j'ai fait plus de 800 combats avec seulement 31 défaites. B.I. : De tous, quel est celui dont vous garder un plus beau souvenir ? Tito Beltrán : J’ai un très beau souvenir de tous, mais peut-être les Championnats d'Europe l'année dernière ont été spéciaux pour moi car j'ai eu un problème de santé qui m'a obligé à rester hospitalisé treize jours et j’ai raté mon voyage pour le Mondial, après l’avoir payé finalement je n’ai pas pu assister. Je me suis battu contre le Champion du Monde du Mondial auquel je n’ai pas pu assister, dans la finale du Championnat d'Europe et j’ai pu finir. Pour moi ce fut spécial, vous savez, parce que mon problème de sante était assez sérieux et j'ai pensé éventuellement à abandonner ou quelque chose comme ça, je ne sais pas, les médecins m’ont foutu un peu la trouille et pour tout cela, ça a été super spécial pour moi. Puis ils m'ont forcé à me battre dans l'absolu bien que je ne veuille pas, parce je venais de sortir de l’hôpital, mais bon, je l’ai aussi gagné plus, en gagnant la demi-finale et la finale par finalisation ce qui pour moi a été super important. B.I. : Vous avez combattu dans des événements de BJJ, Grappling et MMA, quelle est votre évaluation de ces expériences ?



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« Lutter pour moi est quelque chose de super important comme lutteur que je suis, c’est quelque chose que j'adore, j'en ai besoin, quelque chose qui me fait sentir vivant, me fait surmonter mes peurs, me fait grandir et ma ponctuation est un dix et je ça dure longtemps. »

Tito Beltrán : Lutter pour moi est quelque chose de super important comme lutteur que je suis, c’est quelque chose que j'adore, j'en ai besoin, quelque chose qui me fait sentir vivant, me fait surmonter mes peurs, me fait grandir et ma ponctuation est un dix et je ça dure longtemps. B.I. : Comme Maitre, vous avez créé les académies Crazy, sans doute, une responsabilité de plus, car le nom de ces académies est intimement lié au vôtre. Combien il y a actuellement en Espagne ? Et comment vous vérifiez que le BJJ de chacune d'entre elles soit l'optimal ? Tito Beltrán : Il y a des académies Crazy à Valencia, à Castellón, à Alicante, à Barcelone, à Madrid, à Séville, à Ibiza, à Majorque, à A Corogne, en Asturies, à León et à Malaga. Chaque école a son propre instructeur en qui je confie, certains sont ceintures noires et dansd’autres écoles les instructeurs ont moins de niveau et avec eux, j’organise des stages une ou deux fois par an, et ensuite je réponds tous les types de questions, mais fondamentalement lors de séminaires ou quand ils viennent s'entraîner avec moi.


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B.I. : Un jour vous prenez les valises et vous partez au Brésil pour boire des sources originales de votre art, vous vous souvenez de cette expérience ? Tito Beltrán : Bon, une anecdote de plus, j'ai attrapé une valise et je suis parti vingt-six jours je crois me souvenir que je me suis entraîné. Le Brésil est un pays très, très joli, merveilleux. Les entraînements sont très différents à ceux d’ici par le fait qu’il y plus de niveau d’entrainement, bien sûr, ils font ça depuis plus de temps

et il y a plus de ceintures noires par la classe. Les entrainements sont très difficiles et les entraînements pour les compétitions sont très, très durs, ils vous font voir peut-être un peu l'essence. Même si aujourd'hui il y a des très bonnes équipes et des installations où se former d’une qualité impressionnante, tous les champions se sont installés à l’étranger. Vous pouvez aller aux États-Unis ou même en Europe, vous trouverez en Espagne des salles de sport



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« Le Brésil a une de ces tchatches spéciales, comme faire du Muay Thai en Thaïlande, quand vous pouvez effectivement le pratiquer n'importe où. »


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avec une qualité comparable à celles que vous trouverez là-bas, nous devons encore nous développer davantage en Espagne, mais peu á peu nous nous égalerons. Mais le Brésil a une de ces tchatches spéciales, comme faire du Muay Thai en Thaïlande, quand vous pouvez effectivement le pratiquer n'importe où. Mais c'est spécial, le fait s’entrainer avec Carlson Gracie, De la Riva, etc., ou avec n'importe quelle école c’est tout un plaisir. B.I. : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent suivre le chemin que vous avez marqué ? Tito Beltrán : Se former. C'est le secret pour arriver à tout, se former. Dévouement, discipline, respect et motivation, motivation, motivation, beaucoup de motivation. B.I. : Quels sont vos prochains objectifs ? Tito Beltrán : En mars j’ai l’Européenne et L’Open de Rome, je vais faire les deux et après je vais me faire opérer car j'ai des douleurs dans le dos et je ne peux pas bien m’entraîner et si Dieu le veut, je voudrais faire les deux Mondiaux, le Brazilien et le Grappling. B.I. : Vous avez des sponsors pour vous permettre ces aventures ? Tito Beltrán : Heureusement, j’ai assez de gens qui me soutiennent sinon cela serait impossible. Nutridik, Growbarato, Wolf dur, Hoplites Guerreros, D Angelo Tatto, ADOG Gym, Tarracosbull International, Values et Premier Service. B.I. : Vous voulez ajouter quelque chose de plus ? Tito Beltrán : Bien sûr, remercier Alfredo Tucci et le magazine « Ceinture Noire » d’avoir eu l’occasion de travailler avec eux. Et une chose importante : que nous continuons à travailler pour l'union et le Jiu Jitsu Brazilien ensemble en Espagne, ce serait une toute petite petition. Et dedier tout, tout, tout ce que je fais à mon fils Yan Beltran.


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« Se former. C'est le secret pour arriver à tout, se former. Dévouement, discipline, respect et motivation, motivation, motivation, beaucoup de motivation. »


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« Des séries de techniques groupées dans les situations les plus diverses de défense et d'attaque de Grappling »

« Et quand nous disons remarquable nous le disons sérieusement ! « Deux travaux remarquables, une démonstration des techniques avec des solutions innovantes à des situations au sol. »


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Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.

REF.: • DVD/TAOWS3

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Le Japon et les Arts de la guerre Tout au long de l'Histoire, nous voyons que la plupart des contes, diffèrent de la réalité quand on nous la présente. Peut-être la plupart des fables surviennent de la vision spécifique des historiens et non pas par une vue négligente des faits. Nous pouvons comprendre que l'histoire a pour fonction de représenter et d’incarner et non pas de dépeindre avec précision une époque lointaine, dont nous n'avons pas accès, par des moyens scientifiques à une base « in loco. » La bonne volonté des historiens, nous dépeint la noblesse de l'époque et ses formes sociales. La réalité des formes et leur utilisation sont au-delà de l'idée simplement mentionnée - nous pouvons voir ceci aujourd'hui. Les événements mondiaux montrés à la télévision, ne parviennent jamais à transmettre avec des images et des textes, la douleur ressentie par ceux qui sont témoins des faits. Le même phénomène se produit avec l'histoire et la recherche. Plusieurs des techniques entrainées au sein des formes représentées dans les écoles traditionnelles, correspondent aux réalités existantes au moment où les besoins locaux dictaient la meilleure façon de résoudre une situation. Nous pouvons regarder ceci à travers de la tradition Samouraï. Même si les formes de guerre ont été dévastatrices alors, les techniques mises au point correspondaient aux formes présentées par les ennemis. Autrement dit, il serait difficile aujourd'hui, qu'avec des épées et des lances, la police locale combatte des actions terroristes et de trafiquants armés avec des armes modernes. Il s'agit d'un mode de pensée logique et rationnel. Ainsi, c'est un fait que les écoles traditionnelles surveillent la conservation historique de ses techniques, alimentées par le romantisme et la passion pour les arts de la guerre. La réalité, actuelle ou ancienne, répond à la vérité et ne permet pas de rêver pour cela. La réalité s’exprime par les événements existants pour tous et non par des hypothèses. Les rêves nous permettent de voyager et la vérité nous ramène à la réalité. Toutefois, deux aspects sont importants quand qu’ils sont bien compris et travaillés. On comprend en observant en profondeur, que le classique et le moderne ne se trouvent pas dans les réalités combatives actuelles du XXIe siècle. La bombe atomique est un exemple


Bugei


éloquent de cette séparation, mais dans nos rêves, ils marchent toujours ensemble. Soit par l'adaptation à la modernité ou à la conservation, le passé et le présent deviennent un seul, bien que cohérents dans toutes les positions. Je l’expliquer mieux en m’appuyant sur l'histoire. Les japonais commencèrent à s’organiser comme un peuple guerrier dans l’Ere Kamakura. Mais l’Ere Kamakura, dirigée par les samouraïs, se caractérisa par l’apparition de nouvelles tendances religieuses et par l’intense recherche de soutien spirituel en rapprochant le bouddhisme aux hommes. Jusqu'à l’Ere Heian (794-1192), cette forme de religion était pratiquée presque exclusivement par les nobles. Avec la popularisation de la croyance bouddhiste, sont nées plusieurs sectes, appelés « Nouveau Bouddhisme du Kamakura ». L'apparition de nouvelles sectes fut motivée par l'idée de la fin du monde (mapp -shis ) qui se propagea à la fin de l’Ere Heian, résultat de l'instabilité sociale - conséquence de la guerre entre les clans Taira et Minamoto-, à cause de la misère et des calamités. Les moines Eisai (1141-1215) et Douguen (1200-1253) ont étudié en Chine (Dynastie Sung) avec la secte Zen qui utilisait la méditation pour atteindre le nirvana et quand


Bugei ils sont retournés au Japon, ils ont fondé respectivement les sectes Rinzai-sh et S t -sh . Shinran (1173-1262), disciple du moine H nen (1133-1212), fonda la secte du J do-shinsh et au moment de l'attaque par les Mongols, le moine Nichiren (1222-1282 fonda la secte NichirenShu, qui prêchait le salut de l'âme et du pays. Toutes ces nouvelles sectes ont en commun la simplicité et l'absence d'une ascèse rigoureuse, en faisant possible à toute personne la recherche pour trouver l'âme humaine. Quand Yoshimitsu, le troisième Shogun du clan Ashikaga, s'installa à Kyoto, au début de l’Ere Muromachi, le Japon connut une époque relative de paix et de prospérité, interrompue par la révolution d’Onin, qui favorisa le soulèvement des sengoku daimió, littéralement, les seigneurs féodaux des pays en guerre, qui obtinrent le pouvoir par la force, conduisant le Japon à plus de cent ans de batailles interminables.

