ARDENNES & ALPES 182 – 4e trimestr trimestre 2014 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : NAMUR • (5000)
182
BELGIQUE – BELGIE P.P. – P.B. 6099 CHARLEROI X BC 1477
4e trimestre 2014 Autorisation d’envoi clos BC 1477
P202292
UNLIMITED CLIMBING
Namib ie
Stage des Houches
e Récit d’un guid
CHANGE
FOR BEAL
Changez pour Béal
Préhension facilitée
Limite l’usure de la corde lors des chutes répétées
BE FREE Prise de mou facilitée Coulissement de la corde amélioré Zone de réception élargie pour accueillir la corde aplatie au moment de la chute, sans frictions latérales. Parfaitement adapté à l’escalade sportive et aux chutes répétées.
SURFACE DE CONTACT OPTIMISÉE
ø 12 mm
ZONE DE RECEPTION ÉLARGIE
www.beal-planet.com
CLUB ALPIN BELGE ® Fédération francophone asbl (CAB) Numéro d’entreprise RPM 0418.823.432
www.clubalpin.be Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique • Siège social, secrétariat général et bureaux : Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur • Secrétariat : Eveline Groetembril – Frédérique Gomrée informations générales, gestion des membres, facturation, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23.43.20 – Fax : 081/22.30.63 secretariat@clubalpin.be • Direction administrative et financière : Marianne Coupatez Gestion journalière, réservation massifs rocheux, assurances, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23.43.21 dir.adm@clubalpin.be • Direction rochers Joe Dewez massifs rocheux GSM : 0483/04.61.26 dir.rochers@clubalpin.be • Agents techniques : Paul Lejeune – Gwenaël Renard surveillance et maintenance des massifs rocheux, gestion du matériel agent.technique@clubalpin.be • Gardien de Freÿr : Marc Debaecke gardiendeFreÿr@clubalpin.be GSM : 0491/37.80.79 • Direction technique : Patrick Kelders formations de la fédération, brevets sécuritaires, politique sportive lundi au vendredi, de 9 h 00 à 17 h 00 Tél. : 081/23.43.23 dir.sportif@clubalpin.be • Centre de formation : Coordinatrice des formations Marie Pierret Tél. : 081/23.43.22 mardi, mercredi de 9 h 00 à 17 h 00 et le jeudi de 9 h 00 à 13 h 00 formations@clubalpin.be • Compétitions – Haut niveau : Olek Kazimirowski organisation des compétitions nationales, gestion des compétiteurs. GSM : 0491/08.17.41 competitions@clubalpin.be • Bibliothèque : accessible pendant les heures d’ouverture des bureaux ou sur rendez-vous • Président : Didier Marchal president@clubalpin.be • Site Web : secretariat@clubalpin.be • Ardennes & Alpes : secretariat@clubalpin.be
N’hésitez pas à nous envoyer le récit de vos courses ou séjours escalade pour les partager avec les autres membres.
Éditorial
dent Didier Marchal – Prési L’année 2014 aura été riche en commémorations en tous genres : les 70 ans du débarquement, le centenaire du début de la « Grande Guerre », celle de 1914-1918. De nombreuses manifestations nous l’ont rappelé tout au long de l’année. En 2014, on a également célébré les 100 ans du l Parc National Suisse, le premier parc national Didier Marcha créé dans les Alpes. À cette époque, les pionniers de la protection de la nature voulaient livrer une portion du paysage de montagne suisse à une évolution naturelle et en analyser les processus. Mais 2014 marque aussi le centenaire de la naissance d’Andreas Hinterstoisser (décédé en 1936) ou de Tenzing Norgay (décédé en 1986). Le premier s’est illustré dans la face Nord de l’Eiger, tandis que le second a accompli la première ascension de l’Everest en 1953, en compagnie d’Edmund Hillary. Point de nostalgie ici, ni de « c’était mieux avant... ». Mais plutôt un petit regard en arrière pour nous permettre de mieux comprendre comment nous en sommes là aujourd’hui. Tirer les leçons du passé permet de progresser. On le constate avec les exemples qui précèdent, que ce soit au niveau politique, du point de vue de la protection de l’environnement ou dans le domaine sportif. Attardons-nous quelque peu sur les aspects sportifs. La déclaration de politique communautaire 2014-2019 de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’intitule « Fédérer pour réussir ». La partie dédiée au sport se décline en 5 thèmes : – améliorer le bien-être par l’activité physique et sportive ; – développer le sport pour tous ; – promouvoir le sport à l’école ; – améliorer la qualité de l’encadrement sportif ; – soutenir le sport de haut niveau. Voilà donc tracé le cadre de travail « sportif » pour les 5 années qui viennent. Tout en gardant notre indépendance et notre créativité, à nous d’y inscrire les activités de notre fédération, en se rappelant que la plupart de nos sports se déroulent dans un environnement naturel dont il importe de tenir compte. En terminant cet éditorial (septembre 2014), j’apprends qu’Élodie Orbaen est devenue championne du monde en handigrimpe. Beau parcours et belle récompense ! Mais Élodie va plus loin : elle se lance dans un projet de « grimpe parrainée », en cordée mixte, pour gravir 1 000 mètres dans les Gorges du Tarn au printemps 2015. Vous en saurez plus en lisant des articles sur le sujet dans ce numéro. Vous verrez aussi comment y participer concrètement. Une belle occasion pour les clubs de notre fédération de se retrouver autour d’un projet solidaire : « Unlimited climbing » !
3
Ardennes & Alpes Revue trimestrielle du Club Alpin Belge Fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 5000 Namur
Editeur responsable : Didier MARCHAL
Ardennes & Alpes est ouvert à tous les correspondants belges ou étrangers. Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Reproduction autorisée (sauf mention contraire) avec l’accord de l’auteur et mention de la source : extrait d’Ardennes & Alpes, revue du Club Alpin Belge, no 182
182
BELGIQUE – BELGIE P.P. – P.B. 6099 CHARLEROI X BC 1477
e trimestr e 2014 no182 – 4 t octobre – novembre – décembre
COMPÉTITIONS Championnat du Monde – Nouméa Arco L’escalade en démonstration aux Jeux Olympiques de la Jeunesse Rock Master – Arco Unlimited Climbing
5 6 7 8 9
FORMATIONS Stage aux Houches
14
FALAISES Bike and Climb Quand le bloc va, tout va – Namibie
19 22
VIE DE LA FÉDÉ Chronique du CA Mobilité
26 27
ITINÉRAIRES Topo Cascade de glace – Répulsion Topo Ski de randonnée – Pravouta-Bec d’Arguille
28 29
OPINIONS Action Mountain Wilderness Réaction de J.-Cl. Vittoz L’équipement des rochers belges
30 32 33
VIE DE NOS ROCHERS
Aiguilles du Noble Entretiens collectifs
34 36
P202292
4e trimestre 2014
Autorisation d’envoi clos BC 1477
MONTAGNES
UNLIMITED CLIMBING ARDENNES & ALPES 182 – 4e trimestre 2014 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : NAMUR • (5000)
Sommaire
Namibie
Hôtel Rognon Dernière semaine d’août Objectif Mont-Blanc pour les 15 ans d’Évolution Verticale
37 38 40
VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Nouvelles acquisitions Sommaire des revues
Stage des Houches
Récit d’un guide
En couverture : Elodie Orbaen, à droite et Solenne Visart, à gauche
INFOS
46 47 47
AGENDA
Calendrier des Clubs Annonce des Clubs
48 52
COTISATIONS
60
BOUTIQUE DU CAB
62
4
COMPÉTITIONS
tte Olivier Rouque
e d n o M u d t a n n io p m a h C d’escalade jeune 2014
Fournisseur officiel Cette année, c’était au tour de l’Océanie d’organiser le Championnat du Monde Jeunes et ce fut fait d’une main de maître par la FFME, en Nouvelle-Calédonie et plus précisément à Nouméa.
Les résultats, vous les connaissez sans doute depuis longtemps : Loïc Timmermans est vice-champion du monde en catégorie junior, Héloïse finit à la 6e place en finale en catégorie cadette, Nicolas Collin termine à la porte de la finale à la 11e place en cadet et Harold Peeters se place en demi-finale à la 16e position. Nos objectifs chiffrés sont atteints, bravo à eux !
© Denis Timmermans
Alors, qu’on soit clair, Nouméa c’est loin, très loin, trop loin sans doute et, comme à l’accoutumée, nous n’avons rien vu du pays, trop occupés que nous étions à nous préparer pour l’objectif de toute une année, le Championnat du Monde.
L’équipe au grand complet
Nicolas Collin : un guerrier au cœur gros, une gentillesse à toute épreuve et une détermination étonnante. Nicolas, c’est un plaisir de jeune en pleine progression. Lorsqu’il annonce que, dans sa première voie de qualification, il veut faire un Yaniro (mouvement qui consiste, en l’absence de prise de pieds valorisable, à placer l’une de ses jambes au-dessus de son coude opposé afin d’atteindre une prise de main éloignée), je suis sceptique. Nicolas consulte Loïc et celui-ci se montre tout aussi sceptique. Nicolas part dans la voie, réalise son Yaniro qui se révèle être idéal. Il enchaîne la
5
Harold Peeters
© Denis Timmermans
© Denis Timmermans
Commençons par le plus expérimenté : Loïc Timmermans, c’était sa dernière compétition en catégorie Junior. Il cartonne dans ses études en droit à l’UCL et il cartonne en escalade. Loïc, c’est déjà un pro, il agit comme tel en tout cas. Son expérience de la compétition, il en a fait profiter tout le groupe apportant un calme et une sérénité à tous ainsi que des conseils biens placés pour chacun. Quelle chance nous avons eu d’avoir Loïc dans cette équipe.
© Denis Timmermans
J’aimerais en fait vous parler d’autre chose que de chiffres, de résultats ou de la compétition elle-même. J’aimerais vous parler de ces jeunes qui m’ont surpris durant les treize jours de notre périple entre Bruxelles – Londres – Dubaï – Sydney (4 jours) – Nouméa (6 jours) – Sydney – Dubaï – Londres – Bruxelles.
Héloïse Doumont voie avec beaucoup d’assurance. Nous restons ébahis par tant de lucidité et d’audace. Héloïse Doumont : un OVNI. Son énergie et son envie de grimper, elle les partage comme personne. Lors de la deuxième voie de qualification, elle fond en larmes, car elle a chuté alors qu’elle voulait enchaîner la voie. Elle se moque de savoir qu’elle est en tête au classe-
© Denis Timmermans
Harold Peeters : 1re année de compétitions internationales, il est là pour apprendre, mais marque déjà les esprits. Harold parle couramment anglais, cela lui permet de tisser des liens avec l’équipe des USA. C’est en partageant la méthode avec un jeune de sa catégorie qu’il réussit à enchaîner la première voie de qualification, après un très Loïc Timmermans gros combat. Son manque d’expérience lui coûtera une place en finale, mais Harold sera là l’an prochain, plus grand, plus fort et mieux armé.
© Denis Timmermans
ment à ce moment, elle voulait juste aller jusqu’en haut. En demi-finale, alors que nous sommes en isolement, nous entendons le speaker annoncer que c’est au tour d’Harold de grimper. Je vois à ce moment les yeux d’Héloïse briller d’excitation. Elle est émue, simplement émue.
Nicolas Collin
De retour de ce périple, je reste sous le charme de ces jeunes. Alors que j’étais là pour les coacher et les encadrer, j’ai cette étrange impression que ce sont eux qui m’ont beaucoup appris. Merci à vous : Héloïse, Harold, Nicolas et Loïc de m’avoir permis de vivre cette expérience en votre compagnie. © Denis Timmermans
PS 1 : Merci à tous ceux qui ont permis de rendre cela possible : le CAB, l’ADEPS, les entraîneurs, les clubs, etc. PS 2 : Un tout grand merci aux parents qui permettent à ces jeunes de s’épanouir et de réaliser leurs projets. PS 3 : Merci aussi à Denis Timmermans qui, en plus, fait de très belles photos et nous a aidés sur place pour la logistique. PS 4 : L’an prochain, c’est moins loin, c’est à Arco, en Italie.
Le podium
A r co Fournisseur officiel
Elodie Orbaen L’heure des compets a sonné ! Pour les valides, mais aussi pour tous les autres. De plus en plus reconnu et intégré dans le milieu de l’escalade, le paraclimbing se développe. Cette année, après avoir participé au championnat de Belgique, je me suis envolée pour Arco, en Italie, pour participer à une manche de la Coupe du Monde Paraclimbing lors du Rock Master Festival. Arco est une ville typiquement italienne avec ses pizzas, ses glaces, ses petites ruelles piétonnes inondées de soleil et ses nombreux magasins d’escalade ! Hé oui, Arco est aussi une ville dédiée à la grimpe. Elle a été une des premières à organiser des compétitions mondiales d’escalade (en septembre 1987, pour être précise !). Nous voici donc, Olivier Rouquette et moi, à s’immerger dans l’ambiance du Rock Master Festival où on retrouve Loïc Timmermans et Emilie Guérit qui participent aux compétitions de bloc et de difficulté. Dans le paraclimbing, il y 3 grandes catégories fixées selon les différents types de handicaps : les déficients visuels, les déficients physiques et neurologiques, et les amputés. Chaque catégorie comporte ses propres voies de qualification et de finale personnalisées.
Pendant que j’attends mon tour, je regarde les autres athlètes se lancer dans leurs voies de qualif. C’est toujours impressionnant et étonnant de voir les déficients visuels sur le mur, concentrés sur le moindre mot soufflé par leur guide dans leur oreillette ! Et les amputés qui grimpent avec une force et un équilibre exceptionnels ! Si vous avez l’occasion d’aller voir une compétition de paraclimbing, allez-y, vous verrez, c’est fort ! Tout s’est déroulé en un jour pour nous, les qualifs le matin et les finales l’après-midi. Sur un mur assez dévers, je me suis lancée dans ma voie de finale pour terminer sur la première marche du podium ! J’étais fière de représenter la Belgique et son paraclimbing ! Une belle journée bien remplie, terminée dans la salle des fêtes de la ville pour la remise du prix du Salewa pour le Rock Master Legend qui récompense une performance en falaise. Et pour notre plus grand bonheur, il a été offert à notre Muriel Sarkany nationale pour son récent 9a ! J’ai vite repris l’avion pour la Belgique avec ma médaille d’or, car l’Espagne m’attend pour les Championnats du Monde Paraclimbing à Gijon ! Vamos !
6
COMPÉTITIONS
Sophie Paris
L’escalade en démonstration
esse (JOJ), Nanjing 2014 aux Jeux Olympiques de la Jeun
en démonstration et proposaient des initiations au public chinois et aux athlètes des JOJ. « C’est formidable de voir combien la population de Nanjing apprécie le Sports Lab. Telle était l’idée : que la population de la ville hôte suive non seulement les Jeux Olympiques de la Jeunesse, mais qu’elle puisse aussi participer », a déclaré le Président Thomas Bach. « Pour les quatre sports concernés, c’est une formidable occasion de se présenter dans un cadre olympique. »1 Et de fait, quelle magnifique vitrine pour l’escalade que d’être en démonstration dans une ambiance aussi porteuse que celle des Jeux Olympiques. Nous ne pouvons que nous féliciter pour notre discipline du chaleureux accueil reçu et de la promotion réalisée au sein d’une large population d’athlètes de haut niveau. Et attendre avec optimisme le jour où l’escalade ne sera plus seulement en démonstration, mais bel et bien inscrite aux programmes des Jeux Olympiques.
Que sont les JOJ ?
1
Les JOJ, ou YOG pour Youth Olympic Games, furent créés à l’initiative de notre compatriote Jacques Rogge (Président du CIO de 2001 à 2013). Les JOJ sont les Jeux Olympiques organisés pour des jeunes athlètes âgés de 14 à 18 ans. La première édition d’été fut mise sur pied à Singapour en 2010, la première édition d’hiver à Innsbruck en 2012 et, cet été, a eu lieu la 2e édition d’été des JOJ à Nanjing (Chine). Une des particularités des YOG est l’organisation d’un Programme Culturel et Educatif (PCE) se déroulant en parallèle aux compétitions sportives. Ce programme est une opportunité exceptionnelle offerte aux jeunes athlètes. Elle leur permet d’apprendre, au travers d’activités en tous genres, à développer leur talent sportif et leurs compétences dans la vie de tous les jours. Relevons les exemples suivants : des ateliers pour s’initier à cuisiner sainement, un programme de carrière pour les athlètes ou encore des discussions avec des anciens grands champions. Parmi les différentes activités proposées, les athlètes purent également s’essayer à de nouveaux sports reconnus par le Comité International Olympique (CIO), mais n’étant pas encore au programme des JO. Ainsi, quatre sports (y figuraient notamment l’escalade aux côtés du wushu, du skateboard et du roller) étaient
7
Actualités Olympiques n°1102, 29 août 2014.
COMPÉTITIONS
Rock Master – Arco
Fournisseur officiel
Emilie Guérit Du 28 au 31 août 2014 avait lieu à Arco la 25e édition du Rock Master, un grand festival d’escalade où se retrouvent de nombreux grimpeurs. Au programme, un open de lead et de bloc qui permet de se qualifier pour la grande finale et de pouvoir ainsi grimper aux côtés des 6 premiers mondiaux, invités pour l’événement. Il y avait aussi une coupe de paraclimbing.
© Charlotte Derclaye
Nous sommes 3 grimpeurs de Belgique à y avoir participé, Loïc (lead et bloc), Elodie (paraclimbing) et moi-même (lead et bloc). C’est par le lead que nous commencions le jeudi. Les ouvertures étaient vraiment bien et ont permis de bien départager les grimpeurs. L’objectif de Loïc est atteint puisqu’il parvient à se qualifier pour les demi-finales qui auront lieu le samedi ! Place au bloc le lendemain et également à la coupe de paraclimbing. Au niveau du bloc, le niveau était bien plus élevé et un peu trop dur chez les filles où, même les meilleures ne parviendront à enchaîner que 3 blocs sur les 6 proposés. Un bonus ne sera même atteint par aucune d’entre nous.
© Charlotte Derclaye
Le samedi, avaient lieu les demi-finales et les finales en lead. Le seul Belge qualifié, Loïc, nous fait une belle démo puisqu’il arrive à se qualifier pour les finales qui auront lieu le soir même ! Le concept pour les finales est différent d’une coupe du monde habituelle puisque les grimpeurs pouvaient travailler la voie pendant l’après-midi. Elle ne se faisait donc pas selon le mode habituel, c’est-à-dire « à vue ». Au soir, nous avons eu droit à des finales spectaculaires, tant chez les filles que chez les garçons. Félicitations aussi à Muriel Sarkany qui a reçu le « Salewa Rock Award », pour ses performances en falaise ces dernières années ! Le Festival d’escalade continue ensuite avec le Rock Junior, puis le championnat d’Europe junior de bloc ! Les résultats des Belges au Rock Master : Elodie Orbaen : 1re Loïc Timmermans : 7e (lead) ; 28e (boulder) Emilie Guérit : 19e (lead) ; 19e (bloc)
8
© Charlotte Derclaye
Au niveau du paraclimbing, Elodie était en compétition avec une Italienne. Elles avaient deux voies à grimper, la première ne les départagera pas puisqu’elles parviennent toutes les deux à l’enchaîner, avec beaucoup de facilité. C’est donc la deuxième voie qui sera décisive et Elodie parviendra à aller plus haut ! C’est donc la médaille d’or pour elle, félicitations !
COMPÉTITIONS
s Patrick Keldertif Directeur spor
Unlimited climbing
En marge de la coordination des formations – et d’aucuns savent combien cette mission de quasi service public est accaparante pour l’équipe sportive… –, en marge de la coordination des compétitions – et chacun sait, ou devrait savoir, à quel point la fédération est financièrement tributaire de celles-ci sur le plan des Osez nos passions subventions –, il reste un espace, certes étriqué, mais nous entendons le maintenir coûte que coûte, pour des projets de promotion et de développement du sport pour tous ! N’est-ce pas aussi, et avant tout, en effet, le rôle d’une fédération sportive que de chercher à donner un éclairage et une visibilité à des événements ou des initiatives en faveur du sport grand public ? Et quand ces initiatives poursuivent en même temps une finalité sociale, quand elles visent un objectif de solidarité, ne deviennent-elles pas prioritaires ? Aussi, lorsqu’Elodie et Solenne m’ont parlé, timidement, d’une envie de montrer que le handicap n’est pas seulement un obstacle à un épanouissement personnel, mais peut, au contraire, focaliser énergie et enthousiasme et servir d’exemple, je n’ai pas hésité. L’idée avancée par Elodie, atteinte d’un lourd handicap à la jambe et de son amie, Solenne, est de témoigner : témoigner qu’au travers d’une déficience physique, la passion peut l’emporter et que cette passion, à son tour, peut donner sens à d’autres. Ensemble, avec le soutien de la fédération, elles vont grimper 1 000 mètres dans les gorges du Tarn, dans une belle cordée mixte, au printemps prochain. Mais au-delà de l’exploit sportif, nous avons tenu à associer l’ONG Handicap International au projet en lui offrant l’intégralité des gains qui résulteront de cette grimpe parrainée. Nous avons le soutien aussi de la Ligue Handisport francophone pour qui ce projet est porteur d’espoirs. En effet, pour chaque mètre escaladé et commenté en live, un réseau d’amis, de soutiens, de sponsors, de sympathisants, que nous espérons innombrables, acceptera de verser un montant défini : les uns cinq, dix, cinquante centimes, les autres un euro, d’autres encore 5 euros ou davantage selon leurs capacités contributives. Ce réseau, c’est VOUS ! Nous parions que ce défi dont, je le rappelle, le bénéfice ira totalement à la campagne « We repair lives » de
9
Handicap International (voir article par ailleurs), atteindra 20 000,00 € ! Nous avons élaboré un dossier de sponsoring en espérant toucher et convaincre de nombreuses sociétés privées, voire les pouvoirs publics. Nous élaborons ensemble, avec Handicap International, une campagne de presse qui sera relayée par le siège de HI à Lyon puisque le projet se déroulera en France. Mais nous avons aussi grand besoin de vous tous ! Vous qui grimpez, vous qui marchez sur vos deux jambes sans souci physique particulier, pensez, un instant, à ceux pour qui gravir une falaise, réaliser une simple balade constitue un challenge à peine surmontable. Alors, c’est le moment de démontrer que nous, les sportifs du Club Alpin, sommes aussi capables de nous engager pour une cause humanitaire et pouvons faire preuve de solidarité pour tous ceux qui ne pourront jamais grimper, jamais randonner, mais qui espèrent, un jour, pouvoir retrouver un minimum de dignité dans une autonomie réapprise. Nous comptons sur vous ! En pratique : Un site web dédié au projet est ouvert et mis en ligne (voir notre site www.clubalpin.be et le site www.handicapinternational.be/fr), alimenté par les initiatrices, mais aussi par vous tous dont les réactions et encouragements seront bénéfiques. Toutes vos contributions pour ce projet pourront être versées sur le compte de Handicap International au IBAN BE80 0000 0000 7777 avec, en communication, « Unlimited Climbing » et vous en serez les contributeurs ! Nous parlerons souvent de ce projet – et tous nos clubs aussi nous l’espérons ! – et ferons la part belle aux sponsors qui auront accepté de faire un bout de chemin avec nous sur ce beau parcours de la solidarité. Merci déjà.
ur Handicap International Projet « Unlimited climbing » po C’est ainsi qu’est née l’idée du projet « Unlimited climbing ». Ce projet, Elodie l’a construit avec Solenne Visart, sa partenaire de grimpe, une personne valide, dans l’idée de former une cordée mixte, mais une personne également touchée de près par le handicap, puisque sa maman a été lourdement atteinte par la sclérose en plaques, la privant en quelques années de l’usage total de ses jambes. C’est donc unies par leur passion commune et par cette volonté d’agir pour le handicap que Solenne et Elodie veulent relever un challenge d’escalade au travers de l’ascension de plusieurs voies majeures dans les gorges du Tarn et de la Jonte. Le projet consiste très concrètement à récolter des fonds au profit de Handicap International et, plus particulièrement, le programme de réadaptation physique « We repair lives », actif au niveau de la fourniture de prothèses, touchant directement au handicap vécu par Elodie.
