Un pratiquant de Kali considère une attaque comme un coup de poing, non pas comme une attaque, mais comme un objectif recommandé pour être systématiquement attaqué par l'immobilisation du coup. Cela n'est pas si loin de la façon de penser du Kyusho sauf que les structures qui sont attaquées sont internes au lieu d'externes. Donc en ajoutant la technique externe du Kali et la saisie, nous agissons plussur la capacité de l'adversaire. Le Kyusho est une étude de l'anatomie humaine, pas un Art Martial (bien qu'il peut être et qu'il a remarqué comme l'un d'entre eux), mais son utilisation avec ou dans un Art Martial est naturel et ajoute une d i m e n s i o n supplémentaire. Donc il peut être intégré facilement et efficacement dans tous les styles d'Arts Martiaux. Le pratiquant de Kali, armé avec les connaissances de Kyusho peut mener la pratique de Kali à une perspective complètement profonde. Dans ce deuxième volume nous vous montrerons les résultats de la combinaison des inhérents ou possibles objectifs de Kyusho sur la tête avec les mêmes saisies de bras qu'on peut voir dans le premier DVD. Un travail de collaboration entre le Maître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.
REF.: • DVD/KYUSHO 25
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » Antoine De Saint-Exupéry
e n’est pas la première fois que je me vois dans cette brette, ni probablement la dernière. C’est un peu étrange d’expliquer de façon simple, de quoi je parle quand je dis spiritualité, surtout quand je veux la distinguer de la religion et du mysticisme. La spiritualité, comme je la conçois, est la connaissance et l’interaction positive avec l’invisible. Ainsi, le premier point auquel je dois faire face quand je donne une conférence sur le sujet, est celui de situer les gens devant l’invisible, dans l’intention de voir l’invisible. Redoutable tâche, étant donné que le concept de vie est modulé par le mystère de la perception, et il s’agit de la base de tout notre Univers subjectif. Personne exclusivement à travers de la raison, sera en mesure de changer tout un système de « assujettissement » du monde qui a été établi avec contumace persistante et vigoureuse, dans un consensus du groupe, tous les jours depuis l’enfance... et encore moins quelqu'un de l’extérieur, avec un discours simple. Donc, je suis conscient que la seule chose que je peux essayer, c’est d’ouvrir une brèche dans le concept impénétrable et consolidé de la perception ; le reste du processus sera, dans le meilleur des cas, comme dans un conte de fée raconté à un enfant et au pire, comme d’essayer d’expliquer les couleurs à une personne aveugle. Ce n’est pas que j’ai l’intention de modifier ou d’imposer ma vision aux autres, cependant, quand on me demande de discuter sur quelque chose, je comprends que l’autre partie veut ou a besoin d’entendre ce que j’ai à dire, et puisque nous parlons des « langues » différentes seulement je peux établir un pont en questionnant le propre moyen de communication. Nous gaspillons des tonnes d’énergie en tentant de maintenir debout le château de nos univers personnels, la seule chose vraiment capable de défaire ces murs est une initiation spirituelle sur un chemin semé d’empirisme, avec des couilles en acier pour suivre, quand tout tombe et une soif de connaissances extraordinaire. Par conséquent, il n’est pas trivial toutefois le sujet de la perception, car en l’étudiant attentivement nous comprenons combien peu fiable et limité est notre conception du monde. En l’admettant notamment, il est plus facile de transporter à mes interlocuteurs vers le véritable paradigme de Matrix, un Univers d’énergies et de tensions, que si bien ont décrit les anciens prêtres Shizen, les Miryoku. Lorsque nous comprenons que la « peau » de la matière est seulement un concept créé par notre esprit, c’est plus simple de comprendre que tout est un flux de vibrations associatives, de fréquences de vibration et d’énergies fusionnées par des lois d’affinité et de répulsion. La matière est juste une certaine vibration plus dense, qu’il a au moins deux points pour produire une fréquence et que ce que nous voyons ou nous percevons par les sens est
C
« Une grenouille dans un puits ne peut pas concevoir l’océan. » Zhuangzi (Chuang Tzu)
donc qu’une partie de la gamme des énergies qui composent ce monde matériel et d’autres mondes parallèles. Les lois qui régissent ces mondes sont ce que les anciens chamans Shizen étudient au e-bunto « la grande force commune à tous ». Il est vrai que de telles connaissances sont si vastes et particulières, que ce ne sont pas le genre de connaissances qu’on acquiert en réalisant un cours par correspondance ou en allant dans une Université. La plupart d'entre elles sont tellement complexes et spécifiques, qu’on ne peut pas les expliquer en dehors d’un système de valeurs pertinentes, (sa propre culture) et en conséquence par une initiation, quelque chose comme disait Shiniyuki Sensei " pour être admiré par beaucoup, pratiqué par quelques-uns et compris par encore moins"... Toutefois, ces expériences ont ouvert ma perception à une vision complètement différente de l’Univers et pas juste à une opinion, ou à une évaluation subjective, mais à la capacité d’interagir avec ces pouvoirs, ces énergies et ces tensions efficacement, empiriques et palpables. Ça veut dire quoi ? Et bien qu’une chose c’est ce qu’on peut penser, ou comment on veut construire son Univers personnel et une autre très différente celle de corroborer explicitement aux actions qui vont au-delà de la normalité ou de ce qui est convenu par la raison collective. La réussite des Miryoku fut d’explorer l’inconnu sans jugements de valeur, ni même mettre en question l’existence de l’impossible, mais de le faire depuis l’empirisme. L’empirisme des Miryoku découla de la nécessité et devint fort dans leur ténacité sans pareil ; dans l’hiver de Hokkaido et à 40 degrés en au-dessous de zéro, on ne peut pas se tromper deux fois... quand les villages étaient traqués par des forces bien plus supérieures en nombre, leurs oracles ne pouvaient pas se permettre le luxe d’être approximatifs ou malléables. Si l’Univers propre possède un ordre, comme tout ce que l’homme a scruté semble nous montrer, que cet ordre pourra être compris. Ça vous dit quelque chose ? La science en tant que méthode l’essaye depuis quelques siècles. Non satisfaits de comprendre l’ordre les anciens Miryoku, ils essayèrent d’établir une interaction avec lui et ils découvrirent que l’impossible est seulement un état d’esprit mental. La spiritualité n’est pas mystique, bien qu’il puisse y avoir des chemins spirituels qui le soient ; la spiritualité n’est pas une religion, bien que pour certaines personnes, ceci soit un besoin tout à fait respectable.
« Une chose c’est ce qu’on peut penser, ou comment on veut construire son Univers personnel et une autre très différente celle de corroborer explicitement aux actions qui vont au-delà de la normalité ou de ce qui est convenu par la raison collective. »
Grands Maîtres
Raúl Gutiérrez, « Ame de Guerrier ». Je connais Maitre Raúl Gutiérrez depuis de nombreuses années. Il m’a toujours semblé être une personne très douée pour les AAMM, autrement dit, une personne née avec des compétences intrinsèques d’un guerrier, mais ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’il est aussi né avec l’esprit et l’âme d’un guerrier. Par conséquent, les années, sont venues seulement confirmer ce que nous savions déjà. Tout était clair, mais la manière de se développer ou de s’épanouir toujours est une inconnue, parce qu’il appartient au domaine de la propre libre arbitre, qui ouvre une porte plutôt qu’un autre (ou qui les ferme) et chacune mène à une nouvelle salle, avec une nouvelle perspective, de nouveaux scénarios, avec des différents protagonistes et acteurs. Mais la maturité de mon ami arriva de façon optime, aujourd'hui il est un homme plus sage, plus serein et plus compatissant. Il est une meilleure personne et par conséquence naturellement un meilleur Maitre. C’est toujours un bon moment pour vous l’apporter à la première page, parce qu’il est déjà une légende dans l’histoire du Kenpo ; admiré, suivi par des centaines de personnes dans le monde, la vie de ce chilien universel a touché à beaucoup de gens et beaucoup plus qui l’attendent sur leur chemin, car si son travail a été jusqu'à présent grandiose, c’est dans cette étape où il brille avec plus de force, éclairant les chemins et la vie de nombreuses personnes. Alfredo Tucci
Kenpo
Grands Maîtres
"Nous devons toujours comprendre la valeur du temps. On peut en profiter de la meilleure manière ou le perdre de la façon la plus stupide. C’est notre décision, mais n’oubliez pas que chaque seconde, chaque minute de notre existence, c’est un miracle qui ne se répète pas. »
Mon Histoire Personnelle Mes débuts dans le monde des arts martiaux furent motivés par un simple « appel interne », à l’époque où il n’y avait pas trop d’informations à ce sujet. Plutôt peu de tout. La télévision était encore en noir et blanc, nous utilisions la « poste galène » et les premiers appareils de radio révolutionnaient le marché. Il existait à peine quelques livres avec des informations sur les Grands Maîtres et les arts martiaux, qui contenaient quelques données « erronées », due à l’absence de connaissances et d’informations ou de façon de les confronter. Internet bien sûr n’avait même pas apparu et tout le reste en conséquence non plus, CD, DVD, magazines spécialisés, cinéma, ni télévision. La raison pour laquelle un beau jour j’ai décidé de pratiquer les arts martiaux, ni moi-même je pourrais l’expliquer. Peut-être ce fut le fait de vivre dans un monde de constants affrontements personnels entre les humains, misères, besoins, l’incertitude de ce que pourrait être notre avenir ; guerres, politique intransigeante et extrémiste, films de guerre américains. Maintenant peu importe, ça m’est égal. La chose importante c’est qu’en vivant avec un père « Carabinier ou Policier », depuis enfant, j’ai vécu dans un climat permanent de défis, d’affrontements mineurs, graves et même mortels. Voyant comme des personnes, principalement des hommes contre des hommes, même des femmes contre des femmes ou des femmes contre des hommes ; souvent se confrontaient dans une guerre sans quartier, comme s’il s’agissait d’animaux sauvages. Depuis ma plus tendre enfance, j’ai vu beaucoup de combats. Des combats stupides, pour des raisons stupides pour permettre que chacun sorte sa « stupide méchanceté extrême à flot ». J’ai appris la mort de gens autour de moi, dans des circonstances différentes. Et elle est devenue ensuite pour moi comme quelque chose de complètement naturel. Dans des occasions où la majorité des adultes pleuraient la mort d’un être cher, ma mère me demandait pourquoi « Je ne pleurais pas ». Et ma réponse était alors aussi très logique et naturelle. « Et pourquoi je dois pleurer, ça ne me vient pas, je ne peux pas et en plus il est déjà mort, nous ne pouvons rien faire de plus. Nous allons tous mourir un jour". Ma mère, alors mettait ses mains sur sa tête et disait ; Cet enfant a un cœur de pierre.
Kenpo
« La raison pour laquelle un beau jour j’ai décidé de pratiquer les arts martiaux, ni moi-même je pourrais l’expliquer. »
Grands Maîtres Peut-être l’impact que j’avais souffert de voir arriver la mort de certaines personnes avait fait que mon attitude fût celle-ci. Et maintenant je suis heureux qu’il en fut ainsi. J’ai vu mourir des personnes très jeunes dans mon enfance. Certains dans des accidents de la circulation, des incendies, des suicides sur les voies du train, des combats avec couteau, ou avec des armes à feu, etc... « Peut-être » après avoir vécu tout cela ou par hasard j’ai décidé de me préparer pour ce que je supposais m’aller tomber dessus. J’ai découvert qu’un ami intime pratiquait le karaté, le Judo, un autre de la boxe et la majorité des sports vraiment dangereux sans avoir aucune préparation à cet égard, « ils étaient des gars vraiment durs de la rue ». Ils savaient toujours comment faire vraiment mal quand l’occasion se présentait et sans aucune préoccupation d’ordre légal et de ses conséquences éventuelles. Ils avaient toujours vécu dans la pauvreté dans un monde hostile et avec très peu de choses à offrir aux jeunes et aux moins jeunes. Pour cette raison dès leur jeune âge ils avaient commencé à commettre des délits pour survivre et donc peu à peu ils se sont habitués à prendre le chemin le plus facile et rapide pour obtenir tout ce dont ils avaient besoin au moment où ils le décidaient.
J’ai toujours dit dans mes entretiens qu’il est beaucoup plus facile de détruire que de construire. Casser un objet d’un bon coup est simple, il faut juste le faire et il est détruit en quelques secondes. Mais combien de temps, d’effort, de sacrifice et d’argent a couté l’amener jusqu’à ce point ou lieu ? Ces simples raisonnements nous font ou nous devraient faire réfléchir sur ce qui est vraiment important dans cette vie. Et c’est de protéger, de prendre soin et d’admirer toutes les choses de la création divine ou humaine. Grace à Dieu et à mes parents, depuis l’enfance j’ai vécu dans des foyers humbles mais entouré d’une nature magnifique et par des animaux. Mon père fut celui qui, avec son infinie patience et dévouement, construit avec ses propres mains les maisons où nous avons vécu, il planta des arbres, des fruits, des légumes et éleva plusieurs animaux. Je fus fils unique et mes camarades de tous les jours étaient les chiens, chats, cochons, poulets, lapins, canards, etc... Peut-on souhaiter une meilleure façon de vivre et de grandir ? Même si à l’extérieur, dans la rue, il y avait tant de méchanceté et de risques constants. J’ai commencé à m’impliquer dans le monde martial petit à petit, mais tout ce que
« J’ai commencé à m’impliquer dans le monde martial petit à petit, mais tout ce que j’avais vécu dans le « Dojo », bien que se fut « très joli », jamais je n’avais vu que dans la rue cela fonctionne, tout simplement parce que ce n’était pas applicable ou personne ne l’avait appliqué. »
Kenpo
« J’ai toujours dit dans mes entretiens qu’il est beaucoup plus facile de détruire que de construire. Casser un objet d’un bon coup est simple, il faut juste le faire et il est détruit en quelques secondes. Mais combien de temps, d’effort, de sacrifice et d’argent a couté l’amener jusqu’à ce point ou lieu ? »
« Personne n’est parfait. Tout arrive en son temps, et par conséquent nous devons être patients, tolérants et humbles. »
Grands Maîtres j’avais vécu dans le « Dojo », bien que se fut « très joli », jamais je n’avais vu que dans la rue cela fonctionne, tout simplement parce que ce n’était pas applicable ou personne ne l’avait appliqué. Parce que rien de tout cela ne fonctionnerait normalement. Avec mon expérience de rue, acquise depuis mon enfance dans des affrontements constants, conscient ou pas, je n’ai jamais été agressif ni violent, mais plutôt timide, calme et en essayant toujours d’être un bon gars. Chaque fois que mon « professeur » dans la salle de gym, m’invitait à me battre, pas avec lui, mais avec ces bêtes qu’il croyait qu’il avait, le sang coulait, des dents arrachées, des côtes cassées, des genoux ou d’autres blessures multiples. C’était une autre époque et les arts martiaux étaient alors considérés comme quelque chose de spécial, on avait du respect pour les pratiquants de karaté, de tae-kwon-do ou de kung fu. Mais aussi les séances d’entraînement étaient très dures sur l’aspect physique et technique. Tel qu’on doit s’y attendre, il n’y avait pas de règles sportives de combat, ni des équipements et des protections comme aujourd'hui. Les combats étaient alors le knockout ou K.O ; sans divisions de poids ou de grade. Après quelques années, j’ai décidé de changer d’air, car après mes premiers pas dans la boxe, le judo, le karaté shotokan et le kenpo-karaté, j’ai commencé à voyager, à enquêter et à découvrir certaines réalités qui m’avaient été cachées jusqu'à présent. Par la suite, l’histoire personnelle a commencé à s’écrire. En Europe et situé à Madrid depuis le 30 août 1976, j’ai commencé un périple de voyages et à établir des contacts avec certains grands maitres et spécialistes de sports de contact. Donc j’eu des belles occasions de rencontrer,
« Ne permets pas que les gens t’emmènent vers leur orage. Plutôt amènes-les vers ta sérénité. »
de me former et de partager avec des personnages tels que : Ber nard Billicky, Dominique Valera et Bill Wallace, Benny Urquidez, Tadashi Yamashita, Johan Vos, Jan Plas, Pepe Legrá, Jon Fanning, Robert Trias, Thomas Mitose, Mazayuki Kukan Isataka, Masafumi Suzuki, Ed Parker, Tatsuo Suzuki, Yosuke Yamashita, etc... De chacun d’eux j’ai tiré profit de leurs précieux enseignements, histoires, connaissances et philosophie de vie. En fait, il fut un temps dans mon histoire personnelle où forcé par diverses circonstances du destin et parce qu’en réalité en dépit de toutes ces étapes et ces contacts, j’étais devenu un autodidacte. Quand dans mon pays natal, je me suis détaché par mon enthousiasme, dévouement, créativité et originalité ; le maitre et à la demande des élèves et instructeurs de l’Académie, m’appela pour m’assigner des cours, dans lesquels j’avais parfois plus de 40 élèves par session. J’ai donc passé quelques années ainsi avant de faire le saut vers l’Europe. Décision, que je ne regretterai jamais.
En Europe, je fus moi-même surpris de ne pas trouver de maîtres du Kenpo, cependant ; de nombreux maitres et très bons dans ses différentes lignes. Je n’ai jamais eu de scrupule d’entrainer avec aucun d'entre eux. Cela évoqua toujours en moi un énorme respect, sans faire attention s’ils étaient chinois, coréens, japonais, philippins ou américains. Et justement cette attitude et ce mode de vie, furent ceux qui à un autre moment de mon existence me poussèrent à créer en Espagne la première association ouverte à tous les styles d’arts martiaux. Et ce fut l’historique et controversée « Association Espagnole de Karaté et d’Arts Martiaux », SUSKA. En honneur, respect et admiration au défunt Grand Maître de Shuri-Ryu Karate, Robert A. Trias, président de la "United States Karate Association » USKA. Trias fut le premier à m’ouvrir tout grand ses portes, en croire en moi. Il m’apprit beaucoup de choses, il fut un « Maître et un Ami ». J’ai beaucoup regretté sa mort précoce d’un cancer des os, RIP/QEPD.
RÉCONCILIATION Pendant de nombreuses années j’ai été en colère, rebelle ou intransigeant avec des gens qui, dans le passé, j’avais considéré "qu’ils m’avaient fait du mal," au moins ils avaient essayé. Peu à peu, j’ai
Kenpo compris qu’on n’a pas besoin d’être rancunier ou de parler mal de quelqu'un. « Parle de ma vie lorsque la tienne soit un exemple, et quand tu croiras quelle est un exemple, tu te rendras compte que tu n’as plus besoin de parler de la vie des autres ». J’ai compris que souvent dû à nos propres erreurs ou incompréhension, nous ne nous rendons pas compte que l’attitude ou le comportement de certaines personnes se doit précisément à que parfois nous voulons, nous souhaitons où nous espérons une réponse ou un résultat de quelqu'un en particulier. Et cette personne ne le voit pas de la même façon, elle est distraite par d’autres choses ou simplement elle ne le ressent pas ainsi. Dit autrement. Personne n’est parfait. Tout arrive en son temps, et par conséquent nous devons être patients, tolérants et humbles. Il est vrai qu’il y a des gens envieux, négatifs, nuisibles, obsédés et qui vivent permanemment avec de la méchanceté. "Ne permets pas que les gens t’emmènent vers leur orage. Plutôt amènes-les vers ta sérénité". Le long du chemin, nous trouverons des sentiers de gloire, de succès et de satisfaction. Mais il y aura aussi des étapes semées d’épines, d’obstacles et de douleur. Ne vous alarmez pas, les problèmes lorsqu’ils apparaissent doivent être résolus dès que possible avec une attitude positive et de la décision. Ne jamais tomber dans la douleur et la tristesse qui peuvent nous mener à la dépression et donc à un des pires échecs. Non plus se faire les victimes et raconter nos chagrins à tout le
« Les esprits occupés, les âmes propres et les cœurs heureux, ne se mêlent pas des affaires d’autrui. »
Grands Maîtres monde. N’oubliez pas que cela ennuie les gens, ça les éloigne de nous et à la fin ils ne nous saluent même pas. Personne ne veut des malheureux ou des pleureurs à ses côtés pendant une longue période. Toutefois, si vous êtes un gagnant, vous devenez une sorte de « Iman », tous ou la plupart voudront être près de vous et ils viendront par initiative propre. « Les esprits occupés, les âmes propres et les cœurs heureux, ne se mêlent pas des affaires d’autrui ». Prenez de la distance et éloignez-vous des gens compliqués ou difficiles, votre sante s’en réjouira. Aujourd'hui j’ai décidé de pardonner à tous ceux qui m’ont blessé dans le passé. Je sais bien que beaucoup d'entre eux m’ont donné de l’amour, du soutien et leur appui quand j’en avais besoin. Mais comme tout dans la vie tout doit suivre son propre cours beaucoup de ceux qui étaient mes amis et mes collègues par des circonstances du destin, il y a des moments où nos chemins se sont séparés, éloignés et peut-être plus jamais ils ne se rencontreront. L’important est de se souvenir toujours du meilleur. Et si au fil des années, nous nous retrouvons que ce soit avec nos meilleurs souvenirs, un sourire, un « quelle joie de te revoir », une poignée de main et une étreinte chaleureuse.
