ARDENNES & ALPES 185 – 3e trimestre 2015 • revue trimestrielle du CLUB ALPIN BELGE® asbl • 129 Av. Albert 1er • 5000 Namur • N° d’agréation : P202292 • BUREAU DE DÉPÔT : NAMUR • (5000)
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BELGIQUE – BELGIE P.P. – P.B. 6099 CHARLEROI X BC 1477
3e trimestre 2015 Autorisation d’envoi clos BC 1477
P202292
ALASKA – MC KINLEY 2015
rte Cha rsité e iv biod
Makalu 2015
s Compétition e p m ri G id Han
WWW.BERARDE.COM / 04 76 80 50 01
ST CHRISTOPHE EN OISANS
CRÉDIT PHOTO PHO : FRÉDÉRIC CHEVAILLOT PHOTOGRAPHE
LA BERARDE
RE PROTÉGÉ UN ESPACE DE NATU NS. AU COEUR DES ÉCRI
RANDONNÉE TOUS NIVEAUX R RAND TO T OUR GOURMAND GO OURM TOUR ET TOUR DE LA BÉRARDE VI VIA-FERRATA / ESCALADE EAUX--V EA EAUX-VIVES (RAFTING-HYDROSPEED) RA AND D RANDONNÉE GLACIAIRE / ALPINISME HÔ H TEL LS, GÎTES G HÔTELS, D’ÉTAPES, CAMPING, REFUGES...
DOCUMENTATION COMPLÈTE SUR DEMANDE : TÉL.: 04 76 80 50 01 / WEB: WWW.BERARDE.COM / MAIL: INFOS@BERARDE.COM
CLUB ALPIN BELGE ® Fédération francophone asbl (CAB) Numéro d’entreprise RPM 0418.823.432
www.clubalpin.be Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique • Siège social, secrétariat général et bureaux : Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur • Secrétariat : Eveline Groetembril – Frédérique Gomrée informations générales, gestion des membres, facturation, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 63 secretariat@clubalpin.be • Direction administrative et financière : Marianne Coupatez Gestion journalière, réservation massifs rocheux, assurances, du lundi au vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30 Tél. : 081/23 43 21 dir.adm@clubalpin.be • Direction rochers Joe Dewez massifs rocheux GSM : 0483/04 61 26 dir.rochers@clubalpin.be • Agents techniques : Paul Lejeune – Gwenaël Renard surveillance et maintenance des massifs rocheux, gestion du matériel agent.technique@clubalpin.be • Gardien du site et du refuge de Freÿr : Marc Debaecke gardiendeFreÿr@clubalpin.be GSM : 0491/37 80 79 • Direction technique : Patrick Kelders formations de la fédération, brevets sécuritaires, politique sportive lundi au vendredi, de 9 h 00 à 17 h 00 Tél. : 081/23 43 23 dir.sportif@clubalpin.be • Compétitions – haut niveau : Tijl Smitz GSM : 0491/08 17 41 competitions@clubalpin.be lundi au vendredi, de 9 h30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 • Centre de formation : Laetitia Vignaud lundi et mercredi, de 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 00 Tél. : 081/23 43 22 formations@clubalpin.be • Bibliothèque : accessible pendant les heures d’ouverture des bureaux ou sur rendez-vous • Président : Didier Marchal president@clubalpin.be • Site Web : secretariat@clubalpin.be • Ardennes & Alpes : secretariat@clubalpin.be
N’hésitez pas à nous envoyer le récit de vos courses ou séjours escalade pour les partager avec les autres membres.
Éditorial
t du CAB Didier Marchal – Présiden Des souvenirs d’été plein les yeux… J’espère que vos vacances se sont bien déroulées et que vos projets alpins ou autres ont pu se réaliser. N’hésitez pas à partager vos impressions dans Ardennes & Alpes. Deux nouvelles « recrues » ont rejoint l’équipe professionnelle de notre Fédération. Laetitia Vignaud prend en charge l’organisation des formations, tandis que Tijl Smitz s’occupe de la coordination du haut niveau et des compétitions. Au nom du Conseil d’administration du CAB, je leur souhaite la bienvenue. De grands défis les attendent !
l Didier Marcha
Les expéditions au Makalu (8 643 m) et au Mont McKinley (6 194 m) n’ont malheureusement pas été couronnées de succès. Le tremblement de terre au Népal et la météo difficile en Alaska auront eu raison de ces deux projets d’envergure. Néanmoins, quelle expérience pour les participants ! Plus près de chez nous, la « Charte pour la Biodiversité dans les pratiques de l’escalade, de la randonnée et de l’alpinisme » a été signée avec le Ministre René Collin le 22 mai dernier. Le CAB est ainsi la première fédération francophone à signer une charte « Sport et Biodiversité », marquant par-là que nos activités se déroulent pratiquement toutes en milieu naturel. Nous réalisons déjà beaucoup de choses en matière de protection de l’environnement, mais la signature de cette Charte nous engage à poursuivre dans cette voie ! L’environnement n’est pas la seule préoccupation de notre Fédération. Nous avons pu en discuter une nouvelle fois lors de la troisième rencontre Clubs/Fédération qui s’est tenue le 6 juin dernier. Je profite de l’occasion pour remercier tous les participants pour leurs contributions constructives ! Nous programmons d’ores et déjà la prochaine édition de ces rencontres. Autre préoccupation, mais d’une nature toute différente : une diminution probable de nos subsides. Si elle se confirme, nous devrons nous adapter et peutêtre revoir notre manière de fonctionner. Le Conseil d’administration en est conscient et étudie diverses pistes. Des pistes, nous en obtiendrons vraisemblablement lorsque nous analyserons les résultats de l’enquête « Aidez-nous à dessiner un nouveau Club Alpin Belge » qui a débuté à la mi-juin. Vous avez été très nombreux à y répondre, merci pour l’intérêt que vous portez à votre Club et à votre Fédération ! Avant de terminer, je voudrais rappeler cet extrait du Référentiel Cadre pour la formation des moniteurs sportifs : « A terme, les moniteurs brevetés pourront, en principe, exercer une activité professionnelle, occasionnelle ou permanente, dans l’espace européen où la réforme de Bologne est appliquée, dans le respect des législations nationales permettant l’accès professionnel ». J’invite donc instamment les Clubs organisant des activités à l’étranger à se conformer aux directives locales en matière d’encadrement des activités sportives. D’autres changements sont en cours au niveau de la Fédération. Vous en serez régulièrement tenus informés… à suivre, donc !
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Ardennes & Alpes Revue trimestrielle du Club Alpin Belge FÊdÊration francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnÊe ASBL Avenue Albert 1er, 129 5000 Namur
Sommaire e 2015 no185 – 3 trimestr e juillet – aoÝt – septembre
COMPÉTITIONS Belgian Climbing Team – annÊe 2015
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13e
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Color Festival Imst 2015
Escalade, compĂŠtition et handicap mental : Le sport est un jeu !
Editeur responsable : Didier MARCHAL
Ardennes & Alpes est ouvert à tous les correspondants belges ou Êtrangers. Les articles n’engagent que la responsabilitÊ de leurs auteurs.
FALAISES Chawiwan Bhirombhakdi Choosak sous les feux de la rampe
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Montserrat, força al canut !
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Via cordata de la Croix Mossay
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FORMATIONS Une rĂŠforme pour des formations en escalade plus accessibles
Fernand Deridder
185
P202292
3e trimestre 2015
Autorisation d’envoi clos BC 1477
ARDENNES & ALPES 185 – 3e trimestre 2015ĂŠUĂŠĂ€iÛÕiĂŠĂŒĂ€ÂˆÂ“iĂƒĂŒĂ€ÂˆiÂ?Â?iĂŠ`Ă•ĂŠ 1 ĂŠ * ĂŠ ÂŽĂŠ>ĂƒLÂ?ĂŠUʣәÊ Û°Ê Â?LiĂ€ĂŒĂŠÂŁerĂŠUĂŠxäääÊ >“ÕÀÊUĂŠ cĂŠ`½>}Ă€j>ĂŒÂˆÂœÂ˜ĂŠ\ĂŠ*ÓäÓәÓÊUĂŠ 1, 1ĂŠ ĂŠ *%/ĂŠ\ĂŠ 1,ĂŠUĂŠÂxäääŽ
ALASKA – MC KINLEY 2015
En couverture : Sommet du Mont Mc Kinley – Photo : Laurent Toisoul
e Chart itĂŠ ers biodiv
Makalu
2015
CompĂŠtitions Handi-Grimpe
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MONTAGNES D’un Makalu à l’autre
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Alaska – The last frontier ; where the road ends, life begins‌
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OPINIONS L’amour de la montagne et le bÊnÊvolat sont-ils en voie de disparition ?
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VIE DE LA BIBLIOTHĂˆQUE Sommaire des revues
BELGIQUE – BELGIE P.P. – P.B. 6099 CHARLEROI X BC 1477
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HOMMAGE
INFOS
Reproduction autorisÊe (sauf mention contraire) avec l’accord de l’auteur et mention de la source : extrait d’Ardennes & Alpes, revue du Club Alpin Belge, no 185
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VIE DE LA FÉDÉ Le Club Alpin Belge, première FÊdÊration francophone à signer la Charte pour la BiodiversitÊ dans les pratiques du Sport
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Chronique du CA
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VIE DE NOS ROCHERS La restauration de pelouses sommitales Ă la Roche aux Corbeaux Ă Bohon 40 Vos rochers ont besoin de vous
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Les rochers de la Vierge de Comblain-la-Tour
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AGENDA Calendrier des Clubs
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Annonce des Clubs
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COTISATIONS
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BOUTIQUE DU CAB
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COMPÉTITIONS
Belgian Climbing Team A nnée 2015
Tijl Smitz Après la saison nationale avec le boulder en automne et le lead au printemps, avec comme champions nationaux Stéphane Hanssens, Chloé Caulier, Loic Timmermans et Anak Verhoeven, la saison internationale débutait en mai 2015. Les premiers à devoir défendre nos couleurs nationales étaient les jeunes de l’équipe lead. Ils ont déjà eu trois compétitions sur leur calendrier : deux Coupes d’Europe à Dornbirn et Imst (Autriche) et un Championnat européen à Edimbourg (Ecosse). Le meilleur résultat à ce niveau-ci est à mettre au compte d’Harold Peeters qui remporte l’argent de Dornbirn et deux places en finale sur les autres compétitions. Pendant que les jeunes se mettaient au lead, les seniors commençaient avec le boulder. A Innsbruck (Autriche), on comptait une vraie équipe pour le Championnat d’Europe. Stéphane Hanssens se qualifie pour la demifinale où il fait vraiment bien en terminant sur une 13e place. Belle perf pour une première participation dans cette discipline. Chloé Caulier rate sa demi de peu, mais compense en enchaînant son premier 8 A en falaise au Zillertal, le lendemain. Après cette compétition-là, Chloé continuait, elle, seule sur les Coupes du monde. Avant ses examens, c’était Toronto (Canada), après Haiyang (Chine) où elle monte à nouveau en demi et termine à son tour 13e. Même les examens n’ont pas pu arrêter sa progression. A voir ce que ça donne les mois prochains. Si vous voulez suivre les news du Belgian Climbing Team, n’hésitez pas à nous suivre sur la page Facebook : www.facebook.com/belgianclimbingteam
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COMPÉTITIONS
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Color 1 T S IM l a iv t s e F 2015
Yves Dellicour Le 13e Color Festival à Imst (Autriche) a remporté un grand succès cette année, pas moins de 253 jeunes athlètes défendaient les couleurs des nations européennes de l’escalade. L’équipe du Club Alpin Belge était composée de cinq jeunes grimpeurs encadrés et coachés par Yves Dellicour et David Lequeux. Comme chaque année, une très belle expérience pour ces jeunes en préparation à l’équipe junior et surtout une magnifique 4e place pour Marie Capelle en catégorie fille C.
Les résultats : D FILLES (62 Starter) 1. Berger Indes – AUT 2. Brkic Lucija – HRV + Collins Matilda – GBR 4. Capelle Marie – BEL 23. Weynants Charlotte – BEL D GARCONS (48 Starter) 1. Maciá Llobet Lluc – ESP 2. Roberts Toby – GBR 3. Mihaylov Yoan Lbyanov – BUL 28. Koshelev Alexey – BEL 36. Demits Casimir – BEL
C FILLES (76 Starter) 1. Kessel Sofija – RUS 2. Potapova Nika – UKR 3. Bernhard Melissa – SUI C GARCONS (67 Starter) 1. Podolan Thomas – AUT 2. Alberto Gines Lopez – ESP 3. Braüer Christoph – AUT 21. Ferrari Lucas – BEL
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COMPÉTITIONS
Benoit DOUCET Éducateur O AM It à inéraires
n io it t é p m o c , e d la a c s E et handicap mental : le spor t est un jeu !
Dans les cartons des ASBL Itinéraires AMO, La Cordiante/L’Elan et « Chloé Graftiaux Passion Together », il y avait depuis longtemps cette envie commune d’organiser un événement sportif mettant à l’honneur les grimpeurs porteurs d’un handicap mental. Nous avons suivi l’année passée dans les colonnes d’Ardennes et Alpes l’ascension éclair d’Elodie ORBAEN en compétition, jusqu’à sa médaille d’or lors de la dernière Coupe du Monde handi-escalade. Quelques mois plus tard, lorsqu’elle lance avec Solenne VISART le projet Unlimited Climbing, en porte-drapeau d’Handicap International, son initiative ravive notre propre envie de monter au créneau. Forte de son parcours de vie, de sa personnalité et de son récent palmarès de championne, Elodie remet aujourd’hui en lumière et en débat la dialectique sport/performance/handicap. Rappelons qu’il aura fallu attendre 2013 pour que la première compétition handiescalade (physique) ne voie le jour en Belgique, alors que la première compétition internationale d’escalade était organisée dès 1985 sur les rochers de Bardonecchia, en Italie. Près de 30 ans séparent ces deux événements ! Il suffit de s’attarder un peu sur les grandes dates qui ont fait l’Histoire du sport au XXe siècle et au début du XXIe siècle pour s’apercevoir que le handisport peine toujours à se faire entendre au royaume de l’élitisme.
Les choses se compliquent encore lorsqu’il est question de handicap mental, en écho sans doute au tabou qu’il génère plus largement. L’exclusion guette, dans l’isolement potentiel des parents et des familles, dans la réponse majoritairement institutionnalisée, à huis quasi clos, que notre société donne aujourd’hui à l’accompagnement des personnes handicapées mentales, malgré d’importantes et louables mesures d’inclusion. Le handicap mental inquiète, effraie, car il questionne la norme, il convoque en miroir la part de soi qui échappe au contrôle et, avec lui, les fantasmes puérils du « monstre dans le placard », intérieur celui-là. Ceci explique peut-être pourquoi le « handisport mental » reste lui-même aujourd’hui à la marge du handisport en général. Aussi sans doute parce que les revendications en matière d’accès et de reconnaissance ne viennent pas, comme dans le cadre du handisport physique, des sportifs eux-mêmes, mais plutôt de leurs « représentants » : familles et personnels accompagnants, notamment. Indirecte, portée peut-être par un moins grand nombre, cette vague militante aurait donc moins d’envergure et d’impact.
© : Gaëtan Massaut
Cette rude réalité du handicap mental, nous la connaissons bien à Itinéraires AMO et nos partenaires directs de la Cordiante et de L’Elan ASBL aussi. Certains jeunes grimpent depuis des années dans notre salle d’escalade. Nous savons l’importance d’identifier, de reconnaître, de valoriser les compétences, pour eux qui sont systématiquement renvoyés à leurs limites, à leur différence, au « problème » qu’ils incarnent au regard de notre modèle sociétal qui sacralise la productivité et la performance. Quelle violence morale et psychologique !
© : Gaëtan Massaut
L’escalade n’échappe pas à la règle, comme l’illustre en France le parcours de Philippe RIBIERE, qui aura dû se battre pendant plus de 10 ans pour que soit officiellement créée en 2012 une catégorie handi-escalade au sein de la FFME (Fédération Française de Montagne et d’Escalade). Lorsque les médias s’émeuvent des exploits des athlètes handicapés, c’est encore trop rarement d’un point de vue purement sportif, les résultats étant plus ou moins implicitement mis en balance avec la nature ou le degré du handicap. Si le handisport gagne concrètement du terrain, le circuit valide continue, sans doute malgré lui, à lui faire de l’ombre. Et pourtant, de la performance pure, du spectacle et du mérite chez les handi-athlètes, il y en a tout autant, exit le handicap !
Nos trois champions… © : Jean Crépin
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Le sport, en cela qu’il fait appel aux habiletés physiques plutôt qu’aux seules facultés intellectuelles, est en matière d’expression et de valorisation individuelle un terreau privilégié pour les personnes porteuses d’un handicap mental. Il est vrai que ce dernier est bien souvent associé à des troubles cognitifs ou sensori-moteurs, à des malformations qui peuvent être de véritables obstacles à la pratique sportive. Malgré tout, lorsque les capacités de mobilité sont suffisantes et même réduit à sa plus simple
expression, le sport propose une synthèse, une synergie corps/esprit. Il invite à une expérience instinctive, incarnée et circonstanciée de soi, là où le handicap morcèle, disperse et délite ce lien. Il est, en ce sens, un précieux moteur de développement, d’apprentissage et de maîtrise de soi, sans parler de ses bénéfices évidents en matière de santé globale. A ce titre, toutes les initiatives visant à faciliter l’accès au sport pour ce public fragilisé nous paraissent a priori bienvenues et plus encore, nécessaires : l’acte d’initiative dans le sens de leur propre bien-être est peu développé chez les personnes porteuses d’un handicap mental important, qui vivent plutôt dans une relation dégradée à leur propre corps. Autrement dit, le monde du sport et ses institutions DOIVENT aller au devant de ces personnes, là où elles sont, et ne pas attendre qu’elles frappent à leur porte, car cela n’arrivera pas ! Néanmoins, le même traitement ne peut pas être appliqué à la question du handicap physique et du handicap mental. Au niveau terminologique, les institutions sportives ont démontré qu’elles l’avaient bien compris puisqu’on parle aujourd’hui de « sport adapté », en complément au mot « handisport ». Sur le terrain, il reste des idées à semer et des portes à pousser. Les problèmes de cognition générale spécifiques au handicap mental doivent amener des réponses et des mesures adaptées, pour peu qu’on se soucie réellement du bien-être et de l’intérêt de ces sportifs. Quelle que soit la difficulté de traitement inhérente à la problématique, celle-ci ne doit en aucun cas occulter les besoins, bien réels, ni servir de prétexte à l’immobilisme ! Par envie, par militantisme, nous nous sommes lancés dans une expérience qui, nous l’espérons, « fera des petits ». A la suite d’un coup de fil de Patrick Kelders qui souhaitait donner de l’écho au projet Unlimited Climbing et en concertation avec Elodie (Orbaen), Joël (Graftiaux) et les ASBL La Cordiante et L’Elan, nous avons décidé d’organiser dans nos locaux une compétition d’escalade amicale et sur mesure, ouverte aux grimpeurs porteurs d’un handicap mental. A notre connaissance, la première de Belgique ! L’activation de nos réseaux respectifs et le coup de collier d’une petite équipe de volontaires motivés nous aura permis de faire de cette première « artisanale », le samedi 20 juin dernier, une très belle réussite. L’entrée était gratuite pour le public, mais l’intégralité des fonds récoltés via la buvette, la petite restauration et la tombola mises en place a été reversée à Handicap International. L’inscription à la compétition, gratuite elle aussi, était ouverte à tout(e) grimpeur/euse porteur/euse d’un handicap mental sans aucune exigence sportive. Malgré une large diffusion préalable, nous avons eu peu de répondant concret le jour J côté presse et partenaires, y compris dans le milieu du handicap mental. Si tous ont salué l’initiative, il nous a semblé sentir chez certains travailleurs ou directions, disons-le sans langue de bois, une frilosité regrettable à l’idée de devoir prendre un quart sur le pont professionnel durant le week-end. Trop tard ? Trop neuf ? Trop touffu, cet agenda du mois de juin ? Sans doute un peu de tout ça à la fois. Pour finir, nous n’avons donc malheureusement enregistré aucune inscription externe et les neuf grimpeurs engagés dans la compétition (huit hommes et une femme) étaient tous issus d’un cours collectif dit « transversal » intégré à notre école d’escalade, qui réunit dans un même groupe des jeunes « valides » et des jeunes porteurs d’un handicap mental. Mauvaise option calendrier également pour mobiliser massivement les jeunes fréquentant le service AMO et notre école d’escalade, en pleine période d’examens… Certains sont néanmoins venus prêter main forte ou passer un moment avec nous, à l’occasion de cette journée
qui leur offrait la possibilité de s’investir dans une action collective solidaire contribuant, nous l’espérons, à la construction d’une société moins cloisonnée, à travers une expérience positive de la mixité sociale. Une expérience citoyenne riche et forte sur le chemin de leur construction personnelle. Fidèles aux principes de transversalité qui nous sont chers, nous souhaitions que cette journée participe de la mixité et non de l’entre-soi. Il ne s’agissait certainement pas de proposer une compétition handisport mental à destination d’un public exclusif du milieu du handicap mental, bien au contraire ! Parallèlement à cette compétition, plusieurs animations sont donc venues ponctuer la journée, en vue d’attirer un public diversifié. L’initiation à l’escalade pour tous organisée après les épreuves de qualification a fait carton plein, avec une grosse trentaine de personnes sur les murs et le tapis de notre salle d’escalade. Thomas Ardui, un jeune étudiant atteint d’une infirmité motrice cérébrale légère (IMC, lourdement handicapante sur le plan physique, mais qui lui laisse toute sa tête !) a pu présenter son spectacle au public : une conférence clownesque avec une approche réflexive et poétique sur « ce qui empêche ». Un comédien hyper souriant et communicatif pour un short-show drôle, très touchant et plein d’autodérision. Un message fort, traité avec finesse et humour. L’exposition du travail d’Emmanuel Ryckmans (dessins grand format et céramiques), artiste prolifique atteint d’une maladie mentale et aujourd’hui décédé, a surpris le public par la puissance singulière qui se dégageait de ses œuvres. Elodie (Orbaen) et Loïc (Timmermans) nous ont offert deux superbes démonstrations d’escalade, sous les yeux d’une assistance béate et suspendue à leurs chaussons, dans un silence de cathédrale un peu intimidant pour nos champions ! Enfin, Elodie a retracé son parcours via un diaporama commenté : parcours de vie, parcours sportif, avec ses écueils et ses victoires, jusqu’à cette médaille d’or et un défi Unlimited Climbing relevé, en passant par le projet CAP 4810 et l’ascension du Mont-Blanc en 2013. Témoignage poignant, inspirant, en toute humilité avec, comme chez Thomas, cette autodérision remarquable et caractéristique de ceux à qui la vie a fait un drôle de cadeau, mais qui ont su tirer leur épingle du jeu. Le public, très bariolé et relativement nombreux pour une première, s’est relayé dans les locaux tout au long de la journée, au rythme de ces différents temps forts. On pourrait nous reprocher que la mise en place de cette compétition n’émane pas d’une demande directe de la part de nos grimpeurs handicapés. C’est vrai : nous avons parié sur le fait que permettre à chacun d’exprimer à la lumière son savoir-faire, son savoir-être singulier pouvait être gratifiant, enrichissant et source de plaisir, dans un esprit de partage et d’échange. Je crois que le pari est gagné, au vu des sourires sur les visages, côté participants comme côté public. Nous avons été les premiers surpris par le sérieux avec lequel quelques-uns se sont investis dans ce projet, autant que par la qualité de leurs prestations sportives. Nous avons surtout découvert leur goût, leur plaisir et leur talent à faire le spectacle, à captiver l’assemblée. Portés par un public soutenant, aux aguets, certains ont grimpé
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Keep smiling ! © : Jean Crépin
comme jamais ils ne l’avaient fait, dépassant des limites qui semblaient immuables depuis longtemps ! Trois des cinq finalistes ont enchaîné intégralement et assez facilement leur dernière voie, malgré une fin de séquence exigeante et soutenue en bon 5b, avec quelques placements techniques à la clé. Autrement dit, nous avions nous-mêmes sous-estimé leurs capacités et nous avons dû jouer du chronomètre pour les départager sur le podium ! Ce qui aura marqué les esprits, ce qui revient dans les mots de chacun à l’heure du bilan, c’est l’ambiance, l’atmosphère de ce jour-là. Je crois que c’est là, précisément, le nectar de cette journée. Les participants nous auront donné une belle leçon de fair-play, en s’encourageant mutuellement tout au long de la compétition. Il y avait de la tension, dans l’assemblée, mais elle était positive, émotionnelle, sensible. Il y avait dans l’air comme un parfum rare, fluide, d’humanité. « Le ton était juste », pour reprendre les mots d’Yves Kayaert, notre directeur. Le succès de cette première reflète bien nos convictions : la compétition telle qu’elle se décline aujourd’hui dans les circuits sportifs de haut niveau ordinaires n’a pas de sens dans le champ du handicap mental. Celui-ci créé un décalage qui invite nécessairement à un mode de compétition décalé, alternatif. C’est d’autant plus vrai que le degré de handicap est important. Calquer le modèle classique pour l’imposer à des sportifs porteurs d’un handicap mental n’aurait pour effet contreproductif que de renforcer les stigmates, de générer un stress et des frustrations supplémentaires et, sans doute même, d’amoindrir les performances sportives. Plus grave encore, on risquerait de tomber dans l’instrumentalisation en répondant davantage aux attentes d’éventuels coachs, d’un jury ou d’un public valides qu’aux intérêts propres des participants. Pour autant, on ne doit pas sous-estimer les réels potentiels sportif et spectaculaire que le handicap peut occulter, et surtout pas le bénéfice pour les participants d’avoir l’opportunité de les exprimer publiquement. Il s’agit plutôt de réinventer la compétition – on pourrait parler de « compétition adaptée » –, l’humain doit être résolument placé au cœur du dispositif. La compétition doit redevenir un jeu, un espace de partage et de rencontre dans un esprit solidaire. Cela requiert une gestion consciente de l’organisation, des compétences d’accompagnement spécifiques et l’instauration d’un climat propice. Le public doit être prêt à percevoir, à recevoir, à donner autrement, … Et notre au-delà des préjugés et des attentes modelées par la culture championne ! sportive dominante. Cela ne va pas sans une certaine curiosité, une ouverture d’esprit indispensable. Sans parler de © Jean Crépin faire de la discrimination positive, il s’agit de déplacer le curseur des objectifs et des priorités : assurer un climat de fair-play, de bienveillance générale, faire la part belle au plaisir plutôt qu’à la performance, observer une certaine souplesse face au cadre et à la règle qui doit d’abord permettre à chacun de s’exprimer plutôt que de sabrer sans aucune considération pour les difficultés liées au handicap mental. Il n’y aura eu qu’un seul mot d’ordre, dans le coaching des participants au matin du grand jour : « Prenez du plaisir ! » Et du plaisir, non seulement ils ont su en prendre, mais ils l’auront surtout rendu en mille aux gens qui s’étaient mobilisés pour venir les
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soutenir. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute : le sport est un jeu et le jeu, un plaisir. Merci à vous Stéphanie, Vincent, Baptiste, Julien, Guillaume, Nima, Ralph, Viorel et Xavier, de nous l’avoir rappelé si simplement et si brillamment ce jour-là ! Itinéraires tient à remercier : Nos fournisseurs : Thierry Noël (accrotechnologie) et Jean Antoine, le magasin Seeonee à Ottignies pour le matériel d’escalade offert pour nos champions et pour le tirage de la tombola. Philippe Ceulemans, Monsieur « Agripp », pour les quelques kilos de prises offerts et ses belles préhensions « moulées à la louche » avec amour, qui nous auront permis d’ouvrir de belles voies pour nos compétiteurs. Merci à Gaëtan pour le démontage de prises au kilomètre/ gramme à J-1 et pour ses belles images le jour J (cf. article), merci à Quentin pour ses travellings de vrai pro, merci à Jonathan pour le jury, les images vidéo-cordistes et le temps consacré au montage du short-film en cours, merci à Xavier, Sacha, Ugo pour l’œil de lynx côté jury, les nœuds de huit et les « check sécu » et les ravalements de corde à la chaîne sans sourciller côté assurage, merci à Jean pour ses photos, sa bonne humeur et son rire communicatif à la table du jury, merci à Guillaume le fouteur de joie, merci à Stéphanie d’avoir osé défendre seule contre tous (boostée par la présence d’Elodie !) les couleurs de la féminité, merci à Julien, médaille de bronze, pour son investissement dans notre école d’escalade, merci à tous les autres participants pour le spectacle qu’ils nous ont offert, pour les émotions, les bonnes vibrations et les sourires partagés. Merci au public d’avoir répondu à l’appel ! Un merci spécial : A l’association « Chloé GRAFTIAUX Passion Together » pour ce beau partenariat, pour les livres offerts aux participants et pour les initiatives précieuses qu’elle supporte. A Joël pour ses idées, son militantisme et ses nombreuses démarches en amont de cette journée, son aide à la diffusion, sa présence discrète, mais efficace le jour J et pour ses talents de dessinateur. ;-) A Loïc Timmermans pour sa présence sur notre tarmac, malgré un contretemps British-Airlines, pour sa participation comme jury d’honneur, pour sa toute belle démo d’escalade dans une voie de gala et surtout pour son ouverture d’esprit, sa simplicité et sa générosité. Un champion sans le melon ! Et surtout encore merci à toi, Elodie, pour ce beau projet dans les Gorges du Tarn avec Solenne, pour ton enthousiasme, ton super esprit, pour ton jury-speakerine avisé pendant la compétition et pour ton humilité face à ce public que tu as hypnotisé malgré toi ! Note : Itinéraires AMO est un service d’Aide en Milieu Ouvert (AMO) dépendant du secteur de l’Aide à la Jeunesse. Nous travaillons auprès des jeunes mineurs, sans mandat, à la demande des jeunes ou de leur famille, pour répondre aux différentes difficultés qu’ils peuvent rencontrer sur leur parcours de vie. Elles peuvent être liées à l’école, à la famille, à la justice… Elles sont d’ordre psychologique, relationnel, comportemental… Notre intervention est socio-éducative, basée essentiellement sur le faire avec, le faire ensemble et la mise en action, hors du champ thérapeutique. La psychomotricité et l’escalade, via les deux infrastructures dédiées construites par l’équipe, sont nos deux supports privilégiés dans notre travail in situ. Des séjours de sport nature (escalade, randonnée, cyclo-randonnée) et expéditions sont par ailleurs proposés aux jeunes. Notre salle d’escalade est ouverte à toutes et tous, en soirée et le week-end ! Plus d’infos sur : www.itineraires-amo.be.
