BUZBUZ #3

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# 3 GRATUIT AVRIL - MAI 2011

coLoc COMORIEN DU MONDE

moins ramer ensembLe

week-end

TOUS DEHORS CARNET DE VOYAGE

mounawar

D’ENFER

MODE


Smart Phone. Smart Play*.

PLAY

© 2010 Gameloft. All Rights Reserved. Gameloft and the Gameloft logo are trademarks of Gameloft in the U.S. and/or other countries.

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En vente dans nos espaces SFR à partir du 12 avril

* Téléphone multimédia, console de jeu. ** Le DAS (débit d‘absorption spécifique) des téléphones mobiles quantifie le niveau d‘exposition maximal de l‘utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l‘oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg. Sony Ericsson est la marque ou la marque déposée de Sony Ericsson ou est utilisée sous licence accordée par Sony corporation ou Telefonaktiebolaget LM Ericsson. Sony Ericsson “make.believe” est une marque de Sony Corporation, Japon. Xperia et le logo Xperia sont des marques déposées de Sony Ericsson mobile communications AB. Sony Ericsson Mobile Communications AB. N° imm : 556615-6658 – Nya Vattentornet – SE22188 Lund, Suède. Android est une marque de Google Inc. Playstation et sont des marques déposées de Sony Computer Entertainment Inc.


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PHOTO DE COUVERTURE Mannequin : Jonathan Agence BB Maquillage Florence De Launay. Photo Christophe Pit

BUZ BUZ MAGAZINE Bimestriel N° 3 avril, mai 2011

DIRECTEURS DE LA PUBLICATION Pascal Peloux, Francis Foissard

RÉDACTRICE EN CHEF Véronique Lauret

RÉDACTION Véronique Lauret, Anne Rochoux, Gabrielle Charritat, Béatrice Binoche, Sébastien Broquet

DIRECTION ARTISTIQUE Pascal Peloux, Francis Foissard

GRAPHISME Pascal Peloux, Francis Foissard, Hélène Moignard,

STYLISME Leila Patel, Catherine Grégoire, Florence Blanc

AGENCE MANNEQUIN, MAQUILLAGE & COIFFURE Agence BB, Maquillage, Florence De Launay, Coiffure, Joanna Ripouteau

PHOTOGRAPHES Christophe Pit, Gwaël (Le Studio)

IMPRESSION Graphica

PUBLICITÉ Karine Roulet 06 92 20 00 20

DISTRIBUTION Flashcards

SARL au capital de 2500 € 1, rue Claude Monet Appartement n°6 97490 Sainte-Clotilde GSM : 0692 20 00 20 contact@buzbuz.re Dépôt Légal : 4879 Toute reproduction même partielle interdite.

VOUS SOUHAITEZ FAIRE CONNAÎTRE UNE BONNE ADRESSE, UN BON PLAN, UNE NOUVEAUTÉ. N’HÉSITEZ PAS À NOUS ENVOYER UN COURRIEL À L’ADRESSE SUIVANTE : CONTACT@BUZBUZ.RE

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arrivant original Vous n’aurez peut-être pas l’occasion de le croiser au détour d’une rue mais sachez qu’il est bien arrivé parmi nous il y a peu. Lui, c’est NAO, le premier robot humanoïde installé à La Réunion. Conçu par la société française Aldebaran Robtics, il a pris ses quartiers au sein de l’École Supérieure d’Ingénieurs Réunion Océan Indien au département robotique. Une petite révolution pour les scientifiques de la branche, qu’ils soient étudiants ou professeurs. NAO, c’est un peu l’avenir qui prend forme : un robot intelligent qui servira à développer les recherches en robotique, plutôt actives dans la zone, et préfigure la technologie de demain. Un avant-goût de nos futurs compagnons à circuit intégré – ceux dont la science-fiction nous avait fait rêver et qui prennent petit à petit une vraie réalité. Bienvenue donc à NAO et à ses 58 cm d’intelligence artificielle !

3 en 1 ! Nouveau venu dans le quartier de La Cathédrale, le restaurant-bar-galerie L’Artocarpe a ouvert ses portes le 15 décembre dernier. Le nom vous dit peut-être quelque chose et pour cause : L’Artocarpe s’est installé pendant sept ans à Saint-Paul avant de prendre ses quartiers au cœur de Saint-Denis. Les amateurs de déco ne pourront assurément pas rester indifférents au jeu des matières et aux bonnes idées qui font de la salle du restaurant une pièce unique : murs en gabions entourés de métal, béton brut au sol, banquettes en métal et larges panneaux de bois clair habillent joliment l’espace pour une déco chic sans tape à l’œil. Côté carte, les propositions changent tous les mois (+ des plats du jour), offrant un esprit brasserie et des plats travaillés avec des produits locaux. Pour les amateurs d’apéro prolongés, L’Artocarpe propose des tapas à partir de 18h et une terrasse dans la rue piétonne pour profiter du grand air sous les étoiles dionysiennes. Mais le concept Artocarpe, c’est aussi un lieu d’exposition où les artistes habillent les murs un mois durant. A voir, à goûter, à boire, que demander de plus ? L’Artocarpe 9, ruelle Edouard (quartier de la Cathédrale), Saint-Denis. Tél. 0262 21 55 48. Site : http://lartocarpe.canalblog.com (menu consultable en ligne)


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Rock atmosphérique éLectronique

Cuisinez Léger ! « LA CUISINE DANS LE SAC », « prenez votre cuisine sous le bras », « Jamais sans ma cuisine », nous nous amusons à chercher un slogan à cette « Kitchen in a bag » de la marque sud-africaine Cobb. Car dorénavant vous pouvez trouver à La Réunion, une cuisine miniature qui peut (presque) tout faire. Vous ne nous croyez pas ? Voici des exemples à la volée : des pizzas ou des grillades, de la cuisine vapeur comme du poulet à la bière… Vous pouvez cuisiner jusqu’à 4 kg de viandes. Et tout cela aussi bien en extérieur qu’en intérieur, puisque l’objet fonctionne en chaleur tournante donc sans fumée. Comme ils sont malins les Sud-Africains, il n’y a pas non plus de graisses cancérigènes qui tombent ou retombent sur la viande. C’est facile à nettoyer et presque tous les éléments passent à la machine. Bon alors, vous ne ferez pas de plats pour des dizaines de personnes, certes, c’est l’idéal pour 4 à 6 personnes. C’est petit, compact, pas trop lourd : un tout petit plus de 4 kg, et en acier inoxydable. Le tout pour la modique somme de … 350 euros et là, on en voit déjà blêmir. Ne vous évanouissez pas tout de suite, on vous a dit qu’ils étaient malins ces Sud-Africains (et leurs revendeurs) : la base est à 189 euros. Et il y a fortes chances que vous ne voyiez plus jamais de la même façon l’idée d’un barbecue. Pour plus de renseignements http://cobb.mascareignes.over-blog.com/ « a Kitchen in a bag » sera présentée au salon de la maison du 30 avril au 8 mai 2011 au parc des expositions de Saint-Denis

Ce que l’on aime à Buz Buz c’est découvrir des choses. Et le tout jeune groupe Virus Eye est une nouveauté sur laquelle on va garder un œil. Parce que c’est toujours intéressant de voir évoluer un groupe et aussi pour leur originalité. Les deux artistes font du rock trip hop avec une touche lounge. Lui, arrange la musique et elle, y pose sa voix. Les modulations électroniques travaillent les sons de saxophone, de batterie ou encore de synthè. C’est un style qu’ici on entend peu. L’ambiance qui se dégage de leur musique n’est pas gaie, certes, mais ce côté sombre s’est imposé de lui-même aux deux musiciens. Leurs textes sont souvent une critique de la morosité et du mal-être de notre société. Attention comme cela est souvent le cas, les chansons disponibles sur Internet ne sont pas de meilleure qualité. Alors allez les voir soit le 9 avril au 211 (Saint-Leu) ou le 15 à L’Ilot (Saint-Louis) ou encore le 16 aux Pot’irons (Saint-Denis).

Passionnés de L'utile

Le maître mot ici c’est « qualité » mais pas n’importe comment. Silke et Jérôme sont des adeptes du design dans le sens du beau mais surtout du pratique et de l’utile. À cela ajoutez donc qu’ils ne travaillent qu’avec des marques de référence qu’ils connaissent très bien.

En effet, Silke est décoratrice d’intérieur et Jérôme architecte, tous deux fréquentent depuis longtemps le monde du design. Et sont les seuls sur l’île à fournir certaines marques comme Myyour (marque italienne) ou Evasolo (marque danoise). Derrière cette passion du design, il y a aussi une idéologie : travailler surtout des marques européennes. Pour soutenir le marché européen et pour l’assurance de la qualité et de l’innovation. Tout cela a bien sûr un prix et nous sommes dans la gamme haute de l’art de la table, des ustensiles de cuisine et du mobilier (en majorité de jardin). Vous y trouverez un véritable shaker à vinaigrette, un diviseur de mangue en un coup de main ou encore le couvercle en silicone universel. Si par hasard, vous aviez des cadeaux à faire… Site internet : http://www.designit-warehouse.fr/ Ils seront présents au salon de la maison, au Parc des Expositions de Saint-Denis du 30 avril au 8 mai 2011. Ouvert du Lundi au samedi de 10 h à 19 h 2 avenue Charles Isautier, Zac Mon Repos, ZI no. 3 - Saint-Pierre. Tél. 06 92 30 11 11 – 06 92 26 77 99


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So Men mais pas tant que ça.

Voici un endroit qui devrait faire plaisir à certains : un institut de beauté pour hommes. L’endroit n’est pas évident à trouver, dans la rue Bouvet de Saint-Denis. Il y un petit côté initié car pour parvenir à l’étage requis, il faut appuyer sur l’alarme de l’ascenseur ! Mais aucun de ces deux arguments ne doit vous faire croire que vous y trouverez autre chose qu’un institut de beauté. Ces dames en ont un peu marre d’expliquer ça au téléphone ! Arrivé dans « le sanctuaire », c’est surprenant. Le lieu est immense : 500 m2, une ambiance chocolat et même une piscine pour ceux qui voudraient entre midi et deux faire une pause. Sentant poindre notre jalousie, la patronne nous a rassurées, les femmes sont admises. Ouf ! Car l’ambiance très élégante ne fait pas grimper les prix. Par exemple, l’épilation est entre 6 et 25 € pour les femmes et de 5 à 65 € pour les hommes. Pour ceux qui frémiraient à l’idée, sachez que les deux esthéticiennes de l’institut sont formées aux spécificités masculines. Il en va de même pour les produits de beauté, une gamme féminine et une gamme masculine. Institut So Men Ouvert du mardi au vendredi 10 h-19 h – samedi 10 h-17 h et fermeture le mercredi Résidence les Nèfles Rue Bouvet - Saint-Denis. Tél. 06 92 57 53 63 / 02 62 93 19 88

Les yeux qui brillent Entrez donc dans l’univers de Delfine (oui, oui avec un « f »). Sa boutique de la rue de la Poste à Saint-Gilles vous met des idées cadeaux plein la tête. On y trouve surtout des accessoires et bijoux qui font le bonheur des filles. Mais en chinant un peu, on découvre aussi des carnets, des huiles de massage, et même des livres du graffeur Jace. Les enfants ne sont pas en reste puisque la créatrice de bijoux – en plus de tenir sa boutique – accueille aussi dans ses murs illustrateurs et créateurs de vêtements pour enfants. Dans une autre vie, Delfine tenait, avec une association, un magasin exclusivement dédié aux

créateurs locaux. Elle a gardé une optique similaire puisqu’elle propose 80 % d’objets fabriqués par des artisans réunionnais. Un peu plus d’une trentaine d’entre eux sont exposés.Originalité et caractère sont les maîtres mots des créations proposées, le tout pour un budget raisonnable (autour de 20 € les bijoux). Le petit plus du mois d’avril c’est que le samedi 9, les filles de Chez Simone à Saint-Pierre auront la tête dans les étoiles, donc prévoyez le shopping vêtement et accessoires. Du lundi au samedi de 10h à 18h30 2 rue de la Poste - Saint-Gilles-Les-Bains Tél. 0692 27 85 33

33 rue Sainte-Marie Saint-Denis


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détournement du goyavier Rencontrer Jean-François Hoareau fut un honneur et un plaisir des yeux. L’ébéniste n’a plus besoin de prouver sa valeur. Depuis un peu moins de dix ans, il a abandonné le bambou pour se consacrer au goyavier. Il sculpte des tabourets, tables basses, meubles de jardin et surtout des cabanes. Elles sont spacieuses ou peuvent même se suspendre en hauteur. Ça donne envie de s’endormir dans un nid d’oiseau bélier à taille humaine. Basé à la Plaine des Cafres, il tient avec sa femme, une boutique où vous pouvez vous fournir ses pièces et boire le thé. Les prix varient entre 30 et 700 €. L’ébéniste ouvre aussi sa porte à quelques créateurs locaux de bijoux et de cadeaux. Le monsieur fourmille d’idées et de projets. Un exemple à suivre pour l’artisanat réunionnais. Allée des Commerces Equitables Bourg Murat, Plaines des Cafres -Le Tampon

Bière de caractère La Picaro a germé d’un coup de foudre avec la Guiness. Elle s’est expérimentée dans un appartement de Lyon et s’est maîtrisée en Belgique. Tout ça pour naître et grandir à Vincendo. Mais, Pierre vous expliquerait que c’est plutôt son travail quotidien dans trois grosses cuves qui est à l’origine de sa bière. Nous, nous l’avons testée et après un rapide sondage, elle remporte tous les suffrages. De plus, le jeune homme propose une large gamme de goûts possibles : « la gamme de base (blanche, blonde, ambrée et brune), la gamme fruitée pour un public plus féminin et la gamme des bières d’exceptions pour une clientèle de connaisseurs ». On sent ici, les réminiscences d’études de marketing faites dans une autre vie. La petite entreprise est encore toute jeune puisqu’elle n’a qu’un peu plus de 2 ans ce qui n’empêche pas Pierre de s’être fait un cercle de clients. Et certes, vous ne pouvez pas en trouver dans la grande distribution mais elle existe dans les caves 20/Vin et dans un réseau de restaurants. Enfin, vous pouvez la goûter

à la pression aux Récréateurs (Saint-Denis) et à L’Ilot (Saint-Louis), elle coûte en général, entre 0,50 € et 1€ de plus mais ne perdons pas de vue que c’est une bière artisanale faite par un seul homme. Brasserie Picaro brasseriepicaro@gmail.com 17, rue Prosper Mérimée 97480 Saint Joseph- Vincendo Tél. 02 62 28 84 46 - 06 93 80 24 86

Douceur du Tampon Ça fait un an que Mamzelle Kokeliko fait du crochet mais cela fait 3 années que la créatrice s’est lancée. Donc dans ses nouvelles collections , apparition de téléphones, hochets et dinettes en crochet… « Ce sont plutôt des objets décoratifs que des jouets. » En effet, certains ont des boutons ou des perles cousus minutieusement sur le dessus. À côté de cet univers de maison de poupée, on peut trouver des boucles d’oreilles en origami (elles ont nécessité pas moins de 16 couches de vernis !), des blagues à tabac en simili cuir et même un détournement du classique trophée de chasse. L’habituel tête de cerf collée sur du bois se retrouve tout en tissu des années 80. Nous, on a trouvé notre coup de cœur : ce sont les barrettes à cheveux rondes mi-tissu, mi-crochet ou peut-être qu’on craquera pour la blague à tabac ou encore… Le travail de la jeune créatrice est à son image : doux, coloré et délicat. Une dernière chose, la jeune fille est une adepte des brocantes et de la récupération, ce qui lui rajoute une touche écocitoyenne. Vous pouvez trouver les créations de Mamzelle Kokeliko à Saint-Gilles, à La Tête dans les Étoiles, chez Casa Saba à Saint-Pierre et à La Bohème à Saint-Denis. Sinon passez voir son blog : kokelikotage.canalblog.com

LE CERCLE EN COULEURS Le restaurant de La Saline-lesBains reçoit pendant plusieurs mois l’exposition « Nouveau chapitre » de Renaud Buvry. Mélange de figuration narrative et d’esprit BD, ce peintre autodidacte joue avec le second degré dans une nouvelle série de créations à nouveau pleine de couleurs. Le Cercle, 25 b, rue des Argonautes, La Saline-les-Bains, 0262 49 46 51.


