Magazine Arts Martiaux Budo International 300 – 2 Novembre 2015

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« Chaque personne qui passe par notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d'elle-même, et emporte un peu de nous. Il y aura ceux qui emporteront beaucoup avec eux, mais il n’y aura personne qui emportera tout. C'est la preuve évidente que deux âmes ne se rencontrent pas par hasard. » Jorge Luís Borges

réquemment les Maîtres souhaitent imprimer sur leur enseignement, des lignes directrices ferrées, fermes et même rigides. Brandissant des certitudes que tout monde n'a pas, mais qui se fondent sur les propres lacunes, ils croient que leur vérité est au-delà de tout soupçon, la vérité á transmettre et que leur seule erreur est d'être « doux ». Cette tentative est banale mais aussi un exemple clair de leur manque de sagesse dans leur enseignement. Les « autoritas » ne s’imposent pas par la force, mais par la vertu, celle-ci n'est pas une imposition, mais quelque chose de gentil et de drôle... seulement celui qui con-vint, vint, à la fin. Près de 90 % des problèmes de nos jours sont dus à l’excès de pression, y compris la dépression, qui est un "faux opposé", fruit de cette pression. Dans ce scénario, les méthodes traditionnelles d'enseignement, doivent trouver d’autres sources d'inspiration et notamment celles d’Orient. Une fois surmontés les anachronismes et les problèmes d'ego, Orient peut offrir des liens efficaces d'enseignement et de réflexion, qui invoquent et évoquent le meilleur de chaque élève, sans besoin de passer par la douleur, l’, humiliation ou la punition. Bien qu’on mène l'âne avec un bâton et une carotte, les méthodes modernes, doivent aiguiser la carotte plutôt que le bâton. Le bâton a ses avantages à court terme, mais il laisse des cicatrices qui sont difficiles à surmonter et comme dans le cas des plus braves chevaux et certains domptages, on risque de perdre les meilleurs, dans la naïve tentative obtenir le meilleur d’eux, à coup de fouet. Du violent domptage au Far West, jusqu’à celui initial des Indiens d’Amérique, il y a une énorme distance. Mais tout est un produit du milieu... l'abondance de chevaux dans l'Ouest américain ne nécessita pas des cow boys sophistiqués pour l'élaboration de leur méthode. On montait à cheval et on le fouettait jusqu'à ce qu'il soit épuisé. Les plus braves, les meilleurs d'entre eux, mouraient cependant, parce qu'ils refusaient de se soumettre. Les Indiens d'Amérique suivaient des méthodes beaucoup plus subtiles. Le cheval était un atout

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« Je ne sais pas d’où vient notre humeur, mais vous pouvez être dans la pire des situations du monde et vous asseoir sur place et rire. Je suppose que c'est parce que ce qui est bon en nous surgit de notre intérieur et peu importe quand et où » Renne Hallett, Tribu Seneca Tonawanda précieux et pour le conquérir il était nécessaire une qualité humaine qui n’avait rien à voir avec la violence. Généralement pour obtenir votre propre cheval, on vivait une expérience initiatique qui nécessitait plusieurs jours de dévouement et d'engagement. Le jeune adolescent s’approvisionnait pour la tâche avec un peu de viande séchée et une gourde d'eau et sans plus d'armes qu'une couverture et une corde, il se dirigeait vers le troupeau. Au départ, les chevaux s'éloignaient dès qu'ils le voyaient venir, mais il persistait et les chevaux mal à l'aise avec le visiteur s'éloignaient de plus en plus tard. Une fois qu’il avait choisi sa cible, le jeune homme se dirigeait vers elle jour et nuit. Le propre troupeau isolait l'individu, quand il percevait qu'il était la cause de leurs malheurs. La première étape était réussie. Le cheval avait besoin de brouter longtemps, de telle sorte que l'insistance du garçon finissait par l’amener à un état de faim et de malaise, tandis que lui seul et armé avec détermination, pouvait s’alimenter de viande séchée de bison. Normalement après plusieurs jours l'animal, isolé, fatigué et affamé laissait s’approche de plus en plus le cavalier, en essayant de manger le plus possible. Finalement á une bonne distance, le garçon offrait du fourrage et de l’eau de sa main. Le reste le faisaient, les caresses, les mots magiques et la belle intimité du peuple indien avec la nature. L’esprit avant la force et on attrape plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre. Toute formule qui nécessite la violence, la dureté et la rigidité, produit des cicatrices physiques, émotionnelles et spirituelles. Chaque artiste martial doit réfléchir sur ce point, parce que la violence se cache derrière chaque pratique, L'art et la tradition et entraîner avec nous des méthodes et des formules, basées sur le simple fait qu'elles se sont toujours faites comme ça, ne favorise pas la transgression, l’évolution ou l'amélioration. La mélancolie de penser que le temps passé fut meilleur, est un contrepoids à la croissance. Les os font mal après quelques années et ce qui est pire, l'âme se sèche. Et oui ! Impassibles et fiers, les Cow Boys galopent à l'horizon vers le soleil couchant. Quand on aime on ne compte pas.


Alfredo Tucci est Directeur Général de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. Courier: budo@budointernational.com

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El Maître Shaolin Shi Yanti est né dans la province du Henan, Chine, en 1984. Il est moine de la 34e génération du temple Shaolin de Songshan et disciple direct du Vénérable Abbé Shi Yong Xin. En voyant son père pratiquer le Kung fu, il a commencé à s'intéresser aux arts martiaux à un âge précoce. Avec 13 ans, il a commencé à pratiquer plus sérieusement. Il aimait tant le kung-fu qu’il décida d'aller au Temple de Shaolin. En 2002, il fut sélectionné par les Groupe de Moines Shaolin et immédiatement il commença à s'entraîner sous la tutelle de l'Abbé Shi Yong Xin, qui est son Maître jusqu'à présent. L'abbé lui appris beaucoup et il perçut le potentiel de son disciple, alors il l'envoya à l’Université de Nanjing, en 2008. Là, il étudia les religions et les philosophies du monde. Par la suite il réussit tous les examens pour devenir un vrai moine (bhikkhu) entièrement consacre. Mais ce n'était pas assez pour lui et le Maître Yanti voulu en savoir plus. Plus tard, il finit ses études à Nankin, l'Abbé et le gouvernement chinois le classifièrent pour l'accès à l'Université de Singapour, en 2009. Dans cette université, il étudia pendant deux ans, Anglais, Bouddhisme, Science et Société. Plus tar d, quand il r evint au Temple de Shaolin, il continua à travailler avec son Maître l’Abbé Shi Yong Xin et il eut pour tâche de s’occuper des visiteurs étrangers qui venaient au temple. Cela lui permit de pratiquer son Anglais et d'améliorer cette langue. Récemment et grâce à ses expériences et ses compétences exceptionnelles en Kung fu, il eut l'occasion de voyager en dehors de la Chine, principalement en Europe, pour enseigner la culture de Shaolin, le Qi Gong et le Kung fu et r encontr er un grand nombr e d'étudiants. Jusqu'à aujourd'hui, le Maître de Shaolin Shi Yanti continue à apprendre le bouddhisme Chan et le Gong fu traditionnel dans le Temple de Shaolin.

Texte : Shifu Bruno Tombolato Shi Xing Jing, 32 génération du Temple de Shaolin Photos : www.budointernational.com




Shaolin Qin Na peuvent Les techniques de chin Na, en soi être considérées comme une seule, car elles ont besoin d’une étude profonde non seulement des articulations mais aussi de l'anatomie en général. Qin (擒) signifie « capture » et Na (拿) veut dire "contrôler". Les deux mots ensemble Qin Na, peut être traduit comme « capturer et contrôler ». Alors nous pouvons dire que Qin Na sont des techniques de saisie, pression, déplacement, grâce auxquelles nous pouvons contrôler notre adversaire dans une situation de défense. Les techniques de Qin na sont utilisées pour neutraliser ou interrompre une attaque. Le Temple Shaolin a une longue histoire et une expérience dans les Arts Martiaux et plus précisément dans les techniques de Qin Na. Bien que ses origines remontent à presque la Fondation du Temple Shaolin, on sait de science certaine que déjà pendant la dernière dynastie chinoise (dynastie Qing 1644-1911) les techniques de Qin Na étaient très populaires parmi la population en général, donc pendant ce temps, les techniques de capture et de contrôle vécurent son époque d’apogée et d'expansion.

La légende du Shaolin Qin Na Damo (Bodhidharma) développe des techniques grâce à l'observation de la capture d'animaux. Dans l'ancien Shaolin, il existait déjà un style appelé « Chan si Chin Na Shou »缠丝擒拿手. Selon la légende, le Shaolin Chin Na, naquit à l'époque de Damo (Bodhidharma) et il provient des techniques de la capture d’animaux. On raconte que Damo enseignait le Bouddhisme dans le Temple de Shaolin dans la montagne Song Shan. Plusieurs fois il vu les animaux sauvages attaquer les moines, alors il pensa à la façon de protéger les moines, mais sans nuire aux animaux. Damo commença à imiter les mouvements pour capturer les animaux, utilisés par les gens du village, pendant qu’il étudiait le système des articulations du corps animal et les points faibles. Finalement il trouva une méthode pour tourner et tordre des os et des articulations, il concréta une technique de capture et ce fut donc le début de Chin na.


Ensuite et en même temps que ses disciples augmentaient en nombre, Damo créa diverses formes de Kung fu, bien que certains de ses disciples avant d'être des moines Shaolin, avaient leurs propres techniques de Kung fu. De cette façon, ils ont contribué á enrichir et á développer le Shaolin Chin na.