FALAISES
Chawiwan k a s o o h C i d k a h b m o ir h B e sous les feux de la ramp
Haut responsable en province de Phuket, section Sportclimbing, initiatrice du Motherbrain Philosophy Mountain Wilderness festival 2015 (MPMWF15). Egérie héroïque de l’escalade locale et éthique dans la région. A l’âge de 11 ans, Chawiwan était la première jeune fille du peuple des Gouroung Chulalong à pratiquer le dangereux métier d’apicultrice dans les grottes de Battambang. Formée très tôt aux montages d’échafaudages en bambou, elle mettait toute son ingéniosité et sa fougue à la réalisation de constructions gothiques, aux ancrages précaires, pour permettre aux oncles du village l’accès aux ruches inaccessibles. La récolte du miel était alors rendue possible en endormant les abeilles par des fumées asphyxiantes pour les grimpeurs. Le cercle fermé des initiés s’était alors ouvert à cette jeune ouvrière. Escaladant quotidiennement les échafaudages, côtoyant tout autant flore et faune spécifiques au milieu vertical, plongée des heures durant dans les fumées protectrices de pavots et d’eucalyptus, funambule dans ces vides souterrains au bourgeonnement minéral, Chawiwan, se nourrissant de confiance, commençait à développer ses talents de grimpeuse, ouvrant alors des voies d’accès aux sources de miel jusqu’alors laissées vierges.
L’arbre suspendu : Cap Canaille
Elle sera révélée par le négociant en miel Krasuang Bhirombhakdi Choosak qui eût les arguments pour l’extraire à l’extase adolescente. Donnant vie à quatre petits bonshommes, pendant quinze années de voyage et de récolte avec son mari, Chawiwan se mit à leur transmettre la gestuelle et l’équilibre de la danse verticale et, avec eux, elle se mit à attaquer les plus beaux sites d’escalade de Thaïlande et de Malaisie, découvrant de nombreuses faces et commençant à ouvrir des voies familiales un peu partout en Asie du Sud-Est. Approchée par des grimpeurs hollandais, invitée sur de nouveaux sites hors frontières par des clubs et autres institutions sportives, Chawiwan Bhirombhakdi Choosak ouvre alors, de manière prolifique, des opéras, dansant, fuyant la performance de niveau, mais cherchant à offrir au plus grand nombre, à rendre accès à tout un chacun, les joyaux de la nature. En quête des cristaux d’améthyste dans les grottes surplombant les eaux mortes du Chao Phraya, se faufilant entre les généreuses sucettes du dévers de Tonsaï, serpentant les statues chlorophylles volcaniques de Zhangjiajie, Chawiwan dessine ses plus belles œuvres, des chorégraphies minérales humaines, à répéter tant qu’il y aura des hommes. Chawiwan, créatrice de voies extraordinaires, révélant des trésors de parois oubliées, emmène aussi, par le nom de ses ouvertures, au voyage philosophique : « Vol audessus d’un nid de coucou », voie de 10 longueurs dans
Le gars couché dans le dévers : Céüse
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Eric Van Crom brugghe
Calanque de Sormiou la mondialement connue barre de calcaire de Céüse ; « Liquidation Totale », voie de 25 longueurs dans le grès bombardé de La Ciotat ; ou, plus subtil encore, avec « Hiroshima » un fameux bloc fongiforme dans l’étrangement investie île de Tchernob. Après un passage sur nos infantiles hauteurs européennes, Chawiwan Bhirombhakdi Choosak est revenue chez les siens pour transmettre avec foi, à échelle humaine, du haut de son siège de Ministre du Tourisme et des Sports depuis 2004, amie intime par les moyens usités de Yingluck Shinawatra, transmettre avec générosité et pédagogie, l’importance du cadre et pas de la performance en grimpe, ainsi que l’indispensable conscience du « Tout », aussi bien dans son corps en « allumant les pièces obscurcies de son être », qu’audehors du corps en révélant les biotopes en souffrance, en redessinant sous la carte des villes, le monde naturel délaissé. Tout ceci est aussi faux que les plumes de ta doudoune. La seule vérité est au bout de ton chausson. Merci, Eric, pour cette jolie fable pour rêver et s’évader. La rédaction d’Ardennes & Alpes
Bébé et plage : Tonsaï
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FALAISES
Montserrat, força al canut !
Mathieu Roth
senteurs enivrantes de thym et de romarin, à la recherche des chemins menant aux voies les plus accessibles. Première leçon : se méfier des chemins indiqués en pointillés sur les topos : ce sont des guets-apens menant le plus souvent dans des culs-de-sac remplis de ronces carnivores (ou presque).
La Magdalena Inferior, c’est la deuxième pointe en partant de la gauche Fin octobre, samedi 25 en fin de journée à Monistrol de Montserrat, petite ville médiévale au pied du massif de Montserrat, en Catalogne, l’obscurité est déjà tombée quand nous retrouvons l’hôtel qui accueillera pendant 2 jours un petit groupe de 8 Belges et 2 Luxembourgeois réunis par l’amour du rocher et recherchant une dernière dose de soleil avant d’entamer l’hiver. Plantons le décor. Montserrat est ce petit massif montagneux situé à une soixantaine de kilomètres de Barcelone, étendu sur une petite vingtaine de kilomètres, et dont la particularité est sa composition de poudingue, cette roche sédimentaire constituée de galets emprisonnés dans un liant. Il faut imaginer une énorme masse de poudingue posée au milieu d’une plaine, façonnée au fil du temps par l’action du vent et de la pluie formant dès lors ces motifs arrondis si caractéristiques (ayant donné le nom de montagnes (Mont) en dents de scie (Serrat)), recouverts dans ses parties basses par une forêt sauvage. Dimanche matin, à la lumière du soleil d’automne, c’est donc avec émerveillement que nous découvrons le décor de nos prochains exploits en terre catalogne. Le groupe, emmené par Christophe et Marin, de Mountain Spirit, se réunit au grand complet pour écouter religieusement le briefing de ce stage en 3 actes.
Chapitre 1 : découverte et échauffement Comme tout nouveau terrain de jeu doit se découvrir et s’apprivoiser, ce premier jour sera consacré à une école d’escalade dans la Cara Sur (partie Sud du massif). C’est ainsi qu’on se retrouve à déambuler parmi les plantes aux
Après quelques détours, on arrive à débusquer un coin pas trop peuplé (on est dimanche et il fait beau, ce qui attire forcément du monde sur les rochers) où on (re)découvre le contact avec le rocher et les manipulations de corde. Pour Antoine et Bernard, je ne pense pas me tromper en disant que c’est aussi le premier contact avec le poudingue et ses questionnements inhérents : quels galets pour mes pieds, lesquels pour les mains ? Est-ce que ça va tenir ? Sur une telle roche, c’est souvent la technique « j’escalade sur des œufs » qui est de mise afin d’éviter l’arrachage intempestif des galets. On enchaîne les voies et on redescend à Monistrol afin de célébrer cette première journée autour d’une bonne cerveza. Javier, le Catalan du groupe, nous apprend les rudiments de la langue. On trinquera donc désormais sous l’exclamation de « Salut i força al canut ! » qu’on aura rapidement traduit par « Santé et force dans le calbut ! ». Le jour suivant, toujours dans la Cara Sur, c’est une première grande voie qui nous attend, après une marche d’approche en pleine forêt vierge. Marin et Mike s’attaquent chacun de leur côté à la conquête de la Vinya Nova. Au bout d’une dizaine de mètres, à l’assaut d’un petit surplomb, Mike décroche un bon bout de poudingue pour en faire profiter ses compagnons de cordée restés au sol. Plus de peur que de mal, mais cela nous servira d’avertissement pour le reste du séjour. Après trois longueurs et quelques photos du paysage, pendus au relais final, c’est la descente en rappel. Quelques petites chutes de cailloux nous rappellent encore qu’on est en milieu naturel, qu’il faut donc rester vigilant, surtout dans les coins les moins fréquentés du massif. L’escalade sur les œufs…
Le refuge de Sant Benet
Les aiguilles, vues du haut d’une de celles-ci
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Les poseurs face aux mystères du soleil couchant
qu’un autre petit galet dans le mur ! La vue au sommet vaut le déplacement : 360 degrés de paysage. On s’en met plein les yeux avant de redescendre à pieds jusqu’au refuge, à temps pour voir les cordées de l’équipe de Marin descendre en rappel entre les rochers de la Momie et de la Momieta. Après deux jours en mode Koh-Lanta et une visite rapide à la Vierge Noire de Montserrat, c’est un bonheur de retrouver une douche à l’hôtel de Monistrol !
Chapitre 3 : tricotage dans les Aiguilles Chapitre 2 : rencontre du 3e type
Relais chargé ! Dans « l’Arbret », une des aiguilles de la partie Agulles
Après nos exploits en Cara Sur, il est temps d’entamer l’acte 2 du séjour. On se retrouve donc à la tombée de la nuit au monastère de Montserrat. Sur le dos, le matos d’escalade ainsi que de quoi survivre deux nuits en refuge. On allume les frontales et c’est parti pour une heure d’ascension dans un décor nocturne qu’on devine féérique. Après un dernier virage et quelques dernières marches, voici le refuge de Sant Benet, une ancienne chapelle perdue au milieu des rochers. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir au milieu des bougies et de l’odeur d’herbe aromatique, dans une atmosphère quasi mystique, le chanteur Carlos vêtu d’une unique salopette à bretelle en jeans nous accueillir à bras ouverts ! Pas le temps de se rappeler les paroles de « Big Bisous », on retrouve rapidement nos esprits pour s’apercevoir qu’au lieu de Carlos, il s’agit d’Angel, le gardien du refuge en autogestion, tout un personnage. Ambiance « roots » dans ce refuge sans eau courante, toilettes ou électricité et, après une nuit bercée par quelques ronflements, on part à l’assaut de la Magdalena Inferior.
Mathieu à l’arrivée de The Wall, avec vue sur la face Nord du massif de Montserrat
L’approche se fait dans le brouillard sur des beaux chemins touristiques. Ce n’est qu’au milieu de la voie que le paysage s’ouvre et qu’on peut découvrir, en contrebas, à travers la brume, le monastère de Montserrat dans son écrin de roches. Le niveau technique n’est pas très dur, mais on découvre l’équipement « à la Montserrat » où la distance entre deux points est inversement proportionnelle à la difficulté. C’est pas toujours évident de repérer les spits parmi les couleurs et les différentes formes des galets, mais parfois c’est normal : il n’est pas rare de n’avoir aucun point sur 10-15 mètres dans des parties faciles ! Cette partie du massif est la plus touristique, car elle est accessible facilement à pied ou en funiculaire depuis le monastère, un des lieux les plus visités de Catalogne. Au deuxième jour chez Angel, du refuge de Sant Benet, on se divise pour mieux régner. Le groupe de Marin s’empare de la Momieta, un rocher en forme de petite momie, où après une petite traversée d’anthologie, Marie atteindra le sommet en tête, dans une voie à l’équipement disparate. Du côté de Christophe, on gravit The Wall, une voie classique de « l’Eléphant », un rocher en forme… d’éléphant ! Pas besoin de contrôle de pensée, pour faire The Wall, on se dit que chaque mouvement n’est
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Pour le dernier acte du stage, on reprend la voiture en direction du Nord du massif, la partie des Agulles, les aiguilles. Une petite marche d’approche nous amène au refuge de Vincente Barbé, autrement plus confortable que celui de Sant Benet. Cette partie du massif porte bien son nom. On se croirait au beau milieu d’un jeu de quilles. La nature a ici encore usé de toutes ses techniques pour sculpter un décor magique. Les deux journées passées dans ce secteur se sont déroulées similairement : marche d’approche dans une forêt dense, escalade d’une aiguille, descente en rappel, ascension de l’aiguille suivante, redescente en rappel, etc. A la fin du premier jour, lorsque le soleil commence à décliner, les lumières viennent souligner les reliefs de reflets orangés. Par contre, le vent se lève, la température baisse et les nuages montent rapidement. Françoise entame le dernier rappel de 10 mètres aux dernières lueurs du jour. Le temps de démêler les brins de corde et de faire descendre le reste de la cordée, il fait nuit, c’est l’heure de sortir les frontales ! Un stage de Christophe sans un retour à la frontale, c’est pas vraiment un stage de Christophe ! A la fin du dernier jour, on se termine sur une école d’escalade à deux pas du refuge, à se tirer la bourre dans des voies de 5 à 6b. On en tirera la dernière leçon du séjour : les cotations des topos sont purement informatives ! En récompense, on assiste à un merveilleux coucher de soleil dans les aiguilles de Montserrat où les derniers rayons viennent colorer la brume qui monte de la vallée. Tiens, ça me rappelle une fin de stage dans les Calanques ça ! Montserrat est assurément un massif à découvrir pour ses paysages particuliers et son poudingue permettant une escalade d’abord déroutante, mais qui devient amusante et fine au fil des ascensions. La relative absence de difficulté des voies de ce séjour a été largement compensée par cet environnement rempli de découvertes, l’engagement lié aux équipements et aux cotations indiquées, mais surtout par la bonne ambiance du groupe (Marie, Françoise, Javier, Mike, Paul, Antoine, Bernard, Mathieu, Lolotte) et des moniteurs (Christophe et Marin). Rendezvous l’année prochaine !
Juste un autre galet dans le mur ! Christophe entame The Wall
FALAISES
Le petit mot du Directeur des Rochers – Joe Dewez Cette via cordata a été conçue et installée par Jean-Claude Vittoz, qui nous a transmis les infos ci-dessous ett il nous a signalé qu’elle est à disposition de nos membres. Toutes les infos pratiques et historiques se trouvent sur le forum de Jean-Claude via votre moteur de recherche e favori ou : – pour la partie via cordata : http ://infosescalade.forumup.be/about1803-i
nfosescalade.html
– pour la partie escalade : http ://infosescalade.forumup.be/viewtopic.php ?t=733&mforum=infosescalade
Joe Dewez
Vous ne trouvez ici qu’une très brève synthèse.
Via cordata de La Croix Mossay
Jean-Claude Vi ttoz
« La via cordata » (cordée) est un itinéraire qui combine la randonnée et l’escalade en empruntant au mieux les faiblesses du rocher, comme les vires en particulier, et en utilisant au mieux les prises naturelles. La progression s’effectue en cordée avec relais, comme pour l’escalade. Des points d’ancrages sont en place (queues de cochon et broches classiques) pour assurer les grimpeurs. Les relais sont pour la plupart chaînés ou se font sur de bons arbres. Des « poignées » métalliques aident à la progression. Les sentiers de jonction entre les secteurs sont balisés de marques jaunes. C’est donc essentiellement différent d’une via ferrata ou d’une via corda où une ligne de vie fixe (câble ou corde) est installée et où vous progressez assuré par une longe individuelle. Cette via cordata, la première de Belgique, a nécessité pas moins de 42 séances souvent ardues, dont 25, seul. Elle se situe dans la vallée de la Vesdre, en face de Trooz, à l’endroit appelé GROSSE ROCHE qui comporte également une quinzaine de voies d’escalade.
mieux. A l’instar de la texture peu ordinaire et parfois précaire de la roche (grès quartzique), cet itinéraire est particulier à tout point de vue ; les esprits chagrins, les amateurs de « voies » aseptisées s’abstiendront.
Matériel nécessaire Corde de 30 mètres, descendeur, perso/longe, 4 dégaines et sangles obligatoires, le port du casque est conseillé, un rappel de 6 mètres est obligatoire (signalé par une plaque).
Description La via est composée de trois « secteurs » distincts, d’amont vers l’aval : La Grosse Roche, le Rognon des Vires et le Socle – Rognon Noir. Ce parcours aux allures « alpines » est unique dans notre pays et se distingue notamment par son développement exceptionnel : une boucle de 3 km. Il se déroule sur une colline boisée abrupte qui domine la rive droite de la Vesdre. A cet endroit, les rives sont quasiment inaccessibles et les rochers isolés, ce qui confère au lieu une ambiance particulière. De par la configuration très tourmentée des rochers, la progression est pour le moins sinueuse, mais bon nombre de relais (souvent rapprochés) sont à votre disposition, à vous de choisir celui qui vous conviendra le
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ATTENTION ! Les poignées métalliques sont UNIQUEMENT prévues pour la progression, il ne faut en aucun cas les utiliser pour l’assurage ou le rappel. Seules, les queues de cochons et les broches « classiques » sont prévues à cet effet, il en va de votre sécurité et de celle des autres usagers.