QUE M’ONT APPORTÉ LES ARTS MARTIAUX Au cours de ma vie, un équilibre parfait en santé mentale, physique et spirituelle. Un motif très puissant de me réveiller chaque matin en remerciant pour une nouvelle journée et la possibilité d’améliorer dans tous les aspects. Savoir que je suis toujours vivant, que je peux contempler une nouvelle aube, embrasser le soleil, respirer l’air qui me donne
la vie ou bien caresser la pluie. Regarder la montagne et admirer sa grandeur. Sentir que je peux courir, entrainer, voir grandir les arbres et les fleurs. Contempler l’immensité de la mer et plonger heureux dans ses eaux apaisantes. Répondre au téléphone quand un ami m’appelle. Écouter de la musique, chanter et danser qui sache le faire. En bref, beaucoup de choses simples, faciles et gratuites que nous offert notre monde merveilleux. Les arts martiaux, m’ont permis de sculpter mon corps et mon esprit. Ils m’ont rendu humble, simple et noble. En même temps que fort physiquement et émotionnellement. Ils ont toujours été à mes côtés dans les bons et dans les mauvais moments. Ils m’ont permis de voyager dans la moitié du monde et de connaître tant de lieux merveilleux de notre terre, ainsi que de rencontrer des gens formidables. Faire des amis, remporter de l’amitié et de l’admiration. Ils m’ont guidé pour aider, initier et partager mes connaissances et pour me sentir utile car au fil des années, je trouve à tant de gens de différents coins du monde, qui me manifestent leur affection, admiration et gratitude pour tout ce qu’ils pensent que j’ai fait pour eux à un moment donné dans leur vie. Ceci réchauffe mon esprit, relaxe mon esprit et me fait du bien. Je dis souvent que les arts martiaux non seulement doivent être pratiqués pendant les heures d’entrainement, soit sur le tapis, le lieu d’exercice, à l’extérieur ou dans un lieu fermé. Si non, pendant les 24 heures de la journée, depuis que nous nous sommes levons le matin. Nos arts se pratiquent depuis le moment où nous ouvrons nos yeux, en disant merci de nous être réveillés. Pour les bonnes choses que nous avons, pour nos enfants, famille et amis. Nous devons le faire avec une attitude positive et joyeuse, en chantant si possible en rentrant dans la douche. Regarder
« Je dis souvent que les arts martiaux non seulement doivent être pratiqués pendant les heures d’entrainement, soit sur le tapis, le lieu d’exercice, à l’extérieur ou dans un lieu fermé. »
Kenpo
Grands Maîtres
« Il est important de dire que chaque jour je prends plus d’enthousiasme à poursuivre la voie du guerrier. Toujours en combattant et en vainquant mes propres craintes ou doutes. »
Kenpo avec amour les nôtres et commencer nos activités avec la disposition profonde pour être les meilleurs dans tout. Sans piétiner personne, mais en essayant d’être un bon mari, père, ami ou voisin. Le meilleur dans notre milieu de travail, école etc… au long de la journée. Aider toujours tous ceux qui ont besoin de nous. Ceci est pratiquer les arts martiaux 24 heures par jour. Il ne s’agit pas de donner des coups de pied ou des coups de poing à un partenaire, un sac ou un ennemi. Il s’agit de donner de l’amour, l’exemple et respect pour la société en général. Si vous n’êtes pas capable de freiner vos craintes, ressentiments, haine ou insatisfaction et vous agissez avec violence verbale ou physique contre n’importe qui, c’est que nous avons échoué comme artistes martiaux. Parce qu’être un bon artiste martial, c’est bien faire en permanence. Sans offenser ni déranger personne. Et lorsque nous perdons un peu le contrôle, nous devons immédiatement nous excuser, nous réconcilier avec nos semblables. Vous serez plus respecté si vous êtes une personne noble, prudente et brave. Non, si vous êtes violents, agressifs ou injurieux en causant du mal moral ou physique aux autres. Le Kung-Fu, signifie faire bien les choses. Être bon en ce que vous faites. Et alors vous pourrez être un grand kung fu comme père, fils, un ami ou professionnel. Ne laissez jamais que la vanité vous gagne. Plus d’années de formation ou de grades vous posséderez, plus nobles, humbles et patients, vous devez être. Ne croyez jamais tout savoir ou être meilleur
que les autres. Ou que votre style est le meilleur. Chaque jour c’est une lutte constante contre notre propre ego. Une lutte constante contre nos propres démons et défauts. Chaque jour c’est une recherche constante de notre paix intérieure. On dit que pratiquer les arts martiaux c’est comme contempler la vaste mer. On peut voir le commencement mais jamais la fin. Lorsque nous passons du temps et que nous essayons d’atteindre le niveau le plus élevé dans certains aspects de l’art ou la vie, il y a des autres points où nous affaiblissons ou nous perdons des compétences. C’est pourquoi, nous devons toujours être prudents et nobles. Il est difficile d’arriver, il est facile de tomber. Enfin, les arts martiaux ont toujours été une partie très importante de ma vie. Ils m’ont permis de rencontrer beaucoup de bonnes gens, voyager, profiter, partager et apprendre toujours. J’ai vécu de dures étapes mais toujours en fin de compte j’ai reçu la récompense et la reconnaissance. Aujourd’hui, je peux dire qu’ils ont fait partie de mes meilleurs moments en étant mes compagnons de voyage et de satisfaction. Il est important de dire que chaque jour je prends plus d’enthousiasme à poursuivre la voie du guerrier. Toujours en combattant et en vainquant mes propres craintes ou doutes. Merci à vous, tous ceux qui ont partagé mon chemin, mes respects et mes meilleurs souvenirs à ceux qui ne sont plus là et j’espère faire de mon mieux pour ceux qui sont encore là et pour d’autres qui viendront. « Votre pour l’amitié et les arts martiaux du monde »
« Si vous n’êtes pas capable de freiner vos craintes, ressentiments, haine ou insatisfaction et vous agissez avec violence verbale ou physique contre n’importe qui, c’est que nous avons échoué comme artistes martiaux »
Points de Pression
Combat Hapkido
La science de la défense en 60 minutes Par Maître Mark S. Gridley
Le titre de cet article est un défi pour n’importe quel instructeur de défense professionnelle ou personnelle dans le but de vous aider à vous concentrer sur ce que vous sentez ce qui est plus d’impor tant. Le diagramme suivant et les thèmes ne sont pas absolus et représentent mon opinion basée sur plus de 25 ans d’expérience. Je vous encourage à créer votre propre programme d’études et à le tester en le mettant en pratique. C’est évident que l’apprentissage et le développement des compétences de la légitime défense ne peuvent pas être assimilés en 60 minutes. Beaucoup de lecteurs ont consacré des années à l’étude, la pratique et l’expérience dans ce domaine et je ne prétends absolument pas dévaloriser le besoin de pratiquer, le dévouement et l’étude de toute une vie.
Points de Pression
Combat Hapkido
Cependant et si vous aviez seulement eu quelques minutes pour apprendre à quelqu'un ayant peu ou pas d’expérience sur comment se défendre ou protéger ses proches ? Que partageriez-vous avec eux ? Que pensez-vous qu’il serait crucial et efficace ? Mon désir c’est que ces questions stimulent vos pensées et votre créativité. C’est une question que j’ai entendue lors d’un stage que je donnais de double impact avec GM Pellegrini, fondateur du Combat Hapkido. J’ai pensé que la question de l’élève était brillante « qu’arriverait-il si vous aviez seulement 10 minutes pour apprendre à quelqu'un la self-défense ? ». La réponse que j’ai pensée fut avec la mentalité d’un guerrier et avec un très petit nombre d’objectifs (points de pression tactiques) pour attaquer cela arrêterait l’attaque et offrirait la possibilité de s’échapper. Cependant, cette question ne fut pas complètement répondue dans mon esprit et me fit réfléchir pendant plusieurs jours sur qu’elle serait la meilleure réponse. J’ai pris un peu de licence créative avec la question et j’ai décidé qu’il fallait au moins une heure. Bien sûr, la leçon doit s’adapter à votre élève pas à l’envers. Il est important de savoir qu’on entraine et qu’on se confronte à des scénarios qui nous inquiètent, il faut tout d’abord s’y adapter. Cela contribuera à développer la confiance et à réduire l’anxiété afin qu’ils puissent apprendre et se sentir capables *Leçon numéro un dans les dix premières minutes (0:10-0:20) : Prendre en compte la situation et l’esprit du guerrier. Les fidèles lecteurs de Budo peuvent avoir lu un article complet que j’ai déjà écrit sur ce sujet donc je m’excuse pour ma brièveté ; Cependant, le temps vole ! Donc beaucoup d’incidents critiques sont le résultat de mauvaises décisions ou d’être insensible au monde qui nous entoure. Être présent et comprendre l’impact physique, moral et juridique, ne pas être au courant peut conduire à un long chemin en légitime défense. Si vous êtes anxieux ou chancelant dans votre environnement ou entourage, simplement prenez le chemin plus sûr, même s’il est plus long et plus dur.
Points de Pression
Combat Hapkido
Peu de choses sont plus dures qu’une attaque violente. Aux États-Unis, les alarmes contre le feu sont obligatoires presque dans tous les endroits où nous travaillons, apprenons et jouons. Toutefois, il est intéressant de noter qu’une personne est trois fois plus susceptible d’avoir une empoignade que de devoir échapper à un incendie. Reconnaître que la violence peut se produire est une clé pour la conscience de la légitime défense. Soyez conscient, planifiez et mettez en pratique votre plan. L’esprit du guerrier consiste de savoir avant toute altercation de ce qu’il est prêt à faire, ainsi de ce qu’il n’est pas disposé à faire dans une situation donnée. Vous-même donnez la permission de faire ce qui est nécessaire pour vous protéger et protéger vos proches. C’est une promesse que vous devez vous faire à vous-mêmes et aux autres. Notre objectif
n’est pas de tuer, notre objectif est d’arrêter l’attaque par tous les moyens, alors que nous protégeons nos proches et que nous rentrons à la maison en toute sécurité. Nous n’allons pas permettre que n’importe quel obstacle ou personne (s) nous empêchent de rentrer chez nous. *Leçon deux dans les dix minutes suivantes (0: 20-0: 30) : Les objectifs pour blesser et pour échapper. Une fois de plus, dans les articles précédents de Budo j’ai partagé les raisons de pourquoi nous utilisons les points de pression tactiques dans autodéfense. Toutefois, dans sa forme la plus simple, nous causons une lésion ou la sensation d’une lésion. N’oubliez pas que votre élève n’a que dix minutes pour apprendre cette leçon et qu’il doit être prêt à causer des blessures. Il y a beaucoup d’objectifs parfaitement valables qu’un instructeur peut choisir avec un bon résultat. Mon objectif personnel favori d’auto-défense est le méridien de la rate situé à l’intérieur de la jambe juste au-dessus de la cheville. À ce stade marcher sur le pied va neutraliser la mobilité de l’attaquant, tout en provoquant une douleur atroce qui permet de s’échapper rapidement. Il y a plusieurs raisons de pourquoi j’utilise cet objectif, les plus importantes sont qu’il est difficile de se défendre, facile à atteindre, facile à apprendre et très efficace. Je suppose que beaucoup d'entre vous, vous préférez les yeux ou l’aine. Je suis d’accord que se sont des bonnes cibles ...
si vous pouvez y accéder et si elles sont mal défendues. Donc mon prochain pas sera de montrer à l’élève comment attaquer le nerf ethmoïdal antérieur situé dans la suture nasale du nez. Ceci est généralement moins bien défendu que les yeux et provoque une vision floue, douleur et ça influe sur la tête et sur du cou. Une fois de plus, le temps est limité, donc j’ai fourni un objectif dans la zone haute comme de la basse et cela conduira à l’efficacité au lieu de fournir une douzaine d’options qui mènent à l’indécision ou à la confusion. *Leçon trois les troisième dix minutes (0: 30-0: 40) : Position de défense. L’importance de notre position, posture ou placement est souvent très sous-évaluée et donc peu entrainée. En Combat Hapkido, nous maintenons une position bouclier qui assure l’équilibre, la mobilité, la protection des zones vitales et qui peut être utilisée dans l’offensive. Nous commençons avec les mains ouvertes, étendues à plus de 90 degrés et les coudes près de nos côtés. Cela protège la tête et le torse, tout en permettant des attaques rapides. Nous utilisons un profil légèrement aplati pour minimiser le plus possible l’exposition de notre corps avec les genoux légèrement fléchis pour permettre une stabilité et une mobilité rapides. Les différentes postures peuvent se faire debout, assis et couché. Notre objectif principal est de provoquer une lésion afin de stopper l’attaque, sans nous blesser dans une position forte. Observer la situation, l’engagement mental et les blessures viennent avant les positions de protection. C’est un propos tel qu’une bonne attaque est souvent la défense plus
Points de Pression
rapide. On met à l’élève devant l’exécution de son plan rapidement au lieu de se concentrer sur une position stationnaire. Ce sont toutes des tactiques utiles pour s’échapper et doivent être construites de manière cumulative. *Leçon quatre dans les quatrième dix minutes (0: 40-0: 50) : Coups basiques. A mesure que vous passez les pages, il est probable que vous rencontriez des articles d’artistes martiaux très respectés parlant des aspects techniques importants des coups, ainsi qu’un certain nombre d’outils utiles pour les praticiens sérieux. Dans cette leçon, nous sont limités par des contraintes de temps et par conséquent on ne doit pas se concentrer sur plus de deux types d’attaques, peut-être trois tout au plus si l’élève fait une étude rapide. Les protections seront bénéfiques pour frapper comme les pads ou quelque chose dans le style à pleine puissance sans risque de blessure pour l’élève ou pour le formateur. Le premier coup sera un coup de pied bas en ligne en marchant sur le pied vers le bas pour faire perdre l’équilibre et faire une pression vers l’avant. Nous allons le pratiquer avec force, vitesse, équilibre et surtout avec la bonne distance pour atteindre pleinement la cible. L’étape suivante est le poing marteau avec un mouvement rapide en cercle en mettant l’accent sur la correction biomécanique et l’orientation. Enfin, nous travaillerons des coups avec la paume sous plusieurs angles, ciblant des objectifs vitaux qui peuvent être exploités avec des mouvements moteurs dans le peu de temps dont nous disposons. *Leçon cinquième et les derniers dix minutes (0: 50-1: 00) : La gestion post-conflit. Le temps passe vite et il reste seulement quelques minutes pour la fin. Ici nous allons nous concentrer sur
comment bouger tactiquement loin de l’assaillant blessé, ne pas le perdre de vue et nous retourner seulement une fois qu’il soit à une distance suffisante pour courir. Une fois que nous sommes « surs » (nous ou ceux que nous protégeons), nous sommes prêts pour entrer dans notre état de post-conflit. Nous nous concentrerons quelques instants sur la respiration tactique pour essayer de calmer l’esprit primitif de son état d’adrénaline afin que l’élève puisse penser clairement. Ensuite, nous devons évaluer si une personne qui n’est pas le méchant du film, est blessée et a besoin de soins médicaux immédiats, en expliquant aussi à l’élève que peut-être sans se rendre compte il s’est blessé pendant le combat. Maintenant c’est le tour d’informer les autorités de ce qui est arrivé en commençant par le fait que vous craigniez pour votre vie et que vous vouliez détenir l’attaque. Je vous conseille de contacter un avocat pour vous aider à traiter et régler toute question juridique. Enfin, je vous recommande de
Combat Hapkido
Combat Hapkido
faire un rapport à l’instructeur en mettant l’accent sur ce qui s’est bien passé et quelques observations sur ce que l'on aurait pu mieux faire. Et même si on a le temps, de faire une reconstitution afin de voir ce qu’on aurait pu faire de mieux et que ceci soit un exemple motivant. Lorsque vous terminerez la leçon, assurez-vous d’offrir d’autres ressources à l’élève en lui disant au revoir et en lui souhaitant le meilleur. Une page avec des conseils ou un bref aperçu de la leçon et une carte de visite avec votre information peut convertir cet élève de 60 minutes en un élève de plusieurs années. En Combat Hapkido, nous nous concentrons d’instruire les élèves sur trois objectifs principaux. C'est-à-dire, les tenir loin de la morgue, de l’hôpital et d’être loin du mauvais côté du système juridique. Notre définition de la victoire dans la self défense c’est de rentrer chez soi en toute sécurité avec la famille et les amis. En fin de compte, au moins si nous avons bien fait notre travail, eh
bien il y aura une personne mieux préparée pour rester en sécurité dans ce monde. Donc voilà, la science de la légitime défense en 60 minutes ; nous espérons que cela vous serve comme une présentation fonctionnelle pour une recherche permanente de l’étude. Mon but est que vous ayez profité avec cet article, non seulement comme une chronique d’instruction, mais comme un moyen de stimuler vos pensées sur la façon dont on peut mieux faire. Beaucoup des segments des dix minutes ont été ou peuvent être des articles entiers ou même les livres alors s’il vous plaît gardez un esprit ouvert au moment de critiquer et de créer. Bien sûr, cet article ne peut pas aborder cette question dans son intégralité et je vous encourage à approfondir afin de mieux comprendre ces domaines importants de la légitime défense. Dans le prochain article nous continuerons à élargir les connaissances sur la Science de la légitime défense à travers des enseignements du Combat Hapkido. Bien sûr, vous n’avez pas à attendre ; toute cette information est disponible dans les livres, l’Université en Ligne et dans des séries de DVD d’instruction de Combat Hapkido que vous pouvez commander directement aux Services Internationaux de la Défense www.dsihq.com et aussi sur Budo International www.budointernational.com. S’il vous plaît, entrainez dur, vivez avec honneur et soyez heureux. Pour plus d’informations sur la certification, les stages ou des questions, s’il vous plaît contactez avec : info@dsihq.com
Nous sommes heureux de vous présenter le 2ème DVD du Groupe KMRED. Cette vidéo qui porte le nom « CONCEPT et PEDGOGIE » a pour objectif de vous faire découvrir une partie du concept Krav Maga Recherche Evolution et Développement ainsi que la pédagogie qui est développée au sein de notre Groupe. Les différents exercices que vous découvrirez dedans, n’ont pas pour but de vous en mettre « plein la vue » et ne ser vent pas à vous démontrer nos aptitudes combatives car notre priorité ici, est d’expliquer comment nous préparons nos élèves à devenir des « guerriers » capables de « s’adapter » au différentes évolutions d’un combat de rue.
REF.: • DVD/KMRED-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito sur l'autodéfense à mains nues, et la présentation du système Krav Maga Israeli Survial System. Les techniques et la méthode qui forment le système, sont illustrées secrets, d'une manière claire, transparente et facilement compréhensible. Une occasion unique de se rapprocher du cœur de la défense israélienne et d'améliorer vos connaissances sur le sujet. Morabito développe une recherche continue, sans arrêt, dans la poursuite à acquérir de nouvelles connaissances et de ne jamais arrêter de poser des questions. Krav Maga Israeli Survial System n est pas une discipline ou un ensemble de règles rigides, mais une méthode, un processus d'évolution continu et constant. Cela le rend adaptable à toute situation et circonstance, perméable aux changements, et lui offre la possibilité de faire le point sur les erreurs et de prendre son expérience comme une opportunité pour améliorer.
REF.: • KMISS-1
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
WingTsun
Il y a quelques jours et grâce au monde curieux d’Internet, j’ai pu lire un article intéressant sur un blog d’un renommé sifu de Wing Chun. Il parlait de l’incontinence verbale de nombreux praticiens qui, en observant le travail d’une branche ou d’une école différente à la sienne, affirmaient sans rougir : « ce n’est pas du Wing Chun ». Ou même l’affirmation traditionnelle : « ce n’est pas l’AUTHENTIQUE Wing Chun » Parfois ce type de discussions se produisent par le manque de perspective et de connaissance de l’histoire REELLE du système. Si vous lisez attentivement, vous pourrez voir qu’il n’a JAMAIS existé un authentique Wing Tsun. Ou du moins, il n’y a personne qui puisse être porteuse de cette « responsabilité ».
Styles au sein d’un style. « L’art aux mille visages »
Sifu Salvador Sánchez « Yip Man fut un cas inhabituel dans la tradition du Wing Tsun. Il eut deux maitres : Chan Wah-Sum et Leung Bik. Ce fait, qui, en principe, ne semble pas pertinent, changea absolument la façon de pratiquer et de comprendre le Wing Tsun du G.M Yip Man et l’évolution de ce système. »
WingTsun
Styles au sein d’un style. « L’art aux mille visages » Dans un système comme le nôtre, dans lequel la méthode d’apprentissage a subi de grands changements au cours des années passées, ceci uni à que la nature de ce système a mis l’accent spécial sur les sentiments personnels, il n’est pas rare de voir comment il existe des formes différentes de « FAIRE ». Différents STYLES au sein d’un STYLE. C’est, sans aucun doute, une des caractéristiques plus importantes du Wing Tsun. D’une part, les élèves moins avancés, avec moins de critère à niveau technique, osent dire : « ce n’est pas du Wing Tsun ». J’imagine que vous, lecteur de cet article quel que soit le style que vous pratiquiez, ceci vous est familier... Évidemment, nous nous poserons cette question pour essayer de clarifier le doute et en passant tenter d’unir au lieu de séparer. Pour être en mesure d’affirmer si c’est ou non du Wing Tsun, la question nous oblige à regarder en arrière et revoir l’histoire de ce style. Pour cela je voudrais parler du Maître des Maîtres de notre style : Yip Man Lui-même a été confronté à des situations similaires au moment où il a vécu. Enfin, on
Sifu Salvador Sánchez « Pour être en mesure d’affirmer si c’est ou non du Wing Tsun, la question nous oblige à regarder en arrière et revoir l’histoire de ce style. Pour cela je voudrais parler du Maître des Maîtres de notre style : Yip Man. »
WingTsun
Styles au sein d’un style. « L’art aux mille visages » comprend que l’histoire est cyclique... et que les faits se rapportant aux êtres humains se répètent maintes et maintes fois. Yip Man fut un cas inhabituel dans la tradition du Wing Tsun. Il eut deux maitres : Chan Wah-Sum et Leung Bik. Ce fait, qui, en principe, ne semble pas pertinent, changea absolument la façon de pratiquer et de comprendre le Wing Tsun du G.M Yip Man et l’évolution de ce système. On raconte que lorsque Yip Man rencontra de façon presque inattendue le G.M Leung Bik, il ne put pas le reconnaître comme un praticien de son propre système. Oui, c’est incroyable. Interrogé sur le style qu’il pratiquait, Yip Man qui affirmait pratiquer le Wing Tsun, fut surpris par l’esthétique de la pratique de Maître Leung Bik. C’étaient des choses absolument différentes. La question qu’aujourd'hui j’ose poser c’est : Comment est.il possible deux styles si différents entre deux élèves d’un même maître ? Etudions un peu l’histoire du style... Le célèbre maitre de Wing Chun, Dr. Leung Jan, Foshan, écrit trois livres sur le style. Ces livres furent manuscrits et jamais publiés. Même si cela n’a pas été prouvé, on accepte d’un commun
WingTsun accord dans l’histoire de ce système, que le Dr. Leung Jan a marqué un avant et un après en ce qui concerne la renommée qu’avait le Wing Tsun à cette époque. C’est donc une référence très importante pour tenter d’expliquer clairement le sujet d’aujourd'hui. Parmi les élèves du Dr. Leung Jan on peut trouver, rien de plus et rien de moins que Chan Wah Shun « l’évolution de l’argent » et Leung Bik, le fils du médecin. Yip Man apprend son Wing Tsun du Maître Chan Wah Shun à Foshan, mais une rencontre totalement aléatoire et fortuite provoquera que, peu de temps après, Leung Bik l’accepte comme élève. En fait, Yip Man eut l’honneur d’être le seul élève de Leung Bik pendant ses premières années à Hong Kong. Yip Man arrive à Hong Kong à l’âge de15 ans, en 1908, année où il connait Leung Bik à qui il suivit pendant des années en apprenant de lui tous les raffinements et les secrets du Wing Chun Kuen. Malgré cela, Yip Man parlait toujours de Leung Bik. Comme de son Si Pak (Surprenant en ces temps là où qui discutait avec son sifu, le niait et cherchait un autre nouveau SIFU...) Leung Bik n’avait presque pas de ressources économiques et il vécut au bord de la pauvreté à Hong Kong. En fait, il vivait avec un parent et il pouvait à peine manger. Intéressé à lui et à sa situation, Yip Man invita le maitre à vivre avec lui, un fait qui provoqua, sans doute, un grand resserrement des liens personnels et martiaux. Leung Bik enseigna à Yip Man le Wing Chun jusqu’en 1912. Au cours de ces années, Yip Man
Sifu Salvador Sánchez « Yip Man apprend son Wing Tsun du Maître Chan Wah Shun à Foshan, mais une rencontre totalement aléatoire et fortuite provoquera que, peu de temps après, Leung Bik l’accepte comme élève ».
