# 4 GRATUIT JUIN - JUILLET 2011
tranches de nuit CLaude Brasseur EN PLEINE LUMIÈRE
week-end EN FAMILLE
ART & DESIGN SHOPPING, MODE CARNET DE VOYAGE LES RENDEZ-VOUS DE PILS
le nez dehors
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Le restaurant Ô baya (anciennement thc)
a ouvert a st pierre... Serge sera heureux de vous acceuillir dans son nouvel espace frais et reposant PHOTO DE COUVERTURE
pour vous faire découvrir
Mannequin : Mia Maquillage Florence De Launay. Photo Christophe Pit www.christophepit.com
la cuisine raffinée
BUZ BUZ MAGAZINE Bimestriel N° 4 juin, juillet 2011
et inventive
DIRECTEURS DE LA PUBLICATION
de Richard Angot
Pascal Peloux, Francis Foissard
RÉDACTION Véronique Lauret, Anne Rochoux, Gabrielle Charritat
DIRECTION ARTISTIQUE Pascal Peloux, Francis Foissard
GRAPHISME Pascal Peloux, Francis Foissard, Hélène Moignard
STYLISME Leila Patel, Catherine Grégoire, Florence Blanc
AGENCE MANNEQUIN, MAQUILLAGE & COIFFURE Agence BB, Maquillage, Florence De Launay, Coiffure, Joanna Ripouteau
PHOTOGRAPHES Christophe Pit, Gwaël (Le Studio)
IMPRESSION Graphica
PUBLICITÉ Karine Roulet 06 92 55 99 98
DISTRIBUTION Flashcards
SARL au capital de 2500 € 1, rue Claude Monet Appartement n°6 97490 Sainte-Clotilde GSM : 0692 55 99 98 contact@buzbuz.re
KOTÉ MANOUCHE SWINGUE Le groupe de musiciens expérimentés commence à faire son trou à La Réunion. Récompensés comme “meilleur groupe de jazz confirmé de l’année 2010” lors du concours Tropical Jazz. On les a vu au “Kaloo Bang” et au Kabardock, pour ne citer que cela. Les quatre amis ont sorti leur album depuis mars. Savant mélange de Jazz manouche et de chansons françaises, l’opus vous fait danser et vous met le sourire aux lèvres. Au delà de l’ambiance festive qui sent dégage, on apprécie aussi la maîtrise des instruments et les voix chaudes des deux chanteurs. Ce n’est certes pas le registre le plus original dans le paysage de la chanson française mais il était donc d’autant plus dur de réussir à séduire le public. Et celui-ci ne se trompe pas puisque le groupe va multiplier les concerts entre la Métropole et La Réunion. LE 3 JUIN AU COTTON CLUB (SAINT-DENIS), LE 4 JUIN À L’ESPACE LECONTE DE LISLE (SAINT-PAUL), LE 5 JUIN À LA PLAINE DES CAFRES, CHEZ TI-ROSE, LE 11 JUIN AU MALOHA À SAINT-LEU ET LE 17 JUIN AU COCOBEACH
www.buzbuz.re Dépôt Légal : 5012 Toute reproduction même partielle interdite.
VOUS SOUHAITEZ FAIRE CONNAÎTRE UNE BONNE ADRESSE, UN BON PLAN, UNE NOUVEAUTÉ. N’HÉSITEZ PAS À NOUS ENVOYER UN COURRIEL À L’ADRESSE SUIVANTE : CONTACT@BUZBUZ.RE PERSONNE N’EST PARFAIT De petites erreurs et un oubli se sont glissés dans notre dernière édition. Le Goêlo, restaurant aux portes de la Saline se contacte par le numéro suivant : 06 92 85 99 44. Ceux qui ont assisté aux Electropicales, du 20 au 22 mai, ont bien réalisé qu’aucune programmation de cinémarmailles ne leur a été proposée. Toutes nos excuses pour ce petit mélange. Enfin, la photographie du restaurant de l’Entre-deux : « L’Arbre à palabre » a été prise par le plasticien Xavier Daniel et non par notre photographe : Christophe Pit.
BuzBuz vous a dégoté les seuls deux revendeurs exclusifs de chaussures DC shoes. L’un à Saint-Denis, l’autre à Saint-Pierre. Deux nouvelles enseignes dont les deux gérants ont eu la même envie de magasins modernes, pointus et vivants. Tous les deux misent sur la qualité. Mais attention, la comparaison s’arrête là. Vous n’y trouverez pas la même chose. STREETS WEAR : 35 RUE DE LA COMPAGNIE - SAINT-DENIS - TÉL. 0629 55 42 41 ILUKASURFBOARDS : 16 RUE DE LA CHARITÉ - SAINT-PIERRE - TÉL. 06 92 16 40 44
(chef pour Michel Guérard ###au guide michelin). ouvert du mardi au samedi uniquement le soir service de 19h30 a 23h30 / Espace fumeurs
7 RUE AUGUSTE BABET à ST PIERRE RéSERVATION RECOMMANDéE : 94 0262 59 66 94 OU 0692 60 15 98
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ET LA BEAUTÉ FUT…
PARFUMS SUR MESURE Vous avez toujours eu envie de créer VOTRE parfum ? Grâce à TAM c’est possible. A travers ses ateliers, la « créatrice olfactive » vous initie à l’art des senteurs. Devant vous, de la vanille, du muguet, de Ylang-ylang... une collection d’huiles essentielles, d’accords et de reconstruction d’odeurs enivrantes. Forte de ses 10 ans d’expérience dans la parfumerie, la créatrice vous guide subtilement pour révéler votre personnalité à travers un parfum qui vous ressemble. Elle vous initie aux différentes familles des senteurs et n’ayez crainte aucune expérience n’est nécessaire.
Un salon de coiffure qui risque de faire fortement parler de lui, a ouvert ses portes à Saint-Gilles, le 5 mai dernier. Lucien Cheznaud a 30 ans de coiffure derrière lui et ouvre son 7e salon. Mais celui-ci est pour lui le « plus abouti » parce qu’il reçoit avec son équipe « énormément d’énergie positive » de leurs clients. Ils sortent contents et avec une coiffure unique et surtout mûrement réfléchie. Car avant de recevoir le moindre coup de peigne, la séance commence par une discussion sur vos goûts. Votre coiffure sera élaborée avec votre notion de la beauté et les conseils d’un professionnel. Enfin, au sein du lieu, une drôle de machine vous permettra si vous le souhaitez, de vivre le shampoing comme jamais. Dans un espace à l’écart, le siège pensé pour une meilleure ergonomie vous accueille, entre musique zen et chromothérapie. Le lieu se veut luxueux mais les prix restent abordables. ENTRE 39 ET 49 EUROS POUR LES FEMMES : « CONSEIL, SHAMPOING, COUPE ET COIFFAGE » ET ENTRE 19 ET 29 EUROS POUR LES HOMMES ET POUR LA MÊME FORMULE. ACTUA COIFFURE : 80 RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE SAINT-GILLES-LES-BAINS TÉL. 0262 70 00 77 ACTUACOIFFURE@GMAIL.COM
«STREETS WEAR» ET BEAUCOUP PLUS ENCORE
MÉMOIRE D’SENS : 06 93 92 56 53 OU MEMOIREDSENS@GMAIL.COM
L’ENVOI GOURMET Marie-Christine a des idées et des principes. Première idée : permettre d’envoyer des colis de produits locaux (salé, sucré et artisanat), un peu partout dans le monde. Deuxième idée : c’est à la carte, composez vous-même votre paquet. Troisième idée : en s’associant avec des artisans, elle propose aussi des produits « lontan ». Et puis il y a les principes : « faire avancer l’artisanat » et collaborer avec le CAT Petits dalons et le ZAT lignes des Bambous, pour « une entreprise plus solidaire ». Marie-Christine utilise des emballages recyclés et du papier journal par conviction mais aussi pour faire baisser les coûts, elle a cherché à faire une entreprise intelligente dans tous les sens du terme. FAITES VOTRE CHOIX SUR WWW.COLIFONDKER.COM COLIFONDKÈR DE 9H À 21H : 0262 28 33 63
« Un concept store » est né à Saint-Denis. Depuis 2 mois, la rue de la Compagnie n’est plus exactement la même. Un grand édifice mauve s’y dresse. A l’intérieur, une collection de marques qu’on pourrait regrouper sous l’adjectif « urbaines ». Un petit échantillon pour les connaisseurs : Two angle, Gold Lab, Supra… Vous pouvez vous y habiller de la tête aux pieds sans oublier la ceinture et la montre. Aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Ici, on joue, la carte de marques qui peuvent être provocatrices mais toujours originales. Et surtout, il n’y a que deux modèles par taille et par couleur. Mais, là où on est totalement séduit c’est par la possibilité de se faire tout customiser: t-shirt, casquette, ceinture, par un graffeur minutieux présent les mercredis. Il faudra rajouter 15 euros à tout achat. Et puis cerise sur le gâteau : des nocturnes les mercredis, samedis et vendredis. STREETS WEAR : 35 RUE DE LA COMPAGNIE - SAINT-DENIS - TÉL. 0629 55 42 41
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MADAGASCAR COMME SI VOUS Y ÉTIEZ Tous ceux qui connaissent la Grande Île vous le diront : Bastien Dubois vous donne l’impression saisissante d’être à Madagascar. Ce film de 12 minutes mélange sans dérouter les différents genres d’animation. Il vous entraîne à travers les pages du carnet que son réalisateur tourne pour vous, dans un voyage où l’on saisit toute la vie du pays, la beauté de la nature et surtout, point d’orgue de ce road-trip : le retournement des morts ou « famadihana ». Avec du son enregistré sur place et un trait de crayon aérien, Bastien Dubois vous transmet la transe de ce rite traditionnel. La grande qualité technique de ce petit bijou lui a valu des récompenses dans le monde entier. LE DVD ACCOMPAGNÉ D’UN LIVRET ILLUSTRÉ SUR LE VOYAGE DE BASTIEN DUBOIS EST DÉSORMAIS DISPONIBLE POUR 15 EUROS SUR LE SITE INTERNET : WWW.BASTIENDUBOIS.COM/MADA
THE NEW PLACE TO BE C’est l’histoire d’un pari osé : celui d’un passionné de billard et de sa femme. Ils ont voulu proposer une offre qui plairait aussi bien aux jeunes lycéens du Lycée Leconte de Lisle qu’aux joueurs professionnels du billard. Ouvert depuis le 29 mars, l’After Eight ne désemplit pas. Il organise aussi bien des soirées d’initiation au billard que des tournois pour les licenciés. On peut assister à des concerts comme se lâcher en karaoké, apprendre la salsa ou encore organiser des soirées privées. Mais l’After Eight ne perd jamais de vue son premier objectif : la possibilité de jouer au billard dans un endroit agréable. La salle d’environ 500 m2 est climatisée, dispose d’une terrasse et les tables, neuves sont espacées d’1m50. Vous pouvez jouer au pool anglais, au billard américain et au snooker. Un espace snacking a été aménagé pour une restauration pas chère et rapide. AFTER EIGHT : 1 AVENUE DE LATTRE DE TASSIGNY SAINTE-CLOTILDE – 06 92 56 87 07. LUNDI-MERCREDI : 10H-23H/MARDI-JEUDI-VENDREDI 11H-MINUIT 30 ET SAMEDI 14H-MINUIT 30.
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PÉNÉTREZ L’UNIVERS DU SHAPER « Ce que je voulais faire, c’est un magasin comme on en fait en Australie ». Voilà l’ambition affichée du patron du nouveau Surf Shop de Saint-Pierre. Après 10 ans dans la fabrication de planches « Iluka » et le sponsoring d’une Team de surf, le shaper rajoute une corde à son arc et prolonge ainsi son rêve. Il a obtenu l’exclusivité sur des collections particulières de Quicksilver et Roxy. Vous y trouverez donc tout pour le surf mais aussi des chaussures, sacs, casquettes des célèbres marques. Mais le plus de la boutique reste la future possibilité de pénétrer dans l’univers secret du shaper ou « tailleur de planches ». Enfermé dans son sas vitré, les clients ou curieux pourront assister à la fabrication des planches de surf. Si vous souhaitez vous faire fabriquer sur mesure votre planche, comptez en moyenne 495 euros. Le magasin travaille avec des artistes qui vous réaliseront une décoration personnalisée. Des facilités de paiements sont possibles. ILUKA SHOP : 16 RUE DE LA CHARITÉ SAINT-PIERRE OUVERT LUNDI 14H-18H30 ET DU MARDI AU SAMEDI EN JOURNÉE CONTINUE DE 9H30 À 18H30 TÉL. 06 92 16 40 44 – WWW.ILUKASURFBOARDS.FR
TEA PARTY Depuis 4 ans, Elina propose sur les marchés de l’île du thé. Mais pas n’importe lequel, elle le fait venir de l’Est de l’Europe d’un producteur dont elle garde le nom jalousement. Ce qu’elle recherchait, c’était un gage de qualité. En effet, les arômes sont naturels et ce sont de vrais morceaux de fruits qui composent les décoctions par exemple. L’éventail de produits est large : vous pouvez trouver des thés nature, sans composition aussi bien noir que vert, des mélanges, des thés fruités voire chocolatés ainsi que des préparations pour thé glacé… Le monde entier est représenté dans ses produits et Elina propose aussi une petite gamme de produits de beauté : un gommage au café notamment et bien sûr sans addictifs industriels. Autre gros plus, les ballots de thés d’Elina ne coûtent pas plus chers que les thés en sachet de marque des supermarchés, les conseils en plus. RETROUVEZ ELINA SUR LE MARCHÉ DE NUIT ET DU CHAUDRON (SAINT-DENIS) AINSI QU’AU BAR À ONGLES. DANS L’OUEST, AU MARCHÉ DE SAINT-PAUL ET SUR CELUI DE SAINT-GILLES ET DANS LE SUD AU MARCHÉ FORAIN. POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS : 06 92 56 94 39.
