Sifu Alfred Johannes Neudorfer et Sifu Rosa Ferrante Bannera, fondateurs du Wing Tsun Universe, WTU, un mouvement qui se caractérise non pas par l’utilisation de techniques, mais de qualités, d’échanges, de principes et de concepts de mouvement, concentrent leur premier DVD sur Siu Nim Tao (SNT) ou les « 9 chemins ». Le SNT est la base du Wing Tsun, Wing Chun et le WTU. La compréhension même est la condition fondamentale pour tout ce qui vient ensuite, car si vous regardez comment les gens effectuent les séquences de mouvement, vous pourrez déduire de ce qu’ils seront capables de faire. Si quelque chose n’est pas correcte dans le mouvement, tout ce que le praticien développera par la suite sera incorrect. Les mouvements du WTU (formes) portent des fonctions inhérentes, desquelles peuvent dériver des applications. La signification des mouvements primaires, fait qu’ils dérivent en d’autres et qu’ils génèrent des applications basées sur des principes et des interactions qui aident à leur compréhension. Le WTU intègre également un « set » extra que ses fondateurs jugèrent nécessaire, en raison des circonstances actuelles. Le DVD comprend le Mouvement (forme) Siu Nim Tao, ses 9 applications et séquences, les séquences du 1 au 3 du premier mouvement avec partenaire (Chi Sao) ainsi qu’un entretien révélateur avec les fondateurs du WTU.
REF.: • DVD/WTU1
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
« L’orgueil est l’antichambre du déclin » Shinyuke Sensei « Parfois, il est important que l’idiot se croit sage, car dans sa petite sagesse un jour, il pourra se rendre compte qu’il est idiot. » Shinyuke Sensei ous vivons dans un monde d’incompétents. La Maîtrise est une fleur rare qui brille par son absence. Les gens consomment des choses sans les remettre en cause, ils avalent au lieu de manger et ils mangent un menu. Des ingénieurs qui osent appeler « à ouverture facile » d’un système impossible à utiliser, des « services aux clients » des compagnies de téléphone qui vous prêtent attention seulement quand vous leur dites que vous allez changer pour une autre, des médecins qui se limitent à appliquer des protocoles sans tenir compte de l’état général d’un patient et mettent les pieds dans le plat... Le monde s’est rempli de « techniciens », de « spécialistes » qui voient seulement le ciel depuis la margelle d’un petit trou, des machines qui parlent, des automates, qui placent des inventions absurdes, des systèmes d’éclairage in-situ qui s’allument dans un WC et que si vous n’agitez pas les bras, vous laissent dans l’obscurité au milieu de la pisse, des kits d’auto assemblage qui ne contiennent pas toutes les pièces, des ordinateurs qui ont des « lutins »... le monde moderne est une lutte continue comme résultat de l’incompétence. Dans une autre vie, je me ferai Amish ! Le monde des Arts Martiaux n’est pas indifférent à ce fléau. La société moderne a créé des modes d’interagir merveilleux comme internet, mais cachés derrière le secret de l’anonymat, des millions d’incompétents gaspillent leur temps dans les forums en promouvant des campagnes pour détruire la réputation d’une personne, simplement par qu’ils ne l’aiment pas. Tous opinent et disent quand on les met en garde : « C’est mon droit ! ». Le pire encore, c’est que de nombreuses personnes inaptes pour juger autrui, les soutiennent. Le phénomène n’est pas nouveau, la mauvaise « démocratisation » des médias, a commencé lorsque quiconque opinait sur quoi que ce soit dans un media public. Je me souviens toujours de mon cher grand-père, qui vécut la naissance de la télévision, quand à une occasion il fit de perspicace journaliste, micro à la main et demanda dans la rue aux gens sur ce qu’ils pensaient sur un sujet complexe qui ne vient pas à l’affaire. Mon grand-père, qui avait, comme Maitre d’école, un sens inné des autoritas, après avoir écouté le type en question, affirma calmement et laconiquement : « Et je n’en ai rien à foutre de l’avis de ce Monsieur, dont la seule vertu pour parler sur ce sujet est : -qu’il passait par là-. ». Enfin, la dernière cause de ce bordel est l’universalisation de l’incompétence. La question n’était pas être mais faire croire qu’on l’était. Ainsi a commencé la « titulitis » et elle s’est imposée parce que quelqu'un s’est rendu compte que vendre un titre était rentable, quand nous savons tous que le papier supporte tout. Se suspendre des médailles n’a jamais été si facile comme aujourd'hui, « n’importe qui est un gentleman, n’importe qui un voleur » comme dit le tango « …et dans la même boue tous tripotés ». En revanche, les
N
« Si la télévision avait promu à l’idiot du village, devant lequel le spectateur se sentait supérieur, le drame d’internet est qu’il a élevé à l’idiot du village comme le porte-parole de la vérité » Umberto Eco
« consommateurs » font ça, consommer, parce que personne ne les a préparés pour penser et sans penser, il n’existe aucun critère. Tout à coup apparaissent les créateurs d’opinion, aujourd'hui appelés blogueurs et les lobbies qui dépensent leur argent en eux. L’opinion et le jugement proviennent de penser et ils se modulent avec l’apprentissage et celui-ci, à son tour, vit d’une habitude complètement disparue, la lecture. La lecture non pas comme un objet d’accumulation de l’information, de la consommation, mais comme un moyen pour penser. Que quelque chose soit écrite ou publiée n’est pas forcement vraie. Le « vieux professeur » Tierno Galban, disait qu’il fallait lire exactement comme mangent les poules, c'est-à-dire, tout d’abord elles baissent la tête pour picorer et ensuite elles se la lèvent pour avaler. Pour avaler ce que vous lisez, vous devez lever la tête du livre et réfléchir sur ce que vous avez lu... avant de continuer à avaler. L’incompétence est un fléau sans recul, parce que tout ce qui l’alimente est dans une phase de croissance et de progrès. La destruction de l’autorité, est à la base de l’insignifiance de ce déprécié principe aujourd'hui. L’autorité est morte, confondue avec l’autoritarisme et a été remplacée par la gloire. Les héros de notre temps, le sont simplement pour être connus ; eux, icebergs de l’abondance des eaux de l’information, sont simplement une image répétée et récurrente dans cette mer de surinformation ; c’est le seul critère qui reste aux consommateurs sans critère, pris par tellement de choses. Quel paradoxe ! à l’époque de la société de l’information, ce sont les critères de l’ère des tribus qui s’imposent c’est à dire : L’ennemi est l’inconnu, le différent, l’ergo... l’ami est le connu... et alors les gosiers s’ouvrent... L’incompétence individuelle rend grands aux incompétents, pour cela la chose a une mauvaise solution. Dans notre monde martial, ce n’est pas diffèrent, rares sont ceux qui brillent avec une vraie lumière dans cette confusion et ils doivent supporter des légions d’incompétents qui veulent se positionner à leur même hauteur. N’importe quel nouveau gosse arrivé dans ce monde et avec quelques mois ou années de pratique, ose critiquer ce que quelqu'un qui a passé toute une vie à apprendre, enseigne. L’arrivisme, l’usurpation, sont toujours des preuves d’ignorance et d’arrogance et celle-ci précède toujours le déclin. Mauvaise affaire pour ces osés, parce que bientôt, la vie les mettra à leur place, parce que la gloire, pour très grande qu’elle soit, ne remplacera jamais le savoir quand on met à travailler. En fin de compte, c’est parmi les pots, comme disait Sainte Thérèse, où l’on trouve également à Dieu. S’il vous plaît Messieurs de la compagnie de téléphone ! Ça fait trois jours que je suis sans internet ! Que quelqu'un fasse bien son travail ! Amis... Nous sommes dans le pétrin.
« La destruction de l’autorité, est à la base de l’insignifiance de ce déprécié principe aujourd'hui. L’autorité est morte, confondue avec l’autoritarisme et a été remplacée par la gloire. Les héros de notre temps, le sont simplement pour être connus. »
REF.: • DVD/TOYAMA-2
Ce DVD est le résultat, promu par la filiale espagnole du Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR – Spain Branch) pour faire connaître le contenu technique du style Toyama-Ryu tel et comme il se pratiquait au Honbu Dojo du ZNTIR à Machida, Tokyo, sans modifications, ni altérations. Telle est la fidélité du programme, que c’est son président et chef de la technique, Yoshitoki Hataya Sensei, qui accompagné par quelques membres, exécute tout le recueil du programme actuel, afin que vous puissiez trouver la structure de base de la méthode qui s’applique, depuis les exercices codés d’échauffement et de préparation, en passant par les exercices de coupe ; les gardes ; les Kata de l'école, y compris ceux de l'Académie Toyama de l'Armée, ou Gunto Soho et son explication ; le travail à deux de Kumitachi, comme de Gekken Kumitachi et la pierre angulaire sur qui repose le Toyama-Ryu, c'est-à-dire le Tameshigiri ou exercices de coupe sur une cible réelle. Le Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) est l'organisation qui actuellement, une fois examinés et appropriés les concepts et la méthodologie d'une école procèdent d'une méthode de combat réel, vise à perpétuer cette tradition et les formes originales grâce à un système qui unifie le corps, l'esprit et l’âme de façon réaliste et efficace. Grâce à l'engagement de quelques diplômés de l'Académie Toyama de l’Armée (Rikugun Toyama Gakko), qui continuèrent en secret à maintenir en vie la technique jusqu'à la levée des interdictions et le retour de la souveraineté au peuple japonais, aujourd'hui nous pouvons connaitre un style d’escrime encadré entre les actuelles écoles de Iai-Do. Il s'agit d'un DVD complet en différentes langues qui s'avère être une source précieuse pour les chercheurs et les praticiens de l'épée japonaise, ainsi que pour les artistes martiaux en général, ou pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du Japon et à sa dernière guerre mondiale. C’est une énorme chance de pouvoir observer les techniques qu’il contient et pour des nombreux chercheurs sérieux, ça vaut la peine e l’'avoir dans leur bibliothèque. Les praticiens du style nous souhaitons partager équitablement les connaissances de notre école d’escrime japonaise, dans l’espoir, qu’en même temps, les valeurs internes de ces hommes d'armes imprègnent les nouvelles générations et permettent entrevoir une leçon salutaire d'une forme traditionnelle très différente à l'actuelle approche des disciplines de combats d’origine japonaise.
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Choy Li Fut
Grands Maîtres
Notre ami, collaborateur de tant d’années dans ce magazine, nous a laissé. Notre hommage est simple, honorer ses connaissances en relisant ses enseignements sur ces pages. La dernière fois que nous nous sommes vu Sifu partagea avec moi beaucoup de ses pensées et de ses expériences moins connues. Il m’a demandé d’être discret et je l’ai toujours été. Je dirai une seule chose qu’il était beaucoup plus grand que les gens pourraient imaginer. Sans rien trahir de ce secret, je vais partager avec vous quelques anecdotes. Sans rien savoir de mes études à ce moment-là sur la tradition Shizen, il s’est lancé sur un commentaire très, mais très pertinent : « Vous êtes un dragon blanc Nous sommes différents parce que dans ma tradition, je suis un dragon doré, mais nous participons tous deux d’une énergie commune. Il y a beaucoup de lumière sur votre chemin. » Le Dragon est le symbole de mon énergie centrale dans ma tradition et il n’avait aucun moyen de le savoir. Qu’il sache trouver la lumière en paix ! Alfredo Tucci
LE TROISIÈME PÈRE DU CHOY LI FUT Chan Yuen Woo. Le style Fut-Gar Chan Yuen Woo était un célèbre lutteur de Shaolin du Sud, natif du village de King Mui, district de SanWoi dans la province de Jiangmen. Il avait été l’élève de l’un des légendaires moines de Shaolin du Sud, plus précisément du moine bouddhiste nommé Jeung-Duk, « Le moine de la Paume de Bouddha » qui résidait dans le monastère bouddhiste Ding-Woo l’une des montagnes du Canton. Chan Yuen Woo était un célèbre expert dans le style de la Paume de Bouddha, qui est le style Fut- Gar. Notre relation avec le Fut-Gar dans le Choy Li Fut s’origine car Chan Yuen Woo était un grand-oncle lointain du fondateur du Choy Li Fut (fondé en 1836), Chan Heung. Chan Yuen Woo avait une école de Kung Fu à SanWoi et il prit à Chan Heung, quand il avait sept ans, pour lui enseigner le Kung Fu du style Fut Gar. Quand il commença à lui enseigner Kung Fu, son oncle se rendit compte que Chan Heung avait un talent spécial pour la pratique du Kung Fu, donc son grand-oncle suivit avec une attention particulière et dévouement sa formation, une formation personnalisée, par conséquent Chan Heung domina en seulement six ans, ce qui avait coûté d’obtenir à Chan Yuen Woo toute une vie pour perfectionner son style Fut-Gar. Aujourd'hui, nous maintenons beaucoup de techniques de ce système de Shaolín Fut-Gar. Parmi elles nous pouvons citer les suivantes :
Fut-Sam « Paume grimpante », c’est un coup avec le tranchant de la paume à la hauteur du plexus solaire, en le dirigeant vers le sternum. Tsang-Jeung « Paume qui pénètre et écrase », vers le ventre, plexus solaire ou côtes, en les déboitant. Dot-Jeung. Comme précédemment on frappe à l’estomac ou les côtes, mais ici on utilise le dos de la main. Kwa-Jeung. On utilise le dos de la main avec un mouvement circulaire étendu vers l’avant, passant par-dessus de la tête, afin de bloquer ou de frapper sur la tête de l’adversaire. Pak-Jeung « Paume qui s’enfonce ». Dans ce cas on utilise la paume de la main, par- dessus de la tête pour frapper le front ou au milieu de la tête (Fontanelle). Nous pouvons également inclure dans les techniques du style Fut-Gar, les soi-disant Kiu ponts. Les ponts dans le Choy Li Fut sont très importants dans la lutte de courte et moyenne portée, ils servent à plier les articulations, abimer les muscles, les tendons et les nerfs, briser les articulations, créer des techniques d’immobilisation des bras et des jambes, etc... Nous citerons les suivantes : Yeung-Kiu « Blocage de pont haut ». Parfois aussi appelé blocage de main de miroir. Dans cette technique le plus important est de savoir très bien utiliser la hanche en la joignant au pont pour dévier le coup. Chan-Kiu, est un blocage avec pont vers le bas. Le blocage se fait depuis le plexus solaire pour bloquer
Choy Li Fut « Le fondateur du Choy Li Fut, Chan Heung, honora ses maitres en rappelant leurs noms pour la postérité. Mon hommage particulier aux trois grands pères du Choy Li Fut a été d’écrire sur eux, avec le but que nous n’oublions jamais le patrimoine que nous ont légué les anciens moines Shaolin. »
Grands Maîtres
les deux jambes et poings. On doit bloquer avec précision et avec le tranchant de la main, à la hauteur de la cheville. Dans le cas du bras, on doit frapper avec le tranchant de la main sur la zone plus faible du poignet. Dan-Kiu « Pont grimpant ». Contrairement aux autres ponts, dans cette technique on utilise tout l’avant-bras au lieu du tranchant de la main, donc cette technique appliquée avec le Nanp-Sao est formidable pour casser les articulations comme le coude ou l’épaule. Aujourd'hui également il reste des formes originales de notre maitre-père Chan Yuen Woo comme la célèbre Paume de Bouddha, une forme exter ne et inter ne avec une excellente technique qui se maintient aussi propre et pure comme elle était à l’origine. Le fondateur du Choy Li Fut, Chan Heung, honora ses maitres en rappelant leurs noms pour la postérité. Mon hommage particulier aux trois grands pères du Choy Li Fut a été d’écrire sur eux, avec le but que nous n’oublions jamais le patrimoine que nous ont légué les anciens moines Shaolin. Kung Fu Choy Li Fut ne crée pas d’esclaves, sinon il rend les gens libres, en faisant des gens avec des valeurs et un grand cœur. Voilà mon souhait. Le Système du Choy Li Fut fut fondé en 1836 par Chan Heung, ayant ses racines dans le sud et le nord de la Chine, il possède un vaste arsenal pugilistique. Dans cet article nous nous concentrerons sur la description des cinq différents types de poings qui personnalisent ce système. L’origine de ces cinq types de coups se remonte aux anciens moines de Shaolin du Nord et du Sud ainsi qu’aux trois pères du Choy Li Fut : Le Moine Choy Fok, le Grand Maître de Shaolin du sud, Li Yau San et le célèbre guerrier de Shaolin du Sud, Chan Yuen Woo. Chaque technique de poings débute avec des mouvements appelés Hoi Jong ou « mains ouvertes ». Les mouvements Hoi Jong ont été créés comme une marque d’identification secrète parmi les rebelles du Choy Li Fut, au cours de la période de rébellion contre la dynastie chinoise. Les mouvements Hoi Jong sont de toutes sortes, bien que chacun ait sa propre signification, il y en a trois qui sont les plus populaires de tous : le Hoi Jong vertical, l’horizontal et le Hoi Jong fixe. Le Hoi Jong vertical se caractérise par des mouvements antérieurs et postérieurs des pieds. Le Hoi Jong horizontal déplace non seulement la
partie arrière, mais aussi la latérale, en forme de L. Le fixe reste dans une position et utilise seulement des mouvements de main. Le schéma du Hoi Jong de position cinq roues et poings, les cinq roues sont la forme fixe. Le premier type de poing est attribué au Moine Choy Fok, appelé « Poing de Léopard » (parfois appelé erronément « Poing du Diabolique Dragon »). Dans ce type de poing, les doigts du praticien sont étendus à la même hauteur que sa main jusqu’à la première articulation et puis pliés dans un poing Le pouce de positionne le long du doigt index par améliorer la fermeté. Le deuxième type provient de Li Yau San. C’est un poing fermé normalement, avec le pouce positionné sur l’index et la phalange pliée sur un angle de 90°. Le troisième poing provient du troisième père du Choy Li Fut, Chan Yuen Woo. C’est le poing classique du Shaolin du Sud. On forme un poing normal et on appuie le pouce en angle droit sur les doigts qui restent fermés. Le quatrième coup de poing et le plus spécial, car qu’il a été créé par le maître fondateur. Il ressemble au Poing de Léopard du Choy Fook, mais le Chan Heung maintient le pouce sous les pointes des doigts pliés, pour offrir plus de support. Le cinquième type de poing est connu comme « Poing de l’Œil de Phoenix ». Il se caractérise parce que dans un poing normalement fermé, l’index reste tendu dans l’espace derrière le pouce, qui forme un angle droit par rapport aux autres doigts. Chaque type de poing définit la personnalité du maitre qui l’a créée et les origines des études des pères fondateurs du Choy Li Fut. Ces poings ont aussi des variantes, selon les cinq différentes trajectoires et zones à frapper. Le poing possède la force et l’âme possède la sagesse.