WingTsun apprit tout le système, sous la direction de Leung Bik et, surtout, il pratiqua avec diligence de années et tous les jours sur le fonctionnement plus subtil et plus avancé du système. Après la mort de Leung Bik, Yip Man retourna à Foshan pour aider ses frères de kungfu avec le savoir qu’il avait acquis à Hong Kong. Et c’est précisément à ce stade où les problèmes commencent... Les deux maîtres de Yip Man, bien que tous deux élèves du même Sifu (Dr, Leung Jan), semblaient avoir des styles et des perspectives très différentes. Une explication possible serait dû à la situation vitale de chacun d’entre eux : Chan Wa Shun était un homme avec peu de connaissances culturelles, rude dans ses formes et dont ses connaissances et sa façon de s’exprimer étaient ceux d’un homme ordinaire. En revanche, Leung Bik était un homme cultivé et ses idéaux et sa façon de pratique et de montrer le style étaient fortement influencés par la Philosophie. Sa connaissance des principes du Wing Chun était beaucoup plus profonde et très raffinée. Bien au-delà de ceux qu’avaient son frère cadet de Kung Fu, Chan Wa Shun. Bien que Yip Man apprit autant de Chan Wa Shun comme de Leung Bik et, bien qu’il manifestât que la lignée de Leung Bik était beaucoup plus ample, plus profonde et plus impressionnante, Yip Man ne dit jamais que son sifu fusse Leung Bik. Yip Man comprit le respect qu’un élève doit avoir envers son maitre. Nous devrions tous étudier en profondeur cette leçon de RESPECT et de Kung Fu... Mais le sujet d’aujourd'hui nous situe là, à ce moment historique : lorsque Yip Man revient à Foshan et quand il montre ce qu’il avait appris avec Leung Bik (n’oubliez pas qu’il provenait directement de la lignée de Leung Jan), ses camarades d’entrainement, ses
WingTsun frères aînés de l’école et le reste de la communauté de Wing Tsun de Foshan se sont alarmés et ont affirmé sans rougir : CE N’EST PAS DU WING TSUN !! Je peux d’imaginer la profonde déception que le Grand Maître sentit lorsque voulant améliorer son système et montrer les plus beaux arômes de ce style passionnant, il fut sanctionné par ses pairs pour ne pas avoir une esthétique similaire à celle que des années auparavant il pratiquait. Aujourd'hui il arrive exactement la même chose. Regardons avec curiosité : malgré surmonter à chacun et à tous de ses camarades d’entrainement à niveau de combat et technique, la grande majorité d'entre eux continuaient à regarder à G.M Yip Man comme un traître du style pour entrainer et faire des choses différentes à celles que son sifu lui avait enseigné. Mais en plus, pour pratiquer avec un maître de sa propre école avec son propre style... Incroyable ! Ça vous dit quelque chose non ? Eh bien... aujourd'hui, c’est exactement la même chose. Des choses du pendule... Des années plus tard, interrogé sur ce qu’est le Wing Tsun ou pas, Yip Man utilisa de sages paroles qui synthétisaient ce système et résolvaient tous les doutes. Il dit : « si vous exécutez les principes, c’est du Wing Tsun... » Les principes du Wing Tsun, sont souvent récités à haute voix par les praticiens de ce style, mais rarement étudiés en profondeur pour les mettre en pratique : J’aimerais inviter les pratiquants de Wing Tsun à regarder plus profondément ce qu’ils font et éviter de juger le style personnel des autres. J’ai la
« J’aimerais inviter les pratiquants de Wing Tsun à regarder plus profondément ce qu’ils font et éviter de juger le style personnel des autres. »
Sifu Salvador Sánchez « Des années plus tard, interrogé sur ce qu’est le Wing Tsun ou pas, Yip Man utilisa de sages paroles qui synthétisaient ce système et résolvaient tous les doutes. Il dit : « si vous exécutez les principes, c’est du Wing Tsun... »
conviction que ce système a créé (et encore crée) des praticiens exceptionnels des Arts Martiaux et le simple fait que l’esthétique de ce qu’ils font soit différente à la vôtre ne leur donne pas le « brevet ». De plus, s’ils regardent et réfléchissent, ils se rendront compte que dans de nombreux cas, il y a des gens qui exécutent des mouvements avec une esthétique qui s’appelle le Wing Tsun et derrière cela, il n’y a aucun principe, seulement de la chorégraphie. On dit que, qui oublie son passé, enterre son avenir. Regardons l’histoire de ce style, et les problèmes qui nous tracassent aujourd'hui disparaîtront et nous comprendrons que le seul chemin de l’artiste martial est la pratique quotidienne. Ce que les autres font ou le style personnel de chacun, peu importe dans un art individualiste par définition. La grande richesse de ce style nous permet d’observer des styles personnels aussi différents que ceux de mon Sigung K. Kernspecht, mon sifu Victor, sifu Saly Avcy, Sifu Emin, Sifu Thassos et un long etcetera que, bien qu’ils soient très différents en apparence, ils sont tous extraordinaire à niveau martial. C’est pourquoi nous ne devons pas juger quelqu'un par l’esthétique de ce qu’il fait mais essayer de voir le positif de chacun d’eux pour essayer d’améliorer notre pratique individuelle. J’espère que ceci servira à comprendre
Les Philippines possèdent une longue histoire en combats à vie ou à mort. Depuis l'antiquité jusqu'au temps modernes, les arts de la lutte de l'archipel philippin ont démontré maintes fois être des formes compétentes , efficaces et extrêmement letales en combat. Une infinité de systèmes d'arts martiaux philippins s'étendent sur les milliers d'îles de cette région. Beaucoup d'entre eux sont des arts 《 familiaux 》 et aucun 《étranger 》 puisse probablement arriver à les apprendre, mais heureusement, beaucoup d'autres se sont mis à disposition de tout le monde. Depuis la perspective du Kyusho, l'étude commence avec l'apprentissage de la réanimation et de la restauration, mais après il développe une focalisation d'objectifs móviles avec le bras comme fondament Martial. Quand on analyse une attaque, à part les coups de pied, toutes les autres attaques commencent avec les bras et c'est parce que les bras sont la partie plus rapide du corps, avec plus de mouvement et capacité d'attaque directionnel. Par conséquent c'est une partie très difficile de l'entraînement qui devrait s'intégrer dans chaque session, avec de nombreuses variations. Il y a d'autres façon de faciliter ce niveau et l'une d'entre elles réside dans l'habileté du 《Arm Trapping 》, ou capture de bras. Un travail de colaboración entre le Maître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.
REF.: • DVD/KYUSHO 24
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Arts du Japon
Isidro Sensei 8ยบ Dan Aikido KENKIDO-HOMBU-DOJO C/ SAN MARIANO Nยบ 110 - MADRID - 28022 - ESPAร A +34 655 92 11 37 +34 910 344 613 E-mail: jlisidro1717@hotmail.com
Aikido L’essentiel de l’art de la guerre est éternel. Pour cela, depuis des temps immémoriaux, les experts cherchèrent le principe commun sous-jacent de leur dynamique pour pouvoir ainsi tirer les conclusions qui leur permettent d’anticiper en apportant de l’ordre et un sens au chaos que devient toute bataille. Ueshiba établit ces principes en appliquant des clés qui finalement se cristallisèrent dans des techniques, mais derrière elles, se trouvait l’essentiel, c’est-à-dire l’éternel. Les principes de l’Aikido possèdent donc une valeur universelle, mais tous ses pratiquants ne comprennent pas la grandeur implicite des bases de cet art qu’ils considèrent comme une succession de techniques. Sensei Isidro nous le démontre une fois de plus en enseignant l’art noble des deux épées, une innovation technique qui surgit dans le Budo japonais à travers l’une de ses plus grandes légendes, Miyamoto Musashi. Ce magnifique travail présenté maintenant en DVD enseigne à l’élève la technique des deux épées et l’encourage à comprendre que derrière toute technique, il y a toujours une tactique et que derrière celle-ci, il y a inévitablement un principe stratégique qui dérive de toute une compréhension philosophique. Un livre sur le sujet est en préparation et nous espérons pouvoir vous l’offrir au cours de cette prochaine année afin que vous puissiez approfondir plus encore ce sujet dont il existe si peu d’études et qui est pourtant si intéressant. C’est un travail, comme nous l’indiquons, sur les Kanjis d’ouver tur e d’Aikido, d’Iaido et même de Kenjutsu, il s’agit donc en définitive du Bushido le plus pur.
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Arts du Japon
« Pour dégainer, nous ne devrons jamais dépasser avec nos mains la hauteur qui correspond à la partie supérieure de notre Hara, car nous nous retrouverions totalement à découvert et à la merci de notre adversaire, sans oublier que plus le parcours est grand, plus le temps de réaction et celui d’exécution de la technique. »
Aikido Nito Le Kenjutsu est un art martial japonais ancestral, de ceux que l’on qualifie de « traditionnels ». Il existe diverses écoles, appelées Ryu en japonais, dont l’objectif est de former efficacement au combat avec le Katana et la Wakizashi, dont les variantes en bois pour l’entraînement sont le Bokken et le Kodachi. La pratique peut prendre de nombreuses formes suivant le Ruy pratiqué. Les styles de Kenjutsu que nous connaissons aujourd’hui ont été forgés à partir de la période Muromachi, entre le XVe et le XVIe siècle. Parmi les écoles les plus remarquables de cette époque citons : • Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu • Kashima Shinto Ryu • Kasumi Shinto Ryu • Chujo Ryu • Nen Ryu • Shinkage Ryu La plus grande expansion du Kenjutsu eut lieu au cours de la période Edo (du XVIe au XIXe siècle), où l’on compte plus de 500 styles. À la fin de cette période, certains styles commencèrent à utiliser le Hindi, une espèce d’épée en bambou, ainsi qu’une armure de protection pour apporter plus de sécurité dans la pratique de la discipline. Cette manière moderne de pratiquer l’art traditionnel du sabre japonais impliqua la naissance du Kendo. Mais de nouvelles écoles et de nouveaux styles de Kenjutsu apparurent à la période Edo. Les plus remarquables sont celles que nous indiquons ci-dessous, bien que nous en oubliions sûrement certaines : • Niten Ichi Ryu, fondée par le célèbre samouraï, Miyamoto Musashi • Shinkage Ryu, fondée par Yagyu Muneyoshi • Itto Ryu, fondée par Ito Ittosai Kagehisa • Suio Ryu, fondée par Mima Yochizaemon Avec la restauration Meiji, surgit l’interdiction du port de l’épée. Plusieurs styles finirent alors par disparaître et cela se répéta avec la défaite japonaise pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais diverses écoles survirent jusqu’à aujourd’hui. L’entraînement du Kenjutsu varie en fonction du style pratiqué. La plupart des écoles basent leur pratique sur les katas (avec des mouvements pré-établis). Dans certains Ryu, la pratique des katas se complète par des entraînements basés sur le combat ou Randori multiple, utilisant une armure dans certains cas pour préserver les pratiquants des blessures indésirables.
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Arts du Japon
Dans les entraînements basés sur les katas, on utilise habituellement une épée en bois semblable au Katana, appelée Bokken ou Bokuto. Chaque style de Kenjutsu impose généralement des mesures spécifiques de longueur, largeur et courbature pour son Bokuto. D’autres, de niveau supérieur, optent pour le Suburi Bokken, plus lourd et plus grand, pour ainsi accroître l’habileté avec une arme lourde. Le Kenjutsu est une discipline plus spirituelle et mentale que physique et, pour sa pratique, il est nécessaire et indispensable de trouver l’équilibre entre le corps et l’esprit. Il faut assimiler l’acier empoigné comme faisant partie du propre corps et sentir le contact avec l’esprit, la force physique étant reléguée à un niveau inférieur. L’enseignement de cette discipline, comme celle du Kyudo, possède une grande connotation
physico-religieuse et spirituelle et base sa force principalement sur l’influence du shintoïsme, du confucianisme et du zen. De nombreuses écoles de Kenjutsu parvinrent à survivre après la disparition de la classe des samouraïs et à arriver jusqu’à nos jours, logiquement après avoir évolué et bifurqué en une grande diversité de styles et d’écoles, car le progrès est inévitable et nécessaire. De nouveaux Ryu ont donc surgi avec de nouvelles formes d’expression. À travers le sabre, nous pouvons être capables de décrire dans l’espace la technique juste et précise au moment présent, comme s’il s’agissait d’une plume, traçant dans l’espace, dans le vide qui remplit
Aikido
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Arts du Japon tout, la sensation de l’acier qui représente la vie et la mort, comme un rituel indispensable du guerrier.
Le guerrier On a beaucoup parlé du mythique Miyamoto Musashi. Certains disent qu’il n’utilisait rien d’autre d’un Wakizashi et un Katana, c’est-à-dire un sabre court et un sabre long. D’autres affirment qu’il livra la majorité de ses combats avec des épées en bois, des Bokken, car son style était si perfectionné qu’il n’avait pas besoin du tranchant coupant pour battre ses adversaires, ce qui fut vrai à une certaine étape de sa vie. D’autres encore nient le fait que Musashi aurait créé le style des deux sabres, Nito-Ichi, peut-être parce que les plus orthodoxes de la tradition nippone ne peuvent accepter qu’un samouraï puisse apprendre ou simplement être inspiré, pour le développement de son art et de son école, par des spadassins occidentaux qui se battaient avec une dextérité qui n’avait rien à envier à l’art nippon. Certains récits racontent qu’après avoir vu un duel européen dans la région de Nagasaki, il comprit la nécessité de développer une stratégie de combat avec les deux sabres en même temps, un fait qui paraît être plus près de la réalité que les histoires qui le nient. Rappelons qu’à cette époque, les duels européens utilisaient une épée longue et une épée courte, comme Musashi le développera postérieurement, et qu’à cette époque, l’influence des Européens était très importante au Pays du Soleil Levant. Musashi aurait donc développé la Nito-Ichi, l’école des deux sabres. Le travail que nous expliquons ci-dessous provient d’un travail de rassemblement de techniques très anciennes et d’autres moins anciennes. Des techniques qui n’ont rien à voir avec le style de Miyamoto Musashi, que nous n’appelons ainsi que pour faire référence au travail des deux sabres en même temps, comme un art de l’avantage.
Nous pouvons appelé cet art Koryu, un mot japonais que l’on peut traduire littéralement par « ancienne école » ou « ancienne tradition ». Il est utilisé pour appeler les écoles d’arts martiaux qui surgirent avant la restauration Meiji, un événement politique qui accéléra le processus de modernisation du Japon. Quant aux arts martiaux qui surgirent après cet événement, ils sont appelés Gendai. On a, par exemple, l’Aikido, l’Iaido, le Karaté, le Kendo, le Judo ou Kyudo, pour n’en mentionner que certains. Ils sont considérés comme des sports ou des arts martiaux orientaux destinés au développement de l’individu, contrairement aux arts appartenant à la catégorie de Koryu, qui se réfèrent aux enseignements d’une culture strictement militaire, centrée sur l’art de la guerre.
Le Bokken Le Bokken est traditionnellement l’arme de base par excellence pour l’étude et la pratique de l’escrime japonaise, indépendamment du style ou de l’école. C’est un outil indispensable pour le dur travail que représente l’étude dans le dojo qui durera plusieurs années avant d’atteindre un niveau moyen. Dans l’Antiquité, au cours de la période Muromachi, l’emploi du Bokken, également appelé Bokuto, est devenu plus populaire car les samouraïs commencèrent à utiliser l’art du duel en temps de paix. De ce genre de combat naquirent les spécialisations des différentes écoles ou Ryu, jusqu’à nos jours. Comme les dojos des différents Ryu commencèrent à enseigner l’art de l’escrime à leurs élèves, il devint indispensable de remplacer le sabre d’acier original par une imitation en bois (le Bokken). Le Katana est une
Aikido
Arts du Japon
Aikido grande œuvre d’art en soi, noble et inerte qui prend vie lorsqu’il est empoigné par le budoka. Son tranchant est fragile et coupant comme celui d’une lame de rasoir. Il a été forgé pour absorber la force de la coupe ou Kiri, de l’estocade ou du blocage. Mais il pourrait s’ébrécher ou se rompre en entrant en contact avec le sabre de l’adversaire car un maniement inexpert est préjudiciable pour un tel joyau. À travers le temps, les différents Ryu se sont spécialisés dans l’art du Kenjutsu. Tout comme en Iaido, ils utilisent presque tous le Bokken pour s’entraîner et éviter les blessures graves. À mesure que les élèves de Bokken devinrent des maîtres dans le maniement de cette arme, ils devinrent évidemment extrêmement dangereux avec leur instrument d’entraînement, le Bokken. Il existe diverses chroniques japonaises qui racontent ou parlent de guerriers qui, pour une raison ou pour une autre, utilisèrent le Bokken contre des ennemis armés de sabre et qui, malgré cela, furent battus. Le samouraï le plus célèbre de l’histoire du Japon et qui mérite les éloges pour ses exploits est très certainement le fameux Miyamoto Musashi dont nous avons déjà parlé.
Brève biographie de Musashi Son véritable nom était Shinmen Musashi No Kami Fujiwara No Genshin. On n’a aucune certitude en ce qui concerne son lieu de naissance. Certains historiens disent qu’il est né dans le village de Miyamoto, dans l’ancienne province de Mimasaka en 1584. Musashi est le nom d’une région au sud-ouest de Tokyo. « No Kami » représente une personne noble de la région et « Fujuwara » est le nom de l’une des familles les plus nobles du Japon il y a plus de mille ans. Musashi dit de lui-même : « Je suis un samouraï de la province d’Harima ». Hirada Shokan, son grand-père, était un serviteur de Shinmen Iga No Kami Sudeshige, le seigneur du château de Takeyama. On pense d’Hirada Shoken était un favori du seigneur et qu’il épousa finalement la fille de celui-ci. Quand Musashi avait sept ans, son père, Munisai mourut ou abandonna l’enfant, près d’un an après la mort de sa mère. Ben No Suke, comme on appelait Musashi au cours de son enfance, fut pris en charge par un oncle maternel, un prêtre bouddhiste. Voilà la situation de Musashi, orphelin, fils de samouraï, au cours des campagnes d’unification du Shogun Hideyoshi, sur une terre infortunée et violente. C’était un jeune turbulent, possédant une volonté forte et physiquement grand pour son âge. On ne sait pas si son inclinaison vers le Kendo provint de son oncle ou si sa nature agressive l’y conduisit. « Dès ma plus tendre enfance, mon cœur s’inclina vers la Voie du Guerrier ». Les données historiques affirment que lors de son premier combat où il tua un homme, il n’avait que treize ans. N’oublions pas que l’époque dont nous parlons, le XVIe siècle, était une période sanglante aussi bien au Japon qu’en Occident. Malgré cela, treize ans était un âge très jeune pour tuer quelqu’un, surtout dans un duel. Son adversaire fut Arima Kibei, un célèbre samouraï de la région, de l’école Shinto Ryu de Kenjutsu, expert de l’épée et de la lance, qui était arrivé au village défiant tout le monde et avait placé une affiche qui disait : « Celui qui veut me défier est bienvenu ». Quand Musashi lut l’affiche, il ajouta en bas : « Je vous défierai demain » et il signa. L’après-midi même, un mot de Kibei arriva, acceptant le défi et indiquant l’endroit du duel. Le lendemain matin, Musashi se rendit à l’endroit du duel avec une épée en bois en main. Il renversa l’homme quand celui-ci dégaina son épée et le frappa à la tête quand il essaya de se relever. Kibei mourut en vomissant du sang. Originellement, les écoles de Kenjutsu étaient fondées autour des temples shintos. Les plus anciennes se trouvaient dans la
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Arts du Japon
région de Kanto, près de Tokyo, où se trouvaient les temples importants de Kashima et de Katori. Le duel suivant enregistré se produisit lorsqu’il avait seize ans. Il abattit un samouraï appelé Tadashima Akiyama, de la province de Tajima. À cette époque plus ou moins, il abandonna sa maison et commença à voyager à la recherche d’expérience, participant à toutes sortes de duels et de concours dont il terminait vainqueur. « J’ai parcouru de nombreuses provinces, me battant contre des guerriers de toutes sortes et de toutes formations, mais aucun n’est parvenu à me battre dans plus de soixante duels auxquels j’ai pris part ». Il s’établit finalement à l’âge de cinquante ans, ayant atteint la fin de sa recherche de connaissances. Il y avait beaucoup de Ronin (samouraïs sans maître) parcourant le pays, dans des expéditions similaires, certains tout seul, comme Musashi, d’autres appuyés par certaines écoles ou secteur féodal, comme le célèbre samouraï Tsukahara Bokuden, créateur de l’école Mutekatsu Ryu, qui avait
voyagé avec une suite de plus ce cent hommes au siècle précédent. Ce type de pèlerinage à la recherche de l’expérience et du perfectionnement était appelé Musha Shugyo. Pendant cette période de sa vie, Musashi vécut pratiquement à part de la société, se consacrant avec une mentalité individualiste féroce à la recherche exclusive de la clairvoyance sur la voie de l’épée. Il vivait exclusivement pour perfectionner son habileté, comme un vagabond, à travers tout le Japon, dormant à l’intempérie et supportant les vents froids en hiver. Il ne prit jamais d’épouse (même si certaines références affirment qu’il eut une fiancée appelée Otsu) et ne se consacra à aucune profession. On raconte qu’il ne prit jamais de bain par crainte d’être surpris désarmé et que son apparence était grossière et sauvage. Au cours de la bataille de Sekigahara (1600) entre les armées de Tokugawa Leyasu et d’Ishida Mistunari pour la succession au trône comme shogun du Japon,
Aikido
Musashi, qui avait alors 19 ans, s’unit aux rangs de l’armée d’Ishida pour se battre contre Tokugawa. Il survit à trois jours de combats terribles, au cours desquels moururent soixante-dix mille personnes, et à la chasse et au massacre postérieur de l’armée vaincue.