DÉLICE POUR LES PAPILLES
VISITE POÉTIQUE Voilà le genre de petit livre qu’on aime croiser en librairie et qui séduit forcément les amateurs de beaux objets. Bois sous tôle, c’est une visite originale de la Réunion à travers ces cases croisées au bord des routes ou qui se cachent aussi parfois derrière la végétation pour ne se dévoiler qu’aux plus curieux. Des cases qui échappent au temps qui passe grâce à l’œil d’Annie Decupper. La photographe avait déjà signé (entre autres) Boutik Sinoi en 2003. L’opus est malheureusement épuisé, victime de son succès. Mais les amateurs du travail d’Annie Decupper seront ici comblés par le beau noir et blanc qui immortalise à jamais ces cases en bois sous tôle chargées d’histoires. Des histoires à imaginer à l’envi et qui prennent forme sous la plume de Stéphane Hoarau : une histoire photographique et poétique qui prend des allures de veillée du tan lontan. Bois sous tôle d’Annie Decupper (photographies) et Stéphane Hoarau (textes). Editions Les Arts du Marché/ 2010. En librairie.
C’est la pâtisserie dont tout le monde parle ! Partout où Buz Buz la mentionné, on nous a vanté ses macarons à 80 cts pièce. Au choix : letchis, mangue, passion, coco, praline, fraise, citron ou encore nutella. Ce n’est qu’un échantillon des possibilités. Mais le produit qui fait le plus fondre la clientèle, ce sont les réglettes de scories de chocolat (6 euros les 6). Les deux pâtissiers de Coco Canelle proposent aussi des ballotins de chocolats de ganache vanille, miel, passion, citron etc. On a craqué et refusé de partager avec quiconque notre échantillon ! Là où le talent artistique des deux artisans s’exprime le plus c’est sans doute pour les pièces montées de mariage. Elles sont à notre goût, sobres mais originales. Comptez entre 6 et 9 euros la part. IMPLANTÉ À LA PLAINE DES CAFRES, COCO CANELLE DISPOSE DE 3 REVENDEURS : SAINT-DENIS : PLANÈTE NATURE, À SAINT-GILLES : D’UN NATUREL GOURMAND ET À SAINTPIERRE : L’EPICERIE DES 2 SUDS. ATTENTION VOUS N’Y TROUVEREZ QUE LES MACARONS. POUR TOUT LE RESTE, IL FAUT COMMANDER. 02 62 24 48 60.
Rencard ciné avec Antoine. Cette fois c’est qui choisis le film. 8QH IRXOH GH GLYHUWLVVHPHQWV SRXU QH SDV YRLU OH WHPSV SDVVHU 7RXWH OD WHFKQRORJLH YRXV GRQQH UHQGH] YRXV j ERUG GH FH %RHLQJ eFUDQ +' LQGLYLGXHO YLGpR j OD GHPDQGH ÀOPV UpFHQWV SRXU FLQpSKLOHV VpULHV HQ WRXW JHQUH MHX[ HQ UpVHDX« 3HX LPSRUWH YRWUH GHJUp GH KLJK WHFK DGGLFWLRQ SXLVTXҋLFL WRXW HVW VLPSOH GҋXWLOLVDWLRQ (QWUH GpWHQWH HW SODLVLU OD &ODVVH /RLVLUV QҋD MDPDLV DXVVL ELHQ SRUWp VRQ QRP
arts et design
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MAHIOU SE MOQUE DES CODES Ebéniste et plasticienne, Mahiou peint des personnages caricaturaux. Les images peuvent être dérangeantes mais restent emplies d’humour. Mahiou, petite brune saint-louisienne de 29 ans pose sur différents supports des êtres ridés et gros à l’excès. Souvent ses caricatures baignent dans une atmosphère sexuelle digne du magazine Fluide Glacial : des verges proéminentes et des seins démesurés. Les parents de Mahiou ont fait les Beaux-Arts et depuis toute petite la plasticienne « baigne » dans l’art. Pourtant, la jeune fille nous assure ne s’inspirer d’aucun artiste : « je peins ces personnages depuis que j’ai 13 ans ». Elle a donc suivi plus ou moins les traces parentales, un bac en Arts Appliqués et un diplôme en Métiers d’Art, avec section Ebénisterie. Une maîtrise technique affirmée, Mahiou travaille en ce moment plutôt à l’huile et alterne sans problème les formats. Au lieu d’encadrer ses œuvres, l’artiste préfère les accrocher à de larges plaques de bois peintes en noir. Et certes, si cela ne rentre pas dans les critères lisses du beau tyrannique, on est d’accord avec elle, c’est drôle. On n’est pas les seuls d’ailleurs à apprécier puisque les groupes Gilou et les Tribaloya, Babtia et le Pain Des Fous lui font confiance pour illustrer leurs albums. Enfin, une fois par an, elle participe à la nouvelle décoration de L’îlot à Saint-Louis, bar qu’elle affectionne tout particulièrement. EN JUIN, LES ŒUVRES DE MAHIOU SONT VISIBLES AUX RÉCRÉATEURS.
DKPIT K DICK ET LES KICK ASS BROTHERZ ORGANISATION Le trublion de la réalisation réunionnaise a encore frappé. Dernier opus en date de Dkpit et de ses acolytes : le clip Love. Ils continuent à approfondir leur grande maîtrise des techniques du numérique. DKpit aime dire qu’il crée « spontanément » mais le travail apporté à ces clips est visible. On y retrouve tout ce qui fait l’ère numérique de notre époque : des incrustations de dessins sur des images réelles, de la 3D, du dessin animé. Et l’on sent que chaque prise est retravaillée derrière un écran. L’attention portée à la belle image fait que, dans le paysage réunionnais, le réalisateur sort du lot. C’est pour citer Fred Bouvier, réalisateur aussi, un « artiste de la vidéo » dont on sent les références cinématographiques américaines. Dkpit semble affectionner le gros plan et s’est bonifié depuis les premiers clips de Futurcrew, plus de contre-plongée, la caméra est plus mobile et les plans moins répétitifs. La touche de DKpit s’affine donc mais se reconnaît toujours. Un style provocateur et décalé pour les publicités et un étalage de violence et de sexe dans ses clips pour Futurcrew.
Ça nous a semblé donc naturel de le voir se tourner vers le film d’horreur. En 2009, il présentait son court-métrage « La Nature des monstres » au Festival du Film de la Réunion. Et l’on est d’accord avec Gérard Jugnot interviewé par DKpit lui-même c’est toujours « bien maîtrisé » mais ça manque peut-être un peu d’émotions. Comme personne n’est parfait c’est sans doute le reproche qu’on a le plus entendu sur le réalisateur : il s’attache très peu à l’émotion des scènes, sans doute plus intéressé par la technique. Et puis, au risque de passer pour un peu vieux jeu : pourquoi autant de violence ? A chaque fois, le sang et le sperme explosent. Et si on respecte les désirs de provocation qui bougent une certaine tradition de réalisation réunionnaise et si on rit souvent de l’utilisation à outrance des gros clichés sexuels, on est certain que muni de sa grande maîtrise, cet «artiste» peut tout à fait choquer et même plus émouvoir sans de sexe et ce sang. LOVE_DKPIT_FEAT_BOOBZ.MOV
arts rttss e rts ett d design de esi sig g
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LA GALERIE AUSTRALE ENTRE RAVALEMENT DE FAÇADE ET ART DE LA RUE Ouverte depuis une dizaine d’années, la Galerie Australe s’est offert un relooking pour mieux accueillir les artistes que les deux galeristes « aiment » et choisissent à travers toute l’Europe. En bas de la Rue Victor Mac Auliffe à Saint-Denis, l’endroit bénéficie de deux larges vitrines qui permettent d’admirer de l’extérieur les œuvres. Et plus que ça, puisque la disposition intérieure est réfléchie pour être embrassée d’un seul coup d’œil par le passant. « Il faut donner envie aux curieux de rentrer » nous explique t-on. C’est souvent d’un pas timide que les passants osent franchir la porte d’une galerie. Une fois à l’intérieur, vous pouvez vous délecter d’une quinzaine d’œuvres du même artiste. L’accrochage est pensé pour faire naître une harmonie, un fil conducteur. Grâce à une extension de 15 m2 faite il y a quelques mois, les œuvres peuvent mieux « respirer ». Les grands formats peuvent ressortir parce qu’isolés. Une autre innovation : faire sortir de la galerie, les œuvres et les artistes exposés. Deux grands noms du street-art : Jonone et Psyckoze (exposé jusqu’au 18 juin) proposaient dans la rue, une performance. Jonone expliquait sa vie et son travail, Psyckoze, a poussé plus loin avec son emblème, un ange. Vendredi 20 mai, était tendu une bâche sur laquelle l’artiste avait fait les contours de son célèbre personnage, qui voulait pouvait remplir les espaces blancs. Une dizaine de « petites mains » s’est mise « à colorier ». L’artiste veillait au grain et a rectifié les dépassements ou a repassé les couleurs trop « douces ». Cette œuvre « collective » est exposée aujourd’hui à La Fabrik à Saint-Denis. Pour Psyckoze, l’important est que chaque participant puisse dire « ce bout-là, c’est moi ! ». Petit clin d’œil à l’actualité : l’un de ses anges est placé sur la parking de la prison de Rykers Island. GALERIE AUSTRALE. 65 RUE VICTOR MAC AULIFFE. MARDI/VENDREDI 10H-12H/14H-18H30, SAMEDI 10H- 12H/15H- 18H.
Faut-il exposer le graffiti ? C’est toujours un peu surprenant de voir des artistes longtemps à la pointe de la rébellion entrer dans les cadres et s’exposer sur toile. Jonone, présent sur l’île en avril, a un contre argument à une telle objection : « De mon crew (groupe de graffeurs) d’origine*, je suis le seul à toujours pouvoir exercer mon art, l’exposer m’a permis d’en vivre et de ne pas me faire rattraper par la vie : faire un boulot que je n’aimerais pas ». Il « milite » ainsi pour la reconnaissance artistique des street-artists : « Entrer dans les galeries et les musées, permet aux gens d’avoir un autre regard sur les graffitis ». Pour l’artiste, cette « reconnaissance » a donc permis de faire évoluer la notion de pollution visuelle liée aux tags. De plus, l’entrée de telles œuvres dans un univers marchand est aussi la seule façon d’en garder une trace. Cette idée importante pour
Jonone a tout de suite séduit Psyckoze. Mais n’est-ce pas un risque de figer et donc de faire mourir l’énergie liée à la rue ? On élimine ainsi le contexte urbain, la notion d’urgence ou même d’interdit. « Non, répond Psyckoze, parce que l’on ne fait pas la même chose, ce n’est pas la même démarche ». Travailler en atelier lui a permis d’affiner son identité propre et surtout son écriture personnelle. Le lettrage a disparu. Il a fait évoluer son « flop » (écriture ronde en continu) vers des personnages simples et asexués pour « une plus forte émotion » explique t-il. Mais ils répondent toujours « aux codes de la rue où je puise mon énergie : la spontanéité et la couleur ». L’artiste insiste sur les contrastes et les contours pour rappeler l’urgence dans laquelle travaillent les graffeurs.
RÉCUP & COLLECTOR OU QUAND LES DESIGNERS SE LA JOUENT RECYCLEURS SPARKLING CHAIR DE MARCEL WANDERS POUR MAGIS
Elle est belle, même peut-être trop bo-bo... En tout cas l’intention est bonne. Travaillant dans une optique de destruction-reconstruction, de reduce, re-use, re-cycle, bref d’up-cycling ! (de recyclage vers le haut - en français dans le texte), nombre de designers élaborent, créent de nouveaux objets où récupération & esthétique sont placées au premier plan. C’est dans cette veine « design écolo » que Marcel Wanders nous propose ici une « récup » à partir de bouteilles plastique San Pellegrino. Crée pour Magis, cette chaise est fabriquée avec le même process que celui des bouteilles : le soufflage. A partir d’un moulage, les espaces creux sont remplis d’air à haute pression. Cette pression injectée est une composante majeure de sa robustesse et de sa légèreté. Résultat, une chaise de moins de 1kg malgré ses allures plutôt rondes et sympathiques ! ULTRA SOLIDE, ULTRA LÉGÈRE ET UP-RECYCLING EN DIABLE ! CETTE PÉTILLANTE « SPARKLING CHAIR » DE CHEZ MAGIS EST À DÉCOUVRIR EN EXCLU (LULU) CHEZ C’EST CLAIR, 29 RUE AMÉDÉE BÉDIER À SAINT-DENIS. WWW.CEST-CLAIR.FR
L’up-cycling : Il s’agit d’une nouvelle génération de designers qui récupèrent des matériaux utilisés pour leur donner une seconde chance et en faire un objet unique ! Marcel Wanders, designer néérlandais travaille pour différents labels internationaux, y compris Moooi, Cappellini, Chi ha paura..?, Mandarina Duck, Droog Design, Flos, Magis et Boffi. Designer indépendant, il commence à être reconnu avec la création de la chaise Knotted Chair produite par le collectif néerlandais Droog Design en 1996. En 2000, Wanders crée la société Moooi qui est reconnue pour ses créations drôles et originales.
La sélection buzbuz
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LE PREMIER RASTA UN FILM DE HÉLÈNE LEE (Chinese Man Records) Troisième production pour le collectif marseillais de Trip-hop. Entre Hip-Hop, musiques traditionnelles et samples oubliés, au-delà des étiquettes, au-delà des frontières, Chinese Man ne fait pas de concession. Il distille un son qui nous propulse au cœur de son périple, nous plonge au cœur de son univers…
★★★★ BEASTIEBOYS Hot sauce commit tee part two
(2011 Capitol Records) Les 3 pieds nickelés s’amusent toujours comme les ados attardés qu’on adore. Il n’y a que ces 3 zigotos-là aussi pour imaginer un hilarant trailer, genre Retour vers le futur, où les Beastie jeunes incarnés par Seth Rogen, Elijah Wood et Danny McBride se prennent le chou avec les Beastie vieux : Jack Black, Will Ferrell et John C. Reilly.