LES QUATRE FORCES DES POINGS DE CHOY LI FUT Suite à l’article précédent des cinq racines des poings du Choy Li Fut, nous continuons ici avec les cinq forces différentes, appelées Ging dans le Choy Li Fut. Ging, est la force intérieure et s’impose à tous les stades de la lutte. Selon l’écriture originale de Chan Heung « Quand vous attaquez ou vous vous évanouissez, vous devez utiliser le Ging, si vous ne l’utilisez pas, vous n’êtes pas stable et souple et vous ne
Choy Li Fut pourrez pas contrôler l’adversaire ». Le Ging est parfois défini comme « la sagesse de la force ». Cela prend du temps à le développer et l’élève doit travailler dur et apprendre à utiliser tous ses muscles en bloc et pour diriger son pouvoir vers un nouveau chemin de l’entrainement du Choy Li Fut. Avant d’étudier le Ging, la puissance musculaire de l’élève débutant, moyen ou même parfois avancé, est tendue et brutale. Il peut sembler fort, mais sa force actuelle est limitée et il brûle l’énergie sans effort. Quand il apprend à diriger directement le Ging il semble qu’il n’utilise aucune force musculaire mais en réalité la force ou Ging émane de son corps, comme de la lumière. Il existe quatre types principaux de Ging dans le système de Choy Li Fut :
Nim Chui Ging (Ging collant ou enroulé) C’est le Ging collant qui enroule, ce qui signifie que l’élève s’enlace avec son adversaire, sans lui donner l’occasion de s’échapper. Nim Chuin Ging est la forme plus importante de la force. Lorsque l’élève tente de développer ce Ging, il doit relaxer tout son corps et se concentrer en produire du sentiment et de la sensibilité. Lorsqu’ il fait cela, il n’y a pas de problème de savoir où se dirige l’adversaire, car il peut le suivre et le contrôler. Il suit la réaction de l’adversaire avec le sentiment. Même s’il ne commence pas l’attaque, il conserve le contrôle, si son adversaire ne bouge pas, le praticien de Choy Li ne bouge pas non plus. Si au contraire, l’adversaire se déplace même
Grands MaĂŽtres
légèrement, alors le praticien est le premier à se déplacer de manière décisive.
Gok Ging (Ging illustré) C’est le deuxième plus important type de force émise par le praticien de Choy Li Fut. Le mot « illustré » fait référence au fait que l’élève doit d’abord apprendre à connaître son corps, puis celui de l’adversaire. L’élève doit avoir appris Nim Chui Ging avant de maîtriser Gok Ging. Il se pratique en étant tranquille et calme, en utilisant la douceur contre la dureté. Cet Ging peut s’assimiler au style de combat d’un serpent, qui attend silencieusement sa proie et frappe vite et fort lorsqu’elle apparaît. Le Gok Ging se produit par un calme intérieur qui permet à l’élève de frapper avec une force aisée et décontractée, au lieu d’avec une force tendue et dure, fruit de la peur et de l’appréhension.
Woi Shun Ging (va et vient mais reste au même endroit) C’est une force spirituelle rotative qui permet à l’élève de suivre son adversaire dans le cas d’être un boomerang. Il n’y a aucun problème de savoir par où l’adversaire se déplace parce que le cercle rond du Woi Shun Ging le suit, parvient à dissoudre l’attaque et crée une ouverture pour une contre-attaque. Le praticien utilise son Woi Shun Ging pour rediriger la direction d’attaque de son adversaire. Quand il prend le contrôle, il libère plus de Ging. La partie du corps qui contrôle cette force totalement c’est la taille.
Gum Gong Ging (Le poing dans son état pur comme un diamant à l’état brut) Ce quatrième type de Ging se traduit par la « dureté » parce qu’il est semblable à un diamant. Gum Ging Gong combine dureté et douceur, pour libérer une force puissante et robuste, mais ce n’est pas une force tendue. Les Chinois disent : « la dureté mène à la douceur et la douceur mène à la dureté pour produire un état parfaitement équilibré ». Avant de comprendre ce Ging, l’élève doit connaitre le Nim Chuin, Gok et Woi Shun, puisque gum Gong Ging est un recueil des trois autres Gings précédents pour produire le propre timing, le contrôle et la direction. En combinant les trois Gings précédents, le praticien semble
désinvolte et décontracté, mais il obtient un coup dur et rapide avec grand impact.
LES TECHNIQUES DU BATON DANS LE STYLE CHOY LI FUT Comment pouvons-nous savoir si un élève exécute des techniques de Shaolin du Sud ou du Nord ? Les élèves du Sud utilisent toujours leur main droite par devant et la gauche par derrière, mais les techniques diffèrent également de celles du Nord. Le bâton du Sud utilise le Ging appelé collant ou enroulé comme la queue d’un dragon (qui apporte la puissance, en le faisant vibrer jusqu'à au bout du bâton). Tandis que les élèves du Nord placent la main gauche par devant de la droite. Les techniques sont amples et circulaires, des frappes verticales droites dirigées au sol en faisant que la canne ou bâton s’étende bien plus encore. Également ils utilisent les techniques du bâton comme du type lance : frappes droites, avec de larges cercles, appelés coups de fouet. Les techniques fondamentales du bâton, dont tous les élèves de Choy Li Fut devraient savoir et entrainer tous les jours, commencent à s’enseigner à partir de la 2e ou 3e année, lorsque l’élève connait parfaitement les mouvements des jambes et des poings. À partir de la 3e année, l’instructeur, sifu, etc. doit faire que les élèves commencent à apprendre les techniques de bâton simple et à double extrémité. Dans un style Choy Li Fut, nous avons un nombre important et varié de formes ou Kuens de bâton. A titre d’exemple, nous pouvons mentionner le bâton à simple extrémité, le double, le bâton lance, le bâton du moine, le bâton du pêcheur, le bâton de double tête de dragon, etc... Nous pouvons énumérer les techniques de base de la manière suivante : • Jeh-Lan : (blocage vertical ou Grand Drapeau). On tient le bâton en position verticale avec un angle de 80º par rapport au corps pour bloquer une attaque horizontale, dirigée à la partie latérale du corps au-dessus des côtes flottantes. • Lau : Semblable à un uppercut. C’est un coup qui se réalise en faisant un mouvement de cuillère d’en haut vers le bas de la taille jusqu’au menton avec le bâton, semblable au poing Jong. • Sot : (coup de fouet ou tirer vers l’extérieur). C’est un coup latéral et vertical dirigé vers la tête.
Grands Maîtres
« Chaque type de poing définit la personnalité du maitre qui l’a créée et les origines des études des pères fondateurs du Choy Li Fut. »
« L'humilité conduit à la sagesse. Souvenezvousen tous les jours de votre vie. »
• Gort : (frapper en tirant vers l’arrière). Il s’agit d’une technique pour désarmer l’adversaire en frappant le poignet pour le désarmer. • Tiu : (fait référence à comment soutenir une canne de pêcheur). C’est une attaque avec le bout du bâton ver le haut. Elle peut être utilisée pour frapper l’aine ou le poignet. • Peet : (le trait du pinceau). Blocage descendent en couvrant la partie latérale du corps dont les jambes et le corps. • Tao-ding-fa : (fleur par-dessus de la tête). Vous pouvez aller depuis la taille en faisant tourner le bâton autour de notre corps, créant ainsi un coup dévastateur. Nous pourrions l’identifier comme les pales d’un ventilateur. • Dik-am : (gouttes d’eau). C’est un blocage qui protège la zone de la tête sous un angle de 45 °. • Dah-siu-kei : (coup avec un petit drapeau). Coup avec le bâton qui tourne par-dessus de la tête et frappe horizontalement de côté, le plexus solaire. • Boi-gim : (porter l’épée croisée au dos). La main droite tourne en plaçant le bâton derrière le corps pour protéger le dos et l’extrémité du bâton saisi avec la main gauche finit en couvrant la tête. Ces techniques de base sont un petit exemple de tout ce qui doit être pratiqué pour arriver aux 19 techniques originales Dans les arts martiaux chinois, il y avait un vieux proverbe, qui veut dire quelque chose comme ceci : « Lorsque vous combattez avec vos poings, inquiétez-vous seulement de courir si votre adversaire est jeune et fort ; Quand vous combattez avec le bâton long contre un bâton court, souciez-vous seulement si vous êtes devant un adversaire vieux et sage ». L’humilité mène à la sagesse. Souvenez-vous en tous les jours de votre vie.
Le bâton, arme du vieux maître Le Choy Li Fut possède un grand arsenal d'armes et parmi elles, la plus importante peutêtre car provenant de nos propres origines de Shaolin, est le bâton, également appelé canne. Le maître fondateur du Choy Li Fut, Chan Heung,
Grands Maîtres
grâce à ses maîtres, a pu avoir accès à l'étude des techniques du temple de Shaolin du Sud et du Nord, car Chan Yuen Woo et Li Yau San étaient des maîtres du Sud tandis que le moine Choy Fok venait du Shaolin du Nord. Le bâton est l'une des armes les plus importantes du système Choy Li Fut et des styles de Shaolin, que ce soit du Nord comme du Sud. Les connaissances que nous possédons actuellement des formes et des techniques du bâton ont une longue histoire qui remonte à la dynastie Song du Nord (9601126). Au cours de cette période, exista une famille de militaires célèbres pour utiliser la lance avec grande virtuosité, la famille Yang. Du fait de la réputation de la technique, on en vint à parler de la lance de la famille Yang (Yang Jia Qiang). Le cinquième fils de la famille Yang, Yang Wu Lang, avec le temps et les hasards de la vie, se rendit au temple de Shaolin du Nord pour y devenir un moine bouddhiste. Comme l'un des préceptes bouddhiste était de ne pas tuer, Yang Wu Lang sectionna la pointe de la lance et en fit un bâton. Il put de cette manière pratiquer les techniques de la lance qui l'avaient rendu célèbre et créa les techniques du bâton. Les préceptes bouddhistes revendiquent la miséricorde, mais les moines bouddhistes avaient besoin de se défendre des bandits rebelles chinois qui profitaient de la vulnérabilité des moines pour les frapper et les voler. Yang Wu Lang forma donc les moines du temple à être capables de se défendre par euxmêmes, pour défendre le temple de la montagne de Wudan et améliorer leur santé. Techniques du bâton dansle style Choy Li Fut Comment pouvonsnous savoir si un élève exécute les techniques de Shaolin du Sud ou du Nord ? Les élèves du Sud utilisent toujours la main droite en avant et la main gauche en arrière, mais les techniques également sont différentes de celles du Nord. Le bâton du Sud que l'on utilise s'appelle Ging collant ou enroulé comme la queue d'un dragon (on fait circuler l'énergie en la faisant vibrer jusqu'au bout du bâton). Les élèves du Nord, quant à eux, placent la main gauche devant la droite. Les techniques sont amples et circulaires, des coups verticaux droits et dirigés vers le sol, faisant en sorte que le bâton ou la canne s'étende beaucoup plus. Ils utilisent également les techniques de bâton comme s'il s'agissait de techniques de lance : des coups droits, avec des cercles amples, appelés coups de fouet. Les techniques fondamentales du bâton que tout élève de Choy Li Fut devrait connaître et pratiquer tous les jours commencent à être enseignées à partir de la deuxième ou troisième année, quand l'élève connaît bien les mouvements de jambes et de poings. À partir de la troisième année, l'instructeur ou le sifu doit commencer à enseigner aux élèves les techniques de bâton à une ou deux extrémités. Dans le style Choy Li Fut, nous avons une grande quantité de formes très variées (Kuens de bâton). Nous pouvons ainsi mentionner le bâton à une extrémité, le bâton à deux et à une extrémité, le bâton de lance, le bâton de drapeau, le bâton de pêcheur, le bâton à double tête de dragon, etc.
