Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.
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"Le vieil homme ne peut pas faire ce que fait un jeune homme ; mais ce qu'il fait est mieux ». Cicéron
D
ans la culture Japonaise le soixantième anniversaire est le plus important de tous. Les Japonais considèrent que cet anniversaire est équivalent en importance à celui du jour de la naissance de la personne, c’est pourquoi cet anniversaire se célèbre tout au long de l'année. Pour les japonais, dans l'imaginaire anthropologique de leur culture, les cycles de 10 ans sont considérés comme des « cycles karmiques ». Le dix est le premier numéro à deux chiffres et cela signifie en quelque sorte l'entrée dans une autre dimension des choses. Tout cela s'incarne dans une figure géométrique bien connue, où chaque10 ans est représenté comme 1 segment complet d'un triangle équilatéral. Après les 30 ans, on complète le premier de deux triangles. Un second triangle, mais cette fois en descente, se forme avec les segments qui représentent les trois décennies suivantes. Les deux triangles unis créent une figure de six branches, (l’étoile de David), de façon que lorsqu’on fête les soixante ans, tous les points se définissent et une fois unis, permettent la création du cercle, le symbole de la perfection et du destin. (Le symbole de l'infini se forme avec l'union de deux cercles). Fermer le cercle est donc ce moment magique où l’on a 60 ans, c’est-à-dire, la naissance d’une nouvelle étape, ou comme ils la voient, le moment où un homme est enfin prêt et complet, pour faire ce qu'il est venu faire dans cette vie, un moment où le destin cri plus fort que n’importe quelle autre force. Japon jouit d'une excellente longévité, le premier pays suivi de près par l'Espagne, entre les pays que nous pouvons appeler ainsi (San-Marino et Hong Kong sont les premiers, mais à cause de leurs dimensions ils sont avant tout des villes) Le japonais jouit sans doute d’une bonne santé et activité dans leur vieillesse. Nombreuses sont les raisons qui interagissent. Quelques-uns de leurs secrets meilleurs gardés sont bien sûr une alimentation équilibrée, qui comprend des algues, avec une teneur élevée en minéraux, le poisson et les légumes, ainsi que les épices et les compléments (Shoju, Miso, Tofu, etc.…) à base de soja. Des légumes fermentés qui repeuplent leur flore intestinale et des exercices certains des exemples mythiques et spécifiques pour les personnes âgées, comme le "Densho butsu no kami". Peut-être leur dernier et plus précieux secret soit « Do o raku » (traduit par « jouer avec le Tao ») quelque chose, qui en quelque sorte pourrait être transcrit dans notre culture comme « loisirs », mais qui en fait sont des activités qui sont beaucoup plus que des loisirs et qui deviennent de facto des travaux et des pratiques, où l’âge, loin d'être un obstacle, est un éperon, une valeur ajoutée, où l'expérience peut être traduite par la « maîtrise ». C'est cette maitrise qui, à son tour, motive et engendre le respect et l'intérêt des plus jeunes, en les encourageant à apprendre d'eux. Cette rencontre entre générations, qui, autrement, ne pourrait pas être recréée astucieusement, est cruciale lorsqu'il s'agit de donner un sens à la vie, parce qu'après un certain âge, les choses simples comme se sentir valorisés ou utiles, deviennent l’épine dorsale de l'intention de continuer en vie. Au cours des années nous devenons tous plus faibles physiquement, plus dépendants et cela génère non seulement une dévaluation, mais aussi le
"Nous voulons tous arriver à vieux, Et tous, nous nions d’y être arrivé ». Quevedo
découragement. Les vieux commencent à devenir « invisibles » pour les autres. Pour eux aussi l'absence du stimulus primaire, doit être remplacé par la propre volonté de rester en vie. Une grande partie de ce qui se passait jusqu'alors en automatique, au niveau physique et hormonal, fruit de l'exubérance propre de la vie, doit être remplacé avec précision par des attitudes conscientes gérées en « manuel ». Le cercle vertueux de cette relation est établi lorsque l'autre partie tire également parti de la rencontre. Pour les plus jeunes, le contact avec les personnes âgées leur permet de modérer leurs excès, de radoucir leur critère et bien sûr de se dimensionner dans le temps lorsqu’ils se voient reflétés dans le miroir de ce qu'un jour (dans le meilleur des cas) ils deviendront eux-mêmes. Ce qui fait possible le miracle de cette rencontre entre générations et de ce cercle vertueux, sont une série d'activités, artisanales les unes, artistiques et techniques les autres qui possèdent la vertu de générer dans ses interprètes une rencontre particulière entre l'esprit, la raison et le corps. Toutes des activités où la décadence du corps est, non seulement remplacée par la croissance de l'esprit et l'accumulation de l'expérience comme une valeur ajoutée, sinon qu’elle peut être infiniment augmentée, car cela ne dépend pas de la force, un attribut obsolète, mais de la conscience. Ces activités sont de nature très variée, allant de la peinture japonaise Sumi-e, jusqu’aux arts comme le tir à l'arc japonais (Jyujutsu), l’origami (pliage de papier japonais), la céramique, Le "ikebana" (arrangement floral), la forge d'épées, la manufacture des produits traditionnels, Arts Martiaux, etc.... Cette vénération pour les personnes âgées est quelque chose dont nous avons beaucoup à apprendre en Occident, où les jeunes vivent normalement de dos aux personnes âgées et où les canons et les valeurs de la jeunesse, ont usurpé l'espace juste qui implique des conquêtes qui retardent toute une vie d’efforts pour l'acquérir. Au lieu de cela nous mettons dans un coin aux personnes âgées et nous sous-estimons l'utilité de leur expérience dans le contexte de récompenser des valeurs externes comme les prédateurs économiques, le succès à tout prix et l'égoïsme comme drapeau adopté. La société de l'information et les progrès électroniques n’ont pas aidé, créant une barrière et une excuse parfaite pour dévaluer toute expérience antérieure, comme si désormais tout fusse nouveau sous le soleil, quand la vérité, au contraire, toujours dans cette vie, parle des « mêmes chiens », mais avec de différents colliers. Les plus grands prisonniers de cet état se « travestissent » de jeunes frôlant le ridicule, pour obtenir votre attention maintenant pour préserver leurs privilèges. Les hommes se teignent les cheveux pour cacher leurs cannes, les femmes dépensent des millions dans des crèmes et tous deux ont recours à la chirurgie esthétique pour arrêter ou de retarder un processus qui ne peut pas être annulé. Devenir vieux, comme disait Groucho, c’est ce qui vous arrive, si vous vivez suffisamment. Il n'y a aucune vertu spéciale dans ceci si cela ne se remplit pas de contenus, ni de mérite. À la fin c'est l'horizon qui nous attend à nous tous, comme j’ai dit... dans le meilleur des scénarios.
L'alternative de célébrer des anniversaires est d’être mort, alors il est juste de dire que la vieillesse est une conquête, un privilège et une valeur en soi, mais plus encore quand elle est parée par l’expérience et la maitrise dans quelque chose digne d'être transférée à ceux qui resteront par ici, soit dit en passant, n'oubliez pas que cela donne beaucoup d'humilité à tout bon fils de voisin... eux aussi, (les jeunes), viennent avec une date d'expiration. Personne n'a mieux exprimé cela que le brillant auteur de « La Célestine » D. Fernando de Rojas : « personne n'est si vieux pour ne pas pouvoir vivre une année de plus, ni si jeune pour ne pas pouvoir mourir aujourd'hui. » Vivre une grande vie, n’est pas seulement vivre une longue vie. Que la vieillesse soit quelque chose de savoureux, de tentant et de digne d'être vécu, c’est l’œuvre de toute une vie. Une culture qui antépose les valeurs de la jeunesse, n'est évidemment pas le cadre plus approprié, mais tous et chacun de nous pouvons changer cela, en sachant évidemment différencier le réel de l'imaginaire. La mort est la seule certitude immuable de notre avenir, mais il y a plusieurs façons positives d'organiser notre vie, dans lesquelles la vertu prévale de manière que nous puissions affirmer à la fin et à tout moment, comme Neruda « J'avoue que j'ai vécu ». Distillé le nectar des expériences, rien n’égale au pouvoir, au regard chaleureux, au doux sourire d’un vieil homme, un être humain qui a profité de ses jours. Si, comme pensent les japonais, les soixante ans sont la véritable naissance de cette vie, nous ne devons pas perdre une seule minute pour nous préparer et pour accomplir avec le meilleur de nos destins. Rien qui ne puisse gâcher cet engagement, la vie est un trésor éphémère et la vieillesse sa griotte dorée... si nous savons comment la vivre.
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Les Arts Martiaux de Russie
Systèma est une technique martiale russe, qui suscite des passions. Certains à faveur d'autr es en contr e, la vérité c’est que les gens en parlent et sont intéressés par le Systèma et la plupart du temps ils parlent sans savoir ce qu’ils disent. C'est normal, quand quelque chose de nouveau surgit dans le panorama Martial, il reste enveloppé d’un mystère et exposé aux opportunismes et aux opportunistes. Pour clarifier la question, j'ai contacté il y a quelques années avec Maître Weitzel, intéressé de collaborer pour la diffusion du Systèma, pour son appr oche pédagogique et pour son excellente de disponibilité. Il parle parfaitement l’anglais, le russe et l’allemand et il a un excellent caractèr e, que j’ai découvert tout de suite lors de notre entretient. Sa vibrante image de rubicond Viking, ne diminue pas sa vraie personnalité et sympathie, sa cordialité et son affabilité. Nous avons passé un agréable moment ensemble et nous avons fait aussi un excellent travail et j'espère que beaucoup d’entre vous profiterez. fåíÉêîáÉï=W=dÉê~äÇ=táåÇáëÅÜ=Ñêçã=póëíÉã~=sáÉåå~ mÜçíçë=W=«=^äÑêÉÇç=qìÅÅá=
"Papa de plusieurs enfants à ses 41 ans, Andreas a parcouru un long chemin. Il est le leader et le fondateur de sa propre école, « Systèma Académie Weitzel » à Augsbourg, où il se rend régulièrement pour enseigner son style"
Les Arts Martiaux de Russie « La manière dont nous respirons, est la façon dont nous pensons et dont nous nous déplaçons. Si la respiration est interrompue, c’est la panique et le corps s’engourdit. »
Systèma Maitre Weitzel enseigne Systèma avec ordre et critère. Dans ses mains, ce style est tout sens commun, et tous ceux qui verront la vidéo vont beaucoup apprendre, en démarquant sa pratique de nombreux stéréotypes qui circulent encore sur la question. Papa de plusieurs enfants à ses 41 ans, Andreas a parcouru un long chemin. Il est le leader et le fondateur de sa propre école, « Systèma Académie Weitzel » à Augsbourg, où il se rend régulièrement pour enseigner son style, non seulement en Allemagne, mais aussi dans le reste de l'Europe. De nouveaux contacts annoncent déjà l'intérêt qu’ils montrent pour ses services dans d'autres parties du monde et après cet article et l’apparition de sa nouvelle vidéo, nous sommes sûrs que ce sera ainsi dans de nombreux autres pays. Deux étudiants l’ont aidé dans l’enregistrement : Michael Hazenbeller (Chef Instructeur de Systèma, à Rastatt en Allemagne) et Thomas Gossler (« Instructeur de Systèma » à son Académie d'Augsbourg). Un russe et un allemand charmants qui suerent à grosses gouttes ce jour-là... Merci pour votre travail. Probablement le premier travail de beaucoup d’autres, cette vidéo va apporter des motifs cohérentes, logiques et bien organisés pour apprendre les bases du fonctionnement d'un style qui est aussi passionnant comme inconnu, sans secrets, et comme j'ai dit avec beaucoup de bon sens vraiment. Dans la vidéo Maitre Weitzel explique clairement la systématique, la formulation et les techniques, comment elles s'appliquent et pourquoi. Quelque chose que beaucoup attendaient sans doute et la voilà. Profitez-en bien ! Alfredo Tucci
Les Arts Martiaux de Russie Budo Inter national : Où est l'origine du Systèma ? d’où viennent ses racines ? Andreas Weitzel : Les Arts Martiaux en Russie sont une tradition ancienne. La population due constamment se défendre des envahisseurs venus de l’Est, du Nord, de l’Ouest et du Sud. En même temps, qu’ils pratiquaient un échange actif de connaissances et d’expériences avec ses pays voisins et alliés. On utilisa les connaissances acquises et maintenant on les pratique et ont les corrige. Dans le Systèma actuel, nous avons le résultat du travail énorme qui s'étend sur des générations. Budo International : Quels sont les principes fondamentaux de Systèma ? Andreas Weitzel : Dans le Systèma l'être humain est considéré comme une unité, un corps, une psyché et un esprit où tout est connecté et les uns dépendent des autres. Par conséquent, le Systèma repose sur trois piliers – la forme, la condition physique et la respiration. Quand nous parlons de forme nous voulons dire le mode et la manière dont on bouge ou on déplace le corps. La forme se divise en quatre principes fondamentaux : Tout d'abord, le principe de la concentration. Le corps doit toujours aspirer à une position de recueillement : le dos droit, tête élevée, les bras sur les côtés, avec les pieds directement sous vos hanches, pas de grands pas,
le centre de gravité est directement sous le tronc. Deuxièmement, le principe de la totalité. Le corps doit se déplacer à lui-même comme un ensemble. Pour illustrer ce principe, les épaules doivent être en ligne avec les hanches, les coudes, les genoux et les mains avec les pieds. Le principe de relaxation exige que nous détendions tous les muscles qui ne sont pas immédiatement nécessaires. Les muscles nécessaires se tendent seulement si nécessaire. Là où il est nécessaire une tension régulée et dirigée, le corps se sentira réalisé et complet. C'est pourquoi nous parlons dans le Systèma du principe d'exhaustivité, lorsque nous apprenons à appliquer la tension musculaire correcte. L’un des piliers du Systèma est de contrôler les conditions psychiques, mentales et émotionnelles. Les émotions sont une mauvaise conseillère. Il est donc très important que notre conscience, avec l'aide de notre force de volonté, contrôle les émotions. Pour le faire, le Systèma a mis au point une simple, mais très efficace la méthode d'entraînement. Le troisième pilier du Systèma est la respiration. C'est un pont entre les deux autres. La manière dont nous respirons, est la façon dont nous pensons et dont nous nous déplaçons. Si la respiration est interrompue, c’est la panique et le corps s’engourdit. Lorsque surgit la peur on oublie de respirer et le corps ne répond plus.