★★★★ MORIARTY The missing room
(2011 Air Rytmo) Folk, country, blues, rock… les rythmes s’entrechoquent, les instruments dénichés au cours des voyages se mélangent, la voix est envoûtante et profonde quand Rosemary nous chante sa mélancolie. Les chansons défilent et nous plongent chaque fois un peu plus dans l’univers de ces artistes. Composé en partie sur la route, cet album s’écoute comme un carnet de voyage.
★★★★ WIZ KHALIFA Rolling papers
(2011 Atlantic Recording) Après deux albums indépendants, Le rappeur de Pittsburg sort son premier album en major, Rolling Papers. Ne cherchez pas une quelconque surprise car il n’y en a pas. Un beat qui monte en puissance, un refrain chanté, une mélodie entrainante et des rimes simples et compréhensibles, que demander plus si l’on prend cet album de la bonne oreille.
Au début du siècle dernier, le tout jeune Leonard Percival Howell (1893-1981) quitte la Jamaïque, se fait marin et parcourt le monde. Sur sa route, il croise toutes les idées qui agitent l’époque. Du bolchevisme à la new thought, de Gandhi à l’anarchisme, du garveyisme à la psychanalyse, il s’agit de trouver sa terre promise. C’est avec le cocktail de ces idées que Leonard “Gong” Howell revient en Jamaïque pour fonder en 1939 la première Commune Rasta, le Pinnacle. De là va s’élaborer le mode de vie et de pensée qui nourrira la culture du reggae que Bob Marley répandra à travers le monde. Trente ans après la mort du chanteur, il est grand temps de rendre hommage à Leonard Percival Howell Le Premier Rasta, dont le discours révolutionnaire, politique et social résonne avec les mouvements altermondialistes d’aujourd’hui. Journaliste et écrivain, Hélène Lee a tiré de son livre Le Premier Rasta , publié en 1999, une adaptation pour le cinéma, co-réalisée par Christophe Farnarier. Au-delà des clichés rastas, joint, reggae et locks, Hélène Lee donne une vision inédite d’un mouvement aux racines complexes. L’itinéraire exceptionnel d’un homme grâce auquel un peuple d’esclaves a réappris la fierté et imposé sa culture au monde. © D.R.
★★★★ CHINESE MAN Racing with the sun
WWW.LEPREMIERRASTA.COM
GIL SCOTT-HERON Considéré comme le père du rap Gil Scott-Heron est mort le 27 Mai 2011 a l’âge de 62 ans. Poète, musicien, écrivain, cet afro-américain s’est imposé à la fin des années 60 comme l’un des poètes noirs importants de l’époque. Sa pratique du « spoken word » et son influence grandissante auprès des artistes de la génération suivante lui ont valu le titre de “parrain du rap”, qu’il regrettait parfois. Avec une douzaine d’albums à son actif, dont les chansons-poèmes «The Revolution will not be televised »), il a exercé une influence notable sur le hip-hop et des rappeurs comme Kanye West. Considéré comme une voix importante du militantisme afro-américain, Scott-Heron s’en est pris également dans ses œuvres à l’apartheid et à l’énergie nucléaire. Scott-Heron, qui a purgé une peine de prison en 2001-2002 pour détention de stupéfiants, avait sorti son dernier opus en 2010 « I’m New Here », album salué par la critique.
★★★★ GIL SCOTT-HERON Storm music The best of Gil Scott-Heron (Sony Camden)
LE CHAT DU RABBIN
Une bande dessinée de Joann Sfar. Un film réalisé par Joann Sfar et Antoine Delesvaux reprend le scénario des tomes 1, 2 et 5. Joann Sfar, césar du meilleur premier film pour Serge Gainsbourg (Une vie héroïque), nous propose ce film d’animation. L’adaptation est faite par le dessinateur lui-même. Couleurs au trait, tout est fidèle à la BD. La 3 D en plus. Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle... même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l’aider, son chat commet le sacrilège d’invoquer l’Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nouveau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d’une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale... «DES CHATS ET DES DIEUX.» SFAR S’EN AMUSE : « LA RELIGION EST UN SUJET BEAUCOUP TROP IMPORTANT POUR QU’ON LE LAISSE AUX SEULS CROYANTS ! »
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tu fais quoi dans lla vie ?
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ous avez vu La prophétie dess grenouilles, M Mia et le mégou ou encore Une vie de chat ? Trois longs-métrages d’animation made in France qui ont un point s d’animat commun : derrière la bande-son se cache Loïc Burkhardt, ingénieur, monteur son et bruiteur, invité de la 13ème édition de Cinémarmailles en mai dernier. ENTRETIEN VÉRONIQUE LAURET — PHOTO CHRISTOPHE PIT
5 Questions À LOÏC BURKHARDT SOUND DESIGNER
En quoi consiste le métier de sound designer ? Il s’agit de suivre le projet de film d’animation et d’en réaliser la bande-son. C’est un travail assez long. Pour vous donner une idée, sur Une vie de chat, on a commencé à travailler le projet en mai 2008 et on a terminé la partie créative en septembre 2010. Il y a une foule de stades différents à suivre mais aussi des périodes de temps morts. Ce qui est intéressant, c’est de suivre l’ensemble de la fabrication du film. Mon boulot consiste à réaliser les bruitages, à monter les dialogues et la musique du film, mais je ne la compose pas. Quelle est la principale différence entre votre métier et celui d’un ingénieur du son en cinéma traditionnel ? C’est à la fois le même métier, notamment sur le côté montage mais c’est aussi très différent. En prise de vue réelle, il y a un perchman qui prend du son en direct et on n’a plus qu’à l’améliorer. En animation, on part de zéro : les Mickey ne font pas de son ! Par exemple, pour mon dernier film, Une vie de chat, l’action se passe sur les toits de Paris. Il faut donc tout créer : l’ambiance de la ville pour le bruit de fond mais aussi des sons plus spécifiques pour les actions des personnages et les
différentes scènes de l’histoire. Là, on est dans un monde réaliste mais il y a aussi des sons montés de toute pièce. A un moment, il y a une statue géante qui marche sur Paris : pour ça, il faut imaginer un son particulier car cela n’existe pas dans la nature. Ce que j’aime dans le film d’animation, c’est la totale liberté que l’on a pour imaginer les choses, les sons. Quelles sont les différentes étapes de l’habillage sonore d’un film ? Je travaille un peu comme un peintre. Au départ, il pose différentes couleurs sur la toile pour créer le fond puis il travaille par-dessus. C’est la même chose avec le son, on travaille sur les différents effets qui donneront le côté réaliste : le bruit du périphérique au loin, le son d’une nuit d’été, etc. Puis il y a l’action spécifique : une poursuite en voiture par exemple. Pour Une vie de chat, on a pris toutes les voitures dont on disposait pour enregistrer les bruits de moteur et de pneus. Puis il y a l’étape de bruitage qui vient seulement souligner l’action : le déplacement d’un personnage avec le frottement de ses habits, une chaise qu’il tire, un verre qu’il boit… Un autre canevas très important, ce sont les voix des personnages. Puis reste le travail sur la musique qui va permettre de créer des atmosphères et des sentiments. La musique vient pallier ce que le son ne fait pas naturellement. Le plus important, c’est d’arriver à faire co-exister le tout en servant le propos du film.
Un souvenir d’un son qui vous aurait donné du fil à retordre ou dont vous êtes particulièrement satisfait ? Question difficile ! Je crois surtout que ce qui compte et que j’aime, c’est l’excitation, à chaque nouveau projet, de trouver le son le plus juste. Je ne travaille pas avec les banques de sons existantes, souvent utilisées au cinéma, je crée des sons nouveaux à chaque fois et c’est peut-être ça la vraie satisfaction, cette excitation de la création. Un conseil pour ceux qui voudraient suivre cette voix ? Plus on commence tôt et mieux c’est. Et il faut vraiment protéger son audition. Car on peut être un bon sound designer à 20 ans mais il faut toujours pouvoir l’être à 40. Mais surtout il faut être attentif le plus tôt possible aux sons afin de se créer sa propre banque et grammaire sonore. Les jeunes d’aujourd’hui ont beaucoup de chances car avec un petit investissement (un enregistreur numérique, un ordinateur et un logiciel même gratuit), on peut déjà faire des choses intéressantes. Si on arrive déjà avec cette expérience pour commencer des études plus spécifiques, ça va être plus facile de connecter les bonnes choses, de créer plus rapidement son identité sonore. Sinon idéalement il faut aussi une bonne culture musicale, une grosse culture cinématographique et écouter la radio. Il y a pas mal d’émissions et de chroniques très intéressantes sur et autour du son.
micro-trott m mi mic cr ro o-tr o-t ro ottt
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IL EST COMMENT, VOTRE TEMPO FESTIVAL ? DU 11 AU 14 MAI, LA FÊTE A BATTU SON PLEIN À SAINT-LEU. CHACUN L’A VÉCU À SA FAÇON ET NOUS AVONS NOTAMMENT DEMANDÉ AUX FESTIVALIERS TROIS MOTS POUR DÉSIGNER L’ÉVÉNEMENT. NE REGARDEZ PAS ET CHERCHEZ LES TROIS MOTS LES PLUS CITÉS. REMPLISSEZ LE COUPON AU DESSOUS DE CE TEXTE, ET RENVOYEZ LE NOUS. SI VOUS TROUVEZ LES BONNES RÉPONSES : VOTRE PROCHAIN BUZ BUZ EST GRATUIT. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS CHRISTOPHE PIT
ibilité : « C’est la poss , Kénän et Jude autres pays. C’est aussi m To , te is pt Ba x spectacles d’ rdre de de voir de beaun de revoir ses potes, de pe la rue ço ns fa da e es nn os bo ch e s un sse partout de er comme l’argent. Il se pase balader sur le front de m ut pe on ». o is ol pu rig et c’est « cool, fun, on veut. Bref,
Le Tempo c’est ille, Naïma : « Mathias, Mire ontres et le partage ». nc des « la joie, des re étonné, il y a à chaque fois de On est toujours tacles et surtout tout le mon ». nouveaux spec st bien, ce n’est pas élitiste c’e est mélangé,
rue, stival d’art de un bon petit fe gens et t es C’ « : e ill Ben et Cam y a plein de marmailles. Il Musique, avec plein de rencontres. En gros, c’est « de ». lité on fait plein ia iv ce et conv bonne ambian
, il y na : « C’est bien es à os , Malika et Ire Naïma Maeva es chouettes. Il y a peu de chrons le a plein de chos nous adoooooooooooooooo on kiffe Saint-Leu donc C’est magnifique, superbe, l. Tempo Festiva et on surkiffe ».
dans toute moment festif ard : « C’est un vant. C’est de très bonne rn Be et al sc Pa vi couleur plutôt du spectacle la ville autour public. Le Tempo, c’est de la le ur po ité al ». qu et des artistes fluo, une foule année à cette . po je viens chaque ve de Paris et je me déplace pour le Tem aux rri J’a « : se ni e De be qu de , re ce di ut an bi pe am on époque donc pas mal. « Il y a une bonne nse que le festival t C’est vraimen st très agréable ». Mais je pe a chaque fois y re soit spectacles et c’ere victime de son succès. Il udrait qu’il du êt commence à de monde. Maintenant, il fa ouverts ». s beaucoup plus ou qu’il y ait plus d’espace plus longtemps
ige « … » Les Blanche-Ne
ut stival c’est surto Notre Tempo Fe nger des idées. « : e um lla ui Xavier et G e » pour écha lon à la mode parler avec un iques « le dernier sa ons le salon où l’on vient biolog ts ui od pr im an en Nous, nous agricultrice Qualité écialisée, une éducatrice sp spécialisé en H.Q.E (Haute cte tre. ite au tre en n et un arch fi en tale ndlr), Environnemen
u la même t toujours un pe Nabou : « C’es s de joie et de surprises. nd ur chose... 3, 4 jo s Jaipur Maharajda Brass Bae le Mais j’ai raté venus à cause d’un problèm s (Ils ne sont pa Tempo c’est : la joie, de la Le de visas ndlr) our ». m vérité et de l’a
venons fois que nous t la deuxième us ne es no t, C’ « : en ie m se ph eu Agathe et So mons. Malheur les spectacles gratuits. ai us no is, fo et à chaque ut faire, on va privilégier onnes to s grandes pers pouvons pas s traditionnelle ec « drôle, danse le et es m th ry , ça rime av On aime les ndlr). Le Tempo (Marionnettes et chant ». me C’est la deuxiè ue et Aïna : « iq in un m st Do c’e n, , ». Nicolas Adrie nons, pour nous le Tempo ité et bonheur ve fois que nous t. Il est synonyme de rire, ga an spectacle gé
AMBIANCE E LA BONNE H C R A M E M DEUXIÈ ANISATEURS. UR LES ORG SUITE SUR LA PO EN É ». C IE ER JO TI « LA JOLI GNANT C’EST SPECTACLES. ? LE MOT GA QUALITÉ DES VÉ U LA O N FI TR Z EN VE A ET ALORS VOUS
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TRANCHES DE NUIT TRAVAILLEURS DE L’OMBRE OU OISEAUX DE NUIT, CEUX QUI BOSSENT PENDANT QUE NOUS DORMONS VIVENT DANS UN AUTRE MONDE. ILS DÉVOILENT À BUZ BUZ UN UNIVERS EN DEMI-TEINTE. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT, ANNE ROCHOUX— PHOTOS CHRISTOPHE PIT
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«CERTAINS SOIRS, JE CUMULE LE TRAVAIL AU RESTAU* ET LE DJ-ING» Philippe, employé dans une imprimerie
LA FACE CACHÉE DES NEWS
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hilippe travaille dans une imprimerie portoise qui édite l’un des deux quotidiens de l’île. Depuis 20 ans, il fait les 3 x 8. Mais loin de s’en plaindre, ce maillon discret de la chaîne de l’information a trouvé son rythme. Pour rien au monde, il ne changerait. Pourtant les horaires de Philippe varient énormément. Il travaille une semaine de nuit (de 21h à 5h), une semaine l’après-midi (de 13h à 21h) et une semaine le matin (de 5h à 13h). Ensuite il bénéficie d’une semaine de récupération et enchaîne sur 20 heures de nuit le week-end pour finir son cycle sur une nouvelle semaine de relâche. « Mais si on calcule bien, j’ai pas mal de semaines de récupération en plus des cinq semaines de vacances » explique-t-il. Si, plus les années avancent, plus il sent que la récupération est dure, Philippe ne veut cependant pas d’un rythme normal : « si je travaillais de 7h à 19h, j’aurais l’impression de ne rien faire d’autre ». Grâce à ses horaires décalés, il peut gérer tous les à côtés de la vie, l’administratif notamment. Le plus dur, c’est l’heure de conduite qui le sépare de son foyer mais là encore, il a mis au point ses petites techniques pour tenir. Rien de mieux que de partir en ayant pris une douche et de grignoter sur la route. Et puis, il y a les heures attente, surtout le week-end, entre les deux cahiers du journal, imprimés sous les presses de l’entreprise portoise. « Le samedi soir, il peut y avoir deux heures de battement, les journalistes sont tributaires des résultats sportifs qui tombent tard » raconte-t-il. Alors on finit d’imprimer le gratuit si l’équipe du matin n’a pu conclure la tâche ou l’on entretient les deux rotatives. Grâce à des bouchons d’oreilles, les employés se protègent du boucan impressionnant que font ces machines. Enfin, ils sont les seconds après les journalistes à connaître les informations du lendemain. Les temps de pause leur permettent de jeter un œil à l’actualité. Mais si au début, Philippe lisait tout le journal, à la longue, il est devenu plus sélectif : « je choisis les sujets qui m’intéressent, en ce moment, je suis de près l’affaire de Dominique Strauss Kahn ». Et quand on lui demande si cela lui pose problème d’être peu reconnu dans le monde de l’information, il répond détaché « Si ! On parle de nous, pendant la semaine de la presse ».
