sergio grondin UN HOMME QUI CONTE
RETROUVEZ L’AGENDA CULTUREL DANS CE NUMÉRO
le guide DES BARS QUI CHANTENT
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BUZ BUZ MAGAZINE Bimestriel N° 2 février, mars 2011
DIRECTEURS DE LA PUBLICATION Pascal Peloux, Francis Foissard
RÉDACTRICE EN CHEF Véronique Lauret
RÉDACTION Véronique Lauret, Anne Rochoux, Gabrielle Charritat, Béatrice Binoche, Olivier Soufflet, Sébastien Broquet
DIRECTION ARTISTIQUE Pascal Peloux, Francis Foissard
GRAPHISME Pascal Peloux, Francis Foissard, Hélène Moignard,
STYLISME Leila Patel, Catherine Grégoire, Florence Blanc
AGENCE MANNEQUIN, MAQUILLAGE & COIFFURE Agence BB, Maquillage, Florence De Launay, Coiffure, Joanna Ripouteau
PHOTOGRAPHES Christophe Pit, Gwaël (Le Studio)
IMPRESSION Graphica
PUBLICITÉ Karine Roulet 06 92 20 00 20
DISTRIBUTION Flashcards
SARL au capital de 2500 € 1, rue Claude Monet Appartement n°6 97417 Sainte-Clotilde GSM : 0692 20 00 20 contact@buzbuz.re Dépôt Légal : 4879 Toute reproduction même partiel interdite.
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mode Hôtel****, la petite marque réunionnaise qui monte, prend un nouvel essor avec l’ouverture de deux boutiques multimarques dans lesquelles on trouvera les dernières créations d’Alex et Fabrice. On aime leur prêt-à-porter élégant sans être sophistiqué, leurs matières douces et fluides qui mettent en valeur la féminité. Direction Saint-Denis et Saint-Pierre pour découvrir & Concept Store et Sonia D, les deux adresses qui proposent également plusieurs créateurs métropolitains tendance. Chez & Concept Store, l’antenne dionysienne des Jolies choses – le rendezvous bien connu des modeuses du Sud -, on retrouve des marques comme Les petites, Sessun, American Vintage, Acquaverde ou Virginie Castaway ainsi que du linge de maison et de la déco. Chez Sonia D, on peut s’offrir des pièces signées Magali Pascal, Innuendo ou Milk and Roses. On y court ! Concept store, 30, rue Jean Chatel (dans la ruelle, au premier étage), Saint-Denis, 0262 29 83 50. Sonia D, 12, rue Auguste Babet, Saint-Pierre, 06 92 95 17 01. La marque Hôtel est également toujours en vente à La tit kasbah, à Saint-Gilles-les-Bains.
Qui d’autre qu’un passionné de musique, en son temps novateur, pouvait imaginer une des dernières innovations en matière de musique ? Et c’est ainsi que Jean-Michel Jarre a conçu l’ AeroSystem One : une tour enceinte qui accueille iPod et iPhone et diffuse le son à 360°. Verre, chrome et acier inoxydable pour un design épuré qui font de cette enceinte un bel objet déco en plus d’une vraie innovation technologique. Enceinte Aerosystem One. Dans les boutiques Microstor.
ExcLusivEUX-ment Wesc, Fenfurch, Kulte, Boxfresh, Coontak, Komono… Si vous reconnaissez ces marques, sachez qu’elles sont désormais disponibles à la Réunion chez So Hype… spécialisé (pour le moment) dans le prêtporter masculin. Si tout cela ne vous dit rien, allez donc jouer les curieux du côté de la rue Jean Chatel. Pantalons en toile, chemises, jeans, tee-shirts sages ou fun et accessoires : il y a de quoi trouver là le modèle adapté à presque toutes les occasions, que vous préfériez un look décontracté ou plus chic. Et si vous craquez sur les fameux écouteurs flashy signé Wesc ( le it accessoire à assortir à son IPod), c’est là qu’ils sont! Bonne nouvelle pour les filles, bientôt So Hype… élargit sa gamme au prêt-à-porter féminin. So Hype… 131, rue Jean Chatel, Saint-Denis. Tél : 0262 21 18 79.
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© PATRICE FUMA COURTIS
L'esprit vintage souffLe sur Terre Sainte
Prenez une manière de vivre urbaine empreinte d’un esthétisme discret. Placez-la en bord de mer dans un village traditionnel de pêcheurs ayant gardé son charme d’origine. Faites chauffer en douceur au soleil tropical... Il en résulte un style mélangé agréablement décalé. C’est l’esprit contemporain qui souffle actuellement sur Terre Sainte. Un esprit qu’incarnent la boutique Hip Island et les meublés de tourisme “ La Jetée“. Les deux établissements contigus font face à la jetée du village. Un emplacement stratégique. Stylistes photographes, éditeurs de revue de mode d’avant-garde, Karine Chane Yin et Patrice Fuma Courtis ont conceptualisé dans Hip Island une vision de l’âge d’or de la beach culture à travers une sélection de collectors, objets, accessoires de mode et vêtements. La déco est minimaliste, fonctionnelle : tout est dans le contenu. On baigne là dans l’esprit vintage authentique, décontracté version tropicale, pour amateurs initiés fuyant l’épate. Hip Island est aussi une marque de vêtements. Un rayon où se remarque une collection de très belles
chemises anciennes hawaïennes. Juste à côté de Hip Island, le duo créatif a aménagé deux meublés de tourisme ayant vue sur la jetée et la mer avec une élégance dépourvue de superflu : dominante blanche, ton écru, matières naturelles, touche vintage, etc. “ Le Hublot “ est un duplex avec terrasse et balcon. “ La Plage “ est une petite case rénovée avec jardin face au lagon. Le confort proposé est plutôt rare de nos jours à ces tarifs-là (60 euros la nuit pour deux personnes, 80 euros pour quatre personnes, tarifs dégressifs dans la durée). Ce qui explique des délais de réservations relativement longs, d’au moins trois à quatre mois. Hip Island 67, rue Amiral-Lacaze, Terre Sainte. Tél. 0262 22 73 42. Ouvert du mercredi au dimanche (inclus) de 14 h 30 jusqu’au coucher du soleil (quelle que soit la saison). Meublés de tourisme 69, rue Amiral-Lacaze, Terre Sainte, tél.0692 73 81 22. Renseignements et réservations sur : www.terresainte-lajetee.com
Cantine
chic Mode au Sud La styliste Isabelle Gastellier ouvre son premier showroom en plein cœur de Saint-Pierre. C’est au fond d’une cour, dans un cocon de féminité, qu’elle imagine, réalise et vend ses modèles. Sur les portants, beaucoup de robes, c’est son point fort depuis toujours… Mais aussi des tops, des bustiers à smocks et les nouveaux « carrot pants », des pantalons que la styliste a souhaité mixtes et confortables. On y découvre de nouvelles matières, comme une superbe maille aux couleurs vives, ou des tissus à incrustations brillantes, magnifiques sur les robes de soirée. Le style demeure épuré, dans des versions taille unique que chacune adapte à sa morphologie grâce à de savants drapés. Quelques sacs signés les Dalones Design s’exposent aussi dans le showroom. Atelier et showroom - 77, rue de Suffren, Saint-Pierre. Tél. : 0262 38 21 74, 0692 87 66 02. Ouvert le vendredi et le samedi de 9h30 à 18h30, et sur rendez-vous. Site : www.isabellegastellier.com.
Installé à deux pas du front de mer, voilà un restaurant où l’on se régale de plats équilibrés d’un exceptionnel rapport qualité prix. Kaz nature, en plus d’être le spécialiste de la pasta fraîche (on aperçoit la machine derrière le comptoir), nous régale avec des plats 100 % maison. Vincent et Romain, deux professionnels aguerris ayant fait leurs armes dans des groupes hôteliers internationaux, s’associent pour créer une carte du midi également composée de salades inventives (8 €) et de délicieux wraps (6 €). On appréciera de terminer sa pause déjeuner avec des desserts gourmands sans être trop sucrés (2,50 €). Le choix est inscrit sur un méga tableau noir où les propositions changent toutes les semaines. Le vendredi et le samedi soir, les tables se parent d’élégantes nappes pour un dîner tout en finesse. Le lieu joue alors la carte du métissage avec un concept mêlant tradition et cuisine du monde, de plus en plus apprécié par les habitués du lieu (environ 20 € pour un plat + un dessert). Le matin, le petit déjeuner (5,50 €) se fait ludique avec des boissons chaudes, des viennoiseries et des cakes toastés accompagnés de pâtes à tartiner artisanales et de jus de fruits frais. Kaz nature, 6, rue François de Mahy, Saint-Pierre, 0262 25 30 86. Site : kaz-nature.re. Ouvert du mardi au jeudi de 8 h à 19 h ; le vendredi et le samedi de 9 h à 23 h. Restauration possible l’après-midi.
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Custom et les cymbales Velvet Cymbals, deux marques françaises. Sans oublier l’artisanat local avec le luthier Philippe Clain et, tout aussi remarquable dans sa partie, un fabricant d’ampli à lampes de la Rivière Saint-Louis, Chmuzz. Familiers du milieu de la scène rock, Mickaël et David ont choisi de faire dans le qualitatif, le solide, le durable. Ils ont sélectionné des produits de moyenne et haut de gamme par rapport à leur propre expérience. “A La Réunion, on trouve de bonnes AVIS AUX GROUPES RÉUNIONNAIS entrées de gamme, mais en progresET AUX MUSICIENS CONFIRMÉS : sant, les musiciens ressentent le besoin UN MAGASIN SPÉCIALISÉ EN MAde matériels plus pointus qui ne sont TÉRIELS, ACCESSOIRES, CONSOMpas disponibles localement et qu’ils MABLES, PRODUITS D’ENTRETIEN sont obligés de commander sur (LE “ BACKLINE “) POUR INSTRUMENTS internet. Nous proposons une alternaVIENT D’OUVRIR SES PORTES tive à des prix très raisonnables par AU TAMPON. rapport au net. “ En prime, un service après-vente et de Autant aller directement à l’essentiel réparation monté en partenariat avec en donnant un échantillon des des techniciens spécialisés locaux. Plus marques distribuées. Amplis basse : besoin de renvoyer les matériels ou les TC Electronic et Galien-Krueger. instruments dans leur pays d’origine et Amplis guitare : Marshall et Vox. d’attendre plusieurs semaines, voire Pédales d’effets : Xotic, Zvex, plus une plusieurs mois, avant de les récupérer. trouvaille de Mickaël et David (les fondateurs du magasin), le lettonien Backline Music Shop Z.Cat. S’y ajoutent des coups de cœur 11, rue Sarda-Garriga, le Tampon, pour les guitares électriques Wild tél. 0262 91 99 58. Site : www.backline974.com
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Un bon musicien a de bons outils
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B.B. B.B. comme… Bio et Bon ! Pour qui connaît un peu les vins bordelais, il est
un cru, peut-être moins connu que les grands noms, à ne pourtant pas négliger: Les Premières Côtes de Blaye. Des vins qui réussissent à allier bonne cuvée et prix abordables. L’occasion de s’offrir (avec modération bien sûr) un petit plaisir de connaisseurs. Et parmi ces cuvées, deux vins, Le Peybonhomme et Le Château Le Thil, sont fabriqués depuis plus de dix
ans de manière naturelle et biologique, avant même le boom du marché que l’on connaît actuellement. Distribués à la Réunion (par Réunion Boissons) dans divers cafés, restaurants et hôtels, on peut aussi s’offrir ces bio et bons vins, qui bénéficient du label AB ECOCERT, chez le caviste saint-paulois, Côté Cave.
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Bain de saveurs Depuis quelques mois, ce restaurant est devenu sans tapage la meilleure table de L’Etang-Salé. L’Antidote ravit nos papilles avec une cuisine classique et soignée, aux saveurs bien dosées et aux notes colorées. Le thon rouge se conjugue en tartare ou mi-cuit, le choix des viandes mise sur des valeurs sûres comme le pavé de bœuf Rossini, le magret de canard à l’ananas ou l’escalope de veau milanaise. En dessert, le millefeuille de fruits frais au pain d’épices est un plaisir véritable. Sous les voiles d’ombrage de la terrasse ou dans la salle à manger intérieure, le repas se laisse apprécier dans une atmosphère douce et décontractée, Le service est paisible et souriant. Bien agréable à deux pas de la plage. Plats autour de 20 €, dessert 8 €. L’Antidote, 2, avenue de l’Océan (à côté de l’office de tourisme), L’Etang-Salé-les-Bains, 0202 26 55 54.
