Nous ne pouvons continuer de contourner l’iceberg passons à l’action pour atteindre la carboneutralité! - Michael Powell Vice-président des relations gouvernementales, Association canadienne de l’électricité
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’eût été la pandémie de COVID-19, les catastrophes naturelles planétaires causées par le changement climatique auraient été la grande nouvelle de 2020.
Le début de l’année a été marqué par un continent littéralement en feu. La saison des feux de brousse en Australie a fracassé des records, avec plus de 18 millions d’hectares ravagés – ce qui représente environ 50 % de plus que la superficie du sud de l’Ontario. Un peu plus tard dans l’année, la saison des ouragans dans l’Atlantique a égalé un sommet avec un nombre de tempêtes si élevé que l’on a manqué de noms pour les désigner. Le monde a aussi égalé le record de l’année la plus chaude.
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ASSOCIATION CANADIENNE DE L'ÉLECTRICITÉ – LE RÉSEAU 2021 – RENOUVEAU
À la fin de 2020, l’iceberg A-68a, qui s’était détaché trois ans plus tôt d’une plateforme de glace flottante dans l’Antarctique et avait deux fois la superficie du Luxembourg, a semblé s’approcher des eaux peu profondes à proximité de l’Île de Géorgie du Sud. À cet endroit, l’iceberg risquait de bloquer les voies d’accès à la nourriture pour les centaines de milliers de manchots, de phoques et d’oiseaux marins qui y habitent. Il aurait ainsi détruit la vie marine microscopique qui est à la base d’autres parties de l’écosystème et créé des dommages irréversibles sur notre planète. Cet iceberg a fini par se briser en morceaux et par s’échouer ailleurs. Plus de peur que de mal – cette fois-ci à tout le moins.