N o u v e a u s i t e W E B ! S U P E R O F F R E S D e s L i v r e , d e s D V D , d e s é q u i p e m e n t s !
No u v e a uDVD!
L af o r meL u o h a nS h i b a s h o u
T e mp l eS h a o l i n
S h i f uYa nT i
Les techniques peuvent de Chin Na ont besoin d’une étude profonde non seulement des articulations mais aussi de l'anatomie en général. Chin signifie « capture » et Na veut dire "contrôler". Alors nous pouvons dire que Chin Na sont des techniques de saisie, pression, déplacement, grâce auxquelles nous pouvons contrôler notre adversaire dans une situation de défense. Les techniques de Chin Na sont utilisées pour neutraliser ou interrompre une attaque. Bien que ses origines remontent à presque la Fondation du Temple Shaolin, on sait de science certaine que déjà pendant la dernière dynastie chinoise, les techniques de Chin Na étaient très populaires parmi la population en général, donc pendant ce temps, les techniques de capture et de contrôle vécurent son époque d’apogée et d'expansion. La pratique de Chin na doit se réaliser en mettant l'accent sur le développement du contrôle et de la sensibilité nécessaire pour laisser un attaquant sans défense, grâce á l'un des 5 principes du Chin Na: Déchirure du muscle ou du tendon, Une mauvaise mise en place de l'os, Bloquer ou couper le souffle, Le blocage d'une veine ou d’une artère, En appuyant sur un canal de Qi.
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C
ontrairement à ce que nos fantaisies omnipotentes juvéniles veulent nous faire croire, dans la vie nous n’allons pas pouvoir avec tout. La vie vous apprend vos limites et même si beaucoup d'entre elles, une fois connues, avec beaucoup d’efforts et succès, peuvent être surmontées, beaucoup d’autres tout simplement ne le seront pas, aussi bien parce que vous ne puissiez pas les surmonter ou tout simplement parce que l’effort ne vaut pas la peine. Personne ne nous prépare, ni nous le faire savoir ! Cette réalité ; au contraire, dans la culture et dans la littérature optimiste favorise les illusions et encourage la conviction que vous pouvez avec tout, que tout est possible, qu’il n’y a aucune facture pour nos options. Les claques sont énormes, non seulement en raison du coup en lui-même, qui souvent n’est pas si grave (ou si !), c’est plutôt par surprise et le choc, ou par la façon dont le vivent ceux qui étaient incapables par eux-mêmes de soupçonner la possibilité d’un échec. Beaucoup de fois, on ne peut rien faire si ce n’est que résister, parce que où n’arrivera pas la force ou la sagesse de réagir correctement, (et c’est à beaucoup de parties !), arrivera seulement l’endurance. La discipline est alors un outil irremplaçable et dans ce thème, comme dans tant d’autres, on peut accumuler des réserves dans notre « banque intérieure » à travers de l’entrainement. Toute discipline commence par un acte de volonté ; quand cet acte s’aborde délibérément et consciemment, il devient un propos. Lorsque ce propos se transforme en coutume, nous sommes disciplinés. La discipline vous permet de résister quand il n’y plus d’autre recours que celui-là, mais également de se concentrer sur l’objectif quand tout va si bien, moment où les forces d’inertie et les distractions menacent constamment vos fins. Un moment clé dans l’adoption de toute discipline est celui de ses débuts. Comprendre que la nécessité d’une transformation, nous emmène toujours à la conviction qu’elle doit se faire par un changement d’habitudes, et tout changement nécessite de la discipline. Par très profond que soit le but ou la conviction de mener vers l’avant la transformation nécessaire, une partie de nous se rebellera contre elle et le fera donc avec la même violence dont cette partie de nous-même se sent menacée bien que le plus vil, odieux, horrible ou misérable soit fort. Une fois déterminés à entrer dans les cycles de traitement de décrochement de mon ami Sanchez Barrio, les dépendants qui assistent à ces retraites, souvent se mettaient un shoot « d’adieu ». Ce shoot était beaucoup plus dramatique et destructif que tout autre, parce bien qu’ils aient vu une lumière au bout du tunnel et qu’ils soient décidés à demander de l’aide, ils découvraient ainsi la faible force qu’ils avaient pour cela et la faible confiance qu’ils avaient en eux-mêmes. La discipline, reste une coutume pour nous intégrer dans le cadre de notre être, cela nous rend paradoxalement plus libres. Cela est possible seulement par la conquête de la contention combinée avec la re-spontaneité, c'est-à-dire la spontanéité passée par le tamis de la « volonté réelle ». Faire ce que vraiment nous voulions, notre vrai désir est l’un des plus difficiles de nos problèmes de vie. Tout d’abord, parce que comprendre cela exige une connaissance approfondie de soi-même. La difficulté vient
« Le premièr pas dans la discipline est de reporter les récompenses ». Sensei Richard Kim
du fait que notre ego a tendance à s’identifier à des récompenses éphémères, ou avec des stimulus circonstanciels, généralement liés à un mode de vie ou de coutumes, dont la seule vertu est qu’ils sont connus, et nous savons que même si nous désirions l’inconnu, nous désirons que ce que l'on connaît. Beaucoup de ces coutumes sont de simples moyens d’échapper à la douleur, des astuces qui produisent durant une période limitée de temps un soulagement momentané, mais qui ne résout pas le problème qui les génère. Les classiques de la médecine traditionnelle disaient que tout ce qui soulage les symptômes, accentue la cause, parce que l’un et l’autre sont opposés et complémentaires. Confronter et guérir notre profonde douleur ne se fait pas d’un jour à l’autre, mais chaque jour, et c’est le cas, nous nous rapprochons ou nous nous éloignons plus de sa solution, dû aux options que nous adoptons et c’est là où la discipline est d’une grande aide. Cependant une fois trouvée la voie d’évacuation, la dépendance se génère facilement. Le corps est alors un outil de conscience indispensable, car il nous dira toujours si tel chemin est une contribution à notre croissance individuelle et, par conséquent, quelque chose de positif, ou au contraire un simple tour de passe-passe de l’ego. Si vous n’êtes pas averti, il le fera enfin par le biais de la maladie et de la douleur, parce que la répétition d’une réapparition d’un schéma de fuite crée toujours une contamination fonctionnelle et passe facture. L’ego insiste continuellement en nous disant « c’est que moi je suis comme ça ! » et il termine avec cela « c’est que personne ne me comprend » ... beaucoup de « c’est que » et de « mais », pour une seule et même misérable manœuvre, l’évasion. Mais comme dit la mère de mon ami Antonio Cruzado : « la réalité est très têtue » et finalement elle nous attend au le prochain virage avec une énergie redoublée. La discipline bien comprise est une conséquence, un outil du Je supérieur, du Je nucléaire, celui qui reste après les changements dans nos vies, en essayant de se manifester. La discipline permet de contribuer à moduler les changements, en tournant le gouvernail dans la direction du vrai port que désire notre âme. Cependant, la discipline exige de la ténacité et de la persévérance, deux vertus différentes et contraires au superficiel hédonisme qui contrôle aux gens du commun d’aujourd'hui et au-delà. Si elle n’est pas drôle... c’est qu’elle n’est pas bonne ! Si elle ne produit pas un soulagement immédiat, pourquoi s’efforcer à suivre ? Si à ces attitudes nous unissons l’omniprésent subjectivisme et le relativisme vital qui dominent les courants de la pensée actuels, le panorama est sombre, car sans une certaine dose de conviction et de compréhension, premièr pas pour le changement conscient, toute manœuvre de transformation ou métamorphose est soumis à l’échec. Nous serions confrontés à une situation de réactions négatives enchainées, un cycle pervers destructif : pour changer il faut du temple et pour avoir du temple il faut de la discipline, mais sans discipline, il n’y a pas de changement possible. Que faire alors ? Comme tout le monde est si faible et minaudier qui ne résiste pas un simple coup de pouce (parfois je dois mettre sur la pointe de mes pieds dans la vie...) il semble qu’il ne reste rien que la rusée argutie servie avec la plus exquise subtilité. Eh bien, quand on ne peut pas attaquer directement un objectif, soit par manque de forces, soit par excès de conflit, il faut utiliser l’approche
« indirecte ». En traitant un pôle nous agissons toujours sur l’opposé, de cette forme nous pouvons moduler le changement, en mettant ce qui manque en positif, en enlevant ce qui est en excès et négatif. Le seul moyen de guérison ou de croissance est la voie naturelle. Dans la médecine Orientale, dans l’analyse des cinq éléments, on décrit mille modes de que quelque chose aille mal, mais seulement un que ça marche bien. On appelle ce cycle « cycle créatif » ; tous les autres, débordement, destructif, par défaut, etc. sont des relations perfides et déstabilisantes du Chi. La seule façon que quelque chose marche bien c’est de suivre sa propre nature et la nature des choses pour qu’elle grandisse et qu’elle se manifeste par ses fruits. Il s’avère que bien que nous soyons plus compliqués qu’un pommier, cette réduction à l’absurde de la signification de la vie, résiste à toute critique capiteuse. Le bonheur, au-delà de cette idée baveuse que consacre la culture actuelle, consiste simplement à sortir tout ce que nous portons à l’intérieur et à accomplir notre destin plus positif, dans ce travail et c’est la le grand paradoxe, nous venons toujours au monde à donner ce que nous n’avons pas et c’est le grand paradoxe et de cette manière nous accomplissons notre rêve. L’immense puissance de la voie de la conscience transcende les idéologies, les cycles, les tendances et les temps. Sur le chemin vers la conscience de l’être, nous découvrons les outils dont nous avons besoin pour atteindre les objectifs. C’est presque comme un de ces jeux vidéo, dans lesquels le protagoniste gagne dans chaque niveau des armes ou des capacités qui lui permettent de se battre dans la phase suivante. La vie nous met toujours devant dont ce nous avons besoin pour continuer à croître, même quand ce genre de situation peut nous sembler incompréhensibles. Nous avons tous subit des cycles destructeurs, des moments où la boussole ne pouvait pas trouver le Nord ; des périodes d’anxiété, de douleur ou de confusion. Il est normal que cela se produise ainsi, même le plus expérimenté des Guerriers connait le goût de la défaite. Ce qui le différencie du commun des mortels c’est qu’il ne se conforme pas ou se résigne, il rassemble ses forces, soigne ses blessures et retourne au combat, mais avec la leçon bien apprise. Persister dans l’erreur, cultiver la folie, vivre dans une fuite continue, ne calmera jamais notre profonde plaie, qu’elle que soit ; il sera possible en la regardant sans rancunes face à face, pour ainsi lui retirer son pouvoir sur nous, avec l’avidité, de celui qui aime la vie intensément, avec la puissance de ceux qui savent leur meilleur destin. Vide et impuissant notre ennemi intérieur tombera ainsi vaincu, sans acrimonie, sans drame et tout dans le monde extérieur se réadaptera aux changements, en se soumettant sans condition devant qui s’appropriera de son destin. Pour marcher sur cette terre avec la tête bien haute dans la poursuite de notre plus grand projet, la discipline (bien qu’elle ait ces jours-ci une très mauvaise presse où le principe masculin ou de pouvoir est tellement maltraité) est une réussite et un outil irremplaçable et c’est sans doute pourquoi, aujourd'hui plus que jamais, les chemins martiaux, ou ceux qui impliquent corps, émotion et l’esprit dans un seul acte de présence ici et maintenant, sont un trésor irremplaçable. Les manœuvres d’évasion sont toujours inutiles, parce que dans ce monde paradoxal, dont ce que nous fuyons c’est avec ce que nous nous rencontrons. Peu importe où vous alliez, qui va toujours là c’est vous ! Et dans votre sac à dos voyagent avec vous, vos vertus et vos misères. En outre, toute fuite systématique entraîne une perte de pouvoir personnel ; tous les efforts dans la bonne direction, augmentent notre pouvoir personnel. Sans la force de la discipline, nous ne pouvons pas atteindre nos rêves ; pour cela, dans le chemin du Guerrier ce slogan est bien connu « sans pouvoir personnel rien n’est possible » et le chemin de la croissance exige un effort soutenu. Au contraire, pour suivre le chemin de l’involution, toujours destructif et donc stérile, il faut juste se laisser aller et se glisser par le toboggan de nos facilités, peurs et manques et nous identifier avec eux. Comme dans le cas de l’énergie dans le cycle des cinq éléments, le sens d’évolution est seul et toujours le même, pour tous et pour tout : vers l’avant, vers le haut, vers l’intérieur et enfin, vers Tout. Il n’y a aucune satisfaction ou plénitude semblable à suivre la voie naturelle ; C’est le prix, une récompense constante, sereine, profonde et intense qui peut nous accompagner tous les jours, plus fréquemment et tout au long d’une vie pleine et fructueuse. Quand les fantasmes omnipotents de votre côté plus jeune, rebelle et gâté vous bousculent pour questionner votre chemin avec le cœur ou les raisons de votre discipline, n’oubliez pas ! Connectez avec ce sentiment puissant, cet espace dans lequel le calme est la récompense, où le calme est agréable, dans lequel le Je nucléaire regarde depuis son centre comment défilent devant lui les images du changement, sans jugements, sans douleur, sereinement, pour ainsi, enfin, dans les vers du poète : « Et au crépuscule…, fatigué et endolori le corps Remplit et chauffe l’âme, en s’abandonnant dans les bras de la nuit ».
Temple Shaolin SHAOLIN LUOHAN SHIBASHOU
Quand nous avons essayé de fouiller dans les anciens textes du Temple Shaolin sur Luohan Shi Ba Shou nous avons constaté qu’ils datent de l’époque de Bodhidharma (Damo), qui fut le père et le fondateur du bouddhisme Zen ou Chan. On dit qu’après avoir créé Yi Jin Jing (traité des muscles et des tendons) et Xi Sui Jing chi kung (nettoyage de la moelle osseuse) il mit au point une série de mouvements qu’on appela Luohan Shi Ba Shou ou les 18 mains de Luohan qui donneraient forme aux premiers mouvements du kung fu shaolin. Bien que cette histoire ne soit pas corroborée à 100 % selon le livre du Shaolin quan pu (少林拳谱) un des livres plus anciens de Shaolin, dans la lointaine Dynastie Sui les moines guerriers de Shaolin ont développé une série de mouvements des moines méditant. Les mouvements étaient très simples et ont été choisis selon les 18 statues de Luohan, c’est la d'où vient le nom de Luohan Shi Ba Shou (18 mains de Luohan). Les deux histoires, bien que lointaines dans le temps, coïncident que les exercices ont été créés par les moines méditant dans le but qu’ils puissent les pratiquer et apprendre à se défendre. Texte: Sifu Bruno Tombolato Photos: © Alfredo Tucci. www.budointernational.com
Kung Fu « On dit qu’après avoir créé Yi Jin Jing (traité des muscles et des tendons) et Xi Sui Jing chi kung (nettoyage de la moelle osseuse) il mit au point une série de mouvements qu’on appela Luohan Shi Ba Shou ou les 18 mains de Luohan qui donneraient forme aux premiers mouvements du kung fu shaolin. »
A
Temple Shaolin
u fil du temps, ces formes évoluèrent progressivement jusqu'à la Dynastie Tang, où elles avaient déjà évolué à 36 mouvements. A la fin de la Dynastie Song et début de la dynastie Yuan le moine Juen Yuan, le moine Qiu Yuan et le moine Qiu Yue ainsi que d’autres moines développèrent jusqu'à 173 mouvements de plus. Mais ce ne fut qu’avec la Dynastie Ming qu’un groupe de moine décida de regrouper les formes de Luohan selon leurs caractéristiques et chronologie, en les unifiant, ordonnant et organisant en 18 taolu (formes) avec un total de 324 mouvements. En plus, à chaque forme on y ajouta les mouvements d’ouverture et de fermeture.