Farniente à volonté ... Sous le s leil exactement. &ODVVH &RQIRUW RX OH YR\DJH HQ WRXWH LQWLPLWp &ҋHVW j ERUG GҋXQ %RHLQJ TXH YRWUH FRQIRUW YD YRXV rWUH UpYpOp 7RXW GҋDERUG FHW HVSDFH TXL YRXV RIIUH XQH OLEHUWp GH PRXYHPHQWV SXLV FHWWH pOpJDQFH TXL YRXV GRQQH OH VHQWLPHQW GҋrWUH DLOOHXUV HW HQÀQ FHWWH DWPRVSKqUH FRV\ DYHF FH V\VWqPH GH OXPLqUH pYROXWLI GpQRPPp 0RRGOLJKW TXL FRQIqUH j FHWWH FDELQH GH VLqJHV OҋLPSUHVVLRQ GҋrWUH GDQV XQ FRFRQ


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Artiste de La fLeur

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Impression Nature, c’est trois mois d’existence… en boutique parce que c’est douze ans d’expérience et quatre ans de présence sur la toile. Isabelle s’est lancée dans une nouvelle aventure. Depuis son arrivée à La Réunion, la jeune femme s’est consacrée aux cérémonies (mariage, baptême, communion…) et évènements professionnels. Si elle continue cette activité, elle a voulu aussi se rapprocher des particuliers avec l’ouverture du magasin. Le travail de cette artisane est délicat, élégant et original. Elle réinvente tous les jours le principe du bouquet et structure les fleurs. Sans complexe, elle joue aussi avec les fleurs artificielles qu’elle dispose en bouquet ou en tableau. Gros coup de cœur de BuzBuz sur les bouquets allongés. Pour vous laisser convaincre allez donc sur son site internet : www.impression-nature.com ou si vous êtes dans le sud passez à sa boutique : 16 rue François de Mahy à Saint-Pierre. Tél. 02 62 34 54 81 - 06 92 15 25 85 . Ouvert du mardi au samedi de 8h30 à 18h30 et les jours fériés de 8h30 à 12h30.

UN NOUVEAU 5★★★★★ AU PARADIS L’hôtel Long Beach a ouvert ses portes le 2 avril sur la côte est de l’île Maurice, à la place de l’ancien Coco Beach. Sur l’une des plus longues plages naturelles de l’île, le groupe Sun Resorts signe un concept novateur avec un principe de vie a l’italienne, dans lequel une piazza centrale s’entoure de restaurants, de boutiques et de bars. La décoration marie des thèmes contemporains et des matériaux typiquement mauriciens. Un lieu vraiment différent, avec vue sur mer depuis toutes les chambres. Long Beach Coastal Road, Belle Mare www.longbeachmauritius.com

MéLange de saveurs Ouvert depuis février 2009, le Paraz’art n’a plus besoin de faire ses preuves. Les patrons Kristel et Vincent pensent déjà à créer un service livraison pour le midi ! En reprenant le restaurant, il y a deux ans, le jeune couple a voulu conserver à leur manière le côté gastronomique de leur prédécesseur. Celui-ci jouait plutôt la carte de la cuisine moléculaire. Ici, pas d’éprouvettes mais des mélanges de saveurs. Accrochez-vous, voici quelques plats sortis tout droit de l’imagination de Vincent : « Gallinettes au goyavier », « St-Jacques façon Bollywood » ou encore leur plus gros succès « Le Magret imprévu » … au cacao. Pour avoir le plaisir de goûter à toutes ces surprises culinaires, prévoyez entre 11 et 15 € pour les entrées, en moyenne 23 € le plat et les desserts oscillent entre 8 et 9 €. Des formules entre

10 et 17 € sont proposées le midi. Et puis, il y a l’ambiance du restaurant, décoré avec goût et sans prétention. Kristel s’occupe des évènements du lieu et c’est souvent sur suggestion de ses clients qu’elle propose des soirées à thèmes : chocolat, filles ou encore bienêtre. Et, nichée au milieu du restaurant, une échoppe de ses créations de bijoux et d’écharpes (très originales) s’intègre sans problème au décor. Tous les deux mois, le couple opte pour un plasticien qui expose ses œuvres. Bref, au Paraz’art, ça bouge, ça rigole, ça mange, tout ça simplement et élégamment. 84, rue Labourdonnais. Tél. 06 92 34 32 28 Du mardi au vendredi de 12h à 14h et du mardi au samedi de 19h30 à 22h. Pensez à réserver le week-end.


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Un bijou à L'ouest Ce n’est pas parce qu’il est sur une bande d’arrêt d’urgence que Le Goélo est un restaurant d’aire d’autoroute. Bien au contraire ! Un seul petit problème : se garer n’est pas évident. Mais prenez donc la peine. Karl, le chef et gestionnaire du restaurant vous y invite pour une cuisine qui tourne autour du vin et de l’association Terre-Mer. Le chef aime allier les poissons et les viandes. Un exemple ? le cœur de langouste au foie gras. Autre spécificité du restaurant : vous n’y mangerez ni riz, ni pâtes, ni frites. Au goût, Karl a cherché à ajouter l’originalité et propose des plats que vous ne trouverez pas ailleurs. En accompagnement donc, on peut trouver un gratin de brocolis et de patates douces. Pas d’entrecôte non plus à la carte, « on en trouve partout » mais parfois selon les arrivages du bœuf de Kobé. Nous étions déjà conquis par le cadre : 25 places assises ayant vu sur la mer de la Saline et par la bonne humeur communicative du patron, c’est alors qu’il nous a montré sa cave. La pièce contient plus de 1000 bouteilles pour 250 références. Pour les connaisseurs : Cheval Blanc, Le Grand Echezeaux ou encore des vins du Domaines D’Eugènie. Il détient des bouteilles qui n’existent que dans les grands palaces du monde. Un endroit à découvrir d’urgence. 4 bis, RN1, littoral de Trois-Bassins, La Saline les Bains. Tél : 02 62 24 67 48 Ouvert du lundi au samedi soir de 19h à 22h. Comptez environ 25 € le plat, 40 € le repas sans les vins. Réservation indispensable.

Le paradis des petits Dans un décor tout en camaïeux de gris et tons poudrés, L’atelier de Nessetelle se consacre à l’univers des 0-12 ans. Les vêtements de créateurs voisinent avec des jeux et accessoires coups de cœur. Cartables à l’ancienne, dinettes, plumiers, jouets en bois, autos vintage, marottes et autres doudous séduisent par leur caractère intemporel et leur charme champêtre. Les vêtements déclinent un style bohème romantique avec à la fois des robes façon Petite maison dans la prairie et des tenues de créateurs plus branchées, aux coordonnés

tout en finesse. Les matières se font confortables et douces. Les produits sont conçus et fabriqués en France, en Scandinavie, dans toute l’Europe ou en Asie. Christelle Scheil, la créatrice du lieu, a elle-même pensé et réalisé la déco de cet écrin poétique. On apprécie de pouvoir pousser la porte de sa boutique à l’heure de la pause déjeuner. L’atelier de Nessetelle, 93A rue François de Mahy, Saint-Pierre Tél. 0262 96 42 71. Ouvert du lundi au samedi, de 8 h 30 à 19 h.

56 Bis rue Mac Auliffe - Saint-Denis 0262 21 09 54 4 rue Evariste de Parny - Saint-Paul 0262 44 41 83 53 rue François de Mahy - Saint-Pierre 0262 96 06 29


LUNDIS 14H/19H /// MARDIS & JEUDIS DE 9H/19H /// MERCREDIS, VENDREDIS & SAMEDIS 9H/23H30

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Le Comptoir est mort, vive le Nez Rouge On change tout au Comptoir 974 à Saint-Leu pour donner vie au Nez Rouge. L’endroit n’est plus depuis le 10 février un bistrot comme les autres, c’est dorénavant un café-théâtre. L’aménagement n’est pas encore terminé et l’endroit devrait très vite se verdir. Le samedi, deux spectacles ont lieu, à 16 h pour les enfants, à 21h pour les adultes. Les grands évènements sportifs sont aussi retransmis. Si vous souhaitez faire de la projection, pas de problème. Et les jours sans programmation, il reste toujours le billard, les fléchettes et le baby-foot. Sur place, vous pouvez manger des assiettes de charcuterie et des plateaux de fromages pour 7 €. Pour les évènements, des tapas à 2 € sont proposés. La pression est au prix habituel de 2,5 € et les consommations varient entre 2 € et 8 € l(a coupe de champagne). Une cave à vin est à votre disposition. Testez donc les trois cocktails de la maison : le nez bleu, jaune ou rose. Tout ça avec modération, histoire de ne pas avoir l’enseigne sur la figure. Ouvert du mardi au samedi de 17h à minuit et demi et le jeudi- vendredi jusqu’à 2h 228 rue Général Lambert, Saint-Leu. Tel : 02 62 33 55 36 / 06 92 50 06 06 Facebook : le nez rouge

CUISINE

INTERNATIONALE

A L’ENTREDEUX. UN NOUVEAU 20/VIN a ouvert ses portes en décembre dernier rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis. Côté déco, rien de bien original mais l’équipe jeune est très motivée et cela se sent. L’enseigne va continuer à développer son espace. Vous pouvez déjà y déguster, vin et champagne. Dans un futur proche, l’étage sera occupé par une cuisine et un salon dégustation. Le but affiché est de moderniser l’image d’un caviste et d’élargir l’éventail de la clientèle. Comme chez tout bon caviste, vous en trouverez pour toutes les bourses de 4,50 à 590 € pour les vins et de 24,94 à 194 € pour les Champagnes. Les alcools viennent de France et de Navarre (Bourgogne, Bordeaux etc…) et d’ailleurs (Afrique du Sud, Amérique latine etc…). Les spiritueux ne sont pas en reste non plus. 20/vin – 18 rue Maréchal Leclerc Saint-Denis. Tel : 0262 47 68 03.

Il y a d’abord la magie de la commune : l’Entre-Deux. Maintenant ajoutez-y un restaurant chaleureux. A l’Arbre à Palabres, on vous salue comme si vous faisiez partie de la famille. Vous mangez en compagnie d’habitués et d’enfants qui s’amusent, sans vous marcher dessus. C’est le patron et son cuisinier qui vous servent, vous conseillent, vous demandent d’où vous venez … en famille on vous dit ! Côté carte, tout dépend du jour, du thème de la soirée et des envies du patron et de son cuisinier. Les deux hommes ne sont pas spécialisés, ils ont appris par les voyages ou par une formation à la cuisine internationale. Alors si vous tombez sur un concert de musique africaine, il y a une forte chance que vous mangiez un Poulet Yassa. Il y a des jours de cuisine asiatique, antillaise, créole et métropolitaine. Et puis, il y a le cadre : une maison créole dont le centre du jardin est occupé par un pied de letchis deux fois centenaire. Au pied de l’arbre viennent régulièrement jouer des groupes. Pendant notre passage, les Djigoni partageaient leur musique éthiopienne. L’aprèsmidi s’est déroulée sur un nuage de calme et de détente. On a failli ne pas repartir. 9, rue Césaire. Tél. 02 62 44 47 23 ou 06 92 92 75 26 Ouvert du jeudi midi au dimanche midi. Réservations conseillées.


arts visueLs

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Run Run Ru un 974 74 74 CoL CoLor Co oLor9 Gra Graffiti raff ffiti ti LE BOUCHE À OREILLES GALOPAIT, LE BUZ-BUZ S’AMPLIFIAIT … ET BIEN C’EST FAIT, ELLE EXISTE, ELLE EST LÀ, RUN COLOR, 974 GRAFFITI, L’EXPO CONÇUE PAR JACE, NOTRE GRAFFEUR PÉI. TEXTES BÉATRICE BINOCHE - PHOTOS CHRISTOPHE PIT

Les artistes de Run Color, 974 Graffiti Meo, Nayh, Heype, Kid Kréol et Boogie, Shoz et Mumu, Oner, Snif, Ant de Pandakroo, Ligne rouge, Megot, Noar...

E

t nous voilà. heu-reux ! En effet, même si ces lignes sont écrites alors que l’expo n’est pas encore montée — ignorant tout de la magie qui s’en dégagera (ou pas) — on ne peut que s’attendre à une proposition de qualité étant donnée la sélection d’artistes que notre commissaire d’un jour réalise. Et l’on compte sur l’art et la manière de Jace aguerri aux contraintes de l’in-door pour nous offrir une variation haute en couleurs et bien articulée. Certains de ces « artistes de rue » se sont déjà frottés aux cimaises d’une galerie — comme Kid Kréol et Boogie (dans cette même galerie du TEAT l’année dernière… Lucky guys, twice !). D’autres découvrent cette nouvelle relation à l’espace doublée de deux contraintes : celle du support et celle du format. « Passer du format XXL à du XXS tout comme se confronter aux murs d’une galerie est un challenge » nous rappelle Jace et renoncer à l’espace de la rue, au choix du support (dimensions, matières, couleurs, environnement …) en est un autre. « J’ai donc préféré ne pas proposer de thème et les laisser libres de leur création ». Liberté d’expression donc curiosité attisée.