Le Prasad : PARFAIT POUR LA PAUSE SACRÉE DE MIDI
Drugstore concept Restaurant ? boutique de prêt à porter ? Epicerie fine ? Le Gavroche, c’est un peu tout ça à la fois. Dites drugstore pour être plus exact car c’est le concept imaginé et réalisé par Fabiola Métaireau. La grande cour intérieure invite à la détente, entre petites tables et herbes aromatiques. C’est simple, on s’y sentirait presque comme à la maison : autour d’un petit déjeuner, d’un thé ou d’un déjeuner léger, on oublie le temps, les voitures et les parcmètres. Formule légèreté côté FORMULE PETIT-DÉJEUNER déjeuner avec à la carte sandwichs ou salades mitonnés avec soin par Loïc Métaireau, le chef du Charlot voisin. Mais qui dit drugstore dit À 8,50€ aussi diversité. Et dans la maison haute en couleurs où les stars de UNE GRANDE BOISSON CHAUDE, UN JUS DE FRUIT, cinéma habillent les murs et vous accueillent, Fabiola a imaginé une UNE VIENNOISERIE, jolie boutique : prêt-à-porter pour dames de goût, chaussures en cuir PAIN ET ACCOMPAGNEMENTS pour elle et lui, accessoires, épicerie fine (parce que le plaisir est + UN ŒUF DUR. partout) et cave à vin. Gageons que Le Gavroche, avec sa formule originale, deviendra un incontournable pour qui aime les pauses qui riment avec bon goût. Le Gavroche Drugstore – 5, rue Mazagran, Saint-Denis. Tel : 0692 30 99 44.
Voici la vérité toute crue : le Prasad est un restaurant végétarien et bio où déjeuner tient du ressourcement ! C’est l’esprit du lieu qui plaît. Elisabeth Manent concocte des menus végétariens (c’est-à-dire sans viande et sans poisson) avec une touche métissée (courgettes farcies et risotto aux champignons, pommes au four aux épices, cassolettes de petits légumes à la crème, etc.) Comme boissons, des jus de fruits frais bio, du vin bio et de la bière. La cuisine est diététique, saine, légère, garantie sans additif ni conservateur. Les produits sont certifiés Agriculture Biologique à 80 %. Ils viennent pour l’essentiel de la ferme écologique de Saint-Bernard que tient son mari Richard Apavou. Elisabeth et Richard sont des pionniers de la cause bio à La Réunion. Ils ont commencé par ouvrir en 2008 une épicerie, L’Epeautre, qu’ils ont complétée l’année suivante par un restaurant de quinze couverts à l’intérieur et en terrasse. Niché au cœur de la résidence Pierre et Sable, dans les hauteurs du Moufia, le cadre peut surprendre. Mais au contraire, il est particulièrement agréable : excentré, calme, entouré de verdure et pratique pour se garer. Pas de carte : les menus de la semaine sont envoyés aux clients tous les lundis par mail. Le restaurant fait aussi sandwicherie, plats sur place ou à emporter. Il est accessible sans difficulté aux personnes handicapées. Une adresse toute simple mais précieuse. Le Prasad - 3, rue Thérésien Cadet, Sainte-Clotile. Tél. 0262 37 40 93. Couriel (pour recevoir les menus hebdomadaires) : lepeautre.boutique@orange.fr. Ouvert du lundi au vendredi. Service jusqu’à 15 h. Il est préférable de téléphoner le matin pour réserver. L’épicerie L’Epeautre est ouverte de 9 h à 18 h.
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Ode à la nature de la Réunion
Nouvelle bible des passionnés d’orchidées – et ils sont nombreux dans l’île – Orchidées de la Réunion est le fruit d’une passion, celle de Patrice Bernet pour la nature qui l’entoure. Depuis plus de 15 ans, il arpente les sentiers de l’île à la découverte de ces plantes qui en font la richesse. Pour partager une telle passion, il fallait bien un livre ! Un bel objet contenant 1200 photos et répertoriant 158 orchidées de la Réunion dont 25 endémiques a vu le jour et est en passe de devenir une référence en la matière. Passionné ou non, on ne peut rester insensible devant tant de diversité et de beauté et l’on se prend qui au jeu de la reconnaissance, qui au jeu de la découverte. A offrir et à s’offrir ! Orchidées de la Réunion de Patrice Bernet. Naturae Amici Editions/ 2010.
Ferme biologique des Colimaçons : un autre savoir-vivre Un chemin de terre, une cabane, une cloche. “ Nous ne sommes jamais bien loin “ prévient Julie Boissière en s’asseyant sur un vieux canapé épuisé. Bienvenue sur une exploitation agricole pas tout à fait comme les autres. On voit tout de suite l’effort de défrichement qu’elle a demandé. Julie Boissière et son compagnon, ingénieur agricole, Aurélien Velle, font fructifier un hectare et demi gagné sur un épais taillis. Créée il y a trois ans, la ferme certifiée bio s’est taillée une réputation de qualité d’abord au marché de Saint-Leu, puis dans son environnement. Une étape a été franchie avec l’ouverture de la boutique logée dans la cabane. L’offre s’est étoffée. On trouve aujourd’hui un peu de tout : pains, fruits, légumes, ACHETEZ GROUPÉS ! www.reunion-nou.fr s’adresse à des personnes qui souhaitent se procurer des produits de qualité à moindre coût. Ce premier site d’achats groupés réunionnais propose d’acheter aussi bien du champagne que du matériel
confitures, œufs, café, graines germées, miel, fleurs, aromates, conserves, tisanes, jus, sirops, etc. La ferme a débuté récemment une petite activité d’élevage pour utiliser le fumier comme fertilisant organique. Les ânes, quant à eux, sont là pour le plaisir. Celui des enfants en particulier, car la ferme a commencé d’accueillir des classes scolaires. Au programme : visite de l’exploitation, atelier de jardinage, petit repas... Là encore c’est un début. Pour l’instant, l’accueil du public (et des écoliers) n’a lieu que le mercredi. Ferme biologique et pédagogique des Bois de Lait, Saint-Leu. Tél. 0693 33 88 66. Par la route des Tamarins : sortie “ Colimaçons”, direction Colimaçons. L’accès est à environ 200 m.
de puériculture, du mobilier ou des croquettes pour chien ! Le principe consiste à réunir un nombre suffisant de personnes pour négocier ensemble de meilleures conditions d’achat et d’installation. Une technique qui permet de mutualiser les
compétences et les savoirs tout en s’assurant une sécurité d’achat maximale. En plus, l’achat groupé a un effet d’entrainement : plus la communauté comptera de membres, plus les acheteurs auront la possibilité d’avoir les prix les plus bas !
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Entrez dans la danse !
Depuis octobre, Danses en l’R, la compagnie d’Eric Languet a pris ses quartiers dans les hauteurs de Saint-Gilles. Au Hangar, son nouveau lieu de résidence, la compagnie propose aussi des cours de danse. Contemporain, jazz, classique, Pilates : des cours pour tous les goûts et tous les âges dans un beau studio de 120 m2 doté d’un plancher Salti. Du vrai matériel de pro qui invite à la danse. Mais le Hangar, c’est aussi le nouveau lieu de résidence de Danses en l’R qui poursuit ses activités de création, d’accompagnement et son travail de danse intégrée auprès du public handicapé. Plus qu’un simple lieu dédié danse, Le Hangar est un lieu de vie. Le Hangar – Ateliers du Trapèze, 20 rue des Navigateurs, Saint-Gilles. Renseignements & inscriptions au 0692 88 82 77.
Le kabar selon Jako Maron rap) et collaborations plus tard, notamment à l’album “Z’Amalgame” qu’il signe avec les fonkezèrs Franky Lauret et Babou B’Jalah, Jako Maron livre, en 2009, avec son complice Automat, un opus qui lui CREDIT PHOTO : JEAN CABARET ressemble : “Saint-ExtenAlien sonore, bidouilleur sion”, sous-titré « Update immaculé du folklore de de sons, compositeur l’esprit maron » produit version électro, Jako par le label BiPole. Un Maron électrise le maaperçu de son univers loya pour des créations éclectique et de son originales qui ont fait talent créatif où le son son succès. Il mêle ses beats à la voix du grand résolument pensé pour danser de “Bec Rose” le Danyel Waro ou au phrasé halluciné de John dispute à la complainte Giorno, un des représen- maloya de l’envoûtant tants de la Beat Genera- Danyel Waro et de son tion, mixe le maloya aux “Pou mwin maloya“. sons électro pour un son Et si, par hasard, vous ne 100 % original. Quelques connaissez pas encore le son Jako Maron, pas scènes, formations (de
de panique : rattrapage possible et obligatoire aux Potirons, le bar dionysien qui a le vent de l’électro en poupe, où l’artiste pose ses platines un samedi sur deux. Jako Maron y propose un rendez-vous original : le Kabar Electro ! Qui dit kabar dit invités et Jako, le résident convie ses dalons de l’électro à partager la soirée avec lui. Des soirées dansantes en diable qui donnent le ton du son made in Réunion ! En live : Jako Maron fait son kabar électro aux Potirons les 12 et 26 février à 21h (et tous les quinze jours le samedi). Dans les bacs : Saint-Extension, label BiPole (2009) Sur la toile : www.myspace.com/jakomaron et www.30kill.com
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ON SE LANCE ! Le 1er décembre, cela s’est passé Entre Vous et Nous : BUZBUZ naissait et vous étiez là pour l’accueillir. Une soirée rythmée par le son de Seb the Player et la lecture assidue du nouveau magazine qui vous dit tout sur tout. BUZBUZ buz hourra ! PHOTOS CHRISTOPHE PIT
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L'idée née de L'œuf RENDEZ-VOUS PRIS AU MUSÉE LÉON DIERX POUR Y DÉCOUVRIR L’EXPO FOSSILES VIVANTS DE L’ARTISTE CHINOIS WENG FEN. BIEN SÛR, TOUT LE MONDE EN A ENTENDU PARLER. PAS ENCORE SORTIE DE L’ŒUF, QUE L’EXPO A DÉJÀ FAIT LE BUZBUZ ! TEXTES BÉATRICE BINOCHE - PHOTOS CHRISTOPHE PIT
Une installation magistrale, centrale, capte tout d’abord le regard : une interprétation physique du mythe de Babel réalisée à partir d’œufs de poule et de laves du volcan. Puis l’on peut choisir de visionner deux vidéos ou de poursuivre la visite en découvrant une série de photographies présentant des paysages urbains. Les différentes interprétations du mythe de Babel à la fois tour et ville, architecture et espace sociétal, nous viennent à l’esprit et l’intention de l’artiste de nous faire réfléchir sur notre monde en mutation fonctionne. Sommes-nous capables de vivre ensemble ? La multiplicité des langues est-elle notre force ? L’altérité a-t-elle, est-elle une chance ? La ville, creuset de l’humanité ? L’homme se prend-il pour Dieu en construisant toujours plus haut, toujours plus grand ? Nos civilisations sont-elles des entreprises collectives viables ? Dangereux comme des œufs empilés, dit une expression chinoise. Quand on se remémore que de tous temps et dans de nombreuses civilisations, l’œuf reste et demeure chargé d’une forte symbolique —naissance du monde, renaissance, source de vie, révélation de l’être, manifestation du verbe — on ne s’étonne guère que Weng Fen en ait fait son matériau de prédilection.
WENG FEN
Weng Fen, artiste chinois né en 1961, fait le choix dès les années 90 de s’interroger sur la société chinoise, qui dans cet énorme bouleversement de « modernisation » a choisi un modèle occidental. Invité dans le monde entier, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions co entre autres au MoMa à NY, mais aussi en Espagne ou encore à Beaubourg et dans différentes biennales en Europe et en Asie. En solo, il expose régulièrement de Milan à Bangkok en passant par Londres, Rome, Pékin, Séoul ou encore la Suisse ou la Pologne.
L’artiste chinois nous invite également à la découverte d’extraordinaires paysages. Des jeunes filles, de dos. Des villes, en Chine. Un paysage – le même – qui évolue au fil des ans. Que se disent-elles ? Que se dit-on ? Nostalgie, tendresse, stupéfaction, fascination, curiosité, les émotions, les sentiments et le regard s’installent dans une narration, une histoire qui n’appartient plus qu’à soi. Fossiles vivants, une exposition à voir absolument, (jusqu’au 20 mars, aucune excuse) pour le talent de l’artiste à faire écho à nos propres réflexions et interrogations quant à l’évolution des paysages urbains, la fragilité de nos systèmes économiques, l’accélération du temps, l’habiter… que sais-je ! Et aussi pour l’esthétique et la superbe composition de ses photographies.