« Au fil du temps, ces formes évoluèrent progressivement jusqu'à la Dynastie Tang, où elles avaient déjà évolué à 36 mouvements. »
Kung Fu
Temple Shaolin
Kung Fu
Temple Shaolin Son style est unique et ses mouvements sont continus, on voit clairement les mouvements de défense et de contre-attaque et c’est l’une des formes standard qu’enseignent les Maitres du Temple de Shaolin. Aujourd'hui, nous pouvons retrouver des versions différentes d’une même forme et cela est dû au grand nombre d’écoles qui ont émergé ces dernières années, même si la base est la même, certains mouvements peuvent varier en fonction de la lignée, Maitre, etc... Autrefois, le Temple de Shaolin de Songshan était divisé en quatre familles pour une meilleure gestion du monastère
étant donné que son territoire était beaucoup plus vaste que ce que nous connaissons aujourd'hui. Toutes ces familles pratiquaient le Kung-Fu, mais chacune possédait ses propres caractéristiques, même si elles vivent dans le même Temple. Par exemple le Shaolin Luohan shi bahsou de la famille de la porte ouest n’était pas le même que celui de la porte sud et ainsi plusieurs autres formes. Le Shaolin Luohan Shi Bashou a réussi à arriver jusqu'à nos jours grâce à l’héritage transmis de Maitres à disciples, et nous pouvons dire pour les amateurs du Kung fu ses connaissances et sa pratique est d’une valeur inestimable.
Kung Fu
« Aujourd’hui, nous pouvons retrouver des versions différentes d’une même forme et cela est dû au grand nombre d’écoles qui ont émergé ces dernières années, même si la base est la même, certains mouvements peuvent varier en fonction de la lignée, Maitre, etc.. »
Kung Fu
Caractéristiques
Le Shaolin Luohan Shi Ba Shou est une des formes de main vide essentielles du Temple de Shaolin et l’une des plus pratiquées. Dans la forme, nous trouvons des mouvements irréels et réels, offensifs et défensifs, coups de poing, paume, double paume ce qui convertit le Luohan Shi Ba Shou en une excellente forme pour toutes sortes de débutants et de pratiquants avancés, étant donné que ses caractéristiques embrassent les racines de l’authentique shaolin kung fu. Si nous continuons à analyser la forme, nous constatons qu’en
« Le Shaolin Luohan Shi Ba Shou est une des formes de main vide essentielles du Temple de Shaolin et une des plus pratiquées »
« Pour atteindre la perfection dans les mouvements, nous devrons être constants dans la pratique de la forme car même si c’est une forme courte, elle a son degré de difficulté. »
l’entrainant quotidiennement, nous pourrons développer une base qui nous servira pour le travail des autres formes plus complexes du shaolin. Au sein du Luohan shi ba shou, les positions qui le composent sont, ma bu, gong bu, xu bu, du li bu, ding bu et qu’ils se répètent au cours de chaque exécution. Pour atteindre la perfection dans les mouvements, nous devrons être constants dans la pratique de la forme car même si c’est une forme courte, elle a son degré de difficulté. Nous devrons travailler notre coordination et agilité surtout dans les changements d’une position à l’autre. Nous devrons aussi être rapides au moment de frapper et de neutraliser la frappe. Une autre caractéristique importante dont nous devons parler c’est l’utilisation du regard dans la pratique et dans l’exécution de la forme. Il est d’une importance vitale que nos yeux suivent en permanence nos actions, blocages, coups, changement de position etc…Il est normal de voir aujourd’hui de nombreux praticiens qui ne parviennent pas à unir correctement le regard avec l’action qu’ils font. Le Luohan Shi Ba Shou est une forme qui contient plusieurs changements de directions et de hauteur et des coups d’un côté et l’autre et donc si nous ne suivons pas exactement avec le regard nos actions, nous ne pourrons pas dominer non seulement cette forme à la perfection, mais toutes celles que nous pratiquerons.
Temple Shaolin « La forme et ses applications plus pratiquées dans le style Shaolin avec l’un des plus Grands Maîtres de nos jours »
Kung Fu
Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
Fu Shih Kenpo
Grandes Maestros
REMORDS
« Aux grands hommes on les distingue par les petits détails pendant leur existence ».
Je conduisais une voiture par les montagnes du sud de Tenerife. Nous étions déjà très proches du Teide. (Le Teide en guanche et à l’origine, Echeyde ou Echeide) est un volcan situé sur l’île de Tenerife (Iles Canaries, Espagne). Avec une hauteur de 3.718 mètres audessus du niveau de la mer et à 7.500 m au-dessus du fond de l’océan, il est le sommet plus haut d’Espagne, celui de la terre émergée de l’Océan Atlantique et le troisième plus grand volcan sur la terre depuis sa base dans le fond de l’océan, après le Mauna Kea et le Mauna Loa, tous deux sur l’île d’Hawaii. La hauteur du Teide convertit en plus l’île de Tenerife, en la dixième plus haute île du monde. À côté de moi voyageais un ami et presque élève. Il avait décidé de s’échapper de sa trepidante routine de travail à Saragosse. Quelques mois aurapavant sa ravissante copine avec qui avait partagé sa vie, lui avait brisé le cœur. Elle avait décidé de faire marche arrière pour peut-être redémarrer sa vie sentimentale et professionnelle. Je les
Fu Shih Kenpo
Grandes Maestros connaissais à tous les deux et je maintenais une amitié et des conversations dans la distance via Facebook, par courrier électronique ou par téléphone. En nous retrouvant de temps à autre, à Madrid et à La Corogne. Nous savons tous ou presque tous, qu’essayer d’interférer dans les relations intimes des autres, non seulement « ce n’est pas recommandé », mais qu’en plus vous pouvez terminer dans la pire situation des trois. Par conséquent, et connaisseur de cette affirmation, j’avais tenté de donner quelques avertissements ou suggestions à tous les deux avec la bonne intention d’essayer de faire renaitre en eux l’illusion et les sentiments qu’un jour, pas trop lointain étaient nés pour les unir en quelque sorte. Plus tard, quand j’ai eu la quasi-certitude qu’il n’avait rien à faire et qu’une des parties « était très sure et tout à fait convaincue de ce qu’elle faisait », j’ai choisi de rester à l’écart. Nous aurions pu tous continuer à être amis, mais il était clair, au moins pour moi, que celui qui continuerait à être toujours mon ami... serait lui et pas elle qui
Fu Shih Kenpo
Grandes Maestros en réalité avait été dans ma vie par sa relation avec lui et non pas par elle-même. Ruben savait que j’allais passer cet été dans les îles Canaries et plus particulièrement dans le sud de Tenerife, où j’avais auparavant vécu pendant environ 6 ans. Alors, il s’est décidé à me demander si ça ne me dérangeait pas s’il venait aussi avec moi sur l’île. Il avait besoin de s’échapper, de sortir et de vivre de nouvelles expériences pour essayer d’oublier les amers moments passés dans sa ville ; Saragosse. Et voilà comment les premiers jours sur la magnifique île nous avons célébré l’anniversaire d’une amie ; Vanesita Linda (le 15 août de cette année 2010) à Santa Cruz, dans le nord de Tenerife et le lendemain le mien, le 16 août avec également mon ami Jaime Falero, acteur et directeur de l’action. Les jours s’étaient écoulés entre le soleil, la mer, les montagnes, les voyages et les nombreuses fêtes avec des amis et amies que j’avais gardé de l’époque que j’habitais làbas. Donc, ce jour-là, j’avais décidé de lui faire faire connaitre le célèbre volcan Teide, qui fait partie du Parc National du Teide, déclaré Patrimoine Mondial par l’UNESCO, le 28 juin
2007 à Christchurch (Nouvelle-Zélande). C’est aussi un espace naturel protégé dans la catégorie de Monument Naturel qui enferme le complexe volcanique Teide-Pico Viejo, un grand stratovolcan de type Vésuve qui est toujours actif avec les éruptions historiques qui ont eu lieu il n’y a pas longtemps (la dernière, celle de Narices del Teide en 1798) et les fumerolles qu’il diffuse régulièrement depuis son cratère. La question est que nous discutions avec enthousiasme de nos choses en admirant la beauté naturelle de la route, quand soudain d’entre les pierres volcaniques a surgi en courant un chien marron, squelettique. Il s’est aventuré sur la route en regardant avec joie notre voiture. Ma surprise fut telle que j’ai essayé de ne pas le renverser, en même temps que de maintenir le fil de la conversation que je menais avec mon ami. Nous avons continué notre chemin. Mon ami était très enthousiasmé par le sujet de la conversation et pour ne pas l’interrompre j’ai continué au volant en même temps que je regardais en arrière par le rétroviseur et les miroirs de vue latérales. Les palpitations de mon cœur m’obligèrent à ralentir, alors que j’essayais de visualiser ce chien désespéré sur la route. À un moment donné, j’ai décidé de l’interrompre et de lui demander s’il n’avait pas vu la même chose que moi. Quoi ? il m’a demandé. Ce petit chien qui est apparu soudainement de la lave vers la route, j’ai répondu. Lui légèrement contrarié, m’a dit : Eh bien, oui je crois que j’ai vu un chien qui était làbas, mais je n’ai pas fait très attention. Très inquiet, je lui ai dit, que nous devrions retourner le chercher. Surement quelqu’un sans scrupules l’avait abandonné dans cet aride désert. Il était très maigre, le pauvre et en entendant notre
Fu Shih Kenpo voiture il a couru á notre rencontre avec l’espoir de recevoir notre aide. Et qu’allons-nous faire avec lui m’a dit mon ami ?... Maintenant je ne sais pas mais au moins le ramasser et l’amène à un centre d’accueil. A Madrid je ne peux pas l’amener je lui ai dit, parce que je suis toujours en train de voyager et je ne pourrais pas m’en occuper correctement. Donc, nous avons continué à nous éloigner sur la route. La vérité c’est que je n’ai l’ai plus revu à travers les miroirs de voiture. Mais il est également vrai qu’après les heures qui ont succédées à ces faits, je n’ai pu pas concentrer mon attention sur une autre chose que de ressentir un profond chagrin et remords pour ne pas l’avoir ramassé. Deux années et demie se sont écoulées et depuis, souvent me viens à l’esprit cette « émouvante image d’un pauvre chien désespéré sur la route, avec ses yeux brillants en demandant de l’aide, tout en exprimant sa joie de repérer notre voiture. » J’ai raconté ce passage de ma vie à plusieurs reprises. J’ai prié pour lui, j’ai prié à Dieu pour qu’il me pardonne pour ma stupide réaction et conjecture de ne pas m’avoir arrêté, l’avoir embrassé, l’avoir invité à rentrer dans notre voiture, lui avoir donné de l’eau, à manger et lui avoir offert ma protection. Parfois même, j’ai pleuré, parce que l’image de ce jour-là, ne s’effacera jamais de mon esprit ni de mon cœur. « J’ai des remords, non seulement pour l’avoir mal fait, sinon pour le bien que j’aurais pu faire et que je n’ai pas fait ». « Bien faire les choses, c’est de continuer à pratiquer le Kenpo Fu-Shih. Ne pas les faire, c’est d’avoir échoué dans mes principes d’art martial »
Grandes Maestros
Dans ce nouveau DVD de Vovinam, Patrick Levet a voulu montrer les facettes de l’utilisation et du maniement du Bâton Vietnamien. Bien que peu connu, le bâton long vietnamien est, sans aucun doute, l’arme la plus importante de toutes les armes des arts martiaux traditionnels du Vietnam. L’école Vovinam, dans son programme officiel, propose la forme du bâton (Tu Tuong Con Phap) et les contre-attaques de bâton contre bâton (Phan The Con), sans expliquer les m o u v e m e n t s intermédiaires. Mais le bâton vietnamien va bien au-delà de ces deux facettes et Maître Levet propose 2 DVDs détaillés, sur toutes les applications des mouvements intermédiaires du Quyen Bâton. Ce premier volume comprend une série d’échauffement et d’exercices de musculation spécifiques du bâton, la garde, les principes fondamentaux, le maniement stylistique de l’arme, la défense contre le désarmement, les blocages et les esquives, les déplacements, ainsi que les techniques de combat. Une œuvre originale qui montre pour la première fois le Bâton Vietnamien de façon complète et approfondie.
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Arts du Japon
(Tactique) Heihouu... Le point d’altération
Depuis le début de cette nouvelle phase de notre travail en Europe, beaucoup de doutes sur les conditions et techniques nous sont arrivés, en nous donnant une bonne opportunité pour nous expliquer. Cette semaine, le doute vient d’un enseignant de Kenjutsu en Hongrie, qui a étudié le Bujutsu. Sa question est si la nomenclature correcte dans l’application du « Sotto Heihou » est Sotto ou « Sottoo ». Au départ, il y existe deux possibilités « ad infinitum » à cette question : Sottoo (avec le son du « o » étendu à la fin) - signifie évanouissement. Sotto - signifie silencieusement, secrètement.