Tan Zong, le moine invincible Une autre histoire très populaire date l'évolution et le développement des techniques de Qin Na á la fin de la dynastie des Sui et au début de la dynastie Tang, dans une guerre entre l'empereur Li Yuan李 de la dynastie Tang, contre le général Wang Shichong 渊 王世充 de la dynastie des Sui. Le fils de Li Yuan, Li Shimin 李世民 (le second empereur de la dynastie

des Tang), fut fait prisonnier à Luoyang. Pour sauver son fils Li Shimin, Li Yuan envoya aune lettre au Temple de Shaolin, demandant de l'aide. En l'an 620, les moines de Shaolin s’enrôlèrent dans la guerre et sauvèrent à Li Shimin. Parmi les moines guerriers, il y avait un moine nommé 昙Tan Zong宗, avec un niveau de Kung fu très élevé. Il se spécialisa en Shaolin Chin Na et il obtint la plus grande reconnaissance dans la guerre. Quand Li Shimin succéda à l'empereur sur le trône, il nomma le moine Tan Zong comme Général de l'Armée Tang et il récompensa le Temple de Shaolin avec 40 hectares de terrain. L'empereur ordonna la construction de plus de deux mille maisons dans le temple et il fit se former plus de deux mille moinesguerriers. En outre, ces moines furent autorisés á manger de la viande e á

boire du vin. A cette époque, le Temple Shaolin avait atteint son apogée. À ce moment-là, le Kung fu du Temple Shaolin était directement lié à la guerre, par conséquent, le développement et la formation du Shaolin Kungfu commencèrent à être beaucoup plus importants. Afin d'améliorer les techniques de combat, les moines décidèrent se former en Chin Na, notamment parce qu'ils observèrent que le Chin Na était très pratique dans la lutte corps á corps. Les instructeurs et les Maîtres du temple invitèrent à d'autres maîtres célèbres, d’autres régions, pour enseigner les moines. Aussi plusieurs artistes martiaux célèbres arrivèrent au Temple de Shaolin, du á sa renommée et ils enseignèrent leurs propres techniques de Kung fu.


« Les techniques de Chin Na peuvent être considérées comme un style en soi, car elles nécessitent une étude profonde non seulement des articulations, mais aussi de l'anatomie en général. »


Ainsi depuis ces origines, le Shaolin Qin Na fut combiné avec différents styles de différentes régions et par sa constante évolution et amélioration, le Shaolin Chin Na progressivement développa ses propres caractéristiques, jusqu'à celui que nous connaissons aujourd'hui. Mais ce sont simplement des légendes, en ce qui concerne le développement des techniques de Qin na à Shaolin, il faut remarquer que le Qin na a été présent et tous les arts martiaux chinois, on peut même le considérer comme un sous-système au sein des autres systèmes d'arts martiaux ou, comme nous mentionnons ci-dessus, un style en soi.

Caractéristiques La pratique de Qin na doit se réaliser en mettant l'accent sur le développement du contrôle et de la sensibilité nécessaire pour laisser un attaquant sans défense, grâce á l'un des 5 principes du Qin Na.

Les 5 principes de Qinna (擒拿原则五 wuqinnayuanze) 1 Déchirure du muscle ou du tendon (Fenjin 分筋) Fen Jin utilise deux zones d'attaque et de défense « Zhua Jin » et de « Na Xue. » Zhua Jin (抓紧) s’applique à travers la déchirure du muscle ou du





« La pratique de Qin na doit se réaliser en mettant l'accent sur le développement du contrôle et de la sensibilité nécessaire pour laisser un attaquant sans défense, grâce á l'un des 5 principes du Qin Na. »


tendon, alors que Na Xue (捺穴) s’effectue en appuyant sur les cavités (points de pression). 2. Une mauvaise mise en place de l'os (niuguaccessoires 骨) Niugu se concentre sur la manipulation des os et la dislocation des os. Le résultat est de disloquer ou briser les os (s) et endommager les articulations, muscles ou tendons autour de l'os (s). 3 Bloquer ou couper le souffle (biqi 闭气) BI Qi sont les techniques pour bloquer et couper la respiration. Un exemple est un coup sur la cage thoracique supérieure, sous l'aisselle ou une attaque sur le plexus solaire, qui se traduira par l'interruption de la fréquence respiratoire. Ces attaques font que les muscles de dessous des cotes qui entourent les poumons se contractent, provoquant temporairement que ceux-ci s’arrêtent de fonctionner pendant quelques secondes. Un autre exemple c’est de serrer, de frapper ou de bloquer le cou, pour fermer le tube respiratoire. 4. Le blocage d'une veine ou d’une artère (Dian Mai点脉) Dian Mai (appelé dimmak) s’utilise pour interrompre la circulation sanguine, la fonction motrice ou le mouvement du corps. Utilisés correctement, ces points de pression peuvent aider à la guérison du corps, mais lorsqu'ils sont

utilisés dans d’autres combinaisons, le Dian Mai peut être utilisé pour causer de grandes souffrances physiques, immobiliser le corps, conduire à la perte de connaissance, ou causer de graves blessures et même, bien que très rarement, causer la mort. Le Dian Mai est un aspect très dangereux de Qin Na et seulement il doit être montre et enseigne à ceux qui ont une grande force morale et une bonne éthique. 5 En appuyant sur un canal de Qi (dianxue 点穴) Le Dian Xue ou « pression de la cavité », également connu sous le nom d'un point de pression, canal Qi - nerf et la veine ou artère, ou le centre de pression sur le nerf. Ces points du corps sont ceux qui régissent le fonctionnement de l'organisme, la circulation sanguine et l'entretien du corps et de l'esprit. Alors que les quatre premiers sont faciles à apprendre et facile à appliquer, seuls les Maîtres d’arts martiaux avec un niveau plus élevé, sont capables d'utiliser correctement les techniques de Dian Xue. Le Dian Xue n’a pas besoin d’autant d'énergie musculaire (Benjamin 劲力) comme les quatre premiers, mais si la capacité d’utiliser l'énergie personnelle. Cette énergie est connue comme Qi (气), l’énergie vitale ou force vitale qui nourrit le corps, l'esprit et l'âme. Shifu Bruno Tombolato Shi Xing Jing, 32e génération du Temple de Shaolin




C'est avec grand plaisir que je vous présente une nouvelle série de vidéos sur Shaolin. Nous avons mis du temps á trouver la bonne personne pour faire cette tâche, mais quand Shifu Tombolato m'a parlé du Maître Yan Ti, j'ai vu en lui le profil idéal pour travailler sur une nouvelle série de vidéos pour vous tous, amateurs de Shaolin et de Kung Fu. Nous inaugurons, également avec ce travail, une série de vidéos traduits aussi dans une langue nouvelle, le Chinois, ce qui nous réjouit énormément. Cette première vidéo sera beaucoup moins chère que les précédents, seulement 15 euros ! et sur la télécharge, le prix habituel. Nous espérons que vous aimerez la nouvelle formule. Alfredo Tucci Directeur


Le Shifu Yan Ti appartient à une nouvelle génération de Maîtres de Shaolin mieux formés (il parle un anglais impeccable et d’autres langues) et qui ont vu le jour sous l’ombre et la tutelle de grands noms tels que le grand Yang Shi. Élargir les connaissances de Shaolin a été et sera toujours une directive de ce magazine. Alfredo Tucci Directeur





En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito sur l'autodéfense à mains nues, et la présentation du système Krav Maga Israeli Survial System. Les techniques et la méthode qui forment le système, sont illustrées secrets, d'une manière claire, transparente et facilement compréhensible. Une occasion unique de se rapprocher du cœur de la défense israélienne et d'améliorer vos connaissances sur le sujet. Morabito développe une recherche continue, sans arrêt, dans la poursuite à acquérir de nouvelles connaissances et de ne jamais arrêter de poser des questions. Krav Maga Israeli Survial System n est pas une discipline ou un ensemble de règles rigides, mais une méthode, un processus d'évolution continu et constant. Cela le rend adaptable à toute situation et circonstance, perméable aux changements, et lui offre la possibilité de faire le point sur les erreurs et de prendre son expérience comme une opportunité pour améliorer.

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Farang Combat Le Farang Combat et la Boxe Portoricaine L’une des principales bases du style martial Farang Combat, nous pouvons la trouver dans les rudiments de la boxe du pays Porto- Rico, mélangés avec les positions et les attaques du Farang Mu Sul (style martial fondé par le Grand Maître Michael De Alba). À l'aide de huit combinaisons basiques des mouvements et des coups, le Farang Combat développe ef fectivement des attaques surprise et rapides pour défendre et attaquer le praticien. Selon les réseaux d'information cybernétique, la Boxe appelée familièrement Box, est un sport de combat où deux adversaires se battent en utilisant uniquement leurs poings, en frappant son adversaire de la taille vers le haut. Le Farang Combat utilise á la fois des combinaisons de boxe, en y ajoutant des coups sur la cuisse très puissants, dans leurs combinaisons.

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n général, le mot Boxe se réfère à un vaste genre de sports de combat, dans lesquels deux adversaires s’affrontent en combat en utilisant les poings, exclusivement ou non, différant des différents sports selon leurs règles, tels que la Boxe Anglaise ou la boxe elle-même, la Boxe Française ou Savate, la Boxe Chinoise ou Boxe Shaolin, le Kick Boxing ou Boxe Japonais, le Muay Thai ou Boxe Thaïlandaise, les anciens Pugilats Grecs, comme le Pygmachia et le Pancrace, etc. Dans la Grèce antique, la Boxe a été inscrite aux Jeux Olympiques. Depuis ses origines, ce fut un sport populaire.

« La Boxe et la Lutte sont deux des sports plus anciens en Égypte et en Orient il y a des documents datant du quatrième millénaire avant Jésus Christ. »



Farang Combat

À Rome, les concurrents utilisaient le « cestus », protections métalliques pour les mains, clous cloutés, avec lesquels ils arrivaient á tuer leurs concurrents. La Boxe et la Lutte sont deux des sports plus anciens et il y a des documents en Égypte et en Orient, datant du quatrième millénaire avant Jésus Christ. Les premières informations que nous avons d'un match de Boxe à l'époque moderne, se situe en Angleterre en 1618 : le duc d'Albemarle organisa un match entre son majordome et son boucher. La Boxe fut également pratiquée dans les premiers temps de la Rome Antique, mais avec l'apparition du Christianisme, elle fut pratiquement éliminée comme activité dans toute l’Europe. Contrairement à ce qui se passa en Europe, la Boxe eut une grande diffusion dans toute l'Asie. On estime qu'au début de l'ère chrétienne, le Muay Boran ou la Boxe Ancestrale apparurent en Asie du Sud-Est. Son origine est africaine et remonte à l'an 6.000 av. J.-C., dans la zone de l'actuelle Éthiopie, d'où elle s'étendit tout d'abord à l’ancienne civilisation égyptienne, puis aux civilisations mésopotamiennes, où l’on trouve des basreliefs des boxeurs qui remontent á 5.500 av. J.-C. D'Égypte elle passa á la civilisation minoenne, développée en Crète, tandis que celle de la Mésopotamie s’étendu en Inde. Les pugilats égyptiens utilisèrent une sorte de gant qui couvrait le poing jusqu'au coude. La coutume de l'utilisation de gants se trouve aussi en Crète, puis dans la Grèce Antique, où, il y avait déjà des références de la Boxe dans l'Iliade d'Homère, au VIIIe siècle avant J.-C.