Approche On démarre par un bon sentier qui débute derrière le manoir de la Fenderie (borne en pierre et marque jaune). Il monte en lacets le long de la colline, on le quitte, à la 3 e « épingle à cheveux » (flèche jaune, marque GR-via) pour suivre la sente des Botteresses qui s’étire à flanc de colline, jusqu’au sommet du massif avec un beau belvédère sur la vallée de la Vesdre. Descendre à gauche un sentier bien marqué sur 60 mètres, jusqu’à une ferronnerie « VIA ». Juste en face de celleci, descendre la pente, puis longer la paroi, jusqu’à un
« îlot » où est érigée la Croix Mossay (Attention ! Elle est fragile)
PREMIÈRE PARTIE – Grosse Roche On attaque par un rétablissement, puis une traversée en dent de scie, jusqu’au premier relais. La deuxième longueur « La Grande Vire » est beaucoup plus directe, jusqu’au rappel obligatoire. Attention, pas trop vite ! Il fait 6 mètres et aboutit sur une vire (relais chaîné) où débute « La Traversée du Gaz » Ambiance ! Ensuite, on entame le Pilier Supérieur, une longueur verticale soutenue qui aboutit au sommet (relais sur arbre)
DEUXIÈME PARTIE – Le Rognon des Vires Au sommet du Pilier Supérieur, suivre vers la gauche une sente qui descend en serpentant (marques jaunes), puis après +/- 200 mètres, on rejoint la confortable « Vire inférieure » que l’on suit jusqu’au relais. Un ressaut, une courte traversée (relais), puis une paroi verticale qui aboutit à la spacieuse « Vire Alpine », relais. Toujours vers la gauche, suivre la sente pour rallier rapidement « le Socle- Rognon Noir ».
TROISIÈME PARTIE – Socle – Rognon Noir Une petite traversée oblique, suivie d’un ressaut, permet de se rétablir sur une large vire que l’on suit vers la gauche, relais facultatif. Suit un passage déversé qui retrouve le sol et rejoint immédiatement la base du Rognon Noir pour y faire relais. Plusieurs ressauts aboutissent sur une grande et confortable plate-forme. Au relais, descendre facilement de quelques mètres, un passage vertical mène à une large plate-forme, puis un court mur, légèrement déversé, permet de se rétablir sur une vire. Gravir directement l’éperon final pour sortir au sommet de la via cordata. Rejoindre rapidement le sentier des crêtes que l’on suit vers la droite pour rentrer au bercail. Durée : Compter un bon quart d’heure de marche d’approche. Ensuite, près de 2 h 30 pour enchaîner les 3 tronçons et une demi-heure pour revenir au manoir.
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FORMATIONS
Une réforme
lade plus accessibles ca es en s ion at rm fo s de ur po
A la suite de la mise en œuvre du processus de Bologne depuis près de 4 ans, le contenu des cours de l’ancien moniteur escalade niveau 1 a été augmenté afin que le moniteur initiateur, selon la nouvelle appellation, puisse gérer de façon autonome un stage d’initiation en salle d’escalade (initiateur SAE – Structure Artificielle d’Escalade) et un stage d’initiation sur falaise équipée de maximum 150 m, ainsi qu’en via ferrata (initiateur SNE – Site Naturel d’Escalade). Autre changement important, il faut d’abord réussir à l’ADEPS les cours généraux niveau initiateur avant de pouvoir suivre les cours spécifiques escalade. La durée et l’investissement nécessaires pour cette formation aussi bien en temps qu’en moyens financiers sont devenus fort importants. Il a aussi été constaté que peu de moniteurs niveau 1 ou initiateurs encadraient véritablement des activités, que ce soit dans les clubs ou les centre Adeps. Or, c’est quand même la première finalité des formations de « cadre sportif ». A la suite de ces constats, le Conseil d’Administration du CAB a, depuis maintenant plus de 2 ans, initié une profonde réflexion à ce sujet avec les clubs ainsi qu’avec des moniteurs, titulaires et chargés de cours.
Animateur, premier niveau de formation ! Le CAB en est ainsi arrivé à proposer à l’Adeps de mettre en place une formation d’animateur en escalade aussi bien en SAE qu’en SNE. Cela se fait déjà dans beaucoup d’autres fédérations sportives et est d’ailleurs prévu, sous certaines conditions, dans le cahier des charges des formations de l’Adeps. – Les objectifs sont les suivants : – donner la possibilité aux moniteurs de se faire assister par des animateurs et, ainsi, augmenter aussi bien les capacités du moniteur que le niveau de sécurité général de l’activité. Le CA espère de cette manière répondre au manque général de moniteurs aussi bien dans les activités clubs que les centre Adeps, etc. ;
– faciliter l’accession des candidats au niveau initiateur escalade en permettant d’étaler la durée des cours spécifiques sur deux formations, animateur – initiateur, avec possibilité d’enchaîner directement ces deux formations ; – augmenter la sécurité générale des activités d’escalade en ayant au sein des clubs un plus grand nombre de personnes formées au niveau sécuritaire (les animateurs) ; – offrir aux grimpeurs qui ne suivaient précédemment la formation d’initiateur que dans le seul but d’augmenter leur niveau individuel et sans vraiment être intéressé par l’encadrement, une alternative de qualité, plus accessible et qui correspond mieux à leur objectif. La formation de cadre sportif peut ainsi être à nouveau recentrée sur sa raison d’être qui est l’encadrement des activités sportives, en particulier au sein des clubs ; – bien cibler les candidats initiateurs aussi bien du point de vue capacités sécuritaires que du point de vue intérêt pour l’encadrement ; – mieux motiver les clubs dans la promotion des moniteurs sportifs en les impliquant dans cette formation d’animateur. La nouvelle articulation des formations en escalade (jusqu’au niveau éducateur) est synthétisée dans le schéma ci-contre. Dans chaque case, vous trouvez les prérequis nécessaires pour accéder à cette formation, la durée de la formation et les compétences que vous aurez en fin de formation. Ceci est le fruit de pas mal de discussions pour satisfaire les demandes, attentes et contraintes de toutes les parties impliquées : les clubs, les responsables des formations, les moniteurs et l’Adeps. Cela n’a été possible que grâce à la volonté de chacun d’arriver à un accord en comprenant et acceptant les compromis nécessaires, à une seule exception près : pas de compromis en matière de sécurité, elle n’a pas été bradée, que du contraire. Le projet a été accepté dans des réunions informelles avec les responsables de l’Adeps, mais doit encore être officiellement approuvé le 22 septembre en Commission Pédagogique Mixte de l’Adeps.
Votre club, premier lieu de formation Sans entrer dans trop de détails, la particularité principale est que la formation initiale d’animateur (formation essentiellement sécuritaire) se fera dans les clubs et non plus à la fédération comme les autres formations. Bien plus que la fédération, les clubs sont en contact direct
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Joe Dewez
avec les membres et sont les mieux à même d’organiser cette formation en fonction de leur propre mode de fonctionnement, des disponibilités des candidats et selon le rythme qui convient à chacun. La durée effective sera ainsi fonction du niveau déjà atteint par le candidat au moment de sa demande et de ses facultés d’assimilation de la matière. La liste des compétences à maîtriser en fin de formation est fixée par la fédération et elle reprend spécifiquement un certain nombre de cours qui étaient jusqu’à présent donnés au niveau « initiateur ». A l’issue de cette formation, quand le club jugera le candidat « prêt », il le proposera à une des séances d’évaluation organisées par la fédération. Cette évaluation se déroulera sous forme d’un « parcours d’épreuves » où le candidat devra démontrer de façon pratique sa maîtrise des différentes techniques sécuritaires. A l’issue de cette évaluation d’une durée de 3 heures pour la SAE et de 6 heures pour le SNE, le candidat qui a réussi devra ensuite faire un stage de fin de formation (6 heures en SAE comme en SNE), sans doute idéalement dans un autre club, afin de confirmer ses compétences. Avec le rapport de stage et les résultats de l’évaluation, la fédération fournira au candidat un certificat fédéral d’animateur. Ce certificat est reconnu par l’Adeps. L’animateur pourra aussi assister un moniteur dans le cadre d’activités dans des Centres Adeps. Un animateur SNE (en possession de son certificat) pourra devenir animateur SAE en faisant uniquement un stage de fin de formation dans un des clubs associés avec une salle d’escalade. Par contre l’animateur, l’animateur SAE doit compléter sa formation SAE par les techniques SNE pour pouvoir passer et réussir l’évaluation, puis ensuite le stage en SNE. Au niveau initiateur, vu les nombreux cours théoriques indispensables aussi bien en SAE qu’en SNE, il a été jugé plus réaliste d’imposer la formation d’initiateur SAE comme un prérequis à la formation initiateur SNE. Les deux formations pourront d’ailleurs s’enchaîner directement la même année. Il ne semblerait pas « logique » qu’un initiateur SNE qui peut encadrer des activités d’escalade en falaise ne puisse encadrer en SAE. Si cela est vrai sans conteste pour les aspects sécuritaires, il y a aussi beaucoup d’aspects pédagogiques, ludiques et d’organisation qui diffèrent en SAE et qui imposent donc d’avoir suivi ces modules spécifiques SAE.
Timing En septembre, aura lieu une réunion entre la fédération et les clubs qui veulent participer à ce projet en proposant une formation d’animateur (en SAE et/ou en SNE) de façon à pouvoir organiser ces formations dans différents clubs à partir de novembre 2015. La première évaluation des candidats animateurs (SAE et SNE) aura lieu vers le mois de mai/juin 2016. La formation initiateur pourra ainsi continuer à partir de septembre 2016 avec les probatoires, puis les formations d’abord SAE et ensuite SNE. Il faudra bien sûr avoir aussi réussi les cours généraux Adeps initiateur en 2015 ou 2016.
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Animateur versus premier de cordée Nous espérons que beaucoup de grimpeurs et de « premiers de cordée » s’investiront dans ce projet. La formation « animateur » ne remplace pas la formation « premier de cordée » qui était déjà organisée dans certains clubs, et qu’il est souhaitable de continuer à organiser, mais elle la complète. La formation « premier de cordée » a pour objectif de grimper en sécurité en falaise, dans des voies d’une et de plusieurs longueurs : connaître les manipulations de corde, d’assurage, savoir poser un relais correct, enchaîner des rappels, etc. C’est avant tout pour pouvoir grimper « entre copains » qui se connaissent et pour lesquels il ne faudra au pire que donner « un petit coup de pouce » pour aider à passer un pas. C’est une formation pour être autonome dans une pratique « individuelle ». C’est déjà pas mal, mais cela ne suffit pas si on vous confie un débutant qui pourrait être complètement paniqué au milieu de la voie, sans vouloir ni continuer, ni descendre. Il vous faudra alors pouvoir vous approcher de lui, éventuellement le rassurer pour qu’il continue ou, au contraire, le descendre au sol ou au relais précédent. De même, pour un rappel où un débutant pourrait rester « paniqué » sur une petite vire en se cramponnant à la paroi et sans vouloir continuer à descendre. Là aussi, il vous faudra pouvoir descendre sur la corde de rappel tendue, le rassurer ou le débloquer pour qu’il ose continuer ou descendre avec lui. Il s’agit donc dans ce cas d’une formation à vocation d’encadrement et plus uniquement « pour sa pratique personnelle ». Ces animateurs et initiateurs sont essentiels pour que les clubs puissent offrir à leurs membres des possibilités de découvrir l’escalade et ensuite de progresser en toute sécurité.
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HOMMAGE
s Jean Bourgeoi
r e d id r e D d n a n r e F 2015) (12 mai 1931 – 31 mai
Notre ami Fernand vient de s’éteindre dans son sommeil, à l’âge de 84 ans. Fernand et son épouse Mady étaient deux figures marquantes des années septante et quatre-vingts à Freÿr. Les grimpeurs de cette époque se souviennent avec nostalgie de ces folles fins de semaine où chacun se connaissait et se retrouvait à camper sur le plateau de Freÿr – qu’on appelle actuellement le bivouac – après leurs rudes journées d’escalade. En ces années, pratiquement tous les grimpeurs campaient chaque semaine, hiver comme été, entre amis ou en famille, délaissant les voitures qu’ils abandonnaient au parking. Nombreux sont les petits enfants de l’époque qui, à peine nés, s’ils n’y ont pas été conçus, ont acquis à Freÿr l’esprit d’aventure et l’amour de la nature. Arrivant tard le soir du vendredi, certains ne se résignaient à quitter leur paradis que tôt le lundi pour se rendre directement à leur lieu de travail, imprégnés de la fumée du feu de bois et de leur sueur, ce que nous appelions « l’odeur de Freÿr ». Tous ceux de cette époque ne cessent de dire qu’ils ont vécu là les meilleurs moments de leur vie. Fernand Deridder et sa merveilleuse épouse étaient de ceux-là. Je me souviens aussi de leur adorable fille d’une douzaine d’années, une véritable fée égarée sur Terre, qui n’a pas survécu à la leucémie qui avait déjà emporté son petit frère. Fernand et Mady avaient alors connu le plus grand malheur que l’on puisse imaginer, mais ils avaient, en partie grâce à l’attention de leurs nombreux amis, réussi à le transcender et à rayonner autour d’eux leur gentillesse et leur sourire. Freÿr, la montagne et les voyages leur permirent de retrouver un intérêt pour la vie. Mady mourut trop tôt, dans toute sa beauté, sans doute avide de retrouver ses enfants. Fernand perdit alors celle qui l’avait tant comblé. Il retrouva une compagne, la veuve d’un de ses grands amis. Denise aussi quitta la Terre et Fernand se retrouva seul une nouvelle fois. Agé de quatre-vingts ans, il perdit la santé, mais bien appuyé pas ses neveux, il passa un temps considérable à rédiger à leur intention un récit abondamment illustré de toutes les péripéties de sa vie aventureuse. « Mais vous ne le lirez qu’après ma mort, car je m’y mets à nu ! » les a-t-il prévenus. Il a laissé une épitaphe pour eux et pour ses amis : « J’ai eu la chance d’avoir de formidables moments dans ma vie. Je remercie tous ceux qui m’ont accordé leur amitié et leur amour. » Rien que du positif. Une grande leçon de courage, non ? Fernand aimait la vie, la nature, la bonne chère et le jazz de son époque. C’était un jouisseur au meilleur sens du terme. Avec lui, s’estompe le souvenir d’une phase de la vie de Freÿr que les jeunes générations auraient du mal à imaginer, car les temps ont changé. Mais celles-ci savourent encore, à leur manière, le plaisir immense de se retrouver dans cet univers exceptionnel qu’est Freÿr !
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INFOS
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La salle Roc-Evasion de Jambes recherche moniteurs d’escalade pour début septembre 2015. Tél. : 081/31.15.35 (après 15 h 00) ou 0474/58.47.15 – 0472/41.48.09
BeBloc,
bloc en Wallonie de lle sa e ell uv no e un ôt nt bie
Le 29 août 2015, BeBloc a ouvert ses portes dans une ambiance amicale et festive. Cette nouvelle salle de bloc, située à Jambes, met l’accent sur la convivialité et l’accès à tous : petits et grands, débutants ou compétiteurs, tout est prévu pour vous accueillir comme il se doit. Située à Jambes, sur le site de l’Athénée Royal, BeBloc est la 2e salle de bloc de Wallonie à ouvrir ses portes. Forte de ses 800 m2 grimpables, la salle BeBloc complète son offre avec : – une salle dédiée aux petits ; – un espace mezzanine consacré à l’entraînement (pan, pans Gülich, machines fitness, …) ; – un mur à cordes de 8 m pour l’initiation scolaire et les anniversaires des enfants ; – une cafétéria proposant petite restauration et accès à la terrasse. Par ailleurs, une journée porte ouverte destinée aux enfants est déjà au programme le 12 septembre 2015. Profs de gym, enfants, parents ? C’est l’occasion de venir découvrir et prendre les renseignements pour les cours, stages et anniversaires destinés aux plus jeunes. Heures d’ouverture : dès le samedi 29 août 2015 Du lundi au vendredi : de 16 h 00 à 22 h 30 Samedi, dimanche et jours fériés : de 10 h 00 à 18 h 30 Plus d’infos : BeBloc Salle d’escalade – Rue de Géronsart 148 – 5100 Jambes – bebloc@yahoo.be – https ://fr-fr.facebook.com/public/BeBloc-Salle-Descalade – Raphaël Kergen – 0476/36.26.76 Site web : Onglet 1 : accueil avec photos et accès aux autres onglets : – En pratique : • L’accès • Les heures d’ouverture • Les tarifs – Les cours • Les horaires et les âges • Les tarifs – La salle en image • Photos salle, vestiaires et co – Les événements / Actualités
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Raphaël Kergen
MONTAGNES
l Jean-Luc Foha
D’un Makalu à l’autre
Sofie, Rudo, Stef (Wolf), Stef (Yak), Koen et moi-même. D’une certaine manière, un premier séisme touchera notre expédition quand, deux mois avant de partir, Christiane et Guido, devront se désister, à la suite de sérieux ennuis de santé. Notre projet : tenter l’ascension au Népal du Makalu (8 463 m), jamais gravi par des Belges, malgré l’une ou l’autre tentative. Réunions, randonnées, trekkings et alpinisme dans les Ardennes, Vosges et Alpes, tout fut fait pour donner le plus de chance et de convivialité à cette expédition.
Avec mes amis sherpas Pasang (à gauche) et Pemma – © Jean-Luc Fohal A mon retour du Népal, il me fut d’abord difficile de trouver les mots justes pour parler de notre expédition « Makalu 2015 », car trop d’émotions nous ont submergés depuis la terrible catastrophe subie par le peuple népalais. Cette expédition restera gravée dans nos mémoires. Dans des conditions « normales », les souvenirs et expériences auraient sans doute été autres. La vie n’est faite que de sursauts qui permettent d’avancer sur le chemin, en n’oubliant pas ce qui est derrière. Mais voilà, commençons par l’origine : une expédition préparée depuis 2 ans, avec une petite équipe belge,
Et puis, le départ, le 5 avril. Briefing à notre arrivée à Katmandou, suivi du trekking d’approche, rendu plus exigeant à cause du mauvais temps, durant huit jours. Nous avons eu alors l’occasion de rencontrer, dans des villages de montagne (Num, Seduwa…), des gens heureux, souriants. Leurs « Namasté » nous faisaient chaud au cœur. Des sherpas engagés par l’expédition se sont joints à nous et nous sommes ainsi arrivés au camp de base avancé (5 700 m), où se trouvaient quelques équipes diverses (Autrichiens, Espagnols, …), tous prêts à continuer progressivement l’acclimatation qui nous permettrait, selon les conditions météo, d’atteindre le sommet tant convoité. Tout allait donc bien jusqu’à cette date du 25 avril quand, de retour du camp 1 à 6 400 m d’altitude, nous étions occupés à prendre le lunch de midi sous la tente mess au camp de base. Soudain, le sol tremble, un grondement sourd est entendu simultanément. Nous sortons précipitamment de la tente et contemplons, impuissants, un gros éboulement de pierres descendant des pentes du Makalu. Heureusement, cela se passait loin de nous. Incrédules,
Le Makalu vu depuis le camp de base Hillary (4 800 m) –
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© Jean-Luc Fohal
PORTFOLIO
Travail des champs à Tashi Gaon –
© Jean-Luc Fohal
Enfant de Tashi Gaon –
En montant vers le camp 1, sous une barre de séracs –
© Jean-Luc Fohal
© Rudi Bollaert
Lever de soleil depuis le camp 1 –
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© Jean-Luc Fohal
Chorten sur le chemin de Tashi Gaon –
© Jean-Luc Fohal
Enfants de Seduwa –
Ecole de Seduwa après le séisme –
© Jean-Luc Fohal
© Jean-Luc Fohal
Bougies allumées en hommage aux victimes, Bothna, Katmandou –
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© Jean-Luc Fohal
Campement à Dobato –
© Jean-Luc Fohal
nous ne devinions pas qu’il s’agissait en fait dans un premier temps d’un grave séisme de magnitude 7,8 qui touchait le Népal à ce moment-là et dont l’épicentre se situait à l’Ouest de la capitale Katmandou. Ce n’est que par après, via informations données par satellite, que nous avons mesuré l’ampleur du phénomène et ses répercussions… Lors de la traditionnelle cérémonie de la Puja, cérémonie faite en l’honneur des dieux, nous ressentions une grande émotion et tristesse. De discussions en discussions, il a été décidé, en respect et solidarité avec les sherpas et autres Népalais présents au camp de base, sans nouvelles de leur famille, d’interrompre toute ascension et de renoncer définitivement à poursuivre l’escalade. Donc, après une petite semaine, nous avons quitté le camp de base et fait le trek retour jusqu’en bas de la vallée. Ce fut l’occasion de se rendre compte des effets destructeurs générés par le séisme, même si la région du Makalu a été relativement épargnée, comparativement à d’autres lieux. Un endroit nous a particulièrement touchés : celui du village de Seduwa, niché à 1 700 m d’altitude, au-dessus de la rivière Arun, et particulièrement son école qui a été détruite en grande partie. Cet établissement fut construit en 2009 par une équipe de grimpeurs français qui réussirent l’ascension du Makalu en 2008 et que j’avais eu d’ailleurs l’occasion de rencontrer cette année-là, lors de ma première tentative de la montagne. L’école porte le nom de Nil Gurung, membre de l’expédition française et décédé en 2008 sur les pentes du Makalu.