La technique Sotto no Heihou, appliquée dans le Kenjutsu, signifie l’utilisation de la wakizashi, par une distraction après une attaque avec le katana, seulement peut faire référence à une forme d’attaque cachée, occulte. Logiquement Sotto est la forme correcte du son et la nomenclature de cette forme de Heihou. Dans le passé, les maitres faisaient référence à ce type de forme comme « SenKon » « L’âme de la guerre ». Vu en profondeur, c'est le moment où s’explique ce terme dans le dépassement de la mort devant un ennemi. L’esprit qui surmonte le danger et cherche en lui l’occasion. Dans ce cas, à ce moment on ne peut dépendre que de l’impermanence. Nous ne savons pas quand et où cette vie éphémère prendra fin. Ce corps est déjà hors de notre contrôle. La vie, à la merci du temps, se déplace sans arrêter ni un seul instant. Mushin ! Le combat qui s’établit par lui-même !... L’intérieur qui se manifeste en silence. Pour la plupart des chercheurs, on fait un Heihou parce qu’il est prémédité, mais ce n’est pas le chemin qui libère, parce qu’il est déjà séduit et capturé pendant le combat. L’esprit qui fait de l’intention le point d’attache, est déjà séduit. Certains prétendent aussi que le mieux serait d’utiliser cette forme sans une pré-anticipation, par le biais de la stratégie de l’envoutement. Toutefois, dans ce cas il ne serait pas un Heihou. Pour être libérés pendant le combat, il ne doit pas avoir d’intérieur, pas d’esprit... et ceci, est au-delà de l’espace et du temps.
Shizen tradition « Pour être libéré pendant les combats, ne doit pas avoir à l’intérieur, ne doit y avoir d’esprit... »
Arts du Japon
« L’homme sage atteint la sagesse sans érudition ; Il atteint son but sans se battre ; Identifie les choses sans les voir ; Il conquête sans intervenir. Ainsi, il finit sa journée sans voyager ». (Tao Te King)
Un autre exemple intéressant est le Yuki-chigai no Heihouu
Utilisé dans pratiquement tous les arts pratiqués par le Bugei, cette forme de Heihou établit la connexion naturelle avec la période de Sengoku Jidai, puisque dans ses structures du mouvement, la tromperie favorise la marge de la victoire. Cette forme de stratégie était utilisée dans le passé, avec l’aide d’un environnement qui faisait possible la confusion de l’Uke face à son attaque. C'est-à-dire, le Tori utilisait un mur, un grand arbre ou même le mouvement dans un bosquet, de façon qu’il couvre une partie de son corps. Quand cela n’était pas possible, on créait une gamme de mouvements qui confondent la coordination de l’Uke, en faisant qu’il se perde au long de son mouvement.
« L’homme sage atteint la sagesse sans érudition ; Il atteint son but sans se battre ; Identifie les choses sans les voir ; Il conquête sans intervenir. Ainsi, il finit sa journée sans voyager. » (Tao Te King)
Shizen tradition
Arts du Japon
Nous allons voir :
Yuki-chigai signifie se perdre le long du chemin. Lorsque celui-ci- le Tori-utilisait certains artéfacts comme ceux ici cités, il entraînait le Uke de façon qu’il avance dans le but de l’atteindre et même avant de terminer le mouvement, il complétait avec un petit recul en faisant croire qu’il avait perdu, ensuite, il surprenait avec une attaque. Dans le cas qu’il ne possédait aucun artefact et qu’il se sente forcé à tromper l’Uke, il exécutait des pas rapides, un déplacement latéral de pas pairs, pour que l’interruption soit exécutée dans un numéro impair. Ou dans l’intention d’une dislocation de six pas firmes vers la droite ; à mesure que l’Uke accompagne son mouvement, il recule cinq pas et avance en ligne droite directement vers l’adversaire, en faisant qu’il recule, sans se rendre compte, en l’obligeant à pivoter son corps, pour essayer de rester en face. Cette forme de mouvement était entrainée plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle paraisse naturelle et qu’elle ne dépende pas d’un certain nombre de pas. Certes, nous pouvons expliquer que dans n’importe quel mouvement, la vérité est relative et jamais absolue. Quand le Tori, par ses mouvements, dit qu’il n’existe pas de mouvement, il veut dire que le mouvement est composé uniquement de choses qui ne sont pas perçues. Si ce mouvement est compris ou non, cela dépendra de nombreux facteurs. Cela nous amène à la conclusion que cela dépend la façon dont le Uke comprend les choses.
Shizen tradition « Yuki-chigai signifie se perdre le long du chemin. Lorsque celui-ci- le Tori-utilisait certains artéfacts comme ceux ici cités, il entraînait le Uke de façon qu’il avance dans le but de l’atteindre et même avant de terminer le mouvement, il complétait avec un petit recul en faisant croire qu’il avait perdu, ensuite, il surprenait avec une attaque. »
Arts du Japon
Vu du point de vue de l’interdépendance, nous pouvons toujours concilier les deux vérités : relative et absolue. Pour ce faire, le Tori doit avoir un « Don ». Dans ce cas, ce mouvement signifie ne pas convoiter, ne pas être gagnant pour ne pas précipiter le mouvement. En termes stratégiques, on dit que ne pas être gagnant signifie ne pas l’atteindre. Le conduire comme en jouant un grand jeu. Dans ce contexte stratégique -Yuki chigai - bien que ce soit essentiellement « rien n’est de personne » ne nous empêche pas de nous faire avec les mouvements de l’Uke, afin que nous sachions le moment exact. Peu importe le moment de la modification de ses pas ce qui importe, c’est que l’effort est authentique. Lorsque nous quittons le chemin pour le chemin, nous arrivons au chemin. Comme beaucoup de stratégies de guerre ont conduit à la création d’autres, pour investir les bénéfices dans une situation de danger, dans un ensemble d’actions et de réactions, seule la connaissance ou l’expérience pourraient être la différence entre la victoire et la défaite.
Voyons-le à travers le Yamu-o-enai no heihouu
Yamu - o - enai signifie l’inévitable et représente la stratégie qui ne permet pas la défense de l’adversaire. Nous l’analyserons ici avec les deux participants vêtus avec Yoroi (armure). Tori et Uke sont sur les côtés opposés. Quand ils s’approchent, Uke prend l’épée et se situe en Seigan no Kamae. En s’approchant et en établissant un Ma-ai adapté, le Tori sort en Omote Nuki, en cherchant à atteindre le casque de Uke, en le forçant à une défense. Il est vrai que difficilement une attaque de katana causerait des
Shizen tradition « Yamu - o - enai signifie l’inévitable et représente la stratégie qui ne permet pas la défense de l’adversaire. »
Arts du Japon
dommages si elle atteignait le casque de l’adversaire, mais ce contexte fait partie de la stratégie pour entraîner Uke à une position favorable. Dans le Seiteigata, le blocage s’effectue en Tori no Kamae. Au moment où les deux lames se rencontrent, Tori sort un « tantó » inversé, afin que la lame soit collée à son avant-bras, restant cachée par son armure. Lors d’une attaque ascendante avec la main gauche qui la soutient, il essaye d’atteindre les artères de l’aisselle ou l’articulation du coude. Il convient de se rappeler que, comme Uke est habillé avec l’armure, l’attaque doit viser la partie interne du bras, où il n’y a aucune protection.
Voyons maintenant, le cas où Tori atteint l’aisselle :
L’humérus et l’omoplate sont unis par une capsule fibreuse et par des ligaments qui renforcent la capsule (coracoumerale et glenoumerale). L’artère axillaire est responsable de transporter le sang oxygéné vers le membre supérieur, à l’épaule et à la région latérale du thorax. En effet, c’est l’artère sous-clavière, qui change de nom à partir de la marge de la première côte et passe à s’appeler artère axillaire. Au cours de son trajet, naissent les artères thoraciques supérieures, thoracique acromial, artère thoracique latérale, sous-scapulaire, circonflexe antérieure de l’humérus, circonflexe ultérieure de l’humérus. Après passer par le bas de la marge du muscle rond majeur, elle passe à s’appeler artère branchiale.
Le traumatisme de l’artère axillaire est plus fréquent que celui de l’artère sous-clavière, représentant environ du 5 à 10 % des traumatismes vasculaires. En cas de lésion vasculaire avec des ecchymoses localisées, nous pouvons trouver la formation de pseudoaneurismes, résultant de la lésion partielle de la paroi vasculaire, avec dilatation séculaire, ou une communication entre les parois de l’artère et la veine, avec formation de fistules artério-veineuses. Nous pouvons voir ainsi que seulement la perforation rendrait possible l’évanouissement de l’adversaire. Ainsi s’explique la raison pour laquelle le Seiteigata se termine par une coupe du katana. C’est le cas après l’utilisation du « tantó ». Le Tori s’éloigne en mettent le poids du corps sur les hanches, en contractant le hara-étant donné que le katana n’est que dans sa main droite - et en utilisant les hanches comme un axe d’union entre les forces inférieures et supérieures du corps, en appuyant le poids sur la jambe avancée, en créant une coupe en Kubi Kesa Giri. Il est intéressant de noter que dans la pratique du Seiteigata, le Chiburi s’exécute et le katana est engainé avant le « tantó ». À cette fin, le Tori utilise l’avant-bras pour soutenir la Saya, en appuyant le Koiguchi sur la paume de la main qui tient le « tantò ». Le pouce dirige la Mine de la lame du katana et les autres doigts tiennent le « tantó » et la saya, pour réaliser le Notto. N’oubliez pas que la kisaki du « tantó » est retournée vers l’arrière, en pointant vers le coude et avec la Mine placée sur l’avant-bras.
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EntraĂŽnement
Sports de Contact Sports de contact:
Comment s'entraîner avec les équipements
Celui qui commence à pratiquer le Kickboxing au “Martial Arts Center” (Dinslaken, Allemagne) commence très rapidement à s'entraîner avec les pattes d’ours Le travail de shadow boxing lui permet de se rendre compte de ses propres difficultés dans l'application des techniques, même s'il n'a pas de problème à les réaliser devant le miroir ou avec le sac. Le travail avec pattes d’ours permet précisément d'évaluer les progrès personnels et les entraînements nécessaires pour réussir n'importe quel sport de contact. L'entraînement avec équipement est dès lors indispensable. Karim Rahhal possède une longue expérience de ce type d'entraînement. Au cours de sa carrière de kickboxeur et de combattant de Savate et de Muay Thaï, il a accumulé de multiples connaissances très précieuses qui lui ont permis d'acquérir une extraordinaire formation d'entraîneur. Sur la liste de ses méthodes d'entraînement, le travail avec équipement se trouve dans les premiers et occupe une place fondamentale. Quel autre outil d'entraînement exige des débutants, des pratiquants avancés et des professionnels autant de concentration, de précision et de dextérité? La patte d’ours est utilisée autant dans la Boxe
Texte:Wilfried Kleffken Photos:' Budo International Publ. Co.
Sports de Contact européenne que dans le Muay Thaï, le Kickboxing, le TKD ou le Karaté sportif. Bruce Lee accordait lui aussi beaucoup d'importance à l'entraînement avec équipement dans son JKD. Et là où la patte d’ours n'existe pas (pour des raisons économiques), les pratiquants lui cherchent un substitut. Ainsi, dans certaines régions du monde, les boxeurs frappent sur de vieilles semelles. Mais un champion ne s'entraîne pas qu'avec les pattes d'ours. La technologie nous a apporté une grande quantité d'accessoires d'entraînement efficaces: sacs, paos, etc. Tour le monde cependant ne sait pas les utiliser convenablement. Nous avons donc demandé à Karim, un expert en la matière, de nous préparer un travail sur la manière dont nous pourrions le mieux tirer parti de ce type d'entraînement. Dans cet article, nous analysons certains de ces accessoires mais si vous voulez en savoir plus, ne manquez pas la vidéo que nous sommes en train de vous préparer.
EntraĂŽnement
Entraînement avec équipement, efficace et indispensable
« Le sac et la patte d’ours ne sont pas interchangeables mais complémentaires. »
Dans tous les gymnases modernes, on trouve différents types de pattes d’ours correspondant à diverses formes d'entraînement: 1. La patte d’ours normale et courante possède une forme ovale et mesure approximativement 15x25 cm avec 5 cm d'épaisseur dans la zone d'absorption des coups. En Thaïlande, on peut trouver des pattes d’ours plus petites. Le gant garantit une saisie solide et permet ainsi d'éviter les lésions de l'entraîneur. Le rembourrage est très important, il doit absorber la force de l'impact de manière à protéger la main, mais il doit également être léger pour permettre à l'entraîneur une manipulation souple et agile. Le travail avec patte d’ours commence dès la phase de débutant. L'entraîneur dans ce cas reste immobile et l'élève apprend à exécuter les techniques lentement et en contrôlant. Ensuite, l'élève réalise les mêmes combinaisons, mais l'entraîneur, cette fois, bouge de manière continue. L'étape suivante consiste à augmenter la vitesse et la fréquence. L'entraîneur simule les mouvements d'un adversaire pour donner à l'élève la sensation d'un combat réel. C'est là l'objectif final de tout entraînement avec les équipements. 2. Le bouclier d'avant-bras ou pao mesure à peu près 35x18x10 cm. Les lanières se trouvant sur la partie
postérieure permettent de maintenir fermement cet accessoire face à des techniques aussi puissantes que les attaques de jambe et les coups de pied. L'utilisation conjointe de deux boucliers offre une protection suffisante pour s'entraîner aux middlekicks. Ce type de bouclier permet de travailler diverses techniques de Boxe: - Techniques de poing. - Techniques de pied-jambe. - Combinaisons des deux.
- Coordination et automatisation des mouvements. Dans une école de Muay Thaï, le sparring avec patte d’ours est pratiqué durant 5 à 10 rounds. Au cours d'une même session d'entraînement, on travaille systématiquement la résistance, la vitesse, les coups pied-poing et surtout la coordination. 3. Le grand bouclier pour les techniques de coups de pied mesure approximativement 75x35x15 cm et possède également des lanières
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« La patte d’ours, qui dépend beaucoup de l'entraîneur, est mobile, elle n'est pas fixe et il y a toujours des mouvements qui surprennent. On peut donc s'entraîner de manière dynamique et s'approcher assez bien du combat réel. »
de sujétion. Karim Rahhal préfère le rembourrage de mousse dure au coussin d'air (bien que ceux-ci pèsent moins lourds) car il offre plus de résistance à l'élève et donne plus la sensation de réalité. Ce bouclier peut être utilisé pour presque tous les coups de pied. Maintenu en bas, il permet d'entraîner intensivement les low-kicks. Et lorsqu'il est maintenu à une hauteur moyenne/haute, il permet de travailler et combiner toutes sortes de middle-kicks. 4. Le bouclier de ventre est une invention thaïlandaise. Il s'agit d'un rembourrage, grand et puissant, pour protéger une zone qui va de la partie supérieure au bas de l'abdomen. On le porte comme une ceinture et il possède une fermeture sur la zone postérieure du tronc. Il sert de préférence pour les combinaisons de techniques de mains et de jambes ainsi que pour les coups de genou et les crochets au corps. On s'en sert également pour les coups de pieds frontaux. Un bon entraînement combine le bouclier d'avant-bras et le bouclier de ventre car on peut ainsi dévier les coups de pied puissants avec les bras et les diriger vers la zone abdominale ou la poitrine.