L’escalade. Plus qu’un sport, c’est le mode de vie d’Elodie Orbaen depuis ses premiers pas. Née avec une malformation congénitale à la jambe gauche, Elodie a subi de nombreuses et lourdes opérations tout au long de son enfance. Un univers de patience et de douleur. Mais l’escalade est devenue pour elle une source d’inspiration, de rééducation, d’apprentissage et de sagesse. Récemment, Elodie s’est même lancée dans la compétition de haut niveau en paraclimbing, en vue de défendre la pratique de l’escalade avec un handicap et d’y représenter les couleurs de la Belgique. Cependant, si grimper pour soi-même est une chose, une volonté nouvelle est venue s’insinuer dans l’esprit d’Elodie. Pourquoi ne pas grimper pour tous les autres souffrant d’un handicap, pour tous ceux qui doutent encore ? Comment contribuer à ce chemin de vie qu’est le combat du handicap ? Car un handicap, c’est bel et bien un combat pour la vie. Les prothèses qui partagent la vie d’Elodie depuis ses premiers pas ont contribué à son équilibre et son épanouissement social. Mais qu’en est-il pour tous ceux qui n’ont pas la chance de bénéficier des avancées techniques en matière d’appareillages adaptés ?
La récolte de fonds s’envisage via une escalade parrainée. L’objectif est précis : escalader, sur une durée d’environ quinze jours, une distance de 1 000 mètres, chaque mètre ayant une valeur de référence en euros. Au fil de l’accumulation des dons, de plus en plus de mètres pourront être parcourus, le challenge pouvant être suivi au jour le jour sur Internet par les donateurs et le public en général, via le partage de nombreuses photos et vidéos. Il y a matière à en prendre plein les yeux dans ce qui est considéré comme l’un des plus beaux sites d’escalade au monde ! Il ne reste plus à chacun qu’à répondre présent en vue de soutenir ce beau projet et à souhaiter bonne chance à Elodie et Solenne dans cette réalisation !
10
Solenne Visart
réparer des vies La réadaptation pour
La réadaptation physique et fonctionnelle est au cœur des actions de Handicap International depuis la création de l’association. Elle a pour but d’aider les personnes ayant un handicap physique – d’origine congénitale, à la suite d’une maladie ou d’un accident – à atteindre et maintenir le maximum de leurs capacités. Un défi : dans beaucoup de pays, les soins de santé adaptés pour les personnes handicapées sont souvent insuffisants. Pourtant, des soins kinés, une prothèse ou une orthèse permettent aux personnes handicapées d’avoir la chance de retrouver plus d’autonomie et une place dans la société. Handicap International soutient des centres de réadaptation, forme des kinésithérapeutes ou des orthoprothésistes, aide les familles de personnes handicapées. Mais la réadaptation physique n’est pas une fin en soi. Donner une prothèse, des soins kinés, c’est permettre à la personne handicapée d’être plus autonome, de jouer, faire du sport, aller à l’école, exercer un métier, de mener une vie digne. C’est tout le sens de la devise de l’association : « We repair lives » : réparer des vies ! Un chiffre : 129 572 personnes ont directement bénéficié de nos projets de réadaptation en 2013.
11
cophone Ligue Handispor t Fran Maïlis Lechien Directrice générale La Ligue Handisport Francophone est l’une des deux fédérations sportives qui composent le Belgian Paralympic Comitee. Active depuis plus de 50 ans, elle est la seule fédération sportive reconnue par l’Adeps pour le handisport de haut niveau. La LHF représente près de 1 300 membres, répartis dans plus de 50 clubs avec la possibilité de pratiquer 29 sports différents sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les objectifs de la Ligue Handisport Francophone sont multiples et de nombreuses activités sont organisées pour les atteindre. Un de ses premiers buts est d’amener un maximum de sportifs au haut niveau. Lors des derniers Jeux Paralympiques, les athlètes francophones sont d’ailleurs revenus avec 2 médailles d’or et cinq « top 5 » ! Un des autres objectifs de la LHF est de faire connaître le handisport et de sensibiliser le plus grand nombre à sa pratique, aussi bien en loisir qu’en compétition. De nombreuses actions sont, entre autres, menées dans les clubs valides afin de promouvoir le sport pour personnes en situation de handicap. C’est donc avec plaisir que la LHF s’associe au projet « Unlimited Climbing » coordonné par le Club Alpin Belge. Mené par Élodie Orbaen, championne du Monde de handigrimpe, et Solenne Visart, sa partenaire de grimpe valide, ce projet permettra de récolter des fonds pour le programme de réadaptation physique « We repair lives » de Handicap International. Et, en plus d’atteindre des sommets pour la bonne cause, cette action démontre à l’ensemble du monde que le handisport est une discipline sportive à part entière. Un message essentiel pour la LHF, dont le leitmotiv est clair : « Le sport pour tous et le meilleur niveau pour chacun avec les moyens dont il dispose ».
12
mbler : Rêver, Bouger, Rasse an des dizaines d’El’Capit ional ! pour Handicap Internat
Serge Raucq ub Président du cl» es ad l’p ca Es «
Escal’pades a reçu 5/5 l’appel de la fédération pour « Unlimited Climbing ». Le défi d’Elodie Orbaen est relevé depuis plusieurs années par ce club, sous le nom de « Challenge El’Capitan ». Escal’pades propose à tous les clubs de la fédération de partager son savoir-faire pour que le Challenge fasse des petits. Ainsi, la falaise accouchera d’une montagne… Tous, nous apporterons notre support à Elodie et une montagne d’euros à Handicap International ! Oui, nous pouvons rêver ! Rêver que tous les clubs de la fédération, dans un même élan, participent à un projet solidaire. Pour que ce projet touche un maximum de personnes (y compris les non affiliés), il doit être décentralisé et étalé dans le temps. Oui, nous pouvons bouger ! Pour que le projet soit porteur de sens, nous devons être vraiment solidaires du défi qu’a lancé Elodie : il doit aussi être un challenge. Grimper 1 000 mètres, même en équipe, c’est une épreuve… qui peut s’adapter à tous les styles. La taille de l’équipe (entre 1 et 3 personnes), la difficulté des voies, la vitesse de réalisation sont autant de paramètres qui peuvent entrer en compte dans l’engagement des participants. Oui, nous pouvons rassembler ! C’est de notre devoir de sensibiliser nos proches sur notre défi, mais aussi sur le sens profondément solidaire de notre geste. Ils peuvent nous soutenir financièrement au travers de parrainages qui seront entièrement reversés à Handicap International. Le challenge, ça devient notre affaire. En pratique, Escal’pades a rassemblé tous les éléments nécessaires à la réalisation d’un Challenge « El’Capitan » et les a transmis à la fédération. Le Club Alpin dispose donc de « boîtes à outils » prêtes à l’emploi : il suffit de fixer une date ! La boîte à outils comprend aussi les contacts que ton club peut prendre avec les médias, de façon à donner une grande visibilité à l’événement.
Besoin d’une affiche ? D’un support visuel ? D’une page web à diffuser ? D’un coup de pouce au niveau des réseaux sociaux ? Tout y est ! Comment l’obtenir ? C’est très simple ! Les clubs qui ont envie de se mobiliser et de participer à cet événement contactent le directeur sportif, Patrick Kelders, (dir.sportif@clubalpin.be – 081/23.43.23). Vous avez le choix entre : 1. utiliser la boîte à outil et… grimper ; 2. organiser de votre côté un événement dont les gains doivent être versés intégralement sur le compte de Handicap International au IBAN BE80 0000 0000 7777 avec, en communication, « Unlimited Climbing ». Cet événement doit naturellement être raccroché au projet « Unlimited Climbing » (donc merci de parler de ce projet et de mentionner que votre propre événement est organisé en soutien du projet de la fédération) ; 3. décider de soutenir l’escalade d’Elodie et de Solenne en tant que club. Dans ce cas, vous ne devez pas organiser d’événement, mais « seulement » en faire la promotion (d’enfer !) parmi vos membres en les invitant à suivre le projet sur le site www.unlimitedclimbing.be ouvert prochainement par Handicap International et à envoyer les contributions personnelles sur le compte de Handicap International au IBAN BE80 0000 0000 7777 avec, en communication, « Unlimited Climbing ». Le club s’engage, d’autre part, envers la fédération à verser en son nom (indépendamment des versements individuels de ses membres) une quote-part au mètre grimpé dont le montant est fixé par son conseil d’administration et communiqué à la fédération (le maximum plafonné étant le ratio que vous aurez choisi multiplié par 1 000). Ainsi, nous pourrons escompter des contributions tant des membres individuels que des clubs affiliés en tant qu’association.
De notre côté, nous parlerons évidemment des clubs qui contribueront au succès de l’événement dans les supports de com du CAB et de HI (aussi dans les communiqués de presse). Notre objectif est d’atteindre 20 000,00 € ! Avec votre participation active et une bonne anticipation, nous devons pouvoir y arriver. La fédération, Elodie et Solenne comptent sur vous.
s Patrick Keldertif or sp r eu ct re Di
MERCI
13
FORMATIONS
Stage aux Houches 2014
Patrick Keld Directeur sporers tif
Malgré une météo capricieuse et peu encourageante cette année, les stagiaires ont su profiter des fenêtres de beau temps pour se faufiler vers les sommets. Bien sûr, les grands rêves ont certes été déçus, mais personne n’a à rougir de son palmarès. Une très bonne équipe cette année, très soudée et particulièrement enthousiaste. Bravo à tous !
Retour aux sour ces…
© Jean-Michel Geets
fut prise en exemple pour créer (en 1971)… l’Office de Haute-Montagne !
« Petit compte rendu et réflexions personnelles sur le stage fédéral alpinisme en autonomie ». Pour la troisième année, le CAB organise un stage fédéral d’alpinisme à Chamonix1 et le succès est encore au rendez-vous : 16 personnes (8 nouveaux stagiaires et 8 autres des éditions précédentes). L’acceptation se fait sur présentation d’un dossier de liste de courses. Ce rassemblement est un excellent moyen de lier connaissance avec des Belges qui pratiquent déjà depuis plusieurs années et de voir que l’alpinisme est encore bien vivant chez nous.
Le Club Alpin Belge mérite bien son qualificatif « Alpin » et doit donc le défendre, et notre petit (plat) pays a bien marqué les Alpes par sa présence : Adèle Planchard et la STD en 19253 ; le Roi Albert Ier en 19304, Ernest Solvay ; le premier guide belge à la compagnie Elie Hannoteau5 ; Jean de Macar6 en Italie et, plus récemment, Jody et Quentin. J’en oublie certainement, la liste ne se veut pas exhaustive.
Jean-Michel Ge ets
Le refuge Albert Ier est entièrement rénové7 en cette année 2014 et nous décidons d’y monter pour fêter comme il se doit le 21 juillet ! Pour la petite histoire, les tables en bois massif de la salle de restaurant sont… « Made in Belgium ». La météo (on en parlera plus tard) permet à Sophie et Godefroy de nous montrer leur talent lors d’un exercice de carto en temps réel : trouver le col sous Tête Blanche en plein brouillard, sans traces après une chute de neige et avant que la pluie ne nous glace jusqu’aux os. Le lendemain, sous un grand soleil, Gregory et moi sortons en vitesse l’Arête de la Table de Roc.
Retour aux sources pour le CAB qui revient (après tant d’années d’absence) aux Houches ; là où, pendant des années, l’abbé Michel Fagot organisait le même genre de rassemblement2 avec de jeunes Belges qui voulaient se frotter à l’alpinisme. Le « coaching » était déjà présent lors des camps du CAB et la méthode belge
© Grégory Lempereur
Il s’agit ici d’un stage en véritable autonomie. Les stagiaires seront seuls en montagne face à leurs choix, leurs erreurs et leurs conséquences ; sans supervision sur le terrain. Un « coaching » est prévu avec un guide de la vallée et le directeur sportif, Patrick Kelders, pour la préparation des courses et le débriefing ensuite. C’est une méthode reconnue pour le développement personnel : préparation, sens de l’itinéraire, questionnement, gestion de la course… tout est là !
3 4
1 2
http://www.clubalpin.be/sites/default/files/stage%20f%C3%A9d% C3%A9ral%20autonomie%20-%20nouveau%20ROI%202014.pdf http://archives.lesoir.be/les-belges-de-houches-un-exemplemalgre-l-accident_t-19950822-Z09XRJ.html
5 6 7
http://club.ffme.fr/std/histo_pl.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Refuge_Albert_Ier http://archives.lesoir.be/l-alpinisme-de-tradition-renseignementspratiques-a-lir_t-19971030-Z0EEJZ.html http://www.jeandemacar.be/ http://www.clubalpin-chamonix.com/refuges/refuge-albert-1er/
14
© Grégory Lempereur
© Grégory Lempereur
Retour aux sources pour ma part. Tout avait commencé aussi à Chamonix. Je découvre l’alpinisme lors des stages « initiation et premier perfectionnement » avec Thierry Disneur et Jean-Claude. Coppenolle ; le stage du Hainaut ne méritait déjà plus son appellation de Taconnaz, car le glacier avait tellement reculé… Ensuite, j’ai poursuivi l’alpinisme en autonomie avec des amis avant de passer le brevet ADEPS initiateur. Les souvenirs de la météo capricieuse de Cham m’avaient déjà poussé vers des massifs plus cléments et j’avais un peu vite abandonné les « plus de 4 000 m » de la vallée. Retour aux sources pour la météo, comme partout dans les Alpes, la fin juillet fut assez pénible pour les objectifs alpins : pluie, grêle, neige, orage… Le ciel ouvre tout grand les vannes. Tout y passe, même quand le bulletin météo annonce une accalmie avec risque possible d’averses, nous avons droit à un monstrueux orage à 2 h 00 du matin qui nous fait renoncer à l’Arête Forbes pourtant en fort belle condition.
née dans les Aiguilles Rouges et toutes les Aiguilles de Chamonix8 : Midi-Plan, le Peigne, l’M, Petit Charmoz, la Dent du Requin ; il y a autant d’objectifs potentiels que l’on peut grouper facilement. Est-ce que cette facilité d’accès fait aussi commettre des imprudences ? C’est un autre débat. Et pourquoi pas un Midi-Plan avec descente au refuge du Requin pour faire la Dent du Requin le lendemain ? On se lance donc dans une classique rocher en AD (cotation à ne pas sous-estimer à Chamonix) : l’Arête du Chapeau à Cornes avec sortie au sommet du Requin. Avec quelques erreurs de cheminement dans la vaste face Est et un rappel coincé, on sera de retour… 14 heures plus tard au refuge du Requin9. Mais avec un tel accueil là-bas (merci Delphine, Vincent et Elsa), on y retournera !
Nous avions préparé, avec mon binôme Grégory, une longue liste de courses potentielles à faire pendant ce stage, tout acclimatés de notre première semaine à Ailefroide et d’une traversée du Pelvoux rapido-presto. Nous avons dû revoir nos ambitions à la baisse et plutôt nous orienter vers du rocher (présentant moins de risques météo). La saison 2014 est, je crois, suffisamment marquée par des accidents en montagne et notre guideconseil, ancien du PGHM, avait bien dit « Attention à l’excès de confiance qui vous guette ». J’avoue que la projection du film « Un été de secours à Chamonix » dès le second soir du rassemblement avait fini de nous convaincre (si ce n’était déjà fait) d’être prudents !
Après un nouvel épisode pluvieux et fort coûteux pour certains d’entre nous – car, quand on s’ennuie à Cham, on fait les magasins… – j’explose le genou de Sophie lors d’un rappel, elle s’en tire avec un gros bleu, ouf ! On ira panser nos plaies au Poco Loco avec un bon hamburger. Je finis, avec Grégory, par une traversé des Petits Charmoz derrière des Anglais gentlemen et « un éperon des minettes » au Peigne derrière… personne alors qu’ils sont des dizaines de cordées à s’agglutiner sur l’autre arête.
L’avantage de la vallée de Chamonix est la facilité d’accès aux sommets qui permet de ne pas déprimer à cause de la météo défavorable. Entre des escalades à la jour-
© Grégory Lempereur
Ce retour aux sources m’a permis de redécouvrir Chamonix et d’étoffer la liste des projets pour les années à venir à la suite de discussions sans fin avec les autres stagiaires, Patrick Kelders ou le guide conseil. Un des objectifs de ce stage est d’offrir un espace de rencontre confortable et convivial ; objectif totalement réussi !
15
Alors pour terminer, « I have a Dream »10 : que le Club Alpin Belge défende la pratique de l’alpinisme et que le stage autonomie continue à s’épanouir dans les années à venir. Qu’un tel beau projet ne soit pas tué dans l’œuf après 3 éditions seulement. Nous signons déjà pour 2015. 8 9 10
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aiguilles_de_Chamonix http://refugedurequin.ffcam.fr/ http://fr.wikipedia.org/wiki/I_have_a_dream
FORMATIONS
urs en montagne jo ze in qu de se es om La pr
Antoine Charlier
grands sommets réunis dans un « mouchoir de poche ». En quinze jours, je me voyais presque voler de cime en cime et rentrer au pays avec l’Inominata, la Kufner et/ou les Aiguilles du Diable au palmarès… Tu parles, deux semaines après, je ne pense même pas être monté plus haut que l’Aiguille du Midi elle-même.
D’abord, il faut s’inscrire et bloquer deux semaines de vacances, remplir sa liste de course et, surtout, adhérer à un règlement d’ordre intérieur draconien… Mais une fois accepté, la promesse de quinze jours en montagne m’a bercé agréablement jusqu’au jour du départ. J’ai commencé à rêver un peu plus concrètement à toutes les grandes courses d’un massif où je n’avais jamais mis les pieds ! Il était plus que temps de me faire une idée sur place de ce Mont-Blanc que je snobais un peu au profit d’autres massifs plus sauvages ou reculés.
Eh non, on n’a pas pu taquiner la Verte, ni les Grandes Jorasses, on en a vraiment gardé pas mal pour les prochaines années… (en espérant une météo plus clémente), mais on en a profité un maximum et fait de toutes belles courses. Pour moi en tout cas, le stage aux Houches est une réussite et je remercie Patrick Kelders, le CAB, l’Adeps et tout qui rend possible ce rassemblement d’alpinisme en autonomie. Le stage se révèle être aussi une occasion magnifique de rencontrer de nouvelles personnes, toutes passionnées, de partager les projets (passés, présents et futurs)… et quelques bouteilles. On peut discuter longuement sur la meilleure formule à adopter. Personnellement, je ferai juste une remarque quant au choix du « camp de base » et, pour l’année prochaine, je vote pour le sommet du Brévent… la cuisine y est excellente ! Au plaisir de se revoir, salutations à tous et toutes.
Une fois arrivé, surprise, en un tour d’horizon, depuis l’Aiguille du Midi, Patrick me montre pour ainsi dire tous les
Participant
Réalisations des stagiaires lors du stage d’alpinisme aux Houches 2014
Sommet (atteint)
Sommet tenté mais non atteint
Jean-Michel Geets
Pointes Lachenal
Date course
Voie
Refuge départ (ou départ en téléphérique)
Place dans la cordée
Compagnon(s) de cordée
Rev
1er
Sophie Sophie, Gregory L. Sophie, Greg L. et Godefroy
Glacier du Tour
Traversée (évaluation stage) Ecole neige/glace glacier du Tour
Tête blanche
Arrêt au col du Tour
Aiguille du Tour sommet sud
Arête SW Table de Roc (AD)
1er
Gregory Lempereur
Midi-Plan
Traversée et descente au Ref Requin (AD)
1er
Gregory L., Sophie et Jean-Luc
Aiguille Pierre-Alain Dent du Requin L’Index Petits Charmoz Aiguille du Peigne
Voie normale (AD) tentative descente sous pluie Arête Chapeau à Cornes (AD+) et rappels en face Est Face Ouest voie La complainte des Eaux-Vins (TD) Traversée (AD) Eperon des Minettes (intégrale) à l’ (AD+)
16
Albert 1er
Gregory L Requin
Plan de l’Aiguille
1er
Gregory L
Rev
Sophie et Gregory L
1er
Gregory L
1er
Gregory L
Pointes Lachenal Montée Albert 1er
Traversée
Patrick Davreux
Quentin Coster
Sophie Paris
Tête blanche, arrivée au Col du Tour
Quentin de Beauffort
Aiguille du Midi
Rev
22/07/14
Albert 1er
1er
Jean-Michel Geets Jean-Michel Geets, Gregory Lempereur, Godefroy Camauer Nadine et Pascal Jean-Luc Bouché, Jean-Michel Geets, Gregory Lempereur
Petite Verte
Voie normale
23/07/14
Grands Montets
1er
Midi-Plan
Traversée et descente Ref Requin (AD)
25/07/14
Aiguille du Midi
2e
voie normale
26/07/14
Refuge Requin
1er & 2e
Jean-Luc Bouché
Aiguille Pierre-Alain (AD) Traversée au Couvecle Balcons de la mer de glace
voie normale
27/07/14
Refuge Requin
1er & 2e
Jean-Luc Bouché
27/07/14
Refuge Requin
28/07/14
Refuge Couvercle
Patrick Kelders
L’Index, face Ouest
La Complainte des Eaux-Vins TD (et pluie…) Contamine Grisolle par le Col Supérieur du Tour Noir Voie Normale Glacier du Milieu Traversée et descente au Ref Requin (AD)
Index
1er
Jean-Michel Geets, Gregory Lempereur Kevin Debois
Aiguille Pierre-Alain (AD) tentative descente sous pluie
Mont-Blanc du Tacul Le Tour Noir Aiguille d’Argentière Midi-Plan
30/07/14
19/07/14 Départ en téléphérique
1er
et 2e
22/07/14
Argentière
1er et 2e
Kevin Debois
24/07/14
Argentière
1er et 2e
Kevin Debois
27/07/14
Cosmiques
1er et 2e
Kevin Debois
19/07/14
alternance 1-2
Antoine Charlier
alternance 1-2
Antoine Charlier
second alternance 1-2 alternance 1-2
Antoine Charlier Antoine Charlier Antoine Charlier
Pointes Lachenal
Traversée
Aiguille du Midi
Arête des Cosmiques
21/07/14
Aiguille d’Orny Aiguille de la Cabane Petite Fourche
La Moquette Bon accueil à partir du Col Blanc Face Nord + traversée vers petite Fourche Traversée intégrale des arêtes E-W Traversée Midi-Plan arête Sud-Est
23/07/14 23/07/14 24/07/14
Téléphérique Aiguille du Midi Téléphérique Aiguille du Midi Refuge d’Orny Refuge d’Orny Refuge du Trient
24/07/14
Refuge du Trient
alternance 1-2
Antoine Charlier
25/07/14
Refuge du Trient
alternance 1-2
Antoine Charlier
alternance 1-2 alternance 1-2
Antoine Charlier Quentin de Beauffort
alternance 1-2
Antoine Charlier
principalement second
Antoine Charlier
second
Antoine Charlier
Tête Blanche Aiguilles Dorées Aiguille du Plan Aiguille Pierre Alain Aiguille du Peigne
Arête des Papillons
Aiguille de l’M
arête NNE
Brévent
Frison Roche
Mont-Blanc du Tacul (arrivée juste en-dessous du sommet)
Contamine-Grisolle
Aiguille d’Orny Tête Blanche – Petite Fourche Aiguilles dorées
Aiguille du Plan
Aiguille Pierre-Alain
Jean-Luc Bouché
19/07/14 21/07/14
Arête Sud classique Traversée à partir du Trient et retour à la Cabane Traversée intégrale des Arêtes (E > W) Traversée Midi-Plan descente sur le refuge du Requin par le glacier de l’Envers Arête SE voie normale
27/07/14 Refuge des Cosmiques 28/07/14 Refuge du Requin Téléphérique 30/07/14 Plan de l’Aiguille Refuge 31/07/14 Plan de l’Aiguille Téléphérique 1/08/14 Brévent 19/07/14
Aiguille du Midi
Cordée réversible
Benoît Calvi
23/07/14
Cabane d’Orny
Cordée réversible
Benoît Calvi
24/07/14
Cabane du Trient
Cordée réversible
Benoît Calvi
25/07/14
Cabane du Trient
Cordée réversible
Benoît Calvi
27/07/14 Refuge des Cosmiques Cordée réversible
Benoît Calvi
28/07/14
Refuge du Requin
Cordée réversible
Patrick Davreux
Tête Blanche Petite Fourche Couloir Purscheller Aiguille Pursheller Pointes Lachenal Aiguille Bérangère
Normale
15/07/14
Refuge Albert 1er
Second
Benoît Calvi
Normale Normale Traversée Normale
16/07/14 16/07/14 19/07/14 22/07/14
Refuge Albert 1er Refuge Albert 1er Aiguille du Midi Refuge des Conscrits
Second Alternance 1-2 Alternance 1-2 1er
Midi-Plan
Traversée et descente au Ref Requin (AD)
25/07/14
Aiguille du midi
1er
Benoît Calvi Benoit Calvi Mohamed Seul Sophie Paris Jean-Michel Geets Gregory Lempereur
Aiguille Pierre-Alain (AD)
voie normale
27/07/14
Refuge Requin
1er & 2e
Sophie Paris
Normale Normale Normale
28/07/14 31/07/14 1/08/14
Refuge Requin Brévent Brévent
Alternance 1-2 Alternance 1-2
Erik Benoit Calvi Benoit Calvi
Congo star Chalanon Frison-Roche
17
FALAISES
Bike & Climb 1.0 : Check !