Quand il se tend sans contrôle, nous devons retenir votre respiration et nos émotions surviennent. Mais la respiration est la clé pour le corps et pour le psychisme de l'être humain. Il est difficile dans des situations dangereuses de suivre les conseils de « relaxez-vous » ou « n’ayez pas peur ». Mais c’est possible, si nous arrivons à avoir la respiration sous contrôle et que nous l’utilisions pour contrôler le psychisme et le corps. Budo International : Comment êtes-vous arrivé au Systèma et pourquoi êtes-vous resté ? Andreas Weitzel : J'ai pratiqué les Art Martiaux dès que j’ai pu courir et penser. Mon père a été en son temps un spécialiste de combat corps à corps et m'a initié au judo, au karaté et à la boxe. Quand j’avais huit ans, ma mère m'a envoyé pour pratiquer la lutte Greco / Romain, lutte libre. J'ai opté plus tard pour le judo et la boxe et aussi j’ai appris Kungfu et karaté. J'ai essayé différents Arts Martiaux pendant près de 15 ans et j’ai cherché toujours quelque chose de mieux, quelque chose qui englobe tout. A 14 ans, j'ai appris qu'il existait des sports de combat russes. La curiosité m’a tenté. Ce n'est qu’à l’âge de 21 ans que j'ai découvert le Systèma et j’ai été immédiatement fasciné. Je savais que le Systèma avec son style d'Art Martial complet et global répondait à toutes mes attentes et bien plus encore. En auto-défense sans armes, combat contre plus d'un
" Dans le Systèma l'être humain est considéré comme une unité, un corps, une psyché et un esprit où tout est connecté et les uns dépendent des autres. Par conséquent, le Systèma repose sur trois piliers – la forme, la condition physique et la respiration. »
Systèma
Systèma
« Les vidéos montrent les mouvements lents en particulier, quelle est la réalité de cela comme méthode de formation ? »
Systèma attaquant, lutte avec des armes de combat improvisées, aide et protection des tiers, lutte au sol et dans des espaces confinés. Tout était disponible. En outre, il existe des méthodes de formation très intelligentes qui servent à améliorer la mobilité, la précision, la force et la résistance. Améliorer notre santé grâce au mouvement correct, une respiration régulière et des massages et bien plus encore. On a envie d’y rester. Budo International : A votre avis, quelle est la différence entre le Systèma et d'autres Arts Martiaux ? Andreas Weitzel : Je ne peux pas parler de tous les Arts Martiaux, parce que je suis sûr de ne pas les connaitre tous. Toutefois, pour certains, le Systèma se distingue des autres car il ne fournit pas une solution prédéterminée. Nous supposons qu'un corps fort, agile et détendu, combiné avec une psyché calme et stable est capable de réagir devant une situation dangereuse. Par conséquent, au Systèma nous préférons apprendre à nous déplacer et à nous comporter correctement. Par exemple : plutôt que d'enseigner un coup de pied, un coup de poing, une mise au sol ou une saisie, le Systèma enseigne comment frapper, coups de pied, mise au sol et saisies. Budo International : Quelle est la différence entre le Systèma et les compétitions sportives modernes, par exemple, MMA ? Andreas Weitzel : Tout d'abord, la situation mentale de
« Nous supposons qu'un corps fort, agile et détendu, combiné avec une psyché calme et stable est capable de réagir devant une situation dangereuse. ».
Les Arts Martiaux de Russie départ est complètement différente. Le Systèma n'est pas un sport de compétition, cela dit tout. Le comportement psychologique dans une compétition et dans une situation de vie ou de mort est très différent. Le résultat détermine les mouvements. Vous devez comprendre, qu'il y a une différence entre être pénalisé en points pour commettre une erreur ou perdre la vie. Mais au Systèma nous nous occupons de ça précisément – des situations pour voir comment survivre à des situations extrêmes et dangereuses. L'objectif dans une compétition est de gagner, dans le Systèma l'objectif est ne pas perdre. Cela signifie : si je m'assure qu'une situation dangereuse ne survient pas, un combat ne commence pas, j'ai atteint mon objectif. Cela serait contre-productif dans une compétition d'Arts Martiaux. Budo International : A votre avis, pourquoi le Systèma est de la « rue » ? Andreas Weitzel : Parce qu’il est simple. Le Systèma est simple, mais il n'est pas facile. Simple signifie pour moi, que les solutions sont naturelles, directes et précises. Une bagarre dans la rue se décide habituellement dans les premières trois secondes. Dans un cas idéal seulement on dispose de deux mouvements pour repousser une attaque - se déplacer hors de la ligne d'attaque et frapper avec précision. Il est parfois impossible de la contourner. Apprendre qu’un seul mouvement suffi. Le Systèma propose ces habilités à ses adeptes. Budo International : Un policier ou un soldat peuvent-ils se bénéficier d’une formation en Systèma ? Andreas Weitzel : Sans aucun doute. Le Systèma apprend à agir et à réagir adéquatement de manière contrôlée. Nous apprenons à contrôler les émotions et à être guidés par un esprit clair. Nous apprenons à nous déplacer de façon efficace, précise et
« Le Systèma apprend à agir et à réagir adéquatement de manière contrôlée. Nous apprenons à contrôler les émotions et à être guidés par un esprit clair. ».
Les Arts Martiaux de Russie énergique. Très important - la façon dont on se déplace d'une manière naturelle. Sans posture de lutte, nous spécifions des mouvements et des solutions préfabriquées. Nous donnons une grande importance à la spontanéité, l’improvisation, l’adaptabilité, etc... Sans oublier la diversité du Systèma. Idéal pour les policiers et les soldats. Budo Inter national : Pouvons-nous aussi apprendre Systèma ayant un handicap physique ou ayant des lésions graves dues à un accident ? Andreas Weitzel : Bien sûr que oui. Cette personne va apprendre à utiliser ses possibilités limitées apparentes pour qu’elles soient des possibilités illimitées apparentes. Je connais de nombreux exemples dans lesquels des élèves handicapés avec l’engagement et un effort juste ont atteint le même niveau d'intensité de formation de leurs camarades. Si la volonté est forte et l’effort assez grand il n'y aura aucune différence importante entre les élèves.
Budo International : Le Systèma est-il adapté aux personnes âgées et aux plus jeunes ? Andreas Weitzel : Les enfants à partir de quatre ans entraînent avec moi. Leur programme de formation est principalement composé d'exercices ludiques pour améliorer leur coordination et leur mobilité. Ils combattent beaucoup, ils aiment ça. Après on introduit plus d'exercices de force et d'endurance, avec beaucoup de méthodes acrobatiques, de chutes et de la lutte libre. Debout ou au sol, la lutte libre apporte aux enfants les bases pour leur perfectionnement postérieur. Ils apprennent à ne pas à avoir peur de la proximité, ni de la force de leurs adversaires. Ils apprennent à tomber, à rouler, à mettre au sol et à saisir. Plus tard, lorsque les enfants sont plus âgés, ils apprennent à frapper, à lancer des coups de pied et à se défendre contre les attaques diverses. ... Avec les adultes, il n'y a aucune limite. Il y a longtemps j'ai fait un stage dans mon école à Augsbourg, où participaient deux messieurs de plus de soixante-dix ans.
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Systèma Budo International : A qui recommanderiez-vous le Systèma et pourquoi ? Andreas Weitzel : A quelqu'un qui définit la valeur dans la réalisation d'un exercice sain et naturel. A toutes les personnes qui cherchent l'auto-défense efficace. A toutes les personnes qui aiment entraîner un Art Martial holistique / intégré. Et, bien sûr, à n'importe qui, qui a besoin d'aptitudes au combat professionnellement. Budo International : Il n'y a pas de ceintures dans le Systèma. Comment peut-on juger le travail d’un élève ? Andreas Weitzel : Nous le découvrons par comparaison. On peut voir et sentir les compétences d’un adversaire si nous entraînons avec lui. On peut voir s’il maintient l'équilibre, s’il est détendu, s’il se déplace bien sans montrer une émotion perceptible. Toutefois, je tiens à souligner que tout le monde entraîne ensemble au Systèma. Au cours de la formation, nous
sommes tous des élèves qui nous sommes formés pendant différentes périodes de temps. Seulement ensemble nous pouvons grandir. Si on s'assure que notre partenaire d'entraînement est aussi bon que possible on peut améliorer nos compétences . Budo International : Les vidéos montrent les mouvements lents en particulier, quelle est la réalité de cela comme méthode de formation ? Andreas Weitzel : Nous nous entraînons lentement afin de nous assurer que ce que nous avons appris est absorbé spirituellement par le corps et par l'esprit. Il faut du temps. Les faux mouvements ou obstructifs doivent être remplacés par des mouvements souples et spontanés. La formation rapide détruit l’apprentissage antérieur. La formation suit le modèle : lent, sans résistance, faible résistance, rapide et sans résistance, rapidement avec résistance. Le Systèma est un art martial qui signifie que l'on apprend à utiliser un contact complet avec la puissance maximale.
Systèma Budo International : Le Systèma est bien connu par ses "poings lourds", pourriez-vous nous expliquer ce qu’il y a de spécial dans ce terme ? » Andreas Weitzel : Les poings du Systèma sont spéciaux, car ils sont en réalité très puissants et efficaces, même s’ils semblent sans effort. Le secret réside dans les épaules détendues. C’est plus difficile qu'il ne paraît. "La plupart des gens sont frappés pour "lancer ses poings", provoquant que les muscles des épaules se tendent. Cela nous conduit à une perte d'énergie que le corps doit compenser. Il faut essayer de l'éviter. Budo International : Pourquoi utiliser des armes traditionnelles comme un fouet ou un sabre dans la formation ? Andreas Weitzel : Au Systèma nous regardons chaque élément avec lequel nous entrainons, non seulement comme une arme, mais avant tout comme un appareil d'entraînement. Chacun de ces éléments est utilisé pour apprendre une ou plusieurs habilités. Les fonctions de lutte libre comme base du conditionnement physique, les combats avec les poings entrainent l'esprit, mais le combat avec des armes, en particulier la lutte avec l'épée est la base technique du Systèma. Nous avons les suivantes armes obligatoires : couteau, bâton, chaîne, fouet, épée ou sabre. Avec le couteau on apprend à tourner sur un point central. Avec le bâton à se déplacer autour d'une ligne. La chaîne doit être utilisée en suivant une ligne. Le fouet pour influer sur un point précis. L'épée / sabre combine toutes ces compétences et c’est le summum du Systèma du combat avec des armes. Budo Inter national : Comment pouvons-nous intégrer le Systèma dans notre vie quotidienne ? Andreas Weitzel : La chose plus importante que le Systèma nous apporte est la capacité à faire face à des situations extrêmes. Qu’il s’agisse d'une attaque dans la rue ou d’une maladie grave, d’un accident de voiture ou d’un conflit avec un collègue de travail, d’une chute dans les escaliers ou d’une lésion au football. Certains de mes élèves sont reconnaissants envers moi des ans plus tard, après avoir laissé mes cours, pour être sortis presque indemne, après être heurtés par une voiture. Certains élèves m’ont dit que leur succès au travail se devait principalement à la maîtrise de leurs émotions et à la maîtrise de soi. Beaucoup de gens oublient leur handicap et ils peuvent regarder ses collègues dans les yeux. Par conséquent, le Systèma offre des possibilités pratiquement illimitées.
Le Vovinam Intégral est simplement retourner au véritable Vovinam du fondateur. L'objectif du Fondateur était déclaré clairement et ouvertement : « Récolter des techniques efficaces, assimiler l’essence de ces techniques et les transformer en techniques de Vovinam », et il faut dire que ce concept reste encore en vigueur et qu’il est obligatoire pour tous les maitres de Vovinam du monde. Le Vovinam est donc un concept de recherche pour atteindre un style super efficace. Cependant, aujourd'hui 90 % des maitres de Vovinam l’oublient et se plient devant un programme trop chargé, trop fixé, trop esthétique et, parfois, totalement inefficace pour de nombreuses techniques. Le Vovinam Intégral, est simplement de retrouver l'essence originale de l'art du Maître Nguyen Loc. Pour cela, nous avons les principes, les techniques de base et nous n’avons qu'à travailler la forme efficace de chaque technique, ainsi que d’appliquer le principe fondateur. Dans ce DVD, nous allons étudier les fondements du Vovinam Intégral de la main du Maître Patrick Levet, les menaces et les attaques avec couteau, les contreattaques intégrales et la défense contre Dam Thang (poing direct), Dam Moc (crochet), Dam Lao (punch javelot), ainsi que les clés basiques de jambes.
REF.: • DVD/VIET6
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Wing Tsun Universe (WTU) Extraits des statuts du WTU : Dans nos articles, nous abordons les questions du WTU Wing Tsun, les Arts Martiaux, la Philosophie, la Psychologie, la Santé et le déroulement harmonieux du potentiel humain.
