ARDENNES & ALPES 188 – 2e trimestre 2016 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : Charleroi X
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2e trimestre 2016
KARIBU KENYA CLIMBING
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CLUB ALPIN BELGE ® Fédération francophone asbl (CAB) Numéro d’entreprise RPM 0418.823.432 ISSN 1781-7501
www.clubalpin.be Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique • Siège social, secrétariat général et bureaux : Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur • Secrétariat : Eveline Groetembril – Frédérique Gomrée – Pascal Wanson – informations générales, gestion des membres, facturation, le lundi de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 15 h 30 et les mercredis et vendredis de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 63 secretariat@clubalpin.be • Responsable administrative et juridique : Marianne Coupatez de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23 43 21 marianne@clubalpin.be • Responsable Rochers Joe Dewez GSM : 0483/04 61 26 rochers@clubalpin.be • Agents techniques : Paul Lejeune – Gwenaël Renard agent.technique@clubalpin.be • Gardien du site et du refuge de Freÿr : Marc Debaecke gardiendeFreyr@clubalpin.be GSM : 0491/37 80 79 • Direction technique : Geoffroy De Schutter geoffroy@clubalpin.be • Compétitions – haut niveau : Tijl Smitz GSM : 0491/08 17 41 competitions@clubalpin.be lundi au vendredi, de 9 h30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 • Centre de formation : Laetitia Vignaud lundi et mercredi, de 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 00 Tél. : 081/23 43 22 formations@clubalpin.be • Coordination générale : Geoffroy De Schutter geoffroy@clubalpin.be • Bibliothèque : accessible pendant les heures d’ouverture des bureaux ou sur rendez-vous • Président : Didier Marchal president@clubalpin.be • Site Web : www.clubalpin.be • Responsable communication : Marie Pierret GSM : 0497/99 77 88 marie@clubalpin.be • Ardennes & Alpes : secretariat@clubalpin.be
N’hésitez pas à nous envoyer le récit de vos courses ou séjours escalade pour les partager avec les autres membres.
Éditorial
t du CAB Didier Marchal – Présiden Le 4 mars 2016, s’est tenue l’Assemblée générale ordinaire du Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée. L’occasion de présenter le bilan de l’année 2015… Un bilan haut en couleurs, que vous avez eu l’occasion de découvrir au cours de l’année dans les pages d’Ardennes & Alpes. L’occasion d’élire de nouveaux administrateurs… Le Conseil d’administration accueille deux « nouveaux », que plusieurs d’entre vous connaissent déjà : Daniel Bériaux et Yves Raymaekers. Bienvenue à eux, de beaux défis les attendent !
l Didier Marcha
L’occasion de remercier les administrateurs qui quittent le Conseil d’administration… Luc Herickx et Philippe Vandeveld n’ont pas souhaité poursuivre leurs activités au sein du Conseil d’administration. Merci Luc et Philippe pour les moments que vous avez partagés avec nous. Merci à vous de nous avoir aidés à faire progresser le CAB ! Et bonne route vers vos nouveaux horizons ! A l’issue du premier Conseil d’administration, les mandats de Michelle Gyling (Secrétaire du Conseil d’administration), Jean Hermans (Trésorier) et votre serviteur (Président) ont été reconduits. Tous, nous avons la volonté de poursuivre nos actions en faveur du CAB. L’équipe qui œuvre au quotidien s’est étoffée. Deux nouvelles têtes sont venues lui prêter main forte. Marie Pierret nous est revenue, après une escapade de quelques mois en Europe. Pascal Wanson a également rejoint l’équipe. Je leur souhaite à tous deux de s’épanouir au sein du CAB ! L’occasion de préparer l’avenir… C’est ce que vous découvrirez en 2016 et dans les années qui suivent ! Petit retour en arrière… Le 8 août 1786, il y a donc 230 ans, a lieu la première ascension du Mont-Blanc par deux Savoyards, le médecin Michel Gabriel Paccard et le cristallier Jacques Balmat. Il s’agit d’un véritable exploit, quand on sait qu’ils ont accompli cette première ascension sans corde, piolet, ni crampon. Cette course au Mont-Blanc avait débuté en 1760, lorsque le savant Horace-Bénédict de Saussure, animé par un intérêt scientifique, promet une récompense à celui qui découvrira un itinéraire permettant l’ascension du Mont-Blanc. C’est chose faite 26 ans plus tard… Un an après, de Saussure se fait conduire au sommet, accompagné de son valet de chambre et de 18 guides dont Balmat. Il fait monter une tente avant de calculer l’altitude : 4 775 m (au lieu de 4 809, erreur minime pour les instruments de l’époque…). Il écrit : « Je ne cherchais pas uniquement à rejoindre la cime la plus élevée : je devais surtout mener des observations et des études qui donnaient tout son sens à ce voyage ». Cette réussite marque véritablement la naissance de l’alpinisme. Mais avant les exploits sportifs, il s’agissait surtout de démarches scientifiques. Aujourd’hui, la plupart de nos montagnes ont été gravies. N’y aurait-il donc plus rien à découvrir ? Bien sûr que si ! Chacun, à son niveau, peut découvrir la montagne sous un angle particulier. Que ce soit en escalade, en alpinisme, en randonnée ou au travers d’un des multiples autres sports des clubs de notre Fédération, il y a encore beaucoup à découvrir ! Alors, soyez curieux, soyez créatifs ! Mais attention : en toute sécurité, dans le respect de la règlementation en vigueur et en minimisant votre impact sur l’environnement !
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Ardennes & Alpes Revue trimestrielle du Club Alpin Belge Fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 5000 Namur
Sommaire e 2016 no188 – 2 trimestr e avril – mai – juin
MONTAGNES
Editeur responsable : Didier MARCHAL
Sauvé par mon airbag, ma bonne étoile et mon expérience !
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FALAISES
Ardennes & Alpes est ouvert à tous les correspondants belges ou étrangers. Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Reproduction autorisée (sauf mention contraire) avec l’accord de l’auteur et mention de la source : extrait d’Ardennes & Alpes, revue du Club Alpin Belge, no 188
Le Canyon des Ecouges, l’intégrale
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Le Rocher d’Ham (se prononce Han)
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Karibu Kenya Climbing
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Dourbes
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LPO et FFME en CG contre la REGUL du site de ES des Sucettes de Borne 29 Pietro de la Luna
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Un projet à Freÿr ? Non merci !
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FORMATIONS Alpi-Secours 2016
OPINIONS
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La Devinette
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VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
ARDENNES & ALPES 188 – 2e trimestre 2016 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : Charleroi X
KARIBU KENYA CLIMBING
Nouvelles acquisitions
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Sommaire des revues
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VIE DE NOS ROCHERS Airbag en Belledonn e
Les 12 heures de Durnal édition 2016
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En couverture : Lukenya-Nemesis wall, Sam Mwangi Photo : C. Fontaine
ANNONCE DES CLUBS
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COTISATIONS
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BOUTIQUE DU CAB
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MONTAGNES
l Laurent Toisou
Sauvé par mon airbag, expérience ! ma bonne étoile et mon
Belledonne, près de Grenoble, le vendredi 26 février 2016. Une région magnifique et sauvage, en retrait de toute civilisation… le paradis pour faire du ski de randonnée. Pour Neige & Montagne, j’avais programmé la traversée intégrale du Sud au Nord en 4 jours, projet ambitieux donc avec des étapes de 10 à 15 km pour 1 500 à 2 000 m de dénivelé positif par jour. Autrement dit, les critères de sélection étaient simples, mais coulaient de source : « Bons skieurs alpins (S4 à certains endroits) et très bonne condition physique exigée. Et même ceux-là peuvent s’entraîner… » Autant dire que je n’ai pas eu beaucoup de candidats au portillon, en l’occurrence seulement quatre : Bernard Martens, Antoine Pohl, Pierre Gramme et Thomas Halford. Cette année, l’hiver a été pourri partout en Europe et le manteau neigeux n’est pas du tout aux normes. Je prends donc le temps de préparer soigneusement cette sortie et suis de très près, l’évolution du bulletin régional d’avalanche (BRA), plus important à mes yeux que la météo dans ces contrées des Alpes où l’échappatoire est souvent envisageable en cas de mauvais temps. Il
Vallons de Belledonne –
© Pierre Gramme
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a neigé 15 à 20 cm dans la semaine précédant notre départ, mais le BRA est assez rassurant. En résumé : « Risque 2 sous 2 000 m et 3 au-dessus. Déclenchements spontanés de quelques coulées de neige humide possible sur les pentes raides, déclenchements par un skieur au-dessus de 2 000 m possibles sur les pentes raides orientées NO à cause du vent qui a soufflé les jours précédents ». La météo quant à elle annonce un temps couvert, mais sec avec vent quasi nul ce vendredi, et ce, jusque dimanche. Nous voilà donc partis à quatre depuis Bruxelles pour le F1 de Grenoble assez tôt dans la journée de jeudi pour pouvoir passer une nuit complète avant cette première étape, la plus longue des 4 journées puisque l’on saute le refuge de Pra pour rejoindre celui de Jean Collet, directement depuis la Croix de Chamrousse. Thomas, lui, étant sur la Grave depuis deux semaines, devait nous rejoindre le lendemain matin, mais il nous apprend dans la soirée qu’un gros éboulement dû aux fortes pluies sur la nouvelle route du lac Chambon, qui permet de rallier Grenoble à Briançon, empêche toute circulation ; il est donc bloqué là-bas.
Dans la journée, nous arpentons flancs de pentes et multiples cols en faisant toute la trace et glissons régulièrement sur une couche de neige fraîche sans véritable cohésion qui recouvre une couche légèrement givrée, mais sans grosse inquiétude cependant. Arrivé en fin de journée vers 17 h 00 au dernier col à franchir – à l’Ouest du Rocher de l’Homme, pour rejoindre le refuge Jean Collet –, il fait froid à cause du vent assez fort qui s’est levé, mais rien de comparable avec l’Alaska tout de même. Tout le monde est assez fatigué de cette rude journée qui a démarré à 9 h 00. Le temps d’enlever les peaux de phoques et je vais tâter le terrain dans le haut du couloir qui se trouve à nos pieds et que nous devons descendre pour enfin rejoindre le refuge en moins d’une demi-heure. C’est un couloir, à faible pente sur quelques mètres, qui plonge très vite à 45°. A peine démarré sur ce tronçon, je vois toute une plaque de 20 à 25 cm d’épaisseur sur quelques mètres de large partir à cinq mètres sous mes pieds… déclenchement à distance. Waouh, impressionnant ! Cependant, d’où j’étais, avec la pente convexe, impossible pour moi de dire si tout avait purgé. Je rebrousse donc délicatement chemin pour rejoindre le col, puis le longe vers l’Ouest pour chercher une alternative. Quelques cinquante mètres plus loin, j’ai vue sur le second couloir que j’avais repéré sur Internet en préparant la course et qui me semble moins raide, donc à priori moins dangereux, si ce n’est sur les trente premiers mètres que l’on sait facilement contourner par la gauche. D’autant plus que, passé les 200 premiers mètres confinés entre deux arêtes rocheuses distantes d’une vingtaine de mètre, il y a un gros évasement et aucune barre rocheuse.