Ma première expérience avec la Boxe commence en 1979. Un de mes voisins du quartier avait gagné les « Gants d’Or » au poids plume. Comme vous pouvez l'imaginer, la plupart des jours je m’instruisit dans les rudiments de la Boxe, pour apprendre ses mouvements et ses combinaisons. Tous les vendredis, les adultes de la communauté faisaient leurs propres affiches sur la Boxe, créant ainsi un enthousiasme et un fanatisme pour le sport, déjà à notre jeune âge. À l'époque, les gants de Boxe étaient très chers, donc nous avions seulement qu’une paire de gants. Je me souviens que mon père jetait une pièce de monnaie en l'air, afin de tirer au sort, pour qui était le gant droit. Le gant gauche, logiquement était pour le perdant... Nos bagarres étaient sans temps établi, le gagnant était celui qui assommait ou fatiguait l'adversaire. Pendant quelques années, nous avons continué avec nos événements de boxe. Comme nous utilisions seulement une main pour donner et une autre pour bloquer, nous devenions des maîtres de l'utilisation d'une seule main ! Je me souviens, comme si c'était hier, de mon premier combat de rue. Deux agresseurs cherchaient excuse pour voir saigner à l'autre. À mon grand désarroi, je fus choisi. Sans un mot, la bagarre commença. Avec une grande rapidité j’assomma le premier et pour ma bonne fortune, le deuxième attaquant décida de ne pas se battre ! Aujourd'hui je continue à utiliser les mouvements et les attaques d'une main, que j’ai appris des affiches de Boxe, qui furent efficaces pour moi, dans les violentes rues, puis sur le ring.









La brillante carrière de Jerry Roy Hobbs dans le monde des Arts Martiaux, couvre le domaine des sept disciplines. Commençant en 1958 avec le Judo, son intérêt pour les systèmes traditionnels de combat l'a amené à pratiquer d'autres arts, pour devenir un Maître très respecté, de trois styles de karaté, ainsi que du Kobudo, l’Aïkijujutsu et l’Iaido. Il a vécu au Japon et s'est rendu en Corée du Sud, en Chine et en Indonésie, pour étudier les Arts Martiaux de ces pays. Hobbs Sensei a également une carrière militaire pleine de succès, dans la Force Aérienne des États-Unis d'Amérique, il s'est retiré en 2004, avec le grade de Colonel, après 33 ans de service. Il est maintenant dédié á aller autour du monde pour enseigner des Arts Martiaux. En outre, il se rend régulièrement au Japon pour approfondir ses connaissances des Arts Martiaux japonais et d’Okinawa. Actuellement, la plus grande passion de Hobbs Sensei est l'étude du Iaido. Dans ce domaine, il occupe le poste de Directeur International de la Dai Nippon Toyama Ryu Iaido Kyokai et il est vice-président du Budo Kokusai Koryu Kyokai. Les deux groupes ont leur siège dans la région du Kansai, Japon. Texte : Sensei Boulahfa Mimoun Photos : Ales Primcic et Fille



Les Arts du Japon Budo International : Dans quels pays vous pensez que les gens pratiquent l'Art Martial, comme dans l'antiquité, ou comme le veut la tradition ? Roy Jerry Hobbs : D'après mon expérience, il y a des artistes martiaux traditionnels dans pratiquement tous les pays. A titre d'exemple, le Dent?kan est présent dans 17 pays différents, dans presque tous les continents du monde. B.I. : Où vous êtes-vous entrainé le plus et avec le plus grand réalisme, au point de vouloir rentrer à la maison ? R.J.H. : Où j'ai entrainé plus ça a été aux Etats Unis et en Europe, mais j’ai passé beaucoup de temps au Japon. J'ai vécu au Japon entre 1980 et 1983, puis de 1997 à 1999. J'ai également visité le Japon de nombreuses fois pour me former. B.I. : Dans quel style d'Arts Martiaux que vous pratiquez, vous sentez –vous plus à l'aise ? R.J.H. : Je me sens tout aussi confortable en faisant du Karaté que du Ju-jitsu. Mais au fur et á mesure que je vieillis, je me rends compte que ce que j'aime le plus est l’Iaido. B.I. : Racontez-nous une histoire qui vous aie impressionné en particulier, lors de votre parcours par les Arts martiaux... R.J.H. : Mes meilleurs souvenirs sont les moments que j'ai pu m’entrainer avec les anciens Maîtres á Okinawa. Trois de mes Maîtres de Karaté d'Okinawa sont déjà morts et un a aujourd'hui 86 ans. Ces Maîtres ont été et sont la génération qui conserve encore les anciennes formes du Karaté d’Okinawa et du Kobudo. Maintenant, c’est notre devoir de faire la même chose. B.I. : Quelle a été votre pire expérience dans les Arts Martiaux, s’il y en a eu ? R.J.H. : Une fois, je me suis entraîné avec un professeur qui était vraiment fou. C'était une mauvaise expérience, mais en quelque sorte, c'est aussi amusant. Surtout quand elle termina ! B.I. : Lorsque vous enseignez, pouvez-vous sentir la différence entre les gens d’un pays et d’un autre ? R.J.H. : Oui. La culture joue un rôle important. Malheureusement, dans de nombreux pays développés, les élèves sont trop paresseux, comme résultat de vivre une vie douce. B.I. : Quels sont vos objectifs maintenant, après tant d'années de pratique ? R.J.H. : Je veux juste continuer á apprendre, á enseigner et à pratiquer. Maintenant, je me suis concentré sur le sabre japonais. C'est un art vraiment fascinant, avec des racines culturelles et historiques profondes. B.I. : Votre prochain voyage ? R.J.H. : Mon prochain voyage sera au Japon á nouveau. Je veux le visiter et pratiquer dans la région de Kansai et d’Okinawa. B.I. : Depuis combien de temps pratiquez-vous les Arts Martiaux ? R.J.H. : Je pratique les Arts Martiaux depuis 1958, c'est-à-dire depuis 57 ans. B.I. : Quel est le premier Art Martial que vous avez commencé à pratiquer ?




Les Arts du Japon

R.J.H. : J'ai d'abord appris Judo. En 1965, j'ai commencé le Ju-jutsu, le karaté et le Kobudo. Finalement, en 1970, j'ai commencé à pratiquer l’Iaido. B.I. : Comment était-il possible d'apprendre autant d'Arts Martiaux ? R.J.H. : J'étais membre de l’organisation Seishinkai, de Shogo Kuniba, qui comprenait l'enseignement du karaté Shito-Ryu et le Kobudo d'Okinawa, le Goshin Budo (Ju-jutsu), le Mugai-Ryu Iaido. En outre, durant ces années, aux EtatsUnis il y avait une sorte d'accord de coopération entre la Seishinkai et l'association U.S Hakko-Ryu Ju-Jitsu. B.I. : Avez-vous pratiqué et appris quelques fois au Japon ? R.J.H. : Oui, en effet, j'ai vécu au Japon entre 1980 et 1983, puis de 1997 à 1999 á nouveau. En plus de cela, j'ai voyagé là-bas pour m’entrainer, beaucoup, beaucoup de fois... B.I. : Pourriez-vous citer quelques-uns des professeurs avec

lesquels vous avez entrainé au Japon ? R.J.H. : J'ai entrainé plusieurs fois avec Kiichi Nakamoto (Karaté GojuRyu et Kobudo), Seiki Toma (ShorinRyu et Kobudo), Shian Toma (Seidokan Karaté et Kobudo), Seikichi Odo (Okinawa Kobudo), Yasuo Kawano (Karaté Goju-Ryu), Ryuho Okuyama (Ju-jutsu), Yasuhiro Irie (Jujitsu), Atsushi Shimojo (Toyama Ryu et Iaido Mugai-Ryu) et Takashi Ishikawa (Toyama-Ryu Iaido). B.I. : Quel est le nom de votre organisation ? R.J.H. : Mon organisation est appelée « Sekai Dent?kan Bugei Renmei, Inc. », qui peut se traduire à peu près comme « Fédération Mondiale des Arts Martiaux Traditionnels ». B.I. : Quels arts sont enseignés au sein du Dent?kan ? R.J.H. : Actuellement nous enseignons le Karaté Goju-Ryu, le

Shorin-Ryu Karate, le Kobudo Okinawa, le Nihon Aïkijujutsu, le Toyama-Ryu Iaido et l’Iaido MugaiRyu. Nous essayons également d'établir dans le Dent?kan, une représentation du karaté Shito-Ryu. B.I. : Combien de succursales du Dent?kan il y a dans le monde ? R.J.H. : En ce moment nous avons dix-sept délégations distribuées par l’Autriche, le Botswana, la France, la Grèce, l’Indonésie, l’Inde, l’Irlande, le Kenya, la Nouvelle-Zélande, la Russie, l’Afrique du Sud, la Suisse, la Turquie, le Royaume Uni, les Etats-Unis, la Zambie et le Zimbabwe. B.I. : Une discipline qui occupe une place prépondérante dans le Dent?kan ? R.J.H. : Non, réellement non. Certains de nos membres pratiquent seulement un art, d'autres pratiquent tout ce que nous leur offrons. Ça dépend... Toutefois, ces derniers temps, nous avons souligné le


renforcement de notre programme d Iaido. Atsushi Shimojo, Soke, a été d'une grande aide à cet égard. Il est le président de deux organisations d’Arts Martiaux au Japon : le Dai Nippon Toyama Ryu Iaido Kyokai (DNTRIK) et le Kokusai Budo Koryu Kyokai (KBKK). J’occupe le poste de Directeur International de la DNTRIK et de VicePrésident de la KBKK. B.I. : Je vois que vous voyagez beaucoup. C'est principalement pour les affaires ou pour le plaisir ?

R.J.H. : Je voyage très souvent en dehors des États-Unis pour enseigner dans d'autres pays. En outre, plusieurs fois par an, je voyage au Japon pour me former et d'assister à des réunions d'organisation. Interview réalisée à Moulton College de Northampton (Angleterre). Jerry et moi nous maintenons une étroite amitié depuis 30 ans.





