La révolution d'Onin (1467 ~ 1477) La succession au trône du Shogun (commandant suprême des samouraïs) fut la raison de la révolution d’Onin. Hino Tomiko (1440-1496), épouse du huitième Shogun, Ashikaga Yoshimasa (1436-1490), voulait que son fils Yoshihisa (1465-1489), occupe le trône. Par conséquent, elle demanda de l'aide à Shugo daimi (commandant de la sécurité nationale) Yamana Mochitoyo, par la suite moine S zen (1404-1473). Mais Yoshimasa avait déjà désigné son frère Yoshimi (1439-1491) comme son successeur, car son fils aîné était mort en étant un enfant et le couple n'avait pas eu d’enfants depuis plus de dix ans. Mais immédiatement après que Yoshimi eut nommé son successeur, Tomiko tomba enceinte et accoucha un garçon. Yoshimasa demanda aide à Hosokawa Katsumoto (1430-1473) - jusqu'alors kanrei (une sorte de premier ministre) - pour maintenir son frère comme successeur. Ce conflit servit de prétexte pour que les deux grands seigneurs féodaux mesurent leur force dans une conquête pour obtenir de plus grands pouvoirs.


Le résultat de la Révolution d’Onin fut très mauvais pour Kyoto, puisque la ville fut réduite en cendres. Les deux dirigeants, Sôzen et Katsumoto, moururent à cause des maladies. Cependant, Hino Tomiko s'enrichie au cours de la guerre, en prêtant de l'argent aux seigneurs féodaux et en récoltant les intérêts. En outre, la volonté de la femme de Yoshimasa prévalue et son fils Yoshihisa fut le neuvième Shogun du clan Ashikaga.

Hino Tomiko (1440 ~ 1496) Fille de nobles, Tomiko, épousa Shogun Ashikaga Yoshimasa à 16 ans. Yoshimasa, alors âgé de 21 ans avait déjà plusieurs concubines et enfants. On connait à Tomiko comme une femme perverse dans l'histoire du Japon, pour avoir causé la révolution d’Onin, ce qui conduit l'archipel à une guerre de plus de cent ans, jusqu'à l'unification du pays, réalisé par Oda Nobunaga et Toyotomi Hideyoshi. L'épouse de Yoshimasa ne fut pas seulement l’une des principales responsables de l'incident d'Onin, mais aussi elle faisait payer un tribut aux daimios qui venait à Kyoto pour prendre part dans la révolte et elle créa une taxe de transit pour les personnes et les produits qui rentraient dans la capitale. L'impôt, une mesure abusive, fut retiré après la rébellion des villageois, des transporteurs et des commerçants. Malgré sa renommée et ses attitudes controversées, Tomiko fut une femme forte et intelligente, avec sa fortune elle préserva l'art, qui fleurit à cette époque et qui dure encore de nos jours. Bien qu’elle eut une participation importante dans la scène politique japonaise, en tant que femme, Tomiko fut très malheureuse. Son mariage échoua et également elle n’eut pas de chance avec ses enfants. Son fils aîné mourut étant


Bugei


un enfant ; son second fils, Yoshihisa, ne fut ni bon fils ni un bon politicien, malgré tous les efforts de Tomiko pour le faire Shogun ; son troisième fils, à qui elle aima le plus et déposa en lui toutes ses espérances, allait mourir à l'âge de 16 ans. Yoshihisa, avec lequel Tomiko n'avait pas une bonne relation, fut décédé à l'âge de 25 ans. À l'âge de 56 ans, Tomiko mourut, six ans après la mort de son mari Yoshimasa et après avoir participé à la succession du dixième Shogun, Yoshiki, fils de Yoshimi.

Sengoku-jidai - L'ère du pays en guerre (1467 ~ 1573) Alors que les seigneurs féodaux (shugo daimi ) se battaient à Kyoto, leurs vassaux, qui restaient dans leurs fiefs, usurpaient le pouvoir, initiant une guerre entre les plus forts, pour tenter la conquête du Japon, en supplantant leurs supérieurs, ou en trahissant leurs amis et leurs parents, afin d'acquérir plus de pouvoir et de terre. On les appelait sengoku daimi . Ils construisaient des châteaux en haut des montagnes, où ils pouvaient avoir bonne visibilité dans le cas d’une attaque ennemie, mais normalement ils habitaient dans des bâtisses construites sur la partie basse, au pied de la montagne, autour desquelles naquirent des villes. Parmi ces sengoku daimi , on peut remarquer Oda Nobunaga d'Owari (province d'Aichi), un froid et grand stratège, qui anéantit l'un après l'autre à ses ennemis et fit même brûler le Temple Enryaku-ji, parce que ses moines avaient désobéi à ses ordres. En 1573, Nobunaga expulsa de Kyoto, le quinzième Shogun, Ashikaga Yoshiaki (1537-1597), fermant ainsi l’Ere Muromachi. Comme on peut voir, en comparaison avec d'autres cultures et dynasties, le Japon tarda de développer ses formes spécifiques de guerre et la façon de les organiser. Ainsi, nous comprenons que si le Bujutsu est millénaire, comme certains le disent, il est nécessaire de réfléchir sur ce que nous appelons - par la force du langage - littéralement, une période


Bugei

« Nous ne pouvons pas comparer le Japon avec l'Inde, qui possède des enregistrements des pratiques de corps d'au moins 13 000 ans. Soyons réalistes et essayons d'élucider les vérités contenues dans l'histoire. »


historique. Nous ne pouvons pas comparer le Japon avec l'Inde, qui possède des enregistrements des pratiques de corps d'au moins 13 000 ans. Soyons réalistes et essayons d'élucider les vérités contenues dans l'histoire. Chaque culture a développé ses compétences de guerre selon leur réalité historique. Nous ne pourrions pas aujourd'hui affirmer quel est le résultat d’un affrontement entre les guerriers de différentes époques et pays. Ils devront faire face toujours à des avantages et à des inconvénients ! Vue avec une vision plus réaliste, la forme n’est pas une forme seulement, puisque la forme dépend de l'esprit et l'esprit n'est pas simplement esprit, car l'esprit dépend de la forme. L’esprit et la forme se complémentent et s’opposent l'un à l'autre. Ce qui existe en relation avec ce qui n'existe pas et ce qui n'existe pas, n'existe pas par rapport à ce qui existe. C'est une vision réelle. Grace à ce point de vue, rien n'est vu et rien n'est pas vu. Ce point de vue atteint les dix directions sans voir : parce que rien n'est vu ; parce que ne pas voir est voir ; parce que voir est ne pas voir. Ce que les mortels voient ce sont des illusions. La vraie vision est indépendante de la vue. Rentrés en bataille, réelle ou imaginaire, l’esprit et le monde sont à l'opposé et la vision nait où les deux se retrouvent. Lorsque l'esprit ne se remue pas internement, le monde ne se distingue pas à l'extérieur. Quand le monde et l'esprit sont à la fois transparents, alors c'est la vision réelle et cette compréhension est la vraie compréhension.


« Plusieurs des techniques entrainées au sein des formes représentées dans les écoles traditionnelles, correspondent aux réalités existantes au moment où les besoins locaux dictaient la meilleure façon de résoudre une situation. »








News



AVI nardia et Carlos Newton. Nouvelles. L'ANA (Avi Nardia Academy) équipe internationale, dirigée par le prêtre Père Bob Maslanka, garde du corps et manager de l’équipe Andy Skiba, s'est rendu en Pologne pour enseigner à l'Académie d'agent de police de Gdansk et dans l’unité anti-terroriste de la police, CAPAP. L’équipe ANA a également enseigné dans un club local de lutte et au club de MMA du Champion de l'UFC, Joanna Jedrzejczyk. Le célèbre champion de UFC et diplômé de l'Académie de police canadienne, Carlos « Ronin » Newton fit partie de l’équipe ANA pour enseigner MMA et des techniques de combat.

Un autre membre de l'équipe de l'ANA, Eyal Goldstein (Israël) enseigna KAPAP Krav Maga des techniques de couteau et entrainement tactique. Le Maitre Serbe d’armes de Ana, Zeljko Vuj i , enseigna l'utilisation des armes de feu et de la formation de transition des armes depuis la position de sécurité aux armes en fonctionnement. L'équipe, sous la direction de Avi Nardia, eut également l'honneur d'être invité par le président polonais Lech Walesa auquel ils offrirent le livre Israélien Kapap Krav Maga rédigé par Avi Nardia. Sebastián Dziuba ski est chargé de coordonner et consolider le Kapap israélien et le Krav Maga en Pologne.