Après ce qui venait d’arriver, je fais alors le point avec l’équipe en donnant des consignes claires par rapport à la situation que je peux observer depuis la crête. « Pierre, tu te mets sur ce rocher pour faire le guetteur depuis le haut. Bernard, tu vas te positionner sur le côté, 30 mètres plus bas comme second guetteur, car le vent persistant au col ne permet pas de voir ni d’entendre convenablement en cas de problème ». Cela fait 15 ans que je pratique le ski de rando et 10 que j’encadre comme moniteur. Alors, des pentes foireuses que je ne sentais qu’à moitié, j’en ai vu quelques-unes. Celle-ci en fait partie. Et comme en général, c’est moi qui sers de cobaye, j’ai décidé il y a quelques années d’acheter un sac « avalanche » avec airbag. Dans une heure il fait noir, tout le monde est fatigué et frigorifié, la seule échappatoire est de faire demi-tour avec au minimum 4 h avant de rejoindre le refuge de Pra et le risque d’un accident. Ce couloir-ci n’est qu’à 35° en démarrant en contrebas sur la gauche, je sais qu’il y a un risque évident. Je fais donc un check rapide pour être prêt… au cas où. Mes lanières de skis sont détachées de mes bottines, mes fixations sont bien en mode ski et réglées correctement, mes lanières de bâtons sont détachées de mes poignets. Je mets mes gants sous les manches de ma veste en plus des lanières qui sont attachées à mes poignets, je mets mon masque et je ferme ma veste jusqu’au ras du cou. Avant de partir, je répète le scénario en criant pour être sûr que tout le monde m’a bien entendu. Le plan est le suivant : je passe par la gauche du couloir pour éviter le départ à 45°, je fais une première traversée en visant l’autre bord du couloir, large de 25 m environ, qui se redresse sur une arête rocheuse en face, pour pouvoir m’échapper en cas de départ d’avalanche. Je fais
Recherche d’itinéraire au col du Rocher de l’Homme –
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© Pierre Gramme
les deux premiers mètres au pas en sondant le manteau neigeux avec mon bâton, ça semble correct sur le flanc gauche, en tous cas. Allez, je me lance ! A peine trois mètres plus loin, bang ! C’est la rupture nette, une plaque de 20 cm sur toute la largeur du couloir qui se fracture et part non seulement sous mes pieds, mais également avec moi et avec toute la plaque à 45° au-dessus de moi. Malgré ma vitesse relative, il ne faut pas deux secondes pour que je me retrouve couché de profil sur le sol qui se dérobe et prenne conscience de la situation. Pour avoir déjà vécu plusieurs petites avalanches de coulées qui n’étaient rien d’autre que de grands toboggans, je me rends compte immédiatement qu’ici c’est du sérieux. Par réflexe, je lâche donc mes bâtons et tire sur ma poignée d’airbag qui se gonfle en quelques secondes. Je commence à glisser de plus en plus vite et légèrement vers la droite du couloir, probablement avec l’inertie de ma lancée. La neige ne tarde pas à me recouvrir au point que Pierre qui guettait d’en haut ne me voit déjà plus. Dans la cohue, je me retourne et me retrouve à glisser en arrière, mais toujours plus ou moins assis, sans doute aussi à cause des skis qui ont dû se détacher. C’est la merde ! Car je crains de m’éclater sur l’arête rocheuse que je visais au départ. Mais je reste concentré à l’affut de chaque nouvel élément de cette situation critique sans jamais céder à la panique. A l’allure où je vais, si je me prends la fin du rocher, en contrebas, c’est le carton assuré. Quelques secondes plus tard, c’est le choc violent ! Je viens de me heurter à toute vitesse contre l’arête rocheuse, mais heureusement de dos, protégé par mon sac et mon airbag, sans quoi j’aurais sûrement été sonné, voire assommé. A ce moment, Pierre aperçoit à nouveau mon airbag rouge qui ressort en surface, mais Bernard qui était sur le côté m’a complètement et définitivement perdu de vue. Le choc a été tellement violent que je rebondis et repars dans le couloir en sens opposé en faisant des tonneaux dans tous les sens cette fois. J’ai l’impression de me sentir dans une machine à laver. Mon masque s’arrache de mon visage. Je ne vois toujours pas le ciel et Pierre m’a à nouveau perdu de vue. Je n’ai aucune idée de la masse de neige qui se trouve au-dessus de moi. Mon corps est balancé dans toutes les directions et je sens mes jambes qui ont tendance à foutre le camp. Toujours très lucide, je ne pense alors qu’à une chose, bander… les muscles de mes jambes et les recroqueviller pour éviter de me retrouver écartelé par la puissance de cette neige ou tout simplement avec un pied qui pointe les orteils vers le dos. Sans rien pouvoir contrôler de ma chute, je sens un premier gant qui s’arrache de ma main puis l’autre. A chaque roulade, j’avale de la neige, encore et encore, et commence à avoir du mal à respirer. Au point que je prends conscience que si je continue comme ça, je vais clairement m’étouffer avant d’arriver en bas. Par réflexe, je mets alors mes deux mains devant mon visage, ce qui me permet de recracher toute cette neige de ma bouche et enfin pouvoir respirer à nouveau tant bien que mal. Cette descente infernale va continuer encore quelques temps jusqu’à ce qu’enfin je sente un ralentissement et finisse par me retrouver assis, les jambes enfouies dans la neige, mais le buste à l’air libre, dos à la pente, comme
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Rocher de l’Homme – Face Nord trace – © Pierre Gramme pour admirer le paysage qui s’offre à moi. Un comble après la minute passée enterré vivant sous la neige. Je prends le temps de souffler un peu et crie une première fois aux autres : « C’est OK. » Je fais alors un rapide check-up. Je ne suis pas en état de choc, je n’ai pas l’impression d’avoir quelque chose de cassé, je respire normalement… tout va bien. Une expérience de plus à mettre à mon actif, mais cette fois j’ai eu de la chance, ça aurait pu mal se terminer, me dis-je. Je suis bien installé, mais ne sais pas me retourner pour voir les autres, restés au col. Le temps de me dégager, les minutes passent et je me rends compte qu’ils ne m’ont pas entendu avec le vent qui continue de souffler là-haut, car j’entends de temps en temps une voix qui crie aux nouvelles. A part voir le point rouge de mon airbag au loin, ils n’ont effectivement aucune idée de mon état. J’arrive enfin à me retourner et crie à nouveau jusqu’à ce qu’ils m’entendent cette fois. Ce n’est qu’alors que je vois Bernard et Antoine qui commencent à descendre avec prudence en étant attentifs de rester dans l’avalanche, car les abords sont probablement toujours aussi instables. En me voyant au loin, ils comprennent qu’en plus d’être vivant, je suis tout à fait OK et je leur crie de ne pas s’occuper de moi, mais plutôt de commencer à chercher par le haut tout ce que j’ai perdu en route. Ils retrouveront un ski, un bâton, mon masque, mon GPS et mes gants éjectés en surface par chance. Mais il est déjà 18 h 00, il commence à faire noir et nous devons encore descendre jusqu’au refuge qui n’est pas à côté. Je leur dis donc de stopper les recherches et tant pis pour mon second ski, mon bâton piolet et mon manche de pelle à neige qui sont enfouis sous la neige. Car l’aventure n’est pas finie, trouver le refuge dans le noir avec un seul ski… on n’est pas arrivé ! Mais finalement, en utilisant la technique du monoskieur qui se tient au côté du sac d’un équipier pour s’équilibrer, on a su avancer relativement vite et il sera 20 h 00 lorsque nous arriverons au refuge. Le lendemain sera un peu plus galère pour redescendre en vallée à travers les bois en évitant les barres rocheuses, mais nous avions une bonne équipe solidaire. Si j’ai écrit cet article dans les détails, seconde après seconde, c’est surtout pour partager cette expérience inouïe de se retrouver dans une avalanche et faire une chute de plus de 400 m sans une égratignure – à mon
est impossible de modéliser chaque pente. Dans le cas présent, j’ai clairement été trahi dans mon jugement par le caractère rassurant du BRA qui ne parlait ni du foehn qui avait soufflé du sable venu du Sahara, ni de gobelets en face Nord dont la constitution a clairement dû être accélérée par ce dépôt de sable en augmentant le gradient de température. Infos que j’ai pu recueillir après coup grâce à des guides locaux qui me disaient que le risque réel sur le terrain était largement à 4. Or, il est clair que j’aurais annulé une sortie aussi engagée constituée principalement de faces Nord raides si le BRA avait annoncé un tel niveau de risque. Il faut donc toujours rester très vigilant sans pour autant n’envisager une sortie que lorsque le risque est à 1 ou 2. Il n’est pas interdit de sortir avec un niveau 4 à partir du moment où vous êtes conscient des dangers et savez adapter votre itinéraire en conséquence comme nous l’avons fait au Rocher Blanc le surlendemain de l’accident (avec des skis de location), une superbe rando de près de 2 000 m de dénivelé sans jamais dépasser des pentes de 25°.
Couloir d’avalanche vu d’en bas – © Pierre Gramme
humble avis, principalement parce que j’ai su garder mon sang-froid, anticiper cet accident… et ai eu un peu de chance, on est bien d’accord.
Mais la conclusion la plus sensée à tout cela reste néanmoins que « la meilleure stratégie pour survivre à une avalanche, c’est d’éviter d’être dedans ☺ ». Un airbag est juste une ceinture de sécurité, mais n’empêche pas l’accident. Donc, réfléchissez à deux fois avant de vous lancer tête baissée, discutez-en avec le reste du groupe et dans le doute, n’hésitez pas à changer d’itinéraire dans la mesure du possible et si le plan B n’est pas tout aussi risqué. Alors, si un jour, l’un ou l’autre de ces conseils vous aura sauvé la vie ou tout simplement évité de vous retrouver en béquilles à vie, faites-moi signe, on ira se boire une bière ☺.
Ce qu’il faut retenir de tout cela ? Primo, ne jamais paniquer, une règle de base quelle que soit la gravité de la situation. Et même dans le feu de l’action, c’est votre habilité à gérer la catastrophe qui augmentera vos chances de survie. Secundo, adapter votre matériel à la situation et au terrain. Je vois encore trop de gens qui ne mettent jamais de lanières à leurs skis ou alors les mettent tout le temps. Les lanières ont un intérêt lorsque l’on risque de perdre un ski en cas de chute (sur glacier, dans de la grosse poudreuse, sur neige dure, …), mais certainement pas lorsque l’on risque de se croquer un genou (neige croutée, …) ou si l’on craint une avalanche. De même, j’entends encore souvent des gens qui mettent leurs fixations Dynafit en position marche même en descente pour éviter que ça déclenche. Dans le cas présent, je serais resté sous l’avalanche, car les skis ont tendance à vous emporter vers le fond. Cette astuce n’a de sens qu’en pente raide sur neige dure, là où perdre un ski peut vous coûter la vie, car il y a des barres rocheuses en dessous, par exemple. Et régler vos fixations pour qu’elles résistent lorsque vous skiez, mais qu’elles déclenchent bien lorsque vous tombez et, surtout, en cas d’avalanche. Tertio, un BRA n’est qu’une estimation du danger qui doit tenir compte de multiples facteurs que sont la stabilité du manteau neigeux en fonction des chutes de neige précédentes, des gradients températures à ce moment-là, du sens des vents, de l’orientation des pentes, etc. Tant de paramètres tellement complexes et variables, parfois sur quelques mètres seulement, qu’il
Enfin sorti d’affaire –
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© Pierre Gramme
MONTAGNES
Julie Distexhe
Bolivie Assise dans le vol Miami-Santa Cruz, je me sens un peu déboussolée. On a quitté Bruxelles il y a 24 heures, je n’ai presque pas dormi et je vois par les hublots que le jour se lève… Drôle d’impression. On approche de Santa Cruz, c’est la jungle par ici, je ne vois qu’une grande étendue verte. Puis l’avion descend et je commence à voir plus de détails : des rivières, des routes, des maisons, des gens… La curiosité me gagne. Ce que je vois, ça ne ressemble à rien que je connaisse… Et il en ira de même tout au long de ce voyage en Bolivie. Fatigués, mais heureux d’être arrivés, nous commençons rapidement une petite visite de Santa Cruz. Notre guide Elda est hyper enthousiaste, elle nous fait goûter des fruits, des pâtisseries locales, et nous montre plusieurs monuments. Elle nous emmène également dans le studio d’une radio de Santa Cruz. On entre tranquillement à 8 et Christophe est interrogé en direct… Sympa, je doute qu’on puisse faire la même chose en Belgique ! Le lendemain, le groupe se met en route vers la jungle du parc Amboro. Notre guide Miguel nous emmène découvrir la forêt et toutes ses curiosités : des arbres gigantesques, des rivières pour se baigner, des cascades impressionnantes, des bêtes bizarres… La forêt est énorme, ça me semble impossible de se repérer là-dedans. Pourtant, Miguel a l’air de connaître l’endroit comme sa poche. Apparemment, pour devenir guide du parc Amboro, les candidats sont largués en hélico au milieu de la forêt et ils doivent en sortir seuls en un certain nombre de jours… ça paraît complètement fou. Mais Miguel ne semble pas avoir été traumatisé par cette épreuve, il a mille choses à nous apprendre et à nous montrer. Les deux jours avec lui sont vraiment intéressants ! (Malgré les tiques, qu’on ne découvrira qu’à notre retour à Santa Cruz…). La deuxième étape de notre voyage, c’est le parc de Torotoro. L’endroit est encore peu fréquenté, mais s’ouvre tout doucement au tourisme. Et clairement, il y a de quoi faire ! Torotoro, c’est plein de curiosités géologiques : des reliefs qui sortent de nulle part, des canyons, des grottes, des blocs, sans oublier les nombreuses traces de dinosaures… Emilio, notre guide, nous montre les sites les plus connus, puis nous emmène pour une longue promenade d’une journée à travers le parc. On arrive d’abord à un col, la vue est magnifique, pleine de couleurs. Tout le monde s’emballe, on veut sans cesse s’arrêter pour faire des photos. Emilio nous annonce alors qu’on est le groupe le plus lent qu’il ait jamais eu… Nous continuons à marcher, je trouve le paysage vraiment sur-
Parc Amboro
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Parc Torotoro
L’île inca Huasi, au milieu du salar d’Uyuni
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Le salar d’Uyuni
ArrivĂŠe au sommet du volcan Tunupa
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Traversée de l’île du soleil, sur le lac Titicaca
prenant. Au cours d’une longue descente parmi les cactus, nous nous arrêtons sur un site inca, tellement reculé que très peu de personnes y passent. Et nous maintenons jusqu’au bout notre rythme de « groupe le plus lent », malgré tous nos efforts. ☺ Après Torotoro, nous nous dirigeons vers le gigantesque plateau de l’Altiplano, situé à près de 3 600 mètres d’altitude. Je me demande à plusieurs reprises de quoi les gens peuvent vivre dans un tel endroit. Rien ne pousse et il fait tellement froid dès que le soleil se cache… À Uyuni, nous sommes accueillis par un vent bien glacial. À l’hôtel, il y a d’ailleurs 5 couvertures sur chaque lit. Le soleil est heureusement là pour nous réchauffer lorsque nous partons à la découverte du fameux salar d’Uyuni. Il y a bien plus de touristes ici que dans les autres parcs que nous avons visités… Le salar est une gigantesque étendue de sel, blanche à perte de vue. On aperçoit quelques volcans à l’horizon, à près de 150 km de nous ! Je n’ai jamais rien vu de semblable… Nos 4x4 nous abandonnent à une heure de marche de l’île inca Huasi. Seuls au milieu de ce paysage tout blanc, nous marchons vers l’île qui ne semble pas être très loin et pourtant pendant de longues minutes le paysage ne change pas d’un poil. Drôle de sentiment… Sur l’île, on se sent tout petits à côté des gigantesques cactus qui poussent un peu partout. Au loin, on peut apercevoir le volcan Tunupa, notre objectif du lendemain. En fin de journée, nous reprenons les 4x4 pour rejoindre le tout petit village de Coquesa, en bordure du salar et au pied du Tunupa.
La nuit tombe sur le salar, le spectacle est impressionnant. Le froid aussi… Le matin, nous entamons notre longue ascension du Tunupa avec Nicolas, un guide du village. Il marche plutôt vite, je dois rapidement ralentir le rythme… Le temps passe, le soleil se lève et nous arrivons finalement à près de 5 000 m. Les couleurs autour de nous sont impressionnantes. Ça devient franchement difficile pour la plupart d’entre nous, le souffle est court, les pas sont de plus en plus petits, le moindre geste me demande une énergie incroyable… Avec la difficulté, vient le doute : qu’est-ce qui m’a pris de vouloir faire ça ? Mais nous continuons et atteignons avec bonheur le sommet de la crête. Personne ne sait exactement à quelle altitude on est, c’est aussi ça la Bolivie ;-) La vue en vaut la peine, on domine le salar et on aperçoit même au loin les hauts volcans situés à la frontière chilienne. La descente semble bien longue… De retour à Uyuni, on a tout juste le temps de prendre une douche avant de monter dans le bus de nuit qui nous amène à La Paz. Direction ensuite le lac Titicaca. Et nouvel émerveillement… On découvre les incroyables eaux bleues du lac, en même temps que les éclatants sommets de la Cordillère royale au loin. Ce décor nous accompagne tout au long de la traversée de l’île du Soleil, où nous avons aussi l’occasion de voir des ruines incas. Nous quittons finalement le lac et partons vers Tuni (4 700 m), le point de départ de notre trek dans la Cordillère royale. À ce stade de ma rédaction, je me rends compte que je commence à vouloir utiliser avec une certaine redon-
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Trek dans la Cordillère royale
Au pied du Condoriri
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dance les mots « incroyable », « magnifique », « unique ». Et à ce stade du voyage, j’étais déjà comblée par toute la diversité de ce que j’avais vu. Mais ce n’était pas fini… Le trek commence sous un soleil éclatant, sous la conduite de notre guide Jaime, autour du très esthétique Condoriri. Tous les jours, nous découvrons des lacs aux eaux bleues qui font rêver. Les cols à 5 000 m se succèdent, on commence à sentir qu’on est acclimatés et ça fait du bien. Dès qu’on prend de la hauteur, on aperçoit les impressionnants sommets de la Cordillère royale, mais aussi le lac Titicaca et l’Altiplano au loin. On n’a pas fini d’être émerveillés… En milieu de semaine, nous nous lançons avec crampons et piolets vers le Pequeno Alpamayo. Malheureusement, le mauvais temps s’installe pendant la montée. Une partie du groupe décide de redescendre pendant que les autres continuent jusqu’au sommet, sous la neige qui commence à tomber. Après cela, nous sommes tous bien contents de retrouver notre camp et, surtout, nos cuisinières qui prennent bien soin de nous !
là, waouh ! L’horizon se dégage, nous laissant admirer une très impressionnante face du Huayna Potosi. Tout de suite, c’est l’euphorie et on regarde longuement le paysage qui nous entoure… Dans les moments comme ça, on se souvient bien de pourquoi on est là, malgré les difficultés de la journée. ☺ Nous terminons le trek le lendemain, encore une fois sous la neige. Puis c’est le grand retour à la civilisation. Une rapide visite de la Paz pour bien s’imprégner de l’ambiance locale et il est temps de rentrer en Belgique… Quand je repense à ce voyage, je vois mille couleurs dans ma tête, mille paysages incroyables. Je vois aussi la gentillesse des habitants et leur simplicité… Sans oublier la super équipe qui m’a entourée : Sophie, Laura, Margarete, Mansour, Louis, Jérôme et Christophe. Un tout grand merci à Christophe d’avoir proposé ce beau programme dans les activités du CAB Liège et d’avoir si bien géré l’organisation tout au long du voyage !
