Le travail contenu dans ces DVD montre la différence entre Kyusho et le Dim Mak, car il ne sont pas basés sur les mêmes objectifs. C est un prolongement de travaux antérieurs sur "Les 6 Mains Ji» et «La Chemise de Fer». Les « 6 mains Ji » prévalent dans un art appelé Pangai-Noon ou Uechi Ryu, l'un rares styles qui des contiennent et se concentrent sur ces positions spécifiques de la main pour atteindre les tissus du corps plus profonds. Ces DVD montrent l'utilisation des mains, pas comme des massues, mais plutôt comme des dagues, avec la puissance transitoire de torsion utilisée dans les 6 mains Ji , pour être correctement appliqué au Kyusho ... et ceci est une des facettes absentes dans les compétences de la plupart des pratiquants de Kyusho. 8 KO (y compris KO par compression et sanguins). Cet ensemble de 2 DVD se concentre sur l'apparemment simple Kata Sanchin au travers de 8 niveaux d habileté au combat. Un système martial complet dans un Kata, y compris également des méthodes de "Iron shirt". Vol.1: Introduction, objectifs dans le bras, la tête et le corps. Vol.2: Objectifs dans les jambes, Grappling, Tuite, et Défense contre couteau
REF.: • KYUSHO 23 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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« La vie d’un homme sans religion n’a pas de sens ; et non seulement cela le convertit en un malheureux, sinon en un être incapable de vivre. Admettre qu’il existe quelque chose dans lequel nous ne pouvons pénétrer ; penser que les raisons plus profondes, que la beauté la plus radiante que notre mental peut atteindre, sont seulement ses formes les plus élémentaires d’expression ; cette reconnaissance, cette émotion, constituent l’attitude vraiment religieuse. Dans ce sens moi je suis très religieux. » Albert Einstein
J’
entends fréquemment les Maitres d’aujourd’hui se plaignent de ses élèves. Ses plaintes font références au manque de fidélité, de constance, de sérieux et d’absence de caractère. Les meilleurs se résignent à se convertir en professeurs au lieu de Maitres, et a avoir des élèves ou clients, au lieu de disciples. Mais la vérité est que les gens viennent ensorcelés en cherchant quelques chose en plus dans les arts martiaux et ils terminent en signant un contrat de services. La figure du Maitre disparait peu a peu, car il n’y a plus de disciples, seulement des personnes qui louent tes services pour apprendre quelques techniques. Leur frustration et analogue a son manque de compromis, leur superficialité ou la malchance d’etre avec un mauvais Maitre. Il y a un choc énorme, un abime insurmontable, entre l’idée originaire d’un Maitre de la vieille école et celle d’un professeur type « mardi et jeudi de 20h a 22h ». Mais les nécessités individuelles changent dans un nouveau contexte, ou les individus et les sociétés se transforment… et malgré tout les Arts Martiaux continuent. Cela se doit principalement à la universalité des Arts Martiaux, qui ont su accompagner a l’homme tout au long de son histoire, car ils forment partie de sa nature essentiel. La guerre c’est le territoire et la force de transformation de l’homme, parce qu’elle oblige impitoyablement à se positionner en face de lui. Cependant, il est logique de penser que même si quelques uns souhaitent moderniser le contexte, on parle d’archétypes eternels qui ne font pas attention à la raison. La guerre et son territoire d’action sera toujours une force motrice et tout ce qu’ils touchent (ARTS de Mars…. Le dieu de la guerre….Budo….de « bu » arts de guerres, etc.…) sera immergé dans la propre bulle de sa nature, avec ses règles, se tendances, ses instincts, ses habitudes… On ne peut pas douter que le monde est soumis a un processus de transformation accéléré et vertigineux, ou beaucoup des meilleures choses des anciens, se perdent en cours de chemin. Et c’est que les temps ont changés et beaucoup de chose qui étaient sur il y a quelques années, aujourd’hui sont obsolètes. Dans le changement, dépassant la frontière, l’humanité est entrain de vivre des transformations tant profondes, que la majorité de nous même contemple abasourdi la dérive des choses ; pendant qu’un sombre futur s’assomme a l’horizon, quelques uns s’accrochent a des valeurs externes
« Un être humain fait partie de tout ce que nous appelons univers, une partie limité dans le temps et dans l’espace. Il est convaincu que lui-même, ses pensées et ses sentiments, sont quelques choses d’indépendant du reste, une espèce d’illusion optique de sa conscience. Cette illusion est une prison pour nous, elle nous limite a nos souhaits personnels et a sentir de l’affection pour le peu que nous avons autour de nous. Notre tache doit être de nous libérer de cette prison, en amplifiant notre cercle de compassion, pour étreindre à tous les êtres vivants et a toute la nature. » Albert Einstein transitoires qui réellement ont expirées il y a très longtemps. Les anachronismes vont beaucoup plus lion des formes et s’enfoncent dans les contenus. Ce n’est pas logique espérer des nouvelles générations les mêmes attitudes que celles des générations antérieures. Mais au contraire de ce que l’on peut créer, ce n’est rien de neuf. Déjà Socrate se lamentait : « les jeunes d’aujourd’hui sont des tyrans. Ils contredisent a leurs parents, dévorent la nourriture et manquent de respect a leurs Maitres ». Les choses se répètent, parce que nous-mêmes nous nous répétons ; c’est juste de reconnaitre le jeu de mot que porte la phrase de Le Luthier : « chaque temps passé…..fut antérieur » Le monde n’est pas tranquille, il voyage dans l’espace à des millions de kilomètres en se situant sur des paramètres énergétiques complètements distincts. Des bandes d’énergie qui favorisent, comme au voyageur les paysages, des autres pensées, autres attitudes, des autres manières d’être. Chaque génération arrive avec de nouvelles propositions, des nouvelles visions ; si beaucoup se perd en chemin, beaucoup se gagne avec le changement ; l’évolution continue. Dans ce voyage autour du centre, quelques cycles touchent cependant de nouvelles phases de la transformation qu’ils créeront des parallèles avec des autres antérieurs et alors un nouveau réveil de choses anciennes ressurgit. La spirale qui nous bouge fait que nous passons tous sur la planète par une phase semblable quant a sa position relative a de grandes références, comme les cycles autour de l’axe central de la galaxie, mais notre position relative est maintenant différente à ce qui est arrivé antérieurement. Héraclite avait raison….dans ce cas, ne nous baignons pas deux fois… dans la même phase dans laquelle nous avions été. Cette vérité s’exécute aussi dans le martial et l’ancien doit apprendre à vivre avec le nouveau absolu. Mais… Y a-t-il vraiment quelque chose de nouveau sous le soleil ? Spécialement si on parle de choses avec une racine ancienne comme la guerre ? Dans les Arts Martiaux, la condition de « classiques » s’acquière facilement. Seulement résister a la poussée du temps concède ce titre, parce que appartenir demande de la solidité et de l’efficacité et universalité. Ce sont des temps orageux, de violents tremblements de terre et d’ouragans, ou la seule chose qui nous fera tenir, ce sera des racines fortes et fermes, celles qui profondément enracinées, possèdent la vigueur capable de générer une forteresse de
caractère et une détermination extraordinaire, forgées pendants des siècles d’authenticité et compromis. Dans ce contexte les anciennes cultures spirituelles sont entrain de ressurgir devant cette nécessité, en ouvrant les yeux a une armée morte de faim de connaissances palpables sur un monde invisible. Les plus intelligents et avisés des penseurs actuels, explorent cette rencontre et ce n’set pas en vain, parce qu’eux, comme pointes de flèches de la conscience de la tribu humaine, ils vont au devant en explorant des chemins et des solutions a d’anciennes questions, et en faisant de nouvelles cartes. La science a ouvert beaucoup de portes, a expulsée les menteurs, les fanatiques et dogmatiques mais les vieilles questions sur le spirituel continuent d’être là. Depuis le chamanisme des indiens d’Amérique, a la spiritualité indou, au bouddhisme tibétain, le Zen, les traditions de Castaneda ou la récente spiritualité des Shizen, pour ne citer que quelques uns, les veilles connaissances sont entrain de ressortir d’en dessous des pierres de l’histoire, parce que jamais comme maintenant elles n’ont été nécessaires et paradoxalement elles n’ont jamais été capable d’être entendues. Einstein avait prédit : « La religion du futur sera cosmique. Une religion basée sur l’expérience et qui fuit les dogmatiques. » Cette nouvelle réincarnation de la connaissance ancienne, comme tout accouchement, ne sera pas facile ; La distance qui sépare ces deux moments est si grande, que nous aurons besoin, pour être un pont, de posséder la fermeté de l’acier, combinée avec la flexibilité du fil d’une toile d’araignée. Cependant et en même temps, posséder une grande vigueur, car ils sont inévitables. Tout revient, rien ne reste pareil, mais tout retourne. L’éternelle rénovation des choses, ne doit pas être faite avec arrogance, ni ignorance, de là vient l’énorme responsabilité de ceux qui commandent cette nouvelle phase de transformation. Chaque pas se fonde depuis l’intérieur, et en même temps le supère ; nous ne pouvons pas arrêter de reconnaitre avec une infinie gratitude a ceux qui avant nous étaient sur les mêmes chemins, pour les cartes qu’ils nous ont laissés, mais le chemin qu’il nous reste à accomplir et les nouvelles cartes seront de notre responsabilité. Que Dieu nous aide !! Il fut un jour ou nous étions les jeunes de ceux qui se plaignaient et nous répondions a nos majeurs, ayons la grandesse et surtout le détachement, de voir comment se confondent avec leur pieds les jeunes a qui nous précédons. Notre travail est de montrer le chemin, et leur responsabilité de le parcourir…. Et que chacun fasse le sien.
Alfredo TUCCI Directeur Général de BUDOINTERNATIONAL PUBLISHING CO. e-mail : budo@budointernational.com
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Hapkido Nous l’avons connu il y a quelques années avec l’extraordinaire occasion d’enregistrer un DVD avec son MAITRE depuis mort : le Grand Maitre KWAN SIK MYUNG 10eme DAN. Les années ont passées et le Maitre REYES a murie et a approfondit son art et en plus il occupe aujourd’hui un poste élevé a la Fédération Mondiale de Hapkido, responsable de l’Europe Occidentale. Il est lui-même président de la Fédération Mondiale dans son pays l’Espagne, ou il vient de réaliser un grand travail pédagogique. Aujourd’hui nous le mettons en couverture en présentant son premier DVD, dans lequel il enseigne l’Art Martial auquel il a dédié sa vie. L’Art qui est sa passion, une passion a laquelle il s’est complètement dévoué. Le DVD est un complet traité sur les techniques qui fonts grand a ce style coréen, avec toutes les nuances que la lignée du Grand Maitre KWAN SIK MYUNG a imprimée a cet art. Alfredo Tucci
Hapkido
Interview au Maitre REYES, José Manuel Reyes Perez Budo International : Peut il nous expliquer c’est quoi le Hapkido ? José Manuel Reyes Perez : Le Hapkido est un vrai Art Martial d’origine coréenne, c’est l’Art de la Défense Personnelle Dynamique par excellence, avec ses propres principes, normes et fondamentaux. C’est Art et Science. Par conséquent NON ce n’est pas un sport, même si quelques organisations déterminées veulent le convertir. Si nous analysons ce que signifie étymologiquement les mots
Arts et Martial, nous dirions que : Art c’est l’expression, œuvre ou activité avec laquelle l’être humain montre symboliquement un aspect de la réalité ou un sentiment en belles formes, prévalant de la matière, l’image ou le son. Martial pour sa part, référent de l’armée, propre de la guerre et de la discipline, vient du latin martialis (de Mars). Mars était le principal dieu romain après Jupiter (son père), il apparait à Rome comme le dieu de la guerre. Par conséquent si le Hapkido est un Art Martial nous disons donc que c’est une forme de s’exprimer, et de sentir, dans le relatif ou le militaire, ce qui veut dire en définitif que c’est une manière ou ne forme de vie. De fait notre école la YOO MOO KWAN signifie précisément cela, l’école de la Maitrise et du militaire. Ce que signifie Hapkido ; Hap : union, Ki : énergie intérieure et Do : chemin ou voie, nous pourrions le simplifier comme chemin pour harmoniser l’énergie. B.I: : Pourquoi recommanderiez vous de pratiquer le Hapkido ? JMRP : En premier lieu car c’est un art de défense personnelle dynamique et complet, qui contemple une grande variété de techniques avec ou sans armes. Il combine défenses et attaques, dans lesquelles s’incluent les techniques de jambes, de genoux, de poings, de coudes, des projections, des étranglements et surtout les techniques de luxations, aussi comme une grande variété de maniement d’armes, telles que l’épée et le bâton qui sont les plus caractéristiques, il faut remarquer aussi que dans le Hapkido se conjuguent la vitesse et la fluidité, avec la préparation physique, la technique, la respiration, la méditation et la culture de l’énergie interne. Moyennant sa pratique et sa réalisation constante tout cela uni aide à améliorer fortement notre santé, aussi bien physique que mental, en donnant a la personne qui le pratique vitalité, énergie, auto confiance, caractère et personnalité. Pour tout ce que j’ai dit je recommande de pratiquer le Hapkido Martial et j’anime depuis ici a toutes ces personnes intéressés a qu’elles aillent a quelques uns de nos Doyang (Gymnase) affiliés a la FEH-WHF et qu’elles réalisent une classe d’essai. B.I: : Depuis combien d’années pratiquez vous les arts martiaux ? JMRP : J’ai commencé a l’âge de 12 ans en pratiquant le taekwondo de la main du Grand Maitre Lee Sun Ho et peu de temps après je commençais avec le hapkido aussi, ici en Espagne on ne connaissait pas le Hapkido, ce fut a partir de la fin des années 80 que seulement quelques uns connaissaient et pratiquaient, a cette époque c’était déjà très dur de pratiquer Taekwondo mais c’était encore plus difficile de pouvoir pratiquer Hapkido,