Orel, restaurateur et DJ
MIX DE NUIT
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Certains soirs, je cumule le travail au restau* et le DJ-ing. Dans la journée, je réceptionne les commandes, je bosse sur la gestion du restaurant, je fais les courses, puis prépare la mise en place… Je suis présent de 20 h à 2 heures du matin en salle. Je quitte ensuite le service pour partir animer une soirée. Le rythme n’est pas spécialement fatigant, mais j’avoue que ce n’est pas toujours pratique de vivre en décalé. Les relations amoureuses et sociales sont plus difficiles. On n’est pas disponible comme tout le monde pour le petit repas entre amis du week-end ! En fait, je n’ai jamais eu de vie professionnelle classique : j’ai commencé le DJ-ing à 16 ans et j’ai mixé en boîte dès l’âge de 18 ans. Un jour, si j’ai la possibilité de changer mon emploi du temps, j’essaierai de le faire. Par exemple, en travaillant dans la restauration le midi uniquement, pour pouvoir continuer à mixer en soirée. » *Orel travaille le soir au restaurant Chez Bobonne, à Saint-Gilles-les-Bains, avec son frère Sébastien.
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Philippe, médecin urgentiste
NUITS BLANCHES À SAINT-PIERRE
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à 24 heures de garde d’affilée. Un rythme de veille soutenu. Pourtant, même après 18 ans d’expérience, Philippe ne se lasse pas de cette mission d’urgence. « J’aime ce métier parce que la routine n’existe pas. On touche à toutes les spécialités et on voit immédiatement les résultats de nos interventions ». Des interventions qui l’amènent à se déplacer chez les particuliers ou sur la voie publique quand il intervient pour le SMUR. Il s’agit souvent de sauver des vies. L’action est rapide et ciblée. Elle demande une concentration sans faille et des réflexes précis. A l’hôpital, le rythme est variable. Certaines nuits, il n’arrête pas de courir. Cette vie-là, Philippe l’a choisie. « Je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil, heureusement. Mais la mortalité cardiovasculaire des médecins urgentistes est tout de même multipliée par cinq ! Passé un certain âge, je pense que c’est difficile » indique-t-il. Au Centre Hospitalier Régional de Saint-Pierre, trois médecins urgentistes et trois internes sont présents la nuit. Ils se répartissent entre le SMUR, la salle d’accueil des urgences vitales et l’accueil de médecine. Car depuis 2001, les médecins généralistes ne sont plus tenus d’effectuer des gardes de nuit. Ils laissent sur leur répondeur le numéro du médecin de garde volontaire ou conseillent d’appeler le 15, où un régulateur oriente les demandes médicales et met en œuvre les solutions en fonction des priorités. Le matin, la transmission entre l’équipe de jour et l’équipe de nuit se fait à 8 h 30. Le temps de papoter un peu, de prendre un café… Il est 9 h 30. L’heure de rentrer à la maison. « Je vis ensuite normalement. Je fais juste une courte sieste. Je m’occupe de mes enfants, je mène une vie normale. Et je pars pour une bonne nuit le soir suivant ». Depuis quelques mois, ce professionnel de santé partage son temps entre les urgences et un cabinet privé de médecine générale. « Un travail tout à fait différent, où je connais mes patients, souvent des familles entières ». Moins d’adrénaline mais plus de suivi. Presque un autre métier.
Comment se passent vos sorties de nuit? Nous partons trois ou quatre jours avant la pleine lune et trois jours après, pour profiter de cette lumière naturelle. Nous pêchons à la palangrotte, sur une zone allant d’Etang-Salé à Saint-Pierre. Je mets très peu de lumière car je ne veux pas attirer les autres bateaux. La nuit, c’est bien car on a moins de braconniers que la journée !
Félix, pêcheur
NOCTURNES EN MER Depuis quand faites-vous ce métier ? Cela fait 19 ans que je travaille de la pêche. Chez nous, on est pêcheur de père en fils. Mes deux fils sont aussi devenus pêcheurs. L’un d’entre eux travaille avec moi. Mais j’ai fait un autre métier avant : j’étais dans le bâtiment, j’ai travaillé pendant treize ans en métropole, avant de revenir faire ma formation à Saint-Leu. Comment êtes-vous organisé aujourd’hui? Depuis 2008, nous avons créé le Groupement des pêcheurs d’Etang-Salé. Nous avons démarré à quatre. Nous sommes maintenant 13. Chacun a son bateau. Nous vendons ensuite le poisson dans les locaux du Groupement, que nous avons équipé pour l’hygiène et le froid.
Vous aimez ses sorties nocturnes ? Oui, j’aime ces moments de calme et de silence que procure la nuit, où le temps s’arrête un peu. Que pêchez-vous ? Du thon, de la dorade, du marlin, de la carangue, des mérous, des jaunes, des cardinals, des vivaneaux « grozécailles », des requins « zépines », mais ceux-là mangent le bas de ligne et font même disparaitre l’hameçon ! Avez-vous déjà eu peur lors de ces sorties nocturnes ? C’est arrivé une seule fois : j’étais avec mon fils, qui est aussi mon matelot. Et comme je n’éclaire pas beaucoup quand je pêche la nuit, je n’ai pas vu que la baleine que nous avions croisée s’était rapprochée. Elle est passée sous le bateau et nous nous sommes mis à pencher brutalement, sans comprendre ce qui se passait. Nous étions en fait sur son dos ! Sinon, je n’ai jamais peur de la mer quand je suis sur le bateau, j’ai peur de la mer quand je suis à terre !
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Valérie et Cédric
CRÉATEURS NOCTAMBULES
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Quand on est photographe, c’est difficile de ne pas faire de photos la nuit : la lumière est si particulière » confie Valérie Abella. Cette ancienne élève des Beaux Arts est devenue un oiseau de nuit. Malgré les contraintes techniques liées au traitement de la lumière, la jeune artiste privilégie ce travail nocturne, exposé récemment lors des Rencontres alternatives, avec une série de clichés pris au Gol et ailleurs. Dès que la pleine lune arrive, si le ciel est dégagé, elle part faire des images avec Cédric, son compagnon. « J’aime travailler dans le silence de la nuit, dans lequel on peut percevoir des détails que l’on n’aurait pas vus pendant la journée. Ca permet aussi de plonger en soi et de sortir des choses différentes. Je ne photographie que des paysages. C’est ma façon de trouver un lien entre le monde et moi, de concrétiser mon existence. La nuit dévoile l’âme des lieux, on est juste avec les éléments, les odeurs s’expriment. La brillance de la lumière bleutée de la lune sur les feuilles est unique. J’essaie de montrer tout ça sur mes photos ». De son côté, Cédric crée des films d’animation avec des personnages en pâte à modeler. Sa dernière réalisation met en scène un gramoun dans un remake de Super Mario Bross (visible sur www.dailymotion.com/tanukiprod, ndlr). Animateur d’ateliers de modelage et d’animation le jour, Cédric invente la nuit. C’est comme s’il avait besoin de ce vide pour créer. Il imagine et fabrique alors tous les éléments de ses films, des personnages aux décors, qu’il pioche parfois dans les photos de son amie. « C’est un moment pendant lequel je suis dans ma bulle, personne ne vient me déranger, le téléphone ne va pas sonner, il y a une ambiance particulière, propice au travail ». Quant aux idées, elles lui viennent souvent au moment où il s’endort. Il les met alors tout de suite sur papier pour ne pas les oublier dans son sommeil. Son court métrage a été choisi par l’accordéoniste Eric K’souri pour illustrer son spectacle musical à La Lanterne Magique. Cédric animera en juillet des ateliers d’expression au bar La Cerise à Saint-Paul, avant de se lancer dans l’ouvrage d’un conte fantastique « à la Tim Burton, avec La Réunion pour décor ».
« J’AIME TRAVAILLER DANS LE SILENCE DE LA NUIT»
EUPHORIE CRÉATRICE À VILLÈLE
Le 18 juin, La Nuit d’art de pleine lune invite des artistes à venir s’exprimer sur le site de Villèle, avec la complicité du public, qui sera partie prenante de l’événement. Différentes formes de création seront représentées, visant toutes à faire sortir l’art contemporain de l’élitisme. Installations et performances de 19 h à 3 h du matin. Valérie et Cédric seront présents pendant toute cette Nuit d’art.
Jérôme, caissier dans une station-service
LUMIÈRE DANS LA NUIT
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érôme est caissier sur l’une des stations services ouverte 24h/24h du boulevard sud de Saint-Denis. Il travaille un jour sur deux depuis un an. Il reconnait pouvoir quelquefois s’ennuyer mais a plutôt un programme bien rempli la nuit. Quand tous les commerces des villes s’éteignent, certaines stations services restent allumées, veilleuses des dernières courses urgentes et surtout seuls points de ravitaillement d’essence pour les retardataires et autres noctambules. Jérôme commence sa journée à 20h, une fois les rideaux baissés. Jusqu’à 22h30, c’est le pic d’affluence. Plus de 150 personnes passent pour remplir leur réservoir ou acheter boissons et cigarettes. Pendant les heures qui suivent, le jeune homme range et nettoie les lieux pour les équipes du matin. A 2 h, il lance les viennoiseries qu’il met en place, chaudes et prêtes à partir de 2 h 30. Une heure plus tard, les livreurs de pain et de journaux arrivent avec leurs produits. De nouveau, Jérôme arrange tout au mieux pour la future clientèle. Le temps passe ainsi, ponctué par les visites de la clientèle qui augmente à partir de 4h30. Les habitués viennent chercher le journal et leur petit déjeuner. A 6 h, une « journée » classique de travail se termine. Mais Jérôme ne va pas forcément se coucher : bénéficiant d’un jour de repos, le lendemain, il profite de ce temps libre pour faire des papiers administratifs ou voir des amis. Il a fini par s’habituer à ce rythme et préfère faire son métier la nuit. De jour, il aurait moins de temps pour lui. Il ne fait même plus attention aux insultes régulières des habituels jeunes en état d’ébriété. Et ne perd plus patience à leur expliquer qu’après 21 h, la loi lui interdit de vendre de l’alcool.
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La PeLote basque IMPLANTÉE À LA RÉUNION DEPUIS LES ANNÉES 80, LA PELOTE BASQUE CREUSE DISCRÈTEMENT SON TROU SUR NOTRE ÎLE. MAIS SI ELLE RESTE, ICI, PEU CONNUE DU GRAND PUBLIC, LES RÉUNIONNAIS SE FONT UN NOM DANS LA SPHÈRE NATIONALE ET INTERNATIONALE. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT— PHOTO CHRISTOPHE PIT
I
l faut s’imaginer une petite balle dure de cuir partir à 250 km/h, rebondir avec fracas sur un mur, toucher à peine le sol pour être de nouveau frappée avec violence. Armés d’une raquette, d’un casque et de lunettes, ses « tortionnaires » sautent, courent, évitent la raquette de l’autre dans des mouvements dignes des films Matrix. C’est rapide, impressionnant et bruyant. Bienvenue dans un gymnase de pelote basque. On entend déjà les sceptiques nous expliquer que « non ! La pelote basque ne se joue pas avec une raquette mais avec un instrument bizarrement courbé qui répond au doux nom de « chisteria » ». Alors pardon, bienvenue dans un gymnase où l’on joue à « la paleta cuir » l’une des 7 spécialités de la Pelote basque. Et là encore, on a fait simple. Les deux principales différences entre les variantes sont le type de terrain et le matériel. On marque des points sur les fautes des autres. En général, il faut rester dans les limites du terrain et rattraper la balle avant un deuxième rebond. Par contre, celle-ci peut voyager sur les murs autant que la physique le permet. Les qualités indispensables à tout pelotari sont, selon Christian Apte, président du club du Chaudron à Saint-Denis « l’explosivité et une bonne vision du jeu » et l’entraineur du même club, Alain Vinard, de rajouter « le courage car la balle va vite ». Dans ce club du chef-lieu, on
joue donc à « la paleta cuir » sur un mur à gauche dit « court » de 36 mètres. L’engagement doit se faire entre deux lignes et interdiction de taper intentionnellement le mur du fond. Le premier à 35 points a gagné, une partie dure une heure entrecoupée de 5 pauses. La « paleta », petite raquette en bois pèse 500 à 600 grammes et la pelote faite de cuir entre 52 et 54 grammes. Le sport se pratique par deux, un avant et un arrière. C’est la spécialité où la Réunion excelle le plus : « Chez nous, les Réunionnais sont très réputés, je suis surpris d’avoir été invité ici, ils sont meilleurs que moi » nous avouait Sylvain Haday qui fait partie des huit meilleurs équipes française. Il est venu de Toulouse passer deux semaines à La Réunion, sur invitation du club du Chaudron, en avril. Au dernier championnat du monde, dans cette spécialité et en sénior, 3 sur 4 des pelotaris de l’équipe de France, Jeannot Welmant, Frédéric Fontano, et Luiciano Mahabo, étaient du club du Chaudron. Ils sont vice- champions 2010. Et on atteint le même rang pour la Coupe du Monde 2011. Comment expliquer cette réussite ? « Une énorme passion et beaucoup d’entraînement » résume Mathieu Ramim, champion de France Cadet 2010. La Ligue réunionnaise est forte de 400 licenciés qui peuvent pratiquer dans 4 lieux de l’île : au Chaudron, bien sûr, aux Camélias mais aussi à Saint-Leu et à Cilaos.
RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL > Quand ? En décembre prochain, un tournoi international entre le club du Chaudron et celui de la Navarre se déroulera au Gymnase Ybarnegeray du Chaudron. C’est l’occasion de découvrir ce sport à haut niveau.
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CLaude Brasseur En pLeine Lumière IL TOURNE EN CE MOMENT À LA RÉUNION UN AUTRE MONDE, UN FILM D’ÉPOQUE POUR FRANCE TÉLÉVISION. CLAUDE BRASSEUR ÉVOQUE CE NOUVEAU RÔLE ET REVIENT SUR UNE CARRIÈRE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE LA DIVERSITÉ. RENCONTRE AVEC UN ACTEUR QUI CONTINUE DE TRACER SA ROUTE AVEC UNE PASSION INTACTE. TEXTES ANNE ROCHOUX — PHOTO CHRISTOPHE PIT
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rofitant d’un jour off de tournage. Claude Brasseur a accepté de nous rencontrer autour d’un verre. On le dit bougon, un peu râleur… Il apparait, souriant, heureux de ce nouveau rôle pour lequel il reste un mois dans l’île. L’acteur a toujours cette voix caverneuse si particulière, œil vif et allure décontractée. Dès qu’il se met à parler de ce film, qu’il tourne sous la direction du réalisateur Gabriel Aghion, il dévoile une énergie singulière. « Je trouve qu’en ce moment, les projets de télévision sont plus intéressants que les projets de cinéma, car moins accrochés aux recettes. Le sujet est passionnant sur le plan politique et social, et puis j’avais envie de travailler avec Gabriel Aghion. Sans compter que j’aime le travail des comédiens Dominique Blanc et Samuel Labarthe. Beaucoup de choses dépendent des personnes avec qui on choisit de travailler » confie-t-il. L’histoire d’Un autre monde nous plonge au début du XXe siècle, à une période où la France subit la mobilisation de la guerre. Alors que l’esclavage a été aboli en 1848, les planteurs manquent de bras. Ils décident de recruter une main d’œuvre bon marché en provenance d’Inde. Il s’agit donc bien d’une fiction historique qui met en lumière l’histoire locale. Le film fait appel à des techniciens et des figurants réunionnais. C’est Paul Rognoni, le producteur, qui en a adapté l’intrigue, une histoire inspirée du roman L’Indien du domaine de Mon Caprice, de Dominique Cler et Gilbert Canabady. Claude Brasseur y incarne le gouverneur. « Un homme qui apparaît comme un salaud, parce qu’il a des réactions désagréables, racistes même. Le couple qu’il forme avec Dominique Blanc est un échec. Au fond, c’est ce manque affectif qui le rend violent. C’est un homme malheureux, humilié par sa femme ».
Derrière la composition de ces rôles de « sale mec », l’acteur laisse toujours deviner cette sensibilité particulière qui nous touche. Malgré une carrière cinématographique époustouflante, celui que l’on surnomme «L’homme aux cent films» continue à être attaché aux planches. « Je trouve le théâtre plus facile que le cinéma. La chronologie de l’histoire s’y joue naturellement alors qu’au cinéma, on tourne les scènes dans le désordre, et souvent la fin avant le début. Ça demande un travail particulier sur le personnage. Et puis, la concentration au théâtre dure le temps de la pièce tandis qu’au cinéma, c’est pendant toute une
« JE N’AI JAMAIS ÉTÉ CANTONNÉ DANS UN GENRE DE FILM. CHANGER SANS ARRÊT DE PANOPLIE, C’EST L’INTÉRÊT DE NOTRE MÉTIER » journée de tournage ». Une chose est sûre, pas de retraite en vue pour ce comédien qui a démarré sa carrière en 1954 au théâtre avant de débuter au cinéma dès 1956 sous la direction de Marcel Carné, Jean Renoir et Georges Franju et d’être connu du grand public grâce aux Nouvelles aventures de Vidocq, diffusées à la télévision en 1971, et au succès des Seins de glace en 1974. Deux Césars plus tard (le premier pour son rôle dans la joyeuse bande d’Un éléphant ça trompe énormément, le deuxième pour La guerre des Polices) vient l’immense succès de La Boum, dans lequel il incarne l’inoubliable papa de Sophie Marceau. Ce fils de comédiens
a ensuite traversé les années, s’adonnant parallèlement à sa passion du rallye en courant le Paris-Dakar aux côtés de Jackie Icks, à l’aise dans tous les genres, tous les rôles et toutes les époques, même s’il avoue un penchant pour les films qui évoquent un autre temps. « Changer sans arrêt de panoplie, c’est l’intérêt de notre métier. Ce que je préfère, c’est tout ce qui ne ressemble pas à la réalité d’aujourd’hui. J’aime tourner en costume, conduire une voiture ancienne. Dès que l’histoire n’est pas actuelle, il y a une interprétation artistique intéressante : on se comporte différemment, on parle différemment. En tant que spectateur, j’ai un faible pour les films en noir et blanc. Ça vous sort de la réalité, c’est une part de rêve ». C’est précisément pour cette part de rêve que Claude Brasseur a choisi la voie du cinéma, à l’instar de ses parents Pierre Brasseur et Odette Joyeux. Lui qui dit n’avoir aimé l’école « que pour jouer aux cow-boys et aux Indiens pendant les récréations » continue à se fondre dans une large palette de personnages. Aujourd’hui encore, l’acteur enchaine les rôles dans des films de tous genres, incarnant aussi bien un retraité franchouillard dans Camping, qu’un détective obscur dans Légitime défense. Il vient de boucler le tournage du film de Jean-Paul Rouve, Quand je serai petit, une fable dans laquelle il donne la réplique à Xavier Beauvois. A venir, une pièce de théâtre, et pas des moindres : il jouera Orgon dans Tartuffe début 2012 en province, puis au Théâtre de Paris, sous la direction de Marion Biery, aux côtés de Patrick Chesnais dans le rôle de Tartuffe. « J’avais envie d’interpréter Orgon, il me paraît n’avoir jamais été joué comme j’ai envie de le faire. Je travaille déjà sur le texte. C’est pas de la tarte ! ». Ce comédien inclassable s’évertue encore et toujours à chercher la justesse de ses personnages. Pour leur offrir sa propre vérité.
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en famiLLe ! CE WEEK-END, VOUS N’AVEZ PAS ENVIE DE LAISSER VOS PETITS VÉGÉTER DEVANT LA TÉLÉ A LA MAISON, EN PLEIN AIR, AU MUSÉE OU NEZ À NEZ AVEC DE DRÔLES DE BÊTES, BUZBUZ A SÉLECTIONNÉ POUR VOUS QUELQUES IDÉES À PARTAGER EN FAMILLE POUR NE PLUS JAMAIS S’ENNUYER. TEXTES : VÉRONIQUE LAURET – ILLUSTRATION : HÉLÈNE MOIGNARD
Pour Les yeux et La tête PARTAGER UN FILM, LA DÉCOUVERTE D’UN LIVRE AVEC SES ENFANTS, ÇA CRÉE AUSSI DE BEAUX SOUVENIRS.
PLEIN LES YEUX LE NEZ DANS LES LIVRES Fouiner en médiathèque ou bibliothèque, s’asseoir et lire une jolie histoire, voilà une belle pause dans une journée. Et surveillez les programmations des médiathèques qui proposent aussi régulièrement spectacles, contes, projections, ateliers pour les enfants.
Rendez-vous devant le grand écran pour découvrir les héros qui accompagnent l’enfance des têtes blondes et brunes. Une séance de cinéma, c’est toujours un bon moment garanti pour les petits. Les festivals de cinéma jeunesse ponctuent les vacances tout au long de l’année : Festival du dessin-animé à Cambaie en mars, Cinémarmailles au mois de mai à Saint-Denis… Et côté théâtre, le jeune public n’est pas en reste. Entre les programmations annuelles des salles, plusieurs temps forts remplis de surprises ont lieu : Alon Zanfan ! en janvier à Saint-Leu, festival Totototal en mars à Saint-Denis, Leu Tempo Festival en mai à Saint-Leu, Il était une fois les vacances dans toute l’île en juillet le, Tam Tam, festival de théâtre de marionnettes en septembre/ octobre à Saint-Paul. Et même un nouveau festival bientôt en août… Le plus dur, c’est peut-être de choisir dans tout ça !
EN VOYAGE AU MUSÉE Le Muséum d’Histoire Naturelle niché au cœur du Jardin de l’Etat propose d’embarquer auprès de Monsieur de Lapérouse pour aller explorer les côtes et îles du Pacifique. L’occasion d’un voyage dans le temps, au siècle des Lumières qui devrait ravir les petits explorateurs. Une exposition, labellisée « exposition d’intérêt national » en février dernier à découvrir jusqu’au 30 octobre.
on prend L'air ! MARRE DE RESTER ENFERMÉS À TOURNER EN ROND ALORS QUE LE SOLEIL BRILLE À L’EXTÉRIEUR ? ALLEZ DONC BAT CARRÉ !
À L’EAU Quand le soleil tropical ne laisse pas de répit, on irait bien patauger dans l’eau. C’est possible en restant en ville et sans forcément passer par la case piscine. A Saint-Pierre sur le front de mer et à Saint-Denis au Jardin de l’Etat, vive les jeux d’eau ! Une manière ludique de se rafraîchir pour les bambins entre douches colorées et jets rigolos. A Saint-Pierre : Jeux alimentés en eau les mercredi, samedi et dimanche hors vacances scolaires et tous les jours pendant les vacances scolaires. Au Jardin de l’Etat : Jeux d’eau ouverts de 9h à 17h les mercredi, samedi et dimanche hors vacances scolaires et tous les jours de 9h à 17h pendant les vacances scolaires.
ÇA GLISSE Envie de sensations à partager en famille ? Offrez-vous une petite glissade en luge au Maïdo. Ça descend, ça tourne, ça crie et ça rigole. Et une fois arrivés en bas, les petits n’auront qu’un mot à la bouche : « Encore ! » Le tour en luge : 3€ (tarif dégressif).
À PIED S’il est un lieu où les randonnées ne manquent pas, c’est bien la Réunion! Pour les petits ou les grands marcheurs, à chacun son sentier. Cascade Biberon, Bassin Sassa, Piton Hyacinthe : les idées de rando en famille sont nombreuses. L’occasion de se retrouver au grand air tout en découvrant la flore de la Réunion. À consulter : Sentiers Marmailles, le guide concocté par l’ONF. Malheureusement épuisé en librairie, demandez-le autour de vous chez les amis ou en bibliothèque. 52 balades et randonnées faciles de Luc Reynaud aux éditions Orphie – en librairie.
À PÉDALES Si on se baladait autour du parc du Colosse à Saint-André en voitures à pédales ? Attention, pas celles de notre enfance mais de grandes voitures où l’on peut s’entasser en famillle : la Rosalie. Location : 5€/ 20 min (karting à pédales en location également).
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SUR L’EAU Une balade en bateau pour aller rencontrer les dauphins qui peuplent nos côtes. Sûr que les bambins n’en reviendront pas ! Dauphin Safari en matinée de 8h à 10h et de 10h à 12h. Tarifs : 29€/ adulte et 17€/ enfant de moins de 12 ans (au Kiosque du Grand Bleu – Port de Saint-Gilles).
à La découverte de La nature DES DAUPHINS, DES REQUINS, DES TORTUES, DES CROCODILES… PETITES RENCONTRES AVEC LES ANIMAUX !
SOUS L’EAU
CROCODILE SHOW
Aller regarder sous la mer ce qu’il se passe sans se mouiller, c’est tout l’intérêt d’une visite à l’aquarium de Saint-Gilles. Entre petites et grosses bêtes du fond des mers, les yeux s’écarquillent et on se prend à rêver d’être le capitaine Némo. Aquarium de La Réunion – Port de Saint-Gilles. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Tarifs : 6€ de 4 à 13 ans – 9€ au dessus de 13 ans (des cartes d’abonnement existent pour les grands fans !).
Ils aiment les vilaines bêtes ? Emmenez-les visiter le Croc Parc à l’Etang-Salé ! Plus d’une centaine de crocodiles du Nil à observer sous toutes les coutures. Et clou de la visite : le repas des crocos devient un vrai spectacle public les mercredi et dimanche à 16h. Croc Parc à l’Etang-Salé ouvert tous les jours de 10h à 17h30. Tarifs : 7€/adulte et 5€/enfant de 4 à 12 ans.