Fossiles vivants Weng Fen 4 décembre 2010 | 20 mars 2011 Catalogue disponible Musée Léon Dierx | 28, rue de Paris | Saint-Denis | 0262 20 24 82 Ouvert du mardi au dimanche, de 9h30 à 17h30. Tarifs 1€, 2€, gratuit le 1er dimanche de chaque mois. www.cg974.fr/culture/leon-dierx
arts ar rts tss v visueLs vis isu su ue eLLs
LE TROC.ROC.OC.C OU COMMENT DEVENIR COLLECTIONNEUR … EN TROQUANT ! Définition T.R.O.C. : nom, masculin. T. : troc, R. : roc, O. : oc, C. : c. MAIS QU’EST-CE DONC QUE CE TROC ? RIEN QU’UN DRÔLE DE PROJET, UNE DÉMARCHE, UNE AVENTURE… Au départ, ils sont 5. Ils sont artistes. Ils ont choisi de former un collectif afin d’échanger « des œuvres ou des services, non monnayables, basés sur le libre arbitre, dans le but d’utiliser un système de transfert de valeurs différent et alternatif au système économique actuel ». Le projet lancé, le développement logique du projet fut d’étendre ce principe de TROC et ces échanges à tous ceux qui le souhaitent, artiste ou pas. Nous voilà donc tous chaleureusement conviés à TROC /troquer une idée contre un dessin, un objet contre une chanson, un service contre une toile, un poème, un pot de confiture, un bouquin… Vous me direz que ce n’est pas nouveau, pas nouveau du tout. C’est juste. Ce qui
rend le TROC très intéressant, c’est que chaque échange est répertorié, scellé par un cliché qui tient lieu de contrat et de fiche de dépôt pour le FROC, le Fonds (matériel et immatériel) constitué de tous ces échanges. Vous voilà donc réalisant votre collection au fil des TROC/trocs. Répertoriée sur un blog, celle-ci vient grossir le nombre des collections privées du FROC et peut être présentée par le TROC lors d’expositions. Au gré de leurs humeurs, du temps dont ils disposent, des opportunités qu’ils se créent comme des invitations qu’ils reçoivent — les artistes du collectif TROC organisent des APEROTROC, des THETROC, des PIKNIKTROC, des PLAGETROC, le moteur des échanges étant la créativité et l’art nourris de bonne humeur et de convivialité. Vous voulez accueillir le TROC, être invité lors du prochain rdv, être au fait de son actualité, découvrir les collections déjà constituées, deux adresses : Le blog : http://trocrococc.wordpress.com Facebook : Troc Rococc
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Lettre Persane
SONO MONDIALE
DE LA LONGUE LISTE DES ARTISTES VENUS CHERCHER L’ÉTINCELLE À LA RÉUNION, TU ES LE DERNIER EN DATE, ARASH KHALATBARI. TEXTES SÉBASTIEN BROQUET
A
vant toi, ces derniers mois, nombre d’artistes ont quitté la grise métropole pour venir puiser l’inspiration à La Réunion, le sais-tu ? Féfé s’est offert une cure de jouvence post Saïan chez Alex Sorrès. Jeanne Cherhal, Anis et Bazbaz traînent dans le coin, comme la chanteuse de Moriarty, ou la paire rythmique de Meï Teï Shô – eux, tu les connais. Et toi, l’esthète de l’ethno groove, tu t’es installé ici à la fin du dernier hiver austral. Percussionniste, tu t’es fait connaître au fil des 90’s au sein du trio Ekova, élaborant un mixe étrange et fascinant de grooves ethniques et d’électronique. J’ai encore les disques à la case, dont un remixe de DJ Cam que tu n’as plus en ta possession… Nous nous sommes croisés sur les routes de Mayotte début janvier, où ta curiosité maladive se désolait de trouver aussi peu de disques locaux – t’emparant finalement du dernier album de la chanteuse comorienne Nawal, avec laquelle tu as longtemps œuvré, avant de filer visiter la plus ancienne mosquée de l’île aux parfums, révélant ta seconde passion qui est aussi ton métier : l’architecture. Tu as beaucoup œuvré au coeur des banlieues françaises, cherchant une nouvelle vision, te passionnant vite pour l’apport du développement durable et entamant une quête philosophique autour du thème « Mystique, espace et territoires ».
BIEN ZARB Fils de bonne famille né à Téhéran, tu fuis à 14 ans la révolution islamique pour Paris, c’était en 1984, t’immergeant vite dans la scène locale en intégrant Vox Populi, groupe mêlant les
SO UNDERGROUND
Réédition chez Nova Editions du magnifique bouquin de Jean-François Bizot, Free Press - la contre-culture vue par la presse underground. Pour en savoir plus sur Bizot et sa bande, catchez le très bon récit de Perrine Kervran et Anaïs Kien (issues de La Fabrique de l’Histoire, sur France Culture) : Les Années Actuel – Contestations Rigolardes et Aventures Modernes, éditions Le Mot et Le Reste. Indispensables.
influences industrielles à la sono mondiale. Virtuose des percussions orientales comme le zarb et le daf venus de ton enfance, mais aussi de la flûte ou de la clarinette turque, du kalimba (piano à pouce venu d’Afrique) et du tanbur, un luth à long manche, en bel orfèvre tu te mêles ensuite à la foisonnante scène world parisienne. Un cosmopolitisme ancré en toi, et gravé en 1997 sur ton premier album solo, « In La Chapelle », nourri par ce quartier éponyme, chaleureux, vif et coloré où tu vivais alors. Une petite merveille de sono mondiale très digitale, à qui tu vas donner un successeur à La Réunion : tu en as déjà composé la majeure partie et ton comparse Wise Washington, en charge des boucles électroniques, s’apprête à te rejoindre pour finaliser l’affaire. Une bien belle promesse pour cette île dont la richesse passe par l’absorption des flux migratoires et des cultures migrantes. A bientôt donc, Arash !
PLUG ME IN
www.myspace.com/arashkhalatbari
Soyez branchés, adoptez un Hippolyte : deux bandes dessinées, L’Afrique de Papa chez l’éditeur réunionnais Des Bulles dans l’Océan, et Brako, noir polar adapté d’un roman de Hamid Jemaï, aux éditions Sarbacane. Tous deux aussi géniaux que différents. Deux covers de disques, l’une pour le « Fly » de la paire composée par le pianiste jazz Laurent de Wilde et l’électro-dingo Otisto23, l’autre pour le live de Ziskakan. Et enfin, les illustrations d’un livre pour enfants en compagnie de sa compagne Nathalie. 2010 ? Année Hippolyte.
EXPRESSION LIBRE
“ÊTRE EN MODE KALOO BANG ” EXPRESSION UTILISÉE PAR LES MUSICIENS POUR EXPRIMER LEUR DÉSARROI UN SOIR DE CONCERT DEVANT UNE SALLE VIDE.
La meilleure compile de l’année ? « EleKtropiK », signée RKK, parue chez Naïve en juin dernier. On en reparle, Rémy Kolpa-Kopoul ayant tout récemment dynamité le Kabardock en back2back avec Gilles Peterson au point de faire péter le volcan le jour même… Au tracklisting, ce qui fait sa force : electro latino, ethno groove ou nueva cumbia avec une bombe de El Hijo de la Cumbia directement importée de Buenos Aires, le plus consensuel Gotan Project, le plus ancien « Cuban Beat » de Bill Laswell & Jean Touitou… Caliente !
Autre petite bombasse électropicale, la compilation « Secousse » concoctée par Radioclit, avec le son de leurs soirées éponymes. Totalement underground (le shangaan electro issu d’Afrique du Sud) ou vraiment mainstream (les géniaux Magic System): que des perles, avec une préférence pour le très soukouss Lutchiana. Et ramenée d’un trip en Afrique du Sud, une beauté deep house : Culoe de Song, à peine 20 ans, esthète au groove percussif, soyeux, nourri de la vibe Détroit, d’un Osunlade, couplé à ses racines (Busi Mhlongo et Thandiswa au chant). Déjà auteur d’un maxi sur le culte label Innervisions, Culoe de Song signe l’album le plus soul de la House Nation ! Allez, googlisez-moi tout ça, et à dans deux mois.
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PHOTOS GWAËL (LE STUDIO) / STYLISME LEILA PATEL & CATHERINE GRÉGOIRE
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1. Art Toys Lapin différents coloris, STREETS WEAR, 39,90 € 2. Broche robot strass, LOLA K10, 21 € 3. Sacoche ordinateur, ALDO, 59,99 € 4. Sneakers montantes, ALDO, 74,99 € 5. Art Toys Robot Blanc, STREETS WEAR, 55 € 6. Porte-clés pour SuperMan, HARIGOLO, 6 € 7. Art Toys Mekaneko (à customiser, stickers fournis), STREETS WEAR, 39,90 € 8. Sac ordinateur portable robots, LOLA K10, 45 € 9. Portefeuille robots, LOLA K10, 21 € 10. La boîte à consoles illustrée par 100 drine, L&M, 37,90 € 11. Art Toys Petites figurines, STREETS WEAR, 15 € pièce 12. Piles USB rechargeables, CHOU SHANA, 19 €
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1. Sautoir tête de Mort Tina Lilienthal (créatrice Londonienne), BY TÙSCAN, 169 € 2. Sex Toys Music Massager, ADUL’T VIDEO SHOW, 49 € 3. Escarpins, ALDO, 89,99 € 4. Coffret « Passion » chocolats Michel Cluizel, LE FLAMBLOYANT, 15 € 5. Thé Sweet Love de Kusmi Tea, 32,50 € les 250 gr, L&M 6. Radio en bambou à dynamo, 76 €, CASA SABA 7. Parapluie différents coloris, PARDON, 19 € pièce 8. Moule pour œuf plat forme «gun», 9 €, CHOU SHANA 9. Lunettes imprimé liberty, 11,99 €, ALDO 10. Parapluie différents coloris, PARDON, 19 € pièce 11. Sucette I love you, 4 €, Sucette XXL, 8 €, HARIGOLO 12. Sex Toys Ramsey Rabbit, ADUL’T VIDEO SHOW, 49 €
tu fais quoi dans la vie ?
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voir une publicité, un film ou un clip, on ne pense pas forcément à toutes les petites mains qui préparent les acteurs. Joanna Ripouteau, elle, a su dès quatorze ans qu’elle serait coiffeuse de spectacle. Un métier de passion et d’observation nous raconte t-elle. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT
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questions
À JOANNA RIPOUTEAU COIFFEUSE-PERRUQUIÈRE
La crise n’a-t-elle pas fait reculer la demande en H.M.C. ? L’âge d’or de la publicité à la Réunion c’était les années 80. On avait tout à faire, tout à découvrir et tout le monde commençait en même temps. A l’époque, il y avait beaucoup plus de travail. Ce n’est plus la même chose aujourd’hui mais il ne faut pas dramatiser, la publicité marche encore. Le plus important c’est savoir ce que l’on veut, par exemple, on m’a déjà demandé d’être maquilleuse en plus d’être coiffeuse, j’ai souvent refusé. On apprend beaucoup les uns des autres mais cela doit se faire dans le respect du corps de métier de chacun. Il est important de savoir ce que l’on veut faire, c’est un travail de passionné que j’exerce. 2010 n’a pas été une année trop dure alors? Non au contraire. Grâce aux téléfilms comme « Signature » et « Section de recherche » nous avons eu du travail pendant cinq mois. Cependant, je suis toujours en recherche de créativité et fais partie d’une compagnie de spectacles de rue, Schtrockben, et suis parfois l’invitée de Steeltramps une association sur la fusion et la transformation de boîtes de conserves, ce qui me permet de m’enrichir professionnellement et de développer la création de perruques. Dans ce métier tout est source d’inspiration : la rue, les plantes, les animaux, les pierres, la mer. En quoi consiste votre travail ? Je fais partie des H.M.C soit l’Habillage, le Maquillage et La Coiffure sur les tournages. Je suis coiffeuse-perruquière mais je préfère me présenter comme coiffeuse de spectacle. Il faut avoir de la patience parce qu’il y a beaucoup d’attente entre les scènes. On arrive 1 à 2 heures avant le tournage et l’on travaille en général pendant les changements de décor et/ou de lumière.
Quel est le plus dur dans votre métier ? Le plus dur c’est de trouver des contrats. Il y a des opportunités à La Réunion, les gens ont pris l’habitude d’avoir des maquilleuses et des coiffeuses sur les tournages. Mais c’est par période, il peut y avoir des années creuses. La Chikungunya a été un véritable fléau. Nous n’avons pas eu de travail pendant deux ans au moins.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui voudrait se lancer ? Les rencontres sont très importantes. Il faut être patient, savoir regarder et être entreprenant. Ne pas hésiter à travailler sur des courts-métrages, partir en stage en métropole et se placer sur les tournages à la Réunion. Il faut faire les castings de techniciens. Attention tout de même, pour un jeune qui débute cela peut être difficile et frustrant comme exercice.
micro-trott m mi mic cr ro o-tr o-t ro ottt
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QUELLE EST POUR VOUS LA PLUS BELLE PREUVE D’AMOUR? LA SAINT-VALENTIN APPROCHE À GRANDS PAS : FÊTE COMMERCIALE POUR LES UNS, FÊTE OBLIGATOIRE EN TÊTE-À- TÊTE POUR LES AUTRES. ET L’AMOUR DANS TOUT ÇA ? C’EST ENCORE VOUS QUI EN PARLEZ LE MIEUX ! TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT
belle élique) La plus de Marion : (Ang up Angélique et ener en voyage sur un co m preuve ? M’em main on se barre ». noir « de tête, me dire : mon prénom dans le sable e (Marion) Ecrir int-Paul, un vendredi. Sa de la baie de
mais doute la fidélité lle-maman be vid : C’est sans Aurélie et Da er au bout du monde voir ix et pr en aussi m’emm ui, car l’amour n’a pas de O à La Réunion. un très beau voyage. rt David m’a offe ais surtout oir un enfant m Caroline : Av mer le ou la petite. su as et gérer et
être vrai être simple et à eux-mêmes rginie : Il faut Wilfried et Vi mbien de gens se mentent . avec l’autre. Co s ? Il faut être authentique tre et donc aux au perflu. Le reste c’est su
s. Les fleurs er tous les jour t. Laurent : S’aim es et l’argent disparaissen gu i fanent, les ba r. ste L’amour doit re
l qui en généra fidèle, c’est ce Mathieu : Etre pour l’autre. compte le plus
n aime. ur celle que l’o toujours là po Sergio : D’être le. dè De lui rester fi
s romantique une soirée trè Olivier : Offrir ant au bord de la mer. ur dans un resta
belle preuve délité est une s deux filles isabeth : La fi Jean-Luc et El ssi les enfants. Nous avon ts. au d’amour mais 3 magnifiques petits-enfan s et de 37 et 35 an e faire isser ma femm belle preuve s : (Nicolas) La Leila et Nicola : la vaisselle. (Leila) La plus sinon e ou ce qu’elle ador and on n’en a pas besoin qu . ire ffa l’a ra fe d’amour c’est rte aux citrons la meilleure ta
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Tous au water-polo ! SPORT COLLECTIF, LE WATER-POLO A DE LOINTAINES RESSEMBLANCES AVEC LE HAND-BALL. MAIS ICI CAGES DE BUT ET JOUEUR N’HÉSITENT PAS À SE MOUILLER. SI LES PRÉMICES DE SON HISTOIRE REMONTENT À L’ANTIQUITÉ, LE WATER-POLO DEMEURE POURTANT LE PARENT PAUVRE DES SPORTS AQUATIQUES CÔTÉ MÉDIA. BUZBUZ PLONGE DANS LE GRAND BASSIN ET VOUS EN DIT PLUS SUR CE JEU DE BALLON LUDIQUE ET DYNAMIQUE.