Le Vovinam Intégral est simplement retourner au véritable Vovinam du fondateur. L'objectif du Fondateur était déclaré clairement et ouvertement : « Récolter des techniques efficaces, assimiler l’essence de ces techniques et les transformer en techniques de Vovinam », et il faut dire que ce concept reste encore en vigueur et qu’il est obligatoire pour tous les maitres de Vovinam du monde. Le Vovinam est donc un concept de recherche pour atteindre un style super efficace. Cependant, aujourd'hui 90 % des maitres de Vovinam l’oublient et se plient devant un programme trop chargé, trop fixé, trop esthétique et, parfois, totalement inefficace pour de nombreuses techniques. Le Vovinam Intégral, est simplement de retrouver l'essence originale de l'art du Maître Nguyen Loc. Pour cela, nous avons les principes, les techniques de base et nous n’avons qu'à travailler la forme efficace de chaque technique, ainsi que d’appliquer le principe fondateur. Dans ce DVD, nous allons étudier les fondements du Vovinam Intégral de la main du Maître Patrick Levet, les menaces et les attaques avec couteau, les contreattaques intégrales et la défense contre Dam Thang (poing direct), Dam Moc (crochet), Dam Lao (punch javelot), ainsi que les clés basiques de jambes.

REF.: • DVD/VIET6

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Tai Chi


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Le Tai Chi (Taiji) est l’un des styles chinois les plus pratiqués au monde. Du fait de l’appar ente simplicité de son exécution et de ses bénéfices pour la santé, il a rapidement laissé une trace profonde en Occident. Cependant, les malentendus qui résultent de ce processus ne sont pas rares et au cours de ces dernières années, une vague révisionniste est venue inquiéter ceux qui pensaient que c’était tout. Parmi les personnages les plus clarifiants de ce processus, le grand maître Fu Shen Yuan a été, certainement, l’une des lumières les plus actives en tant qu’héritier de la tradition du Tai Chi le plus étendu de la planète, le style Yang. Ce n’est pas la première fois que le grand maître Fu apparaît dans nos pages ou en couverture de notre magazine, mais c’est la première où il le fait avec son fils qui est également son héritier. Les passionnés de Tai Chi et les lecteurs de Budo attendaient un troisième volume de ses vidéos sur la forme Yang, c’est chose faite. Nous avons enfin enregistré cette troisième partie de la forme et de ses applications, refermant ainsi le cercle d’un travail pour le plaisir et l’apprentissage des élèves ainsi que pour les anales de l’histoire. Nous avons profité de cette occasion et demandé à José Gago de l’interviewer. Une interview des plus intéressantes, qui provoquera sûrement des polémiques parmi les experts en la matière. Texte interview : José Gago Photos : © www.budointernational.com

Alfredo Tucci


Tai Chi Budo International : Beaucoup de gens pensent que le Yang Taiji est seulement une gymnastique relaxante et pour les gens plus âgés. Comment en est-on arrivé à cela ? GM Fu : Le Taiji Quan est un art martial de premier ordre, ils surnommèrent Yang Lu Chan Yang Budi, Yang l’Invincible. Mais la Commission des sports du Gouvernement chinois, en l’an 56, créa une forme simplifiée de 24 exercices pour la santé qui est devenue très populaire, c’est la raison pour laquelle les gens pensent ça. Beaucoup de professeurs et d’élèves ne connaissent que ce travail simplifié par la Commission des sports, destiné à la santé et à la relaxation et c’est cette idée que les gens se sont formés du Taiji. Cet extrême est arrivé à être si exagéré qu’un jour, lors d’un voyage de mon père, le Grand Maître Fu Zhong Wen en Australie, il se produisit l’anecdote suivante. On avait organisé dans le salon de l’hôtel une réunion où Fu Zhong Wen recevait les maîtres de Taiji, les voyait et leur donnait son avis sur leur travail. Vint alors le tour d’un professeur présentant un aspect manquant d’énergie et maladif, qui faisait des mouvements extrêmement lents et détendus avec les mains et les doigts arrondis et adoptait des positions hautes, flottantes, aurait-on dit. Et mon père ne sut que lui dire. Devant l’insistance du professeur à recevoir son opinion, Fu Zhong Wen lui dit : « Vous vous mouillez les pieds. Si vous prenez un tuyau d’arrosage et que vous serrez le bout du tuyau, l’eau sort avec une pression et une énergie qui lui permet d’aller loin, mais si vous ne serrez pas le bout, l’eau sort sans pression et vous vous mouillez les pieds. Votre Taiji n’est que Yin, il n’a pas d’énergie. » B.I. : Fu Zhong Wen ne participa-t-il pas à la création de la forme simplifiée de 24 exercices ? GM Fu : Oui, mon père fit partie de la Commission au début. Il voulait ouvrir le Taiji à tout le monde, ce fut ce que lui demanda de faire Yang Chen Fu et pour cette raison, il créa en 1944, l’Association Yong Nian, mais il ne comprenait pas pourquoi le responsable du gouvernement, Li Tien Yi, maître de Ba Gua, non seulement voulait réduire la forme pour la populariser, mais encore en changer les


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« Le Taijiquan est un système taoïste, il recherche l’harmonie, l’équilibre et ne peut nuire au corps. »


Tai Chi mouvements, altérant ainsi la technique correcte des 8 énergies et des 10 principes, ce qui la transformait en un mouvement très esthétique et relaxant, mais sans fondement martial. Ne pouvant s’opposer à ces changements, il quitta la Commission et ne voulut pas participer au travail. Mais il dut remettre les livres du style pour que la Commission eût la base nécessaire pour créer la nouvelle forme. B.I. : Et si on ne remplit pas les 10 principes, fait-on encore du Taiji ? GM Fu : Dans un traité écrit par Wang Zhong Yue, à l’époque de la dynastie Ming, on peut lire qu’il faut toujours accomplir les 10 principes. Mon père après plus de 80 ans de p r a t i q u e quotidienne disait qu’il lui semblait qu’il n’accomplissait pas encore

les 10 principes dans tous les exercices. Accomplir les 10 principes est très difficile, mais quand vous vous entraînez, vous devez chercher la perfection. Quand vous modifiez les exercices systématiquement, quand vous les altérez et que vous donnez une autre explication aux principes, différente de l’originale, pour qu’elle cadre avec votre version, vous ne faites plus du Taiji Quan, ce sera meilleur ou pire, mais ce sera autre chose. B.I. : Il y a actuellement une grande demande pour le Taiji martial. À quoi cela se doit-il d’après vous ? GM Fu : Je crois que c’est parce qu’il y a plus de contact avec la Chine et qu’il est plus facile d’accéder à l’information. On a beaucoup écrit sur le Taiji et sur l’histoire de Yang Luchan et de ses descendants, sur la manière dont ils sont devenus célèbres


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« Ils pourront être très forts, avoir beaucoup de souplesse, lever la jambe lentement jusqu’à la verticale, se déplacer lentement, mais s’¡ls ne comprennent pas l’exécution correcte des 13 mouvements et des 10 principes, ils ne font pas du Taiji Quan. »


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Tai Chi en Chine, parce qu’au XIXe siècle, quand il y avait encore des défis à mort, personne n’a pu les vaincre. Les gens alors se sont demandé : « Comment est-il possible d’acquérir une telle efficacité avec des exercices tellement détendus qu’on dirait une gymnastique pour le troisième âge ? ». Cela éveilla la curiosité et le désir de découvrir ce pouvoir interne du Taiji.

B.I. : Cette curiosité pour connaître le Taiji Quan est-elle bonne pour sa diffusion ? GM Lu : Oui, mais comme pour toute chose, il y a un Yin et un Yang, beaucoup de « maîtres », orientaux et occidentaux, profitent de la demande pour présenter leur version et en tirer des bénéfices économiques. Ce qu’ils enseignent est loin de l’original, mais ils l’appellent Yang Taiji, profitant de l’attrait du nom pour faire leur propre promotion. On ne peut enseigner ce que l’on ne connaît pas et s’ils le changent, qu’ils lui donnent leur nom, pas celui de la famille Yang. B.I. : Les applications des exercices de Yang Taiji Quan que l’on publie sont correctes ? GM Fu : La plupart de celles que j’ai vues dans plusieurs livres et revues ne le sont pas. B.I. : Pourquoi ? GM Fu : Parce que les professeurs ont appris le Taiji simplifié pour la santé et méconnaissent l’application réelle des 13 mouvements, comment ils se manifestent et se combinent dans chaque exercice, l’angle biomécanique correcte, etc. Ce qu’ils font alors, c’est extrapoler, par similitude d’exercices, les