L’équipe Makalu 2015, en compagnie des sherpas et cook team – © Jean-Luc Fohal octobre. Et cet autre Makalu à gravir est en passe d’être réussi ! Par diverses opérations humanitaires opérées des deux côtés de la frontière linguistique, nous récoltons en effet petit à petit les fonds nécessaires… Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres sinistres de séisme dont on ne mesure pas encore complètement l’ampleur. Certaines régions ne sont accessibles que par hélicoptère et sont encore inexplorées. Nous avions aussi, lors de notre retour vers Katmandou, l’accompagnement de notre cuistot Santos, un garçon d’une gentillesse et compétence très grandes. Il n’avait pas à ce moment-là de nouvelles de sa famille. Heureusement, depuis lors, les nouvelles sont plus rassurantes, mais sa maison a été cependant détruite en partie. Une expérience n’est pas l’autre : celle-ci nous marquera sans conteste aussi. Il est toujours possible d’apporter votre soutien à notre projet de reconstruire l’école de Seduwa. Infos sur http ://www.makalu2015expedition.com/
J’ai donc eu l’occasion de faire une visite, assez bouleversante, des lieux sinistrés en compagnie d’un instituteur et du directeur de l’école. Nous avons réalisé que, pour eux et les habitants de Seduwa, nous étions porteurs d’un message d’espoir, celui d’apporter notre aide. Dès lors, nous avons, de retour en Belgique, décidé de participer à un projet de reconstruction de celle-ci, prévue en
Flyer soutien humanitaire
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MONTAGNES
l Laurent Toisou
AL ASK A – r ie t n o r f t s la The life begins… W here the road ends,
Quand Wikipédia dit que « son altitude, son climat extrême et sa situation géographique arctique en font un des sommets les plus difficiles à escalader au monde », ils n’ont pas tout à fait tort. Et s’il y a bien une chose à retenir lorsque vous partez en haute montagne en Alaska, c’est de ne surtout pas vous fier à la météo locale, qu’elle soit fournie par des sites spécialisés ou même par les Rangers qui sont sur place ! Dans ces conditions, difficile de faire un planning visant à trouver la fenêtre qui nous amènerait au sommet de notre objectif : le Mont Mc Kinley. Communément appelé « Denali », signifiant « Celui qui est haut » en Athabaskan, la langue locale, … ce sommet mythique de 6 194 m, point culminant d’Amérique du Nord, nous aura donné du fil à retordre. Nous revenons avec des images splendides plein les yeux, mais aussi avec, en mémoire, des scènes dignes d’un film catastrophe qui aurait pu mal finir. Mais malgré tout cela, nous l’avons fait et en sommes fiers, car dans ces cas-là, l’expérience et l’audace sont les maîtres-mots ! Inspiré par mes deux potes de Neige & Montagne – Etienne Monseur (dit « le Vieux Renard ») et Thierry Disneur (dit « la Vieille Bite de montagne ») – qui ont gravi ce sommet mythique, il y a déjà 36 ans, c’est en revenant de vacances des Etats-Unis l’été dernier que ce projet de longue date devient une évidence. L’histoire a déjà montré à maintes reprises que le mental et l’esprit d’équipe sont bien plus importants – dans des expéditions de cette envergure où l’engagement et la proximité sont au paroxysme – que la condition physique
et les compétences techniques, qui n’en demeurent pas moins des prérequis obligatoires ! Le choix des candidats potentiels pour m’accompagner dans cette aventure est donc mûrement réfléchi. Un premier challenge qui peut paraître anodin à certains novices, mais en réalité non négligeable, car il est à la base de la réussite d’un tel projet. Car là-haut, il faut éviter de se prendre la tête, voire de s’engueuler dans les situations de crise qui ne manqueront pas. Benoît Henry et Vincent Babic, deux moniteurs de ski de rando ayant fait leur formation avec moi, il y a 10 ans, répondent présents. De même que, David Bertrand, sportif tous terrains, qui m’avait demandé de lui proposer un « vrai » défi personnel après avoir lui-même lancé le projet CAP4810, il y a deux ans. Etant fan de ski de rando, l’idée originale du projet est de gravir cette montagne mythique, skis aux pieds, jusqu’au sommet par la voie normale dite « West Buttress », longue de 30 km pour 4 000 m de dénivelé, et de redescendre par la face Sud via « l’Orient Express » qui, comme son nom l’indique, est « légèrement » plus raide – pour plus de plaisir. Après analyse approfondie de l’itinéraire sur la carte et de la littérature trouvée sur Internet, je nous donne 13 jours pour accomplir cet exploit, sachant que la plupart des expéditions prévoient 20 jours ! Projet ambitieux donc, mais à l’image de ma personnalité et du choix tactique qui consistait à monter au plus vite au camp 4 – en respectant les paliers d’acclimatation minimum – pour nous donner suffisamment de marge pour la ou les tentatives du sommet. Etre à skis nous offrant, en plus du fait de progresser plus vite, une sécurité supplémentaire en cas de pépin… Que ce soit pour redescendre en urgence à cause d’un OPHA1 ou pour faire un brancard de fortune pour un équipier blessé. Si l’ascension d’un sommet comme le Mc Kinley ne fut pas tous les jours une partie de plaisir, la logistique et la préparation d’une telle expédition ne sont pas non plus une mince affaire. Et s’il était un point capital à prendre au sérieux – hormis, bien sûr, les vêtements techniques adaptés aux températures polaires – c’était bien la diététique ! Deux semaines à boire de l’eau de fonte et à manger des lyophilisés pouvant nous causer pas mal de surprises gastriques. Car, là-bas, pas de porteur ou Sherpa, pas de mules ou yacks et donc pas non plus de cook pour nous faire de bons petits plats équilibrés. Nous prenons donc le temps de sélectionner des lyophilisés qui nous conviennent et de les tester lors d’un weekend d’entraînement en Suisse. Le hasard faisant bien les choses, une nutritionniste, amie de ma femme, ayant eu vent du projet propose de nous aider. Elle nous fournira des compléments alimentaires naturels Nutergia pour 1
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Œdème pulmonaire de haute altitude : complication du Mal Aigu des Montagnes (MAM) provoquant une perméabilité de la paroi des poumons (on crache du sang) et la mort en quelques heures si on ne redescend pas à défaut de prendre une médication adaptée.
Glacier de Kahiltna pallier aux manques de sels minéraux dans nos boissons et à la consommation excessive de nos réserves de graisses et de protéines dans de telles conditions. Tout cela pour dire que, deux semaines avant de partir, nous envoyons nos 50 kg de nourriture par fret après avoir soigneusement préparés chaque sachet individuel journalier. Mais, bloqués en douane, ils n’arriveront pas à temps pour notre départ vers le bout du monde ! Arrivés à Anchorage après 20 heures de voyage, comble est de constater qu’il nous manque un sac d’expé, celui de Vincent avec toutes ses affaires personnelles et les réchauds pour l’équipe. Ça commençait fort. Déjà un jour de perdu sur notre planning à faire les courses et attendre son bagage qui avait été mis au frigo pour conserver tous ses saucissons ardennais. Lundi 11 mai vers 15 h 00. Nous arrivons enfin au camp de base (2 150 m) après un vol magnifique au-dessus du Parc National avec un bon vieux Cessna qui atterrit sans encombre sur le glacier. Mauvaise surprise en sortant tous nos bagages, quoi qu’on commençait à avoir l’habitude, il nous manque de nouveau un sac ! On a dû l’oublier près de la balance. Celle-là même qui nous avait rappelé qu’on avait 225 kg en tout à transporter, sans compter les 4 gallons de fuel reçus sur place soit 60 kg par personne. En enlevant les 8 kg qu’on aurait aux pieds, ça nous laissait donc 15 kg sur le dos et plus de 35 kg dans la pulka2. Mais restons zen, il fait beau et on est dans les starting blocks ! Il est 18 h 00 lorsque, heureusement, une autre équipe arrive par le prochain vol et nous récupérons notre sac contenant les cordes et les CMC (Clean Mountain Can), autrement dit nos chiottes obligatoires dans le Parc National. Après tant de mésaventures et un sentiment de libération, nous décidons de ne pas monter le camp ici, mais de directement partir pour rentrer dans le vif du sujet. Nous logerons quelques centaines de mètres plus loin après une première descente avec nos pulkas où certains – que je ne nommerai pas – se rendent compte de l’importance de bien sangler l’engin et surtout de bien l’équilibrer.
Le lendemain, c’est une longue traversée d’une quinzaine de km sur l’énorme glacier Kahiltna qui nous attend. Avec le Mont Foraker à notre gauche et le Mont Frances à notre droite, on se sent tout petit dans ce décor gigantesque où le blanc est omniprésent. Début d’après-midi, nous arrivons déjà au camp 1 (2 400m) ! Après une pause d’une bonne demi-heure, on décide de poursuivre notre route afin de profiter du beau temps et, surtout, monter plus haut en altitude pour une meilleure acclimatation. Il est 19 h 00 lorsque nous arrêtons non loin du camp 2 vers 2 900 m, un peu fatigués, il faut le reconnaître, après cette longue étape. Nous sommes contents d’enfiler nos Everest3, car le soleil qui disparaît derrière la montagne une heure plus tard fait vite tomber la température de +15°C à -15°C ! Mercredi, montée au camp 3 (3 300 m). On est content d’avoir sauté le camp 1 plutôt que le camp 2 comme c’était prévu initialement, car la pente devient beaucoup plus raide et on sent bien la pulka nous tirer en arrière et nous arracher les hanches. Il est maintenant clair pour moi qu‘on ne pourra pas monter au camp 4 d’une traite, c’est beaucoup trop lourd. Il va falloir faire un portage. Arrivés au camp 3, les choses sérieuses commencent ! Nous passons une bonne partie de l‘après-midi à monter des murs de blocs de neige autour de notre campement. Car si nous avons cru bon de nous épargner cette lourde tâche dans les deux camps précédents, le caractère hostile ici nous pousse à croire qu’il ne serait pas bon de se ramasser une tempête de neige. Nous faisons connaissance avec d’autres équipes et leur demandons la météo pour la suite. A priori, bon demain d’après les infos diffusées par les Rangers comme chaque soir à 20 h 00. Nous n’avions pas pris de radio, mais uniquement des talkies pour communiquer entre nous et un téléphone satellite en cas de problème. Lorsqu’on se lève le matin suivant, contrairement aux prévisions annoncées, on découvre pour la première fois le mauvais temps en Alaska ! Il neige et le vent, sans pour autant être alarmant, nous montre bien qu’il est là. On décide 3
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Traineau d’1,5m de long sur 50 cm de large permettant de transporter notre matériel
Chaussures d’alpinisme prévues pour résister à des froids extrêmes grâce à son enveloppe extérieure équipée d’une guêtre intégrée et à son chausson en alvéolite amovible que l’on prendra soin de toujours garder au chaud et au sec pendant la nuit.
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donc de monter encore des blocs jusqu’à deux mètres de haut pour mieux protéger nos tentes. Un travail de titan qui nous prendra toute la matinée, fatiguant les organismes et sapant le moral. Motivé par l’envie que ça avance et pour remonter le moral des troupes, je propose à l’équipe de monter jusqu’au col, 250 m plus haut, pour se dégourdir les jambes et faire un premier portage léger. Ben et Daf ne sont pas très chauds, le premier à cause du risque d’avalanche et le second parce qu’on n’y voit rien ou pas grand-chose ! On décide quand même de tenter, quitte à rebrousser chemin si ça devient trop dangereux. Après une centaine de mètres, Ben décide de faire demitour, car il ne le sent pas. Après avoir sondé la neige, je poursuis avec les deux autres. Passé le col, nous cherchons un endroit plus ou moins correct pour enterrer le matériel que l’on a porté jusque-là. Mais là-haut, près d’un petit promontoire, au bord du gouffre, les conditions sont tout autres. Il fait froid, le vent est terrible et la neige soufflée est dure. Je demande à Daf de s’asseoir sur les skis et nos sacs de peur qu’ils s’envolent pendant que Vincent et moi creusons. A juste titre, car quelques minutes plus tard, le sac de Vincent, qui était un peu à l’écart, décide de se faire la malle emporté par une rafale. Dans un mouvement de réflexe, je plonge tête en bas vers la pente sachant que sans cela c’en était fini pour Vincent ! J’arrive in extremis à le rattraper, mais voit dévaler sur plusieurs centaines de mètres sa gourde qui se trouvait dans une poche extérieure. Un premier signal du destin qui nous rappelle que rien ne doit être laissé au hasard. Retour au camp… à skis. On profite de cette première descente dans de la fraîche. Vendredi 15 mai vers 10 h 00. Il est tombé 20 cm de poudreuse hier, le ciel est nuageux par endroit et incertain, mais quelques équipes, dont la nôtre, s’apprêtent à monter tout de même pour faire un dépôt plus haut. On verra bien jusqu’où on ira, en fonction de l’évolution de la météo. Tout le monde est en crampons sauf nous… à skis ! Vincent fait la trace en zigzag dans ce premier tronçon, car la pente est trop raide pour suivre les alpinistes en crampons qui vont tout droit. Passés le premier col, nous reprenons au passage notre matos déposé la
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veille et entamons une pente encore plus raide et parfois en glace où nous sommes contents d’avoir les couteaux, vu l’exposition. En haut, vers 3 700 m, on découvre un énorme plateau de plusieurs km de long et tout au fond le fameux Windy Corner (4 000 m), lieu-dit qui porte bien son nom ! Le vent a fait son apparition, bien sûr, comme la légende le veut, mais nous passons cette étape et les crevasses qui suivront sans soucis majeurs, si ce n’est la gestion des pulkas dans les pentes en traversée qui se mettent systématiquement perpendiculaires à l’axe de progression, en contrebas… je vous laisse imaginer la galère ! On s’arrêtera quelques centaines de mètres plus loin, sous le camp 4 vers 4 100 m, pour faire notre dépose. Daf, qui a eu le temps de gamberger pendant la montée en voyant certains nous passer devant alors qu’ils étaient à pieds, suggère alors de laisser nos skis, lourds et inutiles pour cette étape, dans la cache. Car redescendre à skis serait risqué – se tordre un genou – et de toute façon inintéressant dans de la neige dure comme ça. Lors de la descente, le temps change, le vent s’intensifie, on a bien fait de ne pas monter jusqu’au camp 4. Passé le Windy Corner, c’est la tempête, on ne voit plus grand-chose à plus de 25 m ! On croise des équipes parties plus tard, bloquées là, dans la pente, à tenter de creuser tant bien que mal dans la neige « béton » pour cacher leur matos. Vincent, qui veut faire une photo à ce moment-là, perd son gant, qu’il avait glissé dans sa veste, emporté par le vent. Toute la légende de cet endroit s’offre à nos yeux et le contraste, typique de l’Alaska, est phénoménal ; il y a une demi-heure à peine, on creusait tranquillement au soleil une cache dans de la poudre à peine 100 m plus haut ! Ce n’est qu’arrivés au premier col d’où l’on revoit le camp 3 que le soleil réapparaîtra et le vent se calmera. Provisoirement, car le retour du mauvais temps durant la nuit n’annonce rien de bon pour la suite. Samedi 16 mai vers 8 h 00. Alors que la météo de la veille au soir disait tout le contraire, les éclaircies au milieu de passages nuageux nous confortent dans l’idée qu’ici inutile de se renseigner sur la météo ! Le seul point sur lequel ils ne se sont pas trompés – et ce tout au
long de notre périple – c’est le vent, annoncé très fort en altitude. Nous nous concertons tous les quatre et décidons de tenter le coup. Il a reneigé 30 à 40 cm la nuit, mais le vent annoncé ne m’inquiète pas, j’ai déjà connu cela dans les Alpes et il faut se tenir au planning tant que possible. Par contre, je sens bien que Daf, le moins expérimenté de l’équipe, est inquiet. Peu après notre départ, il me demande : « Laurent, c’est normal que personne ne monte sauf nous ? ». Je tâche de le rassurer au mieux, car je suis confiant tout en sachant bien que tous les guides professionnels qui nous regardent partir doivent se poser des questions : savent-ils vraiment ce qu’ils font ou sont-ils tout à fait inconscients ? Je décide de prendre la tête de la cordée pour faire la trace afin d’épargner mes équipiers tant physiquement que mentalement pour la suite qui s’annonce rude. Sans les skis, je m’enfonce jusqu’aux genoux dans cette poudreuse vierge de toute trace, mais maintient un bon rythme qui rassure les troupes. Passés le premier col, Eole nous rappelle qu’il est le maître des lieux. Impossible de tenir debout avec ce vent incessant dans cette pente raide de neige dure soufflée où les rafales doivent largement dépasser les 100 km/h. Les pulkas qui nous tirent en arrière vers le vide nous imposent une vigilance de chaque instant. La moindre erreur, un crampon qui accroche dans le pantalon, un déséquilibre dû au vent et c’est la glissade sur plusieurs centaines de mètres plus bas. Je vois Benoît à quatre pattes essayer de ramper centimètre par centimètre. A plusieurs reprises, nous sommes contraints de nous coucher sur la pente, à l’arrêt, en attendant que ça passe. Daf que je tiens fermement sur ma corde à quelques mètres, hurle son angoisse : « Mais qu’est-ce qu’on fout ici, bordel ? ». Il arrive assez vite à gérer sa peur et comprend que, dans ce genre de situation, la peur n’est pas notre alliée, il faut rester concentré pour ne pas crever ! On arrive enfin au bout de ce second col avec un soulagement non dissimulé et entamons la longue traversée du plateau vers le Windy Corner… toujours avec ce vent terrible, omniprésent. Ce n’est que passés le col du Windy Corner, comme si nous sortions par la fenêtre d’un autre monde, que le vent disparaîtra pour laisser la place à la magie des séracs et crevasses ensoleillés… jamais
vu ça ! La montée finale jusqu’au camp 4 (4 300 m), un énorme plateau glaciaire avec une vue imprenable sur les vallées plus bas et le sommet, sera alors une balade inespérée après ce que nous venions de traverser. Cinq jours après notre départ, nous voilà au pied de ce mastodonte dont on ne voit pas le vrai sommet, tant l’arête finale est longue, mais seulement l’épaule d’où démarre la descente à skis de l’Orient-Express. Une dizaine d’autres équipes sont déjà installées et ont construit d’énormes murs de neige autour de leur campement. Le jour suivant sera notre journée de repos… volontaire, celle-ci. Quoique nous en profiterons pour aller rechercher nos skis et autres affaires laissés en dépôt 200 m plus bas. Un petit tour chez les Rangers – qui ont des tentes à demeure toute la saison au camp de Base et au camp 4 – pour signaler notre présence et prendre la température au sens propre comme au figuré. Ils nous annoncent que ce n’est pas la peine de monter plus haut avec les skis, car les conditions ne sont pas top, neige dure soufflée par le vent régulier et arête exposée à faire en crampons. Je fais donc mon deuil du projet d‘aller au sommet à skis, mais nous avions prévu cette éventualité, raison pour laquelle nous avions nos Everest. Ils nous apprennent aussi que « le mur », une pente raide à 50° équipée de cordes fixes au sortir du camp 4 est tout en glace ! D’habitude, il est en neige avec de bonnes traces, ce qui change les donnes d’un point de vue technique. La météo semble correcte pour les quelques jours à venir, ce qui nous conforte dans l’idée de nous en tenir au programme, à savoir : prévoir un jour pour monter en haut des cordes fixes faire un dépôt et repérer la voie tout en s’acclimatant. Quoique jusqu’ici, notre oxymètre4 indique que tout le monde est OK. Lundi 18 mai vers 8 h 00. Je retourne, seul, cette fois prendre la météo auprès des Rangers basés à une centaine de mètre de nos tentes. Mais une fois de plus, les paramètres ont changé, des vents forts de 70 km/h 4
Appareil permettant de mesurer le taux de saturation en oxygène dans le sang et les pulsations cardiaques et, donc, de vérifier l’état de notre acclimatation
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« ou plus » sont annoncés en altitude en fin de semaine. D’un pas décidé, je reviens à notre campement avec différents scénarios en tête visant à atteindre notre objectif, compte tenu de ces nouvelles informations. Réunion « au sommet » avec l’équipe. Je leur propose de changer notre programme, car je crains que les perturbations et les vents annoncés n’arrivent plus tôt que prévu et nous bloquent la semaine ici sans avoir même tenté le sommet. Vu la météo capricieuse locale vécue jusqu’ici et après quelques réflexions, tout le monde est d’accord… on y va ! Daf, cependant, qui n’a que très peu d’expérience en glace, nous annonce qu’il préfère en rester là. Les infos des Rangers hier ne l’ont pas rassuré et il ne veut pas risquer de mettre en péril l‘équipe s’il pensait devoir faire demi-tour au beau milieu des cordes fixes. Sage décision et courageuse à la fois que nous respectons. Sans plus attendre, on démonte la tente – une seule suffira là-haut à trois – et préparons nos sacs avec tout le matos de haute altitude, assez lourds vu qu’à partir d’ici, fini les pulkas ! A trois, nous voilà partis pour la dernière partie de l’aventure, mais la plus technique. La montée en jumar le long des 200 m de cordes fixes ne pose pas vraiment de problème vu notre expérience, si ce n’est le poids des sacs qui se fait sentir clairement. Arrivés au col à 4 900 m, le vent qui soufflait déjà bien s’accentue et nous attaquons la longue arête en neige dure, très exposée à certains ressauts, qui nous mènera gentiment jusqu’au camp 5 (5 250 m). Avec le plus grand étonnement, on découvre qu’il n’y a personne… ou en tout cas à première vue !
car, jusqu’ici, personne n’avait atteint le sommet tant les conditions météo étaient changeantes et imprévisibles. La tente montée, je fais quelques pas autour du campement et aperçois soudainement le corps sans vie d’un homme de type sud-américain vêtu d’une doudoune légère, recouvert de neige sur les jambes, les mains nues et vaché à un pieu ! Je ne sais pas pourquoi, mais ma première réaction a été de lui demander son nom. « Horacio » me répondit-il. J’imagine alors différents scénarios qui ont pu lui arriver. Est-il parti seul, léger, du camp 4 en voulant profiter d’une fenêtre météo pour tenter le sommet d’une traite en sautant le camp 5 et que, épuisé à la descente, soudainement, comme souvent en Alaska, la tempête lui est tombée dessus sans qu’il puisse continuer ? A-t-il eu un OCHA5 qui l’empêchait totalement de réfléchir et s’est tout simplement endormi ? Quoi qu’il en soit, il est mort et connaissait les risques en s’engageant de la sorte jusqu’ici ! Le lendemain matin, pas de bol, une fois de plus, le mauvais temps est de retour. On restera coincé quasi toute la journée dans 4 m2, un vrai plaisir ! A l’oxymètre, Benoît m’inquiète. Et quelques heures plus tard, il se plaint de maux de tête. Dans l’après-midi, profitant d’une brève « éclaircie », Vincent et moi partons pour aller repérer la voie de montée. Et, en fin de journée, Benoît nous annonce que l’Aspirine® ne semble pas avoir réglé son
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Ça donne tout de suite un caractère encore plus sauvage et unique à notre expé. On allait être seuls à fouler les pentes sommitales demain et les premiers de la saison,
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Œdème cérébral de haute altitude : complication du MAM provoquant des maux de têtes insoutenables, des pertes d’équilibre, des troubles du comportement et la mort assurée si l’on n’intervient pas par médication, caisson de décompression, ou redescente immédiate.
MAM6 et que, si l’on tente le sommet demain, il restera là. Mercredi 20 mai vers 0 h30. Après cette journée de repos forcé, j’ai les jambes qui me démangent, mais Vincent dort encore comme un bébé. Vers 4 h 00 du matin, je ne tiens plus, un rapide coup d’œil dehors et je réveille l’équipe. Benoît sort en premier pour nous chauffer de l’eau pendant que l’on s’équipe. A l’extérieur, on l’entend jurer. Le réchaud déconne, c’est la merde ! D’autant plus qu’on avait laissé l’autre réchaud à Daf et que notre réchaud de secours au gaz a rendu l’âme, hier, dans un vrai feu de joie faisant des flammes de près d’un mètre. On mettra finalement 2 h 30 pour chauffer à peine 2 l d’eau ! Il faudra faire avec, car on doit partir. Le temps est correct, couvert avec un peu de vent, mais la fenêtre qui s’offre à nous ne durera probablement pas toute la journée. Je laisse Vincent faire en premier la trace vers le Denali Pass (5 550 m), une section épuisante – car on s’enfonce à chaque pas – et assez raide, souvent avalancheuse. La vigilance est donc de rigueur. Peu avant le col, c’est moi qui reprends la tête de la cordée et d’un pas lent, mais régulier, nous progressons de la sorte en alternant le leadership tous les 200 m de dénivelé environ, pour nous économiser. Sentant le vent se lever, je m’arrête un instant, au beau milieu de la pente, pour prendre mon masque. Mais dans un moment d’égarement, il glisse de ma main et dévale quelques centaines de mètres plus bas. Catastrophe, j’espère que le vent va se calmer plus haut, sinon ça va être la merde ! Nous sommes bien dans l’horaire et on s’imagine déjà au sommet. Soudain, vers 6 000 m, passés l’arête des bosses – qui me rappelle celles du Mont-Blanc tant la ressemblance est frappante –, non sans difficultés, car tout était en glace, en quelques minutes, le ciel nous tombe sur la tête ! Nous n’en croyons pas nos yeux. On ne voit plus rien, c’est le white-out7. Le vent et la neige nous arrachent la gueule. On a été surpris par une dépression venue tout droit de l’océan et cachée jusqu’ici par le sommet. C’est tellement surprenant qu’on se dit tous les deux que ce doit être passager. Mais après une demi-heure d’attente près d’un rocher, nous devons déchanter. Nous sommes à 200 m à peine du sommet, bien acclimatés et en pleine forme, mais la sagesse nous dicte de faire demi-tour sans tarder. Surtout après l’aperçu que nous avions vécu audessus du camp 3 ! Inutile d’essayer de suivre nos traces, elles ont toutes disparu. Je sors alors le GPS qui s’éteint immédiatement. Putain, batteries plates ! Sans doute à cause du vent glacial. Et on a laissé le GPS de Vincent à Benoît. Pendant une fraction de seconde, je repense à Horacio et imagine ce qu’il a dû vivre seul perdu dans la tempête. Mais la raison reprend vite le dessus, je le chauffe un peu sous ma veste et tente de le rallumer. Yes, ça marche, sauvés par la technologie ! Entre temps, Benoît qui se sent mieux décide de tout de même monter lorsqu’il croise deux Américains venus directement du camp 4 avec leurs skis sur le dos. Il fera un bout de chemin avec eux avant de décider vers 5 600 m de rebrousser chemin lorsqu’il voit arriver le 6
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Mal Aigu des Montagnes : lié à l’hypoxie et, par conséquent, au manque d’oxygène dans le sang, provoque des maux de tête, des nausées, des essoufflements anormaux, … qui, s’ils persistent malgré des antalgiques comme l’Aspirine®, peuvent devenir dangereux. Jour blanc, condition climatique dans laquelle toute visibilité et sensation de relief est rendue impossible du fait de la disparition des ombres et de l’horizon
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mauvais temps, aussi soudainement que nous. Nos deux Navy Seals8 – dont l’objectif était de planter le drapeau américain au sommet le jour du Memorial Day, en commémoration aux soldats morts au combat – continuent malgré tout. Lorsqu’on les croise vers 5 800 m – un peu par hasard, car on ne voit toujours rien à 20 m – j’arrive néanmoins à les convaincre de faire demi-tour, car làhaut, c’est pire ! En descendant du Denali Pass, Benoît, qui avait oublié le GPS dans la tente, essaie de s’orienter avec sa seule montre altimètre. Il lance un peu de neige devant lui avec son crampon pour essayer de deviner le relief sans quoi c’est la chute assurée à chaque pas. Vers 5 300 m, à hauteur du plateau de notre campement, il se perd dans ce white-out. Dans la confusion, il perd même un crampon sans s’en rendre compte et fait demi-tour pour essayer de le retrouver… en vain ! Il sait qu’il n’est plus très loin, mais les minutes passent, puis une heure à errer sans rien voir. Il est de plus en plus inquiet, à juste titre. Et puis, soudain, un grand ouf de soulagement, il aperçoit enfin la tente. Sauvé par la chance ! De retour au camp 5, la météo est toujours aussi merdique. Nos deux patriotes, très fatigués, prennent juste le temps de prendre une soupe et repartent sans tarder par la voie normale, toujours avec leurs skis sur le dos. En les regardant disparaître de mon champ de vision, je regrette de ne pas leur avoir proposé de passer la nuit avec nous, car je ne donne pas cher de leurs peaux, vu la situation. Et puis, finalement, je me dis « chacun sa merde », car on ne sait pas ce qui nous attend encore ! On essaie alors de vite chauffer un peu d’eau tant que c’est encore possible, mais décidément notre réchaud a un sérieux problème et Vincent a oublié de prendre son kit de réparation. On renforce les tendeurs de la tente avec des pierres de 10 à 15 kg au cas où, car le sol est tellement gelé qu’il est impossible de bâtir des murs 8
Commandos d’élite de l’armée américaine formés aux missions les plus périlleuses.