Il y a quelques semaines, Stéphanie me remet son rapport de stage dans le cadre de la formation de moniteur en escalade du degré éducateur. A la lecture, j’y ai découvert la plume d’une monitrice débordante d’enthousiasme et de créativité. Cette expérience rythmée de coups de pédales, d’énergie, de « réenchantement » valait la peine d’être partagée avec vous ! Merci Stéphanie pour ce récit qui nous prouve qu’écologie et aventure riment avec plaisir !
Marie Pierret « batterie faible », mais la tête pleine de souvenirs. C’est encore prendre son temps pour relier une falaise, sans fixer le numéro des sorties d’autoroute, mais le paysage « waloné de Vallonie » qui défile à coup de pédales et de profiter ainsi de cette vie au grand air. Bref, le goût des choses simples, sans additifs, ni pétrole, ni chichis !
BCCC = « BivouacKing » – Cycling – Climbing – Cooking Pour vous remettre dans les conditions exactes dans lesquelles nous avons vécu notre stage, asseyez-vous confortablement sur une planche de bois bien au chaud, devant un feu crépitant s’il le faut, à l’abri de la bruine mouillante et des feuilles tombantes amassées en une « pape » épaisse sous vos semelles de chaussures. Actionnez d’une main un sèche-cheveux en pleine tête pour recréer le vent qui siffle dans les oreilles nous poussant à aller toujours plus vite et, de l’autre, buvez de l’eau tiédasse provenant d’un bidon à la saveur plastique. Fermez un œil (et lisez de l’autre)… c’est un beau roman, c’est une vraie histoire.
A l’heure où il est possible aujourd’hui de rejoindre Kalymnos en 3 h 30 sans la moindre goutte de sueur, nous avons décidé de rejoindre d’autres sites de grimpe, aussi majeurs ;-), mais à la seule force de nos muscles. Une semaine de Bike & Climb, ce sont 5 jours dans la nature, 5 jours en mode débrouillardise, 5 jours d’escalade, 5 jours sur les routes à pédaler, admirer, bronzer, boire (de l’eau !), cuisiner et bivouaquer, 5 jours pour avoir les marques du cycliste tatoué à jamais pour l’été. Ce sont aussi 5 jours pour donner aux jeunes le goût du voyage à vélo et de l’inévitable aventure qui en découle. Le goût de l’effort qu’on en retire en haut d’une montée que l’on pensait impossible à franchir et la satisfaction d’une journée bien remplie avec les muscles en mode
A J-3, la prépa du stage est bouclée, Piton (Pierre Guyaux) et moi sommes sur les starting blocks, super excités de se lancer dans cette semaine de défi. Les parcours à vélo sont tracés, les falaises réservées, le timing des journées bouclé, les rustines achetées. Reste une grosse inconnue qui nous chipote pour que l’équation soit parfaite… la couleur du ciel ! Après un week-end à faire la danse du soleil sous une drache dont seule la Belgique a le secret, le lundi au réveil, le doux bruit de la pluie tambourinant sur le Velux® a cessé et « the sun is back ». Dieu Météo : Hamdoulah, yes, yes yes !
CYCLING
© Pierre Guyaux
in Stéphanie Ponc
Entre Ciel & Terre s’est lancé, cette année, dans un nouveau stage nommé « Bike & Climb ». Une semaine itinérante, entièrement à vélo, à la découverte des falaises belges. Le projet : allier deux passions : l’escalade et la cyclo-randonnée, un cocktail disons plutôt explosif ! ☺ Cela faisait un petit moment que l’idée d’allier ces deux pratiques outdoor au sein d’un même stage me « roulait » dans la tête… Et comme Entre Ciel & Terre et les nouveaux projets, c’est comme un gosse devant une vitrine de bonbons, l’équipe n’a pas résisté longtemps à l’envie de mettre sur roue cette semaine d’aventure.
La family en mode rappel dans Zanzibar.
19
Six jeunes entre 12 et 17 ans, dont UNE fille (bravo Maude), ont répondu à l’appel et cela donne une belle chenille articulée très animée sur les routes. Le premier défi a été d’empiler dans les sacoches et remorques tout notre barda : casseroles, épices, t-shirts, baudriers, chaussons, crèmes solaires, maillots, dégaines, tentes, sans oublier la guitare de ce fou de Piton ;-). Une fois les sacoches pleines à craquer mises sur les vélos, le casque sur la tête et les chasubles pour la fluo-touch, nos bolides d’une tonne sont sur la ligne de départ, prêts à partir à l’aventure. Nous quittons Louvain-la-Neuve, direction les Grands Malades…
© Pierre Guyaux
© Pierre Guyaux
Belle citadelle… en route vers Dave.
© Pierre Guyaux
Entre Ciel et Roches.
Objectif Grands Malades : CHECK ! Il fait beau et, pour une fois, le vent est avec nous, nous poussant à aller toujours plus vite, surtout en descente. Les jeunes apprennent à manœuvrer leurs 2 tonnes, à se pencher dans les descentes pour s’aérodynamiser et à mouliner avec patience dans les montées. La route est belle et alterne champs et vent, bois et fraîcheur, macadam billard et chaussées romaines tremblantes, petits sentiers pentus et la majestueuse Meuse sinueuse, mais plate !
© Pierre Guyaux
Rouler à vélo pour rejoindre un secteur de grimpe, c’est donner plus de saveur à sa journée… c’est comme un spaget’ bolo qui se transforme comme par magie, au resto gastronomique, en « un trio de légumes en papillote casserolée à la persillade et saupoudrée de parmesan en fine émulsion ».
CLIMBING Echauffement général : CHECK ! Merci le vélo. Cycliste enlevé, baudrier mis, topo sorti, nous aurons l’occasion d’explorer durant cette intense semaine la via ferrata des Grands Malades, les grandes voies de Beez et ses départs sportifs, les voies semi-trads de Dave, les pas techniques d’Yvoir et l’engagement freÿrien de la LouisPhilippe. Un sacré programme où les jeunes découvrent la concentration de l’escalade en tête, la subtilité d’un
Premiers pas en tête. Reverso® en mode autobloquant, la sensation d’un rappel plein pot, les tas de nouilles au relais, l’adrénaline d’un vol, l’aventure d’une grande voie et de sa marche de retour et la quantité impressionnante de lézards se dorant la pilule en plein crux.
20
– cette bonne frite du Colébi après 5 h de grimpe, 4 h de vélo et une côte interminable ;
COOKING Avec deux becs et trois casseroles pour huit, il faut un peu se creuser le kiwi pour ne pas manger des frites toute la semaine. Un « refeel » quotidien au magasin du coin nous permet de rassasier ces jeunes affamés. Une fois les régiments de bananes accrochés au sac pour un dernier bain de soleil, les chips posés sur le porte-bagage du plus rapide comme carotte pour la côte finale, il ne reste plus qu’à recruter les dernières fibres musculaires opérationnelles pour tirer la remorque chargée à + 10 kg de réserves énergétiques… Comme une étrange sensation de tirer la hotte du père Noël sans neige.
– la slackline tendue aux Grands Malades pour faire patienter nos estomacs ; – cette radio-gsm qui nous fera vivre le match BelgiqueUSA à la Coupe du Monde ; – coucher de soleil sur l’Al’Lègne ; – tchip-tchip des oiseaux en guise de réveil ; – pieds en feu sur un rocher bouillant ;
L’avantage après une journée à 3 000 kcals, c’est que TOUT ce que vous mangez, vous paraît avoir un parfum extraordinaire, même la compote de pommes en pot est « succulemment » bonne et différente des autres. L’enchantement du feu éclairant féériquement la prairie de Freÿr nous permettra même un BBQ Time et une clôture de soirée aux Marshmallow léchés aux braises crépitantes. Un moment calme où nous nous racontons les aventures de la journée et exposons le timing (souvent serré) du lendemain.
– bivouac magique que nous offre la prairie de Freÿr ; – passage des flaques géantes, les pieds dans l’eau ; – la triple crevaison de Piton ; – grandes voies gérées en autonomie par les stagiaires ; – l’esprit d’entraide ; – l’ambiance de feu de Dieu. En fin de semaine, les compteurs s’arrêteront à : 15 litres d’eau, 140 km soit 3 094 coups de pédales 600 m d’escalade, 2 pseudo-douches, 3 crevaisons, 8 montages ou démontage de tentes, 0 chute à vélo, dont la somme offrira 1 semaine gravée dans les mémoires.
BIVOUAKING Arrivés au campement, la vie s’organise autour de 4 grands éléments : l’eau, le feu, la bouffe et le bivouac. Chacun s’arme de sa bidouille, de bois, d’Opinel® ou de piquets de tentes pour mener à bien sa tâche. En peu de temps, notre campement nomade devient notre chez nous pour un soir ! Bivouaquer, c’est profiter de l’environnement qui nous entoure sans laisser aucune trace de notre passage. Tous les jours, il faudra monter la tente, gonfler son matelas, sortir son sac de couchage, dormir et puis dégonfler son matelas, démonter la tente, ranger ses affaires dans les sacoches, sacoches sur vélo prêt pour un nouveau départ. Une routine quotidienne que découvrent nos néo-nomades…
Boîte à souvenirs
© Pierre Guyaux
L’organe caché sous notre casque a aussi dû bosser pour emmagasiner toutes ces émotions qui nous ont dressé les poils. C’est sûr, on se souviendra de :
© Pierre Guyaux
Ô beau Freÿr !
Recherche d’équilibre…
21
Merci à Entre Ciel & Terre pour son soutien, merci à JeanMarc, qui a géré la logistique « matos de grimpe » et le retour sur LLN en camionnette ; à Cédric et Steph Desgain pour le prêt des sacoches et remorques ; au magasin Seeonee pour le matos bivouac et leurs conseils judicieux ; merci à la maison des cyclistes d’Ottignies pour leurs chasubles, lampes et cadenas ; merci à l’ASBL des débrouillards pour leur kit « crevaison » bien utile et, enfin, merci au CAB pour leur soutien dans ce projet, en nous autorisant à bivouaquer dans deux lieux d’exception ! A l’an prochain, FOR SURE !
FALAISES
© Jean-Louis Wertz
Namibie
Cette année, j’avais décidé de ne pas repartir en expédition comme je le faisais avant. J’en avais marre de souffrir. J’avais envie de grimper un peu. Et en voyant les images ramenées du Groenland et de la Terre de Baffin, je me dis que j’ai bien fait. Ce choix, je l’avais pris lors de la dernière en Chine, indépendamment de ce qui m’y est arrivé. Ce ne fut qu’un élément confirmant mon choix. Il était temps de passer à autre chose. Ça faisait plusieurs années qu’une expé bloc me motivait. L’envie d’aller découvrir de nouvelles choses est chez moi tellement naturelle et essentielle à ma vie que je ne pourrais vivre autrement. C’est ainsi qu’est née cette aventure.
Stéphane Hans sens © Jean-Louis Wertz
Quand le bloc va, tout va
Stéphane Hanssens, Nils Favre, Nathalie Hanssens, Vivi Monteiro et Jean-Louis Wertz se prennent pour des éléphants.
Nous sommes partis à cinq. Un bon chiffre qui rentre parfaitement dans une jeep ou pour jouer au poker, par exemple. Il y avait tout d’abord JeanLouis Wertz. Vous le connaissez tous notre Jean-Lou national qui fait rire l’Europe entière avec ses mimiques au Venezuela. Je peux vous dire qu’il a un succès outreQuiévrain, on se l’arrache. Bon, là, il s’agissait aussi de faire de belles photos et vidéos et de montrer aux jeunes que papy fait de la résistance. Son objectif étant toujours de nous mettre un but de temps en temps.
Il y avait ensuite Nathalie, ma sœur. Elle grimpe depuis autant d’années que moi, même si elle est un peu moins fanatique pour l’instant. Mais méfiez-vous de sa tech-
© Jean-Louis Wertz
Stéphane Hanssens dans un projet qui reste sans solution. Kleine Spitkoppe.
Bivouac au Bramberg.
22
© Jean-Louis Wertz
nique, toujours aussi bonne et redoutable, puis surtout de ces petits repas qu’elle nous faits ou encore du bariolage de « tapes » de toutes les couleurs dont elle nous a fait l’honneur de nous coller dessus. Etant kiné de formation, on a réussi à nous trouver certaines blessures afin de se faire soigner avec une attention toute maternelle. Ce ne sont pas les jeunes de l’équipe nationale qui vont nous contredire. Après cela, un couple de Suisses semblait nécessaire afin de maintenir l’ordre et la discipline parmi l’équipe. Nils Favre et Vivi Monteiro étant le couple idéal pour cela. Un bloqueur fort afin de nous montrer la direction et la rigueur dans la découverte des blocs, surtout qu’il était bien exigeant, et une voulant plus découvrir les girafes, phoques, dunes et autres merveilles de la Namibie. Ce qui, il faut bien le reconnaitre, arrangeait finalement bien tout le monde qui n’osait pas trop dire qu’il avait envie de faire du « tourisme ». On était là pour grimper, quand même. Merde, quoi !
© Jean-Louis Wertz
Stéphane dans la dalle de sortie de « Don’t be afraid » – 7a+. Bramberg/Vallée Vierge.
La Namibie. On a donc choisi d’aller en Namibie. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, pourquoi pas ? L’Afrique nous tentait de par son potentiel, son climat, son exotisme. Un peu tout ça en même temps. Et ce fut un bon choix. On avait repéré une multitude de zones de cailloux qui nous paraissaient réellement incroyables. Trois zones, en particulier, avaient cependant attiré notre attention. Mais nous étions ouverts. Nous avions peu d’infos précises sur ce qu’on allait trouver sur place. Ni même par rapport aux autorisations d’accès de certains lieux possibles ou la qualité du rocher. Mais nous avions un mois devant nous. Ça reste l’Afrique quand même. Ne pas trop prévoir les choses, on risquerait d’être déçu. Si vous avez l’habitude de me lire, ce dont je ne doute pas une seule seconde, vu que vous êtes des lecteurs assidus de l’Ardennes et Alpes, vous savez que, comme Pierre Alain, je préfère largement décrire certains aspects de ce que j’ai vécu sur place, des anecdotes ou des sentiments inspirés de là, plutôt que d’en relater les faits précis, souvent redondants et lassants ; c’est évidemment un avis personnel. Ayant fait les préliminaires, vous savez de quoi je parle, je peux me permettre de vous ennuyer sur certains aspects moins factuels.
© Jean-Louis Wertz
Jean-Louis paré par le grimpeur plus sûr que son ombre, Christophe Henry. Kleine Spitkoppe.
Nathalie Hanssens médite face au Spitkoppe.
23
© Jean-Louis Wertz
En fait, je ne m’étais jamais posé la question, parce que, pour moi, c’était évident, le bloc est un jeu, un mode d’entraînement, voire de la détente, mais jamais une fin en soi. Pourtant, ce n’est pas le cas pour tout le monde. J’avais déjà eu à faire à des bloqueurs qui m’avaient enseigné l’éthique de cette discipline. Parce qu’autant il y a de l’éthique dans les autres disciplines de l’escalade et de l’alpinisme, autant il y en a dans le bloc et on peut en discuter des heures et des heures. Comme, par exemple, sur ce qu’est un départ assis, de savoir s’il est valable ou non sur un pad, ou faut-il avoir le cul au sol. Parfois, ça change beaucoup. Ou pareil pour un départ sauté, c’est du sol. Enfin, on pourrait en discuter des heures. Je peux vous dire que je me suis fait plusieurs fois engueuler par eux parce que je n’étais pas tout à fait dans les règles. Surtout aussi, il faut bien l’avouer, je leur disais que le bloc n’était pas une discipline en soit, n’avait pas d’éthique et qu’on pouvait y faire n’importe quoi. Ils me rendaient la pareille. Ils auraient eu tort de s’en priver.
Vivi Monteiro grimpe au firmament. Bramberg/Vallée Sacrée.
© Jean-Louis Wertz
Maintenant, j’ai aussi constaté une forme beaucoup plus solitaire du bloc. Une forme, j’avoue, qui me plait un peu moins parce que, comme je l’ai écrit plus haut, pour moi, le bloc c’est avant tout un partage, une joie de pouvoir s’amuser ensemble, découvrir les méthodes et réaliser les problèmes les uns à la suite des autres. Mais cette vision, c’est celle du bloqueur solitaire qui trouve une ligne, soit nouvelle, soit existante – mais c’est d’autant plus vrai quand elle est nouvelle – et qu’il se met à le travailler. De préférence dur et surtout haut. Je trouve que c’est encore plus vrai quand il s’agit d’ouverture parce que, du coup, il y a un aspect « première » qui rentre en jeu ainsi que celle d’avoir son projet à soi. Il faut aussi nettoyer le bloc, trouver les prises, traîner plus de temps. Et quand le bloc est haut, il est souvent nécessaire d’utiliser une corde afin de réaliser toutes ces opérations sans trop de danger. Et à partir de ce moment-là, nous sommes encore plus dans un aspect solitaire. Vu que le grimpeur est seul, suspendu à sa corde et réalise le travail seul. Les autres ne pouvant que regarder ou faire autre chose. Ensuite, le grimpeur ayant travaillé le bloc peut dès lors essayer et, s’il le fait vite, il passe à autre chose et la boucle est bouclée. Un autre grimpeur, s’il veut faire ce bloc, doit réaliser la même méthode. Lorsque j’ai constaté ce procédé, j’avoue en avoir été un peu, comment dire, déçu sans doute. J’ai du mal avec ça. Je ne pense pas que je pourrais faire cela. J’ai essayé, mais non, ce n’est pas ce que j’aime dans le bloc. Il y manque la motivation et l’entraide qui sont pour moi des moteurs, qui me poussent vers l’avant. C’est clair que, du coup, peut s’installer une compétition entre les grimpeurs. A fortiori, lorsqu’il s’agit de réaliser une première d’un bloc dur. Mais tant qu’elle est dénuée de toute rivalité et qu’il ne s’agisse que d’un moyen de se surpasser, alors pourquoi s’en priver. Une autre chose que j’ai découverte, c’est que chercher des blocs est quelque chose de réellement excitant. Je n’y avais jamais pensé. J’ai plus l’habitue d’aller à la pêche au big wall et, là, les choses sont un peu plus évidentes, si vous voyez ce que je veux dire. La taille aide un peu aussi sans doute, même si, bon, ce n’est pas ce qui compte il paraît.
24
© Jean-Louis Wertz
C’est surtout la manière qui est différente. Un big wall se repère à des kilomètres. Après, c’est toujours bien d’aller voir jusque-là si le rocher est bon, s’il y a des lignes ou ce genre de choses. Mais c’est surtout de savoir qu’il n’y a pas de big wall qui est facile. En Belgique, c’est clair, il n’y en a pas. Du bloc, par contre, c’est moins sûr. Il peut être utile d’essayer d’en trouver. En Namibie, comme au Petit Spitkoppe, par exemple, une des zones qu’on avait repérées avant de partir, c’était vraiment éprouvant parce qu’on était dans des champs de blocs sur une montagne. Il y avait une quantité incommensurable de cailloux et rochers en tous genres, mais il n’y avait rien de vraiment bon, d’où le problème. Il fallait aller voir chaque caillou afin de voir ce qu’il en était, s’il y a une ligne majeure ou non. Et le problème est qu’il ne s’agit pas d’une face à longer, mais d’aller en haut, en bas, à gauche, à droite. J’avais envie d’aller partout, le plus vite possible. Ce qui est bien sûr impossible, mais je ne voulais rien rater.
© Jean-Louis Wertz
Le dauphin se laisse dompter par Stéphane. Bramberg/Vallée Vierge.
Du coup, il faut passer par les moindres blocs qu’on distingue à des kilomètres. Et si c’était bien juste-là, derrière le coin, et si ce bloc-là, est vraiment extraordinaire, la plus belle ligne jamais ouverte, et si… et si… Le problème aussi, dans pas mal de secteurs qu’on a découverts en Namibie, le rocher était moyen. De ce fait, ce qui pouvait sembler bon pouvait être mauvais et inversement. Surtout au début, quand on ne connaît pas bien le rocher. Après un certain temps, on commence à savoir quelle couleur est bonne, laquelle est mauvaise, les formes qui sont certainement mauvaises et celles qui pourraient être bonnes. Mais il faut quand même aller voir juste devant afin d’être certain des choses. Bref, moi qui pensais que j’allais me reposer les jambes, ce fut un échec complet à ce niveau-là. C’est comme marcher avec des crash pads. Porter des haulbags et gros sacs pendant des kilomètres avait été un des éléments déclencheurs du fait de faire une expé de bloc et non de voies. Mais finalement, je ne sais pas ce qui est plus pénible, marcher avec un portaledge sur le dos ou avec un crash pad. Vous voyez Bob l’éponge ? Pareil. Un mètre carré sur le dos, haut, large et lourd, qui se prend aussi bien en haut dans l’arbre qu’en bas et sur les cotés, bref partout. Impossible de passer inaperçu en tout cas. Les voyages, c’est aussi toujours ces histoires de personnes rencontrées avec qui on vit des moments forts, inoubliables même parfois. Une séance de grimpe, un repas partagé, un verre échangé. Mais pour la plupart, on a beau se dire qu’on les reverra, on sait pertinemment bien que ce n’est pas le cas. Mais en même temps, c’est ça qui est beau, cette action de donner sans se soucier du retour. Quand on sait que ce n’est qu’éphémère, les choses sont parfois plus belles.
La girafe à deux têtes.
Les zèbres posent pour l’objectif.
25
© Jean-Louis Wertz
Merci à la fédération pour le soutien dont elle a fait part, encore une fois, pour cette aventure ainsi que tous nos sponsors tels que Petzl, La Sportiva, Patagonia, Seeonee, Crux, Care Plus et la Province du Luxembourg. Pour plus d’infos, photos et vidéos, n’hésitez pas à aller sur mon site : www.stephanehanssens.be ou celui de Jean-Louis : www.jlwertz.be.
VIE DE LA FÉDÉ
Chronique du CA Marianne Coupatez
Le Conseil d’administration du CAB se réunit une dizaine de fois par an, avec une interruption en juillet et août. Les 15 bénévoles qui le composent, épaulés par les directeurs des trois départements du CAB, ont mis les bouchées doubles en juin et septembre, pour profiter du dynamisme actuel du CA.
Plan programme et budget du département sportif Le CAB organise les formations de moniteurs et les compétitions en collaboration et avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En pratique, un plan des projets et de leur budget doit être transmis à l’Adeps tous les 4 ans et, à chaque début d’automne, il doit être actualisé. Ces « plans-programme » et budgets sont préparés par le département sportif et approuvé par le CA après discussion et, éventuellement, ajustement en fonction des orientations et des ressources. Le dossier annuel d’actualisation, qui doit être envoyé par un formulaire établi par l’Adeps, était devenu de plus en plus volumineux, mais, enfin, cette année, ce formulaire a été fortement simplifié : les pouvoirs publics nous annoncent depuis plusieurs années une simplification administrative et, pour la première fois, nous avons pu en bénéficier au lieu de voir sans cesse nos tâches administratives augmenter. Bravo. Par ailleurs, le CAB soutiendra, entre autres, la prochaine expédition de Jean-Luc Fohal au Makalu (sur laquelle vous pouvez trouver des infos sur notre site www.clubalpin.be) et cela dans le cadre de l’aide accordée traditionnellement aux expéditions d’envergure.
Objectifs du département administratif et financier Chaque année, les directeurs présentent à l’assemblée générale du CAB le bilan des actions de leur département pour l’année écoulée et les projets pour l’année en cours. L’évolution de ces projets et priorités est ensuite suivie par le CA. Pour le département administratif et financier les priorités suivantes ont été définies :
de disposer d’un calendrier des événements perpétuellement actualisé ; – réflexion et propositions sur l’évolution nécessaire de nos assurances ; – préservation des services existants fournis aux clubs et aux affiliés ; – conception et mise à disposition des administrateurs d’un dossier reprenant les éléments relatifs au CAB, nécessaires pour le bon accomplissement de leurs missions.
Suivi de l’évolution des législations Le règlement de travail applicable aux employés du CAB et notre règlement d’ordre intérieur doivent être actualisés. Notamment, de nouvelles dispositions sont applicables aux fédérations sportives et à leurs clubs en matière d’éthique, de santé et de lutte contre le dopage ainsi que pour les activités pratiquées dans une salle de sport.
