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LES ECOLOGIES D’EXTREME-DROITE

Certain·e·s affirment sans trembler que les nazi·e·s étaient écolos, et pour preuve Hitler n’était-il pas végétarien?

Quoi qu’il en soit et contrairement à ce que l'on pourrait croire, l’intérêt ou l’instrumentalisation de l’écologie par l'extrême droite n'est pas neuf. Si le greenwashing des thèses racistes est une tendance au Rassemblement National et que c'est un renouveau depuis le départ de Bruno Mégret en 1990 [1], nous ne pouvons faire fis des réflexions écologiques à la droite de la droite depuis cinq décennies au moins. En effet, l'ex-Front national (ou votre parti nationaliste favori) n'est que la face immergée de l'iceberg. Par ailleurs se trouve tout un contrechamp intellectuel dont le GRECE [2], pour ne citer que lui, est un des fers de lance.

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Dans cet article, nous traiterons des tentatives écologistes dans les milieux conservateurs et réactionnaires. Il ne sera donc pas question de climato-scepticisme, et de carbo-fascisme non plus [3]. Nous nous bornerons à deux tendances de ces extrêmes droites écologistes en rappelant bien sûr qu’elles ne résument pas à elles seules l’ensemble des courants idéologiques de l’extrême droite sur la question. Premièrement l'écologie intégrale. Deuxièmement l’écofascisme. Aussi, nous ferons une incise importante sur la notion de confusionnisme -en politique -appliqué à l'écologie.

L’ÉCOLOGIE INTÉGRALE, UN CHEVAL DE TROIE RÉACTIONNAIRE

En France, le concept « d'écologie intégrale » est introduit en 2007 dans les milieux catholiques par l’anarchiste chrétien Falk Van Gaver, [4]. Sur fond de critique de la modernité, il oppose la frugalité à un mode vie individualiste, ultra-techniciste et fondé sur l'exploitation de la nature. Il imagine une écologie naturelle, mais aussi humaine. Dans sa vision des choses, l'humain et la nature sont les deux pièces d'une même création, ainsi la destruction de la nature est une offense à Dieu. Rapidement, l'expression est reprise par des milieux intégristes catholiques jusqu'au Vatican en 2015 dans l'encyclique Laudato Si' du Pape François.

Pour l’Église, l'écologie est un conservatisme, elle prône une écologie de la nature et des corps, selon l’expression de Jean Paul II « non seulement la terre a été donnée par Dieu à l'homme […], mais l'homme, lui aussi, est donné par Dieu à lui-même et il doit donc respecter la structure naturelle et morale dont il a été doté" [5]. Cette « écologie » adoubée par le Vatican justifie des positions conservatrices, voire réactionnaires, en termes bioéthiques. Le Pape François écrit, dans l'encyclique susnommé « Puisque tout est lié [principe au cœur du texte], la défense de la nature n'est pas compatible non plus avec la justification de l'avortement ». L'écologie intégrale (et catholique) est donc un cheval de Troie réactionnaire anti-IVG et anti-PMA. À ce sujet, la revue Limite dont le sous-titre est « Revue d’écologie intégrale » héberge les écrits d'Eugénie Bastié (la co-fondatrice antiavortement), de Gautier Bès de Berc (le cofondateur anti-mariage homosexuel) et de Tugdual Derville (délégué général de l'alliance Vita « pro-vie » et figure de proue de la manif pour tous).

Dans les partis politiques d’extrême droite, l'écologie est intégrale quand elle prend en compte l'immigration. Iels proposent une écologie des civilisations farouchement antimigrant·e·s, les migrant·e·s étant vu·e·s comme des facteurs de déséquilibre culturels et naturels. Iels emploient souvent la rhétorique de la « vraie écologie », et nous comprenons que pour elleux, l’immigration est le seul vrai sujet . Petit détour par le nationalisme allemand pour expliquer les soubassements de cette non-pensée écologiste.

BLUT UND BODEN [6]

C’est dans une Allemagne pas encore unifiée et dans un contexte de modernisation rapide à la fin du XIXe siècle qu’apparaît le mouvement Völkisch, un courant de pensée réactionnaire qui prendrait racine dans le romantisme allemand pour devenir le creuset du nationalsocialisme. En effet, les penseur·euse·s nationaux-völkischer exaltent une mystique de la terre et du sang allemand qui nous renvoie à la période idéalisée des anciens germains. Il y a cette idée que, tout autant que la cohésion linguistique, la nature environnante serait elle-même un facteur d’unification de la nation allemande.