Le trek se poursuit ensuite, toujours dans le même décor grandiose. Le temps est quant à lui de plus en plus incertain… Nous sommes encore une fois surpris par la neige pendant une looongue montée vers un col. Je me demande plus d’une fois ce que je fous là, à me les geler au milieu de nulle part. Arrivés au camp, la vue est complètement bouchée, on s’abrite et on essaie de se réchauffer. Puis 20 minutes plus tard, Christophe nous appelle : « Venez voir dehors, ça vaut la peine… ». Et
Au pied du Huayna Potosi
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ttoz Jean-Claude Vi
s e g u o c E s e d n o y n a Le c l’intégrale
Situation et accès : Isère – Grenoble – Saint-Gervais Au village de St-Gervais, suivre la pittoresque route des Ecouges D35 (construite en 1833). On passe le « Pont Cadet », juste devant la grande cascade, pour poursuivre la route qui monte à flanc de falaise. On traverse le lugubre Tunnel des Ecouges pour se garer plus haut au parking du Pont Chabert, point de départ de la descente. Pour rejoindre l’Affluent du Gaz, suivre le chemin vers le gîte des Ecouges sur ± 1,5 km, jusqu’à un petit pont. Descendre par la gauche pour atteindre le sommet de la première cascade. Navette Sauf si vous aimez la marche à pied, inutile de vous préciser de prévoir une navette. Nous concernant, nous avons eu la chance de bénéficier d’un compagnon qui ne participait pas à la descente, il nous a attendus avec les collations au pied de la grande cascade et à la sortie finale, assurément un avantage. Par arrêté préfectoral La descente de la Partie supérieure est autorisée toute l’année sans restriction. La descente de la Partie inférieure est autorisée du 1er mai au 15 septembre. La descente du « Trou du Fond » à l’Isère est interdite toute l’année. MAIRIE DE SAINT-GERVAIS : 11, place du Village – 38470 Saint-Gervais – +.4.76.64.77.06 – +.4.76.64.72.79 Description Ouvert en 1982, ce canyon mythique fait figure de pionnier dans le monde du canyoning. Exigeant, il est considéré comme le plus beau du Vercors et l’un des plus beaux d’Europe. C’est un véritable coup de sabre dans l’immense falaise calcaire des Ecouges, caractéristique au Vercors. Le canyon est divisé en deux parties : supérieure et inférieure. C’est assurément la première partie qui procure le plus de sensation : c’est une succession ininterrompue de rappels arrosés, un parcours technique, encaissé, engagé et sans échappatoires possibles. LES ECOUGES EN CHIFFRES Développement approximatif : 5,5 km. Dénivellation totale : 700 m. Altitude du départ pour l’intégrale : 971 m. Nombre de cascades et ressauts : 46. Nombre de rappels : 20. Nombre de sauts : 23. Nombre de bassins dans lesquels il faut nager : 16. Approche : 15 minutes. Affluent du Gaz et Canyon : 3 h. Inférieur : 2 h 30. Gorgonnet : 45 minutes. Intégrale : 6 à 7 heures. Ces horaires sont donnés à titre indicatif et pour une équipe de trois personnes. Ils peuvent fortement varier selon le nombre de participants, leur niveau technique et physique et le débit de la Drevenne. Nous avons mis
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7 h 30 pour l’intégrale à 4 participants avec ¼ h d’arrêt au bas de la grande cascade. Matériel Gaz : corde de 60 m. Canyon : 2 cordes de 60 m si l’on fractionne la cascade de 70 m ou deux cordes de 75 m si l’on descend d’une traite. Inférieur : cordes de 30 et 25 mètres. Gorgonnet : corde de 15 m. Participants Un grand merci à D. Piette, pour la navette et son assistance. Yann Dolias, M. Lhonneux, J.P. Verviers, J-C. Vittoz Bibliographie : Regards n°4 – 1988 – P. Vanstraelen (ESS)
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ttoz Jean-Claude Vi
Le Rocher d’Ham (se prononce Han)
Ham est un hameau tranquille situé sur les hauteurs d’Esneux (la Butte de Ham). L’ensemble des habitations construites en pierres calcaire du pays est classé depuis1991. Tout au bout du village, dans les champs, ce mamelon offre une vue imprenable sur la boucle de l’Ourthe et sur l’imposante Roche-aux-Faucons. En 2015, cette « Boucle » a été inscrite au patrimoine exceptionnel de Wallonie, sous le tout nouveau label « Grand Site Paysager », une première en Wallonie. Si d’aventure, vous vouliez découvrir ce havre de paix, 200 mètres avant d’arriver au rocher, le chemin de Rosière monte directement au patelin. Situation et accès : Liège – Esneux – Ham Du pont d’Esneux, rive droite, suivre la rue de l’Athénée jusqu’à hauteur des rochers d’Esneux (Four à chaux) et de la station d’épuration. Poursuivre sur 800 mètres jusqu’à un bon emplacement de stationnement, la tranche en partie masquée par la végétation est située juste à l’orée du bois. Description C’est une barre rocheuse verticale à légèrement déversée, elle monte dans le bois sur une distance de
Rocher d’Ham –
© Jean-Claude Vittoz
60 mètres et a une hauteur de 16 mètres en son point le plus haut. La partie aval de l’arête présente une roche assez compacte, tandis que les trois-quarts amont offrent un superbe calcaire très travaillé et criblé de trous (une friandise pour gourmets). Remarques Orientée au Nord et en sous bois, il est préférable de l’aborder par temps bien sec, l’endroit est calme et idéal lors de forte chaleur. Au sommet du versant, possibilité de bloc, bien évidemment moyennant un nettoyage. Ce petit rocher est particulièrement intéressant parce qu’il est situé à seulement 800 mètres des rochers d’Esneux (Fours à chaux), à quelques encablures des rochers de Tilff et de toute une série de petits sites repris sur le plan « Situation des Massifs ». Vous en saurez plus sur : http://infosescalade.forumup.be/ Avant de grimper, il vous faudra peut-être (certainement) faire un peu le ménage, le cas échéant une paire de gants pour les ronces, un quelconque outil métallique (tournevis, spatule) et un sécateur vous seront utiles, qu’on se le dise… Attention ! Le côté Sud du rocher est situé dans la propriété privée d’un riverain et donc interdit d’accès
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et à l’escalade. Comme dirait Laspalès « Y’en a qu’ont essayé, ils ont eu des problèmes ». Intérêt : 2 étoiles et demi (voir ci-dessous la signification des « étoiles ») Accès : privé, géré par l’UBS.
Gravir une dalle fracturée sans utiliser l’arête, sortir juste à droite du panneau UBS. Commentaires : « Secteur à l’ombre jusque 16 heures. Jolie voie trop courte. Il y a même un « invers », on se croirait dans une grande classique » (relais sur l’arbre) –
Equipement Broches, quelques coinceurs peuvent êtres utiles, notamment pour les relais. Et, comme toujours, les mêmes rengaines, l’ancrage aurait dû se trouver un peu plus bas, un peu plus haut, un peu plus à droite, un peu plus à gauche, il manque une broche, c’est exposé, patati et patata… De droite à gauche 1. Nove c Più : un ressaut en 4, solo ou coinceurs, J-C Vittoz – juin 2006 Démarrer au point le plus bas du rocher, suivre le côté gauche de l’arête, elle est truffée de fissures et de trous. La voie la plus facile d’Ham, mais aussi la plus longue 25 mètres, youppie ! Commentaire : ambiance montagne assurée – Tcherry 2. La Boisson de Mai : 4c, J-C Vittoz – juin 2006 Variante de Nove c Più, trois mètres à gauche du départ initial, passer un mini dièdre pour se rétablir sur l’arête. Un grand merci à Yves pour son Maitrank maison, quel cru cette année 2006, un véritable nectar des dieux. 3.
Li Varappeux : 5a, J-C Vittoz – juin 2006
Rocher d’Ham –
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© Jean-Claude Vittoz
X. Bonjean. « Court, mais jolis mouvements et petites prises » – Tcherry. 4. La Fable d’un Trio Chimérique : 6a+, J-C Vittoz – juin 2006 A droite de Cris Inutiles, s’élever en tirant légèrement à droite. Commentaire : « Très joli. Premier clou engagé juste comme il faut… belle voie courte ! » – X. Bonjean
13. Les Indissociables : 5a, J-L Putz, J-C Vittoz – novembre 94 Toujours ensembles, ou presque. 14. Tout Feu tout Femme : 5a, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 97 15. Oufti ! : 5c, J-L Putz, J-C Vittoz Sueurs froides à l’ouverture.
5. Cris inutiles : 6c+, P. Lanners Splendide escalade, technique et rusée. Commentaires : « Une petite perle » – M. Walraet. « Superbe voie bloc ! » – Xunil
16. Chromosomes XY : 5c, départ direct 6a, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 97 Commentaire : « Zeer mooie route/Très belle voie » – Luc E.K.
6. Nin pô nos Ôtes : 7a, J-C Vittoz – Août 98, P. Lanners en libre. Escalade à doigts. Une bonne lecture est de rigueur. Commentaire : « Très difficile à vue, mouvements aléatoires. Très joli » – M. Walraet
17. L’Ultra Courte : 5c, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 97 Elle rejoint le relais des traversées.
7. La Souche : 4, J-L Putz, J-C Vittoz – juin 96 Un dièdre en forme d’arc, puis un ressaut vertical, très joli. Commentaire : « Que du bonheur ! » – Xunil
19. Les Courtes : 4/5, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 98 Il s’agit de 7 petites voies, la difficulté variant du 4 au 5.
8. Degré 4 : 4c, J-L Putz, J-C Vittoz – juin 96 Belle dalle, démarrer à l’aplomb de la première broche et sans poser le pied sur le dièdre de la Souche. 9. Les Vieilles Godasses : 4 b, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 93 Un beau petit dièdre. 10. Sunshine : 5a, M. Dethier, J-C Vittoz – mai 93 Première voie ouverte, sur un beau rayon de soleil. Commentaire : « Très beau » – Xunil 11. L’Edoniste : 5b, J-C Vittoz – mai 95 Seul, mais avec l’envie de grimper. 12. L’Inopinée : 5a, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 97 C’était pas prévu, une des plus belles. Commentaires : « Très joli ! » – Tcherry. « En un seul mot : superbe !!! » – Alexstru
18. Jeux de Mains Jeux de Vilains : 5a, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 98
20. Les Traversées : 5/5c, J-L Putz, J-C Vittoz – mai 97 A : Inférieure, au départ de la Souche 5c B : Supérieure 5, un passage engagé et expo. Le Promeneur des Awirs : c’est le sentier qui suit le fil de l’arête. LE CLASSEMENT DES SITES PAR ETOILES Sur le forum http://infosescalade.forumup.be/, les sites sont évalués en leur attribuant des étoiles, et ce, de 0 à 5 avec la fraction « demi ». Ces classements n’ont rien d’absolu, ils existent uniquement pour renseigner le grimpeur de ce qu’il pourra espérer découvrir en visitant les lieux. L’intérêt des sites est octroyé selon plusieurs critères comme : la hauteur, le nombre de voies, l’ensemble des difficultés, la qualité du rocher et de l’équipement, le type et la variété des voies (dalles, fissures, dièdres, surplombs, toits). 5 étoiles sont attribuées aux sites d’intérêts exceptionnels par le nombre et la variété des voies, on peut y grimper pendant plusieurs semaines dans son répertoire de difficulté. Exemple : seul, Freÿr obtient 5 étoiles, suivi de Marche-les-Dames et Beez : 4 étoiles et demie. Viennent ensuite, les rochers de Dave – Néviau, de Sy-Ferrières, de Mozet, du Paradou et d’Hotton, avec 4 étoiles. 4 étoiles : sites importants offrant une diversité de voies permettant de grimper plusieurs jours dans son répertoire de difficulté. 3 étoiles : sites d’intérêt régional permettant de grimper une journée à plus dans un beau choix d’itinéraires. 2 étoiles : sites d’intérêt local au nombre de voies peu élevé. 1 étoile : massif vierge ou au nombre de voies très limité, peu fréquenté et à l’équipement aléatoire. Il vous faudra sans nul doute faire du nettoyage avant de grimper. ½ étoile à 0 étoile : site particulier ou de peu d’intérêt pour l’escalade.