Choy Li Fut Nous pouvons énumérer les techniques de base de la manière suivante : • JenLan (blocage de bâton de drapeau). On tient le bâton en position verticale suivant un angle de 80º par rapport au corps pour bloquer une attaque horizontale qui est dirigée au côté du corps, audessus des côtes flottantes. • Lau. C'est un coup dirigé avec le bout de l'extrémité, depuis la ceinture jusqu'au menton, semblable au poing Jong. • Sot (le coup de fouet ou tirer vers l'extérieur). C'est un coup latéral et vertical, dirigé à la tête. • Gort (coupant et tirant en arrière). C'est une technique pour désarmer l'adversaire en le frappant au poignet et en le désarmant. • Tiu (tenir la canne du pêcheur). C'est un coup d'attaque vers le haut avec le bout du bâton. On peut l'utiliser pour frapper l'aine ou le poignet. • Peet (la trace du pinceau). Blocage descendant couvrant la partie latérale du corps incluant les jambes et le corps. • TaoDingFa (fleur audessus de la tête). Il peut partir de la ceinture en faisant tourner le bâton au dessus de notre corps, créant un coup dévastateur. Nous pourrions l'identifier aux pales d'un ventilateur. • DikSoy (eau qui goutte). C'est un blocage qui protège la zone de la tête suivant un angle de 45º. • DahSiuKei (coup de rotation de drapeau). Coup avec le bâton qui tourne au dessus de la tête et frappe horizontalement de côté, vers le plexus solaire. • BoiGim (amenant l'épée croisée). La main droite tourne plaçant le bâton derrière le corps pour protéger le dos et la main gauche saisit l'extrémité du bâton et termine protégeant la tête. Ces techniques de base sont un petit exemple de toutes celles qui doivent être pratiquées jusqu'à arriver à atteindre les 19 techniques originales. Parmi les pratiquants chinois, il existe un vieux dicton qui dit à peu près ceci : « Quand vous luttez avec les poings, pensez seulement à vous enfuir si votre adversaire estjeune et fort ; quandvous luttez avecle bâtonlongcontre un autre bâton long, pensez à le faire si vous vous trouvez face à un adversaire vieux etsage. » L'humilité conduit à la sagesse. Souvenezvousen tous les jours de votre vie.
CHOY LI FUT : DIM-MAK (COUP MORTEL) Dans cet article nous allons faire connaître un entrainement avancé, pratiqué dans le style de Choy Li Fut qui puise ses origines dans la confluence des styles du Sud et du Nord qui ont composé la personnalité du Choy Li Fut. Le Choy Li Fut contient une vaste gamme de coups appelés Dim-Mak. Ces types d’entrainements s’apprenaient à très peu d’élèves en raison de son efficacité et de sa puissance dévastatrice. C’était un système qui devait être pratiqué trois années consécutives. Dans cette technique, l’élève devait apprendre quatre points très importants : • Un entraînement physique à un niveau d’une grande exigence physique
Grands MaĂŽtres
Choy Li Fut « Lorsque vous pratiquerez le Choy li Fut, ne montrez pas aux autres vos habilités sans considération car cela peut causer des problèmes à vous-même et aux autres. Si vous jugez qu’une personne est bonne par nature, alors vous pouvez lui transmettre vos connaissances »
Grands Maîtres
• Connaître les différents types de coups dim-mak • Apprendre à développer sa propre médecine pour cet entrainement, la soi-disant dit ta jow (onguent de la paume de fer). • Connaître les 12 méridiens où se logent les points vitaux, ainsi que les horaires où se concentrent le plus haut niveau d’énergie dans ces organes vitaux. Il est très important de souligner que cet entrainement doit être supervisé par un maitre expert et connaisseur du DimMak, c'est-à-dire qu’il l’ait pratiqué. Dans le cas contraire, cette technique peut blesser le pratiquant d’arts martiaux, aussi bien extérieurement qu’intérieurement. De la même façon le maitre qui enseigne l’entrainement de Dim-Mak doit connaître la médecine dit ta jow, avec laquelle il peut soigner et guérir. Le dit ta jow pommade, ne s’appliquera qu’extrêmement, pour traiter les muscles, les tendons, l’inflammation des articulations, coups, etc... Si les blessures sont internes dans la pratique du Dim-Mak, les symptômes que nous allons avoir seraient des nausées, même des vomissements, cela signifie que le chi s’est cassé et l’entrainement doit cesser, dans ce cas le dit ta jow doit s’appliquer en interne avec la prise de capsules ou dissout avec du thé. Dans Choy Li Fut rapidement vous pouvez voir ce type de technique. Il existe des formes spécifiques pour ce type de coups. Nous pouvons énumérer plusieurs formes dans lesquelles on utilise en permanence les coups Dim-Mak, par exemple : Le Poing de Bouddha Ivre également connu sous le nom de Poing du Phoenix Doré. La forme de la Grue. La forme du Serpent La Paume de Bouddha, etc... Les coups dim-mak plus connus du Choy Li Fut, peuvent se diviser en deux groupes, coups de paume ou de main ouverte et coups de poing fermé. Parmi les coups de paume nous pouvons souligner : Jing-ji, twei-jeung, dan-lan, dat-jeung, kup-jeung, pak-jeung, gong-jeung, chan-jeung. Dans les coups de poings nous avons pek-choe, chinan-choe, yum-tsop, chor-choe, pin-choe, hok-ji, etc... Les coups de paume ou de main ouverte doivent s’entraîner sur la table appelée la paume de fer, qui peut être faite avec une base de bois de chêne ou d’une planche en pierre. Sur la base, on met des sacs remplis de baies dures et sèches (également on peut utiliser des pois chiches par exemple). En avançant dans l’entrainement, on change le remplissage du sac, anciennement on utilisait de la limaille de fer, actuellement on ne l’utilise plus parce que la poussière que dégage le fer quand il est frappé est toxique, c’est pourquoi les anciens maîtres avaient l’habitude de porter un mouchoir qui leur couvrait le nez et la bouche. Du fait, bon nombre de ces maîtres martiaux souffraient du poumon. Dans mon
entrainement personnel, j’ai opté pour le remplir avec des galets ou des pierres qui sont vendus pour les aquariums (dans tous les cas ils doivent être lavés, afin qu’ils ne dégagent pas de poussière). Dans le cas des coups de poing, c’est un entrainement plus avancé et plus précis, on utilise les ching-jong ou mannequins en bois. Au Choy Li Fut il existe des ching-jong spécifiques pour ce type d’entrainement. Une fois surmontés ces deux entrainements, le maitre doit enseigner des points vitaux à frapper. Selon où frapper, vous pouvez obtenir des réactions différentes, en frappant certains points vitaux, on peut paralyser différentes parties du corps : bras, jambes, articulations... Avec d’autres au contraire « rende muet », on coupe le souffle de la personne qu’on a frappé et elle perd la connaissance. Le troisième type de coup serait celui qui affecte directement l’organe vital, causant de grands dommages et des hémorragies internes (éventuellement la mort). Pour cette raison seulement on l’enseignait à très peu d’élèves et aujourd'hui ce qu’on enseigne c’est l’endroit où il ne faut pas frapper pour causer des dommages importants. L’éducation est l’une des plus grandes vertus, vous devez l’entraîner, la travailler, la soigner et finalement l’offrir. Gao Jie
LE STYLE D’IVROGNE DANS CHOY LI FUT Le Saule que Souffle le vent. Fung – Bai-Lau Le style d’Ivrogne est unique, ce n’est pas une partie du Choy Li Fut et trouve ses origines dans deux traditions, la Bouddhiste et la Taoïste, par la suite les différents styles de Kung Fu le développèrent et établirent des différences, par exemple le style d’Ivrogne des systèmes du Sud en plus d’avoir besoin d’une grande technique doit accompagner cette forme avec l’expression du visage. Les deux traditions, la Bouddhiste et la Taoïste restent dans le temps avec deux formes, la forme du Bouddha Ivre et la forme des Huit Immortels Ivrognes. La forme du Bouddha Ivre ou Jiu Lohan Kuen est la principale et l’une des plus secrètement gardée par les anciens Maîtres en raison du grand pouvoir létal qu’elle donnait à ses exécuteurs. Également on l’appelait Forme de l’Œil de Phoenix de l’Ivrogne ou Forme du Poing Ivre. Le nom est dû au coup plus utilisé, le poing d’œil de Phoenix. Ce poing se forme à partir de la main en position de soutenir la coupe de vin. Au moment précis de frapper, elle se ferme en un poing serré en laissant surpasser la jointure de l’index, qui est précisément le point de choc. L’objectif est 36 points vitaux (ou de pression) dans le corps de l’ennemi, qui sont divisés en quatre groupes en fonction de l’incidence : le premier groupe sont des points qu’on frappe pour tuer ; ceux du second groupe où on paralyse l’adversaire ; ceux du troisième provoquent des évanouissements ; et dans les neuf points vitaux restants, on obtient que l’ennemi perdre la capacité de parler temporairement.
Choy Li Fut Dans la forme, on apprécie un ivrogne titubant qui dans une main soutient une coupe imaginaire, alors que dans l’autre il fait semblant de porter une amphore ou une citrouille pleine de vin. Dans son application martiale, le mouvement de la main portant l’amphore est en fait une saisie d’immobilisation, pour ainsi pouvoir être très proche de l’adversaire avec une certaine sécurité tandis qu’avec l’autre main, convertie en un poing d’œil de Phoenix, il frappe avec précision sur un point vital. La forme du Bouddha Ivre du Choy Li Fut, comprend les tactiques suivantes :mouvements de boissons, qui sont des techniques de poing et de blocages ; action de la taille, conçue pour vous faire croire aux adversaires que les combattants ivres ont perdu équilibre et sont vulnérables,
tandis qu’en vérité ça leur sert pour changer constamment la garde et imprimer plus de puissance dans les coups ; un travail de pieds qui implique un état continu d’instabilité, mais qui offre en revanche, une méthode aisée et fluide de se déplacer et des chutes au sol, qui sont en réalité des techniques d’évasion ou d’attaque. C’est une forme dure (externe) et douce (interne) en même temps. On doit être très détendu et fluide et la puissance intérieure de la frappe se réalise juste au moment de la prise de contact avec l’objectif imaginaire. La taille tourne constamment sans aucune tension et les pieds se déplacent comme le saule que souffle le vent (Fung Bai Lau), d’une façon animée et détendue. La facette externe se concentre
Grands Maîtres
« Le style d’Ivrogne est unique, ce n’est pas une partie du Choy Li Fut et trouve ses origines dans deux traditions, la Bouddhiste et la Taoïste, par la suite les différents styles de Kung Fu le développèrent et établirent des différences. »
Choy Li Fut principalement sur l’entrainement du poing d’œil de Phoenix, qui requiert différentes et dures disciplines de renforcement. Les positions d’Ivrogne doivent être effectuées naturellement, et le praticien doit maintenir détendu tout son corps. Les postures ne doivent jamais s’exagérer, trop ni se prononcer ou être trop artificielles, sinon elles sembleraient forcées et même maladroites. L’ensemble des mouvements ne doit pas être exécuté à une vitesse uniforme. Il y a des moments où le rythme se ralentit, d’autres où on fait une pause et dans d’autres on accélère. La meilleure exécution du style d’Ivrogne dans le Choy Li Fut est atteinte lorsque l’artiste martial effectue tous les mouvements d’une façon libre
et naturelle, en intériorisant le rôle qu’il représente et en n’étant pas limité par aucune formalité ou par des schémas fixes dans le mouvement du corps. Ce qui ne sera jamais différent c’est l’application martiale des techniques et le pouvoir interne qu’on applique, subtilement cachés dans les formes, et qui sont le fruit de nombreuses séances d’entraînement. Ce qui ressort clairement de chacun d’entre eux, c’est que la forme ne sera jamais une représentation théâtrale, plus ou moins comique, des avatars d’un ivrogne. L’artiste martial expert a pratiqué long et durement pour obtenir que les applications de combat semblent spontanées et incontrôlées. Mais l’efficacité de ce jeu de simulation consiste précisément à faire que l’adversaire se confie et de masquer la possibilité d’un coup mortel sur un point vital, la
Grands MaĂŽtres
Choy Li Fut proximité d’une saisie qui le déséquilibre ou l’immobilise, ou la possibilité d’une pression avec le pouce et l’index sur certains nerfs particulièrement sensibles. Le style d’Ivrogne appartient à ce groupe de formes appelées formes perdues, c'est-à-dire des techniques que par leurs effets mortels devaient être transmises seulement à quelques élèves dont on avait pleine confiance. Et non seulement on leur enseignait à frapper mais aussi on les instruisait dans les techniques traditionnelles chinoises de guérison interne et externe pour chacun des points vitaux. C’est pourquoi dans de
nombreuses écoles de Kung Fu on ne les apprenait pas et peu à peu ont disparues, cependant dans le style Choy Li Futon on continue à les transmettre à un nombre réduit d’élèves et qu’on considère comme des formes avancées. « Lorsque vous pratiquerez le Choy li Fut, ne montrez pas aux autres vos habilités sans considération car cela peut causer des problèmes à vous-même et aux autres. Si vous jugez qu’une personne est bonne par nature, alors vous pouvez lui transmettre vos connaissances » Chan Heung Maître Fondateur du Choy Li Fut
JieGao Pedro Rico École Shaolin Choy Li Fut c/ Bélgica nº 11 local 976533296 Zaragoza http://shaolinchoylifut.blogspot.com.es
Grands MaĂŽtres
Points Vitaux
Authentique Kyusho. Connexion Uechi, Goju Connexion. Deux décennies de r echer che et de développement du Kyusho avec le Pangainoon (mieux connu sous le nom de Naha style Uechi Ryu), le nom se traduit comme mi- dur, mi- doux. Travailler sur ce projet en cours et la passion ou addiction admise, non seulement ont donné lieu à une capacité beaucoup plus développée et une plus grande capacité didactique du Kyusho, mais aussi à trouver des corrélations significatives entre l’ancien Bubishi et une des racines du propre Kyusho. L’ancien Bubishi (sur lequel j’ai beaucoup publié les deux ou trois dernières années), m’a conduit à la conclusion qu’il y a une racine principale dans le Pangainoon / Uechi (Ensemble de 3 animaux de la grue, le tigre et le dragon du Temple chinois Shaolin du sud) lorsque j’ai approfondi sur l’essence de ses quatre principaux Kata (séquences de combat). Les principaux Kata que nous avons étudié initialement, ont été Sanchin, Seisan, Sanseiru et Supar empi... (le Supar empi est très controversée dans ce style, car beaucoup n’acceptent pas pleinement qu’il est le quatrième Kata). Toutefois, le tr onc commun révélé par le Sanchin, Seisan et Sanseiru révèle que le Suparempi comme une pièce encore plus avancée et interdépendante du système Pangainoon.