Sur fond de critique anti-moderne et d’industrialisation massive donc, on prône un retour à la terre émancipatrice ! Ce qui est dénoncé est un déracinement profond dû à l’exode rural vers les grands centres ouvriers des premières métropoles. On accuse entre autres les juif·ve·s d’être les instigateur·rice·s sinon les grands profiteur·euse·s de ce changement de civilisation. Vu depuis des temps immémoriaux comme des éterne·lle·s déraciné·e·s et des cosmopolites, iels occuperaient aussi les bonnes places dans les commerces et la finance naissante. En réalité, il n’en est rien, la masse des juif·ve·s étaient des travailleur·euse·s pauvres et les seul·e·s qui y échappaient n’auraient jamais pu correspondre à l’idéal paysan en vogue chez les penseur·euse·s Völkischer. En effet, ces derniers omettent volontairement de dire que la possession de terres était interdite aux populations juives.

L’idée même que des populations construites comme « étrangères » puissent parasiter notre société occidentale est particulièrement fascisante. Premièrement, parce qu’elle sous-tend des politiques policières et militaristes en vue des millions de réfugié·e·s climatiques annoncé·e·s dans les décennies à venir. Deuxièmement, parce que, bien que l’Occident délocalise sa pollution sur d’autres continents, il n’en est pas moins vrai que l’Union Européenne figure au podium des plus grands pollueurs mondiaux et a donc toute sa part de responsabilité dans les catastrophes à venir sur tous les continents. Troisièmement, ces populations minoritaires sont largement invisibilisées et absentes des institutions, sinon la cible de celles-ci. Les tenant·e·s de cette pensée en viennent à dénoncer une société « décadente » qu’iels commandent elleux-mêmes. Une pensée fascisante qui a inspiré le régime fasciste par excellence, le régime nazi.

Quand le mouvement völkisch prend un tournant expansionniste, le NSDAP [7] fait entrer le nationalisme allemand dans un nouveau paradigme et il est important de saisir le rapport ambivalent des nazi·e·s à la modernité. Avec la logique du Lebensraum (espace vital), on découvre la nécessité impérieuse de s’étendre. C’est le début d’une séquence impérialiste au service de la race germanique (on radicalise aussi la question de l’identité puisqu’on passe de la nation à la race). Qui dit puissance impérialiste dit puissante armée et donc puissante industrie. Dans la critique nazie de la modernité on fait donc l’éloge du complexe militaroindustriel mais l’on décrie le capitalisme financier auquel sont associé·e·s les juif.ve·s dans l’imaginaire nazi. Du reste, le IIIe Reich a-t-il été le protecteur de l’environnement ? Entre l’explosion de l’agrochimie, la destruction des forêts pour le bois ou pour laisser place aux camps de concentration et la bétonisation massive des côtes atlantiques à des fins défensives, Johann Chapoutot, historien spécialiste du nazisme et auteur de La Loi du sang. Penser et agir en nazi(Gallimard, 2014), est très clair : « Partout, la nature est mise en coupe réglée pour servir la protection et l'accroissement du sang allemand » [8]. La prétendue protection de la nature et de la ruralité allemande est donc un leurre pour justifier l’exclusion et la barbarie.

Pour l’extrême droite, le fonctionnement écologique de la planète repose sur un ethnodifférentialisme [9] du chacun chez soi (qui veut surtout dire « rentrez chez vous »), une sorte « d'utopie racialiste » comme si l'histoire de l'Humanité n'était pas faite de flux migratoires ininterrompus et en tous sens. « Cette extrême droite défend la thèse de l’origine polygénique du genre humain, et donc des différentes «races humaines» et des différentes cultures. La «vraie écologie» consisterait ici à préserver cette diversité raciale et culturelle par le maintien des grandes «races» dans leur environnement naturel. Les cultures sont dites incompatibles entre elles, car racialement différentes. » selon l’historien Stéphane François spécialiste de l’extrême droite. [10]