Les commissions La Commission médicale telle qu’elle existait a cessé ses fonctions et d’autres formes d’appuis pour les questions relatives à la santé de nos membres doivent être recherchées. La Commission pédagogique est une commission de l’Adeps dans laquelle le CAB intervient par l’intermédiaire de quatre représentants. Elle valide notamment le travail réalisé par le département sportif pour l’adaptation de nos formations de moniteurs, rendue nécessaire à la suite de la réforme de l’enseignement supérieur, dite de « Bologne ». C’est un long travail qui se poursuit par étapes successives. La Commission informatique a poursuivi son travail en vue de mettre prochainement en application CiviCRM, la nouvelle banque de données de gestion des affiliés.
Cotisations 2014-2015 Tout augmente, sauf nos ressources. Le CAB a donc dû se résoudre à augmenter les cotisations, mais a réussi à réduire cette majoration à 1 ou 2 euros suivant la catégorie à laquelle l’on s’affilie.
– préserver l’équilibre financier de l’association, mais cela nécessite un travail global à faire par toutes les directions et par le CA ;
Gouvernance
– la mise en place du programme CiviCRM qui devrait, notamment, permettre aux clubs de gérer leurs membres, aux adhérents de s’affilier par formulaire électronique et d’avoir accès à leur fiche et, à tous,
Gérer une fédération sportive au XXIe siècle est difficile. Diverses évolutions de nos modes de fonctionnement sont nécessaires et cette évolution est prise en charge par le CA avec la collaboration de l’équipe professionnelle.
26
Nouveau club Le club « A toutes Allures » a rejoint notre fédération. Située à Boussu-lez-Walcourt, cette association qui s’est orientée de plus en plus vers l’escalade, a notamment accès à un mur d’escalade avec lequel il peut développer ses activités. Le CAB lui souhaite chaleureusement la bienvenue.
Environnement
Marie, notre coordinatrice des formations, dans son temps libre, suit aussi une formation environnementale. Dans ce cadre, à la suite d’une enquête auprès de membres du CAB, elle a proposé, bénévolement, diverses actions utiles, pouvant être facilement intégrées dans la vie du CAB. Elle pense, entre autres, à des actions de sensibilisation, à la problématique de la mobilité douce, etc. Le CA a apporté son soutien moral à Marie et la discussion sera poursuivie sur les actions qui pourraient concrètement être mises en œuvre.
Le CAB agit depuis de nombreuses années en faveur de la biodiversité, prise largement en compte dans le cadre de la gestion des rochers.
Construction d’une Google Map : » to au ns sa – de la ca es d’ s lle sa et rs he oc R « appel à volont aires ! Salut à toi, grimpeur non motorisé ou adepte de la mobilité douce. Nous souhaitons proposer une liste des rochers belges et des salles d’escalade facilement accessibles à pied, à vélo, en bus, train et trottinette !
Marie Pierret
Pour ce faire, nous avons besoin de ta participation ! Aide-nous à améliorer ces données par ton expérience. Une carte est disponible (site web du CAB /onglet Mobilité) et répertorie déjà une trentaine de sites (salles et rochers). Consulte-la pour préparer ta prochaine session « sans auto » et fais-nous part de tes commentaires via le formulaire en ligne (site web du CAB /onglet Mobilité) ! Merci pour ta participation. Belle route et bonne grimpe !
27
ITINÉRAIRES
poade de glace ToCa sc
Jody Laoureux
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fiche 1 » Nom de l’itinéraire : Répulsion » Massif : Vallon du Diable – Saint-Christophe-en-Oisans (France) » Longueur : 150 m » Difficulté de montée : III/5 » Orientation : N » Matériel : 2 piolets techniques cascade, crampons cascade (plus agréable), baudrier, casque, une dizaine de broches (moyenne 17-19 cm), 2 brins de 60 m (traitement dry), 10 dégaines, 2 sangles 120 cm pour faire les relais sur glace et 3 mousquetons à vis, matos grandes voies, 2 paires de gants et un petit sac avec thermos et biscuits. » Cartographie : IGN 3336ET Les Deux Alpes – Olan – Muzelle » Nombre de jours : 1 jour » Type : cascade de glace » Altitude de départ : 1 640 m – Altitude max : 2 250 m » Approche : du parking (1 639 m), remonter le Vallon du Diable jusqu’au point côté 1 821 m. Traverser le torrent et remonter la large pente de neige. « Répulsion » est la cascade/goulotte à droite d’ « Autisme ». Ma description correspond aux conditions rencontrées le jour de ma sortie et ne correspond pas avec celles du topo de Damilano, Oisans aux 6 Vallées, tome 2. » Accès routier : Grenoble – Bourg d’Oisans – Saint-Christophe-en-Oisans
» Descriptif : L1 : neige à 50°, court surplomb en rocher/glace au niveau d’un bloc coincé, puis à nouveau neige/glace à 50° (relais sur broches). 50 m. L2 : neige/glace à 70°. 30 m. Relais équipé dans les rochers, rive droite. L3 : longueur-clé. Quelques mètres en neige, puis court passage au-delà de la verticale, puis bonne portion à 85/90°. Relais équipé sur piton + becquets dans les rochers rive droite, lorsque la pente se calme, pas très confort. 45-50 m. L4 : d’abord, un premier ressaut à 80/85°, puis une pente de neige et quelques petits passages de glace, passer sous un bloc coincé (ambiance et cotillons), faire relais rive droite. Selon les conditions, on peut aussi le faire rive gauche et traverser ensuite à gauche pour revenir dans la cascade. L5 : gravir de droite à gauche un petit mur de glace et prendre pied sur le bloc coincé. Sortir par un rideau (si c’est en glace) ou par du mixte. Relais possible au niveau du bloc coincé, avant la sortie en mixte. » Remarque : avec une 60 m, L1/L2 ne font qu’une pour arriver au relais sur spit. La grimpe n’est pas très longue au final, un bon choix pour une petite journée à mi-parcours d’une semaine de cascade. » Descente : en rappel depuis le haut de la cascade, dernière portion un peu de désescalade facile dans la pente de neige à 50°.
28
ITINÉRAIRES
po randonnée ToSk i de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fiche 1 » Nom de l’itinéraire : Pravouta – Bec d’Arguille » Massif : Chartreuse (France) » Dénivelé : 1 600 m avec variante pour raccourcir ou rallonger. » Difficulté de montée : F » Orientation : toute » Matériels : 1 kit de ski de rando, pelle, sonde et ARVA (pour chacun) » Cartographie : IGN 3334OT » Nombre de jours : 1 jour » Type : tricotage en rando ski » Départ : Col du Coq » Altitude de départ : 1 250 m » Accès routier : Grenoble, direction Saint-Pancrasse, puis le Col du Coq. La route est déneigée jusqu’à 500 m sous le Col du Coq. Grand parking dans une épingle à cheveux. » Descriptif : du parking, monter au Col du Coq. Descendre un peu vers l’ancienne station du Col du Coq (1 400 m). Arrivé près d’un garage, remonter les pentes en direction du Sud. Rejoindre le haut du téléski du Bec Charvet, couper à travers les petits sapins pour rejoindre la pente NE du Bec Charvet. Tirer à flanc en-dessous des petites barres en direction du Nord pour rejoindre l’épaule Nord
du Bec Charvet, puis remonter dans la forêt jusqu’au sommet (1 738 m). Du sommet, si les conditions le permettent, descendre la pente plein N raide (40° très joueur dans la forêt) pour rejoindre un croisement de chemin évident, puis remettre les peaux et remonter jusqu’au chalet d’alpage (1 338 m), rejoindre la piste de l’Océpé. Remonter dans la clairière en direction du NE pour rejoindre le Roc d’Arguille (antécime Nord, 1 768 m). Redescendre sur le Habert de Pravouta (1 605 m) en profitant des belles pentes (35°) entre les petites barres rocheuses (casser la croûte dans le habert1 !) Remonter à l’antécime Sud du Roc d’Arguille aussi nommée sommet de Pravouta (1 760 m). Descendre les belles pentes Sud-Est jusqu’à 1 400 m. Repeauter et remonter la pente Sud-Ouest de la Dent de Crolles jusqu’à 1 860 m, sous les premières petites barres. Descendre la prairie de la Dent de Crolles et rejoindre le parking du Col du Coq. » Remarque : nombreuses alternatives de descente et de variantes comme possibilité d’enchaîner sur le sommet de la Dent de Crolles par le Pas de l’Oeille, très exposé 4.1/E4 en cas de forte chute de neige.
1
29
Un habert est une maisonnette d’alpage destinée initialement à l’abri des bergers ; ils peuvent servir de nos jours à accueillir des randonneurs. Le plus souvent, il s’agit de constructions « en dur » ; ce ne sont pas des chalets. C’est un nom utilisé localement dans les massifs de Chartreuse et de Belledonne. Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Habert – 22/09/14
OPINIONS
D’un côté, il y a notre projet de « réenchantement » visant à la responsabilité sociale et environnementale de nos sports ; de l’autre côté, il y a le lancement du blog « Partage et retour d’expériences » de Mountain Wilderness Belgique. A la croisée de ces deux projets, une volonté de mise en commun et de diffuser un de ces articles dans chaque édition de l’Ardennes et Alpes. Un partenariat à faire vivre ! A vos plumes…
Marie Pierret
S S E N R E D IL W IN A T N U O M N ACTIO Qui sommes-nous ? Le mouvement international « Mountain Wilderness », né en Italie en 1989, est aujourd’hui impliqué dans un grand nombre de pays (Italie, Suisse, France, Espagne, …). L’association défend une approche globale de la montagne dans laquelle « préservation du milieu naturel », « équité sociale » et « amélioration de l’économie » constituent le même défi. Mountain Wilderness Belgique se veut être une caisse de résonance de cette philosophie dans notre pays. Nous sommes convaincus que la montagne et la wilderness1 dans son sens plus général sont des endroits où l’homme peut encore vivre des expériences fortes lorsque la nature reste pure et intouchée. Nous souhaitons préserver ces lieux où des aventures uniques sont possibles. D’autre part, nous souhaitons aussi sensibiliser à une pratique de la montagne qui vise à être en harmonie avec notre environnement. Vivre la nature à 200 % sans l’intervention de la technologie et de l’homme, c’est ce que nous désirons partager.
Notre mot d’ordre : le partage Nous sommes à votre écoute et souhaitons partager nos et vos expériences ! Un souvenir de montagne, une émotion, une pensée, un rêve, votre vécu… Partageons ! Notre site est une plateforme de partage autour du thème de la wilderness. Amoureux ou révoltés, ama1
Par wilderness, on entend cet environnement d’altitude où tous ceux qui le désirent peuvent encore faire l’expérience d’une rencontre directe avec les grands espaces et y éprouver en toute liberté la solitude, les silences, les rythmes, les dimensions, les lois naturelles et les dangers.
teurs ou professionnels, nous pensons tous que la nature qui nous entoure nous nourrit et nous fait du bien. Vous aussi, partagez-nous vos réflexions. Sentez-vous libre de vous exprimer comme bon vous semble : – une phrase ; – un poème ; – une citation ; – une vidéo ; – une chanson ; – un coup de gueule.
Comment ? Rendez-vous sur http://www.mountainwilderness.be/ pour partager votre expérience dans la rubrique « article ». Aidez-nous à rendre vivante la rubrique, ensemble nous pourrons lui donner de l’importance !
Retour d’expérience Mountain Wilderness La montagne peut être considérée, par certains, comme un parc d’attractions, une destination de vacances comme une autre, un endroit pour changer d’air. A l’évidence, si vous percevez les hautes cimes et les belles vallées encaissées de cette manière, vous n’êtes sûrement pas sensibles à ce qui suit, mais vous pourriez le devenir. Je suis étudiant, en ingénierie, passionné de montagne et des nombreuses activités qui tournent autour de celleci (randonnée, escalade, alpinisme, VTT…) Si j’écris dans cette rubrique de Mountain Wilderness, c’est pour partager mon agacement face à l’indifférence des nombreuses personnes à la conservation d’un milieu intact et protégé.
30
Quentin Libout on
Comment suis-je arrivé dans l’association ? Après avoir vu une émission télévisée sur l’explosion des stations de ski, j’ai pu entendre le discours d’un membre actif de Mountain Wilderness. Cela m’a touché et m’a rendu encore plus sensible au milieu que j’affectionne et c’est pourquoi j’ai voulu proposer cette démarche à la plateforme belge du mouvement. Mais j’écris aussi pour exprimer ce que la montagne représente à mes yeux et pour partager mes impressions lors de mes voyages. Je pense qu’il est difficile de militer concrètement de Belgique à cause de la distance, mais si grâce à cette rubrique, nous pouvons sensibiliser les pratiquants et les vacanciers à un comportement plus responsable, ce seront déjà des points marqués. Pour moi, la montagne est un lieu d’évasion, de liberté. Un lieu où l’oubli de la vie quotidienne, l’espace d’un instant, est possible. En altitude, mes douleurs physiques et mentales s’effacent, j’oublie le stress et je me sens tout simplement vivant. Que ce soit en randonnant plusieurs jours, sans objectif de performance, mais juste pour contempler les paysages sauvages, pour partager des moments avec son compagnon de randonnée, pour respirer et profiter des nuits glaciales sous la tente à 2 400 m. Ou alors encore en grimpant. Pour moi, l’escalade, c’est la liberté. Une sensation de palpitation et d’excitation lorsqu’on passe un mouvement compliqué. Une dose d’adrénaline lorsque l’on sent la chute arriver.
31
J’ai dernièrement lu un article d’Antonin Rhodes qui m’a particulièrement touché et qui reflète ce que je ressens en grimpant : « L’escalade n’est pas un sport, mais plutôt un mode de vie, une globalité. Tu es dehors, sans cadre rigide, c’est la liberté, … Ce qui me plaît dans la grimpe, c’est le fait d’être dans la nature, l’effort et la fatigue physique que tu peux atteindre. Tu ne penses à rien, tu es dans ta bulle. La verticalité, c’est mon élément ! Je me sens plus vivant au bout d’une corde. Ce qui m’attire, c’est aussi l’esprit de cordée, le partage, la découverte, le dépaysement ». Il reste l’alpinisme, la glace, le froid… J’ai eu la chance de goûter et d’adopter cette discipline cet hiver. Je ressens une telle sensation de liberté avec deux piolets en mains sur un superbe cigare de glace. J’aime profiter de la vie en montagne, mais dans toutes mes activités, j’essaie d’être au maximum attentif à la pollution engendrée par mes déplacements, à mon impact environnemental et aux traces que je laisse derrière moi. Dans toutes ces activités, ce que j’apprécie, c’est la liberté, le côté sauvage du milieu. Il existe depuis plusieurs années des problématiques environnementales importantes. Celles-ci doivent être prises en considération afin de limiter et de ralentir les processus néfastes en cours. J’aimerais m’attarder sur quelques cas qui pourraient être abordés dans la rubrique :
OPINIONS
– le réchauffement climatique, connu de tous, contribue au recul important des glaciers, à une dégradation du milieu et à la modification de la biodiversité ; – l’envie permanente d’élargissement des domaines skiables par les ogres des stations nuisent aux espèces présentes sur place et à la beauté d’un paysage pur ; – l’utilisation massive de canons à neige pour pallier la fonte des neiges conduit à une modification du sol. Cette modification rend le sol imperméable et donc propice à un ruissellement d’eau qui peut inonder les villages en contrebas pendant les fortes pluies ; – rendre accessible la haute montagne à de nombreuses personnes qui sont soit sans expérience, soit sousentraînées peut être dangereux. Ce phénomène conduit à une sur-fréquention des plus beaux sommets et à une vulgarisation de l’alpinisme (ex. : Mont-Blanc) ;
– la quantité de déchets présents aux camps de base des 8 000 et le luxe souhaité par les grosses expéditions au camp de base principal détruisent le mythe des hautes cimes ; – etc… Il me semble vital de souligner ces diverses problématiques. Cependant, faire machine arrière serait extrêmement compliqué. Mais si nous pouvons ralentir ou même enrayer certaines actions ainsi que modifier les mentalités pour préserver notre milieu tant convoité, ce sera cause gagnée ! C’est maintenant à vous de faire vivre cette rubrique, de partager vos impressions, vos avis, vos coups de gueule, vos récits de voyage afin d’en débattre, d’échanger et de partager notre passion commune : la montagne et la nature en général !
Après avoir lu l’article de Bernard Marnette paru dans le numéro précédent de cette revue (n°181, pages 9 à 13), Jean-Claude Vittoz a pris contact avec le CAB. Il nous a notamment précisé : « Dans la revue Ardennes et Alpes n°181 – 2014, Bernard Marnette, nous remémore la Roche aux Corbeaux à Bohon, une bonne chose en soi pour ce massif délaissé. L’entièreté du massif a été rééquipé sur broches en 1992, par P. Dumoulin, R. Grebeude, J.-L. Putz et J.-Cl. Vittoz, membres de l’Union belge de Spéléologie, tout le matériel nécessaire a été fourni par l’UBS. »
Jean-Claude Vi ttoz
« En 1992, une nouvelle version New Casse Noisettes est renettoyée et équipée sur broches par nos soins. » Il a entre autres ajouté qu’en septembre 1992, « Le Piège Tendu » a été nettoyé par J.-L. Putz et J.-Cl. Vittoz, en signalant que, n’y ayant trouvé aucune trace d’ouverture préalable, ils ont eu l’impression d’ouvrir cette voie et qu’ils l’ont baptisée le « Piège Tendu », car ils ont dû faire« tomber à la barre à mine, un énorme bloc qui formait un surplomb ; sans cela, le passage fut à coup sûr suicidaire ».
32
OPINIONS
r Jean de Macant e mo agne Guide de haut
L’équipement des rochers belges
Depuis quelques décennies, le matériel d’escalade s’est perfectionné et les accidents sont principalement liés au comportement humain. Le grimpeur est seul responsable de ses choix, de ses connaissances, de l’état de son matériel et… d’une vie à l’autre bout de la corde. Il est donc possible, aujourd’hui, de grimper en falaise en limitant fortement le risque et le parfum d’aventure si cher aux passionnés. Cette « banalisation » dérange les nostalgiques, les conquérants de l’inutile et apôtres des Rébuffat, Desmaison, Cassin, Bonatti… Batman. L’amour du risque est une valeur dont les vertus restent à prouver et ne peut être imposée aux autres.
Nous passons beaucoup de temps à débattre sur l’importance d’un clou en plus ou en moins, du bien-fondé des chaînes au relais, de l’éthique, reflet de notre mal de vivre et de nos caprices. Peut-être serait-il opportun de se pencher sur une question souvent occultée par notre narcissisme vertical. J’ai une vie entre les mains, suis-je à la hauteur de la confiance qui m’est confiée ? Lorsqu’un ami, un enfant et, à fortiori, débutant, s’encorde avec nous, il mérite que nous soyons capables de subvenir à tout l’éventail des scénarios possibles sur une paroi ? ! L’escalade est une merveilleuse activité, seulement si on est vivant. Bonne grimpe.
Quelques grimpeurs tels que Pierre Masschelein, Marc Bott, Olivier Coenen et Marc Debaecke ont fourni un travail colossal (et bénévole) pour améliorer l’équipement de Freÿr qui, comme beaucoup de falaises belges, devenait obsolète et dangereux. Lorsqu’on connaît par cœur sa falaise, il est évidemment confortable de prôner l’engagement et l’héroïsme. Il est facile de s’approprier un rocher en plaçant le premier clou à 10 mètres si on peut y grimper les yeux fermés… Il est facile de mourir en tombant de 9 mètres. Il est difficile d’expliquer à une mère que son fils est paraplégique parce qu’on voulait lui inculquer les valeurs du grand alpinisme ! Que ceux qui trouvent que Freÿr est trop protégé ou trop aseptisé ne mousquetonnent qu’un clou sur deux. Les spécialistes du solo intégral n’ont jamais déséquipé les falaises ni brûlé les cordes pour imposer leur religion. Pourtant, s’il existe une éthique, un purisme, ceux-là pourraient en parler…
33
VIE DE NOS ROCHERS
Aiguilles du Noble Les Aiguilles du Noble, situées à droite de Solidarnosc (massif de Beez), étaient depuis longtemps totalement impraticables, la paroi étant envahie par le lierre. J’avais en projet, depuis quelques années déjà, de nettoyer et rééquiper les belles voies ouvertes dans les années 80 par Olivier Wautelet, Alphonse Hellebrekers et Marc Bellflamme. Cela a pu être réalisé ces derniers mois grâce, principalement, à Eric Van Crombrugghe et plusieurs de ses amis qui sont venus passer une bonne dizaine de journées sur cette paroi. Les photos avant et après attestent du travail accompli.
GASE : l’arête sommitale assez déchiquetée peut expliquer le pluriel. « Quant au noble, il s’agit du Comte de Villegas qui a encouragé les ouvreurs à s’intéresser à ce petit massif ».1 D’orientation Ouest, sa hauteur est d’environ 20 m à son extrémité gauche et 30 m à son extrémité droite. L’accès le plus aisé consiste à rejoindre Solidarnosc, puis de suivre le tronc du gros hêtre qui a été cassé à la suite d’un gros coup de vent à l’été 2010, on rejoint ainsi le milieu de la face. Sur la gauche, entre la voie 1 et la voie 5, la pente de terre est assez abrupte et peu stable, il faudra y installer des marches… pendant un entretien collectif cet hiver (deuxième bonne raison pour nous rejoindre ☺).
Les voies sont maintenant équipées de broches et les moulinettes sont chaînées. La paroi est encore un peu poussiéreuse et quelques pierres demandent encore un peu d’attention, un dernier peignage aura lieu cet hiver dans le cadre des entretiens collectifs. N’hésitez pas à nous rejoindre ☺. Le rocher est d’une adhérence remarquable… pour le moment, aucun besoin de magnésie ! L’Aiguille du Noble, selon le dernier topo de Beez de 1998, ou les Aiguilles du Noble comme indiqué dans le topo de Marche-les-Dames de 1989 édité par l’ASBL
1
Petit Lexique Toponymique des Rochers et des Voies d’Escalade de Wallonie – Bernard Marnette, en vente dans notre Boutique du CAB, page 62
34
Joe Dewez
5b. Zult-Break direct – 5a : rester dans la dalle entre les deux fissures ; 6.
Pavis – 4c : gravir la fissure de droite en utilisant les broches juste à gauche, puis quand elle se divise, prendre la branche de gauche, soit rejoindre la moulinette de la Pavis ou celle de Souvenir d’hiver (la Pointe des Pavis, dans le Chablais, une destination appréciée de Marc Bellflamme, un des ouvreurs du massif3) ;
7.
Souvenir d’hiver – 4c : départ comme la Pavis, puis suivre la fissure de droite, ensuite la petite arête et continuer jusqu’à un petit collet sur l’arête (le souvenir d’une prise qui a cédé4… n’oubliez pas que cela peut encore et toujours arriver : restez prudents) ;
8.
Pineau – 4b : gravir la fissure jusqu’à une petite terrasse, puis rejoindre une cheminée peu profonde (une bonne bouteille de Pineau des Charentes pour célébrer l’ouverture de la voie5) ;
9.
DSE – 5a : (Dièdre-Surplomb-Eperon – voir Lexique toponymique de Bernard Marnette) : tout est dit pour l’itinéraire. On peut aussi éviter le surplomb et l’éperon en rejoignant la fissure de droite, mais ce n’est plus que la DF (dièdre-fissure) 4b ;
10. BiGRE-Noble – 5 b : tout droit vers un trou, puis sur le flanc droit d’un éperon pour rejoindre une terrasse, puis tout droit (une célèbre ville française, destination favorite d’Eric Van Crombrugghe qui a énormément travaillé dans le peignage et le rééquipement) ; 11. Le Sexto direct – 5c : tout droit vers des traînées blanches, rejoindre le Sexto-mytho sur une petite terrasse ; 12. L’arête du Sexto – 5c : suivre le fil de l’arête et rejoindre le Sexto-mytho sur une petite terrasse ; 13. Le Sexto-mytho – 5c : gravir un mur surplombant à droite de l’arête, puis rejoindre vers la gauche une petite terrasse, sortir à droite en utilisant une belle écaille, puis un petit surplomb (en référence à un ami des ouvreurs un peu « cavaleur »6) ;
Descriptif des voies 14. Les Surplombs du Noble – 6a : départ dans le dièdre que l’on remonte jusqu’à un premier surplomb que l’on passe grâce à la fissure de gauche, puis forcer un pilier pour arriver au second surplomb que l’on passe légèrement vers la droite.