L’exercice est intéressant. Une culture en mouvement pour un temps figée sur les murs d’une galerie. Des styles, des démarches, des messages différents. Des écritures brutales ou poétiques, usant de la dérision, de l’humour, du spectaculaire ou du sombre, toutes inscrites dans le choix de Jace qui se veut plutôt rassembleur et fédérateur que commissaire d’une expo qu’il présente comme une jam . « J’ai eu quelques difficultés à décider d’une sélection dans la mesure où je connais tous les street artistes réunionnais et que j’ai infiniment de respect pour chacun d’eux. C’est une belle expérience qui tous ensemble nous fait avancer dans nos processus de création ». » L’accrochage est volontairement très libre et la scénographie conçue in situ pour mieux vivre et s’approprier l’espace. Il nous reste à courir au TEAT pour donner libre court à nos perceptions, laisser jouer nos émotions et nous embarquer sur la barque du graph.


arts ar rts tss v visueLs vis isu su ue eLLs

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VOUS AVEZ SÛREMENT DÉJÀ CROISÉ LEURS DESSINS

STREET ART : COMMENT ON EN VIT ? Il n’existe pas de démarche économique commune aux artistes de la rue. Certains, les activistes/artivistes, revendiquent le ©copyleft (droits libres) arguant que l’on ne peut critiquer le système et l’exploiter en même temps. D’autres brouillent les pistes associant démarches libres et soutiens économiques. Nombre d’entre eux développent des produits dérivés (affiches, éditions, films) souvent en autoproduction et créent leur propre principe économique de création et de diffusion. Et tous (ou presque) souhaitent « rentrer » en galerie, au musée ou dans une salle des ventes … l’on ne se défait jamais du principe de marché associé au collectionneur. Longtemps décrié, le street art trouve aujourd’hui un écho auprès des acteurs publics qui y voient une solution à la reconquête et à la dynamisation de certaines villes.

DEUX FILMS À VOIR

… surtout si vous êtes Dionysien. Vous roulez dans la ville (c’est vrai, reconnaissez que l’on marche rarement dans la ville … pour une tonne de raisons) et — alors que le désordre visuel engendré par les enseignes, pubs, ternes vitrines et poteaux signalétiques vous parasite la vue et vous incite à ne plus regarder — là, tout à coup, une pause, une respiration : la magie d’un graff de Kid Kréol et Boogie, en contrepoint de tout ce flux polluant d’images aux messages aussi éphémères que la durée de la promo en cours.

Le dédaLe de nos songes

Transposition graphique d’un vagabondage à travers la cosmogonie et les légendes créoles (et ipso facto de notre océan Indien), le travail de Kid et Boogie se faufile dans le dédale de nos mémoires pour mettre en images notre culture essentiellement orale. Il y a presque absence de couleurs. C’est imposant. Ce n’est pas triste, cela peut être sombre, c’est très sûrement nostalgique. Les « zamérantes » des deux compères s’installent sur les vieux murs, les friches urbaines, les tôles de bidonvilles (dernier repéré, le quartier de l’Oasis au Port). C’est bien l’objet. Ces êtres/animaux/formes fantômes étranges et sans visage sont des marqueurs. Ils cartographient la ville, identifiant l’héritage perdu ou en train de se diluer, pointant l’espace en péril pour en raviver la mémoire.

Women are heroes, de JR et Faites le mur, de Bansky, tous deux sortis en 2010.

Mais alors que vont-ils faire entre les quatre murs de l’espace d’exposition ? L’installation Labyrinthe Lemure qu’ils nous y proposent est allégorique : le dédale de nos villes traduit par « une structure de matériaux récupérés (tôles, portes, fenêtres, planches, cartons, etc.). Elle forme un « labyrinthe » à plusieurs entrées et sorties, avec des portes et des fenêtres à ouvrir, des failles, dévoilant des peintures, des dessins ou autres. » L’exposition se veut miroir des propositions urbaines. Loin d’être réductrice, elle confère au travail des deux artistes une Début mai, expo solo Galerie Magda Danysz, Paris | en juin, autre dimension, une pause que le public appréciera expo collective avec jam à Mantes-la-Jolie | en pour ce qu’elle lui donne à regarder différemment, octobre, expo solo à La Bénédictine, autrement, des dessins dont l’ancrage créole confère Fécamp | encore et toujours de à l’universel tant ils font appel à la mémoire populaire nouvelles créations et de nouveaux collective, au rêve et au fabuleux, libérant ainsi nos projets : les gouzous en 3D en inox, propres imaginaires. un livre / DVD en préparation sur À voir absolument dès le 8 avril le périple malgache, un projet avec à l’ancien hôtel de ville de Saint-Denis. une architecte... et les 20 ans du gouzou en... 2012.

2011, L'année Jace

Run Color, 974 Graffiti - Exposition collective Galerie du TEAT Champ Fleuri / du 24 mars au 7 mai 2011 Ouvert le lundi de 10h à 13h et de 14h à 18h et du mardi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h et une heure avant les spectacles, le samedi entrée libre et gratuite. Exposition organisée par Filrouge et Lerka pour le Forum HOP’N, une opération labellisée « 2011, année des Outre-mer », avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre du programme « Culture pour Chacun », de la Région Réunion, du Département de La Réunion, de la Ville de Saint-Denis et de la Préfecture de La Réunion.


ghetto bLaster

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SONO MONDIALE

Mayotte : QueLs destins ? MIKIDACHE, ARTISTE. LASSÉ DES PORTES CLOSES FACE À TOUT CE QUI TOUCHE À LA CULTURE À MAYOTTE LE CHANTEUR A DÉCIDÉ DE SE PRÉSENTER AUX ÉLECTIONS CANTONALES, RÉSULTAT : 6,69% DES VOIX, SCORE HONORABLE POUR UN PREMIÈRE MAIS INSUFFISANT. DANS LE MÊME TEMPS, L’ÎLE EST DEVENUE LE 101ÈME DÉPARTEMENT FRANÇAIS. ZOOM. TEXTES SÉBASTIEN BROQUET

« C’est en entrant en politique que tu peux réellement changer les choses. Les chansons, les associations, c’est bien. Mais vu la mentalité ici… Les gens veulent aller danser, prendre leur bière et basta. Nous avons toute une éducation à faire, en étant responsable. Je peux apporter, d’une manière efficace. » Mikidache est direct, sans tabou. Attablé à l’une des tables du 5/5, devant son jus d’orange, alors que résonnent les sirènes de la barge menant à Petite-Terre, le chanteur explique son engagement récent en politique. « Tsenga, c’était pour montrer, c’était artistique. Maintenant, il faut agir. Je ne peux faire autrement, sinon on va rester dans l’utopie. Il faut inciter la jeunesse à s’intéresser : nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour Mayotte, il y a tout à faire ici. Il faut que les jeunes mahorais se retrouvent, sachent d’où ils viennent. Il faut connaître sa culture, son identité. Ce qui n’empêche pas d’être français. Ce sont des richesses, de parler plusieurs langues, par exemple. Il faut les exploiter à bon escient, ces richesses. Dépasser le nombril mahorais et regarder ce qui se passe autour, notamment aux Comores. » Chanteur respecté, auteur de son premier album en 1997 mais révélé en 1999 avec l’obtention du prix Découvertes RFI, Mikidache est considéré comme l’ambassadeur de Mayotte par les observateurs extérieurs. « Je ne le revendique pas. Et ici, les gens ne disent pas ça ! » Il rit, sincère. « Mais si jamais je fais connaître mon île, c’est bien, c’est le but. J’espère être encore plus efficace. Les gens sont dynamiques, en matière de tourisme, de régionalisation, d’économie et de culture. Ça va être difficile, mais je travaille pour et j’apprends vite. » Sur l’île aux Parfums, les réactions sont mitigées, parfois incrédules. Un hebdo local compara le peu d’affluence lors de sa déclaration de candidature, sur la place de Chiconi, en souvenir de la masse de personnes

SO UNDERGROUND

Poil à gratter quinzomadaire, Upanga, lancé courant 2009, égratigne les autorités locales et joue le rôle d’une boule de bowling démontant les quilles en place depuis des lustres : un ton à la Canard Enchaîné et l’esprit frondeur, des textes corrosifs pour révéler quelques scandales et instaurer un débat sur le rôle de l’état Français : Upanga, journal indépendant, dérange et pose les questions oubliées. Salvateur. www.upanga.com

PLUG ME IN

venus le féliciter lors de son retour sur l’île. Certains disent qu’il a pris la grosse tête. Lui répond : « A Chiconi, il y a cinq candidats, aucun ne s’attendait à ce que je fasse ça. C’est bien, car ça les déstabilise. J’ai les jeunes avec moi. Mais il faut travailler. Ce ne sont pas des concerts. » Ce n’est pas pour autant la fin de sa carrière artistique. Un second album du projet Tsenga, initié en compagnie de son compère M’Toro Chamou, est déjà enregistré – cette fois avec des invités de la jeune garde, comme le remarqué Bo Houss. « Je suis mon destin, au gré des rencontres. J’ai jugé nécessaire de me lancer en politique maintenant, mais je reste un artiste. Ce qui est important, c’est d’apporter, d’être constructif. Que ma réussite artistique soit utile. C’est un vrai plaisir pour moi d’être dans l’action. »

Honneur aux bwenis, ces femmes qui sont loin de ne faire que dormir. La comorienne Nawal a enregistré avec ses sœurs mahoraises de Chiconi un disque et un dvd intitulé Nawal & les Femmes de la Lune (Nawali Productions), en live au forum du Blanc-Mesnil en octobre 2009. Une création entre son quartet et six voix mahoraises, les gardiennes de la tradition, autour des chants soufis de l’archipel : juste beau.

Devenu en quelques mois le porte parole de la jeunesse mahoraise, Bo Houss signe un second album, « Shimaore Tu », écrit en écho à la départementalisation et questionne le projet qui en découle. Textes bien sentis, un son produit par Deenice mêlant le m’godro au hip hop : Bo Houss s’affirme comme une valeur sûre et fait naître de belles promesses. A suivre de très près.

A écouter : « L’Afrique du Soleil Levant », une rencontre au sommet entre Mikidache, Maalesh, Diho et Trio (Prod. Musique à Mayotte).

EXPRESSION Deux livres pour se brancher sur LIBRE la dualité mahoraise : Pierre Caminade, auteur de ComoresMayotte : une histoire néocoloniale « IL Y A DES FLICS (éd. Agone), remonte le temps AU BAR, MAIS jusqu’aux seventies, moment RAREMENT SUR charnière, et donne une vision sans compromis de la politique LA PISTE » française dans l’archipel, (JF BIZOT) expliquant l’intérêt stratégique de l’île comme les mécanismes à D’ACTUALITÉ CRUE l’œuvre en sous-main, de Bob À MAYOTTE, OÙ DES Denard au visa Balladur. Indispensable. Le second ouvrage, GENDARMES rédigé par Said Ahamadi, dit DRAGUENT LA Raos, se nomme Mayotte, j’écris NUIT EN BOÎTE LES ton nom (éd. Menaibuc) et JEUNES FILLES explique les rouages d’une société QU’ILS EXPULSERONT à la fois française, africaine et musulmane, façonnant une identité mahoraise absolument LE JOUR VENU. unique en explorant ses rites, religieux ou sexuels, son histoire et sa culture. Tout aussi vital.

Côté roots, le label réunionnais Takamba poursuit son exemplaire travail de mise en valeur des musiques traditionnelles de la zone avec un cd (et un dvd, là aussi) consacré à l’île de Mayotte. Entre les chants polyphoniques féminins de l’association Mawa, les chants religieux islamiques d’Ahmed Abdou, le violon d’Ali M’Benchezi ou le rare accordéon diatonique de Jean-Gabriel Zakaina, la visite guidée est riche en découvertes patrimoniales. Défrichage vital. Googlisez-moi tout ça, et à dans deux mois.



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tu fais quoi dans La vie ?

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U DELÀ DU MYTHE, CET ANCIEN GENDARME EXERCE UN MÉTIER À PART ENTIÈRE. LA FILATURE, LA SURVEILLANCE ET L’INVESTIGATION FONT PARTIE DU QUOTIDIEN DE CET AGENT DE RECHERCHES PRIVÉES, QUI COMPTE 30 ANS D’ENQUÊTES À SON ACTIF. SON CABINET, LE C.I.R.S., AGRÉÉ PAR LA PRÉFECTURE, EST LE SEUL DE L’ÎLE À EMPLOYER DES SALARIÉS. TOUS ISSUS SOIT DE LA GENDARMERIE, SOIT DE LA POLICE NATIONALE. TEXTES ANNE ROCHOUX

DÉTECTIVE, MODE D’EMPLOI

En quoi consiste votre travail ? Le métier d’agent de recherches privées consiste à enquêter sur des renseignements d’ordre privé, commercial ou industriel. Nous recueillons des informations en vue de la défense des intérêts de nos clients, avec lesquels nous signons un mandat de mission. Je travaille sur tout l’océan Indien, ainsi qu’à l’international, avec des interventions dans 240 pays, via des agents que nous avons un peu partout dans le monde. Votre métier est souvent assimilé à des questions de divorce ou d’adultère. Qu’en est-il dans la réalité ? 30 à 40 % des demandes sont d’ordre privé : problèmes de divorce et adultère en effet, mais également recherche de personnes, enquêtes de moralité, contrôles de fréquentations, problèmes de garde d’enfants, recherche de paternité… Pour le privé comme pour les affaires commerciales ou industrielles, nous rédigeons un rapport détaillé à la fin de chaque mission. Ce document est recevable en justice devant les tribunaux. Nous travaillons aussi sur des contre-enquêtes. Il s’agit alors de contester ou de vérifier les résultats d’une enquête précédente destinée à être opposée de manière contradictoire à la partie

adverse. Notre travail est reconnu par les avocats. Il évoluera encore si la réforme judiciaire a lieu. Internet a-t-il révolutionné la profession ? Oui. 40 % du travail de recherche se fait grâce à Internet. Les réseaux sociaux dévoilent beaucoup d’informations, notamment le relationnel des personnes recherchées. On trouve ainsi énormément d’informations avec lesquelles il est facile de reconstituer un puzzle, en piochant ce qui nous intéresse. Nous utilisons aussi les archives de la presse, ainsi que la précision des images par satellite pour préparer notre travail, savoir où nous pouvons nous cacher par exemple. En France, il y a un certain nombre d’informations qui sont publiques. Ensuite, tous les réseaux nous aident, qu’ils soient politiques, économiques, religieux ou philosophiques, les O.N.G. à l’étranger. Pouvez-vous nous parler des enquêtes industrielles et commerciales que vous menez ? Il peut s’agir de recherche en vue d’une association, de concurrence déloyale, d’escroquerie à l’assurance, de renseignements commerciaux pour une société qui veut s’implanter dans un pays donné, ou d’enquêtes sur des contrefaçons par