MAJESTUEUSES TORTUES A Saint-Leu, l’observatoire des tortues Kélonia offre une belle balade dans le monde des tortues marines. Une scénographie intelligente pour une découverte entre jeux interactifs et observation des tortues au-dessus ou au-dessous de l’eau. Kélonia à Saint-Leu ouvert du lundi au dimanche de 9h à 18h. tarifs : 7€/adulte – 5€ /enfant de moins de 12 ans (carte d’abonnement à 19€/personne pour un accès illimité toute l’année).
home sweet home PARFOIS, ON A JUSTE ENVIE DE RESTER À LA MAISON. ET AVEC QUELQUES JEUX ET BONNES IDÉES, ON A DE QUOI PASSER DE FESTIVES APRÈS-MIDI.
GÂTEAU RIGOLO PAPIER CRÉATIF De l’eau, de la colle, du papier journal et le tour est joué ! Donnez libre aux cours aux envies des petits pour créer objets déco et petits personnages. Quelques heures les doigts dans la pâte à papier et la satisfaction, à la fin de la journée, d’une création 100% home made. Pour piocher des idées : Bricolages en papier mâché de Pia Pedevilla. Editions Topp.
JEUX EN TOUT GENRE LA bonne idée pour réunir toute la famille et partager un vrai moment de convivialité ! Dominos, Kapla, Monopoly… la liste est longue ! Entre grands classiques et jeux plus originaux, voilà de la matière pour réfléchir en se faisant plaisir et rigoler entre petits et grands. Et si l’imagination est au rendez-vous, pourquoi ne pas proposer aux enfants de créer leur propre jeu ? Opération : papier, ciseaux, crayons et bonnes idées !
Et si on partageait la cuisine avec les petits ? Outre le plaisir du « c’est moi qui l’ai fait », cela peut-être aussi l’occasion de causer quantités et poids et de leur inculquer quelques notions sans avoir l’air d’y toucher… Le roi de la fête côté goûter, c’est à coup sûr le chocolat mais on peut varier les plaisirs avec des gâteaux gourmands moins classiques. La tarte aux carambars : Ingrédients (pour 6 à 8 personnes) : - 1 moule à tarte de 28 à 30 cm de diamètre - 1 pâte sablée pré-étalée - 350 g de Carambars (des vrais !) - 25 cl de crème fraîche liquide - 3 gros oeufs - 1 bonne cuillère à soupe de farine Préparation : Préchauffer le four à 180°C (Th 6). Étaler la pâte dans le moule, la piquer, mettre du papier sulfurisé dessus et des légumes secs, et la faire cuire à blanc pendant 25 à 30 min. Dans une casserole, au bain-marie, faire fondre les caramels avec la crème fleurette. Hors du feu, incorporer progessivement la farine et les oeufs, bien mélanger jusqu’à ce que la pâte obtenue soit bien homogène. Verser l’appareil sur le fond de tarte, bien étaler régulièrement ce dernier. Passer au four pendant 25 à 30 min environ. Sortir du four et laisser refroidir, puis mettre au réfrigérateur !
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RUE MARÉCHAL LERCLERC
LÀ OÙ SE DRESSAIT NAGUÈRE LA CASERNE DES POMPIERS DE SAINT-DENIS ET QUI FUT LONGTEMPS UN TERRAIN VAGUE, S’ÉLÈVE MAINTENANT UN ENSEMBLE D’IMMEUBLES PENSÉS POUR UNE MEILLEURE LOGIQUE ENVIRONNEMENTALE. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT— PHOTO CHRISTOPHE PIT
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e bas de la rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis a longtemps été occupé par un vaste terrain vague. La SODIAC a remédié à ce vide en faisant appel à deux agences d’architectes basées sur Saint-Pierre qui travaillent ensemble : 2 A.P.M.R et A.P.A.. Dorénavant un ensemble de quatre immeubles occupe la fin de l’artère dionysienne. Une centaine de logements sociaux a été construit. De l’extérieur, le bâtiment donnant sur la rue, offre une façade différente des classiques barres de béton. Elle est recouverte d’une double peau en bois qui protège le bâtiment du soleil, de l’usure et permet aux fenêtres d’être plus libres. C’est « une peau climatique » explique Michel Reynaud, l’un des architectes de cet « Îlot Saint-Jacques » mais aussi « une facilité architecturale car le bois est un matériau bon marché et qu’il s’adapte assez facilement aux normes anti-incendie. » La problématique de la réglementation est centrale dans les constructions. Michel Reynaud et son collaborateur ont cherché à répondre à ces exigences en fournissant aux habitants un réel confort de vie. « On respire » dans ces bâtiments qui associent plutôt des petites maisons de ville que des appartements. Le bâti est orienté au vent pour une aération constante de l’intérieur, de plus, une large brèche laisse passer les courants d’air. Les différents pans d’immeubles sont séparés d’une quinzaine de mètres par un « vrai jardin » nous dit fièrement l’architecte. En effet, les plantes et les arbres ne reposent pas sur des dalles mais ont
bien sous leurs racines de la terre. Dans les années qui viennent, la nature pourra ainsi se développer. Mais pour cela, il a fallu construire un parking sur deux niveaux, le premier étant en partie occupé par le sous-sol de l’espace vert. Les habitations du rez-de-chaussée bénéficient, en plus, de jardins privatifs. Sur les toits, des panneaux solaires fournissent l’eau chaude aux logements mais les deux architectes ont aussi réfléchi à ouvrir des terrasses sur le haut du bâtiment, ainsi peuple t-on les toits. Les façades sont habillées de coursives en bois qui permettent de dégager un perron d’environ 2 mètres de long devant chaque porte. En plus, de protéger du soleil et des intempéries, la structure permet aux locataires de s’approprier un peu l’espace extérieur sans se marcher dessus. A notre passage plantes et vélos peuplaient entre autres, cette « pièce » de la maison. Le bâtiment bénéficie aussi de commerces et d’une crèche de 600 m2 encore vide, mais, on imagine plus pour très longtemps.
Laurent Lassauge ARCHITECTE D’INTÉRIEUR
est depuis 20 ans concerné par le développement durable. Il a construit à Saint-Bernard, à La Montagne, sa maison, en essayant de penser à tout. « Il a fallu faire preuve d’imagination et de volonté ». En constatant, la nécessité pour les professionnels et les particuliers d’échanger sur le sujet, il a monté une page Facebook. Bien sûr, c’est une vitrine de son entreprise mais aussi un bon endroit pour les conseils et les idées. Sur Facebook, LDD Réunion Les architectes avec qui Buz Buz a discuté de problématiques environnementales ont pointé la nécessité d’essayer, de tester, de sortir des cadres établis.
ON SE PREND À RÊVER. Buz Buz a eu dans les mains, un ouvrage d’architecture extraordinaire, pourtant fait avec le plus simple : des containeurs. Solides, disponibles en quantité impressionnante, empilables à l’infini (là on exagère), le bloc rectangulaire peut faire des maisons tout à fait confortables. « Architecture de containers » de Jure Kotnik aux éditions Luiks Book
Laurent Lassauge a construit sa maison en respectant le maximum de normes HQE (Haute qualité environnementale). Il a souvent dû « faire preuve de bon sens et d’imagination » et surtout piocher à droite et à gauche une multitude d’idées. Petite liste de sites conseil : www.maisonverte.be www.materiaux-naturels.fr www.qualitel.org la certification « habitat et environnement www.assohqe le site de l’association HQE, présentant les référentiels de base de la démarche HQE et bien sûr : www.ademe.fr
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ANNA : ROBE STREETS WEAR // SAC BY TUSCAN // BIJOUX LOLAK10
MANNEQUINS ANNA & MALIK PHOTO CHRISTOPHE PIT / STYLISME FLORENCE BLANC MAQUILLAGE FLORENCE DE LAUNAY
MALIK : T-SHIRT “TWO ANGLE” STREETS WEAR // DJEAN SAROUEL ET ALORS // MONTRE & BRACELET “DIESEL” ET ALORS
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ZONE DE TURBULENCE
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Democracy Monument
Grand Palais Wat Pho Wat Arun
Siam Center Chinatown
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BANG, BANGKOK !
S’INSTALLER
DÉCOUVRIR
Taxi rose, Barbie est servie ! Direction Kaosarn road, la rue des routards sac à dos. Rue animÊe 24/24, hyper touristique, on y croise la jeunesse du monde entier qui vient une nuit ou deux en transit pour une autre destination intra ou extra country, c’est grunge à mort ! C’est aussi, la nuit, le rendez vous de la jeunesse Thaï. Pas mal de bar à concerts, des groupes de reprises  mauvais goÝt  mais l’ambiance est là ‌ Il faudra quitter la rue principal et se perdre quelques rue plus loin pour trouver des endroits très bien pour un dÊmarrage de nuit - blanche - off course...
Hôtel Rikka inn Les chambres sont abordables 30 ₏ la nuit. L’Hotel est propre avec des photos kitch sur les murs. www.rikkainn.com On peut aussi trouver des petites pensions à partir de 4,50 ₏.
Artistiquement les langues sont liÊes (Vive le roi !) mais on trouve des petits espaces oÚ se rencontre une jeune gÊnÊration d’artistes, de poètes, musiciens, designers qui tentent de refaire le monde... Sans trop pouvoir le dÊfaire‌ Ballade vers quelques Galeries‌
Phranakorn-nornlen hotel Un hôtel vert au cœur de Bangkok. Hâvre de paix, de nature cet hôtel-boutique à la dÊcoration rÊtro, on dirait une brocante annÊe 50, vous propose aussi une cuisine, un brin bio. 60 ₏ la nuit. www.phranakorn-nornlen.com Seven boutique hotel Plus hipe et plus cher. Sawasdee1, Sukhumwit, un autre cartier plus branchÊ, plus stylÊ‌ Choisissez votre chambre ! Une dÊco pour chaque jour de la semaine. www.sleepatseven.com
NoSpace gallery Une galerie d’art contemporain plus un espace musical. NoSpace concept a ÊtÊ ÊlaborÊ par un groupe de jeunes artistes, musiciens, photographes et designers thaïlandais. 21/108 Block D, Royal City Avenue www.nospacebkk.com
100 Tonson Gallery Artistes thaïlandais Êtablis ou Êmergeants, artistes internationaux. Peinture, sculpture, photographie, installations, mais aussi nouveaux mÊdias, art conceptuel, spectacles... 100 Soi Tonson, phloenchit rd Silom Galleria www.100tonsongallery.com The Toot Yung Gallery (cul de moustique en ThaÎ) The Toot Yung Gallery tenue par une française Myrtille qui vit en Thaïlande depuis 5 ans. Tente de rÊunir des artistes Êtrangers et des jeunes artistes thaïlandais. Les vendredi et samedi soirs : music live, performances et open bar avec Chez Lodin. www.tootyunggallery.com
Chez Lodin. Elle est jeune, elle est enthousiaste et n’a peur de rien. Elle quitte la France il y deux ans, fatiguÊe d’entendre les gens se plaindre et la dÊcourager. DiplômÊe des beaux art , elle vient en Thaïlande‌ Se pause et dÊcide d’ouvrir un cafÊ culturel‌ Livres, expo, et blablabla‌ Music live les vendredi et samedi. Accueil très sympa. Belle rencontre ! 19 prachatipathai road, pha nokorn.
19:30 VOIR
Si on allait se mettre au vert et au théâtre de marionnette. Lumini Park, c’est du traditionnel mais c’est à voir. Thai theatrical puppetry www.thaipuppet.com
21:00 SORTIR
Hyppie de Bar Le bar branché, faune garantie... Cocktails à tomber par terre ! Apéro(s) pour commencer la nuit... 46 Kaosarn Road facebook.com/hippie.debar
Eat Me Restaurant Restaurant élégant et raffiné, travaille en partenariat avec la Gallerie H. A 20 mètres de Convent Rd. Soi Pipat 2 www.eatmerestaurant.com
13:00 EAT & SHOPPING ! On va déjeuner dans le quartier de Siam et faire un peu de shopping...
Fly now III Siam Center 2 étage
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Là, on part en voyage sur le dos d’un poupon 1900, qui change de look selon là destination. Des vitrines toujours surprenantes, installations, marionnettes, masques… www.flynowiii.com It’s Happened to be Closet On pourrait dire que c’est l’une des styliste les plus en vogue, un univers très inspirant, une ligne de vêtements pour enfant à faire tourner la tête. Mélange baroque, rock. On peut manger sur place des pâtisseries very « french style ». Tarte aux fraises… 266/3 siam square Soi 3. http://itshappenedtobeacloset. wordpress.com/
The Multi-Brand Thaï designer store Bangkok. Siam Center 4è étage. Vous pourrez y découvrir une dizaine de créateur thaïlandais. www.mob-f.com Karmakamet secret world Une boutique de senteur haut de gamme à ne rater sous aucun prétexte. 110/9 soi Sukhumvit 63 www.karmakamet.co.th
Bed supperclub 26 Sukhumvit soi 11 C’est clair c’est ici qu’on termine la nuit. Incontournable, en fonction du jour DJ thaï ou international. Régulièrement performance art, surprises ! Ouvrir les yeux et les oreilles. www.bedsupperclub.com BANGKOK Comment y aller : Vols Air Austral. Deux fois par semaine les lundi et mercredi soirs.
on mange quoi ?
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Brèdes chouchou en tempura FACILE ET DÉLICIEUSEMENT GOURMANDE, LA TEMPURA RÉVEILLE LES BRÈDES ET FAIT CROUSTILLER LES APÉROS. TEXTES ANNE ROCHOUX — PHOTO CHRISTOPHE PIT
Préparation :
10 minutes Cuisson :
5 minutes
INGRÉDIENTS INGRÉDIENTS
• Une noix de coco • Des brèdes chouchou • ½ litre de lait •• 100 75Oggde defarine sucre • Un • Une gousseœuf de vanille •(fendre 15 cl d’eau glacéeet + les 4 glaçons les graines gratter • Une bonne pincée de sel à l’aide d’un couteau) ••De l’huilefacultatif. de friture Colorant
1. Battre l’œuf dans un bol. Incorporer l’eau glacée, la farine et le sel en mélangeant bien. Ajouter les glaçons. 2. Faire chauffer une assez grande quantité d’huile végétale. 3. Tremper les brèdes dans la pâtes. Faire frire. Égoutter sur du papier absorbant. 4. Servir aussitôt avec une sauce soja additionnée d’un peu d’eau, de sucre et de jus de citron.