La Roche aux Faucons vue de la Butte de Ham –
© Jean-Claude Vittoz
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Bibliographie Itinéraires d’escalades n°2, J-L Putz et J-C Vittoz – 1999
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Karibu Kenya Climbing
Christian Font aine
Déjà 3 ans depuis mon dernier séjour au Kenya… Par où commencer ? Premières « secondes impressions » ? Pas de big changements, à première vue : Nairobi, toujours aussi encombrée par un trafic sauvage, klaxons, accidents, files serrées, feux de signalisation qui sont là pour la déco, piétons et motos qui se faufilent partout entre les voitures. A défaut de partenaire qui m’accompagne de Belgique, c’est par le Mountain Club of Kenya (MCK pour les intimes) et par la nouvelle salle d’escalade « Blue Sky » de Nairobi que je ferai la connaissance de grimpeurs locaux. Il y a peu de grimpeurs kenyans, la plupart étant des expats vivant dans des quartiers riches et peu enclins à se bouger pour un « petit Belge » débarquant à pouf au Kenya. Avec John, qui sera le partenaire de toutes les aventures, j’aurai l’occasion de rencontrer le « true Kenya ». Et avec Sam, permanent à la salle d’escalade de Blue sky, j’aurai heureusement l’occasion de grimper en salle ainsi qu’à Lukenya (secteurs Nemesis et Cemetery wall), une falaise située à 45 km au Sud de Nairobi. Le problème principal étant de trouver des grimpeurs avec bagnole (4X4 de préférence), car se déplacer en transports collectifs jusqu’aux falaises relève de l’exploit. Difficulté non négligeable, sans être parano, pour un « Mzungu » (un blanc) voyageant seul, c’est la sécurité. Les guides touristiques conseillent d’éviter de se déplacer le soir ou dans certains quartiers, seul. Donc, grosse restriction horaire, il faut soit se déplacer uniquement le jour, soit se déplacer en taxi, ce qui augmente exagérément le coût du trajet, ou alors se faire raccompagner le soir jusqu’à l’hôtel. Malgré ces contraintes, avec une bonne dose de détermination, il est possible de se déplacer de manière relativement autonome : les « Matatus », sont des minibus bondés (12 à 18 personnes) qui permettent d’aller à peu près partout à bon marché. Un truc facile au moins, c’est que tout le monde parle anglais et que demander son chemin n’est pas un problème (sauf celui de choisir son interlocuteur avec précaution, autant que possible quelqu’un qui se contentera de donner le renseignement demandé, plutôt que de prétendre vous prendre en charge et d’alléger votre bourse d’un max de shillings par la même occasion). Heureusement pour moi, grimper avec John m’évitera pas mal de ces désagréments, puisqu’étant du coin, pas la peine de marchander les prix des billets…Nous passerons 5 jours dans le parc naturel du Mont Kenya, avec 2 sommets en vue : la Pointe « John » (4 885 m), que j’avais déjà gravie il y a 3 ans avec mon ami C. Manahl par l’arête Sud-Ouest ; et la Pointe « Nelion » (5 188 m), par la voie normale. Autre big avantage, John a travaillé dans le « Ranger rescue team » du KWS (Kenyan Wildlife Service), il y a quelques années, et est connu de tout le monde dans le
Mont Kenya, voie normale Nelion et Austrian Hut – parc. On partagera de super moments avec les Rangers du parc. John avait quand même engagé un porteur pour nous 2, car passer 5 jours en autonomie totale n’est pas envisageable à cette altitude. Après les étapes de marche obligées entre l’entrée du parc (vers 2 000 m), Met station (à 3 040 m) et Mackinder’s camp (à 4 100 m), on fera la Pointe « John » facilement par une belle journée ensoleillée. La suite sera plus difficile. Monter après la Pointe « John » au refuge Austrian Hut à 4 700 m ne s’est pas révélé être une bonne option. John aura un début de mal d’altitude en arrivant au refuge (migraine, manque d’appétit), et moi je passerai une mauvaise nuit sans beaucoup de sommeil. Le lendemain matin, le temps est relativement mauvais : il a neigé une partie de la nuit, la paroi est légèrement plâtrée, et donc impossible de commencer notre ascension vers 6 h 00, comme prévu. De toute façon, vu notre état, on doit encore se reposer. Vers 9 h 00 enfin, la forme est de retour, autant pour John que pour moi. On décide de prendre un bon déjeuner, d’attaquer la paroi et de grimper au moins jusqu’où l’horaire le rendra possible. Départ vers 10 h 30 du refuge, crampons nécessaires pour traverser une partie du glacier « Lewis » et nous voilà vers 11 h 30, comme des touristes, au point de départ de la voie. On fera avec un bon chrono (4 h 30), les 400 premiers mètres de l’ascension, en chausson, (avec dans le sac les grosses vestes, duvets, mouffles, pour le cas où le temps viendrait à changer, ce qui est fort commun sur le Mont Kenya). Vers 16 h 00, une longueur après le passage clé de la voie, la « variante de Graaf », on rencontre une cordée de 2 Suisses conduite par un guide de montagne allemand. Il nous déconseille de continuer, vu notre horaire tardif…D’ailleurs, John est du même avis, il
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© C. Fontaine
est bien crevé et il est plus sage de rebrousser chemin, même à 100 m du sommet. On entame la descente en rappel et cette rencontre avec la cordée de Tómas nous aidera à trouver sans problème les rappels de descente : 2 h 30 quand même ! Vers 19 h 00, à la tombée de la nuit, on est au pied de la voie, encore la traversée du glacier à la frontale et nous voilà de retour au refuge. John a encore le courage de refaire son sac et de descendre avec Ezequiel, le porteur, jusqu’au Ranger camp de Mackinder’s. Moi, je suis trop crevé, ce sera dodo une 2e nuit à Austrian Hut. Le lendemain matin, je les rejoins, avec l’aide d’Ezequiel, qui remontera une partie du chemin à ma rencontre pour porter mon sac ! Reste à descendre les 15 km de Mackinder’s jusqu’au taxi qui nous ramènera à Naro Moru. Ahsante (merci) John pour cette belle expérience. Le sommet aurait bien sûr été un plus, mais la convivialité des rencontres est déjà un cadeau des plus extraordinaires. Dire que le 8 février 2009, le grimpeur allemand Felix Berg avait grimpé ce sommet (Nelion) en 56 min (solo)… Faudra revenir si on veut faire mieux ou aussi bien que le record précédant (cordée de 2) détenu par Alex Fiksman en 2 h 45. Retour ensuite dans la région de Nairobi, pour d’autres expériences de grimpe : du trad semi-équipé à Lukenya (Cemetery Wall) avec Sam et Michele, du bloc à Sagana dans un site enchanteur le long de la rivière Tana et la cascade de « Mission Falls », encore de la grimpe trad sur les falaises basaltiques de « Hell’s Gate », probablement la falaise la plus connue du Kenya, car outre le cadre enchanteur du parc naturel (on grimpe au milieu des girafes, zèbres, antilopes, phacochères, buffles…), il s’agit aussi d’une « falaise école », où les relais sont équipés.
Quelques conseils si vous voulez venir grimper au Kenya : Vous trouverez dans la littérature (en particulier dans les articles d’Alex Fiksman publiés dans l’American Alpine Journal, un des grimpeurs qui comptent au Kenya, et avec qui j’avais pu grimper en 2012) une description exotique et plutôt exagérément idéalisée des possibilités de grimpe. Il y a en théorie de nombreux sites d’escalade et d’énormes possibilités de découvertes et d’ouvertures.
KWS rescue Hut et l’équipe des rangers du parc, au centre : John Mwaura Githae et Ezequiel, notre porteur, Mackinder’s camp 4 300 m ; en arrière-plan à droite : la Pointe John – © C. Fontaine Mais dans la réalité, seuls des grimpeurs locaux, pourront à un tarif abordable, se payer les droits d’entrée des parcs et résoudre les problèmes de logistique pour accéder aux falaises. En réalité, si vous n’avez pas une bourse bien remplie de shillings, et si vous ne venez pas accompagné d’un partenaire, il vous sera très difficile de grimper. Depuis quelques temps, le site Facebook du Mountain Club of Kenya, est devenu un site aussi « secret » que la CIA. Alors qu’auparavant, il était possible, via le site Internet du MCK et son forum, d’entrer en contact avec des grimpeurs locaux, cela est désormais terminé (le site n’existe plus que comme archive et n’est plus actif). Le site de la salle d’escalade « Blue sky », existe bien, mais si vous n’avez pas l’intention de payer des cours ou des sorties falaises en shillings sonnants et trébuchants, pas la peine d’espérer une réponse de la salle. Il y a des tarifs d’entrée aux parcs naturels différents pour les Kenyans, les « résidents », et les touristes (non résidents). A titre d’exemple, un jour (24 h) dans le parc naturel du Mont Kenya vous coûtera 500 shillings (soit ± 5,00 € pour un Kenyan), 900 shillings (étranger résident), ou 65 US$ si vous êtes touriste. Inutile de dire qu’à ce tarif, à moins d’être riche comme Crésus, vous n’allez pas multiplier les jours à l’intérieur du parc. Comme la plupart des falaises sont localisées à l’intérieur des parcs nationaux, le calcul est vite fait !
Pointe John, 4 885 m, John Mwaura Githae –
Je n’ai pas trouvé au Kenya d’initiative de développement semblable à celle de Taghia (Maroc), par exemple, qui a permis en quelques années l’affluence de grimpeurs du monde entier : accès relativement facile (une journée d’avion et de transport local), accueil démocra© C. Fontaine
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Tarifs prohibitifs, accès difficiles, politique du MCK restrictive en ce qui concerne les nouvelles ouvertures et les équipements (on sait que les British aiment mieux le trad que le spité), nombre réduit des grimpeurs locaux (qui sont souvent des expats de passage), absence d’accueil des touristes grimpeurs, sont autant de facteurs qui ne vont pas dans le sens d’un développement de l’escalade au Kenya. Un espoir subsiste dans la formation des grimpeurs Kényans, les seuls à pouvoir, in fine, percevoir l’importance de leur sport, en dehors de cette gestion encore assurée à l’heure actuelle par les « Mzungus ». Que cela ne vous empêche pas d’aller faire un tour làbas. Le pays est en effet enchanteur et si vous parvenez à éviter le piège du pigeon-payeur, aucun doute là-dessus, vous aurez malgré tout des expériences fabuleuses. Karibu Kenya !
Bibliographie Mount Kenya map & guide, A.L. Wielochowski, EWP 2007 Alex Fiksman, « Kenya’s rocks », American Alpine Journal 2005 – vol 47-79, p. 128 Alex Fiksman, « Hell’s Gates », American Alpine Journal 2005 – vol 47-79, p. 142 Alex Fiksman, « Ololokwe, south face, Mirage », American Alpine Journal 2015, vol 57- 89. Pour le site de Bloc : Rapids Camp Sagana : http://www.raftinginkenya.com/ Pour la salle d’escalade à Nairobi et Naivasha : http://www.blueskykenya.org/
Lukenya-Nemesis wall, Sam Mwangi – © C. Fontaine
Pour connaître des grimpeurs kenyan ou avoir un encadrement sur place : http://www.idyllicmistleyhouse.com/ (demander John Mwaura Githae)
tique et de qualité (nourriture, logement et convivialité) et voies d’escalade de grande qualité et d’accès rapide.
Pour les topos et autres infos : http://www.mck.or.ke/ Mountain Club of Kenya.
Rien de tout cela au Kenya : les transports du coin (bus, matatus) sont à peu près incompréhensibles et dangereux pour les Européens (non accompagnés) et les taxis sont hors de prix (± 15-20,00 € pour une quinzaine km). Les accès aux falaises sont inabordables pour le grimpeur moyen (voir tarifs d’entrée des parcs nationaux) et il n’y a aucun logement de qualité à proximité (tarifs exorbitants pour un service basique). Le camping reste une solution abordable, mais il ne faut pas sous-estimer les risques d’un « camping sauvage », car il y a souvent de la faune tout aussi « sauvage » à proximité.
Pour un site de partage et d’infos : https://climbing.ilooove.it/stories/ (le même article en version anglaise)
En résumé, à moins d’être du coin ou de vous faire aider d’un grimpeur du coin, vous serez plus souvent à la piscine, que sur les rochers… En 2005, dans un article intitulé « Kenya’s rocks », Alex Fiksman décrivait le Kenya comme un pays aux « superbes possibilités pour de nouvelles ouvertures » et « en attente d’une nouvelle génération de grimpeurs ». Dix ans plus tard, je serais tenté de lui demander un bilan : qu’est-ce qui a réellement été fait au Kenya pour encourager cette « new generation » à multiplier les ouvertures et à les faire partager à la communauté mondiale ?
Sagana rapids camp, site de blocs –
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© C. Fontaine
ST CHRISTOPHE EN OISANS LA BERARDE
CRÉDIT PHOTO : FRÉDÉRIC CHEVAILLOT PHOTOGRAPHE
RINS. É AU COEUR DES ÉC ÉG OT PR RE TU NA UN ESPACE DE
RANDONNÉE TOUS NIVEAUX / TOUR GOURMAND ET TOUR DE LA BÉRARDE / VIA-FERRATA RAND A-FERRATA / ESCA ESCALADE / EAUX-VIVES (RAFTING-HYDROSPEED) / RANDONNÉE GLACIAIRE / ALPINISME / HÔTELS / GÎTES D’ÉTAPES D ÉTAPES / CAMPING / REFUGES...
Documentation complète sur demande: TÉL: 04 76 80 50 01
WEB: W W W.BER ARDE.COM
MAIL: INFOS@BER ARDE.COM
FALAISES
Dourbes Antoine Hanotier
Je suis allé la première fois au site d’escalade de Dourbes fin 2012. Je ne grimpais plus depuis plusieurs années et avais décidé de m’y remettre… Le site n’est pas très grand et ne rivalisera jamais avec certains sites majeurs de la vallée de la Meuse. Cependant, l’ambiance qui y règne en cette fin d’après-midi d’automne est délicieuse. Le rocher est doux et le ciel est limpide. J’ai dû suivre la rive gauche du Viroin sur quelques centaines de mètres en passant sous les vieilles ruines du château féodal de Hauteroche. Je n’aperçois pas d’emblée le petit massif camouflé sous les chênes et les charmes. C’est en me retournant, une fois arrivé à l’entrée d’une prairie à peine humide et bordée de haies basse, que j’aperçois ce bel éperon presque caché sous les ronces et les lierres. Une ancienne croix en bois fissurée par le temps le surmonte. Les voies sont alors mal équipées. Parfois des « golos » et des « plaquettes maisons » indiquent que les anciens sont venus ici profiter de ce beau calcaire solide et compact. D’autres lignes oubliées de 10 à 15 m de hauteur révèlent un, parfois deux pitons tordus sous les puissants coups de marteaux preuves que le rocher est solide !
relais, renforcer ou supprimer l’ancien équipement. Un nettoyage général aura lieu sans cependant rendre le site stérile de toutes fl ores propres aux rochers calcaires. En ce début 2016, 40 nouvelles voies de 3a à 6c ont été équipées. Les plus hautes font 16 m de hauteur et un relai chaîné avec maillon de 12 mm les domine. J’en ai tracé le topo cet hiver. Il est maintenant disponible sur le site Internet du CAB. Ce site enchanteur, je vous invite à le découvrir au printemps lorsque des centaines de jonquilles des sous-bois vous accueilleront au sommet de ces modestes rochers. En été, la fréquentation par les nombreux camps scouts installés dans la vallée fait qu’il sera quasi impossible d’y grimper. Par contre, vous pourrez toujours admirer les petites orchidées sauvages qui se camouflent dans les environs. Personnellement, j’ai une préférence pour l’arrière-saison lorsque les arbres transforment leurs frondaisons en un splendide jaune orange. Le ciel bleu se laissant seulement déchirer par le sifflement lointain du train à vapeur. Et que les eaux scintillantes du Viroin vous donneront envie d’y tremper les pieds…
Une fois les chaussons posés sur le caillou, il y a de tout : des fissures, des trous francs, des écailles des réglettes, etc. On y grimpe à l’ombre, presque sous la couronne de grands hêtres. Parfois, il fallait écarter d’un geste rapide quelques longues ronces à la recherche d’une prise moussue. Au loin, dans la vallée voisine, j’entends le sifflet du train à vapeur qui relie Mariembourg à Treignes, là où le massif des Ardennes françaises s’amorce. En quittant cet endroit, comme j’en connais peu en Belgique, je savais que je viendrais y grimper à nouveau. Et les années suivantes l’ont confirmé. Il faudra cependant attendre une sortie du mois d’août 2014 en compagnie de quelques membres du GRAAL (Groupe de Rééquipement et d’Aménagement Alpin de Landelies) pour que naisse l’idée d’aménager le site. A l’origine, le projet est d’en faire un site école/plaisir comme il en existe encore trop peu chez nous. C’est vrai que le massif et ses abords s’y prêtent bien. Une fois le projet lancé dès début 2015, il faudra une année de travail pour brocher, équiper, placer des
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CAHIER DÉTACHABLE
FALAISES
brugghe Eric Van Crom
G C n e E M F F t e O P L
s Sucettes de Borne contre la REGUL du site de ES de Si, toi aussi, tu es né(e) en Terre Barbare, que ton horizon est lisse comme peau de fesse, que ton tempérament est plutôt posé et réfléchi, mais que ton humour te permet de sortir de tes gongs pour un « ja », pour un « non », et que tu demandes du pain français Herve sirop de Lège au Paki du coin, alors ce titre ne te dira rien. Ce jargon est réservé aux initiés, nos voisins d’en bas, ceux qui savent et qui le disent, ceux qui (…)
PDG de la BFJJ
Permets-moi d’arrêter cette description de peur de vider mon stylobille avant même d’arriver au fond du sujet : « La Ligue des Protecteurs des Oiseaux et la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade en conseil de guerre pour la régularisation du site d’escalade sportive des Sucettes de Borne ». Borne est un village caché en fond de vallée, au NordEst de la Drôme, en lisière du Vercors, au niveau de Châtillon-en-Diois, dans la prolongation des fameuses Gorges du Gats. Ses habitants y produisent du fromage, y tiennent un gîte/refuge associatif, La Tour de Borne, y construisent des yourtes et ont commencé à équiper il y a 30 ans de remarquables excroissances calcaires appelées « Les Sucettes de Borne ». Elles sont une trentaine, la plus grande fait 100 mètres, la plus petite 15 mètres. Plantées en fond de vallée, ces lames ont une épaisseur qui varie de 1 à 4 mètres. Evoluer sur l’arête de la Tête de Lion à Freÿr laisse, de loin, imaginer le tranchant de ces aiguilles de Borne.
