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360° RENDEZ-VOUS
À notre porte VD Plus de nature en ville Depuis des années, la municipalité de Lausanne favorise la biodiversité dans les espaces verts placés sous sa responsabilité. Entre autres mesures, elle a diminué l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse, remplacé les gazons coupés ras par des prairies fleuries, planté des arbustes indigènes, combattu les espèces exotiques envahissantes et mis en place des lopins de jardinage destinés à la population. Cependant, la moitié des espaces verts lausannois se trouve sur des terrains privés. Par le biais d’un programme de subventions, la Ville souhaite désormais inciter les propriétaires, les gérances et les habitants de bâtiments privés à promouvoir également la nature en ville, dans les jardins et au pied des immeubles. Des subventions de 200 francs et jusqu’à hauteur de 10 000 francs
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par projet seront ainsi octroyées – jusqu’à épuisement du fonds de 100 000 francs. L’idée est notamment d’encourager la plantation d’arbres, d’arbustes et de haies indigènes, d’arbres fruitiers hautes tiges, de prairies fleuries, ainsi que de favoriser l’installation de mares et autres biotopes de valeur, susceptibles d’abriter les espèces sauvages locales. Les subventions seront accompagnées de conseils ciblés et de cours dispensés par le Service des parcs et domaines. Les possibilités d’octroi, les conditions requises, de même que des recommandations pour jardiner plus vert, sont à consulter sur le site internet de Lausanne. lausanne.ch/subventions-nature
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Circulation différenciée
Gare à la moule quagga !
Le retour du cerf
Depuis janvier 2020, lorsqu’une augmentation de la pollution de l’air est constatée ou prévue à court terme, la circulation des véhicules dont les émissions polluantes sont les plus élevées est interdite ou restreinte dans le centre de l’agglomération genevoise, de façon temporaire et progressive. Seuls les véhicules munis d’un macaron Stick’AIR peuvent alors y circuler entre 6 h et 22 h. Le macaron classe les véhicules en six catégories, du moins polluant au plus polluant. Il s’agit d’une mesure inédite en Suisse. Le périmètre genevois concerné par la circulation différenciée couvre presque la totalité de la ville ainsi qu’une partie des communes de Carouge, de Cologny, de Lancy et de Vernier.
Une moule originaire de la mer Noire, arrivée en Suisse par le Rhin, se répand au fond des lacs suisses. Après le Léman et le lac de Constance, la présence de l’espèce a été confirmée dans le lac de Neuchâtel. La moule quagga se multiplie très rapidement, une femelle pouvant générer jusqu’à un million d’œufs par année. Elle représente une menace pour la biodiversité lacustre, notamment en asphyxiant les frayères et en mettant en péril la reproduction des poissons. Des groupes de mollusques sont également susceptibles de boucher les canalisations, les crépines industrielles ou les prises d’eau. Néanmoins, aucune mesure efficace n’étant encore connue, le canton de Neuchâtel n’envisage pour l’heure aucune intervention, mais poursuit la surveillance.
La présence d’une biche et de son faon a été confirmée en automne dernier dans les flancs escarpés du sud de la Vallée de Delémont. C’est la première preuve de reproduction du cerf à l’état sauvage dans le Jura depuis 150 ans. Ce retour est une bonne nouvelle pour la faune jurassienne et démontre la présence d’habitats adaptés dans l’Arc jurassien. La colonisation en cours nécessitera un travail de communication accru et la mise en place progressive d’une gestion adaptée de cette espèce actuellement protégée. Le Jura est le dernier canton romand à être recolonisé par cet animal aujourd’hui présent en nombre dans une majorité des régions de Suisse.
ge.ch/lc/monstickair
ne.ch/sene
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l’environnement 3 | 20