VERSION JAPONAISE DES BEIGNETS, LA TEMPURA FUT APPORTÉE AU JAPON AU XVIE SIÈCLE PAR LES MISSIONNAIRES PORTUGAIS. LE SECRET DE SON CROUSTILLANT ? LA FINESSE DE SA PÂTE À FRIRE ET SA TEMPÉRATURE, QUI DOIT RESTER FRAÎCHE, POUR PERMETTRE UNE CUISSON RAPIDE ET ÉVITER QUE L’HUILE NE PÉNÈTRE DANS LE BEIGNET. LES BRÈDES, UNE FOIS CUITES, APPARAITRONT EN TRANSPARENCE. UN RÉSULTAT DU PLUS BEL EFFET ! VOUS POUVEZ PRÉPARER TOUTES SORTES DE LÉGUMES EN TEMPURA : CAROTTES COUPÉES EN LAMELLES, CHAMPIGNONS, QUARTIERS D’AUBERGINES OU DE COURGETTES. ET, BIEN SÛR, DES CREVETTES, DU POISSON, DE LA VIANDE… TOUT EST PERMIS.
c’est trop cot
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Les rendez-vous de piLs ! retrouvez toute la programmation culturelle sur www.pils.re
SPECTACLE
Slava’s Snowshow
Le 16 juin à 19h, le 17 juin à 19h, le 18 juin à 14h & 19h et le 19 juin à 14h, au Téat Champ Fleuri Voilà quinze ans que le Russe Slava Polunin ravit le public du monde entier avec son Slava’s SnowShow. Du jamais vu dans l’histoire des clowns à découvrir au Téat Champ Fleuri. Un spectacle événement entre rêve et réalité où poésie et rires se mêlent. Ils sont huit clowns au nez rouge à affronter les éléments dans un festival de sons et de couleurs. Une spectacle qui porte déjà le label de « meilleur spectacle de clowns du XXe siècle » tant il est unique en son genre. Plus qu’un show, c’est une expérience à vivre pour se perdre agréablement dans l’univers onirique et magnifique imaginé par Slava Polunin et sa troupe de clowns hilarants.
MUSIQUE
THÉÂTRE
La Cerise fête la musique
Plaidoyer anti-guerre
Johnny got his gun par la cie Acta Le 17 juin à 20h30 au Séchoir
Fête de la musique à La Cerise le 21 juin à partir de 17h. En partenariat avec Akout. com, le café culturel La Cerise investit la cour intérieure de l’Espace Leconte de Lisle pour une soirée 100% musique sous le signe de la diversité. Place aux talents péi avec les notes cuivrées et entraînantes de la fanfare Byin Mayé, le hip hop teinté de maloya d’Alex, l’électro de Zon, le reggae de Zionlight, le maloya envoûtant de Tiloun et le voyage musical mené par la kora de Lo Griyo.
A l’origine de cette pièce, le désormais classique et nécessaire Johnny s’en va-t-en guerre de Donald Trumbo. Après une première création, la compagnie Acta revient avec un Johnny got his gun revisité et une incursion dans le théâtre de marionnettes. Avec la complicité du Théâtre des Alberts, Acta fait entendre la voix d’un soldat cloué sur son lit d’hôpital. Engagé dans le combat au cours de la 1ère Guerre Mondiale, il ne reste plus de lui qu’un morceau de corps et une conscience aiguë de la violence et de l’absurdité de la guerre. A découvrir sur les scènes réunionnaises avant que Johnny n’aille faire escale au festival d’Avignon. MUSIQUE
Croisière musicale
THÉÂTRE
Voyage Magik à Bagdad
Roman Lechat © 2010
Mikéa + Mounawar le 24 juin à 20h au K. Voyage dans les mers de l’océan Indien au Séchoir pour finir cette première partie de saison : entre un blues teinté de beko malgache de Mikéa et un groove aux accents traditionnels des Comores de Mounawar, l’ékip Séchoir a concocté une échappée musicale où se mêlent tradition et modernité. Une soirée portée par deux artistes qui renouvellent la musique de leurs pays respectifs – Les Comores pour Mounawar et Madagascar pour Mikéa – , s’inspirant des traditions ancestrales pour livrer un son unique et généreux qui révèle, avant tout, un vrai amour de la musique.
Bagdad Fantaisie, ciné-concert de La Magik ! le 18 juin à 20h sur la scène Badamier du Téat Plein Air. Imaginez Le Voleur de Bagdad, film de Raoul Walsh des années 30, colorisé par les pinceaux pleins d’humour et de douceur de Gabrielle Manglou et sonorisé par les percussions, kora et autres instruments d’un Samy Pageaux-Waro inspiré. On ne présente plus Bagdad Fantaisie, un ciné-concert imaginé par l’équipe de La Lanterne Magique. Ou plutôt si, parlons-en encore pour donner à ceux qui ne le connaissent pas l’envie d’y courir et autres celle de le redécouvrir. Pour la magie, pour l’humour, pour la fantaisie, pour la performance et pour saluer cette belle idée de faire revivre les vieux films oubliés. Et parce que l’écrin choisi pour accueillir ce bijou vaut lui aussi le détour : la nature et la voûte étoilée du Téat Plein Air.
MUSIQUE
TOTAL DANSE
NOVEMBRE, LE MOIS DE LA DANSE
ZÉNÈS MALOYA 2011 20 août TEAT Plein Air
OBLI PA NOUT’ TRADISYON TAMOUL BAL TAMOUL 10 nov TEAT Champ Fleuri
BEN L’ONCLE SOUL 18 - 21 sept TEAT Plein Air HELENA ESPARON PRIX SACEM 23 sept TEAT Champ Fleuri - Karo Kann STÉPHANIE THAZAR 24 sept TEAT Plein Air - Badamier DANYEL WARO & A FILETTA CRÉATION 1er oct TEAT Plein Air KOM ZOT 8 oct TEAT Plein Air OLIVIER KER OURIO 12 oct TEAT Plein Air
THÉÂTRE
JI LIU 18 oct TEAT Champ Fleuri
WAJDI MOUAWAD SEULS 26 & 27 août TEAT Champ Fleuri
VIRUS EYE 20 oct TEAT Champ Fleuri - Karo Kann
TÉAT LA KOUR MOMON PAPA PA LA... LA HIN ! 9 & 10 sept TEAT Champ Fleuri
ALAIN RAMANISUM FÊTE SES 15 ANS DE CARRIÈRE 21 & 22 oct TEAT Plein Air
PRODUCTION CDOI MOBIE-DIQ 27 - 29 sept TEAT Champ Fleuri - Karo Kann
FRANÇOISE GUIMBERT 40 ANS DE CARRIÈRE 29 oct TEAT Plein Air
MICHEL JONASZ ABRAHAM 2 nov TEAT Champ Fleuri CIE LA CONTROVERSE ANGLES MORTS 8 nov Salle Canter GILBERT AUBRY & BORIS GAMALEYA 7 POÈMES DE FEU 18 nov TEAT Plein Air - Badamier COMPAGNIE GWENAËL MORIN TARTUFFE D’A PRÈS TARTUFFE DE MOLIÈRE 6 déc TEAT Champ Fleuri
MICHEL JONASZ 3 nov TEAT Champ Fleuri 4 nov TEAT Plein Air PAT JAUNE 8 nov TEAT Champ Fleuri 12 nov TEAT Plein Air SABOUK 19 nov TEAT Plein Air APOLONIA 20 ANS 3 déc TEAT Plein Air ZORRO CHANG 10 déc TEAT Plein Air
AOÛT - DÉCEMBRE 2011
JEUNE PUBLIC COMPANIYA JORDI BERTRAND ANTOLOGIA 11 & 12 oct TEAT Champ Fleuri LES COMPAGNONS DE PIERRE MÉNARD CONTES-DITSDU-BOUT- DES-DOIGTS 2 & 3 nov TEAT Champ Fleuri - Parvis
CINÉMA LA NUIT DU COURT MÉTRAGE 5 oct TEAT Plein Air DON GIOVANNI 29 nov TEAT Champ Fleuri LA BELLE AU BOIS DORMANT 10 déc TEAT Champ Fleuri
CIRQUE AKOREACRO PFFFFFFF 25 oct TEAT Champ Fleuri
GALERIE
DU TEAT CHAMP FLEURI JOËL ANDRIANOMEARISOA 30 ET PRESQUE-SONGES 2011 jusqu’au 27 août
PIERRE RIGAL PRESS 15 nov TEAT Champ Fleuri CIE MEMBROS MEIO FIO 15 & 18 nov Parvis du TEAT Champ Fleuri et en TEAT Changement d’Air YVES NOËL GENOD D’A PRÈS VÉNUS ET ADONIS DE SHAKESPEARE 15 & 18 nov Archives Départementales SHAUN PARKER & COMPANY HAPPY AS LARRY 18 & 19 nov TEAT Champ Fleuri BERGER, SARANOUFFI, PESA 3 SOLI OCÉAN INDIEN 19 nov La Fabrik JÉRÔME BEL CÉDRIC ANDRIEUX 19 & 22 nov TEAT Champ Fleuri YUVAL PIK SCORE 22 & 23 nov TEAT Champ Fleuri CIRQUONS FLEX DO BOUT AN BOUT 23 nov Parvis du TEAT Champ Fleuri COMPAGNIE ARGILE CLIGNEMENT D’ELLES 24 & 25 nov Sat Maron THÉÂTRE TALIIPOT !AIA 24 & 25 nov Théâtre du Grand Marché
GABRIELLE MANGLOU CATHARSIS ET CLEF DE DOUZE 8 sept - 28 oct
NADJANI DANSE COMPAGNIE LA CASE BOURBON 25 & 26 nov Hall du TEAT Champ Fleuri
YANG WANG LIVING DANCE 10 nov - 23 déc
SANKAI JUKU UTSUSHI 25 & 26 nov TEAT Champ Fleuri
info billetterie — 0262 419 325 — www.theatreunion.re
Programme au 06/06/2011 sous réserve de modifications
OUSANOUSAVA 16 sept TEAT Plein Air
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ART
L’art sous la lune
MUSIQUE
Nuit d’art de la pleine lune au Musée Villèle le 18 juin de 19h à 2h du matin. Visites guidées gratuites sur inscription. Infos sur www.cheminements.org A la prochaine pleine lune, voilà l’occasion de redécouvrir le Musée Villèle autrement. Le temps d’une nuit, l’art contemporain investit ce lieu du patrimoine réunionnais. Des artistes et trente-deux projets prennent possession des jardins du musée entre performances, installations et ateliers. Une manière originale de prendre le pouls de la création contemporaine locale au cœur d’un lieu chargé d’histoire. PERFORMANCES
INSTALLATIONS * Valérie Abella - Spirale * AnnaF - Compromis Espace-temps Mémoire * Sophie Bazin - Navette Spatiale / Doro Gazety * Mathilde Claude-Marty : Thaumatropes pour Adulte * Cédric Da Cunha - Pixel Art * Xavier Daniel - Portail(s) * Leila Decomble - Regards Croisés * Joseph Defaud - Artiste en Grève * Christiane Fath - Points de Vue * Frédérique Gaumet - Viens Voir avec Moi * Stéphane Hoarau - Les Voix d’Ici * Lanimal & Mery¨ll - Le Traité * Guillaume Lebourg - Aluminium House 2.0 * Hubert Mary - Boites de Lune * Nikunja – Antara * Pacellia - Ruban * Yohann Queland de Saint Pern : Promenade d’un Micro à la Dérive / Essai 2 Ralf Razandrilafy - Frontière * Soli et émilie - Entransphère * Teresa - La Ballade des Objets * Yas - 295 Kers Mokas * Tema Temandrota- Poteaux Verts * Tahina Rakotoarivony Œuvre du Quotidien
* Aurellll - Fresque Symbolique Collective * Fred Dalle - Le Trésor de Cimendef * Et si tu croises : Amayaz le tan i demavouz le Ker * Alexandra Gaignard Art Comptant pour Rien * Eric Ksouri - Le Char à Bras * Kwalud - Nahanni * Claudio Francesco Moscara Sans Titre * Johary Ravaloson - Tany Fady III VIDÉO * Muriel Martineau Espace Temps de Sucre * Pascale Simonet - Hémisphère Sud ATELIERS * * * * *
Stéphane Cauvin - Le Portrait Derf & Florence Vitry - 1+1=3 Liva Rajaobelina - Antendrovola Alice Michou - Masques Christine Rondel : Trois Ronds Noirs pour un Bestiaire Imaginaire
EXPOSITION
Le théâtre, une histoire (aussi) de communication
Empreintes, créations graphiques de Pascal Knoepfel – jusqu’au 25 juin au théâtre du Grand Marché. Ces Empreintes, ce sont celles que laisse Pascal Knoepfel depuis huit ans au théâtre du Grand Marché. Le graphiste collabore avec le Centre Dramatique de l’océan Indien, donnant une identité forte à ce lieu pas comme les autres. L’exposition Empreintes est un voyage. Dans la vie du Théâtre du Grand Marché d’abord. Huit ans de collaboration entre le graphiste Pascal Knoepfel et les différentes directions du lieu: celle d’Ahmed Madani, celle du duo Lolita Monga/ Pascal Papini et depuis 2011, celle de Lolita Monga. Entre vitrines exposant les programmes de saison et affiches, on se balade dans les spectacles qui ont ponctué et marqué cette salle. Et le spectateur fidèle du théâtre du Grand Marché se prend à s’exclamer, à réveiller les souvenirs, à entendre presque les applaudissements résonner. La présentation chronologique nous mène aussi dans l’histoire, les changements de direction et d’orientation de la communication. Plus traditionnelle au départ mais toujours avec la patte Knoepfel, la communication du théâtre du Grand Marché s’est orientée ces dernières saisons vers une vraie originalité, lui conférant une identité forte. Exit les annonces de spectacle, c’est le lieu lui-même avec ses spécificités qui va à la rencontre des spectateurs. Des campagnes plus générales ont ainsi vu le jour, donnant la part belle aux mots ou aux artistes associés au théâtre. Des campagnes originales, fruits d’échanges et de dialogues nourris, où images et mots se répondent dans un jeu subtil qui fait mouche. Pour l’occasion, Pascal Knoepfel a également rhabillé les tables du Kabaret Sat Maron de ses créations et l’on se prend à rêver de posséder, nous aussi, notre table signée Knoepfel, nouvel objet de collection...