Evan Pantazi
e Sanchin n’est pas seulement la méthode « Chemise de Fer », la force et la formation en rapport avec le contrôle de la respiration, entrainement des mains (les 6 Ji Mains de l’ancien Bubishi), sont des parties intégrantes et une plateforme de base d'où l’Art progresse et le système circulaire de formation se complète. Nous allons nous concentrer sur ces mains par opposition à toutes les autres composantes de la formation, car elles permettent au professionnel d’accéder au Kyusho comme le début d’attaque primaire. Ainsi, les débuts de la formation martiale de quelqu’un dans ce système comme le débutant travaille principalement avec les positions de mains « Os de Fer », « Griffe de Fer » et « Épée de Fer ». Une fois maîtrisée la base de l’entraînement du Sanchin, chaque Kata ultérieur ajoute de nouvelles positions de mains, ainsi que les utilisations supplémentaires des mains qui sont pratiquées dans le Sanchin. Comme un exemple, le prochain Kata, Seisan, qui développe la force et l’utilisation des mains déjà apprises, car il ajoute plus de profondeur et de capacité au Sanchin, ainsi qu’au Sanseiru et Suparempi. Au fur et à mesure qu’avance l’entrainement du Seisan, le praticien travaille plus intensément avec les coups de main de l’Os de fer, car il ajoute le composant de saisir et déchirer. L’ajout et l’application du « brin d’herbe » (qui devint Shoken), pour frapper s’entraine dans le conditionnement, ainsi que dans l’application. Un autre progrès durant les premiers stades de l’apprentissage du Seisan, est l’incorporation de la « Terrine de sang » pour frapper, attraper et déchirer. Une fois que la Terrine de sang se développe avec les trois capacités, alors on peut s’intégrer à nouveau au Sanchin par l’une des plus importantes méthodes posturales. Les autres outils qui peuvent être intégrés dans le Sanchin c’est le nouveau développement de la main « Brin d’herbe », non seulement Shoken cette fois-ci, mais plutôt comme la position initiale de la main. Le suivant Kata qui s’entraîne, est le Sanseiru, ce Kata met l’accent sur les étonnantes compétences plus avancées du Shoken, mais il s’entraîne maintenant avec les aspects de saisie du nouveau développement du Shoken et du développement ultérieur des mains restantes comme « l’Os de fer », « Epée de fer » et « Main terrine de sang », qui s’utilisent pour saisir, frapper et déchirer dans les méthodes les plus fluides et dynamiques. Le Sanseiru également entraine les applications bidirectionnelles des mains pour atteindre une capacité supérieure et un processus d’application qui le rend le plus élémentaire Sanchin et Seisan. Le Suparempi favorise la souplesse et la force avec la saisie du Shoken et le développement plus spécifique de la « Griffe de fer » et d’autres mains, mais l’avance qui est
L
« Lorsque la plupart des gens commencent au Kyusho, ils éprouvent des difficultés pour obtenir les mêmes résultats que l'on voit lorsque les plus expérimentés des professionnels le pratiquent. La raison réside dans l’exécution du coup et dans le transfert de choc dans les niveaux et structures vitales plus profondes. »
Points Vitaux « Le Sanchin n’est pas seulement la méthode « Chemise de Fer », la force et la formation en rapport avec le contrôle de la respiration, entrainement des mains (les 6 Ji Mains de l’ancien Bubishi), sont des parties intégrantes et une plateforme de base d'où l’Art progresse et le système circulaire de formation se complète. »
Evan Pantazi
la plus remarquable est l’utilisation de la « Paume de Fer » (C’est la dernière, la plus avancée et l’arme plus difficile de bien entrainer). Au fur et en mesure que se développent ces deux dernières mains, on peut également l’ajouter dans le Sanchin, Seisan et Sanseiru. C’est le top des formes des systèmes tels que le développement de la « paume de fer » qui change pour toujours le déploiement de toutes les mains précédentes sous toutes les formes et applications. Ceci n'est qu’un bref résumé du processus de formation du Kyusho en utilisant le Bubishi, qui est les 6 Ji les Mains et les postures ou Kata du système Pangainoon / Uechi.
Introduction du Goju La première similitude avec le Pangainoon / Uechi, nait au sein du nom des styles de Goju (qui se traduit par Dur-Doux), qui est l’essence dont parle l’ancien Bubishi. Ils partagent également la même base du Kata Sanchin, Seisan, Sanseiru et Suparempi, cependant, il y a aussi plus d’un seul Kata unique du Goju. Ce style (Naha) de Karaté met aussi l’accent sur les positions des mains du Bubishi, mais elles ont été modifiées et réduites au silence avec le temps. Pour comprendre cela, nous regardons un Kata unique du style Goju appelé « Tensho » (Paumes rotatives ou on pourrait impliquer les Mains rotatives). Le Kata Tensho dérive de la forme chinoise de la grue blanche Fujian de « Rokkishu » (c'est-à-dire des 6 mains), créé par le fondateur du Goju Chogun Miyagi. Contrairement au Sanchin, qui est presque identique à son homologue chinois, le Tensho est une exclusivité du Karaté d’Okinawa. Rokkishu traduit littéralement comme des 6 mains et ce sont les mains plus exigeantes qu’on trouve dans l’ancien « Bubishi ». De nombreuses versions maintenant enseignent ces mains légèrement modifiées, ce qui est bon pour les exercices d’entrainement et bunkai traditionnel. Cependant, avec une légère modification des postures de la main, nous pouvons voir que les mains martiales plus puissantes peuvent être restaurées facilement. Maintenant, si le praticien développe son « Kakie », qui est similaire à la poussée des mains chinoises ou Wing Chun Chi Sao, dans ses habilités de combat à courte portée, cela augmentera de manière significative sa sensibilité à la force d’opposition et au contrôle. Il sert également comme un moyen d’entrainer les bras, l’équilibre et la force corporelle. Le Tensho a été conçu pour commencer là où se termine le Sanchin... ou comme le Yin du Yang (bien que certaines formes de Sanchin contiennent les deux concepts et les 6 mains Ji). Ce formulaire a été conçu avec une approche plus douce par rapport à la pratique traditionnelle du Sanchin dur. Dans le Goju les cycles respiratoires sont également différents et plus naturels, plutôt que préconçus ou contrôlés. Le Tensho peut donc être entrainé comme la méthode interne du Sanchin comme le composant externe.
« Maintenant, si le praticien développe son « Kakie », qui est similaire à la poussée des mains chinoises ou Wing Chun Chi Sao, dans ses habilités de combat à courte portée, cela augmentera de manière significative sa sensibilité à la force d’opposition et au contrôle. Il sert également comme un moyen d’entrainer les bras, l’équilibre et la force corporelle. »
Points Vitaux « Le Kata Tensho dérive de la forme chinoise de la grue blanche Fujian de « Rokkishu » (c'est-à-dire des 6 mains), créé par le fondateur du Goju Chogun Miyagi. Contrairement au Sanchin, qui est presque identique à son homologue chinois, le Tensho est une exclusivité du Karaté d’Okinawa. »
Evan Pantazi
Les deux Kata (Sanchin et Tensho, mais surtout le Tensho), sont appelés « Heishu » (fermé) le terme « Heishu » se traduit comme « fermé » et sert pour plus de contrôle interne et les contractions musculaires, une dure et une plus douce. Ces pratiques développent la restriction et la direction de l’énergie (force du transfert), en utilisant le corps, autant superficiellement comme à niveau cérébral profond conscient et inconscient et la fonction physiologique. Le Kata Goju est connu comme « Kaishu » (ouvert), car il se déroule avec une contraction musculaire constante et une respiration moins contrôlée (qui est plus naturel ou normal).
Connexion avec le Kyusho Le bénéfice qu’a le Kyusho pour cette forme est profond, car il utilise les mains exigeantes de l’ancien Bubishi et elles ont été conçues pour attaquer les points vitaux plus profonds dans le corps humain. Les mains sont exécutées une façon aisée avec des rotations de poignet brusques et soudaines... ou tours. Lorsque la plupart des gens commencent au Kyusho, ils éprouvent des difficultés pour obtenir les mêmes résultats que l'on voit lorsque les plus expérimentés des professionnels le pratiquent. La raison réside dans l’exécution du coup et dans le transfert de choc dans les niveaux et structures vitales plus profondes. Également ils utilisent une rotation ou torsion qui non seulement retord les couches subjacentes et les plus avancées protections, mais aussi les objectifs vitaux s’étendent pour qu’ils soient plus vulnérables. À titre d’exemple, un nerf tendu est plus sensible qu’un détendu, donc le choc qui en résulte sera plus important dans le système nerveux. La même chose arrive sur les structures vasculaires des vaisseaux capillaires, veines et artères au fur et en mesure qu’elles s’étirent, elles deviennent beaucoup plus fragiles et la capacité d’écoulement du sang diminue. Quand nous poursuivons la recherche profonde sur le Kyusho, invariablement nous nous connectons à tous les styles et les Arts de combat plus anciens. Comme le Judo, Tai Chi styles de Jiu-jitsu, tous du Karaté, Aïkido et autres Arts. L’aspect le plus difficile du Kyusho est de convaincre les gens qu’ils vont dans leur propre style et que cela pourrait se présenter à nouveau.
« Quand nous poursuivons la recherche profonde sur le Kyusho, invariablement nous nous connectons à tous les styles et les Arts de combat plus anciens. »
Points Vitaux
Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel, fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMA Weitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principaux instructeurs de SYSTEMA en Europe, explique les fondements principaux de combat. Tout d'abord il définit clairement la façon naturelle de marcher, en se concentrant sur la correcte exécution des pas, pour montrer ensuite comment utiliser ce travail dans des applications de combat. Une variété de différents sujets sont expliqués dans ce DVD, y compris : Comment déséquilibrer un attaquant ; Comment faire pour frapper et donner des coups de pied correctement ; Comment se défendre contre les saisies, contre amener au sol ou contre des coups de poing et des coups de pied. Les explications de cette vidéo sont simples mais claires, afin de faciliter la compréhension et l'apprentissage pour tous. Au cours de son explication, Andreas toujours inclut et met l'accent sur les principes et les fondements principaux du SYSTEMA, en montrant comment les différentes questions sont étroitement liées les unes aux autres. Aussi des exercices libres et spontanés sont également expliqués contre différentes attaques à mains vides et avec des armes, dans des conditions réalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Dans cette vidéo, Andreas est secondé par Michael Hazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg), deux instructeurs expérimentés de Systèma.
REF.: • DVD/SYSWEITZEL1
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système basé en même temps sur les armes et les mains vides. Il intègre de nombreuses armes de dernière génération, des épées, des couteaux, des kerambits circulaires, des barres, des bâtons de différentes longueurs et d'autres armes spécifiques. Même dans les méthodes d’entrainement avec les mains vides, nous nous confrontons à l'adversaire qui attaque avec des armes dans les deux mains et à plusieurs opposants en même temps. Cet entrainement nous rend plus conscient de tout ce qui se passe dans une altercation, quoi faire et quoi ne pas faire quand on fait face à des attaques avec des armes contre un ou plusieurs adversaires. Dans ce deuxième DVD, Maha Guru Horacio Rodrigues, héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, aborde la forme particulière dont on utilise l’armement et comment on entraine avec lui en établissant les bases pour de futurs plans d'étude plus avancés et l'application de la technique. Cette vidéo comprend des principes de travail, des angulations, des Sambuts, des Jurus et des exercices avec l'épée courte « Pedang », couteau court « Pissau », bâton court « Tonkat Matjan », Sarong et des applications de self-défense à mains vides.
REF.: • DVD/SERAK-2 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Le peuple Shizen émergea comme une culture propre autour du XII-XIV siècle sur l’île d’Hokkaido au Japon, autour de 4 hameaux et comme le résultat de la confluence des peuples rebelles à l’invasion des Yamato. Les Shizens ont développé une culture riche, unique et singulière qui a survécu jusqu'à nos jours et qui renferme une grande partie des connaissances qui par la suite ont imprégné la culture japonaise avec leurs connaissances sur les énergies connues comme Tengu. Ils ont gardé leur propre langue et leurs connaissances jusqu'à nos jours, en les transmettant de Maitre à élève et constituent un cas de résistance à l’acculturation, unique dans des cultures si anciennes. Étudier ses racines c’est connecter avec un Univers de connaissances de pure racine inséré dans la culture du Japon, qui ouvrira aux amateurs de l’authenticité, un chemin de compréhension plus grand de ses traditions.
Cours par vidéoconférence, sur la sagesse d’un des villages plus anciens du Japon profond. 1) Introduction à la culture Shizen. 2) Philosophie, Psychologie et Cosmologie du Tengu. 3) Les Arts de la connaissance des énergies. 4) Introduction au e-bunto (« La grande force »). 5) Les Art de guérison des Shizens. 6) Les chemins de la « force » 7) Sociologie : L’organisation sociale et hiérarchique des Shizens. 8) Une langue, un village. Le Shizen go. 9) Chamanisme japonais.
« Pour les activités typiques Yamabushi, comme les rites Goma dans lesquels en honneur à Fudo Myoo, on allume un feu pour pouvoir marcher pieds nus sur des charbons ardents et aussi escaler de hautes falaises de rochers sans précautions de sécurité. »
Le Chemin du Guerrier des Montagnes Yamabushi L’ascétisme de la montagne Shuguendo était l’un des secrets mieux gardés du Japon, principalement parce qu’il fut interdit par les idéologues de l’ère Meiji en 1872 et il ne fut légalisé à nouveau qu’en 1942. Cette survie est un témoignage de sa robustesse et du mode dans lequel le Culte de la montagne est profondément enraciné dans la psyché japonaise. Quand nous avons visité le village japonais de Dorogawa près de la montagne sacrée « Omine » pour explorer Shuguendo, nous avons connu le moine autrichien Yamabushi Christian Grübl qui est bien connu dans ces régions pour ses exploits. Nous avons eu l’occasion d’interviewer Sensai Christian Gruebl qui est l’un des pionniers de cette tradition ancestrale en dehors du Japon.
Shugendo
Budo Inter national: Comment êtes-vous arrivé à pratiquer une activité si japonaise dans un pays comme l’Autriche ? Lorsque j’étais enfant, j’ai commencé ma formation dans les Arts Martiaux et j’ai commencé à étudier Ninjutsu Karaté et il devint une partie de ma vie quotidienne. Quand on observe l’Art du Shinobi, communément appelé Ninjutsu, on découvre le Shuguendo. Les Ninjas utilisent les habits des moines comme un camouflage pour s’infiltrer dans ce que l’on appelle Hensojutsu. Les pratiques de Kuji-kiri souvent dépeintes dans les films de Hollywood, où des Ninjas réalisent des sorts magiques qui par la suite s’évaporent, sont complètement fausses. Ce sont des pratiques typiques de Shuguendo.