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de neige. Ensuite, pensant naïvement passer une bonne nuit, on s’installe dans nos sacs de couchage, fatigués, mais heureux d’avoir quasi atteint notre objectif, car dans nos esprits à Vincent et à moi, on l’a réussi ce sommet et on s’est battu jusqu’aux limites du raisonnable pour y arriver ! Très vite, le vent ne cesse d’augmenter, encore et encore… au point que, toutes les deux heures, on se relaie pour sortir dehors retendre la tente avec les pierres déplacées par le vent. La base de la tente ayant été arrimée avec des cornières en alu, faites sur mesure par un pote, semble tenir le coup. Plus tard dans la nuit, toujours occupés à retendre la tente, on arrive même plus à tenir debout tant le vent est fort. A l’intérieur, on a l’impression d’être dans un ouragan. Des rafales de vent certainement supérieures à 120 km/h secouent la tente dans tous les sens. J’ai parfois les arceaux sur les genoux au point que je suis obligé de rester assis à les tenir de peur que la toile ne s’arrache et nous mette dans une situation critique. Soudain, une rafale encore plus forte vient d’arracher le piolet ancré à l’avant, il faut vite sortir le remettre ! On vit un véritable enfer dans ces quelques mètres carrés, sans savoir ce qui nous attend. De temps en temps, je vois Benoît ou Vincent essayer de fermer l’œil, mais impossible pour moi, car je sais que le moindre pépin supplémentaire peut tourner au drame. J’ai déjà essuyé des grosses tempêtes en montagne, mais jamais comme celle-ci, si loin de tout, sans aucun secours possible. Des heures passent sans que ça ne se calme et on se pose tous les trois la même question sans vraiment en parler : va-t-on s’en sortir cette fois ? Jeudi 21 mai dans la nuit. Dans ces moments d’attente plutôt inconfortable, je pense à ma fille et ma femme qui m’attendent et s’inquiètent, probablement plus que moi. Mais, surtout, je commence à réfléchir à une échappatoire au cas où la tente s’arracherait, car dehors, sans abri, impossible de survivre sans bouger. Dans le doute, on décide finalement de sortir de nos sacs et de s’habiller
entièrement. Vers 7 h 00 du matin, le vent s’est un peu calmé… un peu ! J’appelle Mathieu en Belgique sur le téléphone satellite pour qu’il me fasse le point météo. A l’écran, nulle part, il ne voit de tempête aussi terrible, pourtant il entend bien que je dois crier pour qu’on s’entende. J’appelle ensuite la ligne d’urgence des Rangers et leur parle de mes différents plans de fuite pour avoir leur avis. « C’est votre décision » me diront-ils, de peur de se ramasser un procès en cas de crash… typiquement américain ! Malgré tout, non sans avoir insisté, il me glisse une info capitale pour la suite : « Ça va durer deux à trois jours comme ça » ! Seconde réunion « au sommet », vitale celle-ci. Après trois nuits au camp 5, on a plus de bouffe et impossible de faire chauffer de l’eau dans ces conditions. Si on attend quelques jours ici, on sera tellement faible qu’une descente ne peut mener qu’à l’accident. On est tous les trois d’accord sans aucune hésitation, il faut s’enfuir maintenant ! Par contre, Ben et Vince veulent redescendre par la voie normale, moins risquée selon eux sans visibilité. Mon avis est que l’arête, déjà très exposée à la montée par endroit, est beaucoup trop dangereuse avec des vents latéraux de cette puissance. Déjà sur le plat autour de la tente, on s’envolait presque. Je propose de redescendre par la Rescue Gully, une goulotte de neige que j’avais repérée à la montée pour une éventuelle descente à skis et qui sert d’évacuation de secours aux Rangers. Beaucoup plus raide et technique, mais moins expo selon moi, même s’il nous reste une inconnue : la neige ! Avec ce qui est tombé cette nuit, ne risque-t-on pas de tomber dans une avalanche ou dans une crevasse sur le glacier ? Ce qui inquiète particulièrement Benoît. Lourde responsabilité que d’essayer de convaincre mes potes, tous deux moniteurs comme moi, de me suivre vers la liberté ou peut-être la mort ! Mais je suis sûr de moi… comme toujours. Le suffrage universel étant d’application dans nos contrées, nous décidons
donc d’opter pour… la Rescue Gully. Blague à part, cela montre bien l’esprit d’équipe qui règne au sein du groupe et surtout la confiance qu’ils ont en moi. Un dernier coup de fil aux Rangers pour les informer de notre départ et leur donner notre plan de route avec les azimuts puisqu’on ne voit toujours rien à 20 m. Le temps de vite faire nos sacs et de chier dans la tente car on ne sait pas pour combien de temps on en aura – une expérience intéressante – et nous sortons dans la tourmente. Le vent est encore beaucoup trop fort pour envisager de démonter la tente. Soit elle s’envolera en partie, soit on se gèlera les doigts pendant les manipulations. Je décide donc de la laisser sur place et en prend la responsabilité. D’autant plus que c’est Benoît qui devait porter cette partie du matos collectif et qu’avec son crampon en moins, je ne veux pas risquer un accident parce qu’il est trop lourd ! Nous n’avons qu’une corde de 40 m, une ancre à neige, trois broches à glace et quelques sangles. Ne connaissant pas le terrain, il faudra jouer à l’économie. Je mouline donc mes deux équipiers avant de désescalader chaque longueur de 60° en neige dure pour les rejoindre. Face à la pente, les cristaux de neige soufflés par le vent m’arrachent les yeux, car je n’ai plus de masque. Je gueule de douleur, mais ce n’est pas la priorité. Dans la descente, on trouve des morceaux d’arceaux de tente légère. On comprend alors qu’Horacio a probablement vécu la même chose que nous, mais sa tente s’est complètement arrachée et disloquée. Comme quoi, il ne faut pas hésiter à mettre le prix pour du bon matos, car on a qu’une seule vie pour en racheter ! Quelques 150 m plus bas, la goulotte s’élargit et on prend pied sur le glacier dont la pente redevient raisonnable. On va devoir le traverser en diagonale, à la boussole et au GPS jusqu’au pied des cordes fixes, notre premier azimut. Au fur à mesure de la descente, le vent s’estompe et, soudain, un miracle : une éclaircie. On a pu furtivement apercevoir « le mur » au loin. D’un pas lent et
Vent s’engouffrant sur le Windy Corner
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White-out attentif – la qualité de la neige étant incertaine et changeante, on n’est pas à l’abri d’une plaque qui foutrait le camp – on garde notre cap, puis une autre éclaircie, plus grosse celle-là nous permet d’apercevoir vaguement le camp 4, encore plusieurs centaines de mètres plus bas. On n’en croit pas nos yeux, alors que les Rangers nous avaient annoncé trois jours de tempête continue et que ce fut l’élément clé dans notre plan de fuite. Jusqu’au bout, la météo se sera jouée de nous. Quoi qu’il en soit, on ne va pas se plaindre, on y voit enfin plus ou moins clair ! Etant devant dans la cordée, j’arrive dans une zone plus raide du glacier et propose à Benoît de la contourner en prenant un cap à 90°, car je sais qu’avec un seul crampon, il aura du mal. Plusieurs fois, déjà, il a failli glisser. Mais quelques mètres plus loin, c’est sous mes pieds que le sol se dérobe ! Putain, je me retrouve la tête en bas à glisser encore et encore. Une quinzaine de mètres plus bas, lorsque j’ai enfin réussi à me redresser prêt à planter mon piolet pour arrêter cette descente infernale, je sens la corde qui me retient. Benoît avait simultanément stoppé ma chute. Quelle bonne équipe on a ! Dans l’action, il perdra néanmoins un gant que l’on retrouvera par chance quelques centaines de mètres plus bas. Je reprends alors mon cap original, plus raide, mais manifestement moins dangereux, avant de louvoyer entre les crevasses de la rimaye. Peu avant le Camp 4, on retrouve Daf, qui nous amène du « Tang », sorte de jus d’orange en poudre et du saucisson, soulagé de nous voir en vie ! Cela fait 4 jours qu’il se fait du mouron sans nouvelles de nous si ce n’est celles alarmantes des Rangers pour prévenir de la situation chaotique en haut et celles des deux Américains arrivés tard hier soir dans un état d’épuisement avancé. Il nous dira alors que toutes les équipes étaient aux aguets toute la journée pour essayer de nous repérer et que les Rangers lui avaient confirmé que nous avions fait le bon choix pour la descente. Vendredi 21 mai vers 8 h00. Enfin, une bonne nuit pour nous remettre de nos émotions. Heureusement, d’ailleurs, qu’on avait une petite tente de secours, sinon
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on aurait été serré à quatre dans la VE25. Là-haut, tout est bouché, comme « prévu », mais côté vallée, c’est plutôt correct… pour l’instant ! Départ à 11 h 00 pour la longue descente… à skis jusqu’au-dessus du Windy Corner, puis en crampons. C’est la galère, les pulkas n’arrêtent pas de fuir la tangente en traversée ou de se retourner, carrément, ventre en l’air ! Elles nous tirent tantôt vers le vide, tantôt dans une crevasse. Benoît a beaucoup de mal sur les parties verglacées avec un seul crampon. Daf pète un plomb ! Après le stress vécu pendant plusieurs jours, il pensait en avoir fini, mais non. Il ne pense qu’à jeter sa pulka dans la crevasse et se casser d’ici. Le mauvais temps nous nargue derrière depuis ce matin et nous poursuivra toute la journée, sans jamais nous rattraper. Arrivés au camp 3, c’est la délivrance, car on sait tous qu’à partir de là, on va pouvoir rechausser nos skis et faire un schuss de 20 km jusqu’au pied du camp de base où une dernière montée nous attend pour rejoindre l’avion… on espère aujourd’hui ! Il est 18 h 00 lorsque nous sommes enfin arrivés, soit 11 jours, heure pour heure, après notre départ du même endroit. In extremis, Daf saute sur le pilote du dernier avion de la journée qui s’en allait après avoir déposé des clients. Hors de question de passer une nuit supplémentaire en tente ! D’autant plus qu’ils annoncent un temps merdique sur tout le Parc National pour tout le week-end. On ne voulait pas revivre ce que nos amis ont vécu 36 ans auparavant : restés coincés plusieurs jours au camp de base après une telle aventure parce que les avions ne décollent pas. On aura mis 7 h 00 pour descendre à toute allure du camp 4 alors qu’on a mis 5 jours pour y monter. Un vrai régal cette descente sous un soleil voilé par moment et quel joie de se dire qu’on va pouvoir enfin prendre une douche et retrouver la civilisation. Vive le ski, la bière et les hamburgers ! PS : une projection du film, relatant toute notre aventure, est prévue à la Maison Haute cet hiver pour ceux qui veulent vivre tout cela « comme s’ils y étaient » avec l’image et le son.
OPINION
Paul De Genst
L’amour de la montagne disparition ? et le bénévolat sont-ils en voie de
J’ai été émerveillé par l’article « Responsabilité » de Jean-Michel Hoeffelman, paru dans l’Ardennes et Alpes du 1er trimestre 2015. C’est une analyse pertinente d’un vaste problème qui intéresse pas mal de nos membres. Félicitations aussi à l’équipe de rédaction de notre revue qui a osé publier cet article pourtant assez incisif.
existe avec les professionnels dont ils prennent parfois le gagne-pain. C’est regrettable, mais inévitable. On estime qu’il y a, en Belgique, environ 400 000 bénévoles. Les remplacer par des professionnels serait impayable. Interdire le bénévolat laisserait beaucoup de gens sur leur faim et même des malheureux dans la détresse.
La condamnation, pour mort d’homme, de l’alpiniste qui, en Suisse, avait permis à une autre cordée d’utiliser son rappel m’a choqué lorsque Pierre Humblet m’en a jadis parlé. A la réflexion, cette condamnation m’a paru moins incompréhensible, mais il me semble évident que, si l’alpiniste incriminé avait été un guide, il aurait été acquitté. En effet, dans le monde de plus en plus technique qui est le nôtre, les juges sont amenés à se fier aux experts. Or, quels meilleurs experts en alpinisme que les guides ?
Dans le cas de l’alpinisme, effrayer les bénévoles en leur disant que leur rôle est trop risqué serait les écarter d’une tâche qui leur tient à cœur et priver leur second d’une aide qu’ils sont incapables de payer à un professionnel, avec pour conséquence de voir le nombre de membres du CAB diminuer, alors que nous sommes déjà confrontés aux tour-opérateurs. L’essence même d’une association comme la nôtre tient aux relations entre nos membres et celles–ci sont, avant tout, de nature sportive. Tout ce qui pourrait nuire à ces relations est contre indiqué.
Un point de vue diamétralement opposé était défendu à l’époque, en France, par l’organisme « Cosiroc » qui disait clairement que celui qui désire utiliser un équipement en place doit s’assurer préalablement de sa solidité et qu’il est seul responsable si celui-ci vient à céder. Loin de moi l’idée de dénigrer les guides. Ils sont non seulement utiles, mais souvent nécessaires. Leur formation leur a coûté pas mal d’efforts et il est logique qu’ils désirent amortir les fonds qu’ils ont engagés.
Oui, comme le dit Jean-Michel, nous devons pérenniser l’esprit club, mais pour les stages, bien informer nos membres des dangers de l’alpinisme et leur faire signer un document stipulant que la montagne présente des dangers objectifs contre lesquels l’encadrement ne peut rien. Pour les jeunes, il serait bon de faire signer aussi ce document par leurs parents.
Pendant longtemps, j’ai évité de prendre des guides parce que cela me privait du plus beau rôle : préparation de la course, recherche de l’itinéraire, exaltation de grimper en premier, respect de l’horaire, conduite à adopter en cas de pépin ou de mauvais temps. Mais aussi : resserrer les liens avec son second et le voir prendre plaisir à se former à la conduite des courses. Et pourtant, à l’âge de 70 ans et cela jusque 78 ans, j’ai pris des guides pour pouvoir réussir des courses plus difficiles que celles que j’étais encore capable de faire en premier, dont certaines de 800 mètres d’escalade ou du 5e degré. Ce choix entre le recours à un professionnel et le travail d’amateur se pose dans beaucoup d’autres métiers. S’il est vraiment compétent, l’amateur peut dépasser le professionnel, car il n’est pas tenu, comme celui-ci par des soucis économiques. Dans son livre « En quête de plus grand », Jean Bourgeois dit d’ailleurs que c’est la raison qui l’a écarté de la formation de guide. Enfin, pour un club comme le CAB, il y a le rôle des bénévoles évoqué par Jean-Michel. Il faut bien avouer que, dans beaucoup de métiers, une certaine concurrence
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VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Alain Purnode
s e u v e r s e d e ir a m m So
LA MONTAGNE ET ALPINISME – 2-2015 – juin, juillet, août 2015 – Entretien montagne : Emmanuel Ratouis. Prise de risque : notre histoire a la parole – Cinéma : Reinhold Messner : le quinzième 8 000 – Sciences : Jardins de glaciers, alpins et polaires – Vivre en montagne : Clément Teppaz, les pâturages du ciel – Découverte : Tour du Mont Thabor, l’itinérance pour tous – Montagnes d’ailleurs : Afrique : Ruwenzori, par-delà les nuages – Comprendre-apprendre : La vie en refuge
ALPES MAGAZINE – n° 152 – avril-mai 2015 – Vallée de Thoard et Saint-Geniez, pays des âmes généreuses – Rencontre : Jean-Louis Sevez, colporteur de bonheur – Dossier : Suisse ; les trésors des Alpes, découverte des lieux inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco – Escalade : la Chartreuse, l’élixir vertical – Val d’Aoste : Cogne, bienvenue au Grand Paradis – Echappée alpine : de Münich à Bergame dans les Alpes germanophones – Randonnée : montagne de Lure ; du hêtre à la steppe
LES ALPES (CAS) – avril 2015 – Randonnée : près de Bienne ; la falaise de Plagne – Portrait du vaudois Marcel Remy : à 92 ans, ce montagnard grimpe toujours – Places d’atterrissage : la Confédération veut les limiter – L’avalanche châtie celui qui part trop tard – Ski : le Piz Bial au col de l’Albula – Ski : la traversée du Blanc de Moming – Escalade : la Corse des taffoni
ALPES MAGAZINE – n° 153 – juin-juillet 2015 – Paysans en Beaufortain : impressions de vies en alpage – Rencontre : Liv Sansoz, championne précoce d’escalade – Dossier : Belledonne, Meije, Clarée, Queyras ; les plus beaux treks nature – Mont-Aiguille : partition à deux voies – Sécurité : le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne à Chamonix – Découvertes : Lucerne et le lac des Quatre-Cantons
LES ALPES (CAS) – mai 2015 – Randonnée : à l’affût des fleurs dans l’Alpstein – Sécurité : règles de comportement face au chien de protection de troupeau – Vie en montagne : suivre le cours de la Reuss en kayak – Ski : skier au pied des géants – Club : démarrage d’un projet pharaonique et rapport annuel 2014 du CAS – Club : Internet à haut débit dans les cabanes du CAS – Escalade : blocs namibiens via Google Earth – Randonnée : dans les Préalpes lombardes
ALPES MAGAZINE – Randos – 2015 42 randonnées sont décrites : – Le tour du Cervin – Massif du Mont-Blanc (10) – Massif du Chablais (6) – Massif des Bauges (6) – Massif de Belledonne (6) – Les « 3 000 » du Queyras – Massif de la Clarée (6) – Massif de la Jarjatte (6).
LES ALPES (CAS) – juin 2015 – Suggestions de courses Couronne de neige sur quatre vallées : à l’aube de l’été sur le Piz Quattervals Faucheurs de verticale : parois de rêve à deux pas des Engelhörner Pics escarpés et ruissellements de turquoise : trekking dans le Parc national du Triglav – Sécurité Des experts pour éclaire les juges Moins d’accidents mortels : statistiques 2014 – A chaud Entre marathon et randonnée : la pratique du trail explose Vitesse en montagne : les sportifs oublient trop souvent les dangers – Sciences et histoire : Les morts du glacier, là où la guerre en montagne n’a jamais vraiment pris fin – Vie en montagne : La « Cocotte-minute » d’Erhard Loretan – Club : « Un hommage aux esprits et au ciel »
VERTICAL – n° 53 – mars-avril 2015 – Alpinisme : les Grandes Jorasses, star des faces Nord – 7e Piolet d’Or : Chris Bonington – Dossier : la Norvège, la route du Nord – Colorado : glace bleue, terre rouge – Performance : Gasherbrum V – Alpinisme : Kirghizstan, au Pamir Alaï – Escalade : Namibie, safari bloc – Ski : Mont-Blanc, face Nord par l’arête Nord du Dôme VERTICAL – n° 54 – mai-juin 2015 – Numéro spécial anniversaire : 30 ans, les années Vertical – Performance : Expédition Antarctique 2014 – Découverte : Sichuan – Vertical Spirit Pakistan GR SENTIERS – n° 207 – juillet-août-septembre 2015 – Actu des SGR : 62 R F sur application GR Rando – Entre deux gares : de Silly à Lessines – GR et vous : Week-end rencontre à Mons – Echappées belles : Inattendu Grand-Duché – Découverte : La Wallonie française – Rencontre : Axel Kahn – Retour rando : – Environs de Rome – Nord-Ouest argentin – Idée rando : La Gaume révélée – Sentiers.be : RDV 17-18 octobre – Avis de recherche : la berce du Caucase – Dans les pas de la nature : Les mars changeants – Santé : La pharmacie du randonneur
LES ALPES (CAS) – juillet 2015 – Suggestions de courses Un brin d’audace pour libérer Vreneli Quête d’aventure sur fond de Cervin Funambules sur les Dents Blanches – Voies et sites nouveaux : Le trio des Alpages – Sécurité : Tout d’un coup le cœur s’arrête – Sciences et histoire Ce fils d’artisan qui conquit le Cervin Reconquête du Cervin par les Zermattois Une femme sur la face Nord en 1965 – Vie en montagne L’ascension de l’abbesse Lettre d’Edward Whymper à Edmund von Fellenberg (26 juillet 1865)
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VIE DE LA FÉDÉ
Le Club Alpin Belge, à signer la Char te première Fédération francophone iques du Spor t pour la Biodiversité dans les prat
Le 22 mai 2015, le Ministre René Collin et le Président du Club Alpin Belge (CAB), Didier Marchal, ont signé la « Charte pour la Biodiversité dans les pratiques de l’escalade, de la randonnée et de l’alpinisme ». Cet événement a eu lieu dans le cadre d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la Biodiversité. Le Ministre René Collin, en charge de la Nature et des Forêts, y a présenté le Réseau Wallonie Nature. Comme l’ont souligné le Ministre Collin et les représentants de la Direction de la Nature du Département de la Nature et des Forêts (DNF), le Réseau Wallonie Nature a pour objectif de fédérer les actions en cours et les nouvelles démarches favorables à la biodiversité. Sa fonction est de construire un maillage « nature » constitué à la fois de zones de grand intérêt biologique et de zones plus ordinaires dans lesquelles la nature trouve sa place au cœur de l’activité humaine. Il est décliné en un catalogue d’actions pragmatiques portées par les acteurs de terrain. Ainsi, ce Réseau « Nature », résultant de la mobilisation d’un Réseau humain, permettra d’augmenter sensiblement le potentiel d’accueil de la vie sauvage sur le territoire wallon. En ce qui concerne plus particulièrement le projet de Charte « Sport et Biodiversité », de nombreux clubs sportifs peuvent : – d’une part, par leurs actions au quotidien, contribuer à augmenter la capacité d’accueil pour la faune et la flore indigènes ; – d’autre part, par de petits gestes concrets faciles à intégrer dans leurs activités, atténuer l’impact de
Signature de la Charte leurs activités de plein air ou même générer des effets positifs pour la biodiversité. Reproduits à grande échelle, leurs effets cumulés représentent une importante plus-value pour la biodiversité. Dans certains secteurs sportifs, des pratiques favorables sont déjà mises en œuvre, mais celles-ci manquent parfois de visibilité. Une sensibilisation aux effets de ces pratiques permettrait de les systématiser et de les optimaliser. La Charte pour la Biodiversité vise à développer des pratiques favorables à la biodiversité et permet aux fédérations sportives intéressées de communiquer quant aux actions menées. Il est important de souligner que ces chartes sont conçues selon une approche « gagnant – gagnant ».