Tout ces équipements permettent de réaliser une session complète d'entraînement. Karim Rahhal le fait de la manière suivante: - Echauffement en profondeur. - 5x3 minutes de patte d’ours (1 minute de repos). - 3x3 minutes de bouclier d'avant-bras (1 minute de repos). - 2x3 minutes de sparring patte d’ours et bouclier d'avant-bras et,
Entraînement pour les thaï-boxeurs, bouclier de ventre également (1 minute de repos). - Une variante accroît l'explosion, c'est l'entraînement avec les gants de Boxe (12-16 oz.) et la réalisation d'une série limitée de techniques qui seront appliquées rapidement et avec précision. - D'autres variantes peuvent être travaillées telles que le coordination vue-main qui est entraînée avec n'importe quel type de combinaisons de techniques pied-poing.
Nous sommes fiers de vous offrir ici l'interview de maître Karim Rahhal, un véritable maître de maîtres.
Budo International: Karim, tu as une extraordinaire réputation d'entraîneur de champions au plus haut niveau et l’on parle toujours de ton excellent travail avec les équipements. Comment et où as-tu acquis cette formation? Karim Rahhal: Dans mon pays, au Maroc. J'ai toujours été captivé par le Kickboxing et mon entraîneur, Mohammed El Makrum, m'initia à cette forme d'entraînement. Dès le début, je suis resté fasciné par cette méthode réelle et efficace et tous mes titres (jusqu'au Championnat d'Europe et aux Jeux Mondiaux) sont directement liés à cette modalité.
B.I.: Comment considères-tu aujourd'hui, depuis la perspective de l'entraîneur, l'entraînement avec les équipements? K.R.: Il est, d'après moi, absolument indispensable, indépendamment du niveau du combattant, qu'il s'agisse d'un débutant qui est
encore en train d'apprendre les techniques de base, ou d'un champion qui s'entraîne et perfectionne ses techniques pour améliorer son art. En tant qu'entraîneur, j'y vois également un aspect important du point de vue de la médecine sportive. Les ligaments et les articulations souffrent moins que, par exemple, dans le shadow boxing. Il est très important que les techniques ne terminent pas dans le vide.
B.I.: Il est évident que, pour toi, le travail avec les équipements, c'est "la grande école" du Kick et du Thaï-boxing. Mais comment considères-tu cela dans la pratique quotidienne des gymnases, surtout en Allemagne. Travaille-t-on de manière correcte? K.R.: Il est un fait que l'on s’entraîne les pattes d’ours avec passion surtout dans les pays pauvres. J'aimerais voir cette même passion dans les sports de contact en Allemagne. Il me semble que cette
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forme d'entraînement des athlètes n'est pas toujours pratiquée correctement. De nombreux entraîneurs ne sont pas capables, ou ne veulent pas, recourir à ce type de travail qui exige certaines capacités spéciales tant physiques que mentales. Mais, comprenez-moi bien, il y a ici, en Allemagne, de nombreux entraîneurs qui appliquent les équipements à un très haut niveau, par exemple, Detlef Türnau, Ralf Künzler, Jürgen Lutz et beaucoup d'autres.
B.I.: Tu associes les pattes d’ours à presque tous les types d'entraînements. Je te demanderais donc: pourquoi ne pas laisser tomber alors le travail du sac, par exemple? K.R.: Je sais que ta question est rhétorique. Il est évident que le sac est un accessoire indispensable. Le sac et la patte d’ours ne sont pas interchangeables mais complémentaires. Le sac est fixe, statique, ce qui est très utile pour travailler certaines choses importantes. La patte d’ours, qui dépend beaucoup de l'entraîneur, est mobile, elle n'est pas fixe et il y a toujours des mouvements qui surprennent. On peut donc s'entraîner de manière dynamique et s'approcher assez bien du combat réel.
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Sports de Contact B.I.: L'entraînement avec les équipements se rapproche pour toi de la réalité et dans la réalité, il y a toujours des risques. Que faire pour éviter les lésions? K.R.: C'est le travail de l'entraîneur. Il exige une bonne visée, une bonne vue et un timing précis. L'athlète doit confier à 100% dans son maître sinon il ne peut jamais appliquer ses techniques de plein contact. Si l'entraîneur ne met pas le bouclier adéquat, un coup de pied ou un coup de poing peuvent lui échapper et provoquer des blessures graves. D'autre part, l'entraîneur ne doit pas arrêter ou freiner les attaques trop vite ni avec une force supérieure à celle de l'élève, il faut travailler tout la trajectoire du coup. Enfin, si l'athlète réalise de manière inadéquate les combinaisons prédéterminées que lui a demandé de faire l'instructeur, l'issue peut être malheureuse. Certains knock-out impressionnants se sont produits dans cette situation.
B.I.: Si quelqu'un a la chance de pouvoir s'entraîner avec un bon instructeur, comment va-t-il structurer l'entraînement complet du Kick ou Thaï-boxing? K.R.: Personnellement, je fais attention à six éléments: la gymnastique et les étirements, la technique (shadow boxing, coups de pied), le sac, les pattes d’ours, le sparring et les entraînements de fond. Ces éléments ne sont pas arbitraires, ils sont complémentaires, un élément dépend et requiert l'autre. Il ne s'agit donc pas de négliger l'un au profit de l'autre. L'objectif poursuivi est atteint lorsque l'on prête attention à ce cycle qui doit être fréquemment répété.
B.I.: Nous comprenons pourquoi l'entraînement avec les équipements est aussi importante. Il ne s'agit pas seulement d'une appréciation personnelle de ta part mais d'une considération générale. Merci beaucoup. Nous te souhaitons beaucoup de succès dans ta carrière comme entraîneur de champions.
Krav Maga Israeli Survival System : la nouvelle frontière du Krav Maga. Après le succès du premier DVD, le Grand Maître Marco Morabito présente un nouveau travail consacré aux armes : les connaissances de Morabito dans le domaine civil et militaire se fondent dans un mélange explosif de technique et d’innovation. Rien n’est laissé au hasard et il n’y a pas de secret : avec « cognitio experimentalis » on examine avec grand soin et en détail les attaques à main armée plus fréquentes. On analyse différentes techniques avec les armes plus communes, mais en sachant qu’il n’y a pas un « modèle universel d’attaque », les types d’attaques sont illimitées ainsi que les modalités de défense. La technique est seulement la base d’études pour acquérir la maîtrise et la conscience du mouvement, mais le but est de rendre notre défense instinctive en raccourcissant le temps de réaction. Morabito, avec son Krav Maga Israeli Survival System veut briser les schémas et montrer au public quelque chose de complètement nouveau, loin des habituelles et anciennes techniques émulées depuis des décennies. Dans ce DVD la technique se fusionne avec l’expérience et tout prend des contours clairs et définis. Rien n’est laissé au hasard et les erreurs les plus courantes sont démasquées et analysées. Vous trouverez dans Krav Maga Israeli Survival System une nouvelle méthode de défense exceptionnelle et authentique.
REF.: • DVD/KMISS 2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Pratiquer les arts martiaux et les sports de combat est un mode de vie qui permet à force de persévérance d’apprendre à se connaître et à devenir une personne meilleure. Non pas meilleure techniquement et en combat mais surtout meilleure en tant qu’être humain. Malheureusement, de plus en plus de pratiquants, voire même de professeurs ou des maîtres d’arts martiaux et sports de combat, oublient cette notion de devenir meilleur pour faire le bien autour de soi, à travers notre compassion, notre respect et notre amour des autres.
Apprendre et transmettre le respect et l’amour à travers les arts martiaux plutôt que la haine
Jeet Kune Do « Beaucoup voit juste dans nos disciplines, un moyen de savoir se défendre, au lieu de voir un moyen de nous améliorer afin d’éviter autant que possible tout affrontement. »
B
eaucoup voit juste dans nos disciplines, un moyen de savoir se défendre, au lieu de voir un moyen de nous améliorer afin d’éviter autant que possible tout affrontement. N’est il pas vrai que tout combat évité est un combat gagné par la non violence ? Parfois, il est certes impossible d’éviter la violence mais celle-ci doit être absolument nécessaire. Néanmoins, on doit toujours tout faire afin d’éviter une confrontation, notre attitude lors d’une agression est souvent déterminante. En effet, si nous montrons de l’agressivité, il deviendra alors quasiment impossible d’éviter le contact physique. Donner du respect à une personne peut souvent permettre de désamorcer une situation explosive. On assiste malheureusement de plus en plus souvent à une attitude de guerrier de la part des pratiquants, attitude qui est enseignée afin, soit disant, de dissuader l’agresseur. Cela peut parfois fonctionner effectivement, mais dans la majorité des cas d’agression, le ou les agresseurs sont extrêmement déterminés et agressifs ; de ce fait, si on renvoie une image agressive et une attitude désinvolte envers eux, cela aboutira obligatoirement à la confrontation physique. De plus, lorsque ces individus vont engager le contact physique, ils seront encore plus violents et les séquelles physiques seront d’autant plus sévères.
D’autre part, la plupart des pratiquants qui prennent ces attitudes de guerriers n’en sont pas. Ils sont simplement d’honnêtes citoyens en paix, qui pratiquent pour leur loisir une discipline qui peut leur permettre de se défendre potentiellement, mais sans aucune certitude de résultat. On ne doit jamais oublier que, malgré tous les entrainements, on va développer de nombreux attributs qui nous permettront effectivement d’être plus « armé » qu’un individu non pratiquant, mais il faut aussi se souvenir que lors d’une situation réelle, la peur peut aussi nous paralyser et rendre impossible toute réponse.
Jeet Kune Do
« En effet, la pratique doit avant tout nous amener à nous connaître intérieurement et honnêtement. »
Si avant le début de l’agression physique, le pratiquant a joué le guerrier avec de l’irrespect, de l’agressivité et de la haine pour le ou les agresseurs, alors il payera très cher son comportement. Beaucoup de professeurs sont à présent dans une démarche commerciale, promettant monts et merveilles à leurs élèves. En leur promettant à demi-mots l’invincibilité, d’être intouchables car le système pratiqué est infaillible. Or nul n’est invincible et intouchable. Lors d’échanges de coups, tout le monde reçoit des frappes, sauf si on intercepte dès le départ les coups ou qu’on frappe en premier, mais dans ce dernier cas on deviendra l’agresseur. Mais il ne faut pas oublier qu’intercepter au début de l’action est très difficile et incertain, donc il faut être conscient que lors d’une agression, le pratiquant recevra des coups et que ces coups peuvent le mettre hors combat ou peuvent aussi le faire douter ou le paralyser par la violence déployée. C’est pour ces raisons que le fait de donner du respect et de l’amour autour de soi est important et fait parti à mon sens des valeurs principales de la pratique martiale et de la philosophie enseignée dans nos disciplines. En effet, la pratique doit avant tout nous amener à nous connaître intérieurement et honnêtement. On apprend à savoir ce qu’est la souffrance lors des séances et ainsi à la respecter ; ce qui nous permettra de ne pas utiliser la souffrance sur des personnes sans raisons valables. D’autre part, quand on pratique, on n’a pas de haine envers notre partenaire qui nous aide à progresser et pourtant celui-ci nous donne des coups lors de chaque séance. Néanmoins on sait que cela fait partie de notre progression et de notre entrainement.
Malheureusement, beaucoup oublie cela en dehors du dojo, ils respectent toutes les règles dans le lieu de leur pratique mais oublie tout en dehors. Bien entendu, dans la rue il n’y a pas de règles lors d’une agression, mais je veux dire ici que si on éprouve de la haine, celle-ci altère notre lucidité, notre jugement et surtout notre efficacité . Qui lors de ses premières séances d’entrainement, n’a pas un jour fait l’erreur de se précipiter sur son partenaire en sparring et a pris une bonne correction du fait de l’oubli de sa garde en donnant des ouvertures inconsidérées (frappe au foie par exemple en boxe et fin du sparring…) ? Lorsqu’on haït quelqu’un, on ne réfléchit plus et on lui veut tellement de mal que nous ne sommes plus conscients de
quoi que ce soit ; on peut soit être blessé ou tué ou alors tuer l’agresseur sans s’en rendre compte par un déchainement de coups incontrôlés. Les premières règles dans les salles de sports de combat n’est elle pas le contrôle de soi, le respect, l’amitié, donner une belle image de notre club et professeur… ? Toutes ces règles sont oubliées par beaucoup dans la rue, ils ne respectent personne, se croient supérieurs aux autres et ont une attitude agressive par leur regard ou posture envers ceux qui les entourent. Ils se mettent alors en danger, car la plupart du temps, plus un pratiquant joue le guerrier dans la vie de tous les jours, plus il sait que cela vient du fait qu’il joue un jeu car il est peureux en réalité. Son attitude va alors plus le desservir que dissuader les gens autour de lui. Les arts martiaux sont tellement formateurs et beaux, ils nous permettent de nous surpasser physiquement, mentalement et spirituellement. Pourquoi ne pas appliquer ce qui nous est transmis lors de nos séances d’entrainement, en respectant les gens autour de nous et en donnant de l’amour à notre prochain au lieu de nous comporter comme de faux guerriers qui transmettent une image absolument négative et contraire à la philosophie des arts martiaux ? Les moines Shaolin n’ont aucune agressivité pour autrui, ils pratiquent et prient, ils ne cherchent pas la confrontation physique ou du regard
car ils sont en paix à l’intérieur de leurs corps. N’est ce pas là la véritable arme de défense enseignée dans nos sports ? Est-il nécessaire de vouloir détruire tout le monde, se confronter aux autres, prouver que l’on est meilleur ou que notre école ou système martial est supérieur aux autres ? Quand je vois tout l’amour qui nous est enseigné par Sifu Dan Inosanto à travers les disciplines qu’il nous enseigne, j’ai ma réponse.
Si je dois retenir qu’une chose de Sifu Dan ce sera cet amour, ce respect des autres, et ce refus de la haine. Ne jamais utiliser la violence sauf en cas de nécessité absolue et même dans ce cas, l’irrespect et la haine ne permettront pas de gagner plus facilement le combat mais au contraire compliqueront et rendront impossible notre survie. Une fois de plus le rôle du professeur est primordial dans cette démarche.