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applications des styles externes pour les utiliser dans le Taiji. Ils pourront être très forts, avoir beaucoup de souplesse, lever la jambe lentement jusqu’à la verticale, se déplacer lentement, mais s’¡ls ne comprennent pas l’exécution correcte des 13 mouvements et des 10 principes, ils ne font pas du Taiji Quan. Ils ont un bon Kung-Fu physique, mais ils ne comprennent pas le véritable Taiji Quan. B.I. : Chaque exercice de la forme contient une ou plusieurs énergies ? GM Fu : Oui, chaque exercice possède la combinaison de plusieurs énergies et changements de direction. Par exemple, « jouer du luth » en est la combinaison de 4 : Peng, Li, Chay et Lie. B.I. : Alors « jouer du luth » n’est pas une luxation ? GM Fu : Non, c’est la combinaison de plusieurs énergies suivant la réaction et l’application de la force de l’attaquant qui peut avoir comme résultat une luxation. Dans une application réelle, les énergies pourraient être différentes de celles mentionnées, cela dépendra de la manière dont réagit l’attaquant. Le Taijiquan n’a pas de techniques établies. B.I. : Dans le Taijiquan il n’y a pas de saisies ? GM Fu : Non, le Taiji n’est pas Qinna. Le Taiji utilise la force de l’adversaire en s’ajustant à elle, pour la contrer avec l’application des 8 énergies et des 5 directions. C’est un système complet en lui-même, il n’utilise pas de techniques de saisies et de projections comme dans le Chuai Jiao ou le Qinna. Le Taijiquan utilise sa propre méthode et n’a rien à voir avec les applications communes des styles externes. B.I. : Il y a des professeurs qui enseignent directement le Tui Shou parce que les gens veulent faire quelque chose de plus pratique et de plus applicable que la forme. Qu’en pensez-vous ? GM Fu : Qu’ils sont dans l’erreur. Le Taiji est un système taoïste complet et intégral pour la santé et la défense. Le Taiji est Yin Yang et ce concept imprègne toutes les facettes du Taiji Quan, les parties (techniques de la forme, etc.) et le tout (l’ensemble du système). La forme est fondamentale pour fortifier l’intérieur. Vouloir courir, c’est aller lentement, aller lentement, c’est courir. B.I. : Pouvez-vous nous expliquer cela un peu mieux ? GM Fu : Si vous n’avez pas d’argent à la banque, vous ne pouvez pas utiliser votre carte de crédit. En bon taoïste, cela devrait être suffisant comme explication, mais je vous l’expliquerai un peu mieux. Le Taijiquan est un système taoïste, il recherche l’harmonie, l’équilibre et ne peut nuire au corps. Premièrement, il travaille le renforcement physique avec la forme, particulièrement les jambes. La forme crée des modèles de mouvements spécifiques sur base des 13 énergies ou mouvements, améliore la proprioception, les capacités psychomotrices, etc., nourrit et augmente le Qi, harmonise et fortifie le corps et la pensée. Vous devez d’abord mettre vos gains


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Tai Chi sur votre compte courant pour ensuite utiliser la carte de banque et dépenser l’argent accumulé. Si nous voulons suivre une progression correcte sans nuire à notre santé, il nous faut nourrir le Qi et harmoniser le corps, cette facette correspond à la forme. Le cycle Yin Yang est présent partout et dans toutes les parties du Yang Taijiquan. Commencer par le Tui Shou n’est bon ni pour la santé ni pour l’application martiale, car le modèle de mouvements spécifique ne sera pas correct, ni pour Fajin, ni pour Tui Shou. B.I. : Pourquoi n’avez-vous pas enseigné le Taiji martial ? GM Fu : Bien sûr que je l’enseigne, mais pour résister à l’entraînement du Taijiquan martial, il faut commencer jeune. Le travail de renforcement dure des années, la plupart des gens n’ont pas le temps nécessaire, ni la persévérance. On commence de l’intérieur et ce sont des heures de travail quotidien. Si vous ne passez pas par la première étape d’accumulation du Qi, vous ne pouvez pas le dépenser ou vous endommageriez sérieusement votre santé à la longue. Les gens normalement ne vont pas plus loin que cette première étape, mais ceux qui persévèrent continuent de progresser, il n’y a pas de secrets. Certains professeurs en Espagne sont déjà à la deuxième étape. Quand Yang Luchan apprit chez Chen Chang Xing, il voyagea trois fois et s’entraîna approximativement 6 ans à chaque fois. Ce n’est qu’à la troisième occasion, après 12 ans de persévérance dans la pratique, que Chen Chang Xing commença à lui enseigner personnellement tout le système. À la fin de cette troisième étape, Chen Chang Xing le renvoya et lui dit : « Je t’ai appris tout ce que je sais du Mien Quan, maintenant personne n’est comparable à toi. Si tu te bats contre un homme de fer ou d’eau, tu ne pourras pas le vaincre, mais aucun homme né d’une femme ne pourra te vaincre. » Quand vous avez quelque chose d’aussi important, vous ne le partagez largement qu’avec les personnes qui ont prouvé avoir un bon cœur, c’était fondamental à l’époque de Yang Luchan et ça l’est encore aujourd’hui. C’est pour cela que le Yang Taijiquan possède 4 principes : diligence, persévérance, respect et sincérité. B.I. : D’où vient la croyance généralisée que le Yang Taijiquan provient du style de la famille Chen ? GM Fu : Deux personnes écrivirent sur l’histoire du Taiji dans les années 60 : Giu Luxin de Shangai et Tan Jao de Beijing. Giu Luxin


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« Quand vous avez quelque chose d’aussi important, vous ne le partagez largement qu’avec les personnes qui ont prouvé avoir un bon cœur, c’était fondamental à l’époque de Yang Luchan et ça l’est encore aujourd’hui. »


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publia à Jong Kog un livre sur le style de la famille Chen. Il s’en fut au village, posa des questions et on lui donna cette version, mais il n’interrogea pas la famille Yang et ce qu’il raconte n’est pas correct. B.I. : D’où vient le Taijiquan ? GM Fu : En l’an 1800 approximativement, un étranger arriva au village Chen à Chen Jia Gou et observa Chen Chang Xing s’entraînant avec ses élèves au style de sa famille Pao Chui (poing de canon). Chan Fa –c’était le nom du voyageur– les regardait et de temps en temps laissait échapper un petit rire. Chang Xing, contrarié, s’approcha de l’étranger et lui demanda pourquoi il riait. Chan Fa demanda alors si ces exercices qu’ils faisaient constituaient un art martial. Chang Xing répond qu’évidemment, il s’agissait d’un art martial. L’étranger alors lui dit que ce qu’il faisait était très dur et que ce n’était pas bon pour le combat. Chen Chang Xing défia alors l’étranger au combat. Chan Fa l’envoya bouler plusieurs fois sans problème. Se rendant compte de son infériorité, Chen cessa d’attaquer et demanda à Chan Fa de rester au village et d’être son maître. Chan Fa lui répondit que l’année suivante, il reviendrait plus ou moins aux mêmes dates et qu’il lui enseignerait son style, Mien Chuan (Poing de Coton ou les 13 mouvements), mais qu’il devait d’abord remplir certaines conditions, cesser de pratiquer ces exercices si durs, Pao Chui, et faire de grands tas de briques et de branches pour changer son activité et se détendre. Alors il deviendrait son maître. Chen Chang Xing accepta et l’année suivante, quand Chan Fa revint et vit les tas de briques, de troncs, etc., il resta et commença à lui enseigner le Mien Quan, que l’on appelle maintenant Taijiquan. Le Mien Quan ne provient pas du style de la famille Chen. Le Pao Chui est un grand style de Wushu qui mérite tout notre respect, mais ce n’est pas l’origine du Taijiquan. Dans les années 30, Yang Cheng Fu écrivit deux livres, il y mentionne le Taijiquan et n’a pas besoin de l’appeler style Yang parce qu’il n’existe alors qu’un Taiji, celui de la famille Yang. B.I. : Yang Chen Fu modifia quelque chose de la forme et du système du Taijiquan ? GM Fu : Non, il répétait dans les cours et écrivit dans ses livres qu’il ne pouvait rien changer du système. Si ses ancêtres, qui furent de meilleurs combattants que lui et étaient surnommés « invincibles », ne changèrent rien, qui donc avait l’autorité de changer quoi que ce soit ? Quand Yang Cheng Fu enseigna à Shanghai, il commença à enseigner les coups de


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pieds lentement (alors que dans la forme on les faisait rapidement) parce qu’à cette époque, on enseignait déjà le Taiji seulement pour la santé. Mais ce n’est pas un changement qui affecte le système. L’essence et l’esprit sont les mêmes, car le travail de Fajin s’est toujours fait séparément de la forme, mais il enseignait la partie martiale à Fu Zhong Wen et à d’autres disciples. B.I. : Certains disent que la forme est récente, qu’avant on faisait seulement les 13 mouvements dans des techniques libres. Est-ce certain ? GM Fu : Mon père épousa Zou Kuei Cheng, petite-fille de Yang Chien Hou, je suis arrière-petit-fils de Yang Chien Hou. Dans mes veines circule le sang de la famille Yang. Mon père étudia avec Yang Chen Fu jusqu’à sa mort en 1936, il l’accompagnait dans tous ses voyages. C’était lui qui faisait les démonstrations et se chargeait des défis. Yang Chen Fu ne dut jamais se lever de son siège pour l’aider. Il prit soin comme un fils des affaires de Yang Chen Fu pendant et après la vie de son maître, organisa de grandes funérailles, assura le bien-être de sa veuve et enseigna le Taiji à ses fils. Il pratiqua le Yang Taijiquan pendant 81 ans, depuis 1913, quand il avait 10 ans, jusqu’à sa mort à 91 ans, en 1994. On dirait que tout le monde connaît mieux que nous l’histoire de la famille, ce qu’il y avait et ce qu’il n’y avait pas. La forme est fondamentale dans le système. C’est elle qui nourrit le Qi, qui fortifie la base principale que sont les jambes, elle qui conserve les modèles techniques etc. La forme a toujours été là. B.I. : On raconte qu’il y eut deux formes différentes, l’une courte et l’autre longue. C’est vrai ? GM Fu : D’après la morphologie de chacun, on peut avoir des mouvements plus courts ou plus longs, mais on ne changea jamais rien de l’essence des 13 énergies ou Mien Chuan. Il n’y a qu’une seule forme. Chacun raconte ce qu’il veut. Si les gens préfèrent tenir compte de ces commentaires plutôt que de ceux de la famille qui a consacré sa vie à conserver ce savoir et à le transmettre de génération en génération, c’est à eux de voir. Mon père disait que la famille Yang n’avait que cette forme. C’est comme le tennis. Tout le monde joue avec une raquette et une balle et les coups sont les mêmes, mais chacun joue différemment. Ça dépend du Kung-Fu (temps et travail), de la pratique et des capacités de chacun. (Le stage à Madrid eut beaucoup de succès et fut organisé par Rosa Rojo et Mariano Uceda de l’Association Wu Ming)


Tai Chi « Le serpent droit vers le bas ». Le GM Fu change le poids vers l’arrière sur sa jambe droite. Avec son bras gauche, il effectue « Peng » (rejeter vers l’arrière) pour bloquer l’attaque. Si le coup de poing venait plus bas, il ferait « Peng » descendant comme dans la forme. Le bras gauche du GM Fu dévie à l’extérieur l’attaque tout en changeant le poids vers l’avant. Avec le bras droit, il fait « Lie » (séparer) et « Chay » (tirer) avec la gauche, tout en frappant avec le genou. Avec le mouvement « Lie » du bras droit, il lancera l’attaquant au sol à plusieurs mètres de distance. Il n’y a pas de projection au-dessus de l’épaule, en mettant la main entre les jambes de l’attaquant, comme on dit communément. Ce serait une projection de Shuai Jiao.