Escalade
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Didier Marcha l
Alpinisme
En ce qui concerne plus particulièrement le CAB, les travaux préparatoires à la mise au point de la Charte ont été initiés et conduits par Marie Pierret ainsi que Joe Dewez et son équipe. Depuis de nombreuses années, la gestion des rochers est une des préoccupations du CAB. Que ce soit l’équipe professionnelle emmenée par Joe, les mandataires rochers ou l’ensemble des bénévoles, tous œuvrent pour maintenir l’accès à nos rochers. La Charte signée le 22 mai 2015 est une certaine forme de reconnaissance des actions menées jusqu’ici dans ce domaine. Les principes généraux de la Charte sont les suivants : – la qualité des espaces naturels représente un atout pour le développement de l’escalade, de la randonnée et de l’alpinisme ; – certaines espèces animales et végétales, reposant sur un fragile équilibre, sont vulnérables ; – le public porte un intérêt grandissant à la préservation du patrimoine naturel ; – les richesses naturelles constituent un patrimoine fondamental pour les populations locales, les collectivités, les utilisateurs des sites naturels et les générations futures ; – les activités d’escalade, de randonnée et d’alpinisme sont d’autant plus agréables à pratiquer qu’elles
Gestion
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se déroulent dans des milieux naturels riches et préservés ; – la conservation de ce patrimoine est de l’intérêt et de la responsabilité de tous. Elle passe par une prise de conscience de chacun et en particulier de celui qui utilise ces espaces naturels, dans un cadre professionnel ou de loisirs. Moyennant la prise en compte des considérations qui précèdent, la Charte a pour but de favoriser le développement de la biodiversité en définissant un cadre permettant de garantir une cohabitation harmonieuse durable entre les activités d’alpinisme, les activités de randonnée, les activités d’escalade, la présence d’espèces remarquables et le maintien de l’intégrité des sites naturels (paysages, espèces, habitats). Dans le cadre de la Charte, le CAB s’engage à : – faire la promotion d’une pratique du sport conforme aux principes généraux de cette Charte ; – intégrer la gestion de la biodiversité dans la formation des moniteurs sportifs ; – favoriser le respect des milieux naturels lors des événements sportifs ; – poursuivre les actions de préservation de la biodiversité et les mettre en évidence aux côtés de l’aspect sportif ; – installer des structures d’accueil pour la faune indigène (nichoirs à oiseaux et insectes, entasser les rémanents pour constituer des abris pour la petite faune, …) ; – adopter un plan de gestion adapté de ses espaces verts ; – intégrer des mesures environnementales indirectement favorables à la biodiversité. La Wallonie, quant à elle, s’engage à : – mettre en évidence, dans sa communication, l’engagement du CAB en faveur de la biodiversité et de l’environnement ;
Randonnée – accompagner les partenaires extérieurs, réaliser avec eux les actions pour la biodiversité et promouvoir leurs participations aux événements. Le CAB et la Wallonie s’entendent, dans un esprit de confiance réciproque et de collaboration, pour respecter leurs engagements. Ce respect mutuel sera assuré grâce à un dialogue permanent entre les signataires. La Charte se conçoit comme un engagement volontaire d’adhérer aux principes développés par le Réseau Wallonie Nature. A la fin de la période couverte par la Charte (deux ans), un bilan final sera dressé en commun. Les possibilités de prolongation des engagements ou la redéfinition de ceux-ci seront déterminées de commun accord entre le CAB et la Wallonie. La Charte signée et des informations relatives au développement durable figurent sur le site internet du CAB : http ://www.clubalpin.be. Pour tout renseignement complémentaire : president@clubalpin.be.
– veiller à ce que les signataires soient représentés au sein des différentes instances de gestion des espaces naturels où s’exercent les activités sportives ; – garantir une gestion de l’espace permettant d’assurer la préservation des espèces et des sites tout en sauvegardant au mieux les intérêts des pratiquants des activités sur les sites ; – échanger toutes les données environnementales dont dispose l’administration ; – réaliser, rassembler et diffuser de la documentation technique sur toutes les mesures réalisables à appliquer en faveur de la biodiversité et de l’environnement ; – réaliser et diffuser une signalétique graphique sur le « Réseau Wallonie Nature » ; – accompagner les clubs et les membres intéressés par la conclusion d’une Charte détaillée, au niveau du processus de construction de cette Charte et dans l’application des mesures à réaliser ; – identifier et mettre en réseau des partenaires extérieurs pour une collaboration (Plans Communaux de Développement de la Nature, Services extérieurs de la Wallonie, associations environnementales locales, …) ;
Flore – laitue vivace
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VIE DE LA FÉDÉ
Chronique du CA Marianne Coupatez
Le conseil d’administration Dans la dernière chronique, vous aviez pu découvrir la composition du Conseil d’administration à la suite de l’Assemblée Générale du mois de mars. Traditionnellement, lors de la première réunion du Conseil qui suit l’AG, les fonctions particulières sont attribuées. Cette année, il a été décidé de conserver la même équipe, soit : Président : Didier MARCHAL Trésorier : Jean HERMANS Secrétaire : Michelle GYLING.
Cette première Charte en ce domaine a été conçue à la suite d’une collaboration entre le Département de la Nature et des Forêts (DNF) et le Club Alpin Belge (CAB). Les travaux préparatoires ont été menés par la Direction de la Nature (DNF) et par Marie Pierret, qui travaillait alors au CAB. Vous trouverez le texte de cette Charte et le compte-rendu de cet événement sur notre site Internet http ://www.clubalpin.be/node/570, sur lequel a aussi été ajoutée une page éco-responsabilité, dans l’onglet Fédération.
Adaptation du ROI
L’équipe professionnelle Tijl SMITZ a succédé à Olek KAZIMIROWSKI au poste de coordinateur des compétitions et du haut niveau. Laetitia VIGNAUD a repris le poste de coordinatrice des formations occupé jusque fin avril par Marie PIERRET. En outre, une demande de poste A.P.E. a été introduite en vue d’engager une assistante administrative orientée formations, les tâches administratives dans ce domaine étant particulièrement nombreuses.
Les formations La réforme des formations des moniteurs, pour s’adapter à la réforme européenne des études supérieures, dite de Bologne, se poursuit. Après beaucoup de réflexions et la consultation des acteurs en ce domaine, il a été décidé, en collaboration avec l’ADEPS, d’ajouter un premier niveau d’animateur, avant les trois niveaux traditionnels. Vous trouverez toutes les informations à ce sujet sur notre site Internet : http ://www.clubalpin.be/content/nos-formations.
Finances Le CAB a investi dans le développement d’un nouveau logiciel de gestion des membres et des activités, outil destiné à servir tant à la fédération qu’à ses clubs et à ses affiliés. Par ailleurs, les montants des subsides reçus de l’Adeps ont diminué et il est probable que cette tendance se poursuivra l’année prochaine. Il est donc essentiel de revoir en profondeur le budget du CAB et le Conseil d’administration s’y est attelé.
Commission informatique : nouvelle application de gestion des affiliés et des événements Nos clubs intéressés ont pu suivre une formation à l’utilisation de ce nouvel outil informatique, destiné à leur donner la pleine maîtrise de la gestion de leurs membres, dans une banque de données partagée avec la fédération. Ils ont aussi pu découvrir le nouveau calendrier des activités, qui sera consultable en ligne et qui est destiné à remplacer le calendrier papier de notre revue. Le CAB pourra ainsi enfin offrir un calendrier rapidement mis à jour des activités de ses clubs.
Développement durable Une Charte « Sport et Biodiversité » a été signée le 22 mai 2015 par le Ministre en charge de la Nature et des Forêts, René Collin et par le Président du Club Alpin Belge, Didier Marchal.
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Le Conseil d’administration a finalisé les adaptations de nos règlements d’ordre intérieur, pour nous adapter aux évolutions législatives. Les versions actualisées se trouvent sur notre site Internet : http ://www.clubalpin.be/content/ organisation-et-documents-de-r%C3%A9f%C3%A9rence.
Nos clubs Le REAj et l’Ecole d’Escalade de Liège nous ont quitté, ayant mis fin aux activités liées à leur affiliation, mais nous avons eu le plaisir d’accueillir Grimpe CLT, un nouveau club situé à Comblain-la-Tour, qui compte bien profiter de la réouverture des rochers de la Vierge, situés sur le territoire de cette commune. D’autres clubs se pressent à notre porte et nous espérons les voir rejoindre notre fédération prochainement. La liste actualisée de nos clubs se trouve sur notre site Internet.
Consultation de nos affiliés Votre avis nous intéresse. Le CAB a lancé un grand sondage sur la pratique de nos sports et vos intérêts, qui vous est parvenu en juin dernier. Il sert à préparer le futur de notre fédération.
Journée de rencontre entre la fédération et ses clubs Le 6 juin 2015, pour la troisième année consécutive, la fédération et ses clubs se sont retrouvés pour un samedi convivial. La fédé a d’abord exposé le travail réalisé pour répondre aux besoins exprimés l’année précédente et a ensuite écouté les observations des nombreux clubs présents, leurs questions, demandes et suggestions. Comme pour le sondage envoyé à nos affiliés, cette réunion aidera les gestionnaires du CAB dans leur choix des orientations et projets à venir.
CMBEL Climbing and Mountaineering Belgium est la fédération nationale d’escalade et des sports de montagne, qui regroupe le CAB, fédération francophone, et le KBF, fédération flamande. Le CAB y est représenté par 6 administrateurs, dont certains arriveront prochainement en fin de mandat. Notre fédération recherche activement des candidats : si vous comprenez le néerlandais, que vous êtes prêts à participer à environ 6 réunions par an à Bruxelles et que vous pourriez être intéressés, prenez contact avec moi : dir.adm@clubalpin.be.
VIE DE NOS ROCHERS
s e al t i m m so es us o l pe de n o ti ra au st re La x à Bohon à la Roche aux Corbeau
La Roche aux Corbeaux à Bohon, site privé situé en aval de Durbuy, fait l’objet depuis plus d’un an et demi d’une attention particulière de la part de la direction rochers et de quelques bénévoles du CAB. A la suite du permis d’environnement obtenu récemment et qui y autorise l’escalade sur ce site Natura 2000, on y poursuit les mêmes objectifs environnementaux que pour la plupart des autres massifs comme Freÿr, Dave ou Beez : restauration et sauvegarde des écosystèmes (habitats) rupicoles, comme la pelouse sommitale et la végétation des parois rocheuses. La restauration ne s’improvise pas et suit certaines étapes indispensables.
La première étape : cartographier le site, les habitats présents et inventorier la flore Avant de démarrer tout action visant à restaurer, gérer et sauvegarder un site naturel, il est indispensable de le connaître de façon précise. Au printemps et en été 20132014, le relevé de ce rocher de dimensions relativement modestes a pu être fait lors de trois journées. Ce travail a permis de cartographier trois habitats d’intérêt communautaire (à l’échelle européenne et wallonne).
Thomas Genty
Différentes pelouses sommitales On note 3 faciès de pelouses sommitales sur le haut du rocher : – la pelouse à seslérie bleue (Sesleria caerulea), persil de montage (Seseli libanotis) et petite pimprenelle (Sanguisorba minor), faciès en partie ombragé par certains arbres ; – la pelouse à phalangère à fleur de lys (Anthericum liliago) ; – la pelouse à vulnéraire (Anthyllis vulneraria), potentille printanière (Potentilla neumanniana), hélianthème vulgaire (Helianthemum nummularium), orpin blanc (Sedum album), hippocrépide en ombelle (Hippocrepis comosa), thym serpolet (Thymus pulegioides), c’est ce dernier qui embaume les pelouses de si bonnes odeurs… Sur ces milieux, on trouve aussi les mêmes mousses que sur les rochers calcaires et quelques arbustes voire arbres tortueux dont : un alisier blanc (Sorbus aria), de nombreux cotonéaster à feuilles entières (Cotoneaster integerrimus), un genévrier commun (Juniperus communis).
La forêt de pente Il s’agit d’une tillaie de pente à fougère scolopendre, appelée aussi langue de cerf (Asplenium scolopendrium), avec des orchis pourpres (Orchis purpurea) et de nombreuses mousses (Thuidium tamariscinum, Anomodon viticulosus, Fissidens sp, Thamnobryum alopecurum, …) La pente très importante et les anciens éboulis en font des bois, bien souvent, pas ou peu exploitables économiquement aux normes actuelles. On pourrait d’ailleurs y percevoir un aspect de « forêt vierge », très ombragée par le feuillage des arbres.
La végétation de rochers calcaires Elle se développe principalement dans les fissures et petits replats, car le reste du rocher est fort compact et très vertical. Parmi les végétaux présents, on observe le cétérach officinal (Ceterach officinarum), la fausse capillaire (Asplenium trichomanes), la doradille des murailles (Asplenium ruta-muraria), de nombreux lichens et mousses saxicoles (Tortella tortuosa, Homalothecium sericeum, Grimmia pulvinata…), et une partie de la flore que l’on retrouve sur les pelouses sèches : seslérie bleue (Sesleria caerulea), potentille printanière (Potentilla neumanniana), fétuque pâle (Festuca pallens)…
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Phalangerefleur-lis
Vulneraire
A noter que parmi tous les végétaux observés, plusieurs sont protégés et/ou inscrits sur la liste rouge de la flore de Wallonie : cotonéaster à feuilles entières, genévrier commun, orchis pourpre, phalangère à fleur de lys, fétuque pâle.
Tous ces travaux seront suivis d’inventaires botaniques, de manière à mettre en avant l’efficacité ou l’absence d’efficacité des actions de gestion afin, si nécessaire, de les modifier et/ou d’en renouveler une partie.
La faune n’est pas en reste, l’équipe a pu observer notamment le lézard des murailles (Podarcis muralis), espèce protégée, la buse variable (Buteo buteo), la mésange à longue queue (Aegithalos caudatus), le papillon appelé petite tortue (Aglais urticae). Les inventaires dans ce domaine sont à faire, car l’équipe ne dispose pas d’un spécialiste en ces matières. Avis aux amateurs ☺
Quelques impressions quant aux premières journées de travail
La deuxième étape : la mise en place des objectifs et des actions de gestion Les objectifs de gestion et les actions à entreprendre pour restaurer et préserver ces milieux ainsi que certains spots précis doivent être établis sur base des relevés. Ces actions doivent, pour une grande partie, avoir lieu en hiver et sont à maintenir durant plusieurs années, mais elles devraient à chaque passage devenir de moins en moins intenses.
Certaines dates de travaux peuvent vous sembler étonnantes, en particulier l’arrachage du lierre en début de printemps 2015 alors que la flore et la faune ont repris leurs activités. La meilleure période à laquelle faire ces travaux dépend de plusieurs facteurs souvent contradictoires. Dans ce cas, après observation des particularités des zones sur lesquelles nous avons travaillé, nous avons conclu qu’il n’y avait pas de véritable contre-indication, que du contraire. Le maintien de zones refuges pour la faune sauvage (tas de branches, de bûches, conservation d’une zone de lierre, …) est souvent une nécessité. Lors d’une de nos journées, à peine les tas de branches en place et l’équipe partie, qu’un groupe de mésanges à longue queue est venu s’approprier le tas. Des passages en fin d’été seront nécessaires pour : – retirer le lierre qui aura repris sur la paroi ; – arracher les départs de ronciers ; – recéper les ligneux qui auront rejeté des souches.
Habitats
Objectifs de gestion
Actions de gestion
Végétation des rochers calcaires
Maintenir sur certaines parois non escaladées, le faciès de végétation pionnière des rochers calcaires
1. Coupe des ligneux poussant dans la paroi 2. Retrait du lierre (Hedera helix) 3. Au pied de la paroi, mise en tas des branchages et autres coupes (refuge pour la faune sauvage) 4. Contrôler la reprise du lierre (à faire en fin d’été 2015)
Pelouse ombragée à seslérie bleue
Pelouse à phalangère à fleur de lys
Restaurer et maintenir la pelouse grâce à un léger apport de lumière directe
1. Taille douce en hiver d’un chêne tortueux ombrageant la pelouse et mise en tas de ces branches
Restaurer la pelouse en priorisant un apport de lumière directe
1. Coupe et élagage hivernal de hêtres verts
2. Dégagement de l’alisier blanc fortement gêné par un hêtre vert (élagage du hêtre vert en hiver)
2. Mise en tas localisés des branchages 3. Dégagement du genévrier commun avec coupe du tilleul entremêlé 4. Retrait de la litière (feuilles) des hêtres dans les zones où elle s’accumule le plus (à faire en fin d’été 2015) 5. Conserver un reposoir pour les rapaces parmi les hêtres 6. Contrôler la reprise des ligneux et de la ronce (à faire en fin d’été 2015)
Pelouse à vulnéraire germandrée petit chêne, hélianthème vulgaire
Préserver la pelouse de l’embroussaillement
1. Coupe hivernale de certains ligneux (hêtre vert) ombrageant la pelouse et dont la litière épaisse met du temps à se décomposer
Tillaie de pente
Sauvegarder la tillaie de pente et sa quiétude
Site en totalité
Sensibilisation des promeneurs et des grimpeurs
2. Mise en tas localisés des branchages et bûches 1. Proposer un piquetage de la population d’orchis pourpre pour éviter qu’elle soit piétinée 2. Mettre en place un sentier précis
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Pose d’un panneau info en juin 2015
VIE DE NOS ROCHERS
Vos rochers
Joe Dewez
ont besoin de vous
Entretiens collectifs 2015-2016 Les mois défilent rapidement : quand vous recevrez cette revue début septembre, l’automne se profilera à l’horizon ainsi que la nouvelle saison d’entretiens collectifs. Pourquoi faire les entretiens collectifs en hiver se demandent certains ? Pour plusieurs bonnes et « moins bonnes » raisons : – ces entretiens se déroulent le week-end et il y a moins de grimpeurs sur les rochers, donc moins de problèmes pour « fermer » un massif ou une partie de celui-ci ;
N’hésitez pas à venir nous rejoindre, en toute convivialité, il y en a « pour tous les goûts » : au sol, sur les sentiers, au sommet et dans les parois.
– comme il fait moins beau, les grimpeurs (certains en tout cas) sont plus « prêts » à « sacrifier » une journée pour entretenir les rochers que s’il fait beau et qu’ils préfèrent dès lors grimper ; – la période de floraison est passée, les plantes entrent dans une phase de repos où elles sont moins perturbées par un entretien (malheureusement, cela vaut aussi pour les ligneux ou celles que l’on veut éliminer ) ; – il faut juste tenir compte de la période de nidification, généralement de fin janvier à fin juin (vu la présence depuis cette année de faucons à Dave, les dates seront adaptées) ; – il est cependant nécessaire d’intervenir aussi fin août – début septembre, mais cela se fait surtout pendant la semaine avec quelques bénévoles encore plus motivés (et que vous pouvez rejoindre, ils seront enchantés d’avoir du renfort ☺). Voici les dates programmées : Octobre
Dimanche 11 Samedi 17 Dimanche 25
AWIRS GRANDS MALADES DAVE
Novembre
Dimanche 8 Samedi 14 Samedi 21
DAVE LANDELIES FREYR
Décembre
Samedi 5 Dimanche 13
DAVE CHALEUX
Janvier
Dimanche 10 Dimanche 17 Samedi 30
AWIRS BEEZ VIGNOBLES
Février
Dimanche 21 Samedi 27
BEEZ FREYR
Mars
Dimanche 5 Samedi 12 Samedi 19
LANDELIES BEEZ FREYR + BBQ
La saison dernière, vous avez pu totaliser 165 journées de bénévoles (comparé aux 80 en 2012-2013 et 124 en 2013-2014), il faut faire sauter ce chiffre et établir un nouveau « record » ! RV à 9 h 50 de façon à commencer le briefing à 10 h 00. Fin des activités vers 15 h 45 de façon à avoir fini vers 16 h 00. Les renseignements détaillés sont chaque fois repris sur le site web quelques jours avant. Le sandwich et la boisson de midi vous sont offerts par le CAB et souvent le petit verre de réconfort après l’effort. Il est demandé de me prévenir de votre participation au moins 2 jours avant la date afin de pouvoir préparer le matériel en suffisance, mais sans venir avec 15 kits quand il n’y en a que 5 de nécessaire ☺ Et pour ceux qui ont participé à l’un ou l’autre des entretiens collectifs, le BBQ de remerciement lors du dernier entretien collectif le samedi 19 mars. Merci et à bientôt, j’espère.
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VIE DE NOS ROCHERS
Les rochers de la Vierge de Comblain-la-Tour
Marianne Coupatez
Les rochers sont équipés d’une cinquantaine de voies, allant du 3+ au 8a+, dont la grande majorité en 6a et plus.
Situation, plan d’accès, respect du site Accès Pour arriver à Comblain-la-Tour, de la RN654, traverser l’Ourthe et prendre directement (avant de traverser le chemin de fer) à droite la Rue du Parc. Pour le parking, faire une bonne centaine de mètres et se garer à la Place du Wez et pas sur l’aire de pique-nique le long du sentier empierré ! Les rochers s’atteignent en continuant la Rue du Parc, ensuite le sentier empierré jusqu’au tunnel qui passe sous le chemin de fer, puis revenir dans l’autre direction jusqu’à atteindre le pied des rochers, après une dizaine de minutes. Il est strictement interdit de traverser directement les voies du chemin de fer !
Les rochers de Comblain-la-Tour avaient été fermés à l’escalade, le temps pour le KBF, gestionnaire du site, d’obtenir les permis d’environnement et d’urbanisme nécessaires afin de permettre une escalade durable dans ce site splendide classé Natura 2000. Ils sont à nouveau accessibles aux grimpeurs et l’ouverture officielle du site a été fêtée le 9 mai 2015, avec la pleine collaboration de la Commune, dans le parc Biron, vaste parc communal. Le KBF (la fédération flamande d’escalade et des sports de montagne) y avait invité CMBEL, la fédération nationale et le CAB, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, représentée, notamment, par son président, Didier Marchal.
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S’il n’est pas possible de se garer Place du Wez, revenez vers la rue principale et garez-vous à la Place de la Gare, cela ne rallonge la « marche d’approche » que d’une bonne centaine de mètres ! Il est strictement interdit d’aller en voiture dans la Rue du Rocher de la Vierge, parallèle à la Rue du Parc, mais de l’autre côté du chemin de fer (côté du rocher). C’est une impasse réservée aux riverains ! Le premier rocher que l’on rencontre est l’Arête de Fairon. Le sentier qui démarre ici, en haut à droite, conduit au Rocher de Fairon. En longeant le sentier principal, on passe par l’Arête de la Rigolade pour aboutir contre l’Arête de Chirmont. A partir d’ici, un escalier mène au Grand Ressaut et à la Tour de Chirmont. Les rochers plus en aval sont interdits à l’escalade, pour des raisons écologiques et pour préserver la sécurité du chemin de fer. Pour préserver ce site et pour qu’il reste accessible durablement aux grimpeurs il est essentiel de respecter quelques règles, finalisées en collaboration avec le DNF. Vous les trouverez entre autres dans le topo – édité par le KBF et en vente au secrétariat du CAB (9,00 €) – et sur le site Internet du CAB : www.clubalpin.be.