La formation d’agent de recherches privées est désormais régie par un diplôme d’état. On peut également exercer cette profession après avoir travaillé dans certains corps d’état, comme la gendarmerie ou la police nationale.

exemple. Pour ce type d’affaires, je suis amené à me déplacer à l’étranger. Nous utilisons des gadgets comme les cameras cachées… Tous les moyens pour réussir sont mis en œuvre dans la mesure où nous respectons la loi du pays, notamment la vie privée, mais nous ne pouvons pas garantir au préalable le succès d’une enquête. Refusez-vous certaines demandes ? Bien sûr, on n’accepte pas tous les dossiers. Il peut s’agir d’une sollicitation sans fondement, d’une personne que l’on sent vouloir attenter à la vie d’une autre, ou simplement de curiosité malsaine. Bref, je refuse d’enquêter pour de mauvaises raisons. La demande doit être honnête et légitime. C’est pourquoi je ne démarre pas une enquête par téléphone : je rencontre toujours la personne avant de commencer.



micro-trott

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QUELLE EST LA PLUS MAUVAISE FARCE QU’ON VOUS AIT JAMAIS FAITE ? POISSON D’AVRIL OU PAS, CERTAINS ONT L’ART ET LA MANIÈRE DE JOUER DE MAUVAIS TOURS. QUAND CE N’EST PAS LA VIE TOUT SIMPLEMENT QUI S’Y MET. QUE VOUS EN GARDIEZ UN BON OU UN MAUVAIS SOUVENIR, VOUS NOUS AVEZ CONFIÉ QUELQUES TOURS PLUS OU MOINS PENDABLES. TEXTES VÉRONIQUE LAURET — PHOTOS CHRISTOPHE PIT

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Apollo et Isabelle « Mon père est un sacré farceur. Pour embêter le voisin du dessus, il suspendait un jacques à sa fenêtre. Dès que celui-ci se plaignait surtout de l’odeur, ni vu ni connu, il relevait le fruit. »

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Nicolas et Maeva « À la fin d’une soirée,, on insiste plusieu plusieurs fois auprès d’un pote qui avait bien bu pour lui dire qu’on s’en va. On l’attend un peu, ui. 4 heures plus ta on réinsiste puis on finit par partir sans lui. tard, il a réalisé qu’on était plus là. Il a fait du stop et 5 km sous la pluie. »

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Franck anck « On faisait une grosse teuf profitant de l’absence des pare parents pour le week-end. Deux potes se sont mis en chev cheville pour faire croire à un coup de téléphone des parents qui annonçaient leur retour précipité. Ils nous ont révélé la supercherie que lorsque tout était rangé et en plus il y avait vraiment beaucoup de monde.»

Marion et Aziz. « Je suis responsable d’animation et un soir, mes collègues avaient disposé dans ma chambre, 500 verres d’eau de telle façon que chaque fois que j’essayais d’en bouger un, je risqua risquais l’effet domino. »

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Laurent « Je me suis réveillé chez un pote après une grosse soirée. Et on avait déplacé ma voiture. J’ai vraiment cherché comme un taré parce qu’en plus, il y avait dedans beaucoup de mes affaires ».


Maeva et Sandra « Un type m’a arrêté dans la rue pour me demander de faire des photos de pub parce que j’«étais trop belle ! ». C’était en fait un mauvais plan de drague ».

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Estelle « J’a J’ai dû attendre 4 heures dans ma sa salle de bain que mes coloca colocataires viennent me libérer. Le loquet s’était coincé ».

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Gérard « Avec un groupe de cyclistes, nous avions ns réservé un vo vol pour n 747 mais un ATR. Madagascar. Au dernier moment ce n’était plus un Ils ont refusé d’embarquer les vélos. »

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Luna et sa maman Aurélie « C’est mamie qui ne nous a pas fait rire dernièrement, elle est tombée malade mais heureusement ça c’est arrangé. On a cru qu’on ne pourrait pas partir en vacances. »

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Isabelle « Quand j’étais plus jeune, une amie m’a utilisée comme alibi auprès de ses parents mais elle ne m’avait pas prévenu donc quand ils ont appelé pour vérifier, je ne savais pas de quoi ils parlaient. Ça n’a pas été évident comme coup de fil. »

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Sandy « On a déplacé ma moto et j’ai vraiment cru qu’on me l’avait volée. On n’a avoué la [mauvaise] blague qu’au moment où j’allais appeler la police »


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COLOCATION

MOINS RAMER ENSEMBLE DE LA VIE EN COLOCATION, ON A SOUVENT DEUX OU TROIS CLICHÉS : LES ÉTUDIANTS QUI S’UNISSENT POUR ASSURER LEUR BAC+5 DANS UN ESPACE DE PLUS DE 9 MÈTRES CARRÉS, LES ÉTERNELS BABAS COOL QUI N’ONT PAS DÉCROCHÉ DU RÊVE HIPPIE OU ÉVENTUELLEMENT LES ÉTRANGERS (SOUVENT ÉTUDIANTS) QUI SE REGROUPENT, HISTOIRE DE SE SENTIR MOINS ISOLÉS EN TERRE INCONNUE. DES CLICHÉS QUI ONT LA VIE DURE CÔTÉ PROPRIOS, EFFRAYÉS PAR LES FÊTES MONSTRUEUSES QU’ILS IMAGINENT BATTRE LEUR PLEIN JOUR ET NUIT DANS LEURS MURS. POURTANT LA COLOCATION AUJOURD’HUI DEVIENT SURTOUT UNE MANIÈRE DE SE REGROUPER POUR MOINS GALÉRER ET AVOIR DE L’ESPACE. LES COLOCATAIRES QUE BUZBUZ A RENCONTRÉS SONT SOUVENT DE JEUNES ACTIFS QUI NE VIVENT PLUS DANS LE RÊVE ÉTUDIANT MAIS ASPIRENT À UN VRAI ESPACE DE VIE ET DE CONVIVIALITÉ. QUAND ON N’EST PAS EN COUPLE, LES COLOCS, C’EST BIEN AUSSI POUR SE RACONTER LES GALÈRES ET LES FOUS RIRES DE LA JOURNÉE. ET C’EST AVANT TOUT UNE BELLE AVENTURE HUMAINE, ENTRE COMPROMIS ET VRAI PARTAGE. TEXTES SÉBASTIEN BROQUET, ANNE ROCHOUX, VÉRONIQUE LAURET— PHOTO CHRISTOPHE PIT


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LA COLOC DE L’AMITIÉ 10 CONSEILS POUR UNE COLOCATION RÉUSSIE Climat social tendu, économie perdue : la période est à la crise, le compte en banque dans le creux. Instant communautaire obligé, instinct commun à suivre : il est temps de réduire les frais en vivant, enfin, ensemble. Sans pour autant pomper les communautés hippies des seventies ou les squatts berlinois, mais en s’inspirant de leurs réussites, de leurs échecs, pour construire une vie où plusieurs est ami du bonheur. Quelques pistes à suivre pour bien façonner sa colocation.

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LE BON CASTING Constituer une équipe, il faut s’attendre à du sport. Comme dans n’importe quel collectif, équilibrer les lignes. Au moins une fille au milieu des mâles, et inversement. Quatre ou cinq permanents dans la case, c’est le maximum : ne pas négliger l’impact des partenaires occasionnels de couche, la famille en visite sur l’île, le pote égaré… Evitez le couple au départ, source d’ennuis (vous avez envie de supporter leurs scènes de ménage un lendemain de fête, vous ?). Veillez à varier les caractères, intégrez un diplomate, optimisez les compétences – un bricoleur, un cuisinier, un artiste… Chaque colocataire est une pièce du puzzle. Méfiez-vous des rythmes, à harmoniser. Le lève-tôt supporte mal les retours bruyants à 3 heures du mat’ et les discussions politiques à bâtons rompus jusqu’au petit matin. Préservez l’accord culturel : dur de cohabiter avec une fondue de Céline Dion ou un dingo de Ben l’Oncle Soul.

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ans cette maison entourée de pieds de letchis, la bonne humeur et la complicité règnent en maîtres. Et pour cause, les trois colocataires Julie, Nelly et Greg se connaissent depuis toujours ou presque. Julie et Greg sont cousins, Nelly et Greg se sont rencontrés à l’époque du lycée. Des expériences de colocation, ils en ont tous les trois vécus plusieurs. Ils ne connaissent d’ailleurs pratiquement que ça. Alors emménager tous les trois ensemble en novembre dernier, n’a été qu’une continuité. Si ça se passe bien ? On connaît la réponse avant même de leur poser la question. « Oui » répondent-ils d’une même voix. Même pas un petit accroc dans le bonheur ? « Je suis difficile à vivre, avoue Julie, plutôt maniaque et les autres essaient de vivre avec ça. » D’ailleurs c’est souvent elle qui pose les règles, elle le reconnaît. Comme celle de la vaisselle qui ne doit jamais rester plus de 24h dans l’évier. « Même si on ne la fait pas tout de suite, on prévient les autres qu’on s’en occupera en rentrant du boulot ». C’est elle aussi qui a trouvé la maison parce qu’elle reconnaît qu’elle est exigeante et qu’elle avait des critères bien spécifiques : un grand salon, une grande cuisine. Bref, de l’espace pour à la fois pouvoir se retrouver et avoir chacun un vrai espace à soi. Le secret à leurs yeux d’une colocation réussie : savoir respecter l’intimité et la pudeur des autres et faire un minimum de concessions. Tous actifs et salariés, Julie, Nelly et Greg ont opté pour la colocation avec une même envie : habiter une maison avec un bout de jardin. « Tout seul, aucun de nous n’aurait pu avoir une maison » explique Nelly. C’est ce qui a motivé leur choix de vie. « On vit ensemble mais on est très libre. Par exemple, chacun fait ses courses selon ses envies » précise Julie. Ce qui ne veut pas forcément dire que c’est chacun pour soi. Ils partagent avec plaisir les repas ensemble. Et du temps aussi. Leur longue amitié fait qu’ils ont beaucoup d’amis communs et finalement passent « les trois quarts des week-ends ensemble » et sortent souvent tous les trois car ils font partie de la même bande. Ce qui les réunit aussi, avoue Nelly, c’est finalement le célibat. Et lorsque l’un deux quittera la coloc, c’est peut-être parce qu’il aura trouvé l’âme sœur.


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LA COLOC FAMILLE NOMBREUSE 2

NE PAS IMPOSER, MAIS COMPOSER Adoucir les angles, ne pas réclamer de changement de personnalité, apprendre à connaître son prochain. Repérez les habitudes de chacun et apprendre à s’en accommoder. Cerner les petites phrases dangereuses : « Bon, les garçons… » annonce obligatoirement une mauvaise nouvelle. Fuyez ! La patronne a de nombreuses remarques à faire et vous risquez de vous retrouver avec une serpillère dans une main et de la Javel dans l’autre alors que vous comptiez filer boire l’apéro aux Pot’irons. Dommage. Bien choisir son chef de village : sens de l’humour, de l’observation et absence de rancune sont nécessaires. Préférer un actif, pas le rsaïste de la bande.

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LA CASE IDÉALE Côté petites annonces, ça marche pas à chaque fois… Préférer le bouche à oreilles, les balades dans le quartier rêvé. Face au proprio, feintez : choisissez scrupuleusement les émissaires en visite, qui seront inscrits sur le bail. Il faut présenter des fiches de paie. Jonglez pour contenter et le proprio et les organismes pouvant vous aider : simulation sur www.caf.fr.

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CHUTE D’AMBIANCE Seul avec un loyer à 1200 euros ? Attention, ça peut arriver si les non-inscrits sur le bail partent d’un coup en métropole ou en Australie. Attention aussi aux rsaïstes, qui bénéficient légalement d’une dédite d’un mois au lieu de trois. Prévoir ! La coloc’ de kinés côté Saint-Leu est du coup fort courue. Bon plan.

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CHACUN SA CHAMBRE Impératif. Le coin d’intimité close, où câliner, bouder, se défouler. C’est le seul endroit privé. Pour les squatteurs, prévoir une pièce dortoir ou des matelas dans le salon. Lequel salon se doit d’être convivial, c’est la pièce centrale de la vie communautaire. Celle où l’on croise une paire d’yeux collés marmonnant en quête de café le matin, celle où l’on coince des heures durant en rentrant le soir autour d’un rhum arrangé. C’est la pièce des potins, des rapprochements. Eviter d’y laisser traîner une télé, que l’on cachera plutôt dans la chambre.

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ls sont 16 en ce moment, parfois 18, quelquefois moins. Restaurateur, psychologue, infirmière, informaticien, commerciale, kiné, technicien… Ils ont tous un métier différent mais tout le monde a un travail. « C’est une condition pour entrer dans la coloc » lance Francesca, une Italienne blondissime originaire de Palerme. Avec son mari Adrian, ils gèrent la maison depuis bientôt dix ans. Dans cette immense habitation de trois niveaux, avec dix chambres, deux cuisines et deux salles de bains, l’ambiance est joyeuse. Mais attention, il y a des règles à suivre. Et Francesca de brandir « les 10 règles d’or » qu’elle a fait imprimer pour chacun. Parmi elles, le ménage, les nuisances sonores, le règlement du loyer - et le respect des autres en général sont primordiaux. En dehors des trois enfants du couple - âgés respectivement de 4, 8 et 9 ans -, pas d’autre couple, et pas d’autre enfant non plus. « Les couples ne s’adaptent pas forcément bien à la vie en communauté, il peut y avoir des problèmes de jalousie. Quant aux enfants, ce n’est pas facile d’avoir à les réprimander quand ce ne sont pas les miens » souligne Francesca. En semaine, chacun mange « ce qu’il veut quand il veut où il veut » lancent-ils en coeur. Le week-end, il leur arrive souvent de partager les repas, dans une ambiance bon enfant. Régulièrement, Francesca, ancienne danseuse, donne des cours d’aquagym dans la piscine. « Le caractère festif est un des critères de sélection. Sinon, le recrutement se fait au feeling. On arrive très vite à cerner une personne. On sent si ça va pouvoir marcher. Dans 90 % des cas, on ne s’est pas plantés. On a eu deux ou trois déceptions en neuf ans » reconnaît Adrian. La majorité des colocataires sont des métros qui arrivent à La Réunion. Emilie, dans la coloc depuis deux ans, reconnaît qu’ « il n’est pas toujours facile d’arriver dans l’île sans connaître personne ». Et tous s’accordent à dire qu’ils préfèrent rentrer du travail en trouvant du monde à la maison ! Ils avouent que la vie en collectivité peut parfois peser. Mais peu d’entre eux la quitteraient pour vivre seuls. Quand ils partent, c’est qu’ils déménagent ailleurs dans l’île pour des raisons professionnelles, qu’ils s’envolent pour la métropole ou qu’ils s’installent en couple.