Hapkido c’est en 1992 réellement que le hapkido fut connu en Espagne et merci au Président et Fondateur de la World Hapkido Fédération le Grand Maitre Kwan Sik Myung 10ème Dan, mon maitre, qu’il repose en paix, avec qui j’ai appris tout ce que je sais. Il a donné son premier séminaire en Espagne de Hapkido dans la ville de Valence, et a partir de la beaucoup de maitres ont eu leur premier contact avec le Hapkido, même si très peu se sont initiés, pour ma part avec mes 52 ans je continue avec la même illusion en pratiquant, en étudiant et en promouvant le Hapkido. Et cette année précisément je célèbre mon quarantième anniversaire, 40 dédiés a la pratique avec un grand effort et sacrifice. B.I: : Quelle fonction avez-vous comme membre de la direction (Board) de la WHF ? JMRP : dans le Board nous sommes quelques uns des plus grands représentants internationaux et nationaux de la World Fédération avec le directeur général de Grand Maitre Myung, Roe Jae, notre fonction est la même que toutes les directions mais surtout c’est la ou se marquent les directrices a suivre dans tout
« Oui, le Hapkido est un Art Martial, nous disons donc que c’est une forme d’expression, de sentir, dans le relatif ou le militaire, c'est-à-dire, en définitif, c’est une forme ou une manière de vie. »
le monde pour que la qualité de l’enseignement de nos écoles affiliées soit d’un haut niveau et fidele a notre programme officiel de grades. C’est ici qu’on met l’accent sur tout ça. B.I: : Comment on se sent a occuper le rôle de Directeur régional pour l’Europe occidentale ? JMRP : Je me sens satisfait, même si je suis un perfectionniste, je veux toujours arriver plus loin. C’est une bonne forme de continuer a transmettre en Europe le Hapkido de la WHF, et de donner la continuité a l’héritage du Grand Maitre Myung. J’ai mes projets et mes objectifs tres clairs pour promouvoir le Hapkido WHF en Europe occidentale, pour cela et entre autres activités nous réalisons des cours et des séminaires autant d’initiation comme d’actualisation et de recyclage, de cette forme nous continuons avec le Hapkido de WHF au niveau européen, en plus des différents événements programmés. B.I: : Quels sont les projets et les objectifs dont vous nous parlez ? JMRP : Nous avons plusieurs projets en tète. Nous sommes entrain de planifier de nouveaux événements, cours et séminaires pour continuer à faire connaitre le programme officiel de la WHF. Par chance, chaque jour nous comptons un plus grand nombre d’affiliés et d’intéressés par ce bel Art Martial qu’est le Hapkido. Beaucoup de ces personnes voient notre
Hapkido
programme officiel de grades et ils se rendent comptent de que c’est le plus complet, et ils sont conscients de que nous continuons a transmettre d’une forme traditionnelle, fidele et digne le programme officiel de son fondateur (Kwan Sik Myung) , en marge des pays qui appartiennent déjà a la WHF et qui montrent une grande illusion dans la diffusion de ce programme. B.I: : Quelles différences trouvez vous entre le hapkido des années dans lesquelles vous avez débuté comme élève et celui qui se réalise de nos jours ? JMRP : Le Hapkido a ses propres principes, normes et fondamentaux, lesquels sont immuables. Ce sont le respect, la courtoisie, l’humilité, la justice, rectitude, courage, loyauté, bienveillance et honneur. A partir de là les formes de défenses ont évoluées en fonction des circonstances sociales du moment, c'est-à-dire, les formes d’agression changent, et pour ça le Hapkido est en évolution continue même s’il maintient ses principes et fondamentaux. A moi personnellement et grâce a mes emploies en sécurité privée et militaire j’ai toujours aimé investiguer comment adapter les techniques « traditionnelles » aux nouvelles formes d’agressions. Part conséquent il n’y a pas de différences dans le fond « fondement » mais il y en a dans les formes « agression ». B.I: : Vous comme maitre vous vous êtes vu obligé a prendre des mesures quand vous avez vu que ces normes ou principes ont étés bafouées ? JMRP : Oui, et je le regrette, mais logiquement quand tu vois qu’un élève ou un disciple, ne suit pas les normes et après plusieurs avertissements, il arrive un moment
Hapkido ou c’est nécessaire prendre une décision qui dans quelques cas peut arriver a être la décision la plus drastique, qui est expulsion de l’école. B.I: : Nous vivons dans l’ère de l’information. De quelle manière les nouvelles formes de communication peuvent influer dans la transmission des Arts martiaux, et plus concrètement dans le Hapkido ? JMRP : Sur inter net il y a une grande quantité d’information utile et intéressante sur la Hapkido et d’autres arts martiaux. Cependant il ne faut pas oublier que même si ces nouveaux outils peuvent être une aide pour amplifier nos connaissances, la forme vitale d’apprendre est de pratiquer. Mon conseil pour cette pratique est une correcte élection du Maitre qui va vous enseigner, en observant la provenance de sa lignée, comment il a obtenu sa ceinture noire et le plus important de quelle organisation mondiale
ou internationale fait partie sa fédération ou association. De cette forme la transmission sera authentique. Cela est très important vu qu’il y a des pays/fédérations, qui n’appartiennent a aucune organisation internationale de Hapkido, et la il se plante deux questions importantes ; la première : qui valide les Dan ? Car il n’y a personnes au dessus d’eux…. Et la deuxième : ils se les donnent eux même ? B.I: : Quelles sont les aptitudes nécessaires pour occuper un poste dans une institution comme celui que vous occupez ? JMRP : Je pense qu’il n’y a pas d’aptitude concrète, ce qu’il y a c’est Sentir et Vivre le hapkido comme quelque chose de personnel et bien sur être fidèle a tes principes et a ceux enseignés par notre maitre, pour pouvoir après le partager de la même manière.
Logiquement il faut aussi avoir un esprit de sacrifice, car pour en arriver la il a fallu énormément d’heures de dédicacions et d’effort, qui dans quelques occasions pourraient constituer un poids pour former une vie personnelle. Par chance dans mon cas cela n’a pas été comme ça, car autant ma femme que mes enfants pratiquent avec moi le Hapkido Yoo Moo Kwan, donc nous sommes tous unis au Hapkido et le sacrifice est ainsi mineur. B.I: : Comment fonctionnent la World hapkido Fédération (WHF) et la Fédération Espagnole de Hapkido(FEH) ? JMRP : A l’unisson c'est-à-dire en union en HAP, comment que cela ne pourrait être d’une autre manière. Notre Directeur General de la WHF est le Maitre MYUNG, Roe Jae, est celui qui est chargé de diriger au reste de directeurs internationaux et présidents nationaux des différents pays membres de la WHF, appuyé a la fois par les membres de la direction, le
« ..c’est un art de défense personnelle dynamique et complet, qui contemple une grande variété de technique avec ou sans armes. Il combine défenses et attaques, entre lesquelles s’incluent les techniques de jambes, genoux, poings, coudes, projections, étranglements et surtout les techniques de luxations, ainsi comme une grande variété de maniements d’armes, telles comme l’épée et le bâton… »
Hapkido Board, dans lequel je me trouve a la tête de l’Europe Occidentale et en Espagne avec la Fédération de Hapkido. Un de nos principaux objectifs est de continuer à former avec le programme officiel à tous ces pays intéressés par ce programme. En Espagne concrètement nous continuons a augmenter le nombre d’école (Doyang) et le nombre de licences fédératives, c'est-à-dire en Artistes Martiaux, je veux d’ici ressortir l’enthousiasme, les envies et l’effort de la part de nos écoles, nos maitres et fédérés dans la Championnat d’Espagne d’Exhibition célébré cette année 2015 qui chaque année a une plus grande affluence de participants et toujours avec cet esprit de martialité qui nous caractérise, depuis ici je veux féliciter a tous les participants et aux champions des différentes catégories. Bon courage a tous et nous nous verrons l’année prochaine au prochain championnat d’Espagne. B.I: : Changeons de sujet, quelle anecdote ou curiosité gardez vous de toutes ces années ? JMRP : J’en ai beaucoup mais je vais vous en commentez une de celles qui m’a le plus émue. Je me rappel parfaitement la première fois que je suis rentré dans le Doyang du grand maitre MYUNG en 1987, après un long voyage en avion et encore fatigué du vol, moi je désirais pratiquer avec lui, mon maitre
«Le Hapkido a ses propres principes, normes et fondamentaux, lesquels sont immuables. Ce sont le respect, la courtoisie, l’humilité, la justice, la rectitude, le courage, la loyauté, la bienveillance et l’honneur. »
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Sur internet il y a une grande quantité d’information utile et intéressante sur le Hapkido et d’autres arts martiaux. Cependant il ne faut pas oublier que même si ces nouveaux outils peuvent être une aide pour amplifier ses connaissances, la forme vitale d’apprendre est en le pratiquant. »
Hapkido
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Notre école la Yoo Moo Kwan signifie précisément ça, l’école de la maitrise et du militaire. »
Lee, lequel m’a donné ma première carte de recommandation, ils m’avaient beaucoup parler de lui comme étant le meilleur représentant mondial de hapkido et pour moi c’était la sensation la plus grande que j’avais jamais expérimenté jusqu'à ce jour. La situation a changée une fois faites les présentations de rigueurs, le Grand Maitre MYUNG, m0a dit de mettre le Dobok, uniforme de Hapkido, et de prendre part a la classe, moi j’étais comme un fou, le cœur me battait très fort de l’envie que j’avais de faire des techniques de luxations, projections, des clefs en général et de pratiquer ni plus ni moins qu’avec le Grand Maitre MYUNG le meilleur représentant mondial, alors et après un dur échauffement ou j’ai presque vomis tout jusqu'à mon premier biberon, et moi je pratiquais dur, le Grand Maitre me dit de me mettre en face du miroir et de commencer a réaliser les exercices de Danjon (respiration) et là le monde m’est un peu tombé dessus mais je connaissais la forme d’apprentissage coréenne et je pensais que
Hapkido
cela serait une question de deux jours, qu’il était entrain de me tester !!! Et ce fut ainsi mais non deux jours mais plutôt une semaine et je devais retourner en Espagne dans 3 jours, je pensais que ce n’était pas possible qu’après tous les efforts, le voyage, etc.… Seulement il va m’enseigné Danjon… !!!J’avais le moral au plus bas non pas parce que j’avais pensé que ces 10 jours allaient être tres fructifiant dans tous les cas je m’armais de valeur et au jour suivant j’étais encore là, préparé pour apprendre, et ce jour il a fait la même chose mais cette fois après m’avoir tenu 2 heures en faisant le Danjon il m’a appelé pour la première fois par mon deuxième prénom « manuel , come here », il m’a mit devant un de ses élèves et nous avons fait le rigoureux protocole, salut au Maitre, salut au compagnon…etc., et enfin il m’a enseigné la première technique de notre programme officiel, ce fut pour moi le summum car en cet instant je me suis rendu compte que j’avais gagné sa confiance, confiance qui avec les années s’est transformée en bonne amitié et relation familiale car tous les deux nous connaissions nos familles respective. B.I: : Pour finir, quel message voudriez vous envoyer a tous ceux qui nous lisent ? JMRP : Et bien en premier lieu animer a tous ceux qui pratiquent le Hapkido FEH-WHF, a ceux qui aiment les arts martiaux a essayer le Hapkido, a ceux qui le pratiquent mais dans une autre école qu’ils essaient notre système, notre école Yoo Moo Kwan l’école de la maitrise, du militaire et en second plan je leur dit d’avoir de la patience cat le Hapkido est un art complet, avec des techniques de pieds, genoux, poings, points de pression, projections, étranglements, sol, luxations, armes, etc. et que par conséquent c’est un art qui peut arriver a être létal c’est pour ça que son apprentissage doit toujours être minutieux, et là le maitre représente un rôle tres important car il doit bien connaitre ses élèves et/ou disciples, de ce mode nous saurons a qui nous l’enseignons, comment et quand. B.I: : Merci beaucoup pour l’interview Maitre Reyes. JMRP : Merci a vous.
GRADES du Maitre REYES ; Jose Manuel Reyes Perez : -7ème DAN par la World Hapkido Fédération (WHF) -Membre de la direction de la WHF -Directeur International de la WHF pour l’Europe Occidentale - Président de la Fédération Espagnole de Hapkido (FEH) Email de contact : president@fehapkido.es
« Hapkido signifie ; Hap : union, Ki : énergie intérieure, et Do : chemin ou voie pour harmoniser l’énergie. »
Hapkido
Karaté
Tameshiwari - l’Art de la Rupture De nos jours l’art de rompre des objets faits de divers matériaux se pratique toujours dans différents types d’Arts Martiaux, comme le Karaté, Taekwondo, Kung FU, etc.… ; mais exactement qu’est ce qui est important et qu’est ce qui est possible ? Nous observons a deux Sensei autrichiens, Daniel Carich Sensei et Christian Grübl Sensei, d’un dojo près de Viennes qui pratiquent depuis des décennies différentes classes d’Arts Martiaux Japonais et j’ai parlé avec eux sur la manière de casser appelée « Tameshiwari ».