La Grande Sucette, 100 mètres d’escalade
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La Grande Sucette, face N
Dans un souci de développement du sport, d’accessibilité pour tous et de collaboration internationale, le CAB offre, en 2015, 50 broches aux BFJJ, équipeurs belges, qui reprennent contact avec les premiers ouvreurs du village, obtiennent l’autorisation de la mairie pour l’exploitation du site à condition d’une décharge de responsabilité de la susdite. Reste à la BFJJ (équipeurs des Belles Fesses à Jo Jo) de concilier fédération d’escalade (FFME) et la ligue des ornithodingues (LPO). Réunion des 2 parties faite en la demeure du conciliateur Joël au village des Tatins, et pour accompagner la Tarte, une tisane aux plantes dites médicinales.
Vue du R3 sur la face N
à la grange et à la gestion du gîte ou François père du 5e à la Yourte. Tous mes remerciements à Joe Dewez (CAB), Philippe Saury (FFME), Léopold Colibri (LPO), Joël Mazalaigues (Maire de Glandage), et Joël Godfroid (BFJJ). Votre serviteur, pour A lonely Planet copyright, Eric Van Crombrugghe.
Résultat : un maximum de 100 voies pourra voir le jour, 2 000 points d’ancrages gracieusement fournis, accompagnement technique et humain par la FFME. De son côté la LPO, sourire béat, guette les traces toujours nulles du Grand-Duc. A Borne, les villageois, s’ils n’étaient pas auparavant complètement conquis, se forment dès aujourd’hui au peignage des falaises et à leur équipement. Rien ne pourrait aller mieux dans cette lointaine banlieue… Jusqu’au jour où tu es venu t’en mêler pour goûter aux fromages et aux sucettes de ce village de Borne à mille bornes de ton caillou mosan. 40 voies de 1 à 4 longueurs, du 4 b au 7 c, des dalles, des toits, des dévers, une marche d’approche de 1 à 5 minutes. Vous n’avez pas encore envoyé votre démission à votre employeur ? Réservez dès maintenant votre place au gîte de la Tour de Borne latourborne@sfr.fr. Plus d’infos ? Demandez Philippe à l’école du village, Frank
Les 3es Sucettes équipées aux normes UIAA-FFME-LPO-BFJJ
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FALAISES
brugghe Eric Van Crom
Pietro de la Luna d’abattre aujourd’hui ce Titan d’« Oeil d’Oedipe », haut de 5 longueurs en 6, 6 C+, 6 C, 6 B, et enfin 6 C A0 (7 B), si tu vois ce que je veux dire… Et encore, je ne te traduis pas, ici, l’engagement. On est en décembre, crème solaire obligatoire. C’est dur, c’est beau, c’est élégant. On m’avait bien parlé d’Ouvreurs de talent, mais il ne faut pas le nier, on a sous les doigts le plus beau calcaire du monde. On arrive au sommet, enveloppés par les brumes d’un climat ému, et on choisit à la limite du hasard une ligne de rappel sur un relais qui chante « Chegevarra » sous le marteau. Commence alors une longue litanie, un opéra tauromachique ; gobés par le brouillard, on s’accroche aux derniers sens qu’il nous reste… La gravité. Rien ne sert d’uriner, c’est une autre sorte d’avalanche qui nous tient figés, la seule sortie : cette ligne rose qui disparaît dans le jour blanc. C’est à mon tour de glisser sur la corde. Je me sens descendre dans les couloirs du vaisseau de « 2001, Odyssée de l’Espace ». Je balance. La paroi s’éloigne de plus en plus. Mes pieds ne touchent plus la roche. C’est alors que mon esprit s’accroche à des images : une balançoire, des cris d’enfants, une cour d’école. Je balance. Puis je pense à Alain, celui des Pôles, celui de l’habitat passif et
Pierre Preumont et ses bons vieux alliages « Au clair de la lune, mon ami Pierrot, prête-moi ta plume pour écrire un mot ». C’est comme avec Barbara et son Aigle Noir, il y a tellement de sens cachés que cela nous émoustille les sens et qu’on se retrouve sans dessus dessous. « Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu » Oui… Au sens figuré, la frontale au front, comme une étoile dans la nuit pour guider le bâton de berger, je t’écris ce conte, un conte de grimpeur pour grimpeur, on se met en osmose, un équilibre de rêve, l’assureur assuré, la situation win-win. Assieds-toi bien, redresse le dos. Cela se passe au pays du taureau, sur sa côte Est. La température y est douce en hiver, l’urbanisation y est à son point culminant, la mer y lèche une côte pleine de flèches qui tirent vers le ciel, on y croise une forte population de cheveux blancs, et j’en suis. Quand tu t’élèves au-dessus de Finestrat, tu arrives aux portes de la pyramide du Puig Campana, joyau archégéologique espagnol. C’est une face de 450 m qui fut élevée par les géants d’avant notre ère, il paraît que ça se grimpe. Après 20 minutes de marche d’approche, tu accèdes à la photo de couverture. Un beau mur de 120 m, légèrement déversant, coupé de dièdres, rongé par des grottes. Ça sent le Belge, sûrement cette broche au scellement chimique qui suinte ça et là. Le projet est
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Puig Campana, vue sur les 2 longueurs de Black Snake 7 b, du centre
Ancrage artisanal au Ponoch durable, je pense à lui qui me parlait au volant de son 4x4, de statistiques en expé. Me dévoilant la règle des 10 %. Qu’il s’agisse de matériel : 10 % de perte. Qu’il s’agisse de membres humains : 10 % de perte. Qu’il s’agisse de l’amitié, il faut toujours compter avec ces 10 %. Et je balance. Dans la purée, je balance. Alors je pense à ce que j’ai perdu : un crampon en face Nord de la Meije, un reverso en rappel dans Clair de Lune au Fournel, un stick avec Marie-Cécile. Je pense aussi à mon ami Olivier… C’était en remontant le glacier Noir, juste avant le col de la Temple, il s’est assis au creux d’un rocher, c’était en plein été, il ne s’est jamais réveillé. Je vois encore cette balançoire, les pieds de l’enfant qui frôlent l’herbe, les cris de joies, il lâche les mains, et…« Accroche-toi ! » C’est Pierre qui m’empoigne pour me coller à la paroi. Je suis au relais. Il me dit qu’il a perdu une de ses 10 dégaines. On aura notre quota pour cette expé. Il repart pour un nouveau rappel, disparaît dans le coton. Alors se rappellent à mon souvenir les mots de cet autre héros : « Gagner ou Perdre ? » Gros sujet d’infinis déve-
Eric tente de libérer la dernière longueur dans l’Oeil d’Oedipe
Sortie de la 1re longueur en 7 b dans l’Oeil d’Oedipe, Puig Campana loppements philosophiques celui-là, mais comme je n’ai que le temps d’un rappel pour te le confier, j’essaie d’être court : Dis-tu « gagner du poids » ou « perdre du lest » ? Distu « gagner sa vie » ou « perdre son temps » ? Dis-tu « gagner sur le jour » ou « perdre sur la nuit » ? Dis-tu « perdre la vie » ou « gagner la mort » ? C’est très simple, il y a la Force, puis son côté Obscur. Si tu peux, choisis ton camp, Jedi ! Jeudi. Hier, on descendait la face Ouest du Puig Campana en 4 rappels improvisés sur une ligne choisie en un hasard domestiqué, on laissait sur place les cordes en délimitant 4 longueurs de choix. Voici que ce soir, ici, sur le Puig, non loin de la Cantina du village de Finestrat, on peut trouver une nouvelle voie pour grimpeurs engagés politiquement, en scellement biodégradable, ouvert à la moule frite en moulinette, équipé à l’espagnol, c’est : « Pietro de la Luna », en 6 C, 6 C A0(7a), 6 B+, 6 B+, juste à gauche de la scandaleuse destinée de l’« Oeil d’Oedipe ».
Puig Campana, face S
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FALAISES
he Sébastien Bert
? r ÿ e r F à t je o r p n U 1
Non mer ci !
formule magique, je me répète mes consignes établies à l’avance : « bassin à droite », « arque », « drapeau du gauche », « COMBAT ».1 Avec une facilité déconcertante, je parviens à faire ce changement de pied, sur lequel j’ai tant de fois échoué. Plus qu’un mouv’ plus facile : la victoire est proche ! Pourtant, comme dans un film au ralenti, je sens mon index gauche sortir de la prise et mon tronc s’éloigner de la face. Un râle de désespoir s’échappe de mon être alors que la force gravitationnelle2 redouble de hargne et m’emporte vers la Meuse qui reflète les derniers halos du soleil couchant. Contrairement à mon cri de rage qui résonne dans tout le massif, la chute ne dure pas longtemps. GAME OVER. Comme on se réveille d’un lendemain de veille, je me sens penaud et je peine à mettre de l’ordre dans mes pensées, ce qu’il vient de se passer est flou dans ma tête. Je ne sais déjà plus pourquoi je me retrouve à pendouiller au bout de la corde alors que tout allait si bien. Une chose est sure : l’Al Lègne3, une fois de plus, ne s’est pas montrée clémente. Je n’ai pas d’excuse pour expliquer mon échec, si ce n’est qu’à Freÿr rien n’est jamais acquis trop vite. Ni mal d’ailleurs, et comme le dit l’adage « bien mal acquis ne profite jamais », à Freÿr on ne peut qu’en profiter. Alors, je regarde mon index dont la première phalange est séparée en deux par une belle morsure, profonde comme une tranchée. Le calcaire freÿrien m’aura encore dicté sa loi ainsi que le nombre d’essais de ma journée. Il n’y a plus qu’à remonter au camp de base (= Colébi) où les frites coulent déjà à flot. De mon expérience, la réussite est possible à Freÿr uniquement lorsqu’on sait qu’on est capable de le faire, mais qu’on commence à douter sur le fait qu’on va le faire. Le 13 mars dernier, j’ai enfin clippé le relais de « Razorblade4 » après 1 an et demi de travail, une vingtaine de chutes au dernier mouvement et un beau combat mental. Après l’euphorie et la joie de l’enchaînement, j’ai vite ressenti une terrible sensation de manque qui, je croyais, ne serait jamais comblée. Puis, j’ai ouvert le topo, regardé en l’air et retrouvé la paix : j’avais repéré un nouveau projet. Un projet à Freÿr ? ! ? Plus jamais ! Enfin… Jusqu’au prochain projet… En dépit de la douleur, j’arme la prise de toutes mes forces. Je sens la lame s’enfoncer au plus profond de la pulpe de mes doigts : parfait ! Mon pied est haut placé, au millimètre près. Mon corps est si proche de la paroi que je peux sentir sur ma joue la chaleur qui émane de la roche. Je sais ce qu’il me reste à faire : cela fait des jours que je répète la séquence dans ma tête. Tout est parfaitement calibré et aucun détail n’a été laissé au hasard. Je le sais, cette fois c’est la bonne, cette vérité s’offre à moi comme une évidence. Comme on énonce une
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Freÿr : Epicentre de l’univers Force gravitationnelle = M x g où M = masse du grimpeur + masse de son accoutrement (chaussons, baudrier, dégaine, corde, slip ultraléger, collant vintage, piercing, …) + masse de la galette de maïs ingéré avant le départ ; g = accélération gravitationnelle qui équivaut à 9,81 m.s-2 (partout sur terre) ou 13,3m.s-2 (à Freÿr) Al Lègne : Epicentre de Freÿr Razorblade : 2e 8c de Freÿr enchaînée par Nicolas Favresse, il y 12 ans
Les 10 commandements de l’enchaînement à Freÿr : (Attention : il s’agit bien entendu ici d’une liste non exhaustive à laquelle chacun pourra ajouter à sa guise ses propres commandements) I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII.
Humble et modeste tu resteras, Au rocher, tout ton amour tu offriras, Don de ta chair et de ton sang tu feras, Aucun détail, ne négliger tu devras, D’une « bac-finalite5 » tu souffriras, Maître de ton destin jamais tu ne seras, Même dans l’échec, heureux tu seras, Avec de la bière et des frites ton enchaînement tu fêteras, IX. Jusqu’à ton prochain enchaînement tu t’entraîneras, X. De douleur et de bonheur tu pleureras.
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Bac-finalite : inflammation du bac final. Atteint de cette pathologie, le grimpeur échouera sans relâche au dernier mouv’ de son projet.
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FORMATIONS
Formations Le CAB organise diverses formations dont celle de sauvetage en milieu vertical, intitulée Alpi-Secours. Voici les infos utiles pour la formation Alpi-Secours 2016 : • préparation au test probatoire : 3 dimanches du mois de septembre • test d’entrée : 2 octobre • cours de 9 jours : – les 8 et 23 octobre 2016 ; – les 6, 13, 26 et 27 novembre 2016 ; – les 4, 11 et 18 décembre 2016 • le recyclage 2016 se fera le 27 décembre 2016. Pour s’inscrire et pour tous renseignements, contacter Freddy Gonda : freddy.gonda65@gmail.com – 0495/26.31.09 – www.alpi-secours.org
OPINIONS
L a devinet te Dans le dernier numéro d’Ardennes et Alpes (p. 26), j’ai demandé si certains de nos membres savaient quelle est la course de niveau D qui, dans le massif du Mont-Blanc, a permis à ma cordée de monter en 8 heures du Plan de l’Aiguille à l’Aiguille du Midi (1 480 m de dénivellation). Vu le faible nombre de réponses, je me suis posé 2 questions.
Paul De Genst
Tout d’abord : suffisamment de nos membres lisent-tils Ardennes et Alpes pour justifier les frais d’édition ? Songer à renoncer à publier notre revue peut paraître une idée saugrenue et pourtant c’est ce qui s’est passé dans les années 70. Quelques années plus tard, lorsque le conseil d’administration du CAB décida de publier à nouveau une revue, j’ai proposé de reprendre l’ancien titre. Mon avis personnel est que nous devons avoir une revue, car une publication papier se conserve de nombreuses années alors que les supports informatiques sont éphémères. Ardennes et Alpes est aussi un bon moyen de faire connaître le CAB à l’étranger. Au total, j’y ai écrit plus de 50 articles. Ensuite, je me suis demandé si nos membres font encore de l’alpinisme véritable et si le nom de « Club Alpin Belge » se justifie toujours. Certes, l’escalade au plus
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haut niveau s’est fortement développée, que ce soit pour les compétitions ou en plein air, quelquefois dans des pays fort lointains. Nos randonneurs ont aussi étendu leurs activités et amélioré leurs performances. Côté expéditions, de magnifiques sommets ont été gravis, notamment dans l’Himalaya, par certains de nos membres, progressant souvent sur des cordes fixes installées par des Sherpas. Je suis plein d’admiration pour tous ces exploits, mais s’agit-t-il encore d’alpinisme au sens premier du terme ? Personnellement je suis partisan de conserver pour notre association le nom de Club Alpin Belge, dont je suis membre depuis 70 ans. Notre consœur, pour la partie néerlandophone du pays, plus jeune que le CAB, a, pour sa part, évité de se référer à l’alpinisme dans son appellation. C’est la « Klim en Bergsport Federatie », c’est-àdire la Fédération d’escalade et de sports de Montagne. Comme le CAB, il s’agit bien d’une fédération puisqu’elle regroupe 26 clubs dont certains issus du Belgische Alpen Club. Comme promis, voici la réponse à la devinette : il s’agit de la Face Nord du Col du Plan, suive de la montée à l’Aiguille du Midi par son arête N-E. A donné une réponse correcte : Jean Delin.
VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Remerciements Ces derniers mois ont été très bénéfiques pour la bibliothèque qui s’est enrichie de plusieurs livres et séries de revues. Monsieur Jacques Ciparisse a bien voulu céder une série de revues Paris-Chamonix, section de Paris du CAF, qui complète peu à peu la collection. Madame Lucienne Coenen a transmis un lot important de revues La Montagne et alpinisme, Montagnes Magazine, Alpi-rando et Vertical.
Monsieur Jean-Pierre Deman s’est dessaisi pour notre grande satisfaction d’un lot copieux de livres sur l’himalayisme, ainsi que d’anciennes revues de notre club et du Club Alpin Français. Nous remercions chaleureusement nos trois donateurs.
Alain Purnode
Il est particulièrement motivant de voir les collections de la bibliothèque s’étoffer grâce à la générosité des lecteurs d’Ardennes et Alpes.
Nouvelles acquisitions Paul De Genst offre deux revues ORIVASSIA de l’association des Alpinistes hellènes datant d’octobre 1959 et d’octobre 1966 qui relatent des courses qu’il a effectuées en compagnie de Jason Hadjidinas et de Catherine Guéca. Ces revues écrites en langue hellénique sont accompagnées d’une traduction en langue française et contiennent d’autres articles intéressants.
Alain Purnode
OP DE HOOGTE Koen Hauchecorne – Editions Kongor, 2016 Notre ami et membre Koen Hauchecorne remet le couvert en publiant un nouveau très bon livre en langue néerlandaise. L’approche des 10 meilleurs grimpeurs de l’histoire qu’il a sélectionnés est présentée de façon documentée et attractive. L’auteur profite aussi de cette circonstance pour combler une lacune en retraçant l’histoire de l’alpinisme dans la langue de Vondel, ce qui manquait jusqu’à présent. Nul doute que les lecteurs néerlandophones trouveront dans cet ouvrage bon nombre de références. L’ouvrage de 372 pages est enrichi d’une centaine de photographies que l’auteur a voulu les plus originales. Ce livre est disponible en versant 19,50 € (+ 4,00 € de frais d’envoi) sur le compte BE29 9730 5563 2564 des éditions Kongor. Vous pouvez aussi consulter le site www.kongor.be où vous trouverez un aperçu de la qualité de l’ouvrage.
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VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Alain Purnode
s e ir a m m o s s e d n io t c le Sé des revues
ALPES MAGAZINE n° 157 – février-mars 2016
LES ALPES (CAS) – février 2016 – Suggestions de courses :
– La Chartreuse ; la montagne au naturel pour skier – Rencontre avec Enak Gavaggio, héros des XGames et skieur cool
– Aliens en balade : à raquettes en haute montagne, au Piz Giuv
– Faces cachées des Aravis ; skis aux pieds, piolets en main
– Randonnées à skis dans la solitude du val Niemet
– Reportage à La Grave, où le village a été coupé ; adaptation des habitants à leur isolement
– Maya au Becca : skier au-dessus de Saint-Martin dans le val d’Hérens
– Vie secrète de nos montagnes en hiver
– Sécurité : la course idéale en un clic ? Planification de courses à l’aide d’un modèle numérique de terrain et du bulletin d’avalanches
– Le Piémont, entre Queyras et Turin ; le haut val Pellice
– Environnement : les bouquetins sous surveillance
– Le Val d’Ayas, en vallée d’Aoste ; au pied du Mont-Rose
– Histoire : le ski des Vikings ALPES MAGAZINE – hors-série – décembre 2015-janvier 2016 LES ALPES (CAS) – mars 2016
– Thème : l’esprit CHALETS ; un art de vie en montagne
– Suggestions de courses :
– Le chalet s’est imposé comme le type de maison le plus universel qui soit en montagne
– Courses à skis à l’extrémité orientale de la Suisse
– Rénovation d’une ferme du XVIIe dans le Beaufortin
– A raquettes dans le Simmental
– Architecture sans architectes en Vanoise ; la construction d’humbles chalets qui ont résisté au fil des siècles
– Course à la frontière du Rätikon oriental
– L’hôtel fantastique de Dromont ; patrimoine du XXe siècle à la station d’Avoriaz – Rencontre avec les corporations qui dessinent les Alpes ;
– Sécurité : – Bandes de recherche plus larges pour augmenter les chances de survie – Lumière sur les semi-automatiques : comparaison entre différents modèles
– Histoire d’une rénovation dans un hameau du GrandBornand, aux Aravis – Le Vorarlberg en Autriche, la montagne archi-vivante
– L’erreur vient de la tête : de la genèse d’une mauvaise décision
– Le village de Rossinière entre Gruyère et Oberland abrite deux pièces maîtresses de l’architecture alpine de Suisse
– Environnement : La montagne s’éboule au printemps : chute de pierres ; le rôle du climat – Gare à vos traces électroniques, montagnards connectés, vous êtes surveillés.
VERTICAL n° 57 – décembre-janvier-février 2016 – Népal ; en automne en Himalaya
LA MONTAGNE ET ALPINISME (CAF) – mars-avril-mai 2016
– Ski de pente raide
– Entretien avec Vincent Delebarre, alpiniste, trailer
– Brève histoire
– 32e Festival International du Film de Montagne à Autrans
– Heini Holzer : little big man
– Entretien avec Charlie Buffet à propos du nouveau livre « 100 Alpinistes » – Editions Guérin, 2015
– Récit d’un snowborder, made in Chamonix – Interview de Vivian Bruchez, Davide Capozzi, Hervé Dégonon
– Marche et santé : la révolution pédestre
– Tour d’horizon du ski de pente raide
– Michel Butor, le promeneur solitaire
– Balade au clair de lune à la face Sud du Fou, version 8b
– Tour de La Lauzière (Savoie)
– Himalaya : Gave Ding, première dans le Far-West népalais
– Escalade en Croatie
– Turkish on ice, en Anatolie
– Histoire : L’Aigle, un refuge phare
– Le Canyon hivernal, une activité méconnue
– Calanques : voie du Linceul – Sardaigne : Punta Cusidore 1 117 m
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VIE DE NOS ROCHERS
l a n r u D e d s e r u e h 2 1 s e L Edition 2016
A la suite du succès de l’édition 2015 (compte-rendu dans A&A 186, pages 42 et 43 et sur le site http://www.clubalpin.be/node/585), les 3 fédérations co-organisatrices du challenge (CAB, KBF et NKBV) ont décidé de renouveler l’expérience. Date et lieu : le samedi 10 septembre 2016 de 8 h 00 à 20 h 00, à DURNAL (carrière de Chansin) Challenge ludique sans esprit de compétition sinon contre soi-même, avec pour objectif de grimper en cordée et en 12 heures un maximum de voies pour atteindre au minimum 1 000 m d’escalade (objectif atteint par 14 cordées sur les 27 cordées participantes en 2015). Conditions : la cordée est autonome et composée de 2 grimpeurs/grimpeuses qui doivent tous les deux gravir les voies en tête ou en second de cordée (les rôles peuvent alterner au choix des grimpeurs). La descente s’effectue par la technique de la moulinette (pour un motif de sécurité, un mousqueton à fermeture automatique sera placé par les organisateurs à tous les relais pour permettre de descendre en moulinette sans devoir se décorder). Le second de cordée récupère les dégaines en grimpant. A l’issue du challenge, un verre de l’amitié sera offert aux participants et un BBQ sera organisé pour terminer la journée par un moment de rencontre cordiale.
Inscriptions : le nombre total de cordées participantes est limité à 30 cordées soit 10 du CAB, 10 du KBF et 10 du NKBV. Les inscriptions sont prises au sein de chaque fédération pour ses membres. Pour le CAB : inscriptions auprès de rochers@clubalpin.be à partir du 1er juillet 2016. L’inscription n’est enregistrée qu’à dater du paiement de la PAF de 36,00 € par cordée sur le compte BE43 0682 3368 0101 du CAB (avec, en communication : nom de la cordée et/ou du(des) participant(s) + mention : 12 h Durnal 2016). Après la 10e cordée selon l’ordre de la date de paiement de la PAF, les cordées suivantes seront gardées en réserve en cas de désistement. A la date du 1er septembre 2016, les places non occupées par une fédération seront ouvertes aux autres fédérations. En attendant la parution sur le site des détails de l’édition 2016, vous pouvez vous référer à l’organisation de l’édition 2015 disponible sur le lien http://www.clubalpin.be/node/567 N’hésitez pas, osez le challenge avec un équipier ou une équipière, l’important est de participer et de prendre son plaisir !
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Joe Dewez
ANNONCES DES CLUBS
Camp fédéral d’alpinisme 2016 Tu aimes la montagne, les sommets agissent sur toi tel un aimant, ton piolet et tes crampons s’impatientent, alors inscris-toi cet été au camp fédéral d’alpinisme ! Il aura lieu à la Bérarde, dans le massif des Écrins, du 10 au 23 juillet 2016. Ce massif encore bien préservé, offre une multitude de possibilités de courses en neige ou en rocher. Barre des Écrins, Meije, Pelvoux, Dibona, l’Ailefroide et les Bans ne sont que quelques exemples parmi bien d’autres possibilités. Les clubs Bruxelles-Brabant et Namur-Luxembourg sont les organisateurs de l’activité, mais elle est ouverte à tout membre du CAB. Conditions d’admission : 1 – Être capable d’évoluer en totale autonomie en haute montagne dans des courses en neige, glace et rocher de difficulté moyenne (minimum PD, PD+). 2 – Être membre du Club Alpin Belge, en ordre de cotisation. Un membre d’une association/fédération avec laquelle le CAB a des accords de réciprocité peut également demander à pouvoir participer. 3 – Avoir 18 ans minimum 4 – À l’inscription, fournir une liste de 10 courses réalisées en tête de cordée ou en réversible dans les différentes disciplines (neige et rocher). Une première évaluation du niveau des compétences du candidat sera effectuée sur base de cette liste. Les trois premiers jours seront encadrés par Quentin Delavignette, guide de haute montagne, et consacrés à l’évaluation des participants dans les différentes disciplines (neige, glace, rocher). Ces 3 journées sont obligatoires. Le choix des courses sera ensuite laissé à votre propre appréciation. Elles seront réalisées sans l’encadrement du guide, mais avec son accord. À cette fin, il sera très régulièrement présent sur place pour vous apporter ses conseils et suggestions.
Informations pratiques : Logement au choix des participants : camping, gîte « Le Chamois », hôtel… Nombre maximum de participants : 15 PAF : 299,00 € (certains clubs octroient une réduction de 25 % aux jeunes de moins de 30 ans. Renseignezvous auprès de votre club.) Ce montant couvre les 3 journées d’encadrement avec un guide de haute montagne en début du séjour et ses conseils techniques et avisés lors des réunions de briefing et débriefing. La PAF ne comprend pas les déplacements, le logement, les repas, les nuitées et repas en refuge. Date limite d’inscription : 15 juin 2016. Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à : – Éric Thille – eric.thille@gmail.com – 02/522.77.79 – 0495/15.86.59 (après 17 h 00) – Jean-François Delvigne – jf.delvigne@gmail. com – 0494/43.62.53 – Quentin Delavignette – info@delavignette.com –+33.6.23.76.22.27 / +33.4.76.80.30.37
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CA B
Bruxelles-Brabant
rs, 252 – 1190 Bruxelles : 02/343.54.00 – Av des Sept-Bonnie Président : Yves Raymaekers – Tél. 22.77.79 – eric.thille@gmail.com Secrétaire : Eric Thille – Tél. : 02/5 de la section du Brabant est toujours consultable sur le site club du ités activ des me ram La dernière mise à jour du prog http://www.cabbrabant.com. tronique le programme s désirez recevoir par courrier élec vou Si ». ités activ des ve bien inscrite nda age re vous que votre adresse mail se trou Allez voir à « Activités » ou « Not club et de la fédération, assurezdu ns atio ifest man les et ités mensuel des activ etariat@clubalpin.be chier membre de la fédération. secr dans votre fiche personnelle du fi
Réduction de 10 % pour tous les membres du CAB-B de moins de 25 ans !
Stage Brabant « INITIATION ALPINISME » Le Club Alpin Belge Bruxelles-Brabant lance un stage d’initiation pour éveiller nos jeunes membres à la pratique de l’alpinisme. Et pour répondre à l’évolution des demandes (de tous âges). Randonneurs, grimpeurs et sportifs de tous poils sont les bienvenus ! Encadrement : durant toute la durée du stage par des moniteurs d’alpinisme expérimentés. Dates : 1) journée préparation technique à Marche-les-Dames : samedi 11 juin 2016 Dates : 2) à CHAM : du samedi 2 juillet (soir) au dimanche 10 juillet 2016 (matin). Réduction : une réduction conséquente sera octroyée aux jeunes membres du CAB Brabant. Conditions d’admission : une bonne condition physique et un entraînement ad hoc ; participer à la journée de préparation technique à Marche-les-Dames. NB : il faut un strict minimum de quatre participants pour que ce stage puisse avoir lieu. Contact : Thierry Disneur – 02/660.84.37 (après 19 h 00) – th.disneur@gmail.com
Les balcons de la Mer de Glace
Alpinisme « STAGE TOUS NIVEAUX » Brabant Ce stage accueille des alpinistes, quel que soit leur niveau, et leur propose des écoles techniques et des ascensions adaptées à leur degré d’expérience. Encadrement : par des moniteurs d’alpinisme expérimentés. Dates : 1) journée préparation en Belgique (Marche-les-Dames) le samedi 11 juin 2016 pour tous Dates : 2) en Suisse (Saas-Fee) : 1er stage, du vendredi 15 juillet (soir) au samedi 23 juillet 2016 (matin) ; 2e stage, du dimanche 24 juillet (soir) au lundi 1er août 2016 (matin). Réduction : une réduction conséquente sera octroyée aux jeunes membres du CAB Brabant. Conditions d’admission : connaissance des techniques de base et grimper du 4 en falaise. NB : il faut un strict minimum de cinq participants pour que ce stage puisse avoir lieu. Contact : Thierry Disneur – 02/660.84.37 (après 19 h 00) – th.disneur@gmail.com
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Weissmies
CA B
Hainaut
gmail.com – 0476/48.05.88 Vandeveld – philippe.vandeveld@ Personne de contact : Philippe om bre sans oublier Secrétaire : secretcabh@hotmail.c compétences de membre à mem qui privilégie la transmission des el ionn rité. érat sécu rgén en et inte me club ryth un son est Le CAB Hainaut chacun progresse à e à des stages. Notre philosophie stamment des formations plus poussées grâc de notre club. Nous y tenons con club, n’hésitez pas à visiter le site été e ont notr s ant nou cern qui con ités ns activ atio s form velle Pour d’avantage d’in récentes ainsi que les nou plus les ns catio ifi mod les avec , notre programme d’activités à jour s. http://www.cabhainaut.org de ce numéro d’Ardennes et Alpe 4/ communiquées depuis la parution facebook.com/groups/7320477046 OK ; en suivant le lien https://www. ion des larges EBO pass la s FAC nou sur i avec auss est vivre t , nau Bref -Hai … Le CAB s, proposer des activités, nce érie exp vos er ang éch , uver vous pouvez nous retro A très bientôt. horizons et des grands espaces.