« Les premières règles dans les salles de sports de combat n’est elle pas le contrôle de soi, le respect, l’amitié, donner une belle image de notre club et professeur… ? »
Sifu Alfred Johannes Neudorfer et Sifu Rosa Ferrante Bannera, fondateurs du Wing Tsun Universe, WTU, un mouvement qui se caractérise non pas par l’utilisation de techniques, mais de qualités, d’échanges, de principes et de concepts de mouvement, concentrent leur premier DVD sur Siu Nim Tao (SNT) ou les « 9 chemins ». Le SNT est la base du Wing Tsun, Wing Chun et le WTU. La compréhension même est la condition fondamentale pour tout ce qui vient ensuite, car si vous regardez comment les gens effectuent les séquences de mouvement, vous pourrez déduire de ce qu’ils seront capables de faire. Si quelque chose n’est pas correcte dans le mouvement, tout ce que le praticien développera par la suite sera incorrect. Les mouvements du WTU (formes) portent des fonctions inhérentes, desquelles peuvent dériver des applications. La signification des mouvements primaires, fait qu’ils dérivent en d’autres et qu’ils génèrent des applications basées sur des principes et des interactions qui aident à leur compréhension. Le WTU intègre également un « set » extra que ses fondateurs jugèrent nécessaire, en raison des circonstances actuelles. Le DVD comprend le Mouvement (forme) Siu Nim Tao, ses 9 applications et séquences, les séquences du 1 au 3 du premier mouvement avec partenaire (Chi Sao) ainsi qu’un entretien révélateur avec les fondateurs du WTU.
REF.: • DVD/WTU1
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Combat Hapkido
Grands Maîtres MYTHES ET LÉGENDES URBAINES Par le Grand Maître John Pellegrini
Dire que lorsque j’étais adolescent et je grandissais en Italie au début des années 60, les Arts Martiaux n’étaient pas populaires, serait un grand euphémisme. Il n’y avait pratiquement aucune salle de gym, académie, club et certainement aucune école d’Arts Martiaux qui fonctionnait comme une affaire. Les cassettes vidéo (l’ancien VHS / PAL) et, bien sûr, les DVD n’avaient pas été inventés. Il n’y avait aucun magazine d’Arts Martiaux (Black Belt Magazine a commencé à être publié aux États-Unis en juin 1961, mais il n’était pas disponible en Italie) et très peu des livres (en particulier sur le judo). Les films d’Arts Martiaux n’arriveraient au grand public jusqu’au début des années 70. Et, bien qu’il soit difficile à croire, il n’y avait pas Internet. Quand il s’agissait des Arts Martiaux, obtenir des informations précises, nouvelles des évènements actuels ou une éducation sérieuse étaient extrêmement difficiles (dans de nombreux domaines, pratiquement impossible). Parmi les nombreux camarades de l’école et du quartier avec lesquels je socialisais, seulement deux avaient des « connaissances » sur les Arts Martiaux, et seulement un d'entre eux avait entrainé le Judo dans une installation sportive du gouvernement. Je l’ai accompagné à quelques classes mais j’ai décidé que ça ne me plaisait pas et je ne suis jamais retourné. (Quelques années plus tard, j’entrainais en « Combat corps à corps » alors que j’étais dans l’armée, ce qui enflamma ma passion pour les Arts Martiaux pour toute la vie).
M
ais ce fut à ce moment -là, étant un adolescent sans soucis quand j’ai entendu le premier des nombreux « mythes » liés aux Arts Martiaux. Un ami m’a informé que chaque Ceinture Noire devait « enregistrer » ses mains et ses pieds comme « armes mortelles » dans le Département de la Police Locale. Il me dit ça sur un ton sérieux, sans un soupçon d’humour ou d’incrédulité. Et je l’ai cru ! Tels étaient les temps avant, contrairement à ceux d’aujourd'hui où une recherche rapide de Internet révèlerait que c’était une histoire stupide et complètement fausse. Quand j’ai commencé à entrainer sérieusement au début des années 70 aux Etats-Unis, je ne croyais plus en cette histoire et je m’étais rendu compte que c’était rien d’autre qu’une de ces « légendes urbaines » qui s’était racontée et répandue depuis si longtemps qu’elle était devenue un de ces « Faits » crus par des millions de personnes. Au cours des années, j’ai entendu ou lu plusieurs d’autres histoires sur les Arts Martiaux présentées comme des « Faits ». Des exploits impossibles ; Cassures, défaillances organiques (parfois pendant des semaines !) en raison des effets du Dim Mak (touche de la mort) ; Ecoles secrètes (et illégales) de Ninjutsu où vous apprenez à devenir un assassin Ninja (mais si elles sont secrètes, pourquoi elles sont annoncées dans l’annuaire téléphonique ?) ; Des exploits incroyables de lévitation et même de vol ; Capture de balles et de flèches, etc... La plupart de ces histoires sont simplement des mythes et ces exploits surhumains impliquent des tours de magie et de la tromperie comme dans un spectacle de magie de Las Vegas. Malheureusement, à mon avis, ces histoires et démonstrations fausses endommagent l’image réelle des Arts Martiaux, en produisant de faux espoirs, de la peur ou du ridicule au le public
Grands Maîtres en général. Ce n’est pas une bonne chose pour notre affaire. Mais heureusement, nous vivons dans « l’ère de l’information » et, avec une recherche assidue, nous pouvons toujours trouver la vérité sur une histoire et la réalité scientifique derrière toute exposition surhumaine. Donc, imaginez-vous ma surprise quand on m’a dit que le plus ancien et le plus ridicule des mythes des Arts Martiaux était en réalité... VRAI ! Pour expliquer cette découverte surprenante, nous avons besoin d’une petite information d’avant et nous devons reculer rapidement jusqu’en 2014. A cette époque, un de nos élèves de Combat Hapkido, un Agent Survivor du FBI (beaucoup d'entre eux entrainent notre système) fut réaffecté de Virginie à l’île de Guam, un territoire des États-Unis en Micronésie (sur l’Océan Pacifique occidental), avec une population d’environ 170.000 hab. Après avoir été quelques mois, il a pris contact avec mon bureau pour partager avec moi l’incroyable loi existante à Guam, que j’énonce à nouveau ici in extenso. Article 6200 du Code de Guam : « Toute personne experte dans l’Art du Karaté ou du Judo, ou n’importe quel Art physique
Combat Hapkido « Ecoles secrètes (et illégales) de Ninjutsu où vous apprenez à devenir un assassin Ninja (mais si elles sont secrètes, pourquoi elles sont annoncées dans l’annuaire téléphonique ? »
Grands Maîtres similaire où les mains et les pieds sont utilisés comme des armes mortelles, doit nécessairement s’enregistrer dans le Département des Impôts et Revenus ». Elle était là... la légende urbaine à laquelle je croyais quand j’étais adolescent, jeune et naïf, mais que, plus tard dans la vie, j’ai découvert que c’était un mythe stupide ... c’était vrai, au moins dans un endroit dans le monde. Toutefois, une différence intéressante entre le vieux mythe et la loi de Guam était que plutôt que de s’Enregistrer auprès de la Police, vous deviez le faire avec l’Administration Fiscale (qui, dans la plupart des endroits dans le monde, a plus de puissance et plus d’autorité que la Police) ...cela fait vous demandez quel est leur vrai boulot ? Article (62104) du Code définit légalement qui est un « expert » : « Expert en Karaté ou en Judo qui doit s’inscrire par les dispositions du présent article est une personne formée dans l’Art du Karaté, Judo ou d’autres techniques de combat corps à corps, où on utilise les mains, les pieds ou d’autres parties du corps comme des armes et qui ait au moins, complété un niveau de formation et où on lui a décerné une ceinture ou un autre symbole qui démontre sa maîtrise en cet Art ».Donc, selon cette loi, si une personne est une ceinture jaune avec au moins un niveau de formation qui donne des coups avec la tête ( ou autres parties du corps) à quelqu'un dans un combat, alors c’est un « expert » et c’est mieux qu’elle soit enregistrée dans le Bureau des Impôts ou elle aura de sérieux problèmes. Cette loi surréaliste se poursuit dans l’Article 62106, indiquant ce qui arrivera si vous utilisez vraiment toute technique d’Art Martial : « Seulement un expert en Karaté ou en Judo enregistré qui ensuite soit accusé d’avoir utilisé son Art dans une agression physique sur une autre personne, avec sa déclaration de culpabilité, sera considéré coupable d’agression grave ». Sur cette base, nous devons comprendre que 1) puisqu’on dit « expert, il », la loi ne s’applique pas aux femmes ; 2) comme « agression sur une autre
Combat Hapkido « Après avoir lu (plusieurs fois), le courrier électronique que j’ai reçu de l’agent du FBI, j’ai senti que je regardais un épisode de The Twilight Zone (la populaire série de télévision diffusée entre 1959 et 1964) et je ne savais pas si je devais rire, être en colère ou juste étonné. »
Grands Maîtres PERSONNE » est légal, donc, d’utiliser des techniques d’Arts Martiaux sur les animaux de la ferme et les animaux domestiques. Et en outre, que signifie : SEULEMENT « un expert en Karaté ou en Judo enregistré » sera coupable « d’agression grave » ? cela semble être une incitation à NE PAS s'enregistrer ! Alors, que se passe-t-il si un Street-fighter, de 130 kg sans formation en Karaté ou en Judo, frappe quelqu'un jusqu’à le mettre KO avec ses mains et ses pieds, obtient-il une autorisation pour partie du « grave » de l’accusation ? Et il est également clairement exempté de toute obligation fiscale ! Et, quelque chose d’aberrant, l’aspect plus inquiétant de cette loi absurde c’est qu’elle ne fait absolument pas mention aux exceptions d’utiliser les techniques d’Arts Martiaux dans des situations d’autodéfense légitime. Après avoir lu (plusieurs fois), le courrier électronique que j’ai reçu de l’agent du FBI, j’ai senti que je regardais un épisode de The Twilight Zone (la populaire série de télévision diffusée entre 1959 et 1964) et je ne savais pas si je devais rire, être en colère ou juste étonné. L’histoire serait comique si elle n’était pas vraie, mais, malheureusement, elle est vraie. Du fait, elle est même apparue dans un article publié dans le Washington Post en mars 2014. La première leçon que nous pouvons tirer de tout cela : Vous ne devez jamais prendre votre liberté pour acquise ! Les gouvernements cherchent toujours à étendre leur pouvoir et le contrôle de tous les aspects de votre vie avec des lois, des règlements et des impôts. La seconde est que la prochaine fois que vous entendiez ce qui semble être une légende urbaine ou que vous doutiez qu’une histoire soit vraiment un mythe ou une légende urbaine, ne soyez pas trop prompt à la rejeter... elle peut être VRAIE... quelque part.
« Vous ne devez jamais prendre votre liberté pour acquise ! Les gouvernements cherchent toujours à étendre leur pouvoir et le contrôle de tous les aspects de votre vie avec des lois, des règlements et des impôts. »
Keysi
Petites bouteilles, grands messages.
Lorsque le monde des arts martiaux est devenu visible en Europe, la sensation était celle de la découverte d’un océan qui poussait de petites bouteilles avec de grands messages. Des milliers de bouteilles continuent à arriver, mais sans aucun message.
Keysi, méthode et technique
Nous ne pouvons pas abandonner la technique. Les techniques sont utiles parce qu’elles vont nous permettre de reconnaître notre mécanique corporelle, nos leviers corporels, notre centre de gravité. La technique nous apprend à reconnaître notre corps, ses capacités et ses faiblesses. Ces connaissances seront nos outils de travail et la technique sera le pont entre notre corps et notre esprit. Avec une bonne méthode et un travail technique correct basé sur la personne, vous pouvez avoir un bon niveau technique, même vous pourriez atteindre un niveau que vous n’auriez jamais autrement obtenu en
beaucoup de temps. Un travail technique exécuté de façon correcte à être exécuté incorrectement, a des conséquences importantes.
Au Keysi toutes les techniques sont valables ? Non, toutes les techniques ne sont pas valables, une technique sera très utile pour un développement en particulier, mais la mauvaise technique peut également être un obstacle, cela dépendra uniquement des objectifs à atteindre. L’Instructeur de Keysi, aura toujours la bonne technique car il est notre pont de transmission et de reconnaissance de notre physique, mais ce sera aussi un moyen de profiter en faisant de l’exercice. Un élève a besoin de la technique parce qu’il n’est pas encore conscient et la compréhension doit encore venir peu à peu, parce qu’il pense encore à la technique et il a besoin de cette période de développement pour créer un pont entre l’expression corporelle et être conscient. C’est à quoi sert la technique, dans un premier temps il nous semble que la technique est notre expression, il s’agit d’une fausse perception, il ne suffit pas seulement de savoir la technique, il faut le temps nécessaire pour qu’arrive le moment où le corps abandonne la technique et seulement il est expression, bien sûr cela se produit uniquement après un énorme travail physique et une introspection et la technique sera le pont pour arriver à l’expression. La
Keysi
« Nous ne pouvons pas abandonner la technique. Les techniques sont utiles parce qu’elles vont nous permettre de reconnaître notre mécanique corporelle »
Keysi
capacité d’observation est la qualité d’être conscients et alertes, c’est le Keysi. Il ne s’agit pas de l’action en ellemême, sinon la qualité que vous pouvez imprimer à l’action. La technique vous rend conscient de chacun de ces mouvements, en faisant que toute la mécanique de votre corps soit impliquée dans chaque geste, elle vous apprend à être un observateur de votre corps et peu à peu le corps et l’esprit créent un étroit lien en construisant ce pont. La technique nous aide à atteindre l’objectif, mais nous ne devons pas oublier que la technique n’est pas le but.
Quand sait-on qu’on a atteint l’objectif ? Vous savez que vous êtes arrivé lorsque vous exprimer ne vous exige aucun effort. Au Keysi nous aimons nous amuser pendant la classe, c’est une forme naturelle de nous détendre en profitant de la classe tout en gardant notre identité, en restant conscients à tout moment du pourquoi de ce qu’on fait et pour quoi on le fait, avec des
« Nous ne pouvons pas abandonner la technique. Les techniques sont utiles parce qu’elles vont nous permettre de reconnaître notre mécanique corporelle. »
Keysi objectifs de développement clairs, étant donné que l’expression ne peut pas arriver grâce aux efforts. S’il y a de la tension il n’y a aucune relaxation et s’il y a de la tension, elle devient un obstacle.
Le Keysi semble très simple. Il semble et il l’est, mais comme je l’ai dit, nous devons travailler. Nous pouvons observer les mouvements du Keysi et penser qu’avec l’expérience que nous avons, mettre les mains sur la tête et faire comme si nous la lavions, n’est pas compliqué. Alors vous pensez que quelque chose de si simple, peut vous aider ? L’ego personnel va vous dire que vous n’avez rien à apprendre, l’ego cherche toujours des choses difficiles, parce que si quelque chose est difficile, il y a un défi et s’il faut surmonter une difficulté alors vous sentez que vous obtenez un bénéfice. Plus de difficulté, plus d’attraction, mais mettre les mains sur la tête ne vous servira pas beaucoup si vous ne savez pas quoi faire. Un mélange des techniques de différents styles dont ses bases et fonctionnement sont différentes, n’apporte jamais de bonnes conséquences. Les mouvements au Keysi sont structurés depuis un avant, un pendant et un après. Un travail développé à travers de l’esprit, avec un résultat, l’expression physique dans les reconstitutions plus brutales imaginées. Si vous pensiez que le Keysi était facile et je vous assure qu’il l’est, mais seulement si vous le voyez depuis votre intérieur. Adopter des positions de Keysi ne résout pas la situation si vous ne savez rien de l’esprit Si vous voulez un véritable défi cherchez moins dans votre Je extérieur et recherchez plus loin dans votre Je intérieur. Les techniques de Keysi sont basées sur une étude de la mécanique quantique pour arriver à une connaissance très approfondie de nos esprits, issues d’une longue expérimentation et analyses de résultats et de conséquences dans tout son développement.