Brazilian Jiu Jitsu « Quand ce jeune judoka de 15 ans demanda à connaître le déjà célèbre Hélio Gracie, il ne pouvait pas imaginer qu’il deviendrait son élève direct et l’un de ses plus proches collaborateurs. »

Âgé de 15 ans, un jeune judoka entra au gymnase d’Hélio Gracie, un maître et un combattant déjà très célèbre, et demanda à le voir. Au bout d’un moment, Hélio qui avait entendu son commentaire sortit voir qui était le jeune homme. « Vous avez dit que les judokas sont des mous, je suis un judoka et je ne suis pas un mou ». Hélio qui ne perdait jamais une occasion de démontrer la supériorité de son système, enchanté du caractère de ce jeune homme, l’invita à se battre à ce même moment suivant les règles du Judo contre l’un de ces élèves. « L’élève d’Hélio était tellement supérieur techniquement qu’il m’en fit voir de toutes les couleurs, raconte Mansur. Mais j’ai résisté et je me suis toujours relevé sans lui donner mon bras à tordre. La chose commença à s’échauffer et nous avons commencé à envoyer des coups. Hélio arrêta alors le combat : “Ah, non, si tu veux te battre comme en Vale Tudo, alors fais-le avec cet autre élève”. Il va sans dire que je continuais de recevoir des coups et encore plus cette fois ! Hélio pensa que la leçon avait été suffisante, mais je ne me rendais pas… “Laisse tomber, gamin, ça suffit”, a-t-il dit. Mais je lui ai répondu : “Non, je ne veux pas que vous croyiez que je suis un mou…”. Il a ri et m’a conduit dans les vestiaires. En partant, il m’a invité à m’entraîner dans son école, mais je n’avais à l’époque pas un sou… Helio alors, à qui mon entêtement avait sûrement beaucoup plu, me dit que ce n’était pas un problème. Ce jour a complètement changé ma vie. Je ne pourrai jamais suffisamment remercier mon cher maître ! »

Texto: Alfredo Tucci Fotos: © Budo International


« Dans le système Kioto de self-défense, le secret c’est dominer, conduire et éliminer l’adversaire dans la première défense. Les détails au sol appartiennent à un autre chapitre du Jiu-Jitsu. » « La coordination motrice et son développement sont le centre de l’enseignement du système Kioto. »


Brazilian Jiu Jitsu

Le système complet de self-défense du Jiu-Jitsu brésilien Le Jiu-Jitsu fut créé comme un système de combat réel. D’après le grand maître Mansur, c’est là la véritable force du Jiu-Jitsu. « C’est la raison pour laquelle un élève qui arrive à un cours de Jiu-Jitsu peut, dès le premier jour, commencer à appliquer les techniques qu’il y apprend. L’essentiel du Jiu-Jitsu, c’est la selfdéfense. Sans elle, il n’y aurait pas de Jiu-Jitsu. » Quand ce jeune judoka de 15 ans demanda à connaître le déjà célèbre Hélio Gracie, il ne pouvait pas imaginer qu’il deviendrait son élève direct et l’un de ses plus proches collaborateurs. Au fil des ans, cet apprentissage donna ses fruits et Mansur grandit comme combattant et pratiquant, d’abord, comme professeur et expert, ensuite, créant à Rio deux des plus fameux gymnases de Jiu-Jitsu, aujourd’hui dirigés par ses fils. Sa capacité didactique particulière et son traitement ferme et affectueux a poussé tous les


alevins de ses écoles à gagner chaque fois à tous les championnats. En réalité, la pédagogie, la capacité d’enseigner de cet homme, est certainement l’une de ses plus remarquables qualités face aux autres professeurs du secteur. Son système est un système parfaitement organisé, de sorte que les élèves profitent de chaque cours au maximum. C’est également le cas de ses vidéos et de son livre que nous avons l’honneur de présenter. Cette fois, Mansur réalise la tâche ardue d’ajuster la méthodologie du système complet qu’il apprit avec son maître Hélio Gracie à la self-défense. Il ne reconnaît pas les améliorations qu’il a faites, tant il respecte son maître ! Mais c’est un élément que ses élèves ne cessent de répéter. D’un autre côté, il est naturel qu’il en soit ainsi. Il est de l’obligation de tout bon élève

« La self-défense est la partie du Jiu-Jitsu qui se pratique le plus debout. »


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de travailler pour améliorer le travail de son maître. Ne pas remplir cette tâche serait nier l’évolution même. Hélio a fait la même chose lorsqu’il reçut le Jiu-Jitsu japonais et le transforma, améliorant son efficacité. Mansur, dans le Kioto Jiu-Jitsu, a réalisé une tâche similaire, fruit d’une expérience unique de 50 ans comme professeur et de 35 ans comme agent de police de la ville de Rio de Janeiro. Peut-il y avoir un espace plus adéquat pour parler d’efficacité et de réalisme ? Rien que le fait de survivre 35 ans comme policier est tout un mérite. Mansur qui adore et respecte Hélio ne l’admettra jamais. Quand il lira ce texte, il me réprimandera

sûrement, mais je me dois à mes lecteurs et c’est là la vérité La vaste proposition de Mansur comme système de selfdéfense occupe en réalité l’espace de trois vidéos normaux (élémentaire, intermédiaire et avancé) qui apparaissent édités en deux DVDs pleins de matériel didactique. Nous n’avons rien voulu laisser de côté. Les techniques sont expliquées en détail et démontrées. Bien qu’elles soient réalisées en kimono, le maître assure que leur application en tenue de ville est identique. Rien ne change


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« Vous pouvez appliquer les techniques avec ou sans kimono, sur terre et même dans l’eau ! Ma femme Sheila en sait quelque chose (rire). » Sheila, la femme du maître qui l’accompagne dans ce voyage en Europe acquiesce de la tête. « C’est vrai, quand j’étais beaucoup plus jeune, j’avais beaucoup de succès avec les hommes (sourire). Une fois, j’ai été sexuellement agressée à Copacabana quand j’entrais dans la mer… L’agresseur a reçu ce qu’il méritait (rires). Le Jiu-Jitsu fonctionne également dans l’eau ! »

Sport ou self-défense ? La prolifération du Jiu-Jitsu comme sport dernièrement a occulté sa valeur comme système de self-défense à tel point que certains des professionnels les plus experts en la matière méconnaissent sa technique. « Je ne parviens pas à comprendre comment on peut être ceinture noire de Jiu-Jitsu et ne pas connaître la selfdéfense ! C’est comme écrire dans une langue et ne pas connaître son orthographie, affirme le maître Mansur. Pour qu’un athlète de Jiu-Jitsu soit véritablement un athlète


Grands Maîtres

« La simplicité est la base de l’efficacité du système d’Hélio Gracie. Simplicité, pas niaiserie ! » complet, il doit apprendre la self-défense. Cela lui donnera des connaissances qui amélioreront sa capacité de se battre. » La coordination motrice et son développement sont le centre de l’enseignement du système Kioto. Cet aspect se remarque toujours quand on observe les enseignements de ce grand maître.


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« Pouvez-vous être un grand combattant sans coordination ? La base de l’enseignement est l’imitation et l’intégration de l’expérience du mouvement. Pour cela, le système Kioto revient toujours au même point : la coordination ! »

Le système de self-défense Gracie se basa sur le manque de force d’Hélio. Le défaut transformé en vertu fait la maîtrise, car la nécessité est toujours la mère de toutes choses. Dans le cas de Mansur, ce fut son travail comme policier qui l’obligea à perfectionner et à


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approfondir dans le détail les schémas que son maître lui enseigna. Le prix fut élevé. Mansur survécut à 11 coups de feu et à d’innombrables actions violentes avec arme blanche et à mains nues. « La simplicité est la base de l’efficacité du système d’Hélio Gracie. Simplicité, pas niaiserie ! » Bien que le MMA n’utilise pas beaucoup de techniques de selfdéfense du fait de ses limitations et règles sportives, pour Mansur ce n’est rien d’autre qu’une manière d’appeler le Jiu-Jitsu.

« Il ne reconnaît pas les améliorations qu’il a faites, tant il respecte son maître. »


Grands Maîtres « Ce qu’aujourd’hui on appelle le MMA est tout simplement du Jiu-Jitsu, parce que le Jiu-Jitsu c’est tout cela et il en est ainsi parce que le Jiu-Jitsu, c’est de la self-défense. Avec armes ou sans elles, face à des attaques de jambes ou de bras, debout ou au sol, pour le maître, le Jiu-Jitsu est dans son essence pure self-défense. Bien sûr, comme tout dans la vie, son application réussie dépendra de notre entraînement. « Pour être efficace, il ne suffit pas d’apprendre le système. Il faut le pratiquer fréquemment. C’est là la clé de la maîtrise et de l’efficacité. (…) C’est la pratique qui vous donne la maîtrise et la confiance en vous. C’est comme monter à vélo. Une fois que vous avez appris, vous ne l’oubliez plus, mais l’habileté à le faire dépendra de la fraîcheur de sa pratique. » Bien que le système Gracie soit devenu célèbre pour son habileté à dominer l’adversaire en serrant la distance pour le contrôler au sol comme un anaconda, son usage pour la self-défense fut l’un des aspects les plus remis en question dans les cercles martiaux, spécialement quand on affronte plusieurs attaquants. Nous avons interrogé le maître quant à la pertinence ou pas d’aller au sol en situation de self-défense. « La self-défense est la partie du JiuJitsu qui se pratique le plus debout. Tout mouvement défensif termine avec un atemi ou une forme quelconque de soumission qui neutralise définitivement l’adversaire. De fait,

« Pour être efficace, il ne suffit pas d’apprendre le système. Il faut le pratiquer fréquemment. »


Brazilian Jiu Jitsu « Ce qu’aujourd’hui on appelle le MMA est tout simplement du Jiu-Jitsu, parce que le Jiu-Jitsu c’est tout cela et il en est ainsi parce que le Jiu-Jitsu, c’est de la self-défense. »


Brazilian Jiu Jitsu beaucoup de ses mouvements sont interdits dans le Jiu-Jitsu sportif pour des raisons évidentes. (…) Dans le système Kioto de self-défense, le secret c’est dominer, conduire et éliminer l’adversaire dans la première défense. Les détails au sol appartiennent à un autre chapitre du Jiu-Jitsu. » Cette vidéo du maître Mansur est d’après moi un travail magnifique qu’aucun pratiquant d’art martial ne devrait manquer, car en fin de compte, le martial commence toujours là, dans la défense pure et dure. Ses propositions sont cohérentes et efficaces, elles seront très certainement une source d’inspiration pour quiconque considère que l’art martial est plus qu’un sport.