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CALENDRIER DES CLUBS
Joe Dewez
Activités des clubs Si vous parcourez fréquemment l’agenda des activités des clubs, vous avez constaté que celles-ci sont depuis un certain temps catégorisées en AE (Activité Encadrée) et SE (Sans Encadrement). Que veut dire une « activité sans encadrement » alors qu’elle est « organisée » par un club ? Les autorités légifèrent dans de nombreuses matières dont les activités sportives. Le décret sport de 2006 indique que « les clubs et la fédération doivent garantir à leurs membres un encadrement suffisant en nombre et formé conformément aux connaissances et exigences les plus récentes notamment en matière de méthodologie et de pédagogie sportive. Ils ont pour obligation de respecter les normes minimales tant qualitatives que quantitatives fixées, le cas échéant, par le gouvernement. » En tant que fédération reconnue par la Fédération Wallonie Bruxelles, le Club Alpin est tenu de respecter ce décret. Actuellement, ces normes n’ont pas encore été fixées. La notion d’encadrement se rapporte, du point de vue des autorités, principalement à la qualité de « cadre sportif » mis en place par l’Adeps. Une activité encadrée est donc une activité prise en charge par un ou des cadres sportifs « brevetés Adeps ». Pour les activités qui nous concernent, il s’agit des « moniteurs Adeps » dans les disciplines « escalade, randonnée sportive, alpinisme et ski-alpinisme ». Ces moniteurs, précédemment, étaient qualifiés de « niveau 1, 2 ou 3 ». Maintenant, de façon plus claire quant à leur compétence, ils sont appelés « initiateur, éducateur et entraîneur ». Bientôt, en escalade, nous aurons également des « animateurs » qui, sous certaines conditions, pourront assister des moniteurs. Cela signifie-t-il que les clubs ne pourraient plus organiser d’activités sans encadrement par des moniteurs brevetés ? Pas du tout, mais il est indispensable que les membres soient au minimum correctement informés du niveau d’encadrement lors des activités organisées par un club, surtout que nos activités sont qualifiées « à risques ». C’est le but de la directive de la fédération « activités clubs » que vous pouvez consulter sur notre site web (http ://www.clubalpin.be/node/287, activités\ agenda des clubs). Un des principaux buts de nos clubs est de faciliter la rencontre entre les membres de façon à ce qu’ils puissent pratiquer leur discipline, librement, entre copains ou compagnons de cordée. La notion de « parrainage » est bien sûr essentielle dans nos activités où des plus expérimentés, sans pour autant être « moniteurs », prennent en charge les moins expérimentés et cela de façon bénévole et conviviale. Ces rencontres, rassemblements, sorties
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où « l’organisateur » ne fait que proposer un lieu et une heure de rendez-vous sont l’essence même de nos activités club et sont donc d’office non encadrées, chacun gardant sa liberté. Même si la randonnée est « guidée », cela reste « sans encadrement ». Même si un moniteur breveté est présent, il n’est pas dans un rôle de moniteur, mais à titre de compagnon, sans aucune autorité formelle sur les participants comme cela est généralement le cas dans une activité encadrée. Si un membre préfère cependant être « encadré » par un moniteur breveté, libre à lui de choisir une autre activité catégorisée AE « avec encadrement ». Mais pour pouvoir avoir cette liberté de choix, il faut bien sûr en être informé. Même si les choses ne sont pas directement liées, il est certain que l’aspect bénévole versus professionnel peut aussi intervenir dans le choix, non pas en terme de « sécurité » de l’activité, car celle-ci doit être assurée qu’il s’agisse de bénévoles ou de professionnels, mais en matière de coût de participation à l’activité. Si un bénévole peut éventuellement être défrayé sous certaines conditions précisées par la loi, il ne peut s’agir d’un salaire déguisé. Un moniteur, lui, peut travailler de façon bénévole ou contre rétribution. Par contre, une personne ne possédant pas un brevet de moniteur ne peut intervenir que comme bénévole. C’est aussi un engagement que les clubs prennent pour les activités qu’ils organisent avec une position transparente et sans ambiguïté. Actuellement et en attente de développements en cours au sein de l’Union européenne, les brevets de moniteurs ne sont pas d’office reconnus dans les autres pays. La reconnaissance éventuelle a toujours lieu au cas par cas. Si nous reconnaissons évidemment en Belgique, pour des activités encadrées, les brevets de guide de montagne généralement français, italiens ou suisses (le cas ne s’est pas encore posé pour d’autres pays), il est de la responsabilité des clubs qui organisent des activités à l’étranger de s’assurer qu’ils respectent les législations locales, fiscales, sociales, etc. Ceci peut être ardu, car il est déjà diffi cile de connaître les législations de son propre pays ! Le principe est cependant que « nul n’est censé ignorer la loi », même quand on est à l’étranger. Dès le moment où un brevet n’est pas reconnu localement, le détenteur de ce brevet ne peut, en toute logique, œuvrer que comme bénévole, d’autant plus s’il existe localement un « accès à la profession ». Même si le but de l’UE est la libre circulation des personnes (avec leur qualification) et services, on en est encore loin et certainement en matière de titres sportifs.
CALENDRIER DES CLUBS
Date
JOUR
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
30/08/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Corphalie
Sur place
30/08/15
Dimanche
CABH
Escalade
SE
Dourbes
Au pied des rochers
30/08/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée et BBQ de rentrée
SE
Freÿr
10 h15 parking
30/08/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade et BBQ de rentrée
SE
Freÿr
Sur le parking
05/09 au 06/09/2015
Samedi à dimanche
CAB – Liège
Escalade
SE
Fontainebleau
Hippodrome de la Solle
06/09/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Beez
Sur place
06/09/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 22 – 23 km
SE
Lorcé Chevron
Sur place
06/09/15
Dimanche
CAB – Liège
Randonnée
AE
Wéris
Centre de Wéris
06/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Roumont-Sur-Ourthe (Bertogne)
9 h 45 à l’église
06/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade débutants bienvenus
SE
Beez
Sur le parking
06/09/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Pepinster ou Awirs
Parking
12/09 au 13/09/2015
Samedi à dimanche
CABH
Stage 1er de Cordée 1re partie
AE
A définir
Non défini
12/09 au 13/09/2015
Samedi à dimanche
CAB – Liège David Thirion
Alpinisme
SE
Vosges
Spitzkoepf
13/09/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Chaleux
Sur place
13/09/15
Dimanche
CABH
Randonnée Vallon du ruisseau de Lisbelle
SE
Erezée
A l’église
13/09/15
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
13/09/15
Diimanche
EV
Falaise
SE
Freÿr
Sur place
13/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade
SE
Dave
Sur le parking
13/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Lompret
9 h 15 sur le pont de l’Eau Blanche
13/09/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Sy Vignobles
Parking
19/09/15
Samedi
CABH
Escalade nocturne
SE
Landelies
Au pied des rochers
20/09/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 20 – 25 km
SE
A déterminer
Sur place
20/09/15
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
20/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade
SE
Les Awirs
Sur le parking
20/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Monthermé France
9 h 45 Auberge de la Roche à 7 h 00
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Heure
Inscription
10 h 00
Souhaitée
10 h 00
Obligatoire avant le 28/08/15
10 h 30
P.A.F.
Contacts
Commentaires
Jacques Grisel jacques.grisel@skynet.be 02/375.65.56 Gratuit
Antoine Hanotier 0491/15.45.06 antoine.hanotier@gmail.com
Débutants bienvenus nombre limité
Non
Jean-Claude Mareschal 0477/70.05.16
Rando de +/- 20 km BBQ en fin de rando Frigo dispo le matin pour nourriture
9 h 30
Non
Jean-François Delvigne 081/40.07.31 – 0494/43.62.53
BBQ de rentrée prévu après escalade Apporter sa viande, crudités, …
9 h00
Oui
10 h 00
Souhaitée
Guy Carbonnelle guycarbonnelle@scarlet.be
10 h 00
Souhaitée
Jean-Luc Bouhon naturerando@scarlet.be 02/534.08.12 – 0499/39.45.62
9 h 45
Oui
10 h 00
50
5
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur randonnée
Non
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
Rando de 18 km Traversée de l’Ourthe à gué (facile) se munir de sandales d’eau et serviette
9 h 30
Non
Voir site
Pr débutants : prévenir le contact Possibilité d’avoir du matériel en prêt ainsi qu’une invitation
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
10 h 00
Obligatoire
80,00 € pour 4 jours
Michel Salesse 065/73.08.14
Voir annonces des clubs
Oui
75
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
10 h 00
Souhaitée
Jacques Grisel jacques.grisel@skynet.be 02/375.65.56
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Philippe Vandeveld 0476/48.05.88
23 km
9 h 45
Oui
50
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur d’escalade
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Laurent Toisoul laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Sortie club
9 h 30
Non
Voir site
9 h 30
Non
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
idem
10 h 00
Souhaitée
Gratuit
Luc Chevalier 0486/25.19.39
Voir annonces des clubs
10 h 00
Souhaitée
9 h 45
Oui
9 h 30
Non
Voir site
10 h 00
Oui
Frédérique Gomrée 0497/38.03.15
Philippe Gamme randophil@gmail.com 081/58.05.74 – 0494/54.47.66 50
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
47
Encadrement par moniteur d’escalade
Randonnée de +/- 17 km pr 900 m de dénivelée Prévoir bâtons de marche
Date
JOUR
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
20/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Monthermé France
9 h 00 Auberge de la Roche à 7 h 00
20/09/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Dave
Parking
26/09/15
Samedi
CAB B
Stage 1er de cordée 1/4
AE
Marche-les-Dames
Sur place
26/09/15
Samedi
CAB – Liège
Escalade
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
26/09 au 27/09/2015
Samedi à dimanche
CABH
Stage 1er de Cordée 2e partie
AE
A définir
Non défini
27/09/15
Dimanche
CAB B
Stage 1er de cordée 2/4
AE
Beez
Sur place
27/09/15
Dimanche
CAB B Nature Rando
Rando 21 km
SE
Mirwart
Sur place
27/09/15
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
SE
Marche-les-Dames
Corps de garde
27/09/15
Samedi
EV
Journée Portes Ouvertes
AE
Beez Grands Malades
Sur place
27/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade
SE
Freÿr
Sur le parking
27/09/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Villers-Sainte-Gertrude (Durbuy)
9 h 15 à l’église
27/09/15
Dimanche
Serac
Initiation et technique
AE
Tour-en-Bèche
Parking
03/10/15
Samedi
CAB B
Stage 1er de cordée 3/4
AE
Freÿr
Sur place
04/10/15
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
AE
Marche-les-Dames
Corps de garde
04/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade
SE
Landelies
Sur le parking
04/10/15
Dimanche
Serac
Initiation et technique
AE
Corphalie
Parking
10/10/15
Samedi
CAB B
Stage 1er de cordée 4/4
AE
Freÿr
Sur place
11/10/15
Dimanche
CAB B
NEW Journée multi-activités
AE
Landelies
Sur place
11/10/15
Dimanche
CABH
Escalade
SE
Durnal
Parking
11/10/15
Diimanche
EV
Falaise
SE
Freÿr
Sur place
11/10/15
Dimanche
ESCAL’PADES
Découverte via ferrata en Belgique
AE
Marche-Les-Dames & Grands Malades
Corps de garde
11/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade
SE
Corphalie
Sur le parking
11/10/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Awirs
Parking
17/10/15
Samedi
ESCAL’PADES
Découverte escalade en falaise et de la via ferrata
AE
Marche-Les-Dames
Sur place
18/10/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Hotton
Sur place
48
Heure
Inscription
9 h 15
Oui
10 h 00
Oui
10 h 00
P.A.F.
Contacts
Commentaires
Michel Vanbecelaere 0478/48.40.34
Randonnée de +/- 25 km pr plus de 1 500 m de dénivelée Prévoir bâtons de marche
Non
Domi Wils 0477/86.46.30
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
Obligatoire
90,00 €
Edouard Deramée edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
Encadrement par guide UIAGM
9 h 45
Oui
50
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur d’escalade
10 h 00
Obligatoire
80,00 € pour 4 jours
Michel Salesse 065/73.08.14
Voir annonces des clubs
10 h 00
Obligatoire
Voir 26/09
Edouard Deramée edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
Encadrement par guide UIAGM
9 h 45
Souhaitée
9 h 45
Non
10 h 00
Obligatoire
9 h 30
Non
Voir site
9 h 30
Non
Xavier Slypen 086/32.10.02 – 0472/72.83.04
Randonnée de +/- 23 km allure modérée Nourriture pour la journée
10 h 00
Oui
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
9,00 € pr non membres
10 h 00
Obligatoire
Voir 26/09
Edouard Deramée edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
Encadrement par guide UIAGM
9 h 45
Oui
50
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur d’escalade
9 h 30
Non
10 h 00
Oui
Non
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
10 h 00
Obligatoire
Voir 26/09
Edouard Deramée edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
Encadrement par guide UIAGM
10 h 00
Souhaitée
10 h 00
Obligatoire avant le 09/10/15
Gratuit
Stéphan Mastrolilli 0484/99.87.65
Débutants bienvenus max 8 personnes
10 h 00
Obligatoire
Gratuit
Laurent Toisoul laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Sortie club
9 h 45
Oui
30,00 €
christophe.lehner@escalpades.eu
Inscriptions avant 01/10/15
9 h 30
Non
10 h 00
Oui
Non
Domi Wils 0477/86.46.30
9 h 45
Oui
30,00 €
christophe.lehner@escalpades.eu
10 h 00
Souhaitée
Alain Schoboboda alain.schoboboda@skynet.be 010/41.11.23 – 0495/21.11.26
Gratuit
Laurent Toisoul laurent@evolutionverticale.be 0497/41.03.06
Journée découverte activités outdoor : alpinisme, randonnée, falaise via ferrata, spéléo
Voir site
Eric Thille eric.thille@gmail.com 02/522.77.79 – 0495/15.86.59 après 17 h 00
André Doyen 085/31.48.70 – 0486/60.99.65
Yves Raymaekers yves_raymaekers@hotmail.com 0477/63.85.85
49
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
Date
JOUR
Organisateur
Type d’activité
Cat.*
Lieu
Rendez-vous
18/10/15
Dimanche
CAB – Liège
Randonnée
AE
Xhoffraix
rue Sol’Wharé
18/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade
SE
Durnal
Sur le parking
18/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Sainte-Ode
9 h 15 parking Syndicat d’Initiative
18/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Sainte-Ode
9 h 45 parking Syndicat d’Initiative
18/10/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Sy Vignobles
Parking
22/10/15
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison Haute Boisfort
Sur place
25/10/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Freÿr
Sur place
25/10/15
Dimanche
CAB – Liège
Escalade
SE
Paradou
Parking
25/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Escalade débutants bienvenus
SE
Yvoir
Sur le parking
25/10/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Beersel
9 h 45 au Château
25/10/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Tillf ou Pepinster
Sur place
01/11/15
Dimanche
CAB – Liège
Randonnée
AE
Embourg
Piscine
01/11/15
Dimanche
Serac
Initiation et technique
AE
Awirs
Parking
08/11/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Marche-les-Dames
Sur place
08/11/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Entretien rochers
SE
Dave
Parking
08/11/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Beez
Parking
15/11/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Auderghem
9 h 15 parking sous viaduc
15/11/15
Dimanche
Serac
Initiation et technique
AE
Sy Vignobles
Parking
22/11/15
Dimanche
CAB B
Sortie falaise
SE
Sy
Sur place
22/11/15
Dimanche
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Gedinne
9 h 45 à l’église
22/11/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Ozo
Parking
26/11/15
Jeudi
CAB B
Soirée culturelle
SE
Maison Haute Boisfort
Sur place
29/11/15
Dimanche
Serac
Sortie club
SE
Tour-en-Bèche
Sur place
05/12/15
Samedi
Namur-Luxembourg
Randonnée
SE
Botrange – Monschau
9 h 45 au Signal de Botrange
50
Heure
Inscription
Contacts
Commentaires
9 h 45
Oui
P.A.F.
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur randonnée
10 h 00
Non
Voir site
9 h 30
Non
Michel Thirion 0474/88.08.59
Randonnée +/- 26 km Nourriture pr la journée
10 h 00
Non
Michel Thirion 0474/88.08.59
Randonnée de +/- 18 km Nourriture pr la journée
10 h 00
Oui
Non
Domi Wils 0477/86.46.30
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
20 h 00
Sans
6,00 € et 4,00 € pour - de 24 ans
Claire Germain edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
10 h 00
Souhaitée
Jacques Grisel jacques.grisel@skynet.be 02/375.65.56
9 h 45
Non
10 h 00
Non
Voir site
Pour débutants : prévenir le contact Possibilité d’avoir du matériel en prêt ainsi qu’une invitation
9 h 30
Non
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
Randonnée +/- 26 km Nourriture pr la journée
10 h 00
Oui
Francis Vinckenbosch 04/377.47.62 – 0494/17.71.88
idem
9 h 45
Oui
0472/56.32.71 activites@cabliege.org
Encadrement par moniteur randonnée
10 h 00
Oui
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
10 h 00
Souhaitée
Guy Carbonnelle guycarbonnelle@scarlet.be
10 h 00
Non
Joe Dewez 085/82.51.55 – 0483/04.61.26
10 h 00
Oui
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
Carte d’identité Carte de membre
9 h 30
Non
Jean-Luc Goffinet 0486/42.88.11
Randonnée de +/- 26 km Parking sous le viaduc Herman-Debroux et la chaussée de Wavre
10 h 00
Oui
André Lamberty 0498/50.11.77 – 085/51.41.67 le.serac@laposte.net
9,00 € pr non membres
10 h 00
Souhaitée
Yves Raymaekers yves_raymaekers@hotmail.com 0477/63.85.85
10 h 00
Non
Murielle Arnould 0494/90.51.65
Randonnée de +/- 20 km Attention : randonnée sous réserve de chasse
10 h 00
Oui
Non
Jean-Paul Lacroix 04/336.28.81 – 0498/56.64.65
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
20 h 00
Sans
6,00 € et 4,00 € pour - de 24 ans
Claire Germain edouard.deramee@skynet.be 02/377.71.37
A confirmer
10 h 00
Oui
Non
Domi Wils 0477/86.46.30
Carte d’identité Carte membre + 9,00 € pour non membres du club Serac
10 h 00
Oui
40
Frédérique Gomrée 0497/38.03.15
WE Fagnes Réservation obligatoir avant le 01/11/15 Avec repas soir, nuit, pt.-déj. Pique-nique 2e jour
Non
Non
51
ANNONCES DES CLUBS
CA B
Bruxelles-Brabant
rs 252 – 1190 Bruxelles : 02/343 54 00 – Av des Sept-Bonnie Président : Yves Raymaekers – Tél. 22 77 79 – eric.thille@gmail.com Secrétaire : Eric Thille – Tél. : 02/5 de la section du Brabant est toujours consultable sur le site club du ités activ des me ram La dernière mise à jour du prog http://www.cabbrabant.com. tronique le programme s désirez recevoir par courrier élec vou Si ». ités activ des ve bien inscrite nda age re vous que votre adresse mail se trou Allez voir à « Activités » ou « Not club et de la fédération, assurezdu ns atio ifest man les et ités mensuel des activ etariat@clubalpin.be chier membre de la fédération. secr dans votre fiche personnelle du fi
Réduction de 10 % pour tous les membres du CAB-B de moins de 25 ans !
SOIREES CULTURELLES DU CAB-B A 20 h 00 à la grande salle de la Maison Haute – Place Gilson 3 à Watermael-Boitsfort. Vous pouvez visionner les bandes de lancement sur le site http ://www.cabbrabant.com
LE JEUDI 22 OCTOBRE 2015 « PATATE-AGONIE » Au cours de l’hiver 2013-2014, Kivik François, Logan Jamison et Olivier Zintz visitent le mythique Fitz Roy dans les Andes de Patagonie. Malgré une météo très mitigée n’offrant que quelques créneaux pour l’escalade, ils réalisent l’ascension de « Super Canaleta », une grande voie au Fitz de 1 600 m, TD+. A mi- voyage, ils décident de quitter El Chalten pour se rendre au Chili dans la superbe vallée de Cochamo. Une belle occasion de réaliser une nouvelle voie de 400 m en libre : « Sufing the Bamboo chair ».
52
CA B
Hainaut
ues, 16 – 5030 Gembloux 0486/25 19 39 – rue de l’Entrée Jacq : Tél. – r valie Che Luc : t iden Prés om à membre, Secrétaire : secretcabh@hotmail.c sion des compétences de membre érationnel qui privilégie la transmis rythme et en sécurité. rgén son à inte e ress club un prog est un aut chac : Hain Le CAB des stages. Notre philosophie à e grâc s ssée pou plus ns atio ment notre sans oublier des form er son site. Nous y tenons constam ant notre club, n’hésitez pas à visit s ont été cern nou con qui ns ités atio activ form s d’in velle ge nou anta Pour dav plus récentes ainsi que les les ns catio ifi mod les avec , jour à programme d’activités s. http://www.cabhainaut.org de ce numéro d’Ardennes et Alpe , communiquées depuis la parution 4/. Vous pouvez nous y retrouver facebook.com/groups/7320477046 ww. aces. esp s://w ds http : gran k des boo et Face zons sur i Le CAB-Hainaut est auss s la passion des larges hori nou avec vivre , Bref ités… activ des échanger vos expériences, proposer À très bientôt.
STAGE : 1ER DE CORDÉE DU CLUB ALPIN BELGE DU HAINAUT – AUTOMNE 2015 Formation capacitaire reconnue par la fédération. Apprentissage et consolidation de toutes les techniques que doit savoir maîtriser un premier de cordée en escalade (installation d’un relais, sécurisation du second, rappel pendulaire, technique d’auto-sauvetage, …). Chef de stage : moniteur niveau 2 – Michel Salesse Dates : samedi 12/09/15 – dimanche 13/09/15 – samedi 26/10/15 – dimanche 27/09/15. Renseignements et inscriptions : Michel Salesse – 065/73.08.14
NOCTURNES À LANDELIES LE SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2015 Le Club Alpin Belge du Hainaut vous invite le samedi19 septembre 2015 à 18 h 00 pour une nocturne en escalade et en randonnée sur le site de Landelies. Le principe est simple : chacun apporte sa viande et un plat d’accompagnement. Les accompagnements seront mis sur un buffet et chacun pourra découvrir vos talents de futur master chef. N’oubliez pas vos couverts ! Le CABH s’occupera des barbecues, du bar, des pommes de terre et de la soupe. Escalade en soirée et en nocturne (n’oubliez pas votre frontale). Randonnée entre 10 et 20 km à la lumière de l’astre lunaire. Les musiciens et les conteurs sont les bienvenus. Fin de la soirée vers 1 h 00. L’accès aux rochers est soumis aux conditions suivantes : – gratuit pour les membres « cotisation pleine » ; – les membres « bel indoor » doivent s’inscrire avant le 15 septembre et verser 5,00 € (-18 ans) ou 9,00 € pour le complément d’assurance et l’accès aux rochers ; – les non membres peuvent y participer uniquement sur invitation d’un membre cotisation pleine L’accès à la randonnée est libre. Inscription souhaitée avant le 15 septembre 2015 pour prévoir le ravitaillement en boissons, en pommes de terre et en soupe. Contact : Luc Chevalier – 0486/25.19.39. PS : pour ceux qui veulent nous aider à préparer cette soirée : rendez-vous dès 16 h 30.