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TEXTES VÉRONIQUE LAURET — PHOTO CHRISTOPHE PIT
La Réunion compte aujourd’hui quatre équipes en championnat » explique Anne-Laure Labrosse, poloïste, professeur de natation et de water-polo au club dionysien le NSDR. Un sport encore à développer sur l’île. Il est vrai qu’il est aussi peu médiatisé en général, parce qu’il pose un « problème de vision du match. Beaucoup de choses se passent aussi sous l’eau mais le public ne peut pas le voir ». Et Anne-Laure de rajouter « pourtant, c’est un sport agréable qui permet de se défouler, de se donner à fond, un sport très dynamique et ludique. » Et comme tout sport collectif, il développe l’esprit d’équipe. Un bon esprit collectif allié à une bonne vision de jeu sont nécessaires pour faire un bon poloïste. S’il faut bien entendu savoir nager, le water-polo n’est pas ouvert qu’aux bons nageurs mais vraiment accessible à tous. « C’est aussi un sport de contact, qui peut paraître un peu brut au premier abord mais en général moins le niveau est bon, plus le jeu est violent ».
LE WATERPOLO AUX THERMES Ce n’était certes pas notre waterpolo moderne que les Romains pratiquaient mais une variante, populaire chez les légionnaires, existait déjà dans piscines des thermes. C’est ensuite en Grande-Bretagne qu’un jeu aux règles proches de celles du water-polo pratiqué aujourd’hui voit le jour au 19ème siècle. Puis les règles évolueront au fil des années. >1874 : 1er match interclubs à Londres >1900 : le water-polo devient sport olympique… pour les hommes. Il faut attendre 2000 pour que le water-polo féminin devienne discipline olympique. >1913 : 1er championnat du monde.
L’ORGANISATION DU JEU
EN PRATIQUE > Comment ? Deux équipes de 7 joueurs (dont 1 remplaçant), une équipe blanche contre une équipe bleue. >Où ? Sur un terrain (dans le bassin) de 25 à 30 mètres pour les hommes. > Durée du match ? 4 périodes de 8 minutes de jeu avec un temps de repos de 2 minutes, sauf entre la deuxième et la troisième période où le temps de repos est de 5 minutes.
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GEEK et compagnie ILS ENVAHISSENT NOTRE SOCIÉTÉ, ON PARLE DE « REVANCHE DES GEEKS ». LEURS UNIVERS EST DEVENU L’UN DES PLUS RENTABLES AVEC DES SUCCÈS DU GRAND ÉCRAN COMME MATRIX, X-MEN, LE SEIGNEUR DES ANNEAUX. CERTAINS D’ENTRE EUX SONT MÊME DEVENUS DES STARS INCONTESTÉES COMME PETER JACKSON, RÉALISATEUR DU “SEIGNEUR DES ANNEAUX” OU MARK ZUCKERBERG, FONDATEUR DE FACEBOOK. POURTANT AUJOURD’HUI ENCORE IL EST DIFFICILE DE SAVOIR QUI ILS SONT. BUZ BUZ TENTE LA DÉFINITION. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT
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Il y a autant de définition du geek qu’il y a de geeks » selon Yannick Dahan, journaliste, interrogé dans le cadre du reportage de Canal + « Suck my geek ». Sur les blogs, site internet consultés ou avec les geeks rencontrés, la réponse est similaire. Certains, comme le Larousse, voudraient limiter le geek à un utilisateur acharné des téléphones portables, tablettes intelligentes ou encore pilier de forum de discussions sur Internet. Si indéniablement, ils sont souvent les premiers consommateurs de technologies et parfois les seuls à les comprendre, la définition « personne passionnée par les technologies de l’information et de la communication, en particulier Internet » n’est pas tout à fait complète. Cependant le seul fait qu’en 2010, le mot soit entré dans le dictionnaire illustre bien la montée en puissance du phénomène. Le geek, que Frédéric Harper, fondateur du festival « geekfestivalmtl » à Montréal, définit comme « plus passionné que la normale » est peut-être avant tout un curieux qui a voulu comprendre le pourquoi du
comment. Au moment de la naissance de l’informatique et d’Internet, beaucoup d’entre eux se sont penchés sur la programmation. Ceci crée la différence entre le geek et le consommateur de nouvelles technologies. Le geek comprend comment ça marche, le consommateur lambda utilise les nouveautés. LE FOU D’UNIVERS FANTASTIQUE Au passionné de nouvelles technologies, s’ajoute sous l’appellation « geek », le fan « de culture populaire », les univers fantastiques généralement. En effet, la montée en puissance de la mode geek est parallèle à celle de l’HéroïcFantasy (dont l’œuvre fondatrice est Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien), des mangas, des comics et de la science-fiction (“Star-Wars”, “Star-Trek”et les œuvres d’Asimov par exemple). Il y a une dizaine d’années, les fans de ces œuvres restaient dans l’ombre et servaient souvent de sujet de moquerie à tous les autres. Personne ne s’imaginerait que parler elfique (langue inventée par Tolkien) ou Klingon (langue des ennemis récurrents des héros de la série Star Trek) deviendrait totalement branché. Ces mordus de jeux de rôle et d’univers imaginaires - au point de se
retrouver en costumes pour incarner leurs personnages, de collectionner des figurines qu’ils laissent dans leurs boîtes ou encore d’alimenter les œuvres de leurs auteurs favoris par leurs propres scénarios - ont été longtemps considérés comme fous et marchant hors des sentiers battus. L’origine du terme « geek » est d’ailleurs la même que celle de « Geck » en allemand, ou « Gek » en flamand qui désigne les fous. Dont acte. DU LOOSER AU PHÉNOMÈNE DE MODE Le phénomène intéresse même les sociologues. La preuve, Daniel Peyron a travaillé son mémoire de sociologie sur le domaine et explique que le terme « geek » naît « dans les lycées américains pour désigner les bons élèves, des matheux boutonneux à lunettes, passionnés d’informatique qui étaient au ban de toute sociabilité à part entre eux. De cet isolement social, […] cela a dérivé vers une passion pour les mondes imaginaires […] pour oublier son mal être. » Ces « asociaux » trouveront en Internet la possibilité de rencontrer et discuter avec d’autres passionnés de leurs sujets de prédilection. La communauté geek s’étend ainsi. Ce sont donc
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JÉRÔME BEULIER DIT « INSOMNIA »
ceux qui s’investissent complètement dans leur univers parallèle au point de passer des heures devant leurs ordinateurs pour jouer à un jeu vidéo ou débattre de la possibilité qu’un personnage d’une série puisse manger des frites, quitte à renoncer à toute vie sociale. Ils ne s’y sentent pas représentés et éprouvent souvent leur rejet pour le courant dominant de la pensée collective. Pourtant aujourd’hui imaginer le geek comme sa caricature (le timide génial un peu bizarre brutalisé par les autres) est dépassée. Ils se sont faits des amis, ont des petites copines et le succès
L’ORIGINE DU TERME « GEEK » EST LA MÊME QUE CELLE DE « GECK » EN ALLEMAND, QUI SIGNIFIE FOUS.
d’œuvres comme “Le Seigneur des Anneaux”, “Matrix” ou les “X-Men”, les ont décomplexés. Le mot « geek » s’est peu à peu d’ailleurs vidé de son sens péjoratif, permettant à des mots comme « nerd » - celui qui ne lâche pas son ordinateur souvent pour programmer - ou « no life » - le joueur compulsif qui ne fait que ça - d’endosser le côté négatif du terme. Les geeks sont devenus un phénomène de mode qui s’étend au-delà de leur communauté et des cibles rentables de marketing. Reste à voir qui sera toujours un geek quand la mode sera passée.
> >The Big Bang Theory ou la revanche des Geeks
http://www.big-bang-theory.fr/
Quatres geeks, génies de la physique et de l’astronomie voient leur quotidien quelque peu bouleversé par l’arrivée d’une voisine, serveuse et pragmatique. La sitcom de 20 minutes tient son ressort comique sur la confrontation de deux systèmes de pensées. Mais aussi et surtout sur le caractère des personnages qui rassemblent toutes les caricatures possibles sur le sujet et parlent d’ailleurs le
Klingon couramment ! Rassemblant environ 13 millions de téléspectateurs par semaine, elle vient d’être renouvelée pour au moins 3 saisons, ce qui portera le total à 7. Si l’on peut craindre que le filon ne s’use un peu d’ici là et tende à trop se reposer sur le personnage de Sheldon (physicien théorique atteint du syndrome Asperger, profondément décalé de la réalité et irritant pour ses camarades), Big Bang Theory reste l’une des séries les plus drôles de ces dernières années.
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Geek un Jour, geek touJours Tous les trois ont joué à des jeux vidéo. Sylvain Duflot plus communément appelé « Gargam » « sauf par sa famille mais même par son patron » a été l’un des meilleurs joueurs français du premier Starcraft. Jérôme Beulier dit « Insomnia » a pu longtemps être considéré comme un « hardcore gamer » soit un irréductible joueur. Enfin, Emmanuel Cudenet surnommé « Matorif » s’est plaint de l’absence des deux autres sur les serveurs de jeu du deuxième volet de l’emblématique Starcraft. « On a une vie à côté et faut bien travailler » lui répondent-ils. Ils saisissent l’occasion pour ajouter « tu diras bien que tous les trois ont a une petite copine » parce que cela ne va pas de soit quand on est un geek. Ils ont tous les trois eu des jeux
vidéos jeunes (entre 3 et 9 ans), lu des mangas, côtoyer un peu l’Héroïc-Fantasy (surtout par les jeux) et la science-fiction. « Mais pas Star-Trek, notre génération a maintenant sa nouvelle série de Science-fiction emblématique : Battlestar Gallactica ». C’est parce qu’ils étaient des geeks qu’ils ont décidé de faire de leur passion leur métier : « Nous ne savions pas quoi faire et ça a paru logique de travailler dans le domaine que nous connaissions le mieux. » Aujourd’hui Insomnia a fondé avec deux associés son entreprise de conception de sites internet, Gargam est chef de projet et développeur d’applications pour smart-phone, Matorif est technicien en maintenance et administrateur réseau.
SYLVAIN DUFLOT PLUS COMMUNÉMENT APPELÉ « GARGAM »
EMMANUEL CUDENET SURNOMMÉ « MATORIF »
UN PEU D’HUMOUR ET DE VOCABULAIRE GEEK L’une des blagues les plus connues des geeks est sans doute « Il y a 10 catégories de personnes, ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas ».
En binaire, langage de base de la programmation informatique, le chiffre deux s’écrit 10. « Moi, des petites copines, j’en ai des tas en .jpeg et aussi en .avi ». Les formats utilisés dans cette blague sont pour le premier, un format photo et le deuxième de vidéo. Les geeks utilisent beaucoup d’abréviations pour rendre à la base plus rapide les discussions
sur le net. L’une de ces expressions les plus connus est « lol » soit « laughing out loud » ou rire à gorge déployée. Attention, la sur-utilisation du mot sur les forums par des chatteurs lambda a fait que beaucoup de geeks l’ont abandonné. L’une des abréviations les plus connues est « R.T.F.M. » soit « Read The Fu.king Manuel » ou « lis ce pu.ain de mode d’emploi ». Si vous trouverez toujours de l’aide sur les forums,
elle prendra souvent la forme d’un lien vers un tutorial qu’il vous suffira de suivre. Il n’y a rien qui n’énerve plus un geek qu’un « noob » soit un débutant qui pose des questions stupides dont les réponses se trouvent facilement. Il lui est alors rétorqué « R.T.F.M » rappelant ainsi que beaucoup de ces passionnés de la première heure sont des autodidactes.