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LA COLOC ARTISTIQUE 6

GÉRER LA SALLE DE BAINS Ah, ces foutus poils dans la baignoire… Ces brosses à dents qui se mélangent… Prévoyez des petits pots individuels, collez des étiquettes, c’est l’endroit où peuvent naître les conflits larvés : à soigner. Pensez à l’éventualité d’embaucher une femme de ménage, payée communautairement. Elle peut sauver bien des situations.

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LAISSEZ LE STAR TOP TV AUX TOILETTES ! Sinon, on va encore être obligé de faire le tour des chambres pour le retrouver.

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LA CUISINE, LIEU DE TOUS LES DANGERS Ce frigo qui se vide mystérieusement la nuit… Bouteille de vin égarée, tablette de chocolat évaporée. Pot de Nutella envolé. Les assiettes qui s’empilent. La confiture, désespérément collante, élit domicile sur la table… C’est le lieu qui demande le maximum d’attention, de diplomatie. Certains organisent des plannings de vaisselle, de ménage. Le mieux : dès que deux compagnons sont réunis et inactifs, se lancer. Agréable à faire en équipe, on se partage les pièces et les produits. Se garder des responsabilités uniques : la caisse du chat, les tortues ou les plantes…

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PAS DE RÈGLES POUR LE REPAS Ceux qui sont là mangent : seul à 19 h, ou dix à 4 h du matin autour d’un rougail saucisses improvisé. Pas la peine de s’attendre, échec assuré. Seul souci : les courses. Alimenter une caisse destinée aux achats d’usage courant, voire même ouvrir un compte dédié. Et chacun se débrouille avec son Nutella et son Charrette. Attention, certaines personnes doivent être dispensées de supermarché : la note s’avère salée en leur présence. Les charges sont partagées en part égale. Reste le loyer : à partager en nombre de chambres (un couple = une part), ou en nombre d’habitants.

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L’ESSENTIEL, C’EST L’OUVERTURE D’ESPRIT La colocation, un habile moyen de survivre avec peu sans tomber dans l’inconfort. Affûtez votre curiosité et lancez-vous, on en retire moult satisfactions.

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orsque Jean-Sébastien et Maxence ont investi cet appartement sur les hauteurs de Saint-Denis, ils se connaissaient déjà et cherchaient tous deux une colocation sans le savoir. C’est un ami commun qui les a réunis et ce fut plutôt une bonne idée puisque chacun a l’air d’avoir trouvé, avec son colocataire, chaussure à son pied. L’idée de la vie en coloc, pour eux comme pour la plupart finalement, c’est en grande partie une question financière : « tous les frais sont divisés par deux, c’est quand même intéressant » explique Maxence. La colocation, c’était aussi pour lui une sorte de nécessité : « en appartement, je ne peux pas vivre seul, je deviens fou » plaisante-t-il. Il a l’habitude d’un jardin et d’espace, un appartement, plus confiné, fermé il ne l’envisage que partagé, histoire de ne pas avoir l’impression de tourner en rond. Et puis avec Jean-Sébastien, ils sont un peu sur la même longueur d’onde « artistique ». Maxence aime bidouiller le son, Jean-Sébastien, lui, c’est le côté visuel. Alors dans l’appartement, ils ont dédié une pièce à leur passion : une bureau-atelier où ils peuvent bosser. Chacun de leur côté, les deux dalons ont déjà vécu des expériences de colocation plus ou moins réussies. Ils en ont retiré quelques leçons : « ce n’est pas forcément avec des gens très proches que cela se passe le mieux » explique Jean-Sébastien. Pour que ça marche, il faut en vrac « des tempéraments qui s’accordent, une confiance mutuelle, un timing équilibré : faire des choses ensemble mais pas tout le temps, savoir garder des moments à soi. » Côté organisation, ils ont tous deux trouvé un équilibre sans se fixer de règles particulières. « C’est la première fois que je fais une coloc sans établir de règles et ça fonctionne » raconte Maxence. Exit les règlements et emploi du temps concernant les courses, la vaisselle, le ménage : « Souvent quand il y en a un qui décide de faire du rangement, il essaie de motiver l’autre et en général, ça marche ». Du coup, continuer une colocation ensemble, ils l’envisagent tous les deux mais plutôt en maison pour gagner de l’espace habitable et un jardin. Et Maxence de préciser : « mais je verrais bien une colocation avec un peu plus de monde, à 3 ou 4 ».


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sport

NouveLLe vague en paddLe board LE PADDLE BOARD - OU « PLANCHE DE RAME » - SE DÉVELOPPE AUJOURD’HUI D’HAWAÏ À L’AFRIQUE DU SUD, EN PASSANT PAR LA CALIFORNIE, L’AUSTRALIE ET L’EUROPE. RENCONTRE AVEC LAURENT MOREL, LE SPÉCIALISTE DE CETTE DISCIPLINE DE L’EFFORT À LA RÉUNION. TEXTES ANNE ROCHOUX— PHOTO CHRISTOPHE PIT

C’

est à mains nues, à genoux et à la force des bras que Laurent Morel rame le long des côtes réunionnaises. Sa planche ressemble plus à un kayak de mer qu’à une planche de surf. D’une longueur impressionnante (5,40 m), elle file sur l’eau à bonne vitesse. Ce nageur confirmé, formateur en club de surf et sauveteur aguerri, aime partager ses connaissances et faire progresser petits et grands. « Il faut acquérir la technique pour avoir l’équilibre au départ. Ensuite, malgré les efforts physiques nécessaires, c’est une discipline ludique et gratifiante, idéale pour parcourir de longues distances » souligne ce passionné de sports de glisse, qui pratique cette activité depuis une quinzaine d’années. Il a participé trois fois à la course la plus longue du mond, celle qui relie San Sebastian à Cap Breton : 63 km de rame à mains nues ! La pratique du paddle board est originaire des îles polynésiennes, où les habitants

ont toujours navigué à la force des bras, que ce soit dans les lagons ou en haute mer. Au début du XXème siècle, alors que le surf était perçu comme une activité ludique, le paddle était déjà reconnu comme indispensable aux sauvetages en mer. « C’est la discipline reine de tous les sports de rame et d’endurance. A Hawaï, le paddle board est encore un mode de déplacement courant entre les îles. Certains parcourent ainsi jusqu’à 120 km » souligne Laurent. Ce sportif s’est initié à la pratique par le biais de la natation, du surf et du sauvetage côtier, trois activités qu’il pratique depuis son plus jeune âge. A l’adolescence, ses vacances dans le Sud-Ouest confirment sa passion pour la mer. A l’âge de 18 ans, il quitte définitivement la banlieue parisienne pour s’installer dans le pays basque, avant d’atterrir à La Réunion. La discipline n’a pas encore la place qu’elle mérite dans l’île, mais les rassemblements organisés par Laurent Morel font peu à peu le succès de cette activité nautique que l’on peut pratiquer, en initiation, dès l’âge de six ans.

RENDEZ-VOUS DÉCOUVERTE : LE QUIKSILVER OCEAN RACE 2011 > Quand ? Le 24 avril, course de paddle board, de stand up paddle (debout), de kayak de mer et de pirogue, en deux parcours : 11 et 22 km. De 8 heures à midi : course adultes (rendez-vous à 7 heures pour les participants) L’après-midi, relais marmailles et initiation. > Où ? Devant le Saint-Leu surf club > Contact : Team Quiksilver Laurent Morel, 0692 75 33 11



portrait

Mounawar comorien du monde

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portrait

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BUZ BUZ A VOULU RENCONTRER MOUNAWAR. AVEC SA GUITARE, IL JOUE UN REGISTRE PEU HABITUEL DANS NOTRE RÉGION : DE LA FOLK. ENFIN, POUR L’INSTANT, C’EST CE QU’IL FAIT. LE MUSICIEN « SUIT LE VENT » ET SES ENVIES, S’INSPIRANT DE SA VIE, DE SES RENCONTRES ET PRÔNANT ÔNANT LA TOLÉRANCE. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTO CHRISTOPHE TOPHE PIT

F

aire parler Mounawar de Mouwanar n’a pas tout de suite été évident. Ce n’est pas que l’homme refuse de se raconter mais la conversation a plutôt commencé par la musique qu’il aime : « j’adore ce type-là » (Nosfell), « j’ai eu la chance de rencontrer Daby Touré », « eux c’est des fous ! Ils font des trucs géniaux » (Sound Of Noise). A ce rythme-là, on a passé l’après-midi à écouter de la musique. Il a été dur pour ce drogué de son de ne choisir que cinq chansons pour sa play-list. Sans surprise, il nous annonce « j’aime beaucoup de musiques différentes » même si en ce moment, les sonorités sont plutôt rock. Enfin arrive t-on à parler de Mounawar. Il naît aux Comores, il y a 29 ans. Son père vient de la Grande île, sa mère d’Anjouan Elle a beaucoup travaillé à Madagascar. De ce mélange d’îles et par son installation avec sa compagne et sa fille à La Réunion, Mounawar a développé le sentiment d’être « de l’océan Indien, de la terre, e, partout où je vais je me sens bien n» nous confirme-t-il. Et la musique que dans tout ça ? « Je suis né danss cet environnement, mon père était it chef d’orchestre d’un « Twarab » » (les groupes de musiciens qui animent les mariages aux Comores)) Il raconte que depuis tout petit, il assistait à leurs répétitions. Grâce à eux, il s’est mis à la basse et à la batterie. Son premier déclic arrive lorsqu’il a 12 ans : le bassiste du Twarab ne peut assurer une tournée et on propose ose à Mounawar de le remplacer au pied ed levé : « ce fut ma première véritable aventure musicale, c’est là où j’y ai vraiment ment pris goût ». Plus tard, il se lance dans ns des études « normales » : il fait deux ans de droit français à Madagascar mais is « ce n’est pas ça que je voulais faire ». Il rentre alors aux Comores, annonce e la nouvelle à ses parents et « se donne les moyens de faire de la musique ». Il commence doucement et travaille le avec de petits groupes mahorais et une compagnie à la mise en scène de texte exte en musique. Mounawar a conservé ce lien avec le théâtre, arrangeant la musique pour le dernier spectacle du théâtre des Alberts : « « Tigouya, Lo margouya té i vé alé voir la mér » dont la prebibliomière aura lieu le 19 avril à la biblio

thèque Départementale de Saint-Denis. En 2006, Mounawar arrive rive à La Réunion, et s’inscrit au Conservatoire. vatoire. Il y fait une très belle rencontre : son professeur de musique indienne. Pendant deux ans, il s’enrichit musicalement ement : « j’ai compris le principe de respiration, iration, de relance et de contre-temps, c’est pour cela qu’aujourd’hui, je joue oue plus avec ma guitare, je tape dessus notamment ». Les rencontres s’enchaînent nt ainsi que les expériences. Mouwanar ar a travaillé avec Jean-Laurent Faubourg g qui lui a appris à utiliser sa présence ce et à « voir autrement la scène », il croise se aussi Maalesh des Comores qui l’a « poussé à continuer ce métier ». La liste e pourrait être encore longue. Mouwanar ar aime raconter ce que chacun lui a appris et notre page de portrait ne suffi-

“J’ADORE RENCONTRER RENCONTRE D’AUTRES CULTURES” CULTUR rait pas à énumérer tous to ceux qu’il a eu plaisir à fréquenter. Ce que retient l’artiste, c’est que chaque chaq rencontre l’a aidé dans son processus processu de composition et à éviter qu’il ne « s’enferme trop dans son s univers ». Peu à peu les choses s’enchaînent : en 2007, il est finaliste du prix 2 de la musique musiqu de l’océan Indien. En 2008, découverte du printemps de Bourges, et au moment mome de notre entrevue, il vient d’apprendre qu’il est le Lauréat 2011 des d’appren Afro Pétites. Pé Alors pourquoi pas encore de producteur ou o d’album ? Le second est en route et Mounawar espère le sortir en sepM tembre. Pour la question du producteur, tem il nous répond « je veux être libre, j’attends une proposition décente, je ne veux surtout pas qu’on vienne me dire quoi faire dans ma musique », mais « je ne suis pas idiot, même si je prends mon

SA PLAYLI PLAYLIST

So Kalm Kalmery

Hey ! Ma Mama Lisa

NNosfell

The ggrinning tree

Sound of Noise Sou

Music for One Apartment and Six drummers

Angra

Nova Era

Fabrice Legros Rèv.

temps, temps je suis ouvert à toute possibilité car je ne travaille pas seul et tous les gens ge autour de moi doivent aussi pouvoir vivre de leur travail. C’est important la v reconnaissance dans ce métier ». Pour l’instant, il s’auto-produit donc par le biais de sa compagnie Maecha Metis (soutenue par la Région, la Drac, le Département et la ville de St-Paul). Et son inspiration côté texte, où la trouve-t-il ? « J’évoque l’intolérance, la violence et comment le racisme peut naître à cause de simples bouts de papiers ». Ainsi nous raconte-t-il l’histoire des Comores, si proches géographiquement et pourtant si loin dans la connaissance : « dans ma vie, j’ai connu deux guerres civiles et j’y ai perdu des gens ». En 1997, avec une demi-douzaine de jeunes, il a servi de bouclier humain à des militaires. Mais « je me suis posé les bonnes questions pour me faire du bien » et « n’allez surtout pas me faire passer pour une victime, aujourd’hui, je suis heureux, la musique me guide ». Alors comme on ne voudrait pas énerver le monsieur, on lui laisse le mot de la fin « tu peux faire de la musique pour guérir, ou encore pour faire rêver, enfin aussi pour bouger les gens, moi j’aimerais que dans mon son, il y ait un peu tout ça, qu’on s’y sente bien ».