Il y a environ 12 ans, j’ai intensifié mes études et je suis devenu l’élève du moine français Mikkyo. Par hasard, j’ai rencontré dans le nord du Japon, un maître de Shuguendo, qui était à la tête d’un petit groupe d’yamabushi et je suis devenu son élève. A partir de là, chaque année je me suis rendu au Japon pour explorer et apprendre divers rituels comme les « Cérémonies Goma de feu », « Méditation sous la cascade, Takigyo » et bien d’autres. B.I.: Quel est le sens du Shuguendo et comment est la vie quotidienne d’un « yamabushi » ? Shuguendo est une religion syncrétique ce qui signifie que c’est un mélange de culte japonais ancien, le Shintoïsme, qui vénère la nature avec
tous leurs dieux et leurs démons et le bouddhisme. Notre chemin se réfère au Vajrayana où nous adorons une de nos Déités principales, Fudo Myoo. Il es t po s s ible de le reg arder comme un avatar qui nous pousse à une haute performance physique. Par exemple, es s ay ez de t ro uv er l’Illumination à travers Kaihogyo et purifier notre esprit. Kaihogya doit se comprendre comme de rapides et longues promenades dans la montagne où l’on récite de différents soutras et mantras et cela peut prendre jusqu'à 14 heures et souvent on grimpe plus de 40 kilomètres. Le Okugake pilgrimage de base s’effectue avec la privation du sommeil et de la nourriture et avec des
Shugendo distances de 210 kilomètres à travers les montagnes de Yoshino de Kumano. L’objectif de nombreuses pratiques ascétiques est de nettoyer et de renforcer les sens et de perfectionner l’unité entre vous-même et la nature. Beaucoup de pratiques consistent en des prières anciennes et la magie de leur contenu et on les maintient en secret que pour être transmises de Maître à élève. Le Yamabushi crée une atmosphère plus détendue et organise les moines et les frères laïques, qui vivent aussi une vie familiale normale. Les ascètes des montagnes sont reconnus par leur habit de moines rebelles qui se caractérise par le chapeau qui se porte sur le front. Beaucoup portent aussi une étole avec des pompons et une corne de coquille qui lui donne une teinte opaque. B.I.: Vous parlez des rituels magiques, cela a quelque chose à voir avec le ninja japonais ? La plupart des rites ont un aspect physique et athlétique. C’est pour surmonter la peur, les douleurs et l’épuisement physique, surtout pour l’exploration de leurs limites physiques. Au Nishi nozoki, par exemple, on a une corde autour du corps, tenue par deux hommes et on pend tête en bas, en flottant sur une falaise de 300 mètres pour exercer la repentance. De même la méditation en cascade est un exercice fatigant. Pour les activités typiques Yamabushi, comme les rites Goma dans lesquels en honneur à Fudo Myoo, on allume un feu pour pouvoir marcher pieds nus sur des charbons ardents et aussi escaler de hautes falaises de rochers sans précautions de sécurité. Par conséquent, il n’est pas rare en temps historiques, qu’on supposa que le yamabushi, était semblable dans ses formes aux yogis de l’Inde, qui disent qu’ils possèdent des compétences paranormales, comme par exemple voler. Les démons mythiques, Tengu, qui sont également présents dans la tenue vestimentaire du yamabushi ont
« L’objectif de nombreuses pratiques ascétiques est de nettoyer et de renforcer les sens et de perfectionner l’unité entre vous-même et la nature. »
Shugendo
contribué aussi à nourrir cette croyance. L’attitude ambivalente envers les Tengu, qui dans les sagas et dans les légendes ont été considérés non seulement comme des méchants sinistres, mais aussi comme des épéistes courageux, exprime l’attitude traditionnelle envers le yamabushi. On les a craints d’une part pour leurs capacités magiques, mais aussi ils ont été utiles comme guides de montagne et guerriers d’élite en temps de guerre. Il n’existe pas de nos jours de nombreux styles d’Arts Martiaux
sous l’influence du Shuguendo. Le ninja et le samouraï utilisent le Kuji pour atteindre certains objectifs plus rapidement. La méditation sous la cascade s’est utilisée pour le Karaté ou pour l’Aïkido pour entrainer la forteresse physique. B.I.: Que signifie exactement la méditation sous la cascade, et pourquoi la pratiquez-vous ? La méditation sous la cascade d’eau froide est une pratique typique japonaise pour se concentrer et contrôler l’esprit et la volonté. Takigyo signifie être sous la cascade.
Seulement par la pratique longue et dure, on est capable de s’adapter aux conditions et atteindre la maîtrise de cette pratique difficile et sacrée, de visualiser sous la cascade. Le plus grand défi est de résister à la pression et froid de l’eau. Seulement un bon professeur peut le montrer étape par étape avant qu’on puisse réaliser l’exercice, sinon on peut subir un accident vasculaire cérébral due la contraction des vaisseaux sanguins. On a besoin d’années et une pratique approfondie pour apprendre toute la largeur du Takigyo où on se
visualise comme la Déité Fudo Myo sous la cascade. D’une certaine façon on aborde toutes les habilites de Fudo Myo pour créer notre propre matrice. Depuis la cascade, on a notre propre caractère et le Takigyo est une communion avec la nature. En raison de l’individualité de chaque école Shuguendo au Japon, chaque école dispose de différentes techniques et traditions dans leurs prières et leurs pratiques. Beaucoup d’écoles sont plus orientées vers le Shinto d’autres plus vers le Shingon ou Tendai, mais la base est le même dans chaque une d'entre elles.
B.I.: Quels Arts Martiaux avez-vous entrainé et enseigné en Autriche ? Quand j’étais enfant au début, je souhaitais apprendre à me défendre, car j’étais harcelé à l’école. J’ai commencé dans le judo et le karaté, mais comme ces écoles étaient plus orientées vers la compétition au lieu d’enseigner les habilites, j’ai commencé avec le Ninjutsu japonais à l’âge de 16 ans, où je suis resté et où j’ai obtenu ma première ceinture noire. Après j’ai commencé à voyager et quelques années plus tard, j’ai décidé d’ouvrir mon propre dojo. À l’âge de 24 ans, j’ai commencé à enseigner et pendant 16 ans, j’ai maintenu un
Shugendo
dojo florissant près du District de Vienne, Autriche. Bientô t , j’ai co mmencé à ent rainer K araté K y o kus hinkai full co nt act et Byakurenkai et j’ai été dans plusieurs do jo s au Japo n, o ù j’ai renco ntré beaucoup de gens agréables. Grâce à ma formation en Ninjutsu, j’ai aussi commencé Owari Yagyu Ryu Shinkage jusqu’au Shodun, mais au cours des dernières années j’ai changé à Katori Shinto Ryu sous la tutelle de Risuke Otake. A travers le Ninjutsu j’ai rencontré le Shuguendo et je suis devenu un élève de Sylvain Guintard qui vit en France et qui est
yamabushi de Shogoin. Il m’a appris les rudiments du Shuguendo et de l’Art du Masaki Ryu, qui apprend l’utilisation de la chaîne courte appelée Manriki Kusari. Guintard a été un élève direct de Nawa Yumio, le dernier maître de cette tradition. J’ai terminé mon enseignement il y a deux ans. Maintenant, je m’entraîne en solitaire à l’exception de donner quelques stages en Europe. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le Shuguendo, ils peuvent trouver des photos et du matériel vidéo sur le lien suivant : www.shugendo-austria.org
Shugendo « En raison de l’individualité de chaque école Shuguendo au Japon, chaque école a différentes techniques et traditions dans leurs prières et leurs pratiques. »
Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.
REF.: • DVD/TAOWS3
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Experts Comment accroître l'efficacité des techniques? Les différentes manifestations de violence qui se succèdent jour après jour sur notre planète constituent une réalité indéniable. Pour diverses raisons et dans les circonstances les plus variées, les être humains doivent faire face de plus en plus souvent à la violence dans ses multiples expressions. Et il ne s'agit pas seulement d'une réalité presque exclusivement circonscrite aux professionnels de la loi. Il s'agit aujourd'hui d'une possibilité qui peut affecter la vie de tout un chacun et prendre les formes les plus variées. A travers l'exercice de notre travail quotidien, nous pouvons, depuis une position privilégiée, obser ver et confirmer, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas devant des individus décidés (généralement) à aller jusqu'aux dernières conséquences dans leurs funestes actions. En face d'eux, ce n'est pas du jeu, il n'y a pas de place pour les techniques conçues suivant des critères de marketing. Il est indispensable de connaître la provenance de la méthodologie que propose un art ou un système martial. Malheur eusement, on voit tr op souvent le cas du jeune ou de l'agent de police assassiné à coups de c o u t e a u o u d e r e v o l v e r, c o m m e résultat de sa résistance devant une situation conflictuelle, une résistance provenant des "conseils infaillibles" ou des "techniques réelles" de tel maître ou instructeur. S'il vous plaît, soyons sérieux, beaucoup de vie peuvent en dépendre.
Kempo
Experts Méthodologie: le secret de l'efficacité Point de départ et de référence pour observer l'efficacité réelle à travers le corpus technique d'un système de combat, la méthodologie provient de la somme des théories et principes qui dirigent un art ou un système. Elle est son « âme », ce qui non seulement détermine le « comment », le « quand » et le « où » de nos actions, mais également le « pourquoi » de celles-ci. Il nous faut ici, nous arrêter et considérer le postulat suivant: Aucune technique spécifique (« techniques standard » dans le Kokkar Special Combat System –K.S.C.S.–) ne peut maintenir inaltérable une exécution
et préserver en même temps des niveaux optimum d'efficacité réelle. Prenons, par exemple, le coup de poing croisé (le Cross de la Boxe ou le Gyaku Tsuki du Karaté japonais). Il est répété des milliers de fois dans les entraînements, on l'exécute
Kempo en l'air (travail technique du shadow), contre des sacs de poids et de tailles diverses (travail de la puissance et-ou de la vitesse), contre le makiwara (travail de mise en condition), etc. Ces entraînements mettent en évidence et attribuent des priorités aux attributs physiques qui interviennent dans leur exécution: • Vitesse. • Puissance (en relation étroite avec le point précédent). • Alignement osseux/musculaire optimum et spécifique dans le but de fixer la ligne ou la trajectoire de l'impact. • Base d'absorption de l'onde de rétroaction, etc.
Autrement dit, l'objectif de l'entraînement classique est le perfectionnement de tous les facteurs physiques qui permettent d'obtenir le potentiel d'exécution technique maximum. Correct, n'est-ce pas? Non, pas toujours. Si nous observons attentivement ce processus, nous verrons que de cette manière, nous ne perfectionnons que la technique, sans parvenir à connaître son essence intrinsèque, sa raison d'être, son fondement. Et sans cette connaissance, la fusion si nécessaire entre la technique et l'individu s'avère impossible, interdisant dès lors son expression totale. Pour atteindre l’efficacité maximale dans l'exécution de n'importe quelle technique ponctuelle, il est indispensable d'analyser les points suivants:
Kempo
• Dans quels cas pouvez-vous appliquer cette technique? • A-t-elle été conçue pour affronter un adversaire ou au contraire de multiples attaquants? • S'agit-il d'une technique définitive, d'ouverture, d'évasion, de distraction? • Est-elle efficace contre un adversaire de 60 kg, de 110 kg? • Est-elle applicable face à un adversaire agressif et décidé? • Préserve-t-elle l'efficacité de la dynamique réelle en avançant, en reculant, en pivotant? • Quelle est sa trajectoire ou ligne originale: vers l'avant, vers l'arrière, de côté? • Cette trajectoire peut-elle être altérée tout en préservant l'efficacité originale et dans quelle mesure? Lorsque vous aurez réalisé cette analyse, vous connaîtrez le fondement du mouvement que vous exécutez et vous pourrez alors éventuellement vous exprimer à travers lui de manière naturelle et avec aisance.
Experts Phases d'application Kokkar Dans le K.S.C.S., nous effectuons cette analyse que nous venons d'exposer à travers trois phases ou « filtres » que nous appliquons à toute technique de notre système. Ces phases sont les suivantes: 1) Phase Standard ou Idéale: Nous étudions ici la technique originale, sans variante. Nous procédons purement et exclusivement à l'analyse de la théorie qui est à l'origine de la technique, définissant la situation spécifique d'application pour laquelle elle fut créée. 2) Phase d'Evaluation: Elle est destinée à déterminer la viabilité des conclusions et connaissances acquises dans la phase antérieure. Nous soumettons ici à de durs examens le ou les postulats qui soutiennent la technique originale. Il est révélateur de constater qu'il suffit d'un simple « que se passerait-il si…? » pour générer toute une série de variantes de l'application idéale de la technique originale. Il est très important d'étudier et d'expérimenter les techniques à l'aide de ces deux phases afin de donner à nos connaissances amplitude et profondeur et applicabilité. En définitive: une efficacité maximale. 3) Phase de Formulation: Elle constitue l'étape avancée de l'apprentissage en K.S.C.S. Elle est destinée à développer l'habileté individuelle de chaque pratiquant à créer une manifestation technique spontanée, efficace et personnelle. Si vous mettez en pratique les suggestions contenues dans le présent article, vous découvrirez sûrement le potentiel occulte que possèdent vos techniques et vous les élèverez à un seuil d'efficacité que vous n'aviez jusqu'alors pas considéré.
« En première ligne de combat contre le crime Directement sous les ordres du gouvernement fédéral américain, Omar est l'un de ces experts de première ligne. Il forme les individus qui, comme lui, doivent affronter les situations les plus dures au cours de leur entraînement pour savoir résoudre les situations extrêmes telles que celles qu'affrontent les négociateurs. Omar leur enseigne le système de Kenpo Kokkar. »
Kajukenbo KAJUKENBO LOIS ET RÈGLES DE L’ART De nos jours comme cela arrive avec d’autres arts martiaux, le Kajukenbo est en train de perdre ses traditions, soit par manque de connaissances, soit par le fait de for mer de nouvelles méthodes dans l’art, en laissant derrière les lois, règles ou principes. N’oublions pas que la Prière du Kajukenbo, fournie par le co-fondateur Frank Ordonez, le dernier qui continue en vie aujourd'hui, se réalisait dans les écoles de Kajukenbo comme norme. De nos jours, elle ne se réalise pas dans de nombreuses écoles, pour des raisons telles que les croyances religieuses etc.., mais elle devrait au moins s’apprendre.