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Sergio Grondin UN HOMME QUI CONTE AVEC LA REPRISE DE “FIGIR D’FAMI” ET DE “TERRE TRANSIT”, SES DEUX PREMIÈRES CRÉATIONS, ET UN NOUVEAU PROJET À NOUS FAIRE DÉCOUVRIR CETTE SAISON, ON VA ASSURÉMENT CROISER SERGIO GRONDIN SUR LES SCÈNES DE L’ÎLE EN 2011. UN HOMME QUI MANIE LE VERBE POUR DIRE SES ÉMOTIONS, POUR RACONTER LA VIE ENTRE RIRES ET DÉSILLUSIONS, POUR CONTER LA RÉUNION, CELLE QUI NOUS ENTOURE ET CELLE QU’IL PORTE DANS LE CŒUR. TEXTES VÉRONIQUE LAURET — PHOTO CHRISTOPHE PIT
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as sûr que lorsqu’il est monté sur les planches, il y a environ quatre ans, aux côtés de Sully Andoche, Sergio Grondin s’attendait à vivre si belle aventure. Quelques années à peine après avoir choisi la voie de la scène, il a déjà livré un premier solo à succès, Figir d’Fami, joué les bonimenteurs avec les créatifs créateurs de La Lanterne Magique (“24 Cancan Tatou”), monté un second spectacle, “Terre Transit”, et il participe à un beau projet d’écriture à six mains entre la Réunion, le Québec et la Bretagne. A l’origine de ce “Cabaret de l’Impossible”, que le public pourra découvrir lors de la prochaine édition de Leu Tempo Festival, la rencontre de trois
“AVEC LES VOYAGES, MA RELATION À LA FRANCE A CHANGÉ” conteurs : Sergio Grondin, François Lavallée et Achille Grimaud. Trois hommes si proches et si différents. Proches parce qu’ils se reconnaissent dans leur ancrage au sein de contrées aux identités fortes, dans l’histoire du combat que leurs langues respectives ont dû mener pour continuer d’exister. Si différents aussi parce que justement chacun porte sa propre identité, vit avec ses a priori, ses préjugés. Autant de points
de vue à confronter, à explorer, à partager pour nourrir une création en forme de carnet de voyage dans l’univers de chacun, réalisée aux trois coins du monde de manière originale, en apnée totale, loin des repères habituels. La Réunion aura servi de décor à la première rencontre, le Québec sera le nid de l’écriture sur la Réunion, en Bretagne, les trois hommes mettent en mots le Québec et pour écrire sur la France, qui les réunit tous, ils iront en Ecosse. Plus de repères, restent alors les ressentis, les préjugés du départ, les émotions et ce que chacun aura retenu, appris de l’autre, l’essence de la rencontre en somme. Une aventure singulière qui mènera les trois compagnons du Cabaret de l’Impossible, ici et ailleurs, comme au festival Mythos 2011 à Rennes ou encore sur les routes de l’Afrique, car les premières présentations du travail en cours ont su séduire les programmateurs. CONTEUR MODERNE On a souvent collé à Sergio Grondin une étiquette de conteur moderne, étiquette qu’il ne renie pas. Car si Sergio se nourrit des zistoir lontan de son village natal, Parc à Moutons dans les hauts de Saint-Joseph, il y apporte résolument son regard d’homme moderne, ancré dans son temps et dans la réalité qui l’entoure. Ainsi sa seconde création solo, Terre Transit, présentée en décembre dernier au Séchoir, salle dont il est désormais artiste associé, interroge la notion d’exil. Un exil moderne, celui de ses dalons et de tant d’autres qui ont, un jour, desot la mèr. « Que sont devenus
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Pou mwin maloya Danyel Waro
Tu m’aimes-tu ? Richard Desjardin
As we enter
Nas & Damian Marley
Le chien Léo Ferré
Tyinbo Alex
leurs rêves ?» se demande Sergio Grondin. Entre travail de collectage de témoignages et immersion totale dans le quotidien de ces Réunionnais déracinés, l’artiste a pensé, nourri et écrit Terre Transit. Une expérience qui fait écho à sa propre vie. Lui qui jusqu’alors tenait à distance cette France qui ne l’attirait pas, qu’il observait avec un peu de méfiance, dans laquelle il ne se retrouvait pas toujours, apprend peu à peu à la connaître. Des voyages professionnels, des rencontres, des échanges, la confrontation des préjugés l’amènent, doucement, à peut-être y trouver sa place. Car, une chose est sûre, pour l’enfant de Parc à Moutons qui ne se dit pas voyageur dans l’âme, le pays des mots n’a pas de frontière. Sergio Grondin sur les planches Terre Transit les 12 & 14 février au théâtre Les Bambous, les 17 & 19 février au C.C. Lucet Langenier, le 22 février au théâtre Vladimir Canter. Figir d’fami le 25 février à La Kaz – Bois de Nèfles Piton (Saint-Leu). Le Cabaret de l’Impossible les 6 & 7 mai au théâtre du Grand Marché et pendant Leu Tempo Festival 2011 du 11 au 14 mai.
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le guide des bars qui chantent
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ILS SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX SUR L’ÎLE LES BARS ET RESTOS À PROPOSER DE VRAIES SOIRÉES MUSIQUE. UN PETIT TOUR NON EXHAUSTIF DES AMBIANCES DANSANTES TOUT AUTOUR DE L’ÎLE CROQUÉES PAR NIMBUS. TEXTES VÉRONIQUE LAURET, GABRIELLE CHARRITAT - ILLUSTRATIONS NIMBUS
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Le Namasté
Ambiance bois et ouvert sur l’extérieur pour ce bar-restaurant de Saint-Leu. Une terrasse est en cours de réalisation. Le site peut accueillir jusqu’à 60 personnes maximum. La cuisine proposée est thaïlandaise.
La pression : 2,50 € L’entrée : libre. Horaires : Fermé le lundi – 9h30 – 1h. Le RDV : Evènements (concert, magicien…) tous les dimanche. Le + dominical : ambiance barbecue L’adresse : 2 Rue Haute / Saint-Leu Le tél : 0262 34 78 75.
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La Gueule de Bois
Niché entre le début de la plage et les boîtes de l’Ermitage, la Gueule de Bois modifie son ambiance le week-end : concerts ou DJ viennent animer l’endroit. Du vendredi au dimanche, c’est barbecue au menu. La salle se remplit vite mais reste ouverte sur l’extérieur.
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L'îLot
Il a en certainement fallu de la conviction pour ouvrir un bar musical à Saint-Louis. Mais le pari est gagné car L’îlot fait désormais partie des bons endroits qui bougent dans l’île. Si la programmation est éclectique, du côté de L’îlot, on affiche haut et fort son goût pour le rock qui dépote. A noter aussi les soirées Diapovore et les cafés Repaire !
La pression : 2,50 € L’entrée : 3 € . Le + incroyable : loin des grandes villes, voici un Ilot festif où accoster joyeusement, ou comment Saint-Louis devient « the place to be » pour l’ambiance et sans le bling bling. L’adresse : 67 rue Sarda Garriga Saint-Louis. Le tél : 0262 91 33 71
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Les Récréateurs
Ouvert 7j/7, ce sont les plus endurants avec des concerts jusqu’à cinq fois par semaine dans leur grande longère en bord de mer. Éclectisme musical à tous les étages et cool attitude : une recette au succès jamais démenti. De la musique mais pas que... on note aussi LA soirée jeux du mardi et un RDV Kino par mois.
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La pression : 2 € les 33cl L’entrée : les soirs de concerts, 2 € avant 21h et 5 € après 21h sauf exception - carte d’abonnement. Le RDV : Soirée Clandestine un vendredi par mois. Le + original : de la déco fait maison qui fait la part belle à la récup ! L’adresse : 2 Place Antoine Régnault Saint-Denis. Le tél : 0692 10 76 11/0693 03 06 40 Le site : www.lesrecreateurs.info
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Le Coco Beach
Les pieds dans le sable et vue sur le lagon de l’Ermitage : bienvenue au Coco Beach ! Passé le cadre qui en fait rêver plus d’un, le bar propose aussi une belle programmation concert qui passe par tous les styles. Et pour les amoureux de la danse latino, soirée salsa un dimanche sur deux !
06 La pression : 2€ L’entrée : libre. Le + détente : c’est au bord de la mer. Faut rajouter quelque chose ? L’adresse : Bd Leconte de Lisle L’Ermitage / Saint-Gilles-les-Bains. Le tél : 0262 33 81 43.
Ô Pub à tapas
Dans ce bar saint-pierrois qui a su se faire un nom, c’est concerts tous les vendredi et samedi. Et côté style, il y en a pour tous les goûts. Lors de la dernière édition du Sakifo, c’est Ô Pub à Tapas qu’il fallait être pour se déhancher lors des afters endiablés du festival.
La pression : 2,50 € L’entrée : libre (sauf exception sur certains concerts). Le + musical : même quand il n’y a pas de concerts programmés, l’apéro se fait en musique. L’adresse : 53 rue du Four à Chaux Saint-Pierre. Le tél : 0692 82 24 30.
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EL puebLo
Le pays basque à Saint-Pierre. Les propriétaires ont fait le pari d’une ambiance chaleureuse animée par des rythmes latinos. Deux possibilités, soit le bar à tapas soit le restaurant avec une cuisine du sud-ouest, bien sûr.
La pression : 2,50 € Le + sympa : une cour intérieure pour les concerts. Horaires : tous les midis et soirs à partir de 19h30. L’adresse : 8 Bd Hubert Delisle (en face du port) /Saint-Pierre. Le tél : 0262 38 56 40
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Les Potirons
Côté ambiance, on a le choix : conviviale au bar, posée au resto ou tamisée en extérieur. Et pour la musique, la préférence va à l’électro et autres DJ pour une ambiance 100 % dansante dès le jeudi.
La pression : 2€ L’entrée : libre. Le RDV : le kabar électro de Jako Maron un samedi sur 2, mix électro le jeudi et soirées DJ le vendredi. Le + agréable : c’est couvert mais ouvert avec la chouette impression d’une soirée en plein air ! L’adresse : 11 boulevard Doret Saint-Denis Le tél : 0262 31 51 29
La Cerise
Une ouverture en 2010 et une mayonnaise vite prise. La bonne idée déjà, c’était de proposer à Saint-Paul un peu d’animation, cruelle manquante jusqu’ici. Lieu convivial et décoré avec goût, La Cerise accueille concerts le week-end et autres RDV en semaine : théâtre d’impro, slam, cafés littéraires…
La pression : 2 € (sauf soirs de concert) L’entrée : libre avec une majoration de 0,50 € sur les boissons les soirs de concert. Le RDV : jazz avec la carte blanche à Ozz Trio un jeudi par mois. Le + partenaire : une collaboration avec l’Espace Leconte de Lisle juste à côté permet des propositions croisées vraiment sympas. L’adresse : 1 rue Eugène Dayot Saint-Paul Le tél : 0262 96 21 69
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Le Toît
Une déco maison où se mêlent affiches de concerts, cartes postales en tout genre, masques et autres objets hétéroclites et insolites pour une ambiance conviviale.
La pression : 2,50 € Le + gourmandise : Au Toît, la spécialité, ce sont les tartines. L’adresse : 5 rue Auguste Babet Saint-Pierre. Le tél : 0262 35 32 45
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La rondaveLLe
Avec vue sur la mer et les bateaux, on se sent tout de suite en vacances même en pleine semaine. Ambiance conviviale en plein air à la rondavelle. Idéal pour commencer la soirée et oublier le stress de la journée de boulot.
La pression : 2 € L’entrée : libre Le RDV : concert à l’heure de l’apéro le dimanche. Le + nature : coucher de soleil en musique ! L’adresse : Devant le port de Saint-Leu. Tél : NC. L’AB US D’ AL C OOL E S T DAN GER E U X P O U R L A S A NT É , C ON S OMME Z AV E C M O D É R AT I O N.
la mode MANNEQUINS HUGO & ANAÏS / BB AGENCE PHOTO CHRISTOPHE PIT / STYLISME FLORENCE BLANC MAQUILLAGE FLORENCE DE LAUNAY / COIFFURE JOANNA RIPOUTEAU
HUGO : LUNETTES” OPTI’KRÉATEUR TEE-SHIRT “ENJOY” PARDON ! JEANS ET CEINTURE ET ALORS ! BASKET LOLAK10 ÉCOUTEUR CASQUE “WEZC” SO HYPE MONTRE ET BAGUE “UNION JACK” LOLAK10
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ANAÏS : HAUT SATIN HÔTEL 4 ÉTOILES JUPE PLUME “JOSÉPHINE” LOLAK10 CHAUSSURES “IRON FIRST” STREETS WEAR BRACELET & BAGUE LOLAK10 SAC “CHIEN” LOLAK10 BOUCLES D’OREILLES & COLLIER LES JOLIES CHOSES
Jonathan Knowles, photographe, imagine Desperados Red
L’ ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
on mange quoi ?