Nous sommes heureux de vous présenter le 2ème DVD du Groupe KMRED. Cette vidéo qui porte le nom « CONCEPT et PEDGOGIE » a pour objectif de vous faire découvrir une partie du concept Krav Maga Recherche Evolution et Développement ainsi que la pédagogie qui est développée au sein de notre Groupe. Les différents exercices que vous découvrirez dedans, n’ont pas pour but de vous en mettre « plein la vue » et ne ser vent pas à vous démontrer nos aptitudes combatives car notre priorité ici, est d’expliquer comment nous préparons nos élèves à devenir des « guerriers » capables de « s’adapter » au différentes évolutions d’un combat de rue.
REF.: • DVD/KMRED-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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WingTsun « À mon avis, ces dernières années, les praticiens de Wing Tsun, trop axés sur l’étude des programmes et « re-contre-programmes », sections, examens et d’autres questions qui ont peu à voir avec l’entrainement. »
Taows Academy En créant des entrainements logiques...
Si nous voulons obtenir une réelle évolution dans notre système de combat, nous devrons choisir entre deux options : 1) cloner le système d’entrainement que nous avons appris (2) déterminer les objectifs et adapter le plan d’entrainement aux objectifs que nous voulons atteindre. Évidemment, je préfère la DEUXIÈME option et j’espère que vous puissiez comprendre ma façon d’enseigner ainsi que suivre mon raisonnement sur les lignes de ce mois-ci...
L
orsque nous parlons de combat nous devons tenir en compte deux choses : nous et l’ennemi. Si nous pensons à notre entrainement, nous serons d’accord qu’il faut centrer tout en relation directe avec nos ennemis potentiels. Si nous regardons le combat et les ennemis avec perspective et avec des objectifs clairs de combat, nous devrons nous demander : où concentrer les zones d’attaque dans un combat réel ? Il y a deux zones de notre corps qui sont impossibles de durcir : les yeux et la trachée. Le reste du corps grâce à des exercices d’endurcissement, avec des techniques de chikung ou tout simplement des gens qui, par nature, sont plus résistants/tolérants à la douleur peuvent se durcir. C’est la même chose, lorsqu’on nous frappe, la douleur n’entravera pas de continuer à se battre ou à essayer d’imposer notre propre stratégie de combat. Mais, ces deux zones, il n’y a aucun moyen de les durcir. Ni même les plus fort des combattants de MMA ou le lutteur de rue plus endurci par mille batailles, lorsqu’ils
WingTsun reçoivent une grande pression sur les yeux, veut poursuivre le combat. C’est un coup qui laisse inopérant à l’être humain. Pour plusieurs raisons. Les yeux ne sont pas protégés par des muscles ou par des os. Juste une légère couche de peau et des capillaires sanguins protègent le globe oculaire. En outre, lorsqu’on est « touché » le mécanisme naturel de protection de l’être humain, fait pleurer intensément pour nettoyer et soigner les possibles blessures produites par cette « agression ». Pour attaquer ces objectifs nous devons savoir un élément important : il faut une technique raffinée pour être en mesure de frapper un adversaire sur ces zones. Dans le cas de la trachée, un traumatisme de la région trachéale bloque l’apport de l’air chez l’être humain. C’est très traumatisant et désactive totalement l’agresseur. Ces deux points sont les principaux objectifs du 90% des attaques du Wing Tsun au niveau avancé. Je suis parfois étonné de la subtilité avec laquelle les coups dans les sections avancées sont conçus... C’est une étude approfondie de l’anatomie humaine, la connaissance des points vulnérables de l’être humain et en même temps, de l’utilisation parfaite de la biomécanique des êtres humains pour être en mesure de frapper sur ces zones. Sans doute, il y a beaucoup à pratiquer dans ces programmes avancés. Afin de comprendre les méthodes et les techniques pour attaquer ces zones, nous devrons connaître en profondeur les techniques de notre style et le fond qu’il y a derrière elles. Dans ce cas, nous pouvons étudier en profondeur les sections du Biu Jee Tao. Ces techniques nous montrent une excellente gamme d’attaques sur
Taows Academy ces zones et comment arriver à être hors de la ligne de pression lors de l’attaque de l’adversaire. En outre, les idées contenues dans ces formes, nous montrerons comment continuer à attaquer l’ennemi, même si nous sommes déséquilibrés ou sous pression de l’adversaire. Il est très important le concept d’ATTAQUER malgré si on est sous pression. Nous pensons, que la particularité propre du Wing Tsun nous montre la nécessité d’apprendre à attaquer... non pas à nous défendre. C’est pour ce motif tres curieux, à mon avis, pourquoi nous invertissons des milliers d’heures d’entrainement sur l’utilisation des « défenses », alors que dans notre système, l’entrainement de « défense » comme tel N’EXISTE PAS... Pour une bonne raison, Bruce Lee a appelé son système « Jee Kune Do » (Le Chemin du Poing INTERCEPTEUR). À mon avis ce qu’un praticien de Wing Tsun devrait entrainer tout au long de sa vie est comment attaquer l’adversaire... jamais « comment se défendre » des attaques de
« Il y a deux zones de notre corps qui sont impossibles de durcir : les yeux et la trachée. »
WingTsun
« À mon avis ce qu’un praticien de Wing Tsun devrait entrainer tout au long de sa vie est comment attaquer l’adversaire... »
Taows Academy l’adversaire. Ou au moins ne pas se concentrent sur la défense comme une stratégie valide pour s’affronter à un ennemi plus fort et plus corsé (presque tous les cas en situation de combat réel). Parfois, je plaisante avec mes élèves et je leur propose une situation imaginaire dans laquelle je leur expose quelque chose comme ceci : «.. .il y a une arme de frappe et il faut choisir d’attaquer avec elle ou essayer de se défendre de l’adversaire qui va nous attaquer avec elle... que préférez-vous faire ? vous défendre ou attaquer en premier ? Le 100% répondent avec un sourire : ATTAQUER !!! Par conséquent... Pratiquons dans la ligne de ce que nous voulons obtenir. Peut-être la suivante question devrait être : Comment apprend-on à attaquer ? en nous défendant ? Je ne crois pas. Nous pourrions utiliser plusieurs comparaisons pour
WingTsun transmettre l’idée que l’entrainement principal de notre style doit se concentrer en apprendre à attaquer... Bien que nous devions être convenus de l’importance de développer des systèmes d’entrainement qui nous apprennent à attaquer de la façon correcte : à courte distance, avec puissance, vitesse et précision. Après cette longue réflexion, je reviens au sujet dont je parlais au début de l’article de ce mois-ci... Si vous avez suivi avec attention le fil, vous serez capables de reconnaître les PHASES que j’ai décrit : 1) Déterminer les Objectifs 2) Etudier nos points forts et faibles 3) Etudier l’ennemi 4) Rechercher les techniques et les tactiques qui nous offre le style Wing Tsun Kuen 5) Créer des exercices pour la réalisation de ces objectifs Quand nous parlons de CREER des Systèmes d’Entrainements Logiques nous faisons référence à cela... À mon avis, ces dernières années, les praticiens de Wing Tsun, trop axés sur l’étude des programmes et « re-contre-programmes », sections, examens et d’autres questions qui ont peu à voir avec l’entrainement. Ils se sont trop concentrés sur accumuler des techniques et des techniques sans objectif clair. Ici, nous avons un objectif clair : nous devons améliorer nos attaques pour par la mobilité obtenir de la concentration, de la puissance, de la vitesse et de la précision. Dans chaque phase de l’entrainement ou de l’apprentissage, il doit toujours exister une ligne argumentaire très claire. Un où commencer et un où nous voulons arriver. Une fois que nous
« Lorsque nous parlons de combat nous devons tenir en compte deux choses : nous et l’ennemi. »
WingTsun différencions ces lignes directrices, nous pouvons établir quel sera notre itinéraire et les formes de notre chemin. Le Wing Tsun d’il y a 20 ans, était absolument clair. Les plus illustres praticiens de ce système, se sont confrontés à des centaines d’adversaires en utilisant une stratégie très simple et très claire : si on rentre dans ma distance, j’avance de manière décisive et je frappe sans cesse à l’adversaire qui tente d’envahir ma distance... Peut-être ce n’est pas le meilleur plan dans le monde... mais c’est un début. C’est un plan clair, concis et simple : ET ÇA FONCTIONNE et ou du moins ça a fonctionné pendant de nombreuses années. Sans doute les critiques et les détracteurs de ce système commenceront avec leur « oui mais "... mais, je pense que personne ne peut discuter la force et l’efficacité avec
Taows Academy lesquelles le système Wing Tsun s’est ouvert un chemin en Europe cela fait maintenant plus de vingt ans... Eh bien, le temps s’est écoulé, les ennemis ont changé... donc nous avons deux options : Vivre des « gloires passées » ou bien Créer des systèmes qui développent notre système. Que choisir ? Pour moi, c’est très clair En avant !! Sifu Salvador Sanchez TAOWS Academy
REF.: • DVD/TOYAMA-2
Ce DVD est le résultat, promu par la filiale espagnole du Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR – Spain Branch) pour faire connaître le contenu technique du style Toyama-Ryu tel et comme il se pratiquait au Honbu Dojo du ZNTIR à Machida, Tokyo, sans modifications, ni altérations. Telle est la fidélité du programme, que c’est son président et chef de la technique, Yoshitoki Hataya Sensei, qui accompagné par quelques membres, exécute tout le recueil du programme actuel, afin que vous puissiez trouver la structure de base de la méthode qui s’applique, depuis les exercices codés d’échauffement et de préparation, en passant par les exercices de coupe ; les gardes ; les Kata de l'école, y compris ceux de l'Académie Toyama de l'Armée, ou Gunto Soho et son explication ; le travail à deux de Kumitachi, comme de Gekken Kumitachi et la pierre angulaire sur qui repose le Toyama-Ryu, c'est-à-dire le Tameshigiri ou exercices de coupe sur une cible réelle. Le Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) est l'organisation qui actuellement, une fois examinés et appropriés les concepts et la méthodologie d'une école procèdent d'une méthode de combat réel, vise à perpétuer cette tradition et les formes originales grâce à un système qui unifie le corps, l'esprit et l’âme de façon réaliste et efficace. Grâce à l'engagement de quelques diplômés de l'Académie Toyama de l’Armée (Rikugun Toyama Gakko), qui continuèrent en secret à maintenir en vie la technique jusqu'à la levée des interdictions et le retour de la souveraineté au peuple japonais, aujourd'hui nous pouvons connaitre un style d’escrime encadré entre les actuelles écoles de Iai-Do. Il s'agit d'un DVD complet en différentes langues qui s'avère être une source précieuse pour les chercheurs et les praticiens de l'épée japonaise, ainsi que pour les artistes martiaux en général, ou pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du Japon et à sa dernière guerre mondiale. C’est une énorme chance de pouvoir observer les techniques qu’il contient et pour des nombreux chercheurs sérieux, ça vaut la peine e l’'avoir dans leur bibliothèque. Les praticiens du style nous souhaitons partager équitablement les connaissances de notre école d’escrime japonaise, dans l’espoir, qu’en même temps, les valeurs internes de ces hommes d'armes imprègnent les nouvelles générations et permettent entrevoir une leçon salutaire d'une forme traditionnelle très différente à l'actuelle approche des disciplines de combats d’origine japonaise.
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Brazilian Jiu Jitsu
VACIRCA BROTHERS JIU JITSU
La « réinvention » des principes du Jiu-Jitsu (1ª partie) Le Principe de base : La Patience
Dans notre Gracie Jiu-Jitsu, le « principe » de la lutte a plus à voir avec la préparation, qu’avec la « conclusion ». Une attaque précipitée et non préparée a très peu d’effet et en fin de compte, peut-être être perdue. Par conséquent, la « patience » est l’un des principes plus importants de la méthode Gracie. Le Jiu-Jitsuka apprend à se concentrer sur le développement bénéfique. Cela est valable pour toutes les domaines du Jiu-Jitsu, mentaux, physiques ou humains, que ce soit éthique, respect, valeur, disposition, cordialité, amitié, etc... Dans un combat, la « première phase » est, bien sûr, une partie très importante de l’ensemble, et c’est aussi une règle importante que m’a appris mon Maitre Pedro Hemetério, : « Qui contrôle le Centre (de l’adversaire) et qui peut s’adapter souplement et libre d’émotions, en utilisant bien l’énergie, a déjà le combat à moitié gagné. » Adopter la position correcte est sans doute une des tactiques de combat plus importantes. Vous devez être en mesure de maintenir la pression contre l’adversaire, ' 2016 Franco Vacirca, Sandra Nagel ' pictures by Alicia Fr hlich
Brazilian Jiu Jitsu mais sans perdre votre propre force physique et énergie. Il faut toujours avoir suffisamment d’espace pour s’adapter avec souplesse et de façon appropriée à la situation. Pendant tout le temps et surtout au début, il est important de traiter les attaques avec parcimonie. Une attaque incorrecte offrira à l’adversaire une variété de contre- techniques ou de possibilités. Le Jiu-Jitsuka intelligent, avec des années d’expérience et de développement personnel, apprend à bien connaitre son adversaire et à intercepter ses mouvements. Les débutants font souvent l’erreur d’attaquer leurs adversaires dès le début. Cela peut être utilisé par un Jiu-Jitsuka expérimenté contre eux, pour les faire sentir impuissants en quelques secondes. Les débutants sont très « carrés », et par conséquent leurs attaques peuvent souvent se voir à distance. Contrairement à un expérimenté Jiu-Jitsuka, qui peut utiliser les techniques de manière souple et très flexible. L’objectif de chaque débutant est qu’il ou elle apprenne à réaliser cet « arrondissage » dans l’application des techniques. Cependant, cela est plus facile de dire que de faire, parce que pour le faire, il faut consacrer suffisamment de temps à l’entrainement - quelques mois – d’une seule technique ou mouvement. Dans notre entrainement de Jiu-Jitsu, les techniques, avant de les utiliser en sparring libre, également jouent un rôle important, car le JiuJitsuka apprend à mémoriser le mouvement. L’exercice intensif et très technique des techniques individuelles, ou des séries courtes continues des techniques (combinaisons), améliore la circulation et sert à élaborer un enchainement naturel du mouvement. L’exercice aide aussi surtout les lutteurs plus passifs de Jiu-Jitsu, qui sont souvent contraints de leur rôle passif, à assumer un rôle « moins conservateur ». Au Jiu-Jitsu, nous n’avons rien contre un rôle passif ; Au contraire, il pourrait même être une retraite de la vie.