« Chou ». Technique de coude. Le Grand Maître Fu fait « Peng » (rejeter) avec le bras droit et au lieu de tourner à l’extérieur, il tourne vers l’intérieur, écarte le bras attaquant avec sa main gauche et réalise « Chou », coup de coude droit. Ce n’est pas un simple coup de coude. Comme on peut le voir sur les photos, l’énergie qui part des jambes avec le changement de poids envoie l’attaquant à plusieurs mètres de distance.


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DVD & Video



Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, un système amené d’Indonésie vers les États-Unis par les frères De Thouars en 1960. Cette puissante et sophistiquée science fut transmise verbalement en secret pendant de nombreuses années, s’enseignant uniquement à des étudiants sélectionnés (des artistes martiaux remarquables comme par exemple Sijo Bruce Lee et Guru Dan Inosanto). Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système complet, avec un p r o g r a m m e d'apprentissage comprenant 10 phases d'entraînement. Ce premier DVD de la série enseigne des positions de Lanka Tiga, les Sambuts de base 1 à 15, des techniques de finalisation, les Buangs ou un amenè au sol et les clés de saisie, Tendjekan, défense contre les attaques en masse, champ d'action, changer le jeu de jambes sans perdre de l’espace, les points de connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ou éviter une attaque et comment maintenir la pression constante pour dominer et à la fin réussir à avoir le control.

REF.: • DVD/SERAK-1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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KEYSI ET LA VALEUR DE NOS FAUX-PAS « Nous ne devons pas briser nos rêves, nous devons briser les barrières qui nous empêchent de les accomplir »

Si on m'avait demandé ce que je voulais devenir quand je serai grand j’aurai répondu "je ne sais pas ce que je veux être, mais je sais que mon destin sera toujours lié aux Mines d’Utrillas". Sincèrement rêver est très important, mais il ne suffit pas de rêver, il y a un long chemin à faire, le chemin de la vie, pour qu’à la fin, vous soyez fiers de qui vous êtes et d’où vous êtes arrivés, au sein d'un code d'honneur sans exceptions.

J

e rêvais chaque nuit que quand je me réveillerai je serai ailleurs en réalisant mes rêves, je rêvais que quand je me réveillerai ça ne serait pas pour aller à la Mine. C’était la planche de salut que je saisis et je savais que je ne pouvais pas la lâcher, mais l’alarme n’avait pas pitié de moi et à la 5 00 h du matin la magie se brisait et je retournais à la réalité, les pieds sur terre et un jour de plus je me répétais devant la glace "N’abandonnes pas »


Keysi Après avoir travaillé dans les mines de charbon pendant sept ans et rêver tous les jours avec un futur diffèrent et en même temps me sentir fier de mes origines, comme tous les fils de mineurs, mon désir était d'avoir l'âge pour entrer dans les mines, nous naissons avec le charbon dans les veines. Le moment arriva quand j’avais 14 ans et je me retrouvai là-bas avec d'autres enfants de mineurs. Notre ange gardien se présenta comme Monsieur « Toco » grâce à cet homme nous avons appris à survivre dans les profondeurs de la terre, Merci pour tous vos conseils. C'était notre premier jour et le moment était arrivé de porter le masque de sûreté, la batterie de la lampe à la taille avec une grosse ceinture de cuir épais, d’ajuster le casque à notre tête, d’ajuster la lampe au casque et de commencer à marcher vers l'entrée de la min., Mon premier jour des sept années de travail à l'intérieur, sincèrement, vous vous habituez, vous arrêtez de vous soucier de ce que vous voulez dans la vie, qui vous êtes, où vous allez et le pourquoi vous faites ce que vous faites. Aujourd'hui je regarde en arrière une longue mais courte période de temps est passée et j'ai changé à bien des égards, mais rien n'a changé en moi, qui je suis et

d'où je viens, je suis né mineur et je resterai toujours mineur. Pour comprendre le Keysi faut savoir d'où il vient. Travailler dans une mine, vous apprend à travailler en équipe avec un seul but, survivre ! Peu importe d’où vous êtes, la religion que vous pratiquez ou la couleur de votre peau, à l'intérieur de la terre, nous sommes tous noirs. Le charbon nous donne cette couleur particulière qui nous rend à tous égaux. Vous avez pu discuter durant le week-end avec quelqu'un mais à l'intérieur, lorsque le danger attend que vous commettiez une erreur et pouvoir mettre fin à votre vie, à ce moment-là il n'y a pas de différence, pas de méfiance ni aucun doute, nous sommes tous pour un et un pour tous ou nous sortons tous ou nous restons tous. J'ai beaucoup pleuré sans savoir pourquoi je pleurais, je voyais ma mère pleurer et ça me faisait pleurer, je ne comprenais pas ce qui se passait, mais je voyais ma mère si triste. Je lui demandais ce qui se passait et elle ne me répondait « pas de soucis, tout va



Keysi bien ». Un jour après avoir entendu la sirène de la mine, nous étions habitués à l’entendre, mais ce jour-là c’était un son très spécial. Ce jour-là j'ai découvert la différence entre un son et l'autre, ce jour-là je me suis réveillé dans le monde du réel et ce son particulier annonçait que quelque chose était arrivée à l’intérieur de la mine. Je compris alors pourquoi ma mère pleurait et je compris que le Chevalier de la mort était revenu errer dans les entrailles de cette petite ville minière. Ma mère était angoissée comme toutes les mères de mes amis et les épouses des mineurs, qui nous avait laissé ce jour-là ? Tout au long de ma vie comme professionnel dans le domaine de la défense, j’ai essayé de faire deux choses dans tous mes stages, D'une part transmettre l'idée que si vous voulez vraiment quelque chose dans la vie avec de l'effort et du travail ce n'est pas suffisant, que vous devez croire en ce que vous faites et vous battre pour qui vous voulez être et d'autre part transmettre le meilleur de moi. Le Keysi est le résultat d'un rêve devenu réalité, c'est la conséquence d'un esprit rêveur que je différencie comme un esprit créatif, fort et ouvert, toujours désireux d'apprendre et d’être toujours un apprenti, Durant cette période de temps, j'ai découvert plusieurs choses de moi que je ne savais pas. Tout d'abord j’ai eu besoin de savoir qui j’étais et où j’aillais, sans oublier en aucun moment d'où je venais.




Keysi


Le maître de Shaolin Shi Yanti est moine de la 34º génération du Temple de Shaolin de Songshan et disciple direct du vénérable abbé Shi Yong Xin. Dans ce premier travail pour Budo Inter national, il présente Luohan Shibashou, une des plus anciennes et représentatives formes fondamentales de main vide du Temple Shaolin. Selon le livre "Shaolin Quan Pu', de la dynastie Sui, les moines guerriers de Shaolin ont développé une série de mouvements simples élus conformément au "18 statues de Luohan", d'où le nom de Luohan Shi Ba Shou (les18 mains de Luohan). Ce style Taolu est distinctif et dans ses mouvements continus, nous apprécions clairement des combinaisons de mouvements réels et l'irréels, de défense et de contre-attaque et une grande variété de mouvements cachés. Les principales techniques de main dans le Taolu sont celles de la paume de la main, et son apprentissage nécessite une bonne agilité et coordination, ainsi que la maitrise des positions Xubu, Dingbu, Gongbu et Mabu ainsi que de ses caractéristiques.

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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos expériences.

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Formation

Personne ne peut douter que Raúl Gutierrez est, en plus d’un maitre dévoué, un entraîneur extraordinaire. Il est la preuve vivante, car il se maintient en forme magnifiquement, en démontrant un âge biologique très inferieur à l'âge chronologique. Donc, nul mieux pour nous enseigner des techniques d'entraînement. Suite à sa série d'articles sur les coups de pied, le Maître Gutiérrez Raúl analyse ensuite quelques exercices de formation. Dans de nouvelles remises, le Maître révèlera également d’autres techniques de formation avec des ballasts, des techniques d'armes et des entraînements de combat.



Formation

Fu-Shih Kenpo. Par Raúl Gutiérrez, « (Yoko Geri). » 3 °) Déplacement latéral en joignant droite à gauche, lever le genou et coup de pied latéral gauche. Même exercice mais maintenant en croisant gauche pour gagner en profondeur et puissance d’impact. Effectuer les mêmes déplacements avec la droite. 3 ou 4 répétitions en séries de 12, 14, 16, 18 ou plus selon notre propre capacité. Le même exercice s’effectue, en arrière de gauche à droite, en échappant d’une attaque et après en lançant des coups de pied puis avec la même gauche. Effectuer des séries des deux côtés.