C
e qu’on appelle « Tameshiwari » c’est l’art de rompre des objets comme des pierres, des bloques de glaces, du bois, des battes de Base Ball en utilisant seulement des parties du corps comme les coudes, les pieds et les mains ou des fois la tête. Un Tameshiwari permet a l’artiste martial de concentrer son effort total et l’énergie sur un objet inanimé, les résultats avec du succès sont des indicatifs de que l’Art est dominé. Le Tameshiwari nécessite un équilibre exceptionnel, technique et concentration de l’esprit et le calme. C’est un défi aux habilités de l’artiste et cela met à l’épreuve les limites de la force. Il se doit d’utiliser tout le pouvoir qu’il possède pour avoir du succès dans chaque une des tentatives. Au jour d’aujourd’hui on peut voir des ruptures dans beaucoup de films et dans des spectacles car ses actions captent l’attention de l’audience. De nos jours beaucoup de méthodes d’arts martiaux usent le Tameshiwari pour atteindre un certain niveau, mais l’origine est très différente : l’objectif original était l’amélioration de la force, la vitesse et la concentration. Avant de commencer a frapper les différents matériaux on nécessite avoir une expérience basique sur des techniques de coup de pieds, coup de poings et des coup de « hache ». la technique doit être exécutée d’une forme dynamique, relax et en concentrant la puissance dans le dernier tiers du coup. Il faut aussi pratiquer l’orientation correcte d’exécution du coup (Seiken) pendant beaucoup de temps pour garantir l’impact maximum et limiter le risque de lésions. Une fois obtenues ces habilités, il est nécessaire de se concentrer pour travailler la Makiwara. Traditionnellement le coussinet de la Makiwara se fait d’une pièce flexible mais résistante de bois qui se mêle dans la partie supérieure avec des matériaux traditionnels comme la paille de riz pour proportionner un coussin pour les coups. Le joint se monte sur le
« Le secret est d’atteindre une accélération maximum dans la technique qui s’exécute pour générer la puissance nécessaire et vice et versa. »
KaratĂŠ
Karaté sol pour rester dans le même endroit durant la pratique de diverses techniques. On peut aussi user un sac de frappe très dur pour conditionner les os et les articulations. Ce type d’entrainement est assez douloureux, cette forme est celle qui s’utilisait au Japon feudal. De nos jours il est difficile de le trouver dans les Arts martiaux car la majorité des Arts Martiaux se sont convertis en sport et la tradition est sur le déclin. Après avoir pratiqué pendant un temps prolongé on peut commencer a casser des « matériaux faciles »comme des planches de sapin ou des briques pour améliorer graduellement l’habilité, mais rappelez vous que choisir le matériel adéquat est une partie importante. Il
faut comprendre aussi les lois de la physique. Le secret est d’obtenir la vitesse maximum dans la technique qui s’exécute dont le résultat sera de générer la puissance nécessaire et vice et versa. En plus il faut différentier entre Tameshiwari actif ou passif. Actif signifie que l’artiste martial casse le matériel en le frappant et dans le passif l’objet se casse contre le corps du pratiquant. Comme cela a été dit avant l’attention doit se centrer sur la préparation, l’entrainement et le conditionnement doivent être utilisés pour les deux types. On recommande aussi l’usage de barres d’espacements entre multiples planches, briques, etc... La concentration mentale est très
importante. On ne peut laisser aucuns doutes dans la tete sur le succès de chaque tentative. Même la plus minime variation de la technique ou de la concentration mentale peut amener tres probablement à l’échec et aux lésions. C’est aussi cette manière de penser qui permet de finir victorieux dans un combat. Beaucoup de facteurs comme l’entrainement dur et la pratique constante seront décisifs pour l’échec ou le succès dans un Tameshiwari. Quelques uns pourront dire que la brique ne rend pas le coup, mais ceux-là ne seraient ils pas entrain de perdre une leçon importante pour avoir du succès dans les défis de la vie quotidienne pour ne pas « dominer le Tameshiwari » ?
Technique
« La concentration mentale est tres importante aussi. On ne peut laisser aucun doute dans la tête sur le succès qu’aura chaque tentative. »
Grands Maitres
Contrôle du système sensoriel :
Comment attaquer les systèmes sensoriels pour créer un meilleur entraînement basé sur la réalité Combien de sens possède un être humain ? Définition de « sens » Il n’y a pas d’accord ferme entre les neurologues en ce qui concerne le nombre exact de sens du fait des différentes définitions de ce qu’est un sens. De manière générale, on peut dire qu’un « sens » est une faculté qui perçoit ces stimuli extérieurs. On enseigne habituellement aux enfants en âge scolaire qu’il y a cinq sens : la vue, l’ouie, le toucher, l’odorat et le goût. Ils sont généraux (le sens commun et le sens de l’humour ne sont pas moins importants).
Grands Maitres Il y a bien plus dans les « sens » que ce que nous pourrions penser ! La thermoception est le sens de la chaleur ou du manque de chaleur (froid) par la peau, incluant des passages internes de la peau. Il y a un certain désaccord sur le nombre de sens qu’en réalité elle représente. Les thermocepteurs dans la peau sont
très différents des thermocepteurs homéostatiques qui apportent une information sur la température corporelle interne. La nociception (la douleur physique) est la perception non consciente d’un dommage proche ou d’un dommage tissulaire. On peut y voir de un à trois sens suivant la méthode de classification. Les trois types de récepteur de la douleur sont : cutanés (peau), somatiques (articulations et os) et viscéraux (organes du corps). Pendant très longtemps, on a cru que la douleur consistait en une surcharge des récepteurs de pression, mais les recherches de la première moitié du XXe siècle indiquèrent que la douleur était un phénomène différent qui mêlait tous les autres sens, y compris le toucher. Actuellement, la douleur est définie scientifiquement comme une expérience complètement subjective.
Le sens de l’équilibre, le sens vestibulaire, est la perception de l’équilibre ou de l’accélération. Il est en relation avec les cavités qui contiennent un fluide dans l’oreille interne. Il y a un certain désaccord pour savoir si celui-ci inclut également le sens de la direction, de l’orientation. Mais, comme pour la perception de la profondeur, la direction en généralement considérée comme une connaissance cognitive post-sensorielle.
La proprioception, le sens cinesthésique, est la perception de la connaissance du corps. C’est un sens dont les individus ne sont généralement pas conscients, mais dont ils dépendent dans une grande mesure. Plus facilement démontrable qu’explicable, la proprioception est la connaissance « inconsciente » de l’endroit où se trouvent les diverses parties du corps à un moment donné. N’importe qui peut démontrer cela en
fermant les yeux et en agitant la main dans diverses directions. Si l’on suppose un fonctionnement correct de la proprioception, à aucun moment la personne ne perdra la perception de l’endroit où se trouve en réalité sa main, même si elle ne peut la percevoir par aucun autre sens. On peut l’utiliser dans le temps de réaction.
Les sens et l’intelligence Les recherches à propos de la manière dont la créativité se manifeste chez différents individus décrit de nombreux types d’intelligence : visuelle, musicale, logique/mathématique, linguistique, de mouvement, naturaliste, kinesthésique, intrapersonnelle et interpersonnelle. La majorité de celles-ci correspondent à des sens
concrets. De fait, on les considère tous comme des sens avancés du langage, la pensée et l’ego inclus. D’autres sens comme le goût ou l’odorat pourraient également avoir leurs propres intelligences spéciales. La relation entre l’intelligence et la perception sensorielle semble dès lors être très étroite. On propose l’existence de plus de 30 sens, y compris le sens du temps et le sens de la peur.
Grandes Maestros La chambre d’Ames Une chambre d’Ames (photos 1 et 2) est une pièce déformée que l’on utilise pour provoquer une illusion d’optique. Elle fut inventée en 1946 par l’ophtalmologue américain Adelbert Ames Jr sur base d’un concept d’Hermann Helmholtz. Une chambre d’Ames est construite de telle sorte que, vue de devant, elle ressemble à une chambre normale de forme cubique avec un mur au fond et deux murs latéraux perpendiculaires entre eux et perpendiculaire par rapport au sol et au plafond. Il s’agit cependant d’un truc de perspective et la véritable forme de la chambre est trapézoïdale. Les murs sont inclinés ainsi que le plafond et le sol et le coin droit est beaucoup plus près de l’observateur frontal que le coin gauche (ou inversement). Par conséquent, une personne debout dans un coin paraît gigantesque aux yeux de l’observateur tandis que celle qui se trouve dans l’autre coin semble toute petite. L’illusion est tellement convaincante qu’une personne marchant d’un côté à l’autre, du coin gauche au coin droit paraisse grandir ou rapetisser.
Attaque de panique Une attaque de panique est un moment d’intensité extrême, souvent provisoirement affaiblissant, au cours duquel on sent une peur ou une détresse psychologique extrême qui, de manière typique, débute soudainement. La sensation de peur dans le corps peut être tellement intense que l’on pourrait même être dans les limites de la douleur. Il est très difficile de décrire le phénomène avec des mots pour quelqu’un qui n’a jamais souffert une telle attaque. Une attaque de panique est différente d’une peur normale car l’attaque de panique paralyse souvent l’individu et le laisse dans une situation de paranoïa et d’angoisse totale. Les attaques de panique, la première fois qu’on les vit, sont généralement l’une des pires expériences dans la vie d’une personne. Généralement, les personnes qui souffrent pour la première fois d’une attaque de panique croient qu’elles sont en train de mourir. La claustrophobie est un dérangement de l’anxiété qui implique la peur de l’enfermement et des espaces confinés. Les claustrophobes peuvent souffrir des attaques de panique ou avoir peur de souffrir une
attaque de panique dans des situations telles qu’être dans un ascenseur, un train, un avion et, en ce qui concerne le combat CQB, dans des situations de combat en distance courte. Les individus qui ont tendance à avoir des attaques de panique souffrent souvent de claustrophobie. Si une attaque de panique surgit alors qu’ils se trouvent dans un espace limité, ils ressentent souvent la peur claustrophobe de ne pas être capable de sortir de la situation. Ceux qui souffrent de claustrophobie pourraient avoir des difficultés pour respirer dans des auditoires fermés, au cinéma ou dans les ascenseurs. Le mot « claustrophobie » vient du latin « claustrum » qui signifie « endroit fermé » et du grec « phobos » qui signifie « peur ». Comment utiliser ce savoir pour enseigner et mieux se préparer au combat réel ? L’usage de chambres déformées ou de chambres d’Ames, de chambres d’illusion, pour frapper les capteurs quand on enseigne le CQB, provoquera une tension chez l’élève qui accélérera les effets de la peur sur eux. Les chambres en labyrinthe sont efficaces et sont des illusions modifiées. En modifiant la température de la pièce (le chaud et le froid), nous pouvons provoquer un stress chez
les élèves, nous pouvons utiliser de nombreux concepts différents de peur pour les aider à analyser la peur et l’attaque de panique.
Grands Maitres Un petit labyrinthe Le principe de l’académie de Kapap « d’attaquer d’abord, les capteurs, les organes des sens » est la raison du récent DVD de l’Académie de Kapap dans lequel nous faisons une démonstration des trois premiers mouvements élémentaires d’attaque à ces capteurs. Lorsque utilisons cette approche consistant à attaquer les capteurs pour les neutraliser, nous avons plus de chances de gagner le conflit. Voici un exemple d’une attaque au système sensoriel que nous utilisons à l’Académie de Kapap. Quelqu’un est en train d’étrangler Avi. Il frappe d’abord les oreilles de l’attaquant pour contrôler son ouie et son système d’équilibre (4 et 4.1). Puis, suivant le principe de l’économie de mouvements, il balaye ses mains sur ses yeux pour les endommager (5). Il poursuit en le frappant au poignet pour que les sens de l’attaquant indiquent à celui-ci qu’il a été attaqué en haut, de manière à pouvoir alors utiliser son genou pour le frapper à l’aine (6). Nous utilisons ces principes pour la self-défense. Nous nous entraînons initialement avec des idées simples comme celle du professeur John Machado qui enseigne aux élèves à mettre leur gi sur leur visage après un entraînement cardiovasculaire intense pour qu’ils sentent la peur des capteurs à se mettre à fonctionner (essayez un jour). C’est la manière la plus simple et la plus économique d’avoir une idée lors de l’entraînement au dojo avec le gi et ce pourrait être une autre bonne raison de s’entraîner avec un gi. Un autre exemple est l’utilisation d’une pièce inclinée qui peut vous donner la sensation d’être ivre parce que votre sens de la gravité donne une certaine information à votre cerveau alors que les autres sens, comme celui de la vue ou de l’équilibre, lui donne une autre information. Plus il y a d’informations croisées entre les différents sens, plus grande sera la confusion cérébrale. Ce type d’illusion poussera vos élèves à vouloir sortir de la pièce (stress et entraînement de la peur). La Kapap Academy utilise ce genre de situations et bien d’autres ainsi que diverses méthodes pour entraîner les élèves et les instructeurs à être efficaces dans de véritables situations de combat en utilisant des mouvements de combat élémentaires.
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SURVIE Nous enquêtons aujourd’hui sur le mot survie et sa relation avec notre univers mar tial. La sur vie est la conservation de la vie, spécialement quand c’est une situation difficile o après un fait ou un moment très significatif. Quand nous enquêtons sur les faits historiques qui donne vie a notre sujet, nous devons commencer avec la naissance du Karaté. Sur l’ile d’Okinawa il se vivait un grand échange commercial entre plusieurs r oyaumes de l’époque. Selon l’histoire, en 1409, le roi Sho Shin impose plusieurs prohibitions sur le port d’armes, avec pour but d’unifier plusieurs fiefs dans laquelle se trouvait divisée l’ile, en évitant ainsi de futurs conflits entre les natifs et les visiteurs. En 1609, les guerriers samouraïs envahisseurs du clan Satsuna, confisquèrent les armes restantes….