Toutefois, le concept d'écologie intégrale n'est pas l'apanage de la droite dure, il est revendiqué par des figures plus centristes de la social -démocratie française comme Delphine Batho [11]. La présidente de Génération Ecologie et députée des Deux Sèvres y voit une écologie respectueuse des trois piliers du développement durable que sont l'économie, le social et l'environnement. Au philosophe Dominique Bourg d'ajouter « Au sens où je l’emploie, c’est avant tout un synonyme de durabilité forte : l’économie est dans la société, laquelle est intégrée au sein du système Terre. Chaque système imposant ses contraintes au sous-système qu’il intègre ou comprend». [12] S'il y a donc une tentative de récupération du concept d'écologie intégrale par les milieux « soce-dem », il y a un concept dont l'orientation politique ne souffre pas l'ambiguïté, c'est l'écofascisme.

L’ÉCOFASCISME, EUGÉNISTE ET DÉCROISSANT

Comme nous le disions, la protection de la nature a toujours été un cheval de bataille du fascisme.

Tout bonnement, l'écofascisme qui nous intéresse est une alliance subtile d’eugénisme et de décroissance, mais comme avec l'écologie intégrale, nous nous proposons un bref historique.

Le terme « écofascisme » a deux acceptions principales. L'une popularisée par les libéraux entend dénoncer la « tendance totalitaire » des critiques écologiques de la société techno -industrielle. L'autre désigne le régime écofasciste lui-même où la population est réduite de manière artificielle et où la croissance économique est proscrite à des fins de protection de l'environnement.

Pour bien comprendre l'écofascisme, il faut comprendre le fascisme Un des meilleurs moyens de le décrypter étant d'écrire son histoire - et d'ailleurs elle se poursuit - nous nous contenterons de balayer brièvement les composantes fascistes de cette doctrine.

Bien que l’Occident délocalise sa pollution sur d’autres continents, il n’en est pas moins vrai que l’Union Européenne figure au podium des plus grands pollueurs mondiaux et a donc toute sa part de responsabilité dans les catastrophes à venir sur tous les continents.

En matière de démographie, les écofascistes sont rompu·e·s au malthusiannisme. C'est Proudhon qui crée ce terme pour désigner les théories économiques de Thomas Malthus en même temps qu' il le réfute (Marx et Engels en feront de même). Thomas Malthus est un économiste bourgeois des XVIII et XIXè siècle. Dans An Essay on the Principle of Population [15], la grande crainte de Malthus est que la population – dont il suppose la croissance exponentielle – croit plus vite que les ressources disponibles. Il se pose donc un problème de surpopulation. Fort teinté de mépris de classe, Malthus impute cette catastrophe aux familles pauvres qui font trop d'enfants incitées à procréer par les Poor laws (lois sur les pauvres). En vigueur au Royaume-Uni du XVI au XIXè siècle, elles se matérialisent sous forme d'aides gouvernementales. Il propose donc d'abroger ces lois et elles le seront quatre mois avant sa mort en 1834. Toutefois, si cette abrogation ne suffisait pas, il indique également des freins à la surpopulation nommés « checks ». Les positive checks (famines, épidémies, guerres) & les préventive checks (contrôle des naissances, ou contraintes morales comme la chasteté) [16]

Un vieux refrain de l’extrême droite consiste à connecter la surpopulation et l’immigration. D’ailleurs, les tueurs de Christchurch et El Paso en sont témoins du fond de leur cellule. Le premier écrivait dans son manifeste « L’environnement est détruit par la surpopulation, et nous, les Européens [17], sommes les seuls qui ne contribuent pas à la surpopulation. (…) Il faut tuer les envahisseurs, tuer la surpopulation, et ainsi sauver l’environnement. »

SAVE BEES, NOT REFUGEES [18]

Comme l'explique Ugo Palheta dans La Possibilité du Fascisme [19], une des particularités de cette idéologie (le fascisme) est d'occulter les questions sociales et maintenant écologiques en plaçant au cœur des débats la question identitaire, qu'elle soit nationale, européenne ou blanche. C'est dans une sphère complètement idéelle qu'évolue le fascisme alors il se fait le récit d'une population « opprimée » puis révolutionnaire et triomphante, typiquement l'homme blanc cisgenre hétérosexuel selon l'extrême droite contemporaine, ). Pour la faire courte, les dominant·e·s se font passer pour les dominé·e·s et l'oppression se perpétue de mal en pis. Le « racisme antiblanc » et la « crise de la masculinité » en sont des cas d'école. C'est en déplaçant la question de l'écologie sur le terrain identitaire que les fascistes et plus globalement l'extrême droite se font les serviteurs du Capital, au lieu d'adresser une critique radicale du capitalisme ils travaillent à un « bloc blanc sous domination bourgeoise, une alliance de classe contre l’étranger». [20]