La Colonne de Raúl Gutiérrez

Fu-Shih Kenpo. Par Raúl Gutiérrez « Ura Mawashi Geri ». 4e) Déplacement latéral en joignant droite à gauche, lever le genou ouvert et coup de pied latéral gauche avec crochet inverse (Hook Kick ou Ura Mawashi Geri). Même exercice mais maintenant en rassemblant gauche à droite et coup de pied en revers circulaire avec la droite. 3 ou 4 répétitions en séries de 12, 14, 16, 18 ou plus selon notre propre capacité. Le même exercice s’effectue, en arrière de gauche à droite, en échappant d’une attaque et après coups de pied avec la même gauche. Effectuer des séries des deux côtés.


Formation

Fu-Shih Kenpo. Par Raul Gutierrez « Combinaisons ». 5 °) De la garde frontale nous exécutons des coups de pied frontaux droits (Mae Geri Chudan), nous pivotons maintenant notre hanche pour lancer un coup de pied haut circulaire avec la même jambe, (Mawashi Geri Jodan) nous replions la jambe pour exécuter le coup de pied latéral (Yoko-Geri fuck). Même exercice mais maintenant du côté opposé. 3 ou 4 répétitions en séries de 12, 14, 16, 18 ou plus selon notre propre capacité. Un nombre infini de combinaisons sont possibles depuis la maitrise et la combinaison de différentes d’entre elles seulement 3 coups de pied. Frontal, latéral, circulaire...


La Colonne de Raúl Gutiérrez Fu-Shih Kenpo. Par Raul Gutierrez « Combinaisons ». 6) De la position du Cavalier (Kiba Dachi), nous exécutons coup de pied circulaire à gauche vers la zone inférieure (Gedan), puis vers la zone médiane (Chudan), puis un peu plus haut et nous terminons avec la zone supérieure (Jodan). 3 ou 4repetitions en séries de 12, 14, 16, 18 ou plus selon notre propre capacité. Nous allons continuer notre entrainement avec des hauteurs différentes, alternant la combinaison. Par exemple ; zone inferieure, supérieure, moyenne, intermédiaire. Ou tout simplement inferieure, supérieure. Inferieure supérieure. Inferieure moyenne et supérieure, et inversement. Et avec les deux jambes.


Formation


La Colonne de Raúl Gutiérrez

Fu-Shih Kenpo. Par Raul Gutierrez « Combinaisons ». 7) Depuis la position du Cavalier (Kiba Dachi), joignez gauche à droite, j’élève le genou en préparation de... coup de pied latéral. Je descends en parcours contraire et j’exécute coup de pie latéral droit. 3 ou 4 représentations en séries de 12, 14, 16, 18 ou plus selon notre propre capacité. Nous devons le réaliser avec les combinaisons et les différents coups de pied. C'est-à-dire une fois de chaque côté pour équilibrer et compenser nos différences entre l’habilité et/ou les limitations de nos jambes.


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« Peut-être l'une des meilleures représentations au Théâtre des thèmes Martiaux" »

Magnifique représentation au théâtre de La Rambleta « Les Shizen Le village de Tengu », un spectacle audiovisuel précisément encadré dans l'année dual Espagne-Japon, une importante initiative de l'ambassade du Japon en Espagne qui célèbre l'établissement des relations entre les deux pays. Le spectacle créé pour l'occasion, faisait partie de la cérémonie publique de la remise des diplômes, à l’école Kaze no Ryu, de 6 nouveaux Shidoshi, Joho comme on dit en Shizengo. On est en train de produire un documentaire sur cette représentation, avec son making off, back stage, interviews, etc. et qui inclura une grande partie du spectacle, afin que tous les intéressés sur la culture Shizen du monde entier et qui n’ont pas pu y assister, puissent en profiter. Le village de Tengu, fut proposé pour présenter la tradition de Shizen au public, en l’encadrant historiquement et culturellement et en mettant en évidence ses deux aspects plus intéressant, d'une part sa tradition Martiale, le Bugei, et sa culture spirituelle, le e-bunto.


Nouveau

"La magie, le charme, le goût pour les vraies choses. La force d'une culture et d’un peuple mis en scène d’après ses coutumes" 6. Les nouveaux Shidoshi fêtèrent l'obtention de leur diplôme selon la tradition Shizen, avec toutes ses cérémonies, ses rituels, ses danses anciennes autour du feu, le tir cérémoniel, tout en compagnie de leurs êtres chers ; avec générosité et abondance, ils célébrèrent et honorent tous les mondes visibles et invisibles, selon l’ancienne tradition du grand peuple de Tengu dans une nuit magique et inoubliable... qui a dit qu'il ne restait plus de choses authentiques ? La cérémonie de la remise des diplômes des nouveaux Joho (Shidoshi) de la lignée de Kawa, école Kaze no Ryu Ogawa Ha, fut dirigée par Shidoshi Jordan Augusto Oliveira.




Mark S. Gridley


Combat Hapkido

Une Base bâtie sur la Redondance : le premier secret pour le combat tactique efficace avec des points de pression Ecrit par le Maitre : Mark S. Gridley Photo s: www.budointernational.com e praticien curieux peut facilement faire une recherche rapide sur internet sur les « secrets de la lutte avec des points de pression ». Comme je suis un pratiquant sans cesse curieux je l'ai fait et j’ai obtenu 25.600.000 résultats. Bien qu'il existe plusieurs excellentes ressources disponibles, il y en a peu qui commencent par le premier secret de lutte avec des points de pression efficaces. J'ai trouvé beaucoup d'élèves à la recherche de secrets, de matériaux de pointe ou de raccourcis, tandis qu’il leur manque l’essentiel, construire sur les principes martiaux pour développer une base d’application. J’ai eu une énorme chance et je suis vraiment reconnaissant d'avoir été instruit par qui, selon moi, sont parmi les plus compétents et les meilleurs Maitres du monde. Bien sûr, une grande partie de mon succès et de mon apprentissage est le résultat direct des opportunités et du chemin qu’ils m’ont enseigné. En réfléchissant sur les dernières décennies d'étude, j'ai trouvé un dénominateur commun entre ces personnes. Elles m’ont permis de commettre des erreurs et parfois échouer pour pouvoir ouvrir mon cœur et mon esprit à leurs enseignements et leçons. Elles ont commencé à m’aider dans la construction d'une base solide dans laquelle leurs « secrets » augmentaient, mais les bases ont été toujours assez fortes comme pour être seul. C'est le sujet de cet article où mon but sera d'encourager les professionnels pour renforcer leur fondation afin de se bénéficier du principe de la redondance. Au fur et à mesure que nous parcourons les bases, la pensée devient plus commune avec la construction, avec des choses comme le support de charge d’un immeuble. Bien que nous pouvons utiliser ceci une bonne analogie, je préfère la définition

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Combat Hapkido

utilisée par le dictionnaire d'Oxford, qui est « une base subjacente ou le début de quelque chose ». C'est ainsi comment un praticien devrait consulter sa pratique de n'importe quel « secret » qui exige une profonde compréhension du principe sur lequel il repose. Un exemple simple est de savoir que la meilleure façon d’activer un point de pression en frappant c’est de commencer par apprendre comment frapper de manière efficace en premier lieu. Après la construction d’une base de frappe efficace, il est beaucoup plus facile d'appliquer les « secrets » ou les connaissances de la méthode, l’angle et la direction de l’objectif pour activer son efficacité. Dans le programme Point de Pression Tactique du Combat Hapkido nos trois règles sont :

1. La redondance. On ne doit jamais se centrer uniquement sur les points vitaux / pression comme objectifs. On doit travailler toutes les techniques dû à l'incorporation de divers principes, cela devrait fonctionner indépendamment de l'activation de la cible. 2. Economiser toujours dans le mouvement. Par exemple, ne jamais passer un objectif pour frapper un autre objectif. L'efficacité est le résultat direct de la bonne et adéquate mécanique corporelle et l'application des principes. Les techniques échouent en raison d'une application inadéquate des principes scientifiques, le plus souvent dû à un mouvement inefficace. 3. La responsabilité. Il y a des considérations morales et légales dans toutes les situations. On sera responsable de nos actes et de nos omissions.


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La redondance est la première règle et elle renforce qu’une base solide martiale soit si importante. On encourage les écrivains professionnels à éviter la redondance par écrit, car elle peut aboutir à la duplication ou chevauchement des mots. Toutefois, dans l'ingénierie de la notion de redondance, elle est essentielle pour augmenter la fiabilité d'un système ou d’un composant. Il s'agit souvent d'une copie de sécurité intégrée, de toute garantie. L'importance de notre étude est la base où s’utilise le principe d’ingénierie de la redondance, puisqu'elle s'applique dans les arts martiaux, dans la Self défense. Notre objectif est d'avoir la chance de rentrer à la maison en toute sécurité, en évitant la morgue, l’hôpital et le système juridique, écrasant la menace avec de nombreuses redondances qui renforcent une base solide. J'ai eu la chance de connaître beaucoup de gens dans le monde entier au cours des stages auxquels j’ai participé et j’ai eu même l'honneur de partager en enseignant. Je me suis souvent demandé et aussi on m’a demandé à propos des théories énergétiques ou l'application des méthodes de l'énergie dans les combats avec les points de pression. J'aime ces conversations car c'est un domaine fascinant et illimité d’étude. Cependant, il suffit juste de comprendre ou de connaître les théories ou les concepts d’énergie élémentaires ont peu d'utilité si vous n'avez pas encore appris à garder vos mains en l’air en légitime défense. Certains des meilleurs travaux sur mes études ont commencé systématiquement avec une base solide sur laquelle la connaissance, pourrait s’appliquer alors.