La légende À l’âge de 21 ans, il se rendit à Kyoto, qui sera la scène de sa vengeance contre la prestigieuse famille Yoshioka. Les Yoshioka avaient été les instructeurs du clan Ashikaga pendant des générations. Munisai, le père de Musashi, avait été invité à Kyoto plusieurs années auparavant par le shogun Yoshiaki. Munisai était un escrimeur compétent et un expert en Jyutte. L’histoire raconte que Munisai se battit contre trois membres du clan Yoshioka, gagnant deux des duels. Cela expliquerait peut-être la conduite de Musashi vis-à-vis de la famille. Yoshioka Seijiro, le chef de famille, fut le premier à se battre contre Musashi dans un endroit désert hors de la ville. On ne sait pas pourquoi Seijiro accepta ce défi, car il appartenait à une famille de samouraïs d’une haute classe sociale alors que Musashi était un samouraï inconnu de 21 ans d’une classe inférieure et qui ne lui apportait aucun mérite. Quand arriva l’heure convenue pour la rencontre, Musashi ne se présenta pas. On envoya des serviteurs le chercher. Ceux-ci le trouvèrent endormi dans une auberge. Il envoya les excuses de rigueur disant qu’il allait rapidement se rendre au lieu de rendez-vous, mais il tarda deux heures de plus. Quand finalement il arriva à l’endroit du duel, Seijiro était furieux et impatient, il était armé d’une épée royale tandis que Musashi avait son épée en bois. Musashi attaque et frappa sauvagement Seijiro, il le renversa et le laissa inconscient. Les serviteurs le ramenèrent chez lui où, de honte, il coupa sa natte de samouraï. Après cet exploit, Musashi décida de rester dans la capitale. Sa présence dérangea encore plus Yoshioka. Le deuxième frère, Denshichiro, défia
Musashi en duel, dans une tentative de restaurer l’honneur de la famille. Musashi, de manière préméditée, arriva de nouveau en retard au rendez-vous. Quand finalement il se présenta, Denshichiro était furieux et très déconcentré. Une seconde après le commencement du combat, Musashi lui fracassa le crâne avec son épée en bois. Denshishiro était mort. Le clan le défia de nouveau, ce fut cette fois le tour d’Hanshichiro, le jeune fils de Seijiro. Hanshichiro était un enfant, il n’avait pas encore atteint l’adolescence. Autrement dit, il s’agissait d’une ruse et, malgré le fait que le défi avait été lancé en son nom, Musashi allait devoir affronter toute la garde samouraï. Le duel devait avoir lieu en dessous d’un grand pin tout près d’une rizière, un pin appelé « Ichijoji Sagari Matsu », « Le Pin en descendant d’Ichijoji ». Ichijoji était un temple fondé par le moine Tendai en 981, qui n’existe plus et dont l’endroit a pris également le nom. Anciennement déjà, le pin était une borne pour les voyageurs car en son endroit confluaient les limites des provinces de Shiga et de Shiratori, à l’est des montagnes de Kyoto. Un segment de cet arbre est gardé dans le temple proche d’Hachidai. Le pin qui se trouve là aujourd’hui appartient à la quatrième génération du pin original. Pour cette raison, le duel dont nous parlons est historiquement connu comme « le duel d’Ichijojo ». Cette fois, Musashi arriva sur les lieux avant l’heure et attendit, caché, l’arrivée de son ennemi. L’enfant arriva revêtu de son armure de guerre et entouré d’une suite de serviteurs bien armés, déterminés à en finir avec Musashi. Musashi attendit, tapi dans l’ombre. Ils étaient en train de planifier ce qu’il ferait quand il se présenterait, car ils étaient sûrs qu’il arriverait de nouveau en retard, quand soudain il surgit au milieu d’eux et attaqua l’enfant. Utilisant ses deux épées, il s’ouvrit un chemin à travers eux et échappa au piège, suivi d’une pluie de flèches. Après cet épisode notable, il erra à travers le Japon, devenant une légende en son propre temps. On trouve son nom mentionné et des histoires de ses prouesses dans des registres, des journaux et sur des monuments de Tokyo à Kyushu. À l’âge de 29 ans, il avait pris part à plus de soixante duels et les avait tous gagnés. La première synthèse de ces faits apparaît dans le Niten Ki,
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Arts du Japon
Aikido « Chroniques des deux cieux », un registre réalisé par ses élèves, une génération après sa mort. L’année où se produisirent les événements avec le clan Yoshioka, en 1605, il se rendit au temple zen de Kofuku, au sud de la capitale, à Nara. Là, eut lieu le duel avec Hozoin Kakusenbo Inei (1521-1607), prêtre de la secte Nichiren et guerrier habile. Le prêtre était un expert de la lance (créateur de l’école de la lance Hozoin Ryu, encore active), mais Musashi le battit deux fois avec son épée courte en bois. Il resta au temple pendant un certain temps pour étudier les techniques de combat et profiter des conversations sur le zen avec les prêtres. Actuellement, les moines d’Hozoin continuent de pratiquer traditionnellement des formes de combat avec lance. Il est intéressant de faire remarquer que le mot « Osho » qui signifie aujourd’hui « prêtre », voulait dire anciennement « maître de la lance ». Hoaoin Inei fut élève de Kamiizumi Nobutsuna, maître de Kendo et shintoïste. Les lances utilisées par ces prêtres avaient une forme de croix et leur nom réel est « Jumonij Yari ». Quand il passa par la province d’Iga, il affronta Shishido Baiken, un expert dans le maniement du Kusarigama (une espèce de faux sur le manche de laquelle était insérée une longue chaîne se terminant par une petite boule en métal). Faisant usage de sa stratégie, Musashi conduisit le combat vers un bosquet et quand Shishido voulut utiliser sa chaîne, celle-ci s’emberlificota, Musashi sortit une dague et la planta dans sa poitrine. Les camarades de Shishido attaquèrent Musashi, mais il les fit fuir dans les quatre directions. À un moment donné, Musashi se trouva à Akashi, dans la province d’Harima, en train de couper une branche pour fabriquer un arc quand un samouraï du nom de Muso Gonnosuke Katsuyoshi se présenta pour le défier. Il s’agissait d’un samouraï expert dans les écoles de Kenjiutsu Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu et de Jikishinkage Ryu. Son habileté était telle qu’il n’avait jamais été battu auparavant, jusqu’au jour où il rencontra Musashi. Gonnosuke était armé d’un Odachi (sabre long) et sur le revers de son Haori (un genre de manteau que l’on portait au-dessus du kimono), il était écrit : « Heiho Tenka Ichi » (le meilleur expert martial de la terre). Il était entouré de six assistants et commença à se vanter en déclarant que personne n’était capable de l’égaler. Il déclara : « Il y a des années, au cours de mes voyages, j’ai vu les techniques de votre père, Munisai, mais je n’ai pas encore vu les vôtres ». Musashi, qui commença à être irrité, lui répondit : « Si vous avez vu les techniques de mon père, les miennes ne sont pas différentes ». Se pavanant devant ses élèves, Gonnosuke fit plus encore pression en disant : « Je ne montre pas mes techniques à n’importe qui ». Musashi lui répondit : « Peu importe comment vous m’attaquerez, je vous arrêterai, c’est cela ma technique, je fais ce que je veux, comme je veux ». Prenant une épée en bois de plus d’un mètre vingt de long, Gonnosuke commença sans aucune formalité à l’attaquer férocement, mais Musashi alla directement vers lui et le frappa légèrement entre les deux yeux avec la branche qu’il avait en main, comme s’il s’agissait d’une épée. Gonnosuke s’en alla sans demander son reste. Au cours de l’un de ses voyages, il arriva à la province d’Izumo, se rendit chez le seigneur
de la région appelé Matsudaira et lui demanda la permission de se battre contre son meilleur expert de Kendo. Il y avait beaucoup de bons stratèges à Izumo. Le seigneur lui donna la permission de se battre contre un homme qui utilisait un Bo en bois hexagonal de près de deux mètres et demi de long. Comme il s’agissait d’un défi amical, il n’y aurait pas de mort. Il eut lieu dans les jardins de la propriété. Musashi, utilisant deux épées en bois, accula le samouraï contre un portique et le désarma en le frappant sur les deux bras. À la surprise des serviteurs réunis, le seigneur Matsudaira demanda à Musashi de se battre contre lui. Quand Matsudaira commença à prendre la position de garde, Musashi frappa fortement son épée et la cassa en deux avant qu’il n’ait fini de se préparer. Le seigneur reconnut sa défaite et Musashi resta pendant un certain temps pour lui enseigner son art. Le duel le plus célèbre de Musashi eut lieu en 1612, quand il se trouvait dans la ville d’Ogura, ancienne province de Buzen, Kyushu. Son adversaire fut Sasaki Kohiro, un homme jeune, d’une quarantaine d’années, qui avait développé une puissante technique d’escrime appelée Tsubame-Gaeshi, s’inspirant des mouvements de la queue d’une hirondelle en vol et créateur du style Ganryu-Ryu, qui était devenu son pseudonyme, car tout le monde l’appelait Ganryu. Sa réputation était telle que ce duel resta dans l’histoire sous le nom de « le duel de l’île de Ganryu· », bien qu’en réalité l’île avait un autre nom. Sasaki était instructeur de Kenjutsu pour le seigneur de la province, Hosokawa Tadaoki. Musashi demanda à Hosokawa la permission de se battre contre Sasaki à travers l’un de ses officiers appelé Nagaoka Sato Okinaga qui avait été élève du père de Musashi. La permission pour le duel fut donnée. Celui-ci se célébra le jour suivant, le 14 avril 1612 à huit heures du matin dans la petite île de Funa Shima, à quelques kilomètres d’Ogura (près de ce qui s’appelle aujourd’hui Shimoneseki). La veille du duel, Musashi changea de domicile et alla passer la nuit chez une vieille connaissance appelée Kobayashi Taro Zaemon. Le bruit courut qu’il s’était enfui, effrayé par la technique de Sasaki. Le jour suivant, à huit heures du matin, Musashi dormait toujours car il avait beaucoup bu. Il dut être réveillé par l’un des officiers de l’île. Il se leva, but et se lava avec l’eau qu’on lui avait amenée, prit son temps pour déjeuner et se rendit directement à la côte. Pendant que Sato ramait vers l’île, il décida de se détendre en fabriquant une cordelette en papier qu’il utiliserait comme Tasuki (une cordelette ou un morceau de toile utilisé pour attacher les larges manches du kimono et éviter qu’elles ne gênent les mouvements et ne nuisent au combat). Il fabriqua ensuite une épée en bois avec une rame de rechange. « Le véritable art de l’épée ne peut être compris depuis les étroites limites du simple maniement de l’épée ». Quand la barque arriva à l’endroit du duel, Sasaki et les officiers qui attendaient ne purent en croire leurs yeux. Ils restèrent bouche bée en voyant l’étrange apparence de Musashi, avec ses cheveux négligés attachés avec une serviette, les manches de son kimono nouées avec des bouts de papier, sautant de la barque avec une longue rame en bois dans les mains et courant dans les vagues vers la plage, à la rencontre de son ennemi. Dérangé par le spectacle, Sasaki dégaina sa longue épée, une fine lame fabriquée par Nagamitsu de Bizen, et jeta le fourreau. En voyant cela,
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Arts du Japon Musashi lui dit : « Vous avez déjà perdu, vous avez fait cela parce que vous n’en aurez plus besoin », voulant indiquer qu’en jetant le fourreau, il considérait comme un fait acquis sa propre mort. Cela rendit Sasaki encore plus furieux et l’incita à lancer la première attaque. Musashi sauta en l’air et en arrière, utilisant probablement une technique de Kendo appelée Nuki Waza et l’esquivant de justesse. Il le frappa avec la rame sur la tête et Sasaki tomba raide mort, son épée avait coupé la serviette qui entourait la tête de Musashi et la doublure de son Hakama. Musashi salua les officiers ébahis et retourna en courant à sa barque. À partir de ce moment-là, il n’utilisa plus jamais les vraies épées dans aucun duel. Il était invincible et se consacra dorénavant à la recherche de la compréhension parfaite par la voie du Kendo. En 1614 et en 1615, il eut l’occasion d’acquérir plus d’expérience dans l’art de la guerre et du siège. Tokugawa Leyasu assiégea la forteresse d’Osaka où se trouvaient les insurgés partisans de la famille Ashikaga. Musashi s’associa aux forces de Tokugawa au cours de la campagne d’hiver et d’été, luttant maintenant contre ceux qui, dans sa jeunesse, avait lutté à ses côtés, dans la bataille de Sekigahara. D’après ses propres écrits, il parvint à comprendre l’art de la stratégie à l’âge de cinquante ans, en 1634. Cette année-là, lui et son fils adoptif Iori, un orphelin qu’il avait rencontré dans la province de Dewa au cours de ses voyages, s’installèrent à Ogura. Il n’abandonna plus jamais l’île de Kyushu. La maison d’Hosakawa lui avait confié le commandement d’un endroit névralgique de la province d’Higo, le château de Kumamoto et le nouveau seigneur de Buzen était Ogasawara. Iori trouva un emploi sous les ordres d’Ogasawara Tadazane. Comme capitaine de son armée, il se battit contre les Chrétiens au cours du soulèvement de Shimabara en 1638. Musashi avait cinquante-quatre ans. Les seigneurs de la province du sud avaient toujours été opposés aux Tokugawa et avaient été les instigateurs d’intrigues avec les pouvoirs étrangers et les Chrétiens japonais. Musashi était membre de l’état-major de l’armée d’Ogasawara à Shimabara où les Chrétiens se firent massacrer. Après cela, Tokugawa ferma les portes du Japon à la
communication étrangère et on en resta ainsi deux cents ans de plus. Musashi écrivit : « Quand vous aurez compris la Voie de la stratégie, il n’y aura plus rien que vous ne puissiez comprendre » et « Vous verrez la Voie en toute chose ». De fait, il devint un maître des arts. Il produisit des œuvres d’art en encre de chine, probablement plus appréciées par les Japonais que les peintures à l’encre de chine de qui que ce soit d’autre. Ses travaux représentent des cormorans, des hérons, le dieu shinto Hotei, des dragons, des oiseaux avec des fleurs, l’oiseau sur un arbre mort, Daruma (Bodhidharma) et bien d’autres sujets. Il était un calligraphe expert, un fait mis en évidence par son œuvre « Senki » (L’Esprit de la guerre). Il existe également de lui une petite sculpture en bois de la divinité bouddhiste Fudo Myoo qui se trouve dans une collection privée. Ou encore une sculpture de Kwannon, récemment perdue. Il a réalisé des œuvres en métal et a fondé une école de fabricants de « Tsuba » (gardes des sabres) où il signait « Niten » après son nom (en allusion à son école Niten Ichi Ryu). On raconte qu’il écrivit des poèmes et des chansons, mais rien de cela n’est parvenu jusqu’à nos jours. On raconte également qu’il fut mandaté par le shogun Tokugawa Iemitsu pour peindre un lever de soleil sur le château d’Edo. Les Japonais qualifie Musashi de « Kensei » ce qui veut dire « escrimeur divin » ou « saint de l’épée ». Le « Go Rin No Sho » (Livre des cinq anneaux, en référence à la Terre, l’Eau, le Feu, le Vent et le Vide, les cinq éléments de l’univers bouddhiste), à la tête de toute bibliographie de Kendo, est le seul livre d’arts martiaux qui ne traite pas seulement de stratégie militaire ou de combat individuel avec l’épée, mais de n’importe quelle situation où il est nécessaire d’utiliser la tactique. Les hommes d’affaire japonais utilisent le « Livre des cinq anneaux » comme un manuel de gestion d’entreprise, développant des campagnes de vente comme s’il s’agissait de campagne militaire. Que cela fonctionne bien ou pas ne dépend que de la manière dont on a compris les principes de la stratégie. « Lorsque j’eus atteint l’âge de trente ans, j’ai réfléchi sur mon passé. J’ai compris que mes victoires ne se devaient pas exclusivement à ma maîtrise dans le
Aikido combat, qu’elles se devaient peut-être à mon habileté naturelle, ou au fait que les désirs du ciel me soient favorables, ou encore au fait que les stratégies des autres écoles soient inférieures à la mienne. Arrivé cette conclusion, j’ai étudié nuit et jour pour en découvrir les principes et ce n’est qu’à cinquante ans que je suis arrivé à comprendre la Voie du Guerrier. Depuis, j’ai vécu sans suivre aucune école en particulier et avec la vertu du guerrier, j’ai pratiqué beaucoup d’arts et d’habiletés
différentes : tout ce qu’aucun maître guerrier ne pouvait m’apprendre ». Le livre n’est pas une thèse sur la stratégie. D’après ses mots : « C’est un guide pour les hommes qui veulent apprendre la stratégie ». Il a écrit sur les divers aspects du Kendo de telle sorte que chacun puisse étudier l’ouvrage en fonction son niveau. Un débutant peut tirer parti à un niveau de débutant et un expert peut capter les subtilités à un niveau d’expert. Plus on le lit, plus on
« Le véritable art de l’épée ne peut être compris depuis les étroites limites du simple maniement de l’épée. »
Arts du Japon trouve de choses dans ses pages. C’est en définitive son dernier héritage, la clé de la voie qu’il a suivie. Quand, à trente ans, il est devenu un combattant expert, il ne s’est pas établi pour fonder une école et avoir du succès, il s’est mis doublement à l’étude. Pendant ses derniers jours, il a dédaigné la vie confortable avec le seigneur Hosokawa et a vécu deux années tout seul dans une grotte dans les montagnes, plongé dans la contemplation. La vie de Musashi se réfère, je crois, à la recherche d’un objectif, à la fixation d’un but pour le poursuivre audelà des contretemps et des difficultés. Il s’agit d’avoir des convictions et de les défendre, d’accumuler de l’expérience au cours de notre apprentissage de la vie, en capitalisant et en favorisant les réussites sans oublier les erreurs pour ne pas les commettre à nouveau. Les erreurs n’existent pas pour un guerrier, pour autant qu’il en prenne conscience, car elles se transforment en une porte ouverte à la connaissance. « Les histoires ne sont rien de plus que des événements racontés et écrits en fonction de la convenance des auteurs, elles sont pleines de mensonges et de vérités. C’est ainsi que l’on peut décrire l’histoire qu’on nous enseigne. »
Kenjustu ou Kumi-Tachi ? Quand nous écoutons certains professeurs ou maîtres d’Aikido ou quand nous lisons les œuvres écrites par des experts en Aikido sur le maniement du Tachi ou du Bokken, nous voyons qu’on lui attribue souvent un maniement ou un usage qui n’a que peu ou rien à voir avec l’Aikido et le Kumi-Tachi que nous développons dans cette belle discipline. Dans la plupart des écrits sur le sujet, on explique généralement que ce sont des techniques qui proviennent de divers Ryu de Kenjutsu, faisant indirectement comprendre de cette manière qu’en Aikido, il existe un grand vide en la matière. Ce que l’on n’a jamais appris ne pourra jamais s’expliquer, s’enseigner ou se transmettre. L’Aikido a une identité propre en la matière et n’a en rien besoin de recourir à d’autres Ryu ou écoles pour
remplir ce vide créé par la carence technique en la matière. Le maniement du Tachi ou du Bokken en Aikido est aussi simple que de faire de l’Aikido sans Bokken. Quand nous travaillons avec le sabre, nous le concevons comme une simple prolongation de notre bras, variant exclusivement notre Ma-Ai, car le reste des concepts reste inchangé. Autrement dit, nous effectuons avec le sabre, toutes les techniques d’Aikido que nous entraînons dans nos cours quotidiens aussi bien en Tachi Waza qu’en Suwari Waza, etc. L’arsenal technique en Kumi-Tachi que possèdent les aikidokas est impressionnant. Rien qu’en Irimi-Nage, nous avons vingt variantes élémentaires différentes en Sakate et vingt-deux variantes élémentaires en Junte. Nous travaillons en Kumi Tachi les techniques de notre arsenal que nous utilisons dans nos entraînements d’Aiki-Ken, de Tachi Dori, etc. Le sens que nous donnons au sabre est le même que celui que nous donnons à nos mains dans l’entraînement à mains nues. L’objectif primordial est de couper, transformant ainsi une défense en une attaque et une attaque en une défense. Toutes deux se fondent en un seul concept. C’est ce que l’on appelle Tai No Sen. On parle de Tai No Sen quand l’attaque et la défense se produisent en même temps. De cette manière, il est absolument impossible pour Uke d’esquiver. Autrement dit, la défense et l’attaque deviennent une seule et même chose, c’est quelque chose de très commun en Aikido. « Ai » c’est l’union, l’unification. La violence qu’engendre le sabre d’Uke retourne à sa source d’origine, comme une vague féroce qui frappe la côte et par inertie retourne d’où elle vient. Le Yin et le Yang, le positif et le négatif, violence et clémence. Nous devons tenir compte de Kiri (la coupe) qui à son tour se transforme en Uchi Waza (l’art de frapper avec le sabre ou n’importe quelle autre arme). Quand nous travaillons à mains nues, la technique est toujours précédée d’une coupe que nous exécutons avec le tranchant de la main, comme s’il s’agissait d’un sabre. Cette coupe est destinée aux articulations, aux poignets
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Aikido
« L’arsenal technique en Kumi-Tachi que possèdent les aikidokas est impressionnant. Rien qu’en Irimi-Nage, nous avons vingt variantes élémentaires différentes en Sakate et vingt-deux variantes élémentaires en Junte. »
Artes de Japón ou aux avant-bras. Ce sera l’objectif de notre Kiri. Uchidachi attaque et Ukedachi se défend en coupant ses avant-bras en même temps qu’il reçoit l’attaque. Uchidachi est celui qui attaque et Ukedachi, celui qui défend. De cette manière, Uchidachi prend lui-même la décision de céder ou de se sacrifier rituellement à la mort, car le Kiri précède la technique finale qui pourrait être n’importe quelle technique de l’arsenal hérité d’O Sensei, mais exécutée lentement avec notre sabre et, à différence des Ryu de Kenjutsu, nous écourterons notre Ma-Ai. Rappelons qu’Ai signifie « union ». Notre défense se transforme donc en attaque, cette féroce énergie agressive retourne à sa source créatrice, désarmant Uchidachi et le conduisant au chaos final. Tout comme en Tachi-Waza, nous travaillons contre deux Uke, en Kumi-Tachi, nous travaillons avec deux armes dans nos mains, Ni-To, « technique de combat à deux épées » : le Bokken dans notre main droite et le Kodashi ou sabre court dans notre main gauche. Nous apprendrons à dégainer les deux sabres à la fois, aussi bien en Junte qu’en Sakate. Nous développons également toutes les techniques d’Aikido avec les deux armes à la fois, un travail qui n’est pas facile, mais qui est extrêmement gratifiant et spectaculaire, grâce auquel nous développons un équilibre magnifique corporel. Mais le Kodashi, le sabre court, a son propre usage comme arme unique, un maniement similaire à celui du Tambo, avec une seule main, mais avec une seule différence, le Kodashi conserve ce sens de Kiri, de coupe, alors que le Tambo modifie ce sens pour celui de frappe des articulations pour désarmer. Mais tout comme pour le Tachi, les techniques sont les mêmes que celles que nous a léguées notre fondateur. Au moyen du travail en Kumi-Tachi, l’élève assimile avec une plus grande compréhension et efficacité les divers concepts de Kokyu, Ma-Ai, De-Ai, Tai-Sabaki et Te-Sabaki. En conclusion, Kimusubi, le but de tout aikidoka, le but de tout budoka.