Chaos et ordre Dans les Arts Martiaux, les ordres sont les différentes `styles avec leurs limitations et leurs règles inhérentes. Les Arts Martiaux sont basés sur l'ordre, on appelle cela des règles quelconques. Ces règles essaient de subjuguer le risque ou l'abus à un ordre qui correspond au style. Elles essayent de capter le chaos du combat et de la lutte avec l’ordre simplifié du style, ce qui ne fonctionne pas. Dans le WTU WING TSUN, nous augmentons la qualité de l'homme donc nous apprenons à être habile avec des états supérieurs de chaos sans l’ordonner. Le WTU Wing Tsun est une possibilité d'harmonisation avec la division de plusieurs fragments, ou comme nous disons, de centres.
« Dans les Arts Martiaux, les ordres sont les différentes `styles avec leurs limitations et leurs règles inhérentes. Les Arts Martiaux sont basés sur l'ordre, on appelle cela des règles quelconques. »
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Extrait d'un travail de Si-Mo, titre de l'Université DZK Phase II Grace à l'enseignement du Budo, je pus connaître les formes asiatiques de transmission de l'enseignement des chemins. Le chemin du Budo pour moi est la formation du caractère sur le chemin des Arts Martiaux. C'est l'attitude interne envers le professeur, l’enseignement et les camarades. Cela a beaucoup à voir avec le respect et l’attention. C'est le chemin de la connaissance de soi et de la perfection à travers les Arts Martiaux que vous pratiquez et qui sont transmis par le professeur.
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« Le chemin du Budo pour moi est la formation du caractère sur le chemin des Arts Martiaux. »
« Ce qui au Budo est l'objectif principal, nous le prenons comme point de départ où commence le travail. Car quand l'homme fragmenté devient un homme entier c’est alors quand le vrai travail commence. »
Dans le WTU, nous avons un équivalent à cela et il est juste que nous ne l'appelions pas Budo car il vient d'une autre culture. Dans le cercle ésotérique, nous travaillons les trois centres et donc le développement du potentiel humain. Le comportement envers le professeur et par conséquent une la bonne attitude envers lui, sont une condition indispensable pour notre travail. Dans ce chemin l'apprentissage a beaucoup à voir avec l'approche et l’orientation correcte et non pas avec les informations et le transfert des connaissances. Ce qui en Budo est l'objectif principal, nous nous le prenons comme point de départ où commence le travail. Car quand l'homme fragmenté devient un homme entier c’est alors quand le vrai travail commence.
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« Cela signifie qu'il ne se serait pas adapté au temps, aux circonstances ou l'entendement humain. Alors, ce n'est pas ce que nous voulons dire avec le slogan "Back to the roots". »
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“Back to the Roots” Beaucoup de gens comprennent cette expression comme un coup d'œil sur le passé, sur les débuts ou sur les origines transmises d'une chose. Puis curieusement on commence peu à peu à analyser, à voyager et ainsi on tente de fouiner sur une chose. Ils pensent comprendre la trajectoire et ils pensent que cette procédure aboutit à une sorte de légitimation. Ils demandent après que cette procédure soit confirmée et ainsi ils confirment leur propre procédure et qualification. La preuve que nous sommes sur la même ligne avec l’original qu’on nous a transmis. Ils dérivent la crédibilité et l'authenticité de quelque chose de la chaîne de transfert documentée. Plus près de l’original tant mieux. Comme si le fruit avait été mur au début et depuis il n’y avait eu aucune modification. Cela signifie qu'il ne se serait pas adapté au temps, aux circonstances ou l'entendement humain. Alors, ce n'est pas ce que nous voulons dire avec le slogan "Back to the roots".
« Dans le WTU avons un autre point de vue : les racines d'une chose sont toujours à la même distance de nos jours. Plus de ça, comme ceux des hommes depuis 300 ou 3000 ans. Les racines sont notre connexion avec la vie et ses principes. »
WT Universe
Avec cette façon de penser ont interprété alors les « petites histoires » mystiques des cultures comme des faits historiques. Une interprétation de ces images transférées à la façon de penser d’aujourd’hui et considérée presque comme un sacrilège. La conséquence est la transmission de topiques morts et de rituels vides qui peut-être ont un rôle important dans d’autres cultures et d'autres circonstances mais qui sont ineptes et inadéquates pour notre temps. Cette procédure n'est pas applicable ni à l'antiquité ni à nos jours. Car si quelque chose a commencé dans une culture ou de nos temps cela signifie que quelqu'un a osé surmonte la tradition et qu’il l’a adapté à nos jours. Si non, il n'y aurait aucun changement ou déboulement. Dans le WTU nous avons un autre point de vue : les racines d'une chose sont toujours à la même distance de nos jours. Plus de cela, comme ceux des hommes de 300 ou 3000 ans. Les racines sont notre connexion avec la vie et ses principes.
Les trois principes des mouvements du WTU et de son école : « Il permet le contact » « Il accompagne le mouvement » « Il évite la distance »
En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito sur l'autodéfense à mains nues, et la présentation du système Krav Maga Israeli Survial System. Les techniques et la méthode qui forment le système, sont illustrées secrets, d'une manière claire, transparente et facilement compréhensible. Une occasion unique de se rapprocher du cœur de la défense israélienne et d'améliorer vos connaissances sur le sujet. Morabito développe une recherche continue, sans arrêt, dans la poursuite à acquérir de nouvelles connaissances et de ne jamais arrêter de poser des questions. Krav Maga Israeli Survial System n est pas une discipline ou un ensemble de règles rigides, mais une méthode, un processus d'évolution continu et constant. Cela le rend adaptable à toute situation et circonstance, perméable aux changements, et lui offre la possibilité de faire le point sur les erreurs et de prendre son expérience comme une opportunité pour améliorer.
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« Peut-être l'une des meilleures représentations au Théâtre des thèmes Martiaux" »
Magnifique représentation au théâtre de La Rambleta « Les Shizen Le village de Tengu », un spectacle audiovisuel précisément encadré dans l'année dual Espagne-Japon, une importante initiative de l'ambassade du Japon en Espagne qui célèbre l'établissement des relations entre les deux pays. Le spectacle créé pour l'occasion, faisait partie de la cérémonie publique de la remise des diplômes, à l’école Kaze no Ryu, de 6 nouveaux Shidoshi, Joho comme on dit en Shizengo. On est en train de produire un documentaire sur cette représentation, avec son making off, back stage, interviews, etc. et qui inclura une grande partie du spectacle, afin que tous les intéressés sur la culture Shizen du monde entier et qui n’ont pas pu y assister, puissent en profiter. Le village de Tengu, fut proposé pour présenter la tradition de Shizen au public, en l’encadrant historiquement et culturellement et en mettant en évidence ses deux aspects plus intéressant, d'une part sa tradition Martiale, le Bugei, et sa culture spirituelle, le e-bunto.
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"La magie, le charme, le goût pour les vraies choses. La force d'une culture et d’un peuple mis en scène d’après ses coutumes" 6. Les nouveaux Shidoshi fêtèrent l'obtention de leur diplôme selon la tradition Shizen, avec toutes ses cérémonies, ses rituels, ses danses anciennes autour du feu, le tir cérémoniel, tout en compagnie de leurs êtres chers ; avec générosité et abondance, ils célébrèrent et honorent tous les mondes visibles et invisibles, selon l’ancienne tradition du grand peuple de Tengu dans une nuit magique et inoubliable... qui a dit qu'il ne restait plus de choses authentiques ? La cérémonie de la remise des diplômes des nouveaux Joho (Shidoshi) de la lignée de Kawa, école Kaze no Ryu Ogawa Ha, fut dirigée par Shidoshi Jordan Augusto Oliveira.
Vinh Xuan - Le Weng Chun de Fung Siu Ching du Viet Nam Récemment je me suis offer t un voyage très spécial de recherche pour mon 30e anniversaire comme professeur de Weng Chun, qui également est sur le point de coïncider avec un autre anniversaire. En 1936, il y a quatre-vingts ans, un de mes ancêtres de Weng Chun appelé Yuen Chai Wan de Foshan, reçut une invitation de l'Association de Nanhai et Expatriés de Shunde à Hanoi pour enseigner le Weng Chun. Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß, Photos : Andreas Hoffmann, Budo International
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Cependant, selon une autre version, il fut accusé d'avoir tué à un adversaire en duel et par conséquent il fut contraint de quitter la Chine. Quoi qu’il en soit, il s'installa à Hanoi et se fit appeler Nguyen Cong Te, « Réincarnation de Bodhidharma ». Il enseigna « Le printemps éternel » du Weng Chun, qui est connu comme « Vinh Xuan », en utilisant les mêmes caractères chinois que pour le Weng Chun. Parmi les principaux élèves de Maître Yuen Chai Wan il y avait Ngo Si Qui, Cam Thuc Cuong Vu Ba Quy, Tran Van Phung et Tran Thun Tien, ainsi que certains étudiants à Saigon (Ville de Ho-Chi - Minh). Aujourd'hui, cependant, il y a une deuxième génération après Yuen Chai Wan qui pratique et enseigne le Vinh Xuan au Viet Nam.
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Je me suis mis en contact avec certains d'entre eux, car j’avais prévu visiter un représentant du Vinh Xuan vietnamien pour rechercher et investiguer les similitudes et les différences avec le Weng Chun de la Chine. Cependant, j'ai voulu me plonger dans la technique pour d'acquérir une compréhension plus profonde et j'ai opté par assumer mon propre apprentissage à Hanoi. Après quelques recherches, je me suis finalement décanté en faveur de Sifu Nguyen Vinh Nam, successeur de l'une des plus importantes lignées de Ngo Si Quy au Viet Nam. Quand il est venu me chercher à l’hôtel à Hanoi, j'ai réalisé que j’avais choisi la bonne personne pour ce que j’étais censé faire. J’eus l’impression que Sifu Nguyen Vinh Nam était calme et plutôt modeste, mais pendant les cours, il s'avéra être un véritable virtuose du Weng Chun. Une personne très ouverte et qui me donna des instructions sur le Vinh Xuan / Weng Chun depuis l'intérieur.
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Chaque jour, j'ai appris une nouvelle forme et ses applications, Chi Sao, stratégies de combat, Qi Gong, ainsi que la philosophie, qui me révéla de claires références au Shaolin Chan (Zen). Avant ma première leçon, je pus présenter mes respects à nos ancêtres sur l'autel de l'école et, fondamentalement, instantanément je me suis senti à l'aise. Le lendemain, le grand rendez-vous annuel du
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Vinh Xuan - / Weng Chun de la famille Ngo eut lieu sur la tombe du Grand Maître Ngo Si Quy. J’étais particulièrement honoré d'être invité et pour moi aussi c’était un caprice du destin, la chance d'être présent à Hanoï à ce moment précis. Sifu Nguyen Nam Vinh me fit participer à la cérémonie mémorable, aux célébrations et au milieu de cette atmosphère particulière je pus sentir positivement l'héritage du Grand Maître Ngo Si Quy - une émotion qui me rappela fortement ce que j'ai
vécu lorsque j'ai visité le Grand Maître Wai Yan, le dernier Grand Maître de Weng Chun à Hong Kong. "Pendant les cours, je me suis concentré principalement sur les formes tout d'abord, en particulier sur le Thu đầu Quyên, le KHI công Quyên et la forme des 108 mouvements- Hê thống. Avec la première forme, Thủ đầu Quyên, l'élève apprend les exercices de base du Weng Chun dans une posture naturelle, les jambes le long des hanches. On met l'accent sur une exécution naturelle et détendue des techniques de bras. Les modèles de mouvements sont essentiellement identiques à ceux trouvés dans les formes du Weng Chun chinois Sap Yat Kuen et Pai Saam Fut, en plus du Weng Chun Siu Nim Tau chinois. Ceci est historiquement compréhensible, puisque Yuen Chai Wan avait aussi appris la forme Chun Fok Chun Bo du Weng Chun au XIXe siècle. Selon la deuxième forme, le KHI
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công Quyên, j'ai appris davantage sur le développement du chi, sur la respiration, sur le « mouvement de pompage » typique du Weng Chun, et ces cercles de trois dimensions. Les exercices avec partenaire se centrent habituellement en mettre l'accent sur l'action détendue, spontanée, consciente et la neutralisation de tous les types d'attaques, tandis qu’au Chi Sao (Quai Tay) on met l’accent sur l'exercice des « mains collées ». Dans un premier temps, on apprend le Chi Sao, sans jeu de jambes et plus tard avec jeu de jambes dans toutes les directions. Il y a aussi une série d'exercices particuliers au Chi Sao, pour apprendre à contrattaquer et à amener au sol en utilisant la force de l'ensemble du corps, qui joue également un rôle crucial dans le Weng Chun chinois d’après les Maitres Wai Yan et Nam Pang. Après il y a la forme des
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108 mouvements (Hê thống), qui se réalise " en l’air ", avec et sans jeu de pieds et aussi avec un mannequin de bois ou avec un partenaire. Une fois de plus, je me suis rendu compte que chaque mouvement existe aussi sous la forme du mannequin de bois du Weng Chun chinois. Quand il s’agit des formes animales Vinh Xuan, j’ai ouvert mes yeux, car la forme Siu Fung Ching Chong Kuen et la forme Siong Kung Chong Kuen incluent des modèles de mouvement pratiquement identiques aux formes d'animaux du Xuan Vinh vietnamien. Le Fung Siu Ching fut particulièrement bien connu pour ses formes Chong Kuen, et les formes d'animaux, ainsi que la forme des 108 mouvements qui constituent le cœur du système. Donc, il était complètement évident pour moi que ce Vinh Xuan soit effectivement le Weng Chun de mon ancêtre Fung Siu Ching, et que nous formions une seule famille. J'ai été impressionné par la cordialité de Sifu Nguyen Nam Vinh et de ses élèves et je
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leur suis très reconnaissant. Les autres Maitres que j'ai rencontrés, comme Maître Nguyen Ngo, Nguyen Doan Noi et Mr. Thuy Anh, ainsi que tous leurs élèves ont été aussi extrêmement chaleureux et proches avec moi. Ce fut une expérience émouvante et je tiens à exprimer ma sincère gratitude pour cela. A la suite toutes les formes de. Vinh Xuan / Weng Chun :
Thủ đầu quyên – Forme basique. Khí công quyên - Forme Qigong. Ngũ hinh so bô – Forme synthétisée des 5 animaux. Long hinh quyên - Forme du dragon. Xa hinh quyên - Forme du serpent. Hô hinh quyên – Forme du tigre. Báo hinh quyên - Forme du léopard. Hạc hinh quyên - Forme de la grue. Hê thống (môc nhân) - Forme des 108 mouvements (forme du mannequin de bois) Bâton long. La paire de couteaux papillon.
Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, un système amené d’Indonésie vers les États-Unis par les frères De Thouars en 1960. Cette puissante et sophistiquée science fut transmise verbalement en secret pendant de nombreuses années, s’enseignant uniquement à des étudiants sélectionnés (des artistes martiaux remarquables comme par exemple Sijo Bruce Lee et Guru Dan Inosanto). Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système complet, avec un p r o g r a m m e d'apprentissage comprenant 10 phases d'entraînement. Ce premier DVD de la série enseigne des positions de Lanka Tiga, les Sambuts de base 1 à 15, des techniques de finalisation, les Buangs ou un amenè au sol et les clés de saisie, Tendjekan, défense contre les attaques en masse, champ d'action, changer le jeu de jambes sans perdre de l’espace, les points de connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ou éviter une attaque et comment maintenir la pression constante pour dominer et à la fin réussir à avoir le control.
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Brazilian Jiu Jitsu LE FRÈRES VACIRCA JIU JITSU L’Histoire Vacirca Partie 3 En octobre 1997, grâce au soutien financier de mon meilleur ami Marco, j’ai pu rencontrer le Grand Maître Pedro Hemeterio, la première ceinture rouge d’Hélio Gracie. Au début, le Grand Maître Hemeterio (mieux connu sous le nom du Professeur Pedro, appelé ainsi par ses élèves et ses amis) était assez sceptique avec moi, comme avec n'importe quel autre inconnu. Il m'a dit après qu'avant ma visite d’autres américains et européens étaient venus, non pas pour apprendre quelque chose de lui, mais seulement pour prendre des photos avec lui. Mais comme moi, j’étais très intéressé et je voulais poursuivre ma formation avec lui, il m’a accepté comme son élève privé. Au cours de la deuxième année de formation, le Professeur Pedro était beaucoup plus ouvert et il commença à partager beaucoup plus de détails avec moi qu’au début de mes études. Au cours des années suivantes, j’ai également passé plus de temps avec lui après les entraînements et je me suis rendu compte qu’il ne passait pas beaucoup de temps avec ses élèves locaux. Une fois, il m'a dit que c'était ainsi parce qu'on l’avait déçu trop de fois dans le passé. Sous la tutelle privée du Professeur Pedro, j'ai appris l'ensemble du programme de leçons (Hélio Gracie Jiu-Jitsu) qui s’utilisait à l'époque, et qu’il continua d'enseigner jusqu'à sa mort. Texte : Franco Vacirca, Sandra Nagel Photos : Alfredo Tucci & Franco Vacirca eu avant Noël de la même année, après que je sois revenu de São Paulo, et quand j'étais avec mon frère Demetrio à Valencia pour faire notre premier stage de Jui Jitsu dans cette ville, j’ai rencontré pour la première fois Alfredo Tucci, rédacteur en chef du magazine Budo International, à Madrid. Ce magazine est très connu dans le monde entier. Cette rencontre avec Tucci fut un cadeau spécial pour nous car il nous conduit aux frères Vacirca pour donner nos stages de Jiu Jitsu à travers le monde. La coopération commerciale avec Budo
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International et Alfredo Tucci, qui comprenait nos objectifs et partageait notre mission alors, nous permit de produire six vidéos (DVD) sur le Jiu Jitsu brésilien, également la vidéo de Cross-Fighting, une combinaison de BJJ et Thaiboxing, en collaboration avec le Grand Maître Marco de Cesaris de Rome. Tucci a appelé VACIRCA JIU JITSU notre nouvelle série de vidéos pédagogiques et une « nouvelle » marque est née pratiquement du jour au lendemain en Europe. Peu de temps après, la vague du Jiu Jitsu Vacirca nous a emmenés à Londres, qui, à mon avis, est la ville plus importante en Europe pour les Arts Martiaux du monde entier. Plus tard, nous nous sommes rendus en Crète, à Madrid, à Milan, à Varese, à Rome, à Athènes, à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Vienne et nous avons également enseigné dans certaines villes d'Allemagne et, bien sûr, en Suisse. Pendant plusieurs années, j'ai continué mes études privées sous la tutelle du Grand Maître Pedro Hemeterio, cependant, un jour le Professeur Pedro a commencé à avoir de sérieux problèmes de santé et il a décidé de parler avec moi sur ma carrière de Jiu Jitsu. Il me semblait qu’il voulait être sûr que j'ai l'opportunité avant qu’il nous laisse, d’être accrédité par lui et par la Fédération de l'Etat de Rio de Janeiro. De cette façon, il s’assurait que je puisse communiquer avec Maître Reyson Gracie, ceinture rouge, le fils de Carlos Gracie (Sénior) et Maître Robson Gracie (aujourd'hui président de la Fédération). En 2006, j'ai invité Maître Reyson Gracie à venir visiter notre Académie à Zurich ; c'était la première fois que les élèves du Jiu Jitsu brésilien de toute l'Europe avaient l'occasion unique de rencontrer l’une des rares ceintures rouges en dehors du Brésil. Au cours de sa seconde visite à Zurich en mai 2009, il m'a remis le diplôme officiel de « Professeur de Jiu Jitsu », cinquième grade de la ceinture noire, signé par Maitre Robson Gracie, Président de la Fédération à Rio de Janeiro. Après la mort du Professeur Pedro, je me suis senti un peu abandonné et émotionnellement faible et pas encore prêt pour me joindre à tous les autres enseignants de Jiu Jitsu. À Sao Paulo, sous la direction de ce Maître authentique et charismatique, j'ai eu l'occasion de recevoir un point de vue différent sur tout, et pendant ce temps rien ni personne n’aurait pu remplacer ses enseignements. De retour à la maison à Zurich, je suis passé par une situation où je ne savais pas vraiment si je voulais continuer à entraîner et à enseigner. La mort du Professeur Pedro a laissé un trou béant dans ma vie et j’essayais de toutes mes forces de le refermer. À Sao Paulo, tout le monde savait que le Professeur Pedro était le défenseur du Gracie Jiu Jitsu. Né à Ceará, il apprit de Carlos et Hélio Gracie à Rio de Janeiro et vécut à São
Paulo dans les années 50. Il ne fut pas le premier professeur de Jiu Jitsu de cette ville, étant donné que beaucoup de professeurs du Japon avaient déjà établi de nombreuses écoles dans les années 1910 ; à Rio de Janeiro. La première école de Jiu Jitsu fut ouverte en 1925 par Sada Miake protégé de Agenor Sampaio Moreira. Cependant, avec beaucoup de travail, il acquit une excellente réputation bien méritée. Donc ce ne fut pas une tâche facile pour Hemeterio mais avec son travail, il atteint son objectif. Grace à lui, je connus aussi qu’autres professeurs
non Gracie de toutes les lignées. Le Professeur Pedro avait, à mon avis, des connaissances approfondies dans de nombreuses disciplines d'arts martiaux, mais il restait un défenseur de l'ancien style du programme d'enseignement de Gracie. Le Professeur Pedro me parla de ses anciens collègues de Jiu Jitsu alors je pris mon temps pour voyager par le pays et leur rendre visite s’il était encore possible. Malheureusement, beaucoup d'entre eux étaient déjà morts donc je voyageai du nord au sud et par l'intérieur pour voir si je pouvais
retrouver les anciens Maîtres. Ce fut la meilleure expérience de ma vie et elle me permit d’ouvrir les yeux à nouveau. Ce voyage me donna aussi l'occasion unique de revenir en arrière dans le passé. Je sentais vraiment marcher sur les pas du Grands Mitsuyo Maeda et j’appris plus sur l'histoire du Jiu Jitsu. Chaque fois quand je retournais à Zurich, je comprenais la merveille de ce système et tout ce que j’avais encore à apprendre dans toutes les lignées. Pendant ce temps, mes élèves à Zurich étaient exposés à mes
Brazilian Jiu Jitsu
recherches personnelles et faisaient partie de mon « expérience ». Dans mon laboratoire, l'Académie Vacirca, ils expérimentaient pendant ce « temps d'enquête » de première main et m’aidaient sans le savoir à développer le nouvel programme d’enseignement des frères Vacirca. Il y a des moments où nous entraînions beaucoup debout, comme dans une école de Judo ou de Sambo et il y avait des fois où nous pratiquions beaucoup les positions Guard ou Mounted. Grace à mes voyages j’ai pu expérimenter une variété d'interprétations différentes de la même technique et position. Durant cette période, je me suis également rendu à Cuba où certains des meilleurs maitres du Japon et de la Russie visitaient aussi ce beau pays. J'eus l'occasion de m'entraîner dans des écoles différentes et même à l'école de la police locale à la Havane. De plus en plus, j'étais convaincu que le nom « Jiu Jitsu » était le bon pour notre méthode de combat parce que ce que nous faisions n'était pas du Judo, bien que certaines parties de l'enseignement et des techniques étaient reliées avec lui. Dans de nombreux magazines d'arts martiaux et sur internet, vous pouvez lire que certaines personnes
croient qu’il n’y a pas un « style brésilien » du Jiu Jitsu, mais plus tôt un « judo brésilien ». En fait, il est vrai qu'au Brésil il y a quelques années certaines écoles et équipes ont créé un '' programme '' pour ses élèves, même au sein de l’organisation et entre les différentes écoles, le programme change. Mais cela ne peut pas s’appliquer à toutes les académies de Jiu Jitsu. Je suis d'accord aussi que le Jiu Jitsu brésilien n'a jamais été créé par une ou deux familles. C’est un style qui a une longue histoire d’entrainement, d’apprentissage et de concurrence qui est, ce qui rend le Jiu Jitsu très spécial. On testa le Jiu Jitsu au Vale Tudo et dans des compétences sportives et des compétitions et je pense que cela le rend fort et naturellement efficace. Il est également vrai que le style brésilien est disponible aujourd'hui grâce aux efforts des anciens maîtres japonais qui se sont rendus au Brésil. Ses élèves propageaient leurs enseignements au-delà en ouvrant leurs propres écoles et en créant une énorme communauté qui aujourd'hui, est dans le monde entier. Franco Vacirca www.vacircajiujitsu.ch
GRAPPLING Le point de vue du JEET KUNE DO sur l'étude de la lutte L’arrivée en Italie, à mon école, de Sifu Larry Hartsell, Erik Paulson, John Machado et beaucoup d'autres, a été le début parfait pour préparer cette brève analyse sur le particulier point de vue qu’a le JKD pour aborder l'étude de la quatrième distance, celle de la lutte, debout et au sol.
L'intérêt croissant de ces derniers temps pour les techniques de combat (en particulier, la lutte au sol) a surtout répondu aux mouvements comme le célèbre ULTIMATE FIGHTING CHAMPIONSHIP, aux Arts Martiaux Mixtes et à d'autres disciplines plus classées dans le cadre des sports, dont le SHOOT WRESTLING, très populaire au Japon, le Sanshou SHUAI JAO et l'art du CHINNA (en Chine).
eu de temps après des premières éditions de l'UFC, quelques organisations de JKD ont décidé d'adopter le JU JITSU Brésilien, unique source technique par rapport à la quatrième distance. Maintenant, avec tout mon respect pour le JU JITSU Brésilien, que j'étudie moi-même et qui s'est avéré pour être l'un des systèmes de combats plus efficaces dans le monde, je ne comprends pas comment on peut faire un choix si radical dans un contexte comme le JKD, où il devrait prévaloir toujours des attitudes motivées par le principe de ne jamais se limiter à un seul système, sinon de rester ouverts à des idées nouvelles ou différentes. Cependant, au lieu de discuter et de ne pas améliorer (construire), je préfère justifier mes déclarations ci-dessus afin de permettre à tout le monde d'évaluer, de critiquer et de faire face à quelque chose de plus concret que quelques énoncés ** de principe. Tous les systèmes de lutte, qu'ils soient occidentaux (Lutte Gréco-romaine, Lutte Libre, Lutte Turque, Pancrazio), orientaux (Ju-Jitsu, Judo, Dumog, Chinna, Jao Shuai) ou mixtes (Sambo, ShootWrestling) se distinguent en premier lieu, plutôt que par leurs différences techniques, par l'importance différente qui se produisent au sein de chaque système, respectivement, par deux éléments fondamentaux que sont la sensibilité et la force physique. Par exemple, en Ju-Jitsu, la sensibilité tactile a une importance de premier ordre jusqu’au point de permettre au praticien de cette discipline de pouvoir être en mesure de faire face à un adversaire (quelqu'un) beaucoup plus lourd (que lui). Dans la Lutte Libre et dans la Lutte Turque en revanche, avec une bonne dose de sensibilité, l'élément qui prévaut est la force et qui a de l'expérience dans ce domaine connaît bien les conséquences dévastatrices de la force physique de ces athlètes. Donc, les différences plus techniques ne reflètent que l'importance différente assumée dans chaque système des deux éléments avant mentionnés : un pratiquant de Ju-Jitsu, par exemple, essayera de saper les points d'appui de son adversaire, en faisant que tous les mouvements de son adversaire soient contre-productifs, alors qu'un lutteur Gréco-romain a dans son arsenal des techniques qui reposent sur une imposition de sa force sur son adversaire (la mise au sol de ce style est un classique).