De nombreux Arts Martiaux se sont familiarisés avec la citation que le légendaire Bruce Lee disait... « Savoir n'est pas suffisant, nous devons l’appliquer. Vouloir n'est pas suffisant, nous devons le faire. "Pour" appliquer "nous devons être dans une situation qui nous permette de "le faire ". Ceci est une base solide pour le praticien en évolution. Une question que je me pose souvent avant de découvrir le prochain secret c’est savoir si j'ai construit une base permettant d'utiliser mes connaissances. Une comparaison serait un élève qui veut réussir un doctorat en sciences neurologiques et qui n'a pas une bonne connaissance sur les bases de l'anatomie et de la physiologie. Dans la self-défense « la position du chat » en soulevant un talon peut augmenter l’énergie Métal. Yin reste inutilisé, si nous n’avons pas appris l'importance de l'équilibre et la perte de l'équilibre, ou encore plus de bases, parfois douloureuses, comme maintenir les mains en l’air, lorsque plusieurs adversaires nous attaquent. Au cours de la formation, j'encourage mes élèves à se concentrer sur l'apprentissage qui vient souvent des applications de « preuves de pression »et des concepts. Le point commun de ces entrainements après une révision de l'action c’est la leçon de l'importance de la maitrise des concepts basiques avant d'essayer d'appliquer les concepts avancés. Lorsque vous appliquez un nouveau « secret » pouvons-nous être surs d'être protégés contre les blessures lorsque nous pratiquons un système de redondance Fail-Safe ? Lors d'un récent entrainement, avec au moins six Grands Maîtres experts en

points de pression, très compétents et expérimentés, ils ont mis en évidence et ils ont démontré l'importance d'un bon alignement anatomique pour améliorer le potentiel physiologique et l'efficacité du mouvement avant même de mentionner un point de pression. Cette affirmation m'a servie à démontrer que cet article est indispensable comme toute discussion technique sur les « secrets ». Bref, j'espère que vous vous interrogez sur la solidité de vos principes de base et sur l'évaluation des redondances au sein de la formation au fur et à mesure que vous continuerez sur le chemin du savoir et de l'exploration des secrets des points de pression au combat. Bien sûr, cet article ne peut pas traiter cette question dans son intégralité et nous vous encourageons d’approfondir sur ce sujet afin de mieux comprendre l’importance de la légitime défense. Dans un prochain article, nous allons commencer à nous plonger dans d’autres « secrets » plus en détail. Bien sûr, vous n'avez pas à attendre ; toute cette information est disponible sur la série didactique du DVD Points de Pression Tactiques, que vous pouvez commander directement à l'Association Internationale des Services de Défense dont le site est www.dsihq.com et sur Budo Inter national : www.budointernational.com. S'il vous plaît, entrainez dur, vivez avec honneur et soyez heureux. Pour des renseignements sur la certification, les stages ou pour poser vos questions, veuillez contacter sur : info@dsihq.com


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Combat Hapkido « J'ai trouvé beaucoup d'élèves à la recherche de secrets, de matériaux de pointe ou de raccourcis, tandis qu’il leur manque l’essentiel, construire sur les principes martiaux pour développer une base d’application. »











Ving Tsun Photo B1


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Poing qui fait pression (photos C1 à C4 – réalisé par Judy Chan et Y.F. Leung) Dans le cas où vous sentiez que la force qui arrive de l'adversaire ne s’accélère pas en poussant vers l'avant contre vous et qu’elle n'est pas aussi puissante que vous espériez, vous devez faire pression vers en bas le bras de l'adversaire avec la force de votre coude et l’attaquer par la ligne médiane. Attaque et défense s'exécutent simultanément.


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Poing Lap (photos D1-D5 – réalisé par Rachel Chong et Keith K.H. Lam) Lorsque votre adversaire lance un coup direct à courte distance, vous pouvez utiliser le bras pour annuler la force qui vient et dévier le bras de l'adversaire plus loin. Le poignet de la main peut pousser rapidement vers le bas de la main de l'adversaire et lancer une attaque directe contre lui.


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Poing Pak (photos E1 à E4 – réalisé par S.F. Luk et Patrick Chan) Il a des styles intérieur et extérieur pour avant et après le contact. À l'intérieur le Poing Pak est idéal pour les conflits de style pour avant tout contact, tandis que l’intérieur Poing Pak est surtout utilisé pour l'attaque après le contact.


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Poing Tan (photo F1 à F4 – réalisé par C.K. Ng et K.K. Ko) Il a des styles intérieurs et extérieurs. Le Poing Tan est parfait pour contrattaquer dans les attaques enchainées de l'adversaire depuis des directions extérieures des deux côtés. Vous pouvez démarrer le Poing Tan donc directement le long de la ligne médiane. Si l'adversaire en même temps se déplace d'un côté ou fait pivoter son corps avec l’attaque de


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son autre main, le Poing Tan extérieur peut annuler son attaque. Afin de maximiser la force de l'invalidation. Le Poing Tan doit commencer par une forme parabolique (c’est-à-dire en se courbant vers le bas de haut niveau à bas niveau).


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Ving Tsun Forme du mannequin de bois (photos G1 à G2 - réalisé par w. S. Chung) Les Mains Roulantes incluent la main Tan et le bras d’aile basse. Si vos mains sont sous le contrôle de l'adversaire, ou sont poussées sur le côté dans une situation désavantageuse, les Mains Roulantes peuvent supprimer le contrôle de l'adversaire par la force de rotation. Pour les Mains Roulantes avec coup de pied latéral, les Mains Roulantes peuvent annuler le coup de pied qui s’approche, alors que votre coup de pied latéral peut faire un pas vers le genou de la jambe en équilibre de l'adversaire.

Bâton de Six points et Demi (photo H1 – réalisé par Gary S. K. Wong) Bâton de Six points et Demi comprend le tir du bâton, la saisie du bâton, le balayage du bâton, les bâtons de dispersion de Leung Yi, le bâton tournant et le bâton visant la diagonale vers le bas et en tournant la pole et le bâton diagonal. Si le dernier mouvement du bâton n’est pas complet nous faisons un demi-point du bâton. Les techniques du bâton peuvent renforcer la puissance globale de la taille, du coude, de l’épaule, notre partie inférieure du corps et la posture.

Couteaux de Bart Charm (photo H1- réalisé par Sifu Chan Kim Man) Les Couteaux de Bart Charm comprennent, des coups de hache, des lancements, des coupures, des coups de couteau, des agressions au couteau, des tours et des maniements de l'épée. Les Couteaux de Bart Charm sont l'extension des bras, et leurs applications sont semblables aux habilités de nos mains. Mais la forme des mouvements sont complètement différents. Les mouvements de force de rotation de la taille et la posture sont le centre des Couteaux de Bart Charm.

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José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par la World Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board) Conseil d'Administration de la FHH, Directeur International pour l'Europe de l'Ouest et Président de la Fédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans son premier DVD un traité complet sur les techniques qui permettent de rendre grand ce véritable art martial traditionnel coréen, grâce á l'héritage que lui a transmis directement le Grand Maître Kwang Sik Myung 10ème Dan de Hapkido. L'Hapkido est l'Art de la Défense Personnelle Dynamique par excellence, alliant vitesse et fluidité, ainsi que la préparation physique, la technique, la respiration, la méditation et la culture de l'énergie inter ne. Un art qui comprend une grande variété de techniques avec et sans armes, elle combine les défenses et les attaques, entre lesquelles sont inclues des techniques de la jambe, du genou, du poing, du coude, des projections, des étranglements et surtout des techniques de luxation.

REF.: • DVD/FEH-1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Il est l’un des Maîtres plus intéressants que j’ai connu. Un homme serein et élégant dans les détails. Nomura a fait plusieurs DVDs avec Budo Internacional et surtout un livre qui a été un grand succès. Déjà prêt en format digital et pour cela nous repassons son contenu avec un de ses extraits à mode d’interview Alfredo Tucci


Aikido « O Sensei affirma que la pratique de l’Aikido et la paix mondiale étaient connectées à un niveau individuel. Actuellement de nombreuses personnes pratiquent l’Aikido qui s’est étendu dans le monde entier. »


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Le maître Kazuo Nomura est interviewé par Alexandre Malet Budo International : Quand avez-vous commencé l’Aikido ? Kazuo Nomura : J’ai commencé l’Aikido en 1969, sous la direction du dernier Bansen Tanaka Shihan. J’ai reçu le grade de 6e dan en 1982. B.I. : Qu’est-ce que l’Aikido ? K.N. : L’Aikido est un art martial moderne constitué d’éléments de l’ancien Ju-Jutsu japonais et créé par Morihei Ueshiba, également appelé O Sensei. Partant d’un art martial, il le transforma en un style de vie (Michi, Do). À travers la pratique des techniques, il offre une base de développement mental qui nous enseigne comment vivre. O Sensei affirma que la pratique de l’Aikido et la paix mondiale étaient connectées à un niveau individuel. Actuellement de nombreuses personnes pratiquent l’Aikido qui s’est étendu dans le monde entier. B.I. : Mais d’après votre expérience, l’Aikido, c’est quoi ?



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K.N. : « Le Budo est amour et paix ». Il ne s’agit pas de se battre contre d’autres personnes, c’est un style de vie qui me permet de développer ma conscience. À travers la pratique, je deviens meilleur, j’apprends à fixer un objectif pour perfectionner mon caractère. L’objectif toujours inaccessible c’est d’atteindre le caractère divin, d’avoir en tête la perfection. O Sensei disait : « L’entraînement spirituel se termine lorsque l’on meurt ».

K.N. : L’Aikido nous enseigne tout. Je me souviens spécialement qu’il disait « Entre par le bas, abaisse tes hanches, sois un avec le mouvement d’entrer par en bas ». C’est un mouvement qui s’applique également à la vie quotidienne. Il y a un dicton qui dit : « Le riz qui est tout à fait mûr penche la tête ». Ce qui veut dire que plus une personne grandit comme être humain, plus elle devient modeste. Ça le décrit bien.