1.
P’tite dernière – 4b : suivre la fissure-dièdre à l’extrémité gauche du massif ;
2.
MTS – 5b : (mur-terrasse-surplomb et non maladie transmissible sexuellement ☺) tout droit dans le mur entre les deux fissures pour rejoindre la terrasse, éviter le petit surplomb par la gauche ;
3.
Sans Broche – 4c : voie non pitonnée, à faire sur coinceurs, moulinette chaînée installée ;
– l’emplacement des points d’ancrage indiqués sur le schéma est approximatif ;
4.
Doigts d’acier – 5c : départ sur une petite terrasse dans une dalle à petits trous, quand on rejoint la fissure, partir à gauche et forcer le petit surplomb final légèrement par la gauche (les prises sont petites dans la première dalle et il faut pouvoir tirer dessus) ;
– les cotations doivent encore être confirmées.
5.
Zult-Break – 4c : gravir la fissure en mousquetonnant les broches juste à droite ou en plaçant des coinceurs (Alphonse Hellebrekers, un des ouvreurs avait l’habitude de se réhydrater à la Zult2)
Remarques :
3 4 5
2
6
Idem note 1
35
Idem note 1 Idem note 1 Idem note 1 Idem note 1
VIE DE NOS ROCHERS
s if t c e ll o c s n ie t e r t En 2014-2015
Si vous lisez régulièrement Ardennes et Alpes et la rubrique « Vie de nos Rochers », vous savez que la saison propice aux entretiens divers (et d’hiver) de nos rochers est arrivée : les sentiers d’accès, les terrasses au pied des rochers, coup de pouce au maintien de la biodiversité de nos falaises, peignage, etc. (Voir l’A&A 181, pp. 27 et 28). J’y indiquais que le programme complet serait sur le site Internet du CAB fin septembre. Vous avez peut-être déjà participé à une des séances : formidable ! Pas encore ? Rien n’est perdu, il reste encore beaucoup de dates : des samedis et des dimanches et divers endroits, vous devriez pouvoir trouver une place dans vos agendas surchargés ☺. Les détails pour chaque date sont repris au plus tard la semaine précédente sur le site Internet du CAB. N’oubliez pas : « vos rochers ont besoin de vous », consacrez au moins une journée par an à votre terrain de jeu favori ! Merci et à bientôt.
Dimanche 23 novembre 2014
LANDELIES
Samedi 6 décembre 2014
FREŸR
Dimanche 14 décembre 2014
CHALEUX et LANDELIES
Dimanche 11 janvier 2015
FREŸR
Samedi 24 janvier 2015
DAVE
Dimanche 1er février 2015
LANDELIES
Dimanche 8 février 2015
GRANDS MALADES
Samedi 22 février 2015
BEEZ
Dimanche 15 mars 2015
DAVE
Samedi 21 mars 2015
FREŸR avec le BBQ final de remerciement pour tous ceux qui ont participé à un des entretiens de la saison.
36
Joe Dewez
MONTAGNES
brugghe Eric Van Crom
L’Hôtel du Rognon Après le refuge Albert Ier, voici le deuxième refuge construit et tenu par des Belges en plein cœur de la Mer de Glace à Chamonix. Le Gros Rognon n’est pas ce Schtroumpf qui parle à ta place dès qu’il pleut sur tes pédales le matin avant le boulot, ce n’est pas le moignon qui te sert à flécher en rouge le circuit de l’île au trésor après des heures de travail à l’Opinel® sur ce fichu membre coincé par une grosse pierre. Le Gros Rognon est cette île de roche granitique en pleine Mer de Glace. Déjà dévoué à abriter une station intermédiaire des bulles reliant l’Aiguille du Midi et refuge Torino, ce massif accueille depuis le 14 mai 2014 une nouvelle bulle architecturale : une station scientifique internationale d’étude des gaz en haute altitude (où le mélange butane/ propane pourrait offrir une source non négligeable de méthane) ; un relais réseau 4G ; une friterie ; une vitrine néon rose ; un compost sans vers ; un abri pour raquetteurs traumatisés ; un trou dans une congère. C’est l’« Hôtel Rognon pour les sans-pognons ».
37
MONTAGNES
t û o ’a d e in a m e s e r iè n Der Récit d’un guide
Pratiquement la dernière semaine de la saison, pourtant le soleil et le sable chaud sont encore loin. Loin, car je prends la route de bonne heure pour rejoindre les clients à Goppenstein, dans l’Oberland en Suisse. Anenhütte, une cabane-hôtel tout confort – presque trop – avec douche chaude, chambre et lit individuel avec un édredon aussi doux qu’un moelleux au chocolat, et un sauna… La journée suivante ne sera pas aussi agréable, la pluie est là devant la porte, elle a déjà frappé toute la nuit sur la fenêtre. On gagne le glacier et après 4 h de marche sous la pluie, le col est enfin devant nous. La neige fraîche agrémente le slalom entre les crevasses. Des crevasses bien ouvertes, profondes et impressionnantes dans lesquelles on jette le regard sans toucher le fond. De 10 cm, on passe vite à 20 cm de neige. Le vent au col est digne des retours de Patagonie. Mes mains sont calfeutrées sous mes bras dans ma veste. Je n’ai pas de gants. J’ai tellement remis et réajusté les différentes paires de crampons des clients que mes mains mouillées ne rentrent plus dans les gants. Le vent est fort, la pluie matraque nos visages et la cordée est presque à l’arrêt. Pourtant, dans ce brouillard, la sortie, c’est Hollandiahütte, cette cabane perchée sur son morceau de caillou qui nous attend, loin de tout. Mes pieds sont mouillés malgré mes chaussures hivernales. Je ne sens plus trop mes orteils gauches, je sais que l’on doit arriver pour changer ça au plus vite. La cabane apparaît dans des trouées de brouillard, sa forme est caractéristique, c’est elle, enfin. Je crie la bonne nouvelle aux clients pour remonter le moral, mais la cordée n’avance toujours pas plus vite. Pourvu que personne ne craque. Deux cents mètres, pas possible de mettre autant de temps. Je passe au plus près des crevasses et ponts de neige. Je dois arriver. Enlever mes chaussures et mes
38
Jody Laoureux
Le lendemain, la météo n’est pas tip top pour faire l’Äbeni Fluh, alors le réveil se fera à 7 h 00. Tranquilles, nous descendons vers Konkordia Platz, sur le glacier immense et impressionnant de l’Aletsch. Malgré le bon enneigement estival, la fin de saison se fait ressentir, les zones crevassées se multiplient et les premières petites chutes en crevasses se comptent. Je marche devant, surveille les signes de terrain me permettant de déceler les crevasses quand, soudain, sans prévenir, me voilà perforant un pont de neige. La chute est douce, mais je file rapidement vers le fond, les mètres défilent à toute vitesse ; pourtant je vois tout, j’assiste à tout.
habits. Me réchauffer. Après des minutes dans cette neige froide et humide, je suis enfin devant la porte de la cabane. On tire tout, en vrac… Presque nu avec seulement la doudoune sèche du sac. La gardienne nous fait chauffer du thé. Nous sommes dans la pièce de vie, collés au poêle et à la théière. Enroulés dans les couvertures, tous nos membres dansent ; ne pouvant contrôler ça, notre angoisse se transforme en rire. La chaleur mettra du temps à revenir, mais on est dans la cabane, à côté du poêle, il ne peut plus rien nous arriver. La soirée sera consacrée à faire sécher les vêtements et chaussures dans cette cabane qui peine à se chauffer elle-même.
39
Je me dis : « Si Laetitia ne m’arrête pas, elle va finir par me tomber dessus ». Puis, je bute sur une marche de glace qui m’arrête. Calé avec une demi-fesse dessus et en appui contre l’autre paroi de la crevasse, je suis enfin arrêté. Le trou continue pourtant… En haut, le soleil passe à travers la crevasse dans toute sa longueur. Elle est large et profonde. Pris entre la beauté de l’endroit et le fait que je peux encore descendre d’un étage, je me décide à me mettre en œuvre pour remonter. Je plie et range mon bâton, plante mon piolet dans la glace. Ensuite, je remonte avec mes crampons et mon piolet vers la lumière. Aidé des clients qui tirent sur la corde pour me remonter à eux. Je monte vite le long des parois glacières de mon piège. Le bouchon de neige me remplit de neige. Doucement, je suis sorti. « Vous pouvez arrêter de me tirer ». Un peu de nettoyage et d’ordre. Je rallonge l’encordement et reprends la douce et longue descende vers Konkordia. Les crevasses se multiplient, mais la neige disparaît, laissant seule la glace apparente. Le slalom commence et la progression est de plus en plus compliquée pour garder un semblant de ligne droite. Finalement, on arrivera au pied des 450 marches qui nous séparent du glacier à la cabane. La bière en terrasse ne se fait pas attendre ; le sourire aux lèvres, je déguste ce paysage.
MONTAGNES
Objectif Mont-Blanc
ution Ver ticale pour les 15 ans d’Évol
Il y a cinq ans, dans le cadre des 10 ans de notre club, l’équipe d’Évolution Vertical ainsi que quelques membres s’étaient lancés à l’assaut du Cervin. Cette année, pour les 15 ans de notre ASBL, nous nous sommes lancés le défi de se rejoindre au sommet du Mont-Blanc par deux voies distinctes : la voie normale du Goûter et la Bionnassay. Après quelques réunions et l’un ou l’autre entraînement collectif, nous voilà donc partis à une vingtaine de tous âges pour cette belle aventure que Hilde, Jim et Sébastien vous racontent chacun à leur manière.
rmale Équipe A sur la voie no Hilde De Winter, alias Hilde
Cela faisait plus de 10 ans que je rêvais de tenter l’ascension de ce sommet devenu, au fil des années, mythique à mes yeux, même si je reconnais que, tant pour les chevronnés de la montagne que pour la philologue classique que je suis, le mythe va bien au-delà du Mont-Blanc. Sous la conduite de Benoît et Laurent, nous sommes 19 à nous lancer dans l’aventure : Bastien, Bernard, Denis, Emilie, Gaëtan, Henri (revenu, cela mérite d’être souligné, de Géorgie pour l’occasion !), Hilde, Jacques, Jim, Luigi, Luminata, Mathieu, Nicolas, Olivier, Patrick, Philippe, Sébastien, Tanguy et Vincenzo. Même si notre équipe compte quelques habitués de la haute montagne, la plupart d’entre nous n’en ont qu’une vague approche et, pour certains, c’est même de la découverte.
tagnes, …). C’est pourquoi Bernard et moi avions rejoint les Contamines dès la mi-juillet et programmé sur place notre entraînement en montagne. A cette occasion, je ne peux pas ne pas manquer de souligner la présence de notre fils Bruno qui, du haut de ses 10 ans, a participé à toutes les courses d’acclimatation ainsi que celle organisée avec l’équipe d’EV : la traversée des Dômes du Miage et de la Bérangère. Je suis fière de mon petit bonhomme qui, peut-être, poursuivra par lui-même, comme son papa à l’époque, son chemin vers les sommets éternels.
Le programme prévoit des courses d’acclimatation autour du refuge des Conscrits en début de semaine suivies de l’ascension proprement dite sur 3 à 4 jours. Deux groupes sont constitués avec deux itinéraires différents, l’idée étant de se rejoindre au refuge du Goûter pour une ascension du sommet ensemble. Nous optons, en grande majorité, pour le premier itinéraire ; seuls, quelques chevronnés : Jim, Philippe et Seb se risquent à accompagner Laurent dans un itinéraire qui s’avérera difficile et même périlleux à certains moments, au vu des mauvaises conditions, comme ils nous le raconteront à leur retour. Conscients de l’enjeu, nous nous préparons au mieux, dès le mois de janvier. Comme l’a rappelé Laurent, si le Mont-Blanc a la réputation d’être une autoroute facile, sur le terrain, c’est tout autre chose, car en montagne, une voie facile peut vite devenir difficile en fonction des conditions (météo, nivologie, stress, mal aigu des mon-
Evolution Verticale au sommet.
40
Laurent Toisou l
est toutefois délicate en raison de la pierre délitée, mais le système d’assurage mis en place par Benoît facilite l’ascension jusqu’au sommet situé à 3 425 m d’altitude. Lors de la descente jusqu’au refuge, certains s’en donnent à cœur joie en dévalant sur leurs fesses les pentes enneigées. Au refuge, nous déjeunons rapidement, car c’est encore quelques heures qu’il nous faut marcher jusqu’en bas de la vallée. Benoît opte pour le nouvel itinéraire qui évite le glacier de manière, je suppose, à avoir un autre regard sur le paysage. Mais ce que nous ignorions, c’est que cet itinéraire-là était beaucoup plus long, escarpé, voire exposé à certains endroits et… nous étions debout depuis 3 h 00 du matin ! La descente n’en finissait pas : nous longions de flanc en flanc les montagnes avec l’étrange impression de contourner, sur un périmètre de plus en plus étendu, le glacier que nous avions traversé à la montée. Les plus rapides arrivèrent vers 18 h 30, les derniers vers 20 h 00. Nous étions, certes, tous épuisés de cette longue journée de marche, mais, à mes yeux, cette course sur arête prolongée à son extrémité par une partie d’escalade et offrant une vue imprenable sur le massif du Mont-Blanc fut la plus belle de la semaine.
Seb sur la Bionnasay. Arrive enfin la semaine tant attendue, nous nous mettons en route pour le refuge des Conscrits au départ des Contamines : la marche d’approche jusqu’à Tré-la-Tête (1 900 m) est relativement raide et, pourtant, certains s’y sentent très à l’aise. Nous arrivons alors sur le glacier où il était prévu de faire une école de glace. Vers 16 h 00, nous arrivons au refuge des Conscrits où nous apprenons que la météo est mauvaise pour le lendemain. En ce qui concerne notre groupe, celui de Benoît, nous pouvons nous permettre de reporter au surlendemain la course des Dômes du Miage, ce que nous ferons d’ailleurs. Quant à Laurent et ses partenaires de cordée, qui avaient comme projet d’acclimatation la traversée des Aiguilles Blanches en face, ils n’ont pas le choix vu que l’itinéraire choisi pour atteindre le Mont-Blanc démarre un jour plus tôt que nous. Ainsi, malgré le mauvais temps, nos quatre amis se fraient un chemin sous la pluie, puis la neige et, enfin, le white-out – car ils n’y voyaient pas à 50 m – dans le seul but de monter à 3 500 m. La journée est longue au refuge et Benoît profite d’une légère accalmie au niveau météo pour nous inviter à effectuer une école de neige : planté du piolet lors d’une glissade sur le dos, le ventre, en roulant sur soi-même, bref… on s’amuse tout en apprenant ! Mais à l’issue de cette école de neige, nous n’avons plus 1 cm² de sec : nos vêtements sont bons pour l’essorage ! La neige avait refait son apparition. Le lendemain, parés de notre équipement de montagne encore humide, nous nous mettons en route avant l’aube pour les Dômes du Miage tandis que l’autre équipe redescend en vallée. Arrivés au col, le dénivelé est relativement important, mais la course est esthétique : le passage de dôme en dôme se fait sur une arête très fine surplombant le village des Contamines Montjoie situé 2 600 m plus bas. De part et d’autre de l’arête, la pente est abrupte : Bruno, paniqué, se met à sangloter, mais grâce aux bras réconfortants et aux paroles rassurantes d’Henri, notre petit garçon recouvre son sang-froid et franchit, encordé entre sa maman et son papa, les différents cols. Derrière nous, se succèdent sans difficulté les autres cordées sous l’œil averti de Benoît. Arrivés au pied de l’Aiguille de la Bérangère, c’est une partie rocheuse qui nous attend, la seule escalade dans cette course de glace et de neige. La grimpe, sans être particulièrement difficile,
41
Le mercredi est une journée de repos (et de pluie !) bien nécessaire avant notre « Objectif Mont-Blanc ». Entretemps, Laurent et ses partenaires de cordée, Jim, Philippe et Seb ont pris la direction du refuge Plan Glacier pour attaquer l’arête Métrier, le lendemain. Le jeudi, nous repartons, cette fois, pour le Mont-Blanc. Le groupe de Benoît se scinde : une partie, sous la conduite de Bernard, se rendra au refuge de Tête Rousse, l’autre guidé par Benoît, à celui du Nid d’Aigle, car il n’y avait plus assez de place pour tout le monde. Arrivés en aprèsmidi au refuge de Tête Rousse (3 167 m), nous apprenons que les prévisions météorologiques sont plutôt déplorables pour le lendemain et encore incertaines pour le surlendemain, le jour de notre ascension ! Décidément, le beau temps avait du mal à se montrer cet été en montagne : la météo, capricieuse, se jouait de nous. Le lendemain, comme prévu, il neige. De toute façon, nous devons attendre Benoît et son équipe. Vers 10 h 30, le groupe est au complet au refuge de Tête Rousse. La neige continue à tomber, mais elle est moins drue et moins abondante qu’en tout début de matinée. Vers 12 h 30, les conditions météorologiques sont telles que nous pouvons nous risquer à monter jusqu’au refuge du Goûter. Après une marche de trois-quarts d’heure, nous arrivons au fameux couloir du Goûter, aussi appelé Grand Couloir ou « couloir de la mort ». Arrivés à l’endroit fatidique, nous n’hésitons pas une minute à utiliser le câble mis à notre disposition entre 4 et 6 m de hauteur par rapport au sol, décalé d’une dizaine de mètres en plan par rapport à la trace de la traversée et destiné à l’assurage avec une corde mousquetonnée pour franchir ledit couloir. Au-delà, c’est une partie escalade qui nous attend. Même si le niveau n’est pas difficile, il y a quand même 600 m à grimper, d’autant que la neige fraîchement tombée la nuit et au matin ne facilite guère l’ascension. Alors que nous poursuivions notre ascension vers le refuge du Goûter, Laurent et Seb, après avoir gravi la veille l’arête Métrier, devaient se résigner à rester confinés au refuge Durier en attendant une météo plus clémente. Jim, complètement épuisé, et Philippe, tous deux mal acclimatés – ils nous avaient rejoints en milieu de semaine –, préféreront redescendre le lendemain dans la vallée. Nous passons, pour la plupart, une nuit quasi blanche
et, après un rapide petit-déjeuner, nous nous apprêtons à braver le Mont-Blanc. On lit sur les visages un mélange d’inquiétude et d’enchantement : on allait enfin attaquer la dernière partie de cette ascension ! L’isotherme est très bas (3 000 m) et, très vite, en mettant notre nez dehors, nous en éprouvons les effets : les -15°C annoncés sont bien là. Heureusement, protégés par le Dôme du Goûter que nous gravissons par la face Sud, nous ne ressentons pas encore le vent qui, plus haut, sur les arêtes, soufflera par rafales. L’arrivée au refuge Vallot (4 362 m) permet de prendre conscience de l’état de chacun : certains sont plus épuisés que d’autres et tous, nous avons froid, les uns ajoutent une couche de vêtements, les autres tentent vainement de se réchauffer en sautillant sur place, un morceau de barre énergétique par-ci, des fruits secs par-là. On fait le point : arrêter ou poursuivre ? En attendant, on décide de rester un petit moment dans le refuge, non qu’il y fasse chaud – que du contraire, il fait très froid à l’intérieur également –, mais au moins on est à l’abri du vent. Pour ma part, je ne me sens pas bien du tout : diarrhée et nausées m’empêchent de communiquer avec les autres. Je ne prends pas part à la discussion, j’observe d’un œil hagard ce qui se passe autour de moi : Emilie est transie de froid et n’a plus de sensation au niveau d’un de ses doigts de pied ; on l’enveloppe d’une couverture de survie, on tente en vain de la réchauffer. Jacques et Vincenzo, nos deux vétérans, ne se sentent pas suffisamment en forme pour poursuivre. Benoît propose à ceux qui le souhaitent de se remettre dans peu de temps en route. Emilie, Jacques, Mathieu, Tanguy et Vincenzo décident d’interrompre là l’ascension. Pour ma part, j’hésite : je ne suis pas en forme, mais si je reste, il me faut attendre un bon bout de temps et il fera froid même dans le refuge et puis… j’avais tellement rêvé de ce sommet ! Je m’étais pourtant bien préparée physiquement et moralement à ce Mont-Blanc et n’avais pas envisagé l’idée que mon état physique eût pu être un handicap à la réussite : j’étais sportive, acclimatée, motivée… Que se passait-il donc ? Il est vrai que j’avais déjà effectué quelques courses durant ces dernières semaines et que, à l’aube de l’ascension du Mont-Blanc, je me sentais épuisée comme si mon corps avait subi trop d’épreuves. Et puis, j’avais appris quelques jours auparavant par la radio que cinq stagiaires de l’UCPA et leur guide avaient trouvé la mort dans la descente de l’Aiguille d’Argentières, au glacier du Milieu, un endroit par où nous étions passés une semaine auparavant en guise de course d’acclimatation avec Bernard, Bruno et moi-même. J’avais décidément bien du mal à apprivoiser cette montagne. Je décide finalement de poursuivre. Depuis le début de l’aventure, j’étais encordée avec Bernard : j’avais confiance en lui, il me connaissait et connaissait surtout la montagne. Bastien, qui faisait également partie de notre cordée depuis le refuge du Goûter, m’avait été d’un grand secours en me prêtant des moufles de survie tant mes mains subissaient, à travers les gants, l’effet du froid et ce n’était qu’un début ! Après Vallot, dans la pente bien raide, nous prenions en pleine figure le vent glacial, un vent mêlé d’une fine neige durcie, chassée de la paroi montagneuse et qui, à l’instar d’une aiguille, enfonçait dans notre visage des pointes incisives de froid. Dans la montée, je perds, en manipulant le piolet, un des gants de survie qui s’envole à une vitesse phénoménale. La cordée en dessous de nous tente de le récupérer, mais il est déjà trop tard. Je peste, je râle, mais nous continuons. Malheureusement, au bout d’une centaine
de mètres, je ne suis plus : j’ai à nouveau des nausées, je sens mon cœur qui s’emballe et oblige la cordée à s’arrêter tous les 5 mètres pour récupérer. Je dois bien me rendre à l’évidence : je ne suis plus en état de poursuivre. Je décèle une grosse déception sur le visage de Bernard qui, après 15 années, espérait revoir à nouveau le sommet du Mont-Blanc qu’il avait gravi tant et tant de fois. Eussé-je voulu satisfaire son souhait, je ne pouvais plus rien faire : mon corps renonçait. On encorde Bastien avec Henri tandis que Bernard et moi prenons la sage décision de descendre. Nous avions à peine entamé quelques mètres que je suis prise de violents vomissements ce qui, en quelque sorte, est un véritable soulagement, mais également une aubaine. Je me sens très vite mieux et je n’ai qu’un désir : tenter une dernière fois le sommet. Bernard est sceptique, mais qu’avions-nous à perdre ? Nous étions à deux, nous ne gênions personne, nous souhaitions tous deux continuer jusqu’au bout et nous nous connaissions suffisamment pour savoir que, quoi qu’il arrive, nous ne prendrions pas de risques inutiles. Notre petit garçon nous attendait dans la vallée et mes deux filles en Belgique : nous avions encore du chemin à parcourir ensemble ! On se remet en route. Le vent n’a pas molli et souffle même en bourrasques par endroit. On approche petit à petit, mais, à nouveau, je me sens mal, ce qui oblige Bernard à ralentir, parfois même à s’arrêter. Cette fois-ci, on est trop proche du sommet pour faire demi-tour. Bernard, patient, s’adapte au rythme que je lui impose et poursuit ainsi la route vers les hauteurs. Sur l’arête sommitale, nous croisons les trois autres cordées d’EV qui avaient déjà atteint l’« Objectif Mont-Blanc ». Tous rayonnent de joie, tous m’encouragent chaleureusement. Quelques minutes plus tard, nous étions au sommet. Une forme de pudeur et l’absence de mots m’empêchent de mettre par écrit le sentiment, au demeurant propre à chacun, que l’on peut éprouver
De 7 a 77 ans.
42
dans une voie tirant vers la droite, en traversée, tandis que Benoît et les autres descendaient en vain par une autre. Nous suivons Tanguy dans la voie qui, après un passage plus délicat assuré par ses bons soins et ceux de Vincenzo, nous amène au pied du refuge et, comme si on n’avait pas encore bravé assez d’épreuves ce jour-là, c’est par quelques pas d’escalade que nous atteignons finalement le magnifique refuge des Grands Mulets (3 051 m) surplombant un îlot rocheux. Dans cette aventure, on a eu peur, on a stressé, les émotions ont été fortes, mais le côté positif de tout cela, c’est de constater que notre union, notre solidarité, déjà présentes dès le début de la semaine et sans cesse grandissante au fil des jours, ont eu raison de nos craintes : nous formions un groupe et nous restions unis jusqu’au bout ! L’accueil au refuge des Grands Mulets est chaleureux : Ludo, le gardien, avait rouvert son refuge, fermé depuis fin juillet, pour nous recevoir et c’est avec nous et un couple d’amis qu’il allait fêter ce moment autour d’un copieux apéritif offert par la maison. Le lendemain, on fait une dernière photo de l’équipe sur la terrasse du refuge et on se met en route.