LES PROCHAINES DATES 19 AVRIL : Arrangement pour « Tigouya » Lo margouya té i vé alé voir la mér ». Spectacle du Théâtre des Alberts – Bibliothèque Départementale de Saint-Denis. 19 MAI : Concert au Quai Branly. 24 JUIN : Concert au K avec Mikéa.


escapade e es esc sca ca ap pa ad ade de e

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Un week-end d'enfer MARRE DE LA ROUTINE PLANPLAN : BOUCHONS-BUREAU-DODO ? ENVIE DE CŒUR QUI S’EMBALLE, DE MUSCLES QUI TIRAILLENT ET DE DOUCEUR DE VIVRE AUSSI ? BREF ENVIE DE SE SENTIR VIVANT AUTREMENT ET POURQUOI PAS ENTRE POTES. IL PARAÎT QUE PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON RIT… DANS L’AIR, SUR L’EAU, CÔTÉ PLAGE OU CÔTÉ MONTAGNE, BUZBUZ VOUS A CONCOCTÉ UN WEEK-END D’ENFER. C’EST PARTI ! TEXTES VÉRONIQUE LAURET— ILLUSTRATIONS NOÉMIE BRION

VENDREDI

on pLonge

On oublie les sonneries stridentes du téléphone, les mails toujours urgents et la paperasse qui s’entasse. Pour commencer, c’est sous l’eau qu’on a rendez-vous avec les copains. Départ du port de Saint-Gilles pour une plongée pas tout à fait comme les autres. En plus de la combi, les palmes et la bouteille, on se munit d’une lampe car on va se la jouer « Grand Bleu » en découvrant le dessous de l’océan version nuit.

Si la plongée de jour recèle déjà bien des trésors, en mode nuit le monde de Monsieur Cousteau prend encore une nouvelle dimension. Comme si on était tout à coup admis dans un univers secret, caché au plus grand nombre. Sensations décuplées et zénitude assurée. Après ça, il ne reste plus qu’à faire de beaux rêves. Où ? Bleu Marine Marina de Saint-Gilles. Tel : 0262 24 22 00. Site : www.bleu-marine-reunion.com Combien ? 55€ Le conseil sécurité : le niveau 1 est requis pour la plongée de nuit.


SAMEDI

on grimpe

Envie de se dégourdir… les bras tout en profitant de l’air marin. Voilà la solution toute trouvée : une petite traversée de bloc du côté de Boucan Canot. Où ça, où ça ? Boucan Canot : sa plage, ses vagues, ses strings et son bloc d’escalade. Face à la mer, tournez la tête à gauche, le gros rocher noir là-bas… Il suffit de le contourner pour y trouver de quoi amuser les bras d’escaladeurs les mieux aguerris. Car si cela n’a l’air de rien parce que pas très haut, c’est plutôt sportif : pas de corde et une progression qui demande du muscle. Au-dessous, du sable pour amortir les chutes. De quoi se mettre en jambes, enfin en bras pour débuter la journée. Quelques étirements, un plongeon dans les vagues pour se détendre et hop !, on est prêts à enchaîner. Où ? A Cap Homard sur la plage de Boucan Canot Le site à consulter pour les spots d’escalade : www.escaladereunion.com Le conseil sécurité : toujours grimper à deux, c’est plus sûr et pratique en cas de mauvaise chute.

on descend

Rendez-vous au centre ville de Saint-Gilles et départ pour les hauts. Ben oui avant de descendre, va bien falloir monter. Un tour en navette pour un départ du point de vue de Mafate au Maïdo à 2200 m d’altitude. On enfourche les VTT, bien arnachés et hop, c’est parti pour 3 heures de descente impressionnante sur les fougueux destriers. Plutôt téméraires, on a choisi l’option Méga et faut bien avouer que c’est à la fois sportif et technique ! Mais quel plaisir de voyager dans les paysages de la Réunion, entre forêts, montagnes et champs de cannes au plus près de la nature. Ça secoue mais ça vaut le coup ! Où ? Descente VTT-Télénavette – 3, rue Saint-Alexis, Saint-Gilles les bains. Tél. 0692 21 11 11. Site : www.descente-vtt.com Combien ? 80€ (avec location matériel et retour en bus), 90€ avec protection dorsale, 55€ si vous disposez de votre matériel (VTT + protections) Le conseil du pro : l’idéal pour ce genre de descente est un VTT tout suspendu.


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On se rassure les uns les autres : « aller se jeter comme ça dans le ciel, on n’a pas idée ! ». Ouis mais l’envie de voler est la plus forte. Et puis des hauts de Saint-Leu, l’envol se fait en douceur, sans impression de se jeter dans le vide sans espoir de retour. Avec l’option choisie, on va même pouvoir être (presque) maître à bord : vol Roocky pour se transformer en roi des airs.

Oh mais on plane, surmontant montagne et mer : le grand frisson quoi ! Tellement qu’on voudrait ne plus jamais atterrir et rester là, la tête dans le ciel au-dessus du monde qui grouille en bas. Rien de tel pour renouer avec soi en toute plénitude. Mais la plage se rapproche… déjà ? On n’a pas vu le temps passer et on est prêt à redécoller !

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DIMANCHE

on voLe

Où ? Bourbon Parapente Concept Rond-Point nord de Saint-Leu, 4 rue Haute – Saint-Leu. Tél. 0692 875 874. Site : www.bourbonparapente.com Combien ? Le vol Roocky : 80€ (20 min) Le conseil sécurité : si l’on peut plonger après un vol en parapente, le contraire est totalement déconseillé. Le bon plan : 10% de remise si vous réservez en ligne.

on gLisse

Le Stand-Up Paddle En lacs, en pleine mer, dans les spots de surf… rien n’arrête le stand-up paddle ! Nous c’est dans le lagon qu’on a choisi de glisser du côté de La Saline. Mais c’est quoi le stand up paddle ? Une grande planche, une pagaie et de la glisse pratiquée assis ou debout. Sûr que vous en avez déjà croisé sur le lagon. Tranquille en rando sur l’eau ou plus sportif dans les vagues des surfeurs, le stand-up paddle, c’est la même impression que le surf, le long board et la planche à voile réunie. Bon là, on la joue cool en rando sur le lagon, en respectant les barrières de corail, histoire de ne pas faire de dégâts avec nos pagaies. On croise des familles en goguette : y’a pas d’âge pour le stand-up paddle et même pas besoin d’être sportif. Ça nous repose ! Où ? Location de planches pour le stand-up paddle à Planch’Alizé ou à La Petite Vague à La Saline. Et si vous devenez accro, vous pouvez vous procurer votre propre matériel chez Bourbon Marine (à côté aquarium de Saint-Gilles). Le conseil environnement : respectez les zones délimitées dans le lagon pour éviter d’abîmer le corail. L’info en + : le premier club de stand up paddle a vu le jour le 1er janvier 2011. Pour les rejoindre, consultez la page Facebook SUP RUN ou contactez Jean-Charles Bray au 0262 24 45 05.


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escapade e es esc sca ca ap pa ad ade de e

Oeuf Maisonnette

. Avant de se quitter et de retourner au stress du quotidien, un petit détour par la case apéro. Oui mais pas n’importe où : en pleine mer avec coucher de soleil en version cinémascope. Une occasion rêvée de finir de se créer de beaux souvenirs en toute plénitude. Les yeux dans le ciel et la mer qui s’enflamment, c’est quand même une belle façon de clore ce week-end d’enfer, non ? Où ? Le Grand Bleu – Ilot du port de Saint-Gilles-les-Bains. Tél. 0262 33 28 32. Combien ? Formule Apéritif au coucher du soleil : 24€/personne.

Pensez à vos chocolats de Pâques !

Lapin Juju NOS BONNES ADRESSES

on admire

Un petit creux VILLA VANILLE : une carte impressionnante entre salades, grillades et autres plats élaborés. Il y en a pour tous les goûts dans une ambiance conviviale. 69, rue du lagon – Saint-Leu. Tél. 0262 34 03 15. CHEZ STÉPHANIE : envie de cuisine créole traditionnelle ? RDV au centre ville de Saint-Leu dans la case de Stéphanie. On a presque l’impression d’être en famille ! Et on vous conseille le civet zourite : un délice ! 135, rue du Général Lambert – Saint-Leu. Tél. 0262 34 89 30. LA PETITE VAGUE : les pieds dans l’eau, c’est l’endroit idéal pour déguster un tartare de thon ultra frais dont le restaurant a fait sa spécialité. 70, rte Trou d’eau – La Saline les bains. Tél. 0262 59 79 73.

Un bon dodo CASES COULEUR : le dépaysement dans les hauteurs avec vue sur mer et une plongée dans la vie créole. Des cases colorées et un vaste jardin pour se poser. Possibilité de louer une grand villa pour 6 personnes. 51, chemin de la Pépinière – Pointe au Sel les hauts – Saint-Leu. Tél. 0262 55 75 55 ou 0692 66 82 96. CHEZ MARIE-JOSÉE : 2 villas de plain-pied pour se reposer entre deux journées sportives. A proximité de la plage et des commerces. 78, chemin Summer 1 – Saint-Gilles-les-Bains. Tél. 0692 34 89 30.

Lapin Séraphin


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La maison des prouep sses

IL Y A ENCORE UN AN, LA MAISON DE BOISVILLIERS ATTAQUÉE PAR LES TERMITES S’EFFONDRAIT TRISTEMENT. AUJOURD’HUI, L’HÔTEL-RESTAURANT LA VILLA ANGÉLIQUE RESPLENDIT DANS UN JARDIN CRÉOLE PRÉSERVÉ. C’EST AINSI QUE PATRIMOINE ET MODERNITÉ SE CONJUGUENT BRILLAMMENT. TEXTES BÉATRICE BINOCHE - PHOTOS CHRISTOPHE PIT

R Le restaurant

Nos chroniqueurs/testeurs vous en parlent très vite. La carte proposée nous a paru alléchante, la terrasse ombragée agrémentée d’un jardin vertical et de brumisateur, parfaite pour un dîner sous les tropiques

Villa Angélique ★★★★

affilié à « Auberges et bistrots de France ». Hôtel : 5 suites (210 à 295 € la nuit selon la saison), 5 chambres (165/180 €). Restaurant : 65 couverts dont 30 en terrasse / bar. Ouvert tous les jours midi et soir 39, rue de Paris, Saint-Denis Tel : 0262 48 41 48 www.villa-angelique.fr

assurant de savoir que comme malheureusement beaucoup de nos vieilles dames créoles, cette maison ne terminera pas sa longue vie requalifiée en bureaux ou en lieux « de culture patrimoniale ». On va y manger, dormir, rêver, flâner, se détendre, rire... on va la vivre, la respirer. cloche, elle n’est pas dédiée Elle n’est pas sous cloche à une autre fonction que celle pour laquelle elle est sortie de terre, elle existe. Vous avez dû la voir pousser ces derniers mois, si vite que l’on s’en étonnait tous. Entre l’idée du projet en 2008 — ce rêve d’Angélique et Jacques Tanguy — sa mise en œuvre, le début des travaux et leur livraison, il ne s’est déroulé que trois années dont moins d’une pour la construction. Les puristes, respectueux du savoir-faire acquis, apprécient que l’on ait choisi de la reconstruire « en tout bois », en préférant des essences locales ou exotiques. Vous savez, celles qui résistent à notre climat et en tempère les ardeurs, celles qui se patinent, qui grincent aussi, qui demandent à être chevillées, cirées…


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D’une maison à l’autre

A l’origine, la propriété s’étendait de la rue de l’Arsenal (actuelle rue Roland-Garros) jusqu’à la rue Sainte-Marie. En 1808, une première maison est construite sur la partie nord du terrain. En 1893, Alphonse Aubinais construit la maison connue aujourd’hui sous le nom de maison de Boisvilliers et ses dépendances. En avril 1923 Julien Dupont embellit la façade d’un bow-window et décore l’intérieur de faux-plafonds. A partir de juin 1962, Henria de Boisvilliers occupe la maison. Elle en sera la gardienne vigilante. Cette délicieuse vieille dame, première femme chirurgiendentiste de la Réunion, s’est battue pied à pied pour que sa demeure ne disparaisse pas. En novembre 1994 elle écrit à l’architecte des bâtiments de

Le raffinement des façades respectées dans leur intégralité peintes dans un camaïeu de gris chauds et froids) accompagne une réinterprétation des espaces intérieurs proposant une circulation harmonieuse. L’intégration d’un ascenseur se fait judicieusement à l’arrière de la maison. Les cuisines se retrouvent comme au tan lontan dans la longère et le jacuzzi, traité comme un bassin, apporte fraicheur au coin de détente appuyé sur les murs en bardeaux. Point de verrues du genre antennes ! climatiseur ou antennes! La maîtresse des lieux n’a pas souhaité confier la décoration à un architecte d’intérieur. Elle s’est fait confiance, chinant des meubles de la Compagnie des Indes, y associant des éléments plus récents de facture « indiano-tropicale », des assises et luminaires contemporains. Les tissus viennent de la maison Léa d’Aubray. Quelques lithographies de Roussin ponctuent les murs et donnent à l’ensemble une atmosphère créole. La décoration – au fond plutôt « classique » – est revigorée par l’usage du rouge qui souligne de fleurs les agencements des pièces de réception, couvre le sol en béton des douches à l’italienne et illumine le

France pour obtenir l’inscription de sa maison. “J’aurai à cœur de savoir qu’elle ne sera pas démolie et remplacée par des blocs de béton.” Le 29 mars 1996, la maison de Boisvilliers est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Yves Augeard fait droit à la requête d’Henria de Boisvilliers. “L’extrême raffinement de l’architecture et du jardin créole illustre à merveille la symbiose de l’ordonnancement néoclassique et du décor romantique des villas créoles de la fin du XIXe siècle.” Sont inscrits, la villa, le jardin, où en 1991, l’association Jardins créoles avait répertorié plus de 400 plantes rares, les clôtures, le barreau, la terrasse et les dépendances. In « Monuments historiques, Saint-Denis », Mairie de Saint-Denis, Océan Editions, 2005

lustre Murano qui depuis le hall, la nuit, interpelle le passant. Attentive au confort de ses hôtes, La Villa Angélique propose miroir de courtoisie dans les salles de bains (un luxe auquel on devrait songer plus souvent, la population vieillissant !), machine à expresso, télévision et wifi dans chaque chambre. Celles-ci offrent une atmosphère feutrée due en grande partie aux parquets en tamarin. Le romantique jardin créole aux 70 espèces endémiques est plaisant et soigneusement préservé. Quelques aménagements en deck et terrasses y autorisent une circulation agréable. Un jardin vertical agrémente l’espace terrasse tout en le préservant du bruit de la rue Roland Garros. Un second jardin vient emballer la cage d’ascenseur et répond aux murs en bardeaux et en bois qui le jouxte. Il fallait la volonté de Madame Henria de Boisvilliers, la passion de deux jeunes Réunionnais — Angélique et Jacques Tanguy — le soutien de l’Etat et le talent de l’architecte Denis Masson pour que cette maison soit debout et nous devienne contemporaine par l’intégration intelligente de toute la technicité du XXIe siècle. Bravo.