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Mais, comment s’insère le JKD dans cette grande variété de systèmes, principes, techniques, etc.. ? Tout d'abord, sans prendre des décisions uniques. La distance de combat n'est pas spéciale et pour l’étudier, on ne doit pas ni on ne doit pas favoriser un système spécifique et on ne doit pas le faire dans les trois autres. La supériorité, ou mieux, la convivialité d'une technique ou d’une méthode ne peut être évaluée dans l'absolu, mais seulement en relation avec le type d'adversaire et la situation particulière dans laquelle on se trouve. Ceux qui prétendent être des praticiens de JKD et qui célèbrent la prétendue supériorité d'un système de combat sur les autres, en le justifiant par le fait qu'ils ont gardé une dimension martiale que d'autres ont perdu, devenant de simples sports de combat, je tiens à vous rappeler que le propre Sigung LEE introduit dans les éléments constitutifs le premier JUN FAN GUNG FU principes, techniques et stratégies de la lutte occidentale et même de l'escrime.
Bien sûr, une discipline qui s’entraine dans le seul but de lutter réellement, offrira à ceux qui pratiquent le JKD plus d'idées que d’autres disciplines peuvent leur offrir, qui sont déjà reconnues, comme des sports, mais pas pour cette raison, je le répète, on ne doit pas se mettre un bandeau sur les yeux. Être formé dans un système de combat ne signifie pas être prêts à se battre contre les pratiquants d'autres styles de combat. Je me souviens aussi que dans les matches récents de combat libre, de nombreux spécialistes dans ce domaine sont souvent battus par des personnalités provenant de la lutte sportive et du Judo, le premier de tous Dan Severn. L'approche au GRAPPLING dans mon école, le JUN FAN JKD ACADEMY (représentant honoraire pour l'Italie du JUN FAN JKD GRAPPLING ASSOCIATION de Sifu Larry Hartsell) est divisé en plusieurs phases. La première est d'apprendre la technique simple qui peut se faire debout ou au sol, et qui doit être répétée plusieurs
fois afin de créer ces automatismes qui permettent d'appliquer la technique de façon instinctive et sans réfléchir, pour développer ce que Sifu Larry Hartsell appelait "Muscle Memory" (mémoire musculaire). Dans la deuxième phase on explore les distances, ou plutôt, la façon de fermer la distance. Pour cette raison, Sifu Larry Hartsell préfère les techniques de saisies de mains, car la sensibilité nécessaire pour une bonne capture, ainsi que les saisies et les coups de trapping, fournissent des points de contact parfaits pour la réalisation des techniques d'attaque. La troisième étape, après avoir développé de bonnes capacités d'entrée, consiste en l'acquisition d'un bon groupe de leviers et de ses différentes variables qui travaillent dans différentes positions. La lutte peut avoir lieu dans une variété de positions différentes, il est donc important d'expérimenter avec ces leviers debout, à genoux et même allongé sur le sol. En développant votre progression et votre série de leviers, vous apprendrez les principes qui vous aideront à surmonter les limites des différentes articulations.
Pour expliquer ce processus, Sifu Hartsell a toujours dit : « J'ai vu ce levier dans six styles différents, et c'est toujours le même levier. » La quatrième phase est le combat dans l'isolement, le combat de manière isolée, qui a ses racines dans la formation de Sifu Hartsell avec Bruce Lee : « Bruce faisait que l'un d'entre nous se mette de nombreuses protections et qu’il attaque avec un nombre limité de techniques ; celui qui se défendait à son tour avait le nombre d'entrées limitées et une fois la distance entre eux se fermait, ensuite commençait le grappling, où le défenseur avait quelques techniques de soumission à réaliser". Cet exercice sert à développer un bon sens de l'opportunité et de la force de vitesse nécessaire pour mettre en œuvre efficacement les techniques apprises lors des étapes précédentes ; finalement l'étape pour vous familiariser avec le tapis de sol, quelque chose qui ne peut se développer que d'une manière : avec combat. Le combat s’utilise pour analyser les variables d'une technique lorsque vous êtes sous pression et il vous faut la mettre en pratique à grande vitesse ; Il n'y a aucun moyen d'éviter cette phase et les heures passées en pratiquant le combat peuvent être la partie plus fructifère (rentable) de vos entraînements. Certains pensent que la formation à ce niveau n'est pas nécessaire, en croyant que deux ou trois techniques par position sont suffisantes ; la méthode de Sifu Hartsell repose également sur l'idée que si vous connaissez deux techniques vous serez soumis en trente secondes, si vous connaissez cinq vous tarderez deux minutes, si vous connaissez vingt ans il faudra dix minutes pour vous soumettre et, peut-être, pendant ce temps que vous pourrez trouver l'occasion dont vous avez besoin pour gagner.
Cette approche pluridisciplinaire est la racine de la méthode de Sifu Hartsell, lui-même qui conseillait aux étudiants de suivre d'autres instructeurs de Grappling, Machado, Ju-Jitsu, Shoot Wrestling, Judo, Sambo, et ainsi de suite, ils sont tous sur la liste des Arts pour être étudiés. Bref, chaque élève doit être capable de trouver son propre chemin, puis d'exercer un contrôle total sur son entrainement. En conclusion, j'espère que cette brève description technique a été en mesure de vous offrir une nouvelle perspective depuis laquelle étudier une distance qui au fil du temps, revêt une importance croissante et je vous rappelle que dix minutes de pratique sont beaucoup mieux que beaucoup d'heures de théorie, donc, mettez vous à entrainer !!!
Entrevue à Larry Hartsell, par Alessandro Colonnese L'interview qui suit a été réalisée par Alessandro Colonnese lors de son dernier voyage en Californie, chez Sifu Larry Hartsell,
avec cinquante ans d'Arts Martiaux derrière lui, son histoire comme élève direct de première génération de Bruce Lee, ses nombreuses expériences dans l'armée et dans la police des États-Unis. Il est considéré comme l’un des plus grands experts du Jeet Kune Do sur la scène internationale, jusqu’au point d'être défini comme l'un des meilleurs combattants par les mêmes élèves. "Après quarante jours d'entraînement épuisants chez Larry, je me suis arrêté pour discuter avec le vieux rocher en personne. Voici le résultat. A. Colonnese - « Larry, puisque vous êtes chargé de l'Association de Grappling Jun Fan/JKD, qui s’occupe principalement de la distance en combat, pouvez-vous nous dire pourquoi un choix si spécifique ? » Hartsell- I. « Ce fut Bruce Lee qui m’a suggéré la création d'une Association de ce genre. » Il m'a dit que puisque mes caractéristiques techniques étaient très proches de la lutte, je ferai bien de créer ma propre association et qu’elle s’occupe plus particulièrement des techniques de grappling. Ensuite, j'ai fondé la Jun Fan/JKD Grappling Association. Ce fut en 1991. L'Association vise à faire possible que les aspects et l'étude du monde du Jeet Kune Do que Bruce Lee m’a enseigné arrivent à tout le monde. La pratique est basée sur les quatre distances de combat expérimentées par Bruce Lee lors de ses entrainements. La distance des coups de pied, des coups de poing, des saisies et celle de la lutte que je préfère de manière particulière. Après sa mort, Bruce nous a laissé 33 techniques de combat qu’il apprit de Gene Le Belle, Hayward Nishioka et de l’art chinois Chinna, en les introduisant tout d'abord dans les concepts de Jeet Kune Do. Vous pouvez appartenir à n’importe quelle association que vous désiriez et, en même temps appartenir à la mienne. J'enseigne seulement aux gens qui veulent s'entraîner dur ; maintenant, nous formons une grande famille, tout le monde connaît tout le monde, notre objectif est de grandir ensemble et d’essayer de diffuser les principes du Jeet Kune Do, comme aurait aimé Bruce Lee. Je veux m’assurer que si quelque chose m’arrivait les gens puissent dire : « J'ai étudié avec Larry Hartsell, un élève direct de Bruce Lee ». II. Mes entraîneurs, du fait, reçoivent un certificat, une carte d’adhésion de l'Association et un livret genre passeport. Pour donner des cours sous ma direction vous devez avoir six années de formation et démontrer à travers d’un test que vous maîtrisez toutes les distances de combat. Mon objectif principal est de faire des stages pour tous mes représentants dans une vingtaine d'états. Alessandro Colonnese est mon représentant exclusif en Italie, actuellement l'un des meilleurs, son organisation, le Jun Fan Jeet Kune Do Academy organise mes stages, divulgue mon point de vue du Jeet Kune Do et s’occupe des questions personnelles de mon organisation en Italie. »
A. Colonnese - "Vous avez évoqué la croissance florissante de groupes de pseudo JKD de nos jours. Les magazines américains sont remplis de gens qui prétendent enseigner le JKD original. Que pensez-vous à ce sujet ? " Hartsell- I. « Eh bien, je pense qu'il y en a beaucoup de personnes qui veulent tirer profit du triomphe, et pour une raison étrange, il n’y a pas une définition du terme Jeet Kune Do. » Il y a des gens qui ont fait du JKD des années auparavant et maintenant ils ne le pratiquent plus et par conséquent ils ont pris du recul. II. On parle du JKD original, plutôt que des concepts du JKD. Mais nous enseignons encore l'évolution du combat. La vie continue, il y a un progrès et un de mes amis dit : « pourquoi conduire une voiture de 1968, quand on peut avoir une voiture d'avant-garde ? ». Tout progresse. Nous avons récemment introduit le Shoot Wrestling dans notre famille de Jeet Kune Do à Los Angeles. C'est une progression. Il n'y a pas de fin dans le processus d'apprentissage. Ceux qui disent "c'est tout ce dont nous avons besoin" se trompent. » A. Colonnese - "Donc vous êtes en désaccord avec ceux qui, ayant entrainé dans les premiers jours avec Bruce Lee, disent que ce qu'ils font est, d’une certaine manière, plus pur, n’est-ce pas ?" Hartsell - I. « Oui, Bruce expérimentait continuellement. Il a développé des concepts de Jeet Kune Do entre 1967 et 1970, pendant la période où il a vécu avec James Lee à Oakland. Toutefois, il a commencé vraiment à expérimenter la lutte quand il était à Los Angeles. Il changeait de forme en permanence. Pensez, qu’à un moment donné, il a même décidé d’abandonner le terme JKD ! II. Sur les personnes qui disent faire du JKD original, je voudrais citer quelques phrases de Bruce Lee. Il a dit : « le JKD est juste un nom, c’est comme une barque qu’on utilise pour la laisser une fois qu’on en a plus besoin. » En d'autres termes, c’est un concept, dans lequel il ne faut pas s’arrêter, il faut plutôt aller plus loin pour trouver votre propre chemin. Je suis plus orienté vers la distance de combat. D'autres préfèrent le Muay Thai et la longue distance, comme la distance des coups de pied. À chacun son truc, parce qu'il n’y a pas deux personnes pareilles. III. Bruce se centrait plus sur l'individualité de la personne que sur la production en masse de ceci ou de cela. Par conséquent, pouvons-nous parler vraiment de JKD « original » ? Je ne le crois pas... » A. Colonnese - « En fait, l'idée d'un système codifié avec un début et une fin serait en contradiction avec les idées diffusées par Bruce Lee. » Hartsell - I. - Exactement. Il était en constant changement. « Bien sûr, ce qu’il enseignait au début était très efficace, je n’ai aucun doute, mais il était en constant changement jusqu'au jour de sa mort. » A. Colonnese - "J'ai entendu dire que Bruce Lee ne pratiquait pas les Arts Martiaux d'Asie du sud-est ni le combat au sol, toutefois, même dans les versions plus dures de son art, ainsi que dans ses films, il y a des éléments de Kali et de lutte. " Hartsell - I. "Une fois, un journaliste a écrit dans un magazine d'Arts Martiaux (Black Belt Magazine) que Bruce n'avait jamais étudié le Silat. Faisant référence à cela, il a ajouté, "pourquoi aller à la crèche, s'il était déjà à l’université ? » Cela ne parut si stupide, parce que j'ai moi-même vu les notes de Bruce Lee sur le Silat. »
A. Colonnese - « Bruce étudiait Kali et Silat, ils ne savent pas quoi écrire. » En fait, on ne devrait pas oublier le Silat et le Kali, même si Bruce Lee ne les avait pas étudiés ". Hartsell - I. "Le Silat est un bel art. Je l’ai moi-même étudié avec Pendekar Paul de Thouars. Une des choses que je veux promouvoir c’est l'harmonie entre les arts martiaux. Nous pouvons tous apprendre les uns des autres et il n'est pas juste donc de discréditer ainsi les gens. » A. Colonnese - « Après tant de stages partout dans le monde, que pensez-vous qu'un praticien d'un autre style peut tirer au clair d’un stage ? » « Hartsell - I. » Cela dépend de la personne. Certains captent le message à la volée. Aux États-Unis, beaucoup de gens qui pratiquaient la lutte libre amateur, on apprit rapidement le combat au sol. Un ex boxeur apprendra rapidement les techniques de main. Bref, il s’agit toujours de choses différentes qui vont bien ou mal à différentes personnes. Je m'entraîne avec Yori Nakamura au Shoot Wrestling. « Je peux absorber les techniques suffisamment bien pour les insérer dans mes stages. » A. Colonnese - "Donc vous apprenez toujours ! « Il y a encore des gens qui arrivent devant vous en salopette jaune en vous demandant de leur apprendre à utiliser le nunchaku ? » Hartsell - I. « Une fois une personne m’a demandé de lui enseigner le Chi, parce qu'il disait que Bruce Lee avait un Chi spécial ! » Je pense que Bruce Lee expérimentait de grandes décharges d'adrénaline. Il pouvait les gérer à sa guise. Je crois que c’est quelque chose que nous avons tous, comme la femme qui soulève une voiture pour sauver son fils. Dans le corps humain, le stress provoque d’étranges changements chimiques qui donnent des résultats étonnants. » A. Colonnese - « Il me semble qu'il y a deux écoles avec la pensée de Bruce Lee. » L’une comme la vôtre qui suit ses méthodes de proximité à la formation, et celle qui a une dévotion obsessionnelle pour Bruce Lee comme s'il s'agissait d'une icône. Vous n’avez jamais rencontré quelqu’un appartenant à cette dernière école” ? Hartsell - I. « Bien sûr, vous devriez voir les lettres que reçoit Linda Lee. » Quelque chose de fous. Des gens qui prétendent être possédés par l'esprit de Bruce Lee. Lors des stages, j’ai eu l’occasion de rencontre parfois des gens avec un comportement névrosé obsédé ; et je les traite comme aux autres, parce que dans ces cas- la, il faut le faire, même si j’ai l’œil sur eux. » A. Colonnese - « Ces jours- la combien de temps vous avez entrainé dans le cadre de vos obligations professionnelles ? » Hartsell - I. "Cela dépend du mois. Je m'entraîne toujours avec des poids, et j'essaie de trouver du temps pour entraîner avec Dan Inosanto et Yuri Nakamura. En un mot, je me maintiens en forme !" A. Colonnese - « J'ai remarqué que les magazines américains sont toujours dédiés aux mêmes personnes. En effet, compte tenu de vos antécédents, jamais vous n’avez suscité
suffisamment d'intérêt dans les médias comme vous le méritez, pourquoi ? " Hartsell - I. « Eh bien, beaucoup de ces journaux sont conçus exclusivement pour créer des contrastes, toujours en essayant de jouer à « qui va gagner dans cette situation ». J'ai eu assez de publicité. J'ai écrit quelques articles pour Martiaux Arts Magazine, un magazine que j'apprécie beaucoup, parce qu'il traite uniquement des méthodes de formation. Cependant, toute cette histoire de « quel est le meilleur système » n'est rien d'autre qu’une ordure et je préfère rester en dehors que parce que je n'ai rien à prouver. Je suis monté sur un ring, je me suis battu dans la rue, je sais ce que je peux faire et je n'ai rien à prouver à personne. " A. Colonnese - "Je vous remercie de nous dédier un peu de votre temps Larry". Hartsell - I. « Merci, cela a été un plaisir. »
Alessandro Colonnese
WTKF World Traditional Kung Fu Federation Pratiquer le Kung Fu traditionnel consiste à plonger dans une culture millénaire et par conséquent partir pour un voyage à travers de l'étude de la philosophie, la médecine, l'art et de la martialité. Les champs d'étude et de recherche sont innombrables et les manifestations de la pratique sont de même. A ce jour, le WTKF rassemble des nombreuses écoles et des Maitres qui pratiquent et enseignent des styles différents. La beauté de cette union est de partager les nombreuses manières de vivre, l'expérience martiale en apportant le bénéfice de l'échange et le dialogue entre les différentes traditions et méthodes. Dans le passé, les grands Maîtres se réunissaient pour grandir ensemble, pour se former et pour montrer les résultats de leurs recherches. Un cercle vertueux d'échange et d'entraide qui permettait aux Maitres qui se joignaient à cette collaboration, de se démarquer dans la pratique et dans la diffusion du Kung-Fu traditionnel. Le WTKF reconstruit cet esprit d'harmonie et de coopération pour mettre en marche une nouvelle Ere du Kung Fu traditionnel. Pour le faire, il est nécessaire d'UNIR nos forces pour permettre que la vraie culture martiale émerge d’un panorama chaque fois plus décadent et qui a créé une image altérée de la nature du Kung Fu.