Décor féérique dans la Jonction. lorsqu’on se retrouve à la fois si proche du ciel et si loin du niveau de la mer. A Vallot, nous retrouvons les autres cordées et ceux qui, patiemment, nous avaient attendus au refuge dans les conditions décrites plus haut. Là, nous nous réjouissons d’apprendre que Laurent et Seb ont atteint avec succès le sommet de la Bionnassay. Mais ils ont pris du retard, car il a beaucoup neigé la veille et Laurent a dû faire toute la trace sur des arêtes cornichées et des pentes avalancheuses ; ils ne nous rejoindront que plus tard dans la journée. L’itinéraire de descente par les Grands Mulets, quoique de toute beauté, dans un environnement sauvage et naturel hors du commun, est très peu fréquenté en été – il l’est bien davantage au printemps par les amateurs de ski de rando – parce qu’exposé aux séracs et particulièrement long. Engagés sur une neige abondante, dense et vierge de toute trace, l’inquiétude nous gagne : le terrain est fortement crevassé et Laurent, qui avait reçu de vive voix des informations sur l’itinéraire, n’est pas là. Avec une prudence de Sioux, Benoît progresse en tête, hésite – ce qui peut se comprendre quand on est sur un glacier dépourvu de traces – dans ses investigations d’itinéraire. On se serait cru dans un labyrinthe dont les accès empruntés conduisent à une voie sans issue et obligent à faire demi-tour. Chacun donne son avis : on emprunte tel itinéraire auquel on renonce ensuite, on se fourvoie dans un autre qu’on abandonne également. On tergiverse beaucoup, les filles ne veulent plus avancer et fondent en larmes tandis que les gars les réconfortent autant que possible. Levés depuis 2 h 00 du matin, nous avons l’impression d’être au bout de nos forces, dans un état d’épuisement extrême. C’est alors que Tanguy et sa cordée se risquent
43
Si mon plus beau souvenir de montée fut l’arête des Dômes du Miage, celui de la descente est sans conteste la traversée du glacier des Bossons. Grâce au dispositif sophistiqué d’assurage mis en place par Laurent et Benoît, nous franchissons sans difficulté le long d’une main courante toutes les crevasses qui lézardent le glacier. Après cette traversée, c’est avec un certain soulagement que nous enlevons les crampons qui n’avaient plus quitté nos pieds depuis plusieurs jours. Dans la vallée, nous retrouvons avec bonheur Marina et Lola, Philippe, son épouse et ses enfants ainsi que Jim. Il me reste à saluer cette équipe avec laquelle j’ai, au fil des jours, tissé des liens d’amitié, de reconnaissance, de solidarité et d’entraide. Je remercie tout particulièrement Laurent pour la mise en place d’un tel projet et la bonne conduite des opérations ainsi que Benoît qui, en toutes circonstances, a fait preuve de sang-froid, de patience et de compétence dans la conduite de notre groupe. Je tiens enfin à exprimer ma plus profonde gratitude à Bernard sans qui je n’aurais pas goûté à l’ivresse du sommet. Aujourd’hui encore, il m’arrive de revivre, sous forme d’images ou de sensations physiques, des moments intenses de cette expérience de haute montagne : j’ai dû lutter avec mon corps, louvoyer entre orgueil et raison, faire preuve de ténacité pour réaliser un rêve. Mais, au-delà du rêve, ce qui subsiste d’une telle épreuve, c’est un profond sentiment de respect et d’humilité face à la montagne et ceux qui la pratiquent.
Jim au bout du rouleau mais pas au bout de ses peines…
rier Équipe B à l’arête Mét Jean-Marie Lefort, alias Jim
Pour les 15 ans d’EV et l’expé au Mont-Blanc, les places étaient limitées et, en principe, réservées au staff. J’avais déjà programmé le GR20 en Corse avec mon club spéléo (Les Stalacs) lorsque Laurent a pu m’inclure dans l’équipe B qui devait suivre un itinéraire plus engagé que l’équipe A sur le parcours « classique », à savoir l’arête Métrier suivie de la traversée de la Bionnassay.
la corde tendue, … De la montagne comme on l’aime, qui vous gonfle le cœur de plaisir et vous fait oublier tout le reste… Attention, rester vigilant, car pas question de dévisser, sinon c’est 1 000 m plus bas qu’on vous retrouve ! Un dernier planté de piolet le plus loin possible et on se rétablit sur la corniche de neige du col des Dômes vers 3 600 m.
J’ai pensé naïvement que terminer le GR20 deux jours avant d’attaquer le Mont-Blanc était un bon entraînement. Ce fut une erreur ! Si la préparation physique était tout à fait appropriée, il n’en reste pas moins vrai que 12 jours de GR20, ça fatigue son homme, que les nuits en refuge sont rarement bonnes et que la bouffe manque cruellement de viande, de légumes et de fruits, même s’il y a de la bière à la châtaigne. Peut-être aussi qu’avec 63 ans et autant de kilos, on récupère moins vite ?
Je suis déjà passablement fatigué, mais j’ai retenu du briefing de la veille qu’à partir de là, c’est une longue « descente » et je me réjouis. En fait de descente, il s’agit d’une succession interminable de côtes, de replats et de descentes sur une corniche parfois très étroite… Le soleil du matin a fait place au brouillard et au grésil qui vous pique le visage avec le vent. Après des heures de progression, nous tombons sur un amarrage qui marque clairement un rappel. Le vent souffle fort, j’ai les doigts engourdis, car mes gants sont trempés et raides, mes lunettes sont givrées, bref ce n’est pas un moment de plaisir. Laurent et Philippe sont descendus en premier. Très vite, Seb et moi perdons le contact avec les autres. Nous suivons la trace, mais le brouillard est parfois très épais et le jour tombe. J’évoque même l’idée (saugrenue ?) de bivouaquer, car depuis le temps qu’on marche, j’ai l’impression qu’on a loupé le refuge et que nous sommes déjà dans la voie Bionnassay. Heureusement, Seb garde confiance et, une heure plus tard, nous atteignons enfin le refuge Durier vers 3 400 m. Manon, la gardienne, nous fait la leçon, car nous arrivons fort tard et elle s’est inquiétée : « Si c’est cela qu’on vous apprend au CAB, alors… ! ».
Quand j’arrive avec Tanguy le mardi soir aux Contamines, l’équipe A est déjà à l’entraînement et à l’acclimatation depuis trois jours. Le lendemain, c’est jour de repos pour l’équipe A, mais le départ pour l’équipe B. Comme toujours, on ferme et ouvre son sac dix fois, enlevant un truc, ajoutant un autre, … c’est la chasse aux grammes superflus. Quand tout est enfin bouclé (mais toujours trop lourd), Laurent nous refile quelques bricoles « matériel collectif » : la pharmacie, la radio, deux broches à glace, une dégaine « explose » et « Tiens, prend aussi la corde »… Comme il « drache » depuis le matin, Seb et moi achetons à l’arrache une cape (pas génial avec le vent !) alors que Laurent et Philippe préfère le parapluie. Nous voilà enfin à quatre au départ du parking de La Frasse. Ça monte raide directement, sous la pluie bien sûr. L’allure est soutenue et je réalise très vite que je suis chargé comme un mulet et que ça ne va pas être de la balade. En quelques heures, nous arrivons au refuge de Plan Glacier à 2 680 m. Nous sommes les seuls pensionnaires et comme il est déjà tard, le gardien nous prépare rapidement un énorme plat de crozets gratinées au four que nous terminerons au petit-déj du lendemain… « Il n’y a que les Belges pour une idée pareille », nous dira t-il !
La météo du lendemain se confirme franchement moche et nous restons bloqués une journée entière au refuge, à essayer de faire sécher nos affaires, mais il n’y a pas de chauffage… On en profite pour refaire le point de la situation. Cette fois, c’est la sagesse qui l’emporte : Philippe et moi redescendrons le lendemain tandis que Laurent et Seb rejoindront l’équipe A au refuge Vallot en empruntant la voie Bionnassay. Avant l’aube, ils sont tous deux prêts à partir et, la frontale au casque, ils attaquent leur très longue et très dure journée.
Après le repas, tandis que gants et chaussures sont mis à sécher, nous avons une discussion philosophique sur le comportement en montagne, équilibre subtil et parfois précaire entre témérité, esprit d’équipe, orgueil et sagesse. J’ai proposé de redescendre seul le lendemain, car je me rends compte que je suis le moins rapide (bel euphémisme !) Ce soir-là, c’est l’esprit d’équipe et l’orgueil qui l’emporteront. Le jour se lève quand nous quittons le refuge le lendemain, l’estomac bien calé. Nous commençons par traverser le glacier de Miage pour aller chercher le bas de l’arête Métrier. La cordée de Laurent et Philippe est en tête, Sébastien et moi juste derrière. En tous cas au début. Au fil de la progression, j’ai de plus en plus de mal à tenir l’allure. J’ai l’impression que mon sac pèse une tonne et je souffle comme une baleine, car je manque d’air. Laurent, en tête, place les amarrages et je les récupère en queue. La dernière partie de l’arête doit faire dans les 50° et est pratiquement en pleine neige. Bien planter les pointes des crampons et le piolet, garder
La Bérangère.
44
Quelques heures plus tard, en quittant le refuge, on constate que toutes les sangles et moustifs que Laurent avait soigneusement préparés la veille pour Bionnassay sont toujours suspendues au crochet ! Ça promet bien des soucis à nos deux amis. Manon nous a briefés sur l’itinéraire de descente. Après une courte halte pour saluer le gardien de Plan Glacier, nous reprenons notre route qui descend par un sentier alpin bien balisé jusqu’au col de Tricot, puis aux Houches. Que retenir de tout cela ? J’ai eu dur pour suivre le rythme et je remercie mes coéquipiers d’avoir été patients. Un merci tout particulier à Sébastien à l’autre bout de la corde, qui m’a aidé quand j’avais les doigts gelés, les lunettes givrées, … Bravo aussi à Seb pour avoir tenté et réussi l’arête Bionnassay avec
Laurent. J’ai vécu des moments intenses. Je n’ai jamais eu peur, même si dans le brouillard je me suis une fois dit qu’il n’était pas impossible d’y rester. Merci aussi à Philippe avec qui je suis redescendu du refuge Durier jusque dans la vallée par un itinéraire différent de la montée. Et, finalement, c’est ce qui compte et ce qui va rester. Avoir atteint le sommet ou pas est sans importance. L’essentiel est le vécu et le ressenti avec les coéquipiers. Pour chacun d’entre nous, poursuivre ou renoncer est un combat entre l’orgueil et la raison ou la sagesse. Le plaisir est d’être sur le fil entre les deux, de repousser un peu ses limites à chaque nouvelle course ! Merci encore Laurent pour cette belle aventure. Merci à tous d’avoir été là !
say Équipe B sur la Bionnas Sébastien Masy, alias Seb
Comme expliqué par mon compagnon de cordée, on part finalement à quatre « motivés » pour enchaîner l’arête Métrier et le « lendemain » la Bionnassay afin de rejoindre – si tout va bien – les autres au Goûter pour gravir ensemble la dernière étape du Mont-Blanc. N’ayant pas l’expérience de Laurent, il nous faut une plombe pour faire nos sacs. Ceux-ci pèsent entre 14 et 17 kg alors que celui de Laurent 11 kg. Enfin prêts à partir. Ne voilà-ti pas qu’il commence à dracher. On est trempés jusqu’aux os lorsque j’aperçois enfin notre refuge, disons plutôt notre cabane. Refuge à l’ancienne : une table de 8-10 personnes et une quinzaine de lits. Ah oui, j’oubliais : pas de chauffage. Vite, se changer et mettre tout ce qu’on peut de sec sur soi. Je tremble comme une feuille. Jim a les doigts tout blancs. Impressionnant. Aaahhh, le gardien nous amène son petit chauffage personnel. Les degrés augmentent un petit peu. Faisons vite sécher nos affaires. On cramera même quelques trucs. C’est le prix à payer.
Pour demain, Laurent est confiant. « Qui m’aime me suive ». Oh, oh, je suis le seul. Seul avec Laurent. Ouille. Ceux qui le connaissent savent ce que je veux dire. Mais c’est en « presque » toute confiance qu’on se lance. Départ 3 h 00. Je tremble. C’est quand même l’arête Bionnassay. On se lance. Ça caille. Heureusement que l’ami Phil m’accompagne les premiers mètres. Je suis pas à l’aise. Vous l’avez compris. Les premières arêtes s’enchaînent. Heureusement qu’il fait sombre. Tout semble en suspens à part nous qui avançons dans cette poudre blanche jusqu’aux genoux. Le rythme est correct, on devrait être sur le tempo du topo avant la grimpe rocher. Et, effectivement, « here we are ». L’arête rocheuse se passe normalement en 1 h, mais c’est sans compter les 30 centimètres de neige tombés la veille qui en font un mixte hivernal, le manque cruel de repères et surtout de traces qui rendent la progression délicate.
Tout le dortoir pour nous. Une bonne nuit de sommeil. Réveil 5 h 00. Après ½ heure, on arrive au bord de l’arête Métrier. C’est parti pour les choses sérieuses. Y a rien qui tient. On va pas bien vite. Il faut se reprendre. Malheureusement, on ne parviendra pas à accélérer beaucoup. Tout en haut, c’est un bon 50° en neige dure. Faudrait pas tomber. Le souffle se raccourcit. Je serai content d’arriver en haut. Passé la corniche finale, je suis persuadé que le plus dur est derrière nous. Mais non. On avance et avance et ça n’en finit pas. Ça va faire 3 h maintenant qu’on a quitté la Métrier. Sur l’arête, on se demande si on est dans le bon. Laurent est sûr de lui. Jim et moi, on ne peut pas s’empêcher de douter. Les doigts ne savent plus bouger. On meurt de froid, le vent et la neige nous brûlent le visage, on n’y voit rien. En plus, Laurent et Phil tracent et, bientôt, on ne les voit plus. Mais il faut continuer. Pas le choix, on doit avancer. Une vraie école de vie. Après 14 h de marche, nous voilà enfin au refuge Durier.
Plus ou moins 2 h 30 à 3 h plus tard : le sommet. Qu’est-ce que c’est beau. Inouï. Le jour est levé. La vie prend ici une autre couleur. On se rend compte à quel point elle est fragile. Je dirais même en revoyant les photos : « ça tient sur un fil » et ce fil pourrait être le fil de l’arête ou cette corde qui me relie à mon compagnon de cordée. C’est pas fini. La descente pour rejoindre le col et le Piton des Italiens est encore plus craignos. Les corniches sont tellement fragiles et les pentes tellement avalancheuses côté italien qu’on est obligés de progresser en crabe sur certains tronçons et de s’assurer à chaque longueur là où ça passe normalement comme une fleur, si les conditions sont bonnes.
De nouveau, une cabane sans chauffage. Dur, dur. C’est là qu’on se rend compte de ce qu’on a fait de l’alpinisme d’aujourd’hui : du grand luxe. Le lendemain, c’est impraticable, la météo nous empêche toute progression, on est coincés au refuge pour une journée et une nuit de plus. Ah oui, les toilettes à l’extérieur… je passe ce chapitre. Je vous laisse deviner à quoi sert le marteau ;-)
45
Ça y est, je dévisse une première fois, puis une seconde. Laurent me rappelle de rester concentré, on n’a pas droit à l’erreur, ici. Un peu plus loin, je dévisse encore… sur plusieurs mètres cette fois, mais heureusement, j’arrive à me rattraper avec mon piolet. J’ai eu chaud. Ç’aurait pu être plus grave. Mais j’ai confiance en Laurent qui me tient bien. Mon Dieu que ça crée des liens. Ensemble au bout ou pas du tout. Encore cette fois, il nous faudra 14 h pour rejoindre le reste de la bande quelques centaines de mètres avant d’arriver au refuge des Grands Mulets tous ensemble. Épuisés, gelés, mais remplis de joie.
VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
s n io it is u q c a s e ll e v u No 15 Randos en Ardenne, 1 et 2 Didier DEMETER, Editions du Gerfaut, Paris, 2014 Didier Demeter, membre du CAB, a consacré pendant plus de 40 ans son temps libre à l’alpinisme, ce qui l’a conduit vers la randonnée qu’il pratique actuellement toute l’année en Belgique. Didier Demeter vient de publier deux guides intitulés « 15 randos en Ardenne » 1 et 2 ; ces deux volumes sont totalement autonomes et les randonnées décrites s’adressent à un large public puisque les itinéraires en boucle, d’une longueur moyenne de 20 km peuvent être scindés ou raccourcis grâce aux cartes IGN au 1/50 000. Chacun des itinéraires a fait l’objet d’une description très précise et sans équivoque accompagnée de multiples informations de toute nature ainsi que de superbes photographies. Tout randonneur, même débutant, peut ainsi, sans aucune difficulté, s’offrir de beaux parcours en forêt, dans les Fagnes ou à travers les campagnes. Les ouvrages qui contiennent des codes QR pour télécharger chaque randonnée sont disponibles en librairies ou sur les sites de vente par Internet.
Vertical Ethiopia, Climbing toward possibility in the horn of Africa Majka BURHARDT, Shame book, Ethiopia, 2007 Cet album, grand format, retrace l’expédition de quatre dames qui ont exploré les montagnes éthiopiennes en 2007. Outre la narration de l’expédition, l’ouvrage, illustré de nombreuses photographies dues au talent de Gabe Rogel, nous initie aussi aux aspects culturels et historiques de cette contrée.
Libres comme l’air Bernadette Mc DONALD, Editions Nevicata, Bruxelles, 2014 En pleine guerre froide, d’intrépides alpinistes polonais échappent au joug soviétique en partant à la conquête des hautes montagnes du monde. Sans espoir d’un avenir décent et assoiffés de liberté, ces grimpeurs téméraires ont réussi, à force d’obstination et d’ingéniosité, à parcourir le monde à la recherche des ascensions les plus extrêmes. Mais c’est surtout en Asie et en Himalaya qu’ils marquèrent l’histoire de l’alpinisme en réalisant des exploits inimaginables. Il s’agit ici d’un formidable récit d’aventure à ranger parmi les classiques de la littérature de montagne. Cet ouvrage a obtenu le Grand Prix du 24e Salon International du Livre de Montagne de Passy en 2014.
NATIONAL GEOGRAPHIC France, juillet 2013 Cette livraison de la mythique revue contient un dossier édifiant sur l’attrait de l’Everest ; exploits et drames y sont narrés. Le reportage témoigne des embouteillages inimaginables et des pires travers de l’alpinisme sur les voies d’accès du sommet de cette montagne emblématique.
46
Alain Purnode
VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Alain Purnode
Sommaire des revues LA MONTAGNE ET ALPINISME – CAF – juin-juillet-août 2014 – – – –
– – – – – –
LES ALPES – CAS – août 2014
Coline Mattel, un grand saut en avant Un trek géologique autour du Manaslu en Himalaya Le fonds d’aide au cinéma de montagne Antoine de Baecke, écrivain et historien, publie « La Traversée des Alpes » sur les traces du GR 5, du lac Léman à la Méditerranée Cordiste, un équilibre entre travail et passion Dossier : « la voie normale » ; quelques voies des premiers amours de montagnards débutants Portrait : Ian Mc Ewan, grand écrivain contemporain et randonneur épicurien La traversée du Grand Paradis Les volcans de Sicile, entre eau et feu 150e anniversaire de la 1re ascension de la Barre des Ecrins
LA MONTAGNE ET ALPINISME – CAF – septembre-octobre-novembre 2014 – Reconstruction du refuge de l’Aigle : entretien avec Jacques Félix Faure, l’architecte – Le climat des Alpes au Moyen Âge – De Nice à l’Annapurna ; Stéphane Benoist – Dossier : écomobilité et itinérance, une autre approche – Portrait : Olivier Weber ; la montagne insoumise – Entre Ariège et Catalogne ; les derniers 3 000 des Pyrénées – Burkina Faso ; rencontre et escalades – Alpinisme ; la saga des inventions 1800-2000
– – – – – –
Suggestions de courses : Des sommets sous la lune Six jours de l’Engadine au val Poschiavo Lever de soleil sur le Mont-Collon Grimper à la Lotus Flower Tower au Canada Sécurité : la dragonne de piolet peut s’avérer dangereuse
LES ALPES – CAS – septembre 2014 – Sur les traces des bouquetins au Sazmartinshorn – Un 4 000 sur le fil ; le Weissmies – Une sentinelle sur le plateau ; les sites d’escalade du Stockhorn – Echappée sur les toits de Zermatt ; une via ferrata au pied du Cervin ALPES MAGAZINE – n°146 – avril-mai 2014 – – – – –
Haute-Provence : vallée du Jabron ; la belle utopie Si l’Aulp m’était conté ; résurrection de l’abbaye Dossier : le Cervin ; le plus noble rocher de l’Europe Echappée slovène ; le Parc National du Triglav Randonnée : les Bauges, hors des sentiers battus
VERTICAL – n°48 – juillet-août 2014 – – – – – – –
Spécial Mont-Blanc Dossier : l’Aiguille du Fou Grand Capucin Divine Providence La Vierge Aiguilles du Diable Tour des Jorasses
INFOS
DES MEMBRES
PROPOSEN T
Dans le cadre de son stage didactique pour sa formation en accompagnateur moyenne montagne, Frédéric JEROME propose un séjour randonnée raquettes en étoile au pays Diois-Drôme, du 31 janvier 2015 au 7 février 2015. Contact : Frédéric JEROME – 0495/42.39.10 – frederic@randosport.be ou info@randosport.be
47
CALENDRIER DES CLUBS
Date
JOUR
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
23/11/14
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Sy
Sur place
23/11/14
Dimanche
CABH
Escalade falaise
SE
Beez
Au pied des rochers
23/11/14
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
AE
Salle Area
Salle Area
23/11/14
Dimanche
Mountain Spirit
Randonnée +/- 25 km
AE
Vyle-et-Tharoul
Eglise de Vyle
23/11/14
Dimanche
CAB Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Tillet (St-Ode)
Parking cimetière
23/11/14
Dimanche
Serac
Initiation et technique
Ozo
Parking
27/11/14
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison-Haute – Boisfort
Sur place
29/11/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 12 – 14 km
AE
Forêt de Soignes
Sur place
29/11/14
Samedi
CAB Namur-Luxembourg
Randonnée boucle de 2 jours
SE
Müllerthal Grand-Duché de Luxembourg
Parking de Heringen Millen à Müllerthal
30/11/14
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
AE
Salle Top Rock
Salle Top Rock
30/11/14
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Awirs
Parking
07/12/14
Dimanche
CAB Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Dion-le-Mont (Chaumont-Gistoux)
A l’église
07/12/14
Dimanche
Serac
Initiation et technique
Awirs
Parking
13/12/14
Samedi
CAB B
Stage Sécurité neige montagne
AE
Forêt de Soignes
Sur place
13/12/14
Samedi
CABH
Escalade salle
SE
Charleroi
Salle de Charleroi
13/12/14
Samedi
CAB – Liège
Ski alpin
AE
SnowHall – Amnéville
SnowHall – Amnéville
13/12 au 14/12/14
Samedi – dimanche
CAB – Liège
Radonnée
AE
Fagnes
Barrage d’Eupen
14/12/14
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 18 – 20 km
AE
Ellezelles
Sur place
14/12/14
Dimanche
Mountain Spirit
Randonnée +/- 25 km
AE
Région de Marche-en-Famenne
Parking piscine de Marche
14/12/14
Dimanche
CAB Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Biesme-sous-Thuin (Thuin)
A l’église
14/12/14
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Awirs
Parking
16/12/14
Mardi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison-Haute – Boisfort
Sur place
21/12/14
Dimanche
CAB Namur-Luxembourg
Randonnée de Noël
SE
Bomal-sur-Ourthe
A la gare
01/01/15
Jeudi
CAB B Nature Rando
Rando 10 – 12 km (sous réserve) Digestion !
AE
Brabant Flamand
A préciser
04/01/15
Dimanche
Serac
Sortie club
AL
Pepinster ou Awirs
Parking
10/01 au 11/01/15
Samedi – dimanche
CAB – Liège
Ski rando
AE
La Bresse Vosges
« Chez Tétin »
11/01/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Paradou
Sur place
48
Heure
Inscription
P.A.F.