« Je ne parviens pas à comprendre comment on peut être ceinture noire de Jiu-Jitsu et ne pas connaître la self-défense ! »









Reality Based Reconsidérer les techniques traditionnelles de poing et de jambe depuis la perspective de l’efficacité dans la self-défense est l’objectif du travail de cet exper t mondialement connu dans le domaine de la self-défense civile et policière qui présente aujourd’hui ses deux derniers DVDs. Outre une réflexion vivante et pratique sur l’efficacité des principales attaques et défenses de poing et de jambe, le travail de Jim Wagner est substantiel et très utile pour les pratiquants d’arts martiaux traditionnels. Beaucoup d’entre eux ont eu des difficultés pour se défendre dans la rue face à une attaque réelle et ont besoin d’un guide pour tir er par ti de leurs habiletés simplement en utilisant de manière judicieuse des techniques qu’ils connaissent bien. « La rue n’est pas un gymnase et les règles sont bien différentes, répète souvent le sergent Wagner. Ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’usage adéquat de celles qui fonctionnent et qui engagent au minimum ». Le système que nous présente Jim aujourd’hui a été créé pour que quiconque apprenne très rapidement à répondre à une agression. Si en plus, vous êtes en forme et vous possédez la discipline et l’habileté physique adéquates, c’est encore mieux. En définitive : k a r a t é k a s , taekwondokas, boxeurs… C’est comme ça qu’on se défend !


Self-défense

Le système métrique de défense

Bloquer et attaquer avec les bras et les jambes Texte : Jim Wagner Photos : www.budointernational.com


Reality Based Le système métrique de défense Bloquer et attaquer avec les bras et les jambes Passez dans une école d’arts martiaux traditionnels et demandez à l’instructeur : « J’aimerais apprendre à me défendre, combien de temps me faudra-t-il ? ». La réponse typique est généralement : « De trois à cinq ans », une réponse correcte si l’instructeur se réfère aux mouvements chorégraphiés, aux pas répétés, aux douzaines de katas, aux armes anciennes et à l’apprentissage de la terminologie et des coutumes étrangères. Mais, si vous allez voir un instructeur de self-défense Reality-Based n’importe où dans le monde, il vous dira : « Il ne faut pas des années pour apprendre la vraie self-défense, quelques jours suffisent ». Et cet instructeur est avalisé par des agences militaires et policières qui garantissent son travail. Pour apprendre tout ce que vous devez savoir en matière de boxe et de blocage de mains et de bras avec mon système métrique de défense et de blocage, vous n’aurez besoin que de quelques heures et conserver parfaitement ces habiletés ne dépendra que de l’élève.

Définition du système métrique Système métrique, qu’est-ce que ça veut dire quand on parle de self-défense ? Nous savons tous que le système métrique mathématique est basé sur le numéro 10, autrement dit il y a 10 millimètres dans 1 centimètre. Dans la self-défense bien appliquée, il y a seulement 10 manières de frapper quelqu’un, 10 angles de blocages, 10 directions suivant lesquelles le corps humain peut se déplacer d’un endroit à l’autre et cette règle vaut aussi bien pour une maîtresse de maison qui essaye de se défendre avec un couteau d’un intrus que pour un anti-terroriste se déplaçant vers un objectif. Les deux premières directions sont vers l’avant et vers l’arrière, autrement dit avancer vers un adversaire pour profiter d’une ouverture ou reculer pour éviter le coup d’une bouteille de bière. Ainsi, ou bien on frappe un attaquant au visage avec le poing en donnant un coup vers l’avant ou bien on donne un coup de poing marteau sur quelqu’un qui essaye de nous attraper par derrière. À chaque direction, on a attribué un numéro. Par


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Le système métrique de défense

Bloquer et attaquer avec les bras et les jambes


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exemple, vers l’avant, c’est le numéro 1 et vers l’arrière, le numéro 2. Les deux angles d’attaque suivants (terme géométrique) sont les coups horizontaux à gauche et à droite, correspondant aux numéros 3 et 4. Ensuite vient le plan vertical. Il y a seulement deux manière de frapper sur ce plan, avec le poing et le coude : vers le haut et vers le bas. Vers le bas, c’est le numéro 5 et vers le haut, le numéro 6. Ce peut être un coup vers le haut, dans les côtes, ou avec le coude au menton. L’objectif dépend des possibilités. Les quatre lignes de frappe finales sont les diagonales qui, représentées graphiquement, formeraient un X. Vous pouvez descendre en diagonal à gauche ou à droite ou monter vers la gauche ou vers la droite. Avec ces angles principaux, vous avez un total de 10 directions, C’est ainsi que fonctionne ce système métrique. Nous ne considérons pas les angles intermédiaires, qu’on appelle également « angles minutes », parce qu’ils n’ont aucun intérêt dans un combat fluide. Si quelqu’un essaye de nous frapper au visage avec le poing et suit une direction entre un coup horizontal et un coup


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Self-défense diagonal, l’angle du bras pour bloquer ce coup ne modifie pas tellement sa dynamique.

Redécouverte d’un savoir ancien Quand vous tendez le poing vers l’objectif, vous avez seulement 10 directions ou encore seulement 10 directions pour un coup avec la main ouverte. Si vous cherchez une représentation des angles d’attaque dans l’histoire, vous verrez qu’il y a une sculpture italienne en bois du XVIIe siècle, un diagramme de Kali philippin de 1940, les anciennes traditions des Indiens d’Amérique ou encore le programme des arts martiaux du corps de Marines des États-Unis (MCMAP). Les angles principaux sont tous là. Je me suis contenté de calculer qu’il n’y en avait que dix et de les faire connaître à mes élèves de la police, de l’armée, de la sécurité ou civils. Comment se fait-il donc qu’il y ait tant d’instructeurs qui déclarent à leurs élèves : « Je peux vous enseigner trois cent manières de frapper l’adversaire avec les mains nues ». Il existe deux raisons à un tel commentaire : 1. L’instructeur n’a aucune idée car il n’a jamais participé à un vrai combat et il parle de


techniques qu’il a enseignées sans se rendre compte de leur dénominateur commun. 2. L’instructeur sait que s’il a des centaines de choses à vous apprendre, vous continuerez de travailler avec lui pour obtenir cette information, ce qui représente une rentrée assurée de revenus pour lui. Si je dis à mes élèves policiers et militaires, comme ceux de la Police d’Allemagne Fédérale (Bundespolizei) ou des forces de sécurité des Forces aériennes américaines, que j’ai des centaines de techniques à leur apprendre et qu’il leur faudra des années pour les apprendre, ils se moqueront de moi et iront chercher un autre instructeur. La majorité des policiers et des militaires savent que les techniques requises dans la rue ou sur le champ de bataille doivent être simples, efficaces et exiger très peu de temps pour les apprendre et les dominer. Si vous voulez simplifier votre propre entraînement et apprendre seulement les blocages qui fonctionnent dans un combat, je vous encourage à vous procurer mon nouveau DVD intitulé : « Système métrique de défense et de blocage », de Jim Wagner.


Trop simple pour être vrai Beaucoup de pratiquants d’arts martiaux passeront un mauvais moment s’ils acceptent le fait qu’il existe seulement dix directions pour donner un coup de pied à quelqu’un parce qu’à la plupart, leurs instructeurs ou leurs DVDs leurs ont enseigné qu’il y avait d’innombrables manières d’envoyer un coup de pied à un adversaire. La majorité des pratiquants d’arts martiaux croient que « plus il y en a, mieux c’est ». Mais si vous jetez un œil sur n’importe quel manuel militaire, ancien ou actuel, vous verrez qu’ils présentent toujours peu de techniques. Les systèmes de combat militaire sont basés sur les angles principaux, même s’ils ne sont pas directs et forcés. La raison est claire, les techniques sur le champ de bataille doivent être simples et efficaces. Les écoles de police ont également opté pour de nombreuses techniques et méthodes d’entraînement militaires depuis qu’elles sont devenues des organisations paramilitaires. Dans ces systèmes de combat, vous ne voyez pas de coups de pied hauts ni de mouvements de gymnastique. Et comme le système de self-défense basé sur la réalité de Jim Wagner est né des systèmes militaires et policiers, « le système métrique de défense et blocage avec les jambes » de Jim Wagner reflète les mêmes techniques et méthodes d’entraînement.

Coups de pied dans le système Le coup plus fiable de l’arsenal Reality-Based est le coup de pied frontal lancé avec la jambe arrière. Pour renverser une porte, vous n’utiliseriez jamais la jambe avant, ici de même, en partant de derrière, vous avez beaucoup plus du force du fait du mouvement vers l’avant. L’objectif est n’importe quel endroit de la zone pelvienne, centre de gravité de l’adversaire quand il est debout. Dans le système Reality-Based, les coups de pied ne sont jamais envoyés au-dessus de la zone pelvienne car ceux-ci sont instables, faciles à bloquer et atteignent rarement l’adversaire. Quand il s’agit des coups de pied horizontaux (coup de pied latéral), la cible est le genou ou le tibia. Si quelqu’un vous attaque de côté et que vous n’avez pas le temps de vous tourner vers lui, vous utiliserez un coup de pied horizontal, l’être humain le fait instinctivement. Un coup de pied horizontal Reality-Based est un coup de pied assisté par la gravité car il va vers son objectif suivant un


Reality Based

angle dirigé vers le bas et pas parfaitement horizontal comme le serait un coup de pied latéral traditionnel. On ne rencontre des coups de pied arrières qu’une fois sur un million et je n’en ai jamais donné aucun dans un combat réel, parce que si un coup vient vers vous, votre instinct vous pousse à vous retourner et à faire face à la menace. Si quelqu’un faisait mine de resserrer la distance avant que vous n’ayez le temps de vous retourner, vous rentrerez probablement les épaules et vous vous inclinerez légèrement, comme quand le ballon était sur le point de vous frapper quand vous étiez petits. C’est la position depuis laquelle vous devriez lancer votre coup de pied arrière. Il n’y a pas de coups de pied circulaires dans le système de self-

défense Reality-Based car nous ne frappons jamais avec le cou-de-pied ou avec le tibia du fait de la fragilité des os. Le plus près que nous nous soyons approchés du coup de pied circulaire, c’est avec le coup de pied diagonal, qui est similaire au coup de pied frontal mais qui suit une ligne diagonale vers son objectif, généralement la zone pelvienne en frappant avec le talon. En ce qui concerne les coups de pied verticaux, il n’existe que deux mouvements, vers le haut et vers le bas. Quand nous envoyons un coup de pied bas vers l’avant, nous devons écraser fort et vite. Nous écrasons fortement le pied de l’adversaire s’il est par terre. L’objectif d’écraser se base sur la nécessité d’une force appropriée ou d’une force mortelle. La première concer ne les