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P
ar ce fait historique, a la classe noble d’Okinawa et au peuple ils ne leur restaient plus qu’a recourir a notre sentiment le plus primitif, la survie. Nos ancêtres martiaux ont développés encore plus les méthodes de combat avec des instruments agricoles et de même manière, les méthodes de combats a mains nues en initiant la naissance du Karaté et du Kobudo. Nos pourrions remplir une centaine de pages avec des histoires comme celle-là, ou l’être humain, pour affronter des situations difficiles, ressort triomphant en créant des systèmes défensifs très grands. La capacité de survivre dans la société actuelle est similaire a celle de nos ancêtres, en termes de notre position humaine au moment d’affronter une situation de danger. Pour réussir cela, nous devons avoir la mentalité d’un guerrier. Sun Tzu dans son livre « L’Art de la Guerre » nous offre cette phrase : « L’Art suprême de la guerre est de soumettre l’ennemi sans lutter ». Etre en alerte et attentifs a tout ce qui se passe autour de nous, c’est le fondement pour nous défendre avec efficacité. La grande majorité des gens marchent tous les jours éloignés de leur entourage, des événements qui passent quotidiennement au coin de la rue. Ce sont des styles de personnes qui croient que rien ne les passera. Malheureusement, dans la majorité des cas les situations de danger leur arrivent. Evidement, une personne dont le but est de survivre ne marche pas de cette forme. De cette manière c’est peu
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prudent pour le citoyen commun. Par conséquent, si nous voulons survivre dans notre entourage, nous devons marcher d’une autre forme. C’est indispensable de vivre conscients de tout ce qui se passe autour de nous. Il faut reconnaitre que la société dans laquelle nous vivons, n’est pas amiable. A tout moment il nous faut être près a faire un pas en avant devant ses situations. Nous marchons, nous vérifions ce qui nous entoure, nous maintenons nos yeux bien ouvert a chaque situation qui pourrait être un danger. Quand nous sentons que quelque chose de notre entourage n’est pas normal, nous devons prendre une décision : partir de cet endroit ou bouger rapidement. Quand notre sens de la survie nous avise d’un danger imminent, c’est quand nous devons réaliser ce qui est nécessaire et prendre la décision immédiatement, pour notre sécurité, ou celle de nos anis ou de nos êtres chers. Il faut se préparer a combattre, il faut donner le premier coup, ne pas attendre ; notre vie dépend de ça. Dans notre entourage martial, très peu de fois ils nous enseignent a être offensifs, a attaquer en premier. Si nous permettons aux méchants de prendre le control de la situation, nous aurons des problèmes. Les statistiques nous montrent que si nous laissons a l’agresseur prendre le control, on a seulement 3% de probabilités de survivre. Nos probabilités sont meilleures si nous initions l’action au premier moment, non après. Par conséquent, nous devons attaquer sans hésiter. Attentifs, tranchants et combatifs : ce sont les clefs pour une défense effective.
Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos e
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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Kenpo « A quoi servirait la réussite, la fortune, la gloire si tu n’as a personne pour partager ces moments de joies ».
Grands Maitres La colonne de Raul Gutierrez, Enseignement du Fu-Shih Kenpo Mondial LA SOLITUDE Tous les êtres humains a un moment dans la vie (« qui en réalité sont plusieurs tout au long de la vie »), nous avons sentis de notre propre être, le poids de ce qu’on appel la « solitude ». la solitude c’est se sentir seul même si l’on est accompagné. Comme par exemple, maintenant… Je suis seul dans mon coin, et mon ami Alfredo m’a dit par Messenger, il me manque un texte pour ta colonne. Et ça, pour beaucoup de vous en théorie cela pourrait être un « quelle bêtise, ça ce n’est pas un effort ». Mais pour moi cela signifie, et maintenant quoi ? De quoi je parle, qu’est ce que je dis ? Ce n’est pas pareil créer, que se sentir « obligé » de créer. Beaucoup d’ «INNOCENT »se déclare « coupable » simplement pour la « pression ».c’est de te voir toi-même avec tes propres caractéristiques, différencié du reste des humains, indépendant, isolé, submergé dans ton propre monde. C’est la sensation de séparation dans ce monde tumultueux. C’est comment nous venons au monde, comment nous vivons et comment nous nous en allons de ce monde. Voir des contingents qui déambulent dans les rues comme une armée d’étranger qui bougent mécaniquement. Dans les années 80, j’aimais m’asseoir a une terrasse du Grand Madrid (Grande Rue, Zone Callao ou Goya au coin de la rue Alcala….Brasserie Cruz Blanca, ou Alonso Martinez « Santa Barbara ») pour observer et photographier le passage et les scènes diverses des gens déambulant. Sortir dans la rue et regarder autant de personnes pour la première fois, observer comment ils s’éloignent sans dire un mot, une masse humaine confondues entre eux dans un chaos ordonné et nous, une feuille de plus de l’arbre, confondu dans son feuillage et en meme temps isolé dans notre conscience de l’intimité : Mimétisme social. Chacun avec ses triomphes et ses défaites, ses peines et ses joies, ses préoccupations et ses célébrations, content ou mécontent. Animé ou inanimé. Pour beaucoup de personnes le seul fait de penser à la
Grands Maitres solitude les déprime et leur produit peur, angoisse, inquiétude. La plus grande peur de la mort est la solitude, je ne serais plus avec mes êtres chers. Cela est vrai pour celui qui meurt comme pour celui qui reste vivant. La peur de mourir c’est penser que nous restons dans un espace obscur et solitaire, ou nous ne voyons ni nous n’entendons rien, c’est la peur de la solitude. « C’est facile d’accepter de vivre, c’est difficile d’accepter de mourir ». A quoi servirait la réussite, la gloire, la fortune si tu n’as personne avec qui partager ces moments de joies. Des fois nous nous plaignons quand nous calculons le cout de nos obligations, nous sentons même de la rage à voir que l’argent que nous gagnons avec autant d’effort, nous devons le dépenser immédiatement pour couvrir les nécessités de notre foyer, de nos parents, de nos enfants et quand nous prétendons couvrir nos besoins personnels et il ne reste plus d’argent. Nous ne nous rendons pas compte et nous ne comprenons pas que tout doit fluer, tout est en mouvement et tout dépend de la Synergie que chacun est capable de créer dans son propre entourage. C’est comme si quelqu’un calculerait le cout total des dépenses de la famille, et que c’est juste le chiffre de ce que nous arrivons à gagner, et qu’il a oublié de nous mettre dans cette liste. Mais réellement a quoi cela nous sert de gagner de l’argent si nous n’avons a personne avec qui le partager ? C’est une félicité si grande d’avoir a qui donner et voir comment on jouit de notre présent. Et en d’autres occasions, nous recevons cette agréable surprise d’être invités et remerciés sans raisons. Comme cela vient de me passer le weekend dernier. Il y a deux semaines j’ai connus a un nouvel « être » pour moi…… nous avons
«
Tout doit fluer, tout est en mouvement constant et que tout dépend de la Synergie que chacun est capable de créer dans son propre entourage ».
Grands Maitres partagé quelques jours et il m’a comblé d’attention et de cadeaux. Quelle explication cela peut avoir ? Je pense que c’est simplement ça : NOUS NE SOMMES PAS SEULS….même si en apparence si. Si nous œuvrons mal les gens négatifs viendront à nous capter comme nouveaux adhérents du club. Mais si nous œuvrons bien, ce sera le contraire « action et réaction ». Définitivement, l’unique manière d’être heureux est de rendre heureux les autres. Dans la vie il n’y a rien qui donne autant de satisfaction que de voir heureux à nos êtres chers. Nous devons remercier à Dieu pour avoir des êtres chers a qui nous pouvons donner cette félicité ou les moyens pour être heureux. As-tu compté une fois à tes êtres chers ? Compte les, peut être que les doigts d’une seule main te suffisent. Pourquoi ne pas augmenter cette quantité d’êtres chers capables de te donner de la félicité ? Plus il y en a, et plus d’opportunités d’être heureux tu auras. Commence à les sélectionner entre tes collègues de travail, entre tes voisins, ou au hasard, entre cette multitude d’inconnus, qui déambulent dans les rues. Un jour j’ai compris que la dignité d’un homme consiste par exemple à être admiré, chéri et respecté par ses enfants, son épouse, père, mère, amis, etc.….. Ne choisis pas seulement des enfants, c’est trop commode, on les aime avec facilité. Les adultes aussi nécessitent ton amour. Ne choisis pas seulement à tes amis, ceux que tu considères tes ennemis sont les meilleurs. Ça serait bien si tu pourrais commencer à voir a « tes ennemis » comme des amis et sentir pour eux une vraie et sincère tendresse, en étant plus tolérant avec leur défauts, et d’essayer d’apprendre une fois pour toutes de cette relation et surtout permet toi de les aimer. Si tu y arrives, tu auras gagné beaucoup de
moments heureux. Quand tu te rencontres avec ses personnes, au lieu de sentir du mécontentement, tu sentiras plus d0amour dans ta vie, qu’au final c’est le meilleur qui peut te passer. N’oublie jamais que l’amour existe seulement dans deux moments : quand on le donne et quand on le reçoit. Pourquoi choisir de Haïr quand c’est un plaisir aimer ? Pourquoi cacher égoïstement tes biens, si les partager te produit félicité ? Si tu te sens heureux et tu ressens du plaisir à les recevoir, pourquoi ne pas réaliser l’effet contraire. Une autre raison pour laquelle nous ressentons la solitude est pour notre manque de foi. Nous croyons toujours que nos sommes seules dans la vie, à la merci des difficultés, des carences et des peines. Nous ne nous rendons pas compte que derrière chacun d’entre nous il y a à tout moment un Etre Merveilleux qui prend soin de chaque pas que nous donnons. Qui met ses mains pour que notre pied ne trébuche pas. Nous croyons vivre seuls mais ce n’est pas vrai. Si nous ne voyons pas a cet Etre Merveilleux c’est parce que cet être est toujours derrière et que nous sommes trop occupés à regarder la fantaisie de la vie qui se montre glamour avec nous. Ensorcelés avec autant de divertissements, nous n’avons jamais de temps pour nous même, nous ne regardons jamais dedans et encore moins derrière. Si nous nous détenons un moment et que nous arrêtons de voir le spectacle multicolore de la vie pleine de faussetés et si nous regardons en arrière, nous verrions pour la première fois a cet Etre Merveilleux qui a toujours pris soin de nous et ainsi nous nous réveillerions devant l’unique et vraie réalité. NOUS NE SOMMES PAS SEULS….. La solitude permanente n’existe pas, c’est seulement un état transitoire. Et c’est meilleur sortir d’elle le plus rapidement possible ou de s’éloigner !
« NOUS NE SOMMES PAS SEUL …… la solitude permanente n’existe pas, c’est seulement un état transitoire. »
Grands Maitres On l’a accusé de « dur », mais, messieurs, ce sont des arts martiaux ! Pas des danses ! Personne n’a jamais dit que la guerre était un truc confortable ! Et sinon, comme l’a dit un jour un torero : « La faim donne plus de coups de cornes ! ».
Texte : Bryan Cheek Interview : Alfredo Tucci Photo : © www.budointernational.com
La plupart des lecteurs assidus de notre magazine connaissent déjà Brian Cheek, un grand expert en Jiu-Jitsu. Sa technique décisive, ses manières fanfaronnes et sympathiques sont caractéristiques de cette race de guerriers qui fit de l’Angleterre une puissance mondiale dans le passé, lorsqu’elle lança ses navires à travers le monde. Derrière son air de rude marin moqueur, Bryan Cheek est un sentimental, qui adore son travail et veille le mieux possible à ce que ses enseignements arrivent et s’enracinent profondément chez ses élèves. Il ne supporte pas les fioritures, les
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demi-teintes, les louages et les décorations. Il enseigne des techniques directes et efficaces, qui profitent des points faibles de ses adversaires, sans se perdre dans des subtilités inutiles, tout en s’ajustant à une action technique impeccable. Il partage cette fois avec vous son expérience en Kobudo. On l’a accusé de « dur », mais, messieurs, ce sont des arts martiaux ! Pas des danses ! Personne n’a jamais dit que la guerre était un truc confortable ! Et sinon, comme l’a dit un jour un torero : « La faim donne plus de coups de cornes ! ».
Grands Maitres Entraînement avec armes, le DVD La WEBBS – Société mondiale de ceintures noires d’élite – a produit ce nouveau DVD sur l’entraînement avec armes pour Budo International et pour aider les pratiquants d’arts martiaux dans leur évolution et leur progression dans l’usage des techniques les plus avancées, normalement réservées aux élèves les plus avantagés. Du fait du manque de matériel disponible pour les pratiquants d’arts martiaux en matière de défense avec armes, nous espérons que cette vidéo aidera les différents styles et systèmes dans l’usage des armes.
Les pratiquants qui sont intervenus dans cette production proviennent d’une grande variété de styles et les techniques qui sont utilisées ont été efficacement éprouvées contre des attaquants armés. Notre équipe de maîtres a utilisé un total de 99 techniques et les a réunies en groupes de trois, ce qui offrira au spectateur différentes options, indépendamment de son style ou de sa préparation physique. Dans cette production, de nombreuses situations différentes apparaissent. Avec « à mains nues et contre un attaquant armé d’un couteau », nous avons essayer de
« Notre équipe de maîtres a utilisé un total de 99 techniques et les a réunies en groupes de trois, ce qui offrira au spectateur différentes options, indépendamment de son style ou de sa préparation physique ».
Grands Maitres montrer tous les aspects d’une attaque que peut effectuer un agresseur et au moins trois manières différentes de faire face à cette attaque. Évidemment, les attaques avec armes présente un facteur de risque plus élevé que lorsque l’on se bat à mains nues. Il faut donc pour cela réaliser un entraînement supplémentaire et faire de nombreuses répétitions de chaque technique avant que l’élève ne puisse affronter une situation réelle. Nous verrons des attaques en mouvements et des attaques en position statique, ainsi que des attaques de dos. Toutes les techniques sont conçues pour neutraliser l’agresseur.