Journée « Portes ouvertes » Date : samedi 28 mai 2016, de 11 h 30 à 18 h 00 Lieu : sur le site des rochers de Landelies. Cette journée est ouverte à tous les membres du Club Alpin, mais aussi aux non membres, donc à quiconque, même sans expérience, qui souhaite découvrir les sports de via ferrata, d’escalade ou de randonnée. Les non membres souhaitant grimper devront s’acquitter d’un droit d’entrée de 2,00 €. De la petite restauration et le bar seront disponibles toute la journée. Renseignements et inscriptions : auprès de l’équipe organisatrice, dont Jacques Douchamps – 071/51.05.55 – 0477/57.21.21 – jacques.douchamps@gmail.com
Stage « Activités en haute montagne » Ce stage a pour but de vous initier ou de vous confirmer dans la plupart des activités liées à la haute montagne. Nous vous proposons un module « initiation courses en haute montagne » avec ascension d’un sommet, si la météo le permet. Les journées durant lesquelles vous ne serez pas sous encadrement d’un guide de haute montagne seront considérées comme un rassemblement et, donc, selon la législation en vigueur, il s’agira de journées « NON ENCADREES ». Un membre du CAB Hainaut sera sur place durant toute la durée du stage/ rassemblement afin de gérer et de veiller au bon déroulement des activités. Le stage devra impérativement comprendre 6 participants. Si ce quota n’est pas atteint, le stage sera annulé. Date limite d’inscription : 1er juin 2016. Renseignements : Philippe Vandeveld – philippe.vandeveld@gmail.com – 0476/48.05.88
Rassemblement des Dolomites 2016 Dates : du dimanche 17 au dimanche 24 juillet 2016. Lieu : Misurina et son lac, entre les Tre Cime di Lavaredo et la conque de Cortina d’Ampezzo. Activités prévues : via ferrata, escalade avec ou sans guide, escalade sur rochers équipés (à quelques kilomètres de Misurina), randonnée nature ou historique (guerre de 1914-1918), VTT de randonnée (on peut amener son vélo ou louer des vélos à Cortina). Contacts : Laurent Jeanmart – laurent.jeanmart@voo.be – Aldo Cassol : cassolaldo@brutele.be – 071/95.35.18 (le soir)
Stage : 1er de cordée du Club Alpin Belge du Hainaut Formation capacitaire reconnue par la fédération. Cette formation intègre une partie du programme de l’animateur en site naturel d’escalade. Apprentissage et consolidation de toutes les techniques que doit savoir maîtriser un premier de cordée en escalade (installation d’un relais, sécurisation du second, rappel pendulaire, technique d’auto-sauvetage, …) Dates : samedi 17/09/16, dimanche 18/09/16, samedi 01/10/16, dimanche 02/10/16. Chef de stage : Michel Salesse – moniteur niveau 2. Nombre de participants : minimum 6. Renseignements et inscriptions : Michel Salesse – 065/73.08.14
Atelier technique sur l’aide au second en difficulté et les techniques de « réchappe » Cette formation intègre une partie du programme de l’animateur en site naturel d’escalade. Apprentissage et consolidation de toutes les techniques de sécurité pour venir en aide à un second en difficulté ou pour se sortir d’une situation difficile. Dates : samedi 22/10/16, dimanche 23/10/16. Encadrement : Michel Salesse – moniteur niveau 2. Nombre de participants : minimum 6. Renseignements et inscriptions : Michel Salesse – 065/73.08.14
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Liège
l.com /44.26.79, moniteuralpinisme@gmai Wallonie, 6 – 4000 Liège – Tél. : 0496 de i Qua – it Dew re Pier : t iden Prés oo.be Tél. : 0495/25.12.78, debaleon@v Houlbouse, 33 – 4400 Flémalle – Secrétaire : Léon Debacker – Rue – activites@cabliege.org : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 Renseignements et inscriptions – jodylaoureux@gmail.com ureux (GHM) : +33(0)6.24.42.15.96 book ! Pour les activités avec Jody Lao e :org ainsi que sur notre page Face e sur notre site web : www.cablieg lign en ent lem éga sont ités activ Toutes nos
Journée Portes Ouvertes Escalade sur rocher et sur structure artificielle, « death-ride », parcours accrobranches, slackline, randonnée. Date : 21 mai 2016 de 10 h 00 à 18 h 00. Lieu : carrière de Chockier – Flémalle. Renseignements : Pierre Dewit – 0496/44.26.79 – moniteuralpinisme@gmail.com
Escalade grandes voies Presles Dates : du 26 au 28 mai 2016. Encadrement par un guide.
Escalade « Grandes Parois » dans les Gorges du Verdon Dates : du 28/05/16 au 04/06/16.
Marche Sy-Liège Date : 29 mai 2016 à 6 h 00. RV : à la gare d’Angleur. Renseignements : Daniel Gobin – 0495/75.96.58. Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Stage A.S.N.E. (A.E) Date : dimanche 29 mai 2016. Lieu : Marche-Les-Dames. RV : 10 h 00.
Week-end sécurité sur glacier dans les Ecrins (AE) Dates : 4 et 5 juin 2016. Limite d’inscription : 2 semaines calendrier avant. Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Escalade et canyon en Corse Dates : du 5 au 10 juin 2016. Niveau requis : savoir nager, technique de rappel, escalade niveau 5 sup. Encadrement par un guide.
Projection « Le Denali à skis »
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Date : 2 juin 2016 à 20 h 00 aux Chiroux, place des Carmes 8 à Liège. Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Journée « Découverte des Vie Ferrate » (AE) Date : dimanche 5 juin 2016. Lieu : Marche-les-Dames. RV : 9 h 45. Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Stage A.S.N.E. (A.E) Date : dimanche 12 juin 2016. Lieu : Marche-les-Dames. RV : 10 h 00.
Escalade grandes voies et canyon du Verdon Date : du 13 au 18 juin 2016. Encadrement par un guide.
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Stage A.S.N.E. (A.E) Date : dimanche 19 juin 2016. Lieu : Beez. RV : 10 h 00.
Alpinisme – Initiation découverte Dates : du 26 juin au 1er juillet 2016. Lieu : Chamonix. Encadrement par un guide.
La chasse aux 4 000 m (AE) Dates : du 5 au 12 juillet 2016. Limite d’inscription : 1er juin 2016. Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Alpinisme Oisans Dates : du 11 au 15 juillet 2016. Lieu : La Bérarde. Encadrement par un guide.
Alpinisme : Bernina traversée Biancograt – Piz Roseg (Suisse) Dates : du 18 au 22 juillet 2016. Lieu : Pontresina (Suisse). Encadrement par un guide.
Alpinisme au Cervin Dates : du 25 au 29 juillet 2016. Lieu : Zermatt (Suisse). Encadrement par un guide.
Stage courses de rochers de haute montagne dans les Ecrins (AE) Dates : du 19 au 26 juillet 2016. Limite d’inscription : 10 juin 2016. Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Via ferrata du Briançonnais – Hautes Alpes Dates : du 16/07/16 au 23/07/16.
Alpinisme – Perfectionnement Dates : du 24 au 29 juillet 2016. Lieu : Chamonix. Niveau requis : base des techniques de sécurité de montagne, encordement et/ou avoir fait un stage initiation ou autonomie. Encadrement par un guide.
Ascension du Pic Lénine – 7 134 m (AE) Date : durant le mois d’août 2016. Niveau requis : expérience de la haute montagne requise + excellente condition physique (préparation physique exigée). Inscription : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – activites@cabliege.org
Alpinisme : autour du Mont-Blanc de Cheilon Dates : du 1er au 5 août 2016. Lieu : Arolla (Suisse). Niveau requis : alpiniste confirmé en bonne condition physique, courses de niveau AD. Encadrement par un guide.
Alpinisme : Mittellegi – Eiger (Suisse) Dates : du 8 au 12 août 2016. Lieu : Grindelwald (Suisse). Niveau requis : alpiniste confirmé en bonne condition physique, courses de niveau D et TD. Encadrement par un guide.
Via ferrata : Dolomites Dates : du 15 au 20 août 2016. Lieu : Cortina d’Ampezzo (Italie). Niveau requis : débutant. Encadrement par un guide.
Alpinisme, escalade grandes voies d’escalade granit autour du Chamois Dates : du 22 au 26 août 2016. Lieu : La Bérarde (France). Niveau requis : grimper dans le niveau 5-5 sup. Encadrement par un guide.
Trekking autour de la Cordillère Blanche – Pérou Dates : du 20/08/16 au 10/09/16, à confirmer. Encadrement par un guide local francophone.
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Namur Luxembourg
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Namur – Luxembour g
– president.cabnamlux@gmail.com – Rue des Viaux, 27 – 5100 Jambes Président : Jean-François Delvigne 8.89 – renard.agnes@gmail.com e, 12 – 5100 Jambes – Tél. : 081/31.0 lenn Wel de Bois – 6. ard Ren ès Agn Secrétaire : du Club Alpin Belge créée en 193 la Section Namur-Luxembourg de issu est urg mbo uxe ur-L Le Club Alpin Belge Nam ment bénévole. etés, Il en a gardé le caractère foncière érimentés, dont des moniteurs brev e la camaraderie et où les plus exp sorties d’escalade sur les rochers prim où es ontr renc de e form la t Nos activités prennen le dimanche pour des expérience. Nous nous retrouvons s regorgent d’infinies possibilités. Des ateliers techniques transmettent leur passion et leur ince prov x deu nos es uell pour lesq Les périodes de vacances et les belges et/ou pour des randonnées notamment en termes de sécurité. es, sanc nais con les ski de randonnée, et même îchir rafra de permettent également frontières : escalade, randonnée, d’alpinistes en Oisans nos de hors r ade s’év de n asio l’occ week-ends prolongés sont aussi s les Calanques, un rassemblement ée, nous organisons un séjour dan ue : Horizon Vertical. des expéditions, etc. Chaque ann Rev – e lux.b t. Site Web : www.cabnam et un stage d’escalade au 15 aoû
PROGRAMME ÉTÉ 2016 EN OISANS Ces stages sont accessibles à tous les membres du CAB en règle de cotisation. Encadrement : Quentin Delavignette – info@delavignette.com
Stage autonomie en haute montagne Dates : du dimanche 03/07/16 (soir) au samedi 09/07/16 (après-midi). Lieu : massif des Ecrins – La Bérarde. Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois ». Niveau requis : expérience élémentaire de montagne et condition physique raisonnable. Inscription et paiement : avant le 01/06/2016
Rencontre d’alpinistes (rassemblement) : de l’initiation au perfectionnement Dates : du 14/07/16 au 20/07/16. Lieu : massif des Ecrins – La Bérarde. Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois ». Niveau requis : expérience élémentaire de montagne et condition physique raisonnable. Inscription et paiement : avant le 01/06/2016
Perfectionnement à l’alpinisme Dates : du dimanche 31/07/16 (soir) au samedi 06/08/16 (après-midi). Lieu : massif des Ecrins – La Bérarde. Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois ». Niveau requis : autonomie dans des courses de niveau AD en rocher et PD en neige/glace/mixte, bonne condition physique. Inscription et paiement : avant le 01/06/2016
Stage « Granit » Dates : du dimanche 21/08/16 (soir) au vendredi 26/08/16 (après-midi). Lieu : massif des Ecrins – La Bérarde. Logement : Centre Alpin Belge « Le Chamois ». Niveau requis : 5/5+ en second minimum, condition physique raisonnable. Inscription et paiement : avant le 01/06/2016
A SAVOIR, POUR TOUTES LES ACTIVITÉS PROPOSÉES : Encadrement : Quentin Delavignette, guide de haute montagne (U.I.A.G.M.). Inscription : au moyen du formulaire à télécharger sur le site du CAB Namur-Luxembourg « www.cabnamlux.be » dûment complété et à renvoyer à : Chantal Ghyse-Detry, rue de la Maladrée, 37 – 5030 Gembloux – ghyse.detry@skynet.be – lechamois.cab@hotmail.com Centre Alpin Belge « Le Chamois » : La Bérarde – 38520 St-Christophe-en-Oisans – +33.4.76.79.05.64. Pour tous renseignements : Chantal Ghyse-Detry : +32(0)81/61.25.41 – +32(0)494/10.81.27 – ghyse.detry@skynet.be – lechamois.cab@hotmail.com Remarque : pour une prise de contact, des réponses à vos questions, pour du covoiturage éventuel, etc…, une réunion est prévue le vendredi 3 juin 2016 à 20 h 00 au CAB, av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur.
AVIS AUX RANDONNEURS La Vallée du Vénéon offre des kilomètres de sentiers de randonnée sauvage. Rendez-vous au « Chamois », à La Bérarde entre le 1er et le 23 juillet 2016 et entre le 7 et le 21 août 2016, en séjour libre. Renseignements et réservation : 081/61.25.41 – 0494/10.81.27
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A Tout es Allures ation : Deny Dufrane – Walcourt – Encadrement et coordin LezssuBou 6440 – Bis rriel : info@atoutesallures.be – 28 , Rue Grand eignements : 0472/61.84.63 – Cou rens et s Info – t Culo rie Valé : ie Secrétariat et trésorer l e – Facebook : A Toutes Allures Asb cordes) Site Internet : www.atoutesallures.b tif de Beaumont. (10 m de haut, 7 la salle d’escalade au complexe spor oite expl qui de cala d’es club un est A Toutes allures ASBL
Cours : Débuter ou se perfectionner en milieu vertical. L’objectif du cours est l’autonomie et la sécurité ! Le vendredi de 17 h 00 à 18 h 30 : de 4 à 10 ans Le vendredi de 18 h 30 à 20 h 00 : de 11 à … ans Le samedi de 9 h 00 à 10 h30 : de 4 à 10 ans A Toutes allures, c’est aussi : des anniversaires sportifs, des stages : escalade, multisports, langues, artistiques, …
Alpin) CR A (Centr e Routier re ssée de l’Herbatte, 93 – 1300 Wav Président : Guy Carbonnelle – chau s, 1 – 1630 Linkebeek : 0497/36.30.50 – avenue des Villa Secrétaire : Nicolas Fostier – Tél. ://www.centreroutieralpin.be http : rnet m – Site inte Courriel : secretariatCRA@gmail.co
Le Centre Routier Alpin (CRA) est créé en 1956. Il était le fruit du regroupement de plusieurs Clans Scouts (Gembloux, Schaerbeek et Uccle). Après des hauts et des bas, il a repris vigueur en 1993. Issu de la philosophie et de la pédagogie des scouts de l’époque, il en a gardé le mode de fonctionnement. C’est à travers l’exigence de notre sport que les jeunes apprennent l’autonomie, la responsabilité et l’engagement, en respectant le rythme de chacun. Les aînés transmettent leurs connaissances aux plus jeunes et il est plus question de collaboration que de compétition dans l’approche de la pratique.