Contacts
10 h 00
Souhaitée
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Luc Chevalier 0486/25.19.39
Sur place
10,00 €/manche 20,00 €/3 manches
0495/25.12.78 debaleon@voo.be 0473/24.12.32 Olivier Renette
9 h 30
Non
7
Pol Gillet – pol@mountainspirit.be 0476/24.47.92
9 h 45
Non
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
20 h 00
Sans
6,00 €
Lambert Martin – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
13 h 30
Obligatoire
Jean-Luc Bouhon – naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62
10 h 00
Non
Frédérique Gomrée 0497/380.315
Commentaires
Yves Raymaeckers – yves_raymaekers@hotmail.com 0477/63.85.85 Débutants bienvenus Révisions nœuds
Infos complètes www.mountainspirit.be
Jean-Claude Mareschal 0477/70.05.16 Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Sur place
10,00 €/manche 20,00 €/3 manches
0495/25.12.78 debaleon@voo.be 0473/24.12.32 Olivier Renette
10 h 00
Oui
Non
Jean-Paul Lacroix 04/336.28.81 – 0498/56.64.65
9 h 30
Non
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
10 h 00
Obligatoire
30,00 €
Lambert MARTIN – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
à définir
Obligatoire
Entrée salle
Michel Paquet 0475/733.359
Débutants bienvenus
12 h 00
Oui
100
Vincent Babic – 0479/23.58.55 aggevi@gmail.com
Encadrement par moniteur de ski de randonnée
10 h 00
Oui
54
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur randonnée
9 h 30
Obligatoire
9 h 30
Non
9 h 30
Non
10 h 00
Oui
Non
Jean-Paul Lacroix 04/336.28.81 – 0498/56.64.65
20 h 00
Sans
6,00 €
Lambert MARTIN – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
10 h 00
Non
Xavier Slypen 086/32.10.02 – 0472/72.83.04
13 h 30
Obligatoire
Jean-Luc Bouhon – naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
9 h 30
Oui
150
Vincent Babic – 0479/23.58.55 aggevi@gmail.com
Encadrement par moniteur de ski de randonnée
10 h 00
Souhaitée
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Pierre Massart 010/45.31.58 Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Jean-Luc Bouhon – naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62 7
Pol Gillet pol@mountainspirit.be 0476/24.47.92
Infos complètes www.mountainspirit.be
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
Edouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
49
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Date
JOUR
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
11/01/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 – 22 km
AE
Vallée de la Sambre (Thuin)
Sur place
11/01/15
Dimanche
CABH
Petite rando hivernale +/-10 km
SE
Goyet
Parking Grottes de Goyet
11/01/15
Dimanche
CAB – Liège
Radonnée
AE
Solwaster
Eglise de Solwaster
11/01/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation lecture de carte
AE
Chockier Flémalle
Eglise de Chockier
11/01/15
Dimanche
Serac
Sortie club
AL
Awirs
Parking
16/01 au 18/01/15
Vendredi au dimanche
CAB – Liège
Cascade glace
AE
Zinal Suisse
Zinal
18/01/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Durnal
Sur place
18/01/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation lecture de carte
AE
Chockier Flémalle
Eglise de Chockier
18/01/15
Dimanche
Serac
Sortie club
AL
Tour-en-Béche
Parking
22/01/15
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison-Haute Boisfort
Sur place
24/01 au 25/01/15
Samedi au dimanche
CAB – Liège
Ski rando
AE
La Bresse Vosges
« Chez Tétin »
25/01/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 – 25 km
AE
A définir
Sur place
25/01/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation lecture de carte
AE
Chockier Flémalle
Eglise de Chockier
25/01/15
Dimanche
Serac
Initiation et technique
AT
Corphalie
Parking
01/02/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation lecture de carte
AE
Chockier Flémalle
Eglise de Chockier
01/02/15
Dimanche
Serac
Via ferrata
AT
Landelies
Parking
07/02 au 08/02/15
Samedi au dimanche
CAB – Liège
Alpinisme
AE
Vosges
Vosges
07/02 au 08/02/15
Samedi au dimanche
CAB – Liège
Ski rando
AE
La Bresse Vosges
« Chez Tétin »
08/02/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Landelies
Sur place
08/02/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 – 22 km
AE
A définir
Sur place
08/02/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation auto-sauvetage
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
08/02/15
Dimanche
Serac
Sortie club
AL
Awirs
Parking
15/02/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 km
AE
A définir
Sur place
15/02/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation auto-sauvetage
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
15/02/15
Dimanche
Serac
Sortie club
AL
Tour-en-Béche
Parking
22/02/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Beez
Sur place
22/02/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 – 25 km
AE
A définir
Sur place
22/02/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation auto-sauvetage
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
27/02 au 01/03/15
Vendredi au dimanche
CAB – Liège
Randonnée raquettes
AE
Zinal Suisse
Zinal
01/03/15
Dimanche
CAB – Liège
Formation auto-sauvetage
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
50
Heure
Inscription
9 h 45
Obligatoire
10 h 30
Obligatoire
9 h 15
Oui
10 h 00
Oui
10 h 00
P.A.F.
Contacts
Commentaires
Jean-Luc Bouhon – naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62 Gratuit
Luc Chevalier 0486/25.19.39
Enfants, parents et grands-parents bienvenus
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur randonnée
40,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
Oui
Non
Jean-Paul Lacroix 04/336.28.81 – 0498/56.64.65
Oui
250
David Thirion – 0495/33.57.88 info@david-thirion.be
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
10 h 00
Souhaitée
Philippe Lecocq plecocq@ulb.ac.be
11 h 00
Oui
40,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
20 h 00
Sans
6,00 € 4,00 € moins de 24ans
Lambert MARTIN – lambert@ateliermartin.be 02/672.43.79
9 h 30
Oui
150
Vincent Babic – 0479/23.58.55 aggevi@gmail.com
9 h 45
Obligatoire
12 h 00
Oui
10 h 00
Oui
13 h 00
Oui
40,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Oui
125
David Thirion – 0495/33.57.88 info@david-thirion.be
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
9 h 30
Oui
150
Vincent Babic – 0479/23.58.55 aggevi@gmail.com
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
10 h 00
Souhaitée
Yves Raymaeckers – yves_raymaekers@hotmail.com 0477/63.85.85
9 h 45
Obligatoire
A définir
9 h 45
Oui
50,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
9 h 45
Obligatoire
10 h 45
Oui
50,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
10 h 00
Oui
Non
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Carte d’identité – Carte de membre + 9,00 € pour les non membres du Serac
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
A définir 40,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67
9,00 € pour les non membres
A définir
10 h 00
Souhaitée
A définir
9 h 45
Obligatoire
A définir
11 h 45
Oui
50,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
Oui
250
David Thirion – 0495/33.57.88 info@david-thirion.be
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
Oui
50,00 € pour 4 jours
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par initiateur escalade et randonnée
12 h 45
51
ANNONCES DES CLUBS
CA B
Bruxelles-Brabant
rs 252 – 1190 Bruxelles : 02/343.54.00 – Av des Sept-Bonnie Président : Yves Raymaekers – Tél. 22.77.79 – eric.thille@gmail.com Secrétaire : Eric Thille – Tél. : 02/5 de la section du Brabant est toujours consultable sur le site club du ités activ des me ram La dernière mise à jour du prog http://www.cabbrabant.com. tronique le programme s désirez recevoir par courrier élec vou Si ». ités activ des ve bien inscrite nda age re vous que votre adresse mail se trou Allez voir à « Activités » ou « Not club et de la fédération, assurezdu ns atio ifest man les et ités mensuel des activ etariat@clubalpin.be chier membre de la fédération. secr dans votre fiche personnelle du fi
Réduction de 10 % pour tous les membres du CAB-B de moins de 25 ans !
SOIRÉES CULTURELLES DU CAB-B A 20 h 00, à la grande salle de la Maison Haute – 1170 Watermael-Boitsfort – Place Gilson 3 – PAF 6,00 € – 4,00 € pour les moins de 25 ans. Vous pouvez visionner les bandes de lancement sur le site http://www.cabbrabant.com Jeudi 27 novembre 2014 – « Soirée spéciale Trekking » Une belle occasion de présenter 3 beaux trekkings, parcourus en Himalaya ces dernières années par des membres du CAB-B – 2011 Sikkim, voyage en terre méconnue A l’approche du Kangchenjunga, le 3e sommet du monde, par le Gocha-la. Un trek difficile, hors des sentiers battus, sur la crête frontalière entre Népal et Sikkim, balayée par les vents, le brouillard et la pluie, mais le spectacle est grandiose quand la brume se déchire… ou si l’on se lève tôt ! Film HD – réalisation : Lambert Martin. – 2013 Népal, à la recherche du Far East Par la découverte de la vallée sauvage de Naar et Phu, à la recherche d’un hypothétique passage enneigé vers le Chulu Far East. Un beau sommet de 6 000 m, belvédère unique dominé par le massif des Annapurnas, non loin du lac Tilicho. Film HD – réalisation : Éric Thille. – 2013 Et pendant ce temps-là au Zanskar Mais où pourrait bien se trouver Lambert ? C’est la question que se posera Babeth tout au long de cette traversée, riche en couleurs, du Zanskar, qui doit la
mener avec 5 autres compagnes au camp de base du Nun. Au programme : 8 cols, dont trois de plus de 5 000 m, et de nombreux passages à gué de rivières. Film HD – réalisation : E. Surny Mardi 16 décembre 2014 – « Espiadimonis » au bout du monde Grande spécialiste des ascensions en solitaire, Silvia Vidal a le goût du risque ! Nicolas Favresse et Sean Villanova ont contribué à la faire connaître en Belgique. C’est en décembre 2010 qu’elle conquiert le public belge, en présentant à Watermael-Boitsfort son aventure au Nord de l’Inde. Elle nous revient aujourd’hui, avec un projet encore plus engagé ! Serrania Avalancha : une paroi sauvage sortant d’un lac au fond d’une vallée reculée de la Patagonie chilienne. Une ascension solitaire de 32 jours en paroi, pour ouvrir une nouvelle voie d’artif : Espiadimonis. Trouver le chemin d’accès à travers la jungle, porter le matériel au pied de la paroi, traverser un lac avec le canot pneumatique qu’il a fallu transporter, pas de moyen de communication ni de bulletin météorologique. Silvia s’est totalement coupée du monde pendant deux mois pour vivre son aventure. Elle sera victime d’une météo très mauvaise, avec des pluies diluviennes qui transforment la paroi en cascades monstrueuses, empêchant la progression vers le sommet et faisant surgir l’inquiétude d’être prise au piège ! En fin de compte, reste la joie d’avoir vécu en solitaire une expérience unique.
PROGRAMME DES STAGES JOURNÉE SÉCURITÉ NEIGE EN MONTAGNE Dates : samedi 13/12/14 – Lieu : Bruxelles (théorie en salle, pratique en forêt) – Contact : Lambert Martin : lambert@ateliermartin.be – 02/672.43.79
STAGE CASCADE DE GLACE Dates : du samedi 24/01/15 au samedi 31/01/15 – Lieu : Mont Viso, refuge Willy Jervis – Contact : Édouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be – 02/377.71.37
STAGE SKI DE RANDO Dates : du samedi 21/03/15 au samedi 28/03/15. – Lieu : Mont Viso, refuge Willy Jervis – Contact : Édouard Deramée – edouard.deramee@skynet.be – 02/377.71.37
52
CA B
Hainaut
à 5030 Gembloux /25.19.39 – Rue Entrée jacques, 16 Président : Luc chevalier – Tél : 0486 hotmail.com – Tél : 0495/69.20.59 – secretcabh@ Secrétaire : Alexandra Van Paemel ités pour les mois à venir, et pour retrouver toutes nos activ club e notr ant à jour, cern con ns atio ment notre programme d’activités Pour davantage d’inform e site web. Nous y tenons constam la parution uis notr t dep men es lière iqué régu mun er com visit à été pas n’hésitez velles activités qui nous ont nou les que i ains ntes réce plus avec les modifications les s. http://www.cabhainaut.org de ce numéro d’Ardennes et Alpe mai 2013. En suivant le lien des activités, … sur FACEBOOK depuis ce mois de anger vos expériences, proposer Le Club Alpin belge du Hainaut est , vous pouvez nous retrouver éch 64/, 7704 3204 m/7 k.co boo face https://www.
Le CAB Hainaut est un club intergénérationnel qui privilégie la transmission des compétences de membre à membre sans oublier des formations plus poussées grâce à des stages. Notre philosophie : chacun progresse à son rythme et en sécurité. Pour davantage d’informations, n’hésitez pas à visiter le site de notre club. Nous y tenons constamment notre programme d’activités à jour, avec les modifications les plus récentes ainsi que les nouvelles activités qui nous ont été communiquées depuis la parution de ce numéro d’Ardennes et Alpes. http://www.cabhainaut.org Le CAB-Hainaut est aussi sur FACEBOOK ; en suivant le lien https://www.facebook.com/groups/73204770464/ vous pouvez nous retrouver, échanger vos expérience, proposer des activités, … Bref, vivre avec nous la passion des larges horizons et des grands espaces. A très bientôt. Soyez vigilants, car en 2015, le Club Alpin Belge du Hainaut organisera : – stage d’initiation à l’escalade durant le printemps 2015 ; – après-midi découverte escalade ; – initiation via ferrata ; – rassemblement alpin ; – rassemblement estival via ferrata. Vous trouverez les renseignements concernant ces ateliers à partir de mars 2015 sur notre site Internet ou sur Facebook.
CA B
Liège
26.79, moniteuralpinisme@gmail.com e 6 – 4000 Liège – Tél. : 0496/44. loni Wal de i Qua – it Dew re Pier : Président oo.be Tél. : 0495/25.12.78, debaleon@v Houlbouse, 33 – 4400 Flémalle – Secrétaire : Léon Debacker – Rue – activites@cabliege.org : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 Renseignements et inscriptions – jodylaoureux@gmail.com ureux (GHM) : +33(0)6.24.42.15.96 Lao y Jod c ave s k! vité acti les r Pou ainsi que sur notre page Faceboo notre site web : www.cabliege :org sur e lign en ent lem éga sont Toutes nos activités
CHALLENGE LIÉGEOIS OPEN D’ESCALADE EN SALLE : code E08 Dates : 16, 23 et 30 novembre 2014 – Lieu : le 16/11 salle Gecko Tank, le 23/11 salle AREA et le 30/11 salle Top Rock – Infos : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be ou Olivier Renette : 0473/24.12.32
OUVERTURE DE LA SAISON DE SKI : code SKI01(AE) Dates : du 26 au 30 novembre 2014 – Lieu : Grimentz, Zinal. Infos : David Thirion, moniteur de ski, initiateur escalade et randonnée, moniteur sport aventure – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be – www.david-thirion.be.
53
INITIATION ET/OU PERFECTIONNEMENT DE SKI ALPIN AU SNOWHALL D’AMNÉVILLE : code SKI02 (AE) Dates : 13 décembre 2014 – Responsable : Vincent Babic, moniteur de ski de randonnée – 0479/23.58.55 – aggevi@gmail.com
TRAVERSÉE HIVERNALE À TRAVERS LES FAGNES : code R09 (AE) Dates : du samedi 13 décembre 2014 à 10 h 00 au dimanche 14 décembre 2014 à 15 h 00. Lieu : barrage d’Eupen. Inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
WEEK–END D’INITIATION « SKI DE RANDO » DANS LES VOSGES (LA BRESSE) : code SR01 (AE) Dates : 10 et 11 janvier 2015. Responsable : Vincent Babic, moniteur de ski de randonnée – 0479/23.58.55 – aggevi@gmail.com
RANDONNÉE AU DÉPART DE SOLWASTER : code R01 (AE) Date : dimanche 11 janvier 2015. Distance : 24 km. Lieu : village de Solwaster. Inscription : avant le 04/01/2015 – Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
FORMATION « LECTURE DES CARTES » : code R02 (AE) Dates : 11, 18, 25 janvier 2015 et le 1er février 2015. Lieu : Chokier (Flémalle). Renseignements et inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Responsable : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be
INITIATION À LA CASCADE DE GLACE : code CG01 (SE) Dates : du 16 au 18 janvier 2015. Lieu : Zinal. Infos : David Thirion, moniteur de ski, initiateur escalade et randonnée, moniteur sport aventure – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be – www.david-thirion.be.
RAQUETTES DANS LES VOSGES : code RR01 (AE) Dates : du jeudi 22 janvier 2015 au dimanche 25 janvier 2015. Renseignements et inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
INITIATION « SKI DE RANDO » DANS LES VOSGES (LA BRESSE) : code SR02 (AE) Dates : 24 et 25 janvier 2015. Responsable : Vincent Babic, moniteur de ski de randonnée – 0479/23.58.55 – aggevi@gmail.com
RAQUETTES À TRAVERS LES GRANDS ESPACES DU VERCORS : code RR02 (AE) Dates : du samedi 31 janvier 2015 au samedi 7 février 2015. Renseignements et inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – guy-rando@hotmail.com.
INITIATION « SKI DE RANDO » DANS LES VOSGES (LA BRESSE) : code SR03 (AE) Dates : 7 et 8 février 2015. Responsable : Vincent Babic, moniteur de ski de randonnée – 0479/23.58.55 – aggevi@gmail.com
SPITZKOEPFE ET INITIATION AUX COULOIRS DE NEIGE : code A01 (SE) Dates : 7 et 8 février 2015. Lieu : Vosges. Infos : David Thirion, moniteur de ski, initiateur escalade et randonnée, moniteur sport aventure – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be – www.david-thirion.be.
FORMATION AUTO-SAUVETAGE 2015 : code E01 (AE) Dates : 8, 15, 22 février 2015 et le 1er mars 2015. Lieu : Marche-Les-Dames. Renseignements et inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org. Responsable : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be
STAGE « SKI DE RANDO » – BEAUFORT, QUEIGE : code SR04 (AE) Dates : du 21 février au 25 février 2015. Responsable : Vincent Babic, moniteur de ski de randonnée – 0479/23.58.55 – aggevi@gmail.com
RANDONNÉE EN RAQUETTES : code RR03 (SE) Dates : 27, 28 février 2015 et 1er mars 2015. Lieu : Zinal. Infos : David Thirion, moniteur de ski, initiateur escalade et randonnée, moniteur sport aventure – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be – www.david-thirion.be.
54
Namur Luxembourg
CA B
Namur – Luxembour g
– president.cabnamlux@gmail.com – Rue des Viaux 27 – 5100 Jambes Président : Jean-François Delvigne 31.08.89 – renard.agnes@gmail.com lenne, 12 – 5100 Jambes – Tél. : 081/ Wel de Bois – 6. ard Ren ès Agn : Secrétaire du Club Alpin Belge créée en 193 la Section Namur-Luxembourg de issu est urg mbo uxe ur-L Le Club Alpin Belge Nam ment bénévole. iteurs brevetés, Il en a gardé le caractère foncière plus expérimentés, dont des mon rochers où prime la camaraderie et où les les es sur ontr de renc cala de e d’es ies form la sort t nen des Nos activités pren uvons le dimanche pour retro s nou s techniques Nou . iers nce atel érie Des exp ités. leur rgent d’infinies possibil transmettent leur passion et lesquelles nos deux provinces rego de sécurité. Les périodes de vacances et les r pou ées onn rand des r pou u termes belges et/o les connaissances, notamment en ski de randonnée, et même permettent également de rafraîchir asion de s’évader hors de nos frontières : escalade, randonnée, en Oisans l’occ es, un rassemblement d’alpinistes week-ends prolongés sont aussi nisons un séjour dans les Calanqu Vertical. orga s nou ée, ann que Cha etc. , des expéditions – Revue : Horizon t. Site Web : namur.clubalpin.be et un stage d’escalade au 15 aoû
Groupe Neige et Montagne Passionnés de ski de randonnée, nous proposons, aux membres CAB, des sorties de différents niveaux et de différentes durées de décembre à mai. Il s’agit de sorties organisées, mais non encadrées. Le programme détaillé est disponible via l’onglet « Groupe neige et montagne » sur le site web : namur.clubalpin.be. Contact : vandenhautemarc@skynet.be – 0496/69.23.05.
INITIATION – DÉCOUVERTE – PERFECTIONNEMENT DES TECHNIQUES DE PROGRESSION ET DE SÉCURITÉ EN CASCADE DE GLACE Dates : du dimanche 04/01/15 (soir) au vendredi 09/01/15 (soir) Lieu : La Grave, L’Alpe d’Huez, Le Vallon du Diable, etc. Responsable : Quentin Delavignette (G.H.M.) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
INITIATION – DÉCOUVERTE – PERFECTIONNEMENT DES TECHNIQUES DE PROGRESSION ET DE SÉCURITÉ EN CASCADE DE GLACE Dates : du mercredi 28/01/15 (soir) au dimanche 01/02/15 (soir) Lieu : La Grave, L’Alpe d’Huez, Le Vallon du Diable, etc. Responsable : Quentin Delavignette (G.H.M.) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
INITIATION – DÉCOUVERTE – PERFECTIONNEMENT DES TECHNIQUES DE PROGRESSION ET DE SÉCURITÉ EN SKI HORS-PISTE Dates : du dimanche 15/02/15 (soir) au vendredi 20/02/14 (soir) Lieu : La Grave, L’Alpe d’Huez, Serre-Chevalier, Les Deux Alpes. Responsable : Quentin Delavignette (G.H.M.) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
INITIATION – DÉCOUVERTE – PERFECTIONNEMENT DES TECHNIQUES DE PROGRESSION ET DE SÉCURITÉ EN SKI HORS-PISTE Dates : du dimanche 15/02/15 (soir) au vendredi 20/02/15 (soir) Lieu : La Grave, L’Alpe d’Huez, Serre-Chevalier, Les Deux Alpes. Responsable : Quentin Delavignette (G.H.M.) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
INITIATION – DÉCOUVERTE – PERFECTIONNEMENT DES TECHNIQUES DE PROGRESSION ET DE SÉCURITÉ EN SKI DE RANDONNÉE Dates : du dimanche 15/03/15 (soir) au vendredi 20/03/15 (soir) Lieu : Oisans, Ecrins, Grandes-Rousses (au départ de La Grave ou Bourg d’Oisans) Responsable : Quentin Delavignette (G.H.M.) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
INITIATION – DÉCOUVERTE – PERFECTIONNEMENT DES TECHNIQUES DE PROGRESSION ET DE SÉCURITÉ EN SKI DE RANDONNÉE Dates : du mercredi 15/04/15 (soir) au dimanche 19/04/15 (soir) Lieu : Oisans, Ecrins, Grandes Rousses (au départ de La Grave ou Bourg d’Oisans) Responsable : Quentin Delavignette (G.H.M.) – + 33 (0)6 23 76 22 27 – info@delavignette.com
55
Alpin) CR A (Centr e Routier re ssée de l’Herbatte 93 – 1300 Wav Président : Guy Carbonnelle – chau eersch, 27 – 1030 Bruxelles : 02/241.24.37 (soir) – Rue Vanderm treroutieralpin.be Secrétaire : Claire Neuray – Tél. m – Site internet : http://www.cen Courriel : secretaraitCRA@gmail.co
Le Centre Routier Alpin (CRA) a été créé en 1956. Il était le fruit du regroupement de plusieurs Clans Scouts (Gembloux, Schaerbeek et Uccle). Après des hauts et des bas, il a repris vigueur en 1993. Issu de la philosophie et de la pédagogie des scouts de l’époque, il en a gardé le mode de fonctionnement. C’est à travers l’exigence de notre sport que les jeunes apprennent l’autonomie, la responsabilité et l’engagement en respectant le rythme de chacun. Les aînés transmettent leurs connaissances aux plus jeunes et il est plus question de collaboration que de compétition dans l’approche de la pratique.