Grands Maitres Un autre groupe de techniques concerne le Hanbo contre couteau. Ce chapitre est plus particulièrement destiné à certaines agences de sécurité qui appliquent ce type de techniques, où l’agressé utilise habituellement une matraque pour se défendre. Le Jo est une autre arme qu’utilisent les défenseurs pour se défendre d’un couteau. Cette arme pratique a la même longueur qu’un bâton de brosse, on peut donc la trouver dans n’importe quel domicile ou lieu de travail. Avec un entraînement, elle peut être très utile si on est attaqué. Le Tonfa est plus difficile à rencontrer, mais c’est l’une des armes les plus
« Les attaques avec armes présente un facteur de risque plus élevé que lorsque l’on se bat à mains nues. Il faut donc pour cela réaliser un entraînement supplémentaire ». efficaces en self-défense contre bâton ou couteau du fait des nombreux usages de chacune de ses parties. Et on peut utiliser un seul Tonfa ou deux Tonfas conjointement. Bien que l’usage de deux Tonfas soit généralement plus efficace, il peut également être très pratique de n’en utiliser qu’un. Le dernier groupe de techniques est celui de couteau contre couteau. Ces mouvements difficiles sont réservés aux grades supérieurs qui sont réellement bien formés dans le système et possèdent déjà la coordination et l’équilibre adéquats. Évidemment, ces techniques ne sont pas conçues pour les cœurs fragiles, car elles impliquent l’usage du couteau contre
Armes un attaquant armé et sont particulièrement destinées aux forces spéciales. Il me faut avertir les spectateurs qu’ils doivent être supervisés lorsqu’ils pratiquent ces techniques et utilisent des couteaux et des armes tranchantes jusqu’au moment où ils sont capables de les effectuer de manière contrôlée et mesurée. On peut également voir dans ce DVD d’autres techniques telles que la défense contre bâton à mains nues. Nous croyons que l’acquisition de cette connaissance, pour être un pratiquant d’art martial sérieux, peut prendre plusieurs années. Les maîtres qui apparaissent dans ce DVD ont passé de nombreuses années à pratiquer et à développer ces techniques jusqu’à atteindre le plus haut niveau et je les remercie pour leur implication et leur travail qui permet à la WEBBS d’offrir cette production à tous les pratiquants d’arts martiaux. La Société mondiale de ceintures noires d’élite, la WEBBS, fut fondée en l’an 2000 par le Soke Bryan Cheek et 48 pays du monde entier y sont affiliés. La WEBBS n’est pas politique et accepte tous les systèmes et tous les styles comme membre de son organisation dans l’idée de partager les connaissances de différentes voies et de différents pays. Grâce à son attitude amicale, la WEBBS a été capable de réunir tous les maîtres qui participent à ce DVD au bénéfice de tous les élèves qui l’acquièrent, car il serait impossible de réunir tant de techniques et aussi diversifiées en un même endroit. La WEBBS reconnaît que les élèves d’arts martiaux pensent de manière différente et que leurs manières de travailler et leurs préférences personnelles varient beaucoup lorsqu’il s’agit de choisir un entraînement d’arts martiaux. Ce DVD enseignera aux élèves certaines techniques qui seront compatibles avec leur système et leur manière de s’entraîner. La WEBBS a toujours affirmé que les connaissances obtenues par quelques-uns doivent être partagées avec la majorité, parce qu’aucun individu n’a le droit de retenir le savoir pour lui-même. La WEBBS affirme également qu’il n’y a pas de mauvaises techniques, qu’il y a seulement de mauvais pratiquants. Nous sommes sûrs que vous apprécierez chaque minute de cette production et qu’elle sera un élément de valeur dans votre collection de vidéos et de DVDs d’arts martiaux. 99 techniques de self-défense qui incluent : mains nues contre couteau – mains nues contre bâton – bâton contre couteau – bâton contre bâton – Tonfa contre bâton – Tonfa contre couteau – Jo contre bâton – Jo contre couteau – couteau conte couteau. Une grande quantité de techniques variées dont nous sommes sûrs qu’elles attireront l’attention du spectateur.
Grands Maitres « Ces techniques ne sont pas conçues pour les cœurs fragiles, car elles impliquent l’usage du couteau contre un attaquant armé et sont particulièrement destinées aux forces spéciales ».
Armes
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Ce DVD se centre sur les armes blanches, sur le fait de connaître et de comprendre tous les dangers qui leur sont associés, et son thème principal est l’établissement de la priorité. Le plus important dans l’entraînement avec une arme tranchante c’est de connaître et de comprendre tous les dangers associés à ce type d’armes. Le danger de ces armes est très sérieux et bien réel et doit être traité comme tel. Cela signifie savoir où vous établissez votre priorité dans votre entraînement pour en faire un outil de survie, si une telle situation se présentait. C’est vous qui devez survivre, pas votre entraîneur qui vous aide à entraîner vos buts, mais pas votre objectif. Les priorités d’entraînement que j’utilise en Latosa Escrima sont les suivantes : réalité, techniques et exercices. Réalité : c’est la compréhension de ce qui pourrait se produire exactement et les dangers d’utiliser ou de faire face à une arme tranchante. Techniques : mouvements qui cherchent à vous donner une idée générale des possibilités et des probabilités de ce qui peut arriver. Exercices : la plupart d’entre eux sont utilisés pour développer et améliorer les habiletés motrices utilisées dans l’application technique. Cet entraînement met l’accent sur l’emplacement correct et la priorité à donner dans la façon de se perfectionner pour une telle situation.
REF.: • LAT-3
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Ce nouveau travail de Fu-Shih Kenpo du Soke Raul Gutierrez se centre sur les formes traditionnelles de style, leurs applications et la self défense. Nous étudierons particulièrement la forme « Le Tigre se défend » avec ses applications techniques correspondantes, la forme « Dents de Tigre » et le travail libre avec armes. Ensuite, le maître explique de manière détaillée une vaste gamme de techniques avancées d’autodéfense, indiquant pourquoi certains mouvements sont effectués, les avertissements à prendre en considération, les angles possibles et les variantes qui peuvent être appliquées dans chaque groupe technique. Le DVD est complété par une série de techniques de combat pour la compétition et un travail de préparation physique, où le Soke Gutierrez explique comment préparer nos armes, les bras et les jambes, pour l’autodéfense et le combat. Indiscutablement, une forme de travail dont la richesse se base sur l’échange et la coordination avec d’autres styles, et l’apprentissage du respect de nos différentes provenances martiales.
REF.: • FUSHIH-2 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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ADIEU GRAND MAITRE Série d’articles et d’interviews de Kalis Ilustrisimo, Bakbakan International and Lameco S.O.G.
Après 26 ans entrainant les Arts Martiaux Philippins, j’ai eu l’opportunité de voyager a manille pour pratiquer et interviewer a quelques uns des Maitres d’Arts Martiaux Philippins les plus connus et prestigieux de notre temps. Ce voyage fut possible grâce a mon instructeur de Lameco Eskrima y Kalis Ilustrisimo, Guro Dino Flores, a qui j’ai l’honneur de représenter en Espagne. Lamentablement j’ai aussi eu l’honneur de faire l’ultime interview a une des légendes les plus grandes des Arts Martiaux Philippins : Le Grand Maitre Antonio Diego. L’héritier de l’art Martial Philippin spécialisé dans le maniement des armes blanches dans les combats a mor ts Antonio « Tatang » Ilustrisimo. Un ultime interview qui suppose une grande responsabilité. A aucun moment je n’ai pensé que ce serait le dernier, car ce sont déjà plus d’une douzaine d’interview faits au Grand Maitre, mais a mon retour a Madrid ils m’ont communiqués que « Mang Tony », comme il aimait se faire appeler, avait été hospitalisé pour ne pas revenir.
M
ême avec ses contretemps de santé il n’avait jamais arrêté d’enseigner et d’entrainer avec son cher groupe dans le parc de Luneta de Manille. Mang Tony avait cette force et ce charisme qui s’obtient avec des années d’entrainement. Sa simple présence imprégnait de connaissance a ceux qui était près. Son port élégant et patient permettait être relâché tout en pratiquant le plus dangereux des Arts Martiaux Philippins avec des armes blanches, l’Art de Kalis Ilustrisimo. Un art pur, scientifique et raffiné qui avait survécu a l’ère des armes a feux et était arrivé a notre temps en maintenant son essence autant Espagnole comme Asiatique, merci a des personnes passionnées et dédiées comme lui. Chaque instant proche de ce grand personnage supposait avoir tous les sens bien réveillés et avec la perception au niveau maximum car ses enseignements avaient de sous niveaux d’entendement. Le grand maitre Tony Diego fut, comme beaucoup de génies, un Maitre hors du commun. Il a vécu toute sa vie dans son cher quartier de Tondo, possiblement le
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plus dangereux de Manille, un quartier construit a peu de distance du port ou il y a longtemps, et peut être encore aujourd’hui, passait tout type de travailleurs : honnêtes marins, soldats, pirates, des gens de toutes sortes possibles. Même si on parle des Cinq grands et honorables Piliers de Ilustrisimo. Le Grand Maitre Diego fut le successeur du fondateur et créateur de cet Art de Combat avec l’épée et la Dague, spécialisé exclusivement dans les armes blanches : Le Grand Maitre Antonio Ilustrisimo. Il fut l’homme le plus craint des Philippines pendant son époque, a qui personne n’a pu vaincre dans un duel a mort et a qui aucun maitre de son époque n’a osé défier. Ni même avec un âge avancé. En bref nous allons dédier un article biographique et historique basé sur les témoignages offerts par quelques personnes qui se sont entrainés et ont été prêt de lui comme le Grand Maitre Yuli Romo qui est maintenant l’étudiant le plus ancien vivant de Tatang Ilustrisimo et avec qui j’ai eu l’honneur d’entrainer et le privilège de l’interviewer pendant ma visite a Manille. A l’arrivée á Manille nous nous déplaçons dans le 4X4 de Guro Peachie au quartier de tondo pour aller chercher le Grand Maitre Tony, Guro Peachie est une des instructrices Seniors de Kalis Ilustrisimo, elle fut sa plus grande fidèle élève et grande amie. Elle m’a ouvert la porte de sa maison et m’a logé pendant ma visite á Manille. Elle m’a confessé que cela faisait quelques semaines que le Grand Maitre n’avait pas pu assister aux entrainements habituelles des dimanches
pour des problèmes de santé mais qu’il allait faire l’effort de nous accompagner ce jour a cause de ma visite, elle m’a raconté qu’il se trouvait très indisposé dernièrement mais qu’il voulait que j’apprenne bien les bases, l’essence et les détails de cet Art. Pour cela ils avaient aussi invités à d’autres instructeurs connus dans l’art pour m’expliquer et faire des démonstrations comme Mang Romeo Macapagal. Un reconnu expert et historien de l’art de l’épée et de la dague de toutes les époques et cultures, non pas seulement des Arts Martiaux Philippins. Ils m’ont avisé de ne pas sortir du véhicule car Tondo continuait d’être un quartier compliqué même après toutes ces années. Ils m’ont aussi commenté que le Grand Maitre Tony était très aimé par les personnes du voisinage parce que « tout ce qu’il gagnait il le repartait », littéralement. Et je suis sur qu’après autant d’années a donné des classes de l’un des Arts Martiaux Philippins les plus valorisés au monde, le Grand Maitre Tony aurait pu se bénéficier économiquement comme l’avaient fait beaucoup d’autres Instructeurs D’Arts Martiaux dans le monde avec tout leur droit ; mais au lieu de penser a son propre intérêt, il partageait ses recettes de la pratique de cet art avec la douzaine d’enfants adoptés qu’il avait recueillit de la rue et avec ses voisins. Non seulement il était généreux avec ses connaissances et son savoir avec ses élèves, sinon qu’il était un homme impliqué dans son quartier et ses voisins. De suite j’ai clairement compris pourquoi il était tant aimé.
Il apparut souriant assisté par Guro Arnold Narzo, actuel Chef Instructeur de Kalis Ilustrisimo á Manille, un aussi des séniors instructeurs de Kalis Ilustrisimo, d’une de ces petites rues intéressantes et étroites des quartiers de la ville, il paraissait très heureux même s’il ne se trouvait pas bien ce jour. Je suis descendus de la voiture pour me présenter et après lui avoir confessé que cet instant était pour moi un rêve devenu réalité, (et pour quel pratiquant d’arts martiaux philippins cela ne le serait pas ?)il m’a sourit et il m0a dit avec l’amabilité et la tendresse typiques des philippins, « nous sommes tous heureux que tu soit ici ». Car s’il y a un peuple aimable et hospitalier par excellence c’est bien celui des philippins. Pendant le voyage pour aller au parc ou le groupe se rassemblait tous les dimanches, il pleuvra ou pas, parce que ça a Manille on ne le sait jamais, et pourquoi Mang Tony adorait s’entrainer « sous la pluie ». il m’a commenté que dans sa jeunesse il avait été voisin du Grand Ilustrisimo jusqu'à la mort de celui-ci et qu’il avait eu l’occasion de s’entrainer avec lui quotidiennement. Au Grand Maitre Tony Diego, depuis toujours, les arts martiaux
« Toutes les après midi après avoir travaillé au port pour s’entrainer et même avec son âge avancé Tatang Ilustrisimo se transformait en un jeune et puissant guerrier quand il avait une épée dans la main ».
l’avaient fascinés et de connaitre le « vieux » (The Old Man), celui qui a changé sa perspective du combat pour toujours. Il m’a raconté comment il se réunissait tous les après midi avec le Grand Maitre Ilustrisimo pour s’entrainer et comment même avec son âge avancé Tatang Ilustrisimo se transformait en un jeune guerrier quand il avait une épée dans la main. Ce que beaucoup ne savent pas c’est que Mang Tony avait travaillé toute sa vie dans le port de Manille, un endroit ou coïncidaient des marins, des artistes martiaux et aussi des hors la loi et des hommes agressifs des 7000 îles qui composent l’archipel des Philippines, en plus de personnes du monde entier, chacun fils d’un système distinct et quand non, simplement expérimentés dans les combats obscurs avec des couteaux, des canifs et des machettes propres de chacune des cultures dans les tavernes ou ils se vendait beaucoup d’alcool mauvais et pas cher aux marins qui venaient au quartier de Tondo. Mang Tony était habitué à traiter avec tout type d’homme, comme responsable de mettre de l’ordre sur le port entre les bateaux qui amarraient et ceux qui levaient l’encre, il n’avait pas d’autre option qu’apprendre à se défendre, même si pour sa façon de parler et de se bouger, son intérêt pour les arts martiaux allaient beaucoup plus loin que la simple défense personnelle. L’empreinte que Mang Tony a laissée en moi, est celle d’un homme élégant, savant, très intelligent, très observateur et d’un grand sens pratique.il devait l’être pour survivre dans son travail et pour ça il était capable de distinguer ce qu’était un mouvement utile et droit d’autres techniques moins efficaces. Pendant un des entrainements et des jours d’interview il m’a commenté comment lui et un voisin, aussi un travailleur du port, avaient appris et pratiqués ensemble le système de Balintawak et Modern Arnis. « Il allait d’un style a l’autre a un autre pendant les années 1973 et 1974, mais
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continuait de chercher quelque chose en plus, il était toujours entrain de chercher, sautant d’un style a l’autre. Il visitait tous les styles qu’il pouvait avec mon ami. Nous allions dans les provinces lointaines à visiter des Maitres mais j’avais toujours la même impression, tout me paressait pareil. Une nuit, dans le parc Luneta, quant il s’entrainait avec un ancien qui était aussi un contemporain du « vieux » (se référant a Tatang Ilustrisimo) il m’a dit de ne pas me préoccuper, que « quand l’élève est prêt, le maitre apparait », et il m’a invité à connaitre a quelqu’un très spécial. Ce fut vers la fin de 1975 quand j’ai connu à Tatang Ilustrisimo. Je suis passé d’entrainer avec le bâton à entrainer avec une vraie épée.