« Si quelqu’un pense qu’il a encore à apprendre, il augmente sa grâce ; s’il pense qu’il est un sage, il devient un nigaud. » Logau Technique de dégainaige (Nukisuke) Quelle que soit la technique que nous utilisons en effectuant Nukisuke avec notre Katana ou avec les deux armes à la fois, lorsque nous réaliserons la technique Nito, nous devrons tenir compte de la norme suivante, si nous ne le faisons pas, la technique ne sera qu’un pur acte théâtral. Pour dégainer, nous ne devrons jamais dépasser avec nos mains la hauteur qui correspond à la partie supérieure de notre Hara, car nous nous retrouverions totalement à découvert et à la merci de notre adversaire, sans oublier que plus le parcours est grand, plus le temps de réaction et celui d’exécution de la technique est grand. La technique de Nukisuke se réalise en ouvrant nos hanches et notre poitrine, pas en allongeant nos bras. Pratiquer le dégainage avec un Jo depuis notre ceinture ou Obi sera un exercice adéquat pour obtenir une bonne technique avec une grande vitesse en Nukisuke. Le sabre doit être considéré comme une plume avec laquelle nous devons dessiner dans l’espace des traits continus délicats, sans pauses, transformant la technique en un seul mouvement, comme s’il s’agissait d’une signature, un début et une fin, transformant la défense et l’attaque en un même concept (Taino-Sen). Si notre technique initiale se base sur la défense, nous serons victimes de notre inefficacité, si notre défense est une attaque, nous possèderons la victoire. « Tout ce qui commence a une fin. Ainsi le veut l’implacable commandement de la loi naturelle. C’est une vérité qui dérange, mais c’est une prémisse insurmontable ! » Alfredo Tucci
Facebook- KENKIDO-HOMBU-DOJO
Aikido « Si quelqu’un pense qu’il a encore à apprendre, il augmente sa grâce ; s’il pense qu’il est un sage, il devient un nigaud. »
« Le sabre doit être considéré comme une plume avec laquelle nous devons dessiner dans l’espace des traits continus délicats, sans pauses, transformant la technique en un seul mouvement. »
Karaté qÉñíÉ=W=p~äî~Ççê=eÉêê•áò mÜçíçë=W=läÖ~=jì¥çò
Maître Tak Kubota, un maître charismatique et dur, 10e dan depuis 1994, est une légende vivante des arts martiaux. Il a su combiner la tradition du Karaté dans le plus pur style samouraï et la réalisation de films à Hollywood. Notre collaborateur, Salvador Herráiz, est allé le voir plusieurs fois dans son dojo en Californie. Il nous a ramené cet intéressant reportage.
Légende vivante du Gosoku Ryu Takayuki Kubota est né le 20 septembre 1934 à Kumamoto au Japon, la ville même où Miyamoto Musashi, le célèbre maître du sabre, passa les dernières années de son existence. Le jeune Tak fut initié dès l'âge de 4 ans à la pratique du Karaté et du Ju-Jitsu, au début avec son père
et ensuite avec deux maître d'Okinawa, Terada et Tokunaga, experts en To-de, qui durant la deuxième guerre mondiale vinrent chez lui à Kyusho. " J'ai eu beaucoup de maîtres, certains d'entre eux célèbres. Mais ne pouvant tous les citer, je préfère, par respect, n'en citer aucun ". En ce temps-là, les entraînements étaient très durs et l’on ne respectait pas particulièrement l'intégrité physique. On ne pratiquait pas pour participer à des championnats mais simplement pour survivre. Du sommet de la tête à la pointe
Grands Maîtres des pieds, chaque partie du corps de Maître Kubota fut transformée en autant de dures armes létales et le makiwara devint la partie principale de sa vie. " Tous mes entraînements de jeunesse étaient destinés à apprendre à tuer. On nous a appris que lorsque nous affrontions nos ennemis, ceux-ci devaient mourir ". Kubota fut durant un certain temps dans le dojo de Kangen Toyama, l'élève direct d'Anko Itosu et de Kanryo Higaonna. À l'âge de 13 ans, Kubota se rendit à Tokyo dans l'espoir d'y faire fortune, mais au début, la faim et la souffrance furent ses uniques résultats. Il devait dormir dans les temples ou les gares et survivre à la violence des rues des faubourgs. C'est là qu'il commença à développer son style, le Gosoku Ryu. " J'aimais bien le Goju Ryu, pour sa force et sa puissance. De là vient le mot " Go ". Le Shotokan est rapide et fort, de là vient le " So ". Mon style se
veut fort mais détendu en même temps, développant une puissance qui se forme en triangle. J'ai décidé du nom au Japon vers 1950 ". Les connaissances de Kubota en matière de Taihojutsu (techniques d'arrestation policière) lui donnèrent l'opportunité d'enseigner à un policier de Tokyo, les techniques de bâton que lui avait enseignées son père, en échange de logement et nourriture. Peu après, il commença à enseigner les arts martiaux. Entre 1949 et 1959, Kubota entraîna la Police de Kamata et entre 1958 et 1964, il fit la même chose avec la Police Militaire Américaine des différentes bases au Japon. Le 2 août 1964, Tak Kubota fut invité par Ed Parker à effectuer une démonstration au cours du premier Tournoi International à Long Beach. Mentionnons en passant que Bruce Lee fut un autre de ceux qui firent une démonstration ce même jour.
Quelques mois plus tard, Kubota revint à Los Angeles pour y rester et enseigner les arts martiaux à différentes agences gouvernementales y compris le FBI, le Département de Police, celui du Shérif, la DEA, et d'autres encore. Tonny Tulleners (champion jusqu'alors dans les tournois d'Ed Parker), Harvie Eubank (Sergent de la Police de Los Angeles) et Ben Otake (également policier), qui allaient devenir célèbres plus tard, se mirent à cette époque sous les ordres de Kubota à Los Angeles. " Une fois aux Etats-Unis, j'ai été reçu par le Département de Police de Los Angeles (LAPD) à qui j'ai enseigné les techniques de bâton et de self-défense, en plus de certaines techniques personnelles. Il y a plus de 20 ans, j'ai créé le tonfa policier pour le Département de Police, une arme conçue pour répondre aux besoins policiers. Elle fut adoptée ensuite par de nombreux
KaratĂŠ
Karaté
départements. J'ai également créé le " Kubotan ", une espèce de porte-clés très utile pour renforcer le pouvoir de contrôle des individus à travers la pression de points et qui est également un complément quand il s'agit de passer les menottes à quelqu'un " me raconta le Maître tout en me montrant celui qu'il avait dans sa poche. Kubota a fondé, en 1953, l'Association Internationale de Karaté (IKA). Il possède de hauts grades dans plusieurs arts martiaux ; faisons remarquer particulièrement : un 10e dan en Karaté, un 5e dan en Judo et un 1e dan en Kendo. Tak Kubota vit actuellement à Los Angeles, en Californie. Son premier dojo se trouva en plein Hollywood, il déménagea plus tard à Glendale. Lorsque Maître Kubota enseignait dans son dojo d'Hollywood Boulevard, au début, deux amies s'inscrivirent aux classes de Karaté. L'une d'elles, avec le temps, abandonna les cours, mais l'autre, Thea, allait devenir son épouse (il y a de cela déjà plus de 35 ans) et lui donner un fils, Tyler, et deux jolies filles. Maître Kubota a participé à plus de 300 films, programmes de télévision et publicités. "The Mechanic " en 1972, avec Charles Bronson et Jan Michael Vincent et " Le roi et moi " avec Yul Brinner, furent les premiers films importants auxquels Tak Kubota participa comme acteur. En 1975, il joua le rôle de Negato Toki dans " The Killer Elite " aux côtés de son élève James Caan et trois ans plus tard il a fait " Bad News Bears Go to Japan ". Dans " Gun Ho ", en 1986, Kubota joua le rôle d'un chef d'entreprise raté. Le film est dirigé par Ron Howard, avec Michael Keaton pour acteur principal. En 1987, Tak Kubota intervint dans le film " Steele Justice " de Robert Boris avec Martin Kove, Sela Ward, Joseph Campanella et Jan Gan Boyd. Il participa également à " Black Rain " avec Andy Garcia, Michael Douglas, Toshishiro Obata. Plus tard, en 1993, il joua le rôle de Yakuza
Nakamoto aux côtés de Fumio Demura et Tadashi Yamashita dans " Soleil Levant " avec Sean Connery et Wesley Snipes. En 1995, Tak Kubota intervint dans " The Hunted ", un film intéressant écrit et mis en scène par J.F. Lawton, avec Christophe Lambert dans le rôle principal. C'est un film de suspense et d'action, baignant dans l'attrayante ambiance spirituelle de la culture japonaise. Dans ce film, les épées sont essentielles et le maniement du sabre japonais est d'importance vitale. Maître Tak Kobuta interpréta dans ce film le rôle important d'Oshima, aux côtés de Lambert, John Lone, Joan Chen (compagne de Steven Seagal dans " On Deadly Ground"), Yoshio Harada, Yoko Shimada, Mari Natsuki et Toshishiro Obata. Kubota participa ensuite en 1996 à " The Bottle Rocket ". Il intervint également dans " Power Rangers " et " True Lies " avec Arnold Schwazenegger et James Caan, élève de toujours de Kubota. On a même pu le voir dans le rôle d'un sympathique touriste japonais dévalisé dans l'un des épisodes de la série de télévision " Pacific Blue ", une histoire de policiers à vélo, dans l'ambiance de la plage de Venice à Santa Monica. En 2001, dans le fameux film " Pearl Harbor " Kubota interpréta le rôle de l'Amiral Naguma. Actuellement, Kubota n'a pas l'intention de continuer dans le cinéma. " La semaine dernière, j'ai eu un entretien pour un film, mais je crois que je ne le ferai pas. Ce qui m'intéresse vraiment, c'est le Karaté, pas le cinéma. J'aime le Karaté. Il y a plus de 100.000 personnes affiliées au Syndicat des Acteurs et seules 10 % d'entre elles travaillent réellement comme acteurs. C'est le Karaté qui me plaît en réalité bien que j'aie eu la chance de pouvoir subsister également grâce au cinéma. Dans le cinéma, il y a beaucoup de choses peu positives que je n'aime pas. Ce qui a de la valeur pour moi, c'est le Karaté ".
Karaté
Kubota et ses célèbres élèves L'une des actrices importantes qui furent élèves de Maître Kubota est la blonde Tammy Lauren que nous avons pu voir, par exemple, dans certains épisodes de " Martial Law " et de " Walker, Texas Ranger ". Elle avait joué auparavant dans " The Music Man ", puis dans " Who Is Been Watching the Kids ? ". Pour la télévision, elle a travaillé également dans : " Mork and Mindy ", " Out of the Blue ", " Wishmaster "… Pour Tammy, Kubota est plus qu'un maître d'arts martiaux : " Je voudrais féliciter Maître Kubota pour ses 60 ans de service distingué et remarquable dans le Karaté, les arts martiaux et l'industrie du cinéma. J'ai la grande chance de l'avoir comme professeur, je me sens honorée d'avoir été sa collègue au cinéma et je suis heureuse qu'il soit mon ami ". Hillary Swank, l'actrice principale du " Nouveau Karaté Kid ", qui gagna un oscar, a également appris le Karaté avec Maître Kubota. Mais une autre élève, très sérieuse pratiquante de Karaté avec Kubota, est la brune Nancy McKeon qui se trouvait ce jour-là à l'entraînement du matin et qui nous a accompagné plus tard au déjeuner, s'intéressant à mes années dans le Karaté et aux articles et livres que j'ai écrits. Elle est belle et sympathique ; c'est également une bonne karatéka qui a parfaitement compris les enseignements de son maître Kubota. Nancy McKeon a 34 ans, elle a participé à plus de 40 films et épisodes de télévision. Dans sa ville natale de New York, elle est apparue dans de nombreuses publicités, mais elle dut tout recommencer à zéro lorsqu'elle s'en alla vivre à Los Angeles. " J'ai eu une
période de grand découragement. C'était comme tout recommencer à zéro. Les gens ici ne me connaissaient pas ". Ensuite, la chance lui sourit à nouveau. Elle apparut pour la première fois à l'écran en 1977 dans " Vacances à la mer ", " Starsky et Hutch ", " Alice " (où joue également son frère Philip) et beaucoup d'autres séries. Elle se fit ensuite remarquer dans la série " Facts of Life ", une série qui resta à l'écran plus de huit ans et jouit d'une grande popularité. Pour mentionner ses travaux les plus récents, nous dirons que Nancy a participé dernièrement à " Style and Substanve " et cette même année 2001 à " The Division", dans le rôle de l'Inspectrice de Police Jinny Exstead. Pour Nancy, Maître Kuboda est quelqu'un d'important, elle le reconnaît elle-même : " Je me souviens parfaitement du jour où j'ai commencé mon entraînement avec Maître Kubota car il marqua un changement déterminant dans ma vie. Non seulement j'ai eu l'honneur d'apprendre le Karaté avec l'un des plus grands maîtres, mais j'ai reçu en plus l'extraordinaire cadeau de son amitié. C'est un privilège de faire partie de sa famille de Karaté ". Le dojo de Maître Kubota a une taille acceptable et est très soigné. Deux murs avec de grandes fenêtres font entrer la lumière en abondance. Le sol, en bois, et de grands miroirs en augmentent l'amplitude et la luminosité. Près d'une minuscule réception (avec une petite table et deux chaises) et d'une petite salle d'attente pour les amis et la famille, il y a un mur recouvert d'une grande quantité de trophées, de souvenirs des corps policiers et de photos de Maître Kubota avec les acteurs et des actrices avec lesquels il a travaillé ou
auxquels il a enseigné son art : Arnold Schwarzenegger, James Caan, Tammy Lauren, Christopher Lambert, Wesley Snipes, Nancy McKeon, Hilary Swan, Sean Connery, Pamela Anderson, entre autres. J'aimerais savoir comment les célébrités et les stars d'Hollywood comprennent la philosophie des arts martiaux. Maître Kubota me dit à ce sujet : " J'ai enseigné le Karaté à beauco up de g ens célèbres . À certains d'entre eux, j'ai donné des cours particuliers, mais je n'aime pas ça. Je préfère que les stars suivent les cours avec le reste des élèves, comme un élève de plus. Elles apprennent ainsi en équipe d'autres v aleurs . J'aide généralement les acteurs dans les s cènes de co mbat des films d'action. J'ai beaucoup d'expérience en cinéma et je s ais co mment préparer les angles, etc. La caméra ne fo nct io nne pas co mme l'œil humain, les effets sont différents ". Deux ans auparavant, je me trouvais dans son dojo et je me souviens qu'il se rendait au Japon avec quelques élèves. A-t-il répété l'expérience? " Non, cette année je n'ai pas pu le faire par manque de temps. Ce fut effectivement il y a eux ans, peut-être pourrons-nous le faire l'année prochaine… Beaucoup de gens de beaucoup d'endroits souhaitent recevoir mes cours, mais je ne veux pas car je veux être dans mon dojo. Voyager beaucoup me conduirait à négliger le dojo. J'ai des instructeurs très qualifiés, mais je préfère être ici pour préserver la mystique et la philosophie. Je veux conserver cette intégrité ". L'un des élèves qualifiés qui nous accompagne ce jour-là est Val Mijailovic, 6e dan de Karaté, originaire de Yougoslavie mais qui a grandi aux Etats-Unis. Nous
Grands Maîtres sommes également avec Antonio Antonetti, un Argentin qui vit en Californie et collabore avec nous. Un autre jour, nous avons eu l'occasion de bavarder dans le dojo de Kubota avec la légendaire Carmen Kim, une femme déjà âgée, aux cheveux blanc (parlant bien espagnol) qui aide Kubota dans son dojo presque depuis ses débuts. Curieusement, Carmen fut victime d'une tentative de vol, il y a un certain temps, elle envoya ses deux agresseurs à l'hôpital, l'un d'eux en soins intensifs. " Dans ce dojo, nous avec beaucoup de gens qui s'entraînent, bien que la plupart ne viennent généralement qu'un jour par semaine. Dans mon organisation, nous avons des gens de 52 pays
du monde et 30 % des élèves sont des enfants " nous expliqua Maître Kubota. Beaucoup connaissent l'extrême endurcissement corporel que Maître Kubota a développé. J'ai vu des démonstrations où il posait sa main sur une table et la frappait plusieurs fois avec un marteau. Que peut-il nous dire de ça ? " Quand j'étais jeune, l'endurcissement était quelque chose de très important pour moi, car il me donnait beaucoup de pouvoir. Mais il vaut mieux commencer petit à petit. Si vous faites la même chose que moi, vous pourriez broyer vos mains. Le makiwara est important pour développer un poignet ferme et pour
Karaté
endurcir les os. Tout mon corps est préparé. Je suis comme une pierre ". Kubota me demanda alors de lui toucher la main droite… dure comme un marteau, incroyable. " Des pieds à la tête, toutes les parties de mon corps, sont d'authentiques armes ". Je blaguai avec Kubota en lui demandant s'il savait jouer du piano et lui, jouant le jeu, fit semblant qu'il en jouait tout en chantant les premières notes musicales. Nous avons ri et je lui ai demandé ensuite si le piano ne serait pas déjà démoli. Maître Kubota conserve toujours sa bonne humeur. Pendant que nous déjeunions, dans un restaurant près du dojo, il ne cessa de blaguer avec la jeune serveuse qu'il connaît très bien. Maître Kubota a créé complètement quelques katas comme par exemple Tsuye no Kata (où l'on utilise un gourdin) ou le plus récent Ju Hachi No Tachi Kata. La plupart de ses katas cependant proviennent du Shotokan avec des modifications. " Les katas de base proviennent du Shotokan et nous avons ensuite quinze autres katas de Goso avec des modifications. Je souhaite conserver une certaine fidélité afin de ne pas altérer ou corrompre le style. Ce serait un malheur. Les katas de Shotokan sont très carrés, très géométriques ; en Gosoku, je les ai rendus plus circulaires et semi-circulaires. Si un homme grand et fort t'attaque, tu ne peux pas te défendre avec des formes directes. Il faut se mouler et chercher des voies circulaires et des angles différents. C'est pour cela que mon style est également si flexible. Il faut réaliser tous les katas avec puissance et concentration et il est important d'en connaître l'application et de savoir réellement quelles choses peuvent être appliquées à la réalité ". Tak Kubota, sans cesser de manifester sa puissance au combat a expérimenté une transformation logique dans sa manière de pratiquer le Karaté et le kata a fini par devenir très important pour lui, ce qui était peut-être impensable, il y a quelques années. " Quand tu es en guerre, on t'apprend à tuer, à exterminer. Quand j'étais
Karaté
jeune, à Tokyo, j'exerçais des coups de poing, des coups de poing et encore des coups de poing… pour tuer ! Je ne faisais pas beaucoup de katas. Avec l'âge, j'ai changé et je fais beaucoup de katas pour pouvoir rester en activité. C'est important. Le kata est mouvement et concentration. Avec l'âge, tu ne peux plus te mettre à sauter comme une chèvre. Tu dois faire les katas qui te permettent de continuer à pratiquer. Les techniques sont très bien mais un kata… c'est si beau ! Si tu ne peux pas faire une technique difficile physiquement, tu peux faire un simulacre de cette technique ou la faire en douceur. Mais l'important, c'est de la faire. C'est un bon exercice. Quand tu es jeune, tu peux faire du combat, du combat, du combat. Mais la plupart des gens qui ne font que du combat quand ils sont jeunes doivent ensuite laisser
tomber le Karaté pour lésions. Le kata, les techniques et le combat, c'est la combinaison parfaite, l'équilibre parfait ". Maître Kubota organise depuis de très nombreuses années des tournois réputés dans beaucoup de pays. Souvenons-nous qu'en 1970 déjà, ses élèves Tony Tulleners et John Ghelson furent sélectionnés pour le Premier Championnat du Monde WUKO. Le premier gagna une médaille de bronze individuelle ; le second, viceprésident de l'organisation IKA de Kubota, participa au mondial suivant de la WUKO. Ghelson décéda prématurément en 1977 à l'âge de 36 ans. La perception du combat de compétition de Tak Kubota possède les caractéristiques que nous connaissons déjà quant au reste des facettes du Karaté. " De nombreux compétiteurs n'ont pas de puissance, ils
Karaté
sont faibles. Je préfère les compétiteurs puissants. Je préfèrerais qu'il y ait plus de sérieux dans l'attribution des points (wazari ou Ippon). Je préfèrerais qu'ils soient bien exécutés, qu'on n'attribue pas les points pour un rien. Ce qui valait un point auparavant en vaut huit maintenant, il faut beaucoup plus de techniques, qui doivent être concentrées est puissantes. Dans mon organisation (International Karate Asociation –IKA–),
depuis 1964 nous n'avons pas changé les règles de compétition, seulement le fait de réaliser les combats à 3 Ippon (Sanbon). Différentes écoles et styles viennent à mes tournois, certains compétiteurs vont également aux tournois de la World Karate Federation. Mais les gens de mon organisation veulent que les règles restent fidèles, sans dévier ". Merci beaucoup maître Kubota.
QUELQUES OPINIONS ILLUSTRES À PROPOS DE MAÎTRE KUBOTA " Je félicite Maître Kubota pour son travail de conservation et de promotion de la culture asiatique et des arts martiaux depuis plus de 60 ans. Comme lui, je comprends l'importance des sports dans la société. Les principes de l'esprit sportif, du jeu franc et de la compétition constructive sont importants sur les chemins de la vie et j'apprécie les efforts que Kubota est en train de réaliser pour promouvoir l'amitié, l'unité et la discipline à travers l'étude des arts martiaux ". Al Gore x Vice-Président des Etats-Unis " Dès notre première rencontre, il y a plus de 30 ans, Maître Kubota m'a fait beaucoup de cadeaux et il est difficile pour moi de dire lequel a le plus de valeur. Peutêtre la patience et la tolérance qu'il a eues avec moi, mais sans aucun doute son plus grand cadeau fut son amitié. Je lui suis plus que reconnaissant d'avoir pu m'entraîner au Karaté sous sa direction. Je me sens plus qu'honoré qu'il me considère comme son élève et de posséder le rang de soke-dai ". James Caan, acteur Los Angeles, Californie " L'entraînement constant de la police et des agences par Maître Kubota est légendaire. Et les décennies qu'il a consacré à inculquer aux enfants et aux adultes la discipline et le respect qu'implique son style d'enseignement sont également admirables. Ce fut un grand plaisir de le connaître personnellement et de l'avoir dans mon film " Eraser ". James Caan, mon collègue dans ce film, me parle souvent de ses 30 années d'entraînement avec Maître Kubota ". Arnold Schwarzenegger, acteur Los Angeles, Californie
" Maître Kubota a été durant de nombreuses années mon ami, mon associé et l'instructeur de notre Département de Police. Comme beaucoup de nos officiers de police peuvent en témoigner, l'intensité, l'implication et l'excellence de son entraînement et de sa philosophie ont été clairement démontrées chez ses élèves ". Russell K. Silverling, Chef de Police Glendale, Californie " Maître Kubota a eu une grande importance en ce qui concerne l'enseignement des techniques de bâton, mais également en ce qui concerne l'enseignement de l'attitude personnelle lorsque l'on entre au contact physique. Nos officiers lui en sont infiniment reconnaissants ". Ted Cooke, Chef de Police Culver City, Californie " Je vous garantis que les enseignements de Maître Kubota ont sauvé des centaines de vies grâce à ses entraînements et ses techniques de self-défense, spécialement les vies de nos protecteurs de la nation : les officiers de police. Son esprit pionnier dans la création de tactiques et de technologies défensives policières a joué un grand rôle dans la sécurité des policiers. J'ai beaucoup appris de lui, mais le plus grand cadeau qu'il m'a fait est celui de son amitié ". Sergent Michael Gardner Division de Police de Cincinnati, Ohio.
Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système basé en même temps sur les armes et les mains vides. Il intègre de nombreuses armes de dernière génération, des épées, des couteaux, des kerambits circulaires, des barres, des bâtons de différentes longueurs et d'autres armes spécifiques. Même dans les méthodes d’entrainement avec les mains vides, nous nous confrontons à l'adversaire qui attaque avec des armes dans les deux mains et à plusieurs opposants en même temps. Cet entrainement nous rend plus conscient de tout ce qui se passe dans une altercation, quoi faire et quoi ne pas faire quand on fait face à des attaques avec des armes contre un ou plusieurs adversaires. Dans ce deuxième DVD, Maha Guru Horacio Rodrigues, héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, aborde la forme particulière dont on utilise l’armement et comment on entraine avec lui en établissant les bases pour de futurs plans d'étude plus avancés et l'application de la technique. Cette vidéo comprend des principes de travail, des angulations, des Sambuts, des Jurus et des exercices avec l'épée courte « Pedang », couteau court « Pissau », bâton court « Tonkat Matjan », Sarong et des applications de self-défense à mains vides.
REF.: • DVD/SERAK-2 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
La colère et l’amour n’ont aucune limite
"Le problème dans le monde actuel c’est que les gens sont utilisés et les objets sont aimés. Nous devons apprendre à aimer les gens et à utiliser les objets, ne pas traiter les gens comme des objets et les objets comme des gens". Justo Dieguez
Keysi
CN : Et par où commencer ? Justo Diéguez: Comme tout dans la vie, cela commence par un petit pas, depuis le moment le plus beau et romantique où l’on rencontre cette personne. On désire qu’elle nous prête juste un peu de son attention, un regard, pouvoir la saluer et qu’elle nous sourit, prendre un pot, écouter ses paroles, faire partie de son souffle, caresser ses mains, quelque chose de si beau, semble être juste une ruse pour arriver à posséder cette personne et à l’enfermer dans le donjon de notre insécurité. C’est le mépris et le plus grand manque de respect que l’être humain peut infliger à la dignité d’un autre être humain, et pour cela comme je l’ai dit avant, il n’y a qu’un pas. CN : Comment peut-on l’éviter ? J.D.: On ne peut pas l’éviter. Nous sommes une espèce qui doit faire du mal pour nous sentir réalisés ; on nous éduque de manière superficielle. Comment diantre nous allons être conscient qu’à l’intérieur de nous-mêmes il y a un être humain, on nous éduque pour
vénérer les objets, pas pour nous respecter en tant que personnes, nous adorons le « c’est à moi et il n’appartient qu’à moi ». Mais qu’arrive-t-il à l’homme ? quand il parvient à que l’autre personne, celle avec laquelle il a rêvé et soupiré qu’elle tombe dans ses rets, cesse de s’intéresser à ses conversations et ça l’agasse qu’elle lui prenne les mains. Vous souvenez-vous quand cet homme aurait tout donné pour un de vos câlins ? Et quand il soupirait pour aspirer votre souffle ? se sent il gêné parce que vous lui donnez de la chaleur ? qu’en est-il de cet immense et intense romantisme ? Et bien la plupart du temps c’est le garage sous forme de voiture. CN : l’instinct d’une femme le sait ? J.D.: Vous ne reconnaissez plus à qui vous avez en face ? Il suffit de se demander qui vous empêche d’être heureux, ... qui vous fait douter de tout ce que vous faites ou vous dites, qui a fait que vous ne vous reconnaissiez plus comme une femme dans la vie, en vous enlevant toutes vos valeurs... qui est en permanence en train de faire du chantage à vos émotions, aux plans vous essayez de faire ; à vos voyages, à vos projets, à vos amis et à votre famille... Oui,
Keysi vous le connaissez très bien, si vous fermez les yeux pendant une seconde, vous le verrez. CN : L’estime de soi amie ou ennemie ? J.D.: La violence psychologique et la peur à la violence physique provoquent la perte de ces valeurs et cèdent la place à un autre ennemi non moins dangereux et brutal, savez-vous de qui je parle ? Je parle de la « Faible Estime de Soi » dans ce cas un grand ennemi, qui constamment va vous dire que vous ne valez rien, va vous dire où jamais vous n’arriverez, ce que vous ne serez jamais, et ce que vous ne pourrez pas obtenir ou avoir... ce que vous pensez, c’est ce que vous êtes. Oui c’est comme ça. C’est le modus operandi de l’auteur de violences domestiques qui manipule la vie de cette personne pour lui faire tomber dans la plus faible estime de soi, lui fait vivre dans l’enfer en lui faisant croire que sa vie ne vaut rien, qu’elle est maladroite, qu’elle n’est pas attrayante, que personne ne va l’aimer et il le laisser tomber là, « l’Estime de soi » fera le reste du travail. Mais, ici nous allons donner un tour à l’Estime de soi, qui s’appelé aussi ainsi parce qu’elle est notre meilleure
alliée. Mon père me disait étant enfant : « dans cette vie tu peux devenir ce que tu veux, il suffit de maintenir bien haute l’estime de soi. J’ai voulu être qui je suis, qui ou quoi veux-tu être ? » CN : Peut-on éviter la faible estime de soi ? J.D.: La première étape est de reconnaître ce qui se passe et ce que vous permettez qu’il se passe. La deuxième étape consiste à reconnaître que vous êtes responsable de votre vie et non pas votre petit copain, votre famille ou vos amis ou même les circonstances. La seule personne responsable de presque tout ce qui vous arrive et surtout, comment vous prenez les choses qui vous arrivent à tout moment, c’est Vous. C’est une excellente nouvelle, parce que parfois, nous ne sommes pas en mesure de changer les circonstances extérieures, et cependant, nous pouvons changer comment nous réagissons devant elles. Alors, levez- vous et marchez maintenant ! aujourd'hui ! pour commencer à changer votre Vie. CN : Une femme qui a subi des abus doit faire de la défense personnelle ?
J.D.: Une femme qui a été maltraitée n’a pas besoin d’apprendre aucune technique de self-défense, parce que nous ne parlons pas de quelque chose de physique bien que le résultat final et visuel soit physique. Ici nous parlons de chantage émotionnel, ce chantage fait qu’une femme perde sa dignité et le plus important de l’être humain – ses valeurs. Au Keysi nous cherchons quelque chose qui est occulte, cachée dans les profondeurs du cœur et qu’il faut sauver des griffes de l’agresseur et ce sont les valeurs, des valeurs que peut-être cette femme et comme elle des millions de femmes les ont perdues au long de leur vie, et ce sont ces valeurs avec lesquelles nous nous identifions, c’est pourquoi au Keysi l’important est de récupérer le soi-même, de rêver à nouveau, de savoir qui nous sommes, où nous sommes et où nous allons. Et pour cela nous devons laisser le mot « essayer ». Au Keysi nous remplaçons
Keysi ce mot par « il faut le faire ». S’engager avec soi-même pour sentir que vous devez le faire. Planifiez-le et exécutez-le, quoi que ce soit, ce que vous désirez, vous pouvez le faire, le plus long chemin commence par un petit pas, on nous a fait croire que nous sommes incapables, faites-vous confiance car il est possible de le faire, pensez comment vous allez vous sentir quand vous obtiendrez ce que vous voulez dans votre vie. Si vous l’imaginez, si vous le sentez, ça arrivera, c’est inévitable.
Keysi
Como hemos documentado en los últimos 6 años, el Kyusho se traduce como “Punto Vital" y es el estudio de la condición humana y de su fragilidad. Aunque es similar en apariencia a la antigua Acupuntura y a los métodos de masaje sobre puntos de presión, el método Kyusho también puede tratar los problemas inmediatos y hacer desaparecer las dolencias comunes del cuerpo. En segundos podemos empezar a aliviar las molestias asociadas al dolor de cabeza, de espalda, los tirones musculares e internos, el hipo, el asma, las náuseas, la congestión nasal y otras muchas enfermedades comunes, tanto por causas naturales como provocadas. Estos efectos se consiguen rápidamente y de manera eficaz, sin necesidad de recurrir a pastillas o medicamentos que puedan tardar 20 minutos o más en hacer efecto y que pueden provocar graves efectos secundarios en otros órganos o funciones corporales. Las ramificaciones son muy amplias y creemos que merece la pena seguir investigando y logrando beneficios para la sociedad. Este tipo de enfoque holístico ha resultado eficaz durante muchos miles de años en diferentes culturas de todo el mundo y ahora hemos querido hacerlo posible para ti. Una vez que aprendas estos métodos simples de Kyusho Primeros Auxilios, tu también podrás ayudar a tu familia y amigos con muchas de estas dolencias comunes que todos sufrimos. Esto te servirá para tener un breve resumen histórico de cómo se desarrollaron estos métodos y otras posibilidades de salud que se necesitan en el día a día. Sin embargo y como cabría esperar, aquí no está el programa completo, pues los conceptos más profundos y complejos sólo pueden alcanzarse con las manos, aplicándolos y practicando bajo la atenta mirada de un instructor. La práctica regular de estos métodos no sólo aumentará tus habilidades para aplicar las fórmulas aprendidas, sino que te enseñará la aplicación intuitiva de muchas otras técnicas de salud. No deberían considerarse fórmulas aisladas, sino caminos para corregir ciertos problemas en el cuerpo humano, basados en los conceptos presentados. En los siguientes capítulos de Kyusho Primeros Auxilios veremos primero el origen inmediato o la necesidad de curar muchos problemas diarios. ¡Qué disfrutes del viaje!
Come abbiamo documentato negli ultimi 6 anni, il Kyusho si traduce come “Punto Vitale” ed è lo studio della condizione umana e della sua fragilità. Benché sia simile in apparenza all'antica Agopuntura e ai metodi di massaggio sui punti di pressione, il metodo Kyusho può t rat tare anche i problemi immediat i e far spar i re le problematiche comuni del corpo. In pochi secondi possiamo alleviare i disturbi associati al mal di testa, di schiena, gli stiramenti muscolari e interni, il singhiozzo, l'asma, la nausea, la congestione nasale e molte altre malattie comuni, sia per cause naturali che provocate. Questi effetti si ottengono rapidamente e in maniera efficace, senza la necessità di ricorrere a pastiglie o medicine che possono richiedere 20 minuti o più prima di fare effetto e che possono provocare gravi effetti indesiderati in altri organi o funzioni corporali. Le ramificazioni sono molto ampie e crediamo che valga la pena continuare a investigare ottenendo benefici diretti per la società. Questo tipo di impostazione olistica è risultata efficace per molte migliaia di anni in differenti culture di tutto il mondo ed ora abbiamo voluto fare il possibile per te. Quando impari questi metodi semplici di Kyusho Primo Soccorso, anche tu potrai aiutare la tua famiglia e i tuoi amici con molte di queste patologie comuni cui tutti sono affetti. Questo ti servirà per avere un breve riassunto storico di come si svilupparono questi metodi e altre possibilità di cura che sono necessarie nel quotidiano. Tuttavia, ovviamente, qui non c'è il programma completo, perché i concetti più profondi e complessi si riescono a capire solo con le mani, applicandoli e praticando sotto l'attento sguardo di un istruttore. La pratica regolare di questi metodi non aumenterà solo le tue abilità nell'applicare le formule imparate, ma ti insegnerà l'applicazione intuitiva di molte altre tecniche di salute. Non si dovrebbero considerare formule isolate, bensì vie per correggere determinati problemi del corpo umano, basate sui concetti presentati. Nei seguenti articoli sul Kyusho Primo Soccorso vedremo in primo luogo l 'or igine immediata o la necessi tà di curare mol t i problemi quot idiani . Godetevi questo viaggio!
Comme nous l'avons vu ces six dernières années, le Kyusho se traduit par « point vital » et est l'étude de la condition humaine et de sa fragilité. Bien que similaire en apparence à l'ancienne acupuncture et aux méthodes de massage sur les points de pression, la méthode Kyusho peut également traiter les problèmes immédiats et faire disparaître les douleurs physiques communes. En quelques secondes, nous pouvons commencer à soulager les troubles associés aux maux de tête, de dos, les crampes musculaires et internes, le hoquet, l'asthme, les nausées, la congestion nasale et de nombreux autres troubles communs, surgissant aussi bien pour des raisons naturelles que provoquées. Ces effets sont obtenus rapidement et efficacement, sans avoir besoin de faire appel à des médicaments qui peuvent prendre vingt minutes ou plus à faire de l'effet et peuvent provoquer de graves effets secondaires sur d'autres organes ou fonctions corporelles. Les ramifications sont très vastes et nous croyons que ça vaut la peine de continuer la recherche afin d'obtenir des bénéfices pour la société. Ce type de point de vue holistique a été efficace pendant de nombreux milliers d'années dans différentes cultures du monde entier et nous avons maintenant voulu le rendre possible pour vous. Une fois que vous aurez appris ces méthodes simples de Kyusho de Premiers Secours, vous pourrez également aider votre famille et vos amis et soulager beaucoup de ces maux communs dont nous souffrons tous.Cela vous permettra d'avoir un bref résumé historique de la manière dont ces méthodes se développèrent et d'autres possibilités de santé dont nous avons besoin au jour le jour.Cependant, comme on pouvait s'y attendre, le programme ici n'est pas complet car les concepts les plus profonds et complexes ne peuvent être atteint qu'avec les mains, en les appliquant et en pratiquant sous le regard attentif d'un instructeur. La pratique régulière de ces méthodes augmentera votre habileté à appliquer les formules apprises, mais encore vous enseignera à appliquer intuitivement beaucoup d'autres techniques de santé. Elles ne devraient pas être considérées comme des formules isolées, mais comme des voies pour corriger, certains problèmes affectant le corps humain, en se basant sur les concepts présentés. Dans les prochains chapitres de Kyusho Premiers Secours, nous verrons d'abord l'origine immédiate de la nécessité de guérir de nombreux problèmes quotidiens. Prenez plaisir à ce voyage !
As we have documented over the past 6 years, Kyusho translates as "Vital Point" and is a study of the human condition and it's frailties. Although similar in appearance to the ancient acupuncture and pressure point massage methods, the Kyusho method can also deal with immediacy for certain trauma as well as easily rid the body of common ailments. Within seconds we canm begin to relax and ease the pain associated with headaches, backaches, muscle and internal cramps, hiccups, asthma, nausea, sinus congestion and so many more common maladies both of natural causes as well as trauma inflicted. This is all performed quickly and efficiently without expensive pills or drugs that can take 20 minutes or more to work or have serious side effects on other organs or body functions. The ramifications are enormous and we believe to be of such worth for continued research and societal benefit. This type of holistic approach has been effective for many thousands of years in cultures throughout the world and we have added even more possibility and purpose to it for you. Once you learn these simple methods of Kyusho First Aide, you too can help your family and friends with many of these common ailments we each suffer through. Let this serve as an historical record of how these methods developed and the other health possibilities they hold for day-to-day living. However it is not the full curriculum, as one would expect, the depth and intricacies can only be conveyed with hands on application and practice under the watchful eye of an instructor. The consistent practice of these methods will not only increase your abilities to relieve the practiced formulas, but also instruct you in the intuitive application of many other health issues. They should not be considered standalone formulas, but rather ways to correct certain problems within the human body based on the foundation presented.
Wie wir in den letzten 6 Jahren dokumentiert haben, übersetzt sich Kyusho als „Vitalpunkt“, es ist das Studium der menschlichen Beschaffenheit und ihre Zerbrechlichkeit. Auch wenn es dem Anschein nach der alten Akupunktur und den Massagemethoden auf Druckpunkte ähnelt, so kann die Kyusho-Methode doch auch sofort Probleme behandeln und die normalen Leiden des Körpers verschwinden lassen. Innerhalb von Sekunden können wir anfangen, die Beschwerden im Zusammenhang mit Kopfweh, Schmerzen der Schulter, Muskel- und innere Zerrungen, Schluckauf, Asthma, Übelkeiten, Verstopfung der Nase und vielen anderen normalen Krankheiten lindern, egal ob sie natürlicher Ursache haben oder hervorgerufen sind. Diese Effekte werden schnell und effizient erreicht, ohne auf Pillen oder Medikamente zurückgreifen zu müssen, die 20 Minuten oder länger brauchen, um Wirkung zu zeigen, und die starke Nebenwirkungen in anderen Organen oder Körperfunktionen haben können. Die Verzweigungen sind sehr breit gefächert und wir glauben, dass es der Mühe wert ist, weiter zu forschen und so Nutzen für die Gemeinschaft zu erzielen. Dieser Typ der holistischen Zielsetzung war über viele tausend Jahre hinweg und in verschiedenen Kulturen auf der ganzen Welt wirkungsvoll, aber jetzt wollen wir es zugänglich machen. Wenn Du einmal diese einfachen Kyusho-Methoden der ersten Hilfe gelernt hast, kannst auch Du Deiner Familie und Deinen Freunden bei vielen der gewöhnlichen Leiden helfen, unter denen wir alle leiden. Es wird Dir dabei helfen, eine kurze historische Übersicht darüber zu erlangen, wie diese Methoden und andere Möglichkeiten der Gesundheit, die man Tag für Tag braucht, entstanden sind. Aber wie erwartet liegt darin nicht das komplette Programm, denn die tiefsten und komplexesten Konzepte können nur über die Hände erzielt werden, indem man sie unter dem aufmerksamen Bl ick eines Ausbi lders anwendet und übt . Das regelmäßige Ausüben dieser Methoden wird nicht nur Deine Fähigkeiten wachsenlassen, die gelernten Formeln anzuwenden, es wird Dir darüber hinaus auch die intuitive Anwendung vieler anderer Techniken der Gesundheit lehren. Sie sollten nicht als allein stehende Formeln betrachtet werden, sondern als Wege, um gewisse Probleme im menschlichen Körper zu korrigieren, auf der Basis der vorgestellten Konzepte. In den folgenden Kapiteln von „Kyusho - Erste Hilfe“ werden wir zuerst den unmittelbaren Ursprung der Notwendigkeit sehen, viele tägliche Probleme zu heilen. Genießt die Reise!
Wt Universe
Article sur le Si-Mo du WTU : par Sifu Rosa Ferrante Bannera Pourquoi appelons-nous le WTU Wing Tsun un art martial complet ? Pourquoi contrairement à de nombreux styles et d’organismes voués aux Arts Martiaux, le WTU Wing TSUN se déroule en dehors du Centre ?
Dans le centre il y a · Les forces / interactions qui régissent les personnes · Les principes pour faire face aux forces et aux interactions et · Les qualités qui sont inhérentes aux êtres humains et qui sont raffinées, remaniées et connectées. Cette opération génère le mouvement naturel du corps dans le champ gravitationnel de la terre. D’autres styles ou organisations conventionnelles de Wing Tsun sont incomplets et des épiceries bigarrées.
Wt Universe
Cela peut être reconnu : · Recherche permanente (dans d’autres styles, avec d’autres organisations, échange avec d’autres enseignants), parce qu’ils savent qu’ils ont des lacunes. Ceci est connu comme la recherche et le développement. · Un mélange de nombreux styles différents entre eux qui sont des notions contradictoires. Par exemple, Wing Tsun, Escrime, Grappling, Chi Kung, etc... Cela montre qu’il n’y a pas d’unité des êtres humains, mais que cela crée confusion et distraction (qui ensuite peut se transformer en déséquilibre physique et
Wt Universe
mentale très clair). ¡ Une inflammation plus ample dans la largeur, pour obtenir une masse plus importante (groupe cible) possible. Cela ne signifie pas que tout ait un sens tout au contraire. . Recherches de la vÊrification des organismes, institutions, style et
Wt Universe
enseignants étrangers de structures sociales générales qui peuvent être légitimes. De retour au WTU : le WTU grâce à ses cours de mouvements, crée de nouveaux réseaux de neurones dans le corps. Il y a un entraînement de contrôle et une clarification des anciens et des antiéconomiques schémas du mouvement. C’est à ce moment, qu’un homme peut commencer à se déplacer librement et à s’adapter aux situations de ce moment. Nous enseignons les techniques
Wt Universe
pour améliorer les qualités des gens avec notre enseignement, basé sur des principes. Nous enseignons au corps à affronter les forces et les situations d’une manière économique et hautement efficace. L’effet secondaire positif est une capacité d’auto-défense très rapide des personnes dans tous les domaines. Nous supprimons des éléments du plus impénétrable enchevêtrement de contraintes internes et externes. Étant donné que le praticien de WTU se déplace et agit
Wt Universe toujours de façon plus naturelle, il se déplace guidé par des principes. · Sans armes--c'est-à-dire, avec ses membres, · Avec des armes de tous types – manche du bâton, marteau, couteau, bâton court, bâton simple, épée, bâton long, double couteau, qui sont considérés comme une extension du corps du praticien de WTU, qui s’intègrent dans leur réseau de neurones · Debout . En mouvement · Au sol. Au WTU on entraine les trois centres de l’homme (en mouvement, en réfléchissant - et en sentant le-Centre. Alors seulement vous pouvez parler d’un Art Martial complet. Le WTU est un cocon qui fleurit en ce moment grâce à Rose. Mes compliments Si-Mo
GM Sewer
Un regard sur l’avenir Lors d’entretiens maintenus avec mes élèves et avec des gens en dehors de mon école qui suivent notre trajectoire, ils m’ont toujours demandé où mène ce voyage. Les lecteurs intéressés savent que l’un de mes plus grands désirs est la mise en œuvre et le maintien d’une structure qui assure la survie et la croissance de notre art. Dans cet article, je tiens à détailler et à inspirer d’autres personnes à penser au-delà et à assurer leur propre art.
Examens : Depuis les temps du célèbre du cloître de Shaolin, on fait passer des examens aux élèves pour les évaluer et s’assurer de la qualité de l’art. C’est et ça ne pouvait pas être autrement, aujourd'hui c’est la même chose et périodiquement cela offre à quelqu'un dans ma position, la possibilité de reconnaître le potentiel dans l’apprentissage et d’agir en conséquence. Il y a longtemps, quand la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER, comptait uniquement avec une filiale, j’ai défini moi-même l’apprentissage jusqu’à la ceinture noire et je l’ai exprimé par écrit. Après plusieurs années d’expérience, ce concept s’est affiné et c’est ce dernier
« Depuis les temps du célèbre du cloître de Shaolin, on fait passer des examens aux élèves pour les évaluer et s’assurer de la qualité de l’art. »
GM Sewer
« L’enseignement dans mon école s’est également développée au fil des années et elle est devenue de plus en plus efficace. Depuis le warm-up jusqu’à la partie théorique finale de chaque leçon. »
niveau, qu’aujourd'hui on exige à l’élève. Et dans le futur nous allons affiner le concept encore plus. Justement cette année nous sommes en train de préparer et d’ajouter d’autres points dans l’apprentissage de la ceinture noire, comme par exemple des applications de formation (drills) simples et bien définies, qui peuvent aider les élèves plus rapidement et efficacement pour se défendre et s’assurer, que la ceinture noire est un titre de grade accrédité.