Le comble du paradoxe, c’est que l’extrême droite voit une alliance objective entre les réfugié·e·s et les grands patrons. Encore une fois iels ajoutent à la confusion en faisant une utilisation malhonnête de la notion marxiste d’« armée de réserve ». En effet, les immigré·e·s en général, issu·e·s de « peuples sans histoires » et donc peu enclins à la lutte ouvrière contribueraient à une baisse tendancielle des salaires [21]. Ce qui est largement contredit et, plus globalement, nous constatons avec quelle fermeté l’État et sa « justice », loin d’organiser l’immigration, refusent l’accueil des réfugié·e·s. Si le Capital a pu soutenir l’immigration durant les « Trente Glorieuses », il a cependant profité aux ouvrier·ère·s européen·ne·s, leur permettant ainsi de monter dans la hiérarchie des entreprises avec moins de difficultés [22]. L’extrême droite fantasme donc une complicité entre les immigré·e·s et les capitalistes. En divisant la classe des producteur·rice·s, iels détournent le prolétariat de ses intérêts, c’est-à-dire renverser la société de classes. Nous pourrions par conséquent considérer que ce sont elleux les vrais allié·e·s du Capital.

Enfin, les écofascistes dont le maître à penser est le suédois feu Pentti Linkola aiment à se parer de l’étiquette primitiviste en ce qu’iels veulent interdire toute croissance économique et bannir toute technologie. Seulement, la proposition primitiviste n'est pas de retourner au modèle Amish (comme dirait l'autre) ou de retourner à l’époque des chasseurs-cueilleurs. C'est plutôt lutter contre les effets néfastes de la société techno-industrielle (travailleur outil de la machine – dépendance aux outils téléphonique, automobiles destruction de l’environnement). En rejetant en bloc toute technologie, ils sont dans une réaction stérile.

Ajoutons que l’extrême droite aime à formuler sa critique de la technologie à grands renforts de textes orwelliens extraits de 1984. Mais George Orwell a sa vie durant flirté avec le trotskisme et l’anarchisme, certainement pas avec le fascisme, qu’il a combattu en Espagne. Par là, iels travaillent à brouiller les lignes entre l’extrême gauche et l’extrême droite.

SUR LE CONFUSIONNISME

Depuis de nombreuses années, l'extrême droite essaie d'infiltrer les territoires en lutte comme à Sivens ou ailleurs. Iels tentent de s'approprier des symboles, des méthodes de lutte et des concepts de gauche. Parmi les grands écueils dans lesquels le mouvement écologiste ne doit pas surtout pas s’engouffrer, il y a sans doute le confusionnisme.

Attention, le Larousse le définit comme « une attitude visant à empêcher l'analyse objective des faits ». Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, en politique le concept de confusionnisme est ancré historiquement [21]. Il désigne une tactique consciente de l'extrême droite pour tromper la classe des producteur·rice·s. Exemples types, « le nationalsocialisme » qui constitue une antithèse en soit ou Alain Soral qui dirige le média Égalité et Réconciliation dont le sous-titre est « Gauche du travail, droite des valeurs, réconciliation nationale ». En mathématiques on appelle ça un espace non-euclidien (deux droites parallèles qui finissent par se rejoindre en un certain point), pour reprendre la métaphore du sociologue Gérald Bronner. Sauf que dans les faits, la gauche et la droite sont irréconciliables. Elles défendent des visions diamétralement opposées.

Cas pratique en écologie : « Tout le pouvoir au local », c'est le slogan qu'affichait en une Socialter dans son n°39, reprenant un slogan célèbre des révolutions russes de 1917.