Le principe de base : Timing
Une des erreurs plus courantes dans la pratique de la synchronisation est qu’il ne s’agit pas seulement du timing mais qu’il est étroitement lié à ce qu’on appelle « Kuzushi » (en japonais), c'est-à-dire, déséquilibrer l’adversaire. La majorité des artistes martiaux connaissaient le mot Kuzushi en Judo, Aïkido, etc., car ici la « rupture » de l’équilibre de l’adversaire devant l’action réelle (mise au sol) est très importante pour abattre l’ennemi efficacement. Le Kuzushi est également important dans la lutte au sol et tous ceux qui sont impliqués dans la lutte au sol sont bien conscients de cela, parce que qui essayera d’attaquer ici à l’ennemi d’une position fixe sans obtenir que son adversaire se déséquilibre, ne sait pas beaucoup sur le travail au sol avancé. Le timing aussi nous oblige à être au bon endroit au bon moment. Aussi souvent on dit que le plus rapide gagnera. Au lieu de cela, je préfère utiliser le terme « « enchaînement naturel du mouvement », parce que je peux mieux expliquer ce principe de Jiu-Jitsu. La rapidité me sonne à simplement « courir » ou être rapide en faisant le mouvement. Mais je me comporte comme si j’avais à faire un court et précis « sprint » au bon moment. Alors, qu’est-ce qui nous bouge tout d’abord ? la pensée ou le sentiment ? Probablement comme dans la vie même une combinaison des deux. On sous-estime souvent l’aspect mental dans les combats. En fait, les vrais Maîtres ont été en contact intensément aussi avec notre JiuJitsu. La vitesse peut être utilisée pour faire une seule technique rapide,
« Une des erreurs plus courantes dans la pratique de la synchronisation est qu’il ne s’agit pas seulement du timing mais qu’il est étroitement lié à ce qu’on appelle « Kuzushi » (en japonais), c'est-àdire, déséquilibrer l’adversaire. »
Brazilian Jiu Jitsu mais l’enchaînement naturel du mouvement » sert à unir la pensée et le mouvement et l’appliquer au bon moment. Le timing a aussi quelque chose à voir avec « l’anticipation » au Jiu-Jitsu, pour reconnaître l’action suivante de l’adversaire. Par conséquent, on est obligé de « voir » autour de nous pour éviter ou réprimer les options possibles et les contra-actions. Le sentiment de sérénité et d’équilibre, la longue expérience, coïncident avec l’attente de notre action. Une fausse sécurité peut nous conduire à la décision erronée à un moment donné. Donc, on peut dire une fois encore qu’un Jiu-Jitsuka expérimenté fera rarement une technique de fermeture dans les 30 premières secondes d’un combat sinon qu’il étudiera le mouvement de l’adversaire pour trouver une position favorable pour lui avant d’aller à l’action finale. Ce mouvement crucial aide au résultat et détermine le succès ou l’échec de notre action. Pour pratiquer et améliorer le timing, il ne faut pas trop se concentrer sur « l’anticipation » de notre succès. Toute personne qui voit la situation calmement et silencieusement probablement reconnaîtra ce que l’adversaire pense et va faire. Quiconque est préoccupé par le timing, exerce aussi ses tactiques avancées, donc il croit également en la création de différentes options. Dans un combat réel, il faut limiter les possibilités de risque afin de mieux comprendre les possibilités opposées. Dans un Randori, on peut également vivre ces comportements de risque en silence et faire face au partenaire avec plus de sérénité. L‘entrainement du timing est, par conséquent, très étroitement lié à la préparation mentale et émotionnelle. Par conséquent, il est nécessaire de garder l’esprit ouvert, chercher des options, faire confiance au sentiment et ne pas penser qu’une anticipation serait une conclusion gagnante, mais limiter les risques et les mouvements opposés. Si ce plan fonctionne, alors nous devrions être maintenant au bon endroit au bon moment, et notre action finale devrait finir avec succès. Ceux qui aiguisent les sens dans le Jiu-Jitsu sont plus susceptibles d’arriver à ce stade, indépendamment de leurs attributs physiques et athlétiques ou s’ils sont des hommes ou des femmes. Le mouvement utilisé, soit attaque ou une défense, devient une mesure intuitive et donc on atteint l’objectif souhaité. Si l'on apprend à travailler sur son timing, on améliore beaucoup d’aspects de son Jiu-Jitsu. Plutôt que de vivre dans une bulle et avoir une
vue de tunnel, notre Jiu-Jitsu devient plus spontané et plus efficace.
Le principe de base du Jiu-Jitsu : La Précision
Comment faire pour obtenir la précision de façon naturelle ? Probablement en entrainant régulièrement et systématiquement, ce qui peut être pour beaucoup un problème. La plupart des débutants en Jiu-Jitsu sont tellement euphoriques dans la formation qu’ils vont presque toutes les nuits à l’Académie. Après un certain temps, dans plusieurs cas, entre six à huit mois, le débutant finit par venir régulièrement deux fois par semaine. Il faut souligner à l’élève qu’une formation régulière est la meilleure option plutôt que de tout donner au début et de finir sans rien avoir à donner. Quand nous pratiquons la précision, nous « tombons » toujours de retour sur la terre de nos nuages de succès et nous nous rappelons qu’il y a toujours du travail à faire pour améliorer. Travailler avec précision n’est pas une tâche facile. Obtenir la précision nécessite beaucoup de travail et de temps. Souvent on s’éloigne du vrai chemin et on croit qu’on a trouvé un raccourci, mais après on se rend compte qu’il n’existe pas.
La Théorie de l’Adaptation et de la Connexion
J’ai souvent parlé avec Maitre Pedro sur la « théorie de l’adaptation et de la connexion », qui stipule que, si on utilise 80 % du poids contre l’adversaire, il est plus probable qu’il se soumette. Le 80 % ne doit pas être pris à la lettre, mais cela signifie que la connexion est extrêmement importante au Jiu-Jitsu, parce qu’on sent comment se comporte l’adversaire. En outre, je dis maintes et maintes fois que sans un lien réel entre les combattants, aucune technique précise pourrait s’effectuer. Tout d’abord, toute personne qui veut atteindre la plus haute précision en Jiu-Jitsu doit comprendre qu’il ne s’agit pas de la soumission réelle (conclusion), mais de comment se positionner. Prenons brièvement quelques techniques à titre d’exemple : -Une des premières techniques que j’ai apprises de Gracie était le Cross-Choke. Un des détails enseignés fut : a) que cette technique d’étranglement est possible grâce à la correcte
Brazilian Jiu Jitsu utilisations des poignets et non pas en tirant du cou du kimono, b) que je dois garder mes hanches en position de garde… pas droites mais légèrement tordues ainsi je pourrais être plus proche de mon adversaire, et c) que le contrôle du corps de l’adversaire vient par le biais de mes jambes et bassin. -Dans plus de 80 % des batailles que vous maintiendrez au Jiu-Jitsu, plusieurs fois l’adversaire sera votre garde ou vice versa. Il n’est pas facile pour un grand nombre de surmonter la position de garde. Mais permettez-moi de vous poser une question, qui vous a dit que vous deviez toujours surmonter la Garde ? Maitre Pedro attache une grande importance au maintien de la Garde. Il m’a appris, de ne pas forcer pour échapper de la position de garde, mais plutôt d’attendre le bon moment pour le faire. Eh bien, ici, il faut apprendre à lire entre les lignes... on incite que l’adversaire (fort) donne le premier pas et ensuite contreattaquer avec moins de force, mais avec précision et ténacité. -Si vous êtes en bas et l’adversaire est dans la position de montage, vous devez essayer que l’adversaire se sente instable, donc vous devez lutter contre son équilibre. Le mouvement de la hanche, aussi appelé « Hupa » fut un élément très important pour Maitre Pedro et pour beaucoup d’autres experts en Jiu Jitsu comme Rickson Gracie. Le mouvement « Hupa » fonctionne non seulement pour se défendre contre la position de montage, mais aussi pour se défendre du control latéral (100 kilos) et du montage croisé, en créant de l’espace pour nous libérer. Par conséquent, c’est une technique avec la possibilité de l’utiliser dans des situations différentes. Pour conclure, on peut dire qu'une technique doit s’appliquer à tous les niveaux de performance, peu importe le niveau de l’élève ; Une technique doit rester efficace quelle que soit la catégorie de poids et non moins important qu’elle doit être utile pour tous.
La théorie du stress et de la relaxation
Le Jiu- Jitsu nous emmène consciemment et inconsciemment à unir tout notre corps et notre esprit, en créant une capacité d’apprentissage qui pourrait être décrite comme une forme « d’intelligence corporelle ». Par cela que je veux dire que nos sens sont plus affinés, que notre corps est un pas en avant de nous et donc il y aura une technique ou un mouvement avant que le cerveau nous donne le contrôle comme tel. Je pense que chez certaines personnes, cette intelligence du corps peut être grande et spéciale, sans le savoir dans leurs gènes, tous les gens ont cette capacité, mais ils ne sont pas conscients. Maitre Pedro observa très intensément ses élèves au cours du Randori, que j’ai aussi appris à travers lui, sans faire un gros effort pour faire une technique ou une autre, ou donner des trucs et des astuces au cours de la formation. Il disait toujours qu’à travers du combat on pouvait voir la personnalité de chacun et également qu’on peut utiliser le corps comme un capteur ou une antenne pour sentir ou entendre ce que l’autre est, en tant qu’être humain. Cette capacité spéciale existe non seulement au Jiu-Jitsu, mais on peut aussi la retrouver chez les athlètes, les danseurs, les artisans ou les médecins, chacun d’eux examine son corps et cerveaux afin que les actions soient automatisées toujours en harmonie avec le sentiment et la technique précise. Au cours d’un Randori, apparaissent différents moments où le corps ou les parties du corps, comme les bras, les mains et le cou, sont tendus pour fournir une performance maximale de l’action sélectionnée. Puis, il y a le moment de détente, par exemple, quand on domine une certaine position. Par la pratique du Jiu-Jitsu, nous développons des mouvements moteurs doux et durs et nous les combinons avec nos pensées et nos sentiments. Au Jiu-Jitsu, on commence à imiter les mouvements selon les enseigne l’instructeur, mais aussitôt cela cesse d’être une imitation et ça commence à se développer à travers de notre propre sensibilité corporelle, le « propre » Jiu-Jitsu. Les mouvements gagnent une dynamique personnelle et le résultat est qu’on grandit en tant que personne. www.vacircabrothers.ch / www.graciejiujitsu.ch
¨Le Jiu- Jitsu nous emmène consciemment et inconsciemment à unir tout notre corps et notre esprit, en créant une capacité d’apprentissage qui pourrait être décrite comme une forme « d’intelligence corporelle » ¨.
Brazilian Jiu Jitsu
Un pratiquant de Kali considère une attaque comme un coup de poing, non pas comme une attaque, mais comme un objectif recommandé pour être systématiquement attaqué par l'immobilisation du coup. Cela n'est pas si loin de la façon de penser du Kyusho sauf que les structures qui sont attaquées sont internes au lieu d'externes. Donc en ajoutant la technique externe du Kali et la saisie, nous agissons plussur la capacité de l'adversaire. Le Kyusho est une étude de l'anatomie humaine, pas un Art Martial (bien qu'il peut être et qu'il a remarqué comme l'un d'entre eux), mais son utilisation avec ou dans un Art Martial est naturel et ajoute une d i m e n s i o n supplémentaire. Donc il peut être intégré facilement et efficacement dans tous les styles d'Arts Martiaux. Le pratiquant de Kali, armé avec les connaissances de Kyusho peut mener la pratique de Kali à une perspective complètement profonde. Dans ce deuxième volume nous vous montrerons les résultats de la combinaison des inhérents ou possibles objectifs de Kyusho sur la tête avec les mêmes saisies de bras qu'on peut voir dans le premier DVD. Un travail de collaboration entre le Maître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.
REF.: • DVD/KYUSHO 25
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Ju Jutsu
Arts du Japon Pedro R. Dabauza, chercheur infatigable des arts martiaux traditionnel, est indiscutablement un véritable érudit des Budo modernes, spécialement du Judo et du Ju-Jistu, auxquels il a consacré toute une vie de travail, d'étude et de voyages. Il vous présente aujourd'hui une étude du Budo Goshin Jutsu, l'un des Ryu de Ju-Jitsu et l'introduit dans le cadre général de l'art souple. Il a réalisé sur le sujet une vidéo indispensable pour les étudiants sincères de la matière, ceux qui savent que cet art martial ne commença pas avec les Gracie mais bien avant, dans le Japon médiéval, quand les guerriers apprenaient ces arts efficaces qui, associés à l'intelligence, à la philosophie et au courage, ont forgé ceux que nous appelons aujourd'hui les guerriers samouraïs.
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J
u-Justu est le nom d'origine d'un ensemble de techniques et de concepts du Ju: la souplesse, la flexibilité. De nos jours, en fonction de la phonétique de chaque pays, il a pris des noms différents, Ju-Jistu, Jiu-Jitsu, des mots semblables pour des buts identiques. Au pays de Cipango (Japon), un pays ancré dans le Moyen Age par l'hermétisme géographique et saturé pendant des siècles de lutte internes entre clans territoriaux,
est née la nécessité d'installer parmi les militaires professionnels des guerriers uniques: les inégalables et archi-connus guerriers samouraïs. Un samouraï consacrait sa vie entière à sa mission. En effet, les croyances inculquées dès l'enfance lui faisaient percevoir la vie ou la mort autrement que le reste des mortels. La mission essentielle et primordiale de son existence était de servir son seigneur et d'accomplir sa mission.
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Le samouraï était entraîné à tous les aspects des arts de la guerre: le maniement de la lance, de l'arc à pied ou à cheval, la natation, la stratégie, etc. Mais deux matières occupaient une place privilégiée dans son instruction: l'apprentissage du Bushido, le code de coutumes et d'éthique de vie et le maniement des lames: le tachi, le katana, le wakizashi, et les moins nobles, le tanto et l'aikuchi. Le samouraï formait entre son corps et le katana un tout inséparable. Il en prenait soin comme il prenait soin de son corps et de son esprit. Mais que se passait-il lorsqu'il ne pouvait pas faire usage de celle-ci au combat? C'est alors qu'a surgi le Ju-Jutsu (art ou techniques de la souplesse).