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TOKYO YAKITORI
ENVIE DE PRÉPARER LE POULET AUTREMENT ? METTEZ-VOUS AUX YAKITORI, CES DÉLICIEUSES BROCHETTES JAPONAISES QUI FONDENT DANS LA BOUCHE. UNE MARINADE, QUELQUES LÉGUMES ET UNE CUISSON AU GRIL TRANSFORMERONT VOTRE APÉRO DINATOIRE EN MINI FESTIN. TEXTES ANNE ROCHOUX — PHOTO CHRISTOPHE PIT
SIGNIFIE LITTÉRALEMENT « OISEAU GRILLÉ » LES YAKITORI PEUVENT AUSSI ÊTRE CONSTITUÉES DE BŒUF, DE CHAMPIGNONS, DE PORC AU FROMAGE, ET PRÉSENTÉES SOUS FORME DE BOULETTES. LA VERSION TRADITIONNELLE COMPORTE, ENTRE CHAQUE MORCEAU DE POULET, LE VERT DE JEUNES OIGNONS (NEGI) MAIS L’ON UTILISE LE PLUS SOUVENT DES POIREAUX COUPÉS EN RONDELLES.
1. Faire tremper les brochettes de bois dans l’eau froide à l’avance pour qu’elles ne grillent pas au moment de la cuisson. 2. Pour la sauce : mélanger la sauce soja, le mirin et le saké dans une casserole et faire bouillir pendant 15 secondes. Baisser le feu et laisser réduire. Ajouter le gingembre. Retirer la casserole du feu. Le mélange doit être un peu sirupeux. Cette préparation peut se conserver une semaine au frais. 3. Découper les morceaux de poulet et garnir les brochettes en alternant 3 morceaux de poulet et une rondelle de poireau. Tremper les brochettes dans la sauce et laisser mariner pendant une quinzaine de minutes. 4. Faire cuire les brochettes au grill dans un four à 200° pendant 10 minutes - ou au barcebue -, en les retournant et en les badigeonnant fréquemment avec le reste de la sauce. Servir bien chaud.
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LA CULTURE À LA RÉUNION SANS MODÉRATION www.pils.re
LA FABRIK CROISE LES CULTURES DEPUIS SON OUVERTURE EN 2006, LA FABRIK MÊLE CULTURES ARTISTIQUES ET POPULAIRES, CELLES NOTAMMENT DU QUARTIER PATATES À DURAND DANS LEQUEL L’ESPACE CULTUREL DIONYSIEN EST ANCRÉ. UNE DÉMARCHE SINGULIÈRE, PROLONGEMENT DE CELLE DE CYCLONES PRODUCTION, LA COMPAGNIE QUI GÈRE CE LIEU UNIQUE À PLUS D’UN TITRE. UN LIEU UNIQUE Lieu d’ouverture par excellence, La Fabrik est le seul équipement culturel de l’île à être géré par une compagnie, Cyclones Production. Une spécificité qui a des conséquences tant sur la manière d’envisager l’espace culturel que sur la vie de la compagnie, comme le précise Luc Rosello, directeur de la Fabrik : « Il y a des allersretours permanents entre le projet artistique de la compagnie et la vie du lieu. » Fortement ancré dans un territoire et un quartier, celui de Patates à Durand, « le projet artistique de la compagnie n’a de cesse de se nourrir de la réalité qui nous environne » aime à rappeler le directeur. « Il y a un lien à construire, l’idée que l’on est porteur d’une démarche culturelle et qu’il existe des références, des actes culturels artistiques et populaires. » Preuve en est, le projet de Cyclones Production, débuté l’an dernier, Tribu Urbaine. En octobre dernier, le public a pu assister à une première étape de travail, Rèvman d’Kartier, qui illustrait parfaitement l’idée de maillage des cultures artistiques et populaires et de transversalité. En faisant appel au théâtre, à la danse urbaine, au cirque et à la musique, la compagnie donne la parole aux habitants d’un quartier qui a connu une grande transformation lorsque la rou-
te barra aux pêcheurs l’accès à la mer. La création à découvrir en octobre prochain croisera les vies de ce quartier avec celles d’un autre plus lointain, situé au Bénin mais à l’histoire similaire. Tribu Urbaine ou quand « l’art rencontre les réalités et les cultures populaires », un des credo de La Fabrik.
UN LIEU DE DÉCOUVERTES La Fabrik est pour le public parfois un mystère. Pourtant c’est assurément un des lieux de création les plus ouverts. Les compagnies en résidence ouvrent régulièrement leurs portes au public, entre chantiers publics, répétitions ouvertes et « Sorties de Fabrik ». Des concepts qui désacralisent l’acte de création, tant pour le public que pour les artistes et des rencontres où le public répond souvent présent en nombre. Autre rendez-vous, « Les Dimanches à La Fabrik » où se mêlent des cultures dites populaires comme le conte, le cinéma grand public ou le cirque auxquelles Cyclones Production mêle des supports artistiques, pour de grands rendez-vous festifs où tous les publics se retrouvent.
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PISTE AUX ÉTOILES La Fabrik, c’est aussi un espace ressource pour les arts du cirque. Entre accueils de compagnies, d’artistes et travail de transmission, de formation, temps de laboratoires pour les compagnies d’ici et d’ailleurs, La Fabrik travaille à répondre aux besoins et à analyser les potentiels et les fragilités dans le domaine sur le territoire. En son sein, La Fabrik accueille la cie 21° Circus et a accompagné la cie Cirquons Flex sur sa première belle création, Point de Suspension. Une pratique présente tout au long de l’année, avec le hip-hop, sous forme aussi d’ateliers pour les enfants et les adolescents. L’occasion pour le jeune public d’appréhender à la fois la liberté et les contraintes d’une pratique artistique. L 28, rue Léopold Rambaud, Ste Clotilde
Tel : 0262 48 40 50 / www.lafabrik.biz
LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Tous les mois, La Fabrik propose Pa Mwin Lotèr, des lectures scéniques de textes contemporains mis en voix par des comédiens professionnels ou amateurs. Et pour la convivialité, le tarif d’entrée est un bousé manzé à partager. L Pa mwin lotèr #30 - 3 mars à 18h30 : Un parcours de textes dans l’œuvre de Nassuf Djailani. Mise en voix : les élèves du département d’art dramatique du Conservatoire à Rayonnement Régional, sous la direction de Jean-Louis Levasseur. L Pa mwin lotèr #31 - 7 avril : Un double Pa mwin lotèr : 1/Restitution de l’atelier d’écriture du Lycée Sarda Garriga mis en oeuvre par Isabelle Girault et Marie Birot 2/Voyage dans l’écriture de l’auteur Filip Forgeau, par l’auteur lui-même.
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LA POSSIBILITÉ LUCIE CECCALDI D’UNE ELLE ENTRETIEN : SÉBASTIEN BROQUET ET RICHARD GAITET
PREMIER GONCOURT À CONSONANCE RÉUNIONNAISE DEPUIS LE PRIX OBTENU PAR MARIUS ET ARY LEBLOND EN 1909 POUR EN FRANCE, MICHEL HOUELLEBECQ, NATIF DE SAINT-PIERRE, A TOUJOURS NOURRI DES RAPPORTS COMPLIQUÉS – UN EUPHÉMISME AVEC SA MÈRE, JANINE LUCIE CECCALDI. DÉCÉDÉE EN MAI DERNIER, CETTE DERNIÈRE N’AURA PAS VÉCU L’ULTIME SUCCÈS DE SON FILS. VOICI SA DERNIÈRE INTERVIEW. Deux fois, Michel Houellebecq, tout nouveau prix Goncourt, tua sa mère. Dans les Inrockuptibles, en 2006, il déclara qu’elle était morte. Déjà en 1998, dans l’un de ses romans, Les Particules Elémentaires, la nommant de son véritable patronyme, il conta le décès de celle qu’il décrivait ainsi : « Une vieille pute (…) installée dans une maison de babas », « bourgeoise libérée et friquée », « créature brunâtre, tassée au fond de son lit » au terme d’une « vie calamiteuse ». Mais la vieille n’était alors pas morte. Lucie Ceccaldi n’est décédée que le 7 mai dernier, à 83 ans. Cancer. Quelques mois plus tôt, nous lui rendions visite pour ce qui restera sa dernière interview. Loin de la légende du cabanon en bord de mer, Lucie vivait dans une case en bois sous tôle largement arborée, aux Canots, à Etang-Salé-les-Hauts, depuis 22 ans : « Je ne veux pas que l’on me retrouve ». La mère de Michel, garçon né le 26 février 1956 à l’hôpital de Saint-Pierre, nous prépare un thé alors que les Chœurs de l’Armée Rouge envahissent l’espace sonore. Elle nous révèle la possibilité d’une réconciliation avec son fils, qui n’eut jamais lieu. Houellebecq, six mois après la mort de sa mère (il n’a pas assisté à la crémation), désormais goncourisé, n’a même jamais paru aussi heureux.
Lucie, depuis combien de temps habitez-vous dans cette case ? Lucie Ceccaldi : Longtemps, mais ça commence à être compliqué. Je suis ici dépendante des gens et c’est toujours un emmerdement. Il est écrit : « Tu ne seras servi que par tes pairs. » Dieu merci, peu de gens me rendent visite ! [Elle rit] Vous sentez-vous Réunionnaise ? Oh, je me sens comme quelque chose qui essaye
de devenir un être humain. Ni Réunionnaise ni Française. Apparentée à un peuple, à la limite, mais pas une nation ; la nation, c’est de la merde. Je me régale, ici. La Réunion, c’est un hasard – ou un destin. Moi, j’ai un destin, et c’est pas donné à tout le monde. Je connais l’île par cœur, toutes les montagnes, toutes les vallées, toutes les rivières. Mais si j’avais quarante ans de moins, je ne resterais pas cinq minutes. Pfffuit ! [On demande la permission de baisser le volume de sa chaîne hifi] Ne touchez pas à mes appareils ! Même si vous êtes un expert ! La déperdition d’électricité, ça compte ! L’écologie ici, ça se pratique, ça se bavasse pas. [Roulant une cigarette] J’aime tout, y compris cette île. C’est une voie, aimer là où l’on est. A votre arrivée en 1954, l’endroit vous paraissait-il exotique ? Vous décrivez votre départ comme un déchirement. J’exagère ! [Elle rit, puis, très sérieuse] Moi, j’étais sûrement exotique : je venais d’Algérie. Les vingt-trois premières années de ma vie, la France était un pays mythique, de l’autre côté de la Méditerranée, qui ne nous apportait que des emmerdements. J’ai d’ailleurs le remords de n’avoir rien pu faire pour l’indépendance algérienne : j’étais pas là. Vous qui aimez la tranquillité, pourquoi écrire un livre et accepter le jeu de la promotion ? Quitte à écrire un livre, autant que ça paye ! Ces cons de journalistes ont dit que c’était au cours d’une « longue hospitalisation pour une chirurgie oculaire à Paris ». Deux heures pour le premier œil, trois pour le second ! Une opération très banale en 2005. Bien heureusement j’ai gardé les feuillets manuscrits au cas où il faudrait les montrer. Car des journalistes ont écrit que Denis Demonpion [auteur en 2005 d’une biographie non autorisée de Michel
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Houellebecq, il est celui qui a « retrouvé » le premier la mère de l’auteur] m’avait tenu la main. Il n’a pas écrit ou changé une virgule, je lui aurais arraché les deux yeux. Il prenait le texte au fur et à mesure et le tapait sur son ordinateur de façon présentable. Ecriviez-vous avant ? J’ai eu une première impulsion, un livre purement politique, La Réunion 1968, publié chez Maspero l’année suivante. Au sujet de cette île, comme scandale économique, politique et social. Sous le pseudonyme de Jean-Claude Leloutre, parce qu’un jour les flics étaient venus tout foutre en l’air chez moi quand j’étais médecin à Saint-Paul, pour chercher des traces de Paul Vergès à ce moment-là dans l’illégalité pour des quantités d’articles où il critiquait la guerre d’Algérie, ce qui coûtait une fortune en procès à son journal, qui ne payait plus. Alors Paul a pris le maquis, planqué dans l’île. Les flics emmerdaient tous les gens susceptibles de le cacher, dont moi. Nous étions amis, on se disait communistes, dans les first sixties. J’écrivais aussi dans les trois journaux de l’île : je m’insurgeais contre le moindre poteau en béton. Le titre, L’Innocente, c’est votre idée ? Oui. Ça m’est venu un soir. Pour ne pas dire L’Idiote. Si Dostoievski – Mon maître inconditionnel – n’avait pas écrit L’Idiot, je me serais appelée L’Idiote. J’ai commencé par Crime et Châtiment, à 15 ans. J’aime la démesure, les pulsions de l’Homme traduites en personnages ; ce n’est pas Pierre aime Paulette qui couche avec Jules. L’intrigue est souvent très touffue, un vrai roman policier, du Louis Jouvet avant l’heure. « L’Innocente »… C’est vrai que je n’ai rien compris, je me demande pourquoi elle marche à l’envers, la civilisation. Ils ont réduit les Réunionnais, une bande de
travailleurs paisibles, à des abrutis branchés sur la télévision qui ne pensent qu’à faire élire leurs filles Miss Monde. Tristes tropiques. Et les zoreils qui arrivent en terre promise avec des salaires une fois et demie la normale et se plaignent de la chaleur… Ouais, tristes tropiques. Ça se passe mieux à Maurice. Les gens sont plus calmes, moins de voitures et de constructions arrogantes : du tourisme bien conduit. Ici tous les péquenots se transforment en touristes et viennent avec leurs enfants chier en chœur autour des arbres. Avant de partir, si vous êtes sympas, vous irez me cueillir des mandarines.
votre dernière entrevue, en 1991 ? Je considérais l’Amérique comme une puissance occupante, coupable d’impérialisme, et j’étais contre l’intervention en Irak, scandalisée que les Français la soutiennent. Michel disait [sous réserve] qu’ils avaient « parfaitement raison d’envahir ces pays de merde, c’est très bien qu’on arrose ces gens-là au napalm et qu’on fasse passer le bulldozer dessus, faut tous les tuer, etc » – des conneries avec une large part de provocation. Il avait envie de provoquer notre rupture. Il était en train de divorcer, dans une période d’instabilité psychologique, très influençable. Je me trompe peut-être.