30 ans de maloya
Gramoun Sello en concert le 25 juin à 20h au Badamier Téat Plein Air.
Il fallait bien les étoiles de la scène Badamier du Téat Plein Air pour accueillir les trente ans de carrière de Gramoun Sello. Premier à enregister une cassette audio de maloya dans les années 80, Gramoun Sello n’a, depuis, cessé d’occuper la scène réunionnaise. Sept albums suivront et même l’enregistrement de Maloya mon kèr en 2009 pour fêter en musique l’inscription du maloya au patrimoine mondial de l’Unesco. Un grand monsieur à découvrir et redécouvrir car 30 ans de carrière, c’est aussi 30 ans d’histoire de la Réunion.
MUSIQUE
Le sud au son des îles
Programme Mahogasy : Mwana de la cie Maecha Métis le 23 juin à 20h au centre culturel Lucet Langenier. Malesi, Latheral et Chila le 25 juin à 21h sur la scène Salahin. Mounawar, Tari, Mikéa et J.Marcos le 26 juin à 21h sur la scène Salahin. Il est dit que cette fin de saison fait la part belle aux talents de Madagascar et des Comores. Au K avec Mikéa et Mounawar mais aussi du côté de Saint-Pierre où le Kerveguen invite associations et artistes mahorais, malgaches, réunionnais et comoriens à partager la scène. Ou plutôt les scènes puisque le Centre Lucet Langenier et la scène Salahin à la Ravine Blanche résonneront du 22 au 26 juin aux sons d’ici et d’ailleurs.
EXPOSITION
MUSIQUE
Kréolokoz en concert le 16 juillet aux Potirons, le 26 juillet à L’Endroit, le 7 août à Kaz Maron. Des textes empreints de douceur, de la musique d’ici saupoudrée de notes d’ailleurs, le son de Krélokoz invite au voyage. Il suffit de fermer les yeux, de se laisser porter par le rythme doux des instruments et d’embarquer pour une croisière pleine de poésie et d’engagement.
Le Complex de Zik en concert le 3 juillet à 20h au Full Brasserie de Saint-Denis, le 5 août à 21h aux Récréateurs, le 19 août à 20h à La Cerise et le 26 août à 20h au El Latino Vous aimez le rock’n roll et vous ne connaissez pas (encore) le Complex de Zik? Alors laissez donc ce magazine et courez vite découvrir Willy, Clément et Arthur pour un set aux compos originales sans complexe de… riffs ! Le Complex de Zik, c’est un poil de rock, un zeste de chanson douce et plein de sueur dans la tête. A entendre et à voir !
Poésie créole
Rock sans complexe !
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MUSIQUE
Guitar Hero
Steve Lukather en concert le 12 août à 20h au théâtre Luc Donat et le 13 août à 21h au Kabardock (grande salle). Si son nom est attaché au groupe Toto, dont il est un des membres fondateurs, la carrière de Steve Lukather est loin de se résumer à ce seul succès. Sa discographie en tant que collaborateur est impressionnante : Paul McCartney, Michael Jackson, Joe Cocker, Lionel Richie, Cher, Elton John, Eric Clapton, Earth, Wind and Fire, George Benson, Larry Carlton… Son jeu de guitare est une référence dans les studios du monde entier. En solo, il ne compte pas moins de six albums à son actif dont le dernier en date est « All’s well that ends well ». Et pour terminer sa tournée au long cours, il a choisi comme escale la Réunion. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique et les passionnés de guitare électrique.
MUSIQUE
Du rock et des fans
BB Brunes en concert le 13 août à 20h au petit Stade de l’Est. Dites BB Brunes à une adolescente et vous obtiendrez un cri strident. BB Brunes ce sont quatre garçons dans le vent, des p’tits Frenchies qui se font une place sur la nouvelle scène rock française. Alors des cris et des fans en pâmoison, il y en a déjà eu au Kabardock en octobre dernier et une chose est sûre, il y en aura encore, cette fois, du côté du Stade de l’Est. Lauréats «Révélation scène de l’année» aux Victoires de la Musique 2009, les BB Brunes ont le vent en poupe. Sans compter que la même année, un de leurs titres, « Cavalier Noir » se retrouve dans la BO du second volet de la trilogie à succès « Twilight ». Dans le vent, ces quatre garçons ? Assurément !
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THÉÂTRE
Seul(s) de et avec Wajdi Mouawad les 26 et 27 août à 20h au Téat Champ Fleuri. Après le flamboyant Littoral en 2010, les théâtres Départementaux accueillent une nouvelle fois une création signée Wajdi Mouawad. Avec Seul(s), c’est lui-même que l’auteur et metteur en scène met à nu, plus que jamais. Il y incarne un étudiant montréalais de 35 ans, Harwan, peinant à finir sa thèse et qui se retrouve enfermé une nuit durant dans une des salles du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Commence alors une nuit vertigineuse et hallucinée où Wajdi Mouawad convoque les thèmes qui jalonnent son œuvre : l’identité, la mémoire, les racines. Un questionnement perpétuel « Parce qu’il y a eu la guerre et qu’on a quitté le Liban… », écrit-il en 2009 dans Voyage. « C’est le plancher de toutes les questions de ma vie, de ma famille. Dès que je fouille autour d’une question, j’atteins ce plancher. C’est pourquoi je ne peux pas écrire autre chose. » Après le fourmillement d’un Littoral aux nombreux personnages, où les morts côtoyaient les vivants, c’est un homme seul qui nous invite à découvrir une nuit faite de deux mille ans de souvenirs.
ou en contactant les Offices et Maisons du Tourisme.
Crédit photo IRT / E.Virin / Studio Lumière / CRACKOI
® Thibaut Baron
Vertige d’une nuit au musée
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MUSIQUE
Les voyages de ceux qui restent
® Sébastien Domballe
Au programme :
Et le crocrovola… - conte théâtral Théâtre de l’œuf Où l’on apprend que le grand-père du grand-père du grand-père... de notre grand-père avait un père... Qu’il racontait des histoires à rêver les yeux grands ouverts, qu’il savait : la naissance de la terre, que l’Amour donne des ailes, que les copains, c’est avec eux qu’on partage le pain et... Ce sont des histoires vraies puisqu’il les a inventées ! Samedi 2 et 9 juillet à 16h30 au théâtre Les Bambous (Saint-Benoît). Dimanche 3, mardi 5 et jeudi 7 juillet à 15h Avec Fée Mazine au Café la Cerise (Saint-Paul). Mercredi 6 juillet à 10h et 14h à la Salle Guy Alphonsine (Saint-André). Vendredi 8 juillet à 16h à l’École Paul Hermann (Les Avirons).
Voyage en Polygonie – théâtre d’objets/ vidéo Théâtre pour deux mains ... à la recherche de son petit bout manquant. Un monde magique peuplé de polygones qui se forment, se déforment. C’est un voyage initiatique à la recherche de sa part manquante, que notre ami Kré pas tout à fait carré, va entreprendre. Voyage dans un pays où des formes étranges habitent depuis la nuit des temps. Vendredi 15 et sam 16 juillet à 14h à la Salle Guy Alphonsine (Saint-André). Lundi 18 juillet à 10h et 15h à la Salle Leconte de Lisle (Saint-Paul). Mercredi 20 juillet à 10h et 16h Avec Fée Mazine au Centre Culturel Lucet Langenier (Saint-Pierre). Vendredi 22 juillet à 10h et 14h à la Salle AFPAR (Les Avirons).
Théâtre des Alberts - Marionnettes L’adaptation de Tigouya donne une part importante au visuel, marionnettes, pop-up, vidéos et jeu d’acteur. Le Théâtre des Alberts propose à ses spectateurs le voyage initiatique d’un jeune margouillat né à Mafate, au cœur des montagnes de la Réunion. Tigouya part sur les routes pour découvrir la richesse de son île. Son périple sera semé d’embûches et de péripéties, tantôt cocasses, quelquefois inquiétantes, mais toujours pleines d’humour. Métaphore de l’enfance et du désir d’indépendance, Tigouya nous propose un voyage riche en couleur sur les chemins de la Réunion. Mercredi 20 juillet à 14h et 16h à la Salle Polyvalente du Tévelave (Les Avirons). Vendredi 22 juillet à 14h et 17h Avec Fée Mazine au Centre Culturel Lucet Langenier (Saint-Pierre). Mardi 26 juillet à 10h et 14h à la Salle Guy Alphonsine (Saint-André). Mercredi 27 juillet à 10h30 et 15h à la Salle Leconte de Lisle (Saint-Paul).
® Christophe Goussard
Il était une fois les vacances du 15 au 30 juillet. Infos sur www.iletaitunefoislesvacances.com. Le mois de juillet ne rime pas forcément avec vacances lointaines pour tous. Et depuis quelques années, plusieurs communes s’associent pour offrir à ceux qui restent un temps fort jeune public pour faire le plein de jolis spectacles. La septième édition de Il était une fois les vacances se tiendra du 15 au 30 juillet tout autour de l’île : à la salle Guy Alphonsine de Saint-André, aux Avirons, à l’espace culturel Leconte de Lisle de Saint-Paul, à Saint-Pierre avec l’association Fée Mazine (au Centre Culturel Lucet Langenier et au Kerveguen), sur la commune du Tampon avec le Bato Fou et à Saint-Benoît au théâtre Les Bambous. Au programme, du théâtre, de la marionnette, de la danse, du concert, du cinéma. Bref il y en a pour tous les goûts ! Un joli tour de l’île avec Tigouya du théâtre des Alberts, du théâtre pour deux mains avec Voyage en Polygonie, la nouvelle création de La Magik ! (les créateurs très créatifs de La Lanterne Magique) autour d’un conte de Marie N’Diaye, La diablesse et l’enfant, le duo chorégraphique de Bal A-B, le concert de rock & toys de The Wackids et un tour du monde plein d’aventures avec Et le Crocrovola. Un menu créatif et récréatif qui laisseront aux enfants de bien beaux souvenirs de vacances ! Comme quoi, pas besoin d’aller bien loin pour faire de beaux voyages…
Bal A-B - Danse
Les Wackids – concert rock’n toys
Compagnie Teatri Del Vento Spécialement conçu pour le jeune public, Bal A-B pro- pose divers points de vue sur l’identité et la relation à l’altérité. Entre théâtralité et abstraction, A et B, les deux personnages de ce « conte » chorégraphique, évoluent dans une relation où chacun devient le reflet de l’autre. Leurs interrogations sur le corps, les poussent à le mani- puler, le contorsionner, le mettre à l’épreuve, pour mieux le connaître et le découvrir. Bal A-B, à travers son écriture épurée, tient à célébrer la danse et le corps, pour faire découvrir au jeune public son potentiel ludique, créatif et d’échange.
Armés de leurs instruments jouets dérobés dans la chambre de leurs petits frères, ces cham- pions du rythme et de la gouaille proposent une histoire du rock raconté aux plus petits, en réinterprétant les standards des grandes stars : de Ray Charles aux White Stripes en passant par les Beatles et les Rolling Stones. Plus qu’un enchaînement de tubes, ce spectacle est une véritable conférence musicale, ponctuée d’anecdotes croustillantes sur le rock, que les plus grands suivront avec malice.
Vendredi 22 juillet à 10h et 14h Salle Guy Alphonsine (Saint-André). Lundi 25 juillet à 10h et 16h Avec Fée Mazine au Centre Culturel Lucet Langenier (Saint-Pierre). Mercredi 27 juillet à 10h et 14h à la Salle AFPAR (Les Avirons). Vendredi 29 juillet à 10h et 15h à la Salle Leconte de Lisle (Saint-Paul).
Lundi 25 juillet à 10h et 14h à la Salle AFPAR (Les Avirons). Mardi 26 juillet à 10h Avec le Bato Fou au Théâtre Luc Donat (Le Tampon). Mercredi 27 juillet à 14h Avec Fée Mazine au Kerveguen (Saint-Pierre). Jeudi 28 juillet à 10h et 14h à la Salle Guy Alphonsine (Saint-André). Samedi 30 juillet à 15h et 17h à la Salle Leconte de Lisle (Saint-Paul).
La diablesse et son enfant Cie La Magik ! La Magik! a choisi de mettre en scène un très beau texte de Marie N’Diaye, La diablesse et son enfant, par un mélange de théâtre et de films courts. Ce texte lancinant et profond, nous plonge dans la forêt inté- rieure des rapports humains. Une femme atypique cherche à nouveau l’équilibre, l’amour apaisant de son enfant perdu. Mais, «Il n’y avait pas de pitié possible pour la diablesse, dès lors qu’on s’apercevait qu’elle n’avait pas le pied humain.» Tout tangue ici, on s’enfonce dans la boue, puis on s’envole avec l’espoir de la diablesse. Lundi 18 juillet à 10h et 16h Avec Fée Mazine au Centre Culturel Lucet Langenier (Saint-Pierre). Mercredi 20 juillet à 10h et 14h à la Salle Guy Alphonsine (Saint-André). Jeudi 21 juillet à 10h et 15h à la Salle Leconte de Lisle (Saint-Paul). Vendredi 22 juillet à 10h et 14h Avec le Bato Fou, lieu à préciser ultérieurement (Le Tampon). Vendredi 29 juillet à 10h et 14h à la Salle AFPAR (Les Avirons).