écrasements du pied dirigés aux membres, même si on fracture les os, tandis que la force mortelle concerne les zones périlleuses du corps : la tête, le cou, le torse, la colonne et la zone pelvienne. Un coup de pied vertical vers le haut sera dirigé vers l’aine si l’adversaire a les jambes séparées ou au visage s’il est incliné. Cependant, un coup au menton serait un véritable suicide. Quand j’étais à la Marshal Air Federal américaine, l’un des instructeurs de tactiques défensives de Los Angeles donna un cours et demanda aux élèves de donner un coup de pied au menton d’un terroriste dans l’étroit espace d’un avion en plein vol. Il ne me fut pas permis d’assister à l’entraînement parce qu’il était « trop dur ». Ils avaient raison. Quand la vie des gens


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Reality Based est en danger, je ne fais ni n’enseigne de techniques « ostentatrices » comme le coup de pied au menton. Pour parler d’ostentation, dans notre système, nous ne tournons jamais le dos à l’adversaire, sauf pour nous enfuir, et nous ne donnons pas non plus de coups de pied circulaires. Nous suivons l’ancienne philosophie spartiate : aller vers l’avant ou mourir en essayant de le faire. Ayant personnellement assisté à de nombreux combats, je peux vous dire, par expérience, que dans un combat réel, vous n’aurez l’occasion de ne donner qu’un ou deux coups de pied, de sorte que chacun doit compter. Naturellement, les genoux peuvent être des armes efficaces, ce sont des outils puissants quand ils atteignent la zone rouge de l’adversaire. Un coup de genou avant comme un harpon fonctionne bien, mais un coup de genou arrière n’existe pas. Les genoux à l’horizontal n’ont pas de pouvoir, mais verticalement, ils sont dévastateurs. Un coup de genou vertical vers le haut peut aller directement à l’aine ou au visage si vous poussez sa tête vers le bas en même temps. Un coup de genou vertical vers le bas serait un coup tombant ou dirigé au torse de l’adversaire lorsque celui-ci se trouve au sol, pour le contrôler, utilisé comme force de contrôle. En ce qui concerne le blocage des coups de pied, le système de self-défense Reality-Based n’a que trois techniques qui suffisent pour bloquer les 10 directions principales. Il y a la parade, lorsqu’on met le pied de côté pour intercepter un coup de pied frontal que l’on voit venir. Ensuite, nous avons la parade du genou pour la majorité des coups de pied en dessous de la ceinture. Il s’agit simplement de lever le genou devant l’aine comme une lance pour protéger votre ligne centrale. Enfin, les coups de pied avec les mains sur la tête bloquent les bras avec ce que nous appelons un bouclier latéral ou simplement nous reculons et nous laissons passer le coup de pied. La beauté du système métrique de défense et de blocage avec les jambes réside dans le fait que les techniques sont faciles à apprendre, ce sont les mêmes que celles qu’utilisent les armées et les polices du monde, car il s’agit seulement de conserver vos habiletés pour les dix directions principales, ce qui est beaucoup plus facile que la plupart des systèmes de combat. Soyez une cible dure à atteindre !


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Fu-Shih Kenpo


Raúl Gutiérrez « Dans toute activité physique et en particulier dans les Arts Martiaux, il est d'une importance vitale atteindre une grande mobilité articulaire et la capacité d’étirement. »

LES COUPS DE PIED DANS LES ARTS MARTIAUX, 2ª partie MOBILITÉ DES ARTICULATIONS ET ÉTIREMENTS Dans n’importe quelle activité physique et surtout dans les arts martiaux, il est d'une importance vitale atteindre une grande mobilité des articulations et la capacité d’étirements. Ce sont des exercices essentiels pour assurer la préparation complète des tissus de l'organisme face á l'effort physique et ils sont également responsables de l'optimisation de la partie structurelle du corps. L’échauffement dans n'importe quel sport ou activité type sportive ou martiale, est la phase initiale et se compose d'un ensemble d'exercices qui précèdent une meilleure préparation de cette activité, en particulier. Son but est de préparer notre corps à faire face et á donner le meilleur de nous-même devant la demande physiologique, á laquelle volontairement nous allons nous soumettre.


Fu-Shih Kenpo e bon choix, la durée, l’intensité et l'exécution des exercices d'échauffement, est essentiel, car de cela dépend que dans l’organisme il se produise les changements physiologiques nécessaires pour arriver à une augmentation de la coordination neuromusculaire, retarder l'apparition de la fatigue et réduire le risque de blessures. Nous vous recommandons de commencer l'activité physique dans un ordre tel que : 1) Exercices de mobilité articulaire actifs statiques. Cela consiste en la réalisation d'un étirement au repos, jusqu'à la limite du confortable, en étirant le muscle en repos pour résister jusqu’á une position donnée et maintenir la posture de 15 "à 30". Dans ce type d'étirements, il n’y a pas de travail des muscles agonistes, donc la dépense d'énergie est beaucoup plus faible que dans les étirements dynamiques. En outre, étant donné que ce sont des mouvements lents et en repos, nous parvenons à obtenir une meilleure relaxation

L

musculaire, á augmenter la circulation sanguine et á réduire la sensation de douleur. En même temps, il existe deux principaux types d'étirements statiques : • Etirement actif : il consiste à étirer le muscle antagoniste, sans utiliser aucune aide extérieure. • Étirement passif :il se compose de l'étirement d'un muscle sur lequel on exerce une force extérieure sur le membre pour l’étirer. Cette force externe peut être un compagnon, un mur, un tabouret, etc. En outre, il existe l’étirement isométrique, un type d'étirement statique dans lequel les muscles impliqués font de la force contre l'étirement, en contractant les muscles impliqués, dans le but de réduire la tension musculaire. Il y a aussi la méthode de Facilitation Neuromusculaire Proprioceptive (FNP), qui combine l’étirement statique avec l'étirement isométrique, et sa réalisation comporte ces quatre phases : • Réalisation d'un étirement statique. • Contraction isométrique contre une résistance, pendant dix secondes.


• Détente au repos. • Étirement statique avec une plus grande amplitude de mouvement. Si nous parlons du Stretching de Bob Anderson, nous parlons de la méthode statique par excellence, car il améliore la coordination, il empêche les crampes musculaires et il accroît l'extension du muscle. Comme inconvénient, il est très monotone et favorise l'étatisme. Il consiste en : • Adopter la position adéquate sans douleur 5 secondes et la maintenir de 20 "à 30". • Retourner à la position initiale. Le Stretching de Solverbor et la FNP, contrairement au Stretching de Bob Anderson, améliorent leurs résultats, en renforçant les muscles qui entourent les articulations. Il faut tenir compte du fait que tout travaux qui impliquent des contractions isométriques peuvent causer des douleurs musculaires. De retour au Stretching de Solverbor, il se compose de : • Effectuer une tension isométrique du groupe musculaire choisi, pendant 10 secondes. • Relaxation totale entre 2 et 3 secondes. • On atteint la position d’amplitude maximale musculaire (sans douleur). • Retrouver la position de départ lentement. (1) Etirements Dynamiques Ce type d'étirements consistent á étirer par impulsions, mais sans dépasser les limites des étirements statiques.

« Nous devons prêter une attention particulière à la préparation de noyaux articulaires qui facilitent la mobilité générale de l'appareil locomoteur, mais aussi á tous ceux qui sont plus susceptibles de souffrir des blessures, mettant en évidence : la cheville et le pied, le genou, la hanche, le tronc, les épaules et le cou. »


Fu-Shih Kenpo Les muscles antagonistes s’étireraient en raison de contractions répétées des muscles agonistes. Ils correspondraient á des exercices basés sur des sauts et des balancements, en évitant toujours les mouvements balistiques (de rebond) car ils peuvent dépasser les limites des muscles et nous pourrions nous blesser. Cette forme d'étirement peut être contre-productif, si elle n'est pas précédée par une session d’étirements statiques ou si les muscles n’ont pas reçu un bon échauffement, car les étirements dynamiques en segments corporels froids, peuvent causer le réflexe myotatique de l’étirement par lequel le muscle finirait par se rétrécir et on n’obtiendrait pas l'effet désiré. En revanche, étirer de façon dynamique améliore l'amplitude des mouvements et augmente la force et la

flexibilité des muscles à un degré plus élevé que les étirements statiques. En fin de compte, les étirements statiques n'améliorent pas la performance musculaire, seulement ils améliorent la tolérance à l'inconfort que produit l'étirement et d'autre part les étirements dynamiques ne maintiennent pas les muscles faibles, comme le font les statiques, sinon qu’ils augmentent la force et la flexibilité des muscles. Pour obtenir une amélioration sportive dans la tâche il faut réaliser des efforts musculaires et des mouvements rapides (étirements dynamiques) dans le but de stimuler les muscles pour s'atteler à la tâche avec une meilleure performance. Et il ne faut pas oublier que pour détendre les muscles à la fin de la tâche, il est recommandé d'utiliser des étirements statiques.



« Dans la phase initiale de l’échauffement est conseillé d’aborder des exercices statiques de mobilité articulaire et des étirements. »


Raúl Gutiérrez (2) Exercices de mobilité articulaire actifs assistés Les articulations sont les axes biomécaniques du corps, véritables points fixes où repose et d’où provient le mouvement humain, s'exprimant dans toute son ampleur. Une articulation raide, immobilisée, donne une idée de la diminution de la qualité de vie. Les exercices de mobilité articulaire vont nous permettre, par conséquent, de maintenir la santé des articulations, des tendons et des ligaments. Les exercices de mobilité articulaire pour tonifier les articulations doivent se faire jusqu'à ce que l’on sent comme une brulure et une fatigue des muscles impliqués dans le mouvement. (3) Exercices de mobilité articulaire passifs Ils servent à maintenir les muscles et les articulations en bonne santé. Ils sont réalisés avec l'aide d'une autre personne, lorsque la personne est incapable de le faire par ellemême (en cas de blessures, accidents, etc.) Ils sont très importants parce que même si les muscles n’augmentent pas ; la mobilité articulaire aide à la souplesse et á la circulation sanguine, ce qui permet de garder les genoux et les coudes, par exemple, dans des conditions optimales. (4) Exercices d’étirement musculaire statique.