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1- DÊfense des coups de pied avec saisie, 2 - Saisir la jambe et amener l'adversaire au sol. 3 - Saisir la jambe pour terminer la mise au sol. 4 - Après la mise au sol, levier articulaire au genou. 5 - Levier articulaire au genou et à la cheville.
En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.
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Minoru Higa – En brisant des Makiwaras et en construisant des vies. Higa Minoru sensei est considéré comme le Maître de Karaté par excellence, à Okinawa comme à l'étranger. Judan Hanshi, chef de Kyudokan, directeur de l'Okinawa Karaté Do Rengôkai et le président de la célèbre corde géante de la ville de Naha, ne sont que quelques-uns de ses titres. C'est un type doux, mais féroce et puissant. Avec une énergie débordante, il réalise toutes les techniques avec ses élèves, dont beaucoup ont la moitié de son âge. qÉñíÉ=Éí=mÜçíçë=W=pÉåëÉá=`Éò~ê=_çêâçïëâá
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Assisté par l’assistant d’Ar ts Mar tiaux sensei Patrick Roult, installé en France, habile Maitre multilingue, un véritable ambassadeur du karaté d'Okinawa, qui s’assit pour une entrevue au dojo Hombu-Kyudokan, district de Ts u b o y a , alors que les températures extérieures frôlent les 33 degrés Celsius., Ce qui m’impressionna le plus fut la cordialité de Higa-sensei et sa sagesse rayonnante. CB : Higa-sensei, c’est un privilège et un honneur pour moi de parler dans votre dojo. HM : Merci beaucoup. CB : Vous êtes le leader du groupe international Kyudokan Shorin-Ryu, mais aussi un ambassadeur actif de tous les styles d'Arts Martiaux d'Okinawa et de nombreuses activités culturelles.
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HM ; Tous unis, nous pouvons vraiment avancer en popularité et promouvoir le vrai sens de l'Okinawa Karaté Do dans le monde entier. CB : Sensei quel âge aviez-vous quand vous avez commencé à pratiquer le Karaté-do ? HM : J’avais 18 ans. Cela peut sembler tardif, mais depuis l'âge de 12 ans, j’étais un praticien de judo très actif. Mon premier Maître de Judo fut Yogen Tamashiro, ensuite je suis devenu élève de Maître Yokomoto Seikichi. CB : Sensei, quand vous êtes retourné à la partie continentale, vous avez commencé votre entraînement de karaté. Pouvez -vous nous dire quelque chose sur cette période ? HM : Eh bien, le karaté a été la passion de ma famille depuis des générations. Mes deux oncles, Yuchoku Higa Higa et Jintetsu, ont été des Maitres très dévoués au karaté. L'un des premiers arrêts que je faisais quand je revenais c’était la maison de mon oncle Yuchoku, où simplement il me disait « Je t’ai suggéré que tu commences avec le Judo, maintenant c'est le moment pour le karaté », donc je me suis inscrit dans son dojo. Je savais judo cela me donna un bon équilibre et compréhension de tandem et je voulais appliquer ces principes. CB : Quels sont vos souvenirs des débuts dans le dojo ? MH : En général, le mukashi-keiko (formation de l'ancien temps) se pratique dehors. La plupart des dojos étaient, en fait, des jardins unis à la résidence de la famille. Il était difficile de faire la différence entre une maison et un dojo à l'exception des nombreuses makiwaras situées autour de la cour. C'était un outil très important. Aujourd'hui, les gens pratiquent le karaté pour devenir de meilleures personnes, pour développer l'esprit et un bon cœur. En ces temps- là il s’agissait d'avoir un coup définitif. Tout se centrait sur la défense. A cette époque, le mot le plus fréquemment utilisé pour décrire le but du karaté était Mamoru, protection. Le Bugei ou le côté purement pratique du karaté, était ce qui m'intéressait, jusqu'à ce que j'ai vu l’idée holistique que mon senpai avait de l’Art. Cela a changé mon point de vue du budo, ou la méthode du cœur-esprit de la pratique spirituelle. CB : Vous pensez que le karaté aidera les professionnels à devenir de meilleurs êtres humains, ou vous pensez qu'ils doivent posséder un profond désir de croissance personnelle ? HM : Il ne s’agit pas d’un changement instantané. Ce n'est pas un satori ou un éclat de lumière. C’est
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« La plupart des dojos étaient, en fait, des jardins unis à la résidence de la famille. Il était difficile de faire la différence entre une maison et un dojo à l'exception des nombreuses makiwaras situées autour de la cour. »
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progressif, il nait de l’observation des anciens. S’ils sont modestes, il est probable qu’ils deviennent modestes. S'ils sont bienveillants, fidèles ou travailleurs, ils seront ainsi. C'est le concept de michi, chemin ou route. Le Maitre et l'élève doivent voyager ensemble, aussi longtemps que nécessaire. Cela pourrait se résumer comme mugen Kyudo - le chemin de l'étude est infini. CB : Sensei le concept du ShinGi-Tai est souvent transmis aux é lè ve s à Ok ina w a . Que lle e st
votre vision personnelle de ce concept ? HM : Shin est kokoro ou le cœur, il s’agit de l'esprit. GI est à propos de waza, technique ou compétence. Taï ou karada est le corps, ou noyau. L’évolution s'effectue en fait, à l'inverse. D'abord on doit développer un corps fort, avec des exercices physiques et la formation. Seulement alors on est prêt pour apprendre la technique, kata, application ou semblable. Ces compétences s’inscrivent dans un noyau solide.
Les deux premières étapes sont le devoir du Maître et le plus approprié pour l'individu. La formation du cœur-esprit est nouvelle, quelque chose que l'élève développe davantage de son côté, fondées sur les enseignements physiques. Ces étapes sont un catalyseur pour la maturité du Budo. CB : Quand on parle de la maturité du Budo, de la notion de Shu-Ha-Ri, qu’en pensez-vous ? MH : Shu signifie protéger, préserver, mais aussi obéir. À ce
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stade il faut juste pratiquer, il s’agit d'apprendre les fondements et la découverte de nous-mêmes comme praticiens. Ha signifie pour briser, détruire, séparer, mais aussi frustrer. À ce stade, on suit les enseignements et on développe également nos propres points de vue selon les besoins de la formation. On peut commencer à enseigner et à développer nos procédures d'enseignement, toujours basées sur la doctrine de notre style. RI signifie disperser, éloigner et séparer. En théorie, si nous pratiquons suffisamment, nous développerons des concepts et des idées uniques, mais je pense que ces choses-là sont très rares. Il est inutile de changer simplement à cause du changement. CB : Je pense que la plupart des professionnels sont familiarisés avec les grades de Renshi Kyoshi et Hanshi, mais il y a un titre supérieur à Meijin qui est utilisé comme référence pour les personnes dotées réellement. Pouvez-vous nous expliquer la signification et l'utilisation de ce titre ? HM : Les titres de Renshi Kyoshi Hanshi ont une signification standard (lecture de caractères Kanji). Cependant, chaque style ou groupe a un standard et
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de différentes expectatives adjointes. Le titre de Meijin signifie « une personne vraiment unique. Un Maître ascensionné qui ne se guide pas seulement par son chemin, mais il illumine ses voyages. Une personne qui émane de la lumière, ou le pourvoyeur de l'inspiration profonde. CB : Sensei la dernière question ; il y a une maxime ou un principe qui vous vouliez partager avec nos lecteurs ? HM : Je pense que peut-être Ichi-go Ichi-eet ou une occasion, une rencontre. Quand vous connaissez quelqu'un ou que vous remarquez quelque chose, vous devez donner de l’importance à l'expérience. Parfois, les moments les plus infimes pourraient avoir des résultats profonds. Quand on est plus jeune, peut-être nous regardons les personnes importantes pour nous inspirer et nous éduquer, lorsqu'elles mûrissent, chaque interaction, chaque personne importe et offre une occasion. HM : Pour finir, je voudrais dire, que tout le karaté, et en fait tous les Arts Martiaux sont merveilleux. Ne critiquez jamais autre art, système, style et surtout à un praticien. Le fait qu'on ne comprenne pas quelque chose, ne signifie pas qu’elle ne soit pas importante et précieuse. Au lieu de formuler un jugement rapide, offrez de l'optimisme et travaillez ensemble pour l'amélioration des vies humaines. PostScript : Higa Sensei représente la convergence de l'ancien et du nouveau. Avec son leadership, qui est plein de cœur et son intellect, en guidant le futur du Karaté-do, notre avenir est assuré. Je vous suis très reconnaissant pour votre temps, ainsi qu’à sensei Patrick Raul pour nous aider dans cette interview et à sensei Marion Manzo pour son aide dans le de montage. .
« Le fait qu'on ne comprenne pas quelque chose, ne signifie pas qu’elle ne soit pas importante et précieuse. »
Le maître de Shaolin Shi Yanti est moine de la 34º génération du Temple de Shaolin de Songshan et disciple direct du vénérable abbé Shi Yong Xin. Dans ce premier travail pour Budo Inter national, il présente Luohan Shibashou, une des plus anciennes et représentatives formes fondamentales de main vide du Temple Shaolin. Selon le livre "Shaolin Quan Pu', de la dynastie Sui, les moines guerriers de Shaolin ont développé une série de mouvements simples élus conformément au "18 statues de Luohan", d'où le nom de Luohan Shi Ba Shou (les18 mains de Luohan). Ce style Taolu est distinctif et dans ses mouvements continus, nous apprécions clairement des combinaisons de mouvements réels et l'irréels, de défense et de contre-attaque et une grande variété de mouvements cachés. Les principales techniques de main dans le Taolu sont celles de la paume de la main, et son apprentissage nécessite une bonne agilité et coordination, ainsi que la maitrise des positions Xubu, Dingbu, Gongbu et Mabu ainsi que de ses caractéristiques.
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José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par la World Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board) Conseil d'Administration de la FHH, Directeur International pour l'Europe de l'Ouest et Président de la Fédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans son premier DVD un traité complet sur les techniques qui permettent de rendre grand ce véritable art martial traditionnel coréen, grâce á l'héritage que lui a transmis directement le Grand Maître Kwang Sik Myung 10ème Dan de Hapkido. L'Hapkido est l'Art de la Défense Personnelle Dynamique par excellence, alliant vitesse et fluidité, ainsi que la préparation physique, la technique, la respiration, la méditation et la culture de l'énergie inter ne. Un art qui comprend une grande variété de techniques avec et sans armes, elle combine les défenses et les attaques, entre lesquelles sont inclues des techniques de la jambe, du genou, du poing, du coude, des projections, des étranglements et surtout des techniques de luxation.