Vous relisez tous vos classiques ? Je ne sors pas des Russes. Je lis pas tellement. Je relis surtout la Bible. Sans Dieu, comment vous seriez là ? Vous êtes quand même pas assez bêtes pour croire que vous descendez du singe ? Si ? Tant pis pour vous ! C’est idiot. On n’a jamais observé, d’un point de vue scientifique, le passage d’une espèce à l’autre. L’homme et le singe, désolé, ce n’est pas pareil.
Vous regrettez ? Je ne regrette jamais rien.
Darwin, l’évolution de l’espèce, ce sont des salades ? Il n’y a pas d’évolution ! Une involution, oui, les espèces peuvent s’uniformiser, perdre de leurs particularités. Changer, non. Croyante et marxiste, c’est possible ? Il doit y en avoir quelques millions d’autres, à commencer par la plupart des Russes, par Poutine. Il racontait qu’un jour, par la faute d’une bougie mal éteinte, sa bibliothèque a pris feu et tout a cramé. Sauf la Bible. De ce jourlà, ses relations avec Dieu ont changé. Moi, il m’est arrivé pareil, un mauvais courant d’air et une partie du Nouveau Testament a brûlé. Je ne crois absolument pas au paradis, ni à l’enfer. Les deux sont sur Terre – surtout l’enfer. Vous dites avoir vu et pratiqué des milliers d’accouchements. Combien, en réalité ? Ouais : 2200, environ, de 1958 à 1971, parfois deux ou trois par jour. Un travail très fatigant. Je m’en suis aperçue à 42 ans et comme dit l’autre, là [son fils], c’est la fin de la vie. Dostoievski disait dans son sous-sol, Le Monologue de la colline : « Qui devrait avoir le droit de vivre plus de quarante ans, je vous le demande la main sur le cœur et les yeux dans les yeux ? Les imbéciles et les fripouilles ? Moi je vivrai jusqu’à 60 ans, je survivrai jusqu’à 70, laissezmoi respirer jusqu’à 80. » Alors la vieille, t’es encore debout ? Ouais, et je vous emmerde ! Est-ce qu’avoir accouché tant de femmes peut dégoûter d’en faire soi-même ? Pas du tout. Vous êtes obsédés de l‘accouchement ou quoi ? Vous n’êtes pas là pour parler d’obstétrique ! Avez-vous des contacts avec votre fille ? Oui, de bons contacts. Je lui ai envoyé mon livre. Mais vous savez, elle est sportive, elle fait des compétitions dans je ne sais quelle discipline… Quand Le Monde titre « le retour de la mère indigne », ça vous blesse ? J’en ai rien à cirer. Sur quoi portaient vos désaccords avec Michel, concernant la première guerre du Golfe, lors de
Dans la postface concernant Michel, au lieu de colère, n’aurait-il pas mieux valu écrire la réconciliation ? S’il y voit une déclaration de guerre, il a tort. Il m’a quand même calomniée sous mon nom exact. Quand je dis qu’il n’est qu’un menteur et un imposteur, ce ne sont que des constatations.
« Alors la vieille, t’es encore debout ? Ouais, et je vous emmerde ! » Mais quand vous écrivez : « Si par malheur, il remet mon nom sur un truc, il va se prendre un coup de canne dans la tronche, ça lui coupera toutes les dents, ça c’est sûr ! » C’est un peu agressif, non ? Bon, je n’irai sans doute pas jusqu’à là – je ne ferai sans doute rien du tout. Parce que finalement, j’en ai rien à foutre. Mais si je me trouve à Paris et que je le croise à une signature d’un roman où je suis décrite comme une putain entretenue par un Américain, je vais lui mettre mon poing sur le nez, en prenant l’assistance à témoin, jusqu’à ce que les flics arrivent. Vous n’avez lu que Les Particules élémentaires ? Ça m’a suffit. Même si je n’étais pas concernée, la littérature de ce genre, qui commence par un vieux chimiste qui se demande si sa secrétaire se masturbe, ça me tombe des mains, direct. Je suis contre tout ce qui s’apparente à de la pornographie, l’obsession sexuelle. Ça prend beaucoup de place, chez lui. J’habite à sept kilomètres du premier endroit où l’on peut commander un livre, et vous croyez que je vais me donner cette peine, aller-retour, plus les coups de fil pour savoir si le bouquin est arrivé, oh ? [Elle siffle] Moi, je fais ma soupe ! Hé oui ! Faut que j’aille aux commissions, faire
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le ménage, je suis très occupée ! Mon fils, il écrit ce qu’il veut, j’en ai rien à foutre ! Ceci dit, s’il veut se réconcilier, je l’attends les bras ouverts ! Mais je ne vais pas vous faire la crise « mon fils retrouvé, ah ! » à la télévision, non. C’est une affaire de famille. S’il vient, quand il veut, il sera bien reçu – à condition qu’il n’amène pas de chien, parce que j’ai un chat susceptible [Elle se marre]. La Réunion, c’est une île par défaut ? Vous auriez préféré la Corse ? Non, c’est un destin : ça aurait pu être Bamako. Vous dansez le maloya ? Ce ne sont pas des danses, pour moi. Je ne peux pas écouter leur musique. Il y a cinquante ans, oui : le ti bal la poussière, un chanteur et un accordéoniste, ça vous fait un orchestre, avec la foule autour qui patauge. Je préfère les Chœurs de l’Armée Rouge. Pensez-vous sincèrement que « la plupart des femmes n’ont pas la fibre maternelle, mais elles n’osent pas le dire ? » L’instinct maternel existe dans la mesure où l’Homme est un animal : moi aussi je l’ai. Je n’ai pas eu envie de l’étouffer à la naissance, le Houellebecq. J’ai donné à téter, je l’ai torché, bercé, langé, cajolé, caressé (contrairement à ce qu’il dit) jusqu’à cinq mois. C’est à dire sa période inconsciente. Puis je ne m’en suis plus occupée… Parce que j’étais médecin, à parcourir les montagnes et les vallées dans un pays sous-développé. Je faisais parfois trois cents kilomètres par jour. On ne peut pas être une femme active et mère de famille. Non ! Les femmes qui disent y parvenir n’ont pas plus l’instinct maternel que moi ! Elles profitent d’un système ! Aide-ménagère, école maternelle, nourrice ! Je ne dirais pas que je suis une bonne mère, plutôt une femelle suroccupée : je préfère être indépendante, libre, baiser avec tout le monde ou personne si ça me fait plaisir, gouine si je veux ! Les gens comme moi n’auraient pas dû avoir d’enfants. Parce que si on n’est pas foutu de s’en occuper, on n’en fait pas. Je ne le regrette pas, mais si parmi les milliers de gens qui meurent chaque jour sur la planète, Houellebecq était dans le lot, il n’y a que lui qui me ferait de la peine. Et votre fille, peut-être. Oui. A égalité. [Il pleut à nouveau sur la case.] Quel temps dégueulasse. Un jour, un cyclone balayera cette île.
Puis Lucie Ceccaldi nous tend la liste des courses, préparée à l’avance, que nous ferons demain pour elle : du thé, du riz, de l’huile, du piment, un briquet, des piles pour la radio, du Whiskas et des cartes postales religieuses qu’elle n’enverra à personne – ou alors à d’improbables correspondants espagnols. Le lendemain, nous cueillerons les mandarines, rapidement, avant de laisser Lucie Ceccaldi à ses secrets. L Lucie Ceccaldi, L’Innocente (Scali)
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Du côté des festivals MÊME PAS PEUR
QUEL TRAIN ?
Nouvelle année et nouveau festival dans le paysage culturel réunionnais : Même pas peur fait la part belle aux films de genre du côté de Saint-Philippe. Quatre jours pour découvrir courts, moyens et longs-métrages en tout genre. Pour parrainer cette première édition, Jackie Berroyer et Philippe Nahon viendront présenter leurs films et notamment Calvaire de Fabrice Welz. L Du 10 au 13.02 / Saint-Philippe
Septième édition pour le festival saintandréen où les arts se mêlent. Arts plastiques, danse contemporaine, théâtre en plein air, déambulatoire... : deux jours pour découvrir ou redécouvrir Saint-André, la visiter en prenant des chemins de traverse au gré des propositions artistiques. Observez bien autour de vous : il se passe des choses aussi bien au-dessus de vos têtes qu’à l’intérieur des voitures… Laissez-vous surprendre ! L 18 & 19.02 / Saint-André
TOTOTOTAL
JAMIALAK
Les Théâtres Départementaux pensent aux vacances et voici venir la deuxième édition du festival jeune public Totototal. Théâtre, danse, films d’animation, ateliers et machines à eau ludiques à découvrir pendant une semaine. Entre deux courts magistraux de La Lanterne Magique, observez les jeux de main des Compagnons de Pierre Ménard, emmenez La Petite marchande d’allumettes écouter les Histoires Minute de Bernard Friot et swinguer sur un air de Gerschwin. L Du 5 au 11.03 / Téat Champ Fleuri
Téat Champ Fleuri 2 rue du théâtre, Ste Clotilde Tel : 0262 41 93 25 Théâtre Vladimir Canter 15, avenue René Cassin Campus universitaire du Moufia, Ste Clotilde Tel : 0262 48 95 06 Théâtre du Grand Marché 2 rue Mal Leclerc, St Denis Tel : 0262 20 33 99 Les Récréateurs 2 place Etienne Regnault, St Denis Tel : 0692 49 04 93 Téat Plein Air 40 route Théâtre CD 10, St Gilles Tel : 0262 41 93 25 Le Séchoir 28 rue Adrien Lagourgue, Piton St Leu Tel : 0262 34 31 38 Théâtre Les Bambous 29 av. Jean Jaurès, St Benoît Tel : 0262 50 38 63 Théâtre Régional Luc Donat 20 rue Victor Le Vigoureux, Le Tampon Tel : 0262 27 24 36
C’EST OÙ ?