Notre collaboration avec le Club Alpin Belge et plus particulièrement avec le Club du Brabant ne date pas d’hier. Nous avons remodelé notre structure pour pouvoir répondre aux critères de la Fédération CAB, qui nous a accueillis en tant que Club en 2010. Des cours en salles, des sorties à la journée, des week-ends, des camps écoles sont organisés tout au long de l’année pour arriver doucement à l’autonomie en falaise. Le CRA, par des jeunes et pour des jeunes qui souhaitent vivre et partager la passion de la verticalité.
er ghem ASBL ud A d’ de la ca Es d’ e ol Ec 7.60 – new.rock@skynet.be – site
Auderghem – Tél. : 02/675.1 Chaussée de Watermael, 136 à 1160
: www.newrockescalade.be
Présidente : Rouserez Annick
ège ASBL Ecole d’Escalade de Li ynet.be : 04/341.14.42 – top.rock.sprl@sk Rue de Spa, 1 à 4020 Liège – Tél. Fred. Responsable journalier : Dethier serez Annick Responsable administratif : Rou
– site : www.toprock.be
Entr e Ciel et Terr e jm@entrecieletterre.be – 010/45.64.76 – 0478/34.60.26 – Direction : Jean-Marc De Laever – 1348 Louvain-la-Neuve Siège social : Place des Sports, 1 – Site : www.entrecieletterre.be Courriel : info@entrecieletterre.be
RE A-J ®
esse du Club Alpin Belge
n jeun nisme pour les jeunes – Organisatio REAj – Randonnée Escalade et Alpi /95.52.27 www.reaj.org – mail@reaj.org – 0477
Le REAj sera encore présent en 2015. Pour voir nos activités et de nouveaux contenus vidéo, visitez la page web du REAj ! www.REAj.org – À bientôt sur le web !
56
Escal’pades ades.eu
e.raucq@escalp çois Boudart, 36 – 6700 Arlon – serg Président : Serge Raucq – Rue Fran u – sandrine.piedboeuf@escalpades.e Secrétaire : Sandrine Piedboeuf
RANDO RAQUETTES OU SKI Dates : du samedi 07/03/15 au mercredi 11/03/15. Lieu : Hauts Plateaux. Contact : christophe@mountainspirit.be
ESCALADE Dates : 26/04/15 et 09/05/15. Lieux : Marche-les-Dames et Yvoir. Contact : christophe@mountainspirit.be
ESCALADE EN SARDAIGNE Dates : du dimanche 12/04/15 au dimanche 19/04/15. Lieu : Sardaigne. Contact : christophe@mountainspirit.be
ESCALADE DANS LES VOSGES Dates : du jeudi 30/04/15 au dimanche 03/05/15. Lieu : Parc Naturel des Vosges. Contact : christophe@mountainspirit.be
ESCALADE ET CATAMARAN Dates : du samedi 26/09/15 au samedi 03/10/15. Lieu : Calanques. Contact : christophe@mountainspirit.be
ESK Ilibre asbl be 0477/45.55.46 – patrick.kienen@base. Administrateurs : Patrick Kienen : Jean de Macar : 0476/71.81.36 fraîche l’hiver avec son léger i-ouverte, agréable l’été, un peu Sem . rand -le-G Orp à de cala et 12 cordes maintenant ! ESKIlibre, une nouvelle salle d’es grandira chaque année. Un an déjà Elle es. cord 10 t, hau de m 7 e, manteau. Toute jeun déménage… de haut, 7 m d’avancée… 45°… ça NOUVEAU DEVERS ! Sept mètres os : Cathia Rodts et Jean de Macar. rie & Patrick Kienen. Des tops mon Un encadrement passionné. Valé
Cours Cours enfants initiation : les mercredis de 13 h 30 à 14 h 30. NOUVEAU : de 14 h 30 à 15 h 30. Les samedis de 10 h 00 à 11 h 00. NOUVEAU : de 9 h 00 à 10 h 00. De 6 à 12 ans. Initiation et découverte. En chemin vers l’autonomie et la sécurité. Une découverte par le jeu et la responsabilisation mutuelle. Cours enfants perfectionnement : les samedis de 11 h 00 à 12 h 30. A partir de +/- 12 ans, les bases et la sécurité maîtrisés ! En route vers plus d’autonomie. Découverte des techniques de cordes, escalade en tête, lecture de voies, travail spécifique, … Cours ado : NOUVEAU ! Les mercredis de 18 h 00 à 19 h 30. Pour les jeunes, un peu plus âgés et très motivés. Entre eux, à l’écoute de leurs aspirations, afin
de répondre à leur soif d’escalade et d’autonomie, en totale sécurité… Pas de niveau de base requis. Nos soirées spéciales : – Compets amicales : tous les derniers vendredis du mois. Deux catégories + ou – de 6a. Grande finale : le vendredi 28 novembre 2014. – Climb Quiddich : le 6 décembre 2014 (max. : 10 participants). – Happy New Year ESKIlibre challenge 2015 : 2 janvier 2015. Dix équipes pour 10 challenges… – Stages enfants : Noël 2014. Plus d’info et réservations : Valérie Leyers – 0478/67.38.55 La salle d’escalade : … un chouette endroit où fêter son anniversaire… Tous les horaires, tarifs et infos sur la page Facebook ESKIlibre.
y Stone Climbing Factor gmail.com – 0475/57.76.72 Kraainem – chrisdepottercoach@ 1950 – 21 cias Aca des rue r, otte Président : Christophe Dep er@hotmail.com – 0472/41.81.11 22 – 1090 Jette – vinciane_depott eyst Verb J-P rue , iane Vinc r otte Secrétaire : Dep
57
Mount ain Spirit e – Tél. : 0477/.49.54.05 ue – dominique@mountainspirit.b SpiritAsbl ?ref=hl Président : OLBRECHTS Dominiq 2 – www.facebook.com/Mountain ntainspirit.be – Tél. : 0476/24.47.9 mou pol@ – Pol ET GILL : ire réta Sec
RANDONNÉE RAQUETTE À NEIGE DANS LE VERCORS Dates : du samedi 14/03/15 (soir) au samedi 21/03/2015 (matin). Lieu : massif du Vercors. Responsable : Pol Gillet (accompagnateur en montagne) – 0476/24.47.92 – pol@mountainspirit.be
INITIATION À L’ESCALADE SUR COINCEURS Dates : les samedis 21/03/15, 28/03/15 et 25/04/2015 de 10 h 00 à 18 h 00. Lieu : rochers de Marche-les-Dames, Yvoir et Dave. Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe@mountainspirit.be
AUTONOMIE EN « GRANDES VOIES » ET « TERRAIN D’AVENTURE » DANS LE MASSIF DU CAROUX Dates : du dimanche 10/05/14 (soir) au dimanche 17/05/2015 (matin). Lieu : Camping d’Olargues (Massif du Caroux – France). Inscription et paiement : responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe@mountainspirit.be
Évolution Ver ticale ticale.be /41.03.06 – laurent@evolutionver Président : Laurent Toisoul – 0497 e.be /99.25.64 – patrick@evolutionvertical Secrétaire : Patrick Gillotay – 0476 internet www.evolutionverticale.be o ses activités, surfez sur notre site et club e notr sur fos d’in ettes, cascade de glace, ski de rand plus r Pou via ferrata, randonnée, rando raqu g, onin cany se, falai e, nism alpi : Au programme
ESCALADE EN FALAISE – STAGES FÉDÉRAUX – INITIATION/PERFECTIONNEMENT/AUTONOMIE Ces stages sont répartis en différents groupes d’une dizaine de participants en fonction de l’âge et du niveau requis. L’objectif des stages FAL01 à FAL03, respectivement pour enfants de 9 à 12 ans, jeunes de 13 à 24 ans et adultes, est de rendre autonome en falaise équipée chaque participant à moyen ou long terme en fonction de son expérience acquise auparavant et de son évolution personnelle. Le stage FAL04 pour les titulaires du brevet D ou équivalent vise quant à lui une autonomie encore plus large en falaise non équipée ou en montagne et offre ainsi à ceux qui le désirent les compétences nécessaires pour poursuivre leur formation en tant que moniteur d’escalade. Cette formation de stages fédéraux pourra donc s’étaler sur plusieurs années durant lesquelles chaque participant recevra un Carnet Individuel de Progression attestant des compétences acquises.
J1 J2 J3 J4 J5 J6
Dates dimanche 15 mars 2015 dimanche 29 mars 2015 dimanche 12 avril 2015 dimanche 26 avril 2015 dimanche 10 mai 2015 dimanche 31 mai 2015
J7
samedi 20 juin 2015
J8
dimanche 21 juin 2015
Lieux Beez Landelies Yvoir (Paradou) Grands Malades Marches-les-Dames Freÿr Week-end à Freÿr
PAF : 295,00 € (hors frais de transport) – 8 journées en falaise dont un week-end en pension complète Plus d’infos sur les autres activités du club dans le calendrier de la revue, sur notre site Internet www.evolutionverticale.be ou par email laurent@evolutionverticale.be
Team climbCool e ce, 10 – 6032 Mont-sur-Marchienn : 071/47.44.90 – Rue Bonne-Allian cool.be limb Président : Filippo Dal Maso – Tél. cinelle – jl.pauwels@c 0.48 – Rue Marbais, 6 – 6001 Mar 43.5 071/ : Tél. – wels Pau is -Lou Secrétaire : Jean
58
SER AC inisme Club asbl Seraing Escalade Randonnée Alp laposte.net : 0498/50.11.77 – andre.lamberty@ Président : André Lamberty – Tél. 71.88 (après 18 h). – Tél. : 04/377.47.62 ou au 0494/17. Secrétaire : Francis Vinckenbosch ix@gmail.com rons, 85 – 4100 Seraing – jp2.lacro es Nouveau siège social : rue des Lise breuses activités seront organisé nom e De ce. mé sa 5 année d’existen club www.leserac.be du site le sur ents plém sup ces Le 1er janvier 2012, le SERAC a enta des clubs ». Vous découvrirez ités activ les « s h 00). dan ues prév s en plus de celle 7.62 ou au 0494/17.71.88 (après 18 club, contacter Francis au 04/377.4 e votr de ités activ les es tout sur Pour plus de détails site : http://www.leserac.be Courriel : le.serac@laposte.net –
ALPINISME Cascades de glace à Lilaz du 16 au 22 février 2015 s’il y a des inscriptions d’étudiants, sinon l’activité peut s’effectuer plus tôt (si la glace est au rendez-vous). Val Vény 2015 : camp sportif pour les jeunes et les autres de 13 à 77 ans du 9 au 23 juillet 2015. ESCALADE SNE Camp sportif : passeport 1er, d 2 de cordée et perfectionnement 1er de cordée. Dates : du 7 au 10 avril 2015 pour les jeunes de 11 à … ans. Activité initiation et technique. Déplacement dans le Sud de la France à Orpierre du 14 au 19 avril 2015. Activité loisir club. Randonnée entre ciel et terre (journée portes ouvertes) le dimanche 3 mai 2015.
Formation animateur SNE (± 64 h) : cette formation essentiellement pratique se déroulera lors des activités « Initiation & technique (A I&T) » du club SERAC. ESCALADE SAE A partir du mois d’octobre 2014, le SERAC dispose d’une SAE, de 8 à 12 m de hauteur dont une partie avec un dévers de 2 m. Dix-huit cordes. Hall omnisport du Moza à Engis. Disponible en soirée de 19 h 00 à … h 00 le mardi et le jeudi, de 19 h 00 à … h 00, le mercredi de 14 h 00 à 16 h 00 et le samedi matin de 9 h 00 à 13 h 00. RANDONNEES Le SERAC, partenaire de VERTIGO, et Chantal SCOHY la spécialiste des « randos » vous proposent : des journées de randonnée organisées en Belgique. Deux parcours de distances différentes (10 km/allure modérée et 20 km/parcours sportif) sont proposés. Toutes les activités sont encadrées. Contacter Chantal au 02/762.33.11 ou sur le site : http://www.vertigoclub
Zone Evasion – spiroux@zoneevasion.be Président : José Feron (Spiroux) pine@zoneevasion.be Secrétaire : Sylvie Copine – sylvie.co
Amis grimpeurs, que vous soyez jeunes ou moins jeunes, expérimentés ou non, nous vous accueillons chaque vendredi (de 20 h 00 à 22 h 00) et chaque dimanche (de 14 h 00 à 18 h 00 hors vacances scolaires) dans une ambiance familiale.
A Tout es Allures
Pour toutes infos sur notre club, n’hésitez pas à consulter notre site Internet : www.zoneevasion.be. Contact : Zone Evasion ASBL, chaussée de la Gare 1a – 5080 Rhisnes – 0498/42.53.66 – contact@zoneevasion.be
Bienvenue au club A Toutes Allures qui a rejoint notre fédération au début septembre 2014. L’équipe du CAB
rdination : Deny Dufrane – Lez-Walcourt – Encadrement et coo sallures.be – Grand Rue, 28 Bis – 6440 Boussu/61.84.63 – Courriel : info@atoute 0472 : t – Infos et renseignements Culo rie Valé : ie orer trés et iat Secrétar l e – Facebook : A Toutes Allures Asb (10 m de haut, 7 cordes) Site Internet : www.atoutesallures.b au complexe sportif de Beaumont. de cala d’es salle la oite expl qui de cala d’es A Toutes allures ASBL est un club
Cours : Débuter ou se perfectionner en milieu vertical. L’objectif du cours est l’autonomie et la sécurité ! Le vendredi de 17 h 00 à 18 h 30 : de 4 à 10 ans Le vendredi de 18 h 30 à 20 h 00 : de 11 à … ans Le samedi de 9 h 00 à 10 h30 : de 4 à 10 ans A Toutes allures, c’est aussi : des anniversaires sportifs, des stages : escalade, multisports, langues, artistiques, …
59
COTISATIONS
uveautés et les tarifs no s le , ns io at is ot C – n Affiliatio Chacun de nos clubs, pour l’ensemble de ses membres, peut dorénavant choisir entre l’affiliation par année civile, du 1er janvier au 31 décembre, ou l’affiliation par année scolaire, du 1er septembre au 31 août. Clubs affiliés par année civile : du 1/01 au 31/12 CAB Bruxelles-Brabant CAB Hainaut CAB Liège CAB Namur-Luxembourg Entre Ciel et Terre ESCAL’PADES Mountain Spirit REAj SERAC Team ClimbCool
Clubs affiliés par années scolaire : du 1/09 09 au 31/08 Centre Routier Alpin Ecole d’Escalade d’Auderghem nez e. stion ll nt Ecole d’Escalade de Liège Que e mutue enne r t o v tervi n Évolution Verticale i s ant aine Stone Climbing Factory Cert le mont ns. s o i n t e/ da cotisa Zone Evasion ulair ub des form l e ESKIlibre l z e ye tr c Envo le à vo tion en A Toutes Allures el éra mutu à la féd eloppe s nv a e p . et une t n brée a joign ée et tim ss adre
TARIF 2014-2015 Membres « Club Alpin » : L’assurance couvre, dans le monde entier, l’ensemble des activités sportives telles que décrites dans le contrat (escalade en salle ou à l’extérieur, alpinisme, randonnée, ski sous toutes ses formes sauf le saut, ice-climbing, canyoning, spéléologie, ...) Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » : spécialement pour nos randonneurs ou ceux qui s’affilient ou restent affiliés au CAB par sympathie : l’assurance couvre la randonnée dans le Benelux et jusqu’à 30 km autour des frontières Membres « Bel-Indoor » : spécialement pour nos grimpeurs sur structures artificielles d’escalade (salles d’escalade) Outre d’éventuels compléments demandés par certains clubs : Tarif plein Membres « Club Alpin » Adulte né au plus tard le 31/12/1990 Adulte né entre le 01/01/1991 et le 31/12/1996 Junior né à partir du 01/01/1997 Membres Bel Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » Membres « Bel-Indoor » Bel-Indoor Bel-Indoor junior
Premier membre du ménage
Membres suivants du ménage
84 € 74 € 53 €
76 € 66 € 45 €
30 €
26 €
33 €
29 € 16 €
Tarifs réduits Premier membre du ménage Réduction pour les membres « Club Alpin » qui s’affilient à un club avec cotisation par année civile si la cotisation est payée au plus tard le 31 janvier 2015 Membres « Club Alpin » Adulte né au plus tard le 31/12/1990 78 € Adulte né entre le 01/01/1991 et le 31/12/1996 68 € Junior né à partir du 01/01/1997 49 €
Membres suivants du ménage
70 € 60 € 43 €
Premier membre du ménage Membres suivants du ménage Uniquement pour les nouveaux membres qui s’affilient à un club avec cotisation par année civile, dans la catégorie « Club Alpin » : tarif réduit pour une affiliation à partir du 01/09/14 jusqu’au 31/12/14. Aussi pour les affiliés « année scolaire » qui s’affilient à partir du 01/09/14 en « année civile » Membres « Club Alpin » Adulte né au plus tard le 31/12/1990 42 € 38 € Adulte né entre le 01/01/1991 et le 31/12/1996 37 € 32 € Junior né à partir du 01/01/1997 27 € 23 € Réduction pour les cas particuliers : – Pour un membre affilié en 2014 en régime année civile, qui s’affilie pour la période du 01/01 au 31/08/2015 à un cercle ayant choisi la cotisation par année scolaire – Complément à payer pour les affiliés des catégories «Bel» qui veulent s’affilier «Club Alpin» au sein du même club – Membres UBS Voir notre site Internet : http://www.clubalpin.be/Membres/tarifs
60
COMMENT S’AFFILIER ? Pour vous affilier à un cercle de la fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, dénommée Club Alpin Belge (en abrégé CAB), consultez notre site Internet : www.clubalpin.be/Membres/Comment Il vous suffit de : – payer la cotisation ; – si vous êtes un nouveau membre, compléter et envoyer le formulaire d’inscription ; – et envoyer un certificat médical lorsque celui-ci est obligatoire : pour les membres « Club Alpin », pour toute nouvelle affiliation et ensuite tous les deux ans, et pour les membres « Bel-Indoor » participant aux compétitions nationales ou internationales. Pour vous inscrire à un des clubs dont les références sont reprises ci-dessous, payez votre cotisation directement sur son compte : CAB Bruxelles-Brabant ASBL IBAN : BE71 0014 9532 9869 BIC GEBABEBB eric.thille@gmail.com 02/522.77.79 CAB Liège ASBL IBAN BE10 0003 2279 7004 BIC BPOTBEB1 secretariat@cabliege.org rue Houlbouse, 3 4400 Flémalle
CAB Hainaut ASBL IBAN BE98 0682 4608 5993 BIC GKCCBEBB secretcabh@hotmail.com rue Entrée Jacques, 16 5030 Gembloux CAB Namur-Luxembourg ASBL IBAN BE06 0882 3788 5522 BIC GKCCBEBB renard.agnes@gmail.com Bois de Wellenne, 12 5100 Jambes
Serac ASBL IBAN BE33 0882 4107 9246 BIC GKCCBEBB le.serac@laposte.net rue des Liserons, 85 4100 Seraing ESKIlibre IBAN BE89 7512 0523 7185 0477/45.55.46 patrick.kienen@base.be
REAj ASBL IBAN BE48 3634 7272 8227 BIC BBRUBEBB mail@reaj.org rue Morimont, 25 1300 Limal Team ClimbCool ASBL IBAN BE97 0682 4511 1549 BIC GKCBEBB jl.pauwels@brutele.be rue Marbais, 6 6001 Marcinelle
ESCAL’PADES ASBL IBAN BE59 0688 9411 6826 BIC : GKCCBEBB info@escalpades.eu avenue de Mersch, 20 6700 Arlon Mountain Spirit ASBL IBAN : BE88 0016 6936 4441 BIC : GEBABEBB pol@moutainspirit.be rue St-Mort 147 M 5351 Haillot
A Toutes Allures ASBL IBAN BE20 0017 0594 4656 BIC GEBABEBB info@atoutesallures.be 0472/61.84.63
Pour vous inscrire à l’un de nos autres clubs, prenez directement contact avec lui : Centre Routier Alpin – Claire Neuray – secretariatCRA@gmail.com – rue Vandermeersch 27 – 1030 Bruxelles Ecole d’Escalade d’Auderghem – Annick Rouserez – new.rock@skynet.be – chaussée de Watermael 136 – 1160 Auderghem Ecole d’Escalade de Liège – Annick Rouserez – top.rock.sprl@skynet.be – rue de Spa 1 – 4020 Liège Entre Ciel et Terre – info@entrecieletterre.be Évolution Verticale – Patrick Gillotay – patrick@evolutionverticale.be – www.evolutionverticale.be Stone Climbing Factory – Christophe Depotter – christophedepotter@yahoo.fr – rue J.-P. Verbeyst 22 – 1090 Jette Zone Evasion – 0498/42.53.66 – Chaussée de la gare, 1a – 5080 Rhisnes Carte Votre carte de membre vous sera envoyée dès réception du paiement, du certificat médical lorsqu’il est obligatoire et du formulaire d’inscription pour les nouveaux membres. Accueil fédération Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30. Avenue Albert Ier, 129 à 5000 Namur Tél. : 081/23.43.20 – fax : 081/22.30.63 – secretariat@clubalpin.be
CLUB ALPIN BELGE® Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique Av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23.43.20 – Fax : 081/22.30.63
1
Certifi cat médical à envoyer à la fédération : av. Albert 1 , 129 à 5000 Namur er
Le Docteur en Médecine : (nom du médecin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Atteste que : Nom du membre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .C.P. : . . . . . . . . . .Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sexe2 :
F
/
M
Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nationalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Club : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S’est soumis(e) à une visite médicale en vue de la pratique des activités du Club Alpin Belge® (randonnée, escalade, alpinisme, canyoning). Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Avant de le remettre à son médecin pour signature, le membre est prié de bien vouloir remplir totalement ce certificat qui servira également à mettre notre fichier des membres à jour et ce, même si vous êtes déjà un ancien membre. 2
Barrer la mention inutile et entourer le bon choix (pour éviter les équivoques dans notre fichier comme Dominique, Camille, …)
61
Signature et cachet
Bon de Commande Bon de commande à envoyer au Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur
Nom : ........................................................................................ Prénom : .................................................................................................. Adresse : ................................................................................. CP : ................. Localité : ......................................................................... Tél. – GSM : ......................................................................................................... Email : .......................................................................... ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............
x : Topo Awirs (édité en FR) : temporairement épuisé x : Topo Grimper à Beez (édité en FR) : 6 € ........................................................................................................... x : Topo-guide des rochers de Corphalie (édité en FR) : 8 € .............................................................................. x : Topo Durnal (NL-FR) : 9,50 € .............................................................................................................................. x : Topo Freÿr (édité en FR) : 30 € ........................................................................................................................... x : Topo Hotton (édité en NL) : 9 € ......................................................................................................................... x : Topo Plain des Fosses – Escalade en Basse-Lesse (édité en FR) : 8 € .......................................................... x : Topo Mozet (édité en NL) : 16 € ......................................................................................................................... x : Topo Yvoir – Paradou (édité en NL) : 9 € .......................................................................................................... x : Topo Marche-les-Dames (édité en NL) : 18 € ................................................................................................... x : Topo Pont-à-Lesse (édité en NL) : 12 € ............................................................................................................. x : Topo Comblain-la-Tour (bilingue FR-NL) : 9 € ................................................................................................. x : Les Andes, guide d’alpinisme : 30 € ................................................................................................................. x : Les Andes, guide de trekking : 25 € .................................................................................................................. x : Mémento Montagne été : Nouvelle édition (édité en FR) : 10 € (uniquement disponible pour les membres ayant suivi une formation CAB) ............................................... x : Mont-Blanc et Aiguilles Rouges à ski : 30 € ..................................................................................................... x : Double ascension à l’Everest : 15 € ................................................................................................................... x : 60 ans d’alpinisme, folie ou passion ? : 2 € ....................................................................................................... x : Petit lexique toponymique des Rochers et des Voies d’escalade de Wallonie : 30 € ................................. x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (ANGLAIS)1 : 25 € ................................... x : DVD Des hommes sur la montagne : 15 € ........................................................................................................ x : Guide des promenades en Brabant Wallon : 19,95 € ...................................................................................... x : En quête de plus grand : 22,00 € ......................................................................................................................
1 À venir chercher au siège de la Fédération : avenue Albert Ier, 129 – 5000 Namur (ne sera pas expédié).
Également disponible via le site de Chloé Graftiaux Passion Together : http://www.chloegraftiaux.com/ ?p=381
Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :....................
€ € € € € € € € € € € € €
Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :....................
€ € € € € € € € €
Frais de port : ................... € Total : ................... €
Frais de port : – de 1 à 3 exp. hors Freÿr : 3 € – Freÿr seul : 5 € – pour 1 Toponymie des Rochers : 9 € – de 1 à 3 exp. + Freÿr : 8 € – + de 3 exp. : 8 € No compte sur lequel effectuer le paiement : IBAN : BE43 0682 3368 0101 – BIC : GKCCBEBB Communication du paiement : nom, prénom + « topos » La commande sera expédiée à l’adresse mentionnée sur le bon de commande dès réception du paiement sur le compte du CAB.
Boutique du CAB
TIKKA TIKKA RXP RXP ®®
Concentré de puissance et de polyvalence, 100% pur Reactive Lighting.
www.petzl.com
www.petzl.com