TIM : Mang Tony, alors, combien de temps vous vous êtes entrainez avec Tatang Ilustrisimo ? GM DIEGO : Plus de 20 ans TIM : Comment était la progression alors ? Comment appreniez-vous ? GM DIEGO : En réalité la progression fut rapide, quand nous avons commencé a entrainer, nous avons commencé a pratiquer avec l’épée. TIM : Seulement avec l’épée ? GM DIEGO : Oui, j’ai arrêté d’entrainer avec le bâton et je
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suis passé directement à entrainer avec l’épée. Ce fut alors que nous avons commencé a apprendre les positionnements exacts, les défenses et les contres. Parce qu’a cette époque nous usions de vraies épées et elles étaient très très affilées. C’était divertissant de pratiquer avec Tatang quant il avait une vraie épée dans les mains, au lieu d’un bâton. Avec les bâtons il te touchait des fois, mais quant il avait l’épée dans la main on pouvait voir la rapidité avec laquelle il l’a maniait et le control qu’il avait sur elle était incroyable, parce qu’il te rasait avec le fil de l’épée juste pour ne pas te blesser. Quant il t’attaquait avec l’épée tout ton corps tremblait et cependant il laissait le fil de l’épée juste au bord de la peau. C’est pour cela que notre progression fut aussi rapide car nous entrainions avec de vraies épées. Ce fut lui qui nous a enseigné a user l’épée pour de vrai. TIM : Tatang Ilustrisimo vous a commentez comment il entrainait avant de le connaitre, quant il était jeune ? GM DIEGO : C’était basiquement le même système que lui m’avait enseigné au début. En
premier il enseignait les positionnements, les attaques, les défenses et les contres. Notre art ne se base pas sur les typiques techniques de que en premier bouge un des deux, après l’autre, etc.… Non, non. Des fois notre art se base sur une attaque continue, simultanée, non en premier je défends et après j’attaque. Il nous disait que en dépendant de la distance on pouvait défendre en attaquant d’une forme rapide et simultanée. Qu’on pouvait contreattaquer rapidement. Avec une « droite »par exemple. Des autres fois il faut attendre l’attaque de l’adversaire et l’attaquer rapidement. TIM : Pouvez vous nous parler un peu de l’entrainement a Luneta, les premiers entrainements qu’il faisait avec lui ? MANG TONY : La vérité c’est qu’au début, quand nous avons commencé il y avait beaucoup de gens au parc qui nous regardait, nous copiaient et qui après disparaissaient. Lui ne savait pas que plus tard ceux qui l’observaient et copiaient des parties de son système ouvriraient ses propres groupes d’Escrima.
Plus tard tu te rendais compte que ces gens qui venaient au parc pour le copié et qui disparaissaient peu de temps après, ouvraient un gymnase dans un endroit. C’est pour ça qu’a Luneta nous nous entrainions d’une façon simple, mais après a la maison….. l’art de Tatang était très différend, tout changeait, c’était très différend. Aux autres, au début, lui il leur donnait un bâton, mais a Romy et a moi il nous a fait nous entrainer avec une vraie épée depuis le début. Oui, de vraies épées affilées. C’est pour ça que l’entrainement qui se montrait au début était très différend de l’entrainement privé que nous faisions avec lui. Parce qu’a Luneta il n’enseignait pas tout, il savait que d’autre Maitres venaient pour le copier, c’est pour ça qu’il
enseignait juste ce que lui voulait. Mais quand tu allais chez lui, là-bas tu pouvais pratiquer le vrai art. TIM : Peux tu nous parler un peu de ses entrainements privés a la maison de Tatang ? MANG TONY : (Il rit) Et bien ils étaient très dangereux car les entrainements se faisaient avec de vraies épées. Lui était très rapide avec l’épée, mais en définitif son control avec cette arme était incroyable. Parce qu’avec le bâton c’était différent, il te frappait avec le bâton ou toi à lui, mais avec l’épée c’était différent. Quand nous nous entrainions avec les bâtons nous pouvions nous frapper, mais nous n’avions pas de protections pour les mains ni aucunes autres de ces choses la.
Grands Maitres « Oui il avait tué a beaucoup de personnes. Il n’a pas eu une bonne vie au final. Il est mort sans avoir sa propre maison. Il a vécut pauvre quand il était âgé ». (sur Tatang Ilustrisimo)
MANG: Tatang m’a dit que prêt du fleuve il y avait un endroit appelé Camba, là-bas se réunissaient les pratiquants d’Escrima de son temps, beaucoup étaient de Bisaya, avant cet endroit était un port, les hommes de Bisaya étaient très forts et travaillaient dans le port, et la majorité étaient pratiquants d’Escrima, selon Tatang le plus ancien des pratiquants de cette époque s’appelait Dizon, il était le plus ancien et le plus fort s’appelait Antonio Mercado. Et Tatang était le plus rapide. A cette époque on dansait le charleston et était très bon en dansant le charleston. A cette époque il y avait ces trois la, Dizon, Antonio Mercado, Tatang….. Et Dizon fut le champion de Manille a cette époque. Antonio Mercado était le plus fort de tous, mais le plus rapide était Tatang. Tous les trois s’entrainaient ensemble. Même Villabrille a étudié avec Tatang, il était un familier de Tatang. Je crois me rappeler que c’était son neveu. Là-bas ils se donnaient rendez vous pour s’entrainer, a Camba. TIM : Et ils échangeaient des techniques ou des connaissances entre eux ? GM DIEGO : Oui, ils échangeaient leurs connaissances. Et un jour il parait qu’il y a eu un malentendu entre Dizon et Tatang. Et il parait que Tatang a défié a Dizon a un combat pour de vrai. Et Tatang lui a dit que s’il luttait contre lui, il lui ferait une croix sur la poitrine, de la le mouvement avec la forme de croix, parce qu’il te faisait ce mouvement, et fait un….et au final Dizon n’a pas voulut se battre avec lui parce que Tatang était très grand, fort et avec le temps ils sont redevenus amis et continuèrent a s’entrainer ensemble. DINO FLORES : Peut tu nous conter une histoire sur Tatang durant la seconde guerre mondiale quant il servait dans la résistance ? GM DIEGO : La vérité est que son travail dans la résistance était celui d’exécuteur. Quant ils faisaient prisonniers à un japonais…. Une fois ils ont attrapés a deux japonais et lui ils les a obligé a creuser leur propre tombe, après Tatang a usé la pelle pour les …tués, dut au manque de balles. DINO FLORES : Peux-tu nous raconter quelque chose sur son Anting Anting, ses amulettes ? GM DIEGO : Moi avant je le pratiquais, mais après je l’ai oublié. DINO FLORES : Il usait une prière ?
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DINO : A beaucoup hein ? MANG TONY : (il garde le silence) TIM : Vous pratiquez l’Anting Anting ? MANG: Avant. Oui, mais cela résulte très difficile de maintenir. L’argent vient, mais comme il vient il vient il s’en va…. TIM : Il y a un prix à payer ? MANG : Même maintenant. Cela fait 2 ans que je souffre. L’année dernière ma maison a brulée. Tout ce que j’avais est partit en fumée. Mon épouse a été malade, tout…. Peut être que je devais oublier tout ça. C’est pour ça que je ne pratique plus la prière Anting Anting. DINO : A quoi sert la prière ? MANG : Pour la protection dans les combats. Tu te faisais tatouer ou tu l’écrivais. Sur la poitrine ou sur les bras. DINO : Quelles sont les choses que vous faisiez avec la prière ? MANG : Le vendredi saint nous écrivions la prière sur un papier et un policier tirait sur la feuille de papier avec son pistolet de près et la balle l’esquivait… Et cette esquive se reflète sur absolument tout, même dans ton travail, tout l’esquivait… Jusqu'à l’argent. Tu le pratiquais pour avoir protection. Il y a des prières pour tout. Pour attirer l’argent, attirer les femmes, pour la protection. Mais de la même manière que tu l’attirais, il s’en allait.
MANG : Oui, mais cela avait son prix. Il fallait toujours payer un prix pour la prière. Normalement en forme d’une difficulté. Tatang a eu une époque dans laquelle il gagnait beaucoup d’argent, il était contrebandier d’or, il se dédiait a la contrebande d’or et dans les années 50 et 60 il a gagné beaucoup d’argent. Il était en charge d’un bateau qui se dédiait a la contrebande d’or par l’Océan indien et dans la mer d’Orient.
DINO FLORES : C’était alors très utile en temps de guerre ? MANG : Oui, en temps de guerre c’était bien de l’avoir.
DINO : Ainsi il a eu beaucoup d’argent mais à cause de l’Anting Anting et de la prière, il s’est appauvrit ? MANG : Oui, il est mort pauvre. Il n’avait plus rien.
TIM : Et maintenant en temps de paix ? Tu pratiques une forme de spiritualité ? MANG : Oui, des fois je médite.
DINO : Ainsi que a cause de l’Anting Anting il a dut payer un prix…. MANG : Pour ça et parce qu’il avait tué a beaucoup de personnes. Il n’a pas eu une bonne vie au final. Il est mort sans avoir sa propre maison. Il a vécu pauvre quand il était âgé. DINO : sait tu combien de personnes il a tué ? (a ce moment le visage du Grand Maitre s’est fermé, et pour le geste qu’il a fait il a dut en tué beaucoup)
TIM : Quelle classe de méditation ? MANG : Je pratique la méditation du Cœur. DINO : C’est une pratique bouddhiste ? MANG : Elle est très bien TIM : Ou chrétienne ? MANG : C’est une méditation aussi bien bouddhiste que chrétienne. Le nom du livre est OLEN. C’est la pratique
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maximum de l’Energie. J’aime bien la méditation du cœur. C’est s’étendre jusqu'à faire partie du cosmos. Feu dans le cœur. Pense a tes bénédictions et tu t’étend depuis le cœur jusqu'à l’infini. Cette même après midi, après l’entrainement, et après avoir partagé des anecdotes d’un passé avec le Grand Maitre Antonio Diego y Guro Narzo nous avons diné a l’hôtel. Pendant le repas je lui ai demandé sur une vidéo que j’avais vue sur lui et Guro Peachie dansant un rock and roll sur la terrasse de sa maison. Il m’a commenté que le rythme est très important pour la pratique du Kalis Ilustrisimo car le timing était un attribut crucial pour le combat. Guro Arnold a profité de l’occasion pour nous dire que le Grand Maitre en plus de danser, chante très bien. A cet instant je lui ai demandé qui était son chanteur favori, le Grand Maitre m’a répondu Franck Sinatra et a commencé a chanter sans plus… « The way you look tonight » avec une voix splendide et sans accent ce qui nous a mis a tous la chair de poule. Les autres personnes présentes dans le restaurant étaient tous entrain de sourire et ont appréciés la chanson autant que nous. Quand il a finit de chanter, tout le monde l’a applaudi et lui a terminé en disant qu’il adorait a Franck Sinatra et qu’il se savait toutes ses chansons par cœur. Ce fut la dernière nuit que je l’ai vu. Nous nous sommes dit au revoir devant l’hôtel, je l’ai remercié pour avoir été autant généreux avec moi, sans doute qu’il l’avait été avec toutes les personnes avec qui il était entré en contact dans sa vie. Au retour, en Espagne quand ils m’ont écrits pour me dire qu’il était mort j’ai compris pourquoi il pratiquait la Méditation du Cœur, parce qu’il aimait s’étendre depuis le cœur y se fondre et remplir tout le cosmos. Parce qu’il était tout cœur, générosité, patience, caractère et passion. Sans doute l’univers se fait infini
pour pouvoir accueillir des personnes avec un cœur gros comme le sien. Je n’ai aucun doute sur le fait que maintenant il se trouve avec ses meilleurs amis, Tatang Ilustrisimo, le Grand Maitre Christopher Ricketts y Punong Guro Edgar Sulite, durant un temps au moins, s’entrainant, échangeant connaissances et en se divertissant une fois de plus. A mes compagnons pratiquants de Kalis Ilustrisimo, Bakbakan International y Lameco International, depuis les débutants jusqu’aux plus expérimentés, je peux leur dire seulement une chose que nous honorons la mémoire de cette équipe de rêve qui maintenant seront les All Stars d’un autre endroit.
La tradition italienne de la défense contre couteau Autodéfense
Infatigable investigateur du passé, Graziano Galvani revient à la charge avec son cercle de « Chevaliers Principaux » de la « Tavola » pour partager avec nous sa sagesse martiale et celle de son passé qui est aussi le nôtre. La tradition italienne du combat est truffée de recoins inexplorés qui nous parlent de la grandeur d’un temps où ses soldats utilisaient les arts de combat sur les champs de bataille de toute la planète. Ces stratégies efficaces et surpr enantes, riches de la saveur de la plus pur e tradition classique européenne, sont une leçon de notre histoire martiale ainsi qu’une véritable selfdéfense provenant d’une époque où les couteaux étaient brandis dans n’importe quel coin, à n’importe quel moment, quand il fallait savoir… ou mourir. Un luxe pour le passé glorieux de notre tradition. Texte : Graziano Galvani Photos : © www.budointernational.com
Nova Scrimia « Reconnaître à chaque occasion l’avantage et savoir judicieusement se défendre et attaquer avec n’importe quoi, c’est en cela et rien de plus que consiste le véritable art de l’Escrime » Maître Giacomo Di Grassi Ragion Di Adoprar… 1570
Défense contre couteau Survivre face à un couteau « Reconnaître à chaque occasion l’avantage et savoir judicieusement se défendre et attaquer avec n’importe quoi, c’est en cela et rien de plus que consiste le véritable art de l’Escrime » Maître Giacomo Di Grassi Ragion Di Adoprar… 1570 Les chroniques parlent de plus en plus d’épisodes criminels avec armes blanches. Nous savons combien une agression avec couteau peut être dangereuse pour quiconque, entraîné ou pas. Ces dernières années, on a inventé une grande variété de manières de cacher de petits couteaux. Des couteaux qui s’ouvrent avec une seule main, des cutters aiguisés comme des lames de rasoir, des poinçons qui sortent d’une clé, montrent combien la créativité de notre espèce est féconde. De fait, les délinquants –et ça, c’est une découverte récente– savent ce qu’ils font et le couteau est de plus en plus pour eux un ami fidèle dans de nombreuses actions criminelles.