« Les étirements statiques n'améliorent pas la performance musculaire, seulement ils améliorent l'inconfort qui produit l'étirement et d'autre part, les étirements dynamiques ne maintiennent pas les muscles faibles, comme le font les statiques, sinon qu’ils augmentent la force et la flexibilité des muscles. »

(5) Exercices de mobilité articulaire dynamique pendant la phase de locomotion de l’échauffement. (6) Les exercices d’étirement dynamiques avant la phase principale sont facultatifs. 2 Etirements et mobilité articulaire avant l'activité physique Lorsque vous effectuez un bon échauffement, les principaux effets du même se concentrent sur la réalisation de : • Augmentation de la fréquence cardiaque. • Augmentation de la pression systolique. • Dilatation des voies de ventilation. • Initier une bonne redistribution du flux sanguin dans les zones actives. • Augmentation des substrats énergétiques et de l’oxygène dans la circulation. • Amélioration des processus neuromusculaires.


Fu-Shih Kenpo • Réduction de la prolongation de la fatigue. • Amélioration des processus métaboliques de facilitation de l'énergie. • Élimination du déficit d'oxygène initial. • Diminution de la viscosité musculaire. • Amélioration de la mécanique du mouvement articulaire. • Augmentation de la capacité d'allongement musculaire. Les améliorations de l’échauffement sont dirigées á : La réalisation d'un ajustement approprié cardiorespiratoire et á la préparation du système articulaire et musclo-tendineux pour l'activité. Les exercices de locomotion sont les meilleurs pour promouvoir les réglages á niveau respiratoire et cardiovasculaire, les exercices de mobilité articulaire et les étirements seront la clé pour assurer la préparation complète des tissus corporels, pour l’effort physique. Dans la phase initiale d’échauffement, il est conseillé d’aborder des exercices statiques de mobilité articulaire et des étirements, tandis que dans la phase de locomotion de l’échauffement, avant l'activité, les exercices de mobilité articulaire dynamique sont appropriés. Il est préférable de pratiquer la mobilité articulaire avant la réalisation de n'importe quel étirement musculaire. En l'utilisant, on obtient un échauffement endogène important, qui devient un facteur de prévention de premier ordre, pour les blessures de nature capsulo-ligamentaire. Nous devons prêter une attention particulière à la préparation de ces noyaux articulaires qui facilitent la mobilité générale de l'appareil locomoteur, mais aussi tous á ceux qui sont plus susceptibles de souffrir des blessures, en mettant en évidence : la cheville et le pied, le genou, la hanche, le tronc, les épaules et le cou. L'élévation de température est un élément de facilitation pour

l'étirement des tissus associés au noyau de l'articulation mobilisée, par conséquent, on recommande l'utilisation d’exercices de mobilité articulaire statiques avant l'étirement musculaire. 3 Mobilité des articulations et étirements après l'activité physique Après avoir fini l’activité physique, il est conseillé d'établir un bon travail d’étirement des muscles, qui favorise la récupération des tissus soumis au mouvement, évitant ainsi l'effet "encorseté". (Personne peu spontanée, trop sobre et rigide dans la façon dont elle se comporte). Si la principale activité est la nature continue, il s'effectuera à la

f i n d e s e x e rc i c e s d ’ é t i re m e n t , contribuant de manière décisive á éliminer les rigidités et les contractures musculaires, et plus encore, si la phase principale a été intense. Lorsque l'activité principale est de nature fractionnaire, il est recommandé d’alterner les phases de repos avec celles d’exercices de m o b i l i t é a r t i c u l a i re d y n a m i q u e s et d ’ é t i re m e n t s m u s c u l a i re s , c o n t r i b u a n t à u n e m e i l l e u re récupération du tissu musculaire et d e p r é v e n i r l e s c o n t r a c t u re s possibles dues à l'effort. Plus intense sera l'effort réalisé, plus grande est l’importance que nous devons prêter à la réalisation de la mobilité articulaire et aux étirements.









Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos expériences.

REF.: • KMRED1

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Film Martial ALFRED HSING - DANS LES COULISSES DE « DRAGON BLADE » Texte : Emilio Alpanseque Photos : Golden Network Asia, Lionsgate Premiere

Alfred Hsing est un ancien membre de la Sélection Nationale des États-Unis de Wushu à San Jose, Californie. Après plus d'une décennie d'entraînement intense, Hsing a décidé de quitter son « travail quotidien » et s'entraîner à plein temps pour les Championnats du Monde de Wushu. Cette décision donna ses fruits puisqu'il devenu le premier américain à remporter une médaille d'or en Wushu Taolu dans les 10e Championnats du Monde de Wushu en 2009. Parallèlement à sa carrière en compétition, Hsing est maintenant un reconnu acteur, cascadeur et chorégraphe d’action puisqu'il a participé à de nombreux projets de toutes sortes, depuis des pubs à la télé à des séries, en



Film Martial passant par des courts métrages et des longs métrages, et même de grands succès asiatiques comme "le magicien et le serpent blanc" Jet Li (2011), "My Lucky Star" de Zhang Ziyi (2013), ou "Ip Man 3 '' de Donnie Yen (2015). Aujourd'hui, Hsing partage avec nous quelques-unes de ses expériences de travail en tant que membre de l'équipe cascadeurs de JC dans Dragon Blade. BI : S'il vous plaît parlez-nous de votre expérience dans ce film. Alfred Hsing. : Eh bien, travailler avec Jackie Chan a toujours été mon rêve. Oui tout à fait, un des objectifs de ma vie était d’être frappé ou de recevoir des coups de pied de Jackie dans l'un de ses films. Il y a plus de 20 ans, quand j’étais enfant et je voyais ses films, l'idée de le connaitre me semblait si lointaine. Le rêve de travailler avec lui me semblait encore plus loin, mais je suppose que tout commence par un rêve. Ensuite on le visualise, on le crée et on fixe des objectifs. En fixant des objectifs, l’on crée des pas concrets qui font que nos rêves deviennent une réalité accessible. Et maintenant je suis la... maintenant j'ai réalisé ce rêve. J'ai travaillé avec Jackie et l'équipe de spécialistes de JC pendant quatre mois. J'ai pris feu, j’ai été lancé à travers de haut chevrons, écrasé contre des boîtes, on m’a lancé des charbons et je me suis battu contre Jackie Chan et même contre John Cusack. B.I. : Votre gorge a été également tranchée par « Tiberius » ? Alfred Hsing : Oui, j'ai travaillé avec l'acteur (Adrien Brody) qui fait de Tiberius, dans toutes ses chorégraphies d’action, de manière que j'ai été poignardé, mordu, et ma gorge a été coupé par lui à de nombreuses reprises. B.I. : Comment avez-vous l'opportunité de travailler sur ce projet ? Alfred Hsing : C’est une histoire intéressante. Après quelques années passées en Chine, je suis retourné vivre à Los Angeles vers la moitié de l'année dernière et j’aurais pu perdre cette opportunité si une série d'événements apparemment aléatoires n’étaient pas venus dans ma vie. L'un d'eux fut le mariage de mon ami au Viet Nam. Une fois la bas j’ai décidé de visiter toute l'Asie. Je me suis arrêté en Chine pour voir des amis et pour me réunir avec certaines personnes. El Jun, un des principaux coordinateurs des doublures de Jackie Chan avait essayé de me localiser, mais il ne pouvait pas me contacter (parce que



Film Martial j'étais alors à Los Angeles et mon portable de Chine était éteint). Mais quand je suis retourné en Chine, j'ai eu l'occasion de me communiquer avec lui et un mois plus tard, on m’a appelé pour travailler avec l'équipe des cascadeurs de JC pour ce film et immédiatement j’ai pris un vol pour la Chine à nouveau. B.I. : Alors, vous avez dû voyager de Los Angeles directement au désert de Gobi ? Alfred Hsing : Non, le tournage a commencé à Hengdian qui se trouve dans la province du Zhejiang. Certains l’appellent le Hollywood de la Chine parce qu’il y a fréquemment des tournages. Ensuite nous avons continué la production à Dunhuang. Maintenant, en étant réaliste, bien que se fut une expérience incroyable et le rêve de ma vie, il n'a pas été pas exempt de difficultés. Nous avons filmé à Hengdian plusieurs semaines sans repos. À ce stade, j'ai commencé à souffrir des hallucinations par la chaleur, l’excès de cascades et le manque de sommeil. Puis nous sommes partis vers le désert de

Gobi. La chaleur était différente. Nous transpirons moins parce que climat était très sec, mais il y avait des tempêtes de sable et le soleil était très intense. Si vous allez sans protection solaire et vous vous découvrez, ne serait-ce qu’un jour, vous allez souffrir de graves brûlures. Nous avons tourné pendant toute une semaine, nous quittions l'hôtel à 06 :00 h et nous rentrions à environ 22 :00 h. Des gens se sont blessés, et je me suis vu dans des situations dangereuses, mais je ne changerais jamais de cette expérience pour quoi que ce soit, la réalité est que tous les jours les cascadeurs avaient beaucoup de travail. Bref, c'était épuisant physiquement et mentalement. B.I. : Comment étaient tournées les scènes de l'équipe chinoise où elle faisait des routines de main vide et d'épée ? Alfred Hsing : Au cours de la pré-production l’équipe préparait la routine sur place. Tourner fut assez rapide. Nous avons tourné beaucoup et vraiment je ne me

souviens pas précisément combien de jours. Je crois que ce fut 1 ou 2 jours et un de ces jours-là, il pleuvait, donc nous avons dû faire une pause dans le tournage pendant que nous attendions que la pluie cesse. Le caméraman avait travaillé avec l'équipe de Jackie avant, donc il y avait une très bonne chimie et tourner était assez simple. B.I. : S'il vous plaît pouvez-vous nous en dire plus sur Jackie Chan comme une personne.