Notre collaboration avec le Club Alpin Belge, et plus particulièrement avec le Club du Brabant, ne date pas d’hier. Nous avons remodelé notre structure pour pouvoir répondre aux critères de la Fédération CAB, qui nous a accueillis en tant que Club en 2010. Des cours en salles, des sorties à la journée, des week-ends, des camps écoles sont organisés tout au long de l’année pour arriver doucement à l’autonomie en falaise. Le CRA par des jeunes et pour des jeunes qui souhaitent vivre et partager la passion de la verticalité.
er ghem Ecole d’Escalade d’Aud Auderghem – Chaussée de Watermael, 136 – 1160 Présidente : Rouserez Annick
.be
t.be – site : www.newrockescalade
Tél. : 02/675.17.60 – new.rock@skyne
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Entr e Ciel et Terr e e
jm@entrecieletterre.b – 010/45.64.76 – 0478/34.60.26 – Direction : Jean-Marc De Laever – 1348 Louvain-la-Neuve Siège social : Place des Sports, 1 – Site : www.entrecieletterre.be Courriel : info@entrecieletterre.be
Escal’pades e.raucq@escalpades.eu de Mersch, 20 – 6700 Arlon – serg Président : Serge Raucq – Avenue u – sandrine.piedboeuf@escalpades.e Secrétaire : Sandrine Piedboeuf he.lehner@escalpades.eu. calade) – 0477/46.88.91 – christop d’es ur nite (mo ner Leh phe isto Chr Responsable :
Autonomie en « trad » sur coinceurs dans la Pfalz Dates : du mercredi 29/06/16 (soir) au dimanche 03/07/2016 (après-midi).
Autonomie en grandes voies dans les Cerces et le Briançonnais Dates : du samedi 09/07/16 (soir) au samedi 16/07/2016 (matin).
Escalade et catamaran aux Calanques Dates : du samedi 24/09/16 (soir) au samedi 01/10/2016 (matin).
ESK Ilibre m 0477/45.55.46 – eskilibre@hotmail.co Administrateurs : Patrick Kienen : Jean de Macar : 0476/71.81.36 fraîche l’hiver avec son léger i-ouverte, agréable l’été, un peu Sem . rand 8a -le-G Orp à de cala et 15 cordes et ± 60 voies du 4 au ESKIlibre, une nouvelle salle d’es grandira chaque année. Un an déjà Elle es. cord 10 t, hau de m 7 e, manteau. Toute jeun déménage… de haut, 7 m d’avancée… 45°… ça NOUVEAU DEVERS ! Sept mètres rie & Patrick Kienen. Un encadrement passionné. Valé
Stage été ESKILIbre : au fil de la Meuse Dates : du samedi 30 juillet au vendredi 5 août 2016. Lieu : Beez, Dave, Yvoir, Freÿr. Contact : Valérie Kienen – 0478/67.38.55
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Évolution Ver ticale ticale.be /41.03.06 – laurent@evolutionver Président : Laurent Toisoul – 0497 e.be /99.25.64 – patrick@evolutionvertical Secrétaire : Patrick Gillotay – 0476 internet www.evolutionverticale.be ses activités, surfez sur notre site e, ski de rando Pour plus d’infos sur notre club et rando raquettes, cascade de glac ée, onn rand ta, ferra via g, onin cany se, falai Au programme : alpinisme,
Soirée culturelle : Alaska, The Last Frontier Dernière projection du film relatant les aventures de nos quatre alpinistes qui ont eu du fil à retordre avec le Denali (6 194 m) en mai dernier (cf. article paru dans A&A185), mais qui ressortent grandis de cette expérience extraordinaire. Date : 2 juin 2016. Lieu : Liège, salle des Chiroux, place des Carmes, 8. Ne manquez pas la bande annonce et les détails sur la page Facebook d’Evolution Verticale !
Rassemblement à Bleau : sortie blocs pour tous Trois jours au cœur de la forêt de Fontainebleau pour (re)découvrir cette forêt magique pleine de blocs qui n’attendent que vous. Dates : du 14 au 16 mai 2016. Lieu : Fontainebleau (France)
Canyoning : stage club : perfectionnement, autonomie Dates
Lieux
CAN16-1
du 21 au 24 juillet 2016
Tessin (Suisse)
CAN16-2
du 21 au 27 août 2016
Pyrénées (France)
Plus d’infos : www.evolutionverticale.be – laurent@evolutionverticale.be
Grimpe CLT Président : Steven Van Erps : Defechereux Pascal Responsable gestion journalière www.grimpeclt.be 214.01.42 – info@grimpeclt.be – Bureau : Maertens Valentine – 086/
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RandoCool Président : Filippo Dal Maso Secrétaire : Jean-Louis Pauwels – jl.pauwels@randocool.be e – J.-L. Pauwels – 0495/67.54.47 ol.b oco rand am@ n.ad – 1 06.6 Contacts : N. Adam – 0477/92.
SER AC inisme Club asbl Seraing Escalade Randonnée Alp laposte.net : 0498/50.11.77 – andre.lamberty@ Président : André Lamberty – Tél. l.com mai ix@g GSM : 0498/56.64.65 – jp2lacro Secrétaire : Jean-Paul Lacroix – mail.com ix@g rons, 85 – 4100 Seraing – jp2.lacro Nouveau siège social : rue des Lise dans « les activités des clubs ». nisées en plus de celles prévues De nombreuses activités seront orga be rac. sur le site du club www.lese Vous découvrirez ces suppléments activités de votre club, Pour plus de détails sur toutes les 1@gmail.com /86.46.30 (après 18 h 00) – domi305 0477 – ls contacter Dominique Wie be rac. lese ww. ://w http : site Courriel : le.serac@laposte.net –
y Stone Climbing Factor 76.72 pottercoach@gmail.com – 0475/57. cias, 21 – 1950 Kraainem – chrisde Aca des rue r, otte Dep phe isto /41.81.11 Président : Chr iane_depotter@hotmail.com – 0472 J-P Verbeyst, 22 – 1090 Jette – vinc Secrétaire : Depotter Vinciane, rue
Zone Evasion – spiroux@zoneevasion.be Président : José Feron (Spiroux) ion.be Secrétaire : secretariat@zoneevas
C’est une ambiance familiale et conviviale, un moment de détente, pour découvrir l’escalade, pour s’évader, pour organiser des anniversaires et autres événements. C’est aussi une équipe dynamique et sympathique qui encadre petits et grands et vous accueille les vendredis de 20 h 00 à 22 h 00 et les dimanches de 14 h 00 à 18 h 00. Où nous trouver ? Chaussée de la Gare, 1A à 5080 Rhisnes Nous contacter : 0498/42.53.66 – secretariat@zoneevasion.be S’informer sur notre club sur notre site : http://www.zoneevasion.be/ et notre page Facebook : https://www.facebook.com/ZoneEvasionEscalade
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COTISATIONS
nouveautés Af filiation – Cotisations, les Vous trouverez toutes les informations pour vous affilier à un de nos clubs sur notre site Internet : www.clubalpin.be.
Tarif 2015-2016 Le montant des cotisations varie suivant l’âge et les sports pratiqués.
Activités
Questionnez votre mutue lle. Certaines in dans le monterviennent tant des cotisation s. Envoyez le fo rmulaire/ mutuelle à v o tre club et pas à la fé dération en joignant une enveloppe adressée et timbrée.
Membres « Club Alpin » : L’assurance couvre, dans le monde entier, l’ensemble des activités sportives telles que décrites dans le contrat (escalade en salle ou à l’extérieur,, alpinisme, randonnée, ski sous toutes ses formes sauf le saut, ice-climbing, canyoning, spéléologie, léologie …)) Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » : spécialement pour nos randonneurs ou ceux qui s’affilient ou restent affiliés au CAB par sympathie : l’assurance couvre la randonnée dans le Benelux et jusqu’à 30 km autour des frontières Membres « Bel-Indoor » : spécialement pour nos grimpeurs sur structures artificielles d’escalade (salles d’escalade)
Age Antérieurement, il y avait trois catégories suivant l’âge des membres affiliés « Club Alpin ». La catégorie « jeune adulte » (18 à 24 ans) a disparu, mais, en contrepartie, la plupart d’entre eux peuvent désormais bénéficier du tarif « junior ». Découvrez nos tarifs simplifiés sur notre site Internet : www.clubalpin.be\membres\tarifs
Comment s’affilier ? Pour vous affilier à un cercle de la fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, dénommée Club Alpin Belge (en abrégé CAB), consultez notre site Internet : www.clubalpin.be/Membres/Comment Il vous suffit de : – payer la cotisation ; – si vous êtes un nouveau membre, compléter et envoyer le formulaire d’inscription ; – et envoyer un certificat médical lorsque celui-ci est obligatoire : pour les membres « Club Alpin », pour toute nouvelle affiliation et ensuite tous les deux ans, et pour les membres « Bel-Indoor » participant aux compétitions nationales ou internationales. Vous trouverez les informations complémentaires pour nous inscrire au club de votre choix sur notre site Internet.
Période d’affiliation A l’origine, tous les membres du CAB étaient affiliés du 1er janvier au 31 décembre. Depuis quelques années, chaque club avait la possibilité de choisir, pour l’ensemble de ses membres, l’affiliation par année civile ou par année scolaire (du 1er septembre au 31 août). Depuis le 1er septembre 2015, cette possibilité est offerte à chaque affilié qui, par défaut, bénéficiera d’office de la période d’affiliation la plus favorable. Quelques clubs qui souhaitent inscrire leurs activités dans un projet annuel conserveront cependant une seule période d’affiliation (voir les détails sur notre site Internet : www.clubalpin.be Carte Votre carte de membre vous sera envoyée dès réception du paiement, du certificat médical lorsqu’il est obligatoire et du formulaire d’inscription pour les nouveaux membres. Accueil fédération Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30. Avenue Albert Ier, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23 43 20 – fax : 081/22 30 63 – secretariat@clubalpin.be CLUB ALPIN BELGE® Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique Av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 63
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Certifi cat médical à envoyer à la fédération : av. Albert 1 , 129 à 5000 Namur er
Le Docteur en Médecine : (nom du médecin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Atteste que : Nom du membre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C.P. : . . . . . . . . . . . Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sexe2 :
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Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nationalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Club : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S’est soumis(e) à une visite médicale en vue de la pratique des activités du Club Alpin Belge® (randonnée, escalade, alpinisme, canyoning). Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Avant de le remettre à son médecin pour signature, le membre est prié de bien vouloir remplir totalement ce certificat qui servira également à mettre notre fichier des membres à jour et ce, même si vous êtes déjà un ancien membre. 2
Barrer la mention inutile et entourer le bon choix (pour éviter les équivoques dans notre fichier comme Dominique, Camille, …)
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Signature et cachet
Bon de Commande Bon de commande à envoyer au Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur
Nom : ........................................................................................ Prénom : .................................................................................................. Adresse : ................................................................................. CP : ................. Localité : ......................................................................... Tél. – GSM : ......................................................................................................... Email : .......................................................................... ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............
x : Topo Awirs (édité en FR) : temporairement épuisé x : Topo Grimper à Beez (édité en FR) (temporairement épuisé) : 6 € ............................................................... x : Topo-guide des rochers de Corphalie (édité en FR) : 8 € .............................................................................. x : Topo Durnal (NL-FR) : 9,50 € .............................................................................................................................. x : Topo Freÿr (édité en FR) : 30 € ........................................................................................................................... x : Topo Hotton (édité en NL) : 9 € ......................................................................................................................... x : Topo Plain des Fosses – Escalade en Basse-Lesse (édité en FR) : 8 € .......................................................... x : Topo Mozet (édité en NL) : 16 € ......................................................................................................................... x : Topo Yvoir – Paradou (édité en NL) : 9 € .......................................................................................................... x : Topo Marche-les-Dames (édité en NL) : 18 € ................................................................................................... x : Topo Pont-à-Lesse (édité en NL) : 12 € ............................................................................................................. x : Topo Comblain-la-Tour (bilingue FR-NL) : 9 € ................................................................................................. x : Les Andes, guide d’alpinisme : 30 € ................................................................................................................. x : Les Andes, guide de trekking : 25 € .................................................................................................................. x : Mémento Montagne été : Nouvelle édition (édité en FR) : 10 € (uniquement disponible pour les membres ayant suivi une formation CAB) ............................................... x : Mont-Blanc et Aiguilles Rouges à ski : 30 € ..................................................................................................... x : Double ascension à l’Everest : 15 € ................................................................................................................... x : 60 ans d’alpinisme, folie ou passion ? : 2 € ....................................................................................................... x : Petit lexique toponymique des Rochers et des Voies d’escalade de Wallonie : 30 € ................................. x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (ANGLAIS)1 : 25 € ................................... x : DVD Des hommes sur la montagne : 15 € ........................................................................................................ x : Guide des promenades en Brabant Wallon : 19,95 € ...................................................................................... x : En quête de plus grand : 22,00 € ......................................................................................................................
1 À venir chercher au siège de la Fédération : avenue Albert Ier, 129 – 5000 Namur (ne sera pas expédié).
Également disponible via le site de Chloé Graftiaux Passion Together : http://www.chloegraftiaux.com/ ?p=381
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Frais de port : ................... € Total : ................... €
Frais de port : – de 1 à 3 exp. hors Freÿr : 3 € – Freÿr seul : 5 € – pour 1 Toponymie des Rochers : 9 € – de 1 à 3 exp. + Freÿr : 8 € – + de 3 exp. : 8 € No compte sur lequel effectuer le paiement : IBAN : BE43 0682 3368 0101 – BIC : GKCCBEBB Communication du paiement : nom, prénom + « topos » La commande sera expédiée à l’adresse mentionnée sur le bon de commande dès réception du paiement sur le compte du CAB.
Boutique du CAB
*Changez pour Béal
ZENITH 9.5
A C T I V E LINE
©Conception : lenaturographe.fr - Change for Beal : Esprit Libre
KARMA 9.8
VIRUS 10
ANTIDOTE 10.2
LEGEND 8.3 Excellent amortissement lors de la chute grâce à une force de choc basse.
Conception écologique (sans traitement chimique, sans teinture).
ACTIVE LINE Les cordes ACTIVE ont été créées pour couvrir le plus large éventail de pratiques d’escalade, de l’occasionnelle à la grande voie en passant par l’escalade sportive. Elles bénéficient toutes de la technologie avancée BEAL offrant un excellent amortissement lors de la chute grâce à une force de choc basse. Leur fiabilité, souplesse et confort d’utilisation répondent aux exigences des grimpeurs de tous les niveaux.
www.beal-planet.com
SITTA La mobilité, ce n’est pas que le « sans fil ».
SITTA est dédié aux experts dans la pratique de l’alpinisme technique et l’escalade de haut niveau. Compact et léger, il offre une totale liberté de mouvement, un confort maximum et une accessoirisation complète. www.petzl.com