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Jeet Kune Do Être honnête ? Cette question peut sembler anodine et la réponse peut paraître simple à donner. Mais est-il si facile que cela d’être honnête envers les autres et soi-même ? En effet dire la vérité aux gens semble être un devoir et une chose aisée. Néanmoins il faut tenir compte de la sensibilité et de la susceptibilité de chacun. Avec le temps je me suis rendu compte que lorsqu’on souhaite être honnête, on s’attire de nombreuses rancunes et on se retrouve vite isolé. Beaucoup pense qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. Cela semble en effet préférable mais lorsqu’on s’investit, notamment dans les arts martiaux et les sports de combat pour des élèves, un lien affectif et une confiance se créent.
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orsqu’au cours des années et de l’évolution de ces élèves, on doit parfois faire des mises au point et remettre parfois les pendules à l’heure. Or, avec l’expérience, on se rend compte que les gens aiment entendre les compliments mais pas les critiques lorsque celles-ci sont nécessaires pour leur progression. Même si ces critiques sont faites pour permettre d’amener l’élève à son meilleur niveau, souvent les élèves se vexent et décident de quitter leur entraineur. Dans la compétition, par exemple, un entraineur prépare de nombreux compétiteurs qui atteignent les plus haut podium. Si le compétiteur se relâche, l’entraineur va lui notifier un manque de sérieux dans son entrainement ; le résultat est malheureusement souvent le même, à savoir le départ de l’élève. L’honnêteté de l’entraineur, envers son élève, aura pour effet de lui faire perdre tout le temps et l’investissement dans la préparation de celui-ci. Il en est de même dans la formation des professeurs, il est très difficile de faire remarquer le manque d’assiduité d’un professeur aux cours pour continuer à se former et ainsi progresser. Le résultat sera le départ de ce professeur.
Jeet Kune Do Un professeur est en formation toute sa vie et doit donc continuer à s’entrainer en permanence afin d’apporter le meilleur à ses élèves. Il est aberrant, mais pourtant fréquent, de voir les professeurs cesser de s’entrainer dès qu’ils sont certifiés. Cela vient du fait que beaucoup pense qu’être certifié professeur signifie la fin de la formation. Or c’est tout le contraire, c’est justement le tout début du parcours. Être honnête envers ses professeurs met fin, quasiment tout le temps, à la relation de confiance avec ceux-ci. Ils se sentent blessés et vexés d’avoir entendu une vérité qu’ils connaissent parfaitement. Pourquoi l’honnêteté est devenue si compliquée ? Faut-il mentir et se trahir en étant complaisant et en ne faisant que des compliments à des gens qui sont malhonnêtes envers eux-mêmes et leurs propres élèves ? Je pense sincèrement qu’il faut être honnête, même si on perd des élèves car au moins nous aurons prévenu ces élèves à la dérive qu’ils ne sont pas sérieux ou qu’ils s’éloignent de leurs objectifs par exemple. Pourtant, les arts martiaux servent à apprendre à se connaître et à devenir honnête envers nous-même et les autres, en découvrant nos limites, nos forces et nos faiblesses. Malheureusement, les arts martiaux sont devenus un moyen de faire de l’argent sans scrupules, de briller face aux autres… Beaucoup de gens sont frustrés dans leur vie quotidienne et trouvent à travers l’obtention d’un diplôme, le moyen de se sentir supérieur, de dominer les gens en prétendant être ce qu’ils ne sont pas. Lorsqu’ils se sentent en danger, ils quittent leur professeur afin de préserver leur aura face à leurs élèves crédules. De plus, ils se sentent souvent obligés, à travers des ragots totalement faux, de vouloir salir leur professeur qui a voulu les aider en étant honnête avec eux. Entendre la vérité n’est jamais facile mais quand c’est pour notre bien, cela devrait être un électrochoc et donc un moyen de nous améliorer, au lieu de se vexer et de faire notre « enfant gâté » qui va bouder et faire une colère non justifiée. Vouloir être honnête est donc très préjudiciable mais pourtant indispensable afin d’aider les gens qu’on entraîne à atteindre leurs objectifs, et surtout nous mêmes. Cette honnêteté nous permet de toujours repousser nos propres limites et ne jamais stagner dans nos arts. Cela permet donc de rendre véritablement hommage à nos professeurs qui nous ont formés et qui continuent à nous former à travers les années qui s’écoulent, en montrant tout le respect que nous avons pour eux et toute notre gratitude pour ce qu’ils nous ont apportés et continuent à nous apporter.
Jeet Kune Do On assiste pourtant à un manque total de gratitude envers ceux qu’on a aidé et formé. Certains prétendent même être sortis de la cuisse de Jupiter, en étant devenu ce qu’ils sont sans l’aide de personne. D’autres, contactent des professeurs qui vont les diplômer en échange de fortes sommes d’argent même s’ils n’ont pas le niveau. Ainsi dans le Jeet Kune Do, certains obtiennent des diplômes de complaisance après un week-end de pratique ou au mieux deux à trois ans. Ils sont alors certifiés instructeur, au mieux, mais souvent ils sont certifiés Full Instructor car ils ont payé suffisamment. Comment peut-on prétendre être Full instructor en moins de 15 ans minimum même si on a du talent ? Cela me semble impossible sans passer un temps minimal à s’entraîner (et on continuera toute notre vie) en fonction de notre parcours martial. Se former, c’est comme produire un millésime, il faut du temps et de la patience afin d’obtenir les meilleurs résultats. J’ai souvent été contacté (et le suis encore), par des gens qui voulaient que je les certifient, mais ma réponse a toujours été la même : je ne certifierai jamais une personne pour de l’argent et dans l’urgence. Se former prend du temps et dure toute une vie. Si on veut honorer nos professeurs, entrainons nous et soyons honnêtes envers eux, envers nous et envers nos élèves. Un élève qui vient s’entraîner avec nous, nous donne sa confiance et met entre nos mains son « éducation martiale ». Nous avons le devoir d’être honnête avec celui-ci afin de l’amener le plus loin possible en fonction de nos compétences. C’est pour cela qu’il n’y a aucune honte à reconnaître nos limites et orienter un élève vers un autre professeur plus compétent que nous, lorsque nous ne pouvons plus le faire progresser. L’honnêteté envers soi même peut se résumer en un titre de Jean Gabin « Je Sais », car le jour où on dit je sais, c’est le début de la chute.
Si on estime savoir, on cesse de s’entrainer ; alors non seulement on ne progresse plus mais pire on régresse. Enfin, l’honnêteté est souvent facile pour un professeur car face à un miroir, comme le dit Sifu Dan Inosanto « on reconnaît un professeur d’un compétiteur, par le fait que chez le compétiteur on voit sa ceinture noire, alors que chez le professeur on voit son ventre ».
« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part il cache un puits d'eau. » Antoine de Saint-Exupery « Ce que nous savons est une goutte d'eau ; Ce que nous ignorons, un océan. » Isaac Newton « Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) comme dit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regretté Maître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cette année. Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités et entravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt. Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisse aucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « un museau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphore de la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de la forme, sans transformer l'essence. Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer à rien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation et du non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature, elle contourne tous les obstacles et elle nous apprend comment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sans perdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur son chemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle se filtre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rien n’arrête son chemin ni sa destination. Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages ces textes, que je partage maintenant sous forme de livre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tous les auteurs sont confus, parce que nous sommes tous débiteurs de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui nous ont inspiré et nous inspirent, des nuages flottants de l’inconscient collectif et même …qui sait ! des esprits et des consciences qui nous entourent. Je n'ai rien à enseigner, parce que je ne sais rien, mais tout ceux qui veulent écouter mes vers, je leur laisse ici mes réflexions sincères, bien senties, chaque jour plus sincères et moins pensées, parce que l'esprit est un engin trompeur qui voit ce qu'il veut voir et duquel j'ai appris à me méfier.
Kung Fu
Dans tous les domaines presque innombrables, où les hommes fournissent des succès extraordinaires il y a en r evanche, souvent, seulement quelques personnes qui, en vie, deviennent une légende. Je n'ai pas eu seulement la chance d’être l’élève d'une telle légende vivante, mais j'ai également eu l'honneur de suivre ses pas. Et cette année, il a même été là avec nous en Suisse. Nous nous référons, naturellement, au Grand Maître Dr, Chiu Chi Ling, détenteur du 10e Degré de Maître et précurseur du Style de notre famille de Kung Fu.
Une légende du Kung Fu en Suisse !
Kung Fu ù qu’il aille Mon Maitre est vénéré. J’admire ses connaissances techniques et son expérience, sa capacité d’enthousiasmer tout le monde et de propager la joie. Surtout grâce à son expérience de plusieurs décennies en Shaolin Hung Gar Kung Fu, qui ont fait que sa présence là où qu’il soit, remplisse l'endroit. Beaucoup de gens m'ont demandé comme j’ai fait pour devenir le successeur du Style d'une telle icône. Souvent la question est aussi en général, quel est le secret de mon succès dans le monde
O
des Arts Martiaux. Mon secret est en fait très simple et obéit seulement à deux règles : 1 Sifu a raison. 2. Si votre Sifu une fois visite votre classe, suivez la règle n ° 1. Oui. Même et quand cette règle a un fond de vérité, plaisanterie à part : J'ai reçu la formation de mon Sifu de bonne foi, pour faire toujours les choses correctes, et même si parfois ça n'a pas été agréable, j’ai été formé pour laisser mon ego en dehors des questions importantes et pour faire arriver nos arts à autant de personnes que possible. D'une part pour mes progrès dans les techniques à travers des décennies de formation et d'autre part, ces points nommés, mis en œuvre efficacement et systématiquement, certainement m’ont aidé certainement que je sois choisi pour continuer le Style et l’élève de premier niveau. Je veux montrer dans cet article un bon exemple de comment un élève de premier niveau s’adresse à son maître après des années d'obéissance et d'apprentissage : Quand mon Sifu fin janvier atterrit à
Kung Fu l'aéroport de Zurich, je suis allé le recevoir et après un accueil chaleureux, nous nous sommes dirigés vers mon école à Zurich. Cela ne faisait pas longtemps que nous nous avions vu, puisque nous nous sommes vu au cours de sa première fête d'anniversaire en Belgique, où étaient présents mes autres frères de Kung Fu, comme Hagen Bluck (Alem.), Klas Padberg (Hol.) et Giancarlo Matarazzo (It.). Dès que nous sommes arrivés à l'école de Zurich, j'ai montré à mon Sifu le plan que j’avais élaboré avec soin pour les prochains jours. Naturellement, nous voulions profiter au maximum de cette courte période en Suisse et c’est pourquoi nous avons organisé non seulement plusieurs stages pour Débutants, Niveau Intermédiaire et Haut Niveau, mais aussi de MCT (Médecine Traditionnelle Chinoise), des rendez-vous concertés pour assister aux patients et bien sûr des cours privés pour moi. Grace à une préparation consolidée et professionnelle, non seulement sur le plan technique, mais aussi au sens interpersonnel et
culturel, mes instructeurs et mes élèves savaient exactement ce qu'ils devaient faire et ils m’ont aidé à tout organiser afin que le séjour de mon Sifu soit aussi parfait que possible. Le lendemain de son arrivée (naturellement il passa la nuit chez moi dans la chambre d'hôtes spécialement réservée pour lui) eut lieu ma première leçon privée. Après tant d'années, il est arrivé naturellement à me faire sentir comme un débutant. C’est exactement pour cela que je me sens passionné par ce style, par cette famille et par cette personne. Il a également souligné : "Vous savez, Martin, il n'y a pas beaucoup comme vous qui n’arrêtent pas d’écouter leur Maître pour apprendre. On finit d’être bon, dès qu’on arrête l'effort pour être meilleur. Vous l'avez compris. Il est important que d'autres le comprennent aussi ». Après le déjeuner près de notre siège social à Wil (SG), nous nous sommes dirigés à nouveau vers l'école de Zurich où mes élèves avaient préparé des toiles et du matériel pour peindre. Mon Sifu commença alors à nous montrer un autre type de connaissances et ainsi il commença à peindre quelques planches avec une calligraphie exquise pour mes nombreuses filiales. Après un dîner rapide commença le suivant highlight : le stage de Niveau Intermédiaire. De nombreux participants entre la moitié de la (ceinture verte) et la fin de la (ceinture noire) de l'Ecole Elémentaire, écoutaient et regardaient intéressés les mouvements de leur Sigun pour après pouvoir les exercer avec leur partenaire. Les heures passaient à toute allure et avec la tête pleine d'idées ils attendaient avec enthousiasme samedi, quand ils verraient une fois de plus leur Sigun au stage MEGA. Avant j’avais prévue d’autres rendez-vous : entre autres, je voulais naturellement apprendre plus de lui et je profitai d’autres cours privés sous sa direction. Nous avons également visité d'autres de mes écoles et nous avons voyagé à Valencia, où nous avons fait divers Fotoshootings, des prises cinématographiques et des interviews pour la Revue Internationale des Arts Martiaux (Budo International Magazine). Dormir, comme toujours quand mon Sifu est là, règne par son absence, mais nous avons beaucoup apprécié le Stage MEGA. Dans la matinée, les heures pour signer des autographes étaient programmées. J'ai dû freiner les gens afin que tous ne s’approchent pas en même temps à table de Chiu Chi Ling et les 2 heures programmées ne furent ni de loin suffisantes. Ce qui fut important pour moi c’est que malgré tout, tous les élèves purent rencontrer leur Sigun et obtenir un autographe. Et ce fut aussi un succès. Après le déjeuner, nous nous sommes installés dans une salle de sport à proximité où plus de 100 participants nous attendaient. Ce fut très spécial de voir beaucoup de mes élèves concentrés sur les mouvements de mon Maitre en apprenant et en pratiquant pendant des heures. Mon Sifu et moi observions de près deux de mes élèves car ils avaient l'honneur de passer l'examen de la ceinture noire en présence de Chiu
Kung Fu
« Il me reste encore beaucoup de choses à pratiquer et je suis très fier d'être l’élève et le successeur du style d'une légende. »
Chi Ling. Et précisément, avec succès. Naturellement, il eut aussi de nombreuses séances photographiques dans lesquelles il y eut beaucoup de rires et de photos splendides. Pour l'exprimer avec les mots d'un élève : « Un succès complet ». En fin d'après-midi, nous sommes enfin arrivés à la célébration de la fête d'anniversaire de mon Sifu, et pour l’occasion nous sommes tous réunis dans un restaurant. Nous nous sommes régalé avec le repas, des conversations agréables et une ambiance sensationnelle. Et bien sûr nous avons respectueux avec mon Sifu, nous avons préparé non seulement une belle tarte d’anniversaire mais aussi nous avons organisé une grande cérémonie Lai Si. « Lai Si "est une petite enveloppe rouge dans laquelle on introduit de l’« argent de la chance » pour l'anniversaire du Maitre et lors d'une cérémonie on le lui donne personnellement. Important : Culturellement, il est approprié que la somme d'argent soit 8, comme88, -ou 888,-. Une autre option est possible 54,-, puisque le 5 est pour le « non » et le 4 pour « mourir », ce qui signifie ensemble « immortel ». Malgré les sessions extraordinaires de photos et là super ambiance j’ai vu que mon
Sifu, même lui (longtemps après que d'autres soient tombés de sommeil) commençait à être fatigué. Et le moment arriva où nous avons dit adieu convaincus des visages heureux de mes élèves et nous nous sommes dirigés à la maison. Dimanche fut une jour née plus détendue. Mais nous ne voulions pas être inactifs. Et j’ai donc invité mes instructeurs à un stage spécial l’après-midi et je leur ai donné la possibilité de capter une vision profonde de notre art. L'expliquer ici en détail serait hors du contexte de cet article. Mais il est important de mentionner que nous nous avons régalé avec un dîner d'adieu dans un bon restaurant à Wil SG, où toutes les personnes présentes ont remercié mon Sifu, Chiu Chi Ling pour le temps qu’il a passé avec nous. Pendant l’organisation et les jours avant son arrivée, j’étais naturellement nerveux, puisque je voulais structurer le séjour de mon Sifu, comme j’ai dit, aussi parfait que possible. Maintenant tout est passé et il est en route à nouveau pour les Etats-Unis, je veux analyser les résultats. Avant tout deux choses me viennent à l'esprit : Il me reste encore beaucoup de choses à pratiquer et je suis très fier d'être l’élève et le successeur du style d'une légende.