« Beaucoup de gens croient que le Kajukenbo est un Système axé sur la Défense Personnelle, tout est valable, mais nous avons certaines traditions, lois, règles que nous devons partager dans nos écoles et faire que nos élèves les connaissent pour qu’à l’avenir ce soient eux qui continuent à les préserver. »
N
ous avons comme loi le salut à l’entrée et à la sortie du Dojo ou salle d’entrainement, ainsi qu’arrêter la classe et saluer lorsqu’un Maitre entre dans le dojo (Sifu, Sigung, Grand Maître ou SGM). Quelque chose qui ne devrait pas se perdre, ainsi que la signification du salut dans le Dojo. Grâce à SGM José Ortega mon Sifu, toutes ces traditions et règles sont maintenues dans le Kajukenbo Kosho Ryu / Advanced Méthod où on travaille la Méthode traditionnelle/Emperado Méthod, selon on avance dans l’entrainement la Méthode avancée continue et à un stade supérieur, on continue avec le Kajukenbo Kosho Ryu. Tradition et évolution sans perdre notre identité. Quelque chose très courante est de voir les élèves et les Maitres dans les écoles qui ne tiennent pas en compte les équipements tel que le Kimono / Gi, dans les différents grades, des t-shirts avec des couleurs différentes, ainsi que le kimono, sans savoir que selon notre Grade, nous pouvons utiliser des couleurs concrètes, comme le noir, le rouge et le blanc, tel qu’il a été convenu à l’origine du Kajukenbo. En ce qui concerne les ceintures, il y a aussi des gens qui changent, chose qui est très bien documentée dans l’histoire du Kajukenbo, quelque chose de typique est la mise en place de la ceinture et du nœud, qui ont une position convenue dans l’art et ou bien nous ne le savons pas ou bien nous passons de ces normes et lois… comme tout est valable !
Kajukenbo
En revenant à la question du t-shirt, il devrait être rouge, blanc ou noir, c’est à dire que les élèves jusqu’à la ceinture marron, le t-shirt devrait être de couleur rouge, le noir pour les ceintures noires. Avec le kimono, il se produit quelque chose de similaire, n’oubliez pas que dans les débuts du Kajukenbo seulement l’Instructeur/Professeur portait le Kimono de couleur noire, les élèves portaient la couleur blanche, puis cela changea et tous les deux portaient la couleur noire, quelque chose de typique des systèmes de Kenpo. A partir d’un rang élevé, comme le 6e Dan Sigung, on peut combiner ces trois couleurs dans le kimono, une des Lois que beaucoup de gens ne respectent pas. Les lois doivent être respectées quelle que soit la nationalité ; les normes dépendent du pays et des coutumes, ce n’est pas la même chose aux Etats-Unis, que dans les pays Arabes ou au sein d’un même continent, les écoles doivent se régir par ces lois, mais lorsqu’on varie ces règles, il doit y avoir un sens et une explication qui justifient ces changements.
Kajukenbo
Beaucoup de gens croient que le Kajukenbo est un Système axé sur la Défense Personnelle, tout est valable, mais nous avons certaines traditions, lois, règles que nous devons partager dans nos écoles et faire que nos élèves les connaissent pour qu’à l’avenir ce soient eux qui continuent à les préserver. N’oubliez pas qu’un Style / Art à Okinawa pour être considéré comme traditionnel, doit avoir 50 ans de vie et maintenir ses principes, katas, entraînements, à l’instar du fondateur. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas évoluer, tout au contraire, les temps changent, ainsi que la préparation de l’agresseur, il y a 50 ou 20 ans, les gens qui pratiquaient un Art Martial ou Sport de combat étaient minoritaires, mais aujourd'hui cela a changé et nous pouvons voir qu’il y a des millions de pratiquants partout dans le monde. Cela signifie que nous devons nous préparer pour faire face à différents types d’agression, mais cela ne signifie pas que nous devons abandonner les bases du système, sinon évoluer à partir d’elles, comme c’était le souhait de Sijo Adriano Emperado. Si vous ne maintenez pas ces bases communes, principes, règles et lois, pourquoi donc vous ne changez pas le nom de votre Art ? Je remercie mon Sifu SGM José Ortega (Cherry) pour m’avoir permis de faire partie de sa famille / Ohana, pour me transmettre ces valeurs et ces principes, aussi que pour maintenir les fondements et l’évolution dans l’art du Kajukenbo, en ayant plusieurs Lignes du Family Tree, qu’il respecte et honore en permanence, en donnant à chacune l’importance qu’elle a joué dans son évolution. Ceci n’est pas une critique à quelqu’un, sinon plutôt ne pas perdre notre propre identité dans le monde des Arts Martiaux, maintenons tradition et évolution, tout va main dans la main... Kajukenbo Forever. Aloha & Mahalo.
Kajukenbo
« Si vous ne maintenez pas ces bases communes, principes, règles et lois, pourquoi donc vous ne changez pas le nom de votre Art ? »
Succès en Malaisie L’International Martial Arts Research Institut (I.M.A.R.I.) en Malaisie effectue chaque année un week-end concret, diverses manifestations des différentes catégories pour rassembler et d’honorer les personnalités les plus importantes du monde des arts martiaux et de la médecine traditionnelle. Comme les années précédentes on a invité également à participer à cet événement le Grand Maître Martin Sewer. En fait, pour les organisateurs, c’était si important qu’il assiste qu’en un seul coup tous toutes les dates des évènements ont été modifiées afin de que ce soit possible. Et ce n’était pas la première fois. Cela laisse entrevoir le rôle que joue le Grand Maître Martin Sewer et son école dans le monde des arts martiaux. Mais les faits plus impressionnants ont eu lieu, naturellement, à l’endroit des événements.
L
a délégation de cette année étaient constituée bien sûr par le Grand Maître Martin Sewer, lui-même, ainsi que par deux de ses instructeurs. Plus précisément, Peter Gasser (Directeur de l’école de Winterthur) et Alexander Klug (Directeur de l’école de Zurich). Après un long vol depuis Zurich nous sommes arrivés à la ville où pour Martin Sewer, à l’époque, a tout commencé : Hong Kong. En tant que successeur du style de la légende du Kung-Fu, Dr Chiu Chi Ling, Martin Sewer connait très bien la ville. Il n’est pas surprenant donc que pour recevoir l’enseignement de son maître, jusqu'à présent, il s’est rendu à Hong Kong, plus de 40 fois. On le voit également dans la réaction des gens de là-bas : Martin Sewer est reconnu par de nombreux fans et habitants de Hong Kong alors qu’il se promène dans la rue ou quand il donne des classes dans le parc et même on lui demande de se faire des photos avec lui. Par exemple, il fut reconnu par un tailleur, qui depuis 20 ans suivait la carrière des succès de Martin Sewer, et il lui a offert avec beaucoup d’enthousiasme et spontanément une chemise faite sur mesure. Après une courte halte dans la ville et une première leçon pour ses instructeurs dans le célèbre parc de Kowloon, la délégation ramassa ses choses et poursuivit son voyage à travers de Kuala Lumpur vers Kuching, le lieu de rencontre de l’événement I.M.A.R.I. Les responsables de l’événement nous souhaitèrent la bienvenue et vinrent nous prendre gentiment à l’aéroport. A peine arrivés et en tenue de soirée
forcée, on profita l’occasion pour saluer les visages familiers et inconnus. Comme prévu le professeur Song Swee Hee, Président de I.M.A.R.I ouvrit l’évènement avec un magnifique discours et il annonça ce qui allait nous tomber dessus. Avec la nouvelle édition d’un livre, il y avait deux choses importantes à l’ordre du jour des deux prochaines journées. Tout d’abord : La célèbre & quot ; World Top Martial Arts Celebraties Démonstration Match & quot ; un tournoi des Maîtres, la crème de la crème. Et deuxièmement : « Word Martial Arts Black Belt Hall of Fame » un renommé pavillon pour honorer toutes les personnalités de la scène et leur projet de vie.
Le jour suivant. Après la journée d’inauguration arriva le tournoi au premier plan. Au début, les représentants reçurent une solennelle bienvenue ainsi que les membres du gouvernement local, qui représentaient surtout le soutien du gouvernement aux événements I.M.A.R.I. Avant le tournoi, l’organisation prononça une demande au Grand Maître Martin Sewer. Lui et ses instructeurs, furent priés de monter aux participants et aux élèves invités une leçon d’essai de leurs capacités d’enseignement. Naturellement, nous avons répondu avec plaisir à cette demande et de
Hung Gar Kung Fu nombreux participants purent profiter d’une vaste leçon d’essai de la délégation suisse. Les participants restèrent enthousiasmés par les techniques apprises et dirent au revoir à notre délégation entre acclamations et applaudissements pour passer au point suivant de l’ordre du jour, c’est-à-dire le tournoi. À côté des nombreuses catégories pour enfants ont eu lieu plus tard naturellement aussi les catégories mentionnées de Maitres et Grands Maîtres, le point culminant de la journée. Le Grand Maitre Martin Sewer brilla avec la démonstration de techniques très
avancées de Hung Gar et montra les capacités attendues des niveaux avancés de l’enseignement de la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER. De même ses instructeurs eurent l’honneur de participer au tournoi et précisément dans la catégorie Master. Même s’ils n’ont pas encore la catégorie de Maitre (Sifu), de nombreux organisateurs voient les élèves du Grand Maître Martin Sewer comme tels. Aussi au I.M.A.R. I. ils montrèrent des formes avancées, sans armes et avec bâton et sabre et ils recueillirent beaucoup d’applaudissements comme leur Maître. Les organisateurs
maintinrent le suspense en reportant la remise des prix pour le lendemain, où aurait lieu aussi le Hall of Fame. Le lendemain, dans une salle encore plus grande et avec plus de spectateurs, nous étions arrivés à ce stade de l’évènement. Encore une fois, nous étions parmi les nombreux Maîtres, spectateurs et Grand Maitres, ainsi que des représentants de l’administration locale comme un signe de soutien à l’événement. Plus précisément, par exemple, Monsieur Fazzrudin HJ. Abdul Rahman, député de l’état de Tupong, en représentation du Ministre du Travail. Ou
Monsieur Tan Kai, en représentation du Sénateur Prof. Datruk Sim Kui Hian, Ministre du gouvernement local. Dans plusieurs discours éloquents, ces représentants soulignèrent surtout leur admiration et respect pour les arts affichés. Un des moments innombrables fut quand l’élève d’origine occidentale d’arts martiaux, se rend compte que les arts martiaux d’Asie sont encore très liés avec la culture et la pensée de son peuple. Juste après les discours commença la remise des distinctions du tournoi. Les délégués, le Président de l’Institut Prof. Dr Song Swee Hee et
Hung Gar Kung Fu
naturellement Le Grand Maître Martin Sewer comme conseiller d’honneur restèrent dans la tribune, parce qu’en tant qu’invités d’honneur, ce seraient eux qui décer neraient les prix. Curieusement : Le premier candidat qui fut appelé était déjà parmi eux, précisément le désiré & quot ; Grand Master Trophy & quot ; et la première place dans la catégorie de Grand Maître. Par la suite vint, la délégation suisse qui était secrètement considérée comme la favorite du tour noi et où participèrent les instructeurs de Martin Sewer en gagnant dans les catégories de MAITRE avec armes et sans armes, qui obtinrent les premières places et remportèrent chacun d’eux le trophée de & quot ; Master Trophy & quot ; des mains des invités d’honneur et de personnalités. Un déjeuner ainsi que des petits événements pour les enfants firent le pont vers le prochain point du programme. La délégation suisse n’arriva pas au déjeuner. A nouveau on demanda de monter un peu plus de ses brillantes compétences au Grand Maître Martin Sewer et à ses instructeurs qui donnèrent le meilleur d’eux en démontrant sous les chaleureux applaudissements l’utilisation d’autres formes avancées avant d’aller au Hall of Fame. Et à nouveau le Grand Maître Martin Sewer fut appelé en premier et reçut des mains des représentants du gouvernement présents le « Continue Excellence in Arts Martial Teaching » Award 2016, en faisant honneur à son projet de vie sous la forme du KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER. Naturellement ses formateurs également furent décorés et reçurent tous le & quot ; « Master of the Year » Award 2016. Naturellement, on décora également de nombreux Maîtres et Grands Maîtres. Aussi dans les catégories comme par exemple la médecine traditionnelle. Ainsi par exemple, mon bon ami, l’excellent Maître Martin Sewer, aussi, le Prof. Dr. Shamsudee B. Eusoof Caadir (aussi simplement « Dr. Deen ») qui est toujours prêt à faire des blagues et à enseigner ses connaissances sur la médecine sous forme d’acupuncture directement sur place. La délégation suisse, polarisa néanmoins clairement à toutes, ce fut elle qui se fit remarquer dans la soirée du dernier soir encore une fois, étant donné que chaque spectateur voulut prendre une photo avec les Maitres
Hung Gar Kung Fu
étrangers. Beaucoup de gens en Suisse jusqu'à aujourd'hui n’ont pas réalisé que les vraies connaissances ne sont plus en Asie & quot ; cachées & quot ; mais sous la forme du Grand Maître Martin Sewer et de sa lignée, qu’elles se trouvent directement près d’eux. En Asie, on sait depuis longtemps, comment faire ce genre d’événements. Cette fois, ce furent des représentants de Shaolin, qui le jugèrent. Ils donnèrent un grand pas vers le Grand-Maître Martin Sewer et voulurent en savoir plus sur les arts martiaux, qui avaient leur origine dans ses écoles. Comme aujourd'hui on sait, les cloîtres de Shaolin, respectivement et l’art associé avec eux dans le passé furent énormément manipulés par le gouvernement. On essaya de lier la création du « Modern Wushu » experts sous forme de Chiu Kow, un héros de l’arbre généalogique de Martin Sewer, Cependant, on rejeta tous les aspects traditionnels et à leur place on ajouta beaucoup d’acrobaties. Cela les élèves de Shaolin actuels le savent aussi, par conséquent, ils cherchent davantage le contact avec le Grand Maître Martin Sewer et avec ses instructeurs. Après que le dernier fan soit parti heureux avec sa photo à côté du « Grand Maître » de la Suisse l’événement se termina. A la délégation l’attendait, comme il était déjà arrivé en 2015, encore une fois un petit défi inattendu. Spécifiquement transporter les prix. Chargés avec plus de distinctions et de prix que nous pouvions vraiment charger en arrivant au Lobby de l’hôtel, les autres invités nous regardèrent entrer avec étonnement. « Looks like you, you’ve won something, didn’t you ? ». Fut le commentaire ironique d’un invité dans l’ascenseur, sur lequel les trois suisses nous ne pûmes qu’assentir en souriant. Mais la pause ne dura pas longtemps à l’hôtel, comme dûmes nous changer rapidement et aller au dernier diner des organisateurs. Notre séjour en Malaisie s’approchait à sa fin, mais les instructeurs de Martin Sewer se réjouissaient surtout avec ce qui était encore pour venir. Après un dernier repas avec Dr Song Swee Hee, Dr Deen et d’autres participants et Maitres, le voyage nous conduit à tous les trois, de Malaisie, à Hong Kong, où à Alexander Klug et Peter Gasser les attendaient toute une semaine de cours sous la direction de leur Maître
Retour à Hong Kong De retour à Hong Kong, tous les trois nous avons suivi un plan quotidien discipliné : le matin chacun par son compte entrainé dans le gymnase de l’hôtel, et nous nous retrouvions pour un petit déjeuner bien mérité. Bien sûr, le sujet de conversation n ° 1 était les événements de Malaisie. Les instructeurs s’occupaient ensuite de divulguer les nombreuses innovations dans les différents réseaux de l’école (WhatsApp, Blog, Facebook, etc.). Vers midi, généralement après qu’un café, on discutait aussi beaucoup sur l’avenir de l’école, le Grand Maître Martin Sewer et leurs instructeurs allaient au célèbre parc de Kowloon où se déroulait leur leçon. Comme d’habitude il animait à tous à méditer et à exercer ce dont ils avaient appris. Mais il devait mettre une limite, car Martin Sewer voulait continuer avec le programme et leur enseigner les nombreux intérêts de la ville. Donc La dernière semaine s’enfuit rapidement et Alexander et Peter réalisèrent que leur voyage à Hong Kong avec leur maître arrivait à sa fin. Ils se préparèrent pour le voyage de retour, avec beaucoup de récits, anecdotes, de nouvelles connaissances et de nouvelles décorations dans leurs bagages et dirent au revoir à leur Maître. Le Grand Maitre Martin Sewer resta à Hong Kong, car un autre événement à venir l’attendait, sur lequel, dans un avenir proche, avec toute sécurité, nous écrirons un article : beaucoup de temps en attendant le camp d’automne de la KUNG-FU SCHULE MARTIN SEWER.