Fauteuil extérieur Butterfly 582 €

Lampe de bureau Kelvin Led par Flos 356 €

Rocking chair Eames Rar par Vitra 519 €

Chaise Masters par Kartell 167 €

Chaise Snow par Pedrali 79 €

Chaise Sparkling par Magis 150 €

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29 rue Amédée Bédier designstore@cest-clair.fr 97400 Saint-Denis www.cest-clair.fr Tél. 02 62 20 92 50


ESTELLE : SHORT ET VESTE «GUESS» CHEZ ANTIDOTE (ST-DENIS) SAC «LES TOURISTES» CHEZ CRASY LIBELLULE (ST-GILLES) ECHARPE RENARD ET FLEUR EN VELOUR CHEZ SIMONE COLLIER ET BOUCLES D’OREILLES «STATU QUO» CHEZ BY TUSCANE (ST-DENIS) CHAUSSURES «CASTAGNIER» CHES ELLES (ST GILLES) GUÊTRES, CHAPEAU EN FEUTRINE ET TOP RAYURE CHEZ LOLAK10 (ST-DENIS ET ST-PIERRE)

La mode 38

MANNEQUINS ESTELLE & ROMAIN / BB AGENCE PHOTO CHRISTOPHE PIT / STYLISME FLORENCE BLANC MAQUILLAGE FLORENCE DE LAUNAY


ROMAIN : SHORT «WEZC» ET VESTE «KULTE» CHEZ SO HYPE (ST-DENIS) CHAUSSURES «SCHMOOVE» CHEZ UNLIMITED (ST-DENIS) BAGUE «DORIANE BANDOL» CHEZ BY TUSCANE (ST-DENIS) MONTRE «TDYWATH» CHEZ ELLES (ST-GILLES) LES CHAUSSETTES DE LARCHI-DUCHESSE CHEZ LOLAK10


carnet de voyage

ZONE DEE TURBULENCES OUBLIÉE, LA VIEILLE EUROPE, ZONONS DANS LA ZONE... DÉPART GILLOT, VOL AIR AUSTRAL 4H30... TRANSIT JOHANNESBURG... 1H30 CAPE TOWN... LOCATION DE VOITURE, TOUT EST PRÊT AVANT LE DÉPART, OF COURSE ! UNE RUBRIQUE DE FLORENCE BLANC

Accordons-nous les pingouins, les requins, la table montain, Robben island et la pointe, c’est à gauche... Nous, on part à droite, dans l’œil du cyclone.

Cape Town Direction centre ville, Long Street. UN P‘TIT CREUX Pour commencer passage chez Daniela’s... Hand crafted chocolates... Macarons... Boutique cake, chez Daniela’s la gourmandise c’est capital... Délicieusement décadent, on ne peut résister à cette framboise flottante et hum... Le Cape... Daniela’s spécule sur nos vices et elle réussit délicieusement ! www.danielas.co.za

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carnet de voyage

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DÉCOUVRIR Bon hop, balade.... petit pas, petit pas, petit pas... Là, nous sommes en zone de turbulences ! Galeries d’art, bars de nuit, créateurs, concept stores, clubs, restos, c’est hipe, chic and choc à tous les étages...

De la culture plein les yeux... Direction Focus Contempory, galerie contemporaine d’art sud africain... Coup de cœur pour Karin Miller. www.focuscontemporary.co.za | www.karinmiller.co.za Jessica Rushmere, française basée à Cape Town… Relooking «french touch».www.yourstylebyjessica.com Monkeybiz... Une association pour personnes défavorisées, l’artisanat sud africain revisité. www.monkeybiz.co.za Club Voom Voom… In, hipe, cosmopolite, ici ça brasse, ça groove à tout va... Monté par DJ Spider, ce club nous propose tout ce se fait en musique alternative, Jazz, Funk et Hip Hop à la latine Kicks, Brazilian Beats, et électro... 100% éclectique, si vous passez dans le coin, halte obligatoire ! Voom Voom Club. 70 Loop Street Cape Town www.myspace.com/clubvoomvoom

Un p’tit SAS en RAS, pour les «temps morts»... Shine! Shine! Elle, vraiment alors elle, elle m’enlève les mots de la bouche... Tracy Rushere est designer, graphiste. Le ton est donné, tout en couleur, elle raconte des histoire sur ses tissus. Mandela, la Vierge Marie, Obama... Et bien sûr Rose Marie... Pop, humour et créativité, un univers brillant qui donne envie de danser, ou de chanter peut-être ? www.shineshine.co.za S’INSTALLER Daddy Long Legs... Self-Catering Apartments. nts. Appartement pour deux, pour quatre. Indépendance garantie, cuisine, chambre TV, machine à laver... comme à la maison... Et si on restait, hein chéri ? Si duo d’amoureux direction Grand Daddy... Entre toits et pois, Grand Daddy, 4 étoiles trés abordable. Dans un Hôtel style classic, Jody Aufrichlig et Stephen Batho ont installé des campements trés urbains sur les toits, caravanes Airstream... Sur le toit... OUH ! décorées par des artistes locaux dont une tout en pois bleu canard... Puis le bar Daddy Cool, le resto... petit dej. very delicious... Incontournable. www.daddylonglegs.co.za y www.granddaddy.co.za gr n d

EAT’N DRINK Café Mozart… Petite pause déjeuner... petite terrasse sous les arbres, on se croirait à Montmartre ! Le groupe Zingara a restauré et ressuscité nombre de restaurants de la ville historique. Le Sidewalk Café, Café Mozart, Café Paradiso et le Bombay Bicycle Club font tous partie de la famille de Madame Zingara. Avec le même esprit «magic circus-bohème chic» !? À découvrir. 37 Church street | City Centre | Cape Town | +27 (0) 21 424 3774 www.madamezingara.com Sky Bar…17h30, 20h, coucher de soleil, musique lounge... Un bassin de nage de 4m x 2 pour faire des pieds dans l’eau. www.thevillagelodge.com Facebook : SKY Bar @ The Village Lodge UTILE : Alliance française de Cape Town, 155, Loop Street | Cape Town Vlaeberg 8018 Tel +27 - (0)21 423 5699 capetown@alliance.org.za | www.alliance.org.za


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INGRÉDIENTS • Une noix de coco • ½ litre de lait • 75O g de sucre • Une gousse de vanille (fendre les graines et les gratter à l’aide d’un couteau) • Colorant facultatif.

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LE MÉLANGE LAIT ET COCO « SAUTILLE »PAS MAL PENDANT LES 20 À 30 MINUTES PENDANT LESQUELLES ON TOURNE À FEU VIF… MUNISSEZ-VOUS D’UN GANT POUR ÉVITER DE VOUS BRÛLER LA MAIN. VOUS POUVEZ REMPLACER LA GOUSSE DE VANILLE PAR QUELQUES GRAINES DE CARDAMONE FINEMENT PILÉES, OU PAR DU CAFÉ. SI VOS BONBONS COCO SONT BIEN SECS, VOUS POUVEZ LES CONSERVER QUELQUES JOURS DANS UNE BOÎTE HERMÉTIQUE.

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Les rendez-vous de piLs

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on sort !

Jean-Luc Trulès Emmanuel Genvrin

FESTIVAL

Leu Tempo Festival

Du 11 au 14 mai à Saint-Leu 13ème édition pour le festival saint-leusien aux spectacles résolument différents. Indoor ou outdoor : 4 jours pour plonger dans la création tout azimut entre danse, cirque, théâtre, marionnettes et humour déjanté. Et cette année, Leu Tempo rime plus que jamais avec création péi ! Le festival sera l’occasion de découvrir ce que nous ont concocté la compagnie Danse en l’R avec la complicité des Fouzulu, Sergio Grondin et ses dalons du Cabaret de l’Impossible, le collectif Zong et son inclassable performance entre musique, slam et vidéo, la talentueuse équipe de Soul City et la chorégraphe Valérie Berger. On en a déjà le tournis !

FESTIVAL

Cinémarmailles

Du 6 au 10 mai à Château Morange Le mois de mai rime avec vacances scolaires alors histoire que nos bambins ne s’ennuient pas, La Lanterne Magique leur concocte depuis des années un festival rien que pour eux. Entre projections de courts, moyens, longs-métrages et ateliers en tout genre, le site de Château Morange se transforme en gigantesque salle de découvertes et de jeux créatifs. Cette année, faites du bruit puisque le thème retenu est « Musique et son » et l’invité du festival, Loïk Burkhardt, génial bidouilleur de sons qui a plus d’une création à son actif. Si on vous dit « La prophétie des Grenouilles » ou « Mia et le Migou »... Eh bien l’homme de l’ombre qui y fait du bruit, c’est lui ! A ne pas rater non plus « L’odyssée de Rick Le Cube », un ciné-concert signé Sati et la 1ère édition du Prix Cinémarmailles qui met à l’honneur les réalisateurs en herbe.

FESTIVAL

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Vendredi 6 mai 20h à la Halle des Manifestations du Port Dimanche 8 mai 20h en plein air à la plate-forme de Stella Matutina Mercredi 11 mai 20h à la salle Gramoune Lélé de Saint Benoît Samedi 14 mai 20h aux Trois kiosques de la Plaine des Cafres

Tous à l’opéra ! Entrée libre Après Maraina, Jean-Luc Trulès et Emmanuel Genvrin proposent

CHIN

Un conflit sucrier à La Réunion en 1955 Monsieur Roger fait appel aux Rouges pour sauver son usine de Bel Air. Un monde nouveau nait des événements mais sa fille Elisabeth connait un destin tragique. 52 participants : 7 solistes de Métropole, Chine, Guadeloupe, Martinique, Madagascar, 21 choristes de La Réunion et Madagascar, 24 musiciens de l’océan Indien et de l’orchestre de l’opéra de Massy avec la participation exceptionnelle de Guo Gan (Ehru chinois). Composition et direction musicale Jean-Luc Trulès / Livret et mise en scène Emmanuel Genvrin / Scénographie Hervé Mazelin / Costumes Laurence Julien / Décors Térésa Small / Direction des chœurs Landy Andriamboavonjy / Rôle de l’enfant Loan Gagneur. Avec :

Les Déboussolés

Du 22 au 30 avril au Téat Plein Air et en Téat Changement d’Air sur le TCO En avril les cieux de l’ouest vont résonner des notes jazz et électro des invités de la deuxième édition des Déboussolés. Festival éclectique, véritable tour du monde musical : la trompette du sud-africain Hugh Mansekela, le métissage sino-réunionnais

Heng Shi (Chin)

A. M. Werster J. P. Courtis (Elisabeth) (Mr Roger)

A. Ugolin (Rézéda)

K. Bouzra (Charles)

J. Michalon (Darma)

H. Razafindrazaka (Héva)

« On s’incline devant l’originalité, voire le culot de l’entreprise. Emmanuel Genvrin signe là un livret puissant et complexe » Opéra magazine « Jean-Luc Trulès nous livre une partition moderne à l’ambiance musicale quasi cinématographique » Le JIR « Comment ne pas saluer la qualité et l’ampleur du travail accompli » Témoignages « Chin, opéra métissé et provocateur. Remarquable » Le Quotidien

de Chinorun, la voix jazzy de Mina Agossi, l’étonnante fusion de Kazz à Swing et Malkijah, le tango revisité et ô combien célèbre de Gotan Project, l’inclassable Médéric Collignon, la performance signée Zong & Valérie Berger, le duo de pianos d’Antoine Hervé & Mahay Déra et le son endiablé d’Aronas. Et encore on ne vous dit pas tout ! De quoi perdre joliment le Nord, non ? Le théâtre Vollard est soutenu par la Mairie de Saint-Denis et la tournée Chin particulièrement aidée par la Région Réunion.


Les rendez-vous de piLs

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FESTIVAL

Danse Péi

Du 29 avril au 8 mai sur 4 communes du TCO. Nouveau venu dans le paysage culturel réunionnais, le festival Danse Péi envahit la commune du TCO en dansant. Le coup d’envoi de ce festival international de danse en paysage urbain sera donné lors de la journée internationale de la danse et ouvrira sur dix jours consacrés à la création chorégraphique sous de multiples formes (danse aérienne, danse contemporaine, danse–théâtre, hip-hop, techniques traditionnelles) entre spectacles en plein air et ateliers de formation ouverts aux danseurs professionnels comme aux amateurs.

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Viens avec moi dedans, écoute comme je suis presque nue. Les 3, 6 et 7 mai au Théâtre Les Bambous et pendant Leu Tempo Festival

Où l’on retrouve le talent créatif de Zong mais pas tout à fait comme on le connaît ! Comment définir la nouvelle création du collectif Zong et de leur complice metteur en scène Ludovic Fouquet ? Concert-vidéoperformance : voilà c’est un peu tout ça à la fois. Un concept qui met artistes et public en boîte, comme pour mieux encore évoquer l’enfermement dont il est ici question. Entre textes, vidéos et musique, c’est à une véritable expérience sonore et sensorielle le collectif Zong pour une performance originale qui interroge le processus de création. Attention, expérience inédite ! FESTIVAL

Cinémarmailles

Du 6 au 10 mai à Château Morange Le mois de mai rime avec vacances scolaires alors histoire que nos bambins ne s’ennuient pas, La Lanterne Magique leur concocte depuis des années un festival rien que pour eux. Entre projections de courts, moyens, longs-métrages et ateliers en tout genre, le site de Château Morange se transforme en gigantesque salle de découvertes et de jeux créatifs. Cette année, faites du bruit puisque le thème retenu est « Musique et son » et l’invité du festival, Loïk Burkhardt, génial bidouilleur de sons qui a plus d’une création à son actif. Si on vous dit « La prophétie des Grenouilles » ou « Mia et le Migou »... Eh bien l’homme de l’ombre qui y fait du bruit, c’est lui ! A ne pas rater non plus « L’odyssée de Rick Le Cube », un ciné-concert signé Sati et la 1ère édition du Prix Cinémarmailles qui met à l’honneur les réalisateurs en herbe. CONCERT

Nouvelle voie de la chanson française

Les 20 & 21 mai au Téat Plein Air - Badamier Ils ne sont pas classés au Top 50, ils ne sont pas nominés aux Victoires de la Musique et pourtant ces sept mercenaires de la chanson française gagnent à être connus. Ça tombe bien, les Théâtres Départementaux leur ouvre une scène sous les étoiles saint-gilloises pour deux soirées bercées par les mots et les sons de Robi & my friend Jeff, Greg Gilg, Bertrand Belin, Wladimir Anselme, Arlt, Alexandre Varlet et JP Nataf. Textes ciselés et mélodies choisies à découvrir pour tous les amoureux de poésie musicale. On dit sept fois oui !