Interview


Film Martial Alfred Hsing : Jackie est, probablement, une des figures publiques plus généreuse que je n’ai jamais connu. En chinois nous l'appelons « Big Brother ». Très souvent il invite l'équipe de production à dîner et il apporte aussi à manger sur le plateau. Il paie tout, de sa poche. Il n'a pas à le faire, mais il voit que travail sur le plateau jour après jour est très difficile et il aime inviter l'équipe à dîner. Il est incroyable à bien des égards. Tout d'abord, n'oubliez pas qu'il a 61 ans, mais il est toujours en super forme et actif. Il est derrière les cameras en faisant des cascades, de la chorégraphie, il joue, il dirige l'action, il tourne avec la caméra et il fait presque tout sur le plateau. Il a plus d'énergie que beaucoup de jeunes de 30 ans (rires). Il sait ce qu’il fait sur le plateau. On peut dire qu'il adore faire des films. Il réalise des films depuis plus de 4 décennies. B.I. : Pouvez-vous nous parler du processus derrière certaines chorégraphies de combat ? Alfred Hsing : Jackie est très impliqué dans toutes les parties de la conception de l’action, depuis les mouvements particuliers jusqu’à l'ajout du facteur « surprise » sur l'histoire à la volée.

Alors qu'il est en train de filmer ou de s’occuper d'autres aspects du film, son équipe de spécialistes expérimente constamment avec des chorégraphies, de nouveaux mouvements et ainsi de suite. Ensuite, lorsqu'une séquence est couplée grâce aux efforts de tous nous la montrons à Jackie qui l’approuve ou apporte des modifications. C'est réellement un plaisir de travailler avec Jackie, car il s’approche avec des mouvements qui sont la signature de son style, mais en même temps il trouve toujours quelque chose comme par magie qui vous surprend. B.I. : Quel fut l’anecdote plus mémorable pour vous et pourquoi ? Alfred Hsing : Dans le film, il y a un échafaudage d’à peu près sept étages qui sert à fixer les murs de la ville. J'eu une expérience inoubliable quand il avait 6 étages d’hauteur. Quelques spécialistes, nous dûmes sauter sans harnais de sécurité. Nous nous sommes accroches à une corde qui s’unit à un contrepoids qui était par terre. Ce fut un grand plan général. Chacun de nous était un chiffre et nous sautions en ordre. J'étais le septième à sauter. Pendant la seconde prise quand j'ai sauté, le seau

d’en bas tour na et vint s’écraser à l’arrière de ma tête quand je descendais. J'ai perdu la conscience pendant quelques secondes, mais ma main tenait serré fermement la corde. Si je l’avais lâchée j’aurais chuté sans contrôle et le seau serait tombé sur moi. Quand je suis arrivé au sol j'ai récupéré la conscience et j’ai continué à jouer la scène. Jackie jouait le rôle d’un général qui inspectait la construction et il parlait avec un autre général romain sur la logistique de certaines choses de la construction. Juste au moment où l’on a crié coupez, Jackie a couru vers moi et m’a dit « ça va ?! » J'ai frotté l'arrière de ma tête où le seau m'avait frappé et je lui ai dit : « Oui, ça va ! Pas de soucis. "Alors il est parti. Jackie est incroyable car il voit tout. Je me suis rappelé de certains de ses commentaires dans les coulisses de « Police Story » (1985). Si la prise n’était pas bonne, il insistait sur l'importance que toutes ses doublures poursuivent avec son personnage, même si quelqu'un se faisait mal, parce que si quelqu'un laissait le personnage, alors cela signifiait que la prise s’était faite en vain et qu’elle ne pouvait pas être utilisée. Ce fut vraiment un honneur et un rêve faits réalité de travailler avec Jackie Chan !





PREMIÈRE RENCONTRE INTERNATIONALE AVEC LES MAÎTRES DE BUDO Chers amateurs du BUDO, cet événement sera une occasion unique de rencontrer en personne á des enseignants du monde entier pour enrichir la culture et la fraternité entre les arts, les styles et les hommes. Une grande fête en format innovateur, où partager grâce aux séminaires, d’infinies techniques Arts Martiaux, où échanger des points de vues et rencontrer personnellement ceux qui écrivent et qui sont devenus célèbres dans les pages de notre magazine. Actuellement publié en 7 langues (Espagnol, Anglais, Italien, Portugais, Allemand, Français et Chinois) et sera bientôt en d’autres langues (confirmée en Novembre l'édition en langue Turque), le magazine soutiendra avec tout son potentiel médiatique, réseaux et contacts, l'excellente initiative du respecté Maître, Sifu Paolo Cangelosi.

Les élèves qui vont faire partie d'un groupe spécifique, doivent contacter avec leur Maître pour les réservations. Ceux qui veulent simplement être la et faire partie de tout cela, aux séminaires, au dîner de gala, vous pouvez vous inscrire directement. Tout le monde est bienvenu sous le drapeau du respect, de la fraternité martiale et de la coopération.

L'événement aura lieu pendant deux jours : SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 AVRIL 2016, À ROME-ITALIE Le programme sera divisé en séminaires et soirée de gala.

Détails : SÉMINAIRES : Chaque maître invité partagera ses propres techniques ; leur temps disponible pourra varier en fonction du nombre de maîtres participants.


HORAIRE DES SÉMINAIRES : SAMEDI, 16 AVRIL, 10 H 30 - 13 H 30 DIMANCHE 17 AVRIL, DE 10 H 30 -13 H 30 PRIX DES SÉMINAIRES PAR ELEVE : 1 JOUR 30 €€ 2 JOURS 40 € Il est important que tous les maîtres qui se joignent à l'initiative de notre événement, confirment leur participation et s’ils viennent seuls ou avec ses élèves avant la fin du mois de Novembre. En deuxième lieu, avant le 28 février, ils doivent envoyer une liste détaillée de ses élèves, avec nom et prénom et avec une avance d'environ 20 Euros par élève. La liquidation du séminaire se fera directement le jour même du stage.

SOIRÉE DE GALA SAMEDI 16 AVRIL A 20 h 30

Apéritif et dîner buffet. Pendant la soirée de Gala seront remis les certificats de participation à tous les élèves. Les Maîtres seront décernés avec le certificat de « Directeur de Budo Master Council », mondialement reconnu et soutenu par la signature des plus célèbres maîtres du monde. En outre, tous les élèves recevront un certificat d’assistance, affirmant qu'ils ont participé á la rencontre et signé par chacun d'entre nous. Un Photocall sera disponible tout le temps au même endroit du Gala, où l’on fera des photographies avec tous les membres de la direction, les amis, les éleves, etc.... Des témoignages photographiques apparaîtront dans la magazine Ceinture Noire et Budo International, traduite á cette date -là en 10 langues, dans un article extraordinaire qui glosera largement tout l'événement et ses participants, mettant en évidence la présence de chaque Maître. Tous les maîtres au fur et á mesure qu’ils confirment leur présence au Gala, figureront également dans les pages de publicité de l'événement, sur le Magazine ainsi que sur notre Network.


Quelques exemples de cette publicité sont insérés à la fin du présent document, montrant quelques-uns des Maîtres, dont la participation est déjà confirmée et qui viendront des quatre coins du monde. PRIX DE LA SOIREE Diner de Gala, 80 € Étant donné que l'objectif de la réunion n'est pas pécuniaire, mais de cultiver l’amitié et la coopération, nous avons établi un prix très abordable. Pour réserver la soirée de GALA, chaque maître doit envoyer avant le 28 février, une liste avec le nom et le prénom et une taxe de 80 euros par convive. Les participants qui viennent librement, peuvent effectuer leur inscription directement. Compte tenu de la forte demande de participation á niveau mondial, nous vous conseillons de ne pas retarder l'envoi des listes, étant donné que les réserves sont limitées.

POUR LE PAIEMENT DES FRAIS DE RÉSERVATION : BANCO POPOLARE GENOVA AG.3 IBAN: IT90 X050 3401 4030 0000 0000 824 SWIFT : BAPPIT21Q60 POUR LES LISTES DE RÉSERVE DES STAGES ET DE LA SOIRÉE DE GALA, ENVOYER TOUT À : Budo.masters1@gmail.com

LES SÉMINAIRES ET LA SOIRÉE DE GALA AURONT LIEU À : CENTRO SPORTIVO FONTE MERAVIGLIOSA VIA ROBERTO FERRUZZI 110/112 (ZONE EUR) ROME - ITALIE (STATIONNEMENT GRATUIT)


HÔTEL Pour passer la nuit à Rome, nous nous rencontrerons à : HOTEL SHANGRI LA CORSETTI VIALE ALGERIA 141 00144 ROME (ZONE EUR) ITALIE TÉL. + 39 06 5916441 FAX. + 39 06 5413813 Courier : info@shangrilacorsetti.it

PRIX DES CHAMBRES : SIMPLE 60 € DOUBLE 85 € PETIT DÉJEUNER INCLUS Pour réserver, contacter l'hôtel directement, en s’identifiant comme participant de la Convention, en utilisant le mot de passe : BUDO MASTERS.

Nous avons réservé un nombre limité de chambres ; Il est conseillé de réserver avant le 15 mars 2016. Nous voulons vous avertir, que ceux qui se retarderons, il ne leur sera pas facile de trouver un logement à Rome, puisqu'on célèbre le Jubilé). Pour ceux qui séjourneront à l'hôtel Corsetti, nous mettrons à leur disposition un autobus Pullman qui transportera les personnes de notre groupe « Budo Masters », au lieu des séminaires et de la soirée de Gala. Notre directeur, Alfredo Tucci, s’est aimablement mis à la disposition de l'organisation, à travers de son e-mail : budo@budointernational.com, pour tous les amis non italiens qui ont des questions au sujet de l'événement et il ne voulait pas laisser passer l'occasion de vous laisser un petit mot : « Chers frères du Budo, c'est un plaisir pour moi de soutenir la grande idée du Maître Cangelosi. » Beaucoup d'entre vous connaissez les participants à cette rencontre par le biais de nos pages et de votre travail extraordinaire comme instructeurs et Maîtres. Maintenant, vous pouvez les ne rencontrer en personne, dans le cadre d'un événement unique en son genre, vous photographiez


avec eux et accéder à l'occasion d'apprendre auprès des meilleurs, en emportant chez vous une grande expérience comme Artistes martiaux et comme personnes, avec un certificat signé par chacun d'eux, qui sans doute parera votre histoire personnelle comme budô. "Ma grandmère disait que tout se colle, moins beauté..." Alors venez et faites partie de la grandeur » Alfredo Tucci Directeur de Budo International Publishing Co. Exemples de certifications qui se donneront et sur lesquelles nous travaillons. Bien sûr, les noms s'ajouteront quand leur présence sera confirmée. La première est la certification pour les élèves et la seconde pour les Maîtres.







Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.




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