La Pensée dans les Arts Martiaux
La pensée dans les Arts Martiaux Zanshin Le Maître de toutes les actions Qui est "le maître de toutes les actions"? La réponse à cette question fut découverte pendant l'Antiquité par les sages de la Grèce et de la Chine Antiques. Le philosophe grec Hésiode écrivit la "Théogonie" au VIIIe siècle av. J.-C. Il s'agit d'un registre de l'univers et des dieux. A travers ses écrits, il apparaît clairement que les Grecs ne croyaient pas que la pensée se trouvât dans la tête. Ils croyaient que la conscience et la pensée se produisaient dans la zone abdominale et le torse. En fin de compte, c'est dans l'abdomen que l'on perçoit les plus fortes émotions.
Budo Classics
Budo Classics
P
ensez à quelqu'un que vous détestez et vous sentirez votre estomac se serrer. Pensez à quelqu'un que vous aimez et vous sentirez cette même zone se détendre. Pour les doctes philosophes de l'Antiquité classique, l'abdomen était la source de toutes les pensées et toutes les émotions. Et nos pensées et nos émotions sont les maîtres de nos comportements. De la même manière, en Chine, l'abdomen était considéré comme l'endroit où résidait le Chi, la force de vie. Deux points d'acupuncture très importants se trouvent dans le "Vase de la Conception", un méridien d'énergie qui traverse la partie frontale du corps. Ces deux points se trouvent au milieu de l'abdomen, en dessous du nombril. A peu près 7,6 cm en dessous du nombril se trouve le point 4 du "Vase de la Conception", un point appelé “Kuanyan” en chinois, et que l'on peut traduire par "la première porte", "la porte de l'origine". C'est le premier point à travers lequel passe le Chi (énergie interne). Quelques 3,8 cm au-dessus se trouve le "Vase de la Conception 6". Ce point est le "Chihai", "l'océan du Chi". C'est là que le Chi est accumulé, formant une mer de force vitale interne. Il est significatif que ces points se trouvent si près du centre du corps, tout comme le nombril. Le fétus, au cours de son développement, croît du centre vers l'extérieur. Le cordon ombilical relie l'enfant à sa mère, formant un conduit d'alimentation et de nutrition vital. La trace de ce conduit vital est le nombril, lieu à travers lequel en d'autres temps nous nous sommes alimentés et développés. La force vitale commença par entrer dans nos petits corps à travers notre nombril. C'est là, qu'adultes, nous centrons et cultivons notre force vitale. Les points 4 et 6 du "Vase de la Conception" se trouvent dans une zone qui porte en Chine le nom de "Dan-tian". Les pratiquants d'arts martiaux japonais parlent du Hara pour se référer à la même zone. En Occident, nous disons abdomen ou ventre. C'est la zone d'où provient toute notre puissance. C'est également la zone où l'énergie peut être emmagasinée et cultivée. Mon Sifu (maître) de Tai Chi Chuan, âgé déjà de 85 ans, compare le Dan-tian avec un compte d'épargne. Le Tai Chi, le Qi Gong et la méditation permettent de déposer l'argent (Chi) sur la compte d'épargne (Dan-tian) pour une future utilisation. Si vous ne déposez pas d'argent, vous ne pourrez pas plus tard faire un chèque. Si vous ne déposer pas de Chi, vous ne pourrez pas l'utiliser plus tard. Tous les arts martiaux internes croient que l'énergie emmagasinée dans cette zone peut être utilisée aussi
Budo Classics
bien pour se battre que pour soigner. L'énergie peut être transférée à quelqu'un d'autre de manière énergique et explosive, pour blesser et mettre en pièce un attaquant, ou être passée doucement pour aider à réguler et à soigner le déséquilibre énergique d'une autre personne. La respiration peut être dirigée vers le dan-tian. L'extension et la contraction des muscles du bas-ventre font l'effet d'une espèce de soufflet, attisant les flammes de la force vitale. Bien sûr l'oxygène inhalé ne peut que remplir les poumons. L'air ne peut atteindre le dan-tian. Mais en concentrant l'énergie dans cette zone, le corps automatiquement respirera plus profondément, apportant plus d'oxygène aux poumons. Cette manière de respirer fortifie également les muscles de l'abdomen tout en effectuant simultanément un massage des organes internes. Le dan-tian représente le centre physique du corps. C'est là que se trouve le centre de gravité et d'équilibre du corps. Si par exemple, un adversaire essaye de vous renverser, vous répondrez en pliant les genoux. Cela abaissera votre dan-tian et dès lors votre centre de gravité. Si vous souhaitez renverser votre adversaire, votre dan-tian devra se trouver en dessous du sien. Ainsi, lorsque vous vous relèverez, vous pourrez rompre son équilibre.
Force Il existe un dicton populaire: "une personne possédant un centre de gravité puissant est une personne forte". Ce centre représente la source de la puissance et de la force physique et émotionnelle. Il met en relation la moitié supérieure et inférieure du corps. Un centre puissant réunit ces deux parties du corps et leur permet de travailler en harmonie l'une avec l'autre. Un centre musculaire renforce et protège également les organes vitaux internes. Il forme un genre de bouclier qui protège ces organes des coups qui ne sont pas bloqués ou déviés. En même temps, un centre solide offre également un bon appui à la colonne vertébrale. Cet appui aide à maintenir la stabilité de tout le corps. Les exercices abdominaux et les flexions de jambes recommandés pour fortifier le centre sont également des exercices bons pour la colonne vertébrale.
Classiques du Tai Chi La sagesse des textes classiques du Tai Chi nous rappelle de "maintenir la taille détendue" car "la taille est maîtresse de toutes les actions". En Tai Chi, la "taille" inclut toute la zone du centre: la partie frontale, latérale et dorsale. C'est cette zone qui doit être détendue pour pouvoir rouler, redresser et abaisser le centre, ainsi que pour pouvoir diriger l'action de la partie supérieure et inférieure du corps. Les meilleurs pratiquants d'arts martiaux sont ceux qui suivent la règle du Tai Chi, ceux qui se déplacent à partir du centre, du Hara (arts martiaux japonais) ou dan-tian (arts martiaux chinois). Les boxeurs occidentaux exécutent leurs coups de poing avec un pivot de la taille. Les athlètes d'autres sports apprennent également à utiliser le centre, même s'ils attribuent parfois le mouvement aux hanches. Etes-vous capable d'effectuer un mouvement avec vos hanches sans impliquer la taille? Evidemment pas. C'est simplement une autre manière d'expliquer la même chose. Différentes périodes historiques, des cultures différentes, des arts différents et partout la même conclusion. Pour les Grecs, la localisation de la pensée et des émotions; pour les Chinois, la source de l'énergie et du pouvoir interne. La taille est, de fait, la maîtresse de tout mouvement. Maîtrisez votre taille et vous dominerez votre art martial.
DR. THOMAS J. NARDI: Le Dr Thomas J. Nardi, psychologue et professeur d’ Université, possède une expérience dans les Arts Martiaux et Arts de la Guérision de plus de 30 ans. Il est ceinture noire de Wei Kuen Do, Goju Ryu, Escrima moderne et Jalmaani Kuntao Silat. Il vit à New York, Etats-Unis.
Autodéfense
Système pour Groupes Opérationnels Quand il y a deux ans, j'ai fait la connaissance d'Olivier, j'en fus enchanté. A cette époque, il enseignait à de hauts dirigeants en Argentine à se défendre par eux-mêmes. Ceux-ci ne connaissaient pas les arts martiaux et n'auraient jamais ni le temps ni l'envie de les pratiquer. Cependant la difficile situation du pays et l'accroissement de la délinquance avait créé l'angoissante nécessité de s'attendre au pire dans la jungle urbaine. Olivier leur enseigna quelques techniques pour répondre à certaines situations limites. Je lui ai demandé de m'en enseigner une pour comprendre ce dont il s'agissait. "Imagine que tu sors dans la rue avec ta mallette dans une main pour aller déposer de l'argent. Un homme te menace avec un couteau… – Et alors, lui ai-je demandé? – Je n'enseigne pas à tuer, mais à survivre, c’est-à-dire sortir de la situation… Tu lui craches au visage et, profitant de sa surprise, lorsqu'il lève les mains, tu lui envoies un coup de pied aux testicules. Il se plie en deux… tu le frappes alors avec ta mallette pour couvrir ta fuite et… tu files à toutes jambes!". La technique était précise, simple et pratique, ce qu'il avait promis et bien sûr, il ne fallait pas connaître les arts martiaux pour la réaliser! Bien sûr, il n'y eu parmi les participants présents aucun volontaire pour la tester, mais elle est facile à visualiser, n'est-ce pas? L'essentiel de la contribution d'Oliver est une synthèse exhaustive, basée sur l'expérience réelle d'un
Système pour Groupe Opérationnel
Autodéfense
homme d'action. Ses réflexions constituent indubitablement un apport considérable pour tous ceux qui souhaitent affiner leurs méthodes et leurs concepts du combat réel. Nous avons dès lors préparé une vidéo avec cet expert. Je crois sincèrement que sa clarté et son efficacité en tant que méthode de selfdéfense vous plairont et que ses idées vous apporteront une dose considérable de ce qui manque à beaucoup d'instructeurs: l'expérience directe et une très grande dose d'un aigu, merveilleux et pratique sens commun… comme disent les anciens "le moins commun des sens". S'il vous plaît, ne considérez pas ceci comme une lecture de plus, il y a ici du matériel et du bon! Alfredo Tucci
Autodéfense
J
e m'appelle Olivier Pierfedericci Soler et je vais vous parler du système S.O.G. (Système pour Groupes Opérationnels). Vous penserez… un autre nouveau style? Non, pas un style, mais un système très pratique et idéal pour le combat de rue. Je suis Français, ex-parachutiste de l'armée française. Pendant sept ans, je me suis consacré à développer mon système en République Orientale d'Uruguay (entraînement des Forces Spéciales de l'Armée et de l'Armada), en République Argentine (entraînement de chef d'entreprises importants) et au Brésil (entraînement de professionnels de la Sécurité). A tout cela, il faut ajouter une solide formation de garde du corps.
Qu'est-ce que le S.O.G.? - Le S.O.G. n'est pas un art martial conventionnel, ses techniques ont pour but de parvenir à survivre face à une situation de haut risque ou de danger extrême. - Le S.O.G. prépare l'individu physiquement et mentalement, il le situe dans un contexte réaliste (urbain) et le prépare à faire usage de ses potentialités. "Nous ne cherchons pas la perfection mais l'efficacité". - Il inclut des tactiques de défense contre plusieurs "ennemis" et son efficacité ne dépend pas tant de l'entraînement physique que du degré de concentration et de maîtrise des situations. - C'est un système de combat avec une orientation clairement belliqueuse, c'est-à-dire qu'il rend l'individu capable d'affronter un ennemi pour le vaincre. - Il provient du C.A.C. (Système de corps à corps des F.F.A.A. françaises) et du Penchak Silat ou Bersilat Malais (style Silat Jeni Gayung Malaisie) dont je suis le représentant en Europe. Il réunit l'aspect guerrier et discipliné du C.A.C. et la fluidité, la vitesse et la ruse du Penchak Silat.
Système pour Groupe Opérationnel Pourquoi le S.O.G. a-t-il été créé? Le Système est né au début des années 90, lorsque, lassé des divers arts martiaux traditionnels, j'ai décidé d'inventer quelque chose de totalement nouveau, apparenté avec les techniques du Major W. E. Fairbairn (fondateur du Close Combat moderne) et de Rex Appelgate. En effet, après plusieurs années consacrées à la Self-défense, il me semblait navrant de devoir passer dix ans à pratiquer avant de pouvoir être moyennement efficace dans un combat de rue… Car la préoccupation de tout maître, professeur ou autre, doit être l'assimilation facile et correcte de la part des élèves et non une pure autosatisfaction personnelle. En d'autres mots, il faut penser aux élèves avant de penser à soi-même.
Différence du S.O.G. par rapport aux arts martiaux traditionnels Le S.O.G. se pratique avec des vêtements de rue ou de jogging, et pas avec un karategi (kimono), et avec des chaussures, car à notre époque moderne, on ne marche pas en rue sans chaussures. Il n'y a pas de salut rituel, car nous pensons que le fait de saluer et de "respecter" un individu que nous couvrirons de coups de bâton quelques instants après n'a pas beaucoup de sens. Le respect ne passe pas par cette formalité. Il faut se rappeler que le S.O.G. est une discipline de survie urbaine et non une pure discipline de vie. Le côté psychologique est fondamental et dès le début, on essaye d'inculquer à l'élève ce que nous appelons le "click" mental, c'est-à-dire la capacité de passer de l'agneau au loup en passant par l'étape du louveteau.
AutodĂŠfense
Système pour Groupe Opérationnel C'est pour cette raison que nous appelons l'agresseur "l'ennemi" et non le rival ou l'adversaire, car c'est comme si nous étions en guerre ouverte contre la criminalité et la délinquance. Mon expérience dans plusieurs pays sud-américains m'a démontré que je ne me trompais pas tant que ça. Un autre point qui différencie le Système S.O.G. des arts martiaux traditionnels est le fait que l'on doive toujours finaliser l'action lorsque l'ennemi se trouve au sol. C'est un phénomène que les Nord-Américains appellent "la théorie du porc blessé"… Les chasseurs me comprendront très bien. La bête sauvage blessée est bien plus dangereuse que dans son état normal, dès lors, il nous faut la harceler, pour ne pas nous retrouver de chasseur à "chassés". Je le répète, le psychologique est 60% de la victoire. Comme le disait Sun Tzu dans l'Art de la Guerre: "Attaque d'abord la pensée de ton ennemi".
Les cinq concepts tactiques 1) Contre un ennemi non conventionnel (caché derrière l'apparence d'un citoyen commun), nous devons utiliser des méthodes et des tactiques non conventionnelles. 2) Ce n'est qu'en nous mettant dans la peau de notre agresseur que nous parviendrons à le connaître et à la vaincre. 3) En répondant à une attaque, nous devons être comme le feu qui dévore et ne pardonne pas.