Ju-Jutsu Art ancien, art du XXIe siècle
Etant donné la grande quantité de clans existants sur le territoire nippon et le fait que chaque clan possédait, pour des raisons évidentes, un ensemble codifié de techniques de défense et de réduction, mortelles pour la plupart, d'innombrables Ryu (écoles) surgirent. Mais seul un petit nombre d'entre eux parvinrent jusqu'à nos jours étant donné l'inexistence, pratiquement, de documents écrits. Durant la période Tokugawa, on passa des temps de guerres continues aux temps de paix. A ce moment-là, les Ryu furent ordonnés et classés. D'entre eux, nous
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« Avec ses connaissances et ses idées progressistes, O Sensei Kano créa son Ryu, le Kodokan Judo. Il l'appela Kodokan (maison où l'on étudiait la voie des formes anciennes) pour le différencier du terme de Judo déjà utilisé par le Jikishin Ryu. »
connaissons aujourd'hui, entre autres, les Takenouchi Ryu (peut-être le plus ancien), Daito Ryu, Shinnoshindo Ryu, Fusen Ryu, Kyto Ryu, Segiguchi Ryu, Jikishin Ryu, Yagiu Shingan Ryu, Rioy Shinto Ryu, Yoshin Ryu, Tenshin Shinyo Ryu, pour ne citer qu'eux. Mais au fil des siècles suivants, ils tombèrent en désuétude car avant l'ouverture obligée des frontières du Japon par la flotte américaine conduite par le Commodore Perry, tout ce qui venait de l'extérieur était considéré comme meilleur et les coutumes ancestrales si riches du peuple japonais étaient maintenues au second plan.
La grande facilité des Japonais pour copier et améliorer le plus souvent ce qui venait de l'extérieur devint évidente. Au Japon, on conduit à gauche comme en Angleterre, l'éducation a été très influencée par les modèles français et anglais et l'on voit aujourd'hui dans les rues japonaises des étudiants portant des uniformes qui suivent la mode française du XIXe siècle. Dans le même ordre d'idée, le concept de Budo Jutsu n'était pas en concordance avec le moment. C'est ainsi que surgit le précurseur de la réapparition des arts martiaux à notre époque: le Shihan Jigoro Kano (pour plus
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Ju Jutsu d'informations voir le chapitre "Kano, un homme et un nom pour l'histoire" du livre "Kata Judo JuJitsu", éditions Alas, 1998). O Sensei Kano, un homme en avance sur son temps dans la société japonaise, grand pédagogue et connaissant l'anglais, eut l'intuition du grand apport que les arts martiaux pouvaient représenter pour la jeunesse et la société en général, non seulement du point de vue physique, mais bien du point de vue moral et spirituel. C'est alors que le concept de Jutsu se transforma en Do (voie). Et les Bu Jutsu devinrent des Budo. O Sensei Kano étudia et approfondit de nombreux Ryu de Ju-Jutsu, mais surtout le Kyto Ryu et le Tenshin Shinyo Ryu dont il obtint les Densho (parchemins) qui le consacrent expert et connaisseur des techniques et concepts de ceux-ci. Ces parchemins peuvent être contemplés aujourd'hui dans son musée de Tokyo. Avec ses connaissances et ses idées progressistes, O Sensei Kano créa son Ryu, le Kodokan Judo. Il l'appela Kodokan (maison où l'on étudiait la voie des formes anciennes) pour le différencier du terme de Judo déjà utilisé par le Jikishin Ryu. O Sensei Kano sélectionna toutes les techniques et tous les concepts qui s'adaptaient le mieux à son idée du Kodokan Judo, ce qui lui valut au début de nombreux problèmes avec les sensei puristes du Ju-Jutsu. Mais les idées d'O Sensei Kano prévalurent et révolutionnèrent les arts martiaux. Leur évolution fut également aidée dans une grande mesure par l'introduction dans la société japonaise du Karaté-Do d'O Sensei Funakoshi et de l'Aïki Jutsu, aujourd'hui Aïkido, d'O Sensei Ueshiba. Dans le Kodokan, il existait même un département appelé Ko Budo Kenkykai où l'on étudiait les arts martiaux les plus divers. O Sensei Kano demanda à
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Arts du Japon certains ses disciples les plus célèbres de les étudier et de lui donner une information ponctuelle de ce qu'ils avaient appris. A la mort d'O Sensei Kano, en 1938, cette section fut fermée par la direction du Kodokan. Il convient de faire remarquer qu'O Sensei et Pierre de Coubertin vécurent à la même époque, mais dans des cultures différentes et que tous deux luttèrent pour rétablirent les mêmes valeurs avant de se connaître personnellement. Et maintenant que nous avons exposé la grande répercussion qu'eut et qu'a la figure d'O Sensei Kano, parlons de l'histoire et de la réalité actuelle du Ju-Jitsu en Occident. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, débarquèrent dans de nombreux pays occidentaux divers sensei de Ju-Jitsu, entre autres, bien sûr, le sensei du Ryu Kodokan Judo qui fut créé comme un Ryu de Ju-Jutsu au début puisque O Sensei Kan découvrit le Judo en pratiquant le Ju-Jitsu, le premier étant présent dans le second. Le précurseur fut dès lors peut-être le Sensei Tani en Angleterre, suivi de sensei tels que Renie en France, Ono en Allemagne, Baner en Austriche, Hanko Rhi en Suisse, Teppii en Afrique du Sud, Yamashita et Kakiowa aux EtatsUnis. De là provient le fait que le Ju-Jitsu aujourd'hui soit pratiqué par des milliers de jujitsukas et qu'il soit plus populaire dans certains pays que l'olympique Kodokan Judo. Dans diverses organisations au niveau mondial, on reconnaît et favorise l'enseignement du Ju-Jitsu. Au Japon, la Dai Nippon Butokukai,, l'organisation la plus ancienne, est appuyée par le gouvernement japonais dans le but de préserver les arts martiaux japonais. Elle célébra en 2002 une Convention Mondiale d'Arts
Ju Jutsu Martiaux à Kyoto, son siège, pour commémorer son centenaire, avec la participation des représentants de tous les pays et des démonstrations des arts martiaux les plus anciens. Une autre organisation de poids est la Kokusai Budo In IMAF, dirigée par le Sensei Sato et dont le siège se trouve à Tokyo. En Occident, la plus ancienne est l'European Ju-Jitsu Federation, dirigée par le Sensei Vernon Bell. Ensuite en apparurent d'autres telles que la Ju-Jitsu International Federation et la European Ju-Jitsu Union dirigées par Orlandi et Baguena, la World Ju-Jitsu Organization dirigée par le Sensei Clark et le Sensei Bertoletti, la World Kobudo Federation dirigée par le Sensei Therien et le Sensei Morris, la Sekai Ishin Ryu Ju-Jitsu Renmei dirigée par le Sensei Pell et la World Elite Black Belt Society dirigée par le Sensei Cheek On a même crée la Confédération ibéro-américaine de Ju-Jitsu dirigée par Luis Baguena et qui réunit tous les pays de langue espagnole et portugaise. Outre les organisations mentionnées, il en existe beaucoup d'autres qui considèrent le Ju-Jitsu traditionnel ou l'évolution occidentale de ce Ju-Jitsu, sans compter le dit Jiu-Jitsu Brésilien avec ses Ryu Gracie Jiu-Jitsu, Machado Jiu-Jitsu, etc.
Nous terminerons ce parcours avec la plus récente, qui pour cela prétend apporter quelque chose de différent au JuJitsu en particulier et au Budo en général: l'Organisation International Budo Union, créée par un groupe de maîtres de différents pays, une organisation dont on entendra parler prochainement. Toutes ces organisations qui défendent le Ju-Jitsu font la promotion des Ryu les plus divers. Tout au long de ma pratique et de mon étude du Budo, j'ai reçu mes connaissances de nombreux sensei auxquels je dois tout. Pour transmettre mes connaissances dans les cours que je donne et pour que les élèves puissent apprendre et admirer toute la richesse de l'art martial, j'ai donné un nom à mon enseignement: Budo Goshin
Arts du Japon Jutsu Ryu. Ce n'est pas un nouveau Ryu mais un concept de JuJitsu d'aujourd'hui. Je vais ensuite exposer la philosophie et les chapitres techniques qui composent ce concept.
Budo Goshin Jutsu Ryu
Ju-Jitsu est le nom générique de l'ensemble des méthodes dont la philosophie principale est de faire le meilleur usage de l'énergie aussi bien physique que mentale de l'individu pour de cette façon obtenir son développement et son bien-être et, en conséquence, celui de la société en général. Les différents Ryu sont la voie ou le point de départ pour obtenir ce résultat. Un Ryu (une école) doit être construit et structuré sur une base solide de fondements et de principes et posséder une méthode progressive adéquate. Dans tout enseignement, on doit appliquer la méthode suivant une didactique et des procédés adéquats. Le mot "méthode" vient du grec "meta-odos" (voie) et signifie "voie vers une fin".
Arts du Japon La fin de la voie, c'est ce que nous cherchons avec l'application de la méthode et elle n'est autre que la formation physique, mentale et humaine de la personne.
La méthode
La méthode peut être appliquée avec les variantes: - Inductives: enseignement du particulier au général. - Déductives: enseignement du général au particulier. La méthode doit être: - Progressive: du simple au complexe, avec progression et les facteurs de sécurité, facilité, variété, motivation et logique. - Associative: qui permet l'association des techniques entre elles. - Répétitive: qui permet la répétition des techniques, leur compréhension ou connaissance au plus haut degré. - Intégrale: qui développe les qualités de l'élève. - Démonstrative: qui démontre la technique au moyen de la méthode. La démonstration doit être mixte: analytique (par parties) et globale ou synthétique (d'ensemble). Une fois exposé ce que doit être une méthode, je vais maintenant exposer quels sont les chapitres techniques que doit considérer un Ryu de Budo: - Ki Hon: Fondements. - Uke Waza: Techniques de blocage et de déviation. - Atemi Waza: Techniques de coups. - Kyusho Ho: Etude des points vulnérables du corps humain. - Katame Waza: Techniques de contrôle. Avec les kyo (groupes) suivants: - Kansetsu Waza: Techniques de luxation. - Shime Waza: Techniques d'étranglements. - Osaekomi Waza: Techniques d'immobilisation. - Appaku/Gyokky Waza: Techniques de pression et de pincement.
- Hobaku Waza: Techniques d'assujettissement de l'adversaire. Tous ces chapitres techniques s'appliquent au Tachi Waza (techniques debout) et au Ne Waza (technique de sol) de manière à obtenir ainsi un travail global. - Renko Ho: Formes de conduite. - Nage Waza: Techniques de projection et de renversement. - Renraku Waza-Renzoku Waza: Enchaînements et combinaisons de techniques de mêmes caractéristiques ou pas, de manière prédéfinie ou créative. - Bu Waza: Techniques avec armes. Etude des armes, tant pour la défense que pour l'attaque. Armes anciennes et modernes. - Kuatsu Waza: Techniques de réanimation. - Kata: Etude des formes prédéfinies qui englobent les différentes techniques. C'est dans cette section qu'entre les Oyo Waza (techniques supérieures), techniques qui favorisent le développement interne Nai Ki. - Katas prédéfinis, katas créatifs. Bien que le concept de Budo Goshin Justu Ryu soit conçu et concède une place primordiale à l'art martial, il comporte également d'autres formes de travail ou ramifications telles que: - Randori: Travail libre. - Shiai: Compétition sportive. - Matières spécifiques: Etude de techniques spéciales pour groupes concrets. Dans cette section entrent divers thèmes tels que police, sécurité, protection, relaxation, survie, stratégie, culture orientale, etc. - Philosophie et histoire: Connaissance de l'histoire et de l'évolution des arts martiaux en général pour une meilleure connaissance de l'école étudiée plus particulièrement. Tous ces chapitres techniques n'auraient aucune valeur si l'on n'inculquait pas à l'élève le respect des autres systèmes et des personnes qui les composent.
videos & DVD
Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système basé en même temps sur les armes et les mains vides. Il intègre de nombreuses armes de dernière génération, des épées, des couteaux, des kerambits circulaires, des barres, des bâtons de différentes longueurs et d'autres armes spécifiques. Même dans les méthodes d’entrainement avec les mains vides, nous nous confrontons à l'adversaire qui attaque avec des armes dans les deux mains et à plusieurs opposants en même temps. Cet entrainement nous rend plus conscient de tout ce qui se passe dans une altercation, quoi faire et quoi ne pas faire quand on fait face à des attaques avec des armes contre un ou plusieurs adversaires. Dans ce deuxième DVD, Maha Guru Horacio Rodrigues, héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, aborde la forme particulière dont on utilise l’armement et comment on entraine avec lui en établissant les bases pour de futurs plans d'étude plus avancés et l'application de la technique. Cette vidéo comprend des principes de travail, des angulations, des Sambuts, des Jurus et des exercices avec l'épée courte « Pedang », couteau court « Pissau », bâton court « Tonkat Matjan », Sarong et des applications de self-défense à mains vides.
REF.: • DVD/SERAK-2 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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En particulier certaines de ses « favorites » comme Flashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ... Magistralement exécutées et basées sur l'expérience du mouvement. Le G.M. Tatum incorpore ses connaissances innovantes dans ces techniques qui vous aideront à ajouter et à compléter votre formation dans le système du Kenpo. En outre, il nous offre la meilleure option pour nous défendre, en prenant comme base la pensée logique et pratique, en la positionnant sur le chemin de la compréhension de l'Art du Kenpo. Ce sont des systèmes de défense et de lutte des temps modernes que nous vivons. Conçus de sorte que nous obtenions tous les avantages que nous recevons d'une formation de ces techniques. Dans ce DVD collabore Maître Adolfo Luelmo (9e Dan) qui continue avec une série de techniques de manière fluide et énergique devant des situations d'agression extrême. Il nous montre les différents états du mouvement, en le faisant de manière logique et efficace. Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploie une technique qui allie la force des bras et son habilité avec les jambes.
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Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent ChiSao, quel est le sens de leur pratique et quels sont leurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis la base jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchez discute l’aspect, peut-être, plus important du système Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre du système, qui le dote de caractéristiques complètement différentes des autres et offre de grandes vertus au praticien. Ce document traite de certains aspects très basiques en principe, mais qu’au fur et à mesure que nous approfondirons sur eux, nous verrons qu’ils sont incroyables. C'est un trait très clair de la culture traditionnelle chinoise, ce qui très évident à première vue enferme une deuxième ou troisième lecture, qui va sûrement changer votre point de vue, votre pratique et votre compréhension. Nous analyserons comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de routine et comment appliquer ces exercices, nos capacités en un combat, en reliant certains concepts, peut-être pas tellement liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la pratique.
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