Enseignement : L’enseignement dans mon école s’est également développée au fil des années et elle est devenue de plus en plus efficace. Depuis le warmup jusqu’à la partie théorique finale de chaque leçon. L’ensemble du processus est logique et fait que les heures de formation deviennent l’enseignement précieux qu’il est aujourd'hui. L’enseignement lui-même, à l’avenir changera probablement très peu puisque, comme nous l’avons déjà mentionné, il est très simplifié. Cependant, moi et mes entraîneurs travaillons dur pour soutenir l’entraineur individuellement à l’aide de listes, informatique, médias et en professionnalisant le fonctionnement des filiales. Auparavant le niveau des élèves se documentait dans des dizaines de livres lourds. De nos jours nous avons accès à la technologie moder ne et aux ordinateurs, qui nous permettent de diriger notre école efficacement et qui sait, peut-être à l’avenir, préparer pour chaque élève une plate-forme dans laquelle il puisse entrer, échanger des points de vue avec d’autres élèves et contrôler ses progrès.
Shaolin Masters : Ces dernières années, mon équipe a organisé plus de 20 fois le Shaolin Masters Turnier. Ce qui était initialement un tournoi pour les enfants, est devenu dans le temps un événement complet pour adultes, avec des catégories Lei Tai et dernièrement aussi Push Hands. Surtout cette dernière, nous amène encore plus que la Lei Tai, à s’approcher de la réalité et réduit ainsi au maximum les éventuelles blessures Ainsi, nous avons non seulement accompli un désir de nombreuses années de mon Maitre, mais qu’aussi, à l’avenir, nous établirons une catégorie sans précédents. Le support
GM Sewer
électronique à travers de notre logiciel de tournoi est depuis longtemps un fait réel. Ici nous avons prévu également, de mettre en œuvre des processus plus efficaces et la formation des arbitres. Et qui sait, si ces réalisations, reliées avec les autres, seront accessibles sous forme digitale à l’élève. Le potentiel du Shaolin Masters est en tout cas, aussi grand en ce qui concerne la participation d’autres écoles et styles et occupe une place très spéciale dans nos plans.
MÉGA-Event : Ce qui au début est né comme un événement avec les efforts de mes élèves pour fêter mon anniversaire, a évolué en Méga-Event, une grande soirée de gala, que chaque élève annote sur son agenda comme quelque chose d’important. Récemment, nous ne parlons pas d’une soirée seulement, sinon que nous avons réservé les après-midis du samedi en question et nous les dédions à faire d’intéressants stages. Avant que la grande soirée ait lieu, les participants ont la possibilité de mieux connaître nos arts. Dans le futur non seulement nos propres instructeurs mais également des maitres venus d’ailleurs, seront invités comme VIPs au dîner de gala et ils enrichiront les stages des aprèsmidis. De comment le MEGA-événement évoluera je ne peux pas le prédire encore. Des idées et des plans on en a en quantité, et seulement nous avons mis en pratique la moitié, le MEGA-événement dans le futur deviendra une vraie Expo de Kung Fu.
GM Sewer
World Kuosho Fédération : Les relations internationales sont aujourd'hui dans les Arts Martiaux traditionnels plus importantes que jamais. En particulier dans la branche qui s’occupe de muscler le corps, il est très important de se réunir régulièrement pour échanger des points de vue. Mes instructeurs et moi-même essayons autant que possible, en raison de nombreux autres projets, de participer aux événements internationaux de grande répercutions, de montrer au monde entier notre Kung-Fu et d’établir de nouvelles amitiés. Mon Sifu a dit une fois : & quot ; Ça sert á rien d’être le meilleur et le plus fort, si personne ne veut rien savoir de vous & quot ; Dans ce sens nous essayons toujours d’assister aux événements, de partager avec la communauté nos prouesses et de soutenir nos frères du Kung Fu. Et qui sait, peut-être notre structure, qui est enseignée aujourd'hui dans diverses institutions et écoles, soit assumée un jour.
La formation du Moniteur : Une base solide est importante pour survivre dans un art comme la nôtre. Donner à l’élève la possibilité de devenir une partie solide du personnel, aussi. Depuis toujours, nous avons soutenu les élèves particulièrement diligents pour qu’ils arrivent à être des instructeurs. Avec l’adaptation actuelle du programme de formation nous avons fait un pas en avant, afin que l’élève reçoive une formation.de haut niveau Au début, c’était seulement moi qui étais avec la compagnie de KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER, qui pouvait vivre de cela. Aujourd'hui, il y a déjà le premier élève qui enseigne à temps plein. Et cela devrait être possible pour chaque élève. Avec le nouveau programme de formation, l’élève passe d’être aspirant à moniteur, à instructeur et à instructeur chef. Pour faire profiter à tout le monde de sa profession rêvée et pour renforcer et faire progresser notre école et notre art. Pour finir nous pouvons affirmer que la : KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER est déjà l’une des plus célèbres dans sa catégorie, c'est-à-dire la plus grande école en Suisse des arts martiaux traditionnels. Comme vous pouvez voir dans nos projets et dans nos plans, nous nous considérons comme au départ. Peut-être ma génération ne puisse pas le voir, mais avec l’aide des élèves toujours plus nombreux et un personnel avec une excellente formation, je suis convaincu, que la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER a le potentiel pour devenir une des plus grandes écoles d’arts martiaux du monde.
« La KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER est déjà l’une des plus célèbres dans sa catégorie, c'est-à-dire la plus grande école en Suisse des arts martiaux traditionnels. »
CAMPS D'ÉTÉ DE WENG CHUN 2016 À BAMBERG EN ALLEMAGNE. COURS PERSONNELLEMENT DONNÉS PAR LE GRAND MAITRE ANDREAS HOFFMANN
OUVERT POUR TOUS ! Quoi : 5 jours d’entrainement, en suant, en s’amusant, en se réunissant, organisés par le GM Andreas Hoffmann chez lui et au Quartier General Mondial du Chun Weng à Bamberg en Allemagne. Les camps se concentrent sur le Weng Chun à tous les niveaux et il ouvre ses portes à tous. Pendant les camps il y aura également des sessions facultatives sur le Viet Nam Weng Chun, Sanda, BJJ et Qigong Shaolin / Philosophie. Par conséquent, vous pourrez nous joindre seulement un ou deux jours. Le prix du camp est de seulement 250 € (membres) / 300 € (public en général) pour 5 jours, 1 jour 60 € (membres) / 70 € (public en général). Quand : CAMP D’ETE DE WENG CHUN 1 : du Mercredi 3 au Dimanche 7 août 2016, Mercredi de 14 H-19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30H à 16 H et Dimanche de 10 H à 14 :00 H : séances en option surtout l’après-midi, ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur le niveau intermédiaires et avancés de Weng Chun. CAMP D’ETE DE WENG CHUN 2 : du Mercredi 10 au Dimanche 14 août 2016, Mercredi de 14 H à 19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30 H à 16 :30 h et Dimanche de 10 H à 12 :30 H, sessions facultatives extras - ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur les niveaux moyens et les niveaux avancés du Weng Chun Où : Quartiers Général du Weng Chun, Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg, Allemagne, à 5 minutes à pied de la gare et à 40 minutes en voiture ou en train de l'aéroport de Nuremberg. Si vous êtes intéressés ou si vous souhaitez des informations, écrivez à ce courrier : wengchunbamberg@googlemail.com
Andreas Hoffmann Association internationale de WengChun® Weng Chun Kung Fu, Self Défense, Fitness par la légitime défense, Kung Fu pour les enfants, Sanda, MMA, Jiu Jitsu Brésilien, MMA, Ginástica Naturale Shaolin Qigong, Shaolin Chan, Tai Chi Chuan, Ba Gua, TCM Courier: wengchunbamberg@googlemail.com Page Web: www.weng-chun.com Adresse : Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg Téléphone : 095137379 Compte bancaire : IBAN DE02 7705 0000 0578 7215 32 Swift / Bic: BYLADEM1SKB
Jeet Kune Do
Bruce Lee, artiste martial et philosophe Parler du Jeet Kune Do est une tâche difficile. Une chose est certaine il n’a jamais existé aucun art martial ou système de combat qui ait causé tant de controverses et d’altération dans la communauté martiale. Cela fit couler beaucoup d’encre, et bien que plus de quarante ans se soient écroulés après la mort de son créateur, il reste le système de combat qui a intéressé et qui intéresse à des milliers de personnes. Peu de gens savent que Bruce Lee, après avoir créé un art complet de combat, presque parfait techniquement, innovateur, au fil du temps il dota son style- non style de principes et de concepts philosophiques liés à la tradition de l'ancien art du Kung Fu. Il se basa sur de nombreux courants philosophiques, comme le Confucianisme, le Bouddhisme le Chan ou le Taoïsme. C'est précisément ce dernier qui a inspiré le cadre philosophique du Jeet Kune Do, qui repose sur l'individualisme, la poursuite de l’auto libération, l'anti autoritarisme, des valeurs qui, avec la plus grande honnêteté il a essayé d'introduire dans les Arts Martiaux à travers de son projet appelé Jeet Kune Do. Et pour cela il fut très critique par les traditionalistes, en dénonçant la hiérarchisation des écoles, la rigidité et leur uniformité.
« Parler du Jeet Kune Do est une tâche difficile. Une chose est certaine il n’a jamais existé aucun art martial ou système de combat qui ait causé tant de controverses et d’altération dans la communauté martiale. »
Jeet Kune Do insi le JKD deriva essentiellement sur la philosophie taoïste, bien qu'il fût très influencé par le positivisme scientifique occidental (ce qui se traduit par la conception scientifique de l’entrainement) et sur la praticité nord-américaine fondée sur la recherche de l'efficacité et de l’économie du mouvement. Une maxime qui caractérise et identifie la philosophie taoïste du JKD est : « Utiliser la Non Forme comme Forme, avoir la Non Limitation comme Limitation ». C'est une déclaration typique taoïste qui joue avec les contradictions, les opposés, Le Yin et le Yang et les paradoxes, qui enferment tout dans un monde de sagesse. Sachant que les purs taoïstes étaient essentiellement individualistes et libéraux, ce qui se transparente dans la première partie de la maxime de Bruce Lee, car quand il parle de Non Forme il se réfère au fait de n'avoir aucune relation avec aucune institution ou système fixe, codifié et par conséquent avec aucun style ou système de combat, puisque la libération et l’épanouissement personnel sont déterminés uniquement par la personne, car chaque personne est différente et unique. Alors que dans la seconde partie de sa maxime Bruce postule qu'il n'y a pas besoin d'être limités par les traditions, les préjugés, les rituels, les dogmes et tout ce qui puisse provoquer la cristallisation d'un système. Beaucoup ne connaissent pas au Bruce Lee philosophe, mais c'est précisément cet aspect qui a fait du JKD un système vraiment spécial. Ma rencontre avec Patrick Strong (élève de première génération de Bruce Lee, connu comme « The Lord of Speed » - Le Seigneur de Vitesse), me permit d’améliorer mes compétences techniques et ce fut très utile pour moi, car il me fit connaître en profondeur l'aspect philosophique du Jeet Kune Do, jusqu’alors inconnu pour moi, en me montrant le travail si profond que Bruce Lee avait fait au niveau interne ; ce n’est pas par hasard, qu’il ait appris de son père Tai Chi (Art du Grand Poing Supreme) qui l'initia dans l'étude de textes alchimiques classiques, jusqu'à ce qu’il arrive à une compréhension profonde du fonctionnement du corps humain en termes d'énergie (union du corps et de l'esprit). Ainsi l’une de ses maximes philosophiques, plus frappante, est la référence constante qu’il faisait à l'élément eau. « Eau sois mon amie » - " j’aime l’eau » il avait l’habitude de dire ça, pour mettre en évidence l'Elément Eau qui représente en réalité les fondements et la nature du Kung-Fu traditionnel, duquel Bruce Lee extrait une grande partie de ses connaissances martiales philosophique. Des concepts et des principes tels que naufrager et flotter, plonger et refaire surface comme l'écoulement d'une rivière jusqu’à la mer, combattre sans combattre, travailler intentionnellement sans intention, l'esprit non esprit, le principe du vide Wu Wuei, vider la tasse, etc... Comme vous pouvez le voir, sa propension à la philosophie orientale fut un élément important dans la construction de son éclectique système de combat et peu de gens ont eu accès à cette information. Moi, j'ai eu la chance et le plaisir de rencontrer, étudier et approfondir ces connaissances avec Patrick Strong, qui apprit directement de Bruce cet aspect, qui est le moins connu dans le monde du JKD, mais à mon avis le plus important.
A
Jeet Kune Do Le JKD, mes amis, n'est rien d'autre qu'un regroupement d’éléments et de principes extrapolées principalement du Kung Fu et particulièrement le style du Wing Chun de Yip Man. Certains éléments proviennent également de différentes disciplines, comme le Taiji, le Tang Lang, l'Escrime Occidentale, etc... Il y a une maxime du Tao Te Ching, l'Évangile du Taoïsme, qu’il avait l’habitude de réciter : « Quand l’homme est vivant, il est flexible et souple ; Quand il est mort il est inflexible et rigide. Aussi toutes les créatures, l'herbe et les arbres, vivantes sont malléables et flexibles mais mortes elles sont seches et s'effritent. La rigueur inflexible est la compagne de la mort et la douceur flexible est la compagne de la vie. Les soldats inflexibles n'obtiennent pas la victoire ; l'arbre plus rigide est plus prêt de la hache. Les hommes forts et puissants tombent de leurs sièges ; et les hommes humbles et dociles s’élèvent par -dessus de chacun d'eux. » La façon de bouger et de manier son corps en Kung Fu est étroitement liée au mouvement de l'esprit, « Esprit qui bouge, corps qui pense », c’est le sens profond du processus interne utilisé en Jeet Kune Do. La référence du Yin et du Yang, principes universels taoïstes que Bruce Lee extrapola du Taiji et qu’il étudia de manière approfondie avec son père, l'accompagnèrent tout au long de sa vie, en lui donnant la puissance adéquate pour faire face au parcours de sa courte mais difficile et tortueuse vie. Le symbole yang (représenté par le blanc) c’est le positif, le jour, le ciel, le soleil, la lumière, la chaleur, etc., tandis que le symbole yin c’est la négativité, la nuit, l’obscurité, le froid, et ainsi de suite. Bruce Lee avait parfaitement compris comment réguler et maintenir son corps en équilibre par ces lois universelles et pouvoir les utiliser à bon escient. Et à nouveau resurgit l'Elément Eau, qui pour le développement de JKD de Bruce Lee fut décisif, l'eau, mes amis, est le phénomène naturel qui s’approche le plus du Wu Wei : Rien n'est plus faible que l'eau, mais quand elle choque contre quelque chose de dur qui lui oppose résistance, alors rien ne peut la détenir et rien ne peut changer son cours. Ces versets nous expliquent la nature de l'eau, qui même étant si légère que vous ne pouvez pas l’attraper, si vous la coupez, vous ne la blessez pas, si vous la frappez, vous ne pouvez pas lui faire de mal, si vous la séparez elle ne se fractionnera jamais ; elle n’a pas de forme propre ni spécifique, mais il s’adapte à tous les moules ; elle se manifeste puissante et féroce comme les Chutes du Niagara pour après gésir paisiblement dans un étang. Pour moi, l'élément dominant de l'univers est, sans doute, l'eau. « Devant une attaque, défendez- vous, contrôlez et attaquez à l'unisson, en transformant votre corps en un tsunami imparable. »
Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.
REF.: • DVD/TAOWS3
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Hwa Rang Do
Les racines (ÉNONCÉ DE LA DECLARATION DE LA MISSION DE L'ASSOCIATION MONDIALE DU HWA RANG DO®) HWA RANG DO® : Un héritage de loyauté, de Recherche inlassable de la vérité, de Renforcement de la vie, au Service à l'Humanité.
Le Grand Maître de Hwa Rang Do® Taejoon Lee (8e Dan et Président de la Association Mondiale de Hwa Rang Do®) réfléchit sur les racines de nos problèmes et sur la relation entre eux et la notion de "sens" sur ce que nous faisons et nous voulons : "J’ai été enseignant pendant plus de 35 ans et j’ai enseigné à des dizaines de milliers de personnes dans le monde entier. Dans le processus, j’ai connu personnellement à mes élèves et ils m’ont confié beaucoup de leurs luttes dans la vie. Ce que j’ai pu comprendre maintenant c’est que chacun d’entre eux pensent que leurs problèmes sont uniques et que la rhétorique plus courante des gens quand ils essaient de les conseiller est : comment le savez-vous si vous n’avez pas vécu « ma vie », si vous n’avez pas marché avec mes chaussures, etc... "?
« Et même si leur douleur est grande ou petite, ils souffrent de la même façon. Que leur expérience soit petite ou grande, on peut seulement voir le monde depuis notre perception et non pas depuis celle d’une autre personne. »
«C
ependant en écoutant autant de gens, ce que je crois c’est que la plupart de leurs problèmes ont des racines communes. Bien qu’elles varient en apparence, dans la chronologie des événements, dans les différences des circonstances, mais toutes dérivent des mêmes problèmes de base. Et même si leur douleur est grande ou petite, ils souffrent de la même façon. Que leur expérience soit petite ou grande, on peut seulement voir le monde depuis notre perception et non pas depuis celle d’une autre personne. Dans la discussion sur la douleur, si le degré d’expérience de la personne est seulement la douleur causée par l’impact d’un crayon, alors elle ne peut pas savoir la douleur causée en étant renversée par une voiture. Et, quand on soutient qu’il n’y a pas de comparaison entre la douleur provoquée par un crayon et celle causée par l’impact d’une voiture, ce que nous découvrons c’est que la douleur c’est la douleur, et que c’est quelque chose de très personnel.
« Par conséquent, la réponse n’est pas dans ce que nous pouvons voir et dans ce qui est évident ; la vérité est dans ce qui n’est pas visible ou apparent, dans l’immatériel, dans l’éthéré, dans la conscience et dans ce qui est plus difficile à acquérir. »
Hwa Rang Do
Fondamentalement, c’est une question de motivation, de propos et ceci s’est maintenu au long des années où l’homme a acquéri l’intelligence, le savoir, quand qu’Adam et Eve mangèrent du fruit de l’arbre défendu du savoir. Comme j’ai déjà dit, afin de changer et de transformer un arbre, que faitt-on ? Si nous nous concentrons uniquement sur ce qu’on voit et sur ce qui est évident, alors on devrait toucher, modifier, transformer chaque branche, chaque feuille, chaque fleur, chaque pétale. Cependant, il existe un moyen de transformer un arbre entier, nous parlons d’une seule chose - les racines. Si nous changeons ce que nous mettons sur les racines alors que nous transformons l’intégralité de l’arbre d’une seule fois, pour ainsi dire. Comme Einstein a dit : « la définition de la folie, c'est de refaire toujours la même chose et d'espérer des résultats différents ». Par conséquent, la réponse n’est pas dans ce que nous pouvons voir et dans ce qui est évident ; la vérité est dans ce qui n’est pas visible ou apparent, dans l’immatériel, dans l’éthéré, dans la conscience et dans ce qui est plus difficile à acquérir. " A propos de l’auteur : Chef Instructeur de Hwa Rang Do®, Lieutenant-Colonel de la Police militaire italienne (Carabinieri) et Ingénieur, Marco Mattiucci est le chef de la branche italienne de l’Association Mondiale de Hwa Rang Do® et l’un des principaux disciples du Grand Maître Taejoon Lee. http://www.hwarangdo.com http://www.hwarangdo.it http://www.hwarangdo.nl http://www.hwarangdo.lu http://taejoonlee.com http://cyberdojang.com
La vitesse et seule la vitesse Depuis quelques années, beaucoup de gens mettent des vidéos afin de démontrer leurs vitesses exceptionnelles. Cela est dû pour le Jeet Kune Do au phénomène des films de Sijo Bruce Lee. Tout le monde veut être le digne héritier du « roi du Kung Fu » comme beaucoup l’appelait à l’époque. On était donc habitué à voir des gens effectuer des mouvements rapides sur des vidéos (YouTube , Dailymotion, etc.), parfois même déguisés ou grimés afin de ressembler à Sijo Bruce Lee.
C
ertaines vidéos faisaient partie des meilleures vidéos dans les émissions comiques telles vidéo gag ou autres. D’autres étaient juste des reproductions de séquences des films de Sijo Bruce Lee et enfin, certaines pouvaient montrer des choses intéressantes sur la fluidité et l’enchainement de frappes. A présent cela touche l’ensemble des disciplines martiales et non martiales, et cela agace ou fait rire de nombreux combattants qui connaissent la réalité d’un combat en salle et en compétition.
Il faut remettre un peu les choses en place, une vidéo qui montre un individu, frapper à pleine vitesse un « assaillant victime » qui n’a mis qu’un seul coup est aisé. Cela n’a que pour objectif de mettre en avant l’explosivité d’un pratiquant et de permettre de voir des enchainements de frappes. Il faut tout de même rester proche de la réalité et bien rester conscient que si c’est pour démontrer un flow cela est très utile ; si cela est utilisé pour promettre à chaque individu qu’en cas d’agression, cela les protègera et leur assurera la victoire, cela devient très malsain et malhonnête.
Jeet Kune Do En effet, tout le monde sait qu’en cas de sparring ou d’agression réelle, on est soumis à une pression constante, et de ce fait il est impossible d’envoyer une multitude de coups sans être contré ou même sans prendre le risque de recevoir une frappe dangereuse qui pourra nous mettre hors combat ou pire encore. Un combat sportif ou réel passe par des phases de défenses (et oui on n’a pas le droit légalement de frapper si on n’est pas agressé physiquement) et des phases d’attaques. Bien sûr au cours d’une agression tout se passe très vite et il est préférable de contrer le ou les individus sur la première frappe et ainsi le ou les mettre hors combat. Mais qui dit frapper vite sans garde et sans toucher la cible, va nous exposer à des risques de blessures graves voir même à être touché mortellement. Dire cela n’est pas « vendeur » car les gens qui regardent ces vidéos de frappes très rapides et non ciblées, cherchent avant tout à se rassurer sur leur capacité en cas d’agression. Ils se moquent de leur efficacité mais veulent juste se sentir en sécurité. C’est pour cette simple et bonne raison que ces vidéos envahissent la toile depuis quelques années, car cela fait plaisir à tout le monde. On doit donc voir des vidéos dans lesquelles « l’acteur principal voir le héros» frappe de manière très rapide dans le vide sans jamais toucher les cibles (afin de protéger l’assaillant). Cela développe malheureusement des réflexes qui vont handicaper celui qui va les reproduire. En effet, frapper à pleine vitesse est excellent mais n’est il pas primordial de savoir ce qui est touché lorsqu’on frappe plutôt que de frapper à l’aveugle sans savoir les conséquences de chaque impact. Il faut absolument tenir compte de l’effet de chaque frappe, sinon on peut se blesser tout seul à force de frapper dans le vide rapidement. Si sur des frappes enchainées on touche la gorge d’un individu, celui-ci aura de nombreuses
réactions différentes : se plier vers l’avant, reculer, tomber…. Or si on frappe un individu dans la gorge et qu’il se penche en avant mais qu’on continue à frapper à pleine vitesse vers son visage on va se casser la main sur son crâne. De plus il est illégal de frapper un individu qui n’est plus menaçant, bien sûr beaucoup vont dire qu’il faut rester en vie et ne lui donner aucune chance ; certes, il faut avant tout rester en vie, mais le jour du procès il sera temps de pleurer en suppliant le juge de ne pas être incarcéré avec des loups en prison. Mais bien entendu, ce n’est pas un problème car en prison grâce à cette rapidité explosive, tous les agresseurs seront neutralisés en un clin d’œil….