AutodĂŠfense
Autodéfense 4) Nous devons être inébranlable et nous défendre avec un esprit indomptable, au-delà de toute limite. 5) Tout art du combat a pour fondement la défaite de l'ennemi. Les huit règles du S.O.G. 1) Etre très agressif. 2) Ne jamais perdre l'ennemi de vue. 3) Toujours distraire l'ennemi. 4) Abîmer ou se laisser abîmer. 5) Toujours s'adapter. 6) Utiliser toujours une arme chaque fois que possible. 7) Se sentir toujours supérieur à l'ennemi, quelle que soit sa taille. 8) Finaliser toujours une action.
Que propose ce système au niveau technique? A la différence de la plupart des méthodes de combat, le Système S.O.G. ne pratique pas les formes (katas) que Bruce Lee appelait le "désespoir organisé", ni les mouvements (coups) dans le vide, car tout est une question de temps et nous considérons qu'il est préférable que l'élève apprenne à frapper durant la pratique des techniques.
Voyons de quoi se compose une leçon typique I) La triangulation et l'usage horaire. Au cours de la première leçon, on enseigne à l'élève l'idée de triangulation et d'usage horaire, comme les pilotes, pour une question de simplicité. Supposons que l'ennemi se trouve à 12:00 heures et nous à 16:00 heures, nous devrons sortir à 11:00 heures ou à 13:00 heures, cherchant toujours le dos de l'ennemi. L'idée, c'est que nous ne devons jamais reculer mais avancer et nous coller à l'ennemi pour le renverser et mieux le frapper. Si nous traçons des lignes imaginaires entre les points 11:00 heures, 12:00 heures, 13.00 heures et 16:00 heures, nous avons un triangle inversé appelé "zone mortelle" ou "périmètre vital" car c'est la pire zone pour le combat au corps à corps. C'est la distance courte, celle du boxeur, celle que nous devons éviter à tout prix. Rappelez-vous bien, l'idée,
Système pour Groupe Opérationnel c'est de sortir de la trajectoire des coups et de nous situer dans le dos de l'ennemi. II) Le Cercle de Péril Imminent (C.P.I.), dû au changement de "modus operandi" des délinquants. En effet, il y a quelques années, le combat était de un contre un. Lamentablement, ce n'est plus ça et il est très probable que l'ennemi ne soit pas seul mais accompagné. Cela nous conduit à devoir être très prudent et à respecter le cercle de péril imminent, autrement dit, dans un rayon de cinq mètres, n'importe quelle personne (homme, adolescent, femme) peut devenir un "péril". III) Le concept du "L". On entend par "L" le fait que quelle que soit la situation de combat, le combattant S.O.G. doit terminer le combat avec l'ennemi par terre. La situation inverse serait désastreuse pour le pratiquant. IV) La Garde. Compte tenu que dans un combat de rue la plupart des coups sont dirigés au visage, il est fondamental que l'élève sache se protéger en levant les mains à hauteur de la tempe, de préférence ouvertes pour pouvoir saisir, les pieds presque parallèles pour ne pas offrir une cible (comme en Karaté ou en Taekwondo, par exemple) et obliger l'ennemi à avancer et à entrer dans notre zone mortelle. En outre, cette position que nous appelons également celle du "joueur de tennis qui reçoit un service" nous permet de nous mouvoir dans n'importe quelle direction sans perdre de temps. V) Entrée et sortie. On enseigne à l'élève à éviter ou à bloquer les trois coups principaux qui sont: a) direct au visage (du droit ou du gauche), b) crochet ou coup circulaire au visage (du droit ou du gauche) et c) coups de pied aux testicules (du droit ou du gauche). Nous avons là l'application de la triangulation. VI) Application technique. Nous entrons ensuite dans la partie pratique du S.O.G., c'est-à-dire le programme technique, pratique et très didactique de "niveau bleu" (mains nues). Ce programme contient une trentaine de techniques à travers lesquelles l'élève apprend à se libérer de diverses situations (incidents) de rue en frappant du pied (toujours en bas), en étranglant, en mettant ses doigts dans les yeux de l'ennemi, en échappant à n'importe quelle prise, en trompant beaucoup et en utilisant son cerveau, l'arme la plus puissante de l'être humain. Le travail et le respect des distances est fondamental car mon expérience dans les autres arts de combat m'a démontré que beaucoup de pratiquants se trouvaient sans réponses lorsqu'ils se trouvaient à une distance déterminée de l'ennemi. Par exemple, à la fin de notre vidéo, on peut observer une situation appelée "le choc" où après une collision de véhicules, l'ennemi fonce directement vers "le bon" –pour lui donner un nom–; ce dernier n'attend pas que l'ennemi s'approche de trop et le frappe du pied dans la zone basse, envoyant ce que nous appelons, pour utiliser un terme militaire, "l'artillerie". L'important est toujours d'anticiper. Etre actif et non passif. On étudie également la défense contre plusieurs ennemis et la partie dite de "trucs" tels que cracher, utiliser les vêtements et beaucoup d'autres. Le "niveau blanc" traite des défenses et du maniement d'armes telles que le couteau, le bâton court ou le parapluie en situation de
combat, la corde ou la ceinture et le travail avec arme courte, démythifiant diverses techniques traditionnelles inapplicables. On y ajoute également une initiation au tonfa et à son application "réelle". Le "niveau rouge" correspond à la partie militaire du S.O.G. qui est un abrégé des deux premiers niveaux, auquel viennent s'ajouter des techniques spécifiquement militaires. Il faut préciser que pour certains groupes de personnes comme les forces de sécurité, les chefs d'entreprise ou simplement les individus communs et courants vivant une situation spéciale, il existe un "Combiné" qui est une synthèse entre le niveau "bleu" et "blanc" afin que l'élève puisse avoir une vision presque globale de ce que pourrait être un affrontement de rue. Il est également très important de faire remarquer qu'entre chaque niveau, l'élève doit vaincre une épreuve appelée "épreuve sous stress" où l'individu doit se surpasser face à des éléments dérangeants tels que le temps à travers le chronométrage, les coups, les cris et quelques autres que je vous invite à découvrir dans notre vidéo. Pour résumer tout ce que nous venons d'exposer, nous pouvons dire que le S.O.G. est facile à apprendre, facile à appliquer et extrêmement efficace et pratique dans le cas de risque ou de danger extrême. On a pu prouver qu'au bout de trois mois de pratique de S.O.G., à raison d'une leçon par semaine, les élèves faisaient déjà preuve d'une certaine souplesse face à différentes situations. La grande force du S.O.G. consiste en ce que ce sont les mêmes techniques qui sont utilisées sans arme et sont appliquées avec et contre une arme. Le S.O.G. n'est pas parfait, mais je vous assure qu'il a un grand mérite, c'est un système dynamique. Face à une nouvelle menace, il génère une nouvelle réponse, la recherche de solutions est sa consigne. Son objectif n'est pas de vendre des mythes, ni de falsifier ce qui est réel et possible. Il ne prétend pas créer des gens imbattables car cela n'existe pas, mais bien des personnes capables de répondre à une agression aujourd'hui et d'en sortir saines et sauves pour pouvoir le raconter le jour suivant. On ne peut aller armé de par le monde, dans l'attente de devoir répondre mortellement à une menace, en supposant que nous considérons qu'il est très facile de tuer quelqu'un; je vous assure que c'est une expérience que nous devons tous espérer n'avoir jamais à vivre. Mais nous pouvons nous protéger des situations violentes intermédiaires, où la solution passe par l'esprit de décision, la détermination et la précision. C'est ce que nous cherchons à démontrer. J'aimerais terminer en citant l'un des plus grands libérateurs d'Amérique du Sud, le Général José de San Martín disait: "la seule chose que l'on ne peut faire dans une guerre, c'est la perdre".
AutodĂŠfense
« Le mouvement est vie » « La nécessité crée des organes » A maintes reprises, on entend cette question ces jours-ci : « Quel style est le meilleur ? », ou « Quel est l’Art Martial plus efficace ? », etc... On cherche des catégories qui répondent à notre propre conditionnement, pour pouvoir « comparer ». C’est le vieux slogan : quand vous serez prêt, le Maître apparaîtra. On pourrait aussi dire : si on pose la question correcte, on est préparé pour la réponse. Malheureusement, tout n’est pas si facile à travers du réseau du conditionnement et de l’identification à tous les niveaux de l’existence humaine. Nous nous déplaçons comme des robots et ainsi nous créons une structure corporelle qui permet seulement une forme unique de se déplacer. La vie se réalise grâce aux stimulus externes d’un
mouvement. On révoque ces stimulus et souvent il ne reste rien. On tombe vers le bas, condamnés à la passivité et à la dépendance du système ou des gens ou on feint. Pensez aux schémas de pensée préconçus, puis on commence à venir et à fixer les stimulus externes pour répondre. C’est la nourriture avec laquelle nous développons notre pensée : magazines, télévision, etc. - qui vient de l’extérieur avec des informations préparées. Nous adaptons notr e pensée avec précision aux schémas d’avis
WT Universe
désirés et classiques et nous maintenons cette machine de stimulus / réactions pour penser. La majorité de la pensée propre n’est plus présente. Maintenant, que se passe-t-il avec les sentiments, les émotions ? C’est le carburant pour nos actions. Un fois de plus, c’est conditionnel. Nous sommes abandonnés à nos propres réactions émotionnelles conditionnées. Attraction et répulsion s’effectuent généralement par la suite, pour une sensation de profondeur. On pourrait également dire, que le centre du sentiment est interrompu. Il n’y a aucune compréhension de la sexualité, du savoir, de l’amitié, de la relation, etc. – des modèles et des modèles explicatifs de la vie seulement préfabriqués, mais non pas de la réalité émotionnelle. Cependant, nous existons dans les mêmes conditions. Le corps humain, l’esprit humain et les sentiments humains cohabitent sous les conditions de la terre.
WT Universe Nous avons un comportement du mouvement qui n’a pas la minime compréhension de l’importance de la gravitation, pas dans la théorie et, certainement pas dans la pratique. Nous sommes comme des poissons qui ne perçoivent pas l’eau, ou pire, qui se traînent comme des vers dans les profondeurs de la mer, car nous avons oublié comment nous pouvons être admis par l’eau et nager. Et ce qui est pir e, la drague sur le terrain a provoqué une structure du corps qui fait que ce soit impossible de nager. Nous avons un langage qui décrit l’influence du terrain et nous identifie comme des r eptiles. Et il y a de nombr eux « exper ts » qui manipulent cette condition. Nous dépendons des autorités externes, en oubliant que les personnes uniques sont précises et nous
WT Universe oublions que l’interface réelle pour la vie et pour le savoir, peut être uniquement en nous-même. Les autorités nous imposent toujours ce qui est bon pour nous et pour le monde, elles nous amènent dans la mauvaise direction : loin de nous. Pour une raison quelconque, consciemment ou non, on doit tenter de nous répondre à nous-même. Mais ce que fait ma vie de moi, je dois y répondre. C’est ma vie. Quand les gens « importants » ou « normaux » posent des questions à la vie : ils n’obtiennent pas de réponses pour eux-mêmes, ni pour les autres. Seulement des conversations mortes et des visions conditionnées du monde. Nous avons perdu les sages qui ont leur propre compréhension de la vie. Nous sommes seulement des experts dans gestion collective et dans les structures administratives ou les interprétations du monde qui veulent faire que nos points de vue soient valables pour tous les dogmes. Alors, quel rapport a ceci avec les styles d’Arts Martiaux ? À mon avis, il n’y a pas de styles. Tout le monde, nous nous occupons de la même chose et il y a seulement des images différentes, des modes de pensée de nos propres approches pour réécrire notre propre compréhension. Il ne s’agit pas de techniques, il ne s’agit pas de vitesse, il ne s’agit pas de pouvoir. Mais c’est une manipulation sans danger des interactions complexes que nous trouvons sur notre chemin et il est important que notre être (corps- penséesentiment) ait un approvisionnement de nourriture, de sorte que nous ayons une structure qui développe et n’entrave pas le potentiel de la nature humaine Il n’y a pas de secrets, il n’y a pas d’intérieur et d’extérieur dans les Arts Martiaux, juste de la compréhension. La savoir ne consiste pas en recevoir des informations, le savoir consiste à digérer la nourriture. Il y a des coordonnées ou des points d’intérêt qui décrivent cela et qui essaient de le rendre tangible pour notre image dans le WTU : Conditionnement, attention, identification Attention, élasticité, équilibre, sensibilité, agilité, coordination Intention, vision, vision.
- La compréhension est la base de tout ! - 7 + 2 qualités pour l’harmonisation de l’homme Permettre le Contact - Accompagner le mouvement - Eviter la distance L’interaction gravitationnelle, l’interaction forte, interaction faible, interaction magnétique Vague, spirale - Tr ois principes d’action à tous les niveaux - 4 interactions - 2 niveaux d’effet qui s’ouvrent á la fonction SALVE
WT Universe
Un pratiquant de Kali considère une attaque comme un coup de poing, non pas comme une attaque, mais comme un objectif recommandé pour être systématiquement attaqué par l'immobilisation du coup. Cela n'est pas si loin de la façon de penser du Kyusho sauf que les structures qui sont attaquées sont internes au lieu d'externes. Donc en ajoutant la technique externe du Kali et la saisie, nous agissons plussur la capacité de l'adversaire. Le Kyusho est une étude de l'anatomie humaine, pas un Art Martial (bien qu'il peut être et qu'il a remarqué comme l'un d'entre eux), mais son utilisation avec ou dans un Art Martial est naturel et ajoute une d i m e n s i o n supplémentaire. Donc il peut être intégré facilement et efficacement dans tous les styles d'Arts Martiaux. Le pratiquant de Kali, armé avec les connaissances de Kyusho peut mener la pratique de Kali à une perspective complètement profonde. Dans ce deuxième volume nous vous montrerons les résultats de la combinaison des inhérents ou possibles objectifs de Kyusho sur la tête avec les mêmes saisies de bras qu'on peut voir dans le premier DVD. Un travail de collaboration entre le Maître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.
REF.: • DVD/KYUSHO 25
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.
REF.: • DVD/LARRY4
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com
Nous sommes heureux de vous présenter le 2ème DVD du Groupe KMRED. Cette vidéo qui porte le nom « CONCEPT et PEDGOGIE » a pour objectif de vous faire découvrir une partie du concept Krav Maga Recherche Evolution et Développement ainsi que la pédagogie qui est développée au sein de notre Groupe. Les différents exercices que vous découvrirez dedans, n’ont pas pour but de vous en mettre « plein la vue » et ne ser vent pas à vous démontrer nos aptitudes combatives car notre priorité ici, est d’expliquer comment nous préparons nos élèves à devenir des « guerriers » capables de « s’adapter » au différentes évolutions d’un combat de rue.
REF.: • DVD/KMRED-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
COMMANDES : Budo international.com