B.I. : La société d’aujourd’hui est peu sûre et violente. N’est-il pas difficile d’appliquer le principe du « Budo de l’amour et de la paix » dans notre société ? K.N. : Quand nous abordons la question de la violence, certains pensent que les armes sont nécessaires. Il y en a également qui pensent que nous devrions simplement l’éviter. Nous avons ici un premier pas en ce sens dans le Bujitsu, où l’on passe de l’usage de la violence à l’usage correct de la force. Dans la pratique de l’Aikido, nous pouvons passer du niveau des techniques à celui de la voie, le Do, pour évoluer vers la prochaine étape. À travers notre pratique de l’Aikido, nous pouvons trouver la réponse à la question finale : comment nous protéger et comment affronter la violence.

B.I. : Que peut-on atteindre à travers la pratique de l’Aikido ? K.N. : L’Aikido est une manière parfaite de se défendre et de rester sain. À travers la pratique, vous pouvez cultiver le sens de la paix, qui est en relation avec la relaxation mentale. Les relations personnelles s’améliorent et un sentiment de gratitude pour tout ce qui vous entoure se développe. Il ne s’agit pas des techniques, mais de la manière de vivre la vie.

B.I. : Quel enseignement principal de Tanaka Bansen Shihan a influencé votre pratique d’aujourd’hui ?

B.I. : En quoi l’Aikido est-il différent d’autres arts martiaux ? K.N. : L’Aikido est très différent des autres arts martiaux de plusieurs manières. Les techniques ne sont pas destinées à se battre et gagner.


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Aikido « L’Aikido est une manière parfaite de se défendre et de rester sain. À travers la pratique, vous pouvez cultiver le sens de la paix, qui est en relation avec la relaxation mentale. »


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C’est un entraînement de l’aspiration à la perfection en tant qu’être humain. La recherche de la paix et faire le mieux possible tout ce que l’on peut pour devenir meilleur est ce qui rend l’Aikido unique. En Aikido, il est important de coopérer avec votre partenaire d’entraînement. Cela veut dire que les deux personnes doivent se concentrer sur le mouvement correct. Uke donne son énergie a Naga (Tori) pour obtenir le maximum de la technique. Il ne s’agit pas de savoir qui est le plus fort, mais d’essayer de perfectionner le mouvement. Le perfectionnement du mouvement s’obtient en partie à travers le fait de ne pas le forcer et de trouver la manière la plus raisonnable de se déplacer en accord avec la propre force. B.I. : Que considère-t-on comme un haut niveau en Aikido ? K.N. : En Aikido, nous répétons : « Pratiquez une technique à la fois », parce que nous devons pouvoir exécuter la technique sans penser à elle. En définitive, nous devons pouvoir laisser aller notre pensée et ne pas nous préoccuper du mouvement. Nous pouvons transcender la forme sans essayer d’être spécial par rapport à elle. Dans cet état, nous pouvons manifester d’innombrables possibilités. Il n’y a pas de limite et c’est l’origine de l’expérimentation du Budo. B.I. : Comment fonctionne le Ki en Aikido ? K.N. : Je pense que le Ki se base sur la conscience et sur l’énergie, arriver à être conscient du mouvement de l’autre personne et se mêler à son Ki. Cela signifie également



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se mêler à l’énergie de l’univers (toute l’énergie naturelle). Le Ki a une force qui se connecte. Même si l’adversaire est un ennemi, il s’agit de développer une conscience commune avec l’autre personne. Il s’agit également de reconnaître nos grâces. B.I. : Quel serait votre conseil en relation avec la pratique de l’Aikido ? K.N. : Avant tout, nous avons besoin du pouvoir de la respiration. Dans la pratique, nous n’utilisons pas seulement nos muscles. Comme un élément de plus de la pratique, nous utilisons le pouvoir de la relaxation avec la visualisation et l’intention. Notre pouvoir doit venir de notre centre (Tanden), nous devons laisser tomber notre poids et établir notre sens du centre. La somme de nos consciences peut être libérée en une fois depuis notre tanden. B.I. : Et en relation avec l’entraînement des armes ? K.N. : Quand, au début, on commence l’entraînement, l’usage des armes a tendance à interférer sur le processus d’apprentissage de la forme et du mouvement. Dès que l’on a appris correctement le mouvement, je pense que la pratique des armes est positive et que nous devons savoir comment les utiliser. C’est également une manière d’apprendre quelque chose de plus sur le mouvement depuis un angle différent. B.I. : Qu’est-ce qui est important à améliorer ? K.N. : Ne soyez pas prétentieux. Rappelez-vous que vous ne serez jamais parfait, même si vous poursuivez votre pratique. Nous pouvons tous toujours nous améliorer. Mais en outre, vous ne pouvez progresser que si vous continuez de pratiquer avec patience et persévérance. Il est également important de regarder les bons exemples et de les imiter. Il est aussi très important d’être objectif quant à notre propre dextérité. Reconnaître les points forts et les points faibles.


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ÂŤ Notre pouvoir doit venir de notre centre (Tanden), nous devons laisser tomber notre poids et ĂŠtablir notre sens du centre. Âť


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B.I. : Que conseilleriez-vous à ceux qui débutent la pratique de l’Aikido ? K.N. : Au début, se souvenir de tous les détails de chaque technique peut être accablant. Quand vous vous en souvenez, vous vous trouvez au premier niveau. Mais beaucoup de gens l’ont abandonné avant d’arriver à ce niveau. En tant qu’art martial complet, l’Aikido est ouvert à tout le monde. Il y a de ce fait une tendance à pratiquer et à étudier l’Aikido de manière trop superficielle. Si vous ne prenez pas la pratique au sérieux, vous vous contenterez d’exercer les mouvements. Mon conseil est donc d’essayer de développer un sentiment pour chaque mouvement et de ne pas se préoccuper autant des détails. Personne ne peut les exécuter parfaitement au début, il s’agit seulement de les faire aussi bien que possible, en étant attentif à ceux qui vous entourent. B.I. : Quels sont les autres niveaux ? K.N. : Le premier niveau consiste à suivre les principes des techniques. Vous pouvez raffermir votre corps et accroître votre concentration. Le deuxième niveau consiste à penser et à se fixer des objectifs pour les améliorer. Vous parvenez à être souple et à vous réajuster en fonction de vos besoins pour atteindre les objectifs. Vous parvenez à être modéré, stable physiquement et mentalement. Dès lors, votre énergie circule plus facilement. Le troisième niveau c’est pratiquer. En japonais, nous utilisons le mot « Keiko ». Dans le troisième niveau, votre pratique au dojo et dans la vie quotidienne est la même. Quel que soit ce que vous faites ou ce que vous pensez, vous êtes conscient que cela fait



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partie de votre pratique. Tout est la pratique, votre entraînement n’a donc pas de forme, mais il est complet. C’est le Budo. Votre énergie se mêle avec tout. Vous sentez les choses avant de les écouter, de les voir, de les sentir ou de les toucher. En résumant brièvement, le système de trois niveaux peut vous conduire vers trois habiletés martiales importantes : 1. La solidité 2. Le contrôle 3. La sensibilité (l’adversaire est battu avant de commencer le combat). B.I. : Que voulez-vous dire par « l’adversaire est battu », vous avez dit qu’il ne s’agissait pas de gagner ! K.N. : Je veux dire par là que l’objectif est de gagner sans lutter, pas de gagner un combat. Mon entraînement est basé sur ce principe. B.I. : Comment pratique-t-on ce principe ? K.N. : Simplement en l’entraînant vous-même, en étant vraiment aimable avec les autres. Commencez avec votre propre famille et au dojo. Vous serez alors plus conscient de la réalité dans l’espace qui vous entoure. B.I. : Merci maître Nomura.



Aikido




En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito sur l'autodéfense à mains nues, et la présentation du système Krav Maga Israeli Survial System. Les techniques et la méthode qui forment le système, sont illustrées secrets, d'une manière claire, transparente et facilement compréhensible. Une occasion unique de se rapprocher du cœur de la défense israélienne et d'améliorer vos connaissances sur le sujet. Morabito développe une recherche continue, sans arrêt, dans la poursuite à acquérir de nouvelles connaissances et de ne jamais arrêter de poser des questions. Krav Maga Israeli Survial System n est pas une discipline ou un ensemble de règles rigides, mais une méthode, un processus d'évolution continu et constant. Cela le rend adaptable à toute situation et circonstance, perméable aux changements, et lui offre la possibilité de faire le point sur les erreurs et de prendre son expérience comme une opportunité pour améliorer.

REF.: • KMISS-1

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

COMMANDES : Budo international.com





« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part il cache un puits d'eau. » Antoine de Saint-Exupery « Ce que nous savons est une goutte d'eau ; Ce que nous ignorons, un océan. » Isaac Newton « Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) comme dit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regretté Maître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cette année. Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités et entravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt. Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisse aucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « un museau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphore de la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de la forme, sans transformer l'essence. Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer à rien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation et du non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature, elle contourne tous les obstacles et elle nous apprend comment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sans perdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur son chemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle se filtre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rien n’arrête son chemin ni sa destination. Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages ces textes, que je partage maintenant sous forme de livre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tous les auteurs sont confus, parce que nous sommes tous débiteurs de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui nous ont inspiré et nous inspirent, des nuages flottants de l’inconscient collectif et même …qui sait ! des esprits et des consciences qui nous entourent. Je n'ai rien à enseigner, parce que je ne sais rien, mais tout ceux qui veulent écouter mes vers, je leur laisse ici mes réflexions sincères, bien senties, chaque jour plus sincères et moins pensées, parce que l'esprit est un engin trompeur qui voit ce qu'il veut voir et duquel j'ai appris à me méfier.






En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.

REF.: • DVD/LARRY4

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