CONCERT

Staff Benda Bilili

En concert au Kerveguen le 15 avril et au Kabardock le 16 avril Staff Benda Bilili, le film à découvrir au cinéma Casino du Port les 12 et 13 avril et au Séchoir le 14 avril. Rien de tel pour visiter le Congo au plus proche de la réalité qu’un concert des Staff Benda Bilili. Des musiciens cabossés par une vie qui ne leur fait pas de cadeau, des hommes qui malgré tout font danser aussi bien les enfants de Kinshasa que le reste du monde. Une énergie à toute épreuve et un son soul-funk-ragga inégalable. Et pour les découvrir à la Réunion, deux concerts et un film à ne rater sous aucun prétexte !

THÉATRE

Le vrai sang

Du 19 au 21 mai au Théâtre du Grand Marché Accueillir une pièce de Valère Novarina est toujours un événement dans le milieu du théâtre. Quand, en plus, l’homme derrière les mots nous fait l’honneur de venir en

personne présenter sa dernière création qu’il vient de mettre en scène au théâtre de l’Odéon, c’est l’ébullition. Parce que Novarina, c’est l’art du langage à l’état pur. Le français, « la plus belle langue du monde, parce que c’est à la fois du grec de cirque, du patois d’église, du latin d’arabesque, de l’anglais larvé, de l’argot de cour, du saxon éboulé, du batave d’oc, du doux-allemand, et de l’italien raccourci » et il en a fait un jubilatoire terrain de jeu et d’expérimentation. Alors quand langage et corps se mêlent et se répondent, ça donne Le Vrai Sang et là-dessus, on ne peut coller aucune étiquette.


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AVRIL 1er avril Ciseaux, Papier, Caillou (théâtre) au théâtre du Grand Marché à 20h Markousov (rock) au Téat Champ Fleuri Karo Kann à 20h Seb the player (DJ set) aux Pot’irons à 20h Rocksteady Sporting Club à L’Ilôt à 21h

2 avril Ker Faya sound system aux Potirons à 20h Max Lauret (séga) au Téat Plein Air à 20h

5 avril La 4ème Nuit des Virtuoses au Téat Champ Fleuri à 20h La nuit partagée (danse – documentaire de Philippe Larue) à la salle Guy Alphonsine à 20h XY à chair de peau (spectacle danse + conférence dansée) à L’espace Leconte de Lisle à 20h

7 avril Le Pain des Fous – Tournée générale à La Cerise à 20h Le piano dans tous ses états (récital) à l’Espace Leconte de Lisle à 20h

8 avril C’est l’âme des guerriers (rencontre autour du slam avec Fabien Crochet/ An gren Kouleur) au théâtre du Grand Marché Kabaret St Maron à 19h La 4ème Nuit des Virtuoses au Téat Plein Air à 20h Le Pain des Fous – Tournée générale au Théâtre sous les Arbres à 20h30 Les songes de la Horde + XY à chair de peau (danse) au Séchoir à 20h30

9 avril La 4ème Nuit des Virtuoses au théâtre Luc Donat à 20h La grande nuit du zouk à La Ravine à 20h Lezarsonic (concert rock) au Ô Pub à Tapas à 20h La ligne blanche + C’est ainsi mon amour que j’ai appris ma blessure (voix & danse) au Théâtre Les Bambous à 20h30 Eve (dans contemporaine – collectif Aléaaa) au Centre Culturel Lucet Langenier à 20h30

10 avril L’arbre de vie (théâtre jeune public) au Théâtre sous les Arbres à 17h Le Pain des Fous – Tournée générale à L’Ilôt

12 avril Ensemble vocal Villancico à L’église de Grand Bois à 19h30 Quatuor Assaï (programme 1) à l’Auditorium du CRR de Saint-Pierre à 20h

13 avril Quatuor Assaï (programme 1) à La Chapelle Pointue à 20h La Passion Boléro (musique – documentaire) aire) à L’Espace Leconte de Lisle à 20h

14 avril Times Quartet feat. Linley Marthe (jazz) à l’espace Leconte de Lisle à 20h Quatuor Assaï (programme e 1) au Musée Léon Dierx à 20h Staff Benda Bilili : le film film au Séchoir à 20h30 30

15 avril Davy Sicard au Téat Plein lein Air à 20h Ensemble vocal Villancico au théâtre Luc Donat à 20h h Shiva Ganga par Shantala ntala Shivalingappa dienne) à la salle Guy (danse classique indienne) nsine à 20h Alphonsine Times Quartet + Lucay Canon (jazz) au Kerveguen erveguen à 21h Staff Benda a Bilili (+ Bob Mursala) au Kerveguen à 21h

16 avril Davy Sicard icard au Téat Plein Air à 20h Virus Eye ye (concert) aux Poti’rons à 20h Quatuor uatuor Assaïï (programme 2) à l’Auditorium torium du CRR de Saint-Pierre à 20h Zistoir Ti Jean n (soirée contes) au Théâtre sous les Arbres à 20h30 Times imes Quartet feat. Linley Marthe (jazz) au Séchoir à 20h30 Jojo le récidiviste (pièce sans dialogue) au Théâtre Les Bambous à 20h30 Le Pain des Fous – Tournée générale aux Récréateurs à 21h Staff Benda Bilili (+ Titan Maoyèr) au Kabardock à 21h

17 avril La recette du bonheurr (magie & théâtre interactif jeune public) au Théâtre sous les Arbres à 17h Quatuor Assaï (programme 2) au Musée Léon Dierx à 18h Lezarsonicc (concert rock) au Maloha à 20h

19 avril Quatuor Assaï (programme 2) à La Chapelle Pointue à 20h Shiva Ganga par Shantala Shivalingappa (danse classique indienne) au Téat Champ Fleuri à 20h

20 avril Alice et le pays merveilleux (théâtre) au Théâtre du Grand Marché à 14h30 Namasya par Shantala Shivalingappa (danse contemporaine - Inde) au Téat Champ Fleuri à 20h Les Amis Dépressifs (concert) aux Pot’irons à 20h

21 avril Dis oui (théâtre) au Téat Champ FleuriKaro Kann à 20h Alice i arbis (humour) au théâtre Luc Donat à 20h

22 avril Alice et le pays merveilleux (théâtre) au Théâtre du Grand Marché à 19h Le Pain des Fous – Tournée générale au 211 à 20h Lezarsonic (concert rock) aux Récréateurs à 21h Alice i arbis (humour) au théâtre Luc Donat à 20h Festival Les Déboussolés : Hugh Masela/ Chinorun au Téat Plein Air à 20h Le son du bahut (scène tremplin) in) au Kerveguen à 21h

23 avril Alice et le pays merveilleux (théâtre) au Théâtre du Grand Marché ché à 19h Festival Les Déboussolés solés : Mina Agossi/ Kazz à swing feat Malkijah alkijah au Téat Plein Air à 20h Le Pain des Fous – Tournée ournée générale au Ô Pub à Tapas à 20h Alice i arbis (humour) umour) au théâtre Luc Donat onat à 20h 8760 heures. Combien ombien de temps dure un souvenir ? (théâtre) au Théâtre Les Bambous à 20h30 Christine stine Salem (+ KLO) au Kabardock Café à 21h

6 mai

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Le Vrai Sang (théâtre – Valère Novarina) Viens avec moi dedans, edans, au théâtre du Grand Marché à 20h s presque nue écoute comme je suis Balaké Sissoko & Vincent Ségal (vidéo-concert-performance e de Zong) au Théâtre au théâtre Luc Donat à 20h Les Bambous ous à 14h Nouvelle voie de la chanson française (soi (soirée 1 : Cabaret de l’impossible ble (théâtre, conte) au Robi & my friend Jeff/ Greg Gilg/ Bertrand Belin) and Marché à 20h Théâtre du Grand au Téat Plein Air Badamierr à 20h La Edad de Oro par ar Israel Galvan n (danse LAO – Tournée Générale au 211 à 20h flamenco) fl amenco) au Téat Champ Fleuri à 20h 21 mai Légo Echo ho o (danse) au Théâtre Le Vrai Sang (théâtre – Valère N Novarina) s les Arbres à 20h30 sous au théâtre du Grand March Marché à 20h Marvin (+ Riske Zéro) Nouvelle voie de la chanson fran française (soirée 2 : au Kerveguen à 21h Wladimir Anselme/ Arlt/ Alex Alexandre Varlet/ JP Nataf) au Téat Plein Air - B Badamier à 20h 7 mai LAO – Tournée G Générale Cabaret ret de l’impossible (théâtre, conte) au Ô Pub à Tap Tapas à 20h u Théâtre du Grand Marché à 20h au Rockréateurs – festival rrock aux Récréateurs La Edad de Oro par Israel Galvan Balaké Sissoko & Vincent Ségal (danse flamenco) (+ La 25ème Cord Corde) au Kabardockau Téat Champ Fleuri à 20h Audito Auditorium à 21h Viens ens avec moi dedans, écoute comme je suis Les Muses Orphel Orphelines (théâtre) au Théâtre presque nue (vidéo-concert-performance de les Arbres à 20h30 sous le Zong) au Théâtre Les Bambous à 20h30

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11 mai

Elle au pl pluriel (théâtre & musique) th au théâtre Luc Donat à 20h

Orientale fusion au théâtre Luc Donat à 20h

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LAO – Tournée générale au Théâtre sous les Arbres à 20h30

Le Pain des Fous au Maloha Marvin n au Kabardock Café à 21h

15 mai LAO – Tournée Générale à l’Ilot à 21h

17 mai Patsha au Téat Champ Fleuri Karo Kann n à 20h

18 mai When you are strange/ The Doors (musique – documentaire) à l’espace Leconte de Lisle à 20h

19 mai Le Vrai Sang (théâtre – Valère Novarina Novarina) au théâtre du Grand Marché à 19h Balaké Sissoko & Vincent Ségal à l’espace Leconte de Lisle à 20 20h LAO – Tournée Générale aux Récérateurs à 21h

27 mai Vavanguèr(s) – spectacle à partir des textes Vava d’Alain Peters au Théâtre sous les Arbres à 20h30 René Lacaille & Wonderbrass au Kerveguen à 21h

28 mai René Lacaille & Wonderbrass au K à 20h Lezarsonic (concert) aux Pot’irons à 20h LAO – Tournée Générale à La Cerise à 20h

29 mai Paradise (théâtre) au Grand kiosque de Bourg Murat à 15h La nuit des rois au théâtre Luc Donat à 20h

31 mai Nema… lento cantabile semplice (théâtre) au Théâtre Les Bambous à 20h30

26 avril 8760 heures. eures. Combien de temps dure un souvenir ouvenir ? (théâtre) au Théâtre Les Bambous à 14h Les Slameurs au théâtre Les Bambous à 20h

28 avril 8760 heures. Combien de temps dure un souvenir ? (théâtre) au Théâtre Les Bambous à 20h30

29 avril Festival Les Déboussolés : Gotan Project/ Maux Rouges au Téat Plein Air à 20h La stratégie de l’échec (hip hop & arts du cirque) + Hip Hop Reflets à la salle Guy Alphonsine à 20h Dock Session au Kabardock Café à 21h True Live (+ Nasika) au Kerveguen à 21h

30 avril Bal Maloya mené par Tiloun au Théâtre sous les Arbres de 18h30 à 6h du matin Festival Les Déboussolés : Antoine Hervé & Mahay Dera/ Médéric Collignon/ Aronas au Téat Plein Air à 19h 8760 heures. Combien de temps dure un souvenir ? ( théâtre) au Centre Culturel Lucet Langenier à 20h Pauvre France (théâtre) au théâtre Luc Donat à 20h 2 Do Pagaal (concert) aux Pot’i Pot’irons à 20h

MAI 3 mai Empreintes (exposition de Pascal Knoepfel) jusqu’au 25 juin au Théâtre du Grand Marché … Et puis j’ai dema demandé à Christian de jouer l’intro de Zigg Ziggy Stardust (théâtre) Champ Fleuri à 20h au Téat C Aurélie Dupo Dupont, l’espace d’un instant documentaire de Nils Tavernier) (danse – docu salle Guy Alphonsine à 20h à la sal Viens avec m moi dedans, écoute comme je suis presque nue n (vidéo-concert-performance de Zong) au Théâtre Les Bambous à 20h30

4 mai … Et puis j’ai demandé Christian de jouer l’intro de Ziggy Stardust à Ch (théâtre) au Téat Champ Fleuri à 20h

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18:30

Orange Re e 3G

Actualités

e l i b o m n o t r su S I M A s e t c e v

Délire H24 a

(1)

u delà de 300

débit réduit a

Mo (2)

s i o m / 20€ SMS émis depuis la Réunion vers tous les opérateurs à La Réunion. Orange Réunion, SA au capital de 7 661 115 € - RCS Saint-Denis 432 495 802. Offre valable pour toute souscription à l’un des forfaits bloqués Universal Music Mobile. Le client s’interdit tout usage commercial, revente, ou tout procédé visant directement ou indirectement à la cession, même gratuite, ou à la commercialisation des communications illimitées. (1) Selon compatibilité du mobile. Navigation exclusivement sur et depuis un mobile (non relié à un ordinateur), navigation à partir du wap sur tous les sites Internet. Navigation Portail Mobile Orange incluse. Tout autre usage que la navigation est interdit et notamment voix sur IP, peer to peer et newsgroup. Le réseau étant mutualisé entre tous ses abonnés, Orange se réserve la possibilité, afin de leur en permettre l’accès dans des conditions optimales, de limiter le débit des utilisateurs procédant à plus de 300 Mo d’échange de données par mois, usage non entendu comme raisonnable. (2) 24h/24, 7j/7. Hors SMS surtaxés. Jusqu’à 100 destinataires différents par mois. Mars 2011. Facebook is a registered trademark of Facebook, Inc.


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