Entretien avec Janice Lyn par Sifu Vincent Lyn Photos : Mark Ruddick & Gia Photography
Janice Lyn, une femme aussi intelligente comme sexy et également Championne du Monde de Muay Thaï. Un ingrédient qui nous invite même si on ne veut pas à être au bout de son pied ou de son poing dans ce cas. Récemment, j'ai rencontré ma cousine après sa victoire devant une autre adversaire en Thaïlande dans son ascension vers la gloire comme Championne du Monde de Muay Thaï.
Les Femmes dans les Arts Martiaux
Les Femmes dans les Arts Martiaux
Vincent : Nous allons commencer par le début. Vous n'êtes pas d'ici, non ? Où êtes-vous née ? en Chine ou aux États-Unis ? Janice : Dans aucun de ces pays. Je suis née à Toronto, au Canada. Je me suis formée en Jamaïque et en Chine. Ma mère est née à Hong Kong et mon père est né en Jamaïque. Vincent : Avez-vous commencé à montrer une prédilection pour les Arts Martiaux immédiatement ? Janice : J'ai toujours été attirée par les Arts Martiaux, mais je n’ai jamais eu l'occasion de me plonger dans un « Art » en particulier jusqu'à maintenant parce que mes parents étaient très stricts Ils voulaient que je me
concentre sur mes études. Mon rêve d'enfance était de devenir l'un de ces ninjas des vieux films de Kung Fu qui combattaient si bien derrière leur masque et que lorsqu'ils révélaient leur identité, leurs adversaires masculins vaincus étaient surpris d'être frappés par un femme ninja. Vincent : Quel âge aviez-vous ? Janice : 25 ans Vincent : Pouvez-vous donner à nos lecteurs quelques informations sur ce qui vous a poussé à prendre des cours d'Arts Martiaux ? Janice : Il y a quelque chose dans les Arts Martiaux qui me calme et me fait sentir comme chez moi. Je ne le
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comprenais pas au début, mais tout cela me semble logique maintenant. J'avais l’habitude de voir des vieilles photos de mon grand-père avec une cigarette dans sa bouche en pratiquant le Kung-Fu dans sa cour en Jamaïque. J'aime les Arts Martiaux parce qu'ils me font sentir puissante. J'aime me sentir forte physiquement et aussi ils m’ont fait prendre conscience de ma force mentale et spirituelle. Vincent : Qui est -ce qui vous a amenée du Canada en Thaïlande ?
Janice : La Thaïlande est la Mecque du Muay Thai. Mon rêve est de devenir la meilleure boxeuse du monde. Quelle meilleure façon de trouver les meilleurs adversaires que là où tout a commencé, où vivent les combattants, où ils respirent Muay Thai, et où ils ont combattu dès leur jeune âge ? Vincent : Je crois aussi que vous étudiez la nutrition holistique Janice : En 2007, j’ai eu mon diplômé de l'Université McMaster avec une licence en Biologie. Mon mentor, le
Les Femmes dans les Arts Martiaux Dr. Rollo, a suscité mon intérêt pour les antioxydants et leur rôle dans la santé humaine. Le terme « période de la santé », c'est-à-dire la période de la vie d'un organisme où il est sans maladies s’étudia de notre laboratoire. Notre laboratoire mit au point un mélange d'antioxydants, de vitamines et de minéraux qui aide à maintenir les systèmes de l'organisme impliqués dans le vieillissement. Je ne savais pas alors que mes études sur le vieillissement seraient liées à ma nouvelle passion pour le sport Muay Thai et à la nutrition holistique Vincent : Revenons à vos compétences de combat. Quelle a été votre plus grand défi jusqu'à présent ? Janice : Apprendre à me détendre. La majorité de mes entraîneurs ont mentionné que je suis trop tendue et que
cela peut affecter mon cœur, au flux avec des combinaisons et à la synchronisation. Combattre constamment en Amérique du Nord a également été difficile. Le combat continu permet d'appliquer les techniques que vous avez apprises. Je pense que c'est particulièrement important lorsque vous êtes un boxeur amateur, parce que vraiment vous testez vos compétences et vous évoluez. Vincent : Après des centaines d'heures de sueur et de larmes de sang, le grand jour est enfin arrivé. Que se passe-t-il dans votre tête ? Janice : J'essaie de penser à quelque chose de significatif pour quoi lutter. Cela a été un voyage intéressant pour moi et j'ai commencé à faire ça peut-être
Interview à la moitié de ma carrière. Le Muay Thai a été créé pour la guerre comme une arme défensive du peuple thaïlandais pour vaincre ses ennemis. Quand les gens vont à la guerre, ils se battent pour leur pays, ils se battent pour leurs familles, pour la libération et pour la liberté. Lorsque je me bats, il me semble que je le fais mieux quand je pense que je me bats pour quelque chose. Razor Ruddock planta cette graine dans ma tête. Il me dit avant que je gagne mon premier championnat à Iowa que je devais rentrer dans le ring et faire semblant que j’étais ma propre adversaire. Ce week-end là j'ai remporté le titre. Quelques années plus tard, j'ai adopté cette même mentalité dans mon premier combat Pro. J'ai lutté contre Mike Tyson, l'incarnation de la grandeur et j’ai gagné par KO technique. Ce fut une expérience formidable de la lutte, en mon nom, pour moi et pour ma lignée familiale. Vincent : Comment vous sentez-vous lorsque vous gagnez et vous entendez la foule scander votre nom ? Janice : je me sens incroyable si je sais que j'ai fait un bon travail et que j'ai représenté ma salle de sport et mes entraîneurs aussi. C'est la partie la plus importante, savoir que tous les entrainements et le dur travail ont valu la peine et que j'ai des gens qui ont sacrifié leur temps, tout cela me fais sentir fière. Je me sens vraiment heureuse et bénie. Pour moi, c'est toujours très difficile d’assimiler, que tant de gens soient intéressés de me voir combattre et qu’ils soient là pour me soutenir. C’est vraiment étrange pour moi. Vincent : Quel est votre registre actuel comme amateur et maintenant aussi comme lutteuse Pro ? Janice : Amateur : 18-8-0, 7 KO techniques Professionnel : 5-1, 2 KO technique 2012 Championne TBA 2012 IKF Médaille Argent Classique Mondial en 2013 IKF Championne du Mondial Classique de 2014 Championne WKA de 2014, 2015 IFMA
« Je me sens vraiment heureuse et bénie. Pour moi, c'est toujours très difficile d’assimiler, que tant de gens soient intéressés de me voir combattre et qu’ils soient là pour me soutenir. C’est vraiment étrange pour moi. »
Championne Mondiale Médaille de Bronze, Championne Provinciale de la WKF et 2015 Championne de Monde de la WPMF. Vincent : Alors, évidemment, vous savez que vous portez beaucoup de poids avec votre nom de famille Lyn Janice : Oui, c'est très intéressant. J'ai été vraiment bénie pour être née d'une telle lignée de ce sang et pourtant j’ai encore beaucoup à apprendre sur l'histoire de ma famille. Vincent : Quand découvrez-vous que la lignée Lyn a une style familial célèbre dans les Arts Martiaux chinois, Ling Gar, qui existe depuis plus de 700 ans ? Janice : Grâce à vous et à votre livre. L’Héritage de Ling Gar : Le Kung Fu dans le monde réel. Vincent : Que pensez-vous de cela ? Janice : Cela signifie beaucoup pour moi avoir une histoire familiale si riche en artistes martiaux. Vincent : Vous aimerez également étudier le style de Kung Fu de votre famille ? Janice : Oui ! S'il vous plaît apprendrez moi. Je ne plaisantais pas quand j'ai dit que je me sentais comme si vous étiez Luke Skywalker et moi votre Jedi. Vincent : Qui a été votre plus grande source d'inspiration dans la vie ? Janice : Ma grand-mère s’est occupée de moi depuis que j’étais un bébé. Elle est la personne plus affectueuse que je connaisse bien qu’elle eut une vie difficile en
Les Femmes dans les Arts Martiaux grandissant. Elle avait une grande responsabilité dès un jeune âge car elle devait prendre soin de ses petits frères puisqu’elle était l’aînée. Elle est aussi une survivante de la Seconde Guerre Mondiale, durant l'invasion japonaise et elle a souffert de terribles expériences. Il faut être une personne très forte pour être aussi solide qu'elle, moralement et dans les valeurs. Elle est la personne qui m'a appris à aimer de tout mon cœur. Elle est la femme de ma vie. Deuxièmement, je ne serais pas ici sans mon Kru Darwin Miranda et son épouse Danica. J'adore la salle de sport qu’ils ont construit, Krudar Muay Thai, car elle abrite un fort esprit de lutteurs, d’entraîneurs et de gens qui se soucient vraiment pour le Muay Thai et la progression de ce sport. Kru et sa femme s’investissent dans les combattants et les étudiants qui sont désireux d'apprendre l'Art. Les étudiants viennent apprendre l’authentique Muay Thai, mais ils repartent en apprenant plus sur comment aimer ce qu’ils font, respecter les autres et eux-mêmes, comment confier en leurs capacités et comment rêver en grand et réaliser ces rêves. Je serai éternellement reconnaissante pour le temps, l'amour et le sacrifice qu’ils m’ont dévoué. J'espère qu'ils se sentiront fiers et qu’ils transmettront leurs connaissances aux générations futures d'étudiants Krudar Vincent : Regardons vers le futur - Quel est l'avenir de Janice Lyn ? Janice : J'ai l'intention de combiner ma passion pour le Muay Thai et pour la nutrition. Il y a un manque de connaissances et d'éducation sur la nutrition. J’aimerai créer un programme de nutrition pour nos athlètes et nos membres. A une plus grande échelle, j'espère pouvoir aider nos athlètes de Muay Thai en dehors de notre salle de sport et un jour j’espère être la spécialiste de la nutrition de notre équipe nationale. Hors du Muay Thai, je voudrais utiliser mes connaissances en nutrition pour aider les gens dans les pays sous-développés. L'Institut de la Nutrition Holistique a un programme d'apprentissage en Afrique. Si je suis choisie, je voudrais enseigner la nutrition holistique pour renforcer les groupes de femmes. Les possibilités sont infinies et je suis très reconnaissante d'avoir l'occasion de combiner mes trois passions : Muay Thai, nutrition, holistique et pouvoir aider les autres, dans ma vie. Je suis tellement émue. Vincent : Je tiens à remercier ma cousine Janice pour avoir été si sincère, et je suis sûr que maintenant elle aura encore plus de fans dans le monde entier. Je tiens à lui souhaiter plein de succès dans tous ses efforts. Qu’elle reste forte, calme et intelligente. Ecoute, tu es une Lyn !
Sifu Vincent Lyn Ceinture Noire 10ème Dan et spécialiste de la médecine chinoise Héritier du style Ling Gar Kung-Fu de sa famille. Inclus au Salon Mondial de la Gloire des Arts Martiaux. Il a reçu le Prix « Poing de Légende » - et le Prix Légendes du Cinéma de Hong Kong.
Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos expériences.
REF.: • KMRED1
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