Le Kerveguen 15 rue de la République, St Pierre Tel : 0262 25 73 61
Les Potirons 11 bd Doret, St Denis Tel : 0262 31 51 29
Les Sal’Gosses 38 bd Hubert Delisle, St Pierre Tel : 0262 96 70 36
Stade Jean Ivoula Petit stade de l’Est, Ste Clotilde
Ô Pub à Tapas 53 rue Four à Chaux, St Pierre Tel : 0262 34 61 94
Espace Leconte de Lisle 5 rue Eugène Dayot, St Paul Tel : 0262 59 39 66 La Cerise 1 rue Eugène Dayot, St Paul Tel : 0692 73 32 84 Halle des Manifestations 3 bd des Mascareignes, Le Port Tel : 0262 42 73 73 La Ravine Route nationale 1, St Leu Tel : 0262 34 31 38 Le Kabardock 60 rue Mahé de Labourdonnais, Le Port Tel : 0262 54 05 40 Centre culturel Lucet Langenier
13 rue de la République, St Pierre Tel : 0262 96 24 50
La Gueule de bois 5 rue Iles Eparses, St Gilles Tel: 0692 14 13 73
El Latino 337 rue Hubert Delisle, Le Tampon Tel : 0262 59 68 58
Le KTDral 5 ruelle St Paul, St Denis Tel : 0692 95 92 00
L’Ilôt 67 rue Sarda Garriga, St Louis Tel : 0262 91 33 71
Deux soirées au rythme des notes jazz du côté de Saint-Pierre. Invités pour l’occasion, l’accordéoniste de talent Marcel Azzola, le guitariste Nguyen Lê (photo) et le duo Gadjo Combo embarqueront le public vers leurs rivages. De grands noms de la musique pour un voyage dépaysant en terre jazz. A recommander aux déjà fans comme aux novices en recherche de belles sensations. L 11 & 12.02 / Kerveguen et Centre Culturel Lucet Langenier
Salle Guy Alphonsine 207 rue de la gare, St André Tel : 0262 46 63 15 La Kaz Quartier Bois de Nêfles, Piton St-Leu L’Île noire 2 rue François de Mahy, Le Port Tel : 0262 42 50 00 Le Planteur 199 bis rue St Louis, St Paul Tel : 0262 45 12 84 Le Bénitier Plage Bd Leconte de Lisle, St Gilles Tél. : 0262 24 38 16 Chez les Filles - Rondavelle Plage des Brisants, St Gilles Tel : 0692 03 19 07 Le Maloha 77 rue du Gal Lambert, St Leu Le Nez Rouge 228 rue du Gal Lambert, St Leu Tel: 0262 33 55 36 Le Full Brasserie 60 rue de Nice, St Denis
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AGENDA SUBJECTIF
Février CONCERTS VIRUS EYE
4.02 / 20h / La Cerise 11.02 / 21h / L’Ilôt
BEN L’ONCLE SOUL
11 & 12.02 / 20h / Téat Champ Fleuri 13.02 / 20h / Théâtre Luc Donat
340ML (1 partie : Psychorigid) ère
12.02 / 20h / Le Séchoir
FIESTA RAVANNA avec Alain Ramanisum 12.02 / 20h30 / La Ravine
FIGIR D’FAMI
25.02 / 19h30 / La Kaz Bois de nèfles Piton Saint-Leu
25.03 / 21h / Kabardock Café
DANSE
(1ère partie : La 25ème Corde) 4.03 / 21h / Le Séchoir
EVE + TEMPLE MAGIQUE
PROJECTIONS
CONCERTS
ALEXIS HK
18.02 / 21h / Kabardock Café
BIGOUAÏ
18.02 / 20h / La Cerise
CHRISTOPHE MAÉ
19.02 / 20h / Expobat Saint-Paul
JEAN-MARC LUISADA (Récital piano)
22.02 / 20h / Téat Champ Fleuri
ZISKAKAN
26.02 / 20h / Téat Plein Air
DO PAAGAL
27.02 / 21h / L’Ilôt
THÉÂTRE LE RÉCIT DE LA SERVANTE ZERLINE
10.02 / 19h / Théâtre du Grand Marché 11 & 12.02 / 20h / Théâtre du Grand Marché
TERRE TRANSIT
11.02 / 20h30 & 14.02 / 14h / Les Bambous 17 & 19.02 / 20h / Centre Culturel Lucet Langenier 22 mars / 20h / théâtre Canter
8.03 / 20h30 / Les Bambous
ISRAËL GALVÀN, L’ACCENT ANDALOU
AIRMAN
THÉÂTRE LES SLAMEURS
(docu) 8.02 / 20h / Salle Guy Alphonsine
Mars
18.02 / 21h / Les Potirons 19.02 / 21h / Rondavelle Chez les Filles 20.02 / 21h / Le Full Brasserie 23.02 / 20h / La Cerise 24.02 / 21h / Le Nez Rouge 25.02 / 20h / Le KTDral 26.02 / 21h / Ô Pub à Tapas
CHRISTINE SALEM
25.02 / 20h30 & 28.02 / 14h / Les Bambous
SOIRÉE ROCK EN STOCK
12.02 / 20h / La Cerise
PAT JAUNE
PARADISE (création CDOI)
1, 3, 8 & 9.03 / 19h / Théâtre du Grand Marché 4 & 5.03 / 20h / Théâtre du Grand Marché 11.03 / 20h30 / Le Séchoir 15, 16 & 17.03 / 20h / Espace Leconte de Lisle
GAD ELMALEH
18.03 / 20h / Stade Jean Ivoula
CISEAUX, PAPIER, CAILLOU
AIRMAN
3.03 / 21h / Le Planteur 4.03 / 21h / L’Ilôt 5.03 / 21h / Le Bénitier Plage 6.03 / 21h / Le Maloha 8.03 / 20h / L’île noire 10.03 / 21h / Les Sal’Gosses 11.03 / 21h / Les Récréateurs
30, 31.03 & 1.04 / 20h / Théâtre du Grand Marché
CIRQUE JÉRÔME THOMAS DUO
TILOUN
(jonglage & musique) 17.03 / 20h / Théâtre Vladimir Canter 18 & 19.03 / 20h / Le Séchoir
LUKE
DANSE
4.03 / 20h / Téat Plein Air
4.03 / 21h / Le Kerveguen (1ère partie : Lezarsonic) 5.03 / 21h / Kabardock Café (1ère partie : Les Showdus)
LEXPIRE & LES WFM
8.03 / 20h / La Cerise 11.03 / 21h / Le Latino 16.03 / 20h / Les Récréateurs 18.03 / 21h / L’Ilôt 20.03 / 21h / La Gueule de bois
PARCOURS ACIDE DU PAPILLON + TEMPLE MAGIQUE 1.03 / 20h30 / Les Bambous
REACH OUR SOULS (Cie Yann Lheureux) 11.03 / 20h30 / Les Bambous MALSON (Cie Danzabierta) 15.03 / 20h / Téat Champ Fleuri BATTLE OF THE YEAR
20.03 / Halle des manifestations du Port
PLATINE TOUR 2011
9 & 10.03 / 20h / Théâtre Luc Donat 11.03 / 20h / Stade Jean Ivoula
GAËTAN ROUSSEL
12.03 / 21h / Kabardock Café
NATACHA SAINT-PIER
22.03 / 20h / Théâtre Luc Donat
MEDDY GERVILLE
22.03 / 20h / Téat Champ Fleuri 26.03 / 20h / Téat Plein Air
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SUR PAROLES
25 & 29.03 / 20h30 / Les Bambous 31.03 / 14h / Les Bambous
PROJECTIONS LES RÊVES DANSANTS, SUR LES PAS DE PINA BAUSCH (docu)
8.03 / 20h / Salle Guy Alphonsine
SELECT
COUP DE CŒUR
THE BLACK BOX REVELATION Silver Threat T For Tunes 2010
Il semble que le rock se vende de moins en moins : pensez-donc, un seul titre ainsi estampillé dans les 100 titres les plus vendus aux Etats-Unis en 2010. Tant pis, et même tant mieux, autant laisser les charts aux Lady Gaga et consorts. Parce que, même pas mal, la bête bouge encore, et au contraire reprend des forces, en allant chercher de la vitalité dans ses racines, le blues. Demandez donc à Jack White ou Jon Spencer ce qu’ils en pensent. En Belgique aussi on sait faire dans le blues rock cradingue et sauvage, ça s’appelle The Black Box Revelation, une bête à deux têtes guitare-batterie qui remet les pendules à l’heure de la sueur, de la bière, de la saturation, de la gueulante, des filles, enfin du rock quoi. Rajoutez ce qu’il faut de minois de minet et de mégalomanie pour qu’ils en deviennent agaçants (« Hormis nous et Ghinzu, il n’y a rien d’intéressant en rock en Belgique » : Millionnaire, Mintzkov, Madensuyu entre autres apprécieront...), et on se rapproche de la formule idéale.
WOIMA COLLECTIVE Tezeta Kindred Spirits 2010
Loué soit Francis Falceto. Lui qui grâce à sa série des Ethiopiques a permis à un large pan de musiciens et auditeurs occidentaux de découvrir ce qui se tramait dans les studios d’Addis-Abeba à une époque où les frontières éthiopiennes se faisaient hermétiques. Franchement, « Broken Flowers » de Jim Jarmush serait-il le même film sans la bande-son entêtante de Mulatu Astatké ? C’est justement un hommage au maître de l’éthio-jazz (puisqu’il faut l’appeler ainsi) que le saxophoniste allemand Johannes Schleiermacher (membre des excellents Poets of Rhythm) délivre avec son Woima Collective. Un hommage dans la forme, dans l’esprit, parfaitement maîtrisé tout en se permettant des digressions bienvenues, comme l’incursion dub de « No way but still walking ». A ranger en bonne place avec le dernier album de The Souljazz Orchestra.
DAS RACIST Sit Down, Man Mishka / Greedhead / Mad Decent 2010
On parle régulièrement de la nouvelle sensation hip hop, celle qui vient tout bouleverser, tout révolutionner, avec en général une (très) bonne dose d’arrogance. Puis ça passe. Sans doute la loi du genre. Après Pharrell Williams ou Kanye West, à qui le tour ? Côté PILS, on va miser sur le trio Das Racist, ne serait-ce que pour leur autodérision, vertu dont les deux susnommés semblent assez dépourvus. 2 mixtapes (en fait 2 véritables albums) sortis à quelques mois d’intervalle, disponibles gratuitement, et voilà que tout le monde s’emballe, presse, public, artistes : Das Racist, de l’art ou du cochon ? C’est qu’ils font beat de tout bois, parodient, détournent, piochent autant dans l’électro à la Diplo que dans les classiques hip hop, repeignent le tout à l’acide, tricotent des lyrics absurdes mais hyper référencés... TTC, dans le genre, avait déjà intitulé un album « Ceci n’est pas un disque » ; Das Racist, eux, ce serait plutôt « Le hip hop mis à nu par ses amoureux, mêmes » : Dada Not Dead ! L http://dasracist.net
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SELECT COUP DE CŒUR
VÉLOCITÉ
MARMITES CRÉOLES
Aurélia Moynot
Collectif Cri du Magouillat
Epsilon Jeunesse
Editions du Centre du Monde
Du volume et de l’humour : voilà la recette réussie du nouveau livre d’Aurélie Moynot. Déjà distinguée en 2008 au Salon du Livre insulaire d’Ouessant pour Ma boîte à bonheur, un ouvrage pour les petits, écrit par Isabelle Hoarau chez Océan Editions, Aurélie Moynot signe ici texte et illustrations de Vélocité ou comment se déplacer en avion, en solex, en Coccinelle, en tracteur… bref en bêtes à moteur. Mais si, pour éviter de mettre les mains dans le cambouis et les soucis, la solution c’était la bonne vieille bicyclette? Un album éco-rigolo débordant d’originalité dans les mises en scène imaginées par Aurélia Moynot et réussi dans son travail complexe de mise en images où divers médias se côtoient pour finalement donner un bel ensemble.
L’équipe du Cri du Margouillat nous revient avec Zembrokal, une nouvelle collection bourrée d’humour. Le principe : un thème décliné en BD et histoire de nous mettre l’eau à la bouche, c’est la cuisine créole qui est mise à l’honneur dans ce premier opus. Dans ces marmites créoles, rougail saucisses, bouchons, cari canard à la vanille, ti jacques boucané… et aux fourneaux Fabrice Urbatro, Manu Brughéra & Ronan Lancenot, Téhem, Grégoire Loyau et bien d’autres. Drôle et pratique, Marmites créoles allie un vrai livre de cuisine et un recueil de nouvelles version BD : de quoi bouquiner le temps que les petits plats mijotent. En bonus, huit étiquettes signées Hobopok à coller sur les bouteilles de rhums arrangés… avec recettes fournies bien sûr !
PETITE ENCYCLOPÉDIE DU CANNABIS Nicolas Millet Le Castor Astral / 2010
Le titre invite forcément les curieux à la découverte et c’est tant mieux ! Non pas parce que l’ouvrage fait l’apologie de la fumée clandestine (si c’est ce que vous cherchez, passez votre chemin) mais parce cette encyclopédie est un vrai beau livre. Imaginé par son auteur, Nicolas Millet, comme un livre tout droit sorti du 19ème siècle, la Petite Encyclopédie du Cannabis a des airs de miscellanées avec ses 300 entrées et ses innombrables listes. Des années de recherches auront été nécessaires à son auteur, Réunionnais d’adoption, pour nourrir cette riche encyclopédie à feuilleter à l’envi pour explorer les aspects historiques, littéraires, musicaux et scientifiques de la plante interdite. De la prose de Baudelaire à la liste des ministres britanniques consommateurs en passant les articles de lois sanctionnant l’usage du cannabis, voilà un ouvrage ludique et érudit à la belle mise en page, à faire tourner…
OÙ J’AI LAISSÉ MON ÂME Jérôme Ferrari Editions Actes Sud / 2010
1957 : la guerre d’Algérie et ses atrocités. Dans le camp d’El Biar, le capitaine Degorce est chargé d’interroger les rebelles, le lieutenant Andréani de les faire disparaître. En ces temps de guerre, la fin justifie les moyens et la torture en est un efficace de faire parler les plus récalcitrants. Andréani et Degorce se connaissent bien pour avoir déjà partagé l’enfer du Vietnam en 1954. Mais si à l’époque, ils se battaient côte à côte, ils semblent cette fois se battre l’un contre l’autre, dans une guerre sourde. Quand Andréani accepte l’horreur que peut receler l’âme humaine, Degorce se débat avec sa conscience. Récit terrible de ces guerres qui transforment à jamais les hommes, des poids à porter pour continuer à vivre, Où j’ai laissé mon âme interroge la culpabilité, la conscience, le devoir. Où s’arrête le soldat et où commence l’homme ?… C’est tout le conflit intérieur que livre Degorce sous la plume fine, précise, envoûtante et somptueuse de Jérôme Ferrari.
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PATRICK EN PARTICULIER
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