Jeet Kune Do Combien de fois ai-je vu des gens qui n’avaient plus aucune notion de la réalité et lors de sparring orienté self défense, s’énervaient car lorsque je désengageais pour les gêner dans leur distance de frappe, ils étaient incapables de continuer à frapper en touchant efficacement leurs cibles visées. La vitesse d’exécution est bien entendu indispensable dans un combat mais il faut savoir l’utiliser pour qu’elle soit efficace et utile. On doit pouvoir rester dans la distance pour toucher nos cibles, nous déplacer afin d’ouvrir le champs visuel (face à des agressions de groupe), être capable d’arrêter de frapper si l’agresseur n’est plus dangereux pour nous. Rester lucide et connecté font aussi partie des choses indispensables. N’oublions pas qu’en self défense on doit juste frapper pour se défendre et partir dès qu’on en a l’occasion. Quand je lis que des gens prétendent enseigner « la self défense agressive » je ne comprends pas où est la self défense. En effet le mot agressif vient du mot agression donc cela n’est pas compatible avec la self défense. Bien sûr, en cas d’agression, on doit être déterminé à protéger notre vie et donc frapper avec vitesse et puissance mais cela ne signifie pas frapper très vite n’importe où et n’importe comment et en agressant l’agresseur. En voyant certaines vidéos j’appelle cela le « french cancan ». On peut néanmoins en cas d’agression « frapper à pleine vitesse dans le vide » et peut être décourager notre agresseur par notre explosivité, mais j’en doute. Je préfère observer la nature et constater qu’un animal qui se défend, ne va pas frapper vite tant que le combat ne sera pas engagé. Il ne veut pas se fatiguer pour rien et donner des indices à son adversaire. Même s’il essaie d’impressionner l’autre, il ne dévoilera jamais ses atouts avant que le combat s’engage. De plus l’animal fera tout pour éviter l’affrontement avec ses congénères afin de ne pas être blessé inutilement et ainsi devenir une proie facile pour les prédateurs potentiels. L’animal n’attaque que pour se nourrir ou se défendre, il ne veut pas faire de démonstration de son talent afin d’impressionner les autres (en dehors de la période des amours…) Observez le cobra, qui face au danger, se dresse et danse, il n’attaque de manière extrêmement rapide qu’au moment où il est attaqué. De plus, il ne mord qu’une fois ou deux mais que s’il est sûr de toucher l’assaillant. Il en va de même pour les unités d’élite qui frappent très vite afin de surprendre mais qui n’utilisent que la force nécessaire afin de neutraliser un ou plusieurs forcenés.
La vitesse prend alors tout son sens et peut être bien sûr enchainée d’une multitude de frappes efficaces mais avec précision et que si cela est strictement nécessaire. Mais au lieu d’observer ces exemples la plupart des hommes préfèrent utiliser la violence par plaisir et pour se vendre notamment dans le milieu des arts martiaux à travers du « cinéma ». Je conclurai ainsi, frapper dans le vide sans garde et sans prendre de frappes est aisé mais encore faut-il avoir une bonne condition physique. Mais qu’adviendra-t-il de tout cela en cas de frappes d’un ou plusieurs adversaires (donc de tous les côtés) et en touchant des cibles incertaines et non plus dans le vide ?
« Je conclurai ainsi, frapper dans le vide sans garde et sans prendre de frappes est aisé mais encore faut-il avoir une bonne condition physique. Mais qu’adviendra-t-il de tout cela en cas de frappes d’un ou plusieurs adversaires (donc de tous les côtés) et en touchant des cibles incertaines et non plus dans le vide ? »
En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.
REF.: • DVD/LARRY4
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Histoire
Brazilian Jiu Jitsu VACIRCA BROTHERS JIU- JITSU Les Origines et le Développement du Jiu-Jitsu © 2016 Franco Vacirca, Sandra Nagel
L‘ascension du Jiu-Jitsu brésilien Même si nous supposons que le groupe Kodokan avec les Maitres Tokugoro Ito, Mitsuyo Maeda, Shutaro Ono et Nobushiro Satake, était déjà arrivé à Manao en 1914, la première école officielle de Jiu-Jitsu et Judo n’arriva à Sao Paulo jusqu’en 1918, fondée par Maître SADA Miyake et par Maître Takaharu Saigo. Onze ans plus tard, en 1929 et également à São Paulo, un autre Maître japonais, Geo Omori, fonda son école de Jiu-Jitsu, qui mit le premier pilier du style brésilien de cette méthode de lutte. Certaines sources locales affirment que Maître Omorio fut l’élève des Maîtres Miyake et Saigo, d’autres qu’il venait d e l ’ I n s t i t u t K o d o k a n d e To k y o , cependant, je crois qu’il sera très difficile de confirmer ces deux histoires après tant d’années. A l’époque, il était facile de trouver de nombr eux Dojos dans les arrière-cours des maisons, mais Maître Omorio fut l’un des premiers à établir une Académie de Jiu-Jitsu professionnelle dans son nouveau pays.
Brazilian Jiu Jitsu
L
e premier contact de Carlos Gracie avec le Jiu-Jitsu fut quand il devint l’assistant de Maîtres Donato Pires dos Reis, un agent de police et un instructeur d’autodéfense, qui à son tour avait appris personnellement « l’Art doux » de Maitre Mitsuyo Maeda. À ce moment-là, Maitre Pires était le représentant du Jiu-Jitsu dans les forces spéciales de la police et Carlos Gracie rentra et réussi le cours de trois mois de Maître Pires à Belo Horizonte, dans les années 1928 / 1929 En avril 1929, le jeune Carlos Gracie, qui vivait à nouveau avec sa famille à Sao Paulo, après trois mois seul à Belo Horizonte, avait sollicité pour le poste de professeur de self-défense dans la Police brésilienne, qui était sous la direction de Maître Geo Omori. Mais ces postes étaient occupés principalement par des Maîtres japonais de Jiu Jitsu ou d’autres experts principalement étrangers. Quand le chef de la police de forces spéciales l’interviewa, Carlos essaya d’expliquer qu’il avait appris le Jiu-Jitsu de plusieurs Maîtres japonais, mais aussi de Maitre Pires, de sorte que sa sollicitude fut refusée. Maitre Omori, qui était impressionné par le jeune brésilien et par sa capacité au Jiu-Jitsu, essaya de l’aider, mais le poste fut finalement attribué à un expert suédois avec plus d’expérience dans l’enseignement et qui maintenait une excellente relation avec le commandant en chef. Geo Omori regretta cette décision et vu dans le jeune Gracie beaucoup de potentiel, donc il offrit à Carlos un combat convenu afin qu’il puisse montrer ses talents de Jiu-Jitsu devant un grand public. Entre les deux, ils convinrent qu’aucun d’entre eux gagneraient et que le combat finirait par un clair match nul. Ce fut l’occasion que finalement Carlos Gracie put utiliser pour avancer dans sa carrière de Jiu-Jitsu. Mais le père de Carlos, Gastão Gracie, voulait voir son fils à gagner le combat. Cependant, comme Maître Omori était un combattant avec une grande habileté et expérience qui voulait juste aider la jeune Gracie avec son offre, l’accord ne fut pas changé. Mais il y avait un autre problème aussi, parce que jusqu'à ce moment Carlos n’avait pas eu une expérience réelle sur le Ring. Il avait juste appris les techniques de self-défense de Jiu - Jitsu, mais il n’était pas formé pour un combat sur le ring. Donc Omori dut le préparer aussi pour ce combat. En plus de Carlos, son jeune frère George Gracie (parfois aussi appelé Jorge) rejoint aussi la formation. George était, quelques années, plus jeune que Carlos, mais le Maître japonais découvrit vite que Jorge avait toutes les qualités pour devenir un grand combattant.
Histoire
Brazilian Jiu Jitsu À l’âge de 29 ans, sans aucune expérience au combat, Carlos monta sur le Ring le 5 janvier 1930, pour ses débuts dans la lutte contre son nouveau Maitre Omori. Dans l’après-midi même, George monta également sur le ring pour se battre avec le grand et expérimenté boxeur John Tones ; Ce combat n’avait pas été convenu. Le combat de Jiu- Jitsu entre le champion Omori et Carlos Gracie, termina par un match nul. Mais George Gracie lutta incroyablement contre l’expérimenté boxeur et gagna dans ses débuts sur l’Arena du Vale-Tudo. Peu de temps après dans la même année (1930), Maître Donato Pires fit une proposition aux deux frères Gracie, Carlos et George. Comme il avait obtenu un nouveau poste d’instructeur à Rio de Janeiro et avec l’idée en même temps du Maitre d’ouvrir sa propre école, Carlos et George pourraient alors l’aider en qualité d’assistants à Rio de Janeiro. L’école Pires était à cette époque la deuxième école officielle de Jiu-Jitsu à Rio de Janeiro, depuis l’ouverture de la première par Maître Angenor Morerira Sempaio, un élève de Maitre Sada Miyake de Sao Paulo au cours de l’année 1925 Maitre Sempaio était déjà très célèbre avec son école de Jiu-Jitsu et dirigeait avec succès la division d’instruction de la Police à Rio de Janeiro. Malheureusement, il mourut à un âge précoce le 8 août 1962 dans sa ville natale. La réputation de Maître Pires comme professeur de Jiu-Jitsu et ses connexions avec la Police Locale de Rio de Janeiro étaient bien connues, donc les médias locaux parlèrent à ce moment-là sur l’ouverture de l’école de Jiu-Jitsu largement. Un an plus tard, le 27 juin 1931, Maitre Pires reçut encore une nouvelle offre et voyagea à Santa Catalina. Ce fut l’occasion pour les Gracie de démarrer avec leur propre école dans la rue Marques de Abrantes 106, dans le quartier de Flamengo, à Rio de Janeiro. Très impressionné par l’esprit combatif de George Gracie, Maitre Geo Omori décida de proposer au jeune Gracie de combattre avec lui. Le 10 avril 1933, les deux étaient enfin prêts pour s’affronter dans un combat officiel sur le ring. Beaucoup de journaux parlèrent de l’évènement, notamment le journal « A Noite ». Les deux athlètes se battirent cette nuit, plus de 80 minutes, sans un gagnant clair à la fin. Le lendemain, les journaux publièrent que le Jiu-Jitsu n’était pas seulement japonais puisque le brésilien (George), qui avait appris le style de combat dans son pays natal, était aussi bon que le Maître. Le frère cadet de Carlos, Hélio Gracie, qui était aussi engagé avec le Jiu-Jitsu, fit ses débuts dans la lutte, selon les données que j’ai, en 1932 et on dit qu’il lutta dans 19 combats jusqu’en 1955, avec son combat final contre son ancien élève Waldemar Santana. Mais George Gracie, à qui malheureusement, peu de gens connaissent aujourd'hui, avait obtenu un record incroyable de 40 combats sur le ring ; sa carrière dans le combat commença en 1930 contre le boxeur
Tohannes et finit en 1950 contre son meilleur élève Helio Gracie, Hemeterio, mon Maitre de Jiu Jitsu, qui eut lieu à São Paulo. À mon avis, ils voulurent envoyer un message clair à George Gracie, puisqu’il possédait sa propre école indépendante Jiu-Jitsu à Sao Paulo. À ce moment-là, Maître Pedro Hemetério, qui enseignait à Rio de Janeiro à l’école des Gracie, fut envoyé se battre avec lui sur le ring. Au cours de plusieurs conversations avec Maitre Pedro concer nant cet événement, il me dit que ce combat fut la tâche plus ardue et importante du
Jiu-Jitsu. Mais je compris aussi qu’il ne parlait pas seulement du défi physique, étant donné que George était très bien préparé, mais également du défi émotionnel et mental, parce que lutter contre le frère de son Maître, n’était pas été certainement facile, indépendamment s’il gagnerait ou s’il perdrait le combat. J’ai toujours eu l’impression que ce fait, en particulier avait changé la relation avec les frères Gracie ; bien sûr lui, Hemeterio, continua jusqu'à sa mort les enseignements du Maître Helio Gracie et également il respecta toutes ses
décisions. Voici les combats du Grand Maître Helio Gracie, ou du moins ceux que je connais : 1932 : Victoire sur Antonio Portugal 1932 : Match nul contre Takashi Namiki 1932 : Match nul contre Fred Ebert 1934 : Match nul contre Wladislaw Zbysko 1934 : Victoire sur Miyake, no Taro Miyake - mais un élève des frères Ono! 1935: Victoria sur Orlando "Dudu" Americo da Silva
Brazilian Jiu Jitsu 1935: Match nul contre Yassuiti Ono 1936: Match nul contre Takeo Yano 1936 : Victoire sur Massagoichi 1936 : Match nul contre Yassuiti Ono 1937: Battu par Orlando « Dudu » Americo da Silva 1937 : Victoire sur Erwin Klausner 1937 : Victoire sur Espingarda 1950 : Victoire sur Landulfo Caraïbes 1950 : Victoire sur Azevedo Maia 1951 : Match nul contre Kato, le combat termina au bout de 30 minutes 1951 : Victoire sur Kato 1951 : Battu par Masahiko Kimura 1955 : Battu par Waldemar Santana Et maintenant le record de combats du Maître George Gracie : 1930 : Victoire sur Johannes tons 1931 : Victoire sur Colonel 1931 : Victoire sur Jaime Ferreira 1931 : Victoire sur Mario Alexio 1933: Match nul contre Geo Omori (Jiu-Jitsu match) 1933 : Victoire sur Tito Soledade 1933 : Victoire sur Manuel Fernandes 1933: Match nul contre Geo Omori (Vale-Tudo match) 1934: Match nul contre Orlando "Dudu" Americo da Silva 1934 : Victoire sur Shigeo 1934 : Victoire sur Jack Conley 1934 : Battu par Wladek Zbyszko 1935 : Victoire sur Ary Martins 1935 : Match nul contre Takeo Yano 1936 : Victoire sur GG Barbosa 1936: Victoire sur Roberto Ruhmann 1937: Match nul contre Orlando «Dudu » Americo da Silva 1937 : Battu par Yassuiti Ono 1937 : Victoire sur Naoti Ono 1937 : Battu par Grillo 1937 : Victoire sur Grillo, Match de retour 1938 : Battu par Jack Russel 1938 : Victoire sur Jack Russel, Match de retour 1938 : Victoire sur Takeo Yano 1938 : Battu par Takeo Yano 1939 : Victoire sur Naoti Ono 1939 : Battu par Roberto Ruhmann 1939 : Victoire sur Benedicto Perez 1939 : Victoire sur Fritz Weber 1939: Match nul contre Takeo Yano 1939: Match nul contre Takeo Yano, Match de retour 1940 : Match nul contre Takeo Yano 2e Match de retour 1940 : Victoire sur Fritz Weber 1940 : Victoire sur Budip 1940 : Victoire sur Naoti Ono 1942 : Battu par Mestre Tatu 1948 : Victoire sur Oka 1948 : Victoria sur Oka, Match de retour
1950 : Battu par Pedro Hemetério (combat de Jiu- Jitsu) Vers 1941, les Gracie de Rio de Janeiro subirent une grande crise. On dit que Maître Hélio devait faire face lui seul à l’école de Rio. Carlos dut laisser Rio de Janeiro parce qu’il était en conflit avec la Loi et il ne revint pas que huit ans plus tard. Plusieurs journaux nationaux et locaux se firent écho à cette affaire, qui fut connue pour le grand public même de nos jours. Dans les années 60, Carlos Gracie comparut devant un tribunal à nouveau, cette fois il allégua que le Dr. Santa Maria, le postulant et l’ancien élève de Carlos, lui avait
volé plus de 400000 CR$. Le docteur par la suite dit aussi à la Cour qu’il était le véritable propriétaire de l’immeuble de l’école de JiuJitsu. Pendant ce temps, plusieurs histoires endommagèrent considérablement l’image des Gracie, y compris des commentaires néfastes sur l’histoire « vraie » de la soi-disant diète des Gracie. Beaucoup de jour naux, qui sont disponibles aujourd'hui, informèrent largement que Carlos Gracie aurait eu un « Maître secret » qu’il aurait connu quand il habitait au Pérou. On mentionnait également que ce fut ce mystérieux Maître qui avait donné à Carlos une nouvelle vision de la vie, mais en fin de compte, il s’avéra que personne n’avait vu ce Maître spirituel. En
Brazilian Jiu Jitsu outre, les journalistes publièrent que Carlos avait plagié un livre sur la nutrition et qu’il l’avait vendu comme la « Diète des Gracie », en dépit d’être l’œuvre d’un expert argentin en nutrition appelée J.P. Dourado. On publia cela et bien plus, entre autres, dans le journal « O Diario », le 5 novembre 1963 Le Jiu-Jitsu « Brésilien » n’a jamais été une « affaire » d’une seule famille comme on a dit dans les années 90. Etant donné que virtuellement il n’y avait pratiquement qu’une source, de nombreux magazines d’arts martiaux aux États-Unis et en Europe se sont copiés entre eux. Oui, je pense que ceci est la vraie histoire. D’importantes écoles du Japon comme la célèbre BUDOKAN fondée dans plusieurs pays et villes du monde, promurent le Judo et le Jiu-Jitsu pendant de nombreuses années auparavant et le nom du Jiu – Jitsu "Brésilien" commença à se faire connaître. À la fin des années 50, BUDOKAN fonda des écoles à Rio de Janeiro et à Sao Paulo. Maitre Augusto Cordeiro fut l’un des experts qui dirigea l’Organisation des Championnats du Jiu-Jitsu en août 1959, où plus de 800 jeunes athlètes participèrent à la vingt unième Edition de la coupe de Jiu-Jitsu.
Un autre expert très actif, qui fut bien représenté à Rio de Janeiro dans les années 50 et dans d’autres pays d’Amérique du Sud, fut Maitre Oswaldo Fadda, un des meilleurs élèves diplômés de Luiz França Lineage, qui fut formé à son tour par le Grand Maître Mitsuyo Maeda en personne. Beaucoup d’élèves de Fadda provenaient de l’armée et de la police, et lorsqu’il prit la retraite, après plusieurs années de s e r v i c e m i l i t a i re , i l f o n d a s a p ro p re é c o l e d e Jiu-Jitsu, qui ouvrit ses portes à la fin des années 1930 dans la partie nord de Rio de Janeiro. Grâce à ses efforts incroyables, le Jiu-Jitsu fut un sport à la portée des habitants de la partie nord de la ville, où vivaient la plupart des gens pauvres. Maitre Fadda développa également un programme de formation spécifique pour les personnes ayant une déficience physique. Finalement, les journaux et les magazines du Brésil commencèrent à parler du côté positif du Jiu-Jitsu et non seulement des combats et des championnats. Franco Vacirca www.vacircajiujitsu.ch
Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel, fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMA Weitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principaux instructeurs de SYSTEMA en Europe, explique les fondements principaux de combat. Tout d'abord il définit clairement la façon naturelle de marcher, en se concentrant sur la correcte exécution des pas, pour montrer ensuite comment utiliser ce travail dans des applications de combat. Une variété de différents sujets sont expliqués dans ce DVD, y compris : Comment déséquilibrer un attaquant ; Comment faire pour frapper et donner des coups de pied correctement ; Comment se défendre contre les saisies, contre amener au sol ou contre des coups de poing et des coups de pied. Les explications de cette vidéo sont simples mais claires, afin de faciliter la compréhension et l'apprentissage pour tous. Au cours de son explication, Andreas toujours inclut et met l'accent sur les principes et les fondements principaux du SYSTEMA, en montrant comment les différentes questions sont étroitement liées les unes aux autres. Aussi des exercices libres et spontanés sont également expliqués contre différentes attaques à mains vides et avec des armes, dans des conditions réalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Dans cette vidéo, Andreas est secondé par Michael Hazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg), deux instructeurs expérimentés de Systèma.
REF.: • DVD/SYSWEITZEL1
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Video Download
« Peut-être l'une des meilleures représentations au Théâtre des thèmes Martiaux" »
Magnifique représentation au théâtre de La Rambleta « Les Shizen Le village de Tengu », un spectacle audiovisuel précisément encadré dans l'année dual Espagne-Japon, une importante initiative de l'ambassade du Japon en Espagne qui célèbre l'établissement des relations entre les deux pays. Le spectacle créé pour l'occasion, faisait partie de la cérémonie publique de la remise des diplômes, à l’école Kaze no Ryu, de 6 nouveaux Shidoshi, Joho comme on dit en Shizengo. On est en train de produire un documentaire sur cette représentation, avec son making off, back stage, interviews, etc. et qui inclura une grande partie du spectacle, afin que tous les intéressés sur la culture Shizen du monde entier et qui n’ont pas pu y assister, puissent en profiter. Le village de Tengu, fut proposé pour présenter la tradition de Shizen au public, en l’encadrant historiquement et culturellement et en mettant en évidence ses deux aspects plus intéressant, d'une part sa tradition Martiale, le Bugei, et sa culture spirituelle, le e-bunto.
Nouveau
"La magie, le charme, le goût pour les vraies choses. La force d'une culture et d’un peuple mis en scène d’après ses coutumes" 6. Les nouveaux Shidoshi fêtèrent l'obtention de leur diplôme selon la tradition Shizen, avec toutes ses cérémonies, ses rituels, ses danses anciennes autour du feu, le tir cérémoniel, tout en compagnie de leurs êtres chers ; avec générosité et abondance, ils célébrèrent et honorent tous les mondes visibles et invisibles, selon l’ancienne tradition du grand peuple de Tengu dans une nuit magique et inoubliable... qui a dit qu'il ne restait plus de choses authentiques ? La cérémonie de la remise des diplômes des nouveaux Joho (Shidoshi) de la lignée de Kawa, école Kaze no Ryu Ogawa Ha, fut dirigée par Shidoshi Jordan Augusto Oliveira.