53
CA B
Liège
79, moniteuralpinisme@gmail.com 6 – 4000 Liège – Tél. : 0496/44 26 e loni Wal de i Qua – it Dew re Président : Pier oo.be Tél. : 0495/25 12 78, debaleon@v Houlbouse, 33 – 4400 Flémalle – Rue – r acke Deb n Léo : ire réta Sec – activites@cabliege.org : Virginie Halleux – 0472/56 32 71 Renseignements et inscriptions – jodylaoureux@gmail.com ureux (GHM) : +33(0)6 24 42 15 96 Pour les activités avec Jody Lao i que sur notre page Facebook ! e site web : www.cabliege :org ains notr sur e lign en ent lem éga Toutes nos activités sont
WEEK-END ESCALADE « BLOC » À FONTAINEBLEAU (SE) : CODE E14 Dates : 5 et 6 septembre 2014. Lieu : Fontainebleau.
RANDONNÉE AU DÉPART DE WÉRIS (AE) : CODE R07 Date : 6 septembre 2015 de 10 h 00 à 16 h 00. Lieu : centre de Wéris. Encadrement : Fosséprez Guy – moniteur randonnée, accompagnateur en montagne – guy-rando@hotmail.com – 0486/78.32.54
INITIATION À L’ALPINISME (SPITZKOEPFE) (SE) : CODE A12 Dates : du 12 au 13 septembre 2015. Lieu : Vosges. Infos : David Thirion, moniteur de ski ESS Grimentz – Zinal, initiateur escalade et randonnée, moniteur Sport Aventure – 0495/33.57.88 – info@david-thirion.be
FORMATION SAUVETAGE 2015 (AE) : CODE E15 Dates : 13, 20, 26 septembre et le 4 octobre 2015. Lieu : Marche-Les-Dames. Responsable : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – debaleon@voo.be
RASSEMBLEMENT ESCALADE + ANIMATEUR SNE (SE) Date : 27 septembre 2015. Lieu : Marche-les-Dames
VERTI-RANDONNÉE/CATAMARAN AUX CALANQUES (AE) : CODE R08 Dates : du 03/10/15 au 07/10/2015. Lieu : Calanques de Marseille et Cassis. Encadrement et informations : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe.lehner@gmail.com
RANDONNÉE À TRAVERS LE PANORAMA FAGNARD (AE) : CODE R09 Date : 18 octobre 2015. Lieu du rendez-vous : rue Sol’Warhé à Xhoffraix. Encadrement : Fosséprez Guy – moniteur randonnée, accompagnateur en montagne – guy-rando@hotmail.com – 0486/78.32.54
RASSEMBLEMENT ESCALADE + ANIMATEUR SNE (SE) Date : 25 octobre 2015. Lieu : Paradou
JOURNÉE SPÉCIALE DE LA RANDONNÉE (AE) : CODE R10 Date : dimanche 15 novembre 2015, départ libre de 9 h 00 à 11 h 00. Lieu : départ de la piscine d’Embourg. Encadrement : Fosséprez Guy – moniteur randonnée, accompagnateur en montagne – guy-rando@hotmail.com – 0486/78.32.54
54
Namur Luxembourg
CA B
Namur – Luxembour g
– president.cabnamlux@gmail.com – Rue des Viaux 27 – 5100 Jambes Président : Jean-François Delvigne 08 89 – renard.agnes@gmail.com e, 12 – 5100 Jambes – Tél. : 081/31 lenn Wel de Bois – 6. ard Ren ès Agn Secrétaire : du Club Alpin Belge créée en 193 la Section Namur-Luxembourg de issu est urg mbo uxe ur-L Le Club Alpin Belge Nam ment bénévole. etés, Il en a gardé le caractère foncière érimentés, dont des moniteurs brev e la camaraderie et où les plus exp sorties d’escalade sur les rochers prim où es ontr renc de e form la t Nos activités prennen le dimanche pour des expérience. Nous nous retrouvons s regorgent d’infinies possibilités. Des ateliers techniques transmettent leur passion et leur ince prov x deu nos es uell pour lesq Les périodes de vacances et les belges et/ou pour des randonnées notamment en termes de sécurité. es, sanc nais con les ski de randonnée, et même îchir rafra de permettent également frontières : escalade, randonnée, d’alpinistes en Oisans nos de hors r ade s’év de n asio l’occ week-ends prolongés sont aussi s les Calanques, un rassemblement ée, nous organisons un séjour dan ue : Horizon Vertical. des expéditions, etc. Chaque ann Rev – e lux.b t. Site Web : www.cabnam et un stage d’escalade au 15 aoû
A PROPOS DES RANDOS COURTES… Jean-Luc Goffinet organise chaque mois une randonnée dont la longueur varie entre 25 et 26 km. Pour la période entre septembre et décembre 2015, il ne prévoit pas de courtes randos. Cependant, si quelqu’un veut en organiser une le même jour au même endroit (maximum 17 km), il peut prendre contact avec lui par mail ou gsm. Jean-Luc lui fournira alors l’itinéraire de sa rando à partir duquel il y a possibilité de construire une boucle plus courte. 13 septembre : Lompret 25 octobre : Beersel 15 novembre : Auderghem 13 décembre : Opprebais Contact : jeanluc.goffinet@gmail.com – 0486/42.88.11
A Tout es Allures rdination : Deny Dufrane – Lez-Walcourt – Encadrement et coo sallures.be – Grand Rue, 28 Bis – 6440 Boussu/61 84 63 – Courriel : info@atoute 0472 t – Infos et renseignements : Culo rie Valé : ie orer trés et iat Secrétar l e – Facebook : A Toutes Allures Asb (10 m de haut, 7 cordes) Site Internet : www.atoutesallures.b au complexe sportif de Beaumont. de cala d’es salle la oite expl qui de d’escala A Toutes allures ASBL est un club
Cours : Débuter ou se perfectionner en milieu vertical. L’objectif du cours est l’autonomie et la sécurité ! Le vendredi de 17 h 00 à 18 h 30 : de 4 à 10 ans Le vendredi de 18 h 30 à 20 h 00 : de 11 à … ans Le samedi de 9 h 00 à 10 h30 : de 4 à 10 ans A Toutes allures, c’est aussi : des anniversaires sportifs, des stages : escalade, multisports, langues, artistiques, …
55
Alpin) CR A (Centr e Routier re ssée de l’Herbatte 93 – 1300 Wav Président : Guy Carbonnelle – chau eersch, 27 – 1030 Bruxelles : 02/241 24 37 (soir) – Rue Vanderm treroutieralpin.be Secrétaire : Claire Neuray – Tél. m – Site internet : http://www.cen Courriel : secretariatCRA@gmail.co
Le Centre Routier Alpin (CRA) a été créé en 1956. Il était le fruit du regroupement de plusieurs Clans Scouts (Gembloux, Schaerbeek et Uccle). Après des hauts et des bas, il a repris vigueur en 1993. Issu de la philosophie et de la pédagogie des scouts de l’époque, il en a gardé le mode de fonctionnement. C’est à travers l’exigence de notre sport que les jeunes apprennent l’autonomie, la responsabilité et l’engagement en respectant le rythme de chacun. Les aînés transmettent leurs connaissances aux plus jeunes et il est plus question de collaboration que de compétition dans l’approche de la pratique.
Notre collaboration avec le Club Alpin Belge et plus particulièrement avec le Club du Brabant ne date pas d’hier. Nous avons remodelé notre structure pour pouvoir répondre aux critères de la Fédération CAB, qui nous a accueillis en tant que Club en 2010. Des cours en salles, des sorties à la journée, des week-ends, des camps écoles sont organisés tout au long de l’année pour arriver doucement à l’autonomie en falaise. Le CRA, par des jeunes et pour des jeunes qui souhaitent vivre et partager la passion de la verticalité.
er ghem Ecole d’Escalade d’Aud Auderghem Chaussée de Watermael, 136 à 1160 Présidente : Rouserez Annick
lade.be
kynet.be – site : www.newrockesca
– Tél. : 02/675 17 60 – new.rock@s
Entr e Ciel et Terr e jm@entrecieletterre.be – 010/45 64 76 – 0478/34 60 26 – Direction : Jean-Marc De Laever – 1348 Louvain-la-Neuve Siège social : Place des Sports, 1 – Site : www.entrecieletterre.be Courriel : info@entrecieletterre.be
ESK Ilibre m 0477/45 55 46 – eskilibre@hotmail.co Administrateurs : Patrick Kienen : r Jean de Macar : 0476/71 81 36 , un peu fraîche l’hiver avec son lége rand. Semi-ouverte, agréable l’été -le-G Orp ! à de ant cala nten d’es mai es salle cord velle 12 ESKIlibre, une nou année. Un an déjà et t, 10 cordes. Elle grandira chaque manteau. Toute jeune, 7 m de hau déménage… ça 45°… e… ancé d’av m de haut, 7 NOUVEAU DEVERS ! Sept mètres rie & Patrick Kienen. Un encadrement passionné. Valé
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Escal’pades e.raucq@escalpades.eu de Mersch, 20 – 6700 Arlon – serg Président : Serge Raucq – Avenue u – sandrine.piedboeuf@escalpades.e Secrétaire : Sandrine Piedboeuf
STAGE D’ESCALADE ET CATAMARAN AUX CALANQUES (AE) Dates : du samedi 26/09/15 (soir) au samedi 3/10/2015 (matin). Lieu : Calanques de Marseille et Cassis. Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe.lehner@escalpades.eu
DECOUVERTE DE L’ESCALADE EN FALAISE ET DE LA VIA FERRATA (AE) Date : le samedi 17/10/2015 de 10 h 00 à 17 h 00. Lieu : rochers de Marche-les-Dames près de Namur. Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe.lehner@escalpades.eu
DECOUVERTE DE LA VIA FERRATA EN BELGIQUE (AE) Date : dimanche 11/10/2015 de 10 h 00 à 17 h 00. Lieu : via Ferrata des Grands Malades et de Marche-les-Dames (proximité de Namur). Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe.lehner@escalpades.eu
Évolution Ver ticale ticale.be /41 03 06 – laurent@evolutionver Président : Laurent Toisoul – 0497 e.be /99 25 64 – patrick@evolutionvertical Secrétaire : Patrick Gillotay – 0476 internet www.evolutionverticale.be o ses activités, surfez sur notre site ettes, cascade de glace, ski de rand Pour plus d’infos sur notre club et via ferrata, randonnée, rando raqu g, onin cany se, falai e, nism alpi : Au programme
JOURNÉE PORTES OUVERTES OUTDOOR – 27 SEPTEMBRE 2015 Groupes 1 à 4
Activité
Public cible
Lieu
Code pour Inscription
9 h 00 à 11 h 00
Initiation à la montagne
adultes et enfants dès 9 ans
Beez
FALDEC01
11 h 00 à 13 h 00
Initiation à la falaise
adultes et enfants dès 9 ans
Beez
FALDEC02
14 h 00 à 16 h 00
Initiation à la via ferrata
adultes et enfants dès 9 ans
Grands-Malades
FALDEC03
16 h 00 à 18 h 00
Initiation à la spéléo
adultes et enfants dès 9 ans
Grands-Malades
FALDEC04
Groupes 5 à 6
Activité
Public cible
Lieu
Code pour Inscription
9 h 00 à 13 h 00
Initiation à la rando
adultes et enfants dès 9 ans
Beez
RANDODEC01
14 h 00 à 18 h 00
Initiation à la rando
adultes et enfants dès 9 ans
Beez
RANDODEC02
PAF : GRATUIT. Journée de découverte des activités outdoor organisées en Belgique par EV et encadrée par des moniteurs brevetés. Accès réservé aux débutants n’ayant (quasi) jamais pratiqué. Tout le matériel est fourni par EV (sauf les chaussons d’escalade qui sont conseillés pour l’activité falaise), mais si vous disposez de votre propre baudrier, il sera probablement plus confortable. Le rendez-vous sur place est fixé à 1/2h avant l’activité choisie ; si vous voulez participer à plusieurs activités pour remplir la journée, vous devrez vous inscrire aux différents codes correspondant. En cas de surpopulation, nous répartirons tout le monde en petits groupes sous forme de tournante dans les différentes activités. La journée se terminera par un verre de l’amitié tous ensembles vers 18 h 30. Une liste des inscrits sera fournie pour pouvoir organiser des covoiturages. Remarque : ces journées ne sont nullement des stages de formation visant une autonomie en falaise, mais uniquement un guidage pour découvrir les plaisirs des activités en plein air. Contact : laurent@evolutionverticale.be – 0497/41.03.06 Plus d’infos sur notre site internet www.evolutionverticale.be ou par email laurent@evolutionverticale.be
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Grimpe CLT Président : Steven Van Erps : Defechereux Pascal Responsable gestion journalière www.grimpeclt.be 214.01.42 – info@grimpeclt.be – Bureau : Maertens Valentine – 086/
Bienvenue au club Grimpe CLT qui vient de rejoindre les autres clubs de notre fédération
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SER AC inisme Club asbl Seraing Escalade Randonnée Alp laposte.net : 0498/50 11 77 – andre.lamberty@ Président : André Lamberty – Tél. l.com mai ix@g acro GSM : 0498/56.64.65 – jp2l Secrétaire : Jean-Paul Lacroix – mail.com ix@g rons, 85 – 4100 Seraing – jp2.lacro Nouveau siège social : rue des Lise s dan « les activités des clubs ». nisées en plus de celles prévues De nombreuses activités seront orga be rac. .lese sur le site du club www Vous découvrirez ces suppléments ités de votre club, activ l.com Pour plus de détails sur toutes les 0 (après 18 h 00) – domi3051@gmai 46.3 /86. 0477 – ls Wie ue contacter Dominiq site : http://www.leserac.be Courriel : le.serac@laposte.net –
Inauguration du rocher de « TOUR EN BECHE » à Engis Date : samedi 26 septembre 2015. Journée promotionnelle de l’escalade en SNE et sur SAE au mur du centre sportif du MOSA à Engis. Toutes les informations sont à découvrir sur le site du club : www.leserac.be
Découverte des cascades de glace de Lillaz dans le Val de Cogne Cinq jours au cœur de l’hiver, venez découvrir les délices glacés des cascades de glace. L’activité se déroulera pendant les congés de carnaval 2016. Toutes les informations sont à découvrir sur le site du club : www.leserac.be Reprise des activités le 05/09/15
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y Stone Climbing Factor ach@gmail.com – 0475/57 76 72 – 1950 Kraainem – chrisdepotterco 21 cias Aca des rue r, otte Dep 11 Président : Christophe potter@hotmail.com – 0472/41 81 eyst 22 – 1090 Jette – vinciane_de Verb J-P rue , iane Vinc r otte Dep : Secrétaire
RandoCool Président : Filippo Dal Maso e Secrétaire : Jean-Louis Pauwels /67.54.47 – jl.pauwels@randocool.b randocool.be – J.-L. Pauwels – 0495 am@ n.ad – 1 06.6 /92. 0477 – m Ada Contacts : N.
A partir de ce mois juillet 2015, l’asbl Team ClimbCool est devenue l’asbl RandoCool. Faute de moyens, de structure promise depuis plus de 10 ans, il n’a pas été possible au Team de recruter, de se développer, de survivre dans notre région de Charleroi, fief du Team ClimbCool. Nous devons malheureusement arrêter la section escalade. Nous tenons à remercier tous les acteurs, entraîneurs, sportifs ainsi que les parents qui nous ont soutenus pendant ces quelques années. Nous souhaitons à chacun d’entre vous de continuer votre activité dans des structures adaptées à votre niveau. Une page se tourne… Cette asbl, comme son nom l’indique, sera consacrée uniquement à la randonnée. Depuis quelques années, diverses activités sont développées par la section rando du Team ClimbCool, comme des randonnées à la journée en Belgique, des trekkings à l’étranger conciliant randonnées et bien-être. Nous souhaitons développer également une nouvelle activité, la marche nordique pour tous et plus spécialement dans le cadre de la revalidation des personnes atteintes de cancer, et ce au sein du Grand Hôpital de Charleroi. Vous trouverez toutes nos activités sur notre site internet : www.randocool.be Les guides randonnées de l’asbl RandoCool.
Zone Evasion – spiroux@zoneevasion.be Président : José Feron (Spiroux) ion.be Secrétaire : secretariat@zoneevas
Envie de découvrir l’escalade, de vous évader un moment, vous voulez organiser un anniversaire ou tout autre événement, … Zone évasion vous assure un moment inoubliable. De 7 à 77 ans, nous vous accueillons pour vous donner le goût à l’escalade… Venez donc nous retrouver dans une ambiance conviviale, le vendredi soir de 20 h 00 à 22 h 00 et le dimanche de 14 h 00 à 18 h 00. Attention : Portes ouvertes le samedi 12 septembre 2015 dès 14 h 00. Où nous trouver : chaussée de la Gare 1A, 5080 Rhisnes (derrière la gare). N’hésitez pas à nous contacter : 0498/42.53.66 ou contact@zoneevasion.be
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COTISATIONS
nouveautés Af filiation – Cotisations, les Vous trouverez toutes les informations pour vous affilier à un de nos clubs sur notre site Internet : www.clubalpin.be.
Tarif 2015-2016 Le montant des cotisations varie suivant l’âge et les sports pratiqués.
Activités
Questionnez votre mutue lle. Certaines in dans le monterviennent tant des cotisation s. Envoyez le fo rmulaire/ mutuelle à v o tre club et pas à la fé dération en joignant une enveloppe adressée et timbrée.
Membres « Club Alpin » : L’assurance couvre, dans le monde entier, l’ensemble des activités sportives telles que décrites dans le contrat (escalade en salle ou à l’extérieur, alpinisme, randonnée, ski sous toutes ses formes sauf le saut, ice-climbing, canyoning, spéléologie, …) Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » : spécialement pour nos randonneurs ou ceux qui s’affilient ou restent affiliés au CAB par sympathie : l’assurance couvre la randonnée dans le Benelux et jusqu’à 30 km autour des frontières Membres « Bel-Indoor » : spécialement pour nos grimpeurs sur structures artificielles d’escalade (salles d’escalade)
Age Antérieurement, il y avait trois catégories suivant l’âge des membres affiliés « Club Alpin ». La catégorie « jeune adulte » (18 à 24 ans) disparaît, mais, en contrepartie, la plupart d’entre eux pourront désormais bénéficier du tarif « junior ». Découvrez nos tarifs simplifiés sur notre site Internet : www.clubalpin.be\membres\tarifs
Comment s’affilier ? Pour vous affilier à un cercle de la fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, dénommée Club Alpin Belge (en abrégé CAB), consultez notre site Internet : www.clubalpin.be/Membres/Comment Il vous suffit de : – payer la cotisation ; – si vous êtes un nouveau membre, compléter et envoyer le formulaire d’inscription ; – et envoyer un certificat médical lorsque celui-ci est obligatoire : pour les membres « Club Alpin », pour toute nouvelle affiliation et ensuite tous les deux ans, et pour les membres « Bel-Indoor » participant aux compétitions nationales ou internationales. Vous trouverez les informations complémentaires pour nous inscrire au club de votre choix sur notre site Internet. Carte Votre carte de membre vous sera envoyée dès réception du paiement, du certificat médical lorsqu’il est obligatoire et du formulaire d’inscription pour les nouveaux membres. Accueil fédération Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30. Avenue Albert Ier, 129 à 5000 Namur Tél. : 081/23 43 20 – fax : 081/22 30 63 – secretariat@clubalpin.be CLUB ALPIN BELGE® Fédération sportive reconnue par la Communauté française de Belgique Av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 63
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Certifi cat médical à envoyer à la fédération : av. Albert 1 , 129 à 5000 Namur er
Le Docteur en Médecine : (nom du médecin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Atteste que : Nom du membre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .C.P. : . . . . . . . . . .Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sexe2 :
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Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nationalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Club : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S’est soumis(e) à une visite médicale en vue de la pratique des activités du Club Alpin Belge® (randonnée, escalade, alpinisme, canyoning). Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Avant de le remettre à son médecin pour signature, le membre est prié de bien vouloir remplir totalement ce certificat qui servira également à mettre notre fichier des membres à jour et ce, même si vous êtes déjà un ancien membre. 2
Barrer la mention inutile et entourer le bon choix (pour éviter les équivoques dans notre fichier comme Dominique, Camille, …)
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Signature et cachet
Bon de Commande Bon de commande à envoyer au Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBL Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur
Nom : ........................................................................................ Prénom : .................................................................................................. Adresse : ................................................................................. CP : ................. Localité : ......................................................................... Tél. – GSM : ......................................................................................................... Email : .......................................................................... ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............
x : Topo Awirs (édité en FR) : temporairement épuisé x : Topo Grimper à Beez (édité en FR) : 6 € ........................................................................................................... x : Topo-guide des rochers de Corphalie (édité en FR) : 8 € .............................................................................. x : Topo Durnal (NL-FR) : 9,50 € .............................................................................................................................. x : Topo Freÿr (édité en FR) : 30 € ........................................................................................................................... x : Topo Hotton (édité en NL) : 9 € ......................................................................................................................... x : Topo Plain des Fosses – Escalade en Basse-Lesse (édité en FR) : 8 € .......................................................... x : Topo Mozet (édité en NL) : 16 € ......................................................................................................................... x : Topo Yvoir – Paradou (édité en NL) : 9 € .......................................................................................................... x : Topo Marche-les-Dames (édité en NL) : 18 € ................................................................................................... x : Topo Pont-à-Lesse (édité en NL) : 12 € ............................................................................................................. x : Topo Comblain-la-Tour (bilingue FR-NL) : 9 € ................................................................................................. x : Les Andes, guide d’alpinisme : 30 € ................................................................................................................. x : Les Andes, guide de trekking : 25 € .................................................................................................................. x : Mémento Montagne été : Nouvelle édition (édité en FR) : 10 € (uniquement disponible pour les membres ayant suivi une formation CAB) ............................................... x : Mont-Blanc et Aiguilles Rouges à ski : 30 € ..................................................................................................... x : Double ascension à l’Everest : 15 € ................................................................................................................... x : 60 ans d’alpinisme, folie ou passion ? : 2 € ....................................................................................................... x : Petit lexique toponymique des Rochers et des Voies d’escalade de Wallonie : 30 € ................................. x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (ANGLAIS)1 : 25 € ................................... x : DVD Des hommes sur la montagne : 15 € ........................................................................................................ x : Guide des promenades en Brabant Wallon : 19,95 € ...................................................................................... x : En quête de plus grand : 22,00 € ......................................................................................................................
1 À venir chercher au siège de la Fédération : avenue Albert Ier, 129 – 5000 Namur (ne sera pas expédié).
Également disponible via le site de Chloé Graftiaux Passion Together : http://www.chloegraftiaux.com/ ?p=381
Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :.................... Soit :....................
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Frais de port : ................... € Total : ................... €
Frais de port : – de 1 à 3 exp. hors Freÿr : 3 € – Freÿr seul : 5 € – pour 1 Toponymie des Rochers : 9 € – de 1 à 3 exp. + Freÿr : 8 € – + de 3 exp. : 8 € No compte sur lequel effectuer le paiement : IBAN : BE43 0682 3368 0101 – BIC : GKCCBEBB Communication du paiement : nom, prénom + « topos » La commande sera expédiée à l’adresse mentionnée sur le bon de commande dès réception du paiement sur le compte du CAB.
Boutique du CAB
*Changez pour Béal Change for Béal : Esprit Libre Conception visuel : lenaturographe.fr
*Sois logique
Be logic
Mousqueton de sécurité automatique
TWIN AUTO BELAY Mousqueton de sécurité automatique sûr, rapide et facile à manipuler. Il bénéficie du concept TWIN GATE, un système de sécurité révolutionnaire. Il est remarquablement simple et se manipule d’une seule main. L’ouverture volontaire est quasiment impossible et le risque de blocage du système de verrouillage est supprimé (Brevet Grivel/Simond). Résistance grand axe 3 000 kg.
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AQUILA Confortable et performant, pour ceux qui nichent en paroi.
AQUILA est un harnais extrêmement confortable grâce à la construction FUSEFRAME Technology. Polyvalent, il s’adapte à toutes les morphologies, mais aussi à toutes les pratiques d’escalade et d’alpinisme, en toutes saisons. www.petzl.com