Nova Scrimia
Dans l’Association Nova Scrimia, il y a beaucoup d’experts et de spécialistes et plusieurs agents de la sécurité privée et publique. En tant que pratiquants d’arts martiaux traditionnels et pratiquants de méthodologies de self-défense, nous avons toujours mis l’accent sur l’utilité et l’efficacité de ce que nous étudions. Pour cela, dès le début, il y a longtemps, nous nous sommes posé cette question cruciale : dans quelle mesure ce que nous avons hérité de l’ancien savoir martial de la Scrimia est-il applicable et utile de nos jours ? Les réponses que nous avons reçues de la pratique vont dans le même sens : l’homme n’a pas changé, ce qui fonctionnait, il y a des siècles, au cours de périodes très sanglantes, fonctionne aussi parfaitement aujourd’hui. En ce qui concerne les armes blanches, il est facile de comprendre comment ces armes, même lorsqu’elles ont différentes formes et dimensions, ont toujours été créées autour du pouvoir mortel de couper et de poignarder. Il y a des siècles, on dégainait dagues et poignards pour lutter ou attaquer, aujourd’hui, ce sont des cutters, des lames fixes ou des folders que l’on trouve dans les mains des délinquants. Les armes blanches sont des outils si essentiels et si parfaits qu’il y aura toujours des criminels malins pour les utiliser. Il y aura donc malheureusement toujours des personnes qui devront essayer de survivre à leurs effets. En ce moment, quand la vie est en jeu, l’art de protéger est un allié formidable, prêt à offrir des réponses essentielles, psychiques et physiques.
“El arte Marcial que practicamos, en realidad no nos enseña métodos “saludables” o “políticamente correctos” para contrarestar el ataque de quién está armado con cuchillo”
AutodĂŠfense
Nova Scrimia Notre première vidéo de défense contre couteau vient de là et du désir de partager avec les pratiquants d’art martiaux de chaque style, méthode ou latitude, certaines des règles de l’art de la Scrimia, une école ancienne et actuelle, concrète parce qu’elle offre des contenus réellement applicables, un école forgée au cours de l’histoire d’une terre dévastée par le pouvoir des lames.
Condition : Aller au-delà des illusions La stipulation fondamentale c’est qu’à un imbécile, une larme ordinaire offre plus qu’un avantage. Il lui suffira du col d’une bouteille ou d’un couteau de cuisine normal pour faire de véritables dégâts, il n’est pas nécessaire d’ouvrir et d’utiliser un folder de dernière génération. D’un côté : des pages de bottin de téléphone avec lames de rasoir fixés sur les bords, des ceintures avec la boucle aiguisée, des clés pointues comme des stylets, des bics avec poinçon, de minuscules couteaux pendant comme des médailles autour du cou… quoi de plus ? De l’autre côté : un entraînement au gymnase, des exercices, des techniques, des applications statiques et en mouvement, avec de faux couteaux en bois, en caoutchouc, en aluminium ou de véritables couteaux avec les lames sans tranchant et des protections de toutes sortes pour essayer de simuler la réalité. Nous savons que la main qui tient le couteau est dirigée par au moins trois types différents de personnalités.
« La stipulation fondamentale c’est qu’à un imbécile, une larme ordinaire offre plus qu’un avantage ».
Nova Scrimia Le premier type : un personne qui a perdu le contrôle et agit sans inhibition. Situation classique, un couteau de cuisine empoigné par des mains sans aucun type d’entraînement technique, mais dirigé par une furie incontrôlée. Aux commandes, il y a un reptile enragé qui frappe avec des mouvements instinctifs, confus. Il attaque en allant vers la cible et en revenant vers l’arrière plusieurs fois. Il le fait en coupant et en plantant la pointe. Où, comment, combien ? Peu importe, il se contente de frapper, frapper, frapper… Le deuxième type : le délinquant qui utilise la lame pour accroître son pouvoir coercitif et menaçant. Aux commandes, il y a un « exhibitionniste » modéré. Il la montre, la met en évidence, la présente par besoin chorégraphique. S’il doit l’utiliser, il optimise ses actions et frappe pour blesser et terroriser. En cas de besoin, il
«
Des pages de bottin de téléphone avec lames de rasoir fixés sur les bords, des ceintures avec la boucle aiguisée, des clés pointues comme des stylets, des bics avec poinçon, de minuscules couteaux pendant comme des médailles autour du cou… quoi de plus ? ».
Autodéfense frappe pour tuer. Il utilise l’arme avec une détermination nerveuse. Il coupe au bras, au visage, à la gorge, à l’abdomen avec un cutter, il attaque le tronc avec un stylet. Le troisième type de personnalité : celle de l’assassin prémédité qui agit dans le seul but de tuer. La lame entre derrière ou de côté et s’il l’utilise de face, elle n’apparaît qu’au dernier moment. La lame ne se voit pas, elle est immédiatement enfoncée. Il y a peu d’informations sûres, toutes les mains sont dangereuses et les limites entre ces profils sont perméables. Avec les deux premières personnalités, il y a plus de probabilités de défense ; avec la troisième, les probabilités sont considérablement réduites. On peut peut-être survivre avec les deux premières, mais avec la troisième, il faut un miracle. Comme nous avons dit, un couteau ne demande pas des mains expertes pour produire des dommages mortels, mais si ce sont des mains expertes qui l’utilisent, il veut bien mieux être très loin de la situation. Avez-vous jamais vu les avant-bras d’une personne blessée par des coups de couteau ? Souffrir d’une blessure, même en des endroits non vitaux, voir son propre sang jaillir est un choc pour n’importe qui. Ce n’est pas pour rien qu’en règle générale, les cutters et les lames courtes sont les « outils » préférés des criminels. Ils savent ces choses par expérience propre.
Toc toc… Il y a quelqu’un ? Contre le couteau, malgré ce que l’on voit un peu partout, il n’est en réalité pas possible de faire tout ce que l’on veut faire. Avant tout, nous devons être totalement conscients que les gens se déplacent très différemment par rapport à ce que nous avons coutume de voir dans un club. Un agresseur agit de manière déterminée. S’il nous attaque, la dernière chose qu’il fera, c’est laisser notre bras armé libre, facilitant nos manœuvres. Un bras armé est très fort, c’est le bras d’un super héros, il se déplace nerveusement, durement, rapidement, de manière imprévisible, il change de trajectoire, derrière lui un corps bouge. Le criminel peut attaquer de loin, en courant vers nous, il peut nous sauter dessus, nous pousser, nous envoyer des gifles ou des coups de poing, sortir l’arme après que vous ayez commencé à vous battre.
L’agresseur peut prendre un couteau sur le bar, descendre d’une voiture avec un tournevis en main, casser une bouteille sur une chaise pendant qu’il se lance sur nous. Nous pouvons tomber, nous taper contre le mur, être tiré par notre veste. Les lumières nous éblouissent, la surprise nous paralyse. Peu importe que nous soyons plus grands, plus forts, plus agiles que celui qui tient l’arme, si nous voulons nous sauver, nous devons accepter le « gap » : il a le pouvoir, quelques centimètres d’acier froid, et les muscles les plus entraînés du monde ne sont plus que du beurre. Sous les muscles se trouvent le parcours enchevêtré des veines, artères, tendons, nerfs et organes vitaux. C’est une question de centimètres : une coupure, un petit trou et les jeux sont faits. Game over. Réagir, recommencer, résister. Dans ces conditions, c’est très difficile. Que pouvons-nous faire ? Rester avec les sens concentrés exclusivement sur la survie, parer ou dévier les attaques avec les meilleures stratégies disponibles, percevoir le temps pour frapper durement avec la technique la plus adéquate au moment juste, faire le plus de mal possible, s’adapter à l’événement en pensée et physiquement, utiliser toute « aide » possible pour marquer la différence. Pour un civil, quand une ouverture se présente, s’enfuir le plus vite possible… Et rentrer chez soi pour lécher ses blessures. En réalité, c’est notre attitude mentale la véritable « question ouverte » et c’est ce qui complique tout. Souvent dans un club, on s’entraîne excessivement à la technique et au mieux statique. Mais cela nous sauvera-t-il ?
LA VIDÉO. NÉCESSITÉ VITALE ET VERTU MARTIALE « N’abandonnez jamais avec votre regard la main armée d’un poignard de l’adversaire… » Maître Achille Marozzo Opera Nova, 1536
Nova Scrimia « Un couteau ne demande pas des mains expertes pour produire des dommages mortels, mais si ce sont des mains expertes qui l’utilisent, il veut bien mieux être très loin de la situation ».
En réalité, l’art martial que nous pratiquons ne nous enseigne pas des méthodes salutaires ou politiquement correctes pour contrer quelqu’un armé d’un couteau. Forgée à partir de réalités sociales dures, la Scrimia est dure. Dans cette vidéo, nous présentons quelques stratégies de conservation de la vie contre des attaques de couteau appliquées frontalement, aussi bien en distance qu’au corps à corps. Il s’agit d’un savoir pratique de sept siècles que nous avons hérité de l’école des maîtres d’armes italiens. Nous avons décidé que le moment était venu de faire connaître ce savoir. Toutes les techniques présentées
dans la vidéo, bien qu’étant un patrimoine codifié, passèrent par une vérification féroce dans la pratique. Certaines stratégies, du fait de leur utilité, font partie des programmes opérationnels des agences de sécurité et du personnel opérationnel des aéroports et ont fait la différence dans de nombreuses situations. Ce que vous trouverez dans cette vidéo est donc très clair : des applications pratiques et de nombreuses options stratégiques tactiques d’autoprotection vitales pour les civils, avec des percussions, des actions de sortie, des fractures et des soumissions. Et des stratégies d’intervention pour les professionnels relatives au contrôle
« N’abandonnez jamais avec votre regard la main armée d’un poignard de l’adversaire… » Maître Achille Marozzo
AutodĂŠfense
Nova Scrimia
avec clés, blocages, désarmements et neutralisations de personnes armées d’un couteau. C’est une vidéo unique en son genre, enregistrée par treize instructeurs de Nova Scrimia. Le groupe alterne les moments didactiques et explicatifs et des actions extrêmement dynamiques en intérieurs et en extérieurs. Si vous êtes malin, si vous voulez vraiment mettre à l’épreuve la tradition des armes, l’art de la Scrimia est à votre disposition. Ensuite, votre attitude par rapport à la défense contre couteau ne sera plus la même. Si nous sommes en garde, comme le recommande le Maître Fiore dei Liberi, nous pourrons survivre.
Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.
Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.
REF.: • TAOWS-2
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Combat Hapkido
REVISANT LA BRECHE ENTRE LES GENRES Par la Maitresse Trina Pellegrini
Dans un récent numéro du magazine BUDO INTERNATIONAL il ya avait un article écrit par mon mari, le Grand Maitre John Pellegrini, intitulé «faire front a la brèche des genres ». Même si j’ai observé qu’il était bien écrit et que je suis d’accord avec la majeur partie de ce qu’il se dit, je crois que le débat sur ce thème important des Arts Martiaux, cela peut se bénéficié d’un point de vue féminin. De ce fait, il l’exige ainsi. Mais je veux laisser ça très clair, avec ceci je ne veux pas dire que « seulement » une femme comprend ou a le droit de débattre sur le sujet de « la femme dans les Arts Martiaux »ou sur « l’autodéfense pour les femmes ». Cela traite simplement d’un point de vue logique et intelligent d’un problème fréquent émotionnel, chargé de malentendus, notions préconçues, méfiance et correction politique absurde.
Combat Hapkido
C
ependant, avant de commencer a partager mon point de vue sur le sujet, je crois que les lecteurs méritent de savoir un peu plus sur moi et mes capacités sur ce champ et éliminer tous les doutes sur si j’ai le droit de parler sur le sujet, simplement parce que je suis mariée avec une célébrité internationale des Arts Martiaux. J’ai été involucrée dans les Arts martiaux depuis 25 ans, j’ai une formation en Taekwondo, Tai Chi et bien sur, Combat Hapkido. Pendant des années , j’ai beaucoup voyagé avec mon mari a beaucoup de séminaires et j’ai aussi assisté a beaucoup de séminaires donnés par les principaux experts en selfdéfense et par les plus Grands Maitres d’Arts Martiaux. J’ai aussi expérimenté 2 situations de la vie réelle ou j’ai été attaqué et j’ai dut user mes habilités dans les Arts Martiaux pour me défendre (avec succès !!). En d’autres mots, j’ai payé mes dettes et j’ai gagné le droit de parler de ce sujet avec certaine autorité. Il ya deux ans, j’ai senti que c’était le moment de structurer et d’introduire un nouveau programme, pour faire front aux défis spécifiques auxquels les femmes doivent s’affronter. Ainsi, j’ai développé et lancé un nouveau concept de légitime défense « seulement pour les femmes » appelé « TRU ». Le nom est un acronyme qui signifie Entrainée-Préparée-Sans peur (trained-Ready-Unafraid). J’ai imaginé ce projet pour que ce soit plus qu’un grand programme de techniques pratiques, efficaces, réalistes et faciles d’apprendre pour les femmes. Après tout, il y a beaucoup de facteurs bien qualifiés, avec de l’expérience (homme et femmes) autour de l’enseignement mondial de cours de self-défense « pour femmes ». moi je
voulais aller plus loin et créer un réseau sur et intelligent de recours, a ceux que les femmes pourraient accéder pour trouver des réponses a des problèmes spécifiques, chercher des produits et des services d’intérêt et se connecter avec d’autres femmes qui partagent les même préoccupations sur la protection et la sécurité personnel. J’ai décidé que TRU devait être informatif, utile, précieux et divertissant. Pour autant, le programme devait inclure plusieurs composants différents : 1-Un BLOG émotionnant, www.unafraidwomen.com ou les femmes trouveront l’information et les recours sur les produits et services en relation avec la sécurité, la protection et le bien être personnel des femmes. Aussi des articles pertinents, des livres et séminaires sur des sujets comme la violence domestique, les statistiques de délinquance, problèmes médicaux et légales et la sécurité dans les voyages. Le blog est aussi un forum ou les usagers peuvent partager des expériences, se connecter avec des autres personnes avec des intérêts communs, formuler des questions et solliciter des conseils sur des situations concrètes. 2-ENTRAINEMENT DE DÉFENSE PERSONNELLE POUR LES FEMMES.