Ainsi la revue interrogeait la relation entre les communes et l’État. Seulement n’oublions pas que cette antienne est de longue date en proie aux assauts d’un certain Alain de Benoist, principal représentant de la « Nouvelle Droite » qui théorise son propre « localisme » et n’hésite pas à user de rhétoriques marxistes à ses fins. Pour lui, le localisme est un repli sur soi et par ailleurs un vieux concept exhumé par Marine Le Pen en ces temps de crise sanitaire[22]. En opposition à une économie mondialisée, le localisme se veut une alternative écologiste mais ce que sous-tend cette réflexion à droite c’est l’exploitation des terres par l’ethnie « enracinée » (concept dont le flou n’a d’égal que sa dangerosité) sur celles-ci et le refus du métissage. Il va sans dire que ces théories sont directement inspirées du mouvement völkisch.

Face à l'urgence écologique et sociale, nous l’avons dit l’extrême droite ou même certain.es d'entre nous pourraient penser la nécessité d’un repli sur nous-même ou d’une figure forte pour mettre au pas la société. Un nouveau de Gaulle comme dirait un·e politicien·ne français·e totalement quelconque. Cela dit, ne nous y trompons pas, c'est la centralisation du pouvoir et la hiérarchie qui nous mènent au pied du mur. Nous posons ici la question de l’État et du gouvernement dont le pantouflage, la faillite face au lobbyisme, les actuels retournements quant à la politique agricole commune de l’Union Européenne, l’énième séquence autoritaire du gouvernement français ne sont que les symptômes d’un mal plus profond, consubstantielle à l’idée d’État. Sans doute notre génération fait la pire expérience à ce jour de la dépossession. C'est pourquoi nous devrions favoriser un dépassement antiautoritaire, anarchiste des catastrophes climatiques en marche.

AZEDDINE H.

[1] En 1990, Bruno Mégret (issu des rangs de la Nouvelle Droite) quitte le FN avec 60 % de ses cadres. Il tendait à euphémiser les discours radicaux d’extrême droite, engager des alliances avec les partis libéraux et tenait un discours écolo-identitaire.

[2] Sous l’acronyme GRECE: le groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne co-fondé en 1970 par Alain de Benoist. Le philosophe initiait en 1969 un courant de pensée appelée « la Nouvelle Droite ». Le GRECE tente d’allier l’écologie et l’identité européenne.

[3] Le/la climato-sceptique met en doute l'effet des activités humaines sur les changements climatiques actuels tandis que le/la carbo-fasciste accepte ou non la réalité scientifique des dérèglements climatiques mais vise à accentuer la hiérarchie sociale pour s’accaparer les dernières ressources disponibles.

[4] Puis il développe le concept dans L’Écologie selon Jésus-Christ, éditions de l’Homme Nouveau, 2011)

[5] in. l’encyclique Centesimus Annus, 1991.

[6] « Le sang et la terre »

[7] Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, parti nazi.

[8] "La protection de la nature permettait aux nazis de justifier la violence", Catherine Vincent, Le Monde, 4 Octobre 2019

[9] Conceptualisé par le GRECE à partir des thèses Lévi-straussiennes du différencialisme

[10] Covid-19 : le «localisme» ou comment l'extrême droite rêve un «monde d’après» raciste, Stéphane François, Libération

[11] Delphine Batho, Écologie intégrale: Le manifeste, éditions du Rocher, 2019.

[12] Dominique Bourg en développe sa conception dans Écologie intégrale: pour une société permacirculaire, Presses universitaires françaises, 2017.

[13] Thomas Malthus, An Essay on the Principle of Population, 1798.

[14] Les trois approches de Malthus pour résoudre le problème démographique, Donald Rutherford, Revue Population, 2007

[15] Bien qu’australien, Brenton Tarrant se considère comme européen, l’Australie ayant été par le passé colonisée par l’Empire britannique.

[16] « Sauvez les abeilles, pas les réfugiés », Slogan d’extrème-droite

[17] Ugo Palheta, La Possibilité du Fascisme, éditions La Découverte, 2018.

[18] ibid

[19] Une analyse critique des théories de Francis Cousin, 2ème partie. Émission "Sortir du Capitalisme" sur les ondes de Radio Libertaire.

[20] ibid

[21] Le «confusionnisme» est-il le nouveau rouge-brun ? Simon Blin, Libération, 16 Janvier 2019

[22] Covid-19 : le «localisme» ou comment l'extrême droite rêve un «monde d’après» raciste, Stéphane Francois, Libération, 20 Mai 2020

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