Evidement, c’est là l’essence même de ce que nous sommes et de ce que nous faisons. Le système « TRU » se promotionne dans tout le monde et pour les femmes de tous âges, habilités et positions sociales, sont invitées et sont animées a assister a nos séminaires, cours, et d’autres événements qui enseignent la défense personnelle. 3-CERTIFICATION D’INSTRUCTRICE POUR LES FEMMES. Cela sera une partie importante de notre mission. Nous voulons créer un grand cadre international, avec des
instructrices compétentes et avec de l’expérience, qualifiées pour enseigner le système TRU dans tout le monde. En plus de la récompense personnelle de savoir que ce qu’elles enseignent réduira la violence contre les femmes et potentiellement non seulement sauvera des vies, sinon qu’aussi présentera des opportunités professionnelles et d’affaires. Moyennant l’intégration de ces 3 composants, je crois que TRU sera une force positive compromise et dédiée a la puissance de la femme, a la prévention de su victimisation et a l’enseignement d’une défense réaliste et efficace. Cependant, cette discussion ne serait pas complète si elle ne traiterait pas l’objection la plus commune pour beaucoup d’experts d’Arts Martiaux et d’autodéfense, contre les programmes comme le TRU, seulement pour les femmes. L’objection consiste en réalité en deux points différenciés, valides et légitimes : • Les femmes ne « nécessitent » pas apprendre d’un instructeur du sexe féminin. Toujours et quand le maitre est qualifié et qu’il soit compétent, le genre ne devrait pas importer. • La formation des femmes est plus réaliste dans un entourage mixte, avec des compagnons d’entrainements masculin. Après tout, statistiquement, elles sont beaucoup plus exposées à être attaquées ou agressées par un homme. Comme je l’ai dit, les deux points sont valides et généralement vrais. Mais là c’est ou la connaissance unique et la perspective très personnelle d’une femme, peuvent présenter d’autres aspects subtiles (même « occultes » ou tacites) sur ce sujet. Certainement non toutes les femmes « nécessitent » ou veulent un instructeur de sexe féminin. Mais, après beaucoup d’années d’expérience, j’ai aussi découvert que beaucoup de femmes se sentent intimidées par un instructeur masculin. Elles peuvent aussi penser que sa taille, normalement plus grand et son corps fort et musclé, sont un avantage qui fait que c’est facile pour lui d’exécuter les techniques et de dérouter les garçons de la classe. Moyennant l’observation d’une femme plus petite, qui exécute les techniques facilement, une femme sera capable de s’identifier plus facilement avec l’instructrice et croire qu’elle aussi peut apprendre a se défendre. Dans quelques cas, les femmes sont intimidées par une attitude excessivement « macho » de l’instructeur ou se sentent incommodes pour son comportement agressif « militaire ». Ainsi que pour toutes ces raisons, plus de femmes instructrices attireront a plus de femmes aux Arts Martiaux et a s’intéresser a l’entrainement de la défense personnelle. Et n’oublions pas qu’un autre résultat positif d’attirer à plus de femmes, est que quelques unes d’elles se convertiront en futur instructrices et…..attireront à plus de femmes !!!! Quant aux bénéfices évidents et qui ne peuvent être nié de l’entrainement pour les femmes avec des partenaires masculins, c’est tout bon et c’est bon pour la majorité des femmes qui n’ont pas expérimenté un traumatisme émotionnel et psychologique du passé (et même du présent), abus, la violence physique ou d’autres situations très négatives avec des hommes impliqués. La majorité des femmes qui ont été victimes, des fois de manière
brutale, à un moment, des hommes, restent dans un état émotionnel très fragile et délicat durant beaucoup de temps (des fois pour toujours) et ,si bien qu’elles peuvent paraitre être bien et être capable de fonctionner normalement dans la société quotidienne, elles ont des cicatrices psychologiques et des traumatismes qui peuvent être mieux compris et adéquatement maniés par une autre femme. La douleur et la peur peuvent revenir d’un coup et des souvenirs horribles peuvent être facilement provoqués par le contact physique avec un compagnon d’entrainement masculin. C’est une possibilité réelle et particulièrement dangereuse durant l’entrainement qui implique des prises au sol, des étranglements et d’autres techniques de contacts très près. C’est pour cela que je crois que nous devons proposer des classes, des séminaires et des cours « seulement pour les femmes » a celles qui le nécessitent, ou simplement préfèrent un entrainement dans une ambiance « non menaçante », ou il y a seulement des femmes. Je suis sur que beaucoup d’instructeurs d’Arts Martiaux ne seront pas d’accord avec les opinions que j’ai exprimé dans cet article, mais, a être une femme et a avoir enquêté sur le sujet pendant des années, je peux leur assurer que les faits son de mon coté : il y a des millions de femmes dans le monde qui ne mettrons jamais les pieds dans une académie d’Arts Martiaux ou dans un séminaire de défense personnelle. Et je me demande : qu’y a-t-il de mauvais dans la certification de toute une nouvelle génération d’instructrices et a toucher a toutes les femmes qui veulent apprendre a se protéger a elles mêmes dans l’entourage de leur choix ?
Rester sois même Depuis de nombreuses années, une question m’est posée très fréquemment: pourquoi je ne veux pas être plus médiatisé? Beaucoup ne comprennent pas pour quelles raisons je reste discret et dans l'ombre. Je suis extrêmement timide et je ne cherche absolument pas à être sur le devant de la scène. J'ai toujours été comme cela.
Jeet Kune Do
Jeet Kune Do
“La peur n'est pas garante de protection mais de réaction défensive ou de rébellion de la part des autres. Celle-ci va provoquer un désir d'élimination à travers la violence. Or les arts de combat n'ont ils pas pour objectif d'ôter la violence et la colère ancrée en nous?”
e ne cherche pas à briller ou à être flatté. Tout ce que je souhaite c'est m'entraîner et transmettre aux gens qui me font confiance ce que l'on m'a enseigné. Je mets tout mon cœur dans tout ce que je fais, et la satisfaction de mes professeurs et de mes élèves est la seule chose qui m'importe. Je suis tellement heureux comme cela ! Mon professeur Sifu Rick Young m a demandé un jour pourquoi je ne faisais pas de DVD et très peu de pub ; je lui ai répondu que je ne me sens pas prêt pour faire des DVD car c'est une énorme responsabilité et je ne veux pas être irrespectueux envers mes professeurs si le DVD n'est pas intéressant.
J
Concernant la pub je préfère le bouche à oreilles. J’accepte de faire des articles si on me le demande mais je n'irai jamais essayer de me vendre pour obtenir un article ou discréditer des gens pour prendre leur place. Il en est de même pour obtenir des stages ou des formations ; je veux être sélectionné, que si mes compétences sont suffisantes, non pas par piston ou gentillesse. Depuis mes débuts dans les arts martiaux j’ai toujours essayé de rester celui que je suis. Je n’ai jamais voulu prétendre être une autre personne : guerrier, bagarreur, expert ... Je suis un homme ordinaire avec des qualités et des défauts.
Jeet Kune Do
Je me bats chaque jour pour m'améliorer techniquement mais surtout humainement car les arts martiaux sont un excellent moyen pour devenir un être meilleur. Je veux à travers mon entraînement aider mon prochain et essayer de rapprocher les peuples et les cultures, au lieu de créer des clivages aboutissants au communautarisme. La richesse des arts permet de comprendre la richesse qui existe à travers les peuples du monde. Cela montre que nous devons tenter à travers eux de devenir vraiment celui qui nous sommes au plus profond de notre être. Plus nous évoluons plus nous apprenons l'humilité. Pourquoi ne devrais-je pas faire part de mes doutes, de mes faiblesses, de mes peurs, de mes échecs ? Afin de paraître invulnérable et faire peur aux autres. La peur n'est pas garante de protection mais de réaction défensive ou de rébellion de la part des autres. Celle-ci va provoquer un désir d'élimination à travers la violence. Or les arts de combat n'ont ils pas pour objectif d'ôter la violence et la colère ancrée en nous? Je reste donc tel que je suis et ne cherche pas à nuire aux autres afin de réussir ou de gagner plus d'argent. Dénigrer les autres n'a jamais fait partie de moi et je préfère rester discret plutôt que vouloir absolument être reconnu quitte à forcer cela. Si on force les gens à nous reconnaître alors on obtient juste une illusion pas une reconnaissance légitime. Chaque chose vient à point nommé dans le temps et on apprécie alors vraiment ce que l'on a obtenu grâce au travail fourni. Voilà, même si je n'aime pas parler de moi j’espère avoir répondu aux interrogations des gens concernant celui que je suis. Je veux rester moi même afin de ne jamais décevoir ceux que j'aime : ma famille, mes professeurs, mes élèves ... Bien sur je respecte les gens qui veulent être médiatisés, désignés comme des experts, comme les meilleurs. D’ailleurs, je leur laisse ma place volontiers. Alors acceptez-moi tel que je suis. Pour moi la rareté est précieuse. David Delannoy
Jeet Kune Do
REF.: • LEVI LEVI8
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Le « Programme de contrôle tactique du Kyusho » (KTCP), a été conçu pour contrôler l'escalade des conflits à travers la recherche légale, médicale, du déploiement tactique, des essais sur le terrain et la coordination. Ce programme est spécialement destiné, bien que pas exclusivement, aux forces de l'ordre, au personnel de la sécurité et des urgences, aux gardes côtes, aux militaires, aux organismes gouvernementaux, aux escortes et aux gardes du corps. Ce module de base se compose d'un ensemble de 12 objectifs principaux intégrés dans quatre modules de contrôle de l'escalade de la force. Il existe de nombreuses structures faibles dans le corps humain qui peuvent être utilisées par un agent pour obtenir simplement le contrôle d'un individu, plus efficaces que l'utilisation conventionnelle de la force tel que l’indique le protocole. Au-delà du stade de l'ordre verbal, dans une situation d'escalade du conflit, par ces points (vitaux) de Kyusho, l'agent peut utiliser des systèmes internes de contrôle physique, tels que les nerfs, la structure des tendons et les réflexes nerveux naturels du corps. Il n’exige pas une grande force ni un contrôle moteur ou visuel complexe… soumis à l'échec dans les situations d'adrénaline élevée. Cette information est dédiée aux membres courageux et résistants des agences du monde entier… Merci pour ce que vous faites !
REF.: • KYUSHO 22 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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Une fois révisés et ajustés les concepts et les méthodologies d'une école qui provient d'une méthode de combat réel, la Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) s'efforce actuellement de maintenir cette tradition vivante et de conserver les formes originales à travers un système qui unifie le corps, la pensée et l'esprit de manière réaliste et efficace. Ce DVD a été créé à la demande des pratiquants de la filiale espagnole de la Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR - Spain Branch) afin de faire connaître au monde entier un style de combat avec une vraie épée, créé au XXème siècle dernier, mais dont les racines plongent dans les anciennes techniques guerrières du Japon féodal. Il vous présente la structure de base de la méthodologie qui est appliquée dans le style, depuis les exercices d'échauffement et de préparation codifiés, en passant par les exercices de coupe, les gardes, les katas de l'école, le travail avec un partenaire et l'initiation au Tameshigiri, les exercices de coupe sur une cible réelle, la pierre angulaire sur laquelle se base le Toyama-Ryu. Nous espérons que la connaissance de l'existence d'un style comme le Toyama-Ryu Batto-Jutsu soit un stimulant envers ce style traditionnel, très différent des disciplines de combat actuelles et qu'il attire ceux qui désirent aller plus loin dans leurs pratiques martiales. Ce DVD sera utile à tous ceux que le sabre japonais intéressent, amateurs ou professionnels, pour appuyer leur apprentissage ou comme objet de consultation.
REF.: • TOYAMA1
Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.
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Le Kihon Waza (techniques de base) est la partie la plus importante de l'entraînement de tout art martial. Dans ce DVD, le maître Sueyoshi Akeshi nous montre divers types d'entraînement du Kihon avec Bokken, Katana et à mains nues. Il explique dans tous les détails chaque technique afin que le pratiquant ait une idée plus claire de chaque mouvement et de la manière dont le corps doit correspondre au travail de chaque Kihon. Toutes les techniques ont comme base commune l'absence de Kime (force) afin que le corps puisse se développer en accord avec la technique du Battojutsu et, bien que cela puisse paraître étrange à première vue, tout le corps doit être détendu pour atteindre une capacité de réponse rapide et précise. Toutes les techniques de base sont effectuées à la vitesse réelle puis sont expliquées afin que le pratiquant puisse atteindre un niveau adéquat. L'absence de poids dans les pieds, la détente du corps, le fait de laisser tomber le centre de gravité, sont des éléments importants sur lesquels le maître insiste et qui permettent d'obtenir un bon niveau technique et une relation directe entre la technique de base et l'application réelle.